Stratégies Logistique n°186 - extrait

NUMÉRO

Décembre 2020/Janvier 2021

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Décembre 2020 Janvier 2021

Numéro 186 - Décembre 2020/Janvier 2021 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 22 €

STRATÉGIES LOGISTIQUE - Numéro 186

PRESTATAIRES LOGISTIQUES

Bilan stratégique 2020 LOGICIEL Les WMS montent en puissance ÉNERGIE L’hydrogène vert a un plan GUIDE D’ACHAT Chariots de manutention

@stratlog strategieslogistique.com

Le WMS est le premier outil métier déployé par Codifrance. Le logiciel de gestion d’entrepôt monte en puissance grâce au Cloud.

Plus agile, il étend ses fonctions des automatismes jusqu’au TMS. À lire pages 40 à 47.

SOMMAIRE

Stratégies Logistique > n° 186 > Décembre 2020/Janvier 2021

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3 Édito

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30 Management

6 L’évènement

la croissance verte

72 Chariots de manutention

34 Énergie

68 Publireportage

12 Entreprise

strategieslogistique.com

EN COUVERTURE 18 Filière

5

48 Bilan stratégique des prestataires logistiques

Brexit, la nouvelle donne aux frontières

10 Développement durable

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P. 48

40 Logiciel

20 Ferroviaire ferroviaire devra attendre »

24 Reportage

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PRESTATAIRES LOGISTIQUES

Bilan stratégique 2020

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le fluvial s’engage pour la croissance verte

L

e trafic fret par voie d’eau est en dents de scie en 2020.

Après un premier semestre en repli de 17,6 % en volume et de 15,1 % en tonnekilomètre, le retour des trafics escompté au deuxième semestre est placé sous le signe du verdissement du mode, ont annoncé les entreprises fluviales de France (E2F). Rassemblant toutes les composantes privées du transport fluvial (fret et passagers), E2F et ses membres lanceront dans les prochains mois leurs Engagements pour la croissance verte (ECV), une des mesures annoncées lors du premier Cilog (comité interministériel de la logistique) du 7 décembre. Cosigné avec Voies navigables de France, et le ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère de l’Économie et des Finances, ce programme s’inspire des Engagements volontaires

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pour l’environnement (EVE) et ses dispositifs (charte et label Objectif CO2, FRET21 et EVcom).

Approche conjointe et concertée Les ECV se présenteront sous la forme d’une charte d’engagement collectif. Ils visent à renforcer le partenariat entre acteurs publics et privés autour de la tran-

sition écologique du fluvial.

D’un côté, ils regroupent l’État et ses entités déléguées (gestionnaires d’infrastructures portuaires et fluviales), l’Ademe et les collectivités qui souhaiteront s’associer. De l’autre, ils réunissent les opérateurs économiques, et en particulier les porteurs de projets qui souhaitent contribuer à la transition

écologique et énergétique du secteur fluvial. Cette transition écologique du mode concerne à la fois l’énergie, pour atteindre les objectifs de réduction des émissions polluantes des transports à l’horizon 2050, mais aussi une amélioration de l’impact environnemental global, par une meilleure gestion de ses déchets par exemple.

ED

Urby achète 240 véhicules à faible émission

P

our faire face à la demande croissante des livraisons et à la mise en place progressive de zones à faibles émissions (ZFE) dans les centres-villes, le spécialiste de la logistique du premier et du dernier kilomètre, filiale du groupe La Poste et de la Banque des territoires, va investir 20 M€ dans une flotte de véhicules propres. Plus de 240 véhicules seront ache-

tés sur les quatre années à venir, dont 45 mis en service dès 2021 : des 3,5 t, 7,5 t et 12 t. 80 % des motorisations fonctionneront au GNV et

bioGNV, 20 % en électrique.

L’objectif pour Urby est de disposer d’un réseau global totalement décarboné à horizon 2024. Jusqu’à présent,

la majorité des livraisons réalisées par Urby était externalisée auprès de prestataires de transport ou via des systèmes de leasing de courte et moyenne durée, avec des véhicules Euro VI. Des accords seront noués avec ces sous-traitants afin qu’ils se dotent de véhicules à faible émission. Une partie de sa flotte continuera en effet d’être externalisée pour face faire aux pics d’activité saisonniers.

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ENTREPRISE

NOMINATIONS GEFCO FRANCE

Vittorio Battaglia a été nommé président de Gefco France et membre du comité exécutif du groupe. Ex-directeur général transport de FM Logistic depuis 2015, il cumule plus de 20 ans d’expérience à des postes de direction dans de grands groupes du secteur du transport et de la logistique, d’abord comme directeur commerce et marketing de TNT puis directeur général de CAT, après avoir été à la tête de la division Logistic Cargo France puis Europe.

En 2008, il accède au poste de directeur général de DHL France avant de mener des activités de consultant.

RHENUS

Le prestataire logistique Rhenus a nommé Karsten Obert à la tête de l’activité Automotive et Warehousing Solutions.

Il succédera le 1er janvier 2021 à Michael Brockhaus, qui quittera l’entreprise trois mois plus tard après 20 ans de carrière à ce poste chez Rhenus. Âgé de 45 ans, Karsten Obert a fait partie de la direction de l’équipementier automobile mondial TE Connectivity pendant plus de six ans, avant de devenir responsable des activités global delivery chez Amazon de 2017 à 2020.

INFFLUX

Philippe Calassou devient directeur commercial et marketing EMEA d’Infflux, éditeur de solutions logicielles d’optimisation de la chaîne logistique. Logisticien militaire au sein de l’Armée française, il rejoint Hardis Group de 1991 à 1996, puis occupe des postes clés au sein d’Ouroumoff Informatique et d’Elcimaï.

Il rejoint Infflux en 2007, avant de faire une pause en 2012. Juste avant son retour, il occupait le poste d’ingénieur d’affaires chez l’éditeur QAD DynaSys.

France Supply Chain prête à aider au plan de vaccination Covid

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F

ace à la complexité de la livraison de millions de doses de vaccin, l’association France Supply Chain monte au créneau. Rassemblant 450 entreprises de toutes tailles, elle suggère la création d’une coordination nationale des acteurs en charge de la campagne de vaccination qui rassemblerait pouvoirs publics, prestataires logistiques, industriels et entreprises technologiques.

L’association pointe le risque « explosif » d’embouteillage devant les lieux de vaccination, les risques de ruptures de doses, de stocks commandés non utilisés, voire de trafic de vaccins par des personnes mal intentionnées. « Si l’on prend l’hypothèse de cibler 60 % des 65 millions de Français, soit 39 millions de personnes, si le vaccin est administré en deux fois à trois semaines d’écart, cela représente 78 millions d’injections de doses à réaliser. Sur trois mois, 866 000 injections par jour devront être effectuées, et sur quatre mois 650 000. » Or, actuellement, « entre 2 millions et 2,5 millions de tests PCR/antigéniques sont réalisés par semaine. Cette cadence a nécessité plusieurs mois [pour être mise en place]. »

Méthodes du supply-chain management Pour assurer la bonne exécution de cette campagne massive de vacci-

nation, France Supply Chain recommande d’appliquer les méthodes du supply chain management : « un pilotage et une approche globale, comme le font les géants de l’industrie ou du commerce avec un véritable plan industriel et commercial », en planifiant à partir de la demande et non de l’offre en vaccin, et en travaillant de concert.

De ces choix de politique publique doivent découler le dimensionnement des moyens logistiques. Et c’est là que pourrait intervenir une coordination nationale de la « Supply Chain Vaccins », afin de piloter la demande (combien, où et à quel rythme), l’acheminement vers les points d’administration du vaccin et l’approvisionnement. « Plusieurs entreprises de logistique ont mis en place des task forces pour organiser leurs moyens et proposer des réponses au défi de l’approvisionnement massif », souligne l’association.

Ce conseil national de la Supply Chain Vaccins serait relayé au niveau local par les agences régionales de santé (ARS), les préfets, la médecine de ville et des partenaires du monde du transport. « Pour bien gérer et fluidifier l’administration du vaccin dans notre pays, la France doit réunir ses meilleurs professionnels, afin de préparer, organiser et piloter la vaccination sur tout le territoire », affirme Yann de Feraudy, président de France Supply Chain.

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PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

Les défis du transport aérien des vaccins Covid L’IATA adresse aux aéroports, aux pouvoirs publics, aux transporteurs et logisticiens ses recommandations pour mener à bien la distribution des vaccins Covid.

L’

Association internationale du transport aérien (IATA) évalue à 8 000 le nombre d’avions-cargos de type B-747 nécessaires pour transporter les 15 à 20 milliards de doses de vaccins dont la population mondiale a besoin pour vaincre le Covid. C’est quatre fois la flotte actuelle de cargos en exploitation, composée pour la plupart d’avions qui n’ont pas les capacités d’emport du B-747. Cette évaluation exclut les capacités soutes des aéronefs passagers cloués au sol par la pandémie et pose un premier défi : la planification et l’ordonnancement optimisés des avions-cargos disponibles.

Renforcement des capacités

© AF-KLM-MC

Dans un guide publié le 16 novembre, l’IATA rappelle que la chaîne logistique dans les airs comme sur terre via les aéroports sera sous température dirigée négative ou positive, voire

Air France-KLM-Martinair Cargo renforce ses capacités frigorifiques.

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surgelée à - 70 °C. L’association souligne aussi la nécessaire souplesse de circulation sans quarantaine des équipages navigants et personnels aéroportuaires.

Face à ces défis, l’IATA évoque « la disponibilité des installations de stockage à température contrôlée avec solutions redondantes en cas d’aléas ». Emirates à Dubaï, Air France-KLM-Martinair Cargo à Amsterdam Schiphol et Roissy-Charles de Gaulle, Lufthansa à Francfort ou encore Kuehne+Nagel qui déclare un réseau de 230 sites pharma dans le monde, Bolloré Logistics, DHL, Fedex et UPS sont engagés actuellement dans l’extension et le renforcement de leurs capacités de stockage et cross-dock frigorifiques.

Réglementation adaptée Pour éviter les points de blocage, l’IATA demande aux autorités gouvernementales de « définir et clarifier les rôles et responsabilités de chaque maillon impliqué dans la distribution des vaccins ». Aux États, elle recommande de rétablir « la connectivité aérienne » en adaptant leurs règles de transit et douanières sanitaires, ainsi que leurs procédures pour les permis de survol et d’atterrissage pour les avions transportant des vaccins.

Cet ajustement concerne aussi les réfrigérants, pour maintenir des températures très basses jusqu’à -70 °C. La plupart sont classés dangereux et leur volume lors de transports aériens est limité de façon très stricte. À l’instar d’Interpol, qui a lancé un message d’alerte à tous les États contre les risques de vols de vaccins sur les chaînes d’approvisionnement, le guide encourage aussi les gouvernements à déployer des forces de police et de sécurité civile en nombre pour prévenir et lutter contre cette criminalité.

ED

BOLLORÉ LOGISTICS

Cécile Roland et Camille Vanderghote sont nommées aux postes de responsables RSE France et Amériques, afin de poursuivre le programme Powering Sustainable Logistics, formalisé en 2018 par Bolloré Logistics. Cécile Roland a travaillé plusieurs années dans le secteur du bâtiment.

Elle sera chargée de piloter et de déployer la stratégie RSE sur le périmètre France.

Camille Vanderghote a intégré la direction RSE de Bolloré Logistics en 2018.

Basée à Mexico depuis septembre dernier, elle développera la culture RSE de Bolloré Logistics sur le continent américain.

ORACLE

Paulo Castanon prend la responsabilité de l’équipe de commerciaux en charge de l’offre Oracle Cloud SCM dédiée à la supply-chain, en France, en Italie, en Espagne et au Portugal.

Précédemment directeur des ventes et directeur conseil solutions EMEA d’Infor, il a occupé des fonctions de direction logistique, direction des opérations, direction consulting et direction projets, en Europe, aux États-Unis, en Chine et au Mexique, au sein de sociétés telles que Procter & Gamble, Cemex et Chep, avant d’intégrer les éditeurs i2 puis E2open.

GROUPE PANHARD

Le groupe Panhard, promoteur investisseur indépendant, a nommé Joanna Jarolim au poste de directrice développement logistique. Elle possède une expérience de plus de vingt ans, notamment chez Carrefour comme chef de projets SI puis responsable projets supply-chain, chez ID Logistics en qualité de contract manager puis dans le conseil chez EB Expertise.

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ENTREPRISE LEROY MERLIN CHOISIT LE SYSTÈME AUTOMATISÉ TGW Pour son nouveau centre logistique situé à Réau, dans le sud-est de Paris, le distributeur a opté pour le système FlashPick de TGW. Mis en service à l’été 2021 il prendra en charge le stockage des produits dans un magasin shuttle, la préparation unitaire des colis multiréférences par bac

BMW lance ses robots d’intralogistique

L

e groupe automobile annonce la création d’une filiale chargée de fabriquer et commercialiser ses robots mobiles autonomes (AMR) au-delà du secteur automobile. Baptisée IDEALworks (IDEAL pour Industry Driven Engineering for Autonomous Logistics), la nouvelle filiale lancera sur le marché ses robots de type AMR à la fin de l’année.

Développés depuis 2015 pour les propres besoins intralogistiques de

sur 6 gares de préparation goods-to-person PickCenter One, ainsi que la consolidation des commandes pour la palettisation des articles et colis complets jusqu’à 800 x 600 x 400 mm, avec 8 stations de palettisation semi-robotisée.

BMW, les robots plats Smart Transport Robot (STR) en sont à la troisième génération. Plus de 130 STR sont actuellement en service dans différents sites du groupe. Depuis octobre, des pilotes sont menés dans des entreprises en dehors du secteur automobile. « Le succès des projets pilotes et la demande pour les STR qui en ont résulté ont été décisifs dans la fondation d’IDEALworks. À long terme, nous voulons faire d’IDEALworks un acteur de premier plan parmi les fournisseurs de robots logistiques industriels », annonce Markus Bauer, directeur des opérations de la filiale, dans un communiqué. Équipés de batteries issues des BMW i3, les robots STR sont capables de déplacer des charges jusqu’à une tonne. Ils se dirigent avec la technologie SLAM (Simultaneous Localization And Mapping), qui ne nécessite pas d’infrastructures de guidage.

Dachser France passe au lithium-ion

Le prestataire logistique a validé les chariots lithium-ion de Jungheinrich pour équiper ses agences en France.

La solution de TGW est constituée de 9 allées shuttle et de 171 navettes pour une capacité d’environ 80 000 emplacements de stockage. Les différentes zones de travail (préparation, réapprovisionnement et palettisation) seront interconnectées par des

L’

agence Dachser Cergy-Pontoise s’est dotée de 20 gerbeurs et chariots autoportés Jungheinrich fonctionnant sur batteries lithium-ion. Ce site pilote ayant donné satisfaction, Dachser France a sollicité son partenaire de longue date pour équiper d’autres agences. Au niveau groupe, la société a prévu de remplacer l’ensemble de ses 6 000 engins de manutention en Europe par des véhicules équipés de batteries lithium-ion d’ici à 2022.

convoyeurs, peu gourmands

Intérêt environnemental

en énergie. 70 000 lignes

Utilisés entre 2 000 et 2 800 heures par an, les engins du site de Cergy peuvent être rechargés tout au long de la journée sans perdre en capacité.

L’entreprise a ainsi adopté un rythme de chargement de trente minutes lors du changement des équipes qui permet de récupérer 70 % de l’énergie du chariot. Outre le gain de temps et

de commandes pourront ainsi être traitées par jour.

Le réapprovisionnement se fera par des gares de dépalettisation. Le tout est piloté par la suite logicielle WCS TGW.

la facilité d’entretien, les partenaires mettent en avant l’intérêt environnemental des batteries lithium-ion, puisque leur durée de vie est deux fois plus longue que celle d’une batterie plomb : Jungheinrich annonce 96 mois en moyenne.

La technologie des batteries, les infrastructures de chargement et les logiciels de gestion de l’énergie sont fournis par Triathlon, société allemande qui s’approvisionne auprès de JT Energy Systems, entreprise créée avec Jungheinrich pour produire et recycler des batteries lithium-ion.

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IFOY 2021 : 17 candidats en lice

L’

édition 2021 des IFOY Awards (International Intralogistics and Forklift Truck of the Year) a reçu 36 candidatures. Dix-sept ont été jugées recevables et passeront une semaine de test de terrain par un jury d’experts et de journalistes (dont Stratégies Logistique) au printemps 2021. Les candidats en lice se répartissent en six catégories provisoires : Moffett E-NX de Hiab.

basse : EXH-S de Still, HUSKi de H+E Produktentwicklung.

Haipick A42N de Hai Robotics, iw.hub de IDEALworks, Interroll Smart Pallet Mover (SPM) de Interroll, Haipick A42T de Hai Robotics, arculee2 de arculus. arculus Fleet de arculus, HHLA Sky Integriertes Control Center de HHLA Sky. Danfoss Project de Still, MSC Technologies Project de Hänel.

Logistics Interchat de Oppidum TIC, Syna.OS Logistics de Synaos, Waku Sense de Waku Robotics, HS 50 de NIMMST, Volume Wave de Volume Lagersysteme.

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TROISIÈME SYSTÈME SKYPOD CHEZ CDISCOUNT

L’entrepôt de Cdiscount de Cestas va accueillir un troisième système Skypod, invention d’Exotec, fournisseur nordiste d’intralogistique robotisée.

La première installation sur le même site remonte à 2017.

D’ici mai prochain, 34 nouveaux robots Exotec et 22 550 bacs compartimentés viendront ainsi renforcer les capacités du site et augmenter le nombre de références stockées. Au terme de cette installation, 85 robots Skypod seront opérationnels dans les entrepôts Cdiscount, répartis entre les sites de Cestas (Gironde) et de Réau (Seine-et-Marne).

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