NUMÉRO
188 Avril/Mai 2021
Numéro 188 - Avril/Mai 2021 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 22 €
Hauts-de-France, hub de France
EXTERNALISATION Quels partenaires en temps de crise ? RSE Priorité à la santé et l’environnement GUIDE D’ACHAT Solutions de traçabilité @stratlog strategieslogistique.com
La démarche RSE accélère depuis deux ans dans les supply-chains. Elle amène à revoir les process et la sécurité des entrepôts, à verdir le transport. Revue des avancées à lire en pages 32 à 39.
SOMMAIRE Stratégies Logistique > n° 188 > Avril/Mai 2021
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3 Édito
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50 Panorama APS
26 Externalisation
40 Hauts-de-France, hub de France
6 L’évènement
2021, année à risque pour le TRM
56 Traçabilité
10 Développement durable 32 RSE
TOUTE L’INFO SUR :
14 Entreprise face à la crise ?
strategieslogistique.com
EN COUVERTURE
20 Multimodal
22 Reportage
Stratégies Logistique > n° 188 > Avril/Mai 2021
Hauts-de-France, hub de France
P. 40
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
Urby prêt à livrer en Volta Zero L’opérateur de logistique urbaine testera fin 2021 le camion 100 % électrique de Volta Trucks, dédié aux centres-villes. Petit Forestier et le e-logisticien Swoopin ont déjà passé commande.
L
e compte à rebours des zones à faible émission (ZFE) est lancé : d’ici fin 2024, les véhicules utilitaires diesel seront interdits dans les villes de plus de 150 000 habitants. Les transporteurs et logisticiens urbains doivent donc rapidement engager la transition énergétique de leurs flottes desservant les zones denses. Les motorisations GNV et bioGNV ont actuellement leurs faveurs pour les véhicules de plus de 3,5 t. Mais l’électrique, nettement plus coûteux à l’achat, a d’autres arguments à faire valoir sur ce segment. Nouvel entrant sur ce marché, le constructeur suédois Volta Truck a conçu un porteur électrique de 16 t répondant aux contraintes de la distribution en centre-ville : « Le Volta Zero n’a pas d’équivalent sur le marché, fait valoir Carla Detrieux, responsable du développement commercial. En particulier, nous
Frédéric Delaval, directeur général délégué d’Urby, est venu « vivre l’expérience » du Volta Zero.
Le Volta Zero offre une charge utile de 8,6 t avec une capacité de 16 palettes Euro. avons placé l’humain au centre de sa conception. La sécurité vis-à-vis des autres usagers de la route fait partie de nos priorités. L’ergonomie et le confort aussi, apportant une réponse face à la pénurie de conducteurs. En outre, nos prix sont nettement inférieurs, d’un facteur de 1,5 à 2, face aux offres approchantes des constructeurs historiques ».
Changer les codes de la livraison Exposé à Ivry-sur-Seine dans le sud-est de Paris, le grand utilitaire électrique au design futuriste a été présenté à une centaine d’acteurs, publics et privés, de la logistique urbaine. Urby, qui opère des services de livraison et d’enlèvement de marchandises dans 19 métropoles urbaines, sera parmi les premiers à tes-
ter le véhicule fin 2021. Les premiers exemplaires devraient sortir de deux usines en Europe fin 2022. Frédéric Delaval, directeur général délégué d’Urby, voit dans le Volta Zero une opportunité de changement au-delà des réglementations vertes : « Maîtriser les codes de la livraison, c’est aussi être capable de les changer. Ce véhicule zéro émission, connecté, silencieux, qui s’insère aisément dans la circulation valorise le personnel et nos clients. Alors que le métier pâtit d’une mauvaise image, même si des dizaines de milliers d’employés font très bien leur travail, le Volta Zero aidera à le rendre plus attractif et à améliorer le service rendu au client. Unique sur ce tonnage, il nous fera franchir une étape vers le futur de la livraison »,
assure-t-il. Urby mènera des essais pendant 3 à 5 semaines à Paris, avec « 4 ou 5 grands clients » et d’autres, internes au sein du groupe La Poste, en vue d’acquérir des véhicules en propre. Urby prévoit d’investir 20 M€ d’ici à fin 2024 pour acquérir 240 véhicules, dont 45 mis en service cette année (des 3,5 t, 7,5 t et 12 t, dont 20 % en électrique). Petit Forestier a d’ores et déjà annoncé l’acquisition de 1 000 Volta Zero, dans le cadre d’une coopération stratégique de long terme pour développer une version frigorifique disponible à la location à partir de 2022. Swoopin, spécialiste de la livraison urbaine respectueuse de l’environnement, a également signé avec Volta Trucks pour être parmi les premiers clients livrés. SC
n° 188 > Avril/Mai 2021 > Stratégies Logistique
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ENTREPRISE
NOMINATIONS DISPEO
Philippe Bourriot rejoint l’e-logisticien Dispeo en qualité de directeur général des entités Dispeo et ADS. En 2012, il avait été nommé directeur de la stratégie du logisticien Viapost, avant d’intégrer FM Logistic en 2016 où il était chargé d’accompagner le développement e-commerce du groupe. Philippe Bourriot a commencé sa carrière en 1996 dans les opérations logistiques chez L’Oréal avant de rejoindre Delta Diffusion Mediapost jusqu’en 2011.
BOLLORÉ LOGISTICS Bolloré Logistics renforce ses équipes santé avec Robert Donnel, directeur monde basé au Royaume-Uni, et une directrice régionale Amériques, Jill Cross. Cette dernière a précédemment occupé la fonction de directrice grands comptes pour l’industrie pharmaceutique et le secteur des biens de consommation chez Kuehne+Nagel. Robert Donnel a commencé sa carrière chez Procter & Gamble et chez AstraZeneca, puis a travaillé pour plusieurs prestataires, spécialistes de la supply-chain.
Quelles priorités face à la crise ? Il y a un an, avec la pandémie, les grands groupes industriels découvraient des fragilités dans leur supply-chain. Qu’en est-il aujourd’hui ?
E
n plein reconfinement national, l’instabilité de la demande et les ruptures des approvisionnements arrivent toujours en tête des préoccupations des entreprises. Tel est l’un des enseignements de l’étude sur les enjeux stratégiques des opérations, menée par le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger et l’association France Supply Chain. Une centaine d’entreprises représentatives des secteurs de l’économie a été sondée. Les répondants, qui occupent à 80 % un poste au sein des opérations, pointent quatre défis majeurs : l’instabilité de la demande à 67 %, particulièrement dans l’agroalimentaire ; les risques de ruptures dans la supply-chain à 61 %, touchant particulièrement la grande distribution et la santé ; l’augmentation des coûts opérationnels à 48 %, conséquence de la saturation des capacités face à la hausse brutale de la demande ; l’empreinte environnementale à 41 %.
Pailler les impacts de la crise sanitaire En réponse, les opérations cette année cherchent en priorité à accompagner la croissance et à sécuriser les approvisionnements, deux objectifs stratégiques cités par 57 % des sondés. Viennent ensuite l’amélioration du taux de service (52 %), l’optimisa-
tion de la productivité (44 %) et l’intégration du développement durable (34 %). Pour y parvenir, la refonte des processus de planification et la reconfiguration des réseaux logistiques sont citées comme les deux chantiers prioritaires (39 %). Ils sont presque aussi nombreux, avec 34 % d’entreprises concernées, à inscrire l’intégration du développement durable dans leurs opérations.
Maîtriser les risques La volonté est non seulement d’accompagner le retour à la croissance et d’améliorer la performance opérationnelle, mais aussi maîtriser les risques. Ce dernier point semble plus difficile à atteindre, car le choix des fournisseurs de rang 1,2 ou 3 s’appuyait jusqu’ici largement sur un historique remis en cause depuis un an. Il faudrait modifier profondément les chaînes d’approvisionnement en sourçant différemment et en multipliant les fournisseurs, mais aussi en les relocalisant en Europe. Le cabinet PwC a identifié 113 produits potentiellement relocalisables. Selon une étude Euler Hermes, 56 % des entreprises françaises envisagent de déplacer leur site de production dans un délai maximum de deux ans. Sauf qu’en matière de supply-chain, aucun changement ne pourra se faire du jour au lendemain.
Défis actuels pour les opérations Instabilité de la demande
STEF Deux cadres du spécialiste des transports et de la logistique sous température contrôlée rejoignent le comité exécutif. Marie-Line Pesquidoux a intégré STEF en 2008 au poste de secrétaire générale. Damien Chapotot est directeur général délégué de STEF Transport depuis 2019.
67 %
Risques de rupture d’approvisionnement
61 %
Risques d’augmentation des coûts
48 %
Empreinte environnementale
45 %
Cybersécurité liée aux risques supply-chain
23 %
Saturation des capacités logistiques
22 %
Santé au travail Brexit et instabilité réglementaire
15 % 6%
n° 188 > Avril/Mai 2021 > Stratégies Logistique
Source : France Supply Chain, Roland Berger.
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ENTREPRISE
Prix IFOY : 17 nominés mis à l’épreuve Les véhicules et solutions en lice pour les trophées mondiaux de l’intralogistique IFOY ont passé avec succès cinq jours de test.
M
enés du 22 au 26 mars à Dortmund en Allemagne, les tests IFOY (International Intralogistics and Forklift Truck of the Year) ont
porté sur des critères techniques et opérationnels, sur le degré d’innovation et la pertinence quant aux attentes du marché. Les 17 constructeurs et éditeurs
• Véhicule spécial
Le transpalette à conducteur porté EXH-S 25 de STILL (photo), doté d’un nouveau système de contrôle. Le chariot électrique embarqué à trois roues motrices Moffett E-NX de Cargotec Engineering Ireland.
d’intralogistique ont tous été jugés admissibles aux prix 2021. Les gagnants dans l’une des six catégories ci-dessous seront annoncés le 30 mai.
• Prix spécial de l’année Le train de remorques autonome HUSKi de H+E Produktentwicklung. La solution robotisée de manutention de palettes Smart Pallet Mover d’Interroll (photo).
• AGV et robots intralogistiques
• Systèmes intralogistiques
L’AGV arculee2 du roboticien allemand arculus (photo) pour des applications industrielles demandant de déplacer jusqu’à 1 t. Le robot mobile iw.hub de IDEALworks, la nouvelle filiale intralogistique de BMW. Le robot mobile autonome Haipick A42T, équipé d’une fourche télescopique du chinois Hai Robotics.
La solution de 12 stockeurs Rotomat déployée par Hänel chez MSC Technologies. Le système de chariots automatisés STILL en service dans l’usine de Danfoss Power Electronics, à Tinglev au Danemark. Le robot AMR Haipick A42N du chinois Hai Robotics (photo).
• Start-up de l’année Le scanner mains libres HS 50 de NIMMST (photo), placé sur la main et équipé d’un affichage tactile. La plateforme Logistics Interchat d’Oppidum TIC : facilite la communication entre les transporteurs et les employés. Syna.os Logistics de Synaos : optimise grâce à l’IA les processus intralogistiques au sein des usines et centres logistiques. Volume Wave de Volume Lagersysteme : système de stockage automatisé à navette ultra-compact. Waku Sense de Waku Robotics : analyse en temps réel les performances des installations robotiques.
• Logiciels d’intralogistique La solution de gestion de flotte de robots mobiles multimarques arculus Fleet (photo), de la société allemande arculus. Le centre de contrôle de drones de HHLA Sky, capable de piloter plus de 100 drones simultanément.
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PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com
La grande distribution se renforce dans la livraison Carrefour, déjà partenaire de Uber Eats, signe une nouvelle alliance européenne avec Deliveroo. Casino de son côté s’allie à Uber Eats.
L
e britannique Deliveroo et le groupe Carrefour proposent désormais la livraison à domicile d’un millier de produits du quotidien, surtout alimentaires. Collectés dans les magasins de l’enseigne, ils seront livrés en une demiheure. Ce service, déjà lancé en Espagne et en Italie l’année dernière, est mis en place en Belgique depuis le printemps 2021. « Ce partenariat d’envergure internationale marque une nouvelle étape dans le développement de notre e-commerce […] à un moment crucial d’accélération du marché », pointe Élodie Perthuisot, directrice exécutive e-commerce, data et transformation digitale du groupe Carrefour.
Les services de livraison s’accélèrent aussi chez Casino. Déjà alliée à Amazon, l’enseigne vient d’annoncer qu’elle s’associe à Uber Eats. Une livraison en 30 minutes sera proposée depuis 50 magasins, elle sera ensuite déployée dans près de 500 magasins d’ici à l’automne 2021. Par ailleurs, Uber Eats a annoncé un partenariat avec Sodexo, le géant tricolore de la restauration collective.
Amazon s’installe chez Exertis France
Distributeur de la grande distribution en B to B et d’une centaine de marques high-tech en B to C, Exertis France a rejoint le programme Vendor Flex qu’Amazon déploie dans l’Hexagone.
D
éjà présent sur la partie fullfilment de l’offre logistique d’Amazon, Exertis est le premier grossiste à déployer ce partenariat en France. Le distributeur alloue à Amazon une partie de son entrepôt de Marly-la-Ville (Val-d’Oise), afin d’y réaliser la préparation de ses commandes de façon décentralisée, avant l’envoi aux clients finaux via le réseau
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de transport du géant américain desservant la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et les Pays-Bas. Avec ce programme baptisé Vendor Flex, réservé à des fournisseurs clés, les produits expédiés ne passent plus par un entrepôt Amazon, mais bénéficient de l’expertise du géant de l’e-commerce in situ. Exertis a notamment formé son personnel à la solution spécifique Amazon Fulfillment. « Le déploiement du programme Vendor Flex scelle un partenariat renforcé avec Amazon, qui est notre premier client : notre principal enjeu reste la satisfaction des destinataires », résume Fabian Piquet, directeur marketing d’Exertis France. « Le programme permettra un développement en compétences plus rapide des équipes logistiques. On apprend toujours plus vite auprès des meilleurs. »
AGEDISS DÉPLOIE SES POINTS RELAIS
Le spécialiste de la livraison de meubles et de produits volumineux renforce son réseau pour totaliser près de 50 points de retrait de colis Pick & Go en France et en Belgique fin mars, et plus de 120 à fin 2022. Pour cela, Agediss vient de conclure un accord avec Smile Pickup, spécialiste des points de retrait XL. Ce type de service, en constante augmentation, représente aujourd’hui 8 % de ses activités.
DES CONSIGNES DANS LES IMMEUBLES Quadient (ex-Neopost) exploite le savoir-faire de la société Parcel Pending, rachetée en 2019, pour installer des consignes à colis automatiques dans les immeubles résidentiels français. Avec 13 000 consignes à son actif, Quadient lance une offre modulaire visant les gestionnaires immobiliers. L’objectif est une livraison à domicile réussie dès la première tentative.
LA POSTE LANCE SES BOÎTES À COLIS Pickup, réseau de relais du groupe La Poste, propose d’installer des consignes connectées pour les maisons individuelles et les immeubles collectifs… sans pour autant remplacer les traditionnelles boîtes aux lettres. Le parcours de livraison s’effectue sans contact physique. Avec des grands noms de l’e-commerce comme clients (Amazon, Veepee, Showroom Privé, Sarenza ou Cdiscount), Pickup possède déjà 500 consignes en France, installées dans des bureaux de poste, les gares ou les supermarchés.
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PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com
Le transport frigorifique plus vertueux Les transporteurs routiers sous température dirigée et les loueurs de véhicules frigorifiques ont économisé deux millions de litres de carburant grâce au programme ECLER. Les chargeurs pourraient le rejoindre.
Le visuel récapitulant les bonnes pratiques a déjà été apposé sur 60 000 véhicules de transport frigorifique.
© Petit Forestier
F
inancé dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), le programme ECLER (économie circulaire, logistique, écologique et responsable) entame sa troisième et dernière année. Lancé en 2019 par le groupe Cemafroid-Tecnea avec le fabricant de hayons Dhollandia, via sa filiale Hydroparts, et l’éditeur Visible.digital, il vise à réduire les consommations d’énergie dans le transport routier frigorifique par le biais de trois actions : former 10 000 conducteurs, marquer 135 000 véhicules d’un visuel reprenant des bonnes pratiques et équiper 10 000 camions de solutions numériques
Le marquage pédagogique ECLER est en cours de déploiement sur les 30 000 véhicules frigorifiques de la flotte du loueur Petit Forestier. et de hayons connectés. Soutenu par l’Ademe, son financement est assuré en majorité par Intermarché via sa filiale Scaped à hauteur de 7,75 M€.
Premier bilan favorable Fin 2020, « près de 7 900 formations ont été réalisées et 51 000 véhicules ont été mar-
qués (60 000 début février). Plus d’un millier de véhicules sont équipés d’un hayon connecté et les solutions numériques couvrent plus de 1 800 véhicules », indique Gérald Cavalier, président du groupe Cemafroid-Tecnea. Depuis son lancement, le programme ECLER a permis d’économiser « 2 millions de litres de carburant évitant l’émission de 7 600 t de CO2 ». Olano, Faramia, Transpierre, Barbero, Petit Forestier et Fraikin sont quelques-uns des transporteurs et loueurs qui ont adhéré à la démarche ; chacun s’est engagé dans les actions de leur choix. Encourageant à les rejoindre, ils soulignent l’impact positif de la démarche auprès de leurs clients, lors des chargements et des livraisons en particulier, grâce au marquage pédagogique sur les véhicules.
ECLER II élargi aux donneurs d’ordres ? D’ores et déjà, le groupe Cemafroid-Tecnea réfléchit aux suites à donner au programme ECLER. Parmi les pistes à l’étude figure l’extension à d’autres solutions techniques permettant de réduire les consommations d’énergie. Il est également envisagé d’ouvrir les formations aux personnels des chargeurs de l’industrie et de la distribution agroalimentaire sous température dirigée. ED
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HUB ONE – PROGICIEL DE CROSS-DOCKING Le logiciel CrossDock de Hub One est conçu pour gérer des opérations logistiques sans devoir investir obligatoirement dans les fonctionnalités de cross-docking d’un TMS ou d’un WMS, et donc choisir uniquement celles qui sont nécessaires. La solution est utilisable sur différents écrans, tablette, PC et smartphone, grâce à Hub One Delivery, la solution de pilotage de livraison du groupe. De plus, elle s’intègre bien avec les autres TMS et WMS du marché. Les différentes fonctionnalités disponibles sont : la réception/ chargement (gestion du froid), l’étiquetage, le tri/éclatement, la gestion des missions, le pilotage des quais, l’occupation des sols, les indicateurs
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clés de performances et les litiges. L’objectif avec cette solution modulable de cross-docking est d’obtenir une meilleure traçabilité, une diminution du
nombre d’opérations logistiques et un gain de temps dans la recherche des marchandises, elle s’adresse en priorité aux transporteurs.
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