TiKi Music

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T

iki exotica was introduced with

Martin Denny's Waikiki nightclub combo cum jungle noises cover of Baxter's Quiet Village. Tiki rode a wave of popularity in the late 1950s and early 1960s marked by the entrance of Hawaii as the 50th state in 1959 and the introduction of Tiki hut bars and restaurants around States.

S

oon came integration of the idea into music by

artists like Les Baxter, Arthur Lyman, and Martin Denny, who blended the Tiki idea through jazz augmented with Polynesian, Asian, and Latin instruments and "tropical" themes creating the Exotica genre. This music blended the elements of Afro-Cuban rhythms, unusual instrumentations, environmental sounds, and lush romantic themes from Hollywood movies, topped off with evocative titles like "Jaguar God", into a cultural hybrid native to nowhere.

There were two primary strains of this kind of exotica: Jungle and Tiki. Jungle exotica was a Hollywood creation, with its roots in Tarzan movies and further back, to William Henry Hudson's novel Green Mansions. Les Baxter was the king of jungle exotica, and spawned a host of imitators while opening the doors for a few more genuine

articles

such

Knudson, and Guy Warren.

as

Chaino,

Thurston

the

continental

United



Blue Hawaii - Paramount, 1961



Il n’y a que les abrutis pour croire qu’Elvis

Bien sûr, au retour de son service

Presley n’a plus rien fait de digne après

militaire, Elvis a changé. Il pratique le

son

karaté,

service

militaire.

Une

légende

lit

Khalil

Gibran,

s’intéresse

répétée à l’envi par tous ceux qui n’ont

passionnément à la médecine au point

jamais écouté Elvis, mais qui ont bien

d’avoir pour livre de chevet l’équivalent

retenu la phrase idiote lancée par John

américain du Vidal, et se consacre à sa

Lennon, grand spécialiste de la phrase

carrière d’acteur hollywoodien, un rêve

idiote devant l’éternel :

qu’il caressait depuis l’enfance.

« Elvis est mort le jour où il est entré à l’armée ».


Du coup, il abandonne la scène et

D’après

ceux

qui

n’enregistre quasiment plus que les

raisonnement

bandes originales de ses navets produits

signifie qu’Elvis est devenu commercial,

par Hal Wallis (à qui nous devons

qu’il s’est trahi en délaissant le rock

pourtant quelques merveilles avec Errol

agressif de ses débuts pour embrasser

Flynn ou Humphrey Bogart, comme

une carrière dans les variétés.

de

approuvent

Lennon,

tout

le cela

Robin des Bois, La Charge héroïque, Le Faucon maltais ou Casablanca).

Foutaises. Seuls de sombres ignares peuvent

soutenir

pareille absurdité.

sérieusement

une


Chad Gates est rentré de l'armée et retrouve avec plaisir

Hawaï

et

son

univers de détente, entre la plage, le surf, et les filles. Le père de Chad souhaiterait intégrer

le

voir

l'entreprise

familiale, mais c'est sans compter sur son fils, qui lui, préfère travailler dans une agence de tourisme, où

la

proximité

de

collègues, en l'occurrence de jolies femmes, s'avère bien plus intéressante.



Blue Hawaii - Paramount, 1961



Blue Hawaii - Paramount, 1961 - German


« Commercial », voilà un terme qui aurait

Les débuts du rock ne se résument pas

sans aucun doute plu à Sam Phillips, le

en une sorte de récréation gratuite à la

producteur de Sun qui découvrit Elvis et

pureté artistique virginale. Ils sont aussi

lui fit enregistrer ses premiers chefs

motivés par l’appât du gain, la soif de

d’œuvre. Car sa principale ambition

célébrité, l’envie de distraire le public. Du

consistait à conquérir le public le plus

minuscule studio Sun à ceux de la major

vaste possible.

RCA, le changement n’est que d’échelle, pas de nature.


« Variétés » ?

Alors bien sûr, les Sun Sessions ont

Elvis a toujours été un chanteur de

depuis été sanctifiées tables de la loi du

variétés, dans son acception la plus

rock, ce qui n’est pas le cas de Blue

noble, c’est-à-dire un chanteur capable

Hawaii. En 1961, ce dernier n’a plus rien

de passer du rock à la country, d’une

à inventer, mais il incarne tout le génie de

ballade de crooner à un twist hawaïen,

l’industrie du disque hollywoodienne de

d’un gospel à un chant de Noël, d’un

l’époque,

blues à un morceau de pop. Elvis

interprètes, musiciens,compositeurs et

entonnant Blue Moon ou Tomorrow Night

mythologie pour engendrer de la musique

lors des Sun Sessions, c’était déjà de la

populaire

ballade pop à la Dean Martin, c’était déjà

qu’aujourd’hui

un numéro de chanteur de charme.

simplement impensable.

sa

capacité

d’une cela

à

mobiliser

qualité paraît

telle tout


Oui, de la musique commerciale de

Ballades fondantes, guitares hawaiennes

qualité.

très

délicieusement sirupeuses, rock’n’roll à

commerciale de grande qualité. La chose

vous déboîter le pelvis, ce disque mérite

a existé. Dans les années 60, on pouvait

autre chose que l’appellation « BO ».

même en trouver à l’intérieur de la bande

Mieux, il n’a strictement rien à envier aux

originale d’un film super ringard. Une

meilleurs disques du King. Si l’image du

autre époque.

film colle encore à Blue Hawaii, l’écoute

Pire,

de

la

musique

de la musique met un grand mawashi Car

Blue

Hawaii

de

Elvis

Presley

dégouline le kitsch à tous les étages.

geri dans la face des préjugés. Service militaire ou pas, Elvis a toujours la patate et il chante avec du feu dans le gosier.


Elvis Presley and Joan Blackman in Blue Hawaiiem (1961) by Hal B Wallis and Joseph H Hazen,-Paramount Pictures Corporation

Sur Can’t Help Falling In Love, ses

C’est l’une des forces d’Elvis : il a su, et

trémolos magnifiques feraient soupirer

pu, conserver sa garde rapprochée tout

d’amour un régiment de paras. Avec

au long de sa carrière. Des musiciens

le formidable Ito Eats, il se transforme en

doués, fidèles, rompus à l’exercice. Les

chanteur polynésien bluffant, après avoir

Jordanaires

et

leurs

d’ailleurs interprété le sublime Alohe Oe

harmonies

donc,

mais

en hawaïen. Les Jordanaires, groupe de

mythique Scotty Moore, qui continue de

choristes

rayonner avec sa guitare, et le batteur DJ

qui

l’accompagnent

depuis

plusieurs années déjà, donnent quant à eux

un

relief

impeccable

aux

compositions des grands Ben Weisman, Roy Bennett ou Fred Wise.

Fontana, un ancien lui aussi.

admirables surtout

le


Au-delà des considérations historiques

Au sein de ce catalogue de pépites, on

qui

Hawaii

peut distinguer les ballades d’influence

ses

hawaïenne, comme les délicieux Blue

chansons. Elles se révèlent une à une

Hawaii, Hawaiian Sunset, Island Of Love

somptueuses, reliées entre elles par un fil

et Hawaiian Wedding Song. Il faut y

invisible, à l’image des roses de Chine

ajouter le superbe Aloha

qui ornent les colliers de fleurs hawaïen.

Oe, très ancienne chanson écrite en

Quinze chansons, pas le moindre déchet.

1878 par Liliuokalani, la dernière reine

Une réussite qui s’explique en partie par

d’Hawaii, ainsi que Ku-U-I-Po, un slow

la durée des morceaux, entre une minute

irrésistible, variation sur le thème « je

et deux minutes trente pour les plus

t’aime aujourd’hui plus qu’hier et moins

longs !

que demain », sur lequel on se surprend

précèdent,

stupéfied’abord

Blue

l’auditeur

par

à dodeliner de la tête en reprenant les paroles,.



Autre registre de cette bande originale, le

Steppin’ Out Of Line, une tuerie absolue

rock agrémenté d’une pincée de twist. Au

de rock sexy et dansant. Le saxophone

début des années 60, le twist s’impose

de Boots Randolph y resplendit en

partout en tant que nouveau genre à la

rugissant de plaisir, pendant que les

mode, rien d’étonnant s’il ressurgit ici sur

guitares

certains titres, par exemple l’excellent

s’entremêlent parfaitement sur un rythme

Almost Always True et ses feulements de

démoniaque. Et puisque rien, absolument

saxo. Twist again avec Rock-A-Hula

rien, n’est à jeter dans cet album, citons

Baby, sa ligne de guitare sautillante et

le majestueux No More, où Elvis joue si

ses chœurs qui aboient « rock, rock » à

bien au crooner, et Moonlight Swim,

chaque coin de refrain.

romance charmante dans laquelle le

acoustique

et

électrique

chanteur et ses choristes féminines roucoulent de bonheur.







En résumé, Blue Hawaii est la paroi idéale pour escalader la montagne discographique Bien

sûr,

généralement

d’Elvis. il

est plus

approprié de citer les

Sun Sessions dans ses disques favoris. Pourtant, rares sont ceux à bien les

production

colossaux

qui

sont

nécessaires à l’aboutissement d’un tel succès. Ultime récompense de tous ces

connaître, à bien les avoir écoutées.

efforts, le disque s’est maintenu durant vingt semaines en tête des charts. Bref,

Parce qu’on ne s’approprie pas les Sun

si Blue Hawaii ne représente plus le rockabilly endiablé des 50’s, il témoigne

Sessions si facilement, elles réclament

d’un autre âge d’Elvis,

de l’attention soutenue, un minimum de

maturité vocale et d’une consécration

connaissances, de culture musicale. A

celui

d’une

mondiale, celui d’un sommet de forme qui n’a pour l’instant comme revers que

l’inverse, Blue Hawaii paraît davantage

les navets qui s’accumulent. La musique,

accessible aux sceptiques les plus retors.

elle, reste époustouflante. Il suffit de

En

réalité,

derrière

cette

apparente

tendre l’oreille sur les renversants Almost Always True, Can’t Help Falling In love,

simplicité se cache une grande maîtrise,

Moonlight Swim, Ku-U-I-Po, ou Steppin’

une expérience et un travail de

Out Of Line pour comprendre que le King, c’est bien le type ridicule avec un collier de fleurs sur la pochette.


Hawaiian


MaKaii Beauties
















B

y the early 1970's over exposure had began to

make Tiki clichĂŠ or kitsch. Plastic hula dolls and mass production had caused a lameness to settle over the former savageness of the Tiki gods. The generation that had originally gone wild over Tiki culture had grown older. Even worse, younger Americans came to see tiki as an insensitive diversion from America's serious problems. Sitting around a vacation like nightclub while others fought in Vietnam struck a soar cord. The great age of Tiki had passed. All but a very few of the once plentifully and mighty Tiki bars turned into regular Chinese Restrauntes or simply closed their doors. Then, to ad insult to injury, disco nightclubs where spring up across America, poor tiki gods. 74 march calendar

1966


1956 cocktail menu Gold Cup & Tahitian cocktail


Tiki Mai- Kai







1970's cocktail menu, front cover



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