dKLIKK #18

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dKLIKK

LIFESTYLE MODE EVASION DECORATION ART DESIGN FOOD …

18# 11/122016

L'UPCYCLING

POUR SORTIR DU RANG

SPÉCIAL NOËL

Nos belles adresses & idées cadeaux


EDITO

Je recycle, tu recycles, nous recyclons. En voilà un joli verbe. À conjuguer sur tous les modes et à tous les temps. Dans notre société d'hyper consommation où le déchet est roi, inverser la tendance, c'est possible… Mais pour ce faire, il faut que chacun apporte sa pierre à l'édifice. Cela, divers créateurs l'ont bien compris. Que ce soit dans la mode, la déco ou encore l'art, l'upcycling prend de plus en plus de place et c'est tant mieux. Une vieille palette se transforme en meuble, de vieux vêtements sont récupérés et transformés - par des mains de fées - en une jolie pièce tendance, mélangez une dameuse de pavés du début de siècle en fonte, une boucle de ceinture du Mali, un bambou cintré, un bol chantant tibétain en bronze, un bloc de marbre, et vous obtiendrez une lampe de bureau… Foncez au CID au Grand-Hornu ou encore au Salon RECUPère à Namur. Qui sait, cela vous donnera peut-être des idées ? Et n'oublions pas Recy K, le tout nouvel écopôle bruxellois qui sera inauguré prochainement. La mission de ce site dédié au recyclage ? Valoriser les déchets en leur offrant une seconde vie. Micro Factory, atelier partagé en autogestion y a pris ses nouveaux quartiers. Nous avons visité les lieux qui font la part belle à l'upcycling. Bien entendu, édition de Noël oblige, on vous a glissé quelques idées cadeaux. Des cadeaux éco-éthique-upcyclés bien sûr mais aussi, comme à notre habitude, de créateurs - belges, mais pas que… - et les bonnes adresses pour les trouver. Toute la rédaction de dKLIKK vous souhaite de jolies fêtes de fin d'année placées sous le signe du respect. Respect de l'humain. De la planète. De soi.

CONTRIBUTORS

ANCAT - ARLETTE - CHRISTINE - CORENTINE - DOROTHÉE GUILLAUME - INGRID - MARJORIE - MAXIME - MIRELLA


SOMMAIRE 6

L'OBJET

8

NEWS What's Up ?

10

PRÈS DE CHEZ VOUS

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EN VISITE Chez Micro Factory


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24

DANS L'ATELIER

L'UPCYCLING Pour sortir du rang

de Liliane Malemo

32

LE LI

CONCOURS Tentez de gagner une lampe signée Jean Lux

PORTRAIT Lionel Jadot

50

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39

LA RECUP

46

Donatella ouvre les de son in

DESIGN

Maximum, pour valoriser les déchets

se fait lumière

dKLIKK est un magazine bimestriel gratuit et édité par dKLIKK. dKLIKK tente d’assurer l’exactitude de toute information contenue sur le site, mais n’accepte aucune responsabilité pour des fautes ou omissions éventuelles. dKLIKK ne saurait être tenu responsable d’actions que vous entreprendriez en vous fondant sur les informations fournies sur le site. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit des pages ou images publiées dans la présente sans accord préalable constitue une contrefaçon. Cette édition comprend des liens vers des sites web, des boutiques en ligne, des catalogues. Ces liens sont purement informatifs et l’éditeur n’est pas responsable du contenu de ces sites et de l’usage qui pourrait en être fait.


0

IEU

a nous s portes ntérieur

74

86

CADEAUX

66

décalés

78

NOËL

72

CADEAUX éco, éthique & upcyclés

dKLIKK

CADEAUX

DIY

La Forêt Graphique

81

WISH LIST

Nos bons plans

noir jaune rouge

88 LES HUMEURS

84

de Mimi : "Tous à poils ?!"

ACCESSOIRES Must Have

96

AGENDA

Contact : dklikk@gmail.com Contact press : ingrid@dklikk.be Contact pub : dklikk@gmail.com Suivez nous sur www.dklikk.be



L’OBJET La table de Noël dKLIKK En 2017, dKLIKK vous proposera à chaque édition un DIY en collaboration avec Corentine Delepine. Et comme on aime les rencontres… Pour la première édition, le Seventy-Five, rue des Alexiens à 1000 Bruxelles, nous a ouvert ses portes pour servir de décor à cette table de Noël atypique. Bar très sympathique à la décoration qui fait la part belle au bois et à la botanique, on y déguste, entre autres, de merveilleux gins accompagnés de burgers. www.facebook.com/leseventyfive/ Le matériel pour réaliser les sapins nous a été fourni par Creacorner. www.creacorner.be Les assiettes sont signées La Liste Tunisienne. Elles sont conçues par Laurence Touitou qui aime à moderniser les classiques de l'artisanat tunisien. Vous pouvez vous les procurer chez Matières Nomades, avenue Albert Ier, angle rue de Rosières 10B à Genval. www.facebook.com/matieresnomades www.matieresnomades.com Photographies © Guillaume Remy Retrouvez le DIY pour le centre de table ICI. Envie de créer de vos mains ? N'hésitez pas à contacter Corentine qui se fera un plaisir de vous informer de ses prochains ateliers ou trouvera avec vous une solution à votre demande. corentine.delepine@gmail.com


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NEWS

OÙ LE LÉGUME EST SUBLIMÉ On vous l'a toujours dit, le légume est bon pour la santé. Et pour les papilles aussi. Direction Zoutleeuw en Brabant flamand pour découvrir L'air des Sens, élu "Meilleur Restaurant de Légumes de Flandre" par le Gault & Millau Vert 2016-17. Aux fournaux David Schulz et en salle Anna Kempeneers. Il y a 5 ans, ce philosophe et psychologue et cette historienne décident de donner un tour professionnel à leur vocation culinaire et transforment la formule "Je pense, donc je suis" en "Je cuisine, donc je suis". L'objectif de leur lieu : servir à un maximum de 16 convives des plats dont les saveurs sont définies à 75% par les légumes. Accessible et abordable, tels sont les mots-clés du duo, qu’il applique à la fois au goût, au prix, à la présentation, au lieu et au service. Le nouvel endroit de la gastronomie flamande proposant une cuisine énergique et légère. À découvrir. L'Air des Sens : Vincent Betsstraat 12, 3440 Zoutleeuw www.l'airdessens.be

1976

2016 HAPPY BIRTHDAY MADEMOISELLE PLAYMOBIL ! 7,5cm, un sourire légendaire et une coupe de cheveux très souvent jalousée, Mademoiselle Playmobil occupe une place de choix dans le coeur des enfants depuis 1976. Au fil des ans, elle a revêtu mille tenues différentes et peut incarner toutes les femmes, de pirate à fashionista en passant par footballeuse. En ces temps de fêtes et de cadeaux, on ne pouvait passer à côté de cet incontournable avec qui, nous avons tous joué. On les conserve bien précieusement dans le grenier pour notre (future) progéniture. www.playmobil.be


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NEWS

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COLLABORATIONS PRESTIGIEUSES

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Pour sa collection décoration 2016/2017, La Redoute collabore avec Maison Sarah Lavoine (1), Sam Baron (2) et Petite Friture (3), afin de rendre le style à la française accessible au plus grand nombre. Maison Sarah Lavoine crée pour l'occasion une collection capsule dédiée à la chambre et au salon. Petite Friture, une série de tables, chaises, tapis et linge de maison revisités pour La Redoute Intérieurs tout en gardant une direction graphique propre à Petite Friture. Sam Baron quant à lui, fidèle de la Redoute Intérieurs, renouvelle cette année encore l'univers du linge de lit. On craque !

WHAT’S UP ?

ZIP POUR NOUS CHANGER DE L'ÉCHARPE CLASSIQUE

Youpla, ce sont des bijoux. Depuis peu, la marque a élargi son offre et s'étoffe en réinventant l'écharpe (trop) classique. "Zip" invite chacune à porter l'écharpe comme elle l'entend et ça tombe bien avec ce froid de canard. Des motifs et couleurs qui chassent la grisaille. On jongle avec les volumes et les formes. Snood, étole ou encore écharpe… il y a 1001 combinaisons possibles grâce à la fermeture à glissière de cette écharpe ludique. http://bijouxyoupla.com

www.laredoute.be

dK


Près de chez

VOUS !

Les nouveautés, les bons plans, les nouvelles adresses immanquables, les événements à ne pas rater…

un peu partout…

27.11.16

LA JOURNÉE DE L'ARTISAN

Née d'une volonté de faire connaitre les artisans et, pourquoi pas, susciter de nouvelles vocations, la Journée de l'artisan a été créée en 2006 et fête donc cette année, son 10e anniversaire. Durant cette journée, les artisans vous feront découvrir leur univers en proposant des ateliers, visites guidées, démonstrations et dégustations en tous genres.

Près de chez vous ou plus éloigné pour découvrir du pays, prenez le temps, quelques jours avant l'événement, d'aller consulter la carte interactive sur leur site afin de planifier votre programme. Très facile d'utilisation, celle-ci vous permettra de choisir les artisans que vous désirez rencontrer par secteur d'activité et/ou par région. La journée du 27 novembre risque d'être riche en découvertes. http://www.journeedelartisan.be/fr/


17.12.16 > 18.12.16

à Charleroi

PAPIER CARBONE

Plus besoin de vous présenter Corinne Clarysse et Nicolas Belayx du collectif 6001 is the new 1060, actifs aussi dans le domaine de l'image et du livre depuis une dizaine d'années. En collaboration avec le BPS22 et le Vecteur, il proposeront en décembre la première édition de Papier Carbone, un festival de l'image imprimée et de l'auto/microédition. Cet événement vous permettra de découvrir le travail de nombreux artistes, collectifs et éditeurs dans des disciplines allant de la gravure à la sérigraphie en passant par la reliure, la risographie… Le tout bien entendu accompagné d'ateliers, de musique et de groove. En bref, un week-end à ne pas rater pour découvrir un concentré de

projets passionnants… et par la même occasion, trouver des cadeaux à (s')offrir pour les fêtes !

PAPIER CARBONE Au BPS22, le 17 & 18 décembre 2016, Boulevard Solvay 22 + 30 artistes + marché + ateliers + surprises de 11.00 > 19.00 | Entrée gratuite Au Vecteur, le 17 décembre 2016, rue de Marcinelle 30 Projections + Concerts + afterparty À partir de 19h | Prix libre www.papiercarbone.be

VENI VIDI VEGAN Parce qu'un resto vegan tenu par des passionnés à Charleroi ce serait bien cool, ne fût-ce que que pour changer du quotidien, on soutient Veni Vidi Vegan sur Kisskissbankbank. https://www.kisskissbankbank.com/veni-vidi-vegan Et en attendant leur ouverture, on n'hésite pas à essayer leurs bonnes recettes. https://venividivegan.org


à Liège WATTITUDE KIDS Berceau en bois naturel de l'ébéniste Dominique Leens d'Atelier Bois.

Pyjama Ooplaboo

À partir de ce 19 novembre, nos chers petites têtes blondes auront aussi une boutique dédiée aux créateurs wallons rien que pour eux. À deux pas de sa grande soeur, Wattitude Kids s'installe au 19, rue Souverain-Pont et ce n'est pas moins de 80 créateurs wallons que vous pourrez découvrir pour gâter vos petits loups de 0 à 6 ans. Des super lits cabane de Mathy By Bols au jeu de cartes Takattak en passant par les châteaux en bois Ardennes Toys sans oublier les magnifiques vêtements réversibles Maurice (et la liste ne s'arrête pas là…). Nul doute, ce sera la toute nouvelle adresse de Saint-Nicolas et Père Noël cette année. Nous on a hâte d'aller y faire un tour. Plus que quelques fois dormir ! Wattitude Kids - 19, rue Souverain-Pont à Liège http://wattitude.be

NOMADA Une nouvelle adresse gourmande vient de voir le jour à Liège et fait déjà carton plein ! Nómada, ce sont des spécialités sud-américaines 100% artisanales. À déguster sur place ou à emporter, à nous empanadas, chili, tarteletas, ceviche… De plus, si vous avez un régime particulier, dites-le, Hernán et Audrey vous proposeront une option végétarienne, végan ou encore gluten free. Nomada, une fenêtre sur l'Amérique latine en plein coeur de la Cité Ardente. À tester d'urgence. Nómada www.nomada.be Suivre Nómada sur Facebook : www.facebook.com/traiteurnomada


à Bruxelles COCOON

S'il y a bien un rendez-vous que tous les amateurs de décoration d'intérieur ne manqueront pas, c'est bien Cocoon. L'événement rassemble chaque année les principaux acteurs du secteur : décoration, design, mobilier, textile, art de la table, univers de l'enfant… En un mot, une grande plateforme du lifestyle qui nous donne l'occasion de découvrir les créations des designers belges, de shopper des cadeaux de Noël ou encore de booster son inspiration dans le DecoLab, un nouvel espace ou le visiteur pourra réaliser son tableau d'inspiration grâce aux magazines et ordinateurs / imprimantes mis à disposition. Guidé par Penny's Lane, architecte d'intérieur spécialisée dans les moodboards, le visiteur découpera, collera, associera les styles qui le font vibrer. Bref, de quoi bien s'amuser. UN THÈME SAUVAGE Les grands espaces et la vie sauvage seront mis l'honneur à Cocoon. Un thème particulièrement dans l'air du temps comme le confirme la styliste Annick Oth : "On a besoin d'être rassurés, de trouver un havre de paix chez soi, de déconnecter d'un monde sollicitant, où la technologie occupe de plus en plus d'espace. D'où cette envie

19.11.16 > 27.11.16

de s'entourer de matériaux naturels, inspirés par les 3 éléments : la terre, le feu, l'eau." Dans cette ambiance sauvage, le visiteur retrouvera des objets en matériaux bruts, une grande diversité de plantes et du mobilier agrémenté de touches ethniques. À NE PAS MANQUER > La Zone Design, dédiée au designers belges. > Les différents workshops permettront au visiteur de s'approprier diverses techniques liées à l'aménagement de son intérieur (par exemple : le feng-shui, le bien-être dans la maison, la peinture décorative… ). Des sessions de show cooking lui permettront également de découvrir des plats savoureux sur le thème "Into the wild". ON NE PARTIRA PAS SANS… … sa bougie "cocoon" signée Jody-Lo qui sera vendue au profit de l'association Pink Ribbon au prix de 27 €. Un cadeau plus que sympa à mettre sous le sapin ou à s'offrir, juste pour le plaisir. Cocoon à Brussels Expo Du samedi 19 au dimanche 27 novembre 2016 de 11.00 > 19.00 www.cocoon.be


à Namur LÈCHE-VITRINE

Un nouveau concept store vient de voir le jour à Namur. Le nom ? Lèche Vitrine. Tout un programme. Derrière l'enseigne : deux hommes de goût. Benjamin et Stéphane. Stéphane, les Namurois le connaissent déjà car c'est lui qui était derrière la boutique "16e sens, agence d'objets". Au bout de 14 ans, il a décidé de retourner à ses premiers amours, les vêtements. Il a travaillé chez Bellerose et ensuite chez Schotch & Soda dont cette dernière année à Namur. Benjamin quant à lui est infirmier de formation et travaille depuis 5 ans à l'Hôpital des Enfants Reine Fabiola. Pour décompresser de son quotidien, il s'est tourné vers le monde du bien-être. Le résultat de leur rencontre : une boutique originale qui propose une foule d'objets. On pourrait définir la boutique comme un grand espace regroupant une foule de mini corner. Objets déco (du canapé à la bougie), produits de bouche, vêtements, produits de soin et même des accessoires pour votre animal de compagnie… Vous y trouverez bien de quoi (vous) faire plaisir. Et n'oublions pas à l'arrière de la boutique le lieu à l'abri des regards pour se relaxer où Benjamin propose ses différents massages. Un seul mot d'ordre chez Lèche Vitrine, l'originalité

et une proposition différente des autres boutiques. On aime le fait qu'ils font confiance aussi aux jeunes artistes et créateurs belges. On y retrouve, par exemple, les luminaires de Ben Artside et de Milumières, Scapa, les bougies de Jody Lo… Une pièce dans le fond de la boutique est d'ailleurs louée à de jeunes artistes afin d'aider les créateurs à lancer leur marque. Ce qui intéresse Stéphane et Benjamin, c'est le contact humain. L'émulation et la synergie qui se crée entre les gens. Ils vendent dans leur boutique ce qu'ils aiment et cela donne un concept store unique et vivant. Qui bouge. Et pour ce faire, ils organisent des événements (lorsque nous y sommes allés, ils préparaient la soirée de lancement de la Peugeot 3008). N'hésitez pas à pousser la porte. Il y a de quoi se faire plaisir… à tous les prix. À ne pas rater, la nocturne pour les fêtes le 16 décembre jusque 22h. Lèche-Vitrine Rue Saint-Loup 2B à Namur www.leche-vitrine.be Suivre Lèche Vitrine sur facebook : /www.facebook.com/lechevitrinenamur


25.11.16 > 27.11.16

LE SALON récupERE Si tout ce qui touche à la récupération vous intéresse, nul doute que l'endroit où vous devrez être ces 25, 26 et 27 novembre c'est au Salon de l'Eco-consommation RECUPère qui se tiendra à Namur. Pour cette troisième édition, les DIY seront mis à l'honneur car la "récup" est une source d'inspiration infinie et l'on peut être acteur du réemploi en créant de nouveaux objets grâce à certains de nos déchets. Avec un peu d'imagination, à nous un recyclage réussit en arrivant à détourner l'objet recyclé de sa fonction première. Nous pouvons aussi redonner une seconde vie à nos objets défectueux et faire un pied de nez à l'obsolescence programmée grâce aux repaires cafés. Un repaire café géant sera présent pendant les 3 jours du salon et une équipe de bénévoles mettra son savoir-faire à votre disposition afin de partager avec vous leurs trucs et astuces. Chez dKLIKK on ne manquera surtout pas l'exposition eco-design et upcycling qui mettra en lumière les créations d'éco-designers renommés. RECUPère le 25, 26 et 27 novembre 2016 de 10h à 18h à Namur Expo, av. Sergent Vrithoff 2 - 5000 Namur www.recupere.be LE BON PLAN Les acteurs Solid'R vous attendent à l'entrée du salon et en échange d'un ou plusieurs sacs de textile (vêtements) en bon état vous recevrez un pass d'accès gratuit au salon (valeur 3€)* *Action valable dans la limite des stocks disponibles soit les 500 premiers donateurs par jour !


les nouveaux quartiers de

MICRO FACTORY

Par Paul Mairesse


Micro Factory, en cinq mots, est un atelier partagé en autogestion. Micro Factory présente toutes les caractéristiques d’un Fablab sans en avoir le label. Le choix est de faire les choses comme on le sent, en liberté, plutôt que de s’imposer à suivre une charte. Micro Factory déménage et rejoint RecyK (prononcer RecyKa) à Anderlecht au 55 Quai Demets. Hyper bien connecté, juste à côté des stations de Métro Delacroix et Jacques Brel.


La surface de travail est séparée en différents espaces selon les diverses utilisations (bois, métal, bruyant, calme…). Tout est créé à partir de matériaux de récupération à l'image de cette grande cloison.


D

u 22 au 27 août, ce fut la fête de clôture des anciens lieux au Quai à la Houille. Destination, RecyK, nouvelle plateforme de l'économie circulaire, axée sur la valorisation de divers types de déchets. La volonté est de bouger ensemble vers le nouveau lieu qui est tout à fait différent. Dans un bon bâtiment, 2 accès, du chauffage à soufflerie air chaud, trois fois plus grand, 700 m² pour Micro Factory, avec lumière du jour. Il s’agit d’amener d’autres associations dans ce bâtiment de 5000 m² exploité par Bruxelles-Propreté. Tout est à y faire. C’est très excitant. Il faut créer des liens en interne et en externe. Le défi : dynamiser le quartier sans le gentrifier. L’organisation se fait en zones. À la louche. Pas trop bruyant-pas trop poussiéreux d'un côté, et, de l’autre, bruyant-poussiéreux. Chacun travaille de son côté et échange sur les outils, les matériaux. Parfois, en conséquence émerge un projet commun. "Nous créons l’opportunité de partage, de la mise en commun des savoir-faire plutôt que de garder les secrets de fabrication." nous dit Gilles. "C’est un lieu d’expérimentation permanente. L’artisan et l’informaticien peuvent s’y rencontrer et se nourrir mutuellement. Il y a des espaces partagés, des lieux de rangement personnel et quelques espaces de travail où l’on peut laisser ses affaires et où l’on peut revenir le lendemain et reprendre là où l’on en était. Micro Factory aide les créateurs à devenir autonomes."

Imprimeurs, relieurs, réalisateurs d’images de synthèse, de montage, de production vidéo se mettent de plus en plus à fabriquer des objets, arrivent à les vendre et à en vivre. Par exemple, à côté d’une armée de drones, un groupe de robots donne des concerts; l’un d’eux, pourvu de cordes de guitare, fait de la musique ; on y retrouve des morceaux d’aspirateurs, d’écrans, de trucs récupérés et collés ensemble pour obtenir la forme souhaitée.


Gilles, le chef d'orchestre de Micro Factory.

COMMENT METTRE EN FORME DES CHOSES EXISTANTES AVEC PLUS DE MOYENS DE MISE EN FORME ? Aujourd’hui, une étudiante cherche à faire des liens entre biologie et technologie. Dans la pratique, la découpeuse laser est plus utile que les imprimantes 3D. On est entre l’idée de l’objet et piloter la machine. Une machine à tisser, un atelier bois à bien séparer de l’atelier métal (les deux ne s’entendent pas), une fraiseuse numérique pour usiner des pièces en métal, des outils mis en commun, des investissements partagés pour les outils plus chers en fonction des intérêts du

groupe. Micro Factory donne le cadre. Ce qui arrive à l’intérieur est de l’initiative des membres. C’est donc une question de personnes. Certains membres ont la capacité de construire et de réparer les machines défectueuses tout en montrant comment faire via un tutoriel. Tout a commencé avec l’achat commun d’une imprimante 3D en 2011. C’est un outil parmi d’autres qui jouit d’une aura magique dans les médias. La question fut alors celle d’un lieu neutre où la mettre. Une dizaine à bricoler dans un salon en 2011, puis un local


De l'impression 3D à la découpe laser en passant par un atelier bois et métal, les bricoleurs du dimanche, pros, geeks, artisans… trouveront leur bonheur. L'endroit est accessible à tous grâce à un système d'abonnement.

à Saint-Gilles en 2012, ensuite une location précaire à Bruxelles-ville, et maintenant cette nouvelle aventure à Anderlecht avec un bail de 10 ans. Diverses sources de matériaux, des bennes de recyclage, du matériel électronique. Il s’agira d’inventer des activités utiles pour tout le monde, avec une partie show-room en front de rue, un magasin. Du recyclage au sens large à l’ouverture vers d’autres activités comme celles du micromarché, d’autres associations, un espace coworking et micro-entreprises, faire du média autrement en lien avec le recyclage. Un café-

cafeteria événementiel, des repas, un salon, une bibliothèque. Des ateliers papier, textile, un espace enfants, des ateliers pédagogiques à organiser, une machine à café, un atelier sérigraphie, une partie impression 3D, du moulage, du moulage par injection afin de fabriquer des objets en chaînes intermédiaires (pas de chaîne de masse comme en Asie). Isolation par rapport aux espaces bruit et poussière, créer des établis avec des roulettes escamotables pour les ranger dans un garage à établis, une zone de peinture avec aération, un transpalette, utilisation des entrées de garage latérales.


COMMENT FAVORISER LE CIVISME DANS LE MODE DE FONCTIONNEMENT ? JUSQU’OÙ LA BONNE VOLONTÉ VA-T-ELLE ? Prenons l’exemple de l’effort de remettre un outil en place. Comment favoriser ce comportement ? La discipline peut être facilitée par un bon sens pratique. Si l’organisation est bonne, comme la poubelle n’est pas trop loin, pas trop lourde, pas trop pleine, alors respect de la règle; dès que l’on dépasse un cap d’effort, alors perte. Tout le monde est de bonne volonté jusqu’à un certain point. Ne pas l’entraver, sinon la paresse prend le dessus. Pour soi on y pense encore facilement ; il est plus difficile d’y penser pour celui qui aura besoin de l’outil après moi. Etat d’esprit attendu: «je m’engage à être de bonne volonté ». Micro Factory est un lieu d’expérimentation. Autant un lieu d’artisanat, de fabrication qu’un lieu d’organisation d’une société sans hiérarchie. Visitez http://Microfactory.be Quai Demets 55 à Anderlecht

Remarque : la Wallonie est actuellement super créative. Elle a lancé un programme HUB, dont les Fablabs universitaires, fonctionnant avec des appels à projets. Le problème des initiatives publiques est qu’elles ne partent pas de l’humain, des réseaux existants. Elles créent plutôt leurs propres nouveaux réseaux.


À côté de Micro Factory s'est installée la Kantine du Canal où les makers peuvent aller se restaurer. On vous conseille vivement les cookies faits maison, une vraie tuerie !



L'UPCYCLING

pour sortir du rang

Par Ancat

A

u début juste pour fabriquer les choses différemment, puis aussi pour l’économie et enfin pour l’écologie. Et l’upcycling prend ses racines: malin, utile et beau. Ça vous prend un matin, et ça ne vous lâche plus: une nouvelle façon de vivre en accord avec votre Vous profond. L’upcycling, ou surcyclage, c’est revaloriser des objets en route pour la poubelle, et leur donner une seconde vie, un nouveau rôle qui a, à la limite, plus d’importance que sa première utilité. L’upcycling, c’est recycler « par le haut ». Dans la vie de tous les jours, cela se traduit par le fait de récupérer un vieux frigo de boucherie pour en faire un meuble de cuisine ; d’un casier de vestiaire, un placard à balais ; faire qu’un parquet de salle de gym se transforme en plancher tendance ou encore, qu’une vieille valise en carton devienne le douillet panier du chat, et le tour est joué.

L’upcycling, c’est enfin laisser la place belle à notre créativité tout en respectant notre horreur de l’obsolescence programmée, un pied-de-nez de qualité à une société d’over-consommation.



Dans l'atelier de

LILIANE MALEMO

C'est dans l'arrière boutique d'Orybany, l'enseigne qu'elle a imaginée avec son amie Juliette Berguet, que Liliane Malemo a son atelier. C'est là qu'elle crée les vêtements et accessoires pour femmes Oryginis. Elle y donne également des cours de couture "à la carte", et va à la rencontre des clients pour lesquels elle est toujours disponible. Et ici, l'upcycling est partout.


I

mpossible de parler de Liliane sans parler de Juliette. De parler d'Oryginis sans parler d'Orybany. Tout se tient. L'un va avec l'autre et l'une ne va pas sans l'autre.

Tout a commencé par une rencontre. La rencontre entre Liliane et Juliette. Liliane, la créatrice, a suivi des cours à Londres au London College of Fashion où elle a appris toutes les bases de techniques du vêtement. De la sérigraphie du tissu à la broderie en passant par la couture, le patronnage, l'imprimé et le stylisme, elle sait comment confectionner un vêtement de A à Z. À la

sortie de l'école, ne trouvant pas vraiment une opportunité dans ce monde là, elle entreprend de nouvelles études pour être enseignante et met ses rêves de côté. Mais c'était sans compter sur sa rencontre avec Juliette, amie de sa soeur. Juliette la coordinatrice, passionnée d'art, de design, de mode, de créativité, de voyage et de vie. Juliette, folle des créations de Liliane. Elle va lui souffler l'idée de venir à Bruxelles présenter ses collections lors de festivals. C'est à Couleur Café que tout commence. Et cela va durer 8 ans. Couleur Café, Bruxelles les bains, Esperanzah. Ce qui plait à Liliane c'est la musique, l'artisanat et le folklore.



Oryginis (dérivé du latin "origo", le commencement, la naissance) est né et propose une collection artisanale inspirée des différentes cultures du monde, qui nous fait voyager de l'Afrique à l'Asie en passant par l'Europe et l'Amérique latine. Ensuite, l'aventure continue de plus belle. Il y a 3 ans, Juliette propose à Liliane d'ouvrir une boutique. Elles se lancent et foncent droit devant elles en apprenant au jour le jour, au gré des découvertes et des rencontres. Au début, Orybany, c'est une petite boutique au bout d'une cour sans visibilité. Alors, elles organisent un marché de créateurs : Re-Creation Hall, le premier marché de Bruxelles de l'Upcycling qui se tient tous les seconds dimanche du mois aux Ateliers des Tanneurs. Aujourd'hui, elles ont trouvé un nouveau lieu pour Orybany, un très bel espace avec pignon sur rue qui se veut à la fois une boutique de mode, un atelier,

un lieu de rencontres et de partage mais avant tout un espace de créativité. Elles y accueillent d'autres créateurs. Le seul mot d'ordre, avoir une démarche bio, éthique, fait à la main ou recyclé. Mais revenons-en à Liliane. Elle a toujours eu une passion pour l'upcycling, toutefois le véritable déclic est venu, non pas de la mode, mais de la déco, par la découverte à Londres de la boutique "Petit Miracle". Elle a adoré le concept de la boutique et son fonctionnement. Tous les meubles sont réalisés par des personnes en difficultés (chomeurs de longue durée, femmes vulnérables…) pour réduire l'exclusion sociale. Ils proposaient aussi une collection de coussins réalisés par des prisonniers qui avaient leur propre label. Au moment d'ouvrir leur boutique, Liliane a émis l'idée de rentrer dans l'upcycling. C'est


le chemin qu'elle avait envie d'emprunter et cela s'est fait de manière presque inconsciente, en commençant par la décoration de la boutique car, sans moyens, on fait avec ce que l'on a, ce que l'on récupère à droite à gauche, au marché aux puces… Aujourd'hui, Liliane et Juliette veulent pousser plus loin l'économie circulaire, le recyclage des matières. Il y a quelques semaines, elles sont allées visiter une usine en Hollande qui récupère la fibre des textiles pour en refaire des fils. Elles collaborent avec une marque de jeans éthique, pionnière dans le domaine de l'économie circulaire, Mud Jeans. Liliane pour Oryginis ne travaille plus (ou presque) qu'avec des tissus de récupération pour proposer une mode à son image car Liliane, déteste la mode. Ou du moins la mode d'aujourd'hui. Pour elle, on est comme des robots. On s'oblige à suivre les tendances alors que la mode comme elle la définit est un mélange de tout.

On mixe des pièces d'Oryginis avec d'autres pièces chinées ci et là : un petit haut trouvé dans une brocante, un pull acheté chez les "Petits Riens" ou encore une veste chinée chez Oxfam… La mode, c'est arriver à mélanger tous les genres, tous les styles, selon ses propres goûts. "Et pour être stylée - nous dit-elle - il ne faut pas dépenser beaucoup d'argent. Il faut juste aimer ce que tu portes sans te retourner sur ce que les gens pensent."

www.oryginis.be Orybany Rue des Tanneurs 50 à 1000 Bruxelles Du mercredi au samedi de 11.00 > 18.00 Dimanche de 11.00 > 16.00 http://orybany.com


LIONEL JADOT

L'upcycling comme terrain de jeu

Photo © Serge Anton


LJ1, Blue Tie Roofing, Lionel Jadot. © Serge Anton Une armoire du XVIIIe siècle en palissandre, d'origine hollandaise habillée d’une marqueterie de Roofing de toiture à l'extérieur et d’un habillage concave/ convexe d'écailles de papier Arche bleu profonds et Feuille d'Or 24 carats à l'intérieur.

Lionel Jadot est l'une des pointures de la jeune décoration belge. On lui doit dernièrement le Jam Hôtel et le glacier Gaston à Bruxelles. Mais Lionel Jadot, c'est plus que cela. Il est architecte d'intérieur, soit, mais aussi artiste, designer, cinéaste, aventurier. Et de préférence, tout à la fois. Il aime définir sa pratique comme un "Mixed Grill". Simplement parce que toutes ces disciplines mijotent et mitonnent dans son atelier bruxellois, ses carnets de croquis étant le grill sur lequel se cuisent à feu doux toutes ses inspirations encore "crues".


LJ13, Primal wheels, Lionel Jado. © Serge Anton Une moto recréée à partir d’une grande branche d’arbre.

LJ16B, Desk lamp-Bamboo Edge, Lionel Jadot. © Serge Anton // Une dameuse de pavés du début de siècle en fonte, une boucle de ceinture du Mali , un bambou cintré, un bol chantant tibétain en bronze, un bloc de marbre, le tout formant une lampe de bureau.

D

e ses carnets naissent des assemblages sculpturaux, souvent basés sur une philosophie du recyclage. Une armoire à linge traditionnelle qu'il recouvre de roofing. Une tapisserie ancienne qu'il survole d'emblèmes de moto. Un tronc qui devient le châssis d'une vraie moto. Un fauteuil sculptural qu'il crée à partir d'un siège de camion récupéré de son père et de quelques profils de chaise. Il détourne "des lampes de pupitre de musicien devenues arbre en laiton, et un orchestre vous éclaire". Brut, authentique, libre : de son plaisir de créer jaillit sa conception vraiment singulière du design. Lionel Jadot fait feu de tout bois. "Je ne jette rien, je ramasse. Je n'ai pas la main verte, je tente des boutures, des mariages contre nature. Je n'oublie jamais une ligne." Pour Lionel Jadot, tout est objet, tout est histoire. Il puise dans d'autres lieux, d'autres

temps et cherche ce qui les attache. Il coud, découd, recoud, marie les matières, conjugue les époques. Il s'amuse. Enchâsse un bois dans un métal, du minéral dans du végétal, du vieux dans du neuf. "Je soigne la jointure entre deux matériaux". Chez lui, il y a du jeu, comme dans une pièce de machinerie. D'un règne à l'autre, il provoque des excroissances organiques, virales, génératrices d'énergie. UPCYCLING Lionel Jadot naît -façon de parler- dans l'atelier de ses parents. Il est de la 6e génération des Vanhamme, fondateurs d’une société belge de fauteuils garnis de luxe créée en 1895. Enfant, il se faufile déjà entre les menuisiers, tapissiers et couturières de l'atelier. Lorsqu'il demande à fabriquer une chaise, son père laisse le petit Lionel bricoler seul.


Photo © Victoria Jadot

LJ3B Chair-Cutting Chair, Lionel Jadot. © Serge Anton Quatre chaises revêtues de tapisseries maniérées du XVIIIe et d’écussons de vestes de motard.

À 6 ans, il assemble de vieilles planches trouvées dans l'atelier pour réaliser son premier meuble. Et lorsque sa mère décède, il se retrouve brusquement à 18 ans à la tête de l'atelier et de ses 35 artisans. Il apprend tout sur le terrain : du montage des fauteuils à la livraison du mobilier. Mais il apprend aussi à limiter au maximum les pertes de matériaux. À n'en pas douter, sa philosophie de l'upcycling et sa passion pour le bespoke craftmanship (traduisez par "artisanat sur mesure") trouvent leurs origines chez Vanhamme.


LJ10, Tapestry Raw Textiles, Lionel Jadot. © Serge Anton Une tapisserie du XIXe au décor de village médiéval bucolique invite un dragon japonais constitué de vêtements recyclés.

Vue de l'exposition "Mixed Grill" au CID (Centre d'Innovation et de Design). © CID au Grand-Hornu © David Marchal

AUTODIDACTE INTRÉPIDE Parallèlement à son travail chez Vanhamme, Lionel réalise petit à petit des aménagements intérieurs. Autodidacte rebelle, il attire rapidement l'attention et ouvre à 22 ans son propre studio. Un studio qui se spécialise d'abord dans les aménagements intérieurs, tant pour des habitations que pour des hôtels ou des restaurants. Après avoir engagé quelques architectes, Lionel conçoit également des projets d'exception de A à Z. De Bruxelles à Londres, de Genève à Bombay : il aménage chalets, cabanes, châteaux, manèges, hangars ou penthouses avec autant d'intrépidité. L'approche de Lionel est anarchiste, instinctive et narrative : chaque projet part d'un scénario fictif qu'il improvise sur

le chantier. Il nous raconte une histoire au travers de matériaux, d'objets et de volumes. Et quelle que soit l'ampleur du projet, Lionel ne craint jamais de se salir les mains. Dans chaque projet d'aménagement intérieur ou d'architecture, il imagine luimême le travail sur mesure. Et s'il ne trouve pas en seconde main le mobilier ou l'éclairage approprié, il le crée lui-même dans son atelier, tout simplement. De préférence avec des matériaux trouvés ou des pièces recyclées. Mais toujours avec un souci extrême du détail et de l'artisanat. Jusqu'à 12 artisans travaillent parfois sur un détail architectural, une poignée de porte customisée, par exemple, ou une porte d'armoire sculpturale. Le résultat global est luxueux, ambitieux, un peu déjanté et surtout : sans précédent.


PREMIÈRE MONDIALE Une exposition intitulée tout simplement "Mixed Grill" se déroule pour le moment au CID. C'est la première fois que l'artiste présente son travail plastique dans le cadre d'une grande installation unique, reflet de toutes ses passions : architecture, art, design, cinéma et voyages. L'expo se veut un atelier d'aventures réunissant toutes sortes de disciplines en un grand Mixed Grill. Pour l'occasion, il a transféré son ambiance de travail au Grand-Hornu. Au sens propre, car pour l'expo, il a déménagé son studio avec ses architectes et designers, son atelier proprement dit avec tous les matériaux recyclés, les déchets de construction et les trouvailles qui l'inspirent. Pendant l'expo, Lionel Jadot veut recevoir ses clients au Grand-Hornu. Mais aussi concevoir des intérieurs, assembler des objets et réaliser des sculptures. Un artiste-designer-architecte d'intérieur en live : du jamais vu dans un musée ! Foncez-y, c'est jusqu'au 4 décembre 2016. www.lioneljadot.com "Mixed Grill" Lionel Jadot au CID jusqu'au 04.12.16 Rue Sainte-Louise, 82 - 7301 Hornu http://www.cid-grand-hornu.be

dK

À GLISSER SOUS LE SAPIN, "Mixed Grill", le livre, dont l'auteur est le journaliste belge Thijs Demeulemeester. Aux éditions Laanoo. www.laanoo.com


CONCOURS

EN COLLABORATION AVEC JEAN LUX Nous avons une lampe "Jurassic Collection" à vous offrir.

Pour participer, rien de plus simple,

CLIQUEZ ICI Le gagnant sera tiré au sort le 10 décembre 2016 pour que la lampe arrive par la poste dans les temps, afin que Père Noël puisse la déposer sous le sapin.

www.jeanlux.com


Graypants fondé par Seth et Jon et implanté à Seattle et Amsterdam, s'engage dans le développement de méthodes de production locales, responsables et durables. La série phare du studio, Scraplight est une réinterprétation responsable des caisses en carton. Les luminaires sont entièrement fabriqués de carton recyclé et fournissent une lumière chaude, intime et fonctionnelle pour tous types d'intérieurs. Chaque modèle est découpé au laser et assemblé à la main en utilisant une colle non toxique et traité avec un produit ignifuge écologique. A shopper chez Lamp Twist Rue Saint Sébastien 12 1420 Braine-l'Alleud http://lamptwist.be/fr/

dK

La récup se fait

LUMIÈRE

Les jours raccourcissent. Profitons-en pour créer une ambiance chaleureuse en ajoutant quelques points de lumière dans notre intérieur. Petit tour non exhaustif de quelques créateurs qui utilisent des objets de récupération, entre autres, pour éclairer notre intérieur.


Applique Woody réalisée à partir de feuilles de placages de bois

LV CREATIONS © photo : Renaat Nijs

Imagiro, fabriqués à partir d'origami réalisés avec des plans d'architecte en papier calque.


Sa première lampe upcycling, la créatrice liégeoise Lucie Vanroy l'a réalisée à partir de bouteilles en plastique lorsqu'elle était étudiante en Architecture d'intérieur à Saint-Luc. Presque 15 ans ont passé et, depuis, elle n'a cessé d'imaginer des luminaires et du mobilier en matériaux de réemploi. L'idée lui est venue naturellement. Passionnée de brocantes et de vide-greniers depuis toute petite, cela lui tient à coeur de rendre vie à tous ces objets ou matériaux considérés comme des "déchets" alors que leur matière première est noble. "Que ce soit les feuilles de bois, les plans d'architecture, le marbre de cheminées démontées, les opalines dépareillées, etc... Tout ces matériaux et objets sont récupérés et transformés par mes soins à l'atelier. Je suis constamment à la recherche de nouveaux objets à utiliser dans mes créations. Une simple balade en rue peut se transformer

La gamme de luminaires BowlAmp est composée de suspensions réalisées à partir de saladiers en plexi ou bois massif tourné, chinés sur des brocantes. Chaque BowlAmp est donc une pièce unique.

en chasse aux trésors. C'est incroyable ce qu'on peut trouver sur les trottoirs en ville ! Du meuble sixties à la chaise cassée, en passant par de vieux saladiers en bois, tout est susceptible d'être transformé, du moment que les matériaux de base soient de qualité. J'essaie de sublimer la matière dans mes objets. Au premier regard, on n'a pas conscience que les matériaux utilisés sont issus du réemploi. J'essaie d'exploiter les

qualités intrinsèques des matières. Par exemple, la souplesse de la feuille de placage en bois m'a tout de suite inspiré les courbes de la gamme Woody. Le papier calque utilisé dans la gamme Imagiro diffuse de manière douce la lumière, tandis que les plans tracés à l'encre rendent chaque lampe unique." N'hésitez pas à aller découvrir ses autres créations : www.lvcreations.be


Suspension originale, verre ciselé, lampe pendante

JEAN LUX QUI SE CACHE DERRIÈRE JEAN LUX ? On ne se cache pas, au contraire, nous nous mettons en pleine lumière ! JeanLux est un atelier de créations lumineuses, poétiques et charmantes qui se fondent dans votre ambiance, éclairent avec chaleur et style l’âme de votre intérieur. Depuis notre petit village flamand de Blauberg, Linda et moi (Pierre - ndlr) chinons de jolies pièces oubliées et nous réécrivons avec elles, pour vous, une nouvelle belle histoire. Nous réalisons des pièces uniques à découvrir dans l’accueillant concept store de Bruxelles (HYP store, magasin de designers et de créateurs - 84 rue du Marché au Charbon). Nous offrons également des prestations sur-mesure pour les particuliers comme les professionnels (bar, shop, professions libérales, resto, salon de thé…) qui cherchent une décoration hors du commun, élégante et abordable.

POURQUOI AVOIR OPTÉ POUR LE CONCEPT DU RECYCLAGE ? COMMENT EST NÉE L'IDÉE D'UTILISER DES MATÉRIAUX À RECYCLER ? Nous souhaitons proposer des luminaires beaux et bons à la fois : des pièces réalisées dans une démarche éco-responsable et respectueuse de l’environnement, de l’«upcylcing», du green design. Mais dans «green design» il y a aussi design ! Ces créations doivent être chics et originales, nous avons à cœur de revaloriser avec soins ces objets hors du commun et de leur redonner de leur superbe. OÙ PUISEZ-VOUS VOTRE INSPIRATION ? L'IDÉE NAIT-ELLE DE L'OBJET ? La création est le fruit d’une rencontre, d’un coup de foudre. Quand nous découvrons une pièce cachée dans un grenier ou dans un vieux coffre, au détour d’une allée dans une brocante, cela devient pour nous une évidence. On fait les présentations, on brise la glace rapidement… Nous nous amusons d’ailleurs souvent à


<<< Projet sur mesure pour un bar/café/restaurant.

donner un nom à nos créations. Les pièces de la «Royal collection» par exemple (des lampes de table réalisées avec des verreries et des globes de lustres chinés – ndlr) portent le nom d’une reine, d’un roi ou d’une princesse… Ces objets deviennent alors uniques. C’est d’ailleurs notre slogan : uniques lamps for uniques people ! QUEL RAPPORT ENTRETENEZ-VOUS AVEC CES MATÉRIAUX DE RÉCUPÉRATION ? EST-CE LÀ UNE DÉMARCHE OUVERTEMENT ÉCO RESPONSABLE ? C’est un plaisir de travailler ces matériaux, bien souvent de meilleure qualité et réalisés avec une plus grande finesse et plus de soin qu’aujourd’hui. Mais l’objet et la matière que nous travaillons ne sont pas toujours «nobles». L’idée, le résultat et l’esthétique de la création priment sur la valeur marchande des matériaux que nous utilisons. On aime par exemple réaliser de petites séries à partir d’objets ludiques et colorés. La “Jurassic collection” ou la “Jungle collection” (des lampes réalisées avec des jouets pour enfants – ndlr). Ce qui est important pour nous c’est que nos créations soient belles, bien réalisées et abordables pour tous. SI JEAN LUX ÉTAIT UN OBJET RECYCLÉ, QUEL SERAIT-IL ? Nous avons un faible pour les objets un peu ridés par les années, marqués par de longues heures à jouer entre les mains d’un enfant, des pièces délaissées, ayant perdu leur sens ou leur utilité première… Notre cœur irait cependant pour ces plafonniers en verre ciselé que nous appelons

tendrement «les Taties Jeanne», un peu désuets mais tout à fait charmants, qui, revisités en applique murale ou en lampe de table, offrent une lumière douce et diffuse. Mais peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Nous, nous ne sommes finalement que des passeurs entre vous et les lampes que vous allez adopter, aimer. Ce qui nous importe surtout, avec nos créations lumineuses, c’est de vous rendre heureux.

Pour résumer en quelques mots, jeanLux c’est : > des créations lumineuses uniques > du green design & de l’upcycling (on redonne vie à des objets un peu délaissés) > des pièces abordables > des créations sur mesure pour les professionnels qui cherchent une ambiance lumineuse hors du commun > des projets personnalisés pour les particuliers qui veulent une création unique et originale pour illuminer leur intérieur

Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.jeanlux.com ou chez HYP store ! Linda et Pierre +32 472 69 56 63 HYP store, 84 rue du Marché au Charbon, Bruxelles www.facebook.com/atelierjeanlux/ /www.instagram.com/atelierjeanlux/


Deux créateurs à découvrir lors du salon RECUPère à Namur du 25 au 27 novembre 2016.

potentielle. Des pièces de scrabble ou de puzzle deviennent bijoux, des capsules de bière ou touches de clavier se transforment en magnets, des partitions de musique, de vieilles encyclopédies mais aussi des cassettes audio se métamorphosent entre ses mains en de jolis carnets… La nature aussi l'inspire et s'inscrit dans sa démarche upcycling. Couverture de carnets en écorce de bouleau, boucle d'oreilles en noisettes, ses inspirations sont diverses.

FIRELY BOOK / ADELINE GUERRIAT Adeline Guerriat a plusieurs cordes à son arc. Traductrice visuelle, elle crée également des bijoux et son dada est la reliure. Elle nous confie "Les idées viennent de ce qu'on a envie de faire, des choses qu'on a déjà vues (marché de créateurs, Pinterest…) et de ce qu'on a sous la main". Dans presque toutes ses créations, elle se pose la question de savoir si elle pourrait utiliser des objets existants. Chaque fois qu'elle voit un matériau, elle se demande ce qu'elle pourrait bien en faire. Tout devient matière première

Depuis longtemps la taraudait l'envie de réaliser des luminaires mais l'idée ne lui venait pas. Le déclic s'est imposé lorsqu'on lui a proposé de récupérer un lot de livres de la bibliothèque rose et verte. Firely book est né. Luminaires d'ambiance à suspendre, ils seront bientôt déclinés sous d'autres formats pour varier l'intensité des sources lumineuses et sous d'autres supports pour devenir également lampe à poser ou lampadaire. Créations à suivre donc.

Pour en savoir plus sur son travail : http://fleurdeschamps.be/blog/


BOIS ET GLOBES RECYCLÉS / AXEL RONS Ce créateur de luminaires et mobilier a une approche plus esthétique qu'écologique du recyclage des matériaux. Selon lui, une matière n'a de réelle valeur que si elle est durable. Elle doit également pouvoir être transformée et résister au temps. C'est pour cela que ses deux matériaux de prédilection sont le bois et le métal. Rien ne se perd, tout se transforme. De plus, pour Axel, il est important de pérenniser certains matériaux pour diverses raisons. D'une part pour le côté durable bien entendu, mais également parce qu'il est difficile de nos jours de trouver des matériaux de la qualité d'anciens meubles par exemple. À la question que nous lui posons "Pourquoi avoir opté pour le concept du recyclage ?" Axel nous répond qu'il adore le côté vécu du bois recyclé. Selon lui, réaliser un objet à partir de palettes, planches d'échafaudages, anciens meubles... apporte du caractère et une âme. "En ce qui concerne les objets que je réalise à partir d’objets chinés, je trouve intéressant de leur donner une nouvelle vie, une nouvelle histoire. J’aime imaginer une nouvelle fonction où l'esthétique aura toute son importance, pour des objets qui étaient destinés à être mis au rebut." Sa matière première, il la déniche sur les brocantes, dans les vides-greniers et magasins de seconde main. Il y trouve la plupart du temps des objets qu'il détourne ensuite de leur fonction première. En ce qui concerne le bois, il récupère énormément de palettes utilisées pour le transport de marchandises. Il glane aussi sur des chantiers de maisons en rénovation l'un ou l'autre trésor. Son inspiration, il la tire du potentiel d'un objet découvert où alors, il s'inspire de ce qu'il voit autour de lui et le matériel recyclé devient la matière pour le réaliser. "Souvent, un objet vu quelque part me donne l'inspiration pour créer quelque chose de totalement différent" Pour en savoir plus sur son travail : www.axelrons.be


Portrait des trois fondateurs de Maximum : Armand Bernoud, RomĂŠe de la Bigne et Basile de Gaulle.

MAXIMUM nouvelle intelligence du design


Table Clavex 68.0 et tabourets Rotoman 2.5

La manufacture Maximum dont nous avons pu voir les créations - des pièces uniques produites en série - durant la Paris Design Week de septembre, puise toute sa matière première dans les pertes de productions industrielles. Le but de Maximum ? Valoriser les déchets générés régulièrement par leurs partenaires.

A

u cours de son processus de production, l'industrie française rejette plus d'un tiers de la matière première qu'elle transforme pour répondre à notre besoin croissant de consommation. Et à l'heure où l'extraction excessive de matières premières fragilise les écosystèmes de notre planète, l'exploitation de ces "déchets" apparaît comme une nécessité. Ces pertes de production ont un potentiel tout particulier qui transforme nécessité en

opportunité. Jusqu'à leur mise au rebut, ces matériaux ont été travaillés et usinés, ils ont acquis une forme, une couleur et une technicité. En somme, l'industrie a transformé la matière en objets. Pour Maximum, produire à partir de ces déchets, c'est avant tout valoriser le travail déjà réalisé. Les meubles créés par Maximum vident les poubelles des ses partenaires issus d'industries, tout en préservant notre terre de l'extraction des ressources qui auraient été nécessaires à leur production.


Maximum sauvegarde l'énergie dépensée par les industriels à donner une forme à la matière, tout en épargnant celle qu'il faut normalement mobiliser pour donner aux matériaux la forme d'une table, d'une chaise, d'une étagère. La créativité est le seul déclencheur de cette production à l'impact carbone négatif. Plutôt que de partir d'une feuille blanche, les designers de Maximum composent avec des formes perdues pour créer des meubles qui existent sans qu'on puisse se poser la question de leur légitimité. Ils existent parce qu'au moment où ils sont dessinés, ils sont en quelque sorte déjà fabriqués. IDÉOLOGIE D'ATELIER Maximum est un projet porté par trois entrepreneurs de 26 ans, amis de longue date. Romée et Basile construisent avec Armand une nouvelle façon de produire, en réponse aux préoccupations de leur génération, chargée de penser la transition vers une économie écologiquement viable. "Nos objets sont issus des poubelles. Notre but est qu'ils n'y retournent pas."

La durée de vie d’un meuble dépend bien sûr de la qualité de sa fabrication, mais commence par une recherche rigoureuse d’ergonomie et d’élégance. Cette étape de conception est primordiale: à partir d’une ressource contraignante, elle permet de créer des objets sans compromis. Les déchets avec lesquels travaille Maximum ne sont pas de simples morceaux de matière première. Premier gage de leur qualité, ils ont été produits dans des usines françaises, et portent en eux tout le savoirfaire de leurs partenaires. C’est dans leurs ateliers d’Ivry-sur-Seine que sont ensuite réalisées les opérations nécessaires au passage du déchet à l’objet. Cette dimension artisanale confère au mobilier la qualité et le niveau de finition irréprochable que seule la main sait donner. Le fait qu’un meuble soit issu d’une démarche écologique ne le dispense pas d’être agréable et fonctionnel. Un banc fait de palette ne devrait pas offrir plus d’échardes que de confort. En somme, l’évolution de nos habitudes de consommation ne devrait pas impliquer le moindre sacrifice. http://www.maximum.paris


Fauteuil haut GravĂŞne 9.5


LE LIEU

Donatella Cagna nous ouvre les portes de son intérieur. À l'image de sa boutique, Matières Nomades, on y retrouve des objets ayant une âme et une histoire. Par Ingrid Hulsmans



Une petite incursion en Tunisie avec cet abatjour en dattier* fabriquĂŠ artisanalement. Design Philippe Xerri pour Rock the kasbah.


N

ous avons depuis longtemps succombé au charme de sa jolie boutique située à Genval et en papotant de choses et d'autres, Donatella et moi en sommes venues à discuter d'upcycling et c'est là qu'est née l'idée de ce reportage maison. Amoureuse des objets bruts qui ont une âme et racontent une histoire, c'est tout naturellement que Donatella détourne les vieilles caisses à vins ou cagettes de bois en plateaux, bibliothèques, étagères. On retrouve chez elle une décoration

faite donc d'upcycling, de meubles chinés sur des brocantes remis en état et d'objets - bien entendu - venant du bassin méditérannéen. Le tout à l'image de son concept store. Une décoration à l'inspiration bohème ultra tendance où le bois prédomine tout comme la chaleur du sud. Le tout, rehaussé d'une touche de métal. Donatella aime les "vieilles choses" et c'est en Italie, où elle a vécu quelques années, qu'elle a commencé à apprécier le bois. C'est la rencontre avec une créatrice qui ne travaille qu'à partir de bois flotté ou de bois récupéré qu'est né son amour pour cette matière. Voir travailler la créatrice lui a donné l'envie de s'y mettre aussi et depuis son retour en Belgique, elle a mis la main à la pâte. Au début par manque de budget, elle s'est vite prise au jeu et laver, poncer, imaginer des meubles à partir de bois récupéré est devenu une passion. Donatella nous prouve qu'avec un peu d'imagination et d'huile de bras, on peut réaliser des merveilles à petits prix.

Le premier élément récup' de Donatella, ce sont ces caisses en bois. Elle recherchait pour la cuisine de son appartement qui était assez impersonnelle, une étagère. En passant devant un fleuriste, elle a vu ces caisses sur lesquelles il posait ses plantes. Elle a trouvé l'idée géniale. S'est arrêtée. A demandé au fleuriste si il en avait et pouvait lui en racheter. Il en avait cinq. Elles les a ramenées chez elle et cela fait 20 ans qu'elles la suivent dans tous ses déménagements.


Dans la salle à manger, le mur blanc est magnifiquement habillé par une oeuvre d'Anne Bacquié, une artiste originaire du Gers. Elle travaille le bitume de Judée et réalise des toiles brutes de coton, lin et chanvre. Sacs, coussins, toiles… les supports de la créatrice sont multiples.

Les chaises de la salle à manger proviennent d'un cinéma en Inde. Donatella les a récupérées à Milan dans un magasin spécialisé dans le vintage indien. Elles renforcent le mélange bois / métal avec leur look industriel.


Pas de plateaux chez Donatella. Une cagette à fruits et une jolie serviette habille la théière* et les verres Beldi* pour le thé à la menthe de quatre heures.

Elle a réalisé sa table de salle à manger avec du bois de coffrage qu'elle a lavé et poncé. L'aspect brut du bois s'accorde parfaitement avec les pieds métalliques réalisés à partir d'acier galvanisé.


La touche dĂŠco : l'accrochage de tissage et de jolis mots avec du masking tape aux motifs originaux.



Mariage du bois et du métal pour cette étagère réalisée à partir d'une planche issue d'une palette démontée.

La bibliothèque a été réalisée à partir de caisses à vins retrouvées, pour certaines, sur des poubelles. Elle les a empilées de manière asymétrique pour donner du rythme au meuble. Le truc : les caisses abîmées et irrécupérables ont été peintes en noir ce qui confère de la profondeur à l'étagère.


La première réalisation de Donatella est cette table de salon réalisée à partir d'une palette et montée sur roulettes.

Les touches couleurs du salon sont apportées par cet ancien poêle chiné dans le sud de la France sur la brocante de Carpentras (qui est une merveille pour faire de belles trouvailles) et le tapis bèrbère boucharouette*.



Dans le hall, les patères en bois recueillent les sacs en osier. Les chapeaux de pailles sont accrochés au mur. Une touche bohème et provençale qui nous emmène en vacances malgré la grisaille de ce mois de novembre.

Luminaire réalisé à parir de "grillage à poule". La bonne idée déco : l'ajout de lierre tout autour de la lampe pour donner une touche nature.


Seconde vie pour cette ancienne garde-robes grâce à une couche de peinture colorée. L'intérieur de Donatella nous montre aussi qu'il faut oser les couleurs. Par touches. Pour égayer notre intérieur.


Dans la chambre des enfants on retrouve aussi beaucoup de pièces de récupération. Coffres à jouets réalisés à partir de bacs en bois laissés bruts ou recouverts de tissus. Anciennes valises servant de rangement, bibliothèque chinée à la brocante du Bigg's à Waterloo, ancien couffin reconverti en panier à peluches… La bonne idée de cette chambre que se partagent sa fille et son garçon c'est justement d'avoir gardé à la déco une personnalité "très fille" avec du rose, des poupées… mélangée à une personnalité "très garçon" où le punching ball trone au milieu de la pièce. Donatella n'a pas essayé de faire une décoration neutre mais a opté pour le parti pris d'éléments de décoration fille / garçon. Le résultat est surprenant et le mariage des deux est extrêmement bien réussi.



Pour terminer notre visite, direction le jardin, à l'image de l'intérieur de la maison. On y retrouve du bois de coffrage pour la table et des cageots abritant de vieilles boites de conserve à l'inspiration warholienne pour la décoration des murs. La banquette est réalisée à partir de palettes sur lesquelles Donatella a greffé des roues afin de pouvoir la bouger selon ses envies. Le sol a été peint avec des motifs liés à la culture méditerranéenne : la sardine/poisson comme porte bonheur. L'été prochain, une tonnelle "faite maison", bien entendu, viendra compléter le tout.

Une plaque en bois réalisée à l'école par les enfants dans l'esprit upcycling vient décorer le coin des plantes aromatiques.

Tous les objets notés d'une astérisque sont disponibles chez Matières Nomades Av. Albert Ier, angle rue de Rosières 10B - Genval www.facebook.com/matieresnomades www.matieresnomades.com Si vous n'avez pas l'âme d'un bricoleur, allez faire un tour à la boutique et n'hésitez pas à parler de votre projet avec Donatella.


DIY

La forêt graphique


Sur une idÊe de Corentine Delepine - Photographies Š Guillaume Remy


L

es fêtes de fin d’année approchent et la préparation des jolis moments partagés autour d’une table passe inévitablement par la décoration de celle-ci. Pour nous, c’est même un élément essentiel aux fêtes… Envie d’épater vos invités ? Corentine vous propose de réaliser une forêt graphique en papier qui servira de centre de table. Simple, épuré, orignal, ce DIY est hyper facile à réaliser et personnalisable à souhait. Associez des jolies couleurs, osez le total look blanc pour créer une forêt enneigée, bref, amusez-vous !

MATÉRIEL TÉLÉCHARGEZ LE GABARIT disponible sur www.dklikk.be/gabarit ou en cliquant sur l'image ci-dessus.

Une planche à découpe ou quelque chose pour protéger votre table

Une latte

Un cutter

De la colle lpour papier Un plioir

TEMPS DE RÉALISATION De quelques minutes à quelques heures selon le nombre de sapins réalisés.

Du papier (160 g minimum pour les plus petits sapins, 220 g pour les plus grands. Plus vous augmentez la taille des gabarits, plus vous devez augmenter le grammage du papier)


RÉALISATION

1

Découpez les contours ( juste les contours ! ) de votre gabarit à l’aide de la latte et du cutter.

2 À l’aide du plioir, repassez sur tous les traits (appuyez de façon à pouvoir plier facilement le papier par la suite).


3

Marquez tous les plis avec vos doigts.

4

Collez : commencez par la partie latérale et finissez par la base.

À NAMUR

À WATERLOO

Ch. de Marche, 380 - 5100 Namur T. 081 30 17 29

Rue du gaz, 1 - 1410 Waterloo T. 02 351 52 01

www.creacorner.be


5

Variez les dimensions des triangles pour obtenir une vraie petite forêt graphique ! Gardez le gabarit en variant les dimensions des triangles (le principe est toujours le même : le gabarit est formé d’un triangle équilatéral et de trois triangles isocèles, sans oublier les petites parties latérales à coller).

TOUT LE MATÉRIEL POUR RÉALISER LA FORÊT DE SAPIN EST DISPONIBLE CHEZ CREACORNER À WAVRE

À WOLUWÉ

Rue de la Wastinne, 15 - 1301 Wavre T. 010 43 99 74

Tomberg, 52 - 1200 Bruxelles T. 02 771 04 86

Envie d'autres idées créatives ? Rejoignez Creacorner sur Facebook : https://www.facebook.com/Creacorner


Graphique, le sautoir Joséphine imaginé par Benjamin Pailhe. Fabriquée ou assemblée artisanalement dans des matériaux recyclés ou durables, chaque pièce chez REstore est conçue en fonction du matériau et dans le respect de l'environnement. REstore En Neuvice 14 & Galeries St Lambert - 4000 Liège www.restoredesign.be Une tirelire éthique, 100% naturelle et biodégradable ? C'est KOGUMA. Produite entièrement en France, à Saint-Malo, elle contient une application en réalité augmentée pour découvrir l'écosystème de l'arctique et soutenir des programmes de conservation des espèces. À shopper en ligne - 29,95 € www.arteum.com

dK

Idées cadeaux upcycling, éco,

ETHIQUES …

Suite très attendue de Cradle To Cradle, "L'Upcycle" de William McDonough et Mickael Braungart est un incontournable à lire pour tous ceux qui s'intéressent à notre planète. Ils nous donnent une solution à notre crise écologique : utiliser, ou réutiliser les ressources avec une plus grande efficacité, mais dans le même temps, faire en sorte que nos modes de vie, créations et conceptions soient profitables à la nature. Ils nous montrent comment ces idées sont mises en oeuvre à travers le monde tandis que chaise, voiture, usines sont réinventées non seulement dans le but de préserver la planète, mais de lui permettre, telle une plante, de pousser… Collection Manifestô Alternatives - www.editionsalternatives.com


Leavings by Auping est une collection entièrement fabriquée à partir de matériaux résiduels. Chaque coussin est fait main par les couturières de l'atelier de confection Auping. Ils sont tous uniques en termes de couleurs et de matériaux ; la conception dépend entièrement du matériel résiduel disponible sur le lieu de production. Disponibles en exclusivité chez Auping Plaza et Auping Vision - 39 € https://www.auping.com/fr

CHEZ MATIÈRES NOMADES La boutique idéale en Brabant wallon pour trouver une foule d'idées cadeaux dépaysants, dont certains sont issus de matériaux recyclés. Chez dKLIKK, on craque pour les tabourets faits mains en Afrique et réalisés en bois de palette recyclé et jonc tressé avec du tissu de récupération. De plus, nul doute que les sacs ou paniers de chez Mifuko, feront leur effet sous le sapin. Combinant l'artisanat traditionnel africain et le design finlandais, ils sont confectionnés à base de fibres naturelles, le sisal, et de plastique recyclé. Demandez conseil à Donatella ou Mélanie, elles se feront un plaisir de répondre à vos questions et de vous expliquer tout ce que vous devez savoir sur les objets de la boutique. Matières Nomades Av. Albert Ier, angle rue de Rosières 10B - Genval www.facebook.com/matieresnomades www.matieresnomades.com


Si vous aimez les idées cadeaux bizaroides qui font sourire, que dis-je sourire, rire aux éclats, différents, rigolos et j'en passe et des meilleures, n'ignorez pas l'existence du Petit Grand Bazar. Bonne nouvelle, le temps des fêtes, Le Petit Grand Bazar prend ses quartiers En Neuvice du 16 au 31 décembre ! Alors direction Liège. Et si vous avez envie de badges personnalisés à mettre sous le sapin, N'est-ce nin chose, ce sera le mercredi. Le Petit Grand Bazar 32 en Neuvice. Liège https://www.facebook.com /lepetitgrandbazar

Bon plan pour des idées cadeaux

DÉCALÉS À la rédaction, nous sommes complètement folles de l'artiste Angela Rossi (Los Angeles) qui revisite la vaisselle de nos grand-mères. On la trouvera pendant les fêtes en exclusivité Au Petit Grand Bazar !


Les licornes, elles sont partout, même à nos pieds ! Et pas de panique si c'est pour offrir, il ne faut pas s'appeler Cendrillon pour les chausser, elles s'accordent à tous les pieds. À shopper chez Wonderfriends, à la boutique ou sur l'eshop. 35,99 € Wonderfriends Rue de Montigny 13 6000 Charleroi

Parce qu'en belgique, on n'est jamais à l'abri d'une petite "drache" autant combattre la grisaille avec du rose et des confettis. Pour que les jours de pluie deviennent carnaval ! 24,95 €

www.wonderfriends.be

"Rain is just confetti"

NOTRE SELECTION

Mr Wonderfull chez Hopono http://hopono-shop.com/ fr/

Les décapsuleurs se font hipster ! Signés Cookut, jeune maison d'édition lyonnaise, Beerd avec sa barbe et son bonnet va vous faire craquer. Ils se déclinent en plusieurs versions et sont designés par Théo Dumont et Bertrand Fougerat. Amusants et ludiques, ils séduiront à coup sûr. À shopper en ligne - 9,90 € www.cookut.com


ON EMBELLIT LE SAPIN…

DES IDÉES CADEAUX À TOUS LES PRIX

Pour vos emplettes de Noël, venez découvrir une boutique atypique dans un cadre ludique.

Prévente de Noël samedi 19 novembre de 10 h à 18 h & dimanche 20 décembre de 14 h à 18 h avec vin chaud.

À cette occasion, bénéficiez de 10% de remise.

Rue Sous le Château 51/1 (entrée par le garage) à 4500 Huy - Tél. 085. 21. 37. 12 Rejoignez-nous sur www.facebook /lesperlesduchateau


DE LA DÉCO SYMPA POUR CRÉER L' AMBIANCE DE NOËL

POUR ELLE, LUI, LES PETITS & LES GRANDS ENFANTS

Du mardi au samedi de 10 h à 18 h & tous les dimanches de décembre de 14 h à 18 h NOCTURNE les 22 et 23 décembre jusque 22 h


à Bruxelles

09.12 > 11.12

Nos immanquables pour les achats de Envie de déposer des cadeaux malins, créés à partir de matériaux de récupération ? Pour un shopping de Noël éthique, notre adresse bruxelloise c'est bien sûr le Re-Creation Hall pour une édition spéciale de 3 jours "Upcycled Christmas Market". Au programme, des artisans qui vous proposeront un upcycling innovant mais aussi de quoi ravir vos papilles, des ateliers créatifs et une animation musicale pour un shopping ludique. Nocturne le vendredi 9.12 de 16.00 > 19.00 Le 10 et 11.12 de 10.00 > 18.00 58, rue des Tanneurs

NOËL

à HUY

Les Perles du Château vous convie à son pré-marché de Noël. L'occasion de se réchauffer autour d'un bon vin chaud et dans une ambiance bien sympathique. En plus, la boutique vous propose une ristourne de 10% sur vos achats durant tout le week-end. Et si vous le désirez, vous trouverez des produit bien belges, comme les chaussons de Didoodam entre autres. 19.11 de 10.00 à 18.00 et le 20.11 de 14.00 à 18.00 Rue Sous le Château 51.1 (entrée par le garage)

1000 Bruxelles http://www.recreationhall.net

19.11 > 20.11

4500 HUY


26.11 > 27.11

à Virginal Pour vivre la magie de Noël, filez à Etoiles de Greniers. Laurence vous ouvre en grand les portes de sa maison (en plus de ses deux boutiques hors du commun) pour faire briller vos yeux. Vous y trouverez de jolies décorations pour votre sapin et votre intérieur, des idées cadeaux à petits prix en plus d'aller à la rencontre d'artistes et artisans locaux. Pour vos papilles, régalez-vous avec un plat de saison : la tartiflette et un bon vin chaud. Les 26.11 et 27.11 de 11.00 > 20.00 Rue du Rouge Bouton,17 - 1460 Virginal

à Namur

à Liège 30.11 > 03.12

20.11

Les Moms exposent ! Ces femmes entrepreneuses et créatives vous donnent rendez-vous pour vous faire découvrir leur savoir-faire, leurs produits et leurs idées. Qui sait, peut-être trouverez-vous la perle rare à glisser sous le sapin ? Et mon petit doigt me dit qu'il y aura aussi moyen de trouver des objets éthiques et upcycling. À NAMUR à l'ISU (Institut Sainte-Ursule), le 20 novembre 2016 - Rue de Bruxelles, 76/78 VOIR L'ÉVÉNEMENT SUR FACEBOOK À LIEGE à BELLE ILE, du 30 novembre au 3 décembre 2016 - Quai des Vennes 1 VOIR L'ÉVÉNEMENT SUR FACEBOOK


04.12

Les bonnets de Delphine Quirin, les sublimes chaussettes à motifs de Sukka be yourself, les oeuvres de Noir Artist, les illustrations de Catherine Maréchal, les douces robes en soie d'Yseult D., les bougies de Milé une Nuit, les bijoux Tampala vous font craquer ? Ils seront tous à Spa ce 4 décembre au "Rendez-vous des Germains", entourés d'une foule d'autres créateurs non moins intéressants. Une date à bloquer dans l'agenda ! Le dimanche 4 décembre de 10.00 à 18.00 Le Britannique - 8, rue de la Sauvenière à Spa http://www.lesgermaines.be

11.12

à Namur Rendez-vous au micro marché de créateurs qui, pour cette édition se fait en collaboration avec la chouette boutique L'Empreinte Belge. A ne pas manquer non plus à 14h30, "Princesse Belgique", un spectacle d'ISOLAT pour tout public à partir de 8 ans. Le 11.12.16 de 10.00 > 18.00 au Hang'ART, rue de Gembloux 500 5002 Saint-Servais VOIR L'ÉVÉNEMENT SUR FACEBOOK


Bon plan pour des idées cadeaux

BELGES

Et je dirais même plus… des idées cadeaux wallonnes pour les fêtes. Tout ça, sans bouger de son fauteuil. Le pied non ? C'est ce que propose C-Nowäl.be, une plate-forme présentant une sélection d'une centaine de cadeaux "made in Wallonia" à portée d'un clic. Catégorie "enfants", "gourmandises", "bien-être", "Lifestyle" et "Loisirs", vous aurez l'embarras du choix. www.c-nowal.be


dK Bon appétit… une fois ! Vivabox sort un coffret cadeau "Typiquement belge" pour un véritable retour au coeur des traditions culinaires bien de chez nous. Steak-frites, carbonades flamandes ou waterzooi ? Le choix se fera parmi l'un des 140 restaurants où l'heureux propriétaire de votre cadeau retrouvera toutes les saveurs de la Belgique dans son assiette. http://www.vivabox.be/fr/

dK

dK On opte pour la belle vaisselle épurée de Marie Brisart qui, pour ses céramiques, travaille deux types de terre ardennaise qui sont du grès. Et au gré de vos envies, 8 émaux sont disponibles. À shopper sur son site ou prenez rendezvous pour la rencontrer dans son atelier. Marie Brisart, 6 Grand-Place - 1430 Rebecq T. 0485 42 01 22 www.mariebrisart.com

Un mug rien que pour les gauchers. Mais rassurezvous, il y en a pour tout le monde parce que les mugs "ah oui!" font du bien. Ils sont pétillants, ultra positifs et zens. Petits présents qui laissent une empreinte forte. À chacun son mug ! À la rédac c'est "Rêve, respire, profite, ralentis, savoure" et on vous l'assure, la pause café depuis, ça fait du bien ! www.ah-oui.be

dK

dK

Les trousses, le truc pratique dans le sac de toutes les femmes. On aime les motifs graphiques et botaniques de celles signées par la jeune créatrice Marie Blondiaux de Lucette Graphitextilerie. www.atelierlucette.be


À l'anniversaire du Hang'Art, on a craqué pour les bijoux graphiques et géométriques créés par La Marbrée et tout particulièrement pour le petit côté rétro de ce pin's K7. Ses créations sont réalisées en perles miyuki, qu'elle a découvertes lors d'un voyage au Japon. N'hésitez pas à aller faire un petit tour sur sa page facebook pour commander le pin's ou la paire de boucles d'oreilles qui fera craquer vos copines, nièces, filleules, tantes, mères, soeurs… https://www.facebook.com/lamarbree/

dK Nul doute que la magie de Noël fera en sorte que nous ayons des étoiles plein les yeux comme le dise si bien "Les Aériennes" de Youpla". À shopper au Perles du Château : Rue Sous le Château 51/1 (entrée par le garage) à 4500 Huy www.facebook.com/lesperlesduchateau/ http://bijouxyoupla.com

NOTRE SELECTION cadeaux belges Sous le sapin, une nouveauté 100 pour 100 belge, qui va vous faire craquer les filles ! Fruit de la symbiose entre une mère (Bénédicte Philippart de Foy) et sa fille (Alexia), "Enlace-moi" est une gamme d'accessoires pour nos derbies, sneakers, bottes, ballerines, sandales… Des lacets élégants aux pattes mexicaines amovibles et superposables aux bijoux et décorations, nos chaussures vont devenir une nouvelle forme d'expression et une façon de s'amuser avec la mode. Un concept ludique et poétique au packaging féminin exclusif. Un cadeau qui fera mouche. https://www.facebook.com/enlacemoishop


MUST HAVE pour sublimer ma tenue de fête Chez Etoiles de Greniers, on trouve une foule de bijoux à petits prix. Ici, le contraste entre le côté dur de la chaîne et la délicatesse du "duvet" nous a séduites. Nul doute, notre décolleté sera sublimé ! Etoiles de greniers Rue du Rouge Bouton 17 - 1460 Virginal www.etoilesdegreniers.be

Un look boèhme chic avec la collection "La Ligne indienne" de la créatrice liégeoise Louise Kopij. A shopper, entre autre, à Lasne chez Bel Y Wood, une sympathique boutique où vous ne trouverez que des créateurs belges. Bel Y Wood, rue du Try Bara, 18 - 1380 Ohain (Lasne) www.belywood.com www.louisekopij-shop.com


Pour briller le soir du réveillon de Nouvel An, Bowtie by Café Costume x Comme les Loups. www.cafecostume.com


On la veut !!! L'assiette de Cath Price, artiste basée à Cape Town, combine son amour des animaux avec son obsession de l'argile. Fabriquées à la main, ses céramiques sont décalées et drôles. Sa marque, Xoologee Ceramics. On craque sur l'hippopotame. http://kuduhome.com

WISH LIST

Aujourd'hui plus que jamais, le DIY est tendance. Véritable ode à la création, cet ouvrage délivre les secrets de plus de 30 disciplines d'arts créatifs. À offrir ou à s'offrir pour réaliser de jolis cadeaux à glisser sous l'arbre. Le grand livre des loisirs créatifs de Ramona Barry et Rebecca Jobson aux éditions PYRAMYD https://pyramyd-editions.com

dKLIKK

dK dK

Un calendrier géant pour noter tous nos rendezvous, ça va changer des post-it qui traînent partout au bureau ! On adore le graphisme Art déco. Nul doute, 2017 sera plannifié… avec style. On hésite juste encore sur la couleur rose doux / smart vert ou rouge profond / bleu intense. Calendrier Le Structure 2017 chez Papier Tigre www.papiertigre.fr


dK

Les artichauts, on aime. Dans l'assiette ou sur les coussins de Château en Espagne, une marque de design textile française originale, artisanale. Entièrement produites à la main, les créations se déclinent en pièce unique ou petites séries. Alors, si vous aimez, dépêchez-vous ! http://chateauenespagne.tictail.com

On a trouvé LE CADEAU IDEAL pour Mimi Lors de la première édition de Brock'n'Roll Factory, on a dégotté pour Mimi un chouette Fanzine réalisé par Wayne Vanhuffel, élève à Arts2, l'école Supérieure des Art de Mons. Tournez la page et vous comprendrez tout !


Les humeurs de Mimi Tous à

POILS ! ?

Par Mirella Cara

Alléluia, la saison des jambes nues est terminée. Finie l’angoisse du poil hirsute, de la gambette pas nette, des dessous de bras barbus et du maillot à moustache !


N

ous pouvons nous reposer un peu, ne plus traquer le moindre poil comme une imperfection détestable. En plus de devoir être svelte et belle il faut, aussi, être lisse. Vive la saison du bas opaque et du dessus à manches. Que la saison de la relâche commence ! Pour le maillot en revanche, il faut maintenir une attention légère. Le maillot de piscine étant généralement beaucoup moins échancré que le maillot de plage nous pouvons lâcher un peu la pression sur le poil. Ou arrêter la piscine pendant ces mois d’automne et d’hiver et attendre le printemps et le retour de la jupe et des jambes nues pour y retourner faire un tour. Dans un Marie-Claire, j’avais lu un article très instructif sur l’évolution de l’épilation «maillot». Et effarée, j’apprends qu’il y a des « modes » là aussi. Personnellement, jusqu’à peu, à l’annonce des vacances à la plage je demandais à l’esthéticienne de me faire un entre-jambe net. En gros, retirer tout ce qui sortait de la culotte. Parce que oui, c’est vrai, je ne trouve pas très esthétique d’avoir des poils qui dépassent…

Une fois mouillés c’est pire encore … Et puis un jour je tombe sur une esthéticienne orientale. Et là, il y a un regard qui change, elle ne me parle pas de « mode » elle. Non, elle, elle me parle d’hygiène, de culture et de beauté. Heu oui… sauf que dans ma culture à moi, le poil du pubis, eh bien on n'en parle pas trop. Ce n’est pas le sujet qui s’aborde autour d’un verre entre copines. Ou alors c’est que, vraiment, l’ambiance est détendue. En gros, chacune fait comme elle a envie… ou presque. Personne n'en parle. Pas d'étude comparative. Vous imaginez une conversation qui commencerait par "Ah tiens, tu as choisi l'intégrale ou le ticket de métro ? " Pas vraiment dans nos moeurs. Ce que relevait cet article surtout c’est l’influence du porno qui fait que dans les instituts, de plus en plus de femmes demandent l’épilation intégrale du pubis. Zéro poil. Plus rien. Nada Ah bon ??? Ah ben oui, l’effet de mode… Moi je veux bien, mais personnellement, je n’ai encore jamais croisé de femmes se baladant sans culottes en ville, ni à la plage ceci dit (moi et le naturisme … bof, bof)


donc pour ce qui est de suivre la mode… Tu as déjà essayé de faire pipi quand il n’y a plus de poils du tout ? Tu t’en fous partout. Et puis, sans crier gare, du fond de l’Internet se font entendre des voix de jeunes femmes qui refusent les diktats de la mode, fussentils pileux. Elles s’affichent les jambes duveteuses, les aisselles laineuses et le pubis touffu. Une mode très naturelle au fond. Et là, levée de boucliers, elles se font insulter ! Entre ces 2 extrêmes, j’avoue… mon corps balance. Mes origines méditerranéennes et mes cheveux châtains font que mes poils sont visibles et abondants. Depuis l’adolescence et l’effervescence des hormones, je consacre un budget non négligeable à ces fichus poils qui repoussent inlassablement avec une régularité de métronome. Et puis j’ai souvent entendu qu’avec l’âge, les poils se font rares. Je dois être une exception métabolique. Donc, de là à abandonner l’épilation définitivement, il y a un pas que je ne vais jamais

pouvoir franchir. Un jour, j’ai fait une estimation du coût total des épilations depuis l’âge de mes 16 ans jusqu’à aujourd’hui : visage, aisselles, jambes complètes & maillot. Vertigineux. Mais tant pis ! C’est un rituel de soin, certes douloureux mais que j’estime nécessaire. Certaines se décolorent, d’autres se collent des ongles en plastique, moi, je me fais épiler ! Chacune sa marotte. Revenons à ces résistantes pileuses. Je suis admirative presque du courage qu’il faut pour s’afficher avec autant de naturel. Et puis je me souviens d’une photographie de Madonna à ses débuts poilue de la tête aux pieds, et dernièrement, aussi avec des aisselles pas du tout épilées. Sa fille Lourdes s’affiche sur Instagram avec le visage et les aisselles poilus également. Frida Kalho nous regardera pour l’Eternité avec un mono sourcil et de la moustache sous le nez. Mouais… des icônes … Mais moi, dans la file du supermarché ou au bureau, suis-je prête à exhiber ma nature ? Naaann !


Plus jeune lorsque je passais beaucoup de temps dans la salle de bain à tenter les épilations à la cire toute seule, mon père me criait à travers la porte : « Si « on » t’a mis des poils c’est qu’ils ont une utilité ! » Cause toujours Papa, du temps de CroMagnon, ok, les poils servaient à protéger, faire barrage aux bactéries et à faire ruisseler la sueur. Mais de nos jours, nous portons des vêtements, des sous-vêtements et nous ne devons plus courir à bride abattue pour échapper aux prédateurs ! D’ailleurs, ce que disait aussi l’article, c’est que de plus en plus d’hommes désormais poussent également les portes des instituts pour corriger la nature. Pas seulement les esthètes, non, non, l’hétéro de base semble trouver un intérêt à ce que son corps soit moins naturel, plus domestiqué. Je connais des hommes qui s’épilent intégralement le corps, bras et sourcils compris. Je ne trouve pas cela très naturel justement. Il y a quelque chose de trop « apprêté » dans leur apparence. C’est vrai que les gladiateurs se rasaient le

corps à grands coups de strigile, mais bon, c’étaient des sportifs… les cyclistes, les nageurs, aussi s’épilent pour limiter la « résistance » … oui, mais est-ce que je peux "faire" avec ces hommes qui passent plus de temps dans la salle de bain ou dans un institut que moi ?? J’imagine déjà les conversations lorsque nous échangerions nos points de vue sur la qualité de cette cire ou de cet appareil dépilatoire… pas très viril tout ça. Parce que d’un côté les publicitaires nous vantent un homme soigné (voir très épilé) et de l’autre, en rue, je les vois tous se faire pousser la barbe ! Imaginons ces hommes le corps glabre et la tête poilue… perso, ce qui me vient en tête, c’est l’image du poulet d’abattoir le corps entièrement plumé et la tête toujours intacte. Un homme épilé dégagera une image tout de suite moins masculine. Sauf que depuis 1994, Mark Simpson journaliste à The Independante introduit la notion de metrosexuel. Nous v'la bien. On nous rabâche aussi les oreilles avec le « retour de l’Homme Viril » à grands coups de photographies de Burt Reynolds,


sa moustache, ses bras et le torse généreusement couverts de poils très sombres. Parce que c'est de ça dont il s’agit, l’homme sera qualifié de viril lorsque la femme sera dite « négligée » si elle se montre les jambes poilues. Donc, oui, j’éradique le poil, où qu’il se trouve. J’y consacre des heures. Je souffre en silence en me répétant comme un mantra entêtant « il faut souffrir pour être belle », gommant les assauts de ma nature animale pour afficher au monde un corps au moins domestiqué de ce point de vue là, coûte que coûte.

Mais je rêve d’une nature qui comprendrait après moult épilations que ce n’est plus la peine de se fatiguer à faire repousser ces follicules pileux inlassablement… Quid de l'épilation définitive me direz-vous. Oui, certes, mais ce n'est définitif qu'un certain nombre d'années. Autour de 5 diton... Pour des sommes encore plus folles. Donc, je prends un rendez-vous mensuel chez mon esthéticienne, qui prend soin de moi pendant une heure. Elle me fait souffrir certes mais nous papotons, nous rions et je ressors de là le cuisseau lisse et la jambe légère !


ET POUR CELLES & CEUX QUI VEULENT ALLER PLUS LOIN, VOICI UNE PETITE HISTOIRE DU POIL: Depuis la nuit des temps, toutes les civilisations ont tenté à un moment ou à un autre d'éloigner le poil, symbole d'animalité et d’impureté, en essayant de le domestiquer ou de le supprimer. De l’Egypte ancienne à l’époque gréco-romaine, toutes les civilisations ont pratiqué l’épilation. Les méthodes utilisées allaient alors du « brûlage » des poils à l’aide de coquilles de noix incandescentes, à l’arrachage par l’application d’une préparation à base de résine de pin, en passant par l’épilation des sourcils au sang de chauvesouris. Au début de l'ère chrétienne, la pratique de l’épilation continue de se répandre, y compris en Gaule. Mais la chute de l'Empire romain, portera un coup d’arrêt à cette mode de l'épilation et les poils retrouveront progressivement grâce aux yeux des Occidentaux, ce pendant près de 5 siècles. Dans l’ensemble de l’Occident, le corps et les jambes des femmes ont longtemps été dissimulés par les vêtements. La pudeur régnait ainsi en maîtresse absolue et l’épilation ne concernait guère plus que le visage. Il faudra donc attendre l’issue des croisades chrétiennes du Moyen Âge, pour voir l’Occident renouer avec la tradition de l’épilation. Tout au long de leurs conquêtes en Orient et en Afrique, les chevaliers francs rencontrent des femmes épilées et rapportent en Occident les usages empruntés aux populations alors conquises. À cette époque, l’épilation concernait essentiellement le front, les aisselles, parfois le pubis et était pratiquée avec des préparations à base

de cires chaudes d’abeille, de sucre et de gommes végétales naturelles. La technique de "l’épilation à l’Orientale". La même que celle de mon esthéticienne ! Avec la fin de la première guerre mondiale, une véritable révolution se fit jour dans les mœurs : pour la première fois peutêtre depuis plusieurs millénaires, la mode allait enfin libérer le corps de la femme de son carcan social et moral. Les décolletés s’élargissent, les bras se dénudent puis les robes et les jupes se raccourcissent progressivement. Il faudra ensuite attendre les années 1950 à 1960 pour noter une seconde accélération du développement de la pratique de l’épilation, avec la généralisation progressive de la mode des jupes portées au-dessus du genou importée après-guerre d’outre-Atlantique. Puis les années 19701980 renforceront à leur tour ce phénomène, en révolutionnant tout d’abord le rapport au corps de toute une génération, mais en exerçant également une pression inédite sur les femmes et sur leur esthétique, avec leur entrée massive sur le marché du travail. L’épilation prend alors une dimension jusque-là inconnue de représentation sociale qui touche toutes les couches de la société. Les années 1980 à nos jours termineront d'achever cette renaissance de l'épilation-Reine, avec la montée en puissance des médias, télévision et presse magazine en tête avant l’avènement d’Internet. Ces supports de communication de masse vont imposer à leur tour de nouveaux codes sociaux dans la société occidentale, évolution qui ira de pair avec une profonde révolution des mœurs.


AGENDA

Henri Matisse, Académie d'homme, 1902. Musée Cantini, Marsella © Succession H. Matisse / VEGAP / 2016

MADRID

Visiteur à la Fundación MAPFRE, exposition Les Fauves.

"LES FAUVES - PASSION POUR LA COULEUR" L'exposition dédiée au fauvisme qui se déroule en ce moment à la Fondation MAPFRE comprend plus de 150 pièces provenant d'institutions majeures comme la Tate, le Centre Pompidou, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris… mais aussi de collectionneurs privés qui ont accepté de prêter des oeuvres inconnues du public. Elle offre un bel aperçu de ce mouvement d'avant-garde artistique majeur du XXe siècle. Les Fauves, dirigés par Henri Matisse, André Derain et Maurice de Vlaminck ont secoué, à leur époque, l'establishment artistique avec leur approche novatrice de l'utilisation de la couleur, leurs coups de pinceaux énergiques et l'exécution à l'apparence sauvage. Leur développement a été aussi brillant qu'intense. Le mouvement a duré à peine 2 ans mais l'impact de celui-ci a été extraordinaire et à permis de jeter les bases des autres mouvements d'avantgarde tels que l'expressionnisme et le cubisme. Une belle raison de s'offrir un petit week-end à Madrid comme cadeau de fin d'année. Jusqu'au 29.01.2017 FUNDACIÓN MAPFRE Paseo de Recoletos 23- 28004 Madrid www.fundacionmapfre.org


<<< Sam Van Aken, Tree of 40 Fruit, rendering. Courtesy of the artist.

PARIS

>>> Sara Conti, “Genesi”, collage papier sur mur (fresque environ 10m).

DENDROMORPHIES - Créer avec l'arbre Au programme de cette exposition à la gloire de l'arbre, des vidéos, sculptures, collages… d'artistes venant de divers horizons. L'art et l'arbre de tous temps ont fait bon ménage. "Dendromorphies - Créer avec l'arbre" se veut un ajout aux nombreuses expositions consacrées ces dernières années de par le monde au thème de l'arbre, en milieu ferme comme en pleine nature. L'arbre, aujourd'hui, mobilise de manière intense le champ de l'art contemporain. Tout comme il mobilise, en objet salvateur cette fois, celui de l'écologie ou de l'architecture. Créature clé dans le dispositif du care, qu'il s'agisse du "soin" social (les parcs, la nature restaurée) ou écologique (la diminution du désastreux bilan carbone de l'humanité), l'arbre est le recycleur naturel dont notre environnement a un besoin pressant. Un roi factuel, un roi symbolique. À dessein, l'expo choisit la diversité. Le rapport qu'entretiennent les artistes avec l'arbre est multiple et protéiforme, à l'image en vérité de notre culture, celle de l'opinion, de la détermination personnelle, de l'expérimentation ou de la célébration privée. Tel(le) artiste privilégiera la notion classique de "l'arbre de vie" (Sara Conti) , en y greffant au besoin les obsessions de sa propre création (Clorinde Coranotto, Iris Crey, Aurélie Gravas). Tel(le) autre, inclinant à

célébrer la beauté plastique de l’arbre, son fonctionnement, sa capacité à investir notre imaginaire, en donnera des déclinaisons flatteuses (Laurent Perbos) ou riches d’inspiration symbolique (Patrick Van Caeckenbergh). Certains ont à coeur le thème de l’enracinement (Askhat Akhmedyarov, Abdul Rahman Katanani), d’autres, celui de l’omniprésence (Persijn Broersen & Margit Lukács, Thomas LévyLasne) quand d’autres encore s’inscrivent dans un processus écologique de recyclage (Laurent Tixador), de multiplication (Ackroyd & Harvey) ou d’alchimie biologique (Sam Van Aken). L’arbre, pour solde de tout compte, s’érige au rang de figure de gloire. On lui attribue le pouvoir de la parole (Sean Capone), on lui dresse des sculptures totémiques (Fabrice Langlade), on déplore sa surutilisation orientée à des fins spéculatives par le capitalisme mondialisé (Khvay Samnang). 26.11.16 > 11.01.17 Dendromorphies - Créer avec l'arbre Commissaire : Paul Ardenne Topographie de l'Art Rue de Thorigny, 15 75003 Paris www.topographiedelart.com Du mardi au samedi de 14h à 19h.


dklikkAGENDA#68

A VOIR

BRUXELLES

BRUXELLES

HORNU

Van Beek, Bas, Extrapolations and Anachronisms, 2015. Vases à tulipe en impression 3D © Courtesy galerie vivid.

GUGGENHEIM FULL ABSTRACTION ING Art Center présente un impressionnant ensemble d'oeuvres d'art issues des collections Peggy Guggenheim à Venise et Solomon Guggenheim à New York. Parmi celles-ci, de nombreux chefs-d'oeuvre représentatifs des courants de l'abstraction expressionniste d'après-guerre américain et européen, datant des années 1940 jusqu'aux années 1960, et surtout bon nombre d'oeuvres d'artistes rarement exposés en Belgique. Du surréalisme à l'expressionnisme pour s'achever sur la recherche artistique menée aux Etats-Unis pendant les années 60, l'exposition explore plusieurs thèmes artistiques majeurs du XXe S. Jusqu'au 12.02.17 ING Art Center Place Royale 6 1000 Bruxelles www.ing.be/art

DIALOGUE WITH LIGHT WALTER LEBLANC JEF VERHEYEN À travers un dialogue inédit de deux oeuvres majeures de l'art abstrait belge de l'après-guerre - celles de Walter Leblanc et de Jef Verheyen - l'exposition vous propose une immersion insolite dans les profondeurs de l'oeuvre : couleur, matière, lumière…Contrecarrant les représentations habituelles, les deux artistes attirent votre oeil vers de nouvelles observations, des espaces picturaux inexplorés. L'expo offre un éclairage inédit sur une période audacieuse de l'art belge (1958-1968) et sur deux de ses acteurs majeurs. Jusqu'au 22.01.17 Musée d'Ixelles Rue Jean Van Volsem 71 1050 Bruxelles www.museedixelles.be

CECI N'EST PAS UNE COPIE Copier, c’est mal. Mais les choses sont-elles vraiment si simples ? Une copie – ou quelque chose qui y ressemble fort – émane parfois d’une source totalement inattendue. L’innovation ne se base-t-elle pas toujours sur ce qui existe ? La créativité n’est-elle pas toujours une forme de recyclage inspiré, de copié-collé futé? L’histoire du design n’est-elle pas surtout une histoire du redesign? Ceci n’est pas une copie se penche sur la nature, la signification et l’acceptation des techniques de reproduction dans les activités de conception contemporaines. Avec la collaboration de Jasper Morrison, Unfold, Grcic, Maarten Baas... 27.11.16 > 26.02.17 CID Rue Sainte Louise 82 7301 Hornu www.cid-grand-hornu.be


BRUXELLES

BRUXELLES

"Tête de femme", Pablo Picasso, 1962. © Succession Picasso - SABAM Belgium 2016. Photo © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean / Mathieu Rabeau

21 RUE DE LA BOÉTIE

PICASSO. SCULPTURES

Dans le prolongement de la publication de l’ouvrage d’Anne Sinclair « 21 rue La Boétie », cette exposition aborde le parcours exceptionnel du grand-père de l’auteur, Paul Rosenberg, l’un des plus grands marchands d’art de la première moitié du siècle dernier. Il fut l’ami et l’agent des plus grands artistes tels que Picasso, Matisse, Braque, Léger ou encore Marie Laurencin. L’exposition aborde le double tournant de l’histoire de l’art que représentent l’invention de l’art moderne et, sous le coup du cataclysme nazi, le déplacement du centre mondial de l’art de Paris à New York, de l’Europe aux Etats-Unis. Jusqu'au 29.01.17 LA BOVERIE Parc de la Boverie B 4020 Liège www.laboverie.com

En partenariat avec le musée Picasso de Paris, Bozar présente jusqu'au 5 mars une rétrospective sur le travail de l'artiste baptisée "Picasso. Sculptures". Cette exposition, première en belgique, présente 80 pièces sculptées de Picasso qui entrent en dialogue avec des peintures, des céramiques, des photographies et objets d'art africains et océaniens issus de la collection privée de l'artiste. L'exposition pose un nouveau regard sur un aspect moins connu et très personnel de Pablo Picasso et montre à quel point il n'a de cesse d'innover par le recours à de nombreux matériaux et de multiples techniques. Jusqu'au 05.03.17 Palais des Beaux-Arts Rue Ravenstein 23 1000 Bruxelles www.bozar.be

POISON L'expo poison a ceci d'inédit qu'elle regroupe au même endroit, répartis dans les 24 terrariums et le local vitré du soigneur, près de 100 spécimens vivants (dont des vipères, mygales, crapauds, serpents, scorpions, punaises…). Elle propose également de découvrir le travail de leur soigneur, Guillem, qui vient de Barcelone et s'occupera d'eux pendant leurs 11 mois de présence au Museum. Divisée en quatre parties, l'exposition développera 4 thèmes : Qu'est-ce qu'un poison ? Un fluide précieux À chaque animal sa technique Quel est l'usage que nous, humains, en faisons ? Une exposition à voir en famille qui piquera votre curiosité. Jusqu'au 03.09.17 Museum des Sciences naturelles Rue Vautier 29, 1000 BXL www.naturalsciences.be

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