dKLIKK
LIFESTYLE MODE EVASION DECORATION ART DESIGN FOOD …
19#
01/022017
L'INVITATION
MABEL MORENO OUVRE SA MAISON À SES AMIS CRÉATEURS
La lumière se met au
VERT
SLOW
Nos belles résolutions
EDITO
Pour bien commencer l'année, on la commence slow. Mais slow ne veut pas dire ne rien faire. C'est plutôt prendre le temps. Le temps de la réflexion. Du moins mais du mieux pour nous, pour notre planète et donc pour nos enfants. 2017 a aussi débuté sous le signe de belles rencontres à lire dans ce premier numéro de l'année. Des gens inspirants, artistiquement et humainement parlant. Et comme on a tous besoin d'amour dans cette époque formidable, nous ne pouvions pas passer au travers de la Saint-Valentin. Mais une question se pose. Et si on fêtait l'amour tous les jours ? Belle lecture,
Photo couverture DIY réalisé par Corentine Delepine. © photo : Ingrid Hulsmans Décor : boutique Agave Rue d'Alsace-Lorraine 2 1050 Ixelles www.agave-boutique.be
CONTRIBUTORS
ANCAT - ARLETTE - CHRISTINE - CORENTINE INGRID - MAXIME - MIRELLA
SOMMAIRE 7
L'OBJET
8 LES HUMEURS de Mimi
12
NEWS What's Up ?
14
L'INVITATION de Mabel Moreno
49
42
AGENDA
66
MODE
3 EXPOS à voir …
56
52 EXPO
Just Married
& accessoires Valentine
60
SHOPP
pour Val
PRÈS DE CHEZ VOUS
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6
DIY
Tropical Love
PING
lentin
82
68
74
DECO
La lumière se met au vert
76
DANS L'ATELIER de Xavier Schaffers
VU À Maison & Objets
92 DECO WOOL
94 DOSSIER Slow
96 LE MEILLEUR POUR LA FAIM chez Jef
Contact : dklikk@gmail.com Contact press : ingrid@dklikk.be Contact pub : dklikk@gmail.com Suivez nous sur www.dklikk.be
MODE D’EMPLOI En un clic, vous pouvez…
Visualiser des vidéos, Consulter le catalogue des diaporamas… d’un créateur, d’une marque…
Faire du shopping depuis votre salon.
dK & commenter, diffuser N'hésitez pas à promener votre souris… tous les liens sont cliquables !
L’OBJET dK
"Ce livre est une succession de mes petits moments à moi, vécus ou fantasmés, bien réels ou rêvés, aperçus, à peine entrevus, passés trop vite… Le temps file et nos souvenirs avec, ce livre est là pour que je me souvienne de ces moments, pour qu'ils m'aident à voir la vie du côté le plus joli possible. J'espère qu'il vous permettra d'en faire tout pareil ! Je vous souhaite mille et un petits moments qui rendront votre vie jolie. " Mathou "Tout Plaquer et aller prendre un bain " par Mathou aux éditions Pop Corn www.monsieurpopcorn.com Suivre Mathou sur www.crayondhumeur.com
Pour bien commencer 2017, on se plonge dans le nouveau livre de la pétillante Mathou "Tout plaquer et aller prendre un bain". Un recueil d'illustrations qui va nous donner l'envie de prendre la vie du bon côté. L'illustratrice Mathilde Virfollet alias Mathou dont vous connaissez probablement le blog "Crayon d'Humeur" nous propose «un livre poétique, pour faire sourire, pour faire rire, pour se dire "ah oui tiens, c'est vrai, j'avais oublié tout ça, comme c'était chouette"». À feuilleter sans modération et si un nuage gris passe devant votre journée, il sera bien vite chassé par les 144 pages de petits plaisirs dessinés par Mathou.
Les humeurs de Mimi Une société de
CONSOMMATION dites-vous ?
Par Mirella Cara
« Un jour, les femmes domineront le monde. Mais pas aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, ce sont les soldes »…
C
ette phrase circule sur les réseaux sociaux depuis quelques années déjà et la 1ère fois que je l’ai lue, elle m’a fait sourire j’avoue. Les soldes, périodes bénies des fashionistas, des adeptes des bonnes affaires, des folles du shopping, des acheteuses compulsives et des éternelles pauvresses qui n’ont rien à se mettre. Oui, moi aussi, il m’arrive de faire les soldes. Mais pas les premiers jours, non ! J’ai développé une sorte de stratégie qui consiste à attendre LE bon moment. Lequel ? Celui où j’ai l’intime conviction de faire vraiment de bonnes affaires tiens ! J’attends généralement les derniers jours, ceux qui affichent -70%. Et s’il n’y a plus ma taille, eh bien, c’est que je ne devais pas avoir cette pièce !
Parmi les autres stratégies que j’observe autour de moi, j’en ai repéré au moins 2 : - Foncer dès le premier jour pour être certaine de trouver ce que l’on cherche, même si le magasin affiche un rabais plutôt chétif d’à peine -10, -20 voire -30%. Résultat, un monde fou qui se bat presque pour être certain de décrocher le Graal, l’objet convoité, ce dont nous avons tout à coup absolument besoin : la paire de chaussures, le frigo hi-tech, la tablette dernier cri, le petit pull et j’en passe. - Attendre patiemment que la ristourne dépasse les 50% et plus. (MA stratégie). Dans l’absolu, je dirais que je n’ai besoin de rien, aux soldes, je me fais plaisir, donc c’est facile, je flâne, je regarde, je touche, j’essaye et si j’ai un coup de cœur, hop, je dégaine la carte de banque !
J’ai le sentiment qu’en plus de me gâter, j’ai fait des économies puisque j’ai payé moins cher. Sauf, qu’à la base, je n’ai pas besoin de ce que viens d’acheter. Voyez un peu le truc ? Bref… Cette année, j’avais repéré un pull en boutique, que je trouvais un peu cher «pour ce que c’était» et donc, j’ai décidé d’attendre les sacro-saintes soldes d’hiver. Oubliant toutes mes théories et pour être certaine d’en trouver un à ma taille, au 2e jour des soldes, je me précipite dans le magasin, je constate ébahie que le dit pull n’est pas soldé. Je pose la question à la vendeuse qui me confirme qu’il ne sort pas de gamme, et que donc, il n’est pas soldé. Mouais… Dilemme. Prends-je ou ne prendsje pas ? Je décide de réfléchir. Je garde le pull sous le bras et je déambule parmi les portants, je prends de-ci de-là, une chemise, un pantalon, un autre pull, tous soldés eux. Mes bras chargés, direction les cabines d’essayage. Seigneur, va falloir composer avec la vendeuse, qui, quoi que l’on porte, va trouver que tout nous va, même si ça tombe mal, même si ça tire, même si ça boudine. «Ça se porte près du corps madââme» C’est une blague ? Là, dans ce miroir que je soupçonne déformant, je ressemble quand même à un saucisson dans son filet, et vous me dites que ça se porte près du corps !?!? Pas près
du mien, désolée… «Oui, mais ce sont nos derniers modèles…» Pas grave, je vais pouvoir m’en passer ! Là aussi au moins 2 écoles s’affrontent : faire les soldes en tenue de combat-topconfort et baskets aux pieds, soit un look de gala avec talons vertigineux, maquillage et cheveux brushés. T’as vu ta tête après avoir enfilé et retiré 15 fois un dessus ?? J’opte généralement pour la tenue confort et je finis malgré tout avec les pieds en compote, les cheveux en bataille et pratiquement démaquillée par les cols en tous genres en fin de journée. Et les nerfs en pelote. Parce que, quand même, se déshabiller dans une cabine exiguë, enfiler, ou au moins essayer d’enfiler, les vêtements convoités dans un espace aussi réduit confère quand même à une certaine forme de torture, non ? Sans parler des miroirs qui nous montrent sous tous les angles. Waouuuuh, ce sont mes fesses là ?? C’est vrai que nous nous voyons rarement de dos. Et puis le mystère opère, parce que, même si je choisis la bonne taille, une fois sur deux, voire les deux, le vêtement ne rentre pas. Ou il ne va pas comme je l’espérais, ou il tombe mal, bref… il est visiblement mal coupé ! Non, non, je n’ai pas grossi dernièrement… Quoique… J’en essaie un autre, et la vendeuse de l’autre côté du rideau qui insiste «ça va madââme ?»
Non, ça ne va pas… «Vous voulez que j’aille voir si je trouve une autre taille ?» D’emblée elle pense qu’il s’agit d’un problème de taille. Mais ça pourrait être la couleur qui ne me convient pas, le contact du tissu, l’imprimé qui me donne l’air d’un bulbe à peine germé. Non, elle, d’office me lance à la face un problème de taille. Répondre m’obligerait à dire au monde entier quelle est ma taille de vêtement… plutôt mourir ! Je me rhabille, et je retourne dans le magasin pour essayer de trouver mon bonheur… avec invariablement un retour en salon d’essayage, où je retire pour la deuxième ou troisième fois mes vêtements pour tenter d’enfiler des vêtements que d’autres avant moi ont enfilés… et ça ne va pas, et je transpire, et je m’empêche de penser à toutes celles qui ont transpiré dans ces
vêtements avant moi… cette fois c’est trop large, ça me fait le profil d’un camion, ça me donne un air blafard. Mais j’insiste, j’y retourne encore et encore parce qu’il faut faire les soldes ! Parce que je ne veux pas sortir du magasin avec le seul article qui ne sorte pas de gamme ! Résultat des courses, je m’en sors avec 1) un pull pas soldé (un intemporel que je vais pouvoir porter longtemps ceci dit) 2) des trucs en plus dont je n’avais absolument pas besoin mais que j’ai réussi à enfiler et donc, de guerre lasse, que j’ai quand même pris… Bref, j’ai fait les soldes et j’ai explosé mon budget ! Rentrée à la maison, je me demande quand même si ce n’est pas exagéré tout ça: A-t-on vraiment besoin d’acheter au top départ des distributeurs ?
La presse et les médias nous renseignent sur cette industrie du textile qui pollue, qui exploite, sur ce que représente le gaspillage, le coût de production et de destruction de tous ces invendus. Chaque année, le monde consomme 80 milliards de vêtements neufs. La mode est devenue un énorme marché qui rapporte 1,2 billions de dollars par an. Cette production de masse, met à mal l'environnement. L'industrie de la mode est le deuxième pollueur d'eau et l'industrie du coton utilise plus de pesticides que toute autre culture dans le monde. La plupart des usines fonctionnent au charbon, ce qui pollue l'air. Ces usines rejettent également d'importantes quantités d'eaux toxiques rendant les rivières impropres et dangereuses pour le contact humain. Aujourd'hui, nous générons en moyenne une trentaine de kg de déchets textiles par an. La plupart des vêtements que nous achetons sont portés 5 fois et nous les gardons en moyenne 35 jours ensuite, ils se retrouvent dans des décharges. La presse féminine nous démontre régulièrement par A + B que quelques pièces suffisent pour avoir une garde-robe qui permette de s’en sorti quelles que soient les circonstances pourvu que nous ayons l’un ou l’autre accessoire pour égayer la tenue. Et pourtant nous nous précipitons tous et toutes vers les centres commerciaux, les boutiques en tout genre à la recherche de ce dont nous pourrions avoir besoin. Nous consommons encore et toujours, et même si nous sommes informés,
tels des lobotomisés, nous sortons faire les soldes. Parce que nous sommes persuadés, à tort ou à raison, que consommer c’est paraître à moins que ce ne soit être. Il en va de même pour les objets, les machines. On ne tente même plus de réparer, lorsque l’objet n’est pas programmé à ne plus fonctionner à une date donnée, on le jette pour en acheter un autre plus moderne, plus design, plus conforme à ce que l’on doit posséder pour paraître. Hasard du calendrier, ces derniers temps, j’ai vu plusieurs reportages sur ces personnes qui vivent en tentant de limiter leurs consommations et donc leurs déchets au maximum. Et là, illumination : j’en fais partie ! Oui, oui, contrairement aux statistiques, je ne jette rien. J’ai toujours dans ma penderie des «trucs» que je portais dans les années 80, pire, j’ai toujours une jupe plissée que je portais vers mes 10 ans. Ah ben oui, je sais, plus jamais, je ne pourrais la porter, et pourtant elle reste là. Et encore plus fort : j’ai une boîte joliment étiquetée avec la layette que je portais bébé. Oui, je sais, là, je frise le thérapeutique. Je pourrais upcycler mes vêtements (pas la layette hein !), faire des nouvelles pièces avec les anciennes… oui, je pourrais. D’ailleurs, j’y songe… mais pas tout de suite, d’abord, je vais profiter de la dernière semaine des soldes pour acheter une nouvelle paire de lunettes (elles sont affichées à – 50 !) … et puis, si jamais, en France, les soldes s’étendent jusque mi-février !
MEET THE EXPERTS & USE YOUR 5 SENSES … est le thème principal du salon Batibouw de cette année. En plus de voir les nouveaux produits et services, les visiteurs pourront également les sentir, les entendre, les toucher ou encore les tester. Batibouw propose cette année de vivre une véritable expérience. Batibouw 2017 du 16 au 26 février 2017 Bruxelles expo : place de Belgique 1 1020 Bruxelles www.batibouw.be
WHAT’S UP ? ON PREND SON ENVOL
La nouvelle collection d'Enora Antoine a, comme point de départ, le colibri. Une collection dédiée à l'amour et… à la générosité car 5 % du prix de vente est reversé à l'Association Petit Coeur de Beurre qui soutient les enfants atteints de cardiopathies congénitales. Alors, on attend quoi pour gâter notre Valentine ? www.enoraantoine.com
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NEWS
SWEET BY OH La créatrice belge Olivia Hainaut décline quelques-uns de ses illustres badges sur des Sweat-shirts pour notre plus grand plaisir. On se précipite car l'édition sera très limitée et on ne veut rater cela pour rien au monde ! Photo : Léa - Punk Sweet by OH © Cecile Hainaut Commande & détails
HAPPY BIRTHDAY MELTINGPOP !
des modèles
Ce 10 février, MeltingPop, la jolie boutique belgobelge de Grez-Doiceau soufflera ses deux bougies et vous attend de 10h à 20h avec au programme des surprises, des nouveautés et qui dit anniversaire dit cadeaux… et ce, tout au long de la journée. Deux ans que Mélanie vit son rêve de petite fille. À l'ouverture de la boutique, les créateurs proposés étaient au nombre de 15. Aujourd'hui, deux ans après, ils sont une cinquantaine. Si le 10 vous êtes pris, c'est dommage parce que c'est aussi le bon plan pour trouver un cadeau original pour votre Valentin(e) mais que cela ne vous empêche pas d'aller faire un tour dans cette sympathique boutique.
oliviahainaut8@gmail.com www.oliviahainaut.com
MeltingPop Chaussée de Wavre 202/5 à 1390 Grez-Doiceau http://meltingpop.be
ENVIE DE DÉCOUVRIR UN ATELIER DE CRÉATEUR ? Alors, allez faire un petit tour du côté de Silenrieux ce 25 ou 26 février. La créatrice Emelyne Vostier vous ouvre les portes de son atelier pour vous faire découvrir ses créations dont la collection Montagne, réalisée en feutre local, la collection Galet en laine locale et la collection Petites maisons en lin…belge bien entendu. Une belle rencontre en perspective. Portes ouvertes VE Création les 25 et 26 février de 11h à 18h Rue de Beaupont, 17 - 5630 Silenrieux http://www.emelynevostier.be
L'invitation de
MABEL MORENO Mabel a réuni dans sa maison d'artiste une foule d'amis dont elle admire le travail. Du photographe Peter de Bruyne à la styliste bruxelloise Olivia Hainaut. De Donatella Cagna (Matières Nomades) à Sabrina Palmisano (Boucles d'Or) en passant par Laurent Bouchat spécialisé dans le livre d'art du XXe S. Sans oublier son ami de toujours, le designer Bram Boo. Mabel a donné carte blanche à ses amis pour faire de son intérieur l'intérieur rêvé. En pénétrant dans la maison de Mabel, on découvre des univers poétiques, oniriques, inspirants où l'écriture, la musique, le cinéma, l'art et la féminité ne sont jamais bien loin.
Mabel porte une robe de la jeune styliste bruxelleoise Roxane Baines. Alliant la simplicité et la féminité, ses créations au design minimaliste et à la coupe juste nous renvoient au Japon, source d'inspiration de la créatrice. Mabel joue sur un Floor Tom, prêt de son ami Bert van Roy, ingénieur son du Studio Turtle Power à Heist-op-den-Berg.
David Bowie. L'androgynie, la métamorphose, le génie créatif, l'élégance, Bowie ne la quittera jamais, tout comme Gainsbourg, qu'elle n'a jamais vu en concert, "l'un de mes seuls regrets", dit-elle.
L
e fil rouge dans la vie de Mabel Moreno, l'Andalouse, est sans aucun doute, l'amour et la musique. Tout a commencé avec son grandpère Elias, un chanteur de flamenco et de fandango, au timbre exraordinaire. L'un des meilleurs des années 50. "Pour m'endormir, il me chantait des airs traditionnels de flamenco. J'en avais des frissons d'émerveillement" dit-elle. Il avait un humour décapant et ne parlait qu'en métaphores. Il est sans doute la clé de sol de la personnalité de Mabel, car, pour elle, le plus important dans la vie est de conjuguer l'humour à la sagesse. Depuis toute petite, elle dansait, avant de savoir marcher. Elle a toujours associé la musique et les images à toutes ses émotions. À ses voyages intérieurs, étant une grande rêveuse. Cependant, vers l'âge de six ans, elle s'éloigne de sa culture flamenco lorsqu'un jour, elle entend John Lennon dans la voiture de son papa. Essayant coûte que coûte de comprendre les paroles, voulant s'habiller comme lui, elle découvre en Lennon un révolutionnaire. À ses 13 ans, c'est un autre révolutionnaire qui la suit toute son adolescance :
À cette époque, dans une campagne reculée ardennaise, terre d'accueil de sa famille ayant fuit le régime franquiste, elle fait du théâtre jusqu'à ses 18 ans. Malgré le vif encouragement de ses professeurs et du directeur de l'école, ses parents s'opposeront catégoriquement à son choix de rentrer au conservatoire. Mabel part tout de même à Bruxelles, étudier le management culturel et se former, à l'insu des ses parents, le soir, au théâtre ! La musique revient lorsqu'elle décroche comme premier job, un post de coordinatrice musicale. Des centaines de concerts vus, des pépites parfois. Comme Daniel Darc dans un squatt sans éclairage, Bertrand Cantat dans un bar pourri. C'est là que son oreille se forme. Après quelques années, elle s'ennuie pourtant. Elle ressent le besoin d'explorer sa créativité. Elle s'inscrit aux beaux-Arts en architecture d'intérieur. Après deux ans, de nouveau, l'ennui la guette. Elle quitte les Beaux-Arts où elle était promue à devenir professeur et passe un concours à la Design Academy d'Eindhoven. Elle y est accueillie les bras ouverts, si chaleureusement : elle a enfin trouvé son idéal d'explorations. Etonnamment, ses professeurs lui conseillent de ne pas rester ; la considérant comme une artiste à part entière, une styliste, une architecte, une conceptrice, elle n'a plus besoin de formations, ni d'écoles.
L'ennui qui la taraudait depuis l'enfance va soudain disparaître, lorsqu'un grave accident la force à ne plus bouger pendant un an. L'épreuve suprême pour cette hyperactive. Ne pouvant plus danser, sa grande passion, ni suivre ses chantiers d'architecture. Tout à coup, elle se mit à écrire. Les mots coulent de source, elle est transcandée quand elle écrit, elle ne ressent même plus la douleur de l'accident. Cependant, étant de nature pudique, timide, elle craint de montrer ses écrits. Elle est, pendant de nombreuses années, une muse qui se cache et inspire d'autres, par exemple, le chanteur Jochen Wenz du groupe Mardi Gras bb, dont elle était la touche hyspano rétro ajoutée à leur jazz groovy. Elle part vivre cinq ans en Italie où elle apprend l'italien en regardant des films classiques en V.O. Elle écrit, elle lit. Sa soif d'apprendre est intarissable : psychanalyse, mythologie, romans, poésies. Tout l'intéresse. C'est en Italie qu'elle écrit son premier roman et aussi ses toutes premières chansons. Son envie de monter son projet musical émerge. Cependant, devenue maman, elle préfère s'occuper de sa fille plusieurs années, tout en continuant d'écrire intensément et discrètement. Revenue en Belgique, une rencontre
déterminante va révéler son besoin viscéral d'exprimer sa créativité : après 6 ans de ping-pong créatif avec son ami, le chanteur Daan, il lui propose d'écrire une chanson sur son dernier album "Nada". De sa plume va naître un texte métaphorique, surréaliste, "Bala Perdida". Qui signifie "électron libre" en langage imagé espagnol. Titre parfait pour illustrer leur amitié. Depuis, tout s'enchaîne très rapidement. Elle co-écrit les titres français de Isolde Lasoen, qui sortira en septembre 2017. D'autres belles collaborations sont en cours. Notamment une, avec Tamino, venu participer à l'album qu'elle est en train d'écrire et composer pour ellemême cette fois. Après cela, Mabel enchaînera sur son premier film en tant que réalisatrice et actrice. Deux romans sur le feu… et une collection de photosjournal qu'elle aimerait exposer. En secret, elle fait des photos-mémoires depuis sept ans… "Je suis un caméléon dansant sous une boule à facettes" dit-elle en rigolant. Mabel nous a confié "J'aime la vie qui vit !" Je n'aime pas mettre le mot fin, même dans un roman. Juste une histoire à suivre… On pourra écouter une partie de son prochain album ce 22 février à 22h, au premier étage du Monk Café, rue Sainte Catherine 42 à 1000 Bruxelles.
Dès l'entrée, le ton est donné. Ici, la musique a toute sa place. Nous sommes accueillis par Bowie, Marie Laforêt, Serge Gainsbourg, Mick Jagger…, quelques-unes des muses de Mabel.
On aime le détail déco du tapis rond, rouge qui tranche avec la sobriété du couloir et du carrelage ancien.
Sur la cheminée, une photographie signée Peter de Bruyne pour le projet Nada. Machine à écrire Remington portative qui ne quitte jamais Mabel, parce qu'elle en aime le son !
La bibliothèque Paul Cadovius, mise en scène par Laurent Bouchat, où les livres et détails personnels de
Mabel, notamment sa collection de brebis, ses livres sur la musique et la poĂŠsie s'accordent Ă la perfection.
L'album "Nada" de Daan. Projet alliant l'image et la musique. Daan est parti dans la pampa catalane avec son ami photographe Peter De Bruyne. Là, Daan a composé, chanté, dansé, écrit pendant que l'oeil de Peter immortalisait ces instants de voyage où le rien et les paysages étranges les ont inspirés. Photographie de Gainsbourg dédicacée par Jane Birkin.
Deux magnifiques livres de photographies, l'un de Mabel, l'autre de Laurent Bouchat - Livres d'Art XXe s. "Diamonds & Pearls" du photographe belge, Marc Lagrange, l'un des plus originaux et des plus talentueux photographes érotiques. La dédicace de Lagrange pour Mabel restera secrète. Daiado Moriyama est le catalogue réalisé à l'occasion de l'exposition du photographe japonais en 2003 à la Fondation Cartier à Paris. Les photographies noir et blanc, à l'important grains, se font le reflet des contradictions du Japon moderne, entre traditions séculaires et pratiques contemporaines, et révèlent le paradoxe d'une culture perturbée mais fascinée par les changements qu'elle subit. "Daiado Moriyama" - Edition Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, 2003. Actes Sud. Badge "I am wonder woman" & "I have a dream" by Oh - Olivia Hainaut. Collection de la fille de Mabel qui a déjà le virus du chant.
Les Brebis, jouets 50's chinés, sont un hommage à l'arrière-grand-père de Mabel qui était berger.
La cuisine est égayée par de jolies touches de vert. Au-dessus de l'évier, trône une photographie, cadeau de Thomas Gunzig, série Bruxelles. Comme une ouverture sur la nuit qui inspire tant Mabel. Les herbes aromatiques ont trouvé refuge dans une magnifique jardinière (que l'on peut suspendre ou poser) Botanyfolk. Création de Sarah Vu. Un coup de coeur trouvé chez Donatella Cagna de Matières Nomades et les fleurs sont à leur place dans des bacs à bouturage de jardinier, chinés à une foire de jardin.
Table de cuisine de fête vintage, chinée. Chaise "Imperial" en prolypropylène. Prototype Arne Jacobsen pour Plaxico (France), chinée il y a 25 ans. Rééditée par Sam Avedon (version USA).
Sur la table de la cuisine, théière Chabi Chic. Vases et tasses en porcelaine de Myriam Aït Amar. Planche Onoré Deco. La revue TOC TOC TOC, créée par Sophie Denux nous invite à découvrir des univers, des lieux de vie et ateliers à travers des villes, différentes à chaque édition. Le tout chez Matières Nomades. Le bol contenant les pommes est un héritage de l'arrière grand-mère de Mabel, Trinidad Moreno. Les gâteaux viennent de chez Pépites, épicerie 100% belge pour manger sain et local, située avenue de Mérode 12 à Rixensart.
L'espace de détente flirte avec l'espace de travail, éclairé par la porte-fenêtre donnant sur le jardin. Le canapé Togo en cuir, première édition 1973, Michel Ducaroy, donne envie de se lover pour regarder des films sur l'écran de cinéma. Le tapis beni ourain vient de chez Matières Nomades. Inspiration années 60 pour la table ronde où s'empilent les cahiers d'écriture de Mabel. Les chaises cognac en velours chinées au Jeu de Balle sont aussi le panier préféré de Bonnie, la chatte.
Bureau "lazy desk" du designer Bram Boo édité par Bulo. Chaises Eames Arlequin, trouvées dans un container. Des phrases inspirantes au mur. Pour être en accord avec la couleur du mur, Mabel les a inscrites sur du papier contenant d'habitude… des frites ! Les belles idées naissent parfois d'un petit rien.
Au-dessus de la guitare blanche Telecaster, de la guitare SG et de l'ampli Vox trĂ´ne la photo de Peter De Bruyne, couverture de son livre, projet Nada, avec Daan, "A collection inspired by the nothing", ouvre la maison sur les paysages flous et cinĂŠmatographiques qui l'inspirent tant.
On retrouve l'inspiration vintage également dans la chambre de la fille de Mabel. La commode 50's a été chinée à Uzes et la table école a été trouvée sur un trottoir à Bruxelles quand Mabel était étudiante. La chaise est un modèle expo 1958. Le tapis coloré Boucharouette et le tapis au sol Berbere "Amérindien" réalisé par une coopérative de femmes berbères avec du jeans recyclé bleu et bleu cobalt et de la laine vierge proviennent de chez Matières Nomades, tout comme le doudou. Pigmée Les jeux et accessoires (le coussin chat, le panier pailleté, le service à thé, la valisette et la tirelire cochon) proviennent de chez Boucles d'Or.
Pour un lit cocon aux couleurs de nature, un plaid colombien en laine tissÊe main de chez Matières Nomades. Robe de princesse et coussin blanc et or de chez Boucle d'Or. Linge de lit AM-PM.
Dans le hall de nuit devenu boudoir on trouve une vitrine. Ode à la féminité de Mabel. Elle contient ses parfums précieux, les bottines à paillettes shoppées chez Rose, sa collection de ceintures chinées et, surtout, les bijoux et badges de son amie la créatrice Olivia Hainaut. Le collier Snake by OH, hommage à l'actrice Elisabeth Taylor dans Cléopâtre. Les bracelets "Maillon" résine patine or et argent, l'écharpe cuir "Résille" or. Un esprit d'élégance, de luxe, de Rock'n Roll, de sensualité et aussi d'arte povera et de renaissance italienne. Sans oublier la touche d'humour de la collection de badges by OH qui font sourire quand on les porte.
Le panier or, signé Uashmama, est en vente chez Matières Nomades.
Dans la chambre, les teintes choisies sont minérales. Algue, kaki, bleu paon. Rien n'est laissé au hasard. Les tons de la photographie de Peter de Bruyne répondent aux couleurs du linge de lit en lin. La commode scandinave en tek chinée rue Blaes est l'élément qui amène un contraste dans les tons doux de la chambre, tout comme le panier or uashmama de chez Matières Nomades.
Boucle d'Or - Concept Store enfants Rue du Tabellion, 12 à Ixelles - http://boucledoronline.com/fr/ Bureau "Overdose desk" édité par bulo - Design : Bram Boo > http://bramboo.be Bijoux & accessoires Olivia Hainaut > www.oliviahainaut.com CD "Nada" de Daan chez Pias est disponible chez tous les bons disquaires et plateforme de téléchargement. Livres d'art : Laurent Bouchat - Livres d'Art XXe siècle Rue Général Mac Arthur, 2 à Uccle - FB/Laurent-Bouchat-Livres-dArt-XXe-siècle Matières Nomades - Lifestyle Concept Store Rue de Rosières 10B à Genval - www.matieresnomades.com Photographies de Peter de Bruyne > www.peterdebruyne.com Le livre "A collection inspired by the nothing" + cd de Daan inclus sont disponibles dans les librairies d'art Stylisme : la robe portée par Mabel est une création de Roxane Baines > www.roxanebaines.com Pour être tenu au courant de l'actualité de Mabel Moreno, suivez-la sur sa page facebook ICI
Jeanloup Sieff. Magazine Queen. Angleterre, 1964. © Estate Jeanloup Sieff
3
expos à voir… … dans un seul lieu : le Musée de la Photographie de Charleroi. D'habitude, il y a toujours une exposition qui nous touche plus que l'autre. Ici, impossible de faire un choix. Trois univers totalement différents, mais on passe de l'un à l'autre avec bonheur.
O
n débute avec les images de Jeanloup Sieff dont l'oeuvre n'a jamais connu une exposition d'importance en Belgique. Le Musée de la Photographie a remedié à cela en proposant une sélection des photographies les plus emblématiques du photographe provenant des archives de celui-ci et des collections du Musées. JEANLOUP SIEFF, LES ANNÉES LUMIÈRES On retrouve dans cette exposition qui lui est dédiée, ses images, élégantes et légères, classiques et sensuelles. Réalisées principalement pour de prestigieuses revues de mode telles Harper's Bazaar, Elle, Vogue ou British Mode, ses photographies s'éman-
cipent pourtant de la commande par l'originalité des cadrages, la densité des impressions et le choix du grand angle qui les rend immédiatement reconnaissables. Car il y a bien un style Sieff. Le photographe épure sa photographie en conservant les lignes maîtresses, les coulant dans des noirs profonds. On peut aussi admirer ses célèbres portraits d'acteurs et de réalisateurs car n'oublions pas, Jeanloup Sieff était depuis l'enfance amoureux de cinéma. Ensuite, nous sommes surpris. Au milieu de ces mannequins aux longues jambes, parfois dévêtues, trônent des photographies de squelettes prises dans les Catacombes
Jeanloup Sieff. Judy. New York, 1964. © Estate Jeanloup Sieff
des Capucins à Palerme dans les années quatre-vingts et ce texte : "Pendant longtemps, j'avais regardé passer les jolies filles dans la rue, m'interrogeant sur la forme de leurs seins, la rondeur de leurs fesses… Aujourd'hui je les imagine souvent en squelettes, je cherche la tête de mort qui sommeille sous leurs cheveux et qui attend, patiente, le moment d'apparaître dans l'obscurité d'une tombe. Tous les cimetières sont emplis de passantes aux longues jambes qui faisaient se retourner les hommes assis aux terrasses de cafés des années 30". CQFD. Autre pièce, autre univers. Ce que l'on sait moins, c'est que le reporter indépendant, un temps membre de l'agence Magnum, a reçu en 1959 le Prix Niépce pour son reportage
sur le Borinage. Réalisé au début de sa carrière de photographe, Christelle Rousseau, Conservatrice au Musée de la Photographie nous explique "La situation est grave en 1959, et plus encore dans le Borinage que dans les autres régions minières de la Belgique ; la vie du Borain est depuis longtemps marquée par des conditions d'existence et de travail précaires : la colère gronde plus fort qu'ailleurs. Envoyé, avec Frank Horvat, par le mensuel d'actualités Réalités, Jeanloup Sieff arrive donc en cette contrée aussi meurtrie qu'elle est peuplée d'êtres généreux, un matin où le soleil se dispute au brouillard tenace. Il tourne son objectif vers les paysages où se découpent terrils et châssis à mollettes comme vers les mineurs aux gueules noires et leur cadres de vie,
Jeanloup Sieff. Borinage, 1959. © Estate Jeanloup Sieff
leurs familles, il capte instinctivement tout ce qui fait l'essence même de cette région aux portes de la France". On regretterait presque qu'après cela il ait abandonné le reportage même si, comme le souligne judicieusement Xavier Canonne, Directeur du Musée de la Photographie, "L'oeuvre de Jeanloup Sieff mérite aujourd'hui une relecture : sans en avoir eu
l'air, avec une désinvolture d'apparence qui était sa pudeur, Sieff aura été de ceux qui firent glisser la photographie de commande - la photographie commerciale prétendront certains - vers l'oeuvre d'art, perçue à présent dans sa perfection technique comme le parfum d'une époque, celle des "Trente Glorieuses" que regrettent aujourd'hui ceux qui n'y eurent pas leurs vingt ans."
Romeo&Juliette, Sao Tomé-et-Principe, 2008 © Wim De Schamphelaere
WIM DE SCHAMPHELAERE, "EXCHANGING LOOKS" La deuxième exposition proposée par le Musée de la Photographie est impressionnante. Il s'agit des spectaculaires assemblages panoramiques du photographe belge Wim De Schamphelaere. Au premier coup d'oeil, ces images ont l'apparence de panoramas classiques, mais quand on y regarde de plus près, on sent qu'il n'en est rien. Pouvant atteindre jusqu'à huit mètres de longueur, elles impressionnent autant par leur composition que par l'atmosphère puissante qui s'en dégage. Tel le décor de scènes de théâtre, elles sont peuplées de ceux qui vivent dans les lieux que le photographe a choisis, Cuba ou l'Afrique, la rue ou la savane, s'offrant à la recomposition de leur propre spectacle. Le photographe retourne entre cinq et dix fois au même endroit, dans les même lieux, pour rencontrer les mêmes gens et les photographier quand s'installe une connivence. On sent, en regardant ses images, que le contact humain est un de ses moteurs. "J'utilise les techniques photographiques d'aujourd'hui, non pas pour changer l'image réelle, mais juste pour reproduire avec fidélité cette réalité en empruntant un chemin qui n'existait pas par le passé" confie le photographe. La photographie, qui tient du tableau pour l'image composée, se fait ici archéologue, joignant bout à bout sur l'écran de l'ordinateur les fragments photographiques (il peut y en avoir jusqu'à 2000) minutieusement prélevés d'une réalité pour en recomposer l'apparence et en accroître les données sans volonté de la trahir mais, au contraire, de la servir.
De la série "Scrublands" © Antoine Bruy
ANTOINE BRUY, SCRUBLANDS Pour terminer, on va s'asseoir dans la boîte noire pour visionner les photographies du jeune photographe français Antoine Bruy. De 2010 à 2015, il a voyagé à travers l'Europe et les Etats-Unis, en auto-stop, avec le but de rencontrer ces hommes et femmes qui ont fait le choix radical de vivre loin des villes, en rupture avec un mode de vie qu'ils considèrent bien souvent comme obsédé par le rendement et l'efficacité et qui aurait la consommation pour seul horizon. On peut voir les stratégies déployées visant à une plus grande indépendance énergétique, alimentaire, économique ou sociale. Certaines images choquent les citadins que nous sommes, aux oui-dire de personnes se trouvant avec nous dans la boîte. Mais ce n'est pas le propos du travail d'Antoine
Bruy. "L'ensemble de mon travail photographique se nourrit de cette interrogation sur la place de l'Homme dans son environnement ou comme l'écrivit Johann Van der Keuken : "Il ne s'agit pas de montrer qu'il y a ceci ou cela. Il s'agit de montrer comment c'est, comment c'est d'être dans un espace donné". Le rapport des êtres à l'intimité, à leur environnement matériel, enfin aux conditions économiques et intellectuelles qui les déterminent ont, à des degrés divers, alimenté l'ensemble de ma production."
Les expositions sont à voir jusqu'au 07.05.2017 au Musée de la Photographie Avenue Paul Pastur, 11 6032 Charleroi www.museephoto.be
AGENDA
LIEGE
Erosion II, 2016, 140×180 cm, Acrylique sur toile
PAINTING FIELDS, SELECTED WORKS & DUO AVEC SELÇUK MUTLU Cdlt (abréviation de cordialement), est une toute nouvelle galerie liégeoise qui a ouvert ses portes en octobre 2016 dans la jolie rue Souverain Pont. Le projet, porté par Marine Candova et Stéphanie Vessiere est une galerie d'Art et de Design qui veut défendre des jeunes artistes et designers choisis aux "coups de coeur", les montrer et en parler différemment. Jusqu'au 4 mars, vous pourrez y voir les paysages de Nathalie Ledoux. Aux frontières de l'abstraction, ils repoussent les limites de la peinture figurative. L’exaltation de couleurs vives, décalées de la réalité sous-jacente, tout comme la liberté prise dans le travail de composition, n’est pas sans rappeler la démarche des romantiques, notamment les toiles de William Turner. Avec le paysage comme sujet, thème classique dans l’histoire de la peinture s’il en est, Nathalie Ledoux développe une pratique résolument contemporaine. Elle propose également le résultat de sa collaboration inédite avec le plasticien Selçuk Mutlu qui se concrétise par un échange permanent d'oeuvres débutées par l'un et achevées par l'autre, se nourrissant ainsi de deux univers artistiques. Jusqu'au 04.03.17 Cdlt - Rue Lombard 6 - 4000 Liège www.cdlt.gallery
dklikkAGENDA#68
A VOIR
BRUXELLES
LA LOUVIÈRE
LA HULPE
Andy Warhol, Silver Clouds, 1966 - Installation Monir Shahroudy Farmanfarmaian, Untitled, 2010 Miroir et envers de verre peint sur plâtre et bois
Julien Torhy au travail à l’atelier. © Elisabeth Schneider
© Michel Delannoy
DECOR
ENCORE SOUS PRESSION. ATELIER MICHAEL WOOLWORTH, PARIS
MAIN À MAIN
L'exposition Decor à la Villa Empain joue les prolongations. Alors pas d'excuses, foncez voir cette exposition co-curatée par Tino Sehgal, Dorothea von Hantelmann et Asad Raza qui interroge le décoratif dans l'art moderne et contemporain. La Villa Empain, lieu hautement marqué par le décoratif, constitue elle-même le décor de l'exposition et ce, avec les oeuvres d'artistes tels, entre autres, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, Pierre Huyghe, Jeff Koons, Andy Warhol… Ces artistes considèrent l'aspect décoratif comme fondamental aux arts plastiques et voient un potentiel politique dans le fait d'opérer de concert avec lui. Jusqu'au 02.04.17 Fondation Boghossian Villa Empain Av. Franklin Roosevelt 67 1050 Bruxelles fondationboghossian.com
Éditeur d’art et imprimeur, Michael Woolworth, américain d’origine, s’installe à Paris où il établit en 1985 son atelier, sorte de laboratoire pour la création et l'expérimentation. Il ne recule devant rien pour répondre aux attentes les plus inhabituelles des artistes avec lesquels il collabore. Intégrant une lithographie sur plâtre de près de 10 m de long, des impressions sur les supports les plus insolites, des oeuvres monumentales… la scénographie singulière de cette exposition dévoile également les entrailles d’un livre d’artiste et recrée l’esprit de l’atelier. Jusqu'au 07.05.17 Centre de la Gravure et de l'Image Imprimée Rue des Amours 10 La Louvière www.centredelagravure.be
L'exposition présentée par l'asbl "Pêcheur de lune" qui propose de mettre à l'honneur des artistes différents et parrainée par la Baronne Jean Toots Thielemans et Adrien Devyver propose une sélection d'oeuvres axées autour des thèmes du voyage et du mouvement. Les artistes proposent leurs représentations de la mutation, du grand cosmos aux plus petites pulstions de vie : galaxies, routes, corps en mouvements… des oeuvres fortes, intimes et troublantes, entre la couleur et le noir et blanc. 10.02.17 > 02.03.17 Fondation Folon Drève de la Ramée, 6A 1310 La Hulpe www.fondationfolon.be
BRUXELLES
La Toya Ruby Frazier, Flénu, Borinage, 16 octobre 2016 © LaToya Ruby Frazier
© Noir Artist
LATOYA RUBY FRAZIER
FRAGMENTS NOIR
La jeune photographe américaine LaToya Ruby Frazier, aujourd’hui considérée comme une figure incontournable de la photographie contemporaine, a été invitée par le MAC’s à participer à une résidence de trois semaines au cœur du Borinage. Fondé sur ses rencontres avec d’anciens mineurs et leurs familles, le résultat de cette résidence est une impressionnante fresque documentant le paysage social et postmoderne du Borinage. C’est à Frameries, en compagnie du lithographe borain Bruno Robbe qu’elle a imprimé cette série de plus de quarante photographies. À voir en primeur au MAC's. 19.01.17 > 21.05.17 MAC's Rue Sainte-Louise, 82 7301 Hornu www.mac-s.be
Lucien Gilson, artiste liégeois peintre muraliste, alias NOIR Artist cherche l’image qui va interpeller son regard dans les magazines, publicités mais aussi peinture baroque ou l’iconographie chrétienne. Chaque image brute est ensuite recadrée, triturée, détournée pour s’intégrer dans des carambolages visuels à haute teneur narrative. En même temps seront exposées "Orients", les peintures d'Etienne Cail. Très influencé par un voyage en Chine et l'oeuvres des artistes contemporains chinois, il combine les chefs d'oeuvres de la peinture occidentale à la technique et aux influences des "Orients". Deux expositions à voir. 10.02.17 > 15.04.17 Mazel Galerie Rue Capitaine Crespel 22 1050 Bruxelles http://mazelgalerie.com
BRUXELLES
Untitled (lost cat). Ink and marker on paper 29,6 x 21 cm, 2011 © David Shrigley © Photo: Isabelle Arthuis
MUSÉE DU CHAT L’ASBL Le Musée du chat a pour objet l’organisation d’expositions itinérantes d’art contemporain autour du thème du chat, à partir de la collection de Françoise Baronian et d’œuvres empruntées à diverses institutions, galeries et collections privées. Le Musée du chat présente une première exposition à Bruxelles, à De Markten. Le public peut y découvrir une sélection de la collection d'art contemporain de l’ASBL, enrichie d'œuvres d'artistes invités (Araki, Adel Abdessemed, Chris Marker, Jonathan Monk, Joëlle Tuerlinckx…) L'exposition réunit tant des peintures que des installations vidéo, de la photographie, des dessins, des sculptures ainsi que des objets, bijoux ou publications. 09.02.17 > 26.03.17 De Markten Rue du Vieux Marché aux Grains, 1000 Bruxelles
dklikkAGENDA#69
GRAND HORNU
A VOIR
Yves Saint Laurent - Robe de mariée avec couronne de fleurs et voile - 1985 © Musée du Costume et de la Dentelle, E. Laurent
Bientôt le 14 février. Fête de tous les amoureux. Vous aimeriez franchir un pas mais ne savez pas comment insuffler l'idée à votre moitié ? Emmenez-la (le) au Musée du Costume et de la dentelle qui vous propose un thème de circonstance "Just Married". Célibataire ? Quelle est donc celle d'entre nous qui n'a pas rêvé porter une jolie robe blanche dans son enfance ? Une occasion d'admirer les plus belles d'entre-elles, cousues par des anonymes ou de grands couturiers et devenir imbattable sur la mode nuptiale de la fin du 18e à aujourd'hui.
A
vec comme fil rouge la robe de mariée, "Just Married", la nouvelle exposition du Musée du Costume et de la Dentelle, met en lumière les aspects de la tenue du jour J. Huit espaces thématiques présentent l'histoire de la robe de mariée de la fin du 18e siècle jusqu'à aujourd'hui. Une fois n'est pas coutume, le musée propose quelques silhouettes masculines. Somptueuse ou simple, la robe de mariée fascine car elle porte en elle toute l'émotion d'un rite de passage. Elle véhicule une charge symbolique bien plus importante que les autres tenues. Les robes exposées déroulent deux siècles de développements esthétiques de la mode nuptiale. Elles entrent en dialogue avec des objets, des documents et des témoignages qui nourrissent le propos du
mariage et de sa passionnante évolution. Faite à la fois de filiations et de ruptures, son histoire croise celle du couple, de la famille et des mentalités. "Le mariage, c'est bien plus qu'une robe" nous rappelle Karine Lalieux, Échevine de la Culture de la Ville de Bruxelles "à travers les modes, c'est à un éclairage particulier de notre société que cette exposition nous convie, à l'exploration du statut de la femme ou des rapports entre les époux, notamment. En rappelant la teneur du Code civil, en faisant parler des objets - du missel au bouquet -, cette exposition fait tinter autrement l'histoire de la mode par sa rénsonance avec l'évolution des moeurs, des coutumes et des lois. Elle offre l'image d'une institution en mutation, aux prises avec les changements de mentalité de la société d'autrefois, d'aujourd'hui et sans doute de demain."
LES INCONTOURNABLES DE L'EXPOSITION Cette exposition offre un passionnant panorama de la mode nuptiale de la fin du 18e à aujourd'hui. Elle mêle des robes cousues par des anonymes à des modèles de grands couturiers comme Natan, Yves Saint Laurent, Gérald Watelet, Anne Demeulemeester, Pierre Balmain… Les modèles exposés proviennent principalement des collections du Musée du Costume et de la Dentelle, à l'exception de deux robes qui complètent à merveille le propos de l'exposition. La première appartient à Julie Taton, qui s'est mariée en 2014 à l'Hôtel de Ville de Bruxelles. La jeune femme portait une robe au haut réalisé en dentelle mécanique et pourvue d'un vertigineux décolleté dans le dos. Le costume de son époux, également prêté pour l'occasion, est un trois-pièces bleu nattier griffé "Café Costume", porté avec une paire de baskets blanches.
© Musée du Costume et de la Dentelle
La seconde est proposée par le célèbre couturier Jean-Paul Gaultier pour qui, la robe de mariée aujourd'hui est une robe anti-conformiste et drôle.. Musée du Costume et de la Dentelle, rue de la Violette 12 à 1000 Bruxelles www.museeducostumeetdeladentelle.be
La collection printemps de chez Lancôme signée Lisa Eldridge est placée sous le signe du rose. Cette année, le rose a fait un retour remarqué dans les plus grandes collections présentées lors des Fashion Week du monde entier et c'est naturellement qu'il s'est retrouvé en backstage des défilés, au coeur des palettes des make-up artistes ! Donc du rose, oui, mais revisité, twisté, réinterprété dans une collection "Absolutely Röse!" placée sous le signe de la fraîcheur, de la tendresse et de la pureté pour illuminer votre visage. Chez dKLIKK, les "vraies filles girly" de la rédaction ont craqué pour "La rose à poudrer". Un joli boitier contenant une fleur magnifique dont chaque pétale est infusé de nacres aussi brillants que subtils qui illumineront la peau en un coup de pinceau. On prélève un peu de poudre que l'on vient déposer sur le front, l'arête du nez, le haut des pommettes, le menton, le cou et le décolleté. Effet ? Un visage sculpté, une mine radieuse et un teint illuminé et léger. Lancôme, en parfumerie - www.lancome.be
Votre amoureuse se la joue girly à fond ? Nul doute que pour la faire craquer, rien de tel qu'un joli sweat signé Tutu Chic. www.tutuchic.com À Shopper à Lasne chez Bel Y Wood Rue du Try Bara, 18 - 1380 Ohain (Lasne) www.belywood.com
Tic tac tic tac… pour que votre dulcinée pense à vous tout au long de la journée. Ice Love d'Ice-Watch | www.ice-watch.com
Silhouette Liu Jo
Les
On craque pour la petite culotte signée LoveStories
COULEURS de Valentine www.lovestoriesintimates.com
Du rose au rouge, couleurs de l'amour - paraît-il une petite sélection d'objets pour Valentine à offrir, à s'offrir ou juste pour créer une belle ambiance passionnée ou romantique à souhait.
Pour toutes les Valentines un peu punkette et rock'n'roll sur les bords, le sac "Poils Gazelle Punk Rouge de Versa Versa deviendra très vite une pièce incontournable. Petite minaudière parfaite, elle accueillera tous vos essentiels www.versa-versa.com À shopper chez BEL Y WOOD Rue du Try Bara 18 à OHAIN www.belywood.com
Sweat Love signé Bensimon
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Champagne ! Oui, mais au frais dans le seau Circus signé Alessi. Design Marcel Wanders www.alessi.com/fr
Coussin LOVE Anna + Ninna www.debijenkorf.be
Silhouette Xandres
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Inspiré par les gouttes de rosée du matin, le bougeoir Kastehelmi de Littala crée de jolis reflets de lumière et réchauffe votre intérieur. www.iittala.com
Près de chez
VOUS !
Les nouveautés, les bons plans, les nouvelles adresses immanquables, les événements à ne pas rater… Special Saint-Valentin of course !
à Liège
11.02.17 > 12.02.17
GOODBYE VALENTINE Des amours d'artistes Deuxième édition du marché de créateurs de l'asbl liégeoise Ré-Créa-Sol dont l'objectif est l'accès au loisir et la valorisation par la créativité des enfants et des jeunes adultes en situation de handicap. À deux jours de la Saint-Valentin, ils ont choisi de jouer la carte de l'impertinence et de la légèreté avec un concept ludique sur le thème d'une "antiSaint-Valentin". Au programme, on retrouve une sélection d'artistes et de créateurs pointus comme NOIR Artist, Louise Kopij, Manka et Jean Bon, Enlace-moi… sans oublier des performances et animations live et l'exposition des travaux des ateliers Ré-Créa-Sol. Et si vous n'avez pas encore trouvé LE cadeau idéal pour votre moitié, c'est l'endroit idéal même si le thème est "Anti-Valentin". Qu'on se le dise !
P.A.F. 2,5 € (ticket boisson offert) Quand ? Les 11 et 12 février 2017 Où ? ESA Saint-Luc Liège Boulevard de la Constitution 41, 4020 Liège L'événement sur Facebook, c'est par ICI
à Mons
10.02.17 > 17.02.17
LE FIFA Le FIFA 2017 met à nouveau en valeur des films originaux, audacieux et engagés, à partir de la thématique de l'amour, des sentiments amoureux, et plus largement des relations humaines, en vous présentant pas moins d’une centaine de longs et courts métrages. Au-delà de la mise en valeur du travail des professionnels du cinéma, le festival de Mons désire confronter les jeunes à un cinéma qu’ils n'ont pas l'habitude de voir, dans une optique d'ouverture à sa richesse plurielle et ses différentes formes artistiques. La programmation fera la place belle aux thématiques d'actualité, aux rapports nord/ sud et aux problématiques qui touchent les minorités et les personnes fragilisées. Quelques films en compétition : Jesus de Fernando Guzzoni, Dokhtar de Reza Mirkarimi et Mon ange du Belge Harry Cleven. Le festival proposera également un joli panel de conférences et de soirées que vous trouverez sur le site www.fifa-mons.be. À noter quelques invités coup de cœur : la très séduisante Anne Parillaud, Dominique Abel et Fiona Gordon, qui nous avaient charmés en 2005 avec l’Iceberg, premier film coproduit par leur maison de production bruxelloise « Courage mon amour », et la marraine du festival, Marthe Villalonga En ouverture : Monsieur et Madame Adelman de Nicolas Bedos En clôture : Flora 63 de Stéphane Robelin Dis Chéri, on n’irait pas au cinéma ? 33e Festival International du Film d'Amour de Mons Quand ? Du 10 au 17 février 2017 Toutes les infos sur http://fifa-mons.be
à Huy
à partir du 07.02.17
LES SOINS DES PERLES Le 7 février. Retenez bien cette date car à partir de ce jour, on va se faire chouchouter à Huy. Et ça tombe bien pour la SaintValentin ! Incontournable depuis son ouverture, les Perles du Château est l'adresse de référence pour toutes les personnes qui ont envie de (se) faire plaisir et trouver le cadeau original dans la jolie petite ville de Huy. Et comme se faire chouchouter, c'est bien agréable, Sandrine, la propriétaire des lieux, a décidé de s'agrandir et d'ouvrir un espace bien-être pour que nous puissions, les femmes bien entendu mais aussi les hommes, prendre soin de nous, de notre corps. S'arrêter le temps d'une heure et décompresser. Au programme, Les Soins des Perles s'occupe de vous de la tête aux pieds. Sous les doigts magiques et professionnels
de Lisa, offrez-vous un massage, un soin du corps, une jolie manucure, des jambes douces comme de la soie. Bref en un mot, faites-vous du bien. Profitez d'un agréable moment dans une ambiance zen et décontractée. Ou alors faites-en profiter votre moitié en lui offrant un sympathique chèque cadeau. La volonté de Sandrine est de proposer une large palette de soins à prix raisonnables, le tout dans un endroit cosy et inattendu. Au niveau des produits de soin, le choix s'est porté sur la marque espagnole Germaine de Capuccini, utilisée dans les instituts de beauté les plus exclusifs, les meilleurs spas et hôtels 5 étoiles du monde comme le Sheraton, le Four Seasons… Germaine de Capuccini sera en exclusivité à Huy aux Soins des Perles.
Coup de coeur de la rédaction pour le make-up réalisé avec les produits bio, naturels estampillés slow cosmétique ZAO.
Tout comme pour Les Perles du Château, le point d'honneur pour Les Soins des Perles est l'accueil. Car que seraient de beaux et bons produits et un service de qualité sans un accueil à la hauteur ? Sandrine, Lisa, Elodie et toute l'équipe des Perles du Château et des Soins des Perles mettront tout en oeuvre pour que vous vous sentiez bien et que vous ressortiez de votre soin le corps soigné et la tête plus légère. Qu'attendez-vous pour pousser la porte de ce nouvel écrin tout de beige et d'aubergine vêtu ? Et n'hésitez pas à laisser votre impression sur nos.dklikk.be Pour tout savoir sur les différents soins proposés, du maquillage aux massages en passant par les ongles en gel, la manucure, la pédicure, le rehaussement ou l'extension des cils… rendez-vous sur la page facebook des Soins des Perles. Nul doute, pour le 14 février, la plus belle Valentine, ce sera vous !
Aux Perles du Château rue Sous le Château 51/1 - 4500 Huy Sur rendez-vous - T. 085 21 37 12 Suivez-nous sur facebook/lessoinsdesperles
à Ath
10.02.17
NUIT DE L'ÉROTISME L’Enfer1 de la bibliothèque Jean de La Fontaine d’Ath sera mis à l’honneur pour une surprenante Nuit de l’Erotisme. Ce rendez-vous biannuel est né de l’idée est de désacraliser ces livres à la réputation sulfureuse et de déculpabiliser le public qui souhaiterait les découvrir. « Le phénomène médiatique « 50 nuances de Grey » a fait naître une curiosité et une demande dans notre lectorat. Nous avons donc décidé d’y répondre, avec un enthousiasme certain. » L’objectif de cette soirée est donc de permettre aux participants d’emprunter ces livres parlant de sexualité mais également d’avoir une réflexion sur la place qu’ils peuvent occuper dans nos vies. Pour ce faire une psychologue-sexologue viendra présenter une conférence sur l’intérêt de la
à Namur
littérature érotique dans la construction de soi, il y aura des présentations de livres, un spectacle-performance « coquin » autour des mots et des corps et des projections de courts métrages et bien évidement le vernissage de l’exposition « Erothèque », réalisée par une dizaine de bibliothèques de la province de Hainaut. : En 1844, la Bibliothèque nationale de France édicte une cote baptisée explicitement «Enfer» pour regrouper des ouvrages «contraires aux bonnes mœurs». 1
"Nuit de l'Erotisme" Quand ? le 10 février 2017 de 19h à 23h55 Où ? A la Bibliothèque Jean de la Fontaine à Ath www.facebook.com/bibliothequedath
12.02.17
RENDEZ-MOI MON DIMANCHE EN AMOUREUX Brunch, bulles, expos, ateliers ouverts, upcycling & brocante, musique… Bref, un dimanche en amoureux. Amoureux des arts à la découverte de créateurs. Quand ? Le 12 février de 10h à 16h Où ? Au Hang'Art, route de Gembloux 500 à 5002 Saint-Servais - Namur Toutes les infos sur la page FB de l'événement Pour le brunch les places sont limitées. Réservez ICI
Un endroit romantique à souhait pour fêter la Saint-Valentin ? AU GOUT DE MA FILLE Et si vous avez oublié votre cadeau, pas de soucis, Etoiles de Greniers, c'est juste à côté, vous y trouverez la perle rare pour votre chéri(e).
AU MENU de la Saint-Valentin Crème Brûlée de foie gras � �
Caille et sa sauce miel/moutarde � �
Gelée de champagne au fruits rouges et son petit plaisir fondant chocolat
Au goût de ma fille rue du Rouge Bouton, 17 Virginal Places limitées, n'oubliez pas de réserver au 0478 95 78 02 FB/Au-gout-de-ma-fille
EPICURIEN Du nouveau pour le designer montois Thierry Bataille. Celui-ci s'est penché autour de la thématique de la bière et du vin car, travailler sur ces thèmes, c'est aussi travailler sur l'histoire passionnante de notre Humanité. Il a voulu associer des formes issues de notre culture universelle et cela donne de très beaux supports et portes-bouteilles de bières ou de vins. Sans clous, sans vis et toujours dans un esprit d'éco-responsabilité ! http://thierrybataille.com
Pour notre
VALENTIN
Des chaussettes ? Oui ! Si elles sont conçues en Belgique et produites en Italie par Oscar Socks. Super douces au touché, elles sont en fibres de bambou, originales et… madame, c'est fini, monsieur ne sentira plus des pieds. Promis, elles ont été testées par la rédac ! www.oscarsocks.com A shopper chez BEL Y WOOD Rue du Try Bara 18 à OHAIN www.belywood.com
GREEN
Si votre homme voyage beaucoup et est du genre pratique, nul doute qu'il va craquer pour ce produit ludique et révolutionnaire bien belge : la vestelle ou la bretelle pour veste. Inventée par un Hannutois, Pascal Moers, c'est l'objet à posséder pour pouvoir porter sa veste comme un simple sac à dos. Fini d'être encombré par celle-ci dès qu'on a un petit coup de chaud. www.vestelle.eu A shopper chez Wattitude Rue Souverain-Pont, 7 à Liège www.wattitude.be
PRATIQUE & IDEAL Chéri a de l'humour ? Alors on vous a trouvé ce qu'il lui fallait "L'homme idéal… à peu de chose près" parce que tout le monde le sait, la perfection n'est pas de ce monde et, entre nous, avouonsle, l'homme idéal, ce serait certainement, à la longue, un peu ennuyant. Monsieur TSHIRT A shopper aux Perles du Château Rue Sous le Chateau 51/1 à HUY FB/lesperlesduchateau/
DIY
Tropical Love Sur une idÊe de Corentine Delepine - Photographies Š Ingrid Hulsmans
Pour cette édition, c'est la boutique Agave qui nous a accueilli. Le résultat : un décor vert et luxuriant pour nos coeurs de Saint-Valentin. N'hésitez pas à pousser la porte de cet oasis urbain au coeur de Bruxelles. Un incontournable pour tous les amoureux de plantes vertes. Rue d'Alsace-Lorraine 2 - 1050 Ixelles - www.agave-boutique.be
V
ous aimez la Saint-Valentin ? Tant mieux ! Ce DIY est fait pour vous ! Vous détestez ? Pas grave… car on a trouvé le moyen de mettre de côté le kitsch de cette fête pour la détourner en un événement au style moins classique. Cette année, les cœurs seront toujours de sortie, mais revisités. On oublie le rose, le rouge, le doré et on ose d’autres couleurs. On vous propose un Do It Yourself simplissime pour réaliser des cœurs graphiques.
VOUS AVEZ BESOIN DE : > Papier (minimum 160 grammes pour des formats plus petits – max. 300 grammes pour des grands formats) > Une planche à découper > Une paire de ciseaux > Une latte > Un plioir > De la colle pour papier
RÉALISATION 1. Coupez les contours du gabarits (les tracés sont en noirs) 2. À l’aide de votre latte et du plioir, repassez sur les lignes internes du gabarits (tracées en rose) 3. Marquez les plis 4. Collez pour former le cœur. 5. Sur base de ce gabarit, n’hésitez pas à augmenter la taille du cœur en utilisant une feuille plus grande (avec une feuille plus épaisse, maximum 300 grammes), en multipliant les dimensions, par 2, par 3,… Aussi simple que cela et l’effet est waouw ! De quoi épater votre moitié… ou vous épater vous-même.
TÉLÉCHARGEZ LE GABARIT cliquant sur l'image ci-contre.
TOUT LE MATÉRIEL POUR RÉALISER TROPICAL LOVE EST DISPONIBLE CHEZ CREACORNER À WOLUWÉ Tomberg, 52 - 1200 Bruxelles T. 02 771 04 86
À WATERLOO Rue du gaz, 1 - 1410 Waterloo T. 02 351 52 01
À NAMUR Ch. de Marche, 380 - 5100 Namur T. 081 30 17 29
À WAVRE Rue de la Wastinne, 15 - 1301 Wavre T. 010 43 99 74
www.creacorner.be Envie d'autres idées créatives ? Rejoignez Creacorner sur Facebook : https://www.facebook.com/Creacorner
Une pièce trop sombre pour faire pousser vos petites plantes ? Pas de problème, nous avons trouvé la solution. "Cyrana" de Bulbo transforme vos coins sombres en véritable oasis. Son abat-jour en terre cuite italienne fabriquée à la main est adapté à la culture de plantes d'intérieur, herbes aromatiques ou encore légumes. À adopter d'urgence ! https://www.bulbolight.com
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La lumière se met au
VERT dK
Pas besoin d'arrosage pour la lampe fougère designée par Lucie Vanroy. Constituée de feuillages en plastique suspendus à une structure en acier, elle ne demande aucun soin et dès qu'on la regarde, on s'évade dans les bois. Une jolie façon d'apporter une touche de vert dans votre intérieur. www.lvcreations.be
Sobre et transparente la lampe Milo créée par le studio Lightovo trouve sa place dans n'importe quelle pièce de la maison. Réalisée en verre soufflé de manière artisanale, elle tient également compte de la technologie par la led. Son rôle ? Apporter la nature dans la maison. Lampe à poser ou suspension, elle recrée parfaitement la lumière du jour de sorte qu'elle aide les plantes à vivre dans un environnement favorable. Fournie avec un pot en bois d'érable, regardez la nature grandir à côté de vous. www.negis.com
dK
Les tropiques dans votre salon, voilà ce que vous promet Orikomi Tropical, créée par le bureau d'architecture Blaanc. Fabriquée entièrement à la main, le pliage en papier cartonné est travaillé à la manière d'un origami et apporte douceur et poésie à votre intérieur. De plus, en l'adoptant, vous faite une bonne action car une partie des ventes est reversée à l'association Adobe Women Association qui aide les femmes mexicaines à construire leur maison. www.lamptwist.be
En référence à une des sept merveilles du monde, les jardins suspendus de Babylone, "Babylon" a été conçue par le designer canadien Ryan Talor. On la voit bien dans notre cuisine pour reçevoir nos herbes aromatiques ou pour amener un peu de verdure dans une pièce trop petite pour accueillir des plantes vertes. www.objectinterface.ca
Un globe en verre soufflé avec, à l'intérieur, une multitude de cavités aléatoires qui se croisent et reçoivent des éléments d'éclairage ou des plantes. Un système de tubes de cuivre permet une liberté de composition. Le tube se plisse et se plie et permet d'insérer un petit pot autonome qui semble avoir échappé aux limites de la sphère la plus proche Son nom ? Serie 38 signé par le designer canadien Omer Arbel pour la firme Bocci. Un résultat poétique et surprenant. http://bocci.ca
Dans l'atelier de
XAVIER SCHAFFERS
De la scène… à la lumière !
Par Ingrid Hulsmans
Sa première vie, Xavier Schaffers l'a consacrée aux planches. Professeur de théâtre, réalisateur, metteur en scène et production de spectacles étaient son dada. Jusqu'au jour où, dans le petit écran, il voit comment réaliser un abat-jour à partir d'une péllicule photo.
E
t là, le déclic. Le jeu de la lumière passant au travers la péllicule lui plait et lui donne une idée : réaliser des luminaires. Il explore le domaine. Cherche à remplacer les agrafes et trouve sa marque de fabrique, la couture apparente. Cette émission de télévision va changer sa vie. Millumières est né. C'est dans le village d'Humain que Xavier a posé ses valises et nous reçoit dans son atelier. J'y découvre ses luminaires.
Tous différents. Ce qui l'intéresse dans la lumière est que celle-ci transforme tout un espace. Ce qui l'intéresse dans le luminaire est l'abat-jour auxquel il veut redonner ses lettres de noblesse. Et il réussit cette prouesse. Couleurs, imprimés, on sent que c'est l'abat-jour qui le touche vraiment tout comme le détournement d'objet car, s'il aime jouer avec les abat-jour, le détournement d'objet est quelque chose qui l'a toujours séduit et il décide de mener ses créations vers la sculpture.
Conventionnelles ou non, petites ou gigantesques, les réalisations de Xavier peuvent s'adapter à toutes les pièces, à tous les intérieurs. Il s'amuse en créant, au gré de ses envies, des pièces uniques que l'on trouve dans différentes boutiques. MISE EN SCÈNE DE LA LUMIÈRE SUR MESURE Mais Millumières c'est surtout du "surmesure". Xavier Schaffers aime concevoir le luminaire par rapport à l'espace qu'il doit éclairer. Lorsque l'on personnalise
l'éclairage, on entre en complicité avec les clients. "La découverte de l'intérieur des gens est très importante et créer un luminaire pour mettre en valeur le lieu est un de mes grands plaisirs" nous confie Xavier qui se définit comme un artisan car, "le grand intêret de l'artisan, c'est qu'il offre un rapport humain et du temps". Une chose nous plait dans la démarche de Xavier, c'est que pour lui, le sur-mesure doit rester abordable afin qu'un maximum de gens puisse en profiter. Et pour cela il est
au four et au moulin, de la conception à la livraison. Il n'y a pas d'intermédiaires ce qui lui permet d'adopter des prix raisonnables afin que chacun puisse s'offrir une lampe exclusive, entièrement réalisée à la main. www.millumieres.be www.facebook/millumieres RETROUVEZ LES LUMINAIRES de Xavier Schaffers chez BEL Y WOOD Rue du Try Bara 18 à OHAIN www.belywood.com
Ce qu'il ne fallait pas rater à
MAISON & OBJET
Silence. Telle était la thématique de cette édition de janvier 2017 qui s'est tenue du 20 au 24 janvier. Cinq jours consacrés à faire le tour des tendances, innovations et autres nouveautés déco-design.
"Contre le vacarme incessant des mots et des images, le silence vient apaiser une époque survoltée, bavarde et criarde. La maison restaure le calme et accueille notre désir croisant de sérénité. L’art de vivre et le style s’offrent une cure de silence. La beauté se se déleste alors des artifices de l’ornement inutile et se consacre à la recherche de l’essentiel. L’allègement de la matière, l’abstraction de la géométrie, la transparence, les effets de halo, les structures filaires, les tons éthérés, le noir
et blanc composent les règles de la loi du silence formel. La simplicité épurée des formes archétypales accompagne les moments de contemplation et de repos de l’esprit. Des objets sensibles, discrets et élégants rétablissent la quiétude intérieure. Prière de ne pas déranger un minimalisme poétique et sensuel, harmonieux et luxueux. Chut…" c'est ce que nous dit Marie-Jo Malait, Rédactrice en Chef du Cahier d'Inspirations. Une belle entrée en matière.
Glassworks Design Matteo Gonet
Mis en scène par Elizabeth Leriche, ce thème peut surprendre mais il s'est imposé de lui-même. "Dans notre société saturée d'images et de connexions, ce cruicial besoin de pause est réel. Le matérialiser ne s'avère pas évident. Ce courant était déjà sous-jacent à travers l'allègement des matières et le minimalisme, présent depuis pusieurs saisons, qui témoignaient de ce besoin de simplicité et d'un retour aux valeurs essentielles, vrai luxe de notre société paradoxale." nous dit Elizabeth Leriche, scénographe de l'Espace d'Inspirations. "Renouer avec soi en contemplant le Beau, c'est réconfortant." Le parcours proposé où se cotoyaient aspects historiques (un tableau de Georges de la Tour) et aspects numériques (une vidéo sur un iPad d'une bougie qui brûle du designer coréen Heewon Kim) était un hommage au Bien-être, un espace de paix et de sérénité, un voyage positif vers le bonheur de l'équilibre et la réappropriation de soi. Un paradis dont le silence était la clef. www.maison-objet.com
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MAISON&OBJET
Vase Clown - Design Pierre Charpin Galerie Kreo
Pierre Charpin Photo © Morgane Le Gall
PIERRE CHARPIN Créateur de l'année Maison&Objet janvier 2017 Cette édition a mis en lumière le travail du designer Pierre Charpin. Né en 1962 à Saint-Mandé, de parents artistes, c’est au début des années 90, après s’être formé aux Beaux-Arts à Bourges et à la culture du design en Italie auprès, notamment, de personnalités du groupe Memphis, que Pierre Charpin se consacre au design de mobilier et d’objets. Qu’il crée des vases pour la Manufacture Nationale de Sèvres, des poufs pour Ligne Roset ou des lampes pour Wrong
London, le designer insuffle son regard de plasticien et imprime son style : une simplicité formelle, adoucie par des courbes et souvent soulignée par la couleur. Sobres et sensuelles, élégantes et chaleureuses, ses créations suscitent instantanément l’émotion. En quête de la simplicité, il recherche les formes essentielles. Le dessin, qu’il pratique quotidiennement et à main levée, matérialise ce processus d’exploration : peu à peu les idées émergent, les formes se précisent le matériau se révèle.
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MAISON&OBJET
Pour Pierre Charpin, « un objet n’existe jamais par lui-même : il crée des paysages dans lesquels nous allons vivre ». Invité fréquemment à travailler avec des centres de recherche sur les matériaux, il s’intéresse avant tout à l’articulation des objets entre eux et avec leur environnement. À Maison&Objet, le créateur a présenté la PC Lampe développée avec Sébastien Wrong. En off du salon, son travail est visible au musée des Arts Décoratifs de Paris jusqu’au 27 février, dans le cadre de l’exposition « L’esprit du Bauhaus » avec la série Ecran (collection Torno Subito, verre, Marseille, CIRVA). www.pierrecharpin.com
Boîte Collection Oggetti Lenti Design Pierre Charpin
Table Haute Crescendo - Design Pierre Charpin - Galerie Kréo
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MAISON&OBJET
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MAISON&OBJET
Focus sur quelques Belges présents au Salon Chapeautés par Belgium is Design ou non, les designers belges étaient bien présents à Maison&Objet. Petit tour non exhaustif de quelques créations belges vues au salon.
Fruit de la collaboration entre le designer Julien Renault et Atmosphère & Bois Home, la collection BOARD se caractérise par une identité forte au design simple et iconique. Par son intemporalité, le mobilier s’intègre parfaitement dans tous les intérieurs, qu’ils soient modernes ou classiques. En travaillant sur un assemblage invisible, la collection met en avant la qualité du bois. Pour le designer, BOARD est un système constructif qui sera prochainement complété par des tabourets, tables basses et fauteuils bas. http://atmosphere-bois-home.com www.julienrenaultobjects.com
© Photos Julien Renault
On a aimé le design frais et exotique de la collection Miami - Flamingo Alligator Palmier - Design Sophie Vanhalst & Eva Desloovere pour Atelier Pierre. L'Atelier Pierre est une plateforme créative, située à Wevelgem, qui donne la chance à de jeunes designers belges de pouvoir développer leur première collection d'objets décoratifs ou de luminaires. Les maîtres mots de l'atelier : accorder leur préférence à des matériaux durables et abordables. www.atelier-pierre.be Tenue de Ville, toute jeune maison d'édition belge, se concentre sur le papier peint haut de gamme. Elle propose une collection par an réunissant une quinzaines de motifs. Cela permet à la créatrice, Alexia de Ville, de développer les thèmes qui lui sont chers : des motifs géométriques aux compositions illustratives en passant par l'animalier et l'organique. Balsam surprend par ses motifs aux matières sublimées de nuances métalliques et le velouté des encres qui apportent une profondeur aux textures. S'inscrivant dans une démarche locale et environnementale, toute la fabrication de la collection Balsam est réalisée en Belgique. Les encres utilisées sont à base d'eau et, le papier, certifié FSC. © Photos Christophe Coënon - Art direction : Claire Silva Moreira & Thierry Cosson
www.atelier-pierre.be
Graphique et fonctionnelle sont les deux mots qui nous viennent à l'esprit devant la table basse de la collection Basket, designée par Alain Gilles pour Vincent Sheppared. La base, panier en rotin épais peut-être utilisée pour ranger, stocker différents objets. La tablette de bois massif est déposée sur la mince structure en fil métallique. Retirée de sa structure, elle sert de plateau de service. www.alaingilles.com www.vincentsheppard.com
Pour leur première présence au sein de Maison&Objet, les Ateliers J&J ont dévoilé une collection complète pour le jardin. Des couleurs primaires qui expriment l'optimisme et l'énergie, des tubes rectangulaires qui donnent une impulsion plus nerveuse au mobilier associant la couleur au bois repeint et, cerise sur le gâteau, tous les fournisseurs de la marque sont situés en Belgique afin de garantir la traçabilité totale des matériaux. Empreints d'une approche artisanale, les Ateliers J&J dessinent un mobilier durable, raffiné et accessible. www.ateliersjetj.com
NoMoreTwist, collection Lumen, motif diffraction/coloris: orange, composition du tissage jacquard: 95%Laine 5%Soie, PHOTO©Nathalie Noël
La collection "Lumen" du collectif NoMoreTwist était également à Maison&Objet. Inspirée par les mouvements de lumière, les jeux d'ombres et de diffraction des ondes, les étoles, plaids et coussins de cette maison d'édition sont dessinés et produits exclusivement en Belgique. nomoretwist.be
NoMoreTwist, collection Lumen, motif feuillage, coussin environ 45x69cm, composition du tissage jacquard: 94%Laine 6%Soie, PHOTO ©Nathalie Noël
Nouveauté chez Mini Archi : "Variable", une table composée de trois panneaux superposés. Chaque plateau est réalisé à partir d'une tôle métallique qui se plie à la manière d'un origami. Un système de décalage entre les plateaux et de pivotage entre les niveaux inférieur et supérieur permet une grande liberté de composition, donnant un caractère personnel aux compositions finales. www.miniarchi.com/fr
Photo © Mini Archi
Impression de laine et flammes. De quoi réchauffer nos coeurs. Une bougie dont on ne pourra plus se passer pour le reste de l'hiver. A shopper chez ETOILES DE GRENIERS Rue du Rouge Bouton 1460 Virginal
LA LAINE pour réchauffer www.etoilesdegreniers.be
nos intérieurs
Par Corentine Delepine
#inspiration Besoin d’inspiration ? Filez sur Instagram avec le #ShareYourKnits… Vous aurez des projets tricots pour au moins 2 ans.
Le tricot est redevenu tendance et il est même qualifié de nouveau yoga. Si la génération qui baigne dans le «do it yourself» depuis quelques années n’est plus à convaincre, reste quand même à prouver aux (prés-)ados qu’il ne s’agit plus d’un hobby de grand-mère. «Tricot teen, tricot wool» se présente comme un manuel qui s’adresse aux filles comme aux garçons à partir de 8 ans en leur proposant différents modèles d’accessoires en tricot pas ringards du tout ! https://woolkiss.com
La Granny Armchair de Wa.De.Be. Une assise enveloppante et confortable tricotée par un groupe de "mamies boomers" en France. Nul doute, cela va être difficile de décoller du coin du feu. www.wadebe.com
Alerte au confort avec la marque ukrainienne Ohhio ! Ces tricots XXL sont réalisés avec la technique du arm knitting (les bras servent d’aiguilles à tricoter). Le studio Ohhio propose entre autres des écharpes et d’énormes couvertures dans lesquelles on voudrait passer le reste de l’hiver…qui est loin d’être fini (et tant mieux !). http://ohhio.me/shop
© photo : Petit Em
Envie de vous y essayer ?
On retrouve la laine partout ; même sur les murs grâce à la technique du tissage. Elle a traversé les époques jusqu’à aujourd’hui, afin de remplir une fonction essentiellement décorative. Gwendeline, auteur du blog « Mon atelier déco » propose des ateliers créatifs à travers la Belgique pour vous apprendre la technique du tissage. Moment détente assuré. Retrouvez le calendrier des ateliers sur : http://monatelierdeco.com/ateliers/ Suivez Gwendeline sur FACEBOOK - INSTAGRAM - PINTEREST et faites le plein de belles idées déco.
Chez Matières Nomades à Genval sont programmés le 9 février 2017 de 18h à 21h un atelier tricot avec les mains donné par la pétillante Yuzukoshoo Kanzuri, du Coin de Yuzu et le 18 février 2017 de 10h30 à 13h atelier tissage avec Gwendeline de Mon Atelier Déco. Toutes les infos sur : FB/matieresnomades
En 2017, on adopte la
SLOW ATTITUDE
Les rencontres font souvent bien les choses. Deux d'entre-elles nous ont poussés à nous intéresser un peu plus au slow, ce courant - pas si nouveau - mais qui prend lentement une place un peu plus grande dans notre société. Ce qu'il faut en retenir ? RALENTIR, consommer MOINS et surtout MIEUX.
A
cette époque où tout file à du 100 à l'heure, on décide de prendre le temps. De penser, de construire, d'agir et de revenir à l'essentiel. D'avoir du temps, de faire le vide et de lâcher prise. Enfin, on fait attention à soi, à ses vrais besoins et à la planète. Né en Italie dans les années quatre-vingt avec le mouvement Slow Food, le terme s'est rapidement élargi et a conquis diverses branches comme l'art (le slow art), la mode (la slow fashion), l'argent (la slow money), le marketing (le slow marketing), les villes (les slow cities), les voyages (le slow travel), la maison et la décoration (le slow home)…. Mais au juste. Qu'est-ce que la slow attitude ? La slow attitude est une manière de vivre. Que ce soit dans l'éducation des enfants, dans sa façon de se nourrir, de se déplacer, de se loger, bref… de vivre, la slow attitude peut-être partout. On vous donne quelques pistes non exhaustives.
1
DANS NOTRE INTÉRIEUR
Si un esprit sain dans un corps sain est important, Nadia, de "Slow Sweet Home" nous rappelle que ce qui abrite ce corps sain, c'est bien notre "chez nous". C'est pourquoi elle s'est focalisée sur la slow attitude dans la maison.
L
e secret du mouvement slow pour Nadia est, entre autres, de s'aménager des pauses, du temps de repos et pour cela, alléger son quotidien. Et pour alléger son quotidien, rien de tel que d'avoir une maison toujours en ordre. PRENDRE LE TEMPS Deux ans, c'est le temps qu'il a fallu à Nadia pour changer de vie et adopter la slow attitude comme nouveau mode de vie pour elle et toute sa famille. Le déclic ? L'envie de profiter pleinement de son temps et de ses enfants. Mais cela s'est fait progressivement et en trois temps car pour Nadia, un changement rapide ne tiendra pas longtemps. "Rome ne s'est pas construite en un jour et
il faut prendre le temps de faire les choses. Il faut que le changement mûrisse dans la tête pour qu'il soit intégré dans la vie." La première chose qu'elle a faite c'est changer son alimentation. Elle est passée au tout bio, au local et de saison en privilégiant les légumes à la viande. Le plus difficile a été d'amener toute la famille à accepter cette étape. Mais c'était en comptant sur l'imagination de Nadia. Le deuxième changement qu'elle a opéré, ce sont les changements dans ses produits. Produits pour la maison mais aussi produits de beauté. Elle est passée à la slow cosmétique et pour elle aujourd'hui, rien ne vaut une huile d'argan pour hydrater sa peau.
On se débarrasse du superflu et on ne garde que l'essentiel. N'ayez crainte, la déco fait partie de cet essentiel. On opte pour des tons doux et apaisants sur les murs, comme par exemple, les couleurs pastels signées Levis. www.levis.info
La troisième étape, c'est dans son intérieur que Nadia l'a réalisée car s'il y a bien un endroit où l'on doit se sentir bien, c'est chez soi. Eduquée dans le fait que chaque chose doit être à sa place, elle est devenue, au fil du temps, maniaque. Ce besoin d'ordre lui prenait tout son temps. À la naissance de ses enfants, retournement de situation. Elle n'arrive plus à gérer son temps et tout part à vau l'eau. Alors elle décide de se débarrasser du superficiel et de ne garder que l'essentiel dans son intérieur. Elle décide de faire le tri et de tout réorganiser et suit une formation sur la slow déco en France. C'est plus tard, en aidant un couple d'amis, qu'elle prend conscience du côté psychologique de l'ordre et du désordre et se décide à aider le plus grand nombre à remettre de l'ordre dans sa vie et dans sa maison Pour elle, ce qui est important est d'abord la prise de conscience, savoir où est la désorganisation et à quoi elle est due. Après vient l'heure du rangement. On vide une pièce de fond en comble. On trie les différents
objets. On jete ce qui est à jeter et on ne garde que l'essentiel, les choses dont on se sert. Lorsque la pièce est vide et les objets triés, on remet chaque chose à sa place en repensant l'espace pour que tout soit bien organisé afin de gagner du temps. Le résultat : on retrouve la joie de vivre, on embellit son intérieur et difficile de ne pas appliquer le principe à toutes les autres pièces de la maison. QUELQUES CONSEILS Planifier ses repas de la semaine en privilégiant le bio et le local, trier sa garde-robe… tous ces petits gestes, c'est déjà un premier pas vers le bien-être. N'oubliez pas, "Chi va piano va sano". Et si l'exercice vous semble difficile, n'hésitez pas à faire appel à Nadia pour vous aider à trouver un meilleur équilibre dans votre vie ou à la suivre sur sa page facebook. Elle y partage avec nous une foule de petits trucs bien utiles ! SlowSweetHome www.facebook.com/SlowSweetHome/
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POUR NOTRE CORPS
Après avoir nettoyé de fond en comble son intérieur, on pense à soi et à sa peau. Quelques pistes pour s'adonner à la slow cosmétique car "Nous le valons bien. Et surtout mieux". En changeant nos habitudes, ce n'est pas seulement à nous que nous faisons du bien mais aussi à notre terre.
Le maître incontesté de la Slow Cosmétique, c'est bien Julien Kaibeck, qui est à l'origine du mouvement et a fondé l'Association Slow Cosmétique (AISBL) militant pour une cosmétique plus écologique, plus saine et plus honnête avec nous, consommateurs. Pour connaître une foule de bons trucs "beauté au naturel", n'hésitez pas à le suivre sur son blog . Il partage avec nous
tous ces bons trucs beauté, de sa recette de dentifrice maison à comment laver des cheveux de bébé en passant par ses bonnes adresses et comment consommer mieux. C'est une bible sur la matière avec des vidéos, des tests produits, des recettes et des conseils pros. L'essayer, c'est l'adopter et à vous les bons plans beauté ! http://www.lessentieldejulien.com
LE SITE INCONTOURNABLE POUR SHOPPER SLOW COSMETIQUE
www.slow-cosmetique.com, une adresse incontournable pour toutes celles qui veulent une beauté au naturel et/ou vegan. Tous les produits vendus sur le site sont certifiés slow cosmétique et, en y achetant nos produits, nous soutenons le mouvement car 1 achat = 1 don à l'association Slow Cosmétique.
Les produits de chez Bee Nature et surtout le soin des lèvres. Indispensable l'hiver, celui-ci protège, nourrit et répare les lèvres. On aime l'odeur fruitée abricot-vanille. Les sept produits de la gamme fabriquée à Wavre par Marine André sont d'origine naturelle et ont tous comme base de miel.
dK
Disponible en pharmacie www.beenature.be
À LA RÉDAC, ON CRAQUE POUR…
dK
Pour la beauté de nos cheveux, on craque pour la marque de Sophie Trenteseaux, Senz cosmetics et son shampoing sensitive à base de noix de lavage bio et sans parfum ajouté. On l'utilise pour toute la famille et chacun y ajoute quelques gouttes d'huile essentielle pour l'adapter à son type de cheveux.
dK
Senz Rue Simonis - 1050 Ixelles http://senz-cosmetics.com
dK À chacun(e) sa petite crème pour le visage (ou le corps) signée Imwe. Fabriquées à Bruxelles par Candice Barbé, dans son petit atelier que nous avions eu la chance de visiter, on adopte très vite la crème adaptée à sa peau. Le point commun entre toutes : les ingrédients locaux ou équitables, végétaux et bio d'origine naturelle. Une belle découverte.
Pour les peaux matures, on conseille le sérum Exquis Thala. Puissant anti-oxydant et antiride, ce produit à base d'huile de pépins de Figue de Barbarie repulpe notre peau, la nourrit en profondeur, la lisse et lui redonne éclat et fermeté. Son parfum légèrement citronné est frais et discret. On l'utilise le soir car le sérum ne contient pas de protection UV.
www.imwe.be
http://thala-cosmetics.myshopify.com
Pour découvrir l'atelier
En vente en pharmacie
de Candice, cliquez ICI
et para-pharmacies
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WE ARE WHAT WE WEAR
E
n mode comme dans tous les domaines, la mondialisation et les actionnaires poussent à une folle consommation : toujours plus, au détriment de tout, sauf de leurs portefeuilles. Des productions de textiles énormes, qui épuisent les ressources locales, polluent les sols et empoisonnent les ouvriers, aux vêtements confectionnés par des enfants dans des conditions inhumaines, les moyens douteux foisonnent dans le seul but de vendre plus. À l’autre bout de la chaine, il y a l’acheteur à qui il faut donner l’envie de sur-consommer. Automne-hiver, printemps-été, le tourbillon des saisons aurait-il fini de nous stimuler, laissant la place belle à la slow fashion ? Moins de quantités, plus d’imagination, l’humain se réapproprie sont rôle à sa mesure, en fonction de ses valeurs, il quitte son habit d’esclave consommateur pour endosser celui d’être responsable de ses choix. « We are what we wear », « nous sommes ce que nous portons ». La slow fashion, autrement appelée slow ware, désigne des collections originales et de qualités qui peuvent durer voire se modifier au gré des envies et plus au rythme des saisons.
Par Ancat
Bien sûr, la qualité et l’origine des textiles seront mises sur la sellette ; vive les matières éco-bio-équi-durables, les petits créateurs locaux et les mini-empreintes carbone. Mais les slow pratiquants peuvent très bien être aussi simplement des adeptes de la seconde main, ou des couturiers recycleurs. Fini le tout jetable ! La slow fashion nous invite ainsi à repenser tout un système de valeurs et de fonctionnement, retour à l’essentiel, aux savoir-faire traditionnels, au troc, on répare ses habits, on les modifie, on se fabrique son propre style. DES PISTES POUR CONSOMMER SLOW EN MODE Quelques marques : Ekyog, komodo, People Tree, Spharell. Matières exclusivement bio, (coton organique, fibres de bambou, Tencel et teintures non toxiques) Magasins : Altermundi ou Merci sont équitables sans oublier Oxfam, EmmaÜs… Des e-shops engagés comme Dressing Responsable, Shopethik ou madeandmore Sans oublier bien entendu toutes les boutiques de seconde main et créateurs belges comme Matthias Neukens, Eva Sirgi de Nø Season…
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EN VOYAGE, le slow travel, retour aux valeurs humaines Par Ancat
Le slow travel se situe dans la mouvance des slow-, qui consiste à apprécier ce que nous faisons d’une autre manière. Vivre un instant de qualité, en conscience, profiter pleinement du trajet plutôt que de courir vers un but. Le slow travel s’est développé à l’encontre d’un rythme de vie effréné, d’une overconsommation et d’un tourisme de masse ravageur.
E
n réaction à ce qui lui est imposé, pour une question de valeurs, le slow touriste se détourne des voyages marathon où l’on voit un maximum de choses en un minimum de temps en multipliant les déplacements et les étapes, pour des voyages où il va prendre le temps de s’imprégner d’un lieu, de ressentir une atmosphère, savourer des produits et des moments de qualité. Prendre son temps n’est pas nécessairement le perdre, c’est faire un choix qui va mettre l’accent sur les choses qui vous tiennent réellement à cœur. Il existe autant de slow travels qu’il existe de personnalités, à vous de faire votre choix.
LES THÈMES RÉCURRENTS : • Zéro-connexion, pour rompre avec l’hyper connectivité qui nous formate, ne plus être disponible, trouver d’autres solutions, faire d’autres choix. • Magie des rencontres, car voyager c’est partir à la découverte de nouveaux lieux bien sûr mais c’est aussi partir à la rencontre de l’autre : les autochtones, les autres découvreurs, votre famille, ou vous-même. • Mini-empreinte écologique, lorsque vous faîtes le choix de transports moins polluants, de transports collectifs, ou de transports à énergie humaine (le pousse-pousse, le vélo, le kayak, les déplacements à pieds.) • Changer d’échelle, visiter une ville ou une région plutôt qu’un pays, visiter plus près et moins vite.
• Consommer local : louer un appartement, séjourner dans une auberge, à la ferme ou chez l'habitant, visiter les marchés paysans, les petits producteurs, manger les spécialités locales, voire très locales (goûter à la potée de mamie-Julia contre un coup de rasette dans son jardin). • Improviser ! Un séjour over-programmé ne laisse pas de place à l’imprévu. Laissez-vous séduire par les chemins de traverse, charmer par de jolies surprises. • Equitable, opter pour la juste valeur des choses. • Solidaire, en intégrant des projets développement, mettez votre temps à disposition pour construire quelque chose qui correspond vraiment à vos valeurs.
Le slow travel, c’est un état d’esprit, un désir d’authenticité.
Photo © Maxime Balon
5 LA FAIM le meilleur pour LA SLOW FOOD
C'est par là que tout a commencé. Par la nourriture. Où ? Au pays des épicuriens, l'Italie, en réaction à la construction d'un fast-food au coeur de la belle Rome. Trente et un an plus tard, le mouvement slow food est présent un peu partout dans le monde et la Belgique a lancé en juin 2016, l'Alliance Slow Food des ChefsBelgique. Entretien avec le chef Michel Debaets, un acharné, passionné de terroir et d'authenticité.
Par Ingrid Hulsmans
C
' est un peu par hasard
que nous sommes entrés chez Jef, le restaurant de Michel Debaets. La faim nous tenaillait et nous avions envie de découvrir une nouvelle adresse bruxelleoise. C'est le logo Slow Food, qui m'a titillée. Un coup d'oeil à la vitrine, la déco sobre, simple mais conviviale m'a convaincue et un risotto
plus tard, j'étais conquise. Voulant en savoir plus sur ce mouvement qui met le produit à l'honneur, j'ai pris rendezvous avec Michel Debaets pour une discussion passionnée et passionnante. Venant du "côté obscur de la force" comme il le dit lui-même, ce cuisinier de métier a fait ses études au CERIA à Bruxelles.
Il a ensuite travaillé pour quelques bonnes maisons à Bruxelles et en Flandre puis, il a dévié et a travaillé dans l'alimentaire pour gagner sa vie. En ouvrant Jef, Michel Debaets revient à ses amours, un peu tête baissée et révolutionnaire. "Il y a un moment donné où il faut retrouver ses repères. C'est difficile mais je suis, aujourd'hui, fier de ce que je fais. J'aime mon métier et je le fais avec plaisir. Transmettre aux gens, c'est un peu le but de ce restaurant. Revenir à l'essentiel. La terre et les hommes. Il faut révolutionner l'alimentation. Revenir à de vraies valeurs avec passion et conviction. Consommer bon, propre et juste. Commercialement parlant c'est difficile. Choisir la voie du Slow Food n'est pas choisir la facilité. On touche une clientèle infime. Nous n'avons pas la force marketing d'une grande enseigne qui fait du bio. La seule récompense que l'on puisse avoir c'est de voir revenir quelqu'un manger au restaurant.
Pour Michel Debaets, il est grand temps de se soucier de ce qu'il y a dans notre assiette. Qu'achète-t-on pour se nourrir? Voilà une question qu'il est urgent de se poser. Nous, consommateurs, nous faisons confiance par facilité avoouons-le - aux enseignes et au dieu marketing mais il est grand temps d'arrêter et de savoir ce que l'on achète pour se nourrir. Il est urgent de se poser les questions "d'où vient mon pain (ma viande, mes légumes…) ? Comment est-il fabriqué ? Par qui ? Comment est-il stocké et emballé ? Et combien on gagne sur ce pain ?" Bien sûr, manger mieux cela demande du temps. Le temps de se renseigner, le temps de choisir, le temps de cuisiner. À nous de mettre nos priorités. Ce que l'on sait cependant c'est que, lorsque l'on va manger chez Jef ou dans une autre enseigne issue du mouvement Slow Food, on sait ce que l'on trouvera dans nos assiettes. Des produits de saison provenant de petits producteurs locaux misant sur la bonne
qualité et perpétuant les techniques et savoirs traditionnels, en travaillant dans le respect de l'environnement, du paysage et du bien-être animal. Et on sait que l'on n'y trouvera pas de sodas ni de fraises en hiver. Pourtant, pour le mouvement, ce n'est pas toujours évident de mettre une limite dans le slow food. Jusqu'où aller ? Il faut trouver un juste milieu et chaque chef à ses priorités et sa clientèle propre. On peut se dire que slow food, c'est kilomètre zéro et donc, pas de poissons à Bruxelles où choisir les poissons de ligne, les poissons sauvages mais bannir le poisson d'élevage. Pas simple. Mais ce qui est certain, c'est que les chefs adhérant à la charte Slow Food proposeront une nourriture saine, fabriquée dans le respect de la nature,
le respect de l'humain, le respect de la terre. Le slow food est un combat, un retour aux valeurs perdues qui se développe très bien chez nous. Il y a de plus en plus de producteurs qui rejoignent le mouvement et qui soignent la terre. Et si nous aussi nous revenions à nos valeurs. Doucement, à notre rythme, redevenons une société plus humaine. Jeff - Rue Haute 20 - 1000 Bruxelles www.jefresto.be Pour en savoir plus sur la slow food et trouver les restaurants adhérants à la charte http://www.allianceslowfood.be/Fr/index.html http://slowfoodmetropolitan.be/fr
dKLIKK en mars, on vous emmène en balade dans le Brabant Wallon. Pour être averti de la sortie du prochain numéro, abonnez-vous, c’est GRATUIT !*
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