eBizGuides Republique du Congo

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EN TERTAINMENT & BUSINESS GUIDES

République du Congo


PRODUCTION Producteur: Pascal Belda Direction Exécutive: Laetitia Saint Maur Direction Locale: Shifen Wang Production Associée: Anthony Brun et Jennifer Rivoal Agence de Publicité principale: AG Partners, Directeur Général Justin Nzoloufoua ÉDITION Economie et analyses par secteur: PricewaterhouseCoopers / Fidafrica Information Générale: eBizguides et Cellule de Communication de la Présidence Tourisme et Loisirs: eBizguides et Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs Direction artistique Madrid: Laure Barthélémy Photos: eBizguides, Présidence de la République du Congo, Délégation Générale des Grands Travaux, Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs, Alex Genet, Laurent Zylberman pour le groupe Total REMERCIEMENTS Nous souhaitons remercier pour leur aide et leur soutien : la Présidence de la République du Congo, le Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs, le Ministère des Hydrocarbures, le Ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication, la SNPC, la Délégation Générale des Grands Travaux, Unicongo, la Cellule de Recherche Congo Investissement Nous remercions également nos partenaires sans lesquels eBizguides République du Congo n’aurait pu voir le jour, les directeurs généraux de: AG Partners, Agence Nationale de l’Aviation Civile, Air Congo, Approvisionnements Congo Services, Assurances Générales du Congo, BEBATP, Centre Culturel Français, Chemin de Fer Congo Océan, Com Services, Congorep, Coraf, Direction Générale des Transports Maritimes, Direction Générale des Transports Terrestres, Dispromalt, Electra, ETDE Congo (Sogeco), Europcar, First Security, GTA, Hôtel Elaïs, Hôtel Exaunel, Hôtel Migitel, Hôtel Saphir, Malonda Lodge, Mambili Wood, Maurel&Prom, Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs, Ministère des Hydrocarbures, Ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication, Panalpina, Port Autonome de Pointe Noire, PricewaterhouseCoopers / Fidafrica, Résidence J305, Restaurant Awalé, SDV, SNPC, Sopeco, Sotrab, Total E&P Congo, Total Congo SA, Villa Monama, VMK, Zain. NOTICE LEGALE eBiz Guides s’engage à assurer l’exactitude et la fiabilité du contenu de ce guide; toutefois, celui-ci ayant été compilé par eBiz Guides à partir de sources diverses, il vous est fourni avec une analyse, en fonction des éléments disponibles. eBiz Guides ne peut être tenu responsable envers un tiers des erreurs ou des omissions de toute nature que ce soit. eBiz Guides ne peut en aucune circonstance être tenu responsable des dommages de toute nature, indirects, spéciaux ou fortuits compris, résultant directement ou indirectement de l’utilisation du présent guide ou encore du contenu disponible ou évoqué. Néanmoins, eBiz Guides s’engage à rectifier ou supprimer tout contenu proposé à la publication ou déjà publié des qu’il pourra être en mesure d’en vérifier la véracité. Cette publication n’est pas un substitut à un conseil ou à des services professionnels et ne devrait pas être la source de décisions qui peuvent avoir des conséquences pour vos affaires. World Investment News Service Clientèle: Tél: + 34 91 787 38 70 Fax: + 34 91 787 38 89 guides.info@ebizguides.com www.ebizguides.com

Imprimé par Imprenta Roal ISBN: 978 - 84 - 937345 - 8 - 9 Deposito Legal: M-20430-2010

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LE CONCEPT EBIZ GUIDES

L’objectif des eBiz Guides est non seulement d’offrir d’amples informations sur l’économie et le cadre d’investissement d’un pays avec une attention particulière pour les 100 plus grandes entreprises mais également de donner un aperçu de l’offre touristique et culturelle de ce même pays. Nous sommes convaincus que ce n’est qu’en remplissant de ces deux objectifs qu’il est possible d’investir et de s’investir à long terme. Ce guide comprend 3 sections principales: informations générales, économie et loisirs.

Informations Générales

Loisirs

Un aperçu de l’histoire, de la culture et des informations pratiques sur le pays, avec une carte et du vocabulaire utile.

Pour que vous tombiez amoureux du pays, une sélection des meilleurs endroits à visiter et des activités qui y sont proposées, les principaux restaurants et hôtels sélectionnés pour vous et bien plus encore. D’inoubliables attractions touristiques et culturelles.

Business Cette section commence par la liste des plus grandes entreprises du pays ainsi qu’une sélection des meilleurs partenaires locaux pour vos affaires. Vous trouverez également une analyse du cadre légal et d’investissement ainsi que de l’économie du pays. A travers une série de rencontres avec les hommes politiques et d’affaires du pays, nous offrons à nos lecteurs une information privilégiée d’analyses sectorielles, le profil des entreprises les plus importantes du pays ainsi que le point de vue de leaders concernant leurs projets, le développement de leur pays et les opportunités d’affaires existantes.

Icônes Recommandé par eBiz Les endroits favoris de nos consultants durant leur séjour dans le pays, ce logo concerne essentiellement des restaurants, hôtels, etc… Partenaire d’Affaires recommandé par eBiz Nos équipes ayant rencontré les personnalités les plus importantes du pays, elles attribuent à certaines d’entre elles cette marque de qualité pour l’accueil reçu et le sérieux des services ou informations fournies.

Attention! De petites remarques utiles à prendre en considération avant ou pendant votre séjour. Légendes, proverbes, de petites phrases qui vous aideront à comprendre la culture populaire du pays.

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Chers lecteurs, Depuis ma réélection en juillet 2009, le Congo s’emploie à moderniser tous les compartiments de la vie nationale. Un combat herculéen contre la pauvreté, le sous-développement, dont l’objectif essentiel est de faire de notre pays une nation émergente. Après de louables efforts pour recoudre le tissu socioéconomique laminé par des guerres à répétition qui, heureusement, ne sont plus qu’un lointain souvenir, nous pouvons légitimement nous prévaloir d’avoir inauguré, il y a près d’une décennie, un environnement social, politique et économique des plus stables. Un nouveau texte constitutionnel ainsi que diverses lois à caractère économique votées ces dernières années ont achevé de faire du Congo un pays réellement démocratique en phase avec les règles universellement reconnues en matière de bonne gouvernance. Des réformes hardies ont par ailleurs, de manière irréversible, engagé notre pays sur la voie d’une grande maîtrise de son avenir en s’appuyant sur une croissance économique soutenue et sur un processus tendant à libérer le Congo des contraintes qui retardent sa marche inéluctable vers le mieux-être de ses citoyens. L’objectif principal de la politique économique que nous mettons en œuvre est de renforcer notre offre en matière d’investissement dans des secteurs classiques aussi divers que les mines, les produits manufacturés, les infrastructures de communication, le tourisme. De même, nous mettons tout en œuvre pour générer de nouvelles opportunités d’intervention. Mon projet de société dénommé « Le Chemin d’Avenir » contient en son sein mille et une initiatives propres à rénover en profondeur notre société pour la rendre plus dynamique et plus prospère. Le Congo regorge de potentialités naturelles et humaines d’une qualité incontestable. Il présente des infrastructures de communication (routes, aéroports, chemin de fer) modernes et un secteur financier dynamique. Ces atouts sont appuyés par un contexte sociopolitique favorable, un code d’investissement des plus incitatifs, un droit des affaires modernisé pour répondre aux normes édictées par les principes universels de règlement des différends d’affaires et pour être en phase avec les grandes institutions financières comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale concernant la protection des investissements privés. Nous avons également mis en place un cadre juridique favorable à la création d’entreprises ainsi qu’un code minier, un code forestier et un code des hydrocarbures très avantageux. D’autres atouts non moins importants sont constitués par une politique de soutien actif aux Petites et Moyennes Entreprises, une demande en pleine expansion et un peuple aimable et accueillant. Le Congo compte donc naturellement sur une intervention massive des investisseurs étrangers dans un pays où les possibilités de création sont infinies. Et compte tenu des contraintes liées à une diffusion fiable d’informations claires et actuelles sur les possibilités d’investissement dans un contexte de mondialisation et de globalisation, nous saluons l’initiative prise par les éditeurs des eBizguides pour étendre au Congo leur palette informationnelle dans ce domaine clé du développement. Dans ce pays aux mille facettes, les expatriés qui auront choisi le Congo pour faire fructifier leurs affaires apprécieront, sans nul doute, à leur juste valeur, les nombreuses potentialités touristiques qui font de cette terre une contrée où il fait bon vivre. D’ores et déjà, je leur promets toute mon assistance, toute ma protection et leur souhaite la bienvenue.

Denis Sassou-N’guesso, Président de la République du Congo

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SOMMAIRE

SOMMAIRE

INTRODUCTION Profil du pays

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Information générale

11

Le saviez-vous ?

36

Vocabulaire

37

BUSINESS 100 plus grandes entreprises

39

Adresses Utiles

41

Investissement et Cadre Légal

57

Economie

73

Finances

81

Energie

95

Commerce et Industrie

133

Travaux Publics

145

Technologies de l’Information et de la Communication

159

Industrie du Tourisme

173

Transports

195

Agro - Industrie

221

Index des entreprises

234

LOISIRS Généralités

239

Brazzaville

244

Pointe - noire

256

Provinces

263


CARTE

0 0

100 200 km 200 ml 100

REPUBLIQUE DE CENTRAFRIQUE

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CAMEROUN

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GABON

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REPUBLIQUE DU CONGO

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Madingo-Kayes Pointe-Noire

ANGOLA (Cabinga)

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Capitale Villes

OCEAN ATLANTIQUE SUD

Routes Parcs Nationaux

ANGOLA

Montagnes

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PROFIL DU PAYS

PROFIL DU PAYS

Nom officiel Capitale politique Capitale économique Système gouvernemental Chef d’Etat Pays frontaliers

Superficie Population (2009) Densité Croissance démographique Population urbaine Espérance de vie Alphabétisation PNB(2008) PNB/habitant Inflation Investissements Directs Etrangers (IDE) Exportations Principaux partenaires à l’exportation Importations Principaux partenaires à l’importation Indice de Développement Humain (IDH) Langues officielles Langues régionales Principaux groupes ethniques Religions Climat

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Fuseau horaire Electricité Monnaie Indépendance Hymne national Indicatif téléphonique Devise nationale

République du Congo Brazzaville Pointe Noire République Denis Sassou-Nguesso Gabon, Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Cabinda (Angola) 341 821 km2 4 012 809 11,7 habitants / km2 2,75 % 61 % 54 ans 85 % $ 10 774 milliards $ 1 970 2,2 % $352 millions $ 5037 millions (dont $ 4375 millions de pétrole et $ 403 millions de bois) Etats-Unis, Chine, Taiwan, Corée du Sud $1 564 millions France, Corée du Sud, Chine, Italie 0,619 (130ème) français kikongo et lingala Kongos, Shangha, Mbochis et Tékés christianisme (50 %), animisme (48 %), islam (2 %) tropical. Saison humide de mars à juin, saison sèche de juin à octobre UTC+1 heure 220 volts-230volts AC. 50. Franc CFA (XAF). 1 € = 655,957 XAF 15 août 1960 La Congolaise +242 Unité, Travail, Progrès


Avenue Charles de Gaulle, Pointe-Noire

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INFORMATION GENERALE

Le Chef du village ne voit jamais le diable. proverbe congolais

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Information Générale

Statue de l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza au Mémorial construit en son honneur

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Information Générale INTRODUCTION Le Congo est en pleine renaissance. Le pays, qui a été totalement pacifié, a fêté les 50 ans de son indépendance en 2010. Grâce à cette stabilité retrouvée, le gouvernement peut mettre en œuvre des mesures propres à promouvoir la stabilité économique et à réduire la pauvreté. Le pays fait preuve d’une véritable volonté de réformes pour attirer les investissements et faciliter le business (plan d’action pour l’amélioration des affaires). D’autre part, des programmes d’investissement public, notamment pour l’amélioration des infrastructures, sont mis en place.

Le Congo a le taux de croissance le plus élevé en Afrique centrale et connaît un fort taux de croissance de la production industrielle. Il a donc un potentiel important et offre diverses opportunités pour les investisseurs. De plus, son atout humain est non négligeable : la jeunesse et le niveau d’instruction élevé de sa popu lation active en font un pays très dynamique. Le Congo détient désormais toutes les cartes pour devenir un pays cible de l’investissement international.

HISTOIRE Période coloniale L’histoire coloniale du Congo commence en 1482, quand l’explorateur Diego Cao, aux ordres du roi du Portugal, se rend aux Indes à la recherche des richesses et autres produits exotiques. Au cours de son voyage, abordant les côtes africaines il découvre, par hasard, l’embouchure du fleuve Congo. Émerveillé par ce qu’il vient de voir, Diego Cao rebrousse chemin et regagne immédiatement le Portugal où il informe son mandant de l’importance de la découverte qu’il vient de faire. Diego Cao revient sur les lieux en 1484 pour explorer les régions environnantes. A la tête d’une expédition de navigateurs portugais, l’aventurier remonte le cours du fleuve sur 137 km, avant d’être repoussé par les flots écumeux des chutes de Yellala, aux encablures de Matadi (en RDC). C’est en ces lieux qu’il découvre le royaume Kongo, car c’est à Soyo que les explorateurs entrent en contact avec les populations noires : les Bantous. Diego Cao prend ses quartiers et s’installe dans le royaume. En 1490, plusieurs missionnaires portugais écument la région pour évangéliser la population locale, en même temps qu’ils établissent les relations mercantiles avec les indigènes en pratiquant le troc. Ces activités se développèrent jusqu’à l’éclatement du Royaume Kongo, à la fin du 16ème siècle. La colonisation du Congo ne commence réellement que vers la fin du 19ème siècle, avec la rencontre entre Makoko du royaume téké et Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur français. Les deux hommes concluent à Mbé un traité qui permet à de Brazza d’obtenir, du roi Makoko, une portion de territoire de Ncouna en vue d’installer une Station Française.

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Savorgnan de Brazza descend le cours du fleuve Congo, le plus rapidement possible et prend possession du pays qui s’étend sur la rive droite entre les rivières Impila et Djoué. Le village du chef Nguia appelé Mfoa qui comptait 17 cases à peine, est aliéné pour céder la place à la Station Française. Brazzaville vient donc d’être créée. Cette création consacre la disparition de Mfoa où, sous ses cendres, sont érigés la mairie centrale de Brazzaville et le mémorial Pierre Savorgnan de Brazza. Après avoir installé la Station Française de Ncouna, De Brazza en confie la garde au sergent Malamine, un sujet sénégalais. C’est le début de la colonisation du Congo. A partir de ce moment, la présence française s’amplifie, diminuant peu à peu le pouvoir des tribus locales. En 1903, le Congo français devient le Moyen-Congo et est rattaché à l’Afrique-Equatoriale française (AEF) en 1910. La ville de Pointe-Noire, fondée en 1883 sur la côte atlantique du territoire, devient la capitale du Moyen-Congo, et Brazzaville celle de l’AEF. En 1921, le gouverneur général Victor Augagneur entame les travaux de construction du Chemin de Fer Congo Océan dont la portion reliant Pointe-Noire à Brazzaville sera inaugurée en 1934. Brazzaville, capitale de la France libre, accueille en 1944 une conférence présidée par le Général de Gaulle afin de réformer la politique coloniale. L’émancipation des territoires sous tutelle française est à l’ordre du jour pour la première fois.

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Information Générale

En 1991, une Conférence Nationale Souveraine réinstaure le multipartisme. Des élections ont lieu en 1992 et sont remportées par Pascal Lissouba, leader de l’Union Panafricaine pour la Démocratie et le Progrès Social (UPADS). Les autres candidats, Bernard Kolélas, du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (MCDDI), et Denis Sassou Nguesso obtiennent respectivement 20 % et 17 % des suffrages. L’abbé Fulbert Youlou

Le premier député congolais à l’assemblée constituante à Paris pour le Moyen Congo et le Gabon est élu en 1945: Félix Tchicaya fonde ensuite le Parti Progressiste Congolais (PPC) en 1946, section congolaise du Rassemblement Démocratique Africain (RDA).

République et indépendance Le 28 novembre 1958, le Moyen-Congo devient la République du Congo, avec pour capitale Brazzaville. Le territoire obtient l’autonomie mais pas l’indépendance et choisit son hymne et son drapeau. Celle-ci est proclamée le 15 août 1960 à Brazzaville, et admise aux Nations unies le 20 septembre. Le président est alors l’abbé Fulbert Youlou, ancien maire de Brazzaville. Il sera remplacé à partir de 1963 suite aux journées révolutionnaires des «Trois Glorieuses» par Alphonse Massamba-Débat qui instaure le «socialisme bantou» dans le pays jusqu’à sa démission en septembre 1968.

Le capitaine Marien Ngouabi

Le 31 décembre 1968, le capitaine Marien Ngouabi devient chef de l’Etat et renforce avec son parti, le Parti Congolais du Travail (PCT), la position socialiste du pays, devenu «République Populaire du Congo». Le président, ainsi que le Cardinal Bieyenda et l’ancien président Massamba-Débat, sont assassinés en mars 1977. Le colonel Joachin Yhombi-Opango, soutenu par le « Comité militaire du Parti » prend alors la tête du pays, jusqu’en 1979, date à laquelle Denis Sassou NGuesso, chef du PCT, devient chef de l’Etat. Pascal Lissouba

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Trois mois seulement après sa prestation de serment et son installation au pouvoir, le président Pascal Lissouba dissout l’Assemblée nationale et doit faire face à une forte opposition tout le long de son mandat, ponctué par de nombreux affrontements meurtriers. En 1997, au terme d’un mandat de cinq ans, le pouvoir en place refuse l’organisation normale des élections présidentielles et entraîne le pays dans une guerre civile qui durera du 5 juin au 15 octobre 1997. C’est à l’issue de cette guerre que Denis Denis Sassou - Nguesso Sassou-Nguesso reprend les rênes de l’Etat, le 15 octobre 1997. Pour concilier le peuple avec lui-même, il a institué, dès son retour au pouvoir, deux cadres de concertation de manière à créer les conditions permissives d’un environnement de paix et de sécurité durables, notamment le Forum National pour la Réconciliation, l’Unité et la Reconstruction du Congo, en 1998 et le Dialogue National sans Exclusive, en 2001. Il fait voter une nouvelle constitution le 20 janvier 2002 et il est élu à la présidence de la République le 10 mars de la même année, pour un mandat de sept ans. Son mandat, reconduit en juillet 2009, doit s’orienter vers des réformes structurelles importantes en vue de moderniser le pays et de dynamiser son économie.

Symboles nationaux Les symboles nationaux sont des visuels et concepts ou des représentations qui communiquent un sentiment d’appartenance à une nation, avec les caractéristiques de ses communautés. Ils supportent la dignité nationale et la fierté patriotique.

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Information Générale

Le Drapeau Le drapeau congolais se compose d’un triangle vert Le drapeau de la sur la partie gauche, et d’un République du Congo triangle rouge à droite et est divisé diagonalement par une bande jaune. Il utilise les couleurs panafricaines traditionnelles.

Armoiries Les armoiries de la République du Congo, sont composées d’un champ d’or, coupé par une bande verte. Au centre Les armoiries de la du blason, soutenu par deux éléphants, se trouve un lion, République du Congo portant une torche, symbole de protection. Dans la partie supérieure est inscrite la dénomination officielle du pays : République du Congo, alors que dans la partie inférieure, sur une ceinture, on peut lire la devise nationale: Unité, Travail, Progrès.

Devise nationale: Unité, travail, progrès

HYMNE NATIONAL Composée en 1959, la Congolaise est l’hymne national depuis 1991. Les paroles sont de Jacques Tondra et Georges Kibanghi, et la musique de Jean Royer et Joseph Spadilière. Cet hymne décrit avec fierté l’amour du peuple congolais pour sa patrie ainsi que l’importance de la solidarité et du travail afin d’œuvrer pour sa prospérité.

Gouvernement La République du Congo est une république multipartite à régime présidentiel. Le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le gouvernement détient le pouvoir exécutif alors que le pouvoir législatif est géré par les deux chambres du parlement.

Hymne National Paroles En ce jour, le soleil se lève Et notre Congo resplendit Une longue nuit s’achève Un grand bonheur a surgi Chantons tous avec ivresse Le chant de la liberté. Refrain Congolais debout fièrement partout Proclamons l’union de notre nation Oublions ce qui nous divise Soyons plus unis que jamais. Vivons pour notre devise: Unité, Travail, Progrès. (x2)

Constitution et chambres

Des forêts jusqu’à la savane Des savanes jusqu’à la mer Un seul peuple une seule âme Un seul cœur ardent et fier Luttons tous tant que nous sommes Pour notre vieux pays noir. Refrain Et s’il nous faut mourir en somme Qu’importe puisque nos enfants Partout pourront dire comme On triomphe en combattant Et dans le moindre village Chantons sous nos trois couleurs.

Pouvoir judiciaire

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La dernière constitution, adoptée par référendum le 20 janvier 2002 a instauré un mandat présidentiel de sept ans et un parlement bicaméral. Ce dernier est composé du Sénat et de l’Assemblée Nationale. L’Assemblée Nationale est composée de 137 députés élus au suffrage universel direct pour cinq ans dans des circonscriptions à siège unique, alors que le Sénat compte 60 membres élus pour six ans par les conseils de district, locaux et régionaux, avec renouvellement d’un tiers à mi-mandat.

- La Cour Suprême - La Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire - Les Cours d’Appel - Les autres juridictions nationales

Bureaux du gouvernement Il n’y a pas de Premier ministre, le Président étant le Chef du gouvernement. En revanche, 6 ministres d’Etat jouent des rôles clés:

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Information Générale

• Le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Firmin Ayessa • Le Ministre d’Etat, Coordonnateur du Pôle des Infrastructures de Base, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, Isidore Mvouba , Place de la Gare, Avenue Paul Doumer, BP 2469 Brazzaville Tél: (+242) 281 00 42 / 281 28 21 / 281 50 22 • Le Ministre d’Etat, Coordonnateur du Pôle Économique, Ministre de l’Économie, du Plan, de l’Aménagement du Territoire et de l’Intégration, Pierre Moussa - Immeuble du Plan, BP 2403 Brazzaville Tél: (+242) 281 57 14 / 281 55 29 / 550 41 72 / 556 10 35 • Le Ministre d’Etat, Coordonnateur du Pôle de la Souveraineté, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Aimé Emmanuel Yoka • Le Ministre d’Etat, Coordonnateur du Pôle Socio-culturel, Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Florent Ntsiba • Le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé, Rodolphe Adada - BP 2117 Brazzaville Tél / Fax: (+242) 281 29 74 / 650 89 19

Le gouvernement congolais compte de nombreux ministres désignés par le Président, un grand nombre d’entre eux se trouvent à la prestigieuse Tour Nabemba. Pour de plus amples informations, veuillez contacter le bureau 6.18 au 6º étage TÉL: (+242) 281 53 26 / 665 77 08 ockofred@yahoo.fr - Ministère des Affaires Foncières et du Domaine Public Tel: (+242) 281 21 40 281 17 58 (9º étage) - Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs Tel: +242) 717 02 38 / 523 05 72 (11º étage) - Ministère des Mines et de la Géologie Tel: (+242) 281 02 96 (13º étage) - Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture Tel: (+242) 666 14 21 (15º étage) - Ministère de la Marine Marchande Tel: (+242) 667 27 40 (16º étage) - Ministère des Petites, Moyennes Entreprises et de l’Artisanat Tel: (+242) 522 15 60 (17º étage) - Ministère de la Recherche Scientifique Tel: (+242) 666 33 71 / 520 66 38 / 402 11 57 (19º étage)

Ministère des Affaires Etrangères et de la Francophonie

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Information Générale

- Ministère des Zones Economiques Spéciales Tél: (+242) 685 80 06 / 668 91 55 (21º étage)

Tél: (+242) 281 11 41 / 558 55 23 Fax: (+242) 281 04 70 - contact.dnt@gmail.com

- Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement Tél: +242) 663 68 39 / 752 55 17 / 536 24 52 (20º étage)

• Ministère du Développement Durable, de l’Economie Forestière et de l’Environnement Face à la Maternité Blanche Gomez, BP 98 Brazzaville Tél: (+242) 281 41 41 / 662 40 61 / 522 86 91 / 666 88 92 - Fax: (+242) 281 41 34 / 281 41 36

- Ministère de la Culture et des Arts Tél: (+242) 666 33 61 / 548 09 42 (22º étage) - Ministère du Commerce et des Approvisionnements Tél: (+242) 281 50 56 / 985 52 51 (23º étage) - Ministère de l’Equipement et des Travaux Publics Tél: (+242) 551 23 15 / 676 17 39 (24º étage) - Ministère de l’Education Civique et de la Jeunesse Tél: (+242) 281 50 83 / 281 14 72 (26º étage)

• Ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat 9, rue de la Libération de Paris, BP 2078 Brazzaville Tél: (+242) 281 11 01 / 685 54 10 • Ministère de la Défense Nationale Avenue Patrice Lumumba, BP 101 Brazzaville Tél: (+242) 281 43 46 • Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage BP 2453 Brazzaville Tél: (+242) 551 92 01 / 976 65 40 / 954 31 12

Les autres ministères: - Ministère des Finances du Budget et du Portefeuille Public Croisement Av. de l’Indépendance / Av. Foch, BP 2083 - Brazzaville Tél: (+242) 281 45 24 – 565 50 66 - 662 33 94 Fax : (+242) 281 43 69 mefb-cg@mefb-cg.ne - www.mefb-cg.org - Ministère des Affaires Etrangères et de la Francophonie Boulevard Alfred Raoul, BP 2070 Brazzaville Tél: (+242) 282 38 40 Fax: (+242) 282 38 16 courrier@diplobrazza.gouv.cg www.diplobrazza-gouv.org

• Ministère de l’Enseignement Technique, Professionnel, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi Face au Stade Marchand, BP 2078 Brazzaville Tél: (+242) 281 56 47 - Fax: (+242) 281 56 82 www.ucp.etp.org - Ministère de l’Enseignement Supérieur Tél: (+242) 281 52 65 / 668 91 90 / 521 79 46 / 528 28 53 - Fax: (+242) 281 20 78 - Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement BP 114 Brazzaville Tél: (+242) 281 41 29 - Fax: (+242) 281 41 28

- Ministère des Hydrocarbures Immeuble Mines et Energie - 6º étage, BP 2120 Brazzaville Tél: (+242) 281 58 23 / 281 37 40 / 675 38 58 www.congopetrole.fr - Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique Immeuble Mines et Energie 5º étage - BP 2120, Brazzaville Tél: (+242) 281 02 64 - Fax: (+242) 281 30 71 info@meh-congo.net - www.meh-congo.net - Ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication Avenue Paul Doumer, BP 44 Brazzaville

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L’immeuble des Mines abrite les Ministères de l’Energie et de l’Hydraulique ainsi que le Ministère des Hydrocarbures

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Information Générale Corruption Des unités anti-corruption ont été mises en place afin d’enquêter sur ces pratiques. De plus, la population congolaise manifeste ouvertement son désaccord avec ces méthodes, proclamant qu’elles freinent l’évolution, la dynamisation du pays et le partage des richesses.

Relations internationales La République du Congo entretient de bonnes relations avec ses pays limitrophes, notamment le Gabon, avec qui elle partage des liens traditionnels forts puisque les mêmes groupes ethniques sont présents sur les deux territoires. Les relations avec la République Démocratique du Congo se sont améliorées ces dernières années même si certaines tensions demeurent. Le Congo, la RDC et l’Angola coopèrent aujourd’hui étroitement sur la sécurité frontalière. Les interactions avec les autres pays de la CEMAC sont fréquentes: Cameroun, RCA, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad sont membres de cette communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Le Président Sassou-Nguesso a également développé d’autres alliances avec des pays d’Afrique comme l’Egypte, le Maroc, le Nigeria et l’Afrique du Sud. La France est l’un des premiers partenaires internationaux du Congo et les entreprises françaises conservent d’importants investissements dans la plupart des secteurs, plus particulièrement dans l’industrie pétrolière. La majorité des exportations du Congo, principalement constituées de pétrole, se fait en direction de la Chine, des Etats-Unis et de Taiwan. La France se place en première position en ce qui concerne les importations et est aussi le plus grand donateur d’aide bilatérale. Globalement, les principaux partenaires commerciaux du pays sont l’Italie, la France, l’Espagne, les PaysBas, les Etats-Unis, Taïwan, la Chine, le Japon, la Thaïlande et les pays de l’UDEAC.

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Tendances et indicateurs économiques L’économie congolaise repose essentiellement sur l’exploitation des hydrocarbures. Le pétrole qui contribue à plus de 80 % au budget de l’Etat, a remplacé l’exploitation forestière en tant que pilier de l’économie, fournissant ainsi la majeure partie des revenus du gouvernement et des exports : en 2008, le secteur des hydrocarbures représentait 65 % du PNB, 85 % des revenus du gouvernement et 92 % des exports. Au début des années 1980, l’augmentation rapide des revenus dus au pétrole a permis au gouvernement de financer des projets à grande échelle. Ceci a entraîné une hausse du PIB de 5 % par an en moyenne, une des plus importantes d’Afrique. Le gouvernement a hypothéqué une partie de ses revenus sur les hydrocarbures à travers des prêts soutenus par le pétrole. Ces derniers ont contribué à l’alourdissement de la dette et à une diminution des revenus. Une réforme économique a été entreprise avec le support d’organisations internationales, notamment le FMI et la Banque Mondiale. Cependant, ce programme de réforme a été interrompu en juin 1997 quand la guerre civile a commencé. Denis Sassou NGuesso, qui est revenu au pouvoir après la fin de ces événements en octobre 1997, a publiquement exprimé sa volonté d’aller de l’avant en matière de réformes économiques et de privatisations en développant la coopération avec les institutions financières internationales. Le progrès économique a été durement ralenti par la baisse des prix du pétrole et la reprise du conflit armé en décembre 1998, deux faits conjugués qui ont augmenté le déficit budgétaire. L’administration en place travaille pour relancer l’économie et réduire la pauvreté, deux des principaux challenges au Congo. La remontée des prix du pétrole a redynamisé le PIB et les perspectives à court terme. En mars 2006, la Banque Mondiale et le FMI ont donné leur accord pour venir en aide au Congo, lourdement endetté, dans le cadre de l’Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE). Ce statut approuvé le 27 janvier 2010 devrait permettre au pays de voir s’annuler une partie de sa dette et de consacrer les fruits de la croissance et ses richesses au soutien de son économie. Fin 2008, le taux de croissance du PIB atteignait 6,4 % et il est estimé à 12 % pour 2010.

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Information Générale

La ville de Kinshasa vue depuis Brazzaville

Géographie La République du Congo se trouve en Afrique centrale, sur la côte ouest et est traversée par l’équateur au niveau de Makoua. Elle est frontalière avec le Gabon (Ouest), le Cameroun (Nord-O uest), l’Angola (Sud), la République Centrafricaine (Nord) et la République Démocratique du Congo (Sud-Est). La capitale, Brazzaville, se situe le long du fleuve Congo, au sud du pays, en face de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Le sud-ouest du pays est une plaine côtière principalement drainée par le fleuve Kouilou-Niari. L’intérieur du Congo est composé d’un plateau central entre deux bassins au sud et au nord. Un vaste réseau de cours d’eau parcourt le pays: une dizaine de grandes rivières et deux fleuves (le Kouilou-Niari et le Congo) ainsi qu’environ trente importants cours d’eau alimentent le territoire. Malgré sa grande richesse et diversité, le domaine forestier congolais souffre de plus en plus d’une exploitation forestière intensive.

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Les massifs montagneux congolais comprennent des montagnes plus ou moins anciennes qui ne dépassent pas 1 200 m d’altitude. Celles-ci se situent dans les chaînes du Mayombe, à 80 km de la côte. Des prolongements de ces chaînes s’étendent dans la région du Niari avec le massif du Chaillu et au nord avec le mont Nabemba. La cuvette congolaise est encerclée de collines et plateaux au nord-ouest et au sud-ouest de la capitale Brazzaville. PointeNoire et la plaine côtière se situent en revanche dans des zones de vallées et de plaines.

Ressources naturelles Le Congo est un pays très riche en ressources naturelles, notamment en pétrole et en bois (acajou, okoumé, limba) qui forment la majeure partie de leur production. Le pays est également doté de potasse, zinc, uranium, cuivre, phosphate, gaz naturel, et de manioc (tapioca) qui représente 90% de la production alimentaire. Il produit également du sucre et de l’huile de palme et développe des cultures de riz, maïs, café et cacao.

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Information Générale

Un gorille de la Reserve de la Lefini

Vie sauvage

Ainsi, le territoire regorge de multiples variétés de bois exotiques et de plantes, mais également d’espèces animales telles que les gorilles. Particulièrement présents dans la région du Sangha, près d’Ouesso, leur population avoisine les 125 000 individus. Leur isolement des zones habitées a été préservé par le fait qu’ils vivent dans des marécages inhospitaliers. Vous pourrez observer de nombreuses espèces d’animaux parmi lesquels éléphants et chimpanzés dans les parcs naturels tels que celui de la Conkouati.

Climat Le Congo se situe sur l’équateur et bénéficie donc d’un climat relativement constant toute l’année. La température moyenne dans cet environnement humide est de 24°C le jour et entre 16°C et 21°C la nuit. Les précipitations moyennes annuelles sont entre 1100 mm dans le sud et la vallée du Niari, et plus de 2000 mm au centre du pays. La saison sèche dure de juin à août alors que la saison humide atteint des pics entre mars et mai, et entre septembre et novembre.

Population Le Congo est un pays avec une population jeune: presque 46 % de ses ressortissants ont moins de

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© Photos Alex Genet

Les conditions géographiques du Congo en font un berceau naturel très propice au développement d’une faune et d’une flore d’exception.

Un éléphant du parc de la Conkouati

14 ans, et 51 % ont entre 15 et 64 ans. Le taux d’accroissement naturel est estimé à 2,754 % en 2009, avec un taux de natalité de 41,37 naissances pour 1000 et un taux de mortalité de 12,02 pour 1000. L’espérance de vie est d’environ 54 ans. La population du Congo est majoritairement concentrée dans la partie sud-ouest du pays, laissant les vastes zones de jungle tropicale pratiquement inhabitées. Ainsi, le Congo est l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique, avec environ 70 % de sa population résidant dans les quelques centres urbains. Ces derniers se concentrent à Brazzaville et Pointe-Noire, et dans les quelques villes bordant les 534 km de voie ferrée entre les deux villes. Dans les zones rurales, les activités commerciales et industrielles ont rapidement décliné ces dernières années, laissant leurs économies dépendantes des aides gouvernementales. Le peuple congolais offre une grande diversité tant au niveau ethnique que linguistique, mais il peut être divisé en trois groupes majoritaires : - Les Kongos sont le plus grand groupe ethnique et représentent environ la moitié de la population. Les sous-groupes les plus importants sont les Laari

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à Brazzaville et dans la région du Pool, et les Vili à Pointe-Noire et le long de la côte Atlantique. - Le deuxième plus grand groupe est celui des Téké qui vivent au nord de Brazzaville et représentent 17 % de la population. - Les Boubangui (M’Boshi) vivent quant à eux au nord-ouest de Brazzaville et regroupent 12 % de la population. Avant les événements de 1997, environ 9000 Européens et autres non-Africains vivaient au Congo. La plupart d’entre eux étaient français mais seulement une partie est restée. Il n’y a actuellement qu’une centaine d’expatriés américains. Par ailleurs, le Congo est toujours peuplé de Pygmées d’Afrique Centrale qui représentent entre 5 et 10 % de la population. Ce peuple autochtone des forêts d’Afrique centrale se retrouve dans différentes zones: la Lékoumou, le Niari, la Bouenza, le Pool, les plateaux, la Cuvette ouest, la Sangha et la Likouala. Les Pygmées vivent selon un mode ancestral qui repose principalement sur la chasse et la cueillette. Ils sont également présents en République Démocratique du Congo, au Cameroun et au Gabon et surtout en République Centrafricaine. Le gouvernement congolais œuvre pour l’intégration des Pygmées tout en respectant leur forte identité. Cette volonté se traduit par des efforts pour remédier aux problèmes de santé et au manque d’accès à l’éducation de ce peuple.

Langues Le français est la langue officielle du Congo. Cependant, plus de 62 dialectes sont parlés dans le pays, le kikongo étant le plus répandu. Le lingala et le kituba sont des langues couramment utilisées, notamment pour les affaires ou dans la rue.

Culture La présence de nombreuses tribus et royaumes tout au long de l’histoire du Congo a permis de développer une culture traditionnelle très riche et diverse à différents niveaux : les statuettes bembe, fétiches Téké ou masques des Punu et des Kwele en sont quelques exemples. L’attachement de la population congolaise à son patrimoine culturel et

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Une femme pygmée

aux activités artistiques a créé un courant dynamique dans tous les domaines.

Musiques, danses et spectacles La musique et la danse, indissociables, font partie du quotidien au Congo. Elles s’inscrivent dans la tradition animiste et rendent hommage aux esprits et à la magie. Tous les événements donnent lieu à l’exécution de danses, propres à chaque tribu, comme par exemple celles du « Kébé-Kébé » et ses marionnettes ou les danses sur échasses du Niari. Les instruments utilisés sont nombreux mais le plus important est sans nul doute le grand tambour qui peut atteindre un mètre de long. Il impose le rythme et est accompagné d’autres instruments tels que la cithare, la harpe ou le balafon. Brazzaville est le berceau d’une grande culture musicale qui a su s’étendre au-delà des frontières du pays. Ainsi, les « Bantous de la Capitale » ou « les Tambours de Brazza » sont mondialement connus. Cette effervescence musicale a été récompensée par le choix de Brazzaville pour accueillir le FESPAM, Festival Panafricain de Musique, tous les deux ans en août. Ce festival est une véritable vitrine de la richesse de la musique africaine et regroupe tous les styles: de traditionnelle à moderne en passant par religieuse. Jazz congolais, Congo Music, rumba ou soukouss et rythmes antillais venant du Congo se sont largement propagés dans toute l’Afrique.

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Information Générale

Groupe Traditionnel Bana Moye

FESPAM Immeuble Cinéma Vog, Avenue Paul Doumer Brazzaville - www.fespam.org Tél: (+242) 282 31 01 - Fax: (+242) 282 31 15 Certains artistes congolais récents ont largement réussi à s’exporter, comme le chanteur Passi ou appartenant au collectif de rap Franco-Congolais Bisso-na-Bisso (qui signifie « entre nous » en lingala). Leur rap aux accents d’Afrique de l’Ouest transmet cette énergie et cette joie de vivre des Congolais en matière de danse et musique.Brazzaville est également depuis 2004 la capitale africaine du rire puisque que la ville accueille tous les ans le festival tuSeo qui organise des spectacles interactifs, des expositions littéraires et artistiques ainsi que des conférences, ateliers et bien d’autres activités encore! Ce festival unique en son genre sur le continent promeut le rire, les

mimes, les comédies musicales, les clowns et met en avant les débutants afin de leur laisser la chance de se faire connaître. Festival tuSeo - UFAC Cercle Culturel Sony Labou Tansi - Brazzaville Tél: (+242) 665 03 67 tuseo2004@yahoo.fr

Peinture La peinture occupe une place importante dans l’activité artistique congolaise depuis les années 1930 durant lesquelles Brazzaville représentait la capitale de l’AEF. Plusieurs écoles ont été créées: l’école Edouard-Renard et l’école de peinture de Poto-Poto illustrent ce mouvement. Cette dernière est née de l’initiative de Pierre Lods dans les années 1950 et rassemble des groupes d’artistes organisés en coopérative et soutenus par des mécènes européens. Sa gestion chaotique a entraîné des productions artistiques de qualité variable. L’école a cependant accueilli de grands artistes tels que Faustin Kitsiba, Gotène ou encore Zigoma, chacun dans différents styles, comme le naturalisme ou « les Mickeys », dirigés par Nicolas Ondongo. La créativité des artistes de l’école de Poto-Poto lui a valu une renommée internationale et l’établissement a développé de fortes relations avec d’autres institutions des Beaux Arts à travers le monde.

Le chanteur Passi est né à Brazzaville

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Information Générale

De nos jours, ces œuvres sont visibles dans certains musées européens ou américains. La collection de Brazzaville a en partie disparu lors des événements des années 1990. Cependant, la production de sculptures traditionnelles continue, notamment avec Edouard Malonga et Grégoire Massengo. Cet art est particulièrement dynamique sur certains marchés comme à Pointe-Noire ou sur celui du Plateau à Brazzaville. Les « authentiquaires » qui y travaillent exportent une partie de leurs œuvres en Europe mais celui-ci est toujours largement apprécié localement. Une peinture de l’école de Poto-Poto

Sculpture, masques et statues De par ses traditions et sa richesse environnementale, le Congo est une terre propice au développement de l’art de la sculpture, notamment sur bois. Ainsi, masques et statues font partie du patrimoine et de la culture du pays. Cette pratique s’ancre dans une tradition mystique puisque les productions représentent souvent les ancêtres ou des esprits. Tout un rituel peut avoir lieu autour de l’objet, tel que des danses servant à faire fuir le mauvais œil. Les pièces ayant le plus de valeur appartiennent aux personnes les plus puissantes des tribus, telles que les sorciers ou chefs. Chaque tribu a son propre style. Les statuettes Kongo sont caractérisées par des clous et des lames de couteau plantés dans le bois; les Vili sont peintes en blanc alors que les Babembé sont miniatures.

Etalage de masques au Village des Artisans de Pointe-Noire

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Littérature Très dynamique depuis le milieu du 20ème siècle, la littérature congolaise s’est développée sur plusieurs registres: romans, poésie, théâtre… La première vague d’intellectuels s’est fait connaître notamment grâce à la revue Liaison : Jean Malonga, Guy Menga (dramaturge et romancier, la Marmite de Koka-Mbala, 1966, La Palabre stérile, 1968), Sylvain Bemba (romancier et dramaturge, L’enfer, c’est Orfeo, 1969), ou encore Tchicaya U Tam’si (poète, Mauvais sang, 1955) ont fait partie des plus connus. Cette littérature aborde des thèmes autour de l’animisme mais aussi de la vie quotidienne ou de la colonisation et peut être très Jean-Baptiste Tati Loutard et Henri Lopès critique envers la société. Dans les années 1960, le mouvement se dynamise et une « Union des Ecrivains Congolais » est créée autour de JeanBaptiste Tati Loutard. Ses membres sont en général très engagés politiquement, comme par exemple Henri Lopès (Le Pleurer-Rire, 1982) qui a occupé les fonctions de Ministre et Directeur Général Adjoint de l’Unesco avant d’obtenir l’actuelle position d’Ambassadeur du Congo en France. La nouvelle génération d’intellectuels congolais a bénéficié d’une éducation plus internationale et offre encore un vivier de talents tel qu’Alain Mabanckou qui a remporté plusieurs prix littéraires avec Mémoires de porc-épic (2006) et dont le dernier ouvrage, Black Bazar, paru en 2009 au Seuil est classé dans les meilleures ventes en France.

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Information Générale

La Sapologie est une religion.

La Sapologie La sapologie est un mouvement populaire et vestimentaire apparu dans les années 1960 au Congo. Il consiste à se parer des plus beaux costumes et serait né de l’imitation du style vestimentaire des Blancs pendant la période coloniale. Les Laris (originaires du Pool) en sont les plus fervents pratiquants et transmettent cette culture de génération en génération. De grandes réunions et concours de sape ont lieu en général le dimanche ou le lundi dans les quartiers populaires, notamment à Bacongo. L’appellation vient de l’abréviation « SAPE »: Société des Ambianceurs et Personnes Elégantes. Cette pratique s’est peu à peu exportée dans le reste de l’Afrique et en Europe avec les émigrants qui peuvent ensuite ramener au pays leurs trouvailles: les costumes D&G, Gianfranco Ferre ou Versace sont très convoités. Les « sapeurs » dépensent en général des sommes très importantes dans leurs vêtements, malgré le taux de pauvreté dans lequel ils peuvent vivre.

Un sapeur

Education Selon la constitution, tout le monde a le droit à l’éducation. Celle-ci est obligatoire jusqu’au primaire. Le Congo a un des taux d’alphabétisation les plus élevés d’Afrique, avec plus de 80 % de sa population de plus de 15 ans sachant lire et écrire. Cependant, le budget de l’Etat pour ce secteur est plutôt faible (aux alentours de 2 %). De nombreuses réformes sont en cours, notamment au niveau

Centre Culturel Français Le Centre Culturel Français situé à Brazzaville met à disposition plusieurs bibliothèques, salles de spectacles, loges, galeries... Le CCF organise des événements régulièrement: concerts, festivals et expositions rythment la vie culturelle de la ville puisque sa fréquentation tourne autour de 700 personnes par jour. Il a été construit en 1960, juste après l’indépendance du pays. Détruit par les événements des années 1990, il a été rebâti et inauguré en décembre 1994.

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Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Université de Marien Ngouabi

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Information Générale

de l’accès à l’éducation avec la construction de nouveaux établissements notamment des universités à Pointe-Noire et dans les villes secondaires d’Oyo et Ouesso. Les Congolais sont principalement chrétiens (50 %) et animistes (48 %). La majorité des chrétiens est catholique (90 %). Les 2 % restants adhèrent principalement à l’Islam et sont généralement des travailleurs immigrés qui vivent dans les centres urbains du pays.

Heures d’ouverture des bureaux Heures de travail La population congolaise a un rythme de travail en accord avec le soleil : ils commencent tôt, à 8h en général, juste après le lever du jour, mais finissent aussi assez tôt, vers 16h-17h (voire plus tôt dans certains établissements). Il est donc important de se renseigner sur les horaires d’ouverture, ou alors de programmer ses rendez-vous le matin. La plupart du temps, une pause déjeuner a lieu aux alentours de 12h30-14h durant laquelle les bureaux sont vides ou fermés. Quelques établissements sont ouverts le samedi, mais seulement le matin en général. Pointe-Noire fait exception à cette règle et on trouvera des

JOURS FERIES • 1er Janvier: Jour de l’an • Lundi suivant le dimanche de Pâques: Lundi de Pâques • 1er Mai: Fête du travail • Jeudi 40 jours après Pâques: Ascension • Septième dimanche après Pâques et lundi suivant: Pentecôte • 10 Juin: Fête de la commémoration de la conférence nationale souveraine (1991) • 15 Août: Fête nationale et Assomption (1960) • 1er Novembre: Toussaint • 25 Décembre: Noël bureaux ouverts aux mêmes horaires qu’en Europe du fait du grand nombre d’entreprises étrangères dans la ville.

Change, transfert Le Congo se situe dans la zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et utilise comme devise le franc de la Coopération Financière d’Afrique (Franc CFA). Ce dernier est émis par la BEAC (Banque des Etats d’Afrique Centrale) et sa valeur est indexée à celle de l’Euro: 1€ = 655,957 XAF (XAF étant le code ISO 4217 du franc CFA). Le secteur bancaire Agence Western Union au sein de la BCI

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Information Générale

local connaît un boom depuis quelques années. Le développement de la concurrence offre plus de possibilités aux consommateurs. Ainsi, la plupart des établissements ont maintenant des distributeurs automatiques. La plupart des transactions s’effectuent en liquide, même en ce qui concerne les règlements élevés, comme pour les hôtels par exemple. Les banques doivent donc gérer une masse importante de liquidités. L’évolution vers le paiement par carte sera cependant sûrement assez lente puisque pour l’instant seule une petite partie de la population congolaise est bancarisée (environ 7%). Il est donc important d’avoir du liquide quotidiennement en cas de besoin. Il faut cependant prendre en considération que l’Union Européenne n’échange plus le franc CFA. Il est possible de le faire localement dans les banques, bureaux de changes, et même dans la rue. En cas de besoin, vous pouvez faire appel à des établissements de crédit pour des envois ou réception d’argent Western Union. Agences Western Union à Brazzaville • La Congolaise des Banques (LCB) Rue Amilcar Cabral Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 8h à 12h • Crédit du Congo (CDCo) Avenue de la Paix à Poto-Poto et agence de la rue Amilcar Cabral Ouvert tous les jours et le samedi de 8h à 15h45 • Ecobank Agence de Poto Poto et agence de la Coupole Ouvert tous les jours de 8h à 16h Le samedi de 8h à 14h

Communications Lignes fixes Comme dans la plupart des pays d’Afrique, et compte tenu du réseau de téléphonie fixe, la téléphonie mobile est devenue le principal outil de communication au Congo. En effet, les infrastructures de lignes fixes sont insuffisantes et fournissent un accès à moins de 1% de la population. Le seul opérateur public, Congo Telecom connaît des difficultés qu’il essaye actuellement de surmonter.

Téléphones mobiles En revanche, environ 50 % de la population possède au moins un téléphone portable. Le marché est partagé par trois opérateurs: Zain (numéros commençant par 5 ou 7), MTN (6 ou 9) et Warid (4). A eux trois, ils couvrent plus des trois-quarts du territoire national et offrent des tarifs raisonnables. Cependant, la plupart des utilisateurs ont plusieurs cartes et numéros puisque les prix varient suivant l’opérateur de votre correspondant ou les horaires. Généralement, une minute de communication nationale ou internationale coûte entre 98 et 150 FCFA et il est très facile d’acheter du crédit grâce à des cartes prépayées à des vendeurs ambulants dans la rue.

Appels internationaux L’indicatif du Congo est le (+242).

Direction commerciale de Zain à Pointe Noire

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Information Générale

Services Internet Il existe quelques cybercafés dans les grandes villes mais ils offrent des équipements plutôt rudimentaires et à un prix assez élevé (voir chapitre Adresses Utiles). Si vous avez votre propre ordinateur portable il peut être possible de se connecter en wi-fi dans de rares grands hôtels.

Communications

nationaux ou résidents. Une pièce d’identité et un passeport en cours de validité sont normalement suffisants pour les ressortissants de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale). Pour se rendre au Congo, le visa se fait en principe dans son pays d’origine, à l’ambassade ou au consulat. Il vous faudra remplir un formulaire, fournir deux photos d’identité aux normes, un passeport valide pour au moins 6 mois avec une page vierge, un titre de transport aller-retour ou de continuation de voyages ainsi que la somme en liquide correspondant au type de visa demandé.

Santé et sécurité Le Congo se situe en zone classée 3 en ce qui concerne le paludisme. Il est donc fortement conseillé de prendre un traitement adapté, à commencer avant le départ. Plusieurs sont disponibles : le Lariam ou le Malarone (non remboursés). Ils peuvent cependant avoir des effets indésirables et être lourds à supporter sur le long terme.

Si vous demandez un visa d’affaire, une lettre d’invitation émanant de votre entité au Congo sera également demandée. Les visas sont généralement limités à 3 mois mais il est possible de formuler une demande de prolongement une fois sur place en remplissant une demande auprès de la direction générale de l’immigration (avenue Amiral Cabral à Brazzaville). Compte tenu des délais, il faut s’y prendre en avance pour cette requête.

Veillez également à avoir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune de moins de 10 ans. Il vous sera demandé lors de votre entrée dans le pays. D’autres vaccins sont fortement recommandés: contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la typhoïde et les hépatites A et B.

Se déplacer

Sur place, des précautions sanitaires sont à prendre: l’eau du robinet est la plupart du temps impropre à la consommation, il convient alors de la boire en bouteille. Faites attention aux glaçons dans votre verre si vous allez au restaurant ou dans des bars. Vous pouvez demander des glaçons à l’eau minérale. De plus, notamment lors du début de votre séjour, évitez de consommer des aliments crus ou peu cuits.

Le Congo dispose d’un fort potentiel de développement au niveau du transport ferroviaire, fluvial, routier et aéronautique même si les conditions de déplacement ne sont pas actuellement optimales.

En avion > Transport aérien international

En cas de problème de santé, de nombreuses pharmacies sont disponibles à Brazzaville ou Pointe-Noire.

Plusieurs compagnies aériennes effectuent la liaison entre l’Europe ou l’Afrique et le Congo où les deux aéroports principaux se situent à Brazzaville (aéroport de Maya-Maya) et Pointe-Noire.

Services de santé et numéros d’urgence

• Air France

Numéro d’accès d’urgence de l’Ambassade de France à Brazzaville: Tel: (+242) 56 17 20 Centre Médico-social à l’Ambassade: Tél: (+242) 281 54 73

Quatre vols hebdomadaires entre Paris et Brazzaville, le lundi, le mercredi, le vendredi et le dimanche, au départ de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle (terminal 2C) et trois vols hebdomadaires entre Paris et Pointe-Noire, le lundi, le mercredi et le vendredi à partir du même terminal.

Visas Le visa est obligatoire pour tous les voyageurs non

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- Agence de Brazzaville Avenue Amilcar Cabral - BP 16

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Information Générale

Tél: (+242) 281 00 23 – 281 27 19 – 531 21 51 Fax: (+242) 281 51 35 – 281 51 95 mail.cto.bzv@airfrance.fr - www.airfrance.cg Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 14h à 16h30.

Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 14h30 à 16h30 et le samedi de 8h à 12h30.

- Agence de Pointe-Noire 69, boulevard Charles de Gaulle Tél: (+242) 716 83 62 Fax: (+242) 294 49 50 mail.cto.pnr@airfrance.fr - www.airfrance.cg Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 14h30 à 17h.

Liaison bi-hebdomadaire entre Paris et Pointe-Noire (par Libreville) les mercredi et vendredi.

• Air Ivoire

• Hewa Bora Airways

Deux vols hebdomadaires sont proposés, le mercredi et le samedi, vers l’Afrique de l’Ouest. La compagnie dessert Abidjan, Cotonou ou Bamako.

Cette compagnie de République Démocratique du Congo offre des liaisons entre Paris et Bruxelles en Europe, et Brazzaville, Kinshasa, et Johannesburg en Afrique.

- Agence de Brazzaville Rue Alfassa Tél: (+242) 672 14 14 / 549 54 50 / 621 09 55 airivoirebzv@airivoire.com www.airivoire.com Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 9h à 12h.

- Agence de Brazzaville Avenue Paul Doumer, en face de la station Puma Tél: (+242) 608 65 15 / 566 01 04 Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 8h à 12h.

• Gabon Airlines

- Agence SDV Voyages Pointe Noire Tél: (+242) 708 86 76 www.gabonairlines.com

• Royal Air Maroc • Ethiopian Airlines - Agence de Brazzaville Avenue Foch - BP 14125 Tél: (+242) 281 07 61 / 281 07 66 / 528 10 59 / 663 86 70 bzvam@ethiopianairlines.com www.ethiopianairlines.com

Cette compagnie effectue la liaison ParisBrazzaville trois fois par semaine, le lundi, le mardi et le jeudi, par Douala et Casablanca. - Agence de Brazzaville Aéroport International de Maya-Maya Tél : (+242) 282 11 11 / 282 12 12 / 628 28 28 Fax: (+242) 282 20 20

Un avion de Air Congo à l’Aéroport de Maya Maya

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> Transport aérien régional

Par voiture

• Air Service

Le pays dispose actuellement d’environ 17 300 km de routes classées mais le manque d’entretien a rendu une partie du réseau impraticable ou très difficile, isolant ainsi certaines zones rurales. Le réseau urbain est également inadapté aux nouveaux besoins dus à l’explosion démographique et à l’urbanisation croissante. Des projets de modernisation et d’expansion sont en cours. Il est fortement conseillé d’utiliser un véhicule tout-terrain pour se déplacer au Congo, compte tenu du fait que seulement 10 % des routes sont bitumées. Les longs trajets hors des villes sont déconseillés pour différentes raisons : la qualité des routes, spécialement lors des saisons des pluies, le manque de carburant pour le ravitaillement, ainsi que la sécurité.

Cette compagnie opère en Afrique de l’Ouest et dessert Brazzaville, Pointe-Noire, Douala, Libreville, Port-Gentil et N’Djamena.

> Transport aérien national • Air Congo Un service quotidien entre Pointe-Noire et Brazzaville est offert quotidiennement. La compagnie offre aussi des liaisons vers Dolisie, Impfondo et Pokola. - Direction générale Brazzaville Tél: (+242) 671 00 31 / 707 50 31

- Agence de Dolisie Tél: (+242) 957 50 33 / 707 50 33

Pour de courts séjours, il est possible de louer des véhicules. Il est plus difficile d’obtenir un accord si vous ne prenez pas de chauffeur. En revanche, il est avantageux d’importer une voiture pour de longues périodes ; elle pourra être revendue facilement. Pour les déplacements en ville, de nombreux taxis sont à disposition. La course coûte en général 700 FCFA en journée et 1000 FCFA après 22h. Des « 100100 », minibus, peuvent également être utilisés. En partageant la course, il vous en coûtera alors environ 150 FCFA par personne.

- Agence d’Impfondo Tél: (+242) 957 50 34 / 707 50 34

Un couple sur la pirogue dans la Sangha

- Agence de Brazzaville Tél: (+242) 671 00 37 / 707 50 37 - Agence de Pointe-Noire Tél: (+242) 671 00 81 / 707 50 40

- Agence de Pokola Tél: (+242) 957 50 35 / 707 50 35

• Trans Air Congo (TAC) info@flytransaircongo.com www.transaircongo.com Siège social: Immeuble City Center, Centreville BP 2422 - Brazzaville Tél: (+242) 626 26 05 / 626 26 06 - Agence de Pointe-Noire Avenue du Général de Gaulle Tél: (+242) 626 26 14 / 626 26 17 Fax: (+242) 294 44 36

• Mistral Aviation Agence de Brazzaville Avenue Charles de Gaulle Tél: (+242) 620 00 42

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Information Générale

Le Beach de Brazzaville

Par bateau Compte tenu de l’immensité du fleuve Congo, 2ème d’Afrique par sa longueur, et 2ème du monde par son débit, le pays offre un réseau de transport fluvial qui permet de transporter à la fois des personnes et des marchandises, notamment du bois pendant les périodes de hautes eaux. Cependant, en amont de Brazzaville, la circulation est rendue difficile par de nombreux bancs de sables. Les affluents du fleuve Congo permettent également de se déplacer: de Liranga à Bangui et à la RCA par l’Oubangui, ou de Mossaka jusqu’au Cameroun par la Sangha. « Le Beach », la gare fluviale de Brazzaville, met à disposition des navettes pour se rendre à Kinshasa, de l’autre côté du fleuve. Le service est opérationnel tous les jours et des départs ont lieu toutes les 2h entre 8h et 15h. Le ferry coûte 9000 FCFA aller-retour alors que la traversée simple en vedette est à 11 000 FCFA. Cette dernière offre des conditions de navigation beaucoup plus agréables. Notez qu’il vous faudra un visa valide dans les deux Congo pour cette traversée, les formalités bureaucratiques étant cependant beaucoup plus faciles et rapides en République du Congo. Globalement, le transport maritime représente plus de 85 % des exportations nationales et sa modernisation est donc une priorité afin d’augmenter la compétitivité des entreprises locales et de refaire du pays un « hub » régional. Port fluvial de Brazzaville - BP 2048 Tél: (+242) 283 53 89 / 283 04 42 Fax: (+242) 283 64 21

Par train Le réseau ferroviaire congolais est pour l’instant

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limité à la liaison Pointe-Noire/Brazzaville (510 km pour 11h de trajet). Cependant, son utilisation est déconseillée compte tenu de l’état de la ligne et des conditions de sécurité. Il existe des projets de construction de nouvelles voies entre Brazzaville et Ouesso (1000 km) via Djambala et entre Djambala et Pointe-Noire (550 km). De plus, la modernisation de la ligne Brazzaville/Pointe-Noire et l’installation d’un TGV sont prévues d’ici à 2012. La ligne PointeNoire/Brazzaville, le Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), a longtemps constitué l’épine dorsale du réseau de transport congolais. Commencé en 1921, il fut inauguré seulement le 10 juillet 1934. Les sites de production industrielle les plus importants du pays longent toujours aujourd’hui les voies du CFCO.

Ambassades étrangères au Congo Ambassade d’Afrique du Sud 82, boulevard du Maréchal Lyautey, Brazzaville Tél: (+242) 530 13 88 / 281 08 49 Fax: (+242) 281 10 69 brazzaville@foreign.gov.za Ambassade d’Algérie Avenue Colonel Brisset, Quartier Cathédrale BP 2100, Brazzaville Tél: (+242) 281 17 37 / 581 54 77 / 651 17 37 Fax: (+242) 281 54 77 ambalg.bzv@gmail.com Ambassade d’Angola BP 388 - Brazzaville Tél: (+242) 281 47 21 / 506 32 17 Fax: (+242) 281 52 87 ambaangol1@voila.fr

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Information Générale

Ambassade de Belgique Avenue Patrice Lumumba - BP 225 - Brazzaville Tél: (+242) 281 37 12 / 281 07 65 / 664 62 25 Fax: (+242) 281 37 04 - brazzaville@diplobel.org Ambassade du Brésil BP 80 - Brazzaville Tél: (+242) 281 03 79 Ambassade du Cameroun Avenue Bayardelle, route de l’université Marien Ngouabi BP 2136 - Brazzaville Tél: (+242) 281 56 75 / 281 10 08 / 521 50 21 Ambassade de la République Centrafricaine Brazzaville Tél: (+242) 578 16 20 / 582 26 38 / 531 84 08 Ambassade de la République de Chine Boulevard du Maréchal Lyautey BP 2838 - Brazzaville Tél: (+242) 281 11 32 / 566 86 86 / 281 51 40 Fax: (+242) 281 11 35 chineamb@congonet.cg Ambassade de la République Démocratique du Congo 130, avenue de l’Indépendance BP 2457 Brazzaville Tél: (+242) 662 02 33 / 532 19 45 ambardcbrazza1@yahoo.fr Ambassade de Cuba 28 rue Lucien Fourneaux - BP 80 - Brazzaville Tél.: (+242) 281 03 79 / 536 13 31 ambacuba@congonet.cg Ambassade d’Egypte 7 bis, avenue Bayardelle - BP 917 - Brazzaville Tél: (+242) 281 07 94 - Fax : (+242) 281 15 33 egybrazza2@yahoo.com

Ambassade des Etats-Unis Boulevard Maya-Maya - Bacongo, Brazzaville Tél: (+242) 281 33 68 / 281 14 81 612 21 43 / 612 21 49 brazzavillehr@state.gov www.brazzaville.usembassy.gov Ambassade de France Rue Alfassa (place de la Poste) BP 2089 - Brazzaville Tél: (+242) 281 55 41 / 281 55 42 281 55 43 / 661 30 15 Fax.: (+242) 281 12 57 / 281 58 41 www.ambafrance-cg.org Ambassade du Gabon 33, avenue Lucien Fourneau BP 20336 - Brazzaville Tél: (+242) 281 56 20 / 666 24 97 Fax: (+242) 283 30 74 Ambassade d’Italie 3, boulevard du Maréchal Lyautey BP 2484 - Brazzaville Tél: (+242) 281 11 53 / 551 26 35 Fax: (+242) 281 11 52 ambasciata.brazzaville@esteri.it www.ambbrazzaville.esteri.it Ambassade de Lybie 7, avenue du Général de Gaulle BP 1164 - Brazzaville Tél: (+242) 281 56 35 Fax: (+242) 281 17 24 Ambassade du Nigeria 11, boulevard du Maréchal Lyautey BP 790 - Brazzaville Tél: (+242) 281 10 22 / 281 10 31 Fax: (+242) 281 10 55 La gare du CFCO à Brazzaville

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Information Générale

Ambassade de Russie Avenue Félix Eboué BP 2132 - Brazzaville Tél: (+242) 281 19 23 / 550 30 14 Fax: (+242) 281 50 85 amrussie@ic.cd – amrussie@yandex.ru www.congo.mid.ru Ambassade du Tchad Avenue Charles de Gaulle BP 14501 - Brazzaville Tél: (+242) 281 02 69 - Fax: (+242) 281 27 06 Ambassade du Vietnam BP 2035 - Brazzaville Tél: (+242) 281 21 45 Nonciature apostolique Rue du Colonel Brisset - BP 1168 – Brazzaville Tél: (+242) 281 55 80 - Fax: (+242) 281 55 81 nonapcg@yahoo.com

Consulats Consulat Général d’Angola Tél: (+242) 294 20 75 Consulat Honoraire du Bénin 73, rue Mbakas, Poto-Poto - Brazzaville Tél: (+242) 556 78 33 / 625 73 49 Fax: (+242) 282 52 12 Consulat Honoraire de Côte d’Ivoire Cité Delta, Ouenzé Tél : (+242) 663 27 47 Consulat Général de France 4, allée Nicolau BP 720 – Pointe-Noire Tél: (+242) 294 00 02 / 294 00 62 Consulat Général du Ghana 14, rue de Reims BP 15015 - Brazzaville Tél: (+242) 281 26 13 Fax: (+242) 281 23 84 Consulat Honoraire de Grande-Bretagne Magasin « la Paille et la Poutre » Tél: (+242) 551 32 51 / 664 73 23 / 662 08 93 Consulat Honoraire de Grèce Avenue William Guynet BP 104 - Brazzaville Tél: (+242) 281 25 11

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Consulat Honoraire de Guinée Rue Mbakas, Poto-Poto - Brazzaville Tél: (+242) 282 37 20 Consulat Honoraire d’Inde Brazzaville Tél: (+242) 281 16 46 / 556 23 32 / 521 93 79 Fax: (+242) 281 57 82 hcgbzv@yahoo.co.in Consulat Général du Mali Rue Charles de Foucault quartier Mfoa - BP 2067 - Brazzaville Tél: (+242) 664 72 16 / 670 41 57 Consulat Général de Mauritanie Avenue de la Pointe Hollandaise BP 14448 – Brazzaville Tél: (+242) 281 56 99 / 281 48 97 / 281 11 13 Fax: (+242) 281 56 99 Consulat Honoraire du Mozambique 5, avenue de France, Poto-Poto BP 1640 – Brazzaville Tél: (+242) 551 20 80 Consulat Général de Norvège Cité de l’OMS - BP 8058 – Brazzaville Tél: (+242) 551 02 47 fumeyanne@yahoo.fr Consulat Général des Pays-Bas Tél: (+242) 651 02 47 / 559 78 21 Consulat Honoraire du Portugal Tél: (+242) 556 03 93 Consulat Honoraire de Roumanie Tél: (+242) 669 68 88 / 530 12 12 Consulat Honoraire du Sénégal Avenue Foch - Brazzaville Tél/Fax: (+242) 281 01 03 Consulat Honoraire de Suède Tél: (+242) 558 82 16 Consulat Honoraire de Suisse 5, rue Massabi - BP 871 – Pointe-Noire Tél: (+242) 294 37 07 / 631 25 52 Fax: (+242) 294 44 56 consulsuisse@cg.celtelplus.com Consulat de Turquie Boulevard du Maréchal Lyautey BP 1008 – Brazzaville

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Information Générale

Tél: (+242) 281 15 04 / 551 44 40 / 281 13 62

Ambassades et Consulats de la République du Congo dans le monde Ambassade du Congo en Afrique du Sud Pretoria Tél: (+27-12) 342 55 07 / 342 55 08 / 342 55 09 Fax.: (+27-12) 342 55 10 Ambassade du Congo en Algérie 13, rue Rabah Noel - Alger Tél: (+21-32) 258 06 13 Ambassade du Congo en Allemagne Rheinalle 45 - 53173 - Bonn Tél: (+49-228) 35 88 55 - Fax: (+49-228) 36 98 623 Ambassade du Congo en Angola 3, avenida do 4 de Fevereiro - Luanda Tél: (+244-2) 31 02 93 – (+244-2) 32 59 73 (+244) 950 29 93 Ambassade du Congo en Belgique et pour l’Union européenne 16, avenue Franklin Roosevelt - 1050 - Bruxelles Tél: (+32-2) 648 38 56 - Fax: (+32-2) 648 42 13 Ambassade du Congo au Cameroun BP 1422 - Yaoundé Tél.: (+237) 221 24 58 Ambassade du Congo à Cuba 5ta avenida 1003, Miramar - La Havane Tél: (+53-7) 24 90 55 Ambassade du Congo en Egypte Rue Tiba Mohandessin Résidence: 83e rue Sayarat Maadi, n° 60 - Le Caire Tél: (+20-2) 350 18 26 Ambassade du Congo aux Etats-Unis 4891 Colorado Avenue NW Washington DC, 20011 Tél: (+1-202) 726 55 00 - Fax: (+1-202) 726 18 60 Ambassade du Congo en France 37 bis, rue Paul Valéry - 75016 – Paris Tél: (+33-1) 45 00 60 57 Fax: (+33-1) 40 67 17 33 Ambassade du Congo au Gabon BP 269 - Libreville Tél: (+241) 73 29 06

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Ambassade du Congo en Israël 9 Maskit Street, Herzliyya Pituach, 46120 PO Box : 12.504 - Herzliyya Pituach – 46 733 Tel Aviv - 61213 Tél: (+972) 99 57 71 30 - Fax: (+972) 99 57 72 16 guy_itoua@yahoo.fr Ambassade du Congo en Italie Via Ombrone 8/10 - 100 - Rome Tél: (+39-06) 41 40 06 12 - Fax: (+39-06) 41 40 02 18 Ambassade du Congo au Maroc Av. Iman Malik - 7, rue Sanhaja Souissi - Rabat Tél: (+212-37) 65 99 66 Fax: (+212-37) 65 99 59 Ambassade du Congo en Namibie 9 Korner Street - PO Box 22970 - Windhoek Tél: (+264-61) 25 75 17 Ambassade du Congo au Nigeria Lobito Crescent 447 - Abuja Tél: (+234-9) 413 74 07 - Fax: (+234-9) 413 01 57 Résidence: (+234-9) 413 01 57 Ambassade du Congo en Suisse (ONU) 8, rue de Chabrey - 1202 - Genève Tél : (+41-22) 731 88 21 - Fax : (+41-22) 731 88 17 missioncongo@bluewin.ch www.ambacongo-et-mission-ch.org Ambassade du Congo à l’ONU (New York) 14 East, 65th Street - NY 10021 New York Tél: (+1-212) 744 79 75 Fax: (+1-212) 744 74 80 www.un.int/public/Congo/ Ambassade du Congo en République Centrafricaine Avenue Boganda - BP 1414 - Bangui Tél: (+236) 61 20 79 Ambassade du Congo en République Populaire de Chine 7 San Litun Duong Si Jie - Beijing Tél: (+86-10) 6532 5259 Fax: (+86-10) 6532 2915 Ambassade du Congo en République Démocratique du Congo 179, boulevard du 30 Juin - Kin Ngombé BP 9516 - Kinshasa Tél: (+213-12) 34 028 / 34 029 Ambassade du Congo en Russie Kropotkinsky per 12 ou Pomeranstev 11 - Moscou

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Information Générale

Tél: (+7-95) 236 33 68 Résidence: (+7-95) 236 22 01 Ambassade du Congo au Sénégal BP 5242 – Dakar Tél: (+221) 634 50 22 - Fax: (+221) 825 78 56 Ambassade du Congo à l’UNESCO 1, rue Miollis - 75015 – Paris Tél: (+33-1) 45 68 32 56 Consulat Honoraire du Congo en Inde DD-12, Kalkaji, - New Delhi - 110019 Tél: (+91) 98184 99315 Fax: (+91) 11 4189 6655/23 contact@consulateofcongo.com

Organisations internationales, régionales et nongouvernementales au Congo

(Enceinte du parc Zoologique) Tél: (+242) 551 02 47 / 744 27 77 ai2d1@yahoo.fr - www.fai2d.org Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA) Tour Namemba, 18ème étage BP 1097 Brazzaville Tél: (+242) 281 59 69 / 665 38 57 Fax: (+242) 281 59 69 / 669 99 38 appa@africanpetroleumproducers.org www.appa.int - www.africanpetroleumproducers.org Banque de Développement des Etats d’Afrique centrale Place du gouvernement - BP 1177 Brazzaville Tél: (+242) 281 18 85 / 281 17 61 Fax: (+242) 281 18 80 bdeac@bdeac.org - www.bdeac.org Banque des Etats de l’Afrique centrale - Direction Nationale BP 126 Brazzaville Tél: (+242) 281 36 84 / 281 10 73 / 281 50 26 / 281 11 57 / 281 11 54 - Fax: (+242) 281 10 94 beacbzv@beac.int - www.beac.int

Le Congo est actif dans les organisations internationales depuis son indépendance en 1960. Il fait partie de l’Organisation des Nations unies et des institutions rattachées, mais aussi de plusieurs blocs économiques et régionaux comme l’ACP (pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique), la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale), la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale), ou l’UA (Union Africaine). Le pays participe également à plusieurs institutions telles que la BAD (Banque Africaine de Développement) et le CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur).

- Pointe-Noire BP 751 Centre Tél: (+242) 294 07 68 / 294 13 68 / 671 75 75 beacpnr@beac.int

Le Congo coopère avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, et Brazzaville accueil le siège de plusieurs institutions : celui de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique, de l’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA) et de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).

Comité International de la Croix Rouge 134, boulevard du Maréchal Lyautey - Brazzaville Tél: (+242) 281 12 08 / 679 14 14 / 679 10 10 550 17 97 - Fax: (+242) 281 03 03 brazzaville.brz@cicr.org www.icrc.org

Agence d’aide à la Coopération technique et au Développement (ACTED) - Brazzaville Tél: (+242) 281 33 89 communicaton@acted.org - www.acted.org Appui International pour le Développement Durable (AI2D) - Brazzaville

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Banque Mondiale Brazzaville Bureau mission résidente Imm. BDEAC (2ème étage) - Centre ville Tél: (+242) 663 19 70 / 281 33 30 / 281 46 38 Fax: (+242) 281 55 02 cmaoungou@worldbank.org www.banquemondiale.org

Communauté Economique et Monétaire Centre Africaine www.beac.int - Brazzaville - BP 126 Tél: (+242) 281 36 84 / 281 10 73 / 281 10 18 Fax: (+242) 281 10 94 beacbzv@beac.int

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Information Générale

- Pointe-Noire BP 751 Tél: (+242) 294 07 68 / 294 38 67 / 294 11 74 Fax: (+242) 294 11 76 beacpnr@beac.int Délégation de la Commission de l’Union Européenne Boulevard du Maréchal Lyautey BP 2129 - Brazzaville Tél: (+242) 521 74 00 / 521 74 01 / 521 74 02 959 74 00 / 959 74 02 Fax: (+242) 669 99 29 eudelcog@delcog.cec.eu.int delegation-rep-of-congo@ec.europa.eu www.europa.eu.int Fonds Monétaire International Immeuble de la Banque Centrale (BEAC) BP 2029 - Brazzaville Tél: (+242) 281 53 37 / 281 24 24 Fax: (+242) 281 14 65 cogcontact@imf.org - www.imf.org Fonds des Nations Unies pour l’Enfance D 34, rue Lucien Fourneau BP 2110 Brazzaville Tél: (+242) 281 50 24 – 652 50 22 Fax: (+242) 281 42 40 brazzaville@unicef.org - www.unicef.org Fonds des Nations Unies pour la Population Rue Crampel, en face de la BDEAC BP 19012 Brazzaville Tél: (+242) 521 67 00 / 281 03 80 / 281 38 91 Fax: (+242) 81 58 91 unfpa.cg@unfpa.org - www.unfpa.org Forum d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (FAILD) Brazzaville 32, rue Zola - Moukondo - BP 14047 faildfr@yahoo.fr - www.ccodcongo.ifrance.com Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés Quartier Mission Catholiques, Sacré Cœur BP 1093 - Brazzaville Tél: (+242) 281 11 69 Fax: (+242) 281 59 12 / 281 59 13 www.unhcr.org Organisation Mondiale de la Santé Cité du Djoué BP 06 - Brazzaville Tél: (+242) 770 02 02

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who-afro@cg.afro.who.int - regafro@afro.who.int www.afro.who.int - Bureau du représentant Tél: (+242) 663 83 29 / 666 33 56 / 218 14 09 / 281 15 53 / 263 70 33 / 266 33 40 / 263 72 05 Fax: (+242) 281 34 47 Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture 14 rue Behagle - BP 972 Brazzaville Tél: (+242) 660 64 00 / 281 54 41 / 281 49 80 281 55 44 / 256 32 61 Fax: (+242) 281 45 13 / 288 03 862 FAO-CG@fao.org (M. Dieudonné KOGUIYAGDA) www.fao.org Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture 134 boulevard du Maréchal Lyautey BP 90 Brazzaville Tél: (+242) 670 55 53 / 670 55 54 / 241 27 71 281 18 29 / 266 12 33 Fax : (+242) 281 17 80 brazzaville@unesco.org www.unesco.org Programme Alimentaire Mondial Avenue Général de Gaulle BP 465 Brazzaville Tél: (+242) 668 74 93 / 281 11 68 Fax: (+242) 281 03 89 wfp.Brazzaville@wfp.org www.wfp.org Programme des Nations Unies pour le Développement www.cg.undp.org/ - Brazzaville Av. Foch/Behalge BP 465 Centre-ville Tél: (+242) 281 50 68 / 667 75 99 / 660 85 76 Fax: (+242) 281 16 79 registry.cg@undp.org - Pointe-Noire Av. Marien Ngouabi Centre-ville Tél: (+242) 660 34 89 Fax: (+242) 281 16 79 registry.cg@undp.org

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LE SAVIEZ - VOUS ?

• Après l’Amazonie en Amérique, le Bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical de la planète. • Le Fleuve Congo est le second au monde par son débit (75 000 m3/s maximum) et le second plus long d’Afrique après le Nil (4 700 km). • Brazzaville et Kinshasa sont les capitales les plus proches au monde puisque seule une distance de 5 à 6 kilomètres les sépare. • Brazzaville fut la capitale de la France Libre en 1940 et a accueilli le Général de Gaulle à la Conférence de Brazzaville en 1944. • La BDEAC et l’APPA possèdent leur siège à Brazzaville. • Dans la région de Niari vivent encore quelques pygmées. • La République du Congo compte de nombreuses espèces de grands mammifères tels les éléphants, les gorilles de plaines de l’Ouest, les chimpanzés, les panthères, les potamochères, les buffles, trois espèces de crocodiles, des tortues d’eau douce ainsi plus de 600 espèces d’oiseaux. • Le Congo construit depuis 2004 le barrage d’Imboulou, le plus grand du Congo avec 120 mégawatts. Le Congo entend avec ce barrage doubler sa capacité d’énergie, actuellement de 150 mégawatts pour des besoins estimés à 600 mégawatts. • Brazzaville accueille le Festival Panafricain de Musique (Fespam) tous les deux ans. Il comprend des spectacles de musique, le symposium, une exposition permanente d’instruments de musique, des ateliers de formation, le MUSAF, l’élection de Miss Fespam et d’autres activités connexes et touristiques. • Le mot « sape » trouve son origine au Congo et signifie « Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes ».

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© Photos Alex Genet

VOCABULAIRE

Comment allez-vous ? Ca va

boni ? Malamu

Les congolais parlent couramment le français et le Lingala. Le français est la langue officielle, préférée pour la communication écrite et le Lingala est d’avantage utilisé à l’oral. La langue Lingala vient d’un français haché que parlaient aux esclaves ceux qui faisaient du commerce d’esclaves.

C’est trop cher ezali talo mingi Baisser le prix kitisa talo

Je suis content

Nazali na esengo

S’il vous plait

bolimbisa

Merci

matondo

Parlez-vous olobaka anglé/francé Anglais/Français Partons tokende

Je suis désolé

naza na mawa

Stop telema

Je m’appelle

nkombo na ngai

Doucement malembe

Comment vous appellez-vous ?

nkombo nayo nani

Venez ici yaka awa

D’où êtes-vous ?

owuti wapi ?

Aidez-moi salisa ngai Apporter pesa Oui

boye

Non

Eau potable mayi A manger ndambu yabiloko Combien ça coute ?

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oyo boni ?

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100 ENTREPRISES Agence Nationale d’Aviation Civile Air Congo Air Liquide SCGI Approvisionnement Congo Services (ACS) Atlantic Palace Banque Commerciale Internationale (BCI) Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC) BGFIBank Congo Boots&Coots International Brasseries du Congo Caisse Congolaise d’Amortissement Cegelec Centrale Technique d’Approvisionnement (CTA) Centre National de Sécurité Sociale CFAO Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) Chevron Overseas China Road and Bridge Corporation (CRBC) Congo Malaysia Korea Consortium (CMKC) Congo Terminal Congolaise de Gestion de Loterie (Cogelo) Congolaise Générale Industrielle (CGI) Congolaise Industrielle des Bois (CIB) Congorep Conseil Congolais des Chargeurs Coraf Crédit du Congo Délégation Générale des Grands Travaux Delmas Congo DHL Dietsmann Direction Générale des Impôts Ecobank eni Congo Escom Congo Eucalyptus Fibre Congo (EFC) First Security Friedlander Getrab - Sapro - SCIA GNCAC Groupe Otto Mbongo Halliburton Hôtel Elaïs Hôtel Laico Maya Maya Hôtel Saphir IFO Intels La Congolaise de Banques (LCB) Likouala Timber Maersk Congo MagMinerals Potasses Congo SA Maurel&Prom

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Miambanzila Minoterie du Congo MN Com Mokabi MTN Mucodec Murphy West Africa Ltd NG Entreprises OFIS Olympic Palace Panalpina Port Autonome de Pointe Noire Premier Oil Congo Prezioso Congo Puma International Congo Saipem Saris Congo Scab Congo Schlumberger Logelco SCLOG SDV Congo Senig SGE Congo (Vinci) Sho Congo Tractafric SIAT SN Plasco Société Congolaise de Production d’Electricité (SCPE) Société des Postes et de l’Epargne du Congo (Sopeco) Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) Société Nationale d’Electricité (SNE) Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) Soco EPC Socofran Socotrans Sogeco Somac Sécurité Sotelco SPIE Oil & Gaz Services Congo Sporafric SVP Construction Taman Industries Thanry Congo Total E&P Congo Trans Air Congo (TAC) Universal Sodexho Congo X-Oil Congo Zain

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ADRESSES UTILES

Les doigts de la main ne sont pas pareils. proverbe congolais

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Adresse Utiles Agences Immobilières

Tél: (+242) 941 45 45 / 541 45 45 www.ag-partners.com

Agestim Agence conseil en immobilier Mr. Privat LEMBO Avenue Foch - Brazzaville Tél: (+242) 676 28 28 danagestime@yahoo.fr

KN communication BP 375 Pointe Noire Tél: (+242) 506 89 80 / 517 32 92 Fax: (+242) 294 97 53 kn-communication@aliceadsl.fr

Gestrim Céan Gestion et transactions immobilières Rond point du Renouveau BP 13740 - Brazzaville Tel: (+242) 774 77 64 / 639 68 83 / 721 62 25 gestrimbzv@yahoo.fr

Immobilière du Congo BP 2889 - Brazzaville Tél: (+242) 635 58 32 mdenhuet@yahoo.fr

Agenstim Pointe-Noire M. Agnès KOUAKOU Immeuble « Les Résidences » Côte sauvage - Pointe-Noire Tel: (+242) 667 30 00

Agences de Publicité

Assurances Brazzaville AGC Avenue du Sergent Malamine BP1110 Brazzaville Tél: (+242) 281 50 94 / 666 54 56 666 44 42 - Fax: (+242) 281 55 57 agc@agc-congo.com agccongo@yahoo.fr www.agc-congo.com Gras Savoye Immeuble SDV BP 139 Brazzaville Tél: (+242) 663 85 25 / 551 96 24 secretariat.pnr@cg.grasavoye.com

Brazzaville AG Partners Immeuble Ebata - Av. Charles De Gaulle Plateau Ville - BP 2224 Brazzaville Tél: (+242) 281 50 41 / 760 02 00 www.ag-partners.com Dispromalt Avenue Paul Doumer en face du CNSS Tél: (+242) 551 88 77 / 679 87 87

NSIA BP 1151 Brazzaville Tél: (+242) 281 64 60 / 281 13 34 Fax: (+242) 281 21 70 nsia_congo@yahoo.fr Ascoma Galerie marchande de l’ARC BP 962 Brazzaville Tél: (+242) 530 13 18 brazzaville@ascoma.com

Pointe Noire New Life BP 13740 Brazzaville Tél: (+242) 551 47 98 ngk_freelance@yahoo.fr

Pointe Noire

AGC Avenue Ngouedi (derrière l’hotel Elaïs) BP 796 Pointe Noire Tél: (+242) 956 52 56 - 530 07 77 Fax: (+242) 294 39 93 www.agc-congo.com

AG Partners Route de l’aéroport, Hôtel “Le Georges”

Ascoma 2 allée ENI - BP 681 Pointe Noire Tél: (+242) 658 48 48 / 656 56 56 / 530 13 14/15

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Adresse Utiles

Fax: (+242) 530 13 16 infos.congo@ascoma.com - www.ascoma.com Gras Savoye 13 rue Germain Bikouma Route de la radio, immeuble Guénin BP 1901 Pointe Noire Tél: (+242) 294 79 72 / 667 12 12 / 530 03 60 Fax: (+242) 294 79 74 grassavoye.congo@cg.celtelplus.com secretariat.pnr@cg.grassavoyecongo.com www.grassavoye.com NSIA Rond-Point Kasaï – Immeuble NBY BP 1108 Pointe Noire Tél: (+242) 294 11 27 / 547 80 16 Fax: (+242) 294 11 35 nsiapn@yahoo.fr

Banques Brazzaville Banque Commerciale Internationale Avenue Amilcar Cabral En face de la paierie de France, rue de Reims BP 15579 Brazzaville Tél: (+242) 632 65 05 - Fax: (+242) 281 50 89 www.bgfi.com Crédit du Congo Avenue Amilcar Cabral BP 2470 Brazzaville Tél: (+242) 281 07 14 / 550 30 33 Fax: (+242) 281 16 69 www.creditducongo.com Ecobank Agence de la Coupole - BP 2485 Brazzaville Tél: (+242) 644 11 00 www.ecobank.com Banque Congolaise de l’Habitat Avenue Amilcar Cabral - BP 987 Brazzaville Tél: (+242) 281 2588 - Fax: (+242) 281 3356 dgbch57@yahoo.fr La Congolaise de Banque Avenue Amilcar Cabral - BP 2889 Brazzaville Tél: (+242) 281 09 78 / 281 09 56 Fax: (+242) 281 09 77 lcb20@calva.com - lcbcongo@yahoo.fr www.lacongolaisedebanque.com

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Pointe Noire Banque Commerciale Internationale Boulevard Charles De Gaulle BP 661 Pointe Noire Tél: (+242) 294 10 06 / 294 10 09 / 563 10 73 Fax: (+242) 294 09 95 www.bci.banquepopulaire.com BGFIBank Avenue Marien Ngouabi BP 610 Pointe Noire Tél: (+242) 505 17 95 - Fax: (+242) 294 91 85 bgfibankpnr@cg.celtelplus.com agence_pointenoire@bgfi.com www.bgfi.com Crédit du Congo Avenue Emmanuel Dadet - BP 1312 Pointe Noire Tél: (+242) 294 24 00 / 530 13 10 Fax: (+242) 294 32 20 www.creditducongo.com Ecobank Galerie Atlantic Palace - Bd Charles De Gaulle BP 1219 Pointe Noire Tél: (+242) 621 09 09 / 622 01 01 / 569 54 54 www.ecobank.com La Congolaise de Banque Boulevard Charles De Gaulle BP 811 Pointe Noire Tél: (+242) 294 24 90 / 242 / 660 33 33 Fax: (+242) 294 71 80 www.lacongolaisedebanque.com

Cabinets d’avocats Brazzaville Cabinet ESSEAU Cabinet d’Avocat au barreau de Brazzaville BP 1974 Brazzaville - cabinetesseau@yahoo.fr Tel: (+242) 281 53 74 Cabinet Brudey, Ondziel, Locko 46 avenue William Guynet Galerie de l’ARC - BP 2041 Brazzaville Tél: (+242) 281 34 42 Cabinet Armand Galiba Avenue de la Pointe Hollandaise, Mpila Brazzaville Tél: (+242) 281 33 97

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Adresses Utiles

Cabinet Devillers Avenue de l’Indépendance (face à l’ambassade de la RDC) - BP 1211, Brazzaville Tél: (+242) 281 18 78

Pointe Noire Cabinet Gomes BP 542 Pointe Noire Tél: (+242) 294 45 50 / 550 86 95 / 667 24 67 Fax: (+242) 294 29 72 agomes7372@aol.com

Fax: (+242) 281 0817 gkm_groupeconstantin@yahoo.fr PricewaterhouseCoopers / Fidafrica Avenue Amilcar Cabral – enceinte siège de la BCI - BP 1140 Brazzaville Tél: (+242) 281 49 89 / 658 50 73 663 32 73 fidafricabzv@cg.celtelplus.com www.pwc.com

Pointe Noire

Cabinet Carle BP 607 Pointe Noire Tél: (+242) 559 96 84 contact@avocats-carle.com www.avocats-carle.com

Deloitte & Touche A l’angle de l’avenue Charles De Gaulle et de la rue Germain Bikouma - BP 5871 Pointe Noire Tél: (+242) 531 01 88 deloitte.congo@deloitte.com - www.deloitte.com

Sutter & Pearce (Congo) Ltd (Partenaire Congo) Avenue de Loango, Immeuble PBG, Pointe Noire Tel: (+242) 655 43 43 - Fax: (+242) 294 48 35 sp-cg@sutter-pearce.com ; rm@sutter-pearce.com www.sutter-pearce.com

Ernst & Young Immeuble CNSS - Avenue Charles De Gaulle BP 5974 Pointe-Noire Tél: (+242) 665 58 58 / 521 27 69 ey.pointenoire@cg.ey.com ffa.pointenoire@cg.ey.com

Cabinet C. Coelho BP 430 Pointe Noire Tel: (+242) 533 88 14 / 659 01 15 cccoelhofr@yahoo.fr www.cabinet-avocats-coelho.com

Cabinet Le Mitouard BP 606 Pointe Noire Tél: (+242) 668 65 65 /546 50 60 marielemitouard@aol.com

Cabinet d’avocats Bigemi 4, avenue Savorgnan de Brazza BP 5672 Pointe Noire Tel/Fax: (+242) 294 07 32 patriciabigemi@yahoo.fr

Cabinet Maysounabe BP 1158 Pointe Noire Tél: (+242) 294 08 76 / 558 03 03 / 530 71 48 Fax: (+242) 294 38 28 secretariat.fidafrica@cg.pwc.com

Cabinets de consultants Brazzaville Ernst & Young Immeuble CFAO Avenue Paul Doumer - M’pila - 2ème étage BP 84 Brazzaville Tél: (+242) 281 17 60 - 666 66 61 Fax: (+33) 1 58 47 46 04 ey.brazzaville@cg.ey.com; ffa.brazzaville@cg.ey.com

PriceWaterhouseCoopers Fidafrica 28 Avenue du Général De Gaulle BP 1306 Pointe Noire Tél: (+242) 294 58 99 / 658 36 36 534 09 07 Fax: (+242) 294 23 34 secretariat.fidafrica@cg.pwc.com www.pwc.com

GKM Case 1-28, Boulevard Lyautey BP 14559 Brazzaville Tél: (+242) 666 64 82

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Adresses Utiles CentreS de conférence Tous les hôtels proposent des salles de réunion à cet effet. Les établissements ci-après offrent une capacité d’accueil supérieure à 100 personnes.

Hôtel Elaïs Avenue de Général De Gaulle BP 790 Pointe Noire Tél: (+242) 294 12 51 / 511 84 84 pn@hotelelais.com www.hotelelais.com

Brazzaville Centre Culturel Français BP 2141 Brazzaville Tél: (+242) 281 19 00 / 323 00 91 661 07 02 - ccf@ccf-brazzaville.com www.ccf-brazzaville.com Olympic Palace Avenue du Ravin de la Mission BP 1050 Brazzaville Tél: (+242) 281 34 36 / 281 92 49 Fax: (+242) 281 00 30 olympicreception@hotmail.com Hotel Résidence Marina BP 1947 Brazzaville Tél: (+ 242) 655 85 55 / 655 85 56 Fax: (+ 242) 281 02 07 hotelmarina2001@yahoo.fr La Villa Monama Près du Lycée Saint-Exupéry BP 1108 Brazzaville Tél: (+242) 672 97 00 / 515 97 00 / 410 97 00 / 414 09 09 info@villa-monama.com villamonama@yahoo.fr www.villa-monama.com Agence d’hôtesses «FREE LANCE» Av. Antonéti - Immeuble Président Fulbert Youlou - Plateaux Ville Ex Trésor - BP 2888 Tél: (+242) 551 41 51 / 521 80 69 667 45 05 / 668 17 75 freelancebzv@hotmail.com

Pointe Noire Atlantic Palace Avenue Charles De Gaulle BP 1212 Pointe Noire Tél: (+242) 670 07 00 info@atlanticpalacecongo.com www.atlanticpalacecongo.com

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Hôtesses de l’agence FREE LANCE

Malonda Lodge A 25 km au sud de Pointe Noire Village de Djeno - BP 152 Tél: (+242) 557 51 51 info@malondalodge.com www.malondalodge.com Organisez vos séminaires dans un décor de rêve

Centres médicaux Brazzaville Clinique Cogemo Rue Bas Ssandza BP 13104 Brazzaville Tél: (+242) 665 60 45 / 665 60 46 Fax: (+242) 281 00 17 Clinique Les Rosiers Médecine Chirurgie Maternité Case J-416-V OCH Moungali 3 - BP 959 Brazzaville Tél: (+242) 666 44 57 herviloki@yahoo.fr Clinique Médicale Securex Urgences - SAMU 33 avenue Amilbar Cabral Tél: (+242) 281 38 72 / 548 59 95 Fax: (+242) 281 53 84 Netcare Congo Centre médico-social, évacuation sanitaire, 24/24

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Adresses Utiles

Avenue du Maréchal Lyautey, face au château d’eau, à coté du C.H.U - BP 2422 Brazzaville Tél: (+242) 679 69 11 / 547 09 11 / 529 67 97 Michel Seminet Docteur en chirurgie dentaire, parodontie-prothèse fixe Immeuble CNSS BP 1073 Brazzaville Tél: (+242) 551 42 69 seminetmichel@hotmail.com Optique Vue Claire Rond-Point de la Coupole, près de la Grande Poste BP 14289 Brazzaville Tél: (+242) 664 36 48

Pointe Noire Cabinet dentaire W. Zanghieri Soins et chirurgie dentaire BP 1123 Pointe Noire Tél: (+242) 670 05 08 / 524 68 11 cabinet-drzanghieri@yattoo.com Centre Médical Guénin Face à l’Hôpital Régional des Armées BP 1252 Pointe Noire Tél: (+242) 294 17 51 / 575 67 73 / 529 46 04 Fax: (+242) 294 18 86 clinique.guenin@cg.celtelplus.com Labo 4M Analyses biomédicales - BP 4318 Pointe Noire Tél: (+242) 661 87 41 mav-fred@yahoo.fr Netcare Congo Centre médico-social Avenue Moe Poaty, derrière la résidence du maire BP 4450 Pointe Noire Tél: (+242) 294 99 91 / 679 39 11 Fax: (+242) 294 38 75 netcarecongo@yattoo.com

Brazzaville Tennis Club de Brazzaville Cité Emile Biayénda, à deux minutes du Palais du parlement. Tél: (+242) 662 35 12 Salle de Sport Katclub Centre de sport du plateau ville 3 salles (fitness, gym et centre de beauté) 23 Avenue Charles De Gaulles Ouvert du lundi au vendredi de 06h30 à 21h00 et le samedi de 06h30 à 19h00 Tel: (+242) 630 00 00 Golf de Brazzaville Golf du Djoué - Cité de l’OMS BP 13510 Brazzaville Tél: (+242) 528 36 43 golfclubbrazzavillecongo@ifrance.com www.ffgolf.org/club Centre Sportif Equestre Brazzavillois Avenue des Ecoles, proche CCF et Ecole Primaire Fraternité Tél: (+242) 642 54 30

Pointe Noire Club hippique de Pointe-Noire Sur la route de l’aéroport Tél: (+242) 673 69 70 / 775 08 64 Mr. Olivier (moniteur): (+242) 533 21 77 elbacongo@yahoo.fr Ouvert tous les jours sauf le dimanche, cours les après-midi

Club Hippique de Pointe - Noire

Polyclinique Mères et Enfants BP 1350 Pointe Noire Tél: (+242) 764 21 44 / 530 06 92 nakahonda2002@yahoo.fr

Centres de sport Activités sportives

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Adresses Utiles

Atlantic Palace Avenue Charles De Gaulle - BP 1212 Pointe Noire Tél: (+242) 670 07 00 info@atlanticpalacecongo.com www.atlanticpalacecongo.com Espace Colisée Salle de sport, piscine, soins, spa Route de la frontière / allée Quentin Tchimbamba Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 19h Samedi 8h30 à 20h Salle de sport tous les jours de 8h30 à 21h dimanche 10h à 18h Tél: (+242) 670 05 05 coliseespacongo@hotmail.com Twiga Hôtel Côte sauvage Tél: (+242) 657 49 49 / 657 48 48 / 658 47 47 Musculation stretching, fitness, aquagym Golf de Pointe Noire Commune de Diosso à environ 25 km de Pointe Noire - Par 72 – 18 trous Pas de départ programmé Ernest Caddie Master: (+242) 573 79 57 golfclubdediosso@yattoo.com

Compagnies aériennes internationales Brazzaville Air France Agence Avenue Amilcar Cabral BP 16 Brazzaville Tél: (+242) 281 00 23 / 281 27 19 / 531 21 51 Fax: (+242) 281 51 35 mail.cto.bzv@airfrance.fr - www.airfrance.cg Air Ivoire Rue Alfassa Tél: (+242) 672 14 14 / 549 54 50 / 621 09 55 airivoirebzv@airivoire.com - www.airivoire.com Ethiopian airlines Avenue Foch - BP 14125 Brazzaville Tél: (+242) 281 07 61 / 281 07 66 / 528 10 59 663 86 70 bzvam@ethiopianairlines.com www.ethiopianairlines.com

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Royal Air Maroc Aéroport de Maya Maya Tél: (+242) 282 11 11 / 282 12 12 - 628 28 28 Fax: (+242) 282 20 20 TAAG Angola Immeuble City Center Tél: (+242) 676 89 90 Fax: (+242) 281 43 50

Pointe Noire Air France 69 boulevard Charles De Gaulle Tél: (+242) 716 83 62 Fax: (+242) 294 49 50 mail.cto.pnr@airfrance.fr - www.airfrance.cg Gabon Airlines c/o SDV Espace Voyages Tél: (+242) 708 86 76 - www.gabonairlines.com

Compagnies aériennes nationales Brazzaville Air Congo BP 2028 Brazzaville Tél: (+242) 671 00 31 / 707 50 31 / 671 00 37 / 707 50 37 Trans Air Congo Immeuble City Center - BP 2422 Brazzaville Tél: (+242) 626 26 05 / 626 26 06 Fax: (+242) 294 44 36 - info@flytransaircongo.com www.transaircongo.com

Pointe Noire Air Congo Tél: (+242) 671 00 81 / 707 50 40 Trans Air Congo Avenue du Général De Gaulle Tél: (+242) 626 26 14 / 626 26 17 Fax: (+242) 294 44 36 info@flytransaircongo.com www.transaircongo.com

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Adresses Utiles Courriers Express Brazzaville DHL Avenue Foch - BP 616 Brazzaville Tél: (+242) 528 06 06 Fax: (+242) 281 01 03 info_cg@dhl.com EMS Place de la Poste Tél: (+242) 551 00 40 / 661 08 61 GX International Avenue Foch (derrière la station essence X-Oil) Tél: (+242) 281 25 14 / 667 73 74 Fax: (+242) 281 56 95 gxinterbzv@hotmail.com

SDV Congo BP 549 Brazzaville Tél: (+242) 281 59 83 www.bollore.com

Cyber du CCF Tél: (+242) 521 98 24 cfcongo@gmail.com - esp_ cyberdoc@yahoo.fr Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 9h à 19h Le meilleur cyber de Brazzaville, virus-free, personnel compétent, impressions les moins chères de toute la ville. Possibilité de se connecter avec son propre ordinateur, wi-fi et hot spot, réparation et installation de logiciels. Vous pourrez aussi admirer différents tableaux parmi lesquels ceux du peintre Balonga. Nashuatec Avenue Foch, au dessus de Burotop Tél: (+242) 281 02 98 Atsangé Avenue Felix Eboué Immeuble SDV - BP 1116 Brazzaville Tél: (+242) 638 90 81 irnewtech@yahoo.fr Cyber GNI Galerie de l’ARC Centre ville Tél: (+242) 616 25 75 / 659 67 67

Pointe Noire Pointe Noire DHL 2, avenue Moe Vangoula - BP 5485 Pointe Noire Tél: (+242) 667 10 10 - 667 68 68 www.dhl.cg.com SAGA Express / TNT / Universal Express Congo Avenue Charles De Gaulle - BP 616 Pointe Noire Tél: (+242) 667 10 10 / 650 94 22 / 650 94 17 chantal.poilevey@bollore.com www.ariane.sdv.com/ux

Cyber Cafés

Cyber café Ferati business service Près du rond point Kasaï Tél: (+242) 489 95 40 - Fax: (33) 1 72 70 52 41 Cyber de l’aéroport Ouvert de 6h à 22h - cyberanac@yahoo.fr Cybernet Avenue Charles De Gaulle – face à la Citronnelle BP 1960 Pointe Noire Tél: (+242) 667 20 20 mtcybernet@hotmail.com www.mtcybernet.com Ambiance studieuse au cybercafé du CCF

Brazzaville La plupart des hôtels de bonne catégorie offre un service Internet par connexion wi-fi avec cartes prépayées.

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Adresses Utiles Grands Hôtels Brazzaville Olympic Palace Avenue du Ravin de la Mission - BP 1050 Brazzaville Tél: (+242) 281 34 36 - 281 92 49 Fax: (+242) 281 00 30 olympicreception@hotmail.com www.hotel-olympic-palace.com Résidence Marina BP 1947 Brazzaville Tél: (+242) 655 85 55 / 655 85 56 Fax: (+242) 281 02 07 hotelmarina2001@yahoo.fr Villa Lys 93 avenue du docteur Jamot BP 14724 Brazzaville Tél: (+242) 595 00 02 / 596 00 02 / 598 00 03 www.villa-lys-hotel.com Villa Monama À côté du Lycée français Saint-Exupéry Entre l’aéroport et le centre ville BP 1108 Brazzaville Tél: (+242) 672 97 00 / 515 97 00 / 410 97 00 info@villa-monama.com - villamonama@yahoo.fr www.villa-monama.com

Pointe Noire Atlantic Palace Avenue Charles De Gaulle BP 1212 Pointe Noire

Tél: (+242) 670 07 00 info@atlanticpalacecongo.com www.atlanticpalacecongo.com Hôtel Elaïs Avenue de Général De Gaulle BP 790 Pointe Noire Tél: (+242) 294 12 51 / 511 84 84 pn@hotelelais.com www.hotelelais.com Résidence Le Lys Impasse Vangoula - Brazzaville Tél: (+242) 294 13 50 / 530 48 48 Fax: (+242) 294 10 95 www.residencelelys.com Victory Palace 7 avenue Moebouvanzi BP 1817 Pointe Noire Tél: (+242) 654 20 20 / 660 88 88 hotelvictorypalace@yahoo.fr www.victorypalace-congo.com Villa Madiba Côte sauvage BP 773 Pointe Noire Tél: (+242) 620 66 66 / 500 20 00 Fax: (+242) 294 11 16 info@villamadiba.com www.villamadiba.com Malonda lodge A 25 km au sud de Pointe Noire Village de Djeno - BP 152 Tél: (+242) 557 51 51 info@malondalodge.com www.malondalodge.com

La Villa Monama devient cosy la nuit

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Adresse Utiles

Malonda Lodge, un bout de paradis

Hotel Twiga Face à l’océan sur la Côte sauvage BP 900 Pointe Noire Tél: (+242) 658 47 47 / 657 48 48 info@twigahotel.com www.twigahotel.com

Location de voitures Brazzaville Ameria En face du Renouveau – City Center Port.: (+242) 686 70 81 / 679 16 31 / 765 40 38 COM Services Immeuble Soprogi Beach En face de l’ambassade de Russie Tél: (+242) 629 77 77 / 556 60 80 Fax: (+242) 281 36 38 comservices1@yahoo.fr www.comservices.cg.com

Europcar GNSA Lemai Congo en face de la SNPC, Avenue du Camp BP 834 Brazzaville Tel: (+242) 769 22 22 Fax: (+242) 281 33 38 europcarcongo@yahoo.fr

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Pointe Noire Europcar Lemai Services Route de l’aéroport - BP 4341 Pointe Noire Tél: (+242) 512 26 26 europcar.pnr@yattoo.com Taxi Frégate Claude Le BEHEREC BP 361 Pointe Noire Port.: (+242) 530 12 80 - 673 59 70 Fax: (+33) 1 34 29 60 67 taxifregate@mtinet.net - www.taxi-fregate.com Panda Autos Location Attié Aly En face de l’église évangélique du plateau - Plateau BP 626 Pointe-Noire Tél: (+242) 781 56 11 / 669 31 47 +33 679 44 30 67 Bureau: (+242) 294 17 76 / 294 19 39 attie@panda-location.com info@panda-location.com www.panda-location.com Congo Services BP 739 Pointe Noire Tél: (+242) 294 25 71 / 294 23 13 / 294 45 15 655 23 23 - Fax: (+242) 294 47 58 congoservices@cg.celtelplus.com Orbit 91 Avenue Linguissi Pembelo BP 874 Pointe Noire Tél: (+242) 657 00 00 / 930 27 59 orbitcongo@gmail.com

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Medias Brazzaville Maison de la Radio et de la Télévision BP975 Brazzaville - telecongo2@yahoo.fr

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La Semaine Africaine Boulevard Lyautey - BP 2080 Brazzaville Tél: (+242) 678 76 / 666 39 69 contact@lasemaineafricaine.com www.lasemaineafricaine.com

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Les Dépêches de Brazzaville 84 Avenue Paul Doumer Immeuble Les Manguiers - M’pila BP 15457 Brazzaville Tél: (+242) 532 01 09 lesdepechesdebrazzaville@orange.fr www.brazzaville-adiac.com Radio Congo Rue Behagle (proche Institut Supérieur de Gestion) BP 2241 Brazzaville Tél: (+242) 281 53 11

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Attention, il n’y a pas de pharmacies de nuit à Pointe Noire !!

Pharmacie du centre ville Immeuble CNSS, avenue Charles De Gaulle Tél: (+242) 668 54 12 / 446 32 63 Pharmacie Mavré Boulevard Charles De Gaulle - BP 210 Pointe Noire Tel: (+242) 652 73 73 persmavre@yattoo.com Pharmacie du Palais Croisement boulevard Charles de Gaulle et rue Germain Bikouma - BP 726 Pointe Noire Tel: (+242) 294 75 45 / 624 43 43 pharmapalaiscgo@yahoo.fr

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Adresse Utiles

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INVESTISSEMENT & CADRE LEGAL

Deux Chefs n’empruntent pas la même barque. proverbe congolais

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Investissement & Cadre Légal Vue d’ensemble La République du Congo est un Etat situé en Afrique Centrale, à cheval sur l’équateur et disposant d’une ouverture de 170 km sur l’océan Atlantique. Cette particularité géographique offre une très grande diversité de paysages, avec d’une part, un relief caractérisé par de grandes chaînes de montagnes (dont le Mayombe), des vallées (vallée du Niari), des cuvettes (cuvette congolaise), des plateaux et, d’autre part, une végétation luxuriante composée de forêts denses, riches en bois (Nord, massif du Chaillu et Mayombe) et de plaines (au sud et sur la zone côtière). Le massif forestier congolais situé au cœur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique du monde, après l’Amazonie, occupe près de 60 % de la superficie totale du Congo et constitue le plus grand massif forestier d’Afrique, après celui de la République Démocratique du Congo. Le pays, d’une superficie de 341 821 km, est limité au nord-ouest par le Gabon et le Cameroun, au nord-est par la République Centrafricaine, à l’est par la République Démocratique du Congo (RDC), avec qui il partage sa frontière la plus longue (2 410 km) en partie formée par le fleuve Congo, deuxième fleuve du monde le plus puissant après l’Amazone, et au sud-ouest par l’enclave angolaise du Cabinda. Le climat de la République du Congo est chaud et humide; du fait de sa position géographique et de son relief, on note des microclimats: équatorial au Nord et tropical au Sud. Le Congo connaît sur presque toute son étendue un régime pluviométrique de type équatorial: températures et pluies maximales (environ 8 mois par an), entrecoupées de saisons sèches aux températures plus douces (3 à 4 mois). Les températures en moyenne oscillent entre 24° et 35° au cours de l’année. La République du Congo, souvent appelée Congo Brazzaville pour la distinguer de la République Démocratique du Congo (ex Zaïre) dont il est séparé par le fleuve du même nom, est faiblement peuplée; elle compte, en effet, un peu moins de 4 millions d’habitants. Son ouverture sur l’océan Atlantique et son accès direct à la plus grande voie maritime de toute l’Afrique, avec son port en eau profonde, font du Congo la principale porte d’entrée de l’Afrique centrale, lui accordant une position géostratégique

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importante, notamment pour la circulation des hommes et des marchandises. La République du Congo, généreusement dotée par la nature, bénéficie, en outre, de ressources naturelles exceptionnelles telles que le pétrole, le gaz naturel, le bois, la potasse, le magnésium, le fer, les métaux précieux, les polymétaux, etc. Son économie repose essentiellement sur l’exploitation de ses ressources naturelles, principalement le pétrole et le bois. Le pays, membre de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, de la Conférence internationale des marchés d’assurance (CIMA), et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), a signé de nombreuses conventions économiques avec des Etats africains et européens. Ses principaux partenaires commerciaux sont la France, les Etats-Unis et la Chine. La langue officielle est le français. Deux principales langues nationales sont utilisées sur l’étendue du territoire et notamment dans les grands centres urbains (le lingala et le kitumba), à côté de nombreux dialectes.

Pourquoi investir au Congo? Le Congo, démocratie stable, regorge de richesses naturelles et d’opportunités mises en exergue par un régime juridique et des relations internationales favorables aux investissements.

Un énorme potentiel de développement L’économie du Congo repose essentiellement sur l’exploitation des ressources pétrolières et le bois. La quasi-totalité des secteurs d’activités de la République du Congo est donc actuellement sousexploitée et propice à l’investissement: - L’agriculture consiste principalement en une agriculture familiale vivrière (manioc, maïs, arachides, etc.) bien que le pays bénéficie de vastes terres cultivables pouvant donner lieu à une agriculture industrielle. Face à une demande alimentaire accrue de la population, de nombreuses mesures d’incitations au développement du secteur agricole ont notamment été prévues par la loi de finances pour 2009, afin d’alléger le régime fiscal y afférent.

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- L’exploitation de l’eau, ressource d’un immense potentiel en terme d’énergie, est extrêmement faible, bien que la construction d’un barrage hydroélectrique soit en cours.

favorisant ainsi l’éclosion d’un climat social pacifique et propice au développement des affaires.

Un soutien international - Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) connaît un important développement compte tenu des besoins de reconstruction du pays. - Les activités de service à la personne sont en développement, soutenues par une importante demande de la population (pressing, restauration, gardiennage, salle de sport, etc.) ainsi que les activités de conseils spécialisés (conseil juridique, informatique, communication, etc.). - Le marché du tourisme est à développer. Les potentialités et les opportunités d’investissements sont ainsi innombrables et variées.

Un cadre juridique favorable L’investissement privé est encouragé par l’Etat au travers d’un cadre incitatif et avantageux, à savoir la Charte des investissements instituée par la loi N°6-2003 du 18 janvier 2003 qui définit un régime fiscal privilégié en même temps que des garanties juridiques. La fiscalité congolaise est issue principalement du Code Général des Impôts, de la loi n°12-97 du 12 mai 1997 portant sur la valeur ajoutée (TVA) et sur le Code des douanes de la CEMAC. Par ailleurs, l’appartenance de la République du Congo à l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), son ancrage dans la communauté internationale et son adhésion aux principes universels de règlement des différends des affaires, ainsi que ses relations soutenues avec les principaux Bailleurs de fonds internationaux (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement), constituent autant de gages de protection des investissements privés.

Une stabilité politique La République du Congo, Etat indépendant depuis le 15 août 1960, est entrée dans le pluralisme démocratique depuis la fin des années quatre vingt. A ce titre, après quelques années d’incertitude, le paysage politique s’est stabilisé depuis 2002,

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Par l’accord du 26 août 2009, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a octroyé un prêt de 16 400 milliards de francs CFA (soit 25 millions d’euros) à la Banque de Développement des Etats d’Afrique (BDEAC), afin de stimuler les investissements du secteur privé, plus particulièrement l’agriculture, la pêche, l’industrie, l’agro-alimentaire, la construction, le tourisme et l’éducation, des Etats membres de la CEMAC. Dans le cadre du soutien à l’agriculture congolaise, cinq 5 millions d’euros ont été accordés par la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA). De plus, la République du Congo pourrait accéder au point d’achèvement de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Cette acceptation devrait conduire à la suppression de 90 % de sa dette extérieure. Le pays a suivi avec rigueur les conditions imposées par le Fonds Monétaire International (FMI), notamment en termes de bonne gouvernance, de transparence financière, d’équilibre budgétaire, de réformes démocratiques et d’établissement d’un plan de réduction de la pauvreté. Ces multiples investissements des banques et l’attrait du FMI pour le pays confirment que le Congo est un pays d’avenir.

Convention et Accords Internationaux La République du Congo a signé et ratifié plusieurs traités et accords bilatéraux ou multilatéraux en matière d’investissement. Elle est, par ailleurs, membre d’un certain nombre d’organisations internationales.

CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), est une organisation sous-régionale instituée par le traité signé, le 16 mars 1994, par le Cameroun, la Centrafrique, le

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Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad (en vigueur courant juin 1999). Cette organisation, qui se substitue à l’Union Douanière et Economique de l’Afrique Centrale (UDEAC), œuvre notamment à : - établir une union de plus en plus étroite entre les peuples des Etats membres pour raffermir leurs solidarités géographique et humaine - promouvoir les marchés nationaux par l’élimination des entraves au commerce intercommunautaire, la coordination des programmes de développement, l’harmonisation des projets industriels - développer la solidarité des pays membres au profit des pays et régions défavorisés - créer un véritable marché commun africain Ces diverses missions contribuent, notamment, à garantir la sécurité des investissements au sein des Etats membres. Par ailleurs, l’organisation bénéficie d’une Charte des investissements établie par le règlement n°17/99/CEMAC-020-CM-03 ayant pour objet de promouvoir un développement dynamique du secteur privé et d’attirer les capitaux privés nationaux et internationaux. Cette Charte définit notamment les conditions dans lesquelles s’opèrent ces investissements et les garanties et avantages qui sont accordés1.

OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), organisation régionale, entrée en vigueur au Congo en 1999, est un traité qui au-delà de son important volet « droit comptable » établissant comme référentiel comptable le système comptable de l’Ouest-africain (SYSCOA), garantit la sécurité juridique au sein des pays membres. L’application du traité s’appuie sur les Actes Uniformes adoptés par le Conseil des Ministres, organe législatif de cette organisation, en matière d’arbitrage, de droit des sociétés commerciales, droit des sûretés, droit comptable, de recouvrement, des procédures de redressement et liquidation. L’ensemble constitue un cadre favorable au retour et à l’accroissement des investissements nationaux et des investissements directs étrangers. 1

Cf. réglementation intérieure: Charte des investissements propre au Congo. 2

ACP: Afrique, Caraïbes et Pacifique - UE : Union européenne

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Zone Franc La République du Congo fait partie de la zone franc, espace monétaire et économique, dont sont membres 15 Etats africains, dont la monnaie était liée par un taux fixe au franc français, et trois banques centrales, à savoir la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qui regroupe les 7 Etats de la CEMAC, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) rassemblant les 8 Etats de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et la Banque Centrale des Comores. Le franc CFA des pays membres de la zone leur confère, grâce à son lien fort avec l’euro, une crédibilité internationale que n’ont pas de nombreux autres pays. Il atténue, par ailleurs, la volatilité des cours des matières premières. De plus, le marché des changes en zone franc est centralisé par les banques centrales encadrant ainsi le marché. La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) gère le franc CFA pour les Etats membres de la CEMAC. C’est un établissement public international dont le siège est situé à Bangui (République Centrafricaine) et les fonctions principales sont: - d’émettre la monnaie et en garantir la stabilité, - de définir et de conduire la politique monétaire applicable dans les pays membres de l’Union, - de conduire les opérations de change, - de détenir et de gérer les réserves de change des pays membres, - de promouvoir le bon fonctionnement du système des paiements dans l’Union.

Convention portant sur l’investissement Au regard du droit international, la République du Congo a conclu de nombreux accords bilatéraux relatifs à l’investissement avec la Suisse (1962), l’Allemagne (1967), le Royaume-Uni (1990), l’Italie (1994, non entrée en vigueur pour le moment), la France (1962 et 1974), mais également: • le traité de protection des investissements avec les Etats-Unis, en vigueur le 13 août 1994, • l’accord d’investissement avec les Etats-Unis de 2002 • l’accord sur l’encouragement et la protection réciproques des investissements avec la Tunisie en octobre 2005, ainsi qu’une convention évitant la double imposition des revenus,

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• l’accord de promotion et de protection réciproques des investissements avec l’Afrique du Sud en octobre 2005. Le Congo est également membre du Traité créant l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (AMGI) et signataire de l’accord ACP-UE2 de Cotonou qui prévoit des dispositions de protection des investissements européens dans les pays ACP (articles 260, 261 et 262).

Conventions fiscales Le Congo est signataire des conventions fiscales ci-après:

Convention de l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM) Les Etats membres de cette Organisation ont adopté le 29 janvier 1971 une Convention de coopération fiscale, qui a été ratifiée par la République du Congo le 3 septembre 1971. L’OCAM comptait au départ 14 membres. Elle en a compté jusqu’à 17 avant d’être dissoute par la Conférence des Chefs d’Etat en 1985 (Cameroun, Centrafrique, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, Dahomey, Gabon, Burkina-Faso, Madagascar, Ile Maurice, Niger, Rwanda, Sénégal, Togo, République Démocratique du Congo). Toutefois, la Convention (fiscale) OCAM continue à s’appliquer dans les Etats qui ne l’ont pas dénoncée. Tel est le cas du Congo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Convention au sein de l’Union Douanière et économique de l’Afrique Centrale (Convention CEMAC) Le Congo est signataire de la convention UDEAC du 13 décembre 1966 qui a pour objet d’éviter ou de limiter les doubles impositions entre les Etats membres: Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon,

Guinée Equatoriale et Tchad. Cette convention présente un grand intérêt pour les groupes de sociétés voulant faire jouer une synergie en Afrique Centrale.

Convention avec le Gouvernement de la République française Cette convention du 27 novembre 1987 a pour objectifs d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de droits de timbre.

Convention de Sécurité Sociale La République du Congo et la France ont conclu le 11 février 1987, une Convention de sécurité sociale, couvrant les branches des accidents et maladies professionnelles, des prestations familiales, des prestations de vieillesse, d’invalidité et de décès. Cette convention consacre le principe d’égalité de traitement des ressortissants des deux Etats. Ainsi, les ressortissants français exerçant une activité salariée ou assimilée au Congo sont soumis aux législations de sécurité sociale applicables au Congo dans les mêmes conditions que les ressortissants congolais. Quant aux ressortissants congolais exerçant une activité salariée ou assimilée en France, ils sont soumis à la sécurité sociale française ainsi que leurs ayants-droit résidant en France, dans les mêmes conditions que les ressortissants français. Par ailleurs, si le travailleur a été soumis successivement ou alternativement au régime d’assurance des 2 Etats, il bénéficiera d’une pension de vieillesse de chacun des Etats selon les dispositions de ladite Convention.

Rivière Nambuli

Convention en matière d’assurance: Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA) Se substituant à la Conférence Interafricaine des Contrôles des Assurances (CICA), la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA), instituée par le Traité signé à Yaoundé le 10 juillet 1992, est une organisation intégrée de l’industrie des assurances.

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14 Etats, dont la République du Congo, sont membres de cette organisation qui rend applicable sur leur territoire, le «Code des assurances CIMA» y relatif, en vigueur depuis le 15 février 1995. Les principaux objectifs de cette organisation sont de: - renforcer la coopération dans le domaine des assurances afin d’adapter la couverture des Etats aux réalités économiques de leurs marchés - développer les organismes d’assurances et de réassurance afin de gérer les grands risques des marchés par des techniques adéquates - favoriser l’investissement au profit de l’économie de leur pays ou de la région - poursuivre la politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et réglementaires relatives aux opérations techniques d’assurance et de réassurance (législation unique). La CIMA a également la mission essentielle de contrôle des sociétés d’assurances, avec le pouvoir d’injonction et de sanction.

Convention en matière de propriété intellectuelle: Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) Le Congo est membre de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), dont le siège est à Yaoundé, qui a succédé à l’Office Africain et Malgache de la Propriété Intellectuelle (OAMPI) dont il était membre fondateur. Cette organisation qui regroupe 16 Etats (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) est chargée notamment de: - mettre en œuvre et appliquer les procédures administratives communes découlant d’un régime uniforme de protection de la propriété industrielle ainsi que des stipulations des conventions internationales en ce domaine auxquelles les Etats membres de l’Organisation ont adhéré et de rendre les services en rapport avec la propriété industrielle - contribuer à la promotion de la protection de la propriété littéraire et artistique en tant qu’expression des valeurs culturelles et sociales - centraliser, coordonner et diffuser les informations

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de toute nature relatives à la protection de la propriété littéraire et artistique et les communiquer à tout Etat membre qui en fait la demande - promouvoir le développement économique des Etats membres, au moyen notamment d’une protection efficace de la propriété intellectuelle et des droits connexes. L’objectif global de l’Organisation est de promouvoir la contribution effective de la propriété intellectuelle au développement des Etats membres et de protéger sur leur territoire d’une manière aussi efficace et uniforme que possible les droits de la propriété intellectuelle. Par le biais de l’OAPI, le Congo est ainsi intégré au système international de protection de la propriété intellectuelle. En effet, l’OAPI joue pour chacun des Etats membres le rôle d’office national, d’office désigné, d’office élu, en matière de protection internationale des droits de propriété industrielle tels ceux que prévus par les conventions internationales en la matière, dans le cadre de l’Organisation mondiale de la propriété industrielle, et à ce titre, administre et gère entre autres titres la protection des brevets, des marques, des modèles d’utilité, des dessins et modèles industriels, des noms commerciaux, des indications géographiques, de la propriété littéraire et artistique, etc. Ainsi, la délivrance d’un titre par l’OAPI donne automatiquement naissance à des droits valables dans l’ensemble des Etats membres. De même, la désignation de l’OAPI dans le cadre d’une demande de protection internationale étend la protection dans l’ensemble des Etats membres.

Réglementation Intérieure Les sociétés congolaises sont régies par le droit OHADA qui règlemente les affaires, et plus particulièrement par l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique (AUSCGIE) et l’Acte uniforme relatif au droit commercial général (AUDCG).

Types de Sociétés Dans la perspective d’investissement, les formes de sociétés généralement retenues sont la Société à responsabilité limitée et la Société anonyme. L’une et l’autre société peuvent comprendre un seul ou plusieurs associés, personnes physiques ou morales

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nationales ou étrangères sauf pour l’exercice de certaines professions réglementées, dans laquelle une participation minimale des nationaux est exigée, notamment dans le domaine des professions maritimes et d’auxiliaires de transport et de la sous-traitance pétrolière.

La société à responsabilité limitée (SARL) Le capital social minimum de la SARL est d’un million (1 000 000) de francs CFA, divisé en parts sociales dont le montant nominal ne peut être inférieur à cinq mille (5 000) francs CFA. La SARL est gérée par une ou plusieurs personnes physiques associées ou non, congolaises ou étrangères, résidant au Congo ou non. La nomination d’un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire, sauf dans certains cas (capital social supérieur à 10 000 000 de francs CFA, ou chiffre d’affaire annuel supérieur à 250 000 000 de FCFA, ou effectif supérieur à 50 personnes.

Le capital social minimum exigé pour la constitution d’une SA est de dix millions de francs CFA. Il est divisé en actions dont le montant nominal ne peut être inférieur à 10 000 FCFA. La SA peut comprendre un seul ou plusieurs actionnaires. En cas d’actionnaire unique, la société est obligatoirement gérée et administrée par un administrateur général. Elle peut également l’être lorsque le nombre d’actionnaires est inférieur ou égal à 3. Dans tous les autres cas, la SA est administrée par un conseil d’administration composé de 3 membres au moins et de 12 membres au plus. Les SA, faisant publiquement appel à l’épargne, sont tenues de désigner au moins 2 commissaires aux comptes et 2 commissaires aux comptes suppléants, contre un commissaire aux comptes et un commissaire aux comptes suppléant dans les sociétés ne faisant pas appel public à l’épargne.

La société anonyme (SA)

Liste des formalités

Administration concernée

Autorisation d’exercice et/ou d’établissement

Ministère du Commerce

Enregistrement des statuts établis par acte notarié ou acte authentique déposé au rang des minutes d’un notaire et du procès-verbal de l’Assemblée Générale constitutive

Bureau de l’Enregistrement du Domaine et des Timbres

Déclaration notariée de souscription et de versement (art.73 AUDSCGIE)

Notaire

Dépôt des statuts et réquisition d’une immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM)

Greffe du Tribunal du Commerce du ressort du siège social

Dépôt des statuts

Inspection divisionnaire des contributions directes et indirectes ou Unité des Grandes Entreprises selon le montant du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise Bureau des sociétés

Demande de numéro d’identification unique (NIU) au nom de la société et du Directeur général ou du gérant

Direction Générale des Impôts

Etablissement de la Carte professionnelle de commerçant au nom du Directeur général ou du gérant Immatriculation au fichier du CNSEE (Centre national de la statistique et des études économiques)

Centre des Formalités des entreprises

Immatriculation à la chambre consulaire régionale Règlement de la patente

Inspection divisionnaire des contributions directes et indirectes ou Unité des Grandes Entreprises selon le montant du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise

Dépôt des fonds par les fondateurs de la société

Banque sur un compte au nom de la société (contre récépissé) ou en l’étude d’un notaire

Publication de la création de la société

Journal habilité à recevoir les annonces légales

Déclaration d’existence auprès des administrations fiscales, sociales (ONEMO, Caisse Nationale de la Sécurité sociale…), www.ebizguides.com du commerce (Direction départementale du Commerce…) et des douanes

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Investissement & Cadre Légal Procédure de Création d’une société La création d’une société commerciale au Congo nécessite la rédaction de statuts, sous la forme, soit d’un acte unilatéral (société unipersonnelle), soit d’un contrat, ainsi que des apports (numéraire, nature, ou industrie). Les fonds provenant de la libération des apports doivent préalablement faire l’objet d’un dépôt en banque dans un compte ouvert au nom de la société ou en l’étude d’un notaire, par le ou les fondateurs. La libération des apports est constatée par notaire au moyen d’une déclaration notariée de souscription et de versement. En plus de ces exigences, la création doit respecter un certain nombre de formalités établies notamment par le droit OHADA, d’autres textes internes, telle la loi n°19-2005 du 24 novembre 2005, réglementant l’exercice de la profession de commerçant en République du Congo.

Réglementations des investissements étrangers Les investissements étrangers réalisés au Congo sont assujettis à la Charte des investissements, régie par la loi n°6-2003 du 18 janvier 2003, qui précise et complète la Charte du même nom de la CEMAC. www.congobrazzainvest.com/admin/files/Charte_ investissements.pdf Elle définit les engagements de l’Etat congolais pour le soutien d’un environnement propice aux investissements en ce qui concerne le cadre macroéconomique, la fiscalité, la sécurité juridique, le cadre réglementaire et la protection des droits de propriété intellectuelle. Elle détermine également le rôle de l’investissement dans le programme de développement économique du pays. Les modalités d’application de la Charte congolaise ont, par ailleurs, été fixées par des textes réglementaires: - le décret n°2003-57 du 22 avril 2003 portant création, attribution et composition de la Commission Nationale des Investissements. Cette Commission a notamment pour fonction d’assurer l’application régulière de la Charte des investissements, de pourvoir à l’information, au conseil des investisseurs et à l’agrément des entreprises aux avantages de la Charte. - le décret n°2004-30 du 18 février 2004 portant modalités d’agrément des entreprises aux avantages de la Charte des investissements qui définit la procédure et l’autorité d’agrément, les obligations des entreprises agréées ainsi que les sanctions et pénalités encourues.

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Relations Financières La République du Congo encourage l’investissement étranger et l’installation d’entreprises étrangères. Toutefois, les flux monétaires que ces opérations génèrent sont soumis aux contrôles des autorités congolaises, notamment de la Direction Générale de la Monnaie et du Crédit (DGMC) par le biais des services des relations financières extérieures, mais également de la Commission de Supervision du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) et de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale, veillant toutes deux à l’information et la protection des investisseurs.

Résident Est résident toute personne morale ou physique habitant ou exerçant son activité économique durablement en République du Congo.

Investissements étrangers Les investissements étrangers sont encadrés par le Règlement n° 200/CEMAC/UMAC/CM portant Harmonisation de la Réglementation des Changes dans les Etats membres de la CEMAC. Toutefois, ce règlement ne concerne pas les investissements réalisés entre les Etats membres de la CEMAC, y compris tous les autres Etats de la zone franc, excepté pour les mesures relatives à l’or, certains prêts, emprunts, investissements directs et opérations portant sur les valeurs mobilières étrangères.

Investissements directs Un investissement direct est un engagement de capitaux de l’étranger dans le but de réaliser une activité durable telle que la création ou l’extension

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Investissement & Cadre Légal

d’une société, succursale, fonds de commerce, la prise de participation dans le capital d’une société, les transactions financières entre des sociétés apparentées (réinvestissement des bénéfices, autres transferts en capital tels que des prêts entre sociétés d’un même groupe). En vertu du règlement susvisé, certains investissements directs doivent être préalablement déclarés ou autorisés par le ministère en charge des Finances. Il en va de même pour toutes les opérations non soumises au règlement.

Incitations Fiscales La Charte des investissements permet également à ses bénéficiaires de jouir de certains avantages fiscaux et douaniers. Ces avantages ne sont toutefois pas applicables aux sociétés commerciales (sauf exception), de courtage ou de négoce (article 26 de la Charte). Les incitations fiscales ainsi accordées s’articulent autour de:

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Emprunts Les emprunts doivent faire l’objet, soit d’une autorisation, soit d’une déclaration préalable auprès du ministère en charge des Finances et de la Banque Centrale.

Compte bancaire L’ouverture des comptes bancaires étrangers en francs CFA ou en devises au bénéfice des nonrésidents est libre. Toutefois, ces comptes ne peuvent avoir de soldes débiteurs. Les transferts hors CEMAC ou au sein de la CEMAC des revenus salariaux revenant aux résidents et/ ou aux non-résidents sont libres sous réserve de l’exécution de certaines formalités.

Garanties

- Application généralisée de la TVA, assurant ainsi une fiscalité indirecte simplifiée et neutre pour l’entreprise - Application d’une TVA au taux zéro sur les productions exportées permettant le remboursement de la TVA acquittée sur les investissements et les dépenses d’exploitation des entreprises exportatrices.

L’impôt sur les sociétés (IS) - Exemption de l’impôt sur les sociétés au profit des entreprises naissantes au cours des trois (3) premiers exercices d’exploitation - Réduction de 50 % de l’impôt sur les sociétés au profit des entreprises existantes au cours des 3 premiers exercices qui suivent la réalisation des investissements. Ces investissements nouveaux doivent être égaux au moins au tiers des

Les bénéficiaires de la Charte des investissements, propre au Congo, se voient accorder une convention d’établissement offrant des garanties, en contrepartie des investissements réalisés dans le pays. Il s’agit de garanties juridiques (stabilité des conditions contenues dans la convention d’établissement…), financières (autorisation de transferts financiers à l’étranger dans le respect de la réglementation des changes…), économiques (libre circulation sur le territoire congolais des matériels, machines, équipements...) et administratives (autorisations, conformément à la réglementation en vigueur, nécessaires à la construction de logement pour le personnel, garantie de la sécurité du personnel et des installations...). Le centre des Impôts.

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Investissement & Cadre Légal

investissements productifs déjà réalisés - Possibilité de procéder à des amortissements dégressifs et accélérés et autorisation du report des résultats négatifs sur les exercices ultérieurs pour améliorer le cash-flow des entreprises dans leur phase de montée en régime.

Les droits d’enregistrement Modération des droits d’enregistrement pour la création d’entreprises, les augmentations de capital, les fusions de sociétés, les mutations des actions et des parts sociales.

Les mesures d’ordre général - Garantie de la stabilité, de la fiscalité locale et d’Etat pendant toute la durée des investissements réalisés dans le cadre de la Charte - Application des dispositifs de réduction d’impôts visant à favoriser la protection de l’environnement suivant les codes spécifiques, la recherche technologique, la formation professionnelle et le recrutement, par les PME / PMI des jeunes diplômés - Allègement de la fiscalité en faveur des entreprises qui réalisent des investissements à caractère social.

Système Fiscal Le système fiscal congolais, hérité du système français, repose essentiellement sur trois impôts de types déclaratifs, à savoir: - l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) - application à 8 catégories de revenus dont les principales sont les bénéfices industriels, commerciaux et agricoles (BIC), les traitements et salaires (TS) et les bénéfices des professions non commerciales (BNC). Après détermination de la base imposable, selon des modalités spécifiques à chaque catégorie de revenu, l’imposition est établie par application d’un barème, dont le taux est progressif, compte tenu de la situation familiale du bénéficiaire des revenus ou bénéfices - l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IS) – Le taux de l’IS est fixé à 38 % (il devrait passer à 36 % en 2010), il est de 10 % pour les sociétés se livrant à des activités purement agricoles (il devrait passer à 25 % en 2010).

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Il est fixé à 35 % pour les sociétés étrangères exerçant une activité au Congo dans des conditions d’intermittence et de précarité (ce taux de 35 % s’applique à 22 % du chiffre d’affaires réalisé, par ces sociétés en République du Congo, soit une imposition de 7,70 %. - la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dont le taux est de 18 %, porté à 18,9 % en considérant les centimes additionnels à cette taxe. Le taux de la TVA est toutefois réduit à zéro pour les exportations, les transports internationaux et opérations accessoires ainsi que pour la vente locale de bois débités, et à 5 % pour certains biens de consommation courante ainsi que pour le gas-oil et les lubrifiants importés du Cameroun par les sociétés forestières installées au Congo. Le reste de la fiscalité repose principalement sur la taxe immobilière sur les loyers (égale à 1/12 des loyers perçus annuellement), déductible de l’impôt sur le revenu; la taxe forfaitaire sur les salaires; la taxe d’apprentissage; la patente, les droits d’enregistrement et de timbre.

Regulation des importations et exportations (Douanes) Réglementation des importations Aux termes des dispositions de la loi n°3-2007 du 24 janvier 2007, réglementant les importations, les exportations et réexportation, les importations doivent être préalablement déclarées auprès des autorités administratives compétentes. Toutes les transactions liées aux importations d’un montant supérieur à cinq millions de francs CFA doivent être domiciliées auprès d’une banque agréée par la CEMAC.

Réglementation des exportations La loi n°3-2007 du 24 janvier 2007 précitée exige également une déclaration préalable pour les exportations auprès des autorités administratives compétentes. L’obligation de domiciliation concerne également les exportations d’un montant supérieur à cinq millions de francs CFA.

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Investissement & Cadre Légal

Par ailleurs, les recettes d’exportation en provenance de l’étranger doivent être recouvrées dans les 30 jours suivant l’échéance stipulée dans le contrat.

Code du travail Réglementation sociale Le Code du travail, instauré par la loi n°45-75 du 15 mars 1975, régit les relations de travail, complété par le décret n°84-209 du 8 février 1984, relatif aux saisies-arrêts sur les traitements et salaires, par l’arrêté n°1110 du 24 juin 1995 concernant les délégués du personnel, ainsi que par l’ensemble des conventions collectives propres aux différents secteurs d’activité.

Conditions d’embauche de travailleur L’embauche directe des travailleurs par les employeurs est libre. Toutefois, toute offre d’emploi émanant d’une personne privée ou publique (excepté l’Etat, les Collectivités locales et les établissements publics administratifs) doit être communiquée à l’agence de l’Office National de l’Emploi et de la Main-d’œuvre (ONEMO) du lieu où l’emploi doit être exercé. En fonction de la durée de la mission, le travailleur étranger est tenu d’obtenir une autorisation de travail spécifique auprès de l’ONEMO et, en cas d’exercice d’une activité professionnelle de plus de 3 mois sur le territoire congolais, de conclure un contrat de travail régulier. Le contrat de travail peut être conclu pour une durée indéterminée ou une durée déterminée. Ce dernier contrat est obligatoirement écrit et ne concerne que des hypothèses énumérées par le Code du travail. Le Contrat à durée déterminée ne peut, par ailleurs, être conclu pour une durée excédant 2 ans, renouvellement compris.

Conditions de travail La durée légale du temps de travail des employés ou ouvriers est de 40 heures par semaine. Toutefois, dans toutes les entreprises agricoles, les heures de travail sont basées sur 2 400 heures pour l’année. Par ailleurs, le travail de nuit fait l’objet de dispositions spécifiques.

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Le contrat à durée indéterminée peut être rompu à tout moment par accord mutuel. Chacune des parties peut également mettre un terme au contrat, par notification écrite et sous réserve du respect d’un préavis (sauf cas de faute lourde). En cas de licenciement individuel ou collectif pour des raisons économique ou de réorganisation intérieure, une procédure particulière définie par le Code du travail doit être respectée (saisine des délégués, choix du personnel licencié, autorisation de la commission des litiges…).

Accès à la propriété et à la terre Le droit de propriété, consacré par l’article 17 de la Constitution du 20 janvier 2002, est notamment reconnu aux personnes physiques ou morales de droit privé. Les droits sur les sols et droits réels sont garantis par leur immatriculation (établissement d’un titre foncier et inscription au registre de la propriété foncière) et leur publicité. L’accès à la propriété nécessite également l’accomplissement de formalités auprès des services de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, subordonnées au paiement par le requérant de droits fixes et proportionnels. Afin de faciliter l’accès à ce droit, la Banque Congolaise de l’Habitat créée le 19 novembre 2007, avec l’appui de la Tunisie, a pour objet de répondre efficacement aux problèmes liés à l’acquisition de logements décents à moindre coût. En effet, la banque offre trois types de services : - permettre aux ménages d’accéder à la propriété en mettant à leur disposition un plan d’épargne logement conçu selon leurs moyens - financer des projets de logements sociaux, économiques et de standing aux promoteurs immobiliers - accorder des crédits directs à des taux préférentiels sur une durée de remboursement allant jusqu’à 20 ans. Par ailleurs, le 30 septembre 2009, le ministère des affaires foncières et du domaine public a annoncé la création prochaine d’une Agence Foncière pour l’Aménagement des Terrains (AFAT) chargée d’accompagner la Banque Congolaise de l’Habitat dans la construction et l’aménagement des espaces fonciers.

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Investissement & Cadre Légal Fonds de développement Agence française de développement (AFD) Cette institution financière a pour objet de participer au financement du développement des pays pauvres, en soutenant les pouvoirs publics, le secteur privé ou les réseaux associatifs locaux par la mise en œuvre de projets économiques et sociaux très divers.

Banque (BAD)

Africaine

de

Développement

La Banque Africaine de développement est une institution de financement du développement, chargée de promouvoir le développement économique et le progrès social des pays africains, en luttant pour la réduction de la pauvreté, l’amélioration des conditions de vie des populations africaines et la mobilisation de ressources.

Répertoire de l’investisseur Centre de formalités des entreprises (CFE)

- Brazzaville Av. Foch (à côté de DHL) Centre-ville Tél/Fax: +242 281 35 24

ou la modification d’une activité professionnelle. Aujourd’hui le CFE compte 5 antennes : Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi, Ouesso et Dolisie. Il travaille en collaboration avec le ministère du Travail, du Plan, de la Chambre de Commerce et la direction des Impôts. Le CFE doit informer ses partenaires de toute création d’entreprise afin que chaque autorité puisse jouer son rôle et accompagner les acteurs économiques. La mise en place d’une gestion informatisée du centre va permettre d’ici peu de proposer tous les services du CFE en ligne. Les informations ainsi que les formalités de base pourront être renseignées depuis l’étranger. Cette avancée devrait améliorer nettement les conditions d’investissement au Congo puisqu’elle va permettre aux investisseurs, notamment étrangers, de récolter toute l’information et d’anticiper les démarches nécessaires avant le départ. La forte mobilisation des instances publiques pour l’amélioration du climat des affaires au Congo va se traduire par un renforcement des moyens alloués au CFE et un élargissement de ses prérogatives.

Onemo BP 2006 Brazzaville Tél: +242 – 664 87 34 onemocongo@yahoo.fr www.onemocongo.org L’Office National de l’Emploi et de la Main-d’œuvre (ONEMO) est un établissement public créé en 1985 et placé sous la tutelle du ministère du Travail.

- Pointe-Noire BP 1137 Av. Charles de Gaulle Tél.: +242 294 02 33 Fax: +242 294 04 35 Le Centre de Formalités Administratives des Entreprises (CFE) est un service public placé sous la tutelle du ministère des Petites et Moyennes Entreprises chargé de l’Artisanat. Il observe l’environnement des entreprises, identifie et tente de réduire l’impact des mécanismes qui freine l’investissement au Congo. Sa mission consiste à informer et conseiller les entrepreneurs et les opérateurs économiques sur les formalités relatives à la création de sociétés dans le pays.

Dans les départements du pays, il est implanté à travers ses directions départementales, notamment à: Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Owando, Ouesso, Impfondo, Djambala, Sibiti et Ewo. Chambre de Commerce de Brazzaville.

Afin de faciliter l’investissement et favoriser l’entreprenariat, le CFE permet de déclarer, en un seul lieu, sur un seul document, en un seul paiement et en moins d’une heure, la création

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Investissement & Cadre Légal

L’ONEMO a trois missions principales: - procéder à la prospection, à la collecte des offres d’emploi auprès des employeurs et à la mise en relation de l’offre et de la demande d’emploi - assurer l’accueil, l’information et l’orientation des demandeurs d’emploi - informer et orienter les jeunes entrepreneurs pour la réalisation de leurs projets économiques, la formation professionnelle et le contrôle de l’emploi. L’emploi est une priorité du nouveau gouvernement et les moyens sont mis en œuvre pour résorber le chômage au Congo. L’ONEMO joue un rôle central dans ce processus et propose aujourd’hui des formations adaptées à l’évolution du marché du travail, notamment en termes de nouvelles technologies. Le nouveau site Internet de l’ONEMO représente une plate-forme d’échange pour aider les chercheurs d’emploi dans leurs démarches et leur parcours. Ce site permet également aux recruteurs de déposer leurs offres d’emploi et d’avoir accès aux CV des profils qu’ils recherchent. La croissance économique importante que connaît le Congo dernièrement reste freinée par le manque de main d’œuvre qualifiée. A travers une politique volontariste de formation et un soutien aux employeurs dans la sélection des candidats, l’ONEMO veut apporter une réponse adaptée aux employeurs et aux demandeurs d’emploi.

Union patronale et interprofessionnelle du Congo

patronal conduit des actions et des projets pour aider au développement des entreprises. Il participe en outre à l’essor économique et social du pays. Ses missions s’articulent autour de trois leviers : agir/ écouter/partager. Plus de 90 % des entreprises du secteur formel y sont rattachées. Unicongo représente efficacement les employeurs du secteur privé auprès des organismes publics et autres groupements professionnels, en particulier au sein de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC), de l’Union des Patronats d’Afrique Centrale (UNIPACE), de l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE), à Genève, ainsi que du Bureau International du Travail (BIT) dont il est membre. A la demande des autorités nationales, des représentants patronaux sont désignés pour participer aux différents organismes et commissions: - Comité National Consultatif du Travail - Conseils d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) dont UNICONGO en assure la présidence en 2008 - Office National de l’Emploi et de la Main d’Œuvre - Tribunal du Travail et du Commerce - Commission Nationale des Investissements - Commission de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA) Unicongo bénéficie d’un réseau de professionnels pour fournir une assistance juridique ou administrative à ses membres. Ils peuvent intervenir directement auprès des administrations et des organismes d’état. Du simple renseignement à l’aide personnalisée, UNICONGO apporte de nombreux services directs.

- Brazzaville BP: 42 Tél: +242 281 47 68 Fax: +242 281 47 66 unicongobzv@unicongo.net. - Pointe-Noire BP: 1713 Tél: +242 629 59 06 / 294 08 61 secretariatpnr@unicongo.org. www.unicongo.org Unicongo occupe une place prépondérante parmi les organismes professionnels du Congo. Ce syndicat

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La Cellule de Recherche Congo Investissement (CRCI) 15ème niveau de la Tour NABEMBA Tél: +242 - 525 85 00 / 281 42 93 contacts@congobrazzainvest.com www.congobrazzainvest.com La CRCI est un organe du Département Economie et Finances de la Présidence de la République chargé de la promotion des investissements directs dans les secteurs publics et privés. Grâce à son instrument de communication, le site www.congobrazzainvest.com, la CRCI joue le rôle d’interface entre le Congo et les potentiels opérateurs économiques de tout horizons.

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Investissement & Cadre Légal

Les missions de la CRCI sont: - constituer une banque de données sur les opportunités et potentialités d’investissements, notamment les projets existants, en cours d’exécution ou en étude. A ce titre, elle entretient un réseau de correspondants auprès des administrations publiques que constituent les Directions des Etudes de Planification (DEP). - gérer un portail d’informations et d’événements permettant aux divers investisseurs l’accès aux opportunités d’investir au Congo, - mettre en ligne des projets et programmes du gouvernement susceptibles de générer des opportunités d’affaires, - mettre à la disposition de tous les acteurs du développement diverses informations sur la fiscalité et le droit des affaires, les procédures de création et de publication des sociétés, l’acquisition des sièges, l’ouverture des comptes bancaires, l’accès aux notaires… - rechercher des possibilités de levée de fonds sur le marché international, - vulgariser les potentialités et opportunités économiques du Congo, Immeuble des Douanes.

- présenter le cadre législatif et réglementaire de création et de gestion des affaires en République du Congo: lois, codes, décrets et autres… - fournir des statistiques sur les tendances économiques et commerciales en République du Congo.

Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et des Métiers - Brazzaville BP 92 Brazzaville (Maya ou Ntamo) Tél: +242 283 21 15

Chambre de Commerce

- Pointe-Noire BP 665 Centre Tél: +242 294 07 13 / 294 12 80 www.cciampnr.com

Organisations Internationales au Congo Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC) www.beac.int - Brazzaville Tél: +242 283 36 26

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Investissement & Cadre Légal

Fax: +242 283 56 07 beacbzv@beac.int - Pointe-Noire BP 751 Centre Tél: +242 294 07 68/294 13 68/ 671 75 75 beacpnr@beac.int Banque Mondiale Brazzaville Bureau mission résidente Imm. BDEAC (2ème étage) - Centre-ville Tél: +242 663 19 70 / 281 33 30 / 281 46 38 Fax: +242 281 55 02 cmaoungou@worldbank.org www.banquemondiale.org - Brazzaville BP : 126 Tél: +242 281 36 84 / 281 10 73 / 281 10 18 Fax: +242 281 10 94 beacbzv@beac.int - Pointe-Noire BP.: 751 Tél: +242 294 07 68 / 294 38 67 / 294 11 74 Fax: +242 294 11 76 beacpnr@beac.int - www.beac.int Le siège de la BEAC à Brazzaville.

Délégation de la Commission Européenne Brazzaville Av. Lyautey (en face de l’Ambassade d’Italie Centre-ville) - BP 2149 Tél: +242 281 02 50 / 281 31 34 Fax: +242 281 18 45 eudelcog@congonet.cg

Programme des Nations Unies pour le Développement - Brazzaville Av. Foch/Behalge - BP 465 Centre-ville Tél: +242 281 50 68 / 667 75 99 / 660 85 76 Fax: +242 281 16 79 registry.cg@undp.org - Pointe-Noire Av. Marien Ngouabi, Centre-ville Tél: +242 660 34 89 - Fax: +242 281 16 79 registry.cg@undp.org www.cg.undp.org

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Organisations nongouvernementales au Congo Agence d’aide à la Coopération technique et au Développement (ACTED) Brazzaville Tél: +242 281 33 89 communicaton@acted.org www.acted.org Appui International pour le Développement Durable (AI2D) Brazzaville (Enceinte du parc Zoologique) Tél: +242 551 02 47 / 744 27 77 ai2d1@yahoo.fr www.fai2d.org Forum d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (FAILD) Brazzaville 32, rue Zola - Moukondo - BP 14047 faildfr@yahoo.fr www.ccodcongo.ifrance.com

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L’ECONOMIE DU CONGO

Le chasseur d’éléphant sera tué par un éléphant. Vivre avec une femme, c’est vivre avec un sorcier. proverbe congolais

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L’économie du Congo

Les Brasseries du Congo à Pointe Noire

Vue d’ensemble Le Congo est un pays d’avenir car tout est à faire et les opportunités existent. D’autre part, l’économie nationale se diversifie. La stabilité politique et la santé économique font du Congo un pays désormais attractif qui attire de nombreux investisseurs. Plus de 95 % du commerce est entre les mains d’étrangers ou de personne d’origine étrangère. L’économie du pays repose principalement sur l’exportation de ses ressources naturelles, principalement le pétrole, le gaz naturel et le bois. L’exportation du pétrole, dont une partie de la production est raffinée depuis 1976 par la raffinerie nationale à Pointe-Noire, représente environ 90 % du PIB du pays. Le bois demeure le deuxième produit d’exportation, avec une réduction significative des exportations de agrumes, en raison de l’obligation de transformation imposée aux entreprises exploitant dans ce secteur. Le secteur agricole, très peu développé, repose essentiellement sur une agriculture vivrière, en dehors de la canne à sucre qui alimente la seule sucrerie du pays, rendant ainsi le pays dépendant de l’extérieur. Les principales cultures de subsistance

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sont le manioc, la banane plantain, l’arachide, le maïs, l’ananas, et les agrumes (mangues, oranges, avocats). Afin de limiter cette dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur (le pays importe plus de 90 % de ses besoins en céréales et en viande et près de 50 % de ces besoins en poissons), le Gouvernement congolais a décidé d’engager un plan ambitieux de développement de ce secteur afin de faire de l’agriculture une ressource alternative au pétrole. Ce plan se traduit par la mise en œuvre de divers projets [Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP)] ainsi que diverses mesures incitatives à l’investissement dans ce secteur, notamment la réduction de la fiscalité directe et indirecte dans le secteur. Quant au secteur industriel, encore très peu développé et peu diversifié, il repose principalement sur la production de biens de consommation, notamment le sucre, le tabac, le ciment, la brasserie et la limonaderie. Les performances du Congo dans le secteur des infrastructures de base demeurent faibles eu égard à ses potentialités et ses ressources et en comparaison avec d’autres pays voisins.

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L’économie du Congo

Toutefois, malgré un réseau routier et ferroviaire peu performant, le Congo possède une importante infrastructure portuaire, qui permet notamment de desservir les pays voisins tels que : le Tchad, le Gabon, le Cameroun, la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine, avec lesquels le Congo a par ailleurs développé d’importants échanges commerciaux. Le port maritime de Pointe-Noire est, sur l’Atlantique, l’un des ports en eau profonde de la côte ouest africaine dont le grand potentiel de développement est susceptible d’en faire dans les prochaines années l’un des ports centraux de la zone. Conscient de l’importance des infrastructures de communication dans la stratégie de développement, le gouvernement congolais fait de la problématique du développement de ces infrastructures, l’une de ses priorités. Aujourd’hui, des efforts considérables sont entrepris en matière d’infrastructure pour accompagner la reconstruction du pays. Ainsi de grands projets ont été lancés portant sur la construction d’un deuxième port en eau profonde sur la côte atlantique ; la construction d’un chemin

de fer reliant la côte maritime à l’extrême nord-ouest du pays; la construction d’une autoroute reliant Pointe-Noire (capitale économique) et Brazzaville (capitale politique); la modernisation et l’extension du terminal à conteneurs; l’approfondissement du chenal d’entrée du Port Autonome de Pointe-Noire. Ces projets feront de ce port «la porte océane d’Afrique centrale et de principale plateforme de transbordement dans la sous-région». Le Congo compte parmi les pays en développement inclus dans l’Initiative Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE). Le point d’achèvement de l’initiative a été atteint à la fin du mois de janvier 2010. Plusieurs déclencheurs avaient été mis en œuvre, notamment le nouveau Code des marchés publics, les progrès dans le secteur des postes et télécommunications, l’élaboration du document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) et d’autres mesures liées à la bonne gouvernance. La stabilité politique que connaît le pays constitue, à n’en point douter, un facteur déterminant pour son développement.

Le pétrole et le bois sont les deux principales ressources du pays


L’économie du Congo

Le Congo s’inscrit dans une croissance dynamique depuis ces dernières années. Le pays a enregistré en 2009 la croissance économique la plus élevée de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) avec un taux de 6,6%. Pour 2010, les perspectives économiques sont largement au-dessus de la moyenne mondiale et sont comparables à celles des pays émergents. Le taux de croissance du Congo projeté par le FMI est de 12,2 %, soit le taux le plus fort de toute l’Afrique. Cette consolidation de la croissance économique résulte notamment de la progression de la production pétrolière et du dynamisme des activités du secteur non pétrolier.

Source : Direction Générale de l’Economie

Toutefois, bien que le pays bénéficie de richesses naturelles importantes, une grande partie de sa population vit dans la pauvreté. Aussi, le gouvernement a prévu que la hausse du budget de l’Etat pour l’exercice 2010, estimé à près de 3 mille milliards de FCFA, permettrait notamment le «soutien de la croissance pour l’élimination de la pauvreté au Congo», par la mise en œuvre des programmes élaborés dans le cadre du Document stratégique de réduction de la pauvreté pour la période 2008-2010.

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Produit Intérieur Brut (PIB) Quoique freinée par les effets de la crise économique internationale, l’augmentation du PIB de la République du Congo est constante depuis ces dernières années, notamment du fait de la production pétrolière dont les volumes extraits ont fortement augmenté (+6.4 % en 2008). Actuellement, avec la remontée des cours du pétrole et de certaines matières premières, ainsi que les premiers signes de stabilisation des grands pays industriels, les prévisions disponibles, pour 2010, font état d’une reprise économique soutenue.

Evolution du PIB

PIB: Current Dollars

Croissance et stratégie économique

12

10,7

10

7,65

8

6,09

6 4

3,22

2 0 2000

2005

2007

2008

Source : Site de la Banque Mondiale

Estimation

Projection

2008

2009

2010

PIB aux prix du marché PIB hors pétrole PIB pétrole

6,4% 5,4% 8,9%

6,8% 3,6% 14,4%

12,1% 5,9% 25,4%

Secteur Primaire

7,9%

8,9%

20,2%

Agriculture, élevage, chasse et pêche Sylviculture et exploitation forestière Industries extractives

6,2% 3,4% 8,9%

6,8% -50% 14,4%

6,4% -10% 25,4%

Secteur secondaire

6,6%

5,3%

6,8%

Industries manufacturières Industries alimentaires Autres industries manufacturières Electricité, gaz et eau Bâtiments et travaux publics

7,0% 3,7% 13,2% 3,6% 7,6%

5,5% 4,1% 7,8% 1,3% 8,7%

6,6% 4,5% 10% 5,5% 8,8%

Secteur tertiaire

5,0%

5,4%

5,4%

Transport Télécommunications Commerces, restaurants et hôtels Administrations publiques Autres services

6,7% 4,0% 11,7% 6,0% 3,0% 4,1%

6,1% 6,1% 8,2% 7,5% 2,9% 4,8%

6,9% 6,0% 8,5% 6,5% 3,2% 4,9%

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L’économie du Congo Education et Emploi La population du Congo est jeune, 45,9 % de celleci ayant moins de 15 ans. Cela impose de gros efforts de scolarisation au Gouvernement. Pour la période 2000-2007, le Congo a enregistré un taux de scolarisation de 86 % (niveau primaire) induisant un taux d’alphabétisation des adultes de 87 % (source: UNICEF). Actuellement, la formation et le renforcement des capacités des cadres font parties des objectifs du pays notamment en matière de transports fluviaux et de marine marchande. Dans le cadre de la politique d’aménagement du fleuve Congo (réhabilitation du parc fluvial et des ports fluviaux), le Droit maritime et des transports est enseigné, depuis 2009, à la faculté de droit de l’université Marien Ngouabi, grâce à la coopération avec l’université de Nantes (France) afin de combler le déficit en cadres qualifiés du pays dans ce domaine.

Dette Publique

Le pays s’est, par ailleurs, investi dans une démarche de bonne gouvernance et de gestion afin d’arriver au point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE) afin de permettre notamment de résoudre le problème de la dette. En effet, l’initiative PPTE, lancée en 1996 par la Banque Mondiale et le FMI, permet aux créanciers d’accorder un allègement de la dette, voire de l’annuler, aux pays les plus pauvres et les plus lourdement endettés du monde afin de réduire les contraintes exercées par la charge du service de la dette sur la croissance économique et la lutte contre la pauvreté. La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont approuvé le 27 janvier 2010 l’atteinte par la République du Congo du point d’achèvement de l’Initiative des pays pauvres très endettés (PPTE).

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Maison de la Radio et de la Télévision à Brazzaville

Le FMI et la Banque Mondiale ont convenu du soutien de 1,9 milliards de dollars en allègement de la dette de la République du Congo, qui comprend 255,2 millions de dollars d’allègement de la dette des deux institutions. La décision prise par les Conseils d’Administration des deux institutions va générer au total des économies sur le service de la dette de 1,9 milliards de dollars, qui comprend 1,7 milliards de dollars pour l’Initiative des pays pauvres très endettés (PPTE), et 201,3 millions de dollars pour l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale (IADM).

Situation de la dette publique du Congo en 2009 3256135

Millions de FCFA

Le Congo a pu bénéficier, ces dernières années de l’annulation de sa dette envers certains pays tels que la France, l’Allemagne, la Belgique et les Etats-Unis. Au total, près de 500 milliards de FCFA ont été annulés et plusieurs millions de dollars rééchelonnés. Actuellement, la dette publique globale de la République du Congo se stabiliserait autour de 3 000 milliards de FCFA.

3150958

3300000 3200000

2988214

3100000

2890053

3000000 2900000 2800000 2700000 déc. 08

mar.09

avr.09

jun.09

Source: Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget - www.mefb.net

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L’économie du Congo Inflation et coût de la vie L’inflation que subit le Congo est la conséquence de la récurrence des dysfonctionnements de la chaîne de transport, notamment ferroviaire et routière, malgré la baisse des prix des produits importés et notamment des produits alimentaires, en raison de la crise mondiale. Ces tensions inflationnistes se sont traduites par un indice des prix à la consommation des ménages en hausse de 5,3 % en moyenne annuelle, contre 2,5 en 2007. Ainsi, le taux d’inflation du Congo était de 9,4 % au cours des 3 premiers mois de l’année 2009.

Moyenne annuelle (en %)

Evolution de l’indice des prix à la consommation 6

5,3 4,7

5 4

3,6 3

3

1,7

2

2,5

2,5

1 0 2 3 4 5 6 7 8 9 200 200 200 200 200 200 200 200

Toutefois, malgré un compte des transactions courantes négatives en 2008, le solde de la balance des paiements est resté positif et important, du fait principalement de l’activité pétrolière du pays. La balance commerciale est structurellement composée des matières premières à l’exportation et des produits manufacturés à l’importation. Le pétrole et les produits pétroliers représentent l’essentiel des exportations du pays (plus de 95 % en 2008). Les importations concernent principalement les machines et appareils mécaniques et électriques ainsi que les produits alimentaires.

Source et destination du commerce exterieur Structurellement excédentaires, les échanges commerciaux de la République du Congo ont connu une augmentation au cours des 5 dernières années des ventes congolaises, dont environ 90 % relatives au pétrole. Les importations ont connu un développement plus lent. L’excédent commercial ayant presque doublé en 2008, permet au Congo de surmonter la crise économique internationale et de pallier la brutale chute du cours du baril.

Source: Banque de France Rapport Zone Franc 2008 - CNSEE

Balance des paiements Conséquence de la crise internationale, la balance des paiements de la République du Congo a connu une baisse simultanée de la demande et des cours des produits exportés entraînant la dégradation de l’équilibre extérieur du pays.

Recettes d’exportation

Milliards de FCFA

3966 5000 3000 2000 1000 0

Source: SER Yaoundé

78

3030

4000

2008

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Exports

2189 2781 4234 6238 9400 8053 11225

Imports

915

Soldes

1274 1761 3088 4671 7445 4758 8336

1020 1146 1567 1955 3295 2889

En millions de Dollars. Source: Global Trade Atlas - Site de la Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique - MF’EIE - Fiche de synthèse: Congo Brazzaville - Commerce Extérieur 2008

Les principaux partenaires Les deux plus importants clients du pétrole congolais sont les Etats-Unis et la Chine qui en font les principaux partenaires commerciaux du Congo regroupant à eux d’eux 78 % des exportations du pays. La France est traditionnellement le premier fournisseur du Congo avec une part de marché de 25,10 % des importations provenant de la France. La Chine est également un fournisseur essentiel du pays avec 21,15 %.

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L’économie du Congo

Principaux clients du Congo

Cette bourse qui est depuis peu opérationnelle, est dotée d’un marché primaire et d’un marché secondaire et fonctionnera de manière automatisée comprenant un siège central relié à des intermédiaires financiers disséminés dans l’espace CEMAC.

Processus de privatisation Etat-Unis 45,02% Chine 33,22% Taiwan 9,02% France 6,2% Thaïlande 0,95%

Corée du Sud 0,92% Espagne 0,92% Colombie 0,69% Italie 0,51% Allemagne 0,45%

Source: Site de la Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique - MF’EIE - Fiche de synthèse: Congo Brazzaville - Commerce Extérieur 2008

Les principales importations et exportations Mis à part le pétrole, les achats des produits congolais portent surtout sur les minerais, ainsi que sur le bois et le charbon de bois. Les importations concernent principalement les machines, appareils, engins mécaniques pièces détachés (23,61 %) et les produits alimentaires.

Système Boursier

Sur incitation des bailleurs de fonds, une politique de privatisation a été engagée par la loi n°21-94 du 10 août 1994 portant sur la privatisation. Interrompue en 1997, en raison des différentes crises que le pays a connues, la relance de ce processus en 1999 dans un contexte difficile d’après-guerre, a sans doute eu une influence sur les résultats obtenus, qui n’ont pas toujours su combler les attentes des populations. Cette politique vise le transfert des entreprises publiques au secteur privé par les mécanismes de cession totale ou partielle d’actifs ou d’actions et la privatisation sans transfert de propriété avec contrat de gestion. Elle tient compte des considérations suivantes: - la détermination du patrimoine de l’Etat et les modalités de sa valorisation - la détermination des secteurs stratégiques et de la part du capital que l’Etat entend conserver

Membre du Marché Financier régional de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), la République du Congo est soumise aux institutions de contrôle et d’animation de ce marché au titre desquels la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).

- le respect et la sauvegarde des intérêts nationaux avec le recours à la concurrence et à des conditions privilégiées et adaptées de portage

Créée le 27 juin 2003 à Libreville (Gabon) où se trouve son siège, la BVMAC est une société anonyme chargée d’une mission de développer l’investissement dans les pays de la CEMAC. Elle a pour rôle d’organiser, d’animer et de gérer le Marché Financier de l’Afrique Centrale. A ce titre, elle doit en toute circonstance :

-le développement à travers la privatisation d’un actionnariat populaire, gage de l’épargne et du regard des citoyens sur le tissu productif.

- contribuer au bon fonctionnement du marché - promouvoir la transparence des opérations de marché - veiller à la sécurité des opérations de marché - prévenir les comportements illicites - assurer une surveillance permanente des opérations de marché - veiller à la protection des investisseurs.

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- la détermination des mesures sociales en faveur du personnel des entreprises à privatiser

Le périmètre des entreprises privatisables s’étend à l’ensemble des secteurs économiques. La mise en œuvre de la politique de privatisation dont les grandes lignes ont été indiquées ci-dessus est du ressort du Gouvernement assisté par un organe technique, le Comité de privatisation. Les secteurs restant à privatiser sont essentiellement le secteur de l’eau, de l’électricité et des transports ferroviaires.

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FINANCES

Eau bouillante ne brûle pas un habit. proverbe congolais

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Finances

Caisse Congolaise d’Amortissement

Après une période d’instabilité sanctionnée par la disparition de la presque totalité des banques au Congo, les autorités financières ont engagé de grandes réformes qui ont permis d’assainir l’environnement financier. Les indicateurs micro et macroéconomiques laissent présager des perspectives meilleures avec plus de visibilité, grâce entre autres à la poursuite de l’assainissement des finances publiques et du secteur bancaire. Le Comité Monétaire et Financier national du Congo qui s’est réuni en session ordinaire le 16 février 2010 a relevé avec satisfaction les très favorables conditions de croissance de l’économie congolaise dans un contexte de sortie progressive de crise, avec un taux de croissance réel prévu de 13,4 % en 2010 contre 6,8 % en 2009. A la fin novembre 2009, la situation monétaire du Congo s’est raffermie avec une croissance de la masse monétaire de 9,2 % induite par une progression des avoirs extérieurs nets de 6,4 % et du crédit intérieur de 7,9 %. Ainsi, le taux de couverture extérieure de la monnaie a gagné 2,7 points, se situant à 99,6 %. Au 31 septembre 2009, le secteur bancaire enregistre 672 milliards de francs CFA de dépôts contre 227 milliards de francs CFA de crédit et des taux d’intérêt du crédit qui baissent jusqu’à 7, voire 6 %. L’environnement financier congolais est constitué de sept banques et de nombreux établissements de microfinance.

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Système bancaire - La BGFIBANK Congo est le premier établissement bancaire du pays. Succursale de la BGFIBANK GABON, elle est devenue, le 16 juin 2004, une filiale de droit congolais lui permettant ainsi d’acquérir son autonomie et de poursuivre son expansion, - La Congolaise de Banque (LCB) est gérée par Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE) (actionnaire de « Bank of Africa ») et est l’un des derniers établissements bancaires dont l’Etat demeure actionnaire, - Le Crédit du Congo, ancienne filiale du Crédit Agricole, est dirigé, depuis septembre 2009, par un groupe bancaire marocain, Attijariwafa bank. - La Banque Commerciale Internationale (BCI) du Groupe Banque Populaire. • une banque spécialisée, la Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) avec l’assistance technique de la Banque Tunisienne de l’Habitat. • une Banque de développement, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) qui est une banque sous-régionale qui assure le financement des projets de développement au niveau des Etats de l’Afrique Centrale. Filiale du groupe Espirito Santo, la BESCO vient d’être agréée et devrait démarrer ses activités courant 2010. En outre, il faut noter l’existence du Centre de

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Finances

Réseau des établissements de microfinance La microfinance a pris naissance en République du Congo à partir des années 80, avec l’apparition des premières coopératives d’épargne et de crédit. Le secteur a commencé ensuite à se développer dans les années 90 en raison de la crise du système bancaire, de l’avènement de la démocratie et des guerres civiles. En terme de couverture géographique, les établissements de microfinance (EMF) sont principalement implantés dans les deux grandes villes du pays, Brazzaville et Pointe Noire. Les Etablissements de Micro finance contribuent activement à la vie économique du pays. Ils constituent l’un des premiers remparts de l’épargne des ménages et des crédits alloués à ces derniers. Les Mutuelles Congolaises d’Epargne et de Crédit (MUCODEC), créées par Ordonnance du 12 juin 1989 dominent actuellement le secteur. En effet, ce leader incontesté des établissements de microfinance, occupe une place prédominante dans l’environnement des établissements financiers congolais notamment sur le marché des particuliers et de la petite entreprise. Elles comptent aujourd’hui 38 Caisses Locales et points de vente répartis sur

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l’ensemble du territoire congolais. Les MUCODEC ont deux pôles principaux d’action contribuant au développement du Congo : - encourager l’effort d’épargne en valorisant les petits épargnants, - rendre productive l’épargne populaire en la recyclant essentiellement par le biais du crédit. Depuis 2004, les dépôts permanente augmentation :

Milliards de FCFA

chèques postaux qui constitue le service financier de la Poste, mais son état actuel le résume à un rôle de simple paierie. L’Etat congolais est en train d’entreprendre une vaste restructuration pour la transformer en banque postale. Les activités bancaires au Congo sont soumises à la réglementation bancaire commune de la CEMAC. La Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) contrôle les conditions d’exploitation des établissements de crédits, veille à la qualité de leur situation financière et assure le respect des règles déontologiques de la profession. Sur l’avis de la COBAC, le Ministre en charge des finances octroie un agrément aux établissements de crédit et leurs commissaires aux comptes. A ce titre, de nouveaux agréments bancaires devraient prochainement être accordés par le Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public, notamment à une délégation d’United Bank for Africa (UBA) illustrant l’intérêt grandissant des grands groupes internationaux pour le marché bancaire congolais. Cet engouement international renforce notamment la concurrence des établissements bancaires et de leurs produits (crédits, carte de paiement…), situation propice au développement et à l’investissement des entreprises et des particuliers.

80 70 60 50 40 30 20 10 0

collectés

sont

en

73,74 60,26 50,36 33,56

4 200

5 200

6 200

7 200

Progression des dépôts collectés depuis 2004

Secteur des assurances Le marché des assurances au Congo est libéralisé depuis 1995. Ce marché est soumis à la réglementation de la Conférence Interafricaine des marchés d’Assurances (CIMA) dont le Congo est signataire. Toute entreprise souhaitant effectuer des opérations d’assurance est soumise à l’obtention obligatoire d’un agrément pour une ou plusieurs branches d’activités. Toutefois, une même compagnie d’assurance ne peut pas offrir plusieurs types de services et doit nécessairement se spécialiser soit en assurance vie, soit en assurance non-vie. Actuellement, le secteur de l’assurance est exploité par cinq sociétés: - Assurances et Réassurances du Congo (ARC) - Assurances Générales du Congo - Vie (AGC) - Assurances Générales du Congo - Non vie (AGC) - Nouvelle société internationale d’assurances - Vie (NSIA) - Nouvelle société internationale d’assurances - Non vie (NSIA) En outre, quatorze cabinets de courtage en assurance sont implantés sur le territoire congolais. Sont obligatoires, l’assurance à l’importation des biens de toute nature, l’assurance automobile,

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Finances

Siège de la BDEAC à Brazzaville

l’assurance tous risques chantiers, la responsabilité civile décennale et l’assurance scolaire. En 2007, l’industrie de l’assurance employait un effectif de 231 personnes et le chiffre d’affaires total du marché s’élevait à environ 26 milliards de francs CFA, soit une croissance de 26.34%. L’assurance non-vie est la plus importante en termes de chiffres d’affaires.

La Sécurité Sociale Il existe deux entités qui assurent le service de sécurité sociale : la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui se charge des pensions des retraités des entreprises privées, et la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF), qui elle, s’occupe du paiement des pensions des agents de la fonction publique.

Marché financier régional La mise en place d’un marché financier organisé a démarré suite au traité du 8 décembre 1964, instituant l’Union Douanière et Économique de l’Afrique Centrale (UDEAC) entre cinq pays (Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon et Tchad). En 1983, l’Union s’élargie à la Guinée Equatoriale.

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La coopération monétaire a fonctionné à la satisfaction des États membres, mais elle est restée déconnectée de la coopération économique, notamment du fait des crises économiques successives des années 1980-1990. Aussi, il est apparu indispensable aux chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de relancer le processus d’intégration économique et sociale sous une nouvelle forme plus dynamique, avec la signature du traité instituant la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), regroupant l’UDEAC et l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC).

Organisation Les structures de la Communauté permettant l’adoption de décisions sont : - la Conférence des chefs d’État - le Conseil des Ministres de l’U.E.A.C. - le Comité Ministériel de l’U.M.A.C. - le Secrétariat Exécutif - le Comité Inter-Etats - la Banque des États de l’Afrique Centrale (B.E.A.C.) - la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (C.O.B.A.C.) - l’Institution de Financement du Développement. La Conférence des Chefs d’État, organe suprême,

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Finances

détermine la politique de la Communauté et oriente l’action des organes de décision de ces deux unions (Conseil des Ministres de l’U.E.A.C. et Comité Ministériel de l’U.M.A.C).

Missions La mission essentielle de la Communauté est de promouvoir un développement harmonieux des Etats membres. A cette fin, les objectifs de la CEMAC sont les suivants: - l’harmonisation des politiques et l’élaboration d’un cadre juridico-économique favorable à la relance de l’investissement - la réalisation d’un marché commun. Pour y parvenir, elle a imposé une nouvelle approche de l’intégration fondée sur quelques principes de base: - la convergence et la cohérence des politiques économiques afin d’établir une union de plus en plus étroite entre les Etats membres pour consolider leurs solidarités géographique et humaine - la stabilité de la monnaie

banques privées. Toutefois, la politique monétaire de cette banque n’a pas beaucoup d’influence sur l’évolution des activités économiques des pays de la sous-région car la quasi-totalité des pays de la CEMAC connaît une bonne situation budgétaire et n’a donc pas besoin de recourir aux avances de la BEAC. Par ailleurs, les banques des différents pays n’ont pas recours aux liquidités de la BEAC. Le marché financier régional repose en partie sur la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), société anonyme, qui organise la cotation par confrontation des ordres de vente et d’achat portant sur chacun des titres admis à ses opérations. La Bourse de Valeurs d’Afrique Centrale (BVMAC) qui a commencé ses activités en 2004, permet de développer l’actionnariat public et privé au sein de la sous région et d’augmenter l’épargne investie en valeurs mobilières ainsi que le nombre de sociétés cotées en bourse. Elle permet aussi d’attirer les capitaux étrangers au niveau de la sous-région. Par ailleurs, l’efficacité et l’intégrité du marché financier régional sont garanties par une autorité publique indépendante, la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF). Le Ministère des Finances à Brazzaville.

- la participation renforcée des acteurs privés - la promotion des marchés nationaux par l’élimination des entraves au commerce intercommunautaire, la coordination des programmes de développement et l’harmonisation des projets industriels.

Fonctionnement La politique monétaire sous-régionale est menée par la BEAC qui a pour missions: • d’émettre la monnaie et en garantir la stabilité, • de définir et de conduire la politique monétaire applicable dans les pays membres de l’Union, • de conduire les opérations de change, • de détenir et gérer les réserves de change des pays membres, • de promouvoir le bon fonctionnement du système des paiements dans l’Union. La BEAC intervient ainsi dans l’économie des pays membres de la CEMAC principalement par le biais d’avances aux Trésors nationaux, du refinancement des pays, de la politique des taux d’intérêt et l’exigence des réserves obligatoires dictée aux

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Finances

Bourse des valeurs Une bourse de valeurs mobilières sous régionale, la Bourse des valeurs d’Afrique Centrale (BVMAC) constituée sous forme de société anonyme, organise la cotation par confrontation des ordres de vente et d’achat portant sur chacun des titres admis à ses opérations.

PrincipalES entreprises

elle travaille à vulgariser ses produits dans les principales villes du pays (Brazza, Pointe-Noire et Ouesso) pour sensibiliser une potentielle clientèle citadine croissante. « Il y a tout à faire au Congo, mais il faut travailler ensemble sur des partenariats durables. Les AGC sont prêtes à collaborer avec toutes les personnes intéressées par le développement du pays et à créer des relations win-win afin de construire sur le long terme. » Raymond Ibata Président Directeur Général

Assurance Générale du Congo M. Raymond Ibata Président Directeur Général BP 1110 Brazzaville Tél: (+242) 668 9142 Fax: (+242) 281 50 94 agccongo@yahoo.fr Activité: Assurance Date de création: 2000 Chiffre d’affaires: 7 Milliards FCFA Employés: 60 Dans les années 90, à la faveur du mouvement de privatisation qui touche le pays et l’adhésion de la République du Congo à la CIMA, le marché des assurances s’est progressivement ouvert à la concurrence. Profitant de ce mouvement et fort d’une longue expérience du monde des assurances au Congo, le Président directeur général décide de créer les Assurances Générales du Congo. En obtenant la seconde licence du pays, Les AGC voient donc le jour en 2000 et se placent immédiatement comme un acteur majeur du secteur en trouvant rapidement l’équilibre financier dans un contexte pourtant difficile. Avec des résultats bénéficiaires dès 2004, les AGC ont généré 200 millions de FCFA de bénéfices en 2008. Après environ une décennie d’exercice, la compagnie occupe une place de choix dans le paysage économique du pays et offre tous les services classiques d’une assurance IARD et Vie tant aux individus qu’aux entreprises (incendie, maladie, automobile,…). Quant aux perspectives d’avenir, les AGC comptent intensifier leur participation à divers programmes de prise de participation dans l’économie, tout particulièrement à travers des obligations lancées dans les banques privées. Par ailleurs, profitant du phénomène de municipalisation accélérée,

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Banque Congolaise de l’Habitat M. Bechir Chaari Directeur Général Avenue Amilcar Cabral - BP 987, Brazzaville Tél: (+242) 281 2588 Fax: (+242) 281 3356 dgbch57@yahoo.fr Activité: Banque Date de création: 2008 Employés: 40 Née de la volonté du gouvernement de faciliter l’accès à l’habitat aux congolais, la Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) a démarré ses activités en fin d’année 2008, après 4 années de préparation et grâce aux efforts communs des gouvernements congolais et tunisien et plus précisément avec la Banque de l’Habitat de Tunisie. La vocation de la banque est d’être une banque commerciale classique, offrant des services généraux, mais avec une spécialisation pour l’habitat. En effet, le point fort de la BCH se situe au niveau du financement des projets immobiliers qui cible autant les promoteurs immobiliers que les clients épargnants de la banque. La BCH est donc une spécialiste des opérations triangulaires liant le client acquéreur, le promoteur et la banque. Afin de mieux accompagner les projets des clients, la BCH a mis en place un plan d’épargne logement, basé sur trois régimes d’épargne: 4 ans, 5 ans et 6 ans en fonction du revenu du ménage et de sa capacité de remboursement à long terme. La souscription à l’une des catégories dépend du revenu du salarié, en effet la BCH s’adresse davantage aux salariés ayant un revenu stable et régulier.

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Finances

Afin de décongestionner les guichets, la banque a lancé la carte monétique, pour améliorer le confort de ses clients. Le client a donc la possibilité de retirer son argent à tout moment. La banque souhaite également la mise en place de cartes de paiement dans les supermarchés et les agences de voyage. « La Banque Congolaise de l’Habitat vous accueille à Brazzaville, nous étudierons les dossiers avec tout l’intérêt et le sérieux que vous attendez d’une banque de qualité. » Bechir Chaari Directeur Général

Banque Commerciale Internationale - BCI Agence de la BCI à Pointe - Noire

M. Alain Merlot Directeur Général Ave. Amilcar Cabral - BP 147, Brazzaville Tel: +242 281 58 33 Fax: +242 281 03 73 alain.merlot@bci.banquepopulaire.com www.bci.banquepopulaire.com Activité: Banque Date de création: Octobre 2006 Employés: 175 Inspiré par le succès de la BICEC au Cameroun, le gouvernement du Congo a proposé au groupe Banque Populaire de s’intéresser à la reprise des activités de la Cofipa qui connaissait de grandes difficultés après une privatisation inefficace. C’est en octobre 2006 que la nouvelle institution Banque Commerciale Internationale (BCI) a repris les actifs et les passifs ainsi que la quasi totalité du personnel et du système informatique de l’ancienne Cofipa. Après un important travail de restructuration pendant lequel la BCI s’est mise aux standards du groupe (migration informatique, formation du personnel…), la banque a lancé un ambitieux programme de développement.

BCI dispose du plus grand réseau parmi les banques commerciales classiques. Outre sa renommée internationale, la banque séduit également par les services qu’elle offre à ses clients, comme l’envoi de SMS pour informer des mouvements de compte en temps réel ou encore le e-banking et sa monétique, avec une gamme complète de cartes VISA et privatives. Enfin, la BCI est également une institution pionnière sur les produits d’assurance tels que l’assurance décès. « Le Congo offre un très fort potentiel de développement. Le pays continue de s’organiser pour offrir aux investisseurs potentiels un environnement favorable et incitatif. Les banques sont là pour le prouver, avec un système restructuré et prêt à accompagner tout projet intéressant. » Alain Merlot Directeur Général

Crédit du Congo

Forte d’une gestion efficace, la BCI a atteint son objectif d’équilibre après seulement 2 années d’exercice, soit un an avant les prévisions. Par ailleurs, elle a d’ores et déjà gagné des parts de marché significatives, en particulier dans le secteur des entreprises.

M. Abdelahad KETTANI Administrateur Directeur Général Avenue Emmanuel Dadet BP 1312 Pointe-Noire Tél: (+242) 667 22 00 - 530 13 10 Fax: (+242) 294 32 20 a.kettani@creditducongo.com www.creditducongo.com

Avec 17 agences réparties sur l’ensemble du territoire, 40 000 clients et 20 % de part de marché, la

Activité: Banque Employés: 200

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Finances

Le Crédit du Congo a été racheté en septembre 2009 par le groupe marocain Attijariwafa, le plus gros groupe bancaire privé du Maroc. Cette acquisition s’inscrit dans la ligne stratégique de développement sud/sud du groupe Attijariwafa qui convoite désormais les marchés étrangers et cherche à dupliquer le business model qui a fait sa renommée au Maroc où elle possède 30 % de parts de marché. Le Crédit du Congo propose tous types de services à ses clients (comptes de dépôt, comptes d’épargne, comptes courants, crédits à la consommation et à l’habitat, financement des investissements des entreprises, tous moyens de paiement, engagements par signature, e-banking,…), ainsi qu’une offre monétique internationale (VISA) unique au Congo. L’objectif de la banque est de multiplier ses agences dans le pays et d’étendre son réseau sur l’ensemble du territoire d’ici à 2012. La couverture géographique du Crédit du Congo devrait au moins doubler à l’horizon 2010 avec un minimum de 10 agences opérationnelles dans les 5 plus grandes agglomérations du pays. La stratégie du groupe s’appuie sur un modèle qui a fait ses preuves au Maroc et qui vise à faciliter l’accès au crédit aux micro-entreprises, aux PME et aux particuliers. A travers cette politique, le groupe veut relever le taux de bancarisation national qui plafonne aujourd’hui à environ 5 %. Le Crédit du Congo entend asseoir sa position de leader et s’inscrire au Congo comme opérateur bancaire et financier de référence capable d’assurer le développement économique et social harmonieux des populations.

Date de création: 2007 Employés: 10 Deloitte Touche Tohmatsu est l’un des leaders mondiaux des services professionnels. Présents dans 140 pays avec 165 000 collaborateurs, Deloitte compte plus de 80 % des plus grandes entreprises mondiales parmi ses clients ainsi que de nombreuses grandes entreprises nationales, des institutions publiques. Deloitte propose des services d’audit, de fiscalité, de corporate finance et de consulting. Installé depuis 2007 à Pointe-Noire et Brazzaville, Deloitte est le dernier arrivé des big 4 au Congo. La société est composée d’une dizaine d’agents et propose ses services dans l’audit, le conseil, l’assistance comptable, juridique et fiscale. Elle compte déjà parmi ses clients les plus importantes compagnies privées du pays et diversifie son offre de service avec l’objectif de devenir le numéro un d’ici quelques années. Par ailleurs, Deloitte travaille étroitement avec les institutions telles que la Banque Mondiale ou l’Union Européenne dans leurs activités au Congo. Le dynamisme et la réactivité de Deloitte Congo en font un acteur de plus en plus influent dans le secteur. La croissance du pays est soutenue et la demande des entreprises et des institutions augmente chaque année pour les cabinets de conseil. Dans ces conditions, Deloitte Congo compte bien doubler son chiffre d’affaire entre 2010 et 2013.

Ecobank Congo « Le Congo est en plein développement et nous sommes une banque en marche pour aller dans le sens de vos attentes. » Abdelahad KETTANI Directeur Général

Deloitte Touche Tohmatsu M. Stéphane Klutsch Managing Partner Avenue du Général De Gaulle BP 5871 Pointe-Noire Tél: (+242) 714 33 67 stklutsch@deloitte.com www.deloitte.com Activité: Conseil juridique et fiscal

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M. Lazare K. Noulekou Directeur Général BP 2485 Brazzaville Tél: (+242) 621 09 09 - 600 04 04 - 622 01 01 569 54 54 lnoulekou@ecobank.com www.ecobank.com Activité: Banque Date de création: 2008 Employés: 82 L’implantation d’Ecobank au Congo s’inscrit dans la logique de la stratégie sous-régionale du groupe, présent dans 7 pays d’Afrique Centrale (RDC, Congo, Tchad, République Centrafricaine, Cameroun, Gabon et Sao Tomé).

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Finances

L’agence Ecobank de l’hôtel Atlantic Palace

Ecobank Congo a vu le jour en 2008 et devrait compter 7 agences réparties entre Brazzaville et Pointe-Noire à l’horizon 2010. Le siège d’Ecobank Congo est basé dans un nouvel immeuble au centreville à Brazzaville. Grâce à son offre diversifiée et adaptée, Ecobank a su se rallier une clientèle composée autant de particuliers, multinationales, corporates ainsi que de PME. En effet, la banque offre tous les types de services bancaires classiques enrichis de produits technologiques tels la carte bancaire sous-régionale et le e-banking. La carte Visa Ecobank devrait également être rapidement disponible. Ecobank Congo se distingue de ses concurrents par son réseau, la qualité de ses services mais également par son approche commerciale. « Depuis notre implantation au Congo en 2008, nous avons suscité beaucoup d’attentes et nous sommes en bonne progression. J’en profite pour remercier nos clients pour leur confiance. Nous avons de bonnes perspectives sur le Congo où le taux de bancarisation reste encore faible. Ecobank offre des possibilités d’affaires à tous les types de clients, qu’ils soient des particuliers, des PME, des multinationales ou des corporates en leur proposant tous les services classiques mais aussi les dernières technologies du domaine bancaire. A nos futurs clients : nous sommes persuadés que

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vous connaissez notre groupe pour la qualité de nos services, notre approche clientèle ainsi que toutes les opportunités de business qui s’offrent à vous. Nous vous attendons. » Lazare K. Noulekou Directeur Général

Gras Savoye Congo M. Philippe Baillé Directeur Général BP 1901 Pointe-Noire Tél: (+242) 667 12 12 - 530 03 60 email: philippe.baille@cg.grassavoye.com www.grassavoye.com Activité: Courtier d’assurances Date de création: 1996 Chiffre d’affaires: 1,320 milliard FCFA (2008) Employés: 40 Le groupe Gras Savoye, spécialiste dans le courtage d’assurance, opère au Congo à travers sa filiale depuis 1996. Le siège initialement installé à Brazzaville lors de sa création fut transféré à PointeNoire suite aux évènements de 1997. Placée sous la supervision et le contrôle de la filiale gabonaise, Gras Savoye Congo est devenue une entité autonome en 2004. La filiale congolaise emploie aujourd’hui une quarantaine de personnes et possède une deuxième

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Finances

agence à Brazzaville. L’objectif premier de la création de la filiale congolaise était d’accompagner les entreprises déjà clientes de Gras Savoye, en France ou à l’international, telles que Total, le groupe Bolloré, le Groupe CFAO, etc. Par la suite, la société s’est développée avec succès avec des partenaires locaux mais aussi régionaux. En effet, le chiffre d’affaires a été multiplié par 4 depuis 2002 et devrait atteindre 1,5 milliard FCFA à fin 2009. Parmi les 13 courtiers répertoriés sur le marché congolais, seuls Gras Savoye et Ascoma opèrent en tant que courtiers internationaux. Gras Savoye reste néanmoins le leader avec une part de marché approximative de 40 % du montant des primes IARDT émises. Les professionnels de l’assurance estiment que le marché congolais a un potentiel de 60 à 70 milliards FCFA, alors qu’il ne représente aujourd’hui que 18 milliards FCFA. Il existe par conséquent d’immenses opportunités de croissance et de bonnes perspectives de développement. « L’activité économique congolaise semble dans une bonne dynamique et il y a de bonnes perspectives pour les années à venir. La vie au Congo est très agréable, en particulier à PointeNoire, où la vie y est très appréciable, de par son climat agréable, un environnement sécure, et une activité associative très développée.» Philippe Baillé Directeur Général

LA CONGOLAISE DE BANQUE Mr. Younes El Masloumi Directeur Général Avenue Amilcar Cabral BP 2889 Brazzaville Tél: (+242) 281 09 60 / 78 / 55 / 56 Fax: (+ 242) 281 09 77 / 57 Email: lcbcongo@yahoo.fr Activité: Banque Date de création: 2004 Total Bilan: 213 milliards FCFA Employés: 220 La Congolaise de Banque est une société anonyme de droit commun, au capital initial de 4 milliards de FCFA. Elle emploie un effectif de 220 agents permanents répartis sur un réseau de 11 agences et réalise un résultat net de 4 milliards de FCFA pour un total bilan de 213 milliards de FCFA.

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Classée 192ème plus grande banque d’Afrique en 2009, ses objectifs sont de situer ses performances aux meilleurs standards internationaux et de s’inscrire dans une perspective de rayonnement dans l’espace de compétition internationale. Cette banque générale de détail a une clientèle variée: entreprises, particuliers, professionnels, ONG, holdings et multinationales lui ont accordé leur confiance. Elle propose plusieurs types de produits et services tels que les cartes de paiement privatives, Kelassi (le prêt école), Mbongo (argent express), Habitat Plus, Vocal CB, etc. Toutes les agences réparties sur le territoire congolais sont reliées entre-elles par V-SAT (satellite) et fonctionnent par conséquent en temps réel ou en « on line ». En outre, la connexion au réseau SWIFT assure à LCB une ouverture sur toute le monde. La Congolaise de Banque participe également à un projet de monétique unique qui permettrait d’utiliser une seule carte bancaire avec plusieurs établissements. Actuellement en pleine expansion, LCB prévoit l’ouverture de 3 agences supplémentaires d’ici à fin 2010, ainsi qu’une augmentation de ses effectifs. Un accent particulier est porté sur la formation des ressources humaines, in situ ou au Maroc. Compte tenu du faible taux de bancarisation de la population congolaise, la banque oriente son développement vers la facilitation de l’accès à ses produits pour les nouveaux clients ainsi que sur l’augmentation de sa part de marché actuelle (25,4%). Proximité, écoute, recherche de la qualité des produits et des services font partie de ses atouts: l’équipe en place reste attentive aux suggestions de la clientèle afin de répondre au mieux à ses besoins avec sérieux et rigueur. « L’investisseur qui décide de venir maintenant en République du Congo ne sera pas déçu. Il y a un réel potentiel et le pays est porteur. C’est un pays qui offre des conditions idéales pour travailler. » Abdellah IKCHED Ex-Directeur Général

Mutuelles Congolaises d’Epargne et de Crédit (Mucodec) M. Gérard Légier Directeur Général Avenue Paul Doumer BP 13 237 Brazzaville Tél: (+242) 281 07 57

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Finances

Fax: (+242) 281 01 68 dg@mucodec.net www.mucodec.com Activité: Etablissement de Micro Finance Date de création: 1984 Chiffre d’affaires: 100 milliards FCFA Employés: 450 Dans le courant des années 80, afin de donner accès au service bancaire au plus grand nombre, le gouvernement congolais a favorisé la création des Mutuelles Congolaises d’Epargne et de Crédit (MUCODEC) avec le concours et l’expertise du Crédit Mutuel de France. MUCODEC est une structure comprenant aujourd’hui un réseau de 42 agences, réparties dans tout le pays, ce qui en fait l’institution financière la plus présente sur le territoire au plus près de la population congolaise. L’institution a pour rôle d’impliquer ses clients dans la gestion des structures financières qu’elle met en place, se différenciant ainsi des banques classiques. En effet, une banque est composée d’actionnaires qui donnent des directives à des salariés pour la mise en place de certains services comme les

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crédits, l’épargne, alors qu’une structure mutualiste financière comme MUCODEC n’a pas d’actionnaires mais des sociétaires. Ainsi, tous les clients sont sociétaires et ceux qui le souhaitent peuvent venir au Conseil d’Administration afin de s’impliquer dans les décisions à prendre. MUCODEC compte un peu plus de 220 000 sociétaires au Congo, un chiffre remarquable compte tenu du faible taux de bancarisation du pays. Cette symbiose entre la direction des MUCODEC et les sociétaires (clients) a permis à la structure de surmonter de nombreuses difficultés. A la fin des années 90, les MUCODEC ont subi d’énormes pertes à cause de la guerre mais chaque Caisse Locale (agence) a su préserver l’essentiel, renforçant la confiance de la population envers MUCODEC qui ouvre encore aujourd’hui entre 2500 et 3000 nouveaux comptes par mois. « J’aurais aimé arriver au Congo aujourd’hui, nous sommes dans les meilleures années pour le pays, tout est à faire et la volonté est présente. La République du Congo offre de formidables opportunités d’investissement, c’est le Koweït de l’Afrique ». Gérard Légier Directeur Général

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Finances

PricewaterhouseCoopers (Commissariat aux comptes et expertise comptable)

PricewaterhouseCoopers Tax & Legal (Conseil juridique, fiscal, social et propriété intellectuelle) M. Prosper BIZITOU PricewaterhouseCoopers Senior Country Leader prosper.bizitou@cg.pwc.com www.pwc.com Siège social: 88 Avenue du Général de Gaulle BP 1306 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 58 98 - 294 58 99 - 658 36 36 534 09 07 Fax: (+242) 294 23 34 Représentation de Brazzaville: Avenue Amilcar Cabral Enceinte Banque Commerciale Internationale (Siège) Bâtiment annexe – 1er étage BP 1140 Tél: (+242) 281 49 89 - 534 09 07- 658 36 36 Fax: (+242) 281 49 89 - Conseil juridique, fiscal, social et en propriété intellectuelle (PricewaterhouseCoopers Tax & Legal) - Expertise comptable et Commissariat aux comptes (PricewaterhouseCoopers)

Dans un secteur où les ressources humaines demeurent le véritable capital de l’entreprise, le nombre d’employés a été multiplié par 4 depuis les années 80. Aujourd’hui, la filiale congolaise s’inscrit dans le processus de développement du groupe et enregistre une croissance d’environ 10 % par an. L’environnement reste concurrentiel et se manifeste par la présence des 3 autres « big 4 » ainsi que de compagnies locales également très actives, notamment dans le secteur public. PwC reste néanmoins le leader sur le marché grâce à une connaissance approfondie des activités des principaux acteurs économiques et à son expertise reconnue. PwC est commissaire au compte de la plupart des compagnies pétrolières, des banques ainsi que des acteurs de l’industrie du bois. En tant qu’accompagnateur privilégié des investisseurs, l’activité de la société est liée au dynamisme des entreprises locales. Les ressources du pays couplées à la volonté du gouvernement d’investir dans les infrastructures devraient continuer à doper les activités de service, ce qui augure d’excellentes perspectives pour les 5 années à venir. « Le Congo est un pays d’avenir car tout est à faire et les opportunités existent, l’économie nationale se diversifie. La stabilité politique et la santé économique font du Congo un pays désormais attractif. » Prosper BIZITOU Directeur Général

Date de Création: 1950 Chiffre d’affaires 2008: plus de 3 milliards FCFA Employés: 44 (PricewaterhouseCoopers Tax & Legal et PricewaterhouseCoopers) Autrefois connue sous le nom de Cabinet Gros, PricewaterhouseCoopers (PwC) est présente au Congo depuis les années 50, d’abord par son activité juridique et fiscale, par le biais du réseau Fidafrica, devenu depuis le 1er janvier 2010 le réseau PricewaterhouseCoopers Tax & Legal. La société est le leader national dans les domaines du conseil fiscal et de l’expertise comptable. Les activités du groupe se divisent en 2 lignes de services : Audit et Tax. La croissance de PwC s’est déroulée en 3 étapes : développement des affaires avec le secteur pétrolier et installation du siège à Pointe-Noire dans les années 90. A partir de 2000, PwC s’est positionnée dans l’activité de conseil avec une clientèle composée majoritairement de compagnies privées.

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© photo: Laurent Zylberman pour Total

ENERGIE ET MINES

Avec un seul doigt, on ne peut se laver la figure proverbe congolais

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Energie et Mines

Lettre de Son Excellence Monsieur le Ministre des Hydrocarbures

Plus de 300 000 barils par jour en fin d’année 2009 et en 2010 : c’est la production en hydrocarbures de la République du Congo, un seuil qui marque un tournant pour le secteur pétrolier congolais qui est en pleine croissance. En ma qualité de Ministre des Hydrocarbures, je m’engage à prendre toutes les dispositions tendant à atteindre les objectifs du Chemin d’Avenir : un vaste programme de modernisation et d’industrialisation dressé par son Excellence Monsieur le Président de la République, nécessitant des investissements importants, avec une contribution substantielle des recettes dues à l’activité pétrolière. Pour le secteur pétrolier amont, plusieurs actions structurantes vont être menées, avec notamment la mise en place d’un cadre juridique et fiscal adapté, incitatif pour les investisseurs, ainsi que la promotion du domaine minier qui comporte plusieurs zones libres aussi bien dans le bassin côtier que dans le bassin intérieur de la cuvette. Le nombre croissant d’entreprises pétrolières et parapétrolières qui opèrent au Congo met en perspective l’intérêt porté par celles-ci à notre pays qui se doit de leur mettre à disposition des conditions optimales pour exercer leurs activités. Pour le secteur aval, les perspectives d’investissements dans l’aval pétrolier sont très intéressantes, eu égard au vaste programme routier mis en œuvre par le Gouvernement. En effet, la route Pointe-Noire Brazzaville va entraîner une amélioration de la distribution des produits pétroliers. En outre, le projet d’un pipeline pour transporter ces produits pétroliers entre Pointe-Noire et Brazzaville va bientôt faire l’objet d’un appel d’offres international. Les zones du nord de la République vont également être impactées par le redéploiement des marketeurs, avec qui nous allons créer, de façon concertée, les conditions de mise en place des points de distribution des produits pétroliers dans tous les départements du Congo. Enfin, il convient de souligner la valorisation du gaz, dont nous faisons la promotion afin de favoriser l’émergence d’entreprises dans ce secteur. Les perspectives de l’industrie pétrolière au Congo sont excellentes et le Département des Hydrocarbures s’attellera à tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de la feuille de route du président de la République. Le secteur des Hydrocarbures continuera, à n’en point douter, de contribuer de manière substantielle aux recettes de l’Etat et par conséquent à son développement économique et social. J’invite tous les acteurs, toutes les parties prenantes, à relever ces défis économiques, environnementaux et sociétaux, pour un développement durable de notre cher et beau pays qu’est le Congo. André-Raphaël LOEMBA Ministre des Hydrocarbures

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Energie et Mines

L’énergie constitue l’épine dorsale de toute économie. Le secteur énergétique congolais reste dominé par la production des hydrocarbures dont le taux de croissance avoisine les deux chiffres et exerce un effet d’entraînement sur les autres secteurs. Même si la production d’hydrocarbures représente plus de 80% des recettes de l’Etat, le Congo est bien déterminé, dans le cadre de sa politique d’indépendance énergétique, à diversifier son économie et à explorer les possibilités alternatives aux énergies fossiles, avec notamment des investissements importants sur les biocarburants.

HYDROCARBURES Les hydrocarbures sont un élément essentiel de l’économie de la République du Congo. En effet, le Congo est le troisième plus important producteur de pétrole des pays membres de la CEMAC (11,7 millions de tonnes en 2008). En 2008, la production de pétrole représentait 60,9 % du PIB du pays et 86,5% des recettes budgétaires. Après un moment de baisse, pendant le premier semestre 2009 en raison des répercussions de la crise financière interne aux Etats-Unis, en 2007, les cours du pétrole sont ensuite remontés. Toutefois, cette hausse demeure fragile dans un contexte où la demande mondiale d’énergie reste faible. Les sticks de pétrole brut et raffiné sont aujourd’hui encore élevés.

Taux de croissance du PIB pétrolier 15 10 5 0 -5 -10 -15 -20

12,08 6,1

5,4

-17,3

5

6

200

200

7

200

8

200

Taux

La République du Congo est fortement dépendante de sa production de pétrole. Effectivement, l’évolution de la richesse nationale est fortement liée à celle relative à la production de cet hydrocarbure. Le budget de l’Etat qui s’élevait, dans la loi de

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finances initiale en 2008 à 2465,9 milliards de FCFA, a été ramené à 1402 milliards de FCFA en 2009, suite à la baisse des recettes pétrolières. En 2010, le projet de budget de l’Etat a enregistré une hausse des recettes du pays, résultant principalement de la hausse des recettes pétrolières qui sont passées de 975 milliards FCFA en 2009, à 2 milliards de FCFA en 2010.

Recettes totales de l’Etat Congolais (2008)

Recette non pétrolière 13%

1% Dons Extérieurs

Recette pétrolière 86%

Source : Rapport sur la situation économique et financière - Novembre 2009 - Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Les découvertes, la mise en exploitation de nouveaux champs pétroliers et bien d’autres réalisations laissent présager d’excellentes perspectives et éventuellement un deuxième boom pétrolier. Les réserves de Moho-Bilondo exploitées par Total sont estimées à 230 millions de barils tandis que le groupe italien Eni envisage d’augmenter de 30 % sa production sur les quatre prochaines années. L’augmentation de la production sera également rendue possible avec la mise en exploitation de deux nouveaux gisements en sables bitumeux cédés à Eni, dans les zones de Tchikatanga et Tchikatanga-Makola à environ 70 km de PointeNoire. Ces gisements vont permettre de produire du bitume et du goudron, ce qui facilitera les travaux d’aménagement routier du Congo. La production débutera en 2011 et devrait atteindre 40 000 barils par jour en 2014. Autre fait notable: l’exploitation des hydrocarbures commence à s’étendre en dehors du bassin côtier. En effet, la SNPC et Pilatus réalisent des travaux d’exploration sur le permis Ngoki, situé dans la zone nord de la Cuvette.

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Energie et Mines

La période industrielle de 1968 à nos jours: - 05/1969 découverte d’Emeraude, forage de 4 puits d’appréciation - 08/1969 création d’Elf-Congo qui devient opérateur des intérêts de l’ERAP - 1971

Agip RC remplace Agip Spa – Abandon de Loango Marine 1 – découverte de gaz et d’huile sur la structure de Loango

- 1972

Forages de EMM 109, LJM1, PAM 1 et KOM 1 par Elf Congo ; découverte de Likouala (LAM 1) par Elf Congo - forages de VDM 1, VDM 2, LOM 3, LOM 4 et SIAM 1 par Agip RC, mise en évidence des réserves économiques en huile dans les R1, R2 et R3 de Loango Marine 3

- 1973

attribution des concessions Loango Est à Agip RC et Loango Ouest à Elf-Congo

Azurite de Murphy

Histoire du pétrole Le Congo est un pays pétrolier depuis 1957, année de début d’exploitation du champ onshore de PointeIndienne. Historiquement, l’histoire du secteur des hydrocarbures peut se décomposer en deux grandes périodes. La période pionnière jusqu’à l’année 1968 est marquée par les faits suivants:

- 06/1973 création de Hydro-Congo - 07/1973 attribution des permis Haute Mer et La Loeme à Elf-Congo et Hydro-Congo - 08/1973 découverte de Sendji

- 1949

attribution du permis général des Recherches Minières

- 1977

renouvellement des permis PNGF et Madingo Maritime, attribution du Permis Mer Profonde à Hydro-Congo, Getty Oil opérateur

- 1956

première campagne gravimétrique

- 1957

premier puits et première découverte PI-1 à Pointe-Noire

- 1978

attribution du Permis Marin de PointeNoire à l’association Mobil / SPAEF (Société des Pétroles en Afrique équatoriale française) opéré par Mobil

Getty Oil fore Sangha 1X par 1310 mètres d’eau sur Mer Profonde ; attribution de la concession de Likouala à Elf-Congo

- 1979

attribution du permis Marine I à HydroCongo; attribution de la concession Yanga-Sendji à Elf-Congo; attribution du permis Kayes à Hydro-Congo

- 1980

découverte de Kundji; Agip devient opérateur sur Mer Profonde; entrée d’Esso dans Mer Profonde

- 1987

retrait de Elf Congo de Madingo Maritime; deuxième rendu sur Marine I

- 1989

attribution de Marine VI et VII à Agip; attribution de Marine VIII à Hydro- Congo, attribution de Marine III à ElfCongo : entrée d’Amoco sur la Loeme,

- 1958

- 1960

attribution de la concession de Pointe Indienne

- 1963

forage du premier puits marin Congo Marine-G/1 CM G-1

- 1964

retrait de Mobil du Permis Marin de Pointe-Noire

- 1968

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attribution du permis Pointe-Noire Grands Fonds (PNGF) à ERAP et du permis Madingo Maritime à Agip Spa

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Energie et Mines

Madingo Maritime et Marine VI - 1992

attribution du permis d’exploitation de Nkossa; expiration des permis PNGF et Madingo Maritime

- 1994

attribution de Kitina à Agip RC; entrée de Chevron sur Haute-Mer; attribution de Marine IX à Shell

- 08/1994 promulgation de la loi sur le code des hydrocarbures et institution du régime de partage de production - 1996

- 1997

attribution du permis Marine X à Agip RC/Sasol/Hydro-Congo; attribution de Mer Profonde Sud à Elf Congo; attribution de Mer Profonde Nord à Esso; attribution des permis de recherche Le Kouilou et permis d’exploitation Kouakouala à Zetah

permis d’exploitation Djambala et Sounda à Agip RC; attribution du permis de recherche Mer Très Profonde Nord à Agip RC, celui de Mer Très Profonde Sud à Elf-Congo - 1998

attribution du permis d’exploitation Kouakouala à Zetah Oil

- 2000

rendus des permis MPN, Marine XI et Marine XII à l’Etat congolais

- 2003

attribution du permis la Noumbi à Zetah M&P Congo, du permis Nsoko à Total E&P Congo

L’augmentation de la production pétrolière s’est réalisée suite à une série de découvertes dans l’offshore, au large des côtes de Pointe-Noire.

attribution du permis de recherche Marine III et du permis d’exploitation Tilapia à Naphta; attribution des

Historique de la production pétrolière, en Kpeb/j.

400 Opéré par Murphy

350

Opéré par Congorep 300

Opéré par ENI Opéré par TEPC

250 200 150 100 50 0 1970

1975

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1980

1985

1990

1995

2000

2005

2010

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Energie et Mines

© photo: Laurent Zylberman pour Total

Le nombre croissant de sociétés pétrolières et parapétrolières met en perspective l’intérêt porté par celles-ci au Congo qui leur offre des opportunités de croissance et de rentabilité pour leurs activités. A la fin de l’année 2009, le Congo a octroyé 17 permis de recherche et 12 permis d’exploitation; au total 24 champs sont en exploitation. Il faut noter qu’outre le bassin côtier dans lequel se déroulent la plupart des activités pétrolières, il existe également le bassin intérieur de la Cuvette congolaise qui a fait l’objet d’une campagne d’acquisition sismique en 2009 sur le permis NGOKI. Il existe une société nationale, la Société Nationale des Pétroles Congolais. Créée le 23 avril 1998, suite à la disparition de l’entreprise publique Hydro Congo, la SNPC exerce ses activités sur l’ensemble de la chaîne pétrolière : exploration-production, raffinagedistribution, logistique, commercialisation – trading. A noter que pour mener à bien ses opérations, le Groupe SNPC a acquis un rig de forage. La SNPC opère également, à travers une de ses filiales, la CORAF, une raffinerie d’une capacité nominale d’un million de tonnes, permettant d’approvisionner le Congo en produits pétroliers finis.

Coucher de soleil sur Emeraude.

Perspectives du secteur pétrolier

Par ailleurs, il faut noter l’évolution du terminal pétrolier de Djéno, qui reçoit plus de 95 % de la production en hydrocarbures du Congo, avec la construction de nouveaux bacs de stockage et de nouvelles unités de traitement.

Le secteur pétrolier amont est en pleine croissance. En témoigne l’évolution croissante de la production journalière en hydrocarbures, ainsi que les campagnes soutenues d’exploration tendant à augmenter les réserves. Le domaine minier, avec les bassins côtiers du Kouilou et celui de la Cuvette, va faire l’objet d’une

vaste promotion pour l’acquisition de blocs et l’octroi de permis d’exploration. Afin de s’adapter au contexte pétrolier mondial, le cadre juridique et fiscal du secteur amont va être revisité. Le secteur parapétrolier n’est pas en reste, avec notamment la réouverture du yard de BOSCONGOSAIPEM, sur lequel des travaux importants de construction métallique peuvent être réalisés.

Il existe également les terminaux situés en offshore, de Conkouati (Yombo) et de Nkossa gaz. 4 types de brut sont commercialisés au Congo: Le Djéno mélange, le Nkossa Blend, le Nkossa gaz et le Yombo.

Centrale à gaz de la Côte Matève en construction

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Energie et Mines

De gauche à droite: Jérôme Mountou, S.E. Le M;inistre Raphaël Loemba, Serge Bouiti-Viaudo, Valentin TchibotaGoma, Jacques Azibert en visite à Djéno

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Energie et Mines

Le secteur pétrolier aval La distribution des produits pétroliers est assurée par plusieurs compagnies et le programme ambitieux de construction de routes dans tout le pays va contribuer à assurer une meilleure distribution de ces produits, y compris dans les zones rurales (voir profil de la SNPC). Le volume global de distribution de produits pétroliers (carburant, lubrifiants, etc.) est estimé à 500 000 tonnes (dont 120 000 pour Total) Nombre de stations en activité au Congo en 2009 Total Puma X-Oil Hydro Distribution

33 30 15 24

Valoriser le gaz Le Congo dispose d’un secteur gazier dont les réserves sont estimées à 120 milliards m3, soit 55 % de gaz associé et 45 % de gaz naturel. Un des gros chantiers sera la valorisation du gaz, en assurant la promotion de l’émergence d’entreprises dans ce secteur. Le gaz associé, ainsi que celui issu des champs à gaz seront valorisés pour la génération électrique, le gaz de pétrole liquéfié utilisé pour l’éclairage et la cuisine, les engrais et la pétrochimie. L’activité pétrolière est capitalistique et s’inscrit sur le long terme. Le pétrole et le gaz demeurent la principale source d’énergie dans le monde. Toutes les conditions sont réunies au Congo pour que les entreprises pétrolières continuent à déployer des trésors d’ingéniosité pour relever l’un des grands défis du 21ème siècle: répondre aux besoins des hommes en énergie, tout en préservant l’environnement naturel et humain.

Le Congo dispose d’un important réseau hydrographique dont les ressources en eau disponibles sont estimées à 842 milliards de m3 et la capacité des sites déjà identifiés pour la production d’électricité à 14 000 MW. L’ensoleillement est d’environ 12 heures par jour, ce qui offre des opportunités d’exploitation d’énergie solaire, le Congo étant situé à cheval sur l’équateur. Le fondement juridique et institutionnel du secteur de l’électricité est constitué par la loi n° 14-2003 du 10 avril 2003 portant sur le code de l’électricité et les autres textes subséquents, notamment : - La loi n° 15-2003 du 10 avril 2003 portant sur la création de l’Agence Nationale d’Electrification Rurale (ANER), structure administrative chargée désormais de la promotion et de l’exploitation à titre provisoire de l’électrification des zones rurales pour le compte de l’Etat. La gestion des ouvrages construits sera ultérieurement confiée aux collectivités locales et à des opérateurs publics ou privés, à travers des contrats de délégation. - La loi n°16-2003 du 10 avril 2003 portant sur la création de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL), organe chargé d’une part, du contrôle et du suivi des contrats existants entre l’Etat et les opérateurs intervenant dans le secteur et d’autre part, de garantir l’équilibre financier du secteur.

Boscongo, bientôt 30 ans de fidélité au développement Oil & Gas du Congo. - Boscongo, a Saipem affiliate company operating in Congo.

ENERGIE ÉLECTRIQUE La situation actuelle de l’énergie électrique en République du Congo est caractérisée par l’insuffisance de l’offre au regard d’une demande toujours croissante, les difficultés techniques et financières considérables auxquelles est confronté l’opérateur historique, la Société Nationale d’Electricité (SNE) qui bénéficiait jusqu’ici d’un monopole de fait dans la production, le transport et la distribution d’électricité.

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Vue aérienne de la Centrale d’Imboulou

- La loi n° 17-2003 du 10 avril 2003 portant sur la création du Fonds de Développement du Secteur de l’Electricité (FDSEL) destiné à financer les opérations d’électrification rurale et de construction des ouvrages de production et de transport d’électricité, ainsi que les activités des agences. - La loi n° 10-2003 du 6 février 2003 portant sur le transfert des compétences aux collectivités locales dans le cadre de la décentralisation. - La loi 21-94 du 10 août 1994 portant sur la loi-cadre de la privatisation qui place la SNE dans le premier périmètre des entreprises à privatiser. - Le décret n°2003-156 du 4 août 2003 portant sur l’attribution et l’organisation de la direction générale de l’énergie.

Thermique Diesel Le réseau public d’électricité de 24 localités est alimenté par des groupes électrogènes. Certains industriels et exploitants forestiers disposent de centrales thermiques diesel pour leurs propres besoins. Enfin, des particuliers et des industriels installés dans les villes de Brazzaville et PointeNoire disposent de groupes diesel pour suppléer les défaillances du service public. La ville de Brazzaville dispose d’une centrale thermique d’appoint, la Centrale Thermique de Brazzaville (CTB : 32,5 MW), fonctionnant au fuel léger. Les usines d’adduction d’eau potable de Djiri et du Djoué à Brazzaville sont dotées de centrales de secours équipées de groupes diesel.

Thermique gaz Plusieurs sources de production d’électricité sont exploitées au Congo sur la base des textes précités.

Hydroélectricité Malgré un potentiel identifié de plus de 2600 MW en hydroélectricité, le Congo ne dispose que de deux centrales hydroélectriques, celle du Djoué (15 MW) construite sur le cours d’eau qui porte son nom et celle de Moukoukoulou (74 MW), sur la rivière Bouenza. Une troisième centrale, celle d’Imboulou (120 MW) est en cours de construction sur la rivière Léfini.

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Le pays dispose d’une centrale thermique gaz, la Centrale à gaz de Djéno (CAG: 50 MW) installée à Pointe-Noire. Sur les plates-formes pétrolières, l’énergie électrique est fournie par des turbines à gaz. Une nouvelle centrale électrique à gaz, la Centrale Electrique du Congo (CEC: 300/450 MW) est en cours de construction à Pointe-Noire.

Energie solaire Quelques localités, administrations et particuliers

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Energie et Mines

recourent à l’installation des panneaux solaires photovoltaïques pour leur approvisionnement en électricité. Dans le cadre du programme de municipalisation accélérée, l’énergie électrique des localités de Moungoundou-nord, Moungoundousud, Kibangou et Londela-Kayes est fournie par des panneaux solaires photovoltaïques. Biomasse La Société Agricole de Raffinage Industrielle de Sucre (SARIS) utilise la bagasse (déchets de canne à sucre) pour la production de la vapeur nécessaire au fonctionnement de la turbine afin d’approvisionner en électricité ses propres installations. Il en est de même des sociétés forestières: la Congolaise Industrielle du Bois (CIB) et l’Industrie Forestière de Ouesso (IFO) qui utilisent les déchets de bois pour la production d’électricité dans les localités de Pokola et Gombé dans le département de la Sangha. Les localités de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Nkayi sont alimentées à partir du réseau de transport national dont les principales sources sont : la centrale de Moukoukoulou, la centrale du Djoué, la centrale électrique à gaz de Djéno et la centrale thermique de Brazzaville. La situation de l’offre d’accès à l’énergie électrique Détail de la Centrale Thermique de Brazzaville

en milieu urbain se présente comme suit: La ville de Brazzaville est alimentée par: • la centrale hydroélectrique du Djoué de puissance installée 15 MW à l’arrêt depuis avril 2007 • la Centrale Thermique de Brazzaville (CTB) avec une puissance installée de 32,5 MW et capable de 18 MW • le réseau de transport de la République Démocratique du Congo avec une alimentation limitée à 55 MW pour une capacité contractuelle de 60 MW La ville de Pointe-Noire est alimentée par: • la centrale hydroélectrique de Moukoukoulou à travers la liaison Moukoukoulou / Loudima / Pointe-Noire, la puissance fournie par la centrale de Moukoukoulou à Pointe-Noire est limitée à 40 MW correspondant à la puissance des transformateurs 110/220 kV au poste de Loudima • la centrale thermique à gaz de Djéno de puissance installée de 50 MW avec une puissance garantie de 40 MW Pointe-Noire dispose d’une centrale diesel de secours de puissance installée 14 MW. Les villes de Dolisie et Nkayi sont alimentées par l’énergie en provenance de la centrale de Moukoukoulou. La ville de Dolisie est dotée d’une centrale diesel de secours de puissance 2x800 KVA. Les villes de Mossendjo et Ouesso sont alimentées par des groupes électrogènes diesel et subissent ainsi les aléas de la disponibilité du carburant et de l’état des groupes. La puissance totale installée est de 3x250 KVA + 1x650 KVA à Mossendjo et 1x400 KVA +1x1300 KVA à Ouesso. La demande actuelle est estimée à 355 MW alors que la puissance totale installée est de: - 89 MW en hydroélectricité - 50 MW en thermique gaz - 32 MW en Thermique fuel - 18 MW en thermique diesel La qualité du service public de l’électricité en zone urbaine est caractérisée par: - Les délestages intempestifs à Brazzaville et PointeNoire à cause de l’insuffisance de la production - Le long délai pour le raccordement des usagers au réseau

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Barrage Hydroéléctrique de Moukouloukoulou

- La saturation des transformateurs et des câbles de distribution - L’insuffisance des postes de distribution - Les pannes répétitives sur les équipements - L’insuffisance de la logistique d’intervention - L’insuffisance de qualification du personnel d’intervention. La production moyenne nationale sur les 5 dernières années est de 429,463 GWh avec un taux d’évolution moyen de 3,11 %. Les besoins de consommation des localités alimentées par le réseau de transport s’élèvent à 892 GWh en 2008, soit en moyenne pour les 5 dernières années 852,826 GWh et un taux d’évolution moyen de 2,21 %. L’énergie facturée s’est établie à 349,629 GWh en 2008 pour les localités alimentées par le réseau de transport, soit une moyenne de 323 GWh pour

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la période de 2003 à 2005 et un taux d’évolution de 7,39 %. Le taux de desserte du milieu rural serait de 5,6 % en 2009. Le sous-secteur de l’électricité rurale ne dispose pas de mécanismes de financement privé pour accompagner son développement. En effet, le principal investisseur demeure l’Etat. Ce sous secteur se caractérise aussi par une faible capacité d’absorption des ressources financières. Les ressources humaines sont encore insuffisantes au niveau des services techniques chargés d’identifier et d’élaborer les programmes et/ou projets de développement. Cependant, l’achèvement des travaux de la centrale hydroélectrique d’Imboulou de puissance 120 MW permettrait d’alimenter la ville de Brazzaville avec une turbine de 30 MW courant 2010. La centrale électrique à gaz du Congo capable de 300 MW est en construction et permettra d’alimenter prochainement

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Vue partielle de la station de traitement en eau potable exécutée par Sogeco - ETDE

la ville de Pointe-Noire avec une turbine de 150 MW, et les autres localités desservies par le réseau de transport courant 2010-2011. L’analyse de la situation, tant en milieu urbain que rural, montre un déséquilibre important entre l’offre et la demande en électricité. Les travaux en cours permettront d’augmenter la capacité de production de 420 MW à l’horizon 2011. D’ici à l’horizon 2015, le ministère de l’Energie et de l’Hydraulique se donne pour objectif d’atteindre un taux d’accès à l’électricité de 90 % en milieu urbain et de 50 % en milieu rural. Ceci devrait passer par la mise en œuvre de stratégies, tant en milieu urbain que rural et tant sur l’institutionnel (restructuration de la SNE et de la SCPE) que sur les infrastructures ainsi que la gouvernance du secteur.

Eau Le Congo compte parmi les pays africains les plus dotés en eaux de surface et souterraines. Mais l’état général du secteur de l’eau est resté longtemps caractérisé par la stagnation du niveau de couverture nationale en eau potable, notamment pendant la décennie 1990-2000; l’obsolescence prononcée des infrastructures existantes; le faible niveau d’investissement consacré au cours de la période 1992-1997; l’inadéquation des mécanismes institutionnels et du cadre juridique en place et l’extrême précarité de la situation financière de la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE). En milieu urbain, les systèmes d’alimentation en eau potable sont vétustes et saturés et sont incapables

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de répondre aux besoins en eau actuels des villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Au 1er juillet 2009, la production d’eau potable évaluée à 63 000 m3 pour Brazzaville et 38 000 m3 pour Pointe-Noire est limitée à 75 % et 80 % des capacités installées. Alors que la consommation moyenne par habitant est d’environ 251 m3 par jour et pour combler cette insuffisance de production d’eau potable, l’Etat congolais a lancé deux projets de renforcement de la production sur Brazzaville tandis qu’un projet de construction d’une usine de traitement d’eau potable est en cours de négociation avec la coopération chinoise pour Pointe-Noire. Par ailleurs un projet potablocs est programmé à Pointe-Noire dans le cadre du budget de l’Etat. Les projets sur Brazzaville comprennent la mise en place de deux unités compactes de 720 m3/h chacune utilisant l’eau de la rivière Djoué et de deux autres unités installées dans la Djiri, ce qui devrait augmenter sa capacité de production d’eau totale à Brazzaville de 75 % pour passer de 81 000 à 127 800 m3 par jour. Cependant, l’augmentation de la capacité de production ne s’est pas accompagnée d’investissements et de réhabilitation similaires sur le réseau de distribution, ce qui représente un risque important de fuites sur le réseau. Les réseaux de distribution des deux villes (1150 km à Brazzaville et 800 km à Pointe-Noire) sont très vétustes et sujets à de fréquentes fuites et cassures. Dans les parties d’occupation ancienne, les réseaux de distribution sont denses alors qu’ils sont très rares et souvent inexistants dans les zones périphériques où réside la plus grande partie de la population. Le taux de raccordement à Brazzaville s’élève à 36% (47 000 branchements actifs) contre 40%

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Energie et Mines MINES à Pointe-Noire (36 000 branchements actifs). Malgré ces faibles taux de raccordement, les taux de desserte sont assez élevés: 78% à Brazzaville et 70% à Pointe-Noire. Les populations sont obligées de s’approvisionner de manière informelle (branchements privés, porteurs d’eau, sources naturelles, forages traditionnels). Le réseau de Brazzaville souffre essentiellement de l’ancienneté de ses installations (24% du réseau linéaire ont été posés entre 1954 et 1956 et 47% entre 1986 et 1989) ainsi que de la dégradation de la plupart des équipements connexes.

Quant à la ville de Pointe-Noire, elle est essentiellement alimentée par 23 forages représentant une capacité de production de 2 780 m3 par heure, soit 55 600 m3 par jour sur la base d’un fonctionnement des pompages de 20h sur 24. Cependant, en raison des nombreux délestages de l’alimentation électrique par la Société Nationale d’Electricité, la production réelle a été estimée à 33 360 m3 par jour, ce qui induit une dotation moyenne de 22 litres par jour par habitant. La Société Nationale de Distribution d’Eau se heurte à de nombreuses difficultés dont les principales sont: - une gestion opérationnelle déficiente, - une tarification perfectible, - une gestion des installations déficiente et une dégradation des infrastructures du fait de l’obsolescence et du manque d’entretien, - l’absence d’un cadre contractuel de gestion des services entre l’Etat et la SNDE, - un passif social important et insoluble de 70 milliards de FCFA. Le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique a confirmé l’engagement du gouvernement à inscrire la réforme de l’eau dans le cadre du Projet Urbain et permettre le redressement de la SNDE sur les plans techniques, commerciaux, financiers et opérationnels. Un fonds spécial a été mis en place pour le financement d’une étude des options de réforme du secteur de l’eau.

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Le secteur minier est appelé à jouer dans un avenir proche, un rôle majeur dans le développement du Congo. En effet, Le Congo possède un sous-sol riche en substances minérales ou fossiles, qui demeure cependant peu exploré. En dépit d’une connaissance géologique de détail peu établie, plusieurs indices et gisements d’or, de diamant, de potasse, de métaux de base, de fer, de grès bitumineux et d’autres substances minérales à usage agricole et industriel sont signalés. Les travaux de cartographie géologique, de prospection volante et de recherche minière exécutés au Congo par différents organismes étrangers et par l’Administration des Mines, ont révélé la présence de plusieurs substances minérales que l’on peut classifier en gisements (sels potassiques, phosphates, grès bitumineux, polymétaux, fer, or, etc.) et en indices (or, diamant, platinoïdes, uranium, colombo-tantalites, etc.) Le développement du secteur des mines s’inscrit dans la politique de diversification de l’économie congolaise. Le secteur s’est doté du code minier avantageux et attractif pour les investisseurs privés. Toute entreprise souhaitant prendre part à ce secteur d’activité doit préalablement obtenir un permis de recherche, d’exploration et d’exploitation des minerais comme la potasse, le fer, le cuivre, le plomb et le zinc. A ce jour, plus d’une soixantaine de permis ont été attribués. Des projets d’envergure sont actuellement développés, notamment dans le département du Kouilou. Ce projet porte sur l’exploitation du magnésium et de la potasse avec production attendue d’environ un million de tonnes par an. La partie potasse est bien avancée (voir profil MagMinerals Potasses Congo SA) tandis que le magnésium connaît des retards causés par les problèmes énergétiques et nécessite la mise en service de la centrale à gaz de 300 MW. Autre grand projet, celui du fer de Zanaga dans le département de la Lékoumou dont les réserves sont estimées à 500 000 tonnes titrant 50 à 60 % voire 65 % de fer et 0,58 % de phosphore. Il est développé par la société Mining Project Development qui s’intéresse également au gisement de fer de Makoyo dans le département du Niari avec des réserves estimées à 60 millions de tonnes titrant 56 % de fer et 0,575 % de P205. Quant à Core Mining, elle s’est vu attribuer le permis de recherche pour le gisement Mont-Avima à la frontière avec le Cameroun et le Gabon. Les réserves estimées sont de l’ordre de 60

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Energie et Mines

millions de tonnes d’un minerai titrant 62,9 % à 69 % de fer, 3,79 % de silice et 0,038 % de phosphore mais la zone est très difficile d’accès. Bien d’autres projets sont en cours tels ceux portant sur la recherche de polymétaux (plomb, zinc et cuivre): la Soremi travaille sur les sites de M’Fouati et Boko-Songho dans le département de la Sangha tandis que la société Lulu s’active dans le département du Pool à Mindouli-Mpassa. Les gisements Yanga-Koubanza et Palabanda sont connus pour leurs oxydes de plomb et de zinc. Les réserves exploitables à ciel ouvert sont estimées à 4 900 000 tonnes avec les teneurs de 10,9% Pb, 1,3% Cu, 2,89% Zn et des traces d’argent. Dans le département de la Likouala, Mokabi Mining et Motaba Mining travaillent sur la recherche de diamants, tandis que MDC oriente ses recherches de diamant et d’or dans le massif du Chaillu. La production diamantifère est estimée entre 100 et 150 000 carats par an et est susceptible de doubler ou de tripler dans les années à venir. La République du Congo a réintégré le processus de Kimberley, régime international de certification des diamants bruts qui réunit gouvernements et industriels du diamant, dans l’objectif d’éviter l’utilisation des pierres par des mouvements rebelles pour financer leurs activités militaires.

Cinq zones diamantifères ont été recensées: - l’extrême nord du Congo - la zone de Kellé-Mbomo-lvindo - le complexe Sembé-Ouesso - le massif du Chaillu - la chaîne du Mayombe Les formations géologiques (grès de Carnot) qui contrôlent les diamants dans le Nord Congo et au sud de la RCA sont semblables à celles des zones diamantifères de la RDC et de l’Angola. Les placers diamantifères de l’extrême nord du pays présentent un recouvrement dont l’épaisseur varie de 60 à 120 cm. La puissance du gravier minéralisé atteint 30 cm, les flats ont une largeur moyenne de 50 m et l’exploitation demeure artisanale.

côtière sous forme de sables titanifères.

Il existe également des opportunités pour l’exploitation: - des sels de potassium sur la plaine côtière s’étendant de la frontière du Gabon à celle du Cabinda - de phosphates localisés dans la plaine côtière, les sites les plus connus étant Nsitou-kola, Holle, Tchivoula, Tchitanzi, Tchikanou, Bomakoumbaki, Mbaka, Zonde - de grès bitumeux le long de la bordure sud du Mayombe: Kitina, Tsitini, Mouila, Pilassi, Tchikatanga, Mindou, Noumbou-Poumbou.

La participation des opérateurs économiques nationaux et internationaux est attendue dans les domaines suivants: - Prospection minière - Recherche géologique et minière - Exploitation des mines - Transformation des minerais - Mise en valeur des géomatériaux de construction et des substances utiles à l’agriculture et à l´industrie - Mise en valeur du grès bitumeux du lac Kitina à Pointe-Noire - Acquisition des permis de recherche et d´exploitation dans les zones libres du bassin intérieur de la Cuvette - Prises de participation dans les permis de recherche et d´exploitation déjà attribués - Construction d´un complexe ammoniac/urée - Fabrication de méthanol - Production de bitume routier - Fabrication des matières synthétiques - Production d´oxygène - Installation d´usine de propane - Transport et stockage massifs de produits pétroliers - Soutage - Avitaillement - Conditionnement, transport et commercialisation du gaz - Production et commercialisation des lubrifiants et autres produits pétrochimiques

Dans les autres zones, les diamants sont régulièrement collectés dans les alluvions aurifères. Les indices de bauxite sont connus dans le Niari et le massif du Chaillu; le titane se rencontre dans la zone

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Energie et Mines PRINCIPALES ENTREPRISES

développement durable qui se traduit notamment par la valorisation et la formation des femmes et des hommes qu’elle emploie.

Air Liquide SCGI M. Marc Bourgeois Directeur Général Adjoint Congo / Angola BP 734 - Pointe -Noire Tél: (+242) 513 01 00 - 667 96 96 - 444 02 02 Email: marc-henri.bourgeois@airliquidecongo.com www.airliquidecongo.com Activité: Production et commercialisation de gaz Date de création: 1950 Chiffre d’affaires: 5,3 milliards FCFA (2008) Employés: 62 Air Liquide est leader mondial des gaz pour l’industrie, la santé et l’environnement. Le groupe est présent dans plus de 75 pays et emploie plus de 43 000 collaborateurs. Air Liquide a démarré ses activités au Congo en 1950, d’abord à Brazzaville puis à Pointe-Noire. Dans les années 1970, elle fusionne avec la Société Congolaise des Gaz Industriels (SCGI) et devient le leader national pour la production et la distribution des gaz industriels et médicaux. Les activités de Air Liquide sont très diversifiées et couvrent une large gamme de produits: - Gaz industriels et médicaux (azote, oxygène industriel et médical, acétylène, azote liquide, air industriel, air respirable…) - Protection incendie: installation de détection et extinction automatique, vente et maintenance d’extincteurs (pression permanente et auxiliaire, eau, poudres, mousses, CO2, N2) - Soudage – coupage (matériels et consommables : chalumeaux, postes à souder, électrodes, coupage plasma et oxyacétylénique, etc; maintenance des postes à souder) - Importation de gaz (argon, CO2, hélium, hydrogène, gaz réfrigérants, mélanges étalons…) - Installations de distribution de fluides médicaux. Fourniture d’équipements et de produits d’hygiène médicaux - Formation: risques liés au gaz, protection incendie Air Liquide est le fournisseur privilégié des plus grands industriels du pays ainsi que des hôpitaux de Pointe-Noire et Brazzaville. La société est certifiée ABS (American Bureau of Shipping) et ISO 9001 depuis 2007. La société est engagée dans une démarche de

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Grâce à la qualité de ses produits et de ses services, ainsi que par l’accompagnement de ses clients par ses investissements, Air Liquide SCGI enregistre depuis plusieurs années une croissance à deux chiffres et projette de développer ses activités au Cabinda et en République Démocratique de Congo très prochainement.

Cegelec M. Mathieu Guillerey Country Manager BP 1221- Avenue du Havre- Pointe-Noire Tél: (+242) 635 24 01 Email: mathieu.guillerey@cegelec.com www.cegelec.com Activité: Prestations Techniques Oil & Gas Date de création: 1980 Employés: 70 En tant que partenaire industriel historique de Total, Cegelec opère au Congo depuis la fin des années 70 dans le cadre de ses contrats de maintenance et d’exploitation avec le groupe pétrolier. Rapidement, Cegelec s’est installée en tant que société à part entière et a développé ses activités auprès d’une nouvelle clientèle composée essentiellement d’opérateurs dans les domaines pétroliers et parapétroliers. Après 25 ans d’activité sur le territoire congolais, Cegelec compte aujourd’hui 70 employés qui se répartissent sur 4 pôles d’activités: • Projet et travaux: métiers de l’électricité, de l’instrumentation, des télécommunications et de la mécanique • Télécommunications: Cegelec a un contrat de maintenance et d’exploitation sur le projet pilote des systèmes de télécommunication de Total au Congo • Maintenance et exploitation mécanique sur plateforme • Flow business L’offre de services de Cegelec Congo s’est donc largement étoffée au fil des années. Après avoir essuyé les effets de la crise en 2008, Cegelec est en phase de croissance grâce à son expertise en télécommunications et à son offre de forfaits clés en main qu’elle est la seule à maîtriser aujourd’hui. Cegelec devrait annoncer prochainement son intention de se positionner sur le marché de la

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formation dans la région. Forte de son savoir-faire, elle est sollicitée par les grands industriels pour former la main d’œuvre locale aux métiers de l’Oil & Gas. « Le contexte est favorable sur le plan économique. Le pétrole est le levier de l’économie et l’activité devrait augmenter, ce qui devrait mécaniquement faire croître les autres marchés. L’économie est pérenne et c’est la raison pour laquelle Cegelec a des perspectives si ambitieuses au Congo. » Mathieu Guillerey Country Manager

CONGOREP M. Denis CHATELAN / M. Jean-Robert IPPETLETEMBET Direction Générale Concession Lillane, Quartier Ndjinji BP 1116 Pointe-Noire Tél : (+242) 667 43 54 Activité: Exploration et Production de Pétrole Date de création: 2001 Employés: 400 Filiale du groupe PERENCO à 51 % et de Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) à 49 %, la société a été créée en 2001. En joint-venture ou en association, PERENCO et la SNPC produisent aujourd’hui 22 000 barils/jour (bopd), ce qui les place comme troisième opérateur pétrolier au Congo. La reprise du champ EMERAUDE en 2001 illustre la stratégie à l’origine de l’association PERENCO / SNPC : reprise des champs « matures » où les grandes compagnies ont du mal à trouver une rentabilité, et mise en œuvre de son savoir-faire d’opérateur. CONGOREP a redonné une seconde vie au champ EMERAUDE (ex Elf) qui ne produisait plus alors que 4 000 b/j. La production a ainsi été triplée en sept ans (12 000 b/j) et un projet innovant de construction et d’installation d’une nouvelle plateforme (MOAB), permettant d’optimiser le taux de récupération d’hydrocarbures par injection de vapeur saturée dans le réservoir, a été lancée mi-2007. Cette unité a été mise en service en octobre 2009, faisant de CONGOREP le leader de la récupération « tertiaire » en offshore dans le Golfe de Guinée, à l’avant-

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garde de « l’aventure pétrolière ». En 2002, PERENCO a repris le champ MARINE 1 et prouvé ses capacités à opérer un Terminal Pétrolier, le FPSO CONKOUATI. En 2004, PERENCO s’est engagée avec la SNPC dans l’exploration et devint adjudicataire du permis Marine IV. Les travaux d’acquisitions de données sismiques 3D et de forage ont été réalisées au cours de la première période d’exploration. Les travaux se poursuivent actuellement et des nouvelles campagnes sont prévues en 2010 et 2011. PERENCO et la SNPC, conscients des responsabilités sociales de leur partenariat, accompagnent le développement de projets sociaux : par exemple, la construction d’un dortoir / internat de 100 places en 2008 dans le district très isolé de NZAMBI pour permettre aux enfants de la région de poursuivre leurs études secondaires. « En fusionnant les qualités de PERENCO et de la SNPC, nous avons bâti une entreprise ambitieuse et équilibrée très exigeante techniquement et respectueuse des hommes et des femmes de ce pays : c’est la clé de la réussite au CONGO ». Denis Chatelan Directeur Général

La Congolaise de Raffinage (CORAF) M. Denis Gokana / Camille Descheemaeker Administrateur Général / Directeur de l’usine Tél: (+242) 294 22 85 - 654 06 62 Fax: (+242) 294 12 83 www.snpc-group.com Activité: Raffinage de pétrole Date de création: 11 décembre 1982 Chiffre d’affaires: 195 milliards FCFA (2009) dont 53 milliards FCFA à l’export Employés: 292 Dès le début des années 1970, les autorités nationales congolaises ont compris la nécessité pour un état pétrolier d’assurer son indépendance énergétique. Le projet de raffinerie nationale de pétrole est donc mené avec la détermination de l’ancien Président de la République Marien Ngouabi. Après le règlement de différends avec certains partenaires, la raffinerie est inaugurée le 11 décembre 1982 par le Président Denis Sassou Nguesso. L’exploitation et la gestion

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Energie et Mines

Congorep - Emeraude 2009 Projet MOAB Injection de vapeur

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de la raffinerie sont alors confiées à Hydro-Congo (ancienne Société nationale des hydrocarbures) et au groupe pétrolier français Elf, avec respectivement 60 % et 40 % du capital. De 1997 à 2002, la CORAF connaît une période de difficultés avec une phase d’arrêt total de ses activités, suite à la rupture des approvisionnements en pétrole brut. A la suite de la dissolution de HydroCongo, la SNPC prend les rennes et réussit le défi de relancer les activités de la raffinerie au début des années 2000. La CORAF est aujourd’hui une société anonyme avec Administrateur Général au capital social de 20 milliards 10 millions FCFA avec pour actionnaire unique la SNPC. Les installations techniques de la CORAF sont composées de six unités de production de base parmi lesquelles le topping et la conversion mais également d’unités d’utilités (stockage et chaudières) et off-site (pipes, appontements). La capacité nominale de traitement est de un million de tonnes par an. Parmi les produits de référence, on peut citer le gaz butane, le super carburant sans plomb, le jet et le gazole moteur. La raffinerie exporte le fuel lourd issu des traitements.

Route de la raffinerie. B P 755 Tel: (+ 242) 294 22 85 - 654 06 62 Fax: (+ 242) 294 12 83

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Depuis 2007, la CORAF connaît une nouvelle impulsion qui s’articule autour de deux piliers: une réorganisation interne et une redynamisation des facteurs de production. Le renouvellement des équipements de production de base qui s’opère depuis 4 ans s’est traduit par des avancées notables dans la production physique mais également dans la diversification des produits. Les investissements industriels (investissements techniques et grands travaux de maintenance) entre 2007 et 2009 s’élevaient à plus de 20 milliards de FCFA. La CORAF compte poursuivre ses efforts pour satisfaire l’intégralité du marché national. Pendant des années, les prix des carburants à la pompe ont été très inférieurs aux prix internationaux de référence, ce qui a fortement pénalisé la raffinerie. Aujourd’hui, ces prix ont été réajustés selon un nouveau mécanisme de détermination des prix des produits pétroliers en fonction des paramètres de marchés. L’objectif en termes de production est d’atteindre dans un futur proche le niveau de la demande nationale, évalué à environ 450 000 tonnes métriques de produits raffinés, grâce à un nouveau schéma de raffinage basé sur le traitement des pétroles légers qui génèrent un meilleur rendement physique et une amélioration de la valeur ajoutée.

LA NOUVELLE DONNE DE L’INDUSTRIE CONGOLAISE DU RAFFINAGE


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L’indépendance énergétique est au cœur des préoccupations du gouvernement et de la direction du Groupe SNPC. Une fois ce cap franchi, la CORAF a l’ambition d’exporter des produits pétroliers dans la sous-région. Le challenge de la qualité des produits obtenue à des coûts compétitifs est également une priorité pour la CORAF. Pour atteindre ses objectifs, la CORAF mise sur la formation du personnel, des efforts accrus dans la maîtrise des risques industriels et environnementaux et la poursuite de la remise à niveau des capacités de production. Il convient enfin de signaler que la CORAF a intensifié ces dernières années ses relations avec l’ARA (Association des Raffineurs Africains).

eni Congo S.A. Luigi Piro Directeur Général 125-126, Avenue Charles De Gaulle BP 706 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 03 08 Fax: (+242) 294 11 54 www.eni.com

eni Congo S.A. est à l’origine d’environ 35% de la production congolaise de pétrole avec une production quotidienne d’environ 101.000 barils (année 2009). En ce qui concerne le secteur de l’électricité, eni Congo S.A. a construit la Centrale Electrique de Djéno de 50MW. L’usine est alimentée par le gaz fourni par le champ de Mboundi et est le premier exemple de valorisation du gaz associé au Congo. eni Congo est aussi engagé dans la construction d’une nouvelle centrale thermoélectrique de 300MW à Côte Matève et de la ligne très haute tension entre Pointe Noire et Brazzaville. La centrale est équipée avec deux turbines qui seront alimentées par le gaz associé en provenance de M’Boundi et ultérieurement, par le gaz non-associé du Permis Marine XII. La première turbine a été mise en marche le 28 mars 2010. Parmi les actions menées par la société dans le cadre du développement durable, on retiendra plusieurs programmes qui touchent différents secteurs avec notamment: • projets agricoles

Activité: Exploration et production d’hydrocarbures Date de création: 1969 Employés: 600 eni Congo S.A. est une société du groupe eni présente au Congo depuis 1968. La société exerce ses activités dans le domaine de l’exploration et de la production des hydrocarbures dans l’offshore et l’onshore du Congo sur une surface de 15.655km2, dont 8.244 de quota eni. Les principaux champs opérés par eni Congo S.A. sont: • Zatchi et Loango, sur la zone de permis Madingo • Kitina, sur la zone de permis Marine VII • Djambala, Foukanda et Mwafi sur la zone de permis Marine VI • Awa-Paloukou sur la zone de permis Marine X • M’Boundi sur la zone de permis Le Kouilou eni Congo S.A. est également présente comme partenaire en mer très profonde sur les champs Andromède, Pégase Nord, Aurige Nord, Cassiopée Est et Persée.

• projets sanitaires, parmi lesquels ceux en coopération avec Eni Fondation: - le projet “Kento-Mwana”, de prévention de la transmission du HIV de la mère à l’enfant au moment de la naissance - le projet “Salissa-Mwana”, créé en 2008 et qui s’étendra jusqu’en 2011 qui prévoit un vaste programme de vaccination des enfants de 0 à 5 ans et de réhabilitation des centres de santé intégrés dans les départements du Kouilou, du Niari et de la Cuvette à la grande satisfaction des autorités sanitaires • projets de formation, écoles, et d’autres projets pour les communautés des Mboundi: appui aux activités scolaires, réalisation des puits d’eau potable et soutien à la production agricole aux alentours des zones onshore d’extraction de pétrole d’eni.

eni Congo S.A. a développé ses activités onshore grâce à l’acquisition en 2007 des champs de M’Boundi et Kouakouala dans le permis le Kouilou.

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ETDE Congo (Sogeco) M. Robert Wogt Directeur Général Mpila - BP 26Brazzaville Tél: (+242) 281 12 12 Fax: (+242) 281 02 30 Email: r.wogt@sogeco.etde.fr www.etde.fr Activité: Energie Electrique et Hydraulique Date de création: 2000 Chiffre d’affaires: 25 Milliards de FCFA Employés: 300 Filiale du groupe Bouygues, ETDE est spécialisée dans la gestion des travaux électriques. Inspiré par la réussite de l’implantation de sa filiale SOGEC au Gabon, le groupe décide en 2000 de démarrer une activité en République du Congo, en créant la société SOGECO qui deviendra par la suite ETDE Congo. La compagnie développe plusieurs activités dans le pays, essentiellement dans la gestion de réseaux électriques, avec notamment la réalisation et la gestion des réseaux d’approvisionnements et

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l’installation de l’éclairage public dans la ville de Brazzaville, mais aussi à Dolisie, Impfondo, ou encore à Oyo et dans les villages de la zone de la Cuvette. ETDE Congo réalise la réhabilitation de la ligne de transport 220 kV entre Pointe Noire et Brazzaville ainsi que la construction des postes de transformation situés entre les deux villes. Ce contrat est le plus important jamais réalisé par ETDE à l’international. ETDE Congo est présente dans la production d’électricité avec l’installation de centrales thermiques dont celle de Brazzaville (6000 kVA), Présidence Plateau (2800 kVA) et diverses autres centrales de moindre puissance à travers le pays. L’activité tertiaire du groupe est également importante, avec par exemple, les lots électricité, plomberie, climatisation et ascenseurs des immeubles Mucodec à Brazzaville et Pointe-Noire, de l’immeuble Capinfo à Brazzaville et de la BEAC à Ouesso. Au niveau industriel on peut citer la mise en place du processus de siroperie pour BRASCO, l’installation électrique de l’usine d’eau minérale de la ville

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d’Edou, la mise en conformité des installations électriques des dépôts de la SCLOG, la protection incendie du terminal pétrolier de Total à Djeno. ETDE Congo possède également une activité dans l’hydraulique avec la construction de 2 stations de traitement en eau potable, à Djiri pour 900 m3/h et Djoue pour 1440 m3/h, ainsi que les réseaux de transport et distribution associés, les réseaux et les forages de Dolisie. Enfin, ETDE s’illustre dans le secteur des Télécom avec le réseau de 1000 poteaux, 350 km de câble, dans le quartier de Poto-poto dans la capitale Brazzaville, mais également par la pose de réseaux de fibre optique à Brazzaville et à Oyo. L’agence de Pointe-Noire installe et fournit des services de maintenance, génie civil, télécoms, forage d’eau aux plus grands groupes privés du pays, essentiellement dans les domaines du tertiaire et de l’industrie. « Le Congo est un pays avec beaucoup de potentiel, tout est à faire et la volonté politique est manifeste avec la réélection du Président qui assure la stabilité nécessaire au développement. » Robert Wogt Directeur Général

Fonds de Développement du Secteur d’Electricité (FDSEL) M. Patrice NZAMBA-IPALA Directeur Général Immeuble de l’ARC Centre Ville - BP 13777 Brazzaville Tél: (+ 242) 538.66.65 Email: fdsel.cg.@gmail.com Activité: Développement de l’électrification nationale Date de création: Loi n°17-2003 du 17 avril 2003 Employés: 10 (pour la période intérimaire) Le fonds de Développement du Secteur de l’Electricité (FDSEL) est un service public à caractère administratif et financier, jouissant de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion. En somme, le Fonds de Développement du Secteur de l’Electricité est dédié au financement de l’aménagement du territoire dans le secteur de l’électricité, notamment:

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- des opérations de construction des ouvrages de production et de transport d’électricité, de même que de l’électrification rurale - du développement des capacités en ressources humaines du secteur de l’électricité - des opérations d’éclairage public - l’octroi des prêts aux communautés rurales par la promotion des énergies nouvelles renouvelables.

A ce titre, le Fonds de Développement du Secteur de l’Electricité tire ses ressources entre autres: - du prélèvement sur la redevance et les taxes à la charge des exploitants dont le montant et les conditions de réajustement sont fixés par voie réglementaire - de prélèvement sur les pénalités liées aux infractions prévues dans le code de l’électricité - toute autre recette ou dotation qui peut ultérieurement être fixée par voie réglementaire. Ainsi, dans le cadre des orientations de la politique sectorielle du gouvernement impulsée par le chef de l’Etat congolais, le ministre Bruno Jean Richard ITOUA s’est engagé à mettre en œuvre celle-ci grâce à une démarche stratégique devant conduire au développement du secteur de l’électricité au Congo. Le Fonds de Développement du Secteur de l’Electricité est donc appelé à jouer un rôle moteur dans la mobilisation des ressources financières substantielles et pérennes, tant pour le fonctionnement régulier du dispositif institutionnel, mis en place que pour la promotion des divers projets identifiés. En effet, l’objectif du Gouvernement est de couvrir les besoins en électricité à hauteur de 90 % pour les populations urbaines et de 50 % dans les zones rurales à l’horizon 2015. « A la lumière des enjeux liés au secteur de l’électricité indiqués ci-dessus, on peut considérer que le département est confronté à plusieurs challenges .La loi n°14-2003 du 10 avril 2003 portant sur le Code de l’Electricité qui libéralise le secteur offre des opportunités aux acteurs privés qui souhaitent investir aussi bien dans le solaire, l’hydraulique ou toute autre énergie renouvelable. Le partenariat public privé est également souhaité au regard des investissements lourds que cela exige. » Patrice NZAMBA-IPALA Directeur Général

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Halliburton

MagMinerals Potasses Congo SA (MPC)

M. Dominique Cosentino Area Manager - Other Africa ZI de Loandjili BP 865 Pointe-Noire Tél: (+44) 1224 758200 Fax: (+44) 1224 75685 Email: dominique.cosentino@halliburton.com www.halliburton.com Activité: Forages pétroliers Date de création: 1968 Employés: 250

Activité: Exploitation de potasse Employés: 50

La multinationale américaine Halliburton est présente au Congo depuis la fin 1960 pour répondre aux besoins en forages du bassin pétrolier du Congo. La société opère dans les activités de forage pour les exploitants de puits pétroliers tels que celles de Total et Eni. Elle compte aujourd’hui environ 250 employés et s’est imposée comme un acteur de premier plan de l’économie ponténégrine. Ses activités au Congo englobent 7 lignes de produits: - Les outils de forage - Les garnitures de forage - Le forage dirigé et les analyses de formation - La cimentation - Les fluides de forage - La perforation de tubages - Les équipements de production de puits Halliburton s’implique au sein de sa communauté et de manière individuelle dans l’éducation, l’environnement et la santé de ses employés et de leurs familles. La société est engagée dans la nationalisation de son management et a lancé un programme visant à former ses cadres congolais de demain. Les perspectives sont encourageantes car le pays va bien, les clients ont des projets ambitieux auxquels Halliburton devrait prendre part. Ces prévisions positives lui assurent une présence à long terme au Congo. « Les congolais sont très sympathiques et chaleureux, mais surtout ils ont la volonté d’aller de l’avant. Le pays a tout pour réussir et c’est main dans la main que les investisseurs et les populations doivent participer au développement prospère du Congo » Dominique Cosentino Area Manager

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M. Patrick Stevenaert Directeur Général Adjoint Immeuble Atlantic Palace, avenue Charles de Gaulle BP 1128 Pointe Noire Tél: (+242) 950 20 00 Email: pstevenaert@magindustries.com www.magindustries.com

MagMinerals Potash Corp. développe un projet de production de potasse située près de Pointe-Noire à travers sa filiale congolaise MagMinerals Potasses Congo SA (MPC). A la fin de l’année 2008, MPC a signé une Convention d’Exploitation Minière pour l’exploitation des sels de potasse avec le gouvernement de la République du Congo pour une durée de 25 ans. MPC emploie 50 personnes en direct et plus de 500 indirects et détient les droits exclusifs du projet, un des plus importants gisements de potasse non développé dans le monde. L’objectif immédiat de MPC est de construire et de mettre en service une usine pour produire des engrais de potasse pour l’agriculture pour faire face à la demande croissante des marchés en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Asie du Sud-Est et en Europe. Le marché de la potasse a connu une croissance rapide et ces dix dernières années, cette tendance est conduite par l’augmentation de la population et la croissance économique, particulièrement dans les marchés en développement, où la croissance prévue est de 9-10 % par année dans certaines régions. De même, comme le développement de carburant alternatif émerge, l’approvisionnement en engrais agricole fait concurrence à la demande de carburants bio. Les projections de MPC tablent sur une production de 600 000 tonnes de potasse extraites chaque année lors de la première phase d’exploitation. Dans un deuxième temps, de nouveaux investissements pourraient doubler la production. Des réserves de plus de 50 ans d’exploitation ont été prouvées par des études menées en 2006 et 2007. Le Groupe MagIndustries a également pour projet

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d’exploiter le magnésium présent sur ce même site dans une troisième phase de développement de ses activités au Congo. L’exploitation du magnésium nécessite des quantités importantes d’énergie. Cependant, les réserves prouvées pourraient être mises en valeur à moyen terme. Le projet de cette usine de 13 hectares est en phase de préparation sur le site de plus de 60 hectares. Ce centre va traiter la potasse issue du gisement, laquelle sera acheminée par chemin de fer jusqu’à Pointe-Noire puis sur les bateaux en direction des marchés étrangers. MagIndustries est à la recherche de partenaires pour augmenter son capital et poursuivre le processus d’exploitation des sous-sols. Les ambitions de MagIndustries démontrent qu’il est possible d’investir sur de grands projets industriels au Congo. La création de cette usine prouve également que le pays est prêt à accueillir les sociétés internationales et à soutenir la diversification de son économie. « Ce projet est le premier projet minier d’envergure au Congo. Malgré la crise financière mondiale, le Groupe MagIndustries a poursuivi ses investissements importants en 2009 au Congo. 2010 représentera l’année du démarrage de la construction de l’usine de transformation de la potasse qui sera exportée environ 30 mois plus tard. Le Congo sera alors le premier producteur de potasse en Afrique. » Patrick Stevenaert Directeur Général Adjoint

a exploité soixante-cinq puits d’exploration avec un taux de succès de plus de 46 % et affiche un chiffre d’affaires global de 385M € pour 2008. Sa stratégie s’oriente clairement vers un positionnement en amont du secteur pétrolie: l’exploration. Maurel&Prom Congo a débuté en 1999 et sa production a rapidement augmenté de 500 à 60.000 barils par jour en 2007. Maurel&Prom opérait alors sur deux centres de production: le site de M’Boundi et celui de Kouakouala, tous deux cédés à Eni le 31 décembre 2006. Maurel&Prom Congo conserve cependant 15% des intérêts sur les permis d’exploitation dans le Kouilou. Parmi ses plus grandes réalisations, il convient de noter les ouvrages de 46 km de pipeline 6 pouces de Kakouala à Djeno ainsi que 38 km en 12 pouces de Boundi à Djeno via Mengo-Cluster. Après une période de transition en 2005, les activités de Maurel&Prom Congo ont redémarré avec le champ de la Noumbi. La société travaille actuellement sur le forage du puits de Tiétié avec un objectif de 2 600 m de profondeur. En 2009, Maurel&Prom Congo fait l’acquisition des actifs de Prestoil dans le Kouilou et démarre son activité sur les puits offshore de Mbafou et le champ de Ngumba, foré en déviation des côtes pour atteindre un objectif offshore à 2 700 m de profondeur. La société a en exploration dans le Kouilou 1284 km2 (15 %), sur le site de Marine 3, 914 km2 (20 %) et celui de la Noumbi 2 828 km2 (49%) et en production, le site de Tilapia (huile) sur 50 km2 (20 %). Au total, 32 millions de dollars US ont été investis dans ces opérations d’exploration.

Maurel&Prom Congo M. Georges Cassien MABONA Directeur Général BP 32 Pointe Noire Tél: (+242) 670 80 47 – 626 46 60 Email: cmabona@congomp.com www.maureletprom.fr Activité: Exploration minière Date de création: 1999 Chiffre d’affaires: 65 M € Employés: 18 La société Maurel&Prom Congo appartient au groupe Maurel&Prom, opérateur pétrolier présent dans 10 pays et 4 continents. Depuis 2003, le groupe

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Les effectifs de la société sont de 18 employés permanents auxquels s’ajoutent environ 100 emplois indirects par champ. Maurel&Prom attend les résultats de ces forages prometteurs et compte étendre son activité à d’autres forages dans un avenir proche. Toutes les activités de Maurel&Prom sont exécutées dans le strict respect de l’environnement puisque pour chaque projet, une étude préliminaire sur l’impact environnemental est réalisée par un cabinet agréé par le Congo. Cela est d’autant plus important que certaines opérations se situent dans des zones de développement des parcs. Entreprise citoyenne, Maurel&Prom a engagé

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diverses actions au profit des populations : respect des coûtumes, organisation de cérémonies traditionnelles lors de l’implantation de nouveaux forages, personnel non technique recruté parmi les autochtones, projets d’accès à l’eau potable, aménagement d’écoles ou encore lutte contre le paludisme. Maurel&Prom est fortement engagé dans le développement durable. «Le Congo est en marche. Il a pendant longtemps été un pays enclavé qui a souffert du manque de jonction entre Pointe-Noire et Brazzaville. Aujourd’hui, la route est en construction et les travaux ont bien avancé, il y a du concret. Les grands travaux au Port Autonome de Pointe-Noire vont également permettre de rendre au Congo sa position stratégique de pays de transit. Cela permettra de relier la mer et le fleuve efficacement et sera bénéfique pour toute la sous-région. Cette zone représente environ 8 millions d’habitants, en RCA, au Tchad ou encore au sud du Cameroun. Le Congo bouge aussi du point de vue énergétique puisque 350 MW d’électricité vont être mis sur le marché d’ici peu et la construction du barrage d’Imboulou est prometteuse. En tenant compte de la stabilité politique, ces développements économiques représentent un atout majeur pour le pays. De plus, le Congo travaille étroitement avec les institutions internationales et crédibilise ainsi son processus de développement. Par ailleurs, des efforts sont faits au niveau de la bonne gouvernance et les banques ont été assainies, offrant ainsi un environnement favorable aux investissements. » Georges Cassien MABONA Directeur Général

Murphy West Africa M. David Sousa Directeur Général Immeuble les Manguiers BP 4264 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 04 66 - 657 16 16 - 530 08 79 Fax: (+242) 294 04 76 Email: david_sousa@murphyoilcorp.com www.murphyoilcorp.com Activité: Oil & Gas Date de création: 2006 Employés: 60 Murphy est une société à capitaux américains. Elle a signé un contrat de partage de production avec la

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République du Congo en 2003. Depuis 2004, Murphy possède donc une succursale à Pointe-Noire. D’importants investissements ont été déployés depuis lors pour mener à bien la phase d’exploration. Dès 2005, du pétrole est découvert sur le site Azurite, site offshore situé dans une zone appelée Mer Profonde Sud, à 130 km des côtes. Après une phase d’études d’évaluation, l’exploitation du champ a été lancée en août 2009. Début 2010, la production journalière variait entre 12 000 et 13 000 barils. La flambée des prix du pétrole retarde certains projets d’exploration car les compagnies se concentrent sur la production. Cependant, Murphy est une société dynamique qui compte relancer prochainement de nouvelles recherches au Congo et investir dans de nouvelles explorations. Dans les années à venir, Murphy va optimiser le champ qu’elle exploite pour atteindre le pic de production estimé 40 000 barils par jour. Par ailleurs, de nouveaux investissements sont prévus pour le lancement d’une nouvelle campagne de prospection sur des zones voisines jusqu’alors peu explorées.

Premier Oil Congo M. Jean-Paul Bidiet Country Manager Immeuble Unicongo, Bv de Loango BP 1759 Pointe-Noire Tél: (+242) 671 32 13 Fax: (+242) 294 16 79 Email : jpbidiet@premier-oil.com www.premier-oil.com Activité: Exploration pétrolière Date de création: 2006 Employés: 4 Premier-Oil est une compagnie britannique créée en 1934 dans le cadre de l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz à Trinidad. Pendant plusieurs décennies, le groupe s’est concentré sur ses exploitations aux Caraïbes. Depuis les années 70, Premier-Oil a étendu sa présence, d’abord en Mer du Nord puis au Pakistan, en Indonésie, en Afrique de l’Ouest et en Norvège. La société a obtenu une licence d’exploration pour la zone MARINE IX et s’est installée en octobre 2006 au Congo pour effectuer ses travaux de recherches. Après 2 ans d’études des sols, le premier trou a été

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foré en 2009 sur la parcelle de Frida, mais cette première tentative n’a malheureusement pas donné les résultats escomptés. L’entreprise est toujours en phase d’exploration et d’analyse stratégique des résultats de ce premier forage. Sur le moyen terme, Premier-Oil devrait concentrer ses études sur le site Ira où les travaux de forage sont prévus pour fin 2010. Les campagnes de prospection sont longues et coûteuses mais l’antenne congolaise de Premier Oil compte maintenir le cap et s’inscrire parmi les producteurs de pétrole au Congo. « Le Congo est un pays qui présente beaucoup de perspectives pour les investisseurs dans tous les domaines. Les autorités ne sont plus figées et sont à l’écoute pour faciliter les affaires dans un cadre de transparence. » Jean-Paul Bidiet Directeur Général

Société Commune de Logistique (SCLOG) M. Boubacar Barry Directeur Général Dépôt de Mpila BP 14522 Brazzaville Tél: (+242) 660 45 00 - 660 45 03 Email: dg@sclog-congo.com

Activité: Stockage et transport massif de produits pétroliers Date de création: 2002 Chiffre d’affaires: 20 milliards de FCFA Employés: 160 La Société Commune de Logistique a été créée en 2002, après la décision du gouvernement de privatiser l’aval pétrolier, auparavant géré par la Société d’Etat Hydro-Congo. Société anonyme au capital de 610 000 000 de FCFA, la SCLOG a pour actionnaires l’Etat congolais représenté par la SNPC, Total Outre-Mer, AOGC, XOil et Puma. Elle a pour objet le stockage et le transport massif des hydrocarbures liquides destinés à la distribution. La SCLOG reçoit les produits pétroliers raffinés de la CORAF dans son dépôt de Pointe-Noire ou via des importations. Dans ce cas, les produits sont réceptionnés à Pointe-Noire ou à Brazzaville via la R.D. Congo. La SCLOG achemine ensuite ces produits soit par wagons citernes, soit par camions citernes, ou encore par barge vers les différents dépôts du pays. La SCLOG dispose actuellement de 9 dépôts sur l’ensemble du territoire, à Pointe-Noire, Dolisie, Loutété, Mossendjo, Brazzaville, Gamboma, Oyo, Ouesso et à Impfondo pour l’approvisionnement des compagnies distributrices. Depuis 2010, la SCLOG a également acquis la Les cuves de stockage de la SCLOG

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logistique du carburant des zones aéroportuaires. Compte tenu du développement des infrastructures du Congo et de la demande sans cesse croissante en produits pétroliers, la SCLOG s’est engagée depuis 2002 dans un vaste programme de réhabilitation et de construction des installations en vue de l’optimisation de la logistique de stockage.

Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) M. Denis Gokana Président Directeur Général SNPC Tour - Avenue Paul Doumer BP 188 Brazzaville Tél: +242 – 281 09 64 Fax: +242 – 281 04 92 www.snpc-group.com Activité: Recherche, exploitation, production et distribution pétrolière Date de création: 23 avril 1998 Employés: 720 Née de la volonté de L’Etat congolais de disposer d’un outil technique et économique en charge de gérer le patrimoine pétrolier aux côtés des sociétés privées exerçant au Congo, la Société Nationale des Pétroles du Congo a vu ses statuts approuvés par le décret N°98-454 du 8 décembre 1998. Pilier de la politique énergétique congolaise et première entreprise nationale, la SNPC est un acteur majeur de la scène économique africaine et contribue à hauteur Denis Gokana et Bernard Okiorina en visite à MKB

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de 70 % au budget de l’Etat. Sa mission est de valoriser et de gérer de manière efficace le patrimoine pétrolier congolais. Dotée d’une personnalité morale et d’une autonomie financière, la SNPC dispose d’un conseil d’administration, d’un comité d’audit et d’un comité stratégique. Elle ambitionne de devenir pleinement une compagnie pétrolière d’explorationproduction et de se positionner comme un opérateur incontournable du secteur pétrolier congolais, au même titre que les majors occidentales, en opérant sur l’ensemble des métiers de la chaîne pétrolière, tant en amont qu’en aval. Promouvoir le core-business et placer les activités de support au service de la stratégie Métiers furent les 2 principes sur lesquels la maison mère s’est appuyée pour restructurer le groupe qui compte bien jouer un rôle prépondérant dans ce secteur énergétique éminemment stratégique. En effet, Denis Auguste Marie GOKANA, l’actuel Président Directeur Général de la SNPC nommé par décret présidentiel le 18 janvier 2005, vient avec une idée résolument forte : faire entrer la SNPC dans les rangs des sociétés opératrices par le recentrage des activités de base du groupe sur les métiers du secteur pétrolier que sont : l’exploration-production, le raffinage, la distribution, la commercialisation du pétrole brut et des produits pétroliers. Un accent particulier est mis sur les activités upstream liées à l’exploration-production à travers les opérations de sa filière Sonarep, l’idée étant de produire rapidement des barils de pétrole au label «SNPC». A ce jour, seules 4 filiales sont conservées: • SONAREP: filiale au capital de 100 millions FCFA créée en 2002 et dont la SNPC détient la quasi-totalité du capital, opère dans le secteur amont, en charge de l’ensemble des activités de prospection, recherche, exploitation et production des hydrocarbures. A travers la Sonarep, la SNPC a acquis plusieurs permis d’exploration et de production parmi lesquels celui de Mengo-KundjiBindi (MKB) – autrefois détenu par Elf - sur lequel la SNPC est opérateur unique avec comme partenaires les prestigieuses compagnies pétrolières Prevail et Petroci. 5 à 8 puits de forage sont prévus en 2010 pour une production estimée de 4 000 barils par jour, projet prioritaire qui monopolise les efforts de la Sonarep. Par ailleurs, le champ onshore Tilapia, à 30 km au nord de Pointe-Noire retient également l’attention du groupe, associé à Prestoil Kouilou et Maurel & Prom. Malgré une déplétion de 15 %, ce puits a une production estimée de 9 millions de barils de

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Nkossa Brent, un brut ultra-léger d’excellente qualité. 300 000 barils par jour ont été produits sur l’ensemble du territoire congolais en 2009 soit presque 11 millions de barils dans l’année

pétrole congolais. Elle est en charge des opérations de transformation de pétrole brut et des produits pétroliers et fournit environ 70 % des besoins en produits finis du pays. (voir profil)

• SNPC Raffinage & Distribution: créée en 2003, cette filiale disposant d’un capital de 100 millions de FCFA opère l’ensemble des activités du raffinage à la mise à la consommation des produits issus de la transformation du pétrole brut. La SNPC R&D gère les stocks stratégiques et les stocks dits «de sécurité» et assure leur distribution. Elle a également pour mission de couvrir le marché de l’hinterland, de maintenir les prix du pétrole lampant et d’approvisionner les zones isolées. Le déploiement de l’activité de la SNPC en aval est notable. En effet, suite au bilan faisant état de l’insuffisance de couverture du territoire malgré le processus de privatisation des activités downstream engagé en 1994 qui avait pour but de libéraliser, réhabiliter et moderniser la distribution par la concession des actifs aux sociétés privées, la SNPC a intégré le consortium SNAT en association avec Africa Oil & Gas afin de pallier aux carences de l’offre de distribution. Le 20 avril 2009, elle a ainsi ratifié l’avenant nº2 à l’accord-cadre du 10 juin 1997 qui expose les conditions de transfert des activités de distribution de l’Etat aux sociétés privées. Les lots furent ainsi attribués à Total (Lot A), Hydro Distribution (Lot B), Puma (Lot C1), X-Oil (Lot C2) et Consortium Snat (Lot D).

• INTELS: en vue d’acquérir une expertise technique dans les métiers et services connexes à l’exploration et à l’exploitation pétrolières, la SNPC s’est dotée d’une filiale dans les activités de services. INTELS, créée en 1999, offre un service logistique intégré de haut niveau à l’industrie pétrolière et bénéficie d’un emplacement privilégié et stratégique dans l’enceinte du Port autonome de Pointe-Noire. Elle a pour perspective de rendre le Centre des Services Pétroliers efficient.

L’activité de distribution d’hydrocarbures de HD a démarré en 2010 après la reprise des actifs de Texaco. HD exploite actuellement 40 stations services (dont 9 à Brazzaville et 6 à Pointe-Noire). Afin de desservir un maximum de localités par la création et la poursuite de réhabilitation des stations service dans les régions les plus reculées pour donner l’accès aux produits blancs au plus grand nombre de citoyens congolais, la SNPC RD a trouvé une solution intermédiaire à travers la mise en service de cinq unités de stations mobiles (mobiltanks - avec une capacité variant de 15 000 à 50 000 litres) dès le premier trimestre 2010. Celles d’Ewo et d’Okoyo serviront notamment à alimenter les chantiers de routes en construction (sur le tronçon Obouya-Ewo) dans le cadre de la célébration du 51º anniversaire de l’Indépendance du Congo et qui sera abritée par Ewo.

• CORAF: opère l’ensemble des activités du raffinage à la mise à la consommation des produits issus de la transformation du pétrole brut. Depuis 1981, la CORAF exerce son activité de raffinage du

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La CORAF est un outil stratégique et économique pour l’industrie pétrolière congolaise

La SNPC a pour objectif de continuer son développement, de renforcer ses compétences et d’augmenter sa production et ses fonds propres afin de prendre plus de risques pétroliers. A moyen terme, la SNPC interviendra dans le bassin de la Cuvette Centrale, en mer, et mieux, émigrera. Dans cette optique, des accords ont été signés avec la Société Nationale d’Opérations Pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI), la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) et la Société Nationale des Hydrocarbures du Cameroun. Bras armé de l’Etat en matière d’indépendance et de sécurité énergétique, la SNPC est en marche pour relever les défis du secteur clé de l’économie congolaise.

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Porter l’énergie de l’avenir. 124


SOCIETE NATIONALE DES PETROLES DU CONGO

Etablissement publique à caractère industriel et commercial au capital de 81 334 654 844 Francs CFA

Tour SNPC, Avenue Paul Doumer - Boîte postale : 188 Brazzaville - République du Congo Téléphone : (+242) 281 09 64 | Fax : (+242) 281 04 92 | Site web : www.snpc-group.com 125


Energie et Mines

Résolument tournée vers l’avenir de son pays et entreprise citoyenne, la SNPC a créé sa propre fondation d’entreprise dès 2002. La Fondation SNPC, dont le siège est à Brazzaville, a pour but de réaliser des œuvres d’intérêts généraux dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la culture, du sport et de la formation professionnelle. Elle se donne également pour objectif de lutter contre la pauvreté et les inégalités et, de manière générale, d’améliorer les conditions d’existence des citoyens congolais dans les quartiers populaires urbains ainsi que dans l’arrière-pays. La Fondation SNPC propose essentiellement des aides financières qu’elle octroie à des personnes

Rig de forage sur le site de MBK

morales, publiques ou privées, qui ont ensuite pour obligation de rendre compte de l’état d’avancement du projet financé. C’est ainsi qu’elle s’inscrit dans une logique de développement durable au bénéfice des populations congolaises. L’œuvre de la FSNPC s’est caractérisée par un engagement plus ferme dans des actions et des réalisations de proximité. A titre d’exemple, le budget alloué au titre de l’exercice 2006 s’élève à un milliard 195 millions de francs CFA. “Ce travail de fond de la Fondation SNPC se poursuit dans l’ensemble du pays via des projets dans divers domaines (scolaire, universitaire, social et humanitaire, santé, milieu agricole et formation professionnelle). Par ailleurs, la Fondation sponsorise le Semi-marathon International de Brazzaville (SMIB) qui se tient chaque année avant la célébration de l’Indépendance et finance l’école nationale de football.” Denis GOKANA Président Directeur Général

La TOUR SNPC a été inaugurée le 19 novembre 2007, à Brazzaville par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo.

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Energie et Mines

qu’à des organisations caritatives. On soulignera notamment la construction d’un dispensaire public, Sœur St Joseph de Cluny, la maternité de NGOYO, la fourniture de mobilier scolaire à la Halte Sida, une organisation pour les enfants rendus orphelins par le VIH, et un soutien supplémentaire accordé à l’orphelinat de la Fondation Afrique et l’Association des Aveugles du Congo.

Total Congo SA Forage de Soco - Viodo 4 sur Marine XI à Pointe-Noire

Soco M. Serge Lescaut General Manager Africa Region Avenue Kouanga Makosso – Immeuble Socotrans BP 299 Pointe-Noire Tél: (+242) 632 19 22 - 550 15 07 Email: serge.lescaut@soco-congo.com www.socointernational.co.uk Activité: Exploration & Production pétrolière Date de création: 2005 Employés: 40 SOCO International Plc est une société britannique cotée à la bourse de Londres et spécialisée dans l’exploration pétrolière. La présence de SOCO en Afrique est récente car la société a débuté ses activités sur le continent en 2005. Cependant, sa dimension est d’ores et déjà régionale car elle a développé ses activités en République du Congo, en RDC ainsi qu’en Angola. Les travaux d’exploration à Pointe-Noire sont menés sur les champs de Marine XI et Marine XIV. Les forages menés en 2009 ont confirmé la présence de pétrole sur le permis Marine XI. Des études complémentaires sont en cours pour déterminer les modalités d’exploitation de ces forages. Ses activités se concentrent sur les forages d’exploration, les études et l’analyse des potentialités des sous-sols, puis sur un schéma de développement et de mise en production. Bien que la présence de SOCO en Afrique soit récente, la direction a rapidement œuvré pour un partenariat durable avec ses parties prenantes. A Pointe-Noire, la société a apporté les ressources et le soutien à divers projets communautaires ainsi

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M. Olivier VAN PARYS Directeur Général Rue de la Corniche BP 1037 Brazzaville Tél: (+242) 660 65 26 Fax: (+242) 281 03 23 Email: olivier.van-parys@totalcongo.com www.totalcongo.com Activité: Distribution d’hydrocarbures Date de création: 2002 Employés: 50 directs – 350 indirects

Le groupe Total opère dans la distribution de produits pétroliers au Congo depuis 2002 à travers sa filiale Total Congo SA. Avec un volume de distribution de 120 000 tonnes, Total Congo SA détient 30 % du marché global de la distribution de l’ensemble des produits pétroliers sur le marché intérieur congolais. Leader en terme de réseau avec 35 % de parts de marché, Total Congo SA possède aujourd’hui 33 stations services réparties sur l’ensemble du territoire congolais: 12 à Brazzaville, 10 à PointeNoire, 2 à Dolisie, mais aussi à Owando, Loukoléla, Ollombo, Nkayi, Ouesso, Mouyoundzi, Madingou, Loutété et Mossendjo. Forte de sa longue expérience et de son savoirfaire, Total Congo SA dispose aujourd’hui du réseau le plus moderne du pays et se distingue de ses concurrents en offrant toute une palette de services complémentaires à la distribution de carburant: lavage, entretien, boutiques, lubrifiants, cartes de paiement,… La politique de Total Congo SA s’inscrit dans une logique de développement sur du long terme. Pour confirmer et poursuivre sa croissance, elle s’est fixée plusieurs objectifs:

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Energie et Mines

- reprendre une part dans l’activité de commercialisation de carburants pour l’aviation, domaine dans lequel elle possède une expertise et une compétence historiques - poursuivre sa croissance dans le réseau de stations service tant par la réhabilitation que par la création de nouvelles stations, notamment sur les axes routiers majeurs en voie de construction (Pointe-Noire – Dolisie, Dolisie – Brazzaville ainsi que sur les routes qui mèneront au Gabon ou encore au Cameroun) - développer les services additionnels en stations

Par ailleurs, Total Congo SA remplit son rôle d’entreprise citoyenne et responsable: elle sponsorise l’Association Solidarité Internationale et organise des campagnes d’information et de sensibilisation sur le VIH. « Le Congo est un pays doté d’un potentiel de croissance fort. Le développement des infrastructures routières et ferroviaires devrait permettre d’exploiter ce potentiel en particulier dans notre secteur où la qualité des infrastructures est primordiale pour transporter le produit dans des conditions de sécurité optimales. »

Total E&P Congo (TEPC) est à l’origine de la moitié de tous les puits d’exploration forés en République du Congo et a mis en production 15 champs dispersés sur 9 des 28 concessions ou permis d’exploitation existants. Le Groupe a découvert 65 % des réserves initiales répertoriées du pays. Total est un acteur incontournable dans le paysage économique congolais en tant que premier employeur privé et premier investisseur de la République du Congo. Les activités de Total au Congo ont démarré en 1968 et ont mené en moins d’un an à la première découverte dans l’offshore conventionnel avec le champ d’Emeraude, en production de 1972 à 2001 puis cédé à CongoRep. Total a ensuite ouvert de multiples sites, dont Tchibouela, découvert en 1979 et mis en production en 1986, Yanga, découvert en 1979 et mis en production en 1981, Sendji en 1985, Nkossa, découvert en 1985 et mis en production en 1996. La première découverte en eaux très profondes intervient en 2000, à 1 893 mètres de profondeur d’eau sur le bloc d’exploration de Mer Très Profondeur Sud. Le premier développement en eaux profondes a démarré en 2008 sur le permis d’exploitation de Moho Bilondo.

Olivier Van Parys Directeur Général

Total E&P Congo

Activité: Exploration et production d’hydrocarbures Date de création: 1968 Chiffre d’affaires: 2,2 milliards USD Employés: 950 (personnel statutaire) Total E&P Congo est une Société Anonyme au capital social de US$17 200 000, filiale du groupe Total SA. Total E&P Congo est le premier opérateur pétrolier du pays, représentant un peu plus de 55% de la production nationale, avec environ 155 000 barils équivalent pétrole par jour en 2009.

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© photo: Laurent Zylberman pour Total

M. Jacques AZIBERT Directeur Général Avenue Raymond Poincaré BP 761 – Pointe-Noire Tél: (+242) 294 60 00 Fax: (+242) 294 63 39 – 294 68 75 Email: jacques.azibert@total.com www.total.com

Plateforme de Tchibouela

La stratégie du Groupe reste fondée sur l’exploration active de nouveaux gisements, notamment dans les grands fonds, ainsi que par l’optimisation et la pérennisation de l’intégrité des champs arrivant à maturité. Ceci n’est réalisable qu’au prix d’une innovation technologique soutenue. Le site de Nkossa a subi d’importantes transformations depuis 2005, permettant ainsi de

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Energie et Mines

© photo: Laurent Zylberman pour Total

perspectives prometteuses des grands fonds: Moho-Bilondo illustre ce développement pionnier dans l’offshore profond congolais. Total E&P Congo détient un intérêt de 53,5 % dans le permis, aux côtés de Chevron Overseas Congo Ltd (31,5 %) et de la Société Nationale des Pétroles du Congo (15 %).

Des travailleurs dans une cuve du terminal de Djéno

remédier au déclin du champ et de conserver une production de 50 000 barils environ par jour. En 2011, le site de Libondo (sur le permis d’exploitation de Kombi-Likalala-Libondo), sera mis en développement. Avant même la mise en production, le projet contribue déjà à la croissance locale avec la construction d’une plate-forme sur un chantier de Pointe-Noire. Total est également copropriétaire avec eni de l’unique terminal pétrolier du Congo, à Djéno. Ce site, situé près de Pointe-Noire, reçoit de l’ensemble du territoire environ 280 000 barils par jour. Sa capacité s’accroît régulièrement en fonction de la production pétrolière nationale. Djéno compte actuellement une dizaine de bacs de stockage et deux bouées de chargement. Tout en maintenant sa présence dans l’offshore conventionnel, le groupe s’oriente vers les © photo: Laurent Zylberman pour Total

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TEPC étudie aussi une prolongation vers le nord du développement de Moho Bilondo avec le souci d’optimiser en permanence la récupération des réservoirs en production. D’autres structures ont été découvertes au Nord du permis d’exploitation de Moho Bilondo, la dernière en 2009: le projet de développement de Moho Nord est le prochain défi majeur de TEPC, avec un objectif de démarrage de la production vers 2016. Son impact sera tout aussi important que celui de Moho-Bilondo. En parallèle, Total E&P Congo prévoit de poursuivre l’exploitation en Mer Très Profonde Sud (MTPS). Une campagne de forage d’exploration, appuyée par des nouvelles technologies, a permis de faire 5 découvertes à ce jour. Total E&P Congo finance et conduit également de nombreux projets sociaux à fort impact sur la qualité de vie des populations locales, notamment à PointeNoire et Djéno. A titre d’exemples, on peut citer qu’un projet de renforcement du réseau électrique

Technicien de Total EP Congo sur la plateforme du site de Moho-Bilondo

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Energie et Mines

S.E. Le Ministre Raphaël Loemba et Jacques Azibert en visite à Djéno

de la ville de Pointe-Noire a été initié en 2009 touchant environ 12 % de la population de la ville; qu’un partenariat avec le Lycée Augagneur a permis la création de « classes d’excellence » pour de jeunes lycéens congolais; que la société a poursuivi son association étroite avec la Croix Rouge et l’OMS dans leurs actions de lutte contre le Sida, etc. Le développement durable est inscrit au cœur des activités de Total E&P Congo. L’entreprise met l’accent sur le respect de l’environnement et de la sécurité des hommes, appuie le développement économique local, et agit fortement en matière de santé et d’éducation auprès de la population locale. Cet engagement volontaire et durable dans la société civile congolaise a permis de créer une relation de confiance entre Total E&P Congo et ses partenaires.

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«Car notre ambition est intacte après 40 ans de présence au Congo et les missions que nous nous sommes fixées visent à renforcer et à pérenniser notre position d’acteur majeur au Congo. Ces missions reflètent notre volonté de: - respecter la planète et les communautés - tenir des engagements de production ambitieux - opérer dans les règles de l’art - développer nos forces vives - collaborer avec l’ensemble des parties prenantes» Jacques Azibert Directeur Général

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Energie et Mines

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COMMERCE ET INDUSTRIE

Si tu n’as pas 5 francs, tu mourras en chemin. proverbe congolais

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Commerce et Industrie

Le secteur industriel, composé des industries extractives et manufacturières, de l’eau et de l’électricité, du bâtiment et des travaux publics, participe au PIB à hauteur de 70% mais reste essentiellement dominé par l’industrie pétrolière. Le Congo possède quelques industries alimentaires et de boissons mais les industries de transformation de matières premières demandent à être développées. Le développement de ce secteur est également entravé par l’étroitesse du marché national, la faiblesse de la demande intérieure fortement accentuée ces dernières années par le faible pouvoir d’achat des consommateurs et les coûts élevés des facteurs de production. Le secteur industriel hors pétrole reste encore à un stade embryonnaire. Il se caractérise par un déséquilibre structurel et conjoncturel qui explique en grande partie ses contre-performances. Le plan

stratégique de développement industriel est initié dans le cadre de la mise en œuvre de la consolidation du cadre macroéconomique et de la relance des secteurs clés afin de réduire la pauvreté. Après le désengagement de l’Etat du secteur productif, des mesures appropriées n’ont pas été prises pour accompagner l’investissement industriel, dont le risque est encore mal accepté par les opérateurs économiques congolais du fait de l’insuffisance de l’antériorité industrielle et de la préférence des activités spéculatives relativement soutenues par les banques commerciales à l’échelon national. Malgré l’existence d’un potentiel en matières premières qu’offrent l’agriculture, la pêche, l’élevage, la forêt et les mines, le développement des activités industrielles est confronté à l’insuffisance, voire l’inexistence des infrastructures nécessaires à l’incitation de l’investissement privé dans le secteur industriel.

Transport de bois sur la route de Kinkala

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© Photo ACS

Commerce et Industrie

Le marché des groupes électrogènes a de beaux jours devant lui

La stratégie de développement industriel s’appuie sur deux types d’intervention: - le renforcement des capacités productives dans les domaines prioritaires: l’industrie agroalimentaire; l’industrie du bois et des dérivés; l’industrie chimique et des matériaux de construction; l’industrie textile, de l’habillement et de la confection; l’industrie métallurgique, métallique, mécanique, électrique et électronique - le renforcement des capacités d’appui, de gestion et de promotion: cadre macroéconomique; financement; partenariat au développement; partenariat secteur public/secteur privé/société civile; infrastructures; gouvernance industrielle et système d’appui

premier semestre 2009. Les industries alimentaires, brasseries, société sucrière et production d’eau minérale ont vu leur chiffre d’affaires progresser de 15 % entre juillet 2008 et juillet 2009 pour atteindre 59 milliards de FCFA. Les industries chimiques (principalement fabrication d’azote liquide) et de métaux ont connu une progression respectivement de 83 % et 14 % pour la même période. Le chiffre d’affaires cumulé sur un an de la principale industrie de construction métallique a connu une augmentation de 62 % grâce à la poursuite des travaux d’installation et de maintenance des plateformes pétrolières ainsi qu’aux campagnes de forage de puits des gisements pétrolifères de MohoBilondo, Libondo, Azurite, Awa Paloukou…).

Cela dit, le secteur secondaire (hors industrie pétrolière et industrie du bois) a été dynamique au

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Commerce et Industrie PRINCIPALES ENTREPRISES

First Security M. Jean-Jacques N’Salanga K Directeur Gérant 80 Avenue Bayardelle - Brazzaville Tél: (+242) 526 69 59 – (+243) 81 518 7777 – (+243) 99 834 4701 Email: first_secu@yahoo.fr

AluCongo M. Hassan Hamadeh Country manager BP 1105 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 04 12 – 500 00 07 Fax: (+242) 294 20 10 Email: alucongopnr@hotmail.fr Activité: Commerce de tôles et ustensiles en aluminium Date de création: 1959 Employés: 35

Activité: Services de sécurité Date de création: 2001 Chiffre d’affaires: 2,8 Millions de dollars Employés: 700

Autrefois filiale de la société camerounaise de fabrication d’aluminium Alucam puis du canadien Alcan, Alucongo a été cédée en 2007 au groupe Yeshi.

Créée en 2001 en République du Congo, la compagnie First Security est devenue en peu de temps un acteur majeur du secteur de la sécurité.

Alucongo possède une usine de transformation d’aluminium dont le produit phare est la tôle pour couverture de toiture. Distributeur exclusif d’Alucam dont elle transforme les bobines d’aluminium en tôle de différents formats, Alucongo produit également des articles ménagers en aluminium alimentaire (marmites, fait-tout, poêles), des grillages et des poutrelles pour constructions métalliques. Cette dernière activité de négoce développée cette année permet à la société de travailler avec les principaux industriels de la place.

En effet, en apportant de nouvelles méthodes de travail et son expérience issue de plusieurs années dans le domaine, l’équipe de First Security a contribué à la professionnalisation des services de sécurité dans le pays. First Security est leader dans le domaine de transport de fonds et travaille avec la majorité des banques, grâce notamment à sa flotte de fourgons blindés. Mais la compagnie offre également des services plus classiques comme le gardiennage ou la sécurité électronique. En moins de 10 années d’existence, First Security a gagné la confiance de la majorité des acteurs économiques privés du Congo, des banques ou encore des organisations internationales. First Security est en pleine phase de développement et continue sa progression avec une présence de plus en plus marquée à Pointe-Noire, mais possède également une représentation à Kinshasa en République Démocratique du Congo où First Security travaille à élargir sa clientèle dans le secteur minier sur le moyen terme. « Le Congo est un pays au potentiel insoupçonné; il est dommage que les investisseurs ne s’y intéressent pas davantage. » Jean-Jacques N’Salanga K Directeur Gérant

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Reprise en 2007 par Yeshi Group, la nouvelle direction a rapidement dynamisé l’entreprise: en 2009, le taux de croissance s’élève à 20% et les projets vont bon train. Malgré une concurrence féroce, les perspectives sont favorables et Alucongo reste leader sur son marché avec un chiffre d’affaires de 4,5 milliards FCFA en 2009. Sa renommée nationale et ses locaux de 8000 m2 à Pointe-Noire confère une position stratégique au groupe Yeshi. A ce titre, la direction a décidé de mettre en œuvre un vaste projet de développement qui devrait voir le jour fin 2010. Alucongo mise sur la qualité de ses produits et sur une communication sur la télévision locale pour promouvoir et rénover son image de marque. « Grace à la stabilité politique et à une économie florissante, le Congo a de beaux jours devant lui. Les Congolais sont des gens vraiment sympathiques. » Hassan HAMADEH Country manager

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Commerce et Industrie

Apave

ACS Approvisionnement Congo Services

M. Christophe Fernandez Directeur pays BP 857 Pointe-Noire Tél: (+242) 530 00 59 Email: congo@apave.com www.apave.com

M. Stéphane Guilpain Directeur Général BP 130 Brazzaville Tél: (+242) 281 12 84 Fax: (+242) 281 07 77 Email: bzvagence@acs-congo.com

Activité: Réglementation et contrôle Date de création: 1985 Chiffre d’affaires: 3,8 milliards FCFA Employés: 80 Apave s’est installée au Congo en 1985 avec une dizaine d’employés. En 2005, le groupe fait l’acquisition de Simex Congo, bénéficiant de son réseau national et de ses locaux pour développer ses 5 activités principales: - Formation: Apave possède un centre de formation en sécurité pour répondre aux besoins des grands groupes pétroliers - Inspection en électricité et métal - Bâtiment, génie civil, infrastructure routière et portuaire - Essai et mesure: calibration (à développer au Congo) - Conseil en recrutement Depuis 2006, la croissance de la société est linéaire avec une moyenne de + 20 % par an. Le développement est lié directement au prix du baril et aux investissements de l’industrie pétrolière. Apave est de plus en plus présent sur le marché du bâtiment et compte beaucoup sur la santé de l’immobilier et sur l’expansion des villes de PointeNoire et de Brazzaville pour soutenir sa croissance. Une diversification des services et un positionnement fort sur des activités autres que pétrolières sont les nouveaux objectifs de Apave au Congo. Le développement des infrastructures du pays conforte les intentions du groupe à investir dans tous ces domaines d’activités. Tous les indicateurs sont au vert pour que la dynamique se confirme dans les prochaines années et que les activités de contrôle continuent de croître. « Le Congo est un pays plein de richesses naturelles et humaines qui méritent d’être découvertes. » Christophe Fernandez Directeur Général

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BP 1168 Pointe-Noire Tél: (+242) 664 56 56 Fax: (+33) – 1- 70 24 86 52 Email : bzvagence@acs-congo.com www.acs-congo.com Activité: Commerce de biens d’équipements et consommables industriels Date de création: 2002 Chiffre d’affaires: 9.5 millions d’euros Employés: 120

Le premier magasin d’Approvisionnement Congo Services a ouvert ses portes à Brazzaville en 2002. La société importe et commercialise 4 grandes familles de biens d’équipement et de consommables: - Energie et eau (groupes électrogènes, groupes de soudure, motopompes, nettoyeurs haute pression) - Outillage et équipement professionnel (perceuses et perforateurs, meuleuses, outillage, pompes Japi et volucompteurs, sécurité incendie, matériel BTP et compresseurs) - Consommables industriels (filtration, batteries, roulements et courroies, pneumatiques, huiles et graisses, forets et disques) - Froid / électroménager / hifi et vidéo (climatisation, réfrigérateurs et congélateurs, cuisinières et machines à laver, téléviseurs et hi-fi/vidéo) L’entreprise fournit les plus importantes compagnies industrielles du pays, parmi lesquelles Socofran, Total, Saipem, Boscongo, Halliburton et Mag Industries. ACS possède ses propres ateliers et équipes techniques, ce qui lui permet de proposer une prestation de services complète: livraison et manutention du matériel, garantie et maintenance des produits distribués. L’entreprise est leader national dans la distribution de groupes électrogènes et a mis en place des partenariats avec les plus grands constructeurs mondiaux tels que Cummins ou SDMO.

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Commerce et Industrie

La croissance de la société pour les années à venir s’appuie sur deux axes: en premier lieu, consolider et renforcer les activités existantes sur les villes de Pointe-Noire et Brazzaville. Mais ACS veut également profiter de sa forte croissance et de son savoir-faire unique dans la zone pour créer des filiales à l’étranger. Dans le cadre de cette perspective de développement, ACS a signé un contrat de distribution avec Cummins sur 8 pays d’Afrique équatoriale voisins du Congo et compte exploiter ces activités sous la dénomination de ACS International. « Le Congo a un bel avenir devant lui, l’environnement des affaires est bon et il existe beaucoup d’opportunités d’investissement, notamment dans le secteur du tourisme. » Stéphane Guilpain Directeur Général

Bureau Veritas M. Jean-Eric Benoit Directeur Général Immeuble EPB BP 687 Pointe-Noire Tél: (+242) 713 94 64 Email: jean-eric.benoit@fr.bureauveritas.com www.bureauveritas.com Activité: Réglementations et contrôles Date de création: 1961 Chiffre d’affaires: 4,2 milliards FCFA Employés: 70 Filiale à 100% du groupe international Bureau Veritas et autrefois connue sous le nom de Bivac, Bureau Veritas Congo s’est implantée dans le pays en 1961 dans le secteur des contrôles réglementaires. Bureau Veritas est un leader mondial des services d’évaluation de conformité et de certification appliqués aux domaines de la qualité, de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de la responsabilité sociale (“QHSE”) avec un chiffre d’affaires 2009: 2,65 Md€, avec un réseau de plus de 900 bureaux dans 140 pays employant plus de 40 000 collaborateurs.

Devanture d’Approvisionnement Congo Services à Pointe-Noire

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Commerce et Industrie

Avec huit activités globales dans les secteurs de la Marine, Industrie, Inspection en service, HSE, Construction, Certification, Biens de Consommation et Services aux gouvernements, Bureau Veritas offre un ensemble complet de services d’Inspection, tests en laboratoires, audit, certification, assistance à la gestion des risques, externalisation, conseil et formation

L’activité du Groupe est orientée autour de 4 pôles:

Au Congo, les activités sont le contrôle des hydrocarbures et des minerais pour le compte du gouvernement et les activités de contrôles réglementaires, de classification de navires, de certification et de formation pour le compte du secteur privé. Bureau Véritas intervient dans tous les secteurs présents au Congo.

Présente au Congo depuis 1933, la société CFAO Congo opère principalement dans trois secteurs d’activité:

La renommée et les réseaux Bureau Veritas en Afrique sont autant d’atouts pour une croissance durable. Aujourd’hui, Bureau Veritas Congo emploie 70 personnes et son chiffre d’affaire 2009 avoisine les 4 milliards FCFA.

- La distribution d’équipement professionnels avec notamment les marques Renault Trucks, Bridgestone, Toyota chariots élévateurs, JCB, FG Wilson, Otis, Bomag et Silla,

« Notre forte présence dans la sous-région, nous permet d’avoir des ressources humaines disponibles rapidement pour répondre aux besoins de nos clients. Le développement des infrastructures, du bâtiment et des mines, concerne de nouvelles activités au Congo qui en complément de l’activité pétrolière, devraient assurer à Bureau Veritas un avenir serein dans la région. » Jean-Eric Benoit Directeur Général

CFAO Congo M. Eric Ruiz Président Directeur Général 2 rue Cote Mateve BP 1110 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 06 30 - 550 17 78 Email: eruiz@cfao.com www.cfaogroup.com Activité: Industrie, commerce et distribution Date de création: 1933 Employés: 170

- Distribution Automobile, - Distribution / Répartition de produits pharmaceutiques, - Industrie, - Distribution de produits et prestations dans le secteur des NTIC.

- L’importation et la distribution de véhicules neufs à travers les marques Toyota, Suzuki et Peugeot dont elle assure la représentation officielle,

- Les métiers du Service après vente dédiés aux marques distribuées et permettant la maintenance des véhicules et équipements distribués grâce à des équipements de dernières générations et des flux réguliers de pièces de rechange d’origine. CFAO Congo est un acteur économique qui s’efforce d’accompagner le développement du pays en adaptant ses structures et ses équipes aux nouvelles évolutions du marché. Elle se donne pour objectif de rester leader dans ses métiers en appliquant les méthodes les plus modernes et en investissant dans la formation de personnel qualifié grâce aux sessions organisées localement par ses partenaires, mais également dans les centres de formation sousrégionaux de Toyota, Peugeot ou Renault Trucks. « Après une décennie de stabilisation, le Congo est à un tournant majeur de son économie: le rétablissement de la paix et les réorganisations engagées constituent des atouts qui devraient permettre à CFAO Congo de bénéficier de cette croissance et de renforcer son rôle de partenaire, aussi bien auprès du secteur public que du secteur privé. Eric RUIZ Président Directeur Général

Le groupe CFAO est un des leaders de la distribution spécialisée en Afrique et emploie plus de 10 000 personnes à travers ses 149 filiales et 287 points de vente répartis dans 33 pays d’Afrique, les DOMTOM et plus récemment, en Asie.

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Commerce et Industrie

Electra M. Roberto Di Gleria Directeur Général BP 209 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 11 47 Fax: (+242) 294 14 66 Email: electra@electracongo.com www.electracongo.com Activité: Matériels électroniques et industriels Date de création: 1974 Chiffre d’affaires: 15 millions d’euros Employés: 100

Basée depuis 1974 à Pointe-Noire, Electra distribue tous types de matériels et d’outillages électriques (éclairage, lampes, équipements d’installation électrique, câbles, groupes électrogènes…). Appartenant initialement au groupe CENO (puis REXEL), l’entreprise est rachetée à la fin des années 90 par Roberto Di Gleria, son actuel Directeur général. Au fil des années, Electra a diversifié sa palette de services pour répondre aux besoins d’un pays en reconstruction. Aujourd’hui, Electra travaille avec les entreprises publiques et privées et vient de terminer une de ses plus importantes réalisations en partenariat avec Total : en effet, elle a participé à la réfection du réseau électrique de Pointe-Noire, permettant ainsi à 100 000 ponténégrins d’avoir accès à l’électricité et à l’eau. Le Congo est en plein développement et le Président Sassou N’Guesso a fait du secteur de l’énergie un pilier de son plan de croissance. Forte de ses partenariats avec de grandes enseignes mondiales de l’électricité, Electra apporte son expertise dans ce processus de développement.

«Dans un souci permanent de qualité de service auprès de nos clients, nous apporterons toujours l’excellence dans notre travail.» Roberto Di Gleria Directeur Général

Friedlander M. Armand Testi Directeur d’Agence Zone industrielle de la foire BP 5361 Pointe-Noire Email: direction@friedlander-congo.com www.friedlander-congo.com Activité: Tuyauterie, métallurgie, chaudronnerie, maintenance, nettoyage Date de création: 1996 Employés: 300 Filiale du groupe Ortec, Friedlander s’est implantée au Congo dans le milieu des années 90. Initialement, la société était concentrée sur le travail du métal: métallurgie, tuyauterie et chaudronnerie. Au fil du temps, la société s’est diversifiée dans les activités de maintenance et a récemment intégré le nettoyage industriel, métier premier d’Ortec. Sur ce marché très concurrentiel, les activités de Friedlander son générées à 80 % par un seul client: Total. Le plan de développement prévoit de diversifier le portefeuille client et d’ouvrir de nouveaux marchés, notamment avec eni, le deuxième pétrolier du pays. Après une phase de restructuration, la société est aujourd’hui en période de croissance et se concentre sur la diversification de ses activités et sur l’élargissement de sa clientèle.

Avec 10 % de taux d’électrification, le Congo est un marché à gros potentiel pour les professionnels de l’énergie électrique. Electra a enregistré en 2009 un taux de croissance d’environ 30 %. Cette progression confirme la santé du secteur et présage un bel avenir pour la société. Par ailleurs, la société intervient également dans la commercialisation et l’installation d’antennes satellites et de piscines pour satisfaire la demande d’une classe aisée toujours croissante.

De nombreux projets sont en cours dans l’industrie pétrolière et parapétrolière au Congo et Friedlander compte participer à cette dynamique à travers le développement de toute sa gamme de services. L’extension du port et la réhabilitation prochaine des dépôts de carburant des aéroports de Pointe-Noire et de Brazzaville sont autant de grands travaux sur lesquels la société pourrait participer. En cela, la direction reste très optimiste sur ses perspectives à moyen terme.

Electra représente Canal+ Horizon du groupe Multi Canal overseas et distribue entre autres les prestigieuses marques Schneider, Legrand, Sicamex, Tyco Electronic, Depagne, Crouzet, Nexans,…

« Travailler au Congo est une expérience très enrichissante et j’encourage tout le monde à découvrir l’Afrique » Armand Testi Country Manager

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Commerce et Industrie

K-Chimie

Tél: (+242) 592 70 83 Fax: (+242) 294 45 89 Email: dg-mayo@cg.celtelplus.com www.sourcemayo.net

M. Christophe Plotin Directeur BP 5208 Pointe-Noire Tél: (+242) 558 42 98 Email: k-chimie@yattoo.com Activité: Distribution de produits chimiques Date de création: 2006 Chiffre d’affaires: 1 milliard FCFA Employés: 25 K-Chimie, entreprise récemment établie au Congo, est spécialisée dans la distribution de produits chimiques industriels tels que les solvants, les acides, les diluants, les résines ainsi que différents types de détergents industriels. La société commercialise également des produits agricoles: engrais, insecticides, fongicides, herbicides et semences. Par ailleurs, K-Chimie possède un département de désinsectisation. Le directeur M. Plotin est le seul acteur du marché congolais à posséder le diplôme du DAPA (application de produits phytosanitaires), obligatoire en Europe. Cet avantage concurrentiel lui a permis d’obtenir rapidement une crédibilité et des marchés chez les plus importants industriels du pays. K-Chimie intervient chez Total et ses sous-traitants pour former les opérateurs à une meilleure utilisation de ses produits chimiques dans des environnements sensibles tels que les plates-formes pétrolières. L’entreprise a doublé ses effectifs en 3 ans d’existence et va continuer à investir dans ses infrastructures. Aujourd’hui, la société est leader sur son marché et elle affiche une croissance de 20 % en 2009. « J’ai eu un coup de cœur pour le Congo; en plus d’être un pays très agréable, c’est un marché d’avenir qui offre un potentiel très intéressant. » Christophe Plotin Directeur

SN Plasco (Eau minérale Mayo)

Activité: Production et commercialisation d’eau minérale Date de création: 1974 Employés: 65 SN Plasco a été créée en 1974 et était à l’origine une entreprise para-étatique. Son activité consiste à extraire et à commercialiser l’eau Mayo, l’eau minérale la plus ancienne d’Afrique sub-saharienne et qui a pour particularité d’être 100 % naturelle. Après la privatisation initialement opérée par une entreprise portugaise, SN Plasco est finalement acquise en 1995 par des actionnaires français. Des investissements massifs ont été entrepris dans les années 2000 afin de moderniser les installations et d’augmenter sa capacité de production. Forte de l’obtention de la certification ISO 9001 en janvier 2009 qui reconnaît la qualité irréprochable de l’eau minérale Mayo, SN Plasco compte parmi ses clients la plupart des grands opérateurs du domaine pétrolier tels que Total. Par ailleurs, cette certification devrait lui ouvrir les portes vers de nouveaux marchés: en effet, SN Plasco affiche clairement des prétentions à l’export dans les pays de la sous-région ainsi qu’en Europe. Avec 60% de parts de marché au global et leader incontesté sur Pointe-Noire, SN Plasco dispose d’une capacité de production de 10 m3 par heure. Afin de répondre aux besoins de toutes les couches de la population, l’eau minérale Mayo est commercialisée sous 6 formats: fontaine, maxi, familial, standard, mini et sachets. Les grands projets d’aménagement des infrastructures de transport du Congo laissent à penser que les cinq ans à venir seront une période de forte croissance pour le pays et par conséquent, pour la société qui compte profiter de cette période favorable pour conforter sa position de leader. « Nous sommes dans une spirale économique favorable et le Congo jouit désormais d’une stabilité politique indéniable, ces deux éléments clés du développement devraient susciter l’intérêt des investisseurs et ouvrir de nouvelles opportunités »

M. Jean Luc Laissy Directeur Général BP 863 Pointe-Noire

Jean Luc LAISSY Directeur Général

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Commerce et Industrie

Somac Sécurité

SPIE OGS CONGO

M. Patrice François Emile Directeur Général Avenue du Port – Mpila BP 13904 Brazzaville Tél: (+242) 540 48 20 - 415 74 47 - 676 49 94 Email: francemile@yahoo.fr

M. Richard Masson Directeur Général BP 316 Pointe-Noire Tél: (+242)559 39 29 Email: richard.masson@spie.com www.spieogs.com

Activité: Services de sécurité Date de création: 2000 Employés: 1 800

Activité: Parapétrolier Date de création: 1996 Chiffre d’affaires: 21 millions € Employés: 280

La Société Manbodji Angola Congo (Somac) a été créée en février 2000. Propriété de Monsieur Maurice Nguesso, Somac est le leader congolais en matière de services de sécurité et emploie plus de 1 800 employés permanents.

Le groupe SPIE emploie 29 000 personnes dans le monde et affiche un chiffre d’affaires au global de 3,5 milliards d’euros. SPIE propose une expertise dans les domaines du nucléaire, de l’électricité, des projets systèmes, des télécommunications et de l’Oil&Gas. La présence de SPIE en Afrique s’est développée au travers d’une série d’acquisitions dont FORAID et IPEDEX: le groupe possède aujourd’hui des filiales au Nigeria, en Angola, en Algérie, au Gabon, au Congo et bientôt en Lybie.

Le sérieux et le professionnalisme de la Somac n’est plus à démontrer. En effet, la Somac possède du personnel hautement qualifié (instructeurs assermentés, sélection rigoureuse à l’entrée et formation suivie dans les centres de Brazzaville et Pointe-Noire). Par ailleurs, elle est partenaire de Visiom France, leader européen en mesures de sécurité électroniques aéroportuaires (détecteur manuel M1500, contrôles d’accès biométriques, nouvelle gamme Passagix...). Enfin, la Somac dispose de toute la logistique pour assurer un service de qualité en toutes circonstances: véhicules 4x4, PC opérationnel 24/24, fourgons blindés ou encore des radios de longue portée pour assurer une communication fiable entre les principales villes du pays (Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Owando, etc.). eni, MTN Congo, CNSS, Taman Industries, Socofran, Coraf, Cotrade, Brasseries du Congo, les ambassades de l’Angola et de la Lybie comptent parmi les clients les plus prestigieux de la Somac qui s’est octroyé le leadership sur ses concurrents grâce à sa longue expérience et une politique de prix compétitifs. «Le Congo est un pays stable tant sur le plan politique qu’économique, ce qui offre des conditions favorables à l’investissement. En tant que leader dans le domaine de la sécurité, nous nous tenons prêts à accompagner tout investisseur intéressé à venir s’installer au Congo.»

Les activités de SPIE au Congo: - Usinage des filetages pétroliers sur tubulaires sous licence VAM et TENARIS - Maintenance groupes électrogènes, climatisation, électricité - Atelier vannes et soupapes, entretien des têtes de puits - Whell services et assistance aux puits - Electricité et instrumentation en travaux neufs - Recrutement et formation Soucieuse de répondre aux standards de qualité de ses clients, SPIE est une des rares sociétés de la place à posséder l’accréditation API (American Petroleum Institute). De plus, la filiale a récemment obtenu la certification ISO 9001 sur ses ateliers. Directement dépendants de la santé du secteur pétrolier, les parapétroliers sont confiants quant à la stabilisation des prix du brut d’ici 2012 et restent donc optimistes sur l’avenir de leurs activités au Congo. «Le Congo est un pays accueillant et les Congolais ont la volonté de progresser. Bien que l’IS soit élevé, il est assez facile de monter une société au Congo.» Richard Masson Directeur Général

Patrice FRANÇOIS EMILE Directeur Général

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TRAVAUX PUBLICS

Rafistoler une calebasse, c’est augmenter les trous proverbe congolais

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Travaux Publics

La République du Congo est en pleine reconstruction. Le secteur du BTP a continué sa progression et enregistré une croissance de près de 8,7 % en 2009 grâce aux investissements publics soutenus. A travers le programme de Municipalisation Accélérée, le pays s’est engagé dans de grands chantiers qui visent à aménager le territoire par des projets d’envergure et à le doter d’infrastructures modernes, tout en tenant compte de la dimension sous-régionale. Six départements en particulier ont pleinement profité de grands travaux et des fruits de ce programme: Brazzaville, Pointe-Noire, La Likouala, le Niari, le Kouilou et la Cuvette. La capitale économique, Pointe-Noire a ainsi vu l’exécution de: - l’aménagement et l’élargissement du boulevard de Loango et de l’avenue Bitekila Ndombi, - le bitumage de l’avenue Marien Ngouabi et de la route de Mpaka, - la construction et la réhabilitation des résidences, - les travaux d’adduction d’eau potable par la réalisation de quatre forages et leur raccordement au réseau de la SNDE, - le renforcement du réseau électrique, - la construction et l’équipement d’un hôpital moderne à Loandjili. Des travaux titanesques ont également été entrepris des les villes d’Impfondo (Likouala), Dolisie (Niari) et Owando (Cuvette) et leurs alentours qui ont

toutes bénéficié des travaux d’envergure portant sur les voiries, l’aménagement de chaussées aéronautiques, la réhabilitation et/ou construction d’édifices publics, le renforcement du réseau électrique et de l’eau potable, la construction de gares routières, etc. Les autres villes secondaires telles que Ouesso profitent également de la politique de réaménagement du territoire. Avec ses 17 300 km de routes, 5 000 km de réseau fluvial et 886 km de voies ferrées, le Congo reste engagé dans le cadre des grands travaux structurants de l’économie nationale. Et cela, dans tous les domaines, qu’il s’agisse de travaux d’aménagement des voiries des principales agglomérations, de la réhabilitation des infrastructures routières et des aéroports, de l’amélioration des infrastructures sanitaires ou encore de l’édification du boulevard énergétique.

INFRASTRUCTURES ROUTIERES Sur les 17 300 km de routes, 550 km sont bitumées autour de Brazzaville, de Pointe-Noire et dans la Cuvette congolaise. Malgré les difficultés liées à l’environnement hostile de la forêt du Mayombe, les travaux avancent sur l’autoroute Pointe-Noire Bazzaville longue de 600 km et large de 16 m. 374 milliards de FCFA ont été investis pour la construction de cette route indispensable au développement du Congo. La RN 2 BrazzavilleOuesso constitue le deuxième axe principal. Bien qu’en 10 ans plus de 1000 km de routes aient

Construction de l’Antenne BEAC à Ouesso

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Travaux Publics

été bitumées et 6 500 autres km réhabilités, trop de régions demeurent encore inaccessibles et enclavées. Un accent particulier sera mis sur: - le tronçon Pointe Noire, Dolisie sur la RN1 reliant Pointe Noire à Brazzaville - la RN2 dans sa section Owando, Mambili à Ouesso et l’ensemble des routes départementales en chantier sur toute l’étendue du territoire - la poursuite de la construction de la route d’intégration sous-régionale Obouya, frontière du Gabon - la poursuite de la construction de la route d’intégration sous-régionale Ouesso, Sagmelina avec l’appui de la Banque Africaine de Développement - le lancement des travaux de bitumage du tronçon Makoua, Etoumbi de la route d’intégration sousrégionale Makoua, Etoumbi, Kéllé, Oloba et du tronçon Sibiti, Ibé de la route Sibiti, Mapati, Zanaga

ENERGIE Les travaux engagés dans ce secteur vital pour l’économie congolaise ont pour objectif principal de renforcer la capacité de desserte en électricité. Le taux d’accès à l’électricité est de 45 % en zone urbaine et de 5 % en zone rurale. Sur un potentiel hydroélectrique national estimé à 14 000 MW, seulement 6 % sont mis en exploitation. En attendant la fin des travaux du barrage d’Imboulou d’une capacité de 120 MW, la construction des huit lignes attenantes très haute tension de 200 kV qui transporteront l’électricité vers les postes de transformation et de consommation ont démarré. Il s’agit des lignes parallèles à Imboulou Barrage d’Imboulou en consruction

Route Pointe-Noire Brazzaville Le tronçon de la RN1 – Traversée du Mayombe

Ngo1 et Ngo2, longues de 851 km. Le projet de transformateur de Ngo prévoit la construction de 30 lignes de 30 kV d’une longueur de 319 km en vue de raccorder les localités proches d’Imboulou : ainsi, Mpouya, Léfini, Inoni-Falaises, Inoni-Plateau, Poumako, Imvouba, Odziba, Mboka-Léfini, Ngabé et Mbé seront desservies à travers des postes de type rural. Les travaux, exécutés par la société chinoise China National Machinery and Equipment ImportExport pour un coût global de 325 milliards de FCFA, devraient s’achever fin 2011. Le transformateur de Ngo sera à terme connecté à la production électrique venant d’Inga, du Djoué, de Moukoukoulou et des centrales électriques et à gaz de Pointe-Noire. Le centre de Ngo assurera également la collecte et l’analyse des données techniques telles que les fréquences, l’état des équipements, en même temps qu’il intègre les structures en charge de la gestion technique des systèmes électriques.

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Travaux Publics

Dans le domaine de l’énergie, les projets suivants sont prioritaires: - poursuite des travaux de transport du courant du barrage hydroélectrique d’Imboulou qui a nécessité un investissement de plus de 510 milliards de FCFA - finalisation des études du barrage de Liouesso dans la Sangha - achèvement des travaux de construction de la centrale à gaz de Cote Matève et des lignes associées - travaux de réhabilitation des réseaux de distribution d’électricité dans les villes principales - poursuite des études de faisabilité des barrages hydroélectriques de Sounda (département du Kouilou) et de Chollet (département de la Sangha) pour le secteur minier - développement de l’électrification rurale en partenariat avec le PNUD par la construction d’une vingtaine de micro-barrages - extension de l’usine de traitement d’eau de Djiri - poursuite des campagnes de forage dans l’ensemble des départements

Ports et aeroports Le Port Autonome de Pointe-Noire est en pleine mutation et devrait prochainement redonner au Congo sa vocation de pays de transit (voir profil dans le chapitre Transports). L’aérogare de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville est en cours de construction. A l’issue des travaux, l’aéroport disposera à terme d’une structure unique en Afrique centrale et d’une capacité d’accueil de 2 millions de passagers par an. La nouvelle piste d’atterrissage sera capable d’accueillir des avions de référence tel que l’Airbus A380. L’aéroport Agostino Neto de Pointe-Noire a fait l’objet de travaux de réhabilitation et d’élargissement des chaussées qui ont été mises aux standards internationaux. Il est également nouvellement doté de deux passerelles télescopiques. Ces travaux lui ont permis de tripler sa capacité d’accueil pour atteindre plus de 700 000 passagers par an. Les aéroports d’Ollombo, de Dolisie, de Ouesso, d’Owando et d’Impfondo ont été construits ou réhabilités.

Vue aérienne de l’aéroport international de Pointe-Noire

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Travaux Publics

Brazzaville, l’hôpital Adolphe Cissé de Pointe Noire, l’hôpital du 31 juillet d’Owando, l’hôpital central des armées, l’hôpital général de Dolisie et l’hôpital général de Loandjili qui vient de recevoir des équipements ultramodernes). Le gouvernement a alloué d’importants financements à l’équipement des centres hospitaliers dans tout le pays. C’est ainsi que le CHU de Brazzaville a bénéficié d’une subvention sans précédent de 20 milliards de FCFA et que de nombreux hôpitaux ont vu leur capacité renforcée en équipements et médicaments (Talangaï, Makélékélé, hôpital Pierre Mobengo…). Les hôpitaux de Dolisie, Impfondo et Owando ont été réaménagés et renforcés en capacité d’accueil. Un projet de construction d’un hôpital général à Oyo est en cours. L’Hôpital de Loandjili à Pointe-Noire

INFRASTRUCTURES SANITAIRES

INFRASTRUCTURES de loisirs

Pour améliorer la situation du secteur de la santé, le Congo a élaboré un Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) couvrant la période 2007-2011 pour pallier aux insuffisances constatées tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

Par ailleurs, pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens, le gouvernement a mis l’accent sur les infrastructures de loisirs : à titre d’exemple, Owando dispose actuellement d’un stade flambant neuf tandis que le stade Pont de Dolisie a été modernisé.

L’ensemble du pays dispose d’une capacité d’accueil de trois mille lits répartis entre 16 hôpitaux de base, 12 cliniques et six hôpitaux généraux (le CHU de

Enfin, il convient de noter la pénurie de logements dans les villes principales et les opportunités qu’offre le secteur du bâtiment.

Le stade d’Owando à son comble

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Travaux Publics PRINCIPALES ENTREPRISES Atlantic Construction M. Pierre Pascual Gérant BP 1160 Pointe Noire Tél: (+242) 713 90 42 Email: atco@yattoo.com Activité: Bâtiment et Génie Civil Date de création: 2005 Employés: 60 + 3 expatriés Installé au Congo depuis de nombreuses années, Pierre Pascual possède une large expertise dans les métiers du bâtiment avec près de trente ans dans la profession. Atlantic Construction a vu le jour en novembre 2005 et compte de nombreuses réalisations à son actif: villas, magasins dans l’enceinte du Port Autonome de Pointe-Noire, piscines ou encore immeubles sur l’avenue Marien Ngouabi et au wharf, tant pour les particuliers que pour les plus importantes entreprises du pays. Bien que le marché de la construction ait connu un âge d’or dans les années 2000, il reste cependant de nombreuses opportunités pour les cinq prochaines années pour satisfaire la demande en logements et infrastructures.

« Le Congo est un pays d’avenir où tout reste à faire dans tous les domaines. La stabilité politique et la bonne tenue des activités pétrolières promettent des années florissantes sur le plan économique. » Pierre Pascual Gérant

Bureau d’Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics (BEBATP) M. Jérôme BUYA Directeur Général Enceinte du Ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat 9, rue de la Libération de Paris BP 1129 Brazzaville Tél: (+242) 281 01 50 Fax: (+242) 281 28 14 Email: bebatp@yahoo.fr www.bebatp.com Activité: Etudes de faisabilité des routes et bâtiments Date de création: 1999 Chiffre d’affaires: 600 millions FCFA Employés: 40 Le BEBATP est né en 1986 à la suite de la fusion de la régie autonome de transport du Congo et

Pointe-Noire a besoin de logements – Vue du quartier de Tchikobo

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Travaux Publics

«Le Congo est résolument tourné vers le progrès et vers l’avenir. Nous sommes partie prenante dans ce processus de développement et nous attendons les cabinets internationaux pour partager les fruits de cette croissance.» Jérôme BUYA Directeur Général

EAT Mauro M. Elio Mauro Directeur Général BP 1155 Pointe-Noire Tél: (+ 242) 659 44 30 Email: e.mauro@eat-congo.com Activité: Bâtiment et Travaux Publics Date de création: 1951 Employés: 450 Brazza se transforme et se modernise – Rond-point de la Coupole

du centre de recherche et d’études techniques de l’habitat. La société est aujourd’hui en charge des études d’urbanisme et d’aménagement, construction habitat et travaux publics. Le BEBATP est l’outil privilégié de l’Etat pour tout ce qui concerne les études du domaine du BTP. Le développement de cette structure a accompagné les travaux de construction et d’urbanisme de Pointe-Noire, notamment au niveau de la voierie urbaine. Les troubles des années 90 ont mis à mal la majorité des sociétés congolaises et provoqué des pertes importantes pour tous les acteurs. Le début des années 2000 a été marqué par les actions de conquête des marchés se traduisant par un effort soutenu en matière de rééquipement et une inscription dans une politique de développement. La structure a profité du programme politique de municipalisation accélérée pour se moderniser et informatiser son système d’études. Le chiffre d’affaires s’élève aujourd’hui à 600 millions de FCFA, le tiers provenant des subventions de l’Etat. Le principal client est l’Etat, le gouvernement demeurant le principal investisseur. Cependant, les initiatives privées ont tendance à se développer au Congo, la croissance de BEBATP étant intrinsèquement liée aux investissements immobiliers et routiers. Au vu des différents projets de construction sur l’ensemble du territoire et notamment dans la Cuvette Ouest, les années à venir promettent d’être fructueuses.

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Entreprise Africaine de Travaux (EAT) Mauro a été créée à Brazzaville en 1951 par Emilio Garzolini et Gino Mauro. Comme beaucoup de sociétés congolaises, elle est installée également à Pointe-Noire. Les activités de la société englobent tous les corps d’état du Bâtiment et des Travaux publics: gros œuvre et second œuvre, tant dans le bâtiment que dans le génie civil, charpentes bois en lamellé-collé. Cette entreprise bientôt soixantenaire est aujourd’hui gérée par Elio Mauro et possède deux installations: respectivement 27 000 m2 de surface à Brazzaville et 9 000 m2 à Pointe-Noire qui comprennent des ateliers menuiserie, menuiserie métallique et atelier de préfabrication des lamellés-collés. Depuis ses deux installations, EAT effectue des chantiers dans toutes les villes du pays. La société est à l’origine de célèbres constructions au Congo, notamment celle du Centre Culturel Français de Brazzaville. La société compte parmi ses clients réguliers Total et Brasco, ainsi que la plupart des grands industriels du pays. Le développement de l’économie nationale devrait confirmer la croissance linéaire de EAT et ouvrir de nouveaux chantiers importants dans les 5 ans à venir. «Tous les secteurs de l’économie demandent à se développer. Il faut être courageux et patient mais les opportunités sont grandes» Elio Mauro Directeur Général

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Travaux Publics

l’entraînent dans des grandes difficultés financières. Il décide néanmoins de se maintenir dans le pays et met en veilleuse ses activités dans les infrastructures lourdes au profit du bâtiment, à travers la GTA qu’il ressource et réhabilite.

Logements sociaux à Bacongo - Brazzaville

Générale Des Travaux et Aménagements (GTA) MM. Emile Hadid / Louis Sakala Directeur Général / Directeur Général Adjoint Quartier de la Cathédrale BP 1114 Brazzaville Tél: (+242) 666 66 11 Fax: (+242) 281 19 71 Email: gta.brazza@yahoo.fr Activité: Bâtiment, Travaux Publics, Génie Civil Date de création: 1989 Chiffre d’affaires: 3 Milliards FCFA Employés: 350

La Société Générale des Travaux et Aménagements (GTA), créée en 1989 est une filiale d’un grand groupe de BTP libanais installé au Congo en 1985 et qui avait essentiellement investi dans la construction des routes et de quelques grands complexes, dont entre autres la Route Nationale n°2 du PK 100 au PK 183, l’Hôpital de Dolisie, etc. A l’origine, la GTA est créée pour se consacrer davantage au volet «Bâtiment» du Groupe. Depuis, elle est bien présente dans le pays. En effet, la GTA a développé petit à petit ses activités, d’abord dans la construction des logements sociaux à Brazzaville et dans le Département des Plateaux (1990), dans la construction et réhabilitation des édifices publics comme la construction et réhabilitation de la Présidence de la République et des ses annexes (1995), la construction des équipements publics comme le Stade de Nkayi (1996), etc. Pendant les événements survenus au Congo à la fin des années 90, le groupe subit de lourdes pertes qui

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Ainsi, dès le début des années 2000, la GTA lance et finalise plusieurs projets, comme la construction de l’Immeuble de Représentation de l’ASECNA, la réhabilitation de la route Ngo-Mpouya dans le Département des Plateaux, etc. et profite de la privatisation du secteur aval pétrolier pour se lancer dans la construction et la maintenance des stationsservice (à ce jour 15 pour la Société X-Oil Congo et 4 pour Chevron). Plusieurs grands projets de bâtiments sont actuellement en cours (modernisation et agrandissement de l’Hôtel Azur à Pointe-Noire, extension de la Base-Vie de MagIndustries Potasses du Congo à Mengo, etc.). Le groupe, quant à lui, a beaucoup développé ses activités, notamment au Moyen-Orient, mais aussi en République Démocratique du Congo à travers sa filiale Entreprises Tabet sur des projets d’envergure, dans la construction des routes notamment. Actuellement, la GTA souhaite élargir davantage son champ d’action, avec la mise en place de petites industries liées au bâtiment, notamment pour la production de plastique et tuyauterie ou de la menuiserie du bâtiment (portes, fenêtres, placards, etc.), ce qui lui assurerait une plus grande maîtrise des coûts et intrants de construction. «La main d’œuvre au Congo est un atout pour tout investisseur qui souhaite se développer dans le pays. Les congolais sont consciencieux et ont le sens de l’entreprise. Les choses sont lentes ici, elles nécessitent beaucoup de temps et d’énergie, mais au final, tout est possible.» Emile Hadid Directeur Général

MIAMBANZILA SARL M. Nestor Bahanda Directeur Général BP 1539 – Pointe Noire Tél: (+242) 544 08 31 - 691 07 17 Email: miambanzila1@yahoo.fr Activité: Bâtiment, Travaux Publics, Génie Civil Date de création: 1977 Employés: 150

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Travaux Publics

Fonctionnaire de l’Etat congolais dans les années 70, le Président Directeur Général et fondateur M. Bahanda souhaitait développer le Congo à travers diverses activités en s’appuyant sur son travail et son ambition. En tant que fonctionnaire, il ne pouvait solliciter une patente à son nom; il a donc choisi le nom du neveu de son père pour créer sa propre entreprise MIAMBANZILA Etablissement. En 1976, après avoir démissionné du CFCO pour se consacrer entièrement à ses affaires, M. Bahanda a choisi de maintenir ce nom pour des raisons familiales, plus de 30 ans après, MIAMBANZILA est devenu une SARL ainsi que le seul groupe entièrement congolais d’envergure dans le génie civil et les travaux publics. D’abord centrée sur les transports en commun, la compagnie n’a cessé de diversifier ses activités, en commençant par Pointe-Noire avec l’achat d’une carrière, afin d’y exploiter les agrégats, puis dans les travaux publics et le génie civil. La société souhaite continuer de participer activement à la reconstruction du Congo à travers de nombreux projets, majoritairement à PointeNoire, mais également dans la région de la capitale. De plus, le préfet de la région du Kouilou a chargé MIAMBANZILA d’aménager plusieurs pistes agricoles et en 1994, en collaboration avec l’Union Européenne, la compagnie a réhabilité une route de 50 km. Par ailleurs, Miambanzila travaille en étroite collaboration avec les collectivités locales, la Banque Mondiale et le secteur pétrolier.

Pointe-Noire se développe rapidement

Routes, ponts, écoles, marchés, maternités ou encore maisons particulières, les projets développés par MIAMBANZILA ont toujours un impact social, comme le projet de la route qui mène vers la cité de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au Sud de Brazzaville. Enfin, MIAMBANZILA est ouverte à créer des partenariats avec des acteurs étrangers pour établir des relations win-win et mettre leur compétences en commun. « Le Congo est un pays tranquille, c’est le moment idéal pour venir y faire des affaires. » Nestor Bahanda Président Directeur Général

SOCOBA M. Jean-Marie Dufossez Directeur Général Ancienne route de l’aviation BP 277 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 17 67 - 662 35 40 Email: socoba@yattoo.com Activité: Travaux publics et bâtiment Date de création: 1955 Employés: 35 SOCOBA est une entreprise historique de PointeNoire, rachetée en 1977 par la famille Dufossez. La société opère dans tous les corps de métier du bâtiment du gros œuvre et du second œuvre et sur tout type de chantier. Aujourd’hui, la menuiserie demeure la spécialité de la compagnie, avec de nombreux chantiers d’agencement ou conception et de pose de cuisines. Socoba réalise des travaux pour les sociétés de Pointe-Noire telles que BGFI, Tractafric, la Banque Centrale ou encore CFAO. Le secteur de la construction est en pleine croissance. La demande a explosé ces dernières années, autant chez les professionnels que les particuliers et la société travaille avec beaucoup de sous-traitants pour relayer ses 35 salariés. Le boom de l’immobilier draine avec lui une forte augmentation des créations d’entreprises, on estime que le marché sera arrivé à saturation dans environ 5 ans. Dans cette perspective, Socoba compte maintenir son volume d’activité grâce à une politique qualitative

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Travaux Publics

Route Nationale 2 (RN2) qui mène à Oyo

qui la différencie de la concurrence. La plupart des matériaux utilisés sur les constructions Socoba sont importés d’Europe et la qualité de ses réalisations est désormais réputée dans le secteur. «Le Congo est en pleine évolution mais continue d’importer énormément. Les ressources sont présentes ici pour produire localement, on peut faire beaucoup de choses dans ce pays.» Jean-Marie Dufossez Directeur Général

SOCOFRAN M. Fédéric Pénin Directeur Général BP 1148 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 00 18 – 666 43 61 – 559 52 43 – 587 03 33 Email: fpenin@socofran.com www.socofran.com Activité: Bâtiment et Travaux Publics Chiffre d’affaires: plus de 100 millions d’Euros Employés: 2000

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Socofran est une société de Bâtiments et Travaux Publics qui a longtemps été spécialisée dans les terrassements. L’entreprise travaillait, entre autres, pour le CFCO, chemin de fer reliant Brazzaville à Pointe-Noire. Socofran a ensuite développé d’autres métiers liés aux travaux publics, comme le génie civil, les ouvrages d’art et le bâtiment. Le terrassement occupe toujours une part non négligeable des activités de Socofran, qui réalise de grands travaux dans ce domaine. Cependant, l’entreprise est aussi impliquée dans la construction des routes, des voieries ou des infrastructures publiques. Elle produit aussi du gravier grâce à une carrière de granit concassé, pour les revêtements de routes et la fabrication de béton. Les travaux du pipe gaz M’Boundi-Côte Matève sont le grand projet actuel de Socofran. Ils permettront le transport du gaz produit à M’Boundi jusqu’au site de la côte Matève, à une soixantaine de kilomètres, où se trouve la centrale de gaz de Djeno qui a une capacité de production de 300 mégawatts avec deux turbines. Socofran est également responsable de la réalisation des travaux de terrassement du site de la centrale de Djeno. Un million de mètres cubes ainsi qu’un système spécial de rabattement de nappe et

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Travaux Publics

d’aiguilles filtrantes ont été nécessaires à la préparation de cet ouvrage. La construction du pipe a, quant à elle, nécessité la mise en place d’une piste de service et d’un système de raclage pour assurer le nettoyage de la canalisation. Une deuxième canalisation, d’eau salée cette fois, va être installée en sens inverse, de Djeno vers M’Boundi afin d’être injectée dans les puits de gaz pour en augmenter la production. Socofran est également présente dans le nord du pays où elle réalise des travaux de voierie dans la région d’Oyo, participe à la construction de la route nationale qui relie Brazzaville au nord du pays ainsi qu’à celle d’une route préfectorale à 200 km de la capitale congolaise. Socofran a de multiples projets avec des compagnies pétrolières, et envisage également la construction d’une grosse unité de fabrication de potasse. Des collaborations avec la compagnie EFC dans la forêt d’eucalyptus près de Pointe-Noire et avec SOREMI pour un projet de polymétaux sont à l’ordre du jour. Enfin, la réhabilitation du CFCO occupe toujours une place importante dans les activités de Socofran. Lors de la réalisation de ces projets, la société a collaboré activement avec l’Etat et plus particulièrement le ministère de l’Equipement et des Travaux Publics et la Direction Générale des

Route de Kinkala

Grands Travaux, chargée d’accélérer les travaux d’infrastructures dans le pays. Socofran compte parmi ses clients tous les acteurs importants du secteur tels que ENI-Congo et Total E&P Congo, MagMinerals, EFC, SOREMI ou le CFCO.

Les travaux avancent à grands pas sur le chantier de l’aéroport de Maya Maya

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Travaux Publics

Société de travaux et d’aménagement du bâtiment (SOTRAB) M. Jean-Claude Ngakosso Directeur Général Avenue du Nouveau Port - Immeuble Bokilo – Mpila BP 2108 Brazzaville Tél: (+242) 578 01 77 Email: sotrabsarlu@yahoo.fr ngak_2007@yahoo.fr Activité: Bâtiment, Travaux Publics, Génie Civil Date de création: 1999 Chiffre d’affaires: 3 milliards FCFA Employés: 35 Créée en 1997, la société Géobrique était spécialisée dans la réhabilitation de bâtiment et la fabrication de briques. Afin de développer ses activités, la société décide de faire du génie civil et devient en 1999 la Société de travaux et d’aménagement du bâtiment, la SOTRAB.

secondaires et des routes agricoles en terre. Néanmoins, la SOTRAB développe également de nombreux projets de construction de bâtiment pour les particuliers ainsi que la construction de ponts. Forte d’une longue expérience dans la construction des pistes agricoles, la SOTRAB décide de se lancer en 2009 dans le « noir », la construction de routes bitumées, afin de continuer à développer les régions situées au nord de la capitale. SOTRAB se base sur un savoir-faire et une connaissance parfaite du terrain dans lequel elle évolue afin d’accompagner le développement du Congo, notamment de ses régions les moins privilégiées. «Nous invitons tous les investisseurs à venir au Congo, cela permettra au pays de se développer et à la Sotrab de progresser au contact de partenaires étrangers. La compétition est saine, nous sommes prêts pour le bien du pays.» Jean-Claude Ngakosso Directeur Général

Focalisée sur le développement de la partie nord du Congo, la SOTRAB est spécialisée dans la réhabilitation et la maintenance des routes

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www.ebizguides.com Avenue du Nouveau Port (Immeuble Bokilo )M’Pila - Brazzaville


Travaux Publics

SVP Construction M. Xavier Lepez Directeur Général 34 avenue Félix Eboué BP 271 Pointe-Noire Tél: (+ 242) 660 79 70 - 555 93 00 Email: svp@svp-construction.com www.svp-construction.com Activité: Bâtiment, Travaux Publics, magasin de matériaux Date de création: 1980 Employés: 200 SVP construction est une société présente au Congo depuis une trentaine d’année. Située à la sortie du port de Pointe-Noire, ses activités couvrent trois domaines:

passant par la charpente. La société intervient sur des petits chantiers de maintenance mais également sur de gros projets livrés clé en main. SVP opère également dans le négoce de matériaux de second œuvre et de biens d’équipement: plus de 10 000 articles sont référencés dans les 2 000 mètres carrés du magasin SVP à l’entrée du port de Pointe-Noire. Le magasin propose tous les équipements du second œuvre mais aussi des produits chimiques, de sécurité, ainsi que des biens d’équipement (climatisation, électroménager, matériel de bureau, etc.) Enfin, SVP vend également des véhicules: en effet, la société est le seul représentant des grandes marques automobiles chinoises. La gamme est visible dans la galerie du magasin et offre essentiellement des véhicules utilitaires ou de chantier.

La construction demeure l’activité principale de la société et emploie plus de 200 salariés. SVP dispose d’importants moyens matériels et propose ses services dans la réalisation de tous les travaux du bâtiment, de la maçonnerie à la plomberie, en

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TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Dieu, qui a créé l’homme, ne perçoit pas de salaire. proverbe congolais

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Technologies de l’Information et de la Communication

Le Ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication a élaboré une Politique Nationale de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication qui couvre la période 2009 - 2015. La cyberstratégie se décline par la vision «d’arrimer le Congo à la modernité pour que l’informatique et l’Internet notamment, soient accessibles au plus grand nombre». Le président de la République, son Excellence Denis Sassou Nguesso a réitéré cette vision dans son projet de société le «Chemin d’Avenir». La cyberstratégie s’appuie sur deux piliers: l’e-Gouvernement et l’e-Business qui intègrent des axes stratégiques sur: - les infrastructures et l’accès universel - le cadre juridique et institutionnel - les capacités humaines - les produits et services

Elle s’engage dans une série d’actions concrètes, au triple plan législatif, financier et technique. Les objectifs stratégiques retenus sont: - favoriser l’accès des populations aux TIC sur tout le territoire national - adopter un cadre légal et réglementaire adapté aux TIC - développer les ressources humaines en TIC - transformer le système éducatif au moyen des TIC - promouvoir la bonne gouvernance par l’utilisation des TIC - favoriser le développement de l’agriculture par l’utilisation des TIC ; - insérer le Congo dans les projets régionaux ; - faire du Congo un point d’interconnexion régional.

Pour atteindre ces objectifs, il va falloir sur le plan: - des Infrastructures et accès universel > développer des infrastructures TIC nécessaires à la plus grande diffusion des TIC au profit de tous les citoyens répartis sur l’ensemble du territoire national et à l’accès du Congo dans la société de l’information - du cadre juridique et institutionnel: > mettre en place un cadre incitatif pour les investisseurs qui engage une réglementation claire, stable, largement diffusée et adaptée à la société de l’information

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- des ressources humaines: > créer des filières de formation afin de permettre l’appropriation et l’utilisation des TIC dans les différentes couches de la société - des produits et services: > encourager le développement local d’applications et des produits TIC adaptés aux besoins du marché national et sous-régional. La mise en œuvre de cette politique suppose de mettre en place un plan d’actions qui contient 28 projets structurants. D’ici 2015, le Congo aura fait un pas décisif dans la société mondiale de l’information. Ils réduiront une grande partie de la fracture numérique et pourront accroître leur niveau de développement économique et social. Au cours de l’année 2009, le cadre juridique et institutionnel a connu une grande évolution avec l’adoption par le parlement des lois portant sur: - la réglementation du secteur des communications électroniques - la réglementation du secteur des Postes - la création de l’autorité de régulation des postes et des communications électroniques

Les infrastructures ont connu des investissements conséquents de la part du gouvernement qui: • a introduit l’opérateur historique Congo Télécom (ex SOTELCO) dans le consortium WACS, promoteur du projet de déploiement d’un câble de fibres optiques sous-marin sous l’océan Atlantique (25 millions USD) • va construire la station terminale du projet WACS à Pointe-Noire qui sera fini en mars 2010 (investissement de 3 milliards de francs CFA) • va déployer plusieurs fibres optiques (backbone national) de Pointe-Noire à Ouesso en passant par Brazzaville (investissement prévisionnel de 30 milliards de francs CFA). • va renforcer le Projet de Couverture Nationale (PCN) en télécommunications avec la construction des centraux de nouvelle génération (NGN) et le démarrage effectif des connexions Internet par ADSL par Congo Télécom. Dans le domaine de la téléphonie mobile, l’ouverture du secteur en 1997 a été salutaire car elle aura permis d’améliorer la télédensité grâce à la téléphonie

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Technologies de l’Information et de la Communication

Signature de l’accord avec l’Union Africaine des Télécommunications

mobile. En résumé, le marché de la téléphonie, est de 59,1 % pour Zain; 38,4 % pour MTN; 2,1 % pour Warid et 0,4 % pour l’opérateur de la téléphonie fixe Congo Télécom (ex SOTELCO). Le taux de couverture maximum des réseaux mobiles est de 85 % de la population et 34 % de la surface du pays. Cette couverture est assurée de la manière suivante: - Zain avec 786 villes couvertes et 452 BTS à travers le pays - MTN avec 246 localités desservies et 182 BTS - Warid, le plus jeune, avec une dizaine de villes. Le taux de pénétration est de 38 % (Population: 3 900 000 habitants; Nombre d’utilisateurs: 1 500 000). Le chiffre d’affaires du secteur est de l’ordre de 183 milliards soit 98 % pour le mobile (Zain avec 64 %; MTN avec 34 %) et 2 % pour le fixe. Le chiffre d’affaires des opérateurs mobiles est réalisé sur le seul produit des communications vocales. Les

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autres produits et services restent très marginaux (1,5 % des CA pour les SMS et des pourcentages négligeables pour les services à valeur ajoutée). Depuis juin 2009, le gouvernement a mis en place un centre de supervision et de contrôle du trafic international entrant par un arrêté conjoint n°1278 MPT-NTC/MFEB portant réglementation du trafic international téléphonique entrant au Congo. A travers sa mise en place, l’Etat crée un lien harmonieux entre la technologie et l’économie. Durant les deux premiers mois d’exploitation expérimentale après la mise en service commercial en juin 2009, le centre a généré près d’un milliard 800 millions de FCFA, à répartir entre l’Etat et l’opérateur technique à raison de 50% pour chaque partie. De ces résultats, on peut faire une prévision de près de 6 milliards de recettes par an pour l’Etat congolais. En effet, ce système permet: - La visualisation de tous les appels internationaux.

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Technologies de l’Information et de la Communication

La Poste principale de Brazzaville

- La supervision et la facturation de la quote-part de l’État et des opérateurs. - Le contrôle en temps réel de la qualité de service et du trafic sortant. La mise en place d’un tel système au Congo est le résultat d’un partenariat au bénéfice de toutes les parties prenantes: le ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies, la direction générale de l’Administration Centrale des Postes et Télécommunications et les opérateurs de téléphonie mobile. Cette initiative permet que l’Etat congolais reçoive une quote-part pour chaque minute de communication internationale entrant au Congo. Cette quote-part est payée par le transporteur international et n’affecte donc nullement le consommateur local. Nous allons continuer à nous focaliser, pendant les cinq prochaines années, sur les axes suivants:

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- Lutte contre la fraude - Augmentation du volume de trafic à l’entrée - Supervision de la qualité de Service S’agissant de la Poste, le gouvernement a mis en place un Plan Intégral pour la Réforme et le Développement Postal (PIDEP) pour la réforme du secteur postal congolais, dans son ensemble, et de l’opérateur postal public en particulier. Les projets inscrits dans ce plan ont été identifiés sur la base du diagnostic établi et des objectifs stratégiques définis.

Ces projets déclinés dans le plan d’actions, concernent: 1. la définition du service universel dans un cadre légal revu, (projet en cours d’exécution)

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Technologies de l’Information et de la Communication

2. le fonctionnement de l’autorité de régulation 3. les statuts et l’organisation de la SOPECO (opérateur public), la réhabilitation financière de la SOPECO et l’amélioration de la qualité de service du courrier 4. le développement et la modernisation de l’EMS et des Colis 5. le développement et la modernisation du service des transferts d’argents: mandats (projet en cours) 6. la réhabilitation des services des CCP et de la Caisse d’épargne 7. la création de la Banque Postale qui vise à l’amélioration des services actuels des chèques postaux et à la création de nouveaux services bénéfiques aussi bien pour la clientèle que pour la société. Elle vise aussi la transformation du service des chèques postaux en banque postale. La poste, constituant un réseau de proximité sans égal dans le pays, est capable d’atteindre toutes les couches de la population des villes et des coins les plus reculés du pays.

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Dans le secteur des nouvelles technologies, la Direction des Nouvelles Technologies (DNT) créée par décret N°2003-168 du 8 août 2003, entreprend progressivement des actions de sensibilisation et d’appui aux PME-PMI et aux administrations qui développent des projets TIC pour améliorer ou changer leur façon de travailler. La DNT est engagée à donner une visibilité accrue à l’extérieur de l’ensemble des acteurs qui concourent au développement du pays. Ceci justifie l’organisation cette année du Forum e-business, qui a pour objectif de favoriser les affaires électroniques auprès des PME-PMI congolaises. Il en sera de même pour les départements ministériels et leurs directions déconcentrées, mais également pour les collectivités locales, qui veulent offrir de nouveaux services électroniques à leurs administrés. Un processus de facilitation dans le cadre de partenariats public-privé (PPP), pour concourir à la matérialisation de la Politique Nationale de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication.

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Technologies de l’Information et de la Communication PRINCIPALES ENTREPRISES Africadvance M. Gérald Dupont Directeur Général 23 rue de la Libération - Quartier O.C.H. -Brazzaville Tél: (+242) 602 78 88 Email: africadvance@yahoo.fr www.africadvance.com Activité: Solutions en communication Date de création: 2008 Africadvance est une jeune entreprise créée en 2008 à la suite d’un constat de son PDG, Gérald Dupont sur la quasi inexistence d’agence de communication globale au Congo. Cette société, déjà présente à Londres et à Paris, maîtrise toutes les techniques de la communication globale et propose notamment des bannières Internet sur Yahoo mail avec laquelle elle a l’exclusivité sur toute l’Afrique centrale. La démarche est inédite au Congo, le pays s’ouvre peu à peu aux nouvelles techniques de l’information et de la communication avec un taux d’utilisateurs Internet de 8%. Les cibles principales restent pour l’heure les grandes entreprises du pays ainsi que le gouvernement, mais les potentialités du marché sont importantes et l’arrivée prochaine de la fibre optique va démocratiser Internet et ouvrir de nouvelles portes à Africadvance. La société propose également son expertise dans la création et l’impression en haute définition de publicités de tout format. L’accès progressif du Congo à Internet et les forts besoins des entreprises en support de communication ouvrent un marché porteur aux agences. Par conséquent, Africadvance devrait se placer rapidement comme un acteur central dans les services de publicité et de publicité on-line.

AG Partners M. Justin Nzoloufoua Directeur Général Immeuble Ebata - Plateau ville BP 2224 Brazzaville Tél: (+242) 281 50 41 Email: justin.nzoloufoua@ag-partners.com www.ag-partners.com Activité: Agence conseil en communication Date de création: 2004 Employés: 11 L’histoire du groupe AG Partners commence en

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avril 1990 avec la création de la première agence au Cameroun par l’actuel C.E.O. du Groupe, l’ouverture de l’agence de Côte d’Ivoire ayant suivi en 1995. Les événements qui ont débuté à Abidjan en 1999 ont encouragé certains membres de l’équipe, composée alors de 39 personnes de 7 nationalités différentes, à rentrer chez eux pour créer des agences dans leur pays. Ce fut le cas, notamment, pour l’agence du Bénin, fondée en 2002. Aujourd’hui, AG Partners est présent dans 10 pays: Sénégal, Bénin, France, Cameroun, Gabon, Togo, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Mali et le Congo Brazzaville. Le conseil en communication est le cœur de métier de la société. Cependant, on la retrouve de plus en plus sur le secteur de l’événementiel et de la création graphique. L’agence du Congo a été créée en 2005 avec 3 agents pour répondre aux besoins d’un seul client. Aujourd’hui, Ag Partners Congo emploie 11 agents et travaille avec des sociétés parmi les plus réputées du pays, telles que Western Union, ainsi qu’un grand nombre de banques internationales. Le secteur de la communication au Congo est naissant, le marché était inexistant il y a encore peu de temps car les annonceurs ont manqué jusqu’à la fin des années 90, le marché étant trop monopolistique. Le secteur s’est dynamisé avec l’arrivée de la téléphonie mobile qui a apporté plusieurs opérateurs sur le même marché. Ce phénomène a obligé les acteurs à se différencier via des campagnes de communication. L’apparition d’espaces promotionnels et de publicité pour les opérateurs téléphoniques a popularisé le marketing et généralisé le recours aux agences de communication au Congo. Malgré cela, il existe aujourd’hui moins de 10 agences de communication au Congo et AG Partners occupe la place de leader avec 55 % de part de marché environ. Le réseau international du groupe permet un transfert de compétence d’une filiale à l’autre, cet atout représentant la grande force de la société. Par rapport à 2007, la croissance de la filiale Congolaise s’élève à 35 %. Le secteur est en pleine croissance, les marchés s’ouvrent de plus en plus à la concurrence, le pays a retrouvé sa stabilité. Cette nouvelle donne offre des perspectives. «Le Congo offre un horizon prometteur pour les investissements, les Congolais sont engagés dans le renouvellement et l’amélioration du climat des affaires. J’invite tous les investisseurs à venir dans ce pays jeune et plein de ressources ; notre agence est prête pour les accompagner dans leur stratégie de communication ». Justin Nzoloufoua Directeur Général

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Technologies de l’Information et de la Communication

Canalsat Horizons Tél: (+242) 932 33 40 www.canalsat-horizons.com www.canalplus-afrique.com Représentation à Brazzaville: Burostock Avenue de l’indépendance – BP 430 E-mail: infoburostock@burostock.net Représentation à Pointe-Noire: Electra 6, rue Tchibassa - BP 209 Email: electra@electracongo.com Activité: Media - Télévision Date de Création: 2002 Employés: 25 Installé depuis 2002 sur le territoire congolais, Canalsat Horizons compte aujourd’hui plus de 20 000 abonnés dans l’ensemble du pays, principalement concentrés dans les 2 grandes villes: Brazzaville et Pointe-Noire. Dans le but d’offrir à ses abonnés des programmes ayant une identité culturelle proche des populations locales, le groupe assure la diffusion en qualité numérique de plus de 80 chaînes et radios parmi lesquelles 14 chaînes nationales africaines et de nombreux programmes produits et tournés sur le continent. C’est le cas notamment pour ZEM (série togolaise) ou Jacob’s Cross (série sud africaine). Canalsat Horizons est également à l’origine de l’arrivée de la HD (haute définition) au Congo, cette option étant disponible sur les bouquets de chaînes depuis le mois de décembre 2009. Enfin, Canalsat Horizons apporte un soin tout particulier à être présent au plus près de ses abonnés: ainsi, de nombreuses agences et points de vente sont implantés dans les villes, 5 à Brazzaville, 3 à Pointe Noire, 1 à Dolisie. Cette tendance devrait s’étendre prochainement à d’autres régions et assurer une croissance soutenue.

MTN Congo M. Toufic Ramadan Directeur Général BP 1150 Brazzaville Tél: (+242) 281 06 89 Email: yellonews@mtncongo.net www.mtncongo.net

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Activité: Téléphonie mobile Date de création: 2005 Employés: 300

Installée depuis 2005 au Congo après le rachat de Libertis Telecom, la compagnie sud-africaine MTN, leader des Telecom en Afrique, occupe très vite une place de choix parmi les opérateurs présents dans le pays. En effet, avec environ 1,3 millions de clients en 2009, MTN Congo s’est rapidement hissé au deuxième rang national, talonnant de près le leader. Ces résultats s’expliquent principalement par une amélioration constante de ses équipements depuis 5 ans. En effet, MTN Congo a fortement investi dans ses infrastructures et couvre aujourd’hui plus de 80% de la population, avec des relais dans plus de 300 localités et villages congolais. Avec l’inauguration de son nouveau siège en 2009 et l’accroissement de ses investissements, MTN démontre sa volonté de rester durablement au Congo. L’objectif à court terme pour la compagnie est de prendre la place de leader national, notamment grâce à la qualité des services qu’elle offre à ses abonnés: • MTN Zone, qui permet aux abonnés d’avoir accès à de fortes réductions en fonction de l’heure et du lieu, en direction des autres numéros MTN. • MTN Pay 4 Me, nouveau service révolutionnaire, permet aux abonnés de faire supporter le coût de l’appel au destinataire, avec son accord. Ce service est principalement destiné aux parents qui souhaitent que leurs enfants puissent les joindre, même quand ceux-ci n’ont pas de crédit dans leur téléphone. • MTN One world, permet aux clients de voyager à travers les différents pays où MTN est présent, sans avoir à payer de frais de Roaming (facturation des appels aux tarifs locaux du pays visité, réception d’appels gratuite) et avec la possibilité de recharger leur compte avec des cartes de recharge locales ou du pays d’origine.

Ofis Yattoo M. Luc Emmanuel Zanghieri Directeur Général BP 1123 Pointe-Noire Tél: (+242) 520 00 04 - 670 80 80

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Email: sales@ofis-computer.com www.yattoo.com Activité: Solutions informatiques / Fournisseur d’accès Internet et Téléphonie Date de création: 2000 Employés: 130 Lorsque Mr. Zanghieri débute ses activités en 2000, il est seul et s’occupe d’assembler et d’installer des ordinateurs chez ses clients. 9 ans plus tard, OFIS emploie 130 personnes et s’est imposé comme un des leaders dans son secteur au coude à coude avec les entreprises internationales. La société continue de proposer ses services en tant que fournisseur de produits informatiques mais a également étoffé sa gamme de services en créant un département télécom et la mise en service de la marque FAI Yattoo. Par ailleurs, Ofis offre un service de création de sites Web. En 2009, l’entreprise a fait l’acquisition de la branche Technologie de CFAO et opère aujourd’hui dans la mise en œuvre et l’application de produits de sécurité tels que la détection anti-incendie, antiintrusion, alarme, vidéo surveillance et systèmes de contrôle biométriques. Cette diversification a

apporté une grande valeur ajoutée à l’offre d’Ofis, ce qui lui permet de proposer une gamme étendue de services tant aux professionnels qu’aux particuliers. Malgré le retard du Congo dans le domaine informatique et le faible taux d’équipement des foyers congolais, le challenge demeure entier pour Ofis. Dans le cadre de son développement, la société est à la recherche d’investisseurs pour l’accompagner dans la poursuite de ses ambitieux projets. Avec un taux de croissance de 20 % par an, cette jeune entreprise où la moyenne d’âge avoisine les 30 ans est pleine de ressources et de confiance dans l’avenir. «Les perspectives de développement au Congo sont réelles. Des entreprises dynamiques et en forte croissance comme Ofis sont à la recherche de capitaux et c’est une opportunité à saisir pour les investisseurs.» Luc Emmanuel Zanghieri Directeur Général

Les bureaux de Dell Ofis Yattoo à Pointe Noire

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Technologies de l’Information et de la Communication

Société des Postes et de l’Épargne du Congo (SOPECO) M. Guy Roger MANKEDI Directeur Général BP 39 Brazzaville Email: grmankedi@yahoo.fr Activité: Services postaux Date de création: 2003 Employés: 352 Suite à la dissolution et à la scission de l’Office National des Postes et Télécommunications en 2003, la SOPECO hérite du volet postal alors que la partie télécommunication est confiée à Sotelco, devenue Congo Telecom en 2009. La SOPECO maintient cependant son statut d’entreprise d’Etat tout en jouissant d’une autonomie financière. Ses missions sont de couvrir les services suivants: • Distribution du courrier • Emission et vente de timbres poste • Collecte, acheminement et distribution du courrier • Services financiers de mandats postaux, mandats express international (zone Cemac et France)

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• Colis • Messagerie express • Philatélie • Transfert d’argent international en partenariat avec Moneygram La SOPECO a démarré ses activités avec de sérieux handicaps du fait des guerres. En effet, elle aura payé un lourd tribut: destruction des bureaux de poste, détérioration des matériels d’exploitation et outils de production, absence de trésorerie et un effectif minimum. Des 110 agences postales que comptait autrefois la Poste, près de trente bureaux ont été préservés à la fin des années 2000. Aujourd’hui, grâce au retour durable de la paix et de la stabilité, on note des perspectives réjouissantes. L’objectif du ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication est de rétablir avant 2015 l’ensemble des bureaux autrefois actifs sur le territoire. Le taux de bancarisation étant faible au Congo (7%), la SOPECO a pour ambition de démocratiser l’accès aux services bancaires grâce à une présence renforcée dans tous les chefs- lieux de département

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Technologies de l’Information et de la Communication

Les services de la Poste en pleine mutation

du pays. La SOPECO veut tenir sa place d’acteur incontournable dans le secteur bancaire pour la société congolaise et sa modernisation passe par l’utilisation des NTIC dans la gestion quotidienne des affaires et par l’informatisation progressive de tous les services. La SOPECO se veut une société moderne et souhaite s’inscrire dans le processus de croissance verte. La diminution des émissions de gaz à effet de serre est une problématique pour laquelle elle se mobilise et investit sur la durée. Le développement durable est un thème central dans la formation du personnel et la société prévoit d’éditer en 2010 un timbre sur le thème de l’environnement. Les conditions politiques et économiques stables qu’offrent le Congo, ainsi que l’accès progressif de la Poste aux technologies de l’information et de la communication lui permettent de proposer un service compétitif et d’envisager l’avenir avec sérénité. « A l’image du pays, la poste congolaise est en pleine mutation et offre un cadre propice aux échanges. Elle se veut compétitive, créatrice et mérite la confiance de tous les hommes et femmes d’affaires qui viendront investir au Congo. » Guy Roger MANKEDI Directeur Général

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Zain M. TSHINSELE Beston Directeur Général Avenue Amilcar Cabral BP 1038 Brazzaville Tél: (+242) 520 00 00 Fax: (+242) 281 28 01 www.zain.com Activité: Opérateur téléphonie mobile Date de création: 1999 Chiffre d’affaires: 114 milliards FCFA (2008) Employés: 398 Zain, leader sur le marché, est implanté sur plus de 750 villes et localités congolaises et totalise 1,45 million d’abonnés. Depuis sa création en 1999 sous la marque Celtel, l’opérateur a déjà investi près de 110 milliards de FCFA en équipement et infrastructures. En 2008, Zain a réalisé un chiffre d’affaires avoisinant 114 milliards de FCFA et a versé au Trésor congolais 31 milliards de FCFA. Les raisons du leadership de Zain sont multiples, à savoir: une couverture radio la plus étendue du territoire congolais (87 % des villes et localités du pays), la qualité technique du réseau qui assure la grande notoriété de la marque et qui offre la possibilité aux clients de pouvoir utiliser leur SIM dans 21 pays en Afrique et au Moyen Orient (le Réseau Unique). A la qualité de réseau s’ajoute l’accessibilité des produits aux abonnés. En un mot,

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Technologies de l’Information et de la Communication

Zain possède le plus grand réseau de distribution à travers le pays et rend ses produits disponibles partout et à chaque instant. Parmi les multiples produits proposés par Zain, il convient de souligner le succès de la solution Blackberry, actuellement en voie de développement sur le marché congolais, très prisé par les hommes d’affaires, les diplomates et les étrangers de passage au Congo. Zain souhaite accroître la part des télécommunications dans l’économie congolaise en continuant à couvrir le pays et les zones les plus reculées et assurer un accès à l’Internet haut débit sur toute l’étendue du territoire, étant clairement établi que le taux de pénétration a un effet positif sur la croissance du PIB. Mises à part les prouesses techniques, Zain a choisi de renforcer la proximité avec les populations congolaises et plus particulièrement ses clients. A ce titre, il convient de citer la diversité de services à

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valeur ajoutée que la marque propose à ses clients et qui leur facilitent la vie, comme par exemple l’intervention permanente de Zain dans des activités à caractère social car au-delà de sa mission première (la vente airtime ou temps de communication) l’entreprise estime, en tant que société citoyenne, avoir une mission d’accompagnement dans le développement du pays. « En guise d’épilogue, je dirais que le Congo est un petit pays à fort potentiel par habitant dont le prévisionnel de croissance est estimé à 12 % pour l’année 2010. Un pays dans lequel un abonné sur deux possède au moins un téléphone portable sinon deux. Le cadre juridique et les grandes réformes de régulation récemment mises en place par les autorités du pays démontrent, s’il en était besoin, la stabilité actuelle et à venir de ce pays que j’invite vos lecteurs à découvrir. » Tshinsele BESTON Directeur Général

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© Photos Alex Genet

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INDUSTRIE DU TOURISME

Trop de soins finirait par enlever les tâches de la panthère. proverbe congolais

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Industrie du Tourisme

Lettre de Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Industrie Touristique et des Loisirs

La République du Congo s’est fixée pour objectif de rejoindre le cercle des pays émergents d’ici l’horizon 2016. Telle est l’ambition de son programme de société «Le Chemin d’Avenir» par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO. Les secteurs du tourisme et des loisirs devraient prendre une part importante dans la création de la richesse nationale. Les stratégies de développement initiées par les institutions financières internationales à savoir: les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), viennent en appui au secteur du tourisme dont la croissance mondiale est actuellement la plus importante. Aussi, fort de cette volonté politique manifeste et de cet environnement mondial, je me suis résolu à la tête de ce département à créer les conditions institutionnelles, fiscales et économiques favorables au financement et à l’investissement dans les secteurs du tourisme et des loisirs. Nos potentialités sont immenses et variées. Situé au cœur du «bassin du Congo», deuxième poumon écologique après l’Amazonie, la République du Congo est naturellement appelée à bénéficier des investissements et des financements pour la sauvegarde de l’écosystème et de la biodiversité. Voilà indiqué le premier volet des immenses potentialités touristiques dont regorge notre pays: le développement de la promotion de l’écotourisme. Les 170 km de façade maritime et le majestueux fleuve Congo constituent le deuxième volet d’atouts touristiques indéniables et d’opportunités d’investissements. Nos patrimoines historiques et culturels, riches et variés, en grand nombre inexploités attendent les amateurs et les professionnels des arts et de la culture pour un investissement massif. Par ailleurs, le développement des infrastructures touristiques de base demeure un défi majeur à relever pour emmener notre pays vers une modernisation et à une industrialisation. Enfin, située dans une zone de forte expansion économique, aux ressources naturelles multiples, la République du Congo vous souhaite la bienvenue pour contribuer à son développement durable et à la réduction de la pauvreté.

Martial Mathieu KANI

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Chambre de l’hôtel Elaïs, à Pointe - Noire

Jusqu’en 1963, date de création de l’Office National Congolais du Tourisme (ONCT), le tourisme était lié au secteur privé. Cette initiative privée a permis la construction de quelques hôtels et l’aménagement de quelques sites à la périphérie des grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire. Quant à l’activité touristique proprement dite, elle se limitait aux week-ends des expatriés résidents en direction de ces sites périurbains. C’est en fait en 1963 que l’Etat prit l’initiative de créer sur les cendres du Touring Club de France, un Office dénommé «l’Office National Congolais du Tourisme» (ONCT) afin de promouvoir le tourisme congolais. L’Administration Nationale du Tourisme (ANT) proprement dite a été créée en 1978 par la mise en place d’un Secrétariat Général du Tourisme aux côtés de l’Office National Congolais du Tourisme (ONCT) et de la Société de Promotion Touristique et Hôtelière (SOPROTHEL). Cette administration a changé successivement

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d’appellation pour devenir Direction Générale du Tourisme et de l’Hôtellerie au lendemain de la fin de la guerre du 5 juin 1997. De 1978 à 2009, l’Administration Nationale du Tourisme a connu la tutelle de vingt-trois ministres et son rattachement à d’autres secteurs d’activités. Ces différents rattachements sont la preuve de l’attention que les pouvoirs publics n’ont cessé d’accorder à ce secteur d’activités depuis sa participation dans les programmes de développement économique et social du pays. Très tôt, le secteur hôtelier, l’une des composantes de l’activité touristique, a été perçu comme un équipement de base nécessaire au développement du tourisme. C’est même parfois une activité économique très importante contribuant de façon significative aux recettes fiscales de l’Etat, à la création d’emplois, etc. Cette hôtellerie connaîtra un développement rapide au cours des années 1970.

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La capacité d’hébergement est passée de 566 chambres en 1979 à 3070 en 1989. Ces chiffres démontrent que les besoins en prestation de service se sont développés et vont continuer certainement à se développer.

En 1988, la capacité d’hébergement du pays se présentait de la manière suivante:

Le désir pour l’Etat d’asseoir une meilleure politique hôtelière dans le pays s’est grandement manifesté lors de la conception du premier plan quinquennal 1982-1986, en projetant d’accroître et d’améliorer le parc national hôtelier et de favoriser le tourisme de loisirs.

• Etablissements 3 étoiles: 271 chambres pour 368 lits

Le parc hôtelier a connu une véritable révolution avec la construction d’hôtels de grand standing moyennant un investissement d’environ 16 milliards de FCFA. De 1985 à 1988, cette capacité d’hébergement a connu une évolution assez remarquable. Le nombre d’établissements d’hébergement est passé de 128 à 187 établissements, soit un taux de progression de 46%, alors que le nombre de chambres a augmenté de 13% passant ainsi de 2609 chambres à 2967 chambres en 1988. Quant à la capacité en lits, elle est passée de 3000 lits en 1985 à 3395 lits en 1988 soit un taux de progression de 12%.

• Etablissements 4 étoiles: 732 chambres pour 993 lits

• Etablissements 2 étoiles: 287 chambres pour 316 lits • Etablissements 1 étoile: 252 chambres pour 252 lits. Quant aux établissements non homologués, ils offraient 1159 chambres et 1220 lits disponibles. L’évolution du secteur du tourisme a été marquée à cette époque par une politique visant la création d’un parc hôtelier moderne de classe internationale sur Brazzaville et Pointe-Noire, la ville portuaire. Le tourisme international de vacances était alors quasi inexistant, les visiteurs étrangers qui séjournaient au Congo le faisant essentiellement pour des raisons professionnelles (affaires, congrès, séminaires).

© Photos Alex Genet

Elephant de la Conkouati

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Quant au tourisme intérieur, il se limitait aux loisirs de week-end en périphérie des grandes villes pour une clientèle aisée, souvent expatriée, organisée individuellement. A partir de 1986/1987, malgré la crise économique qui s’installe dans le pays, on constate une évolution dans la politique touristique et une évolution des mentalités. La période de récession économique a de manière contradictoire favorisé la promotion du tourisme. En effet, les chaînes hôtelières dont la clientèle traditionnelle d’affaires a fortement diminué après 1986, se sont vues plus ou moins contraintes de diversifier leurs produits et de revoir leurs politiques tarifaires. Par ailleurs, l’activité touristique a été perçue par l’Etat comme une activité économique au même titre que l’agriculture, une industrie à promouvoir, source d’emplois, de recettes fiscales et de devises contribuant à l’équilibre de la balance des paiements. Enfin, l’urbanisation, la scolarisation, l’émergence d’une couche moyenne ont concouru à faire émerger la notion de vacances. Certains milieux urbains ont commencé à s’intéresser au tourisme, ce qui favorisera une modification des mentalités face aux notions de vacances, de tourisme et de loisirs. Cependant, si certains Congolais partent en vacances, leur destination reste avant tout l’Europe

(notamment la France) ou d’autres pays africains. Dans ces conditions, le développement touristique au Congo est resté focalisé, avant tout, sur une clientèle étrangère. Malheureusement, cet espoir suscité par l’évolution des mentalités sera contré par les effets de la crise économique et la politique de désengagement de l’Etat dans le financement du développement touristique. Ainsi marginalisé, de nombreux facteurs ont freiné l’éclosion de ce secteur: • absence d’une politique volontariste qui s’est manifestée par le désengagement de l’Etat vis-à-vis du secteur ces quinze dernières années • faiblesse des moyens financiers consacrés au développement et à la promotion touristique et particulièrement à l’aménagement des ressources • insuffisance de mesures incitatives susceptibles de séduire les investisseurs potentiels dans ce domaine • faible capacité d’intervention de l’administration due à l’insuffisance des cadres formés et aux maigres ressources budgétaires affectées au département • absence de planification sectorielle intégrée • cherté de la destination Congo avec des coûts prohibitifs des tarifs aériens qui démotivent les touropérateurs • absence d’équipements appropriés à la pratique de certaines formes de tourisme et de loisirs.

ETAT ACTUEL DES LIEUX Aujourd’hui le Congo s’est résolument engagé dans le processus de développement touristique. En organisant les premiers Etats Généraux du tourisme à Brazzaville du 30 mai au 2 juin 1990, l’Etat congolais avait dès lors manifesté son désir d’asseoir une meilleure politique touristique. L’environnement mondial dans lequel s’inscrit l’activité touristique a fortement évolué. Aujourd’hui, le tourisme apparaît clairement comme un secteur que l’on doit prendre en considération, c’est-à-dire un secteur productif susceptible de créer les conditions d’un développement durable dans la perspective d’une économie hors pétrole. Au Congo, avec moins de 100000 arrivées et 200000 nuitées enregistrées dans l’année et dans l’ensemble des établissements d’hébergement, le niveau de l’activité touristique reste encore très faible, très largement en deçà de ses potentialités. Le pays n’attire pas encore en masse des milliers de vacanciers.

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Vue parttielle de la lagune du Malonda Lodge

Les motivations de voyages en direction du pays restent encore essentiellement professionnelles. En effet, environ 90 % des personnes séjournant au Congo le font essentiellement pour des affaires (63%) ou pour des raisons de séminaire ou de congrès (28 %). Le tourisme de vacances et de loisirs reste encore un secteur à promouvoir. Il en est de même du tourisme interne qui se limite aux séjours professionnels dans les chefs-lieux de département et aux voyages d’agrément en week-end pour les classes aisées. L’origine de la demande touristique internationale est assez diversifiée avec cependant une prédominance des visiteurs en provenance de la France (1er pays émetteur de touristes au Congo), de l’Italie, de la Belgique et des pays de la sous-région d’Afrique (République Démocratique du Congo, Angola, Cameroun et Gabon). Au niveau de l’offre d’hébergement, les grandes villes sont pourvues d’hôtels de grand standing de classe internationale ainsi que de nombreux établissements de classe intermédiaire.

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A l’intérieur du pays par contre, les structures d’hébergement font encore défaut et constituent des domaines prioritaires pour l’investissement touristique. Le pays compte de nombreux sites qui sont d’un intérêt touristique indéniable et dont la mise en valeur contribuerait sans nul doute à la diversification des produits touristiques. Le réseau national des aires protégées (parcs et réserves) couvre une superficie de 3 396 085 hectares, soit environ 12% du territoire national. Ces aires protégées comptent 3 parcs nationaux, 6 réserves fauniques, 2 sanctuaires à chimpanzés et gorilles et deux domaines de chasse. Le pays regorge en effet de nombreuses ressources attractives touristiquement non encore exploitées: • un climat modéré favorable à l’activité touristique; • des paysages captivants, servant d’attrait au tourisme de découverte • un littoral aux belles plages ensoleillées favorables au tourisme balnéaire à l’image de la

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plage de Loango considérée à juste titre comme la « Côte d’Azur congolaise » • des forêts luxuriantes avec une faune riche et variée qui font le bonheur des écotouristes • un fleuve majestueux offrant de larges possibilités avec les croisières, les randonnées fluviales, la pêche sportive et les sports nautiques • un patrimoine culturel et historique riche avec des sites et vestiges historiques dignes d’intérêt. Le pays compte quelques agences de voyages locales qui sont résolument tournées vers l’élaboration et la commercialisation des «forfaits» (packages) en collaboration avec quelques touropérateurs. Les structures de loisirs restent également un secteur à diversifier en vue d’offrir aux résidents et aux visiteurs étrangers une gamme de loisirs à côté des salles de jeux, des casinos et des night clubs existants. Ainsi le pays est réellement doté d’importantes ressources touristiques avec de réelles potentialités à exploiter. La présence de nombreux sites pittoresques, la diversité de la faune et de la flore, la beauté des plages et paysages, la richesse inestimable de son patrimoine culturel sont autant d’atouts devant permettre à ce pays de disposer de réels produits attractifs, compétitifs et diversifiés.

PERSPECTIVES D’AVENIR, PROJECTIONS ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT Aujourd’hui, dans un contexte tout à fait particulier qui est celui de la mondialisation et, tout en œuvrant à la consolidation de la paix, le Gouvernement de la République s’est engagé depuis 2004, à faire de la lutte contre la pauvreté sa priorité, en conformité avec les attentes de la communauté internationale et les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) avait été élaboré en 2004 visant, entre autres, la réalisation d’une croissance durable qui serait à l’abri de la volatilité des taux de change et des cours mondiaux du pétrole et qui s’accompagnerait d’une diversification de la base productive. Dans cette perspective, le président de la République

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s’est engagé à miser sur le tourisme, en articulant son essor sur une offre attractive diversifiée et sur la promotion des infrastructures de qualité. La création d’un ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs est un signal fort de cette volonté politique affichée par le Président à travers son programme « le Chemin d’Avenir » et « la feuille de route » du Gouvernement. Les perspectives d’avenir, les projections et opportunités d’investissement s’intègrent dans cette dynamique basée sur une vision, celle exprimée par le président de la République dans son programme de société, à savoir: « créer les conditions propices à l’émergence d’une industrie touristique et des loisirs pour faire de cette activité, d’ici 2016, l’un des secteurs clés capable de contribuer au PIB à hauteur de 10% ». Pour ce faire, la stratégie de développement qui sous-tend cette vision est fondée sur une dizaine d’objectifs stratégiques précis et sur quelques mesures d’accompagnement à mettre en œuvre. Ces objectifs peuvent être regroupés en trois axes: • création d’un environnement propice à l’industrialisation du tourisme et des loisirs • création des conditions optimales du passage d’une offre touristique latente en produits touristiques • création des conditions d’attractivité, de visibilité et de consommation du produit touristique. Dans le premier axe, 4 objectifs sont retenus: > Objectif 1: stimuler l’investissement privé > Objectif 2: renforcer et dynamiser le fonds de développement touristique > Objectif 3: promouvoir une législation et une réglementation touristique adaptées > Objectif 4: valoriser les ressources humaines.

Dans le deuxième axe, 4 objectifs sont également retenus: > Objectif 1: favoriser l’émergence des produits touristiques attractifs > Objectif 2: élaborer un plan directeur fondé sur la création des pôles de développement touristique (zones d’expansion touristique) > Objectif 3: rendre compétitive la destination touristique congolaise > Objectif 4: promouvoir le tourisme social et le tourisme des jeunes.

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Enfin dans le troisième axe, figurent 3 objectifs: > Objectif 1: mettre en œuvre une politique de promotion touristique plus agressive et plus efficace > Objectif 2: susciter et valoriser la recherche fondamentale et appliquée en matière de tourisme et des loisirs > Objectif 3: instaurer un climat favorable à l’accueil et au séjour des voyageurs et touristes étrangers. Pour atteindre l’objectif fondamental exprimé par cette vision, la mise en œuvre des objectifs stratégiques retenus sera soutenue par des mesures d’accompagnement au niveau institutionnel, au niveau des ressources financières et sur le plan de la coopération.

a) Au niveau institutionnel L’enjeu des défis qu’impose la mise en œuvre de la stratégie appelle de profondes réformes institutionnelles: • création d’un Office de Promotion de l’Industrie Touristique chargé, entre autres, de développer et de promouvoir le potentiel touristique du Congo et d’assurer l’expansion de l’industrie touristique • création d’une agence nationale du tourisme en charge de la promotion des produits touristiques du pays tant à l’intérieur qu’à l’extérieur • réactivation du Conseil Supérieur du Tourisme, organe consultatif chargé d’émettre des avis sur les réformes qui seront entreprises par le département • redynamisation, avec l’appui technique de l’OMT, du système et des structures de collecte de l’information statistique en matière de tourisme et des loisirs • création au sein du département des structures appropriées qui s’imposent à la réalisation de certains objectifs stratégiques (structure en charge de la promotion et de la valorisation de la recherche en matière de tourisme et des loisirs, etc.).

préparation et à la participation aux différents salons et foires du tourisme.

c) Au niveau de la coopération En vue de bénéficier de l’expertise des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et de l’aide de certaines institutions, le pays entend: • redynamiser la coopération avec tous les organismes sous-régionaux, panafricains et internationaux ainsi qu’avec les principaux pays pourvoyeurs d’aide (assistance technique, bourses de formation, etc.) • instituer des commissions mixtes et des comités interministériels pour faciliter la concertation entre institutions en vue de résoudre les difficultés découlant de la transversalité des problèmes liés au tourisme. Ainsi, pour rompre avec la politique de désengagement de l’Etat qui a tant freiné le développement du tourisme ces quinze dernières années, cette nouvelle stratégie repose sur la volonté manifeste de l’Etat à: - encourager l’investissement privé à se déployer massivement dans le secteur touristique ; - investir de façon conséquente, en partenariat ou à sa seule initiative, dans l’aménagement des sites, le développement des moyens de transport de toute nature, la mise en place d’hôtels, de centres de loisirs, etc., visant ainsi à la valorisation du patrimoine culturel et historique. La politique de développement touristique du pays devra désormais reposer sur un schéma directeur de développement touristique fondé sur la création de pôles de développement touristique.

Quatre pôles ou zone d’expansion touristique sont envisagés b) Au niveau des ressources financières Le passage à l’étape d’industrialisation nécessite de gros efforts financiers en matière d’investissement et de promotion. Pour ce faire, il sera nécessaire: • d’élever le niveau des ressources allouées au secteur à 2% du budget annuel des dépenses publiques pour permettre au département de disposer des moyens de sa politique • de doter en plus le département d’un budget de promotion qui lui fait défaut, nécessaire à la

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1. La façade maritime Sa mise en valeur peut reposer essentiellement sur: - le tourisme balnéaire - l’écotourisme dont le point d’ancrage serait le Parc National de Conkouati-Douli - le tourisme d’affaires qui se justifie par la présence de grands hôtels à rentabiliser et le siège de grandes et nombreuses entreprises à Pointe-Noire, la capitale économique. 2. Brazzaville et les environs du Pool

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Atouts

3- La zone de Mbomo (Cuvette-Ouest)

- présence de nombreux hôtels de classe internationale à rentabiliser à Brazzaville - avec l’aménagement des sites et autres ressources touristiques du pays (notamment ceux de la partie septentrionale), cette zone est appelée à devenir un véritable «pôle de relais» (ou de transit) pour tout visiteur à destination d’autres localités. - la visite des sites à proximité de Brazzaville (située dans le département du Pool) sera à même de contribuer à l’allongement de la durée de séjour de ces visiteurs. Ceci permettra de mieux rentabiliser l’offre d’hébergement de Brazzaville.

Le Parc National d’Odzala-Kokoua qui fait déjà l’objet d’une fréquentation touristique avec pour produit phare, l’écotourisme (tourisme de vision).

Produits à promouvoir - tourisme d’affaires et de congrès couplé - tourisme de découverte (à travers les excursions et les randonnées fluviales).

4- La zone de Ouesso-Bomassa Atouts - présence du Parc National de Nouabalé Ndoki, fréquenté déjà par quelques groupes (écotourisme) - bonne installation aéroportuaire à Ouesso - présence d’un port d’embarquement sur la Sangha - liaison régulière aérienne entre Brazzaville et Ouesso - navigation possible entre Ouesso et Bommassa (localisation du parc) - présence des villages des peuples autochtones (pygmées)

Sculptures en bois

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Façade de l’Hôtel Atlantique

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Produits à promouvoir - écotourisme (gorille de plaine) - tourisme culturel et de découverte - randonnées fluviales La valorisation de toutes ces ressources, ouvre la voie aux investissements de tout ordre: investissements dans l’aménagement des infrastructures touristiques et non touristiques, investissements dans l’acquisition des équipements de l’exploitation touristique, investissements sur la formation, etc.

galerie marchande qui accueille boutiques selectives et sociétés prestigieuses. La mise en œuvre de ce somptueux établissement a nécessité plus de 5 ans de travaux. Mais le résultat est probant: l’Atlantic Palace est le plus beau joyau du Congo, un véritable ouvrage d’art en plein cœur de Pointe-Noire. « Venez découvrir le Congo: c’est encore un pays vierge plein de ressources. Sa stabilité politique et l’accueil chaleureux de ses habitants en font un pays idéal pour venir y investir. » Hassan Youssef Président Directeur Général

principales entreprises Atlantic Palace M. Hassan Youssef Président Directeur Général Avenue Charles de Gaulle BP 1212 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 11 11 - 670 07 00 Fax: (+242) 294 11 10 Email: info@atlanticpalacecongo.com www.atlanticpalacecongo.com Activité: Hôtel Date de création: 2009 Employés: 200 Inauguré par le président Denis Sassou Nguesso en personne, l’Atlantic Palace est sans aucun doute le complexe hôtelier et touristique le plus luxueux du pays. Situé sur l’artère principale de Pointe-Noire, à quelques pas de la gare et de la plage, l’hôtel trône en plein cœur de la ville. Pour satisfaire les clients les plus exigeants, 110 chambres, 5 suites ministérielles et 2 suites présidentielles sont à la disposition des hôtes qui pourront également profiter d’une immense piscine entourée d’un grand jardin, d’une salle de fitness et d’un centre de beauté. La carte du restaurant multinational avec terrasse panoramique propose de la cuisine française, italienne, espagnole, libanaise, marocaine et congolaise. Un snack, un bar, une cafétéria et un bistrot viennent compléter l’offre de restauration. Une salle de banquet d’une capacité d’accueil de 300 convives, une salle de réunion prestige et un parking souterrain sont également à la disposition des clients. 4000 m2 sur ses 22 000 m2 bâtis sont consacrés à sa

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Hotel Exaunel M. Alain Romauld Atipot Directeur Général 175, av du Général de Gaulle Plateau Ville - Brazzaville Tél: (+242) 281 54 86 Fax: (+242) 281 54 86 Email: hotelexaunel2004@yahoo.fr Hôtel Exaunel Pointe-Noire A 100 mètres de l’aéroport Tél: (+242) 965 96 40 Tél: (+ 242) 787 59 84 Hôtel Exaunel Owando A côté du fleuve Kouyou Tel: (+242) 515 53 85 Activité: Groupement hôtelier Date de création: 1999 Employés: 70 L’hôtel Exaunel de Brazzaville est idéalement situé au cœur de Brazzaville sur le plateau centre-ville. Ce fut à l’origine le domicile d’un ancien ministre d’Etat qui l’a reconverti en hôtel pour les besoins du Fespam en 1999 alors que Brazzaville manquait cruellement d’offre hôtelière. Devant le succès et la demande croissante, la capacité d’accueil initiale a été triplée pour atteindre 45 chambres, dont une annexe de 14 chambres construite en 2003 près du stade. L’hôtel dispose de chambres spacieuses, d’une suite ministérielle et d’une suite présidentielle. L’ensemble de l’hôtel est construit autour d’un jardin agrémenté d’une piscine où se promènent de magnifiques

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paons. Personnel prévenant, espace, calme et environnement sont les meilleurs atouts de cet hôtel qui a entrepris des travaux de rénovation. Le groupe hôtelier possède également un établissement de 12 chambres à Pointe-Noire ainsi qu’à Owando, dans le nord du pays. « Le Congo est un pays hospitalier qui a besoin d’investisseurs. C’est un pays naturel où tout reste à faire. Nous sommes ouverts à l’échange et cherchons des partenaires pour partager de nouvelles expériences. » Alain Romuald ATIPOT Directeur Général

Hotel Le Lys M. Léonard Missamou Directeur Général Impasse Vangoula, Côte sauvage BP 8156 Pointe-Noire Tél: (+242) 530 48 48 Fax: (+242) 294 10 45 Email: info@residencelelys.com www.residencelelys.com Activité: Hôtel Résidence Date de création: 2006

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La résidence Le Lys est située à quelques minutes du centre de Pointe-Noire et de la plage de la Côte sauvage. Ce magnifique hôtel aux allures de luxueuse villa est d’une sobre élégance. L’établissement dispose de 40 chambres équipées d’écrans LCD, Internet wi-fi, mobilier et literie moderne. Par ailleurs, 6 suites dont 3 équipées avec salle de sport sont à la disposition des clients les plus exigeants. Des espaces de détente ont été aménagés pour le confort des clients qui pourront à loisir profiter de la piscine, d’une salle de billard ou du piano-bar. Par ailleurs, l’hôtel Le Lys offre 2 salles de conférence pouvant accueillir respectivement 30 et 230 invités. Elles sont équipées de micros et de vidéoprojecteurs. Le projet d’extension prévoit la d’appartements de luxe sur 4 étages.

création

Le Lys possède tous les atouts pour satisfaire les attentes de la clientèle la plus exigeante. La qualité des services et de l’accueil est à la hauteur du cachet de la résidence.

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Industrie du Tourisme « Avec la présence de nouveaux partenaires, nous développerons ensemble le Congo de demain. Le pays s’ouvre et c’est le moment d’investir car le Congo est un pays encore vierge qui offre d’immenses opportunités. » Léonard Missamou Directeur Général

Elaïs Hotel Mme Aliette Parfonry Directrice Générale Boulevard du Général de Gaulle BP 790 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 12 51 - 511 84 84 Fax: (+242) 294 14 64 Email: info.pn@hotelelais.com www.hotelelais.com Activité: Hôtel Date de création: 2007 Employés: 140 Situé sur le boulevard du Général de Gaulle, en plein centre-ville et à quelques minutes de la plage de la Côte sauvage, l’hôtel Elaïs accueille ses

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invités dans un cadre luxueux et apaisant. Autrefois connu sous le nom de Mbou Mvoumvou, mot difficilement prononçable pour les non-initiés, l’hôtel a été rebaptisé Elaïs, du nom du palmier à huile de la région. A la suite d’investissements massifs du groupe OGEPAR en 2007, l’hôtel a été réhabilité pour offrir des prestations 4 étoiles à une clientèle essentiellement composée d’hommes d’affaires internationaux. Avec près de 200 chambres dont 28 suites et 3 appartements, l’hôtel Elaïs possède une des plus larges capacités d’accueil du Congo. Toutes les chambres sont équipées de coffre-fort, écran LCD, Internet par wi-fi, literie haut de gamme et mini bar. Par ailleurs, l’établissement a été relooké et pensé pour permettre également à ses clients de se détendre: il est équipé d’un terrain de tennis, d’une salle de fitness et d’une belle piscine au centre d’un vaste jardin autour duquel sont réparties les chambres sur les deux étages de la nouvelle aile. Enfin, l’hôtel Elaïs dispose de deux salles de conférence modulables d’une capacité d’accueil totale de 500 personnes. Les extensions prévues devraient agrémenter ce

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somptueux hôtel d’un nouveau bar, d’un restaurant gastronomique et d’un lobby haut de gamme avec des boutiques de standing. « Le Congo est un pays dont le dynamisme s’observe au quotidien, tout le monde peut s’y faire une place. La locomotive du pétrole tire toute l’économie vers le haut et permet d’envisager le futur avec sérénité. » Aliette Parfonry Directrice Générale

Hotel Résidence Marina Pierre Otto Mbongo Directeur Général BP 1947 Brazzaville Tél: (+ 242) 655 85 55 - 655 85 56 Fax: (+ 242) 281 02 07 Email: hotelmarina2001@yahoo.fr

rénovation en 2000. L’hôtel dispose de 74 chambres spacieuses et confortables dont 13 suites et offre tous les services d’un établissement de qualité: Internet wi-fi, room service, blanchisserie, business center, transfert aéroport. Un restaurant gastronomique idéal pour les repas d’affaires, 2 piscines et un snack-bar intégré à la piscine viennent compléter l’offre. L’hôtel prévoit par ailleurs une extension ainsi que l’aménagement de la salle de conférence qui devrait bientôt pouvoir accueillir conférences et banquets. Situé en plein centre-ville, la Résidence Marina est l’un des meilleurs hôtels de Brazzaville en terme de prestations de service.

Hotel Saphir

Activité: Hôtel Date de création: 1980 La Résidence Marina a démarré ses activités au début des années 80 et a entrepris des travaux de

M. José Cyr Ebina Administrateur Général 1, allée piétonne Charles EBINA, Centre-ville BP 1307, Brazzaville Tél: (+242) 281 0125 Fax: (+242) 281 1535 Email: hotelsaphirbzv@yahoo.fr

HOTEL HOTEL SAPHIR SAPHIR www.ebizguides.com

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1 Allée piétonne Charles EBINA, centre ville Brazzaville - hotelsaphirbzv@yahoo.fr - +242 543 12 06


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Activité: Hôtel, Restaurant Date de création: 2000 Le Saphir Hôtel est idéalement situé en plein cœur du centre-ville dans le quartier des affaires, à quelques mètres de l’Ambassade de France et du fleuve Congo.

« La pauvreté autour de nous, nous rend tous pauvres et il est de surcroît nécessaire que nous soyons tous sensibles à l’état de délabrement qui nous entoure, dans tous les domaines, afin que chacun de nous, d’une manière ou d’une autre, dans quelque cadre que ce soit, puisse contribuer à l’amélioration de la vie des populations de la Nation. »

Inauguré en 2000 par monsieur Charles Ebina, l´hôtel compte 75 chambres tout confort dont 4 suites, construites dans un cadre charmant et reposant. Toutes les chambres sont climatisées et équipées d’un mini bar, d’une télévision satellite et desservies par un room service de 6h à 23h00. Le Saphir offre à ses hôtes de nombreux espaces de détente, notamment une piscine centrale avec fontaine nichée au cœur d’un jardin tropical, le restaurant gastronomique de 50 places «Le Mirage» ou l’on peut déguster de la cuisine africaine, européenne et congolaise ainsi que savourer des grillades au barbecue, ou encore le bar attenant a la piscine. Pour les activités professionnelles, l’hôtel propose 2 salles de conférences de 75 places entièrement équipées des dernières technologies (vidéo projecteur, sonorisation, TV, vidéo, caméra), ainsi que d’une connexion Internet en wi-fi dans tout l’hôtel. Afin de faire face au succès croissant du Saphir, la direction a décidé d’agrandir l’hôtel, afin d’atteindre une centaine de chambres à l’horizon 2011. Le nouvel hôtel Saphir disposera d’un immeuble de type « mall » de 12 étages comprenant un shopping center, un centre médical, plusieurs restaurants, un centre d’affaires, des salles de conférence, un cinéma, une piscine suspendue, une salle de gym, une boîte de nuit et plusieurs étages de parking. « Brazzaville est un exemple de stabilité et de sécurité, la vie y est facile et agréable. L’Hôtel Saphir vous attend avec son charme et les meilleurs services du pays. » José Cyr Ebina Administrateur General La famille propriétaire de l’hôtel Saphir est également à l’origine de la Fondation Ebina qui a pour but de porter une aide quotidienne aux personnes les plus démunies de Brazzaville. Elle s’investit dans des actions sanitaires et livre chaque jour de l’eau aux populations n’y ayant pas accès. La fondation tente de réduire la pauvreté et de palier au manque d’intervention des instances publiques pour le soutien aux pauvres, aux enfants et aux malades.

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Joe Washington EBINA Directeur de la fondation EBINA

Malonda Lodge Mme Grace RODT Directrice Générale Village de Djéno Tél: (+242) 557 51 51 Email: info@malondalodge.com www.malondalodge.com Activité: Hôtel Restaurant Date de création: 2000 Employés: 27 «La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l’âme.» Voici les mots de Voltaire qui nous parviennent à l’esprit lorsque l’on découvre le Malonda Lodge. Ce magnifique resort est situé à 18 kilomètres de Pointe-Noire, à proximité du Cabinda. Lovés au cœur d’un site majestueux de neuf hectares, les bungalows individuels perchés sur la colline qui surplombe la lagune offrent une vue sublime sur l’océan au coucher du soleil. La décoration du Malonda Lodge est une ode à l’Afrique et à la Nature : portes, perrons et mobilier des chambres, chaque détail est un régal pour les yeux. De la forme de la piscine en algue à la disposition du toit du restaurant en forme de tortue, l’architecture de toutes les constructions rappelle la nature environnante et se marie harmonieusement à la magie du lieu. Un bâtiment en forme de grande étoile de mer en cours de finition abritera un centre de conférence d’une capacité d’accueil de 50 personnes, un piano bar et une galerie marchande. Le resort propose également ses services pour la tenue de banquets, réceptions ou mariages. Le Malonda possède son propre potager bio ainsi

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Industrie du Tourisme

Piscine de l’hôtel Malonda Lodge

qu’un élevage de porcs et de volailles, la cuisine du restaurant est variée et propose la pêche du jour ainsi que les fruits et légumes du jardin. Les hôtes peuvent profiter d’un large choix d’activités sportives: le tennis, la pêche, le beach volley, le tennis de table et le terrain de pétanque attirent chaque week-end des visiteurs de tous les horizons. Les excursions permettent de découvrir toute l’étendue de la lagune. Depuis la plage, on peut également observer les tortues marines pendant la période de ponte, entre octobre et avril.

90 boulevard du Général de Gaulle BP 1060 Pointe-Noire Tél: (+242) 574 36 36 Email: migitel@yahoo.fr www.congo-hotel-migitel.com Activité: Hôtel Date de création: 1935 Employés: 20

Hotel Migitel

Le Migitel est un hôtel accueillant situé à l’angle du boulevard du Général de Gaulle et de la rue Barthélémy Bonganda, idéalement situé en plein cœur de Pointe-Noire. Il propose 49 chambres dont 4 suites qui ont été construites au fil du temps autour de l’installation initiale datant de 1935. Le Migitel offre une prestation de qualité avec des chambres spacieuses, propres et agréables. Toutes sont équipées de climatisation, d’un réfrigérateur mini bar, d’une télévision, d’Internet par wi-fi et d’un coffre-fort. Les chambres du deuxième étage possèdent un balcon.

M. Guillaume Vissac Directeur Général

Le rapport qualité/prix du Migitel est sans doute le plus compétitif de Pointe-Noire: pour fidéliser sa

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Le Malonda Lodge est un établissement unique et authentique qui séduit aussi bien les locaux que les voyageurs étrangers et laisse à ses visiteurs un souvenir inoubliable.


Industrie du Tourisme

Hôtel Migitel

clientèle, le Migitel a choisi de maintenir ses prix malgré une demande qui demeure bien supérieure à l’offre. Ce charmant établissement se démarque de ses concurrents par la qualité de son service et son ambiance familiale et chaleureuse.

propose 7 chambres confortables et équipées des dernières technologies (immenses écrans plasma, TV par satellite, wi-fi,…). Certaines chambres sont équipées d’un coin cuisine et bénéficient d’une vue imprenable depuis leur terrasse privative.

Pour le confort de ses hôtes, des projets d’extension prévoient la construction d’une piscine ainsi que la revalorisation du jardin actuel. L’hôtel dispose également d’une salle de réunion d’une capacité de 20 personnes, d’un garage et d’un snack-bar.

Tout a été pensé pour fournir aux clients un service de qualité: une cuisine et une buanderie en libreservice. La Résidence met également à la disposition de ses clients une voiture de location ainsi que les services d’un cuisinier pour un service sur-mesure.

Le taux d’occupation de l’hôtel varie en fonction des jours d’arrivée des vols internationaux. Il est par conséquent prudent de réserver quelques jours à l’avance.

La Résidence a pour objectif de doubler sa capacité d’accueil sur du court terme et de proposer un service de qualité personnalisé et attentif aux clients les plus exigeants.

REsidence J-305 M. Claude Ndolou Directeur Général Corniche de la Glacière, Case J-305, Brazzaville Tél: (+242) 996 49 69 - 564 21 19 - 666 94 31 Email: residence_j305@yahoo.fr Activité: Hôtel Résidence Date de création: 2009 Située au cœur de Brazzaville à seulement 5 mn de l’aéroport, nichée dans un cadre enchanteur et reposant sur la Corniche de la Glacière, la Résidence J-305 est le lieu idéal pour les séjours de moyenne et longue durée. La Résidence J-305 a ouvert ses portes en 2009 et

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« Il faut saisir l’opportunité de venir au Congo. Nous disposons de bases saines pour tout investisseur désireux de venir s’établir ici. Je me tiens à l’entière disposition de mes clients. » Claude Ndolou Directeur Général

Hotel Victory Palace M. Pierre CLERBOUT Directeur Général 23 Avenue Bouvanzi BP 1817 Pointe-noire Tél: (+242) 654 2020 Fax: (+242) 294 15 11 Email: hotelvictorypalace@yahoo.fr www.victorypalace-congo.com

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Industrie du Tourisme

Activité: Hôtel Date de création: 2006 Employés: 64

Email: villamonama@yahoo.fr info@villa-monama.com www.villa-monama.com

L’inauguration du Victory Palace a été célébrée fin 2006. Situé en centre-ville à Pointe-Noire, ce luxueux hôtel dispose de 3 suites prestige, une suite junior et 32 chambres exécutives. Les 11 duplex situés au rez-de-chaussée complètent l’offre d’un hébergement haut de gamme.

Activité: Hôtel Restaurant Date de création: 2008 Employés: 40

Thierry Dalaison, le chef de L’Aquarelle présente une carte variée. Le restaurant est ouvert tous les jours et propose le menu du marché ainsi que les suggestions du chef. La carte est servie pour les déjeuners et dîners, offrant un choix de spécialités du pays et une variété de poissons, crustacés et viandes préparés suivant des recettes originales. Le Piano Bar est ouvert à partir de 14h et offre des animations du mardi au dimanche. Un large choix de cocktails et de whiskies est proposé dans un cadre feutré. Pour les occasions spéciales (buffets, banquets, cocktails, etc.), la salle de restaurant peut être privatisée pour environ 150 convives. A noter que les paiements par cartes Visa et American Express sont acceptés dans cet hôtel. Le Victory Palace est sans aucun doute l’un des hôtels les plus luxueux et les mieux équipés de Pointe-Noire, avec une salle de remise en forme, sauna, jacuzzi, hammam ainsi qu’un billard agrémentés d’un bar terrasse au dernier étage. La décoration est raffinée et harmonieuse et le service est à la hauteur des attentes d’une clientèle d’affaires exigeante. « Que vous veniez pour les affaires ou la détente, soyez les bienvenus et profitez de votre séjour au Kouilou pour découvrir sa surprenante diversité : les Gorges de Diosso, la pêche au tarpon, le sanctuaire des primates de la Conkouati. A bientôt…» Pierre Clerbout Directeur Général

Villa Monama HOtel Restaurant Piano Bar M. Georges Cellier Directeur Général Quartier Makélékélé (derrière l’école Saint-Exupéry) BP 1108 Brazzaville Tél: (+242) 672 97 00 - 515 97 00 - 410 97 00

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Situé à 10 mn de l’aéroport et du centre-ville, dans un des quartiers les plus tranquilles de Brazzaville, le Villa Monama Hôtel Bar Restaurant accueille ses invités dans un cadre enchanteur inspiré des haciendas espagnoles. L’hôtel dispose de 19 chambres dont 5 suites et offre tous les services d’un hôtel d’affaires quatre étoiles à travers une formule all-inclusive: le prix des chambres comprend la chambre (ou la suite), le petit-déjeuner, le linge lavé et repassé, une connexion Internet illimitée et 1h de communication téléphonique internationale par jour dans le but de faciliter au maximum le séjour de ses hôtes. Au centre, se trouve le restaurant sur 2 étages, mais l’hôtel dispose également d’un piano bar où l’on peut manger des tapas en écoutant de la musique jazz. Pour se détendre, un billard est à la disposition des clients et une piscine en plein cœur du complexe permet de se rafraîchir au cœur d’une végétation tropicale et luxuriante. Le Villa Monama met également à disposition une salle de conférence entièrement équipée d’une capacité d’accueil pour 100 personnes. En outre, afin de fidéliser sa clientèle, le Villa Monama offre des réductions conséquentes pour les longs séjours. Une réduction supplémentaire de 10% est accordée pour tout paiement anticipé. Monama signifie «l’arc en ciel» en lingala. C’est l’idée centrale autour de laquelle l’hôtel a été conçu, telle une oasis en plein cœur de la ville et mélangeant diverses influences afin de créer une atmosphère agréable, bien loin du style des autres hôtels de la ville. « Tout est possible ici en République du Congo, car tout est à faire. Pour les hommes d’affaires courageux, les opportunités sont légion dans tous les secteurs. Si vous êtes un bâtisseur, vous êtes au bon endroit. » Georges-Charles Céllier Directeur Général

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193 Patio et piscine de la villa Monama


© Photos Alex Genet

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TRANSPORTS

L’enfant du lion est un lion. proverbe congolais

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Transports

Quelques 170 km de côtes sur la façade atlantique, des frontières communes avec le Gabon, la République Démocratique du Congo, l’Angola, le Cameroun et la République Centrafricaine et l’existence du Port Autonome de Pointe-Noire, unique port en eau profonde de toute la sous-région, confèrent à la République du Congo sa vocation de pays de transit. Malgré tout, le système de transport congolais reste assez peu développé et connaît de profondes mutations. Le gouvernement congolais s’appuie sur un ambitieux Plan National de Transport pour mailler le pays en infrastructure de base fiable. Le réseau ferroviaire comprend 886 km de lignes entre Pointe-Noire et Brazzaville (510 km), BilingaDolisie (91 km), la voie COMILOG de 285 km Mont Bélo-Mbinda et un nouveau tracé de 110 Km pour le réalignement du chemin de fer Congo-Océan qui assure désormais une meilleure traversée du Mayombe. Cependant, l’insuffisance du nombre de locomotives et le mauvais état de la ligne rendent son exploitation difficile. Le réseau fluvial d’une longueur totale de 5 000 km se compose de 3 705 km de voies navigables aboutissant d’une part au port de Brazzaville, de l’autre aux ports secondaires de la région de la Cuvette: Boundji, Mossaka, Owando, Makoua et Ouesso. Cependant, le réseau est victime de la vétusté de ses installations et du manque d’entretien des voies navigables.

50 m. 374 milliards de FCFA ont été investis pour la construction de cette route indispensable au développement du Congo. La RN 2 BrazzavilleOuesso constitue le deuxième axe principal. Bien qu’en 10 ans plus de 1000 km de routes aient été bitumés et 6500 autres km réhabilités, trop de régions demeurent inaccessibles et enclavées. Le Congo dispose de trois aéroports internationaux à Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo, accessibles aux avions long-courriers de type DC-10, Boeing 747 et Airbus. Des aéroports secondaires sont présents dans les communes urbaines et sont ouverts au trafic aérien national. Selon l’Anac, le transport aérien national a été le plus performant avec une hausse de 14,2% pour le transport de passagers et de 13,2% pour le fret. La construction du nouvel aéroport de Maya Maya et des aéroports de Ouesso, Dolisie, Owando et Impfondo confirment la volonté du gouvernement congolais de s’ancrer dans la modernité. Globalement, les infrastructures de transport (routier, ferroviaire, aérien, fluvial et maritime) sont, pour la plupart, dans un état défectueux. L’entretien et la réhabilitation ne se font pas régulièrement. Cette dégradation des infrastructures est la base de la détérioration des conditions de vie des populations Vue du Port Autonome de Pointe-Noire

Pointe-Noire est un complexe portuaire comprenant le port public, le wharf minéralier et le terminal de Djéno pour le chargement du pétrole extrait au large du Congo. Le Port Autonome de PointeNoire (PAPN) demeure très compétitif. 90% du commerce extérieur du Congo passe par le PAPN. Le renforcement de son attractivité passe par la réalisation d’investissements primaires. C’est ainsi que la réalisation de l’extension du terminal de containers a été confiée au Groupe Bolloré pour vingt ans, ce qui devrait parachever la transformation du port et accroître conséquemment le trafic en provenance et vers le Congo. L’investissement prévu s’élève à 374 milliards de FCFA. Le réseau routier compte environ 17300 km de routes, dont 550 km sont bitumés autour de Brazzaville, de Pointe-Noire et dans la Cuvette congolaise. Les travaux sur l’autoroute Pointe-Noire – Bazzaville longue de 600 km et large de 16 m avancent malgré les difficultés: la traversée de la forêt du Mayombe nécessite des terrassements et des remblais de

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Transports

Transport local

et limite la mobilité des personnes et des biens. Tous les départements du pays connaissent la dégradation de leurs infrastructures de transport. C’est ainsi qu’un Plan National des transports (PNT) a été élaboré pour pallier à ce problème. Aussi, le programme en cours de «municipalisation accélérée» des départements permet de doter ces derniers d’infrastructures de base.

PLAN NATIONAL DES TRANSPORTS (PNT) Dans le cadre du développement du secteur des transports au Congo, le Gouvernement a entrepris avec l’appui de l’Union européenne, l’élaboration d’un Plan National des Transports (PNT). Celle-ci s’est déroulée en deux phases. La première est relative à l’élaboration de la Déclaration de Politique Sectorielle des Transports (DPST), adoptée par le Gouvernement en novembre 1998. Cette DPST répondait à quatre objectifs fondamentaux: - la dynamisation de l’économie nationale - l’accessibilité de tous aux services sociaux et centres économiques - l’approvisionnement régulier des centres de population - le renforcement du rôle de transit du pays La deuxième phase, celle de l’élaboration du Plan

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National des Transports proprement dit, a démarré en septembre 2002 et s’est achevée en février 2004. Financé pour un montant de 1 279 millions de francs CFA, le PNT a été élaboré par le bureau d’études Thalès conjointement avec le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale chargée de l’Elaboration du Plan National des Transports. Il a été réceptionné par le maître d’ouvrage le 9 avril 2004. Le PNT, qui est régi par une convention de financement signée entre l’Union européenne et la République du Congo, prévoit au sixième point de l’annexe 2, une évaluation du projet six mois après son approbation par le Gouvernement. L’objectif global de ce plan est de doter le Congo, dans une période de dix ans, d’un secteur de transport fiable, capable d’assumer ses vocations et ses missions. Le PNT, outre la définition de projets cohérents, propose les réformes administratives et institutionnelles nécessaires, le financement et la gestion de l’ensemble du secteur des transports, ainsi que la réhabilitation et l’entretien des infrastructures existantes ou potentielles. Concrètement, il est l’outil de mise en œuvre des mesures de la DPST, ainsi que des grandes directions spécifiées dans le projet de société ‘’La Nouvelle Espérance’’ du Président Denis Sassou Nguesso. Le Plan National des Transports s’inscrit dans le cadre plus large de la politique d’aménagement du territoire, dont il vient en appui.

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© Photos Alex Genet

Transports

Vue sur Brazzaville depuis le fleuve Congo

Conformément aux termes de référence de l’étude, celle-ci a été décomposée en plusieurs phases ayant conduit à la production de rapports intermédiaires et d’ateliers principaux et secondaires. Le dossier final de l’étude du Plan National des Transports est constitué: - du rapport principal, comprenant, d’une part, la “Démarche du Plan” (volume 1) et, d’autre part, la “Programmation du Plan” (volume 2) - de cinq rapports présentant les “Plans Directeurs” des 5 modes de transport (volumes 3 à 7 pour les sous-secteurs “Routier”, “Fluvial”, “Ferroviaire”, “Maritime” et “Aérien”) - du rapport présentant le “Plan Directeur institutionnel” pour les transports (volume 8) - du rapport présentant le “Schéma d’informatisation” du secteur des transports (volume 9) - de trois annexes développant les fichesprojets des infrastructures, les diverses sources d’information et les questions abordées lors de la restitution finale (volumes 10, 11 et 12) Le rapport principal, dit “Démarche du Plan”, décrit le contexte et les enjeux du Plan National des Transports, tant au niveau général, qu’au niveau

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de l’offre et de la demande du secteur. De plus, il résume le diagnostic et décrit les principes retenus pour élaborer la programmation sectorielle. Ce rapport principal est complété par une deuxième partie, “Programmation du Plan”, qui présente une synthèse complète des propositions retenues dans le PNT avec successivement: - les grandes options de la politique nationale qui déterminent les orientations du plan - la démarche stratégique et financière adoptée pour répondre aux ambitions nationales - les investissements physiques préconisés - les mesures adoptées pour l’entretien des infrastructures - les mesures institutionnelles proposées Il est à noter que l’étude du Plan n’avait pas pour référence d’aborder les transports urbains, la priorité de reconstruction des échanges multimodaux interurbains ayant été considérée comme essentielle et urgente. Toutefois, le PNT recommande que des études spécifiques aux grandes villes soient lancées pour prendre en compte l’organisation urbaine des transports et les demandes de déplacements de la population. L’étude d’élaboration du Plan National des Transports a porté sur quinze ans, de façon à avoir une vision large de la programmation, mais le PNT lui-même et les textes de loi qui le mettront en application porteront sur dix ans. Il s’agit là d’un horizon normal

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Transports

pour un plan, au-delà duquel les incertitudes de l’économie et la demande future doivent être à nouveau levées afin de réinsérer la démarche planificatrice dans une approche plus précise. Le PNT prévoit des investissements infrastructurels qui se complètent d’un mode à un autre. Il vise d’abord la remise en état des infrastructures essentielles, puis la construction des infrastructures nouvelles venant les compléter, enfin l’élévation du niveau de service des axes essentiels, tout en misant sur la maintenance permanente de l’ensemble des équipements de transport. Le coût global des investissements, pour les projets programmés sur une période de dix ans, est chiffré à 982 milliards de francs CFA (constants base 2003), hors entretien routier, dont 541 milliards, soit un peu plus de la moitié (55%), les cinq premières années. L’effort financier est donc relativement conséquent au cours de la première phase quinquennale compte tenu des besoins urgents de réhabilitation du réseau: cette phase essentielle conditionne la réussite du PNT. La deuxième phase quinquennale peut être qualifiée de période mixte, comprenant à la fois des composantes de poursuite de l’effort de réhabilitation et de ‘’mise en attente’’, selon la logique de la stratégie retenue qui stipule que, compte tenu des contraintes budgétaires, mieux vaut attendre que la demande s’exprime et trouver les moyens de la satisfaire rapidement, plutôt que de fournir une offre de transport surdimensionnée dans un premier temps en espérant que la demande apparaîtra. Le PNT, comme on peut le constater, requiert des moyens financiers massifs. Il ne pourra être effectivement mis en œuvre sans un soutien financier global des donateurs.

C’est dans ce but que le Gouvernement se propose d’organiser à Brazzaville une Table ronde des bailleurs de fonds.Cette table ronde, dont le financement est à rechercher, présentera entre autres, le contenu du PNT et les propositions d’intervention pour le court et le long terme, et dégagera concrètement les interventions de l’Etat, en partenariat avec le privé, ainsi que l’appui qui pourra être apporté par les bailleurs de fonds. Le Plan National des Transports présenté à la haute attention du Conseil des Ministres a été approuvé, de même que le projet de loi relatif. Il a été transmis au Parlement qui l’a adopté. Sa promulgation est en cours. Les opportunités dans le secteur des transports sont nombreuses: - création des entreprises de transport (routier ou fluvial) - reprise de la compagnie nationale des transports aériens - aménagement et travaux des ports - achèvement, réhabilitation et équipements des ports secondaires, dragage des ports - construction des aéroports d’éclatement - réhabilitation, amélioration et agrandissement des aéroports et des villes principales - aménagement et équipement des aérodromes secondaires - construction des routes nationales, hormis les projets faisant l’objet d’une coopération avec les bailleurs de fonds internationaux - réhabilitation du réseau routier prioritaire aux fins de conforter la vocation de pays de transit du Congo et de favoriser l’unification du territoire national - entretien routier - construction de routes visant l’interconnexion des réseaux routiers de la sous-région Afrique centrale.

Un avion d’ Air Congo à l’aéroport de Brazzaville

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Transports principales entreprises Air Congo M. Christian Banos Administrateur Directeur Général BP 2028 Brazzaville Tél: (+242) 990 01 01 Email: chris_bns@yahoo.com Activité: Compagnie aérienne Date de création: 2008 Employés: 200 Créée en 2007, Air Congo est une société privée détenue à 40% par l’Etat congolais et à 60% par le groupe Allegiance-Air basé en Afrique du Sud. Considérée comme une compagnie nationale, Air Congo avait pour mission initiale de dynamiser le trafic national et d’assurer les liaisons entre les principales villes du pays (Brazzaville, Pointe Noire, Dolisie, Owando, Ipfondo, Ouesso, Nkayi, Ollombo).

200

La flotte de Air Congo se compose de 3 BAE 146-200, de 2 MI-60, d’un Short 360, d’un B737200 ainsi que d’un Citation II. Par ailleurs, Air Congo dispose d’un staff international hautement qualifié et a su développer en peu de temps des prestations de qualité (diversification des routes, sécurité, ponctualité), ce qui lui a permis de se hisser au rang des leaders avec un volume pouvant atteindre jusqu’à 20 000 passagers par mois (soit une progression de 40% par rapport à sa date de création). Air Congo est une compagnie aérienne en pleine phase d’expansion : après avoir stabilisé les bases de son réseau sur le plan national, Air Congo travaille à pouvoir étendre son activité et opérer sur des vols internationaux avec une priorité donnée à Libreville, Cotonou et Douala. Sur le long terme, les possibilités de liaisons directes avec d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, d’Asie et d’Europe sont également à l’étude.

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Transports

« Le résultat des élections présidentielles doivent rassurer les investisseurs. C’est le moment idéal pour venir faire des affaires au Congo. De plus, le nouvel aéroport international de Maya Maya, avec sa nouvelle piste d’atterrissage, ses passerelles, ainsi que son infrastructure moderne est absolument unique en Afrique centrale et confère à Brazzaville une position stratégique. » Christian BANOS Administrateur Directeur Général

Agence Nationale de l’Aviation Civile du Congo (ANAC) M. Michel AMBENDE Directeur Général BP 128 Brazzaville Tél: (+242) 551 37 31 - 622 72 22 Fax: (+242) 281 02 27 Email: ambendemicha@yahoo.fr Activité: Aviation civile et météorologie Date de création: 1978 Total bilan: 7,9 milliards FCFA Employés: 827 L’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Congo (ANAC) est l’organe technique chargé de la mise en œuvre de la politique aéronautique du Congo dans les domaines de la navigation aérienne, de la météorologie et des aérodromes. Elle a été créée par décret n°78/288 du 14 avril 1978, décret qui nécessite une révision pour son adaptation au nouvel environnement aérien international. La direction générale de l’ANAC est composée de 5 entités: - une direction générale - une direction de la navigation aérienne

- une direction de la météorologie - une direction des bases aériennes - une direction administrative et financière A ces cinq directions, il faut ajouter les aéroports et aérodromes du Congo dont les principaux sont: Brazzaville, Pointe-Noire, Ollombo, Dolisie, Impfondo, Ouesso, Owando et Nkayi. La poursuite du programme de modernisation des infrastructures, la mise en conformité de l’Agence aux normes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et la restructuration de l’Agence, conséquence de la mise en concession des aéroports de Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo, seront au centre de toutes les actions présentes et futures. Pour faire face à un manque de ressources humaines qualifiées, la Direction Générale a entrepris des actions de formation par l’élaboration d’un référentiel de compétences par direction en vue de la quantification des besoins réels en formation. En effet, 75% des agents de l’ANAC ne sont pas formés aux métiers techniques de l’aviation civile et de la météorologie. Pour donner aux agents subalternes, après sélection, les fondamentaux de l’aviation civile et de la météorologie, le Centre de Formation de l’ANAC a repris ses activités en décembre 2008. La première promotion des assistants à la navigation aérienne et à la météorologie a été consacrée en octobre 2009 après neuf mois de formation. Un partenariat a été conclu avec les Aéroports de Paris (ADP) pour appuyer les activités du Centre. Les compagnies aériennes domestiques font aujourd’hui l’objet d’une certification conformément aux recommandations de l’OACI sur la sécurité aérienne au Congo. Sur 24 compagnies aériennes enregistrées lors de l’audit, seules 13 ont été retenues pour la certification. Aéroport d’Impfondo

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Transports

La piste d’atterrissage de l’aéroport d’Ollombo

La Direction de la navigation aérienne de l’ANAC, responsable de la supervision de la sécurité a changé de dénomination pour devenir direction de la sécurité aérienne. Huit compagnies aériennes nationales ont déjà été certifiées. Il s’agit de Trans Air Congo, Equaflight Service, Aero Service, Air Congo, Protocole Aviation, Equajet, Heli Union Congo et Aero Fret Business. Les compagnies internationales suivantes desservent le Congo: Air France, Air Ivoire, Air Mali, Royal Air Maroc, Ethiopian Airline, Ceiba Intercontinental SA, Air Burkina, Kenya Airways, Phoebus Appollo, Mauritania Airways, TAAG Angola, Air Service Gabon, Inter Air, Trans Air Bénin, Hewa Bora Airways, South Africa Airways, Africa West, Toumai Air Tchad et Asky Airlines. Des accords aériens sont en cours de négociation ou de renégociation avec les pays suivants: Ghana, Cuba, Angola, Chine, Italie, Nigeria et Cameroun (attente de signature par les plénipotentiaires). La Direction des bases aériennes de l’ANAC a pour mission de gérer, d’exploiter et d’entretenir les aéroports et aérodromes secondaires du Congo. On compte au total 41 aérodromes à travers le pays dont 30 gérés par l’Etat et 11 appartenant aux privés. Aérodromes publics: outre l’aéroport international

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de Pointe-Noire, dont les travaux sont presque achevés, les infrastructures aéronautiques des aéroports internationaux de Brazzaville et d’Ollombo sont en cours de modernisation par l’exécution de travaux de très grande envergure relatifs à la construction des chaussées aéronautiques et des installations terminales. Plusieurs chantiers sont en cours d’exécution à Brazzaville: • Une 2ème piste aux normes airbus A380 (3300 m x 60 m) • nouvel aérogare première tranche • voie de circulation et bretelle aux normes A380 • nouvelle centrale électrique (ASECNA) • début d’aménagement du tarmac principal • réseau d’assainissement de la plate-forme • construction de l’hôtel de l’aéroport Ainsi qu’à Pointe-Noire: • nouveau bloc technique et vigie • extension du tarmac • aménagement du tarmac fret provisoire (zone cargo) en cours d’exécution • mise aux normes B747 d’une portion du tarmac Les autres aérodromes publics se trouvent à: Ollombo, Dolisie, Impfondo, Owando, Ouesso,

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Transports

Aéroport Agustino Neto de Pointe-Noire

Nkayi, Makoua, Sibiti, Makabana, Mossendjo, Kindamba, Boko, Mindouli, Zanaga, Gamboma, Djambala, Lekana, Okoyo, Ewo, Kelle, Boundji, Souanke, Loukolela, Mbama, Betou, Enyelle, Mouyondzi et Mbinda. Les aérodromes privés sont: Lefoutou, Bomassa, Boyele, Makao, Magne, Mbomo, Mokabi, Pokola, Ngombe, Kabo et Talatala. En dehors des aéroports et aérodromes, le patrimoine de l’ANAC comprend plusieurs immeubles administratifs et logements disséminés sur l’ensemble du territoire national, plus particulièrement à Brazzaville et Pointe-Noire. La Direction de la météorologie subi le même sort: le projet de modernisation de la météorologie, élaboré avec le concours de Météo France International n’a reçu aucun financement de l’Etat, ce, malgré son inscription au budget d’investissement, exercice 2009. Les investissements, tant du point du vue de la formation des cadres (ingénieurs et techniciens supérieurs) que de celui de l’acquisition des équipements, inscrits au budget autonome de l’ANAC, ne sont pas encore exécutés. La Direction de la météorologie évolue en souseffectif, mais une solution est imminente après l’ouverture au début de l’année 2009 du centre de formation et de recyclage de l’ANAC pour les techniciens de la météorologie (assistants). Cependant, la formation des cadres de niveau ingénieur et technicien supérieur accuse un retard. Il

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y a donc urgence d’appliquer le plan de formation afin d’assurer la relève des cadres et de pallier le déficit existant. La politique d’acquisition des équipements modernes de la Météorologie qui s’inscrit dans son projet de modernisation devrait être soutenue par un investissement conséquent de la part de l’Etat et de l’ANAC. Le développement de la météorologie maritime est un projet ambitieux qui devra permettre à l’ANAC de disposer des ressources financières supplémentaires. La création des trois centres météorologiques régionaux obéit à un projet de rapprochement des informations météorologiques et climatologiques aux communautés locales. Un des résultats attendus de ce projet est le développement d’un service d’informations plus efficace s’appuyant sur les moyens de communication modernes. A Brazzaville, d’autres projets de construction sont à l’étude, parmi lesquels: • immeuble du siège de la nouvelle représentation de l’ASECNA • micro station d’épuration des eaux usées • centrale électrique des nouvelles installations terminales • aménagement du bloc technique et vigie • installation de la nouvelle ligne d’approche de la nouvelle piste Globalement, l’ANAC a, à dater de fin 2009, plusieurs projets sur 100 jours. Au niveau de la Direction Générale, la mise en œuvre du projet de concession

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Transports

des aéroports de Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo, ainsi que la restructuration de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile sont programmées. La Direction de la Navigation Aérienne s’emploie quant à elle à répartir et à adapter les créneaux horaires aux conditions d’exploitation des plates-formes aéroportuaires de Maya Maya et de Pointe-Noire, à aménager une salle d’enregistrement des passagers sans bagages, à la certification et recertification des compagnies aériennes évoluant au Congo, à l’élaboration du Plan SAR et la finalisation des plans d’urgence des aéroports de Brazzaville et de PointeNoire et à l’acquisition de divers équipements de navigation aérienne (3 émetteurs VHF, 2 émetteurs récepteurs VHF, émetteurs récepteurs HF et radio balise NDB pour Ouesso). La Direction de la Météorologie étudie la création des centres d’informations météorologiques de Dolisie et Ouesso, l’installation de pluviomètres dans le département de Brazzaville, ainsi que la campagne d’étalonnage des baromètres dans les aéroports d’Impfondo, Ouesso, Dolisie, etc. Enfin, la Direction des Bases aériennes travaille pour la remise en état d’équipements et des bâtiments dans les aérogares de Maya Maya et de Pointe-Noire (froid et électricité, sanitaires, tapis à bagages arrivée et départ, peinture à étanchéité), pour l’achèvement des travaux des chaussées aéronautiques de Nkayi et pour l’exécution des chaussées aéronautiques de Maya Maya. « Le Congo est un pays de transit, les infrastructures de transport sont l’une des priorités de l’Etat. Pour le secteur aérien, tout est mis en

Aérogare de Dolisie

œuvre pour que le pays réponde à cette vocation. Aujourd’hui, le président de la République, son Excellence Denis Sassou Nguesso, a fait un beau cadeau au pays en modernisant les aéroports de Pointe-Noire, Dolisie, Ollombo, Owando, Ouesso et maintenant Brazzaville, qui va abriter l’un des aérogares les plus performants de la sous-région. On y construit actuellement des pistes de grande capacité, capables d’accueillir des A380. Cela va révolutionner la vie du pays. Les réseaux routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien vont se connecter d’une façon incroyable. Nous soutenons les efforts du Président en servant notre secteur de la façon la plus loyale possible et en respectant les normes internationales. Le transport aérien est le moyen le plus sûr de voyager et permet de raccourcir le monde. » Michel Ambende Directeur Général

Aérogare d’Owando

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Transports

Chemin de Fer Congo-Océan (CFCO) M. Sauveur EL BEZ Directeur Général 7, boulevard du Général de Gaulle BP 651 Pointe-Noire Tél: (+242) 520 61 92 Activité: Société des chemins de fer Date de création: 2000 Chiffre d’affaires: 19,8 milliards FCFA en 2008 Employés: 1589 au 1er décembre 2009 Le CFCO est un établissement public à caractère industriel et commercial, né de la scission-dissolution de l’Agence Transcongolaise des Communications. Cependant, l’histoire du chemin de fer congolais remonte à 1921 au début des travaux de la liaison ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire. 13 années furent nécessaires à l’achèvement des travaux de la construction de 510 km de voies ferrées vers 19 30. De 1959 à 1962, la société a construit le tronçon de Belo-Mbinda sur 285 km puis de 1976 à 1985, 91 km relient Bilinga à Dolisie. Au total, le réseau national couvre 886 km de ligne. Le chemin de fer Congo-Océan est l’épine dorsale du

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pays et a joué un rôle essentiel dans l’acheminement des marchandises entre le port de Pointe-Noire et la capitale Brazzaville. Il a également favorisé les échanges entre voisins, notamment la République Démocratique du Congo et le Gabon. Néanmoins, la crise économique mondiale des années 90, ajoutée aux évènements sociopolitiques du Congo au cours de ces mêmes années a plongé le pays dans une crise financière grave. La conséquence pour le CFCO a été une rupture de ses approvisionnements vis-à-vis des marchés étrangers. Cette pénurie de matériel et de pièces a fait vieillir prématurément les infrastructures et a dégradé tout le réseau. Ainsi, le nombre de locomotives est passé de 54 à la fin de la décennie 80 à 23 aujourd’hui. Les agents du CFCO ont été divisés par environ 3, suite aux mesures gouvernementales de 1985. Aujourd’hui, le CFCO s’inscrit dans un processus de réhabilitation qui passe par la modernisation de ses infrastructures, de son matériel roulant et une meilleure gestion financière. Après l’appel d’offre infructueux sur la mise en concession en 2004, l’objectif du CFCO est la remise à niveau de

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Transports

La gare centrale de Pointe-Noire est une réplique de celle de Deauville

l’entreprise pour atteindre les performances des années fastes 80/90, avec l’objectif à l’orée 2012 d’assurer le transport de 1 650 000 tonnes de marchandises et de 1 280 000 voyageurs. Compte tenu du rôle stratégique du CFCO dans l’économie congolaise, l’Etat continue d’accorder une importance toute particulière à sa réhabilitation. Le chemin de fer, outil essentiel pour le développement de l’économie nationale et sous-régionale, cessera d’être un goulot d’étranglement dans la chaîne des échanges. Si le développement du chemin de fer congolais suit les perspectives affichées par la direction, on pourrait envisager une liaison Congo-Lybie par voie terrestre, dans le cadre de l’interconnexion des voies. « Le Congo est un pays central pour la région et le CFCO veut contribuer au développement des échanges nationaux et internationaux. » Raoul Essou Directeur Général par intérim

Activité: Transport Chiffre d’affaires: 4,5 milliards FCFA Employés: 100 Le Conseil Congolais des Chargeur du Congo est l’avant-dernier né des Conseils des Chargeurs africains. A l’époque de la création de ces organismes, la plupart des Etats en développement de la région avaient perdu l’essentiel de leurs outils industriels de transport. Il fallait que ces pays puissent tirer un revenu du commerce international qui s’opérait en Afrique. Le CCC a été créé suite aux recommandations des institutions internationales et par le biais du programme d’ajustement structurel. La mission initiale de l’organisation est de négocier les taux de frêt avec les autorités aéroportuaires, les armements et les auxiliaires de transport. Le CCC représente également un organe d’assistance multiforme aux chargeurs, ce volet englobe la construction d’infrastructures telles que les gares routières, les entrepôts, les ports secs, ceci afin de leur permettre d’être compétitif à l’international.

Conseil Congolais des Chargeurs M. Roch Houlamy Directeur Général Immeuble Ex-Crédit Rural, face à la Grande Poste Pointe-Noire Tél: (+242) 294 99 46 Fax: (+242) 294 99 53 Email: dgcgccc@yahoo.fr

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Une autre mission de la société est de faciliter le commerce extérieur. Dans le cadre de cette prérogative, un guichet unique électronique a été créé dans le port de Pointe-Noire. Ce système rend les opérations prévisibles et transparentes et sécurise les recettes fiscalo-douanières. Grâce à ce guichet unique, le temps nécessaire au dédouanement d’une marchandise est passé de

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Transports

27 jours à 2 jours. Ce système, opérationnel début 2010, réduit considérablement le temps et les coûts, mais il permet également du lutter contre les dessous de table. Le CCC a la mission d’équiper le territoire d’infrastructures et d’équipements afin d’assister les chargeurs dans tout le pays. Des entrepôts de stockage ont été créés à Nkayi et à Dolisie ; un port sec va prochainement être inauguré à Dolisie afin de fluidifier le port de Pointe-Noire. Le CCC emploie 100 agents dont 35 femmes et le chiffre d’affaires 2009 a dépassé 4,5 milliards de FCFA. La réhabilitation du Port Autonome de Pointe-Noire et les différents travaux d’amélioration du réseau routier, notamment entre les deux villes principales vont inévitablement stimuler les activités du Conseil Congolais des Chargeurs dans les prochaines années. « Le Congo est en plein développement et s’ouvre encore d’avantage sur le monde. Notre établissement est en charge de l’amélioration du commerce extérieur. Si vous avez des questions sur les transports multimodaux, nous sommes la structure indiquée pour vous accompagner. »

Direction Générale des Transports Terrestres (DGTT) M. Alphonse KANI Directeur général Avenue Paul Doumer - Place de la Gare Brazzaville Tél: (+ 242) 551 23 81 - 438.45.38 Email: kani_alphonse@yahoo.fr Activité: Gestion et réglementation des infrastructures de transport terrestre Date de création: 1992 Employés: 125 La Direction Générale des Transports Terrestres (DGTT) est une entité administrative publique reliée au Ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, appartenant au pôle des infrastructures de base. Elle a remplacé la Direction Générale de l’Administration des Transports Terrestres (DIGATT) qui succédait elle-même à la Direction Générale de l’Administration Routière (DIGAR) créée en 1985. La DGTT, dirigée et animée par un Directeur Général,

Roch Oulami Directeur Général

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Transports

M. Alphonse KANI, est divisée en quatre directions : - la Direction des Transports Urbains et Routiers - la Direction Administrative et Financière - la Direction des Transports Ferroviaires - la Direction de la Stratégie et des Politiques Intermodales A ces directions centrales s’ajoutent 10 directions départementales réparties dans le territoire national, ainsi que des services centraux.

d’ici peu afin de faire face aux besoins croissants de modernisation et de l’entretien des infrastructures. «Les choses ont évolué au Congo, les opérateurs peuvent venir investir avec sérénité. De nouvelles infrastructures sont en construction pour faciliter l’acheminement des biens. Notre pays est au cœur de l’Afrique et représente une zone de transit privilégiée. C’est une terre pleine d’opportunités. » Alphonse KANI Directeur Général

La DGTT est un organe technique chargé de proposer et de concevoir la politique de transport terrestre au gouvernement. Elle veille à l’application des normes et de la réglementation en matière de circulation et de conduite. Ses responsabilités sont également de: - réglementer, en matière de travail, de formation professionnelle et de modalités d’apprentissage, la conduite des véhicules et des engins

DHL M. Medoun Diop Directeur Général 2, avenue Moe Vangoula BP 5485 Pointe Noire

- assurer ou faire assurer les contrôles techniques des véhicules

Tél: (+242) 667 10 10 – 667 21 21 Fax: (+242) 294 37 19 Email: medoun.diop@dhl.com www.dhl.com

- participer à la promotion et à la bonne utilisation des infrastructures des transports terrestres et veiller à la sécurité des transports et des biens

Activité: Courrier express Chiffre d’affaires: 3,8 milliards FCFA en 2009 Employés: 75

- participer aux réflexions sur les effets des transports sur l’environnement

DHL est aujourd’hui présent dans 220 pays et se place comme leader mondial de la livraison express et de la logistique internationale.

- immatriculer les véhicules - participer à l’élaboration des accords internationaux relatifs aux transports terrestres - réglementer la délivrance des documents de bord des moyens de transport - traiter les fiches d’Analyse des Accidents Corporels de la Circulation Routière (BAAC). Conformément à ses textes organiques, La DGTT développe également des partenariats avec les acteurs privés. Elle est par conséquent en recherche constante de partenaires pour l’accompagner dans le processus de modernisation des conditions de circulation au Congo. Le parc automobile Congolais représente plus de 160 000 véhicules et augmente de manière régulière. Avec le fort développement de la circulation routière, la DGTT doit répondre à de nombreux challenges. Dans ce cadre, les effectifs vont être presque doublés

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Les activités au Congo ont débuté à Brazzaville, le siège s’est ensuite déplacé à Pointe-Noire à la fin des années 90 pour des raisons de sécurité liée aux affrontements de 1997. Les activités de DHL au Congo sont, comme pour beaucoup d’entreprises du pays, étroitement liées au business du pétrole. La société emploie 75 personnes et a enregistré un chiffre d’affaire de 3,8 milliards de FCFA en 2009. Elle supervise 150 expéditions par jour en export et tient largement la place de leader avec plus de 55% de part de marché au Congo. Les flux se divisent entre les demandes des entreprises privées telles que Total, eni ou Halliburton, et les administrations nationales et internationales comme l’OMS, qui possède son siège africain à Brazzaville. 40% des revenus sont générés à Brazzaville contre 60% à Pointe-Noire. La société est également très présente dans la sous-

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Transports

Le Port Autonome de Pointe-Noire en plaine activité

région et DHL possède sa propre flotte d’avions. 6 jours par semaine, un vol provenant du Gabon dessert Pointe-Noire et Brazzaville. Sauf perturbations inattendues, la croissance de DHL devrait augmenter de 6 à 7% en moyenne entre 2010 et 2013 en comptant sur la bonne santé générale de l’économie nationale et l’augmentation régulière des flux générée par l’extension du port de Pointe-Noire. « Le Congo est un pays ouvert. J’ai eu la chance de connaître beaucoup de pays d’Afrique et je pense que le moment est idéal pour s’installer et prospérer dans ce pays. » Medoun Diop Directeur Général

Direction Générale de la Marine Marchande (DIGEMAR) M. Jean Félix Mouthoud-Tchikaya Directeur Général BP 1107 Pointe Noire Email: digemar.pointe-noire@laposte.net Activité: Gestion et encadrement de la marine marchande Date de création: 1965 Employés: 115 La Direction Générale de la Marine Marchande

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(DIGEMAR) a été créée en 1965 pour accompagner le développement du secteur maritime. Elle est la seule administration générale de la République du Congo basée à Pointe-Noire. Elle est rattachée au ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande. La DIGEMAR a pour but d’appliquer les réglementations instaurées par le gouvernement. C’est un instrument de l’Etat qui sert d’interface entre le gouvernement et les acteurs maritimes.

La DIGEMAR se compose de 5 directions: - la direction de l’administration, des finances et des gens de mer - la direction de la navigation maritime - la direction des transports maritimes - la direction du centre de sécurité maritime et de la protection du milieu marin - la direction de la réglementation et de la coopération maritime Les missions de la DIGEMAR sont de s’assurer de la sécurité maritime grâce à la police de la navigation, d’accompagner le développement maritime vers et à partir du Congo, de s’assurer que la réglementation en vigueur soit en adéquation avec les projets d’extension du Port Autonome de Pointe-Noire, d’encadrer l’emploi en mer grâce à la formation, l’assistance et le suivi de carrière des marins et enfin, d’élaborer des projets de textes règlementaires pour le gouvernement.

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Transports

La surveillance de l’espace maritime est une préoccupation majeure de la DIGEMAR. Une attention particulière est portée sur les installations portuaires et l’application des règles de sûreté. L’administration est entièrement dévouée au service du secteur maritime. De nombreux projets occupent la DIGEMAR, comme l’accompagnement de l’extension du Port Autonome de Pointe-Noire, tant au niveau commercial que sur le plan économique. La DIGEMAR a trouvé des partenaires internationaux de choix tels que l’Organisation Maritime Internationale et les gardecôtes des Etats-Unis pour aider au financement de cette opération. La réglementation pour la sécurisation des investissements est également prioritaire afin de créer un cadre juridique plus attrayant et sécurisant pour les investisseurs. Elle agit d’ailleurs en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie afin d’établir un dialogue entre les acteurs du public et du privé et mettre en place une plateforme de travail et un cadre approprié pour favoriser l’investissement.

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Le travail de mise en conformité aux normes internationales fait également partie des prérogatives et des défis majeurs de la DIGEMAR. La DIGEMAR joue donc un rôle primordial dans le développement du Port Autonome de Pointe-Noire qui permettra au Congo de retrouver sa vocation de pays de transit et de rayonner dans toute la sousrégion à l’issue des grands travaux d’extension et de modernisation. « Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour ceux qui veulent investir en toute sécurité au Congo. Le Port Autonome de Pointe-Noire est une plate-forme incontournable pour toute la sousrégion et offre de nombreux services. La Direction Générale de la Marine Marchande accompagne le développement du port qui représente l’avenir du Congo. Le secteur maritime offre une véritable occasion à saisir: Doter le port d’un nouveau terminal ainsi que la construction de la route jusqu’à Brazzaville marquent le grand départ du Congo. » Jean Félix Mouthoud-Tchikaya Directeur Général

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Transports

Panalpina Congo M. Hugues Brokhes Directeur Général BP 1125 Pointe-Noire Tél: +242 530 16 19 Email: info.congo@panalpina.com www.panalpina.com Activité: Transit Intégrateur logistique Date de création: 1982 Employés: 105 Panalpina est un groupe suisse qui se place parmi les leaders mondiaux dans le secteur de la logistique intégrée. Le groupe possède un solide réseau de 500 filiales dans plus de 80 pays et emploie 14 000 personnes. La société offre: - Une expérience de plus de 40 ans dans les services à l’industrie - Une présence sur la plupart des zones d’exploration de pétrole dans le monde - Une expertise dans la logistique maritime aérienne et terrestre - Des packages « door to door » parmi les plus compétitifs du marché.

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Présente au Congo depuis 1982, Panalpina au Congo se concentre sur son cœur de métier : l’Oil & Gas. Ses avantages concurrentiels de flexibilité et de réactivité face à la demande lui ont rapidement permis d’obtenir d’importants chantiers auprès des acteurs de l’industrie pétrolière. Aujourd’hui, Panalpina est parmi les leaders dans les services à l’industrie de l’Oil & Gas grâce à un savoirfaire reconnu et des solutions de logistique intégrée « door to door ». De plus, ses activités au Congo se sont diversifiées vers le secteur minier et le BTP qui présentent un réel potentiel de développement. Panalpina prévoit une augmentation de ses activités en 2010. Ceci, notamment à travers la reprise des projets sur le territoire. Sur le moyen terme, Panalpina devrait profiter de l’amélioration des infrastructures et notamment du projet de Congo Terminal pour booster ses activités dans le pays. « Les opportunités existent au Congo pour ceux qui se donnent les moyens de les saisir. » Hugues Brokhes Directeur Pays

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Transports

Port de Pointe Noire

Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN) M. Jean-Marie ANIELE Directeur Général BP 711 Pointe-Noire Tél: (+242) 294 00 52 Fax: (+242) 294 20 42 Email: papn2006@yahoo.fr www.papn-cg.com Activité: Autorité portuaire Date de création: 11 juillet 1934 Chiffre d’affaires: 29 milliards de FCFA (projection 2010) Employés: 347 Construit à partir de 1934 au lendemain de l’inauguration du chemin de fer Congo-Océan, le Port de Pointe-Noire a accueilli son premier paquebot en 1939. Il est situé sur la Côte occidentale d’Afrique par 4°47’ de latitude Sud et 11°50’ de longitude Est, à 150 km au nord de l’embouchure du Congo. C’est un port extérieur gagné sur la mer et construit au sud de la baie du cap naturel de Pointe-Noire, qui est renforcé et prolongé par une digue artificielle. Il est le débouché naturel sur l’océan Atlantique d’un vaste hinterland constitué par le Tchad et la République Centrafricaine (pays enclavés), la

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République Démocratique du Congo, le Sud Gabon, le Cabinda et le sud-est du Cameroun. Cet hinterland peut s’étendre jusqu’aux pays des Grands Lacs (Rwanda, Tanzanie) et représenter une superficie de 4 millions de km2, peuplée d’environ 100 millions d’habitants. Port en eau profonde et aux accès faciles, PointeNoire offre d’excellentes conditions de navigation et peut accueillir 24 heures sur 24 sans interruption, des navires atteignant 230 m de long et calant 34 pieds. Le bassin portuaire d’une superficie de 84 ha s’ouvre sur la haute mer par une passe d’entrée large de 180 m, prolongée par un chenal d’accès long de 1200 m, dragué à 11,50 m. Seul port en eaux profondes du golfe de Guinée, à mi-chemin entre le sud et l’ouest de l’Afrique, le port de Pointe-Noire occupe une position stratégique. Cette situation est un avantage essentiel pour les compagnies de navigation car, à la croisée des grands axes maritimes, le port sert de relais entre l’Europe atlantique, la côte est des Etats-Unis, la côte est de l’Amérique du Sud, le sous-continent indien et l’Extrême-Orient. Le Port de Pointe-Noire dispose d’atouts prépondérants pour assurer la desserte commerciale de l’Afrique centrale. Le trafic connaît une évolution croissante au cours des dernières années, et cette tendance devrait se

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Transports

confirmer pour les années à venir, ce qui témoigne s’il en était besoin de la confiance que les armateurs internationaux accordent au port de Pointe-Noire.

par Congo Terminal dans le cadre de la convention de concession du terminal à conteneurs et concerne les opérations suivantes:

La compétitivité du port sera renforcée dans quelques années grâce aux travaux de modernisation du terminal à conteneurs lancé le 30 avril 2009. Ces travaux qui seront réalisés par le groupement Bolloré, porteront la capacité d’accueil du terminal à plus d’un million de conteneurs par an. La gestion du terminal à conteneurs du port de Pointe-Noire a été concédée à Congo Terminal, groupement formé par Bolloré Africa Logistics et ses partenaires locaux Socotrans, Samariti et Translo. Le gouvernement de la République du Congo a fait de la réhabilitation du port de Pointe-Noire une priorité de son action, et à ce titre, un programme d’investissements prioritaires a été mis en place, et comprend les opérations suivantes:

1- Approfondissement de -13.00 m à -15.00 m du quai G1 et du quai G4 sur 70 m 2 - Rempiètement à -15 m du quai G2G3 3 - Extension du quai G4 fondé à -15 m sur 200 ml 4 - Aménagement et extension des terre-pleins du terminal à conteneurs et de la zone logistique / dépotage 5 - Construction de la route reliant la zone logistique au terminal 6 - Réhabilitation et extension des réseaux d’eau d’électricité et d’assainissement dans le terminal et la zone logistique 7- Acquisition et mise en place des portiques de quai 8 - Acquisition et mise en place des portiques de parc, des chariots et des ensembles de transfert

1. Allongement de la digue extérieure de 300 ml 2. Rempiètement et extension du quai G sur une longueur de 800m et une profondeur de -15m du quai G1 à -13.00 ml sur une longueur de 250 ml 3. Dragage d’approfondissement à -16m du chenal et du bassin portuaire 4. Modernisation du balisage 5. Construction du sémaphore 6. Réfection du terre-plein bord à quai D 7. Réfection du terre-plein bord à quai Môle1 8. Réhabilitation et extension du réseau de distribution d’eau 9. Réhabilitation et extension du réseau d’électricité MT et BT 10. Réhabilitation et extension du réseau d’assainissement 11. Acquisition de deux remorqueurs de haute mer 5000 CV Le coût de ces investissements est évalué à 83.311,6 millions de francs CFA. Le plan de financement de ce projet est assuré par trois partenaires principaux: > Le Port Autonome de Pointe-Noire qui financera environ la moitié de ce chantier > L’Agence Française de Développement participe pour 19 000 millions > La Banque Européenne d’Investissement participera à hauteur de 19 000 millions au financement > Les 6 000 millions restants sont supportés par la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale

Les autres composantes du programme d’investissements prioritaires sont prises en charge

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La durée prévisionnelle de réalisation de l’ensemble du programme d’investissements prioritaires est fixée à 42 mois, ce qui veut dire que cette première phase de travaux devrait être livrée en 2013.

Les travaux de la deuxième phase débuteront en 2017 et s’achèveront en 2020. Ils comprennent 4 grands chantiers: 1- Le déplacement de la Minoterie à céréales dont l’implantation à l’intérieur des emprises du terminal à conteneurs n’est pas recommandée, au regard des contraintes de sécurité. 2- Le rempiètement du quai D sur une longueur de 700 mètres et une profondeur de 13 mètres. 3- L’aménagement de 6 ha de terre-pleins additionnels en arrière du quai D. 4- L’acquisition additionnelle et la mise en service de 8 nouveaux portiques de quai Over Panamax, de 2 portiques de parc de type RTG des ensembles de transfert, etc. L’ambitieux projet de réhabilitation et de modernisation des infrastructures et équipements du port de Pointe-Noire et de Congo Terminal permettra d’améliorer les performances portuaires et la qualité des prestations. Le futur développement du port et la multiplication des échanges que Congo Terminal va apporter, devraient entraîner la création de milliers d’emplois. Ainsi, ce projet va renforcer la position stratégique du Congo comme pays de transit privilégié sur la côte ouest de l’Afrique.

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Transports

Protocole Aviation

SDV / SAGA Congo

M. Eric Distave Directeur Général Aéroport de Pointe-Noire Tél: (+242) 571 13 76 Email: operations@protocoleaviation.com www.protocoleaviation.com

M. François Lavanant Directeur Pays

Activité: Location d’avions et d’hélicoptères Date de création: 2005 Chiffre d’affaires: 5.4 Millions € Employés: 68

Agence de Brazzaville Avenue Félix Eboué BP 2345 Brazzaville

L’histoire de Protocole Aviation est intimement liée à la passion d’Eric Distave, le Directeur Général de l’entreprise, qui évolue dans l’univers de l’aviation depuis l’âge de 12 ans. Après avoir monté plusieurs sociétés au Zaïre et au Gabon, Eric Distave est tombé amoureux du Congo et a décidé de s’installer à Pointe-Noire. Protocole Aviation est spécialiste dans la location et l’affrètement d’avions et d’hélicoptères. La société a débuté en 2005 avec une flotte d’Antonov 12. Pour des raisons de sécurité, la direction a décidé de s’équiper de DC8 et d’offrir ainsi à ses clients une qualité de service supérieure à celle de ses concurrents. Profitant de la position stratégique de Pointe-Noire en Afrique, Protocole Aviation opère principalement sur le territoire national mais projette de profiter de sa situation géographique pour développer ses activités dans la sous-région. Concentré jusqu’à présent dans le frêt aérien avec un volume déplacé d’environ 2 000 tonnes par mois, la société a fait l’acquisition récente d’un avion d’affaires prévu pour le transport des personnes. Avec la désertion progressive de la flotte russe dans le ciel africain, Protocole Aviation prévoit dans les 5 ans d’occuper une position de leader national du frêt cargo. La compagnie affiche même des ambitions dans le transport de personnes et pourrait à terme se poser comme un sérieux concurrent de la TAC et de Air Congo. « Le Congo, c’est le paradis, il y a tout ici pour rendre un homme d’affaires heureux.» Eric Distave Directeur Général

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Agence de Pointe-Noire Avenue de Loango BP 616 Pointe-Noire

Email: celestine.bagniakana@bollore.com www.bollore.com Activité: Transit Date de création: 1949 Employés: 600 Le groupe Bolloré est installé au Congo depuis 60 ans à travers ses 2 filiales SDV et SAGA, acteurs incontournables dans les secteurs du transit, de la logistique et de la manutention. Leader dans son activité, SDV / SAGA emploie aujourd’hui plus de 600 personnes. Grâce à l’apport du réseau Bolloré Africa Logistics, l’un des principaux groupes de logistique portuaire en Afrique, la société dispose d’importants moyens matériels qui lui permettent de répondre aux besoins des principaux opérateurs dans le domaine pétrolier (Total, eNI, Halliburton, Schlumberger, etc.) ainsi qu’à ceux des acteurs des filières du bois et de l’agro-industrie. En juillet 2009, après un an de négociations, la République du Congo a confié la gestion du terminal de containers de Pointe-Noire sous la forme d’une concession de 27 ans à Congo Terminal, une nouvelle entité composée du groupe Bolloré et Socotrans. Cet ambitieux projet de développement des infrastructures portuaires du terminal de PointeNoire, chiffré à hauteur de 374 milliards FCFA, devrait s’étaler sur 8 ans et changer la physionomie de l’unique port en eau profonde la sous-région. L’objectif affiché est de multiplier par 5 le trafic actuel dès la fin du chantier. Ces travaux de modernisation devraient conférer une position stratégique au Congo, faisant de PointeNoire un corridor d’entrée de l’Afrique Centrale vers la RDC, le Tchad ou la République Centrafricaine et développer considérablement le volume des échanges.

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Transports

Acteur économique et social engagé, SDV investit dans la formation et dans le transfert de compétences sur les techniques et les normes internationales en vigueur afin de préparer les cadres congolais de demain à la professionnalisation de leur métier. « Le Congo est un pays qui ne demande qu’à s’ouvrir. Il offre un bon potentiel de développement dans un cadre à visage humain. » François Lavanant Directeur Pays

SDV-UNIVERSAL EXPRESS Congo Chantal Poilevey Chef du service Express 130, avenue du Général de Gaulle BP 616 Pointe-Noire Tél: (+242) 775 08 64 Email: chantal.poilevey@bollore.com www.ariane.sdv.com/ux Activité: Transport Express Date de création: 1983 Employés: 7

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Au cours des dernières années, UX (Universal Express) France est devenu l’un des leaders sur le marché des liaisons express vers l’Afrique et les DOM. Universal express France est une filiale à 100% du Groupe Bolloré, ses activités au Congo ont débuté en 1983. A Pointe-Noire, le partenariat développé avec Saga et l’intégrateur TNT a permis à l’agence de proposer une large gamme de service. SDV-Universal Express au Congo offre des tarifs compétitifs sur l’import et l’export de colis de toute taille et dans le monde entier. L’expertise de SDV-Universal Express au départ du Congo reste cependant l’envoi vers l’Europe, et notamment la France. Les Etats-Unis et l’Asie sont des destinations en plein essor. Après le changement de management dans les années 2000, la société a connu une période de transition difficile. Depuis 2007, une nouvelle équipe composée de 7 personnes a redressé la barre en choisissant de développer une stratégie différenciatrice fondée sur la compétence, la fiabilité et la proximité. Aujourd’hui, SDV-Universal Express travaille en partenariat avec des entreprises pétrolières et

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Transports

parapétrolières de renommée internationale et continue de gagner des parts de marché. A travers son appartenance au groupe Bolloré Africa Logistics, SDV-Universal Express compte bien profiter du développement du port autonome de Pointe-Noire pour toucher de nouveaux clients. Grace à un trafic portuaire qui devrait être multiplié par 5 dès la fin du chantier d’extension, SDVUniversal Express veut se positionner comme un acteur incontournable de la place et étendre son influence au Congo.

Société congolaise de Transit (SOCOTRA) M. Victor Beli Directeur Général BP 718 Pointe-Noire Tél: (+242) 553 86 53 Email: vic_beli@yahoo.fr Activité: Douane, Transit, Acconnage, Consignation Date de création: 1982 Chiffre d’affaires: 200 millions FCFA Employés: 50 Socotra a été créée par décret en juillet 1982 à la suite des faillites des deux sociétés privées Sapacongo et Neil dont elle a repris les activités et le personnel. Il s’agit d’une entreprise d’Etat dont le capital de départ est chiffré à hauteur de 995 millions

FCFA. Ce capital à été libéré en matériel et engins de manutention. L’entreprise relève du Ministère de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande. Socotra opère dans les activités de douanes, de transit, d’acconage et de consignation. Cependant, l’activité principale demeure le transit, c’est-à-dire le dédouanement de la marchandise, la manutention et la livraison. La société a été listée en 1994 parmi les entreprises d’Etat à privatiser. A ce titre, elle est à la recherche de partenaires privés pour l’accompagner dans ses projets de renouvellement de ses outils de production. Les perspectives de Socotra sont étroitement liées aux importantes mutations du port autonome de Pointe-Noire qui devrait impacter de manière positive sur le volume de ses activités. En cela, la société recherche les apports financiers et matériels qui lui permettraient d’améliorer sa compétitivité et d’être à la hauteur des attentes de sa clientèle. « Avec l’ouverture du nouveau septennat et le projet de société du président de la République, le Congo a décidé de s’arrimer dans la modernité. Nous souhaitons nous inscrire dans ce processus d’industrialisation et d’accroissement des échanges en ayant comme appui un partenaire privé qui nous aide à saisir cette opportunité. » Victor Beli Directeur Général

Port Autonome de Pointe Noire

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Transports

© Photos Alex Genet

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© Photos Alex Genet

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AGRO - INDUSTRIE

Tout arbre a sa saison proverbe congolais

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Agro - Industrie AGRICULTURE Le sol congolais est fertile et se prête au développement de l’agriculture industrielle, même sans l’apport d’engrais chimiques. Par le passé, le Congo était un pays producteur de café, de cacao et de riz. De nos jours, du fait de nombreuses contraintes, tant techniques que matérielles, seules 2% des terres arables sont cultivées et la production se limite à une culture vivrière de subsistance qui n’a participé au PIB qu’à hauteur de 4%. Quant au cheptel, il est quasiment inexistant. Afin de réduire la dépendance alimentaire du Congo, de nombreuses mesures ont été prises pour soutenir ce secteur encore embryonnaire. Le Congo dispose de près de 10 millions d’hectares de terres arables, dont 2 % seulement sont cultivées, et d’un vaste réseau fluvial. Du fait des techniques culturales rudimentaires, la production agricole, pastorale et halieutique est faible. Ainsi, l’offre du secteur agricole ne couvre pas la demande locale en produits alimentaires. Ce déficit important est jusqu’ici compensé par des importations massives à hauteur de 100 milliards de FCFA en 2009. Mise à part la société Saris basée à Nkayi, acteur unique de la filière du sucre, l’essentiel de la production repose sur une agriculture vivrière à travers les cultures de subsistance de manioc,

banane plantain, arachide, maïs et ananas. Avec une progression des cours de 100% en huit mois, le sucre affiche une bonne tenue dans un contexte de normalisation des marchés de matières premières. Cette forte progression s’explique par l’insuffisance de l’offre elle-même provoquée par le fléchissement de la production européenne et le recul de la production indienne. Lors du premier Forum sur l’Investissement en Agriculture Régionale du Congo (FIAR 2009) organisé du 16 au 19 avril 2009 à Brazzaville, les principales faiblesses du secteur agricole ont été soulignées: - l’absence d’un cadre juridique approprié - l’absence de mécanismes d’appui aux financements adaptés au secteur agricole - l’enclavement des zones de production - l’insuffisance d’encadrement des actifs agricoles - le manque de structures de collecte, de transport et de stockage des produits agricoles

A l’issue de ce Forum, 22 recommandations ont été présentées tant sur les modes de financements que sur les aspects juridiques et techniques. Parmi celles-ci, ont été évoquées l’élaboration d’une loi sur le secteur agropastoral, la mise en œuvre des mécanismes d’appui à l’élaboration des projets

Exemple de culture urbaine à Brazzaville, près du Djoué

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Agro - Industrie

Ceinture maraîchère de Brazzaville

agricoles, le développement de la production locale de l’aliment de bétail, le renforcement des ressources humaines, le régime spécial des sociétés agricoles, l’accélération de l’étude expérimentale du projet villages agricoles ou encore la constitution d’une banque de données des projets agricoles régionaux. Le développement du secteur de l’agriculture fait partie des priorités du gouvernement congolais. Plusieurs actions ont été menées pour appuyer le développement du secteur agricole. Fort d’un financement de 20 milliards de FCFA, le Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP), initié en 2008 en partenariat avec la Banque Mondiale, proposait un programme de 5 ans visant notamment à réhabiliter les marchés locaux et les routes rurales, à fournir du matériel agricole adapté et à lutter globalement contre la pauvreté. Le Fonds de Soutien de l’Agriculture (FSA) créé en décembre 2008 a pour mission de financer les activités de production agricole, pastorale, halieutique, de commercialisation, de conservation et de transformation. Il finance aussi les activités liées à la recherche-développement, la vulgarisation, la formation, l’encadrement et la création des filières. Doté d’un budget de plus de 5 milliards de FCFA en 2009, le FSA vient en aide aux producteurs porteurs

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de projets. Ainsi 1,7 milliards de FCFA ont permis de financer 116 projets dans 11 départements du pays en 2009. Le Programme National pour la Sécurité Alimentaire (PNSA) initié en 2008 vise à valoriser les ressources naturelles (maîtrise des sols et de l’eau), former les agriculteurs, intensifier les cultures, encourager les productions urbaines et semi-urbaines (cultures maraîchères, rationaliser la connexion entre les bassins de production et les centres de consommation ou encore commercialiser les produits agricoles à travers la création de sociétés de gestion. La mise en place du Projet de Sécurité Alimentaire (PSA), réalisé avec l’appui de la Commission Européenne a pour objectif de relancer les activités de polyculture et d’élevage, de pisciculture, d’élevage bovin, d’arboriculture dans la région du Pool Sud. Enfin, et toujours, dans le cadre des mesures d’incitations au développement du secteur agricole, la loi de finances pour 2010 a fixé à 25% le taux d’imposition des sociétés se livrant à une activité agricole ou agropastorale; ce taux étant de 36% pour les autres activités. De même, s’agissant des entreprises individuelles du secteur agricole, l’abattement pour frais professionnels a été porté à 40% au lieu de 30% précédemment. Malgré les difficultés évoquées, les perspectives

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Agro - Industrie

80% de la forêt congolaise est commercialement productive. Elle constitue la deuxième ressource économique du pays et génère massivement de l’emploi. Cependant le secteur a subi le contrecoup de la crise financière et tout particulièrement de l’effondrement du secteur immobilier. La production de bois tropicaux (grumes et produits semi-finis) a chuté d’au moins 20% en 2007 et s’est effondrée de 40 % en glissement annuel à la fin de 2009. En 2009, le cours du bois en grumes a subi une baisse de 8,9% par rapport à l’année 2008 alors que le cours du bois semi-fini régresse de 8,7%. La relance des activités est néanmoins attendue pour 2011.

Le Congo dispose de deux types de forêts: la forêt dite naturelle et la forêt plantée dite artificielle.

La forêt naturelle

Vente d’ananas – sur la route d’Oyo

demeurent excellentes dans ce domaine où tout reste à faire: On signalera ici les initiatives de quelques grandes entreprises, telles que eni Congo, qui, à travers le projet Food Biodiesel Plus, propose un cadre de collaboration avec le Ministère de l’Agriculture dans le développement des huiles végétales provenant de la culture du palmier. Le projet prévoit l’exploitation d’environ 70.000 hectares sur des terrains situés dans la région du Niari et du Pool. A terme, la production d’huile de palme devrait suffire à couvrir la demande nationale et fournir également une quantité non négligeable de biocarburants.

L’AGRICULTURE L’exploitation des forêts contribue au PIB à hauteur de 5% et fournit 13% des recettes d’exportation du bois. L’important domaine forestier s’étend sur 20 millions d’hectares, soit 12% des forêts denses humides d’Afrique centrale et 10% de celles du Bassin du Congo. Les forêts de production sont évaluées à 13 millions d’hectares. Le réseau national des aires protégées (parcs et réserves) couvre une superficie de 3 396 085 hectares, soit environ 12% du territoire national.

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Elle couvre une surface de 22,2 millions d’hectares abrite de nombreuses espèces animales: gorilles, chimpanzés, éléphants, antilopes, buffles, léopards, etc. La flore est également très riche et compte plus de 6 500 variétés d’arbres centenaires parmi lesquels le limba, le sapelli, le bahia, l’afromasia, l’acajou, l’okoumé, le sipo, l’ébène et l’iroco (kambala). La forêt congolaise recèle par ailleurs de ressources ligneuses durables et renouvelables dont une multitude de plantes médicinales.

La forêt artificielle Elle couvre jusqu’à 72 000 hectares et se compose principalement d’eucalyptus (58 000 hectares), de limba (8000 hectares) et de pins (4500 hectares). Les atouts de la forêt congolaise a conduit le gouvernement à relancer de manière plus concrète l’industrie de transformation du bois avec l’implantation de plusieurs scieries dans tout le pays, notamment dans les régions de la Sangha, la Likouala, le Niari et le Kouilou.

Exportation moyenne de bois fin des années 2000

Grumes 67% Rondins de plantations 14% Sciages sechés 4% Sciages humides 15%

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Agro - Industrie SCIAGES SECHES Le potentiel de bois mobilisable sur pied du Congo est de 170 millions de m3 par an, soit un potentiel d’extraction de 2 millions de m3 sans pour autant compromettre la capacité de régénération de la forêt. Par ailleurs, le Congo dispose de 73 000 hectares de plantations d’eucalyptus, de pins et de limbas, susceptibles de fournir un volume sur pied de 4 millions de m3. Dans les années 80, le gouvernement lança un grand projet de plantation d’eucalyptus et de pins. L’originalité de ce projet a permis au Congo de mettre au point une technique pionnière du clonage et du bouturage. Avec 424 070 m3, la Chine est la première destination d’exportation du bois congolais en 2008; la suivent le Portugal, le Maroc et l’Espagne avec respectivement 120 400 m3, 85 200 m3 et 79 200 m3. La France occupe la cinquième position et a importé du Congo pour 72 500 m3 de volume de bois. La nature du bois congolais exporté reste majoritairement du bois brut, afin de profiter pleinement des revenus de cette matière première. Il apparaît essentiel qu’une plus grande partie de la production soit transformée et exportée afin que les sociétés du territoire contrôlent une plus grande partie de la chaîne de production et profitent ainsi davantage des revenus du bois. L’objectif affiché par le code forestier, à savoir transformer 85% de la production et exporter 15% de bois transformé est encore loin d’être atteint. L’année 2008 a été fortement perturbée par la crise économique mondiale. La crise immobilière a eu des répercussions importantes sur la demande. Les

répercussions de cette dépression se font encore sentir en 2010 et certaines sociétés ont décidé l’arrêt total de leurs activités. Les entreprises qui ont maintenu la production ont dû prendre des mesures de contrôle des coûts, de réduction des volumes et ont eu recours au chômage technique. Le Code Forestier en vigueur a été adopté en 2000, au cours d’une large concertation nationale, et après consultation de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire International. Il prévoit la transformation, sur place, par des sociétés congolaises, de 85% de leur production de bois et l’exportation de 15%. Ce code se fixe trois objectifs: • Régir les droits d’exploitation du domaine forestier • Organiser l’exercice des professionnels liés au secteur forestier • Mettre en place une politique de protection de l’environnement Le pays a initié et mis en œuvre sa politique de gestion rationnelle et durable de ses ressources forestières en 1970 en établissant un important réseau d’aires protégées pour concilier les objectifs de production et les impératifs de conservation pour une gestion durable des écosystèmes forestiers. Le secteur est néanmoins optimiste et attend la sortie de crise et la revalorisation progressive du prix des grumes pour 2011. Il offre de nombreuses opportunités de développement notamment dans les domaines de la transformation industrielle du bois, l’exploitation de l’hévéa, la fabrication de médicaments, le développement de l’éco-tourisme, etc. Il faut savoir que parmi les 300 essences ligneuses répertoriées, seule une trentaine est actuellement exploitée et commercialisée.

Exportations Des produits forestiers du Congo en m3 900000 800000

Contre plaqués

700000

copeaux

600000

Grumes

500000

Plaquages déroulés

400000

Produits finis

300000

Rondins de plantations

200000

Sciages humides

100000

Sciages sèches

0

Rondins d'eucalyptus 2003

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2004

2005

2006

2007

2008

2009

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Agro - Industrie LA PECHE

de pêche. Cette activité est pratiquée par deux communautés à savoir: les étrangers (béninois en particulier) et les autochtones. En 2008, la pêche maritime artisanale a produit 14 000 tonnes de poissons environ.

En ce qui concerne le secteur de la pêche, la République du Congo dispose d’une superficie de zone économique exclusive (ZEE) de 60 000 km2, de 170 km de côtes et d’un plateau continental de 10 000 km. Le gouvernement met un accent particulier sur le développement de l’aquaculture comme une des alternatives pour assurer la sécurité alimentaire. La politique de réhabilitation des stations piscicoles domaniales est en cours d’exécution, tout comme la création des centres d’appui techniques (CAT). La pêche congolaise se pratique en mer, sur le fleuve Congo, ainsi que dans les eaux intérieures.

L’obtention d’un permis de pêche, d’une validité d’un an renouvelable, auprès du Ministère de la pêche et de l’aquaculture, est une condition préalable à l’exercice de la pêche maritime artisanale professionnelle. La pêche maritime sportive est également assujettie à cette exigence. En 2008, la pêche maritime artisanale a produit 14.000 tonnes de poissons environ.

LA PECHE MARITIME INDUSTRIELLE

LA PECHE CONTINENTALE

La pêche industrielle est pratiquée actuellement par 16 entreprises qui arment depuis le port de Pointe-Noire 75 navires répartis en chalutiers glaciers, chalutiers congélateurs, chalutiers crevettiers et sardiniers.

La pêche continentale s’exerce dans les plans d’eau intérieurs dont les ressources n’ont jamais été évaluées. Cependant, dans les eaux des départements de la Cuvette, des plateaux et du bassin du Kouilou-Niari, le potentiel halieutique peut être estimé entre 800 et 100 000 tonnes par an.

La production des crevettes (1 000 tonnes par an) est exportée vers l’Union européenne, notamment en France et en Espagne. Quant au poisson débarqué, il approvisionne le marché local et sa production s’élève à plus ou moins 30 000 tonnes par an.

Cette pêche produit environ 30 000 tonnes de poissons dont 70% proviennent de la Cuvette et des plateaux. Elle occupe plus ou moins 13 000 personnes auxquelles il convient d’ajouter les saisonniers.

Le potentiel de capture est estimé à 70 000 tonnes par an parmi lesquelles sont répertoriées les espèces chalutables (100 espèces dont 13 font 80% environ des prises); les espèces pélagiques et les crevettes profondes (trois espèces de crevettes au large du Congo: Gamba, Carabinero, Listado) En 2008, les captures ont été de 27 000 tonnes environ (26 000 tonnes de poissons de mer + 1000 tonnes de crevettes).

L A PECHE MARITIME ARTISANALE La pêche maritime artisanale occupe environ 3 000 pêcheurs, dont 150 propriétaires gérants des unités

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Pècheur à Djéno

© Photos Laurent Zylberman pour Total E&P

L’exercice de la pêche maritime industrielle est assujetti à l’obtention préalable d’une licence de pêche et d’un quota de prise octroyé par l’autorité de la pêche maritime (ministère de la pêche et de l’aquaculture), et au paiement d’une taxe correspondante, selon la procédure prévue par la loi n°2-2000 du 1er février 2000 portant sur l’organisation de la pêche maritime en République du Congo.

Un projet de loi, en attente de promulgation, prévoit l’organisation de la pêche et de l’aquaculture continentales.

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Agro - Industrie L’ACQUACULTURE L’aquaculture réduite à la pisciculture est de type familial extensive portant sur des petites superficies, un nombre réduit d’étangs et sur une fertilisation exclusivement organique. On rencontre quelques implantations semi-intensives mises en place par les néo-ruraux, utilisant aussi bien l’aliment composé que la fertilisation. Le gouvernement met un accent tout particulier sur le développement de l’aquaculture comme une des alternatives pour assurer la sécurité alimentaire. La politique de réhabilitation des stations piscicoles domaniales est en cours d’exécution, tout comme la création des centres d’appui techniques (CAT).

principales entreprises Brasseries du Congo (Brasco) M. Christian Villa Directeur Général BP 1147 – Pointe-Noire Tél: (+242) 294 02 44 à 46 Fax: (+242) 294 15 30 Email: cvilla@heineken.com

www.cfaogroup.com Activité: Brasseries Date de création: 1994 Employés: 700 directs et 300 indirects Les Brasseries du Congo ont vu le jour en septembre 1994, suite à la fusion de la Société Congolaise des Boissons Kronenbourg avec la Brasserie de Brazzaville, filiale de Heineken qui demeure aujourd’hui actionnaire à part égale avec CFAO, repreneur des actifs de Kronenbourg. En 1996, Brasco a racheté la Société Ponténégrine de Boissons, la limonaderie alors détentrice des droits de distribution de Coca-Cola. L’entreprise possède aujourd’hui deux unités industrielles à Pointe-Noire et à Brazzaville et emploie plus de 700 personnes en permanence. Brasco est le distributeur exclusif des marques Heinekein, Primus, Ngok, Mützig, Turbo King, Guiness, Maltina et des boissons gazeuses Coca, Fanta, Sprite, Schweppes et Gin Tonic. Brasco demeure l’un des employeurs les plus importants du Congo et marque son engagement à long terme dans le pays. En effet, pour faire face à la

Les Brasseries du Congo à Pointe-Noire

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Agro - Industrie

demande croissante, elle a mis en place un ambitieux plan d’investissement de 60 millions d’euros sur trois ans. Entreprise citoyenne et engagée, elle a également créé deux Centres médicaux sociaux pour le suivi médical de son personnel. « Malgré certaines difficultés liées à l’approvisionnement en énergie et au transport, le Congo offre un bon potentiel de développement. Les différents projets d’envergure en attestent: au moins 20 ans de visibilité sur le secteur pétrolier, l’ouverture du secteur minier ou encore la reprise des activités dans la filière du bois sont de bons indicateurs du développement de l’économie congolaise. » Christian Villa Directeur Général

Eucalyptus Fibre Congo SA (EFC) M. Daniel Orlando Directeur Général Avenue Benoît Loembet - BP 682 – Pointe-Noire Tél: (+ 242) 294 12 64 – 560 26 22 Fax: (+242) 294 12 59 Email: dorlando@magindustries.com www.magindustries.com Activité: Transformation du bois (mise en copeaux) et aménagement forestier (plantation eucalyptus) Date de création: 1997 pour Eucalyptus du Congo SA, rebaptisé EFC en 2004 Chiffre d’affaires: 10 milliards de FCFA en 2008 Employés: 390 directs – 2000 indirects Eucalyptus Fibre Congo (EFC) est une filiale de MagForestry Inc qui appartient au groupe canadien Mag Industries. Eucalyptus Fibre Congo SA (EFC) est une entreprise de gestion forestière tournée vers les énergies renouvelables et le développement durable. Initialement Unité d’Afforestation Industrielle du Congo (UAIC), entreprise d’Etat créée en 1978, la société fut gérée par Shell en actionnariat avec l’Etat Congolais entre 1997 et juillet 2001. MagIndustry a acquis en 2005 les droits exclusifs pour une concession de 68 000 hectares jusqu’en 2075. Cette dernière est également exploitée pour ses ressources minières par MagMineral, société sœur de MagForestry. L’activité d’EFC est basée sur la plantation, la coupe et la commercialisation d’eucalyptus clonés à croissance rapide, technique initiée au Congo. Le

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site de l’entreprise au port de Pointe-Noire est équipé d’une usine moderne capable de produire 500 000 tonnes de copeaux de bois par an avec une capacité installée de un million de tonnes. Celle-ci a nécessité un investissement de 35,7 millions de dollars de la part de MagIndustries en 2006, qui a misé sur la valeur ajoutée représentée par la vente de copeaux de bois destinés à la production de pâte à papier, essentiellement pour les marchés européens. Selon les projections de MagIndustries, lorsque toutes les conditions seront réunies (plantation de 20 000 ha additionnels), EFC pourrait produire 1 million de tonnes métriques par an. La société est opérationnelle au niveau commercial depuis 2008. Elle dispose d’une pépinière capable de produire 1 000 000 de plants par mois. Le programme 2010 prévoit la replantation de 7000 ha. En 2009, l’entreprise a amélioré ses performances et espère continuer sa croissance grâce à ses efforts en termes de modernisation de l’équipement et de formation de la main d’œuvre. EFC a investi dans le matériel pour la coupe, l’écorçage et le transport et représente maintenant l’un des employeurs privés les plus importants du pays avec environ 390 agents directs et 2000 travailleurs sous contrat (selon les périodes d’activité). Cette envergure confère à EFC un rôle de moteur dans le développement économique du pays et la responsabilité d’agir comme un modèle sur le plan social et écologique.

Likouala Timber Sa M. Alessio FUSER Directeur Général BP 14 Betou Email: info@likouala.com Activité: Exploitation forestière Date de création: 1997 Chiffre d’affaires: 7.5 milliards FCFA Employés: 600 Likouala Timber est une société industrielle d’exploitation et de transformation du bois née en 1997, puis rachetée en 2001 par un groupe d’investisseurs italiens. Elle possède 2 unités forestières d’aménagement, à Bétou et à Missa, situées à l’extrême nord-est du Congo. La production est passée en 8 ans d’une petite production grumière destinée à l’export, à une industrie employant 600 ouvriers, transformant sur place (séchage du bois, première, deuxième et

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Agro - Industrie

L’industrie du bois devrait connaître une reprise en 2011

troisième transformation) plus de 95% de sa production grumière. À plein régime, cette production atteint les 120000m3/an. L’entreprise commercialise les essences de meilleures qualités et a développé au fil du temps une chaîne de transformation des grumes.

Mambili Wood Le chiffre d’affaire atteint les 7,5 milliards de francs CFA en 2009 malgré une conjoncture internationale défavorable. Likouala Timber a pour projet l’installation d’une unité de cogénération permettant d’alimenter en énergie l’activité industrielle par la combustion des déchets de bois. Il est également prévu dans les projets d’extension de la société, la construction d’une menuiserie industrielle destinée à la production de portes et de fenêtres pour le marché de la sous-région. La direction est impliquée dans la gestion durable de ses ressources et s’engage auprès des populations locales en facilitant l’accès à l’alphabétisation et aux soins. Elle a notamment inauguré en 2007 un centre de formation qui permet aux jeunes de Bétou d’apprendre un métier adapté au milieu qui les entoure.

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M. Charles Omboumahou Directeur Général BP 14799, Brazzaville Tel: (+242) 281 55 59 Fax: (+242) 281 55 59 Email: mambiliwood@hotmail.com Activité: Exploitation forestière Date de création: 2004 Employés: 40 Mambili Wood est une jeune entreprise dédiée à l’exploitation forestière, détentrice d’une concession de 114 000 hectares dans le secteur forestier nº3 au nord du Congo. Après de longues années de tractations administratives, Mambili a finalement obtenu sa concession en 2007 et démarré ses activités grâce à un financement en fonds propres.

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Agro - Industrie

Dans ce secteur très verrouillé et fortement touché par l’effondrement des cours, Mambili est parvenue à se faire une place aux côtés des géants CIB et IFO malgré les difficultés logistiques liées essentiellement au transport. L’exploitation forestière demeure la deuxième industrie la plus importante du pays après le pétrole et reste une industrie prometteuse. Les forêts du Congo sont riches et possèdent toutes les essences rares et prisées tout particulièrement par les pays asiatiques. Pour l’heure, Mambili destine l’essentiel de sa production (400 m3 mensuels) aux marchés locaux du BTP et de menuiserie-ébénisterie mais compte bien augmenter sa production et développer une activité d’exportation. « Le cadre légal et juridique des affaires va s’améliorer. Le Congo est en train de sortir du tout-Etat et a besoin d’être accompagné, c’est l’occasion rêvée pour les entreprises étrangères. Les congolais changent de mentalité, leur désir d’entreprendre est de plus en plus fort. » Charles Omboumahou Directeur Général

transport maritime. Elle a été créée en 2000 suite à la privatisation d’une entreprise d’Etat, la MAB (Minoterie Aliments de Bétail). Cette dernière possédait un moulin à farine moderne d’une capacité de 250 tonnes par jour. La privatisation de ce site et son expansion par la Seabord ont augmenté sa capacité à 400 tonnes par jour grâce à un investissement de plus de 1 milliard de FCFA. La Minoterie du Congo s’investit dans le programme gouvernemental du développement de l’agriculture et de l’élevage. La production de la Minoco a permis de couvrir les besoins en farine de la République du Congo jadis dépendante de la farine importée. De plus, elle a été la première en Zone CEMAC à produire du pain fait avec de la farine fortifiée en fer et en acide folique afin de palier aux carences de la population congolaise. L’importance de sa production lui permet d’exporter vers les pays voisins. Un partenariat entre la Minoco et le syndicat des Boulangers du Congo a été établi afin d’ouvrir des boulangeries écoles à Pointe-Noire et à Brazzaville pour former des pétrisseurs du Congo. La Minoco a lancé sur le marché congolais trois séries de produits: de la farine boulangère, de la farine commerciale et de la farine industrielle.

La Minoterie du Congo (Minoco)

NG Entreprises (Okiessi)

M. Christophe BARDY Directeur Général

M. Pascal DAUMAIN Directeur Général BP1174 Brazzaville Tél: (+242) 775 13 00 Email: dg@ng-entreprises.com ou dg@okiessi.com

Immeuble Liliane, 5 rue Massabi BP 871 Pointe Noire Tél: (+242) 770 04 22 – 561 88 64 – 294 37 07 Fax: (+ 242) 294 44 56 Email: direction@minoco.cg Rue William Guynet BP 995 Brazzaville Tél: (+242) 281 05 17 Email: minoco_bzv@yahoo.fr

Activité: Agro-industrie Date de création: 2006 Chiffre d’affaires: 6 milliards FCFA Employés: 180 La société NG Entreprises est née d’un agglomérat de différentes entreprises agro-industrielles qui opéraient dans diverses filières:

www.minoco.cg Activité: Distribution de produits de minoterie Date de création: 4 août 2000 Chiffre d’affaires: 15 milliards de FCFA Employés: 200

- Une filière manioc avec une production agricole de 78 hectares à Ngo - Une filière huile de palme avec une palmeraie de 400 hectares - Une filière de riziculture sèche.

La Minoterie du Congo (Minoco), est une filiale de la société Seabord Overseas Ltd, groupe américain spécialisé dans l’agro-alimentaire et le

Le manioc, l’huile de palme et le riz composent la base de l’alimentation au Congo et le projet de NG Entreprises est de créer à travers sa production,

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Agro - Industrie

un levier pour le développement de l’activité agroalimentaire du pays.

Société Agricole et de Raffinage Industriel du Sucre (SARIS Congo)

On connaît cependant davantage NG Entreprises à travers ses activités d’embouteillage et de commercialisation d’eau minérale (sous la marque Okiessi).

BP 71 Nkayi Tél: (+242) 294 82 40 – 553 75 19 www.somdiaa.com

La chaîne d’embouteillage située à Oyo a une capacité de production de 3000 litres par heure et possède environ 30 % du marché national. Même si elle se positionne comme la seconde marque d’eau minérale la plus consommée au Congo, Okiessi est commercialisée davantage à Brazzaville et dans le nord. Les infrastructures de transport compliquent encore l’acheminement des produits dans l’extrême sud du Pays. De nombreux investissements toutefois sont actuellement réalisés pour développer l’attractivité et la distribution des produits de la société. NG Entreprises fait preuve d’objectifs ambitieux, tant sur le plan national qu’à l’international. Son redéploiement s’appuie sur une politique de conquête de clientèle en RDC, Kinshasa possédant à elle seule une population trois fois plus importante que celle du Congo. L’Angola, la République de Centre-Afrique, le Gabon et le Cameroun sont également des cibles prioritaires. La stratégie de croissance de NG Entreprise capitalise ainsi sur le potentiel commercial des pays limitrophes, la qualité et la variété de ses produits, la diversification et la praticité des formats de commercialisation, la force et l’attractivité de ses marques actuelles et futures. La société programme sur les trois prochaines années une formation poussée de ses salariés et développe désormais, suivant l’élan de sa nouvelle direction générale, une forte culture d’entreprise basée tant sur le sentiment d’appartenance à une entreprise citoyenne que sur la valorisation et la responsabilisation des membres qui la composent. « Par rapport à l’Europe, le Congo regorge de marchés en pleine expansion où les opportunités de développement sont considérables. Des partenariats stratégiques pourraient être scellés pour conforter nos positions puisque notre développement nécessite un benchmark efficace pour maîtriser totalement les problématiques métiers qui se posent à nous. Nous restons donc ouverts à toute synergie sur le plan local ou international. » Pascal DAUMAIN Directeur Général

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Activité: Production et commercialisation du sucre Date de création: 1956 Employés: environ 2000 La Société Agricole et de Raffinage Industriel du Sucre (Saris Congo) est un fleuron de l’agro-industrie congolaise. La Saris Congo, au capital estimé à 13 milliards de francs CFA, est une entité du groupe français SOMMDIAA. Son capital de 13 milliards 325 millions de FCFA, est détenu à 66% par le Français Jean-Louis Vilgrain et à 34% par l’Etat congolais. Les produits de la Saris répondent aux normes ISO 9001, ce qui assure la mise sur le marché de produits de qualité. Le sucre produit vient des sols très fertiles de la vallée du Niari dans la Bouenza. Ces derniers sont riches en éléments minéraux et ont un pouvoir de rétention d’eau relativement élevé qui favorise la production en cas de forte pluviométrie. La récolte est traitée à l’usine de Moutela, site en activité depuis 1966. On y broie 200 tonnes de canne à l’heure, pour une capacité de production de 450 tonnes à 500 tonnes de sucre par jour. Cette exploitation sucrière est le poumon de la ville de Nkayi puisque la Saris y emploie 825 personnes de manière permanente, 2600 saisonniers et environ 500 journaliers. Pour sa campagne sucrière 2009 lancée en mai dernier à Moutéla, près de Nkayi dans la Bouenza, sa base industrielle à 265 km au sud de Brazzaville, la Saris entend réaliser une production record de 83000 tonnes, contre 67000 tonnes en 2008. Les 83000 tonnes de sucre prévues seront réparties entre différentes sous-régions: le marché de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), le marché national (environ 30 000 tonnes), l’Union européenne, les Etats-Unis et les pays de l’ACP (Afrique Caraïbe et Pacifique). Ces productions sont transportées par le Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) et le Port de Pointe-Noire. Malgré le contexte actuel, marqué par la baisse très sensible de près de 33% des prix dans le cadre des quotas ACP depuis 3 ans, la Saris reste une locomotive du développement économique de la sous-région.

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Agro - Industrie

La SARIS produit quatre qualités de sucre: le sucre raffiné qui est conditionné dans les emballages de 50 kg; le sucre raffiné utilisé notamment par les brasseurs en conditionnement de 50 kg; le sucre blanc de 50 kg et 25 kg destiné aux ménages et le sucre blanc des plantations prisé par les ménages.

Société Industrielle et Agricole des Tabacs Tropicaux (SIAT) M. Thibaud de Lardemelle Directeur Général 2 avenue de la Pointe Hollandaise BP 50 Brazzaville Tél: (+242) 770 14 61 Email: bertille.kounga@cg.imptob.com www.imperial-tobacco.com Activité: Confection, empaquetage et distribution de cigarettes Date de création: 1948 Employés: 79 La SIAT a été fondée en 1948 pour fabriquer et distribuer les cigarettes sur l’ensemble du territoire du Congo et fait partie depuis mars 2001 du groupe Imperial Tobacco (ITG).

4ème cigarettier mondial, le groupe ITG est présent sur tous les continents et en particulier en Afrique à travers ses 12 filiales qui produisent et commercialisent ses marques propres et des marques sous licence. En Afrique centrale, les activités d’ITG s’étendent à 5 pays de la sousrégion: Gabon, Tchad, République Centrafricaine, Cameroun et Congo. La SIAT commercialise au Congo les marques FINE Rouge, Bleue (Light) et Verte (Menthol), MUSTANG, SPRINT et BOSTON. Après les événements de 1997, la SIAT fut totalement détruite et malgré le maintien d’une activité commerciale d’importation des cigarettes de la filiale du Gabon sur Pointe-Noire, la part de marché de la SIAT chuta fortement en dessous des 15%. En 2000, ITG engagea de lourds investissements qui ont permis de redémarrer l’exploitation industrielle en octobre 2001, prouvant ainsi la volonté du groupe de participer à la reconstruction du pays, de retrouver la place importante qu’occupait la SIAT dans le tissu socio-économique congolais et de jouer son rôle d’entreprise citoyenne. Aujourd’hui, la SIAT a retrouvé une exploitation

L’usine de la SIAT à Brazzaville

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Agro - Industrie

normale et détient un part de marché très importante. Malgré les contraintes logistiques, la SIAT assure la distribution des cigarettes sur l’ensemble du territoire à travers 9 agences commerciales situées à : Brazzaville, Kinkala, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Oyo, Ouesso, Sibiti et Impfondo. « La SIAT a fêté en 2008 ses 60 années d’existence, autant d’années d’histoire commune et de succès avec le Congo. L’amélioration constante des conditions d’affaires permet résolument d’envisager un avenir serein pour un développement fructueux des entreprises au Congo. » Thibaud de Lardemelle Directeur Général

Nouvelle Trabec

Feuilles de coco

M. Domenico Giostra Gérant BP 4428 Pointe-Noire Tél: (+242) 661 53 93 Email: giostra@trabec.com

dans la façon de gérer son domaine forestier. Le principe est de s’assurer que l’exploitation actuelle reste inférieure au renouvellement naturel de la forêt.

Activité: Exploitation, transformation et commercialisation de bois Date de création: 1991 Chiffre d’affaires: 4 millions d’euros Employés: 200 Trabec est une société industrielle totalement intégrée dans l’industrie du bois, depuis la coupe jusqu’à la commercialisation de produit finis. L’entreprise commercialise 21 essences de bois sous diverses formes (grumes, sciage frais et séché, moulures, meubles en bois massif etc.). Le bassin du Congo possède une des forêts parmi les plus diversifiées du monde dont l’exploitation est facilitée par le faible taux d’habitation en zone rurale. Trabec a adopté une démarche raisonnée et durable

Piments

L’économie forestière est fortement liée à la conjoncture immobilière mondiale qui a connu une forte baisse en 2008. L’effondrement du cours du bois à freiné l’expansion de Trabec mais les effets de la crise ont été amoindris par une demande nationale en hausse: 30% du chiffre d’affaires de la société est généré par la demande locale. Le Congo continue d’investir dans la construction et les autorités accordent des mesures fiscales avantageuses pour relancer ce secteur en difficulté. La reprise de l’économie mondiale donne des signes positifs aux exploitants forestiers congolais : le cours du bois devrait remonter et permettre la relance des activités d’exportation. Trabec s’inscrit dans un processus de développement durable qui représente un avantage considérable par rapport à la concurrence. Le Congo et Trabec ont pris des mesures pour maximiser la gestion des ressources et éviter la surexploitation des forêts. Il s’agit donc d’une stratégie à long terme qui assure la prospérité de la société dans un secteur capital pour l’économie nationale. « Je vous invite à venir découvrir les atouts économiques et touristiques sous-estimés du Congo» Domenico Giostra Gérant

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INDEX DES ENTREPRISES

Finances 86 86 87 87 88 88 89 89 90 92

Assurance Générale du Congo Banque Congolaise du Congo Banque Commerciale Internationale (BCI) Crédit Du Congo Deloitte Touche Tohmatsu Ecobank Congo Gras Savoye Congo La Congolaise de Banque (LCB) Mutuelles Congolaises D’épargne et de Crédit (MUCODEC) Pricewaterhousecoopers

Energie Et Mines 110 110 111 111 114 115 116 117 117 118 120 120 121 122 125 125 128

Air Liquide SCGI Cegelec Congorep La Congolaise de Raffinage (CORAF) eni Congo SA ETDE Congo (SOGECO) Fonds de Développement du Secteur d’éléctricité (FDSEL) Halliburton Magminerals Potasses Congo SA (MPC) Maurel&prom Congo Murphy West Africa Premier Oil Congo Societe Commune de Logistique (SCLOG) Societe Nationale des Petroles du Congo (SNPC) Soco Total Congo SA Total E&P Congo

Commerce Et Industrie 136 136 137 137 138 139 140 140 141 141 142 142

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First Security Alucongo Apave ACS Approvisionnement Congo Services Bureau Veritas CFAO Congo Electra Friedlander K-chimie SN Plasco (Eau Minerale Mayo) Somac Securite Spie Ogs Congo

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INDEX DES ENTREPRISES

TRAVAUX PUBLICS 150 150 151 152 152 153 154 156 157

Atlantic Construction Bureau d’études du Batiment et des Travaux Publics (BEBATP) EAT Mauro Générale des Travaux et Amenagements (GTA) Miambanzila SARL Socoba Socofran Société de Travaux et d’aménagement du Batiment (SOTRAB) SVP Construction

Technologies De L’information Et De La Communication 164 164 166 166 166 168 169

Africadvance Ag Partners Canalsat Horizons Mtn Congo Ofis Yattoo Société des Postes et de l’epargne du Congo (SOPECO) Zain

Industrie Du Tourisme 184 184 185 185 187 187 188 189 190 190 191

Atlantic Palace Hôtel Exaunel Hôtel Le Lys Elais Hôtel Hôtel Résidence Marina Hôtel Saphir Malonda Lodge Hôtel Migitel Résidence J-305 Hôtel Victory Palace Villa Monama Hôtel Restaurant Piano Bar

Transports 200 201 206 207 208 209 210 212 213

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Air Congo Agence Nationale de l’aviation Civile du Congo (ANAC) Chemin de Fer Congo - Océan (CFCO) Conseil Congolais des Chargeurs Direction Générale des Transports Terrestres (DGGT) DHL Direction Générale de la Marine Marchande (DIGEMAR) Panalpina Congo Port Autonome de Pointe - Noire (PAPN)

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INDEX DES ENTREPRISES

216 216 218 218

Protocole Aviation SDV / Saga Congo SDV / Universal Express Congo Société Congolaise de Transit (SOCOTRA)

Agro-industrie 227 228 228 229 230 230 231 232 233

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Brasserie Du Congo (BRASCO) Eucalyptus Fibre Congo SA (EFC) Likouala Timber SA Mambili Wood La Minoterie du Congo NG Entreprises (OKIESSI) Société Agricole et de Raffinage Industriel du Sucre (Saris Congo) Société Industrielle et Agricole des Tabacs Tropicaux (SIAT) Nouvelle Trabec

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Agro - Industrie


© Photos Alex Genet

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LOISIRS

L’eau chaude ne le demeure pas toujours proverbe congolais

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Loisirs LE CONGO: UN VOYAGE AU BOUT DU REVE La République du Congo est un Etat de l’Afrique centrale situé sur deux hémisphères, le 3°80 de latitude nord et le 5° de latitude sud. Il s’étend d’est en ouest entre 11° et 10° de longitude est. Le Congo est limité au nord par le Cameroun et la Centrafrique, au sud par l’Angola, à l’est par la République démocratique du Congo et à l’ouest par le Gabon et l’océan Atlantique.

Son relief luxuriant est constitué de paysages extrêmement diversifiés et pleins d’attraits comme le mont Nabemba, la Cuvette congolaise, les plateaux Batékés, les massifs du Chaillu, la vallée du Niari et les chaînes du Mayombe.

Le Congo peut légitimement compter sur la variété de ses paysages, la richesse de son patrimoine humain et la diversité de sa faune pour réunir les principaux atouts capables de lui permettre d’impulser une activité touristique d’envergure. Le Congo fait partie des pays dits «Bassin du Congo» et cette position lui confère le privilège de mise en exploitation de l’écotourisme. Il dispose de plusieurs atouts: • L’Ile Mbamou (185 km2) située à 2 km de Brazzaville mérite d’être mise en valeur pour le développement d’un tourisme de masse. • Les nombreux parcs et réserves naturels dont Odzala, Nouabalé Ndoki, Conkouati Douli constituent également un véritable gisement en tourisme de vision. • Pointe-Noire est aussi une destination touristique avec notamment la lagune de Conkouati, le sanctuaire à chimpanzés de Tchimpounga, 170 km de façade maritime, etc.

Le fleuve Congo Véritable boulevard énergétique, le fleuve Congo est de loin l’un des plus beaux fleurons touristiques de la République du Congo. Il sépare les deux capitales

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© Photos Alex Genet

Outre la grande forêt équatoriale, ces paysages couvrent de nombreux cours d’eau et de grandes savanes qui font du Congo un véritable joyau de la diversité.

Chimpanzés de la Réserve de Conkouati

les plus rapprochées du monde, Brazzaville et Kinshasa en République démocratique du Congo, sur un grand lac de 5 km de large appelé Stanley Pool. Ce fleuve est immense par son débit puisque c’est le 2ème du monde après l’Amazone, mais aussi par sa longueur, 4 600 km, 2ème d’Afrique après le Nil. Il longe la République du Congo sur 700 km dont 600 sont navigables. La partie en aval de Brazzaville n’est pas praticable à cause des rapides et des cascades. Il est cependant possible d’observer des cascadeurs téméraires braver ces cataractes à bord de canots pneumatiques. Les affluents du Congo sont nombreux: L’Oubangui, la Sangha, la Likouala, l’Alima, la Mossaka, la Nkéni, la Léfini, le Djoué et la Loufoulakari. Le débit moyen du fleuve est de 40 000 m3 par seconde, oscillant entre 50 000 m3 par seconde en période des hautes eaux ou 30 000 m3 par seconde en période d’étiage entre mai et septembre. C’est la meilleure période pour faire une escapade touristique sur le fleuve puisque l’émergence des bancs de sable favorise la détente et le camping sur les plages

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© Photos Alex Genet

Loisirs

Barque sur le fleuve Congo

de circonstance. Parmi les endroits remarquables le long du fleuve, se trouve la baie de Kintélé, à 30 km de Brazzaville. Elle offre un espace très favorable au ski nautique ou à la pêche sportive. De par son immensité, le fleuve Congo se présente par endroits sous forme de lac s’étendant à perte de vue, et dont la largeur varie entre 25 et 30 km. C’est un paradis pour les pêcheurs; ses eaux sont très poissonneuses et on y trouve: des hippopotames, des caïmans, des poissons «capitaine», des poissons tigres, des poissons électriques… En 1981, M. Blasiphéra, pêcheur professionnel, a sorti des eaux un poisson tigre de 180 kg dont le trophée fut exposé à l’hôtel Le Méridien. La pêche artisanale pratiquée grâce au fleuve alimente les marchés en poisson frais. Ils sont tellement abondants qu’on dit des poissons du fleuve qu’ « ils meurent de vieillesse ».

Les cataractes du Fleuve Congo

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Plusieurs escapades sont possibles sur le fleuve Congo: - Traversée entre Brazzaville et Kinshasa - Excursions et croisières - Pêche sportive - Ski nautique - Baignade et détente

Nourriture et boissons typiques La République du Congo est riche en plats traditionnels principalement à base de gibier et de poissons frais, accompagnés de fruits et produits du marché. Parmi les recettes les plus représentatives de cette culture culinaire on trouve: - le poulet à la Moambe avec sa sauce à base d’huile de palme et de pâte d’arachide - le poisson salé aux aubergines - le maboké, poisson d’eau douce cuit à l’étouffée dans des feuilles vertes et assaisonné de piment ou pili-pili - le Ngoul mâko (repas cuit à base de viande de porc mélangée de banane plantain) - le saka saka (ou pondu) est une préparation à base de feuilles de manioc pilées, d’huile de palme ou d’arachide, de poisson (fumé et/ou frais) et de bisulu ou pâte d’arachide. Le savoir-faire de ce plat familial se transmet de génération en génération. - le fufu et le kuanga, à base de tubercule de manioc, ainsi que les bananes plantains sont des accompagnements très répandus.

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Loisirs

Plantation d’ananas au bord de la RN2

Le Congo regorge de fruits: mangue, ananas, goyave, papaye, corosol, mangoustan, litchi, barbadine, ntsui téké, mbila esobe et une multitude d’autres variétés exotiques qu’on ne trouve que dans cette région, Fruits exotiques envahissent les marchés. Comme on dit, tout pousse au Congo !

boisson extraite du palmier raphia «sese» est appelée «Iboughou» en langues Koyou et Mbochi. Longtemps considéré comme une boisson bour- Manioc geoise, le tcham est maintenant popularisé dans tout le pays et accompagne les grands événements, comme la dot et le mariage.

La fameuse Primus

Ces plats peuvent s’accompagner de vin ou de bière bien fraîche. La production locale n’en manque pas: - le Nsamba est fabriqué à partir de la sève du palmier à huile (boisson pétillante). - le Boganda s’obtient par distillerie du maïs. - les bières locales, la Ngok et la Primus, sont également très prisées. Pour les occasions plus spéciales, essayez le «tcham», originaire d’Owando. Cette

RECETTES Le saka-saka ou pondu C’est le plat national commun aux deux Congo. Il est généralement consommé le week-end du fait de son long temps de préparation. En effet, pour préparer un bon saka-saka, il est recommandé de tremper les feuilles de manioc la veille durant toute une nuit. Il existe plusieurs variantes mais vous trouverez ciaprès une recette basique qui ne demande qu’à être

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Loisirs

améliorée. Préparation: 30 min Cuisson: 3 h Ingrédients (pour 10 personnes): - 1 kilo de feuilles de manioc - 50 cl d’huile de palme - 20 cl d’huile d’arachide - 1 kg de filet de poisson - 3 oignons - 4 gousses d’ail - 1 aubergine - 2 poivrons verts - 1 poireau - 1 piment vert antillais - 20 cl d’eau - 1 bouillon-cube - sel Préparation: Mixer les oignons, l’ail, le poireau, l’aubergine et les poivrons. Déposer les feuilles de saka-saka dans une marmite et mettre les légumes ci-dessus avec 20 cl d’eau. Rajouter les filets de poisson, faire cuire pendant 30 min. Rajouter ensuite l’huile de palme, le bouillon cube, le sel et laisser cuire le tout pendant deux heures. Remuer de temps en temps pendant la cuisson, rajouter l’huile d’arachide et le piment. Ce plat s’accompagne idéalement de riz blanc, de bâtons de manioc, de bananes plantains.

Poulet à la moambé La moambé est la pulpe des noix de palme qui reste après l’extraction de l’huile de palme. La noix de palme est le fruit du palmier, elle pousse en régime comme les bananes. Ingrédients pour 4 personnes - 1 gros poulet ou 1 poule - 1 grosse boîte de moambé - 3 gros oignons - 2 gousses d’ail - 1 boîte de tomates pelées (400 g) - 2 bananes - 2 branches de céleri - 1 feuille de laurier, du thym - 1 cube de bouillon de poule - sel, poivre, pili-piIi - huile de maïs ou d’arachide - arachides

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Préparation Couper le poulet en morceaux et le faire cuire dans un fond d’eau salée pendant une trentaine de minutes. Faire ensuite rôtir les morceaux dans un peu d’huile. Les mettre de côté. Faire revenir deux oignons émincés et l’ail dans un peu d’huile et y ajouter ensuite les tomates pelées puis les morceaux de poulet. Mettre le thym, la feuille de laurier et le céleri finement haché. Saler, poivrer, émietter dedans le bouillon cube et rajouter environ trois verres d’eau. Mettre la boîte de moambé et laisser mijoter environ une heure. De temps en temps en cours de cuisson, vous pouvez éliminer avec une cuillère l’excédent éventuel d’huile. Servir avec du riz ou du saka-saka; on peut éventuellement remplacer le manioc par des épinards. Présenter à part des petits raviers avec les ingrédients que les convives pourront rajouter selon leur goût sur leur riz dans l’assiette, c’est-à-dire des rondelles de banane, de l’oignon finement haché, des arachides broyées et du pili-pili.

MUSIQUE ET DANSES La musique et la danse occupent une place prépondérante dans la vie quotidienne congolaise. Elles sont restées très vivantes tant en milieu urbain que rural et leur diversité reflète la richesse ethnique du pays. Il existe autant de traditions musicales que de tribus au Congo. Quelques danses folkloriques sont particulièrement impressionnantes - L’Ekongo ou danse du guerrier, originaire d’Owando, préparait autrefois à l’attaque de l’ennemi. - Lors de la danse du KébéKébé ou danse du serpent, le Danseur traditionnel danseur, vêtu d’une longue jupe en raphia ou «ahouya» tient à bout de bras une marotte et danse frénétiquement jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. - La danse Mbouanda des Punu du Niari est un rite initiatique sur échasses de trois mètres durant laquelle le danseur porte un masque et une longue jupe en raphia.


Loisirs

ARTISANAT

Vue de Brazzaville depuis la tour Nabemba

Le Congo offre une multitude d’objets d’artisanat et de souvenir comme les sculptures en cuivre, en bois, en bronze, en ébène, les masques, statuettes, fétiches, pagnes multicolores... Ils peuvent se trouver notamment sur l’esplanade de la grande poste (au centre-ville à Brazzaville) ou au marché spécialisé (au marché de plateaux-ville, au marché Total à Bacongo). Les vanneries sont plutôt dans le quartier Bifouiti.

Il est librement permis d’exporter tous les objets souvenirs issus de l’artisanat mais pour tout autre article réglementé tel que l’ivoire, les aliments, les animaux, etc., il faut obligatoirement s’adresser aux services des douanes.

La manufacture de céramique et l’école d’art de Poto-Poto peuvent être visitées.

Etendue sur près de 10 km le long de la rive droite du fleuve Congo, Brazzaville est la capitale administrative de la République du Congo. Elle fut fondée le 3 octobre 1880, par Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur français d’origine italienne qui signa le pacte de protectorat pour le compte de la France avec le Roi Makoko Iloo 1er le 10 septembre 1880 à Mbé.

BRAZZAVILLE

« Brazza la verte » a eu une histoire mouvementée, comme en témoignent ses édifices. Les événements des années 1990 ont été particulièrement douloureux pour la ville, mais elle a su se reconstruire et a maintenant retrouvé son dynamisme.

Sculptures en bois

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Quelques dates clé symbolisent l’histoire de la ville: - 1910: Brazzaville devient la capitale de l’AEF - 1911: Brazzaville est érigée en commune; la première mairie est bâtie un an plus tard

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Loisirs

- 1940: elle est proclamée capitale de la France Libre - 1944: Conférence de Brazzaville - 28 novembre 1958: Proclamation de la République du Congo - 15 août 1960: le Congo accède à l’indépendance - 13, 14 et 15 août 1963: la révolution congolaise - 16 au 27 juillet 1965: les premiers jeux africains - 31 juillet 1968 réajustement de la Révolution - 31 décembre 1969: le Congo opte pour le marxisme léninisme, se transforme en République Populaire fondée sur le socialisme scientifique et dirigée par un parti unique: le PCT - 1991: conférence nationale souveraine, rupture avec le monopartisme, adoption d’une nouvelle constitution - 1992: élection présidentielle remportée par Pascal Lissouba après une période d’instabilité - Janvier 2002: adoption d’une nouvelle constitution - Juillet / août 2007: élections législatives - Juillet 2009: Denis Sassou Nguesso est réélu pour 7 ans

Ouenzé

Pour ses 1,3 millions d’habitants, Brazzaville compte 7 arrondissements:

Bacongo

Makélékélé Cet arrondissement est le plus peuplé et le plus grand et se situe au sud de Brazzaville, autour du fleuve Djoué. L’endroit est accueillant et agréable au niveau des rapides qui offrent une belle vue sur le fleuve.

Cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé n’offre pas vraiment d’intérêt touristique.

Mfilou C’est de cet arrondissement situé au nord-ouest qu’étaient originaires les miliciens partisans de Lissouba durant son mandat.

Talangaï Situé au nord de la ville, c’est le 2ème arrondissement de Brazzaville en population. Celle-ci est très contrastée puisque le quartier héberge à la fois des hauts dignitaires dans des somptueuses villas, et des familles plus modestes dans des habitations insalubres.

Bacongo est un vieil arrondissement connu pour son grand marché, le marché Total, ainsi que pour ses sapeurs. Vous pourrez les trouver le dimanche en fin d’après-midi à «la Main Bleue». Bacongo abrite également la «Case de Gaulle», ancienne résidence du président français, reconvertie en résidence de l’ambassadeur de France, et les églises de SaintPier Claver et NotreSapeur Dame-du-Rosaire, représentatives de l’architecture franco-congolaise.

Rapides du fleuve à Makélékélé

Poto-Poto

Moungali

Fondé en 1900, Poto-Poto est un quartier à la population hétéroclite qui comprend différentes ethnies et nationalités. Il couvre les zones administratives, des affaires et est également célèbre pour l’école de peinture créée en 1951 ou la basilique Sainte-Anne du Congo de 1949.

Cet arrondissement est essentiellement commerçant et concentre bars, discothèques et petits restaurants (ngandas) au niveau de l’Avenue de la Paix.

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Loisirs

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Loisirs

Brazzaville regorge d’édifices historiques et de paysages surprenants. La capitale congolaise offre de nombreuses possibilités d’escapades à la fois dans la ville et dans ses environs: - Le mausolée de Brazza expose l’histoire de la ville et de son fondateur dans un édifice à l’architecture néo-classique, entouré d’un parc très agréable. Construit en 2005-2006, il abrite les corps de l’explorateur et de sa famille. - La place de la gare: lieu historique du déclenchement du mouvement révolutionnaire des 13, 14 et 15 août 1963. - La basilique Sainte Anne est l’œuvre de l’architecte français Roger Erell. Située au rondpoint de Poto-Poto, ce temple pour tous ceux qui sont tombés pour l’Afrique a une architecture unique en son genre. Les travaux pour sa construction ont démarré en 1943. Elle porte le surnom de « cathédrale des mains jointes », en référence à ses arcs brisés qui l’entourent et rappellent des prières. Son envergure est sans commune mesure en Afrique centrale: ses 85 m de longueur pour 45 de largeur sont couverts de tuiles vertes importées de Provence et évoquant la jungle équatoriale congolaise. Cette toiture a d’ailleurs largement souffert lors des événements de 1997 et a dû être restaurée.

Basilique de Sainte-Anne

- La cathédrale Sacré-Cœur (St Firmin) construite par Mgr Augouard offre une vue sur Poto-Poto, le centre-ville et Kinshasa. - Le stade Félix Eboué, où le général de Gaulle prononça son discours, lors de la Conférence de Brazzaville (1944). - L’école de peinture de Poto Poto célèbre pour ses tableaux: « les mickeys ». Mémorial Pierre Savorgnan de Brazzaville

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Loisirs

- Le monument Victor Schoelcher artisan de l’abolition de l’esclavage 1848. - Les cataractes, véritable site de détente, de baignade et de camping pour les férus de beaux rivages se trouvent à 5 km au sud de Brazzaville sur le Djoué. La tour Nabemba Ne manquez pas une visite à la célèbre Ecole de Peinture de Poto-Poto

- La fresque de l’Afrique dans le quartier de la plaine a été réalisée par les artistes de l’école de Poto-Poto en 1969-1970. Sur les murs d’un marché couvert datant de 1950, elle retrace l’histoire du pays depuis ses origines. - Le stade Alphonse Massamba Debat qui abrita les premiers jeux africains (1967). - Le square De Gaulle et sa stèle dédiée à De Gaulle pour ses idées d’humanisme en faveur des ex-colonies françaises d’Afrique.

- Les rapides sont un site de détente très agréable pour boire un verre et contempler les baigneurs qui se jettent dans le fleuve. L’endroit est particulièrement magnifique au coucher du soleil et offre une vue sur Kinshasa et le mont Ngaliema avec la résidence de l’ancien président Mobutu en RDC. - La case de Gaulle lieu où séjourna le général de Gaulle lors de ses visites à Brazzaville à côté de laquelle se trouvent la stèle de Brazza et ses compagnons. Dessinée par Roger Erell, cette stèle de 25 m a été inaugurée le 29 janvier 1944 pour l’ouverture de la conférence de Brazzaville. Cet endroit offre une vue superbe du Stanley Pool et de deux capitales les plus rapprochées du monde, Brazzaville et Kinshasa. - Le musée Marien Ngouabi

- La tour Nabemba est l’édifice le plus haut de la ville. Inaugurée en 1990 pour héberger le siège de Elf-Congo, ses 30 étages concentrent aujourd’hui principalement des ministères. La prestigieuse tour Nabemba, emblème de Brazzaville

Stèle de Charles de Gaulle dans le square portant son nom

- Les ateliers de sculpture et de céramique, les vieux quartiers et les marchés populaires, notamment le «marché Total» dans le quartier de Bacongo, ou le marché artisanal de Bifouiti à 1 km du pont du Djoué qui propose des objets de vannerie et de sculpture. Le port des pêcheurs de Yoro, dans le quartier Mpila était autrefois célèbre pour ses poteries. - Le cimetière des hollandais abrite quelques tombes qui remontent à 1893, dispersées sous des vieux manguiers.

Le Stade Alphonse Massamba Debat

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Loisirs

Artère principale du Marché Total

LES ENVIRONS DE BRAZZAVILLE De nombreuses promenades sont possibles au départ de Brazzaville. Etant donné l’état des routes, il est tout de même conseillé de se déplacer en véhicule tout-terrain.

« Ekoti ya Monseigneur » colline portant sur son sommet une étrange pierre ressemblant à un mitre (200 km sur la nationale 2 à la Lefini).

Au nord

Au sud

- Espace Mbalé, - Le site de Lifoula - Ile Faignon, à 29 km de Brazzaville, - Kavod Maty, - Le lac bleu, - La Léfini

- Nganga Lingolo pour la dégustation du vin de palme - la mission catholique de Linzolo - les chutes de Loufoulakari - le trou de Dieu Site de Lifoula

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Loisirs ou se loger A BRAZZAVILLE ? Brazzaville vous offre une gamme d’hôtels variée: La Villa Monama Près du Lycée Saint-Exupéry BP 1108 Brazzaville Tél: (+242) 672 97 00 / 515 97 00 / 410 97 00 / 414 09 09 info@villa-monama.com ou villamonama@yahoo.fr www.villa-monama.com Olympic Palace Avenue du Ravin de la Mission BP 1050 Brazzaville Tél: (+242) 281 34 36 / 281 92 49 Fax: (+242) 281 00 30 olympicreception@hotmail.com www.hotel-olympic-palace.com/ Villa Lys 93 avenue du Docteur Jamot BP 14724 Brazzaville Tél: (+242) 595 00 02 / 596 00 02 / 598 00 03 www.villa-lys-hotel.com Hôtel Saphir Rue Alfassa (à côté de l’ambassade de France) BP 1307 Brazzaville Tél: (+242) 281 01 25 / 542 12 06 Fax: (+242) 281 15 35 hotelsaphirbzv@yahoo.fr

La Villa Monama est l’un des meilleurs établissements de Brazzaville

hotelduboulevard2004@yahoo.fr www.hotelduboulevard-cg.net Résidence J-305 Corniche de la Glacière Case J-305 Brazzaville Tél: (+242) 996 49 69 / 564 21 19 / 666 94 31 residence_j305@yahoo.fr Résidence Marina Face aux immeubles fédéraux BP 1947 Brazzaville Tél: (+242) 655 85 55 / 655 85 56 Fax: (+242) 281 02 07 / 669 99 15 hotelmarina2001@yahoo.fr Hôtel Exaunel 175 av du Général de Gaulle - Plateau Centre-ville Tél: (+242) 281 54 86 Fax: (+242) 281 54 86 hotelexaunel2004@yahoo.fr Léon Avenue du Colonel Bisset BP 2111 Brazzaville Tél: (+242) 281 23 11 / 661 65 62 Fax: (+242) 281 58 78 hotel_leon@yahoo.fr

L’hôtel Saphir est idéalement situé en plein centre-ville

L’Hippocampe

Hôtel du Boulevard BP 1547 Brazzaville Tél : (+242) 282 61 40 – 672 55 73 – 537 04 07 Fax : (+242) 282 61 70

A côté du siège de MTN, face à Radio Congo BP 78 Brazzaville Tél: (+242) 294 44 49 / 668 60 68 hotresthippocampe@yahoo.fr Restaurant asiatique, essayez les raviolis vietnamiens !

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Loisirs

Brazzaville Beach Hotel BP 13760 Brazzaville Barrage de Djoué - Zone de l’OMS Tél: (+242) 570 02 21 / 691 55 28 / 634 85 76 Fax: (+242) 710 27 27 brazzavillebeach2003@yahoo.co.uk Eclipse Hôtel Avenue de la Paix - croisement rue Ossélé Quartier Moungalli Tél: (+242) 282 54 13 / 409 80 80 Fax: (+242) 282 54 03 Hôtel Ambassadeur Avenue de l’Amitié, face à l’Olympic Palace Tél: (+242) 281 33 71 / 548 00 00 Brazza Hôtel Rue Charles Foucault – Centre-ville Tél : (+242) 281 16 10 / 564 44 44 Dream’s Hôtel Centre-ville Tél: (+242) 281 00 20 / 656 76 76 dreams.hotel@hotmail.com Laico Maya-Maya (anciennement Méridien) Avenue Nelson Mandela BP 588 Brazzaville Tél: (+242) 281 03 02 / 281 03 07 / 663 19 19 / 663 20 20 / 574 40 04 Fax: (+242) 281 55 49 brazzaville@laicohotels.com L’hôtel est en pleine rénovation.

OU se restaurer A BRAZZAVILLE ? La Villa Monama Près du Lycée Saint-Exupéry BP 1108 Brazzaville Tél: (+242) 672 97 00 / 515 97 00 / 410 97 00 / 414 09 09 info@villa-monama.com ou villamonama@yahoo.fr www.villa-monama.com Jardin des saveurs Face à l’Olympic Palace Possibilité de dîner dans la salle climatisée, sur la terrasse ou dans le jardin. Tél : (+242) 579 35 38 / 525 22 61

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Mami Wata Centre-ville, Cercle Nautique, au bord du fleuve, avec vue sur Kinshasa Probablement un des meilleurs restaurants de Brazzaville. Buffet le dimanche soir. Tél: (+242) 534 28 79 L’Orchidée Derrière la poste au centre-ville Tél: (+242) 660 67 32 thivio34@hotmail.com Les Bougainvilliers Av. de l’Amitié, face à l’hôtel Olympic Palace Centre-ville Brazzaville Tél: (+242) 281 11 56 / 281 11 64 Ô’Sympathic Avenue du Camp BP 329 Brazzaville Tél: (+242) 677 81 43 - 666 41 36 osympathique@yahoo.fr L’Eucalyptus Rue du Village des Chrétiens Tél: (+242) 281 25 17 L’Hippocampe A côté du siège de MTN, face à Radio Congo BP 78 Brazzaville Tél: (+242) 294 44 49 / 668 60 68 hotresthippocampe@yahoo.fr Restaurant asiatique, essayez les raviolis vietnamiens ! La Taverne Corse Avenue Paul Doumer, à côté du Duty Free « Alima » Les meilleures pizzas de Brazzaville, service continu Ouverts tous les jours de 6h30 à minuit, sauf le dimanche matin Tél: (+242) 670 44 47 / 717 05 29 Le Missala Dans l’hôtel Olympic Palace Cuisine occidentale Ouvert tous les jours de 7h30 à 23h30 Tél: (+242) 281 34 36 L’Espérance Immeuble de l’Arc, 1er étage Tél: (+242) 630 84 94 Spécialités russes et ukrainiennes, bonne sélection de spiritueux

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Loisirs

Le Nénuphar Avenue Charles de Gaulle, marché Plateau Ville Salle climatisée et terrasse couverte Tél: (+242) 281 09 15 / 281 96 53 / 662 16 79 Il faut à tout prix essayer la sole braisée. Les Lauriers d’Or Quartier de la Glacière BP 13796 Tél: (+242) 508 91 71 / 412 88 55 Awalé Au sein du CCF Tél: (+242) 742 04 82 Ouvert du mardi au samedi De 9h à 11h: petit-déjeuner, gaufres, … De 12h à 22h: service continu Excellentes suggestions, plats congolais à prix très doux Chez Maman Ro Restaurant Le Verger Bacongo Tél: (+242) 635 70 60 La meilleure cantine de Brazzaville, commandez du saka-saka et du likouf. Réservation fortement recommandée. La Désirade Rue de la Grande Mosquée à Poto-Poto Tél: (+242) 526 57 78 La Sénégalaise Rond-point de Poto-Poto, derrière le Luna Park Pour les amateurs de thiep et de mafé. Tchi-Tchi Bel Avenue Paul Doumer, face à la station Puma Tél: (+242) 556 98 28 / 634 53 01 / 722 91 52 Marie Diallo Derrière la maison commune de Moungali

Snacks et restauration rapide Les restaurants tenus par la communauté libanaise proposent une restauration rapide. Hassan Burger Centre-ville, face à Congo Telecom (ex-Sotelco) Tél: (+242) 281 23 44

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La Mandarine Centre-ville, avenue Foch Tél: (+242) 281 13 40 – 666 66 00 Large choix de pâtisseries La Mie Dorée Centre-ville, avenue Foch, en face de la Mandarine Tél: (+242) 566 66 00 Le spot pour manger sur le pouce, boire de succulents jus de fruits pressés, le meilleur pain de tout Brazzaville (essayez le pain soleil). Chez Noura Centre-ville, avenue Foch, face à DHL Tél: (+242) 558 85 88 Les meilleurs hamburgers de Brazzaville

AGENCE DE VOYAGES ET DE TOURISME A BRAZZAVILLE Le Raphia 1 rue piétonne Charles Ebina, près de l’hôtel Saphir BP 707 Brazzaville Tél: (+242) 281 0 904 Fax: (+242) 281 09 04 raphiatours-congo@yahoo.fr Equateur Voyages Congo (EVC) Avenue Foch BP 13383 Brazzaville Tél: (+242) 281 05 81 / 590 00 05 / 652 94 94 Fax: (+242) 281 30 88 evc.agence@yahoo.fr Congo Travels & Hotels (CTH) Avenue des trois martyrs, rond-point de Moungali BP 14583 Brazzaville Tél: (242) 282 55 39 / 666 47 50 / 536 47 35 Fax: (242) 282 56 45 cthcongotravel@voila.fr Camal Allée du village Chrétien, à côté de la CRF Tél: (+242) 281 01 75 / 281 35 07 camal_bzv@yahoo.fr www.camalvoyages.com Satguru Travel & Tour Service Immeuble du 5 février Face à l’ambassade de Russie Tél: (+242) 281 49 60 / 281 49 84 / 671 30 37 /

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Loisirs

671 20 20 Fax : (+242) 281 57 21 sttsbzv@yahoo.fr www.satgurutravel.com Universal Travel Congo Immeuble rond-point de la Coupole, 1er étage BP 14586 Brazzaville Tél: (+242) 281 14 06 / 551 63 45 Fax: (+242) 281 17 67 SDV Voyages Tél: (+242) 281 01 75 / 663 98 95 / 555 74 74

LES LOISIRS A BRAZZAVILLE Le Centre Culturel Français (CCF) BP 2141 Brazzaville Tél: (+242) 281 19 00 / 323 00 91 / 661 07 02 ccf@ccf-brazzaville.com www.ccf-brazzaville.com

Avec ses 4000 m2, une salle de spectacle de 500 places, une salle de conférence de 100 places, deux grands halls d’exposition, une bibliothèque multimédia, un cybercafé et une cafétéria, le CCF de Brazzaville est l’un des plus grands d’Afrique. Unique scène sur la place de Brazzaville, il propose une programmation diversifiée: cinéma, danse contemporaine, théâtre, concerts, sessions de slam, hip hop, expositions de plasticiens, etc. Le CCF a accompagné de nombreux jeunes talents, devenus aujourd’hui des artistes confirmés, pour certains d’entre eux reconnus sur la scène internationale, comme Nadège Batou, Amour Sauveur, Fortuné Bateza, Orchy, Delavallet Bidiefono, Dieudonné Niangouna, Biya Lunkoyi, Ardos. Ne manquez pas le festival de Jazz Congo Ndulé qui se tient chaque année durant une semaine et attire le tout Brazza.

© Photos Alex Genet

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Un gorille de la Lefini

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Loisirs

Le Tennis Club de Brazzaville Situé dans la cité Emile Biayénda, à deux minutes du palais du Parlement. Les différents sports suivants peuvent être pratiqués au Tennis club: Tennis, Squash, Ping-pong, Badminton, Natation, Volleyball et Pétanque. Un bar est également ouvert au public. Modalités d’accès: 40 000 FCFA (61 €) le mois (tarif passager) 240 000 FCFA (366 €) l’année et par personne (tarif membre) 360 000 FCFA (549 €) l’année et par couple plus cinq enfants au plus (tarif membre) Horaires d’ouverture: de 7h à 20h 50, du lundi au dimanche Tél: (+242) 662 35 12 / 538 26 59 Golf de Brazzaville Golf du Djoué - Cité de l’OMS BP 13510 Brazzaville Tél: (+242) 528 36 43 golfclubbrazzavillecongo@ifrance.com www.ffgolf.org/club Centre Sportif Equestre Brazzavillois Avenue des Ecoles, proche CCF et Ecole Primaire Fraternité Tél: (+242) 642 54 30

ou sORTIR A BRAZZAVILLE ? La Villa Monama Près du Lycée Saint-Exupéry Tél: (+242) 672 97 00 / 515 97 00 / 410 97 00 villamonoma@yahoo.fr www.villa-monama.com Certainement un des plus beaux bars d’Afrique Centrale, grand choix de spiritueux, pour les amateurs de jazz. Tennis Club de Brazzaville

Le Bar de la Villa Monama, vous n’aurez que l’embarras du choix

Restaurant Awalé Au sein du CCF Tél: (+242) 742 04 82 Ouvert du mardi au samedi Concerts et animations live au gré de la programmation du CCF Le Ram-Dam Avenue Nelson Mandela, centre-ville A côté du Laico Maya Maya Le club le plus hype de la capitale, rénové en 2010 Le Diplomat Avenue Nelson Mandela, centre-ville Club, karaoké et salle de jeux No Stress 2 rue Jules Ferry Près de la Tour Nabemba Tél: (+242) 687 71 81 no-stress@yahoo.fr Bar lounge, billard, karaoké Ntemba Centre-ville Pour danser la rumba Vice-Versa Centre-ville La Main Bleue Rue Mbama, Bacongo Présentez-vous un dimanche après-midi pour admirer les sapeurs Rapides bar Pont du Djoué Tél: (+242) 281 27 09 / 281 27 11 Vue imprenable sur les rapides et le fleuve

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Loisirs

Coucher de soleil sur la Côte sauvage

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Loisirs POINTE - NOIRE Avec plus de 700 000 habitants, Pointe-Noire, est la 2nde métropole du Congo. Elle a cependant un statut particulier puisqu’elle est à la fois commune et département, et représente avec ses entreprises, activités et infrastructures, la capitale économique du pays. A 548 km de Brazzaville, au sud du pays, Pointe-Noire, que l’on nomme parfois Ponton-laBelle, est divisée 6 arrondissements: Loandjili, Lumumba, Momgo-Poukou, Mvoumvou, Ngoyo et Tie-Tie. La ville fut fondée au XVIème siècle par des navigateurs portugais qui découvrirent le royaume de Loango. Ils baptisèrent la ville « Ponta Negra » en référence au rocher s’avançant dans l’océan. Pointe-Noire restera pendant plus de trois siècles une petite bourgade à la périphérie de Loango qui regroupe alors toutes les activités de troc et de traite d’esclaves. Le développement de la ville s’accélère au XXème siècle, pendant le déclin du royaume et PointeNoire est officiellement créée par décret le 12 mai 1922. Les débuts de la construction du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) et du port maritime vont dynamiser la commune.

pierre fut posée par le Gouverneur Général Antonetti. Le port maritime de Pointe-Noire fut ouvert au trafic le 1er avril 1939 par François Joseph Reste, qui a succédé à Edouard Renard, Gouverneur Général de l’Afrique équatoriale française. Ce port est une véritable ouverture sur le monde extérieur et les échanges à la fois commerciaux et touristiques pour le Congo. En effet, environ 90% des échanges avec les partenaires commerciaux du Congo sont effectués par la mer. L’activité économique de la ville repose en grande partie sur l’exploitation pétrolière qui a commencé dans les années 1960. De nombreuses multinationales s’y sont implantées, aidant à la modernisation de la ville. La pêche maritime est également très importante, malgré le rétrécissement de la zone de pêche dû aux activités pétrolières croissantes. Le climat et les paysages de la région ponténégrine sont particulièrement agréables et de nombreuses activités touristiques sont disponibles.

A VOIR A POINTE - NOIRE L’architecture au centre-ville

La construction de ce port, le seul en eaux profondes de la sous région, a commencé le 11 juillet 1934, le lendemain de l’inauguration du CFCO. La première

De nombreux bâtiments reflètent le passé colonial de la ville: l’hôtel de ville, la gare centrale et son

La côte sauvage

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Loisirs

toit inspiré par celui de la gare de Deauville, la mission catholique, la cathédrale Notre Dame de

notamment de faire des promenades sur kayac ou pirogues motorisées.

Le site Mvassa Sur la route vers la frontière, à environ 10 km de Pointe-Noire, à droite du quartier Ngoyo, ce site exceptionnel offre de multiples opportunités, notamment en matière de développement de centres touristiques. C’est un spot particulièrement apprécié des surfeurs. C’est également un site de ponte des tortues.

Le lac Nanga La gare Centrale de Pointe - Noire

l’Assomption de 1952, le marché central, le musée Georges Brousseau…

La Côte Sauvage La région de Pointe-Noire offre une côte peu favorable à la baignade mais très appréciée par les adeptes de surf. L’espace situé derrière la gare centrale du CFCO offre un lieu propice à la détente, avec un réel potentiel de développement touristique (restaurants, parcs d’attraction…).

Le site du Mazra Club Cette plage aménagée se situe le long de la plage mondaine, vers la rivière Songolo. Il est possible de s’y baigner et de pratiquer diverses activités telles que le beach volley.

Sur cette même route vers la frontière, à 12 km de Pointe-Noire, à gauche après le péage, vous trouverez le lac Nanga qui a un véritable potentiel pour y pratiquer l’écotourisme ou y créer des parcours de croisières.

ou dormir A POINTE - NOIRE ? Atlantic Palace Avenue Charles de Gaulle BP 1212 Tél: (+242) - 670 07 00 info@atlanticpalacecongo.com www.atlanticpalacecongo.com Azur International Vers la Côte sauvage 54 avenue N’Teta BP 561 Tél: (+242) 761 68 42 congohotelazur@mtcybernet.com

La plage mondaine La Plage de la Côte sauvage se prête au surf

Située dans la baie de Pointe-Noire, cette plage est devenue le cadre de concerts et de jeux nautiques organisés par le Cercle Naval. On y trouve également le site d’implantation du village des voiliers. Malheureusement, à cause des bases industrielles des sociétés pétrolières qui s’y sont implantées, le cadre a perdu de sa splendeur.

Le lac Tchimpounga Ce lac au Nord de Pointe-Noire, dans le quartier Siafoumou, dispose d’infrastructures permettant

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Loisirs

Victory Palace 23 Avenue Bouvanzi BP 1817 Pointe-Noire Tél: (+242) 654 20 20 / 660 88 88 hotelvictorypalace@yahoo.fr www.victorypalace-congo.com Twiga Hôtel Côte sauvage BP 900 Tél: (+242) 658 47 47 / 657 48 48 info@twigahotel.com www.twigahotel.com L’Atlantic Palace, le jour de son inauguration officielle

Guest House 13 Avenue Barthélémy Bonganda BP 75 Tél: (+242) 294 01 87 / 294 25 33 / 520 40 10 lestaubiere@mac.com www.leguesthouse.com Hôtel Elaïs Avenue du Général de Gaulle – BP 9 Tél: (+242) 511 84 84 / 651 95 56 Hôtel Exaunel Pointe-Noire A 100 mètres de l’aéroport Tel: (+242) 965 96 40 Tel: (+242) 787 59 84 Malonda Lodge A 25 km de Pointe-Noire BP 152 Tél: (+242) 557 51 51 / 457 51 51 info@malondalodge.com www.malondalodge.com Migitel 90 Avenue Charles de Gaulle BP 1060 Tél: (+242) 574 36 36 migitel@yahoo.fr www.congo-hotel-migitel.com

Tchitenda Derrière la gare du CFCO, huitième parcelle, juste à côté de l’hôtel Sea Side Tél: (+242) 446 54 06 hoteltchitenda@yahoo.fr Saint Jacques Côte sauvage BP 8057 Tél: (+242) 294 51 80 www.hotels-saintjacques.com Résidence Le Lys Impasse Vangoula Tél : (+242) - 294 13 50 - 530 48 48 Fax : (+242) - 294 10 95 Website : www.residencelelys.com Villa Madiba Au bord de la Côte sauvage BP 773 Tél: (+242) 620 66 66 / 500 20 00 Fax: (+242) 294 11 16 info@villamadiba.com www.villamadiba.com Hôtel Elaïs

Palm Beach Côte sauvage BP 4450 Tél: (+242) 294 45 17 / 294 57 96 / 713 33 33 / 712 22 22 Fax: (+242) 294 49 34 palmbeachhotel2003@yahoo.fr palmbeachpn@yahoo.fr

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Loisirs ou se restaurer A POINTE - NOIRE ? Restaurants L’Aquarelle Restaurant du Victory Palace 23 Avenue Bouvanzi BP 1817 Pointe-Noire Tél: (+242) 654 20 20 – 660 88 88 L’Arbalète Avenue Denis Goma, vers Eni Congo Tél: (+242) 557 38 26 Cuisine française et accueil attentionné. Ouvert tous les jours de 11h30 à 15h, puis de 19h à 23h30. Fermé le dimanche et le lundi midi. Le Cercle Civil BP 5386 Pointe-Noire Tél: (+242) 520 31 02 / 557 99 98 laurent.manicas@yattoo.com Cercle Naval Port de plaisance Tél: (+242) 537 01 10 Fermé le lundi Chez Denise Piano-bar restaurant Tél: (+242) 667 22 22 Fermé le dimanche Chez Wou Avenue Marien Ngouabi Tél: (+242) 553 44 55 / 553 12 72 Le meilleur restaurant chinois au Congo Le Majestic Face au Cercle Naval Tél: (+242) 713 59 08 Restaurant gastronomique, sans doute le meilleur restaurant de Pointe-Noire Fuji Restaurant de la Villa Madiba Côte sauvage Tél: (+242) 620 66 66 / 500 20 00

Le Sea Club Côte sauvage – BP 41 66 Tél /: (+242) 553 06 13 / 663 59 90 Fermé le dimanche Une valeur sûre Le Twiga Côte sauvage Tél: (+242) 657 49 49 / 657 48 48 / 658 47 47 Ouvert tous les jours Le Tychilla A droite du rond-point Kassaï Tél: (+242) 557 52 74 / 631 04 56 Spécialités portugaises accompagnées d’une bonne carte de vins. Fermé le dimanche Villa Antonetti Centre-ville, dans la ruelle contiguë au restaurant La Muraille BP 1228 Pointe-Noire Tél: (+242) 664 14 98 - 535 44 09 Service impeccable La Pyramide Côte sauvage Tél: (+242) 294 28 27 Bonne adresse pour l’apéro Le Kaktus Avenue Charles de Gaulle, près de la station Total Tél: (+242) 564 50 25 Abri-Cotier Côte sauvage Tél: (+242) 645 23 10 La Citronnelle En bas de l’avenue Charles de Gaulle, face à l’Atlantic Palace Ouvert tous les jours, toute l’année La Pétanque Centre-ville, en face de l’archevêché Tél: (+242) 570 27 05 Espace Chloé Port de plaisance Tél: (+242) 553 66 30 Ouvert tous les jours

Kenzaki Port de plaisance Tél: (+242) 522 96 96

La Vichyssoise Avenue Charles de Gaulle Ouvert toute l’année, tous les jours Snack / pizzeria viennoiseries sur place ou à emporter.

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Loisirs

Cuisine africaine Chez Gaspard Grand marché 67 avenue Moe Pratt – BP 223 Tél: (+242) 294 01 45 / 294 28 87 Ouvert tous les jours de 17h à minuit. A essayer absolument, cuisine locale typique.

les loisirs a POINTE - NOIRE Aéroclub de Pointe-Noire A droite de l’aéroport Tél: (+242) 537 20 66

Chez Béa Grand marché, à 100 m du rond-point du Gorille Tél: (+242) 553 37 42 Chez Roro Rond-point Mawata Cercle Bouali 31 avenue Moe-Vangoula BP 542 Pointe-Noire Tél: (+242) 431 24 00

ou sortir A POINTE - NOIRE ? Le MB Centre-ville, en face de l’hôtel Guest House Club à la mode à Pointe-Noire, réunissant à la fois expatriés et locaux. LE SAS Centre-ville Bar intimiste en vogue LA SANZA Centre-ville, à droite du rond-point Kasaï Fermé le dimanche

Vous trouverez une multitude de clubs sur l’avenue Charles de Gaulle en centre-ville: - Le Blue Night - Chez N’temba - Le Jacadi - Le Master - Le Bling-bling - Le Venus Select Club

Aéroclub de Pointe-Noire, un des meilleurs aéroclubs d’Afrique

Centre Culturel Français de Pointe-Noire Avenue Katt Matou BP 002 Pointe-Noire Tél: (+242) 594 04 31 Club hippique de Pointe-Noire Sur la route de l’aéroport Tél: (+242) 673 69 70 / 775 08 64 M. Olivier (moniteur): (+242) 533 21 77 elbacongo@yahoo.fr Ouvert tous les jours sauf le dimanche, cours les après-midi Golf de Pointe-Noire Commune de Diosso à environ 25 km de Pointe-Noire Par 72 – 18 trous Pas de départ programmé Ernest Caddie Master Tél: (+242) 573 79 57 golfclubdediosso@yahoo.com

salleS de sport a POINTE - NOIRE Atlantic Palace Avenue Charles de Gaulle BP 1212 Pointe-Noire

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Loisirs

Espace Colisée Salle de sport, piscine, soins, spa Route de la frontière / allée Quentin Tchimbamba Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 19h Samedi 8h30 – 20h Salle de sport tous les jours de 8h30 à 21h dimanche 10h – 18h Tél: (+242) 670 05 05 coliseespacongo@hotmail.com

© Photos Alex Genet

Tél: (+242) 670 07 00 info@atlanticpalacecongo.com www.atlanticpalacecongo.com

Twiga Hôtel Côte sauvage Tél: (+242) 657 49 49 / 657 48 48 / 658 47 47 Musculation stretching, fitness, aquagym

Buffles du Parc National de la Conkouati

divisé en sept provinces (Me M’Pili, Me Tchilunge, Me Tchi Lwandjili, Nga Kanu, Me Yombi, Me N’kugniM’Banza et Me N’Go Kwangu). Le nom de Loango vient de « Loa » qui représente le commandement politique et « ngo » qui signifie panthère en langue Kongo. Le royaume fut très prospère notamment durant la période de la traite négrière vers le XVIIIème grâce à son emplacement stratégique sur la côte. La culture et les traditions qui y sont rattachées restent très fortes et le gouvernement œuvre pour les préserver.

LE KOUILOU Situé à l’extrême sud-ouest du Congo, le Kouilou a une superficie de 13 650 km2 et est entouré par le Gabon au nord, Pointe-Noire, le Niari à l’est et le Cabinda au sud. Les Vilis, les Yombés et les Lumbus sont les trois ethnies qui composent la majorité des 92 000 habitants du département. Ce dernier tire son nom du fleuve Kouilou, un des plus importants du Congo, qui est également appelé « fleuve aux trois noms » puisqu’il est appelé Niari dans son cours moyen et Ndouo dans son cours supérieur. Cette zone bénéficie d’un climat tropical humide permettant l’exploitation forestière, notamment du limba et de l’okoumé. Ces forêts recouvrent les deux principaux massifs montagneux: le KouilouMayombe et le Chaillu.

Aujourd’hui, ce département du Kouilou manque malheureusement d’infrastructures et souffre d’un mauvais approvisionnement en énergie. Il n’est cependant pas dépourvu de charme et permet de s’évader de la ville de Pointe-Noire, toute proche, pour un week-end.

A VOIR

Le Kouilou abritait autrefois le royaume de Loango qui avait pour capitale Loandjili. Au XIII ème siècle, il s’étendait du sud du Gabon au Cabinda et était

Le Parc National Conkouati-Douli (PNCD)

© Photos Alex Genet

Un éléphant – Parc National de la Conkouati

Situé dans la sous-préfecture de Nzambi, à 152 km de Pointe-Noire, ce parc à la beauté fascinante est ouvert sur la mer et permet l’observation dans un cadre idyllique des tortues marines, surtout pendant la période de ponte, ainsi que des chimpanzés, éléphants, mandrills, buffles, hippopotames, lamantins, potamochères, gorilles, ou encore antilopes. Regorgeant d’atouts, ce parc de 505000 ha gagnerait à être développé. Il offre néanmoins déjà des aménagements touristiques, comme la base-vie du parc, le sanctuaire de l’association HELP Congo ou les auberges construites par les autochtones.

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Loisirs

La Pointe Indienne A seulement 23 km au nord de Pointe-Noire, ce site offre un cadre idéal pour le tourisme de séjour. Sa plage et ses possibilités de pêche attirent de nombreux visiteurs pour les activités balnéaires: canotage, surf, plongée marine, etc.

randonnée pédestres à travers les îlots de forêts et s’ouvre sur l’océan par des murailles dentelées rouges flamboyantes. La forêt équatoriale qui les entoure abrite toujours des tribus qui ont conservé leur mode de vie et habitat traditionnels.

Le site animalier de Tchimpounga Le village Loango Ce village se situe à 17 km au nord de Pointe-Noire, sur la route pour la Pointe Indienne. Site centenaire, c’est un trésor de détails culturels et historiques de la région du Kouilou. Il garde les vestiges des prémices de l’évangélisation du Congo et reste un lieu de pèlerinage sauvegardé des influences coloniales. Vous pourrez y observer les vestiges de la première mission catholique du Congo, le monastère de Loango, fondé le 22 janvier 1883 par le Père Prosper Augouard, ainsi que ceux de la première chapelle catholique. Le village abrite également les tombes des premiers missionnaires français au Congo. Son cimetière menacé par l’érosion marine vaut également le coup d’œil. L’accès est facile avec un véhicule toutterrain.

Situé près du village Boueti, ce milieu naturel abrite des chimpanzés qui sont observables lors de safaris photo. Le plus célèbre d’entre eux, Grégoire, fut un des plus vieux singes du monde puisqu’il y a vécu jusqu’à ses 62 ans.

Le site de Matombi A 32 km au nord de Pointe-Noire, dans la baie de Loango sur la route de bas Kouilou, cet ancien port de pêche artisanale offre des activités balnéaires encadrées par le Relais du Kouilou. Les sites de Manzi, Tchivesso, Tchissanga et bois de singes, dans la sous-préfecture de Madingo-Kayesc, ces sites panoramiques donnent sur la plage et sont équipés de bungalows.

La jungle Kolors

Le pont du Bas-Kouilou

Dans la baie de Loango, avant le site de Tchivélika, l’offre d’hébergement dans des gîtes au cœur de la jungle permet aux visiteurs de s’intégrer dans la vie des populations locales.

A 57 km au nord de Pointe-Noire, ce pont majestueux s’étend sur près de 400 m à l’embouchure du fleuve et offre une vue magnifique ainsi que plusieurs possibilités de loisirs tels que la pêche sportive ou d’autres sports nautiques. Vous pourrez également profiter de l’hôtel bar-restaurant aménagé par FLM présent sur place.

Le site de Tchivélika (route de l’esclave) Situé près de la préfecture du Kioulou, ce site qui a vu se développer le trafic des esclaves, surplombe la plage. Il est aujourd’hui malheureusement délaissé mais mérite tout de même un détour.

Le village Diosso Il fut autrefois la capitale du royaume de Loango sous le nom de Buali. On peut toujours y trouver l’ancienne habitation du Roi Moé-Poaty, III décédé en 1975, et transformée en musée Ma-Loango qui rassemble des œuvres historiques et culturelles sur la vie au Congo. Près du village, les gorges de Diosso profondes de 25 mètres, formées par l’érosion, sont un véritable chef-d’œuvre de la nature. Cette curiosité touristique offre des possibilités de

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Le site Yombo A 5 km à gauche après l’embouchure du fleuve Kouilou, cet agréable endroit est partagé par un immense espace entre l’océan et le lac dont il tire le nom. Quelques pêcheurs y ont aménagé un campement traditionnel.

Le Belvédère de Madingo-Kayes A 63 km au nord de Pointe-Noire, le siège de la souspréfecture de Madingo-Kayes surplombe la zone balnéaire de Bas-Kouilou et offre une vue insolite sur le fleuve et l’océan. L’accès par voie bitumée y est très facile.

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Loisirs

Les Gorges de Diosso

La villégiature de Tchizalamou Ce village, au carrefour des routes vers le département du Niari et vers le parc national de Conkouati-Douli est aménagé avec des gîtes d’étape qui peuvent servir de base de départ pour des randonnées vers le lac Youbi et la station de la pépinière du Service national de reboisement (SNR). Les amateurs de moto-cross pourront également profiter de la plaine de Yanika pour leurs activités. L’accès est cependant conseillé avec un véhicule tout-terrain.

nombreuses promenades sont possibles au départ de Longo Bondi et deux auberges aménagées sont disponibles pour vous accueillir.

Les plages de Kondi A 137 km de Pointe-Noire, elles offrent des possibilités de yachting, ou de pêche au gros, ainsi qu’un cadre très agréable pour des randonnées pédestres.

Le site de Longo Bondi Le site Noumbi et son embouchure Sur la route menant à la sous-préfecture de Nzambi, à 107 km de Pointe-Noire, perdu dans la savane et la forêt, ce havre de paix jouit d’une végétation luxuriante, d’une plage et d’un petit fleuve côtier. De

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Cet endroit présente le même panorama que le basKouilou à la différence de l’existence d’un bac pour la traversée du fleuve au lieu d’un pont.

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Loisirs

Chimpanzés de Conkouati

© Photos Alex Genet

Le site Vandji Quelques kilomètres après la traversée du fleuve Noumbi, une bretelle vous conduit à Vandji où vous trouverez une plage très agréable bordée d’une forêt.

Le Mayombe septentrional (centre Les Saras) La villégiature des Saras Situé au cœur du Mayombe, à 102 km au sud-est de Pointe-Noire, sur le chemin de fer Congo Océan, ce village offre des séjours tonifiants pour les amoureux de la nature ou de l’histoire des chemins de fer. Un choix de promenades est disponible à partir de l’auberge de « Les Saras » pour découvrir les curiosités touristiques de cette contrée : les cascades de la rivière Loukoula et leurs pierres en forme d’animaux du Mayombe, ou encore la Clé du

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Mayombe, qui offre un panorama exceptionnel, en font partie.

La bourgade de Dimonika Cette capitale de l’orpaillage est au cœur du Mayombe oriental à 232 km de Pointe-Noire, et à 7 km après la gare de Mpounga. Elle regroupe un ensemble de structures d’accueil et permet de découvrir les sites d’exploitation traditionnelle de l’or, des essences forestières aux vertus thérapeutiques et la STARDI (Station de recherche bioécologique de Dimonika). Les visiteurs peuvent séjourner à l’hôtel des chercheurs.

Le gouffre de Mikiloukou Dans les environs du village de Makaba, dans la sous préfecture de Mvouti, Mikiloukou est une grande montagne dans laquelle s’est ouverte une étonnante excavation, naturellement colorée par les

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matériaux du sous-sol. Lorsque les rayons du soleil se réfléchissent sur les brèches du gouffre pendant les bruines, le creux donne l’impression d’un volcan fumant. Ce site donne lieu à de nombreux mythes et légendes de la part des autochtones et il offre un réel potentiel pour du tourisme spéléologique.

Sounda et ses environs

Les zones des lacs Le Kouilou est un pays de forêts creusé par des lacs disséminés dans tout le territoire au cœur d’une végétation luxuriante. Une quinzaine a été répertoriée: le lac Cayo, le lac Nanga, le lac Dinga, le lac Kitina, le lac Yangala, le lac Tchimba, le lac Tchibinda, le lac Bindi, le lac Youbi, le lac Yombo, le lac Loufoumbou, le lac Tilou, le lac Foundji, le lac Mbelolo, le lac Mboude et le lac Tchinkoutou.

Les Canyons de Sounda Où dormir ? Situé à 130 km au sud de Pointe-Noire, par une déviation de la Nationale 1 à partir de Malélé, Sounda est un site magnifique, pittoresque et grandiose où on peut profiter du paysage unique offert par le fleuve Kouilou s’enfonçant dans la montagne.

Le Relais du Kouilou Village de Matombi, à une vingtaine de kilomètres de Pointe-Noire Tél: (+242) 584 49 69 / 529 44 12 / 661 86 90

Plage du Relais de Kouilou

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Loisirs PROVINCES La République du Congo compte douze départements, Brazzaville et Pointe-Noire bénéficiant d’un statut particulier les définissant à la fois comme départements et communes.

La Likouala chef lieu: Impfondo Situé au nord-est du Congo, ce département tire son nom de la rivière « La Likouala aux herbes » qui y coule sur 500 km jusqu’au chef-lieu, Impfondo. Il a des frontières communes avec la République Centrafricaine, la RDC et le Cameroun, et les départements de la Cuvette et de la Sangha. Bénéficiant d’un climat très humide, la Likouala, qui se trouve au nord de l’équateur, est le plus grand département du Congo, avec plus de 66 000 km2 pour un peu plus de 150 000 habitants. Ces derniers se composent des ethnies locales (les Kaka, Mbandza, Moundjombo, Enyelle, Bomassa, Bondongo, Bomitaba, Mbondjo) ainsi que des pygmées, peuple autochtone, et des réfugiés des pays voisins: Rwanda, RCA et RDC pour la plupart.

Compte tenu de son climat, la Likouala tire la plupart de ses richesses de son bois. Elle abrite en effet une végétation luxuriante sur les deux tiers de sa superficie. Le sipo, le kamba et le sapelli sont les essences les plus exploitées. D’autres cultures vivrières sont également développées : les cacaoyers, caféiers, bananiers, cultures de maïs et manioc sont répandus dans la région. Le chef-lieu du département, Impfondo, se situe le long de la rivière Oubangui et compte plus de 20000 habitants. La ville est accessible grâce à son aéroport mais elle est également desservie par le réseau routier qui mène à Dongou (50 km) et Epéna (85 km), ainsi que par la rivière à partir de laquelle on peut rejoindre Bangui par bateau. Le département de la Lioukouala est une des seules régions en Afrique où l’on peut encore trouver des pygmées. Premiers habitants du Congo, rejoints plus tard par les Bantous, ce peuple autochtone présent dans la forêt équatoriale africaine avait un mode de vie nomade et frugal basé sur des connaissances ethnobiologiques forestières immémoriales, avec une alimentation basée sur la cueillette et la chasse. Mais ils sont aujourd’hui menacés à divers égards : obligés de se sédentariser, repoussés de leur habitat traditionnel par l’exploitation forestière intense, manque d’accès à l’éducation et à la santé, etc. Le gouvernement congolais a développé une

Petits enfants piroguiers sur l’Oubangui (nord Congo)

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nouvelle politique de reconnaissance de leurs droits en organisant en 2007 le Forum International des Peuples Autochtones des forêts d’Afrique Centrale (FIPAC) à Impfondo. Selon le site officiel de la présidence, «Le Gouvernement oriente ainsi sa politique vers une intégration progressive de ces peuples sans heurter leur âme profonde. Les problèmes de santé et de scolarisation restent une des pièces centrales de ce processus d’intégration qui doit de faire sans acculturer cette frange de la population congolaise qui demeure la mémoire archéologique d’une partie de la culture authentique de la forêt tropicale.».

La Sangha chef lieu : Ouesso La Sangha, située au nord-ouest de la République du Congo est bordée par la RCA, le Cameroun et le Gabon, et les départements de la Cuvette Ouest, de la Cuvette et de la Likouala. La Sangha présente beaucoup de caractéristiques communes avec cette dernière: elles partagent le même climat, les mêmes faune et flore et le même type d’économie. La Sangha tient également son nom du fleuve long d’environ 1300 km qui la parcourt et a une population originaire de multiples ethnies: les Sangha-Sangha, Bakouélé, Bonguili, Pomo, Djems, Yasoua, Bakota et Gbaya. Vue d’avion, au milieu de la grande forêt équatoriale, Ouesso, qui signifie « le soleil » en Sangha-Sangha, apparaît comme une simple clairière dans cette immensité végétale. Fondé en 1891, ce chef-lieu est la «capitale du bois» où les exploitants forestiers

Un couple sur la pirogue dans la Sangha

Femme pygmée devant sa hutte

disposent d’un domaine très considérable. Ouesso a inauguré en mars 2009 la 3ème antenne de la BEAC au Congo, après Brazzaville et Pointe-Noire. Cependant, l’agglomération, qui compte environ 28 000 habitants, reste très difficile d’accès même si des travaux ont été entrepris afin d’améliorer le réseau routier. Il est alors recommandé de se déplacer dans la Sangha en avion, le département offrant de nombreuses pistes d’atterrissage. La Sangha offre de multiples sites naturels merveilleux, comme le Mont Nabemba, à une cinquantaine de kilomètres de Souanké, qui est le point culminant du pays avec environ 1 020 mètres d’altitude. Le département compte également deux parcs nationaux: • Nouabalé-Ndoki Créé en 1993, ce parc de 4000 km2 couvert de forêts primaires représente l’une des plus grandes réserves forestières de l’ouest de l’Afrique centrale. Il abrite de nombreuses espèces animales: éléphants, gorilles des plaines de l’ouest, chimpanzés, panthères, potamochères, buffles, crocodiles, tortues d’eau douce, plus de 300 espèces d’oiseaux et plus de 1000 variétés de plantes composent la richesse de ce site. Il est possible de s’y déplacer en véhicule tout-terrain, en pirogue ou à pied, avec un guide. Un accent

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particulier est porté sur la protection des animaux, la recherche et la surveillance du parc. La conservation de ce parc, inhabité par l’homme depuis plusieurs centaines d’années est remarquable et permet d’observer des animaux dans leur état sauvage, à l’abri de tout contact avec la civilisation.

• Odzala-Kokoua (PNOK) Le Parc National d’Odzala-Kokoua a été créé par décret. Il couvre une superficie de 1 354 600 hectares et est situé à cheval sur les départements de la Cuvette Ouest et de la Sangha. Ce parc abrite aussi les espèces emblématiques des forêts équatoriales africaines: gorilles, bongo, chimpanzés, ou encore éléphants y ont élu domicile. La forêt du parc est très diverse et regroupe plusieurs types de végétation : la forêt primaire mixte de terre ferme à canopée fermée, la forêt à lianes, la forêt inondée, la forêt marécageuse, la mosaïque forêtsavane, les salines et les forêts à marantacées. Ces dernières représentent les habitats de prédilection des grands mammifères menacés. Les salines de Mboko présentes dans ce parc sont un site archéologique remarquable très bien conservé. L’hyène tachetée et le lion ne sont présents dans le bloc forestier de cette partie du bassin du Congo que dans le Parc National d’Odzala-Kokoua et nulle part ailleurs.

Où loger ? - Hôtel Résidence Bomassa - Hôtel la Ouessoise - Auberge Bon Signe - Hôtel Nianina Rue Elapa, à côté de la Mucodec – Ouesso Tél: (+242) 568 62 35 - Hôtel Mindongo Rue Nkomo Tél: (+242) 633 72 72 Sur les berges de la Sangha, prestations de qualité avec piscine, bar, restaurant, multiples activités nautiques et très bon accueil.

Où sortir ? Le Réseau Avenue Marie Ngoubi – Ouesso

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L’ Option La Virgule Rue Elapa – Ouesso Tél : (+242) 533 11 59 Roys En face de la station Total Tél : (+242) 536 23 32 Bacot’Oyo, chez mère Gina A côté de la gendarmerie Tél: (+242) 513 41 47 Essayez les mabokés (poissons en papillote dans des feuilles sauvages)

La Cuvette Ouest chef lieu: Ewo Née de la séparation avec la Cuvette en 1995, la Cuvette Ouest est un département de 26 000 km2 pour 7 3000 habitants environ. Il se situe à l’ouest, entre la Sangha, la Cuvette et les Plateaux, et possède une frontière avec le Gabon. Tout comme les autres départements, la population locale est composée de plusieurs ethnies: les Mbérés, les Tekés, les Mbétis, les Ngarés, les Mbokos et les Kotas. Le chef-lieu, Ewo, se trouve à environ 500 km de Brazzaville et est accessible par la route en saison sèche, mais le département manque globalement d’infrastructures. Le Parc National d’Odzala-Kokoua occupe également une partie de cette région (voir département de La Sangha).

La Cuvette chef lieu: Owando Créée en 1899 sous l’ère coloniale, la ville de Fort Rousset (ancienne appellation d’Owando), fut désignée comme chef-lieu de la Likouala-Mossaka et nommée d’après le frère du premier administrateur de la ville. Implantée sur un petit plateau au bord de la rivière Kouyou et bénéficiant de la navigation fluviale, elle fournit de la main d’œuvre pour les nombreux travaux entrepris sous l’administration de Tillaut en 1936. Baptisée Owando en 1975, la ville est le chef-lieu de la Cuvette (ou Cuvette Centrale)

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La route menant à Owando vaut le voyage

qui s’est séparée de la Cuvette Ouest en 1995. Le département compte actuellement plus de 156 000 habitants et a la particularité d’avoir vu naître trois des présidents de la République du Congo: Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yombi Opango et l’actuel chef d’Etat, Denis Sassou-Nguesso. Le climat local est une alternance de courtes saisons sèches de deux à trois mois et de saisons des pluies durant lesquelles les précipitations sont très importantes. Les températures restent cependant élevées toute l’année. Owando est située à plus de 500 km au nord de Brazzaville par la RN2 et à environ 160 km d’Ewo. La ville compte environ 40 000 habitants, avec une population composée des groupes ethniques suivants : Kouyou, Mbochi, Makoua, Mbéti et Téké, et quelques Lari issus du groupe Matsouaniste isolés par les autorités de l’époque (1962) à cause de leur mouvement de résistance.

Les quartiers d’Owando: Kindodzoko, Yengo, Ikoumou, Oloko, Obouma, Linengué, Kanguini et Mozart. A la faveur de la municipalisation accélérée, le département de la Cuvette a connu un essor considérable en infrastructures, notamment au niveau du réseau routier: le tronçon Obouya-Vouma,

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la route Obouya-Boundji-Okoyo-Lékéti-frontière du Gabon, et la route Owando-Makoua-Ouesso ont bénéficié d’une attention particulière. Owando a elle-même subi des améliorations, sur l’avenue Marien Ngouabi, au niveau du boulevard central, de l’hôtel « le Kouyou », du marché central et du pont de la Vouma. Des complexes sportifs ou des services publics sont également en développement.

Que voir ? - Le musée de collection des statuettes traditionnelles et des œuvres d’art et d’artisanat à la direction départementale de la culture - Le camp des Matsouanistes datant de 1958, situé derrière celui de la gendarmerie - La palmeraie de Linengué - Le pont sur le Kouyou, avec son port de pirogues en provenance de Mossaka et des villages environnants - Mombo Beach, qui offre un cadre exceptionnel au bord de la rivière Kouyou à 2 km d’Owando - La mission évangélique de Mbembé, fondée en 1948 - La cathédrale Christ Roi - L’hôpital du 31 juillet 1968, inauguré par le président Marien Ngouabi le 31 juillet 1975, est le fruit de la coopération sino-congolaise - Le village Ombélé

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Où loger ? Hôtel Exaunel A côté du Fleuve Kouyou - Owando Tél: (+242) 515 53 85

Hôtel Sarah Vers le port – Owando Tél: (+242) 526 56 50 Agréable petit hôtel vers le port.

Où se restaurer ? Daniel’s club hôtel Owando Tél: (+242) 651 58 30 24 chambres Mombo Beach A 2 km d’Owando Tél: (+242) 576 39 71 Chambres et bungalows. Hôtel Résidence Clément Owando Tél: (+242) 545 55 89 Hôtel Perjeari Rue Ouesso - Owando Tél: (+242) 594 71 65

Café – restaurant Nouvelle Afrique Chez Alhassan En face du nouveau marché Owando Tél: (+242) 560 00 19 La Persévérance En face du marché, derrière la Poste Owando Tél: (+242) 502 20 79 Le Canal A côté du port – Owando Tél: (+242) 562 52 35 Cadre superbe

L’ëglise catholique d’Oyo

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Makoua Jolie village du département de la Cuvette, Makoua située à environ 600 km de Brazzaville sur la route nationale 2, doit sa notoriété à son emplacement sur la ligne de l’équateur et sa proximité du Parc National d’Odzala. Elle se trouve au cœur du pays des Mbochis-Makouas et fut la « ville lumière » qui accueillait autrefois l’élite du pays comme en témoignent quelques indices architecturaux.

Oyo Tout près du village d’origine de l’actuel chef d’Etat, cette ville, à quelque 400 km de Brazzaville connaît un véritable essor, notamment grâce à l’influence du président et à sa volonté de développer et moderniser ce district.

Mossaka Véritable carrefour fluvial, le district de Mossaka est traversé par le Congo, la Sangha et la Likouala. Cette position en a fait la capitale de la pêche en eau douce.

Les Plateaux chef lieu: Djambala Au cœur du Congo, le département des Plateaux est entouré de la Cuvette, la Cuvette Ouest, le Gabon, la Lékoumou, le Pool et le fleuve Congo qui marque la frontière avec la RDC. D’une étendue de 38 400km2, le département doit son nom à son relief qui se compose de trois ensembles principaux: les plateaux de Nsa et Ngo, celui de Djambala, et celui de Koukouya, le plus élevé. Ils sont entourés de collines recouvertes par la savane et quelques forêts isolées. De nombreux cours d’eau traversent le territoire: la Léfini, la Nkéni et l’Alima y trouvent leur source. Le climat est partagé en 4 saisons distinctes:

L’entrée d’Oyo

composée de différentes ethnies réparties par zones: les Tékés au sud, les Gangoulous au centre et les Mbochis au nord. Le chef-lieu du département, Djmabala, ne compte cependant que 17 000 habitants. Les districts de Gamboma, Ollombo et Makotimpoko sont plus peuplés. L’ensemble du territoire offre des conditions idéales pour l’agriculture, la pêche et l’élevage. Djambala est d’ailleurs renommée pour sa pomme de terre. Une grande partie de la production du département est transportée vers Brazzaville à quelque 364 km du chef-lieu, afin d’être vendue sur les marchés de la capitale. Les Plateaux offrent des infrastructures de transport diverses: le département accueille le 3ème aéroport international du pays, à Ollombo, et est traversé par la RN2 du nord au sud. Dans les plateaux Batékés se trouve la réserve de la Léfini et son arbre aux mille feuilles. Sur 650 000 ha, cette zone abrite plus de 260 espèces d’oiseaux et une faune impressionnante: buffles, gazelles, chimpanzés, gorilles à dos argentés peuvent y être observés suivant les saisons, dans un paysage magnifique et verdoyant. Ce parc offre la possibilité de faire des randonnées, notamment vers le Lac Bleu et le Lac Sampion.

- La grande saison sèche de juin à septembre (Issu) - La grande saison des pluies d’octobre à décembre (Mvoula) - La petite saison sèche de janvier à février (Mua) - La petite saison des pluies de mars à mai (Ndouolo)

Le Pool

La population d’environ 175 000 habitants est

Ce département de 35 000 km2 pour 237 000

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chef lieu: Kinkala

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Tékés. A 80 km de Brazzaville sur la route nationale 1, se trouve Kinkala la capitale du département du Pool, le pays des Balari et des Basundi. Avec sa production de maïs, manioc, arachide, igname, agrumes et avocats, il peut être considéré comme le grenier de Brazzaville: il assure 75% de la demande en produits vivriers de la ville. Plusieurs excursions sont rendues possibles à la journée dans la contrée:

Kinkala, capitale du Pool

habitants, longe le fleuve Congo sur 400 km, notamment au niveau du «Stanley Pool», renflement du fleuve de 30 km environ. Cette étendue d’eau parsemée d’îlots a été baptisée ainsi d’après l’explorateur anglais et a ensuite donné son nom au département. Cette région est également connue pour être la séparation entre les deux capitales les plus proches du monde, Brazzaville et Kinshasa en RDC. Outre cette frontière délimitée par le fleuve, le Pool est entouré par les Plateaux au nord, le Lékoumou à l’ouest et la Bouenza au sud. Les principales ethnies vivant dans ce département sont les Kongos et les

- L’île Mbamou, à 2 km au nord de Brazzaville est la plus grande du Pool. Etendue sur une vingtaine de kilomètres, elle fut une plaque tournante du commerce de l’ivoire, des produits agricoles, et de poissons mais aussi d’esclaves. Très agréable pour se ressourcer ou pique-niquer, elle abrite toujours plusieurs villages et est accessible par pirogue motorisée. - La mission catholique de Linzolo, la plus ancienne du Congo construite par Monseigneur Augouard (1884), à 30 km au sud de Brazzaville - Les chutes de la Loufoulakari à 90 km de Brazzaville - Le trou de Dieu à Nguela, vaste cratère d’un volcan éteint

Les chutes de Loufoulakari à 78 km sur la route de Linzolo (sud Congo)

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- Les chutes de Béla vers Boko - Le village de Mbé, Roi Mokoko - Nganga Lingolo à 17 km de Brazzaville pour la dégustation du N’samba (vin de palme) - Le musée ethnographique de Nkankata ou Musée des Fétiches - La place Matsoua, anticolonialiste congolais, et sa tombe Mayama à Kinkala - Le mont Kari-Kari

La Lekoumou chef lieu: Sibiti Le département de la Lékoumou s’étend sur deux bassins versants et a été baptisé d’après le fleuve qui le traverse. Il est entouré à l’est du Pool et des Plateaux, au sud par la Bouenza, à l’ouest par le Niari et au nord par le Gabon. Avec sa superficie d’environ 21 000km2, la Lékoumou accueille plus de 96 000 habitants dont 100 000 pygmées. Les autres ethnies présentes sont les Bayaka, Balali, Batéké, Bakota, Batsangui, Ndzabi, Babembé et Bambamba. La géographie de la Lékoumou, zone enclavée et montagneuse, lui confère un climat tropical humide avec deux saisons des pluies (de septembre à décembre et de mars à mai) et deux saisons sèches (de janvier à février et de juin à septembre). Les paysages naturels y sont splendides, notamment au bord du fleuve Ogooué. Long de 900 km, ce fleuve prend sa source dans les monts Ntalé avant de traverser le Gabon. Il permet l’observation de chutes et de ponts de lianes impressionnants.

Le Niari chef lieu: Dolisie Tirant lui aussi son nom du fleuve qui le traverse, le Niari est un département de 32 000 km2 pour plus de 231 000 habitants, au sud ouest du Congo. Il est entouré par le Gabon au nord, la Lékoumou et la Bouenza à l’est, la RDC au sud est, l’enclave angolaise de Cabinda et le Kouilou au sud ouest. Les principales ethnies peuplant ce département sont les Kugni Punu, Sundi, Nzabi, Lumbu, Tsangui,

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Téké, Buissi et Ndassa. Le climat est composé de seulement deux saisons principales: celle des pluies d’octobre à janvier, et la sèche de juin à septembre. L’activité du Niari repose essentiellement sur l’exploitation forestière mais aussi sur l’agriculture, la chasse et la pêche, notamment des crevettes locales, les missalas. La culture locale a été fortement influencée par la civilisation bantoue. Anciennement appelée Loubomo, Dolisie (en mémoire d’Albert Dolisie compagnon de Savorgnan de Brazza) est la troisième ville du Congo. Née du chemin de fer en 1934, cette « capitale de l’or vert » est aussi un carrefour pour aller au Gabon par la route nationale 3. Située à 378 km à l’ouest de Brazzaville dans le département du Niari, sa population est d’environ 84 000 habitants. Elle relie Pointe-Noire (capitale économique du Congo) et Brazzaville par le chemin de fer qui traverse le massif du Chaillu. Aujourd’hui la liaison est également rendue possible par la route nationale 1 (en construction) qui relie Brazzaville et Pointe-Noire. Dolisie est aussi le point de chute du tracé du chemin de fer COMILOG ancienne compagnie de l’Ogooué du Gabon, qui y acheminait le manganèse en provenance de Moanda. L’attrait de la ville ne tient pas seulement à ses vieilles maisons de style colonial, mais aussi à son climat rendu agréable à cause de sa proximité avec le Mayombe.

Que voir ? Aux environs de Dolisie on peut voir: - Le « Lac Bleu », le lac Thomas, le lac Moukoumbo - A Moukondo, « l’arbre de Brazza » autrefois point de repère sur la piste des caravanes reliant la côte atlantique à Brazzaville, cet énorme baobab est recouvert d’inscriptions de la fin du XIXème siècle - Les réserves de faune du Mont NFouari (15 600 ha), du Tsoulou (30 000 ha) et de la Nyanga nord (77 000 ha) - Les domaines de chasse du Mont Mavoumbou (42 000 ha) et Nyanga-Sud (23 000 ha) - Les grottes et les falaises de Passi-Passi dans le district de Louvakou, de Pali dans le district de Nyanga et de Bihoua - Les grottes de Nkila-Ntari et de Fwaluila - Les chutes de Dimani dans le district de Divenié, d’Ibabanga dans le district de Moutamba, de

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Loisirs

Le lac Bleu

Mourala dans la commune de Mossendjo et de Bolo dans le district de Louvakou - Le barrage de Moukoukoulou près de Mouyondzi

Où loger ? Hôtel Kitoko Avenue Ciavaldini, proche du Grand Hôtel – Dolisie Tél: (+242) 520 19 04 Buffet de la Gare Avenue de la Gare – Dolisie Tél: (+242) 536 59 72 Sala Ngolo Proche de l’aéroport – Dolisie Tél: (+242) 557 79 07 Ecole d’hôtellerie offrant 7 chambres ventilées balcon et télévision. Un des rares cybercafés de la ville Hôtel Bayonne 34 avenue de l’indépendance, proche de l’école du marché – Dolisie Tél: (+242) 705 76 81

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Hôtel Gabriella 1 avenue Félix Eboué – Dolisie Tél: (+242) 23 34 94 Ne pas confondre avec l’établissement du même nom près de l’aéroport. Hôtel de la Renaissance 6 rue Mbinda, face à Sala Ngolo, proche de l’aéroport – Dolisie Tél: (+242) 527 85 01

Où sortir ? Le Mess Gaps Centre-ville, proche de la gare et de l’hôpital – Dolisie Tél: (+242) 520 99 85 Une des meilleures tables de la ville. Espace Vaflojunel En face du Buffet de la gare - Dolisie Tél: (+242) 593 27 41 La Bénédiction Snack/cafétéria derrière l’enceinte du Buffet de la Gare – Dolisie

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Loisirs

Congo Water 1 rue du Caire (en direction de l’aéroport) – Dolisie Tél: (+242) 558 84 84

La Bouenza chef lieu: Madingou Malgré sa petite taille (12 265 km2), le département de la Bouenza est l’un des plus peuplés de la République du Congo avec environ 310 000 habitants, majoritairement des Kongos, Tékés et Pygmées. La Bouenza est entourée par le Niari à l’est, la Lekoumou au nord, le Pool au nord est et la RDC au sud est. Le climat se compose d’une grande saison sèche de juin à septembre et d’une longue saison des pluies d’octobre à mai, entrecoupée d’une courte saison sèche en janvier-février.

Malgré son statut de chef-lieu de département, Madingou n’est pas la ville la plus peuplée de la Bouenza. En effet, Nkayi, autrefois appelée «Jacob», est la 4ème ville de la République du Congo puisqu’elle compte aujourd’hui plus de 70000 habitants. Située à mi-chemin du CFCO, elle constitue un grand centre agro-industriel, berceau de la SARIS (Société Agricole de Raffinage Industriel du Sucre) qui emploie une partie très importante des populations locales et avoisinantes.

A voir - Les chutes de la Bouenza (65 mètres) - Le « Trou du gendarme », cirque rocheux - Les grottes de Nkila-Ntari et de Fwalwila (les plus grandes du Congo) - Les grottes de Madingou - Les trois grands lacs vers Kimpambou-Kayes - Les montagnes dans les plateaux de Dondo

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