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ÉCO
La crise économique et ses conséquences occupent le premier rang des préoccupations des trois quarts des entreprises membres de la CCIF en ce début d’année. Juste avant la pandémie de coronavirus, début 2020, les inquiétudes liées à la conjoncture arrivaient déjà en tête du Baromètre des préoccupations, mais elles ne concernaient alors que moins d’une entreprise sur deux, comme en 2019. L’absence de prévisibilité est devenue le problème majeur de l’économie.
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Le deuxième souci le plus important des PME fribourgeoises réside dans la recherche de nouveaux clients, mis en avant par 41% des 321 membres de la CCIF qui ont répondu à l’enquête conjoncturelle de printemps 2021, menée du 15 février au 8 mars. Les services tout comme les plus petites entreprises (moins de 30 collaborateurs) sont davantage soumises à cette préoccupation, citée par respectivement 47% et 49% des sociétés, que l’industrie et la construction, où le renouvellement de la clientèle ne tracasse « que » 32 % des répondants. Les difficultés liées à la concurrence passent au troisième rang, citées par 30% des participants à l’enquête, alors qu’une société sur deux évoquait cette thématique l’an dernier.
La crise et l’envolée du chômage qu’elle a entraînée ont sans surprise eu pour effet de détendre la situation sur le front de la disponibilité en main-d’œuvre qualifiée: la difficulté à recruter arrive désormais
au quatrième rang des préoccupations, avec une entreprise sur quatre citant ce problème. Ce taux était de 40% il y a deux ans et encore d’un tiers en 2020. Pour les branches épargnées ou partiellement épargnées par la récession de 2020, le problème demeure toutefois entier: les entreprises actives dans l’IT, le secteur des fiduciaires ou de la construction, pour certains métiers, peinent encore et toujours à trouver rapidement les collaborateurs correspondants aux profils recherchés.