ECHO - Décembre 2022

ECHO

LE MAGAZINE DE L’ECONOMIE FRIBOURGEOISE DAS FREIBURGER WIRTSCHAFTSMAGAZIN

DOSSIER SPÉCIAL

Économie fribourgeoise

Perspectives incertaines en 2023

édito

Rester constant dans l‘adaptation

L’année qui s’achève aura finalement été un nouveau très bon exercice pour les entreprises fribourgeoises. Malgré une accumulation d’événements tantôt dramatiques, comme la guerre en Ukraine, tantôt pénibles, comme la rupture des chaînes d’approvisionnement, tantôt inquiétants, comme la crise énergétique et l’envol des prix du gaz et de l’électricité, la grande majorité des membres de la CCIF a tenu le cap (voir dossier spécial p. 14). C’est réjouissant et rassurant en même temps. Cela démontre une fois encore la formidable capacité d’adaptation, et de rebondissement aussi, dont vous tous, chers membres, avez su faire la démonstration.

Soyons réalistes, cette aptitude à se réinventer, sollicitée parfois à l’extrême depuis l’émergence de la pandémie de coronavirus en 2020, va malheureusement rester d’actualité ces prochains mois et probablement années. Le problème énergétique est parti pour durer. L’incertitude liée à la conjoncture est actuellement très élevée au niveau international. Et nul ne sait si l’inflation pourra être durablement maîtrisée. Sans parler de la toujours douloureuse cherté du franc par rapport à l’euro.

Mais les défis nous obligent à nous renforcer. La crise énergétique servira à n’en pas douter de tremplin pour accélérer la transition nécessaire vers une activité moins intense en émissions de CO2. Les multiples incertitudes conjoncturelles sont l’occasion d’explorer de nouveaux marchés et de développer de nouveaux produits. Les entreprises fribourgeoises ont les cartes en main pour ressortir raffermies de ces turbulences, parfois extrêmes il est vrai.

Dans ce contexte, la CCIF saura continuer à vous accompagner, avec des groupes de travail, des taskforces, des formations et conseils toujours rapidement disponibles. Nous entendons multiplier les efforts pour maintenir et même améliorer l’attractivité de notre canton, en nous impliquant pour éviter toute dégradation des conditions-cadres, dans un contexte qui change de plus en plus vite.

Mon souhait : que 2023 vous soit aussi le plus enthousiasmant possible !

Chers membres, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous au plus vite pour une nouvelle année de succès.

Sich kontinuierlich anpassen

Das zu Ende gehende Jahr fiel für die Freiburger Unternehmen erneut sehr gut aus, und das trotz einer Reihe von Ereignissen, die entweder dramatisch (wie der Krieg in der Ukraine), mühsam (wie die Unterbrechung der Versorgungsketten) oder beunruhigend (wie die Energiekrise und der Höhenflug der Preise für Gas und Strom) waren. Die Mehrheit der HIKF-Mitgliedsunternehmen konnte den Kurs halten (siehe Spezialdossier S. 17). Das ist gleichzeitig erfreulich und beruhigend. Es zeigt einmal mehr die hervorragende Anpassungsfähigkeit und auch Wandelbarkeit, die Sie alle, liebe Mitglieder, unter Beweis gestellt haben.

Bleiben wir realistisch: Diese Fähigkeit, sich neu zu erfinden, die seit dem Auftreten der Corona-Pandemie 2020 manchmal bis zum Äussersten gefordert wurde, wird leider auch in den kommenden Monaten und vielleicht sogar Jahren aktuell bleiben. Die Energieproblematik wird voraussichtlich andauern. Die Unsicherheit in Sachen Konjunktur ist gegenwärtig auf internationaler Ebene sehr hoch. Zudem weiss niemand, ob die Inflation im Zaum gehalten werden kann. Ganz zu schweigen von der immer noch schmerzlichen Verteuerung des Frankens gegenüber dem Euro.

Aber die Herausforderungen zwingen uns, stärker zu werden. Die Energiekrise wird zweifellos Anlass dafür sein, den unabdingbaren Übergang zu einer weniger CO2-intensiven Tätigkeit zu beschleunigen. Die zahlreichen konjunkturellen Unsicherheiten bieten die Gelegenheit, neue Märkte zu erkunden und neue Produkte zu entwickeln. Die Freiburger Unternehmen halten die Trümpfe in der Hand, um gestärkt aus diesen – zugegeben manchmal extremen – Turbulenzen hervorzugehen.

In diesem Umfeld wird Sie die HIKF weiterhin mit immer schnell verfügbaren Arbeitsgruppen, Taskforces, Ausbildungen und Beratungen begleiten. Wir wollen die Anstrengungen vervielfachen, um die Attraktivität unseres Kantons beizubehalten und sogar zu verbessern, indem wir uns dafür einsetzen, jegliche Verschlechterung der Rahmenbedingungen in einem sich immer schneller verändernden Umfeld zu verhindern.

Mein Wunsch: Möge 2023 für Sie so spannend werden wie möglich!

Liebe Mitglieder, ich wünsche Ihnen schöne Festtage – wir treffen uns schon bald wieder für ein weiteres Erfolgsjahr!

CHANTAL ROBIN Directrice / Direktorin

CLAUDE GREMION

ANTICIPER, SE PRÉPARER, S’ADAPTER »

Élu nouveau président de la CCIF lors de l’Assemblée générale de septembre dernier, Claude Gremion a pris les rênes de la Chambre dans un contexte pour le moins incertain, entre craintes de pénuries énergétiques, problèmes d’approvisionnement persistants et inflation. Âgé de 51 ans, marié, quatre enfants, avocat-conseil et administrateur indépendant à Gruyères, il a fait des études de droit et passé son brevet d’avocat à Fribourg, avant d’obtenir un EMBA à HEC Paris. Après avoir pratiqué le barreau quelques années, Claude Gremion a rejoint les EEF, devenues Groupe E. « Passionné des entreprises, car elles sont la valeur de notre économie, j’ai toujours vu le droit comme un outil de valeur ajoutée et non pas comme un frein ! », s’exclamet-il. Tour d’horizon des principaux axes d’action de notre nouveau président.

VOTRE PRÉSIDENCE COMMENCE

DANS UN CONTEXTE ÉCONOMIQUE SOLIDE, MAIS AVEC DE GRANDES INCERTITUDES SUR TOUS LES FRONTS. COMMENT ABORDEZVOUS CE DÉBUT DE MANDAT ?

J’ai été mis dans le « bain » le soir même de l’assemblée générale ! La situation confuse sur le plan énergétique m’a immédiatement donné un axe de travail et de service aux entreprises, sachant que la majorité de nos membres est concernée. Le besoin de soutien est d’autant

plus important que nous nous trouvons dans un univers plein d’incertitudes et de complexité, avec une multitude de paramètres hors de notre propre contrôle. Pour les entreprises, planifier l’avenir relève de la haute voltige, une situation qui décuple les besoins en appuis, formations et mises en réseau. J’aborde ce début de mandat avec un nombre d’actions et de contacts importants et intenses auprès des entreprises. Comme j’ai une expérience professionnelle passée dans l’énergie, je ne me sens pas trop dans l’inconnue, heureusement !

LA CCIF VA-T-ELLE AU-DEVANT DE CHANGEMENTS ?

Non, il n’y a pas de gros changements immédiats en vue : la base stratégique et opérationnelle de la CCIF est bien en place et réfléchie. Mais il est vrai que des axes stratégiques vont apparaître ou être renforcés, notamment en lien avec la formation et la question du manque de main-d’œuvre au sein de nos entreprises. J’entends également m’impliquer sur le thème du CO2 et de l’indispensable décarbonation des activités des entreprises, sans oublier l’axe de la digitalisation. Nous devons faire preuve d’anticipation et doter nos entreprises des moyens nécessaires afin d’accélérer leurs transitions énergétique et numérique. Dans une telle optique, la question générale de l’innovation est aussi un sujet fondamental pour garantir l’attractivité et la compétitivité de notre canton.

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Ma touche personnelle sera là bien sûr, et elle portera davantage sur le capital humain et les valeurs. Car j’ai remarqué qu’au fil du temps, la seule manière de gérer une entreprise dans des crises fortes et imprévues, c’est la sérénité dans l’action. Celle-là vient d’une référence forte à des valeurs, à ses propres valeurs et son ADN. Mon idéal est de donner aux entreprises les moyens d’élever leur niveau de sérénité managériale !

LA CCIF S’ENGAGE EN FAVEUR

D’UNE LOI CANTONALE POUR L’ENCOURAGEMENT DE L’INNOVATION… UN NOUVEAU TEXTE LÉGISLATIF INDISPENSABLE ?

Oui, il faut en faire une loi, comme c’est le cas dans d’autres cantons du reste, afin de faire de l’innovation non pas un moyen de promotion économique mais un vrai but en soi. C’est se donner de vrais moyens pour « apprendre à oser ». Et cela mérite une loi au sens formel, adoptée par le Grand Conseil, pour y fixer les prin-

« Mon idéal est de donner aux entreprises les moyens d’élever leur niveau de sérénité managériale ! »

«

cipes de base du soutien à l’innovation et en délimiter toutes les formes. Il n’y a pas seulement l’innovation de rupture mais tout ce qui peut combiner, rénover, intégrer des services ou produits ou process pour en faire quelque chose d’innovant et différenciant pour les entreprises, leur créant ainsi un avantage compétitif sur leur marché.

VOS PLUS GRANDES CRAINTES POUR 2023 ET L’AVENIR ?

La première crainte est d’ordre énergétique : si nous assistons à des délestages, toute l’économie sombrera dans une crise totale. Les facteurs décisifs susceptibles de provoquer une pénurie sont en partie hors de notre maîtrise, ils touchent à la météo, au parc nucléaire français, à la guerre en Ukraine, au prix du marché de l’énergie, entre autres. Nous n’avons par conséquent pas d’autre alternative que de nous préparer. Avec l’augmentation des prix, c’est le souci de l’inflation qui nous inquiète le plus dans l’immédiat, avec son mécanisme de spirale infernale vers la récession. Mais sur le plan humain, c’est la crainte d’une poursuite sans fin de cette guerre et de cette déstabilisation géopolitique que nous vivons actuellement, en continu…

À L’INVERSE, QU’EST-CE QUI VOUS REND OPTIMISTE ?

Un cocktail gagnant : la formidable capacité d’adaptation de nos entreprises, notre esprit travailleur et la haute qualité des produits et services de nos entre-

prises fribourgeoises. Leur capacité de résilience, selon le terme à la mode, mais aussi leur manière de faire front, pour vivre avec une pandémie hier, une guerre aujourd’hui et peut-être demain une pénurie d’énergie. La situation actuelle nous offre, sans cynisme aucun, une occasion formidable de nous rendre compte du besoin rapide d’avoir plus d’autonomie énergétique et de neutralité carbone.

UN VŒU POUR 2023 ?

Que tous nos membres trouvent la sérénité dans leur capacité de gestion de leur entreprise, avec un retour aux valeurs qui sont les leurs. Cela leur permettra

de traverser les crises et autres imprévus de notre monde économique actuel, un monde fou, dont la seule constance est le changement !

Et sur le plan humain, que cette guerre cesse et que les parties se mettent enfin autour d’une table pour négocier leurs différends. Rien ne justifie ce qui se passe actuellement dans notre monde, surtout pas quand on a vécu deux guerres mondiales !

CLAUDE GREMION

Claude Gremion, der an der Generalversammlung vom vergangenen September neu gewählte Präsident der HIKF, hat die Zügel der Kammer in einer gelinde gesagt unsicheren Zeit übernommen, die von Ängsten vor Energieknappheit, anhaltenden Versorgungsproblemen und Inflation geprägt ist. Er ist 51 Jahre alt, verheiratet, Vater von vier Kindern, Rechtsberater und unabhängiger Verwaltungsrat in Greyerz. Nach seinem Jura-Studium und dem Erwerb des Anwaltspatents in Freiburg schloss er an der HEC Paris eine weitere Ausbildung mit einem EMBA ab. Nach einigen Jahren als Anwalt stiess Claude Gremion zu der aus der EEF hervorgegangenen Groupe E. «Mir lagen die Unternehmen schon immer am Herzen, machen sie doch den Wert unserer Wirtschaft aus. Das Recht habe ich immer als ein Instrument zur Wertschöpfung und nicht als Bremse angesehen!», sagt er mit Nachdruck. Einblick in die Schwerpunkte, die unser neuer Präsident setzen will.

IHRE PRÄSIDENTSCHAFT BEGINNT IN EINEM SOLIDEN WIRTSCHAFTLICHEN UMFELD, ABER MIT GROSSEN UNSICHERHEITEN AN ALLEN FRONTEN. WIE GEHEN SIE DIESEN AMTSANTRITT AN?

Bereits am Abend der Generalversammlung wurde ich ins kalte Wasser

geworfen! Die verwirrende Situation im Energiebereich hat mir sofort eine Arbeits- und Dienstleistungsachse für die Unternehmen vorgegeben, sind doch die meisten unserer Mitglieder betroffen. Das Bedürfnis nach Unterstützung ist deshalb so gross, weil wir uns in einem komplexen Umfeld voller Unsicherheiten bewegen, mit zahlreichen Parametern, auf die wir keinen Einfluss haben. Für Unternehmen ist die Zukunftsplanung ein Hochseilakt und versetzt sie in eine Lage, in der sich die Bedürfnisse nach Unterstützung, Ausbildung und Vernetzung vervielfachen. Ich beginne meine Amtszeit mit einer Reihe von Aktionen sowie wichtigen und intensiven Kontakten bei den Unternehmen. Da ich Berufserfahrung im Energiebereich habe, fühle ich mich zum Glück nicht allzu sehr im Ungewissen!

STEHEN BEI DER HIKF VERÄNDERUNGEN

AN?

Nein, unmittelbar sind keine grossen Veränderungen in Sicht: Die strategische und operationelle Grundlage der HIKF ist gut verankert und wohl überlegt. Es ist aber tatsächlich so, dass neue strategische Achsen aufgebaut oder verstärkt werden, insbesondere im Zusammenhang mit der Ausbildung und der Frage des Arbeitskräftemangels in unseren Unternehmen. Ich möchte mich auch im Bereich CO2 und der unumgänglichen Dekarbonisierung der Unternehmensaktivitäten engagieren, ohne dabei die Achse der Digitalisie -

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rung zu vergessen. Wir müssen antizipieren können und die Unternehmen mit den nötigen Mitteln versorgen, um ihre energetische und digitale Umstellung zu beschleunigen. In diesem Sinne ist auch die allgemeine Frage der Innovation grundlegend, um die Attraktivität und Wettbewerbsfähigkeit unseres Kantons zu gewährleisten. Meine persönliche Note wird natürlich nicht fehlen, und sie wird sich mehr auf das Humankapital und die Werte beziehen. Im Verlaufe der Zeit habe ich nämlich festgestellt, dass die einzige Art und Weise, ein Unternehmen in grossen und unvorhergesehenen Krisen zu lenken, die Gelassenheit in der Führung ist. Diese ergibt sich aus einem starken Bezug zu Werten - zu den eigenen Werten und der eigenen DNA. Meine Idealvorstellung ist es, den Unternehmen die Mittel zu geben, mit denen sie das Management gelassener gestalten können!

Meine Idealvorstellung ist es, den Unternehmen die Mittel zu geben, mit denen sie das Management gelassener gestalten können!

«ANTIZIPIEREN, SICH VORBEREITEN, SICH ANPASSEN»

DIE HIKF SETZT SICH FÜR EIN KANTONALES GESETZ ZUR FÖRDERUNG DER INNOVATION EIN… IST EIN NEUER GESETZESTEXT UNERLÄSSLICH?

Ja, es muss ein Gesetz eingeführt werden, wie es auch in anderen Kantonen der Fall ist, damit die Innovation nicht nur ein Mittel der Wirtschaftsförderung ist, sondern ein Ziel an sich. Damit verschafft man sich echte Mittel, um «zu lernen, etwas zu wagen». Und das verdient ein Gesetz im formellen Sinn, das vom Grossen Rat verabschiedet wird, um darin die Grundprinzipien der Innovationsförderung festzulegen und all ihre Formen abzugrenzen. Es gibt nicht nur die disruptive Innovation - unter den Begriff fällt auch alles, was Dienste, Produkte oder Prozesse kombinieren, erneuern und integrieren kann, um etwas Innovatives und Andersartiges für die Unternehmen zu schaffen und ihnen so einen Wettbewerbsvorteil auf ihrem Markt zu verschaffen.

WAS SIND IHRE GRÖSSTEN BEFÜRCHTUNGEN FÜR 2023

UND DIE ZUKUNFT?

Die erste Befürchtung betrifft die Energie: Sollte es zu Entlastungen kommen, wird das die gesamte Wirtschaft in eine umfassende Krise stürzen. Die entscheidenden Faktoren, die für eine Mangellage sorgen könnten, liegen teilweise ausserhalb unserer Kontrolle - sie betreffen unter anderem das Wetter, die französischen Kernkraftwerke, den Krieg in der Ukraine und den Marktpreis der Energie. Uns bleibt daher nichts anderes übrig, als uns vorzubereiten. Angesichts der Preiserhöhung ist es die Inflation mit ihrer teuflischen Spirale in Richtung Rezession, die uns am unmittelbarsten beunruhigt. Auf menschlicher Ebene ist es aber die Angst, dass dieser Krieg und diese geopolitische Destabilisierung, die wir gegenwärtig erleben, endlos weitergehen.

WAS STIMMT SIE ANDERERSEITS OPTIMISTISCH?

Eine erfolgreiche Mischung: die hervorragende Anpassungsfähigkeit unserer Unternehmen, unsere Leistungsbereitschaft und die hohe Qualität der Produkte und Dienstleistungen unserer Freiburger Unternehmen. Ihre Fähigkeit zur Resilienz - um den Modebegriff zu verwenden -, aber auch ihre Art, Schwierigkeiten die Stirn zu bieten, um gestern mit einer Pandemie, heute mit einem Krieg und morgen vielleicht mit einer Energieknappheit zu leben. Ich sage das ohne jeglichen Zynismus: Die heutige Situation bietet uns eine einmalige Gelegenheit, uns über das dringende Bedürfnis nach mehr Energieautonomie und nach CO2 -Neutralität bewusst zu werden.

EIN WUNSCH FÜR

2023?

Dass alle unsere Mitglieder ihr Unternehmen mit der nötigen Gelassenheit führen und sich wieder an ihren eigenen Werten orientieren können. Das wird es ihnen ermöglichen, Krisen und andere unvorhergesehene Ereignisse unserer heutigen verrückten Wirtschaftswelt, deren einzige Konstante die Veränderung ist, zu überstehen!

Und auf menschlicher Ebene, dass dieser Krieg aufhört und die Parteien sich endlich an einen Tisch setzen, um ihre Streitpunkte auszuhandeln. Nichts rechtfertigt das, was derzeit in unserer Welt vor sich geht, vor allem nicht, wenn man zwei Weltkriege erlebt hat!

CARNET NOIR ALBERT MICHEL N’EST PLUS

Albert Michel, ancien vice-président de la CCIF et ancien directeur général, puis président de la Banque Cantonale de Fribourg, incarnait l’économie fribourgeoise. Son décès, début novembre, a jeté un coup de projecteur sur les multiples succès et réalisations de cet amoureux du canton, et de sa Gruyère d’adoption. Charismatique, ouvert, vif d’esprit, visionnaire et homme de défis, Albert Michel a su donner les impulsions et souvent mener pendant de longues années - parfois des décennies, pensez au Comptoir gruérien - les projets qu’il avait initiés et qui lui tenaient particulièrement à cœur.

«Osez !»: c’est le mot qu’il avait choisi pour résumer son bilan, en 2020, au moment de dire au revoir à une CCIF qu’il a servie et conduite en siégeant à son Conseil d’administration pendant 25 ans. Albert Michel était une personnalité : banquier, bâtisseur, expert, coach, entrepreneur, supporter, meneur d’équipes, amoureux de la montagne, voyageur passionné… Chaque rôle tour à tour… et parfois en même temps. Il était un leader influent, impliqué bien au-delà des frontières cantonales.

Albert Michel a su entraîner la BCF, mais aussi le canton, en initiant la société Capital Risque SA, et la CCIF avec elle, vers de nouveaux horizons. Son dernier grand projet, la BCF Arena demeura encore longtemps un édifice symbolique. Ce fut d’ailleurs un chantier particulièrement complexe, mené

dans un souci de durabilité, fédérant en amont tous les principaux acteurs et investisseurs du canton. Une patinoireécrin, un « outil de travail », commentait-il sobrement, à la disposition de Fribourg-Gottéron et de toute sa relève en perpétuelle gestation.

Albert Michel a renvoyé, à toutes les personnes qui l’ont côtoyé, le miroir de son ambition pour son canton et « sa » banque. À l’heure de son départ, nombreux sont les chef-fes d’entreprises qui témoignent leur reconnaissance d’avoir été entendu-e-s et compris-es.

Rien n’arrêtait Albert, surtout lorsqu’il sentait le projet complexe, mais non plus lorsque la maladie lançait, elle aussi, le combat des inégalités. Et pourtant, il a réussi à lui imposer son propre agenda… un moment seulement, le temps de fédérer encore et encore. Il laisse davantage qu’un souvenir à la CCIF, il laisse l’héritage de son exemple.

Chantal Robin, directrice CCIF

« Osez ! » : c’est le mot qu’il avait choisi pour résumer son bilan, en 2020, au moment de dire au revoir à une CCIF qu’il a servie et conduite en siégeant à son Conseil d’administration

pendant 25 ans.

Albert Michel, ehemaliger Vizepräsident der HIKF und ehemaliger Generaldirektor und dann Präsident der Freiburger Kantonalbank, verkörperte die Freiburger Wirtschaft. Sein Ableben anfangs November warf noch einmal ein Licht auf die vielen Erfolge und Leistungen dieses Liebhabers des Kantons und seiner Wahlheimat Greyerz. Albert Michel war charismatisch, offen und visionär, er hatte einen wachen Geist und liebte die Herausforderung. Er konnte Impulse geben und leitete oft über viele Jahre – manchmal sogar Jahrzehnte, man denke nur etwa an die Greyerzer Messe – die von ihm initiierten Projekte, die ihm besonders am Herzen lagen.

«Wagt es!»: Das waren die von ihm gewählten Worte, als er 2020 die Bilanz zog und sich von der HIKF – der er 25 Jahre lang im Verwaltungsrat gedient und die er geleitet hatte – verabschiedete. Albert Michel war eine Persönlichkeit: Banker, Bauherr, Experte, Coach, Unternehmer, Unterstützer, Teamleiter, Liebhaber der Berge, begeisterter Reisender… Jede Rolle hatte ihren Platz…

NACHRUF ALBERT MICHEL WEILT NICHT MEHR UNTER UNS

manchmal sogar gleichzeitig. Er war ein einflussreicher Leader, der sich weit über die Kantonsgrenzen hinaus engagierte.

Albert Michel verstand es, die FKB, aber auch den Kanton und letztlich die HIKF, durch die Initiierung der Risikokapital Freiburg AG zu neuen Ufern mitzureissen. Sein letztes grosses Projekt, die BCF Arena, wird noch lange ein Gebäude mit Symbolcharakter bleiben. Sie erwies sich übrigens als ein besonders komplexes Bauvorhaben, das auf Nachhaltigkeit ausgerichtet wurde und für welches alle wichtigen Akteure und Investoren des Kantons im Vorfeld zusammengeführt wurden. Ein Schmuckstück von einer Eishalle, ein «Arbeitswerkzeug», wie er nüchtern kommentierte, das Fribourg-Gottéron und seinem gesamten, sich stetig erneuernden Nachwuchs zur Verfügung steht.

Albert Michel hat allen, die mit ihm zu tun hatten, den Spiegel seiner Ambitionen für den Kanton und «seine» Bank vorgehalten. Viele Unternehmensleite -

rinnen und -leiter äusserten sich nach seinem Ableben anerkennend darüber, dass er immer ein offenes Ohr und Verständnis für ihre Anliegen hatte.

Nichts konnte Albert aufhalten, vor allem dann nicht, wenn er ein Projekt als komplex empfand. Auch nicht, als die Krankheit den ungleichen Kampf deklarierte. Trotzdem gelang es ihm, ihr seine eigene Agenda aufzuzwingen … und sei es nur für einen Moment –die Zeit, um wieder und wieder Leute zusammenzubringen. Er hinterlässt der HIKF mehr als nur ein Andenken, er hinterlässt das Erbe seines Beispiels.

Chantal Robin, Direktorin HIKF

SALAIRES HAUSSE PLUS MARQUÉE EN 2023

L’inflation, mais aussi la bonne conjoncture vécue par la majeure partie des entreprises fribourgeoises en 2021 et 2022, se reflètent dans l’évolution des salaires. Pour l’an prochain, les entreprises membres de la CCIF octroieront des augmentations de 1,9%, selon une moyenne pondérée en fonction du nombre d’employés des répondants à l’enquête conjoncturelle d’automne de la CCIF. La hausse moyenne sera de 2,2% dans les branches de l’industrie et de la construction et de 1,5% dans les services.

Ces chiffres se basent sur les réponses de plus de 200 entreprises membres, totalisant plus de 10’000 emplois privés, selon une enquête menée entre le 22 août et le 3 octobre 2022. Avec ces

politiques salariales, les employeurs fribourgeois se situent dans la moyenne des cantons romands, et tout particulièrement proches des hausses prévues dans le canton de Vaud.

La part des sociétés accordant des augmentations situées entre 2 et 4% s’inscrit à 44%, contre 23% seulement en 2022. Dans le secondaire, la proportion des employés d’entreprises membres de la CCIF qui obtiendront des hausses situées dans cette fourchette dépasse les 50%. La proportion de sociétés qui n’accorderont pas d’augmentation passe à un quart, alors qu’elle était d’un tiers en 2022 et de pratiquement 50% en 2021, suite à la pandémie de coronavirus et dans un environnement sans pressions inflationnistes.

En 2022, la hausse moyenne pondérée des salaires des employés des entreprises

membres de la CCIF a été de 1,2%, tous secteurs confondus. À la fin de 2021, 86% des sociétés ont versé un treizième salaire et 60% une prime ou une gratification. Si la part des sociétés versant treize salaires ne varie que peu d’une année à l’autre, la proportion concernant les bonus a été supérieure à celle des années précédentes (généralement entre 50 et 55% d’entreprises dans cette situation).

Dans l’industrie et la construction, plus d’une entreprise sur deux octroie une augmentation située entre 2 et 4%.

ÉVOLUTION DES SALAIRES DEPUIS 2018 – MEMBRES DE LA CCIF

HAUSSE

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ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE PERSPECTIVES INCERTAINES EN 2023

Les entreprises fribourgeoises ont poursuivi en 2022 leur rebond de l’année précédente, malgré les crises qui s’accumulent à l’étranger ainsi que sur le front de l’énergie. La marche des affaires de la majorité des membres de la CCIF était bonne à excellente en septembre, avec des perspectives à six mois solides quoiqu’en perte de vigueur dans le secteur secondaire. La crise énergétique et ses conséquences sur les prix, les problèmes d’approvisionnement, l’inflation générale et le contexte de guerre en Ukraine devraient ensuite peser sur l’activité dans le courant de l’année prochaine.

Ces constats et prévisions se fondent sur la compilation des réponses fournies entre le 22 août et le 3 octobre 2022 par 255 entreprises membres de la CCIF employant plus de 14’300 collaborateurs. Globalement, 55% des entreprises qui ont participé à l’enquête conjoncturelle d’automne jugeaient leur marche des affaires bonne à excellente au début octobre, un niveau stable comparé à l’an dernier. Les sociétés qualifiant le volume de leurs activités de médiocre à mauvais ne sont que 10%. La confiance reste de mise pour l’hiver : 52% des entreprises, tous secteurs confondus, s’attendent à une activité soutenue au moins jusqu’à la fin du 1er trimestre 2023. La branche des services est particulièrement positive, avec 60% des répondants se déclarant optimistes.

La dégradation des perspectives se manifeste en revanche clairement pour le 2e trimestre 2023 et au-delà. À cet horizon, la part des entreprises industrielles orientées positivement tombe à 26%, plus du tiers (36%) basculant dans les attentes négatives. Pour les sociétés exportatrices, la proportion se déclarant pessimiste à cette échéance grimpe à 43%.

INDUSTRIE MOINS RENTABLE

Côté rentabilité, la moitié des entreprises décrit sa marge d’autofinancement comme bonne à excellente. La situation se dégrade toutefois dans le secondaire où 28% des sociétés jugent négativement leur rentabilité, alors que ce taux ne se situait qu’aux alentours des 20% au cours des trois années précédentes.

Le marché de l’emploi, caractérisé par une pénurie de main-d’œuvre dans de nombreuses branches, restera quant à lui très dynamique au cours des prochains mois. 27% des entreprises qui ont participé à l’enquête affirment vouloir accroître leurs effectifs en 2023, soit un niveau presque aussi élevé que cette année (30%). Seules 6% entendent supprimer des postes de travail.

ÉLECTRICITÉ : ENVOL DES PRIX

La guerre en Ukraine et ses répercussions sur les livraisons d’hydrocarbures à l’Europe ont généré une crise énergétique mondiale. Les prix se sont envolés, en particulier pour le gaz et l’électricité. Conséquences pour les entreprises fri-

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bourgeoises : 16% des répondants s’attendent à une hausse du prix de l’électricité supérieure à 50% par rapport à 2022. Cela correspond donc à une société sur six, un niveau élevé. Dans les services, une entreprise sur vingt seulement se prépare à une telle éventualité.

Les deux mesures phares prises pour diminuer les coûts de l’énergie consistent en des adaptations de l’éclairage et du chauffage, appliquées par plus d’une société sur deux. Près d’un tiers s’est attelé à améliorer les processus. Environ une entreprise sur cinq – et même un petit tiers dans le secondaire – mise par ailleurs sur l’autoproduction. Le principal frein à des mesures plus substantielles provient du fait que les entreprises ne sont pas propriétaires de leurs locaux.

Plus du tiers des entreprises du secondaire est pessimiste pour l’année 2023, une proportion qui grimpe à 43% dans les sociétés exportatrices.

MESURES D’EFFICIENCE

En cas de limitations de l’approvisionnement électrique et/ou d’autres sources d’énergie, 62% des entreprises du secondaire prévoient d’arrêter partiellement la production contre 24% seulement dans le tertiaire. Une entreprise sur vingt pense devoir tout stopper. À noter que l’énorme majorité des entreprises répondantes n’avait pas pris de mesures anticipatives en début d’automne. Dans l’industrie et la construction, la part des sociétés à s’être dotées d’un plan de continuité est de 24%. Ce taux est de 13% dans les services. 80% des entreprises attendaient surtout des clarifications et des instructions de la part des autorités.

Côté approvisionnement en matières premières (hors énergie), les ruptures s’inscrivent désormais dans la durée. 45% de toutes les sociétés font état de problèmes, un taux qui grimpe à 65% dans le secondaire. Les conséquences les plus fréquentes en sont des retards de livraisons (82%), des hausses des prix d’achat (81%), des réductions de marges (57%) et des hausses des coûts de transport (56%).

INFLATION IMPORTANTE

L’inflation subie par les entreprises s’est située à un niveau élevé en 2022 : plus de la moitié fait état d’une hausse du prix de l’ensemble des intrants de plus de 10%.

Pour 37% des répondants (47% dans le secondaire), l’augmentation se situe entre 10 et 25%, mais pour 13% (18% dans le secondaire), l’envol des prix se situe entre 26 et 50%. Les anticipations pour l’année prochaine ne laissent entrevoir qu’une détente limitée. D’un côté, 54% des entreprises pensent que les prix des intrants n’augmenteront pas de plus de 10%, mais 37% anticipent une hausse située une nouvelle fois entre 10 et 25%.

EMPLOI: DYNAMIQUE TOUJOURS SOUTENUE BESCHÄFTIGUNG: FORTGESETZTE DYNAMIK

MARCHE DES AFFAIRES / GESCHÄFTSGANG

DIFFICULTÉ D’APPROVISIONNEMENT : MESURES ADAPTATIVES

VERSORGUNGSSCHWIERIGKEITEN: ANPASSUNGSMASSNAHMEN

des contrats Neuverhandlung der Verträge

Utilisation de matériaux de substitution Verwendung von alternativen Materialien

des stocks Erhöhung des Lagerbestandes

Diversification des fournisseurs Diversifizierung der Anbieter

FREIBURGER WIRTSCHAFT UNSICHERE AUSSICHTEN FÜR DAS JAHR 2023

Die Freiburger Unternehmen haben ihren Aufschwung vom letzten Jahr fortgesetzt, und das trotz der Krisen, die im Ausland und an der Energiefront immer zahlreicher werden. Der Geschäftsgang war im September bei einer Mehrheit der HIKF-Mitglieder gut bis hervorragend, mit soliden Aussichten für die kommenden sechs Monate, wenn auch mit einer Abschwächung im Sekundärsektor. Die Energiekrise und ihre Auswirkungen auf die Preise, die Versorgungsprobleme, die allgemeine Inflation und die Kriegssituation in der Ukraine dürften die Geschäftstätigkeit im Laufe des nächsten Jahres belasten.

Diese Feststellungen und Prognosen stützen sich auf die Auswertung der Antworten, die zwischen dem 22. August und dem 3. Oktober 2022 von 255 HIKFMitgliedsunternehmen gegeben wurden, die zusammengenommen 14’300 Mitarbeitende beschäftigen. Alles in allem beurteilten 55% der Unternehmen, die sich an der Konjunkturumfrage vom Herbst beteiligt haben, ihren Geschäftsgang anfangs Oktober als gut bis hervorragend - ein stabiles Niveau im Vergleich zu letztem Jahr. Nur 10% der Unternehmen schätzten ihr Auftragsvolumen als mittelmässig bis schlecht ein. Auf den Winter hin bleibt das Vertrauen intakt: 52% der Unternehmen (alle Sektoren zusammengenommen) rechnen mit einer regen Aktivität mindestens bis Ende des ersten Quartals 2023. Die Dienstleis-

tungsbranche ist besonders positiv gestimmt, 60% äusserten sich optimistisch. Die Verschlechterung der Aussichten zeigt sich hingegen deutlich für das 2. Quartal 2023 und darüber hinaus. Bei diesem Zeithorizont sinkt der Anteil der positiv orientierten Industrieunternehmen auf 26%, mehr als ein Drittel (36%) führt negative Aussichten an. Bei den Exportunternehmen steigt der Anteil jener, die sich für diesen Zeitpunkt pessimistisch äusserten, auf 43%.

INDUSTRIE WENIGER RENTABEL

Zur Rentabilität: Die Hälfte der Unternehmen bezeichnet ihren Cashflow als gut bis hervorragend. Die Situation verschlechtert sich jedoch im Sekundärsektor, wo 28% der Unternehmen ihre Rentabilität negativ einschätzen, während dieser Anteil in den drei vorhergehenden Jahren nur bei 20% lag.

Der Arbeitsmarkt, geprägt durch einen Arbeitskräftemangel in zahlreichen Branchen, wird in den kommenden Monaten sehr dynamisch bleiben. 27% der Unternehmen, die sich an der Umfrage beteiligt haben, geben an, dass sie 2023 ihren Personalbestand erhöhen möchten – der Anteil ist damit fast gleich hoch wie dieses Jahr (30%). Nur 6% planen einen Stellenabbau.

ELEKTRIZITÄT: DIE PREISE EXPLODIEREN

Der Krieg in der Ukraine und dessen Auswirkungen auf die Erdöl- und Gaslieferungen nach Europa haben eine

Mehr als ein Drittel der Unternehmen aus dem Sekundärsektor gibt sich für das Jahr 2023 pessimistisch. Bei den Exportunternehmen steigt dieser Anteil auf 43%.

weltweite Energiekrise ausgelöst. Die Preise sind explodiert, insbesondere für Gas und Elektrizität. Folgen für die Freiburger Unternehmen: 16% rechnen mit einem Anstieg des Strompreises um mehr als 50% im Vergleich zu 2022. Dies entspricht einem Unternehmen von sechs, was ein hoher Anteil ist. Im Dienstleistungsbereich bereitet sich nur gerade ein Unternehmen von zwanzig auf diese Eventualität vor.

Die zwei Hauptmassnahmen zur Senkung der Energiekosten sind Anpassungen in den Bereichen Beleuchtung und Heizung, welche von mehr als jedem zweiten Unternehmen umgesetzt werden. Fast ein Drittel hat sich mit der Verbesserung der Prozesse befasst. Etwa ein Unternehmen von fünf - im Sekun-

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FREIBURGER WIRTSCHAFT UNSICHERE AUSSICHTEN FÜR DAS JAHR 2023

därsektor sogar fast ein Drittel - setzt zudem auf Eigenproduktion. Das hauptsächliche Hindernis für substanziellere Massnahmen ist die Tatsache, dass die Unternehmen nicht Besitzer ihrer Räumlichkeiten sind.

EFFIZIENZMASSNAHMEN

Im Falle von Einschränkungen der Stromversorgung und/oder anderer Energiequellen planen 62% der Unternehmen aus dem Sekundärsektor, die Produktion teilweise einzustellen. Im Tertiärsektor sind es nur 24%. Ein Unternehmen von zwanzig geht davon aus, die gesamte Produktion einstellen zu müssen. Erwähnt sei an dieser Stelle, dass die überwiegende Mehrheit der antwortenden Unternehmen anfangs Herbst keine antizipativen

Massnahmen getroffen hatte. In der Industrie und im Baugewerbe beträgt der Anteil der Unternehmen, die einen Kontinuitätsplan erstellt haben, 24%. Bei den Dienstleistungsunternehmen beträgt dieser Anteil 13%. 80% der Unternehmen erwarten vor allem Klärungen und Anweisungen von den Behörden. Was die Versorgung mit Rohstoffen (neben Energie) betrifft, sind die Unterbrechungen inzwischen langfristiger Art. 45% aller Unternehmen geben an, auf Probleme zu stossen - im Sekundärsektor steigt dieser Anteil auf 65%. Die häufigsten Folgen sind Lieferverzögerungen (82%), Erhöhungen der Einkaufspreise (81%), Rückgang der Gewinnmargen (57%) sowie Verteuerungen der Transportkosten (56%).

ERHEBLICHE INFLATION

Die von den Unternehmen erlittene Inflation bewegte sich 2022 auf einem hohen Niveau: Mehr als die Hälfte berichtete von einem Preisanstieg für Betriebsmittel von über 10%. Für 37% der antwortenden Unternehmen (47% im Sekundärsektor) liegt der Anstieg zwischen 10 und 25%. Aber 13% der Unternehmen (18% im Sekundärsektor) geben einen Preisanstieg zwischen 26 und 50% an. Die Aussichten für das nächste Jahr lassen nur auf eine beschränkte Entspannung hoffen. Einerseits sind 54% der Unternehmen der Meinung, dass die Preise der Betriebsmittel nicht um mehr als 10% steigen werden, aber 37% erwarten erneut eine Erhöhung von 10 bis 25%.

EXPORTATIONS SUISSES QUELLES SONT LES PERSPECTIVES ?

Les exportations suisses sont au plus haut depuis vingt ans. C’est ce que révèlent les derniers chiffres publiés fin octobre par l’Administration fédérale des douanes. Ces bons résultats ne sauraient néanmoins dissimuler les nuages qui s’amoncellent au-dessus de l’industrie exportatrice helvétique.

Les raisons de ces perspectives moins réjouissantes sont multiples et on ne pourra malheureusement pas faire l’économie d’évoquer la question de la sécurité d’approvisionnement énergétique cet hiver. Selon une enquête menée en septembre par economiesuisse, une entreprise sur trois serait confrontée à des problèmes d’approvisionnement. Il y a à la fois un risque de pénurie et une flambée des coûts. Un approvisionnement insuffisant ou interrompu aurait des effets très graves pour l’industrie d’exportation. C’est la raison pour laquelle les entreprises exportatrices ont impérativement besoin que tout soit mis en œuvre pour disposer de suffisamment

d’énergie l’hiver prochain. De leur côté, elles peuvent apporter une contribution importante en diminuant la consommation de gaz et d’électricité.

En ces temps marqués par une résurgence des tensions géopolitiques et du protectionnisme, les accords de libreéchange représentent un instrument très précieux pour assurer des débouchés aux exportations suisses. La Suisse a cependant besoin d’une plus grande marge de manœuvre politique. Les limitations dans ce domaine, notamment par des dispositions parlementaires, seraient contre-productives.

Au chapitre européen, la non mise à jour de l’accord sur la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité (ARM) affecte déjà l’industrie exportatrice. C’est le cas pour certaines catégories de dispositifs médicaux. Cela pourrait être prochainement le tour des machines, des équipements électriques et des métaux. Dans le secteur des machines, qui exporte pour plus

Exportations : il est nécessaire d’améliorer les conditions-cadres.

de 7 milliards de francs vers l’UE, les coûts annuels d’adaptation à la réglementation UE s’élèveraient en centaines de millions de francs !

Inflation, franc fort, guerre, pénuries, manque de personnel qualifié, crise de l’énergie : l’économie d’exportation suisse dépend, comme rarement auparavant, de meilleures conditions-cadres. Plus vite nous réussirons à les améliorer, plus aisée en sera la capacité des entreprises suisses à traverser cette période de turbulences.

Arnaud Midez Responsable de projets économie extérieure geneve@economiesuisse.ch economiesuisse.ch

LES NOUVELLES DE L’ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE

Le fabricant de capteurs Contrinex SA à Corminboeuf a emménagé dans un nouveau bâtiment dans la même zone industrielle. L’entreprise passe ainsi de 1’500 à 2’500 m 2 . Aujourd’hui, le groupe international compte 500 collaborateurs, dont 65 à Corminboeuf. Il vise la création de 60 postes de travail d’ici à 2028, dont 20 emplois dans le canton de Fribourg.

Cremo SA restructure son site de Lucens d’ici fin 2023. Ses activités de production et d’affinage seront transférées progressivement sur le site de Villars-sur-Glâne. Cette décision s’inscrit dans une volonté de renforcer la compétitivité de l’entreprise. Pour la quarantaine de salariés directement concernés, l’accent sera mis sur le maintien de l’emploi sur d’autres sites.

Actif dans les travaux spéciaux par l’intermédiaire de sa société ISR Injectobohr SA, le Groupe Grisoni s’est engagé dans un important développement de ce secteur d’activité et a annoncé la reprise de la majorité des actifs de la société SIF SA. La quasi-totalité des emplois est maintenue. Henri Chobriat (directeur de SIF SA) assumera la responsabilité du nouveau département de fondations profondes de grands diamètres au sein d’ISR Injectobohr SA.

En octobre, l’équipe du garage G. Kolly SA a terminé 5e de la finale européenne du Scania TOP TEAM. Après leur victoire nationale en mai, leurs espoirs étaient grands pour les cinq dernières épreuves qualificatives pour la

finale mondiale. Quelques difficultés leur ont fait perdre de précieux points lors des 3e et 4 e épreuves. Malgré d’excellents résultats lors des trois autres épreuves, cela n’a pas suffi pour décrocher leur qualification pour la finale.

Mecaplast SA a remporté le 10 e Prix SVC Suisse romande 2022. L’entreprise familiale sise à Botterens est active dans le domaine de l’injection plastique et propose un service d’ingénierie, de fabrication de moules, de fabrication de pièces plastiques par injection, de thermoformage, d’assemblage de composants et de dispositifs médicaux prêts à être livrés.

Comet, Neuria et PMF-System gagnent le Prix à l’innovation du canton de Fribourg. En novembre dernier, le canton de Fribourg a récompensé ses entreprises les plus innovantes. Le Prix Entreprise a été remporté par Comet SA basée à Flamatt, le Prix Start-up a été décerné à Neuria de Fribourg après le vote du public et le Prix Économie Durable, pour la première fois cette année, a récompensé le projet présenté par PMF-System sise à Marly.

Le Prix à l’innovation du canton de Fribourg est organisé par la Promotion économique du canton de Fribourg et la Banque Cantonale de Fribourg. Les principaux médias cantonaux – La Liberté, La Gruyère, Freiburger Nachrichten, La Télé, Radio Fribourg/Freiburg et Frapp – sont partenaires de l’événement.

VOUS SOUHAITEZ COMMUNIQUER DES INFORMATIONS D’ACTUALITÉ ET BRÈVES (CHANGEMENTS À LA DIRECTION, OUVERTURE D’UNE SUCCURSALE, NOUVELLE LABELLISATION OU ENCORE LANCEMENT D’UN NOUVEAU PRODUIT), N’HÉSITEZ PAS À TRANSMETTRE VOS « NOUVELLES » À ECHO@CCIF.CH.

NOUVEAUX MEMBRES BIENVENUE

Association Cavo-Pass

Fribourg > Luca Ferrari

L’organisation propose un accès privilégié à plus de 50 vignerons en Suisse romande : Lavaux, La Côte, Morges, le Chablais, Genève, Neuchâtel, le Vully et le Valais. cavo-pass.ch

Bleu Encre

Fribourg > Anita Hochstetter

Rédaction créative et correction inspirée de contenus rédactionnels pour les particuliers, les indépendants et les entreprises. bleuencre.ch

La Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres.

Müller Concept SA

Farvagny > Quentin Müller

Expert diplômé engagé en solutions énergétiques et en techniques du bâtiment ; un interlocuteur privilégié en Suisse romande pour le conseil et la réalisation de projets CVCS.

muller-concept.ch

YB Conseils & Solutions Sàrl

Bulle > Yvann Barras

Conseils, accompagnement en gestion de PME et solutions informatiques. yb-cs.ch

Cakelicious Sàrl

Vuisternens-en-Ogoz > Ruben Cretegny

Entreprise familiale spécialisée dans le domaine de la pâtisserie : ustensiles de cuisine, produits, recettes et conseils. cakelicious.ch

ALVES ÉTANCHÉITÉ SÀRL SE PRÉSERVER DES INTEMPÉRIES

Le travail réalisé par l’étancheur est la plupart du temps invisible (…), mais sa qualité d’exécution ne tarde jamais à se révéler.

Créée en mai 2020 par Christian Alves, Alves Étanchéité Sàrl est une entreprise spécialiste de l’étanchéité des bâtiments : toitures plates, balcons, pieds de façades, terrasses, toitures végétalisées entre autres. Malgré son jeune âge, elle est déjà bien ancrée dans le paysage fribourgeois. Son rayon d’activité touche toute la Suisse romande et s’étend parfois jusqu’en Suisse allemande. Alves Étanchéité peut compter sur la solide expérience de son fondateur, épaulé par une équipe de collaborateurs qualifiés.

Voilà effectivement plus de 10 ans que Christian Alves baigne dans le domaine de l’étanchéité. Après une solide formation sur le terrain, il affine ses compétences en tant que technicien. En 2016, il saisit l’opportunité d’occuper un poste de directeur de succursale, puis assume le rôle d’associégérant. Fort de ces expériences et doté d’un tempérament d’entrepreneur, l’envie de créer sa propre entreprise s’impose naturellement à lui, et c’est en mai 2020 qu’il prend ce tournant décisif en créant Alves Etanchéité Sàrl. Basée à Corminboeuf, elle compte aujourd’hui 8 collaborateurs. Une structure en constante évolution, mais qui aspire à rester une entreprise à dimension humaine.

L’intervention de l’étancheur est une étape indispensable dans la réalisation d’un bâtiment, mais elle est souvent peu considérée. « Beaucoup de

Rte du Pâqui 6

1720 Corminboeuf

T. 026 552 18 28 info@alves-etancheite.ch alves-etancheite.ch

gens ne voient pas la qualité d’exécution de notre travail ; la plupart du temps invisible derrière une façade périphérique ou enterré, caché par une végétalisation, du gravier ou des dalles. » À ceux qui prétendent qu’il y a deux sortes de toitures plates, celle qui coule et celle qui ne coule pas encore, Christian Alves leur répond volontiers qu’à ce jour, avec les matériaux à disposition, l’évolution technique et les normes en vigueur, ceci ne devrait jamais arriver. L’étancheur se doit d’être pointu et innovant afin de trouver des solutions adaptées à chaque situation. De la petite toiture privée aux grandes halles commerciales chaque client est pris en considération à sa juste mesure.

De nature spontanée, Christian Alves apprécie tout particulièrement le contact avec la clientèle, qu’il accompagne tout au long de chaque projet, par des conseils avisés ; il entretient également de bons rapports avec les acteurs de la construction, le partage des compétences étant la pierre angulaire de toute réalisation.

Christian Alves, fondateur

Fournir un travail précis, efficace et soigné ne s’improvise pas, c’est une priorité au quotidien.

PATRICK BERGER SÀRL DES VALEURS DANS LA TRADITION

L’entreprise Patrick Berger Sàrl a été fondée en octobre 2018 à Noréaz par Patrick Berger. Fort de ses 18 ans d’expérience auprès d’entreprises fribourgeoises, un brevet fédéral de contremaître sanitaire et les concessions SSIGE en poche, le jeune chef d’entreprise décide de prendre son indépendance et s’installe à Noréaz.

L’entreprise Patrick Berger Sàrl est spécialisée dans les travaux d’installations sanitaires, de chauffage et de ferblanterie. Elle répond aux besoins de travaux de rénovation ou de nouvelles constructions ainsi qu’aux dépannages et à la maintenance des installations.

En 2020, à la suite de son développement fulgurant, la société déménage dans de nouveaux locaux à Corminboeuf, créant de nouvelles places de travail. Les départements techniques et administratifs sont créés. Six monteurs diplômés et une collaboratrice administrative sont engagés ainsi que deux apprentis sont formés dans le domaine des installations sanitaires. Membre de l’Association Suissetec, l’entreprise

De gauche à droite, en haut : David, Christian, Darko, Gaël En bas : Valérie, Julien, Patrick et Atanasko. Absents : Vitor et Romain

Patrick Berger Sàrl s’engage à appliquer et à respecter la Convention collective de travail de la branche des techniques du bâtiment.

SES ENGAGEMENTS

Sa mission est de proposer des produits et des services de qualité conformément aux normes techniques exigées. À l’écoute de sa clientèle, chaque offre est personnalisée et des solutions répondant aux besoins de chacun sont proposées.

SES RÉSULTATS ET SA FORCE

Sa force principale s’articule au travers de la passion de ses collaborateurs et de la relation durable qu’elle entretient avec ses clients. Sa proximité et la rapidité de ses interventions sont également un atout majeur.

L’esprit familial, la formation continue des employé-e-s, l’optimisation des outils, le souci constant de la sécurité et de la sauvegarde de l’environnement font de la société Patrick Berger Sàrl un partenaire de confiance.

Imp. du Ferrajoz 28

1757 Noréaz

T. 026 470 02 79

p.berger@ patrickbergersarl.ch

www.patrickbergersarl.ch

C’est dans un esprit familial que la société offre ses meilleures prestations.

SIVECO GROUP

LA MAINTENANCE 4.0

Siveco Group édite et intègre des solutions logicielles de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) ainsi que des solutions Coswin depuis 1986.

Siveco Group est basé en région parisienne et bénéficie d’un important réseau de distribution international de plus de 20 distributeurs ainsi que de 10 filiales, dont Siveco SA à Fribourg qui dispose de toutes les compétences nécessaires au déploiement d’un projet de GMAO. Aujourd’hui, plus de 1’800 sites clients utilisent les solutions Coswin, et le groupe bénéficie d’une expertise métier mise en œuvre dans les plus grandes entreprises et dans tous les secteurs d’activités.

En tant qu’éditeur de logiciels, Siveco Group constate depuis quelques années que le contexte Industrie 4.0 a fait évoluer la maintenance qui se transforme dans tous les domaines. D’abord curative dans le passé, puis préventive, elle devient aussi de plus en plus prévisionnelle/prédictive : c’est la maintenance 4.0. L’enjeu principal de cette maintenance est la collecte intelligente de données, leur analyse et leur exploitation dans la GMAO. Cette GMAO doit aussi être de plus en plus interconnectée (IoT, SiG, BIM, BI…) et être accessible à tout moment, partout. Cette maintenance 4.0 permet aux entreprises d’avoir Av.

1700

T. 079 830 49 43

afichera@siveco.com

siveco.ch

Le spécialiste dans la digitalisation de la maintenance

un meilleur contrôle et une meilleure connaissance de la gestion de leurs actifs et de gagner tout aussi bien en anticipation qu’en efficience.

Siveco SA, basée à Fribourg, a pour but d’accompagner les entreprises suisses dans leurs réflexions et les aider à mettre en œuvre la maintenance la plus efficace possible, articulée autour des solutions Coswin. La proximité de ses équipes et la prise en compte des défis respectifs de chacun de ses clients sont des points clés dans la réussite de tels projets. La grande flexibilité de l’écosystème Coswin en fait l’atout parfait pour accompagner les entreprises dans leur digitalisation de la maintenance.

Solutions Coswin 8i – Coswin Smart Generation

TECHNI-VERRE SA PASSIONNÉE ET ENGAGÉE

Techni-Verre SA est une société anonyme née de la fusion d’idées de trois actionnaires qui ont œuvré pendant de nombreuses années dans le domaine de la transformation et la pose de vitrages isolants. Armés de leur savoir-faire et d’une équipe jeune et motivée, ils se sont lancés dans l’aventure de l’entreprenariat au début de l’année 2022 et ont mis en commun leurs connaissances et leurs compétences pour créer l’entreprise : Techni-Verre SA.

Jean-Michel Savary et Didier Kessler accompagnent leurs clients dans l’amélioration de leur habitat par le verre et toutes ses déclinaisons. Allant du remplacement d’anciens vitrages isolants pour diminuer la consommation d’énergie, de la pose de façades vitrées, à la modernisation d’une cuisine par la pose d’un entre-meuble ou d’une porte tout-verre, la mise en place de parois de baignoire et de douche, de garde-corps, miroirs et verres décoratifs divers, le choix est vaste ! Leur expertise dans le domaine permet de proposer des solutions sur mesure, abordables et harmonieuses selon les souhaits du client. Chaque projet est une nouvelle histoire que Techni-Verre se réjouit d’écrire avec lui !

Les débuts sont prometteurs, la demande est là et très vite, un vitrier qualifié est engagé. Il s’ensuit l’emménagement des locaux dans la zone industrielle à Grolley. L’entreprise prend vraiment son envol avec des bureaux et un atelier bien équipé. Après quelques mois, Techni-Verre compte déjà deux employés supplémentaires : un constructeur métallique et une employée de commerce. Tous animés d’un profond intérêt pour cette matière complexe qui, rappelons-le, n’est que du sable au début de sa fabrication, mais un matériau tellement fascinant aux multiples usages.

Pouvant compter sur des fournisseurs suisses et des partenaires sérieux, Techni-Verre fournit et pose des verres dans toute la Suisse romande, autant auprès d’entreprises que de particuliers. Dans le futur, l’achat de machines supplémentaires et d’un stock de verre plus vaste est prévu. La formation d’apprentis se trouve également dans les objectifs à court terme afin d’assurer la relève de demain et de transmettre la passion de cette matière écologique et esthétique.

L’histoire du verre a encore un bel avenir avec des projets toujours plus innovants et futuristes !

Rte de l’Industrie-Ouest 7

1772 Grolley

T. 026 520 75 01

info@techni-verre.ch techni-verre.ch

L’entreprise travaille le verre sous toutes ses formes.

FONDATION IPT 50 ANS, DONT 20 SUR SOL FRIBOURGEOIS

2022 a marqué les 50 ans de la Fondation IPT, créée par des entrepreneurs en faveur de l’insertion et de la réinsertion professionnelle, ainsi que le 20e anniversaire de sa succursale fribourgeoise. Chaque année, IPT accompagne plus de 5’500 personnes vers l’emploi, dont 554 soutenues en 2021 à Fribourg, Bulle, Estavayer-le-Lac et Morat. IPT propose également son expertise pour le recrutement, le maintien en emploi ou le Newplacement.

Les partenariats conclus entre IPT et les entreprises sont déterminants pour les personnes accompagnées mais aussi pour les entreprises qui mettent en acte leur engagement sociétal. Lors des Agoras IPT, entrepreneurs et responsables RH partagent leur expérience et offrent des conseils ou contacts utiles aux personnes en transition de carrière. Prochaine Agora à Fribourg, le 12 décembre 2022.

Bd de Pérolles 55

1700 Fribourg

T. 026 408 38 88 fribourg@fondation-ipt.ch fondation-ipt.ch

ECHO 2023 DATES DE PARUTION

6 mars > 24 avril > 26 juin > 9 octobre > 11 décembre en 1’650 exemplaires

CHF 1’530.–

de répétition (pour ordres fermes) 2x = 3%, 3x = 5%, 5x = 10% (changement de texte autorisé si matériel plein).

Abonnement

ECHO > CHF 100.–

5 numéros (TVA 2.5% comprise)

CCIF > Isabelle Mouret

T. 026 347 12 20

> imouret@ccif.ch

Informations

media f sa

Bd de Pérolles 38

1700 Fribourg

T. 026 426 42 42 info@media-f.ch

ENTREPRISES FAMILIALES L’ÉMOTION EN FILIGRANE

Une soixantaine d’actrices et d’acteurs de différents secteurs économiques étaient réunis mercredi 9 novembre 2022 à la BCF Arena à Fribourg. Leur point commun : être tous issus d’une société familiale. Ils ont pu échanger sur leurs préoccupations lors de cette 2e Journée des Entreprises Familiales (JEF), proposée par la CCIF.

« Quel est le mythe fondateur de l’entreprise ? » Une question essentielle, selon Claude Gremion. Président de la CCIF, il s’exprimait durant cette JEF en son rôle d’avocat-conseil et spécialiste de la stratégie d’entreprise. Intervenant de la première heure, il a partagé ses suggestions sur la gouvernance, notamment lors de la transmission de l’entreprise à la génération suivante.

« Dans les entreprises familiales, la stratégie reste souvent dans la tête du patron. Un conseil : formalisez-la. Une vision permet de se projeter et votre personnel a besoin de savoir où vous voulez aller. » Claude Gremion ne s’est pas contenté d’énumérer les bonnes pratiques, il a également proposé des outils pour les concrétiser. Des tableaux bien connus des spécialistes en marketing et en gestion de projets, mais que les autres regardent parfois en fronçant les sourcils. Des mots clés ont aussi été articulés, comme anticiper, organiser, ouvrir ou encore consulter. Et Claude Gremion n’a pas été le seul durant cette JEF à suggérer qu’un regard extérieur pouvait amener des idées, un souffle nouveau et un avis neutre sur des questions prenant inévitablement des dimensions émotionnelles au sein d’une entreprise familiale.

Cette dimension a même été au cœur d’un autre des six ateliers proposés par la CCIF : « Passer

Des expériences en partage

le relais ? Bien plus qu’un tableau Excel ». Mené par Carole Wittmann, directrice de la Clinique du travail, cet atelier visait à sensibiliser les participant·e·s à la part émotionnelle qui se cache dans la passation d’une entreprise familiale.

« Parfois, les solutions semblent intellectuellement intégrées, a souligné Carole Wittmann, alors que le cœur, lui, est en miettes. » Et d’appeler à verbaliser les émotions, à échanger sur les sentiments et à demander l’aide d’une tierce personne avant que la situation ne se dégrade.

SAVOIR QUE PROTÉGER

Plus pragmatique et technique, la discussion de la pièce d’à côté portait sur les finances et la fiscalité. Trois experts du domaine, issus de trois entreprises spécialisées, ont décortiqué les options possibles et leurs conséquences lors de la transmission d’une société. L’attention était à son comble, même dans une salle bondée.

La matinée a encore donné lieu à des réflexions sur la prévoyance ainsi que sur la communication et l’image de l’entreprise. Une conférence commune a ensuite permis à la soixantaine de participant·e·s de se familiariser avec les questions ayant trait à la cybersécurité.

« Qu’est-ce qui vous empêche de dormir le soir en cas de problème informatique ? », a lancé Marie de Fréminville, présidente de Starboard Advisory et présidente du Cercle suisse des administratrices. « La réponse à cette question va vous guider pour savoir ce que vous devez protéger et mettre en place pour palier un système qui serait dégradé. »

Parmi les conseils distillés, le plus pragmatique concernait la sauvegarde des données en appliquant la règle du 3-2-1 : trois sauvegardes, dans deux lieux différents, dont une sauvegarde déconnectée (d’Internet).

Avant de passer à l’apéritif et au lunch, une table ronde, modérée par Camille Tissot, rédactrice en chef Fribourg pour La Télé, a encore permis des échanges d’expérience. À la tête d’Atimo, de Charpentes Vial SA et de Novopac SA, trois duos – père et fille, époux et frère et sœur –ont témoigné de leur quotidien et des valeurs à partager pour relever les défis qui sont les leurs. En trois mots : dialogue, confiance et respect.

Claudia Ansermot T. 026 347 12 20 cansermot@ccif.ch ccif.ch

Naissance à La Chaux-de-Fonds, CFC de cuisinier à la Vue des Alpes, école hôtelière à Lausanne, expériences professionnelles à Londres, Cologne, en Valais ou encore en Suisse alémanique… Stéphane Schlaeppy en a vu du pays ! Directeur du très respectable hôtel Cailler depuis 1999, il possède ou administre une demi-douzaine d’autres établissements. « Mon père dirigeait une institution pour personnes en situation de handicap mental. Le tourisme fut pour moi une vocation toute personnelle. » Administrateur délégué des Bains de Charmey, actif au sein du fonds d’équipement touristique du canton de Fribourg et membre du conseil d’administration de Fribourg-Gottéron, il trouve encore le moyen de pratiquer sa passion du sport – vélo, randonnée ou ski-alpinisme – aussi souvent que possible. « Gottéron représente une trentaine de fondues par année, donc il faut s’entretenir ! »

« J’étais le groom attitré de Lauren Bacall »

« Lors de ma formation, j’ai travaillé deux ans à Londres au Connaught Hotel, un établissement cinq étoiles tout à fait exclusif. J’étais groom ! » La fonction consistait à rester en permanence sur un étage de l’hôtel, à la disposition des clients. « Lauren Bacall a séjourné durant trois semaines à l’hôtel. Elle aimait les jus de fruits et je lui en faisais plusieurs fois par jour. J’étais en quelque sorte son groom attitré. De quoi quasiment doubler ma paye avec les pourboires, à une époque où je gagnais 30 livres sterling par semaine, nourri et logé. » Stéphane Schlaeppy a aussi pu approcher des personnalités comme Alec Guiness, qui résidait dans l’hôtel, ou Mel Brooks, qu’il n’a pas vraiment trouvé drôle. « Autant de rencontres qui m’ont marqué. »

À l’hôtel Cailler aussi, les personnalités sont nombreuses. «Je me souviens notamment de Jean-Pierre Raffarin, à l’époque où il était Premier ministre, dans le cadre d’un séjour privé. La police secrète française avait pris contact avec nous quelque temps avant son arrivée. Vingt-cinq personnes étaient présentes pour la sécurité, toutes en civil. Les autres clients n’y avaient vu que du feu! Si on veut être remarqué, on va plutôt à Gstaad ou à Saint-Tropez! », sourit Stéphane Schlaeppy, qui cite aussi Jacques Rogge, alors président du CIO, Charles Duke, astronaute, l’équipe de foot de Monaco entraînée par Didier Deschamps – «je leur servais de guide à VTT » – ou encore les nombreux politiques. «Mais je retiens aussi et surtout nos clients moins prestigieux, qui ont économisé pour venir chez nous et arrivent avec des yeux gros comme ça. Leurs attentes sont grandes et ils méritent autant sinon plus d’attention que ceux qui vivent dans les grands hôtels quasiment au quotidien. »

Che-main de vie est une rubrique qui vise à découvrir, au travers d’un chef d’entreprise, les personnes qui ont influencé ou marqué sa vie professionnelle.

« Les clients moins prestigieux méritent toute notre attention »

Schlaeppy

« Une vraie fierté de former ces jeunes »

L’hôtel Cailler compte 18 à 20 apprentis dans quatre métiers : la réception (CFC de commerce), la cuisine, l’hôtellerie et la restauration. « Côtoyer tous ces jeunes est fantastique, mais il y a un côté astreignant. Ils arrivent comme des grands bébés vers 15 ans, restent trois ans, puis repartent comme des Messieurs et des Dames. Il y a une grosse évolution, c’est très gratifiant. » À l’hôtel Cailler, la formation est très complète. Exigeante, aussi. « La prestation se donne devant le client, qui n’est pas toujours gentil ou facile. Pour ces jeunes, dont certains apprennent le français sur le tas, la pression est grande. De notre côté, il faut organiser et encadrer tout cela. Pour moi, c’est une vraie fierté de former ces jeunes et de les voir évoluer au sein de l’établissement. »

« Un hôtel est une petite tour de Babel.» Actuellement, l’hôtel Cailler compte 12 nationalités pour 65 équivalents pleintemps. Des employés souvent issus des vagues d’immigration.

« Il y a trente ans, débarquaient les Sri-Lankais. Vous deviez faire tourner la baraque avec des gens qui sortaient de la guerre. Ensuite, ce fut l’Europe de l’Est, puis l’Afrique du Nord. Dans ma position, on est témoin de choses étonnantes: vous avez peut-être un Kurde, maltraité dans son pays, qui va faire trois ans de plonge alors qu’il est médecin. Chaque jour, nous sommes confrontés au défi de faire fonctionner une équipe complètement disparate. Et tout se passe en direct, devant le client, pour qui tout doit paraître facile. Les employés m’ont plus construit que les spécialistes du management. J’en tire une grande richesse.»

« Tout d’un coup, certaines priorités changent

« J’ai un enfant, Antoine, qui a 10 ans. Je l’ai eu tard, à 43 ans… une révolution ! Notre relation est fantastique. Tout d’un coup, certaines priorités changent. Malgré un métier très prenant, on relativise un peu. » Stéphane Schlaeppy est parti habiter à Tafers pour que son fils soit bilingue.

« Je pratique un très bon Hochdeutsch, mais le suisse allemand me manque. La maman est française et je voulais qu’Antoine soit un vrai bilingue. Le pont de la Poya a rendu la chose possible ! On se plaît beaucoup là-bas. » Le rejeton va-t-il suivre les pas de son père ? « On lui apprend un peu le travail. Il s’occupe des petits-déjeuners un dimanche sur deux à l’hôtel Rallye, géré par ma femme. Comme c’est un métier passion, il choisira. Finalement, le bilinguisme est le meilleur atout que je puisse lui donner. Son intelligence, il l’a ou pas. »

»

« Les employés m’ont plus construit que les spécialistes du management »

ENTREPRISES FAMILIALES UNE PLATEFORME À LEUR SERVICE

Les entreprises familiales représentent un tiers des plus de 1’100 membres de la CCIF. Leurs préoccupations pouvant être différentes de celles des autres entreprises, la CCIF a décidé de leur dédier un guichet particulier. Il a été lancé à l’occasion de la 2e Journée Entreprises Familiales, mercredi 9 novembre dernier.

Dans le canton de Fribourg, comme dans le reste de la Suisse, trois entreprises sur quatre sont familiales. Gouvernance partagée, gestion autour de la table familiale, charge émotionnelle forte, transmission sur le long terme… ces sociétés présentent des préoccupations particulières, propres à leur histoire. Pour mieux répondre à leurs besoins, la CCIF leur propose désormais un guichet dédié avec un site Internet propre (www.legef.ch) et des hubs de compétences à leur service.

« L’idée de consacrer une plateforme spéciale aux entreprises familiales nous trotte dans la tête depuis 2019 déjà, explique Chantal Robin, directrice de la CCIF. Puis, la pandémie de Covid est venue tout chambouler. » Mais, loin de remettre en question cette idée, cette période particulière a confirmé encore les besoins spécifiques des sociétés familiales.

« Avec les crédits Covid, certaines entreprises familiales se sont retrouvées dans des situations complexes », mentionne Chantal Robin, à titre d’exemple. « Selon les directives alors en vigueur, le versement de dividendes était interdit. Mais quand ces dividendes font partie intégrante du montage financier permettant la transmission d’une société à la génération suivante, comment gérer la situation ? »

« ÉCHANGER, AU-DELÀ DE L’APÉRITIF »

Directeur de Duplirex Group SA au côté de son frère Dominique, Pierre-Alain Brulhart adhère à la démarche de la CCIF et soutient la création d’un guichet dédié aux entreprises familiales : « L’intérêt est réel de pouvoir trouver un support et des conseils, notamment lors de l’intégration de la nouvelle génération et de la transmission de l’entreprise. Les échanges autour de nos problématiques propres sont aussi essentiels. Dans le tissu local, beaucoup d’entreprises familiales sont mutuellement clientes et partenaires. Pour que ce réseau perdure, il faut se rencontrer et créer des liens. Le réseautage ne se limite pas à quelques mots échangés à l’apéro. À l’issue d’ateliers comme ceux qui se tiennent lors de la Journée des Entreprises Familiales, les discussions sont facilitées et les échanges plus sincères parce qu’il y a cette expérience à partager. »

La pandémie, les mesures mises en place et leurs conséquences économiques ont donc accéléré la création du Guichet Entreprises Familiales (LeGEF) au sein de la CCIF. « Lorsqu’on évoque les problèmes particuliers de ces sociétés familiales, on pense toujours à la transmission, relève la directrice de la CCIF. Mais les particularités se jouent à bien d’autres niveaux. »

L’historique de l’entreprise influence notamment son marketing et sa gouvernance. La nouvelle génération est sans cesse comparée à la

Dans le canton de Fribourg, comme dans le reste de la Suisse, trois entreprises sur quatre sont familiales.

making places energizing

ENTREPRISES FAMILIALES UNE PLATEFORME À LEUR SERVICE

précédente, avec une charge émotionnelle forte pour les successeur·e·s. « La santé de la patronne ou du patron devient un enjeu important, avec une pression énorme sur ses épaules : celle de ne pas échouer… »

VERS UN PARTAGE D’EXPÉRIENCES

En proposant un guichet propre à ces entreprises, la CCIF vise plusieurs objectifs. D’abord, elle souhaite les mettre en réseau dans la résolution de leurs défis actuels et futurs, en aiguillant les sociétés membres vers d’autres membres prestataires sensibles à leurs particularités. « Une fiduciaire ou une boîte de communication, ellemême issue de cet entrepreneuriat familial, prendra sans doute mieux en compte cette dimension dans les solutions qu’elle proposera, argue Claudia Ansermot, responsable du projet LeGEF. Le guichet de la CCIF agira telle une boussole afin d’accompagner au mieux ses membres dans leurs démarches. »

Par ailleurs, la CCIF envisage de faire se rencontrer ces entreprises familiales à une plus large échelle, en organisant des conférences, des ateliers et des journées thématiques. « Non pas en rassemblant plusieurs centaines de personnes, mais en mettant sur pied des événements réunissant 30 à 50 actrices et acteurs de ces sociétés afin de leur permettre des échanges d’expérience. »

La première Journée des Entreprises Familiales, qui s’est tenue en automne 2021, a lancé cette démarche. Elle a été renouvelée le 9 novembre dernier. Les six ateliers au programme de l’événement n’ont eu aucune peine à faire le plein. Qu’il s’agisse de stratégie à long terme, de valorisation de l’entreprise ou encore de l’image de cette dernière, les participant·e·s ont adhéré aux thématiques proposées.

« Grâce à notre guichet et aux activités que nous mettons et que nous mettrons sur pied, poursuit la directrice de la CCIF, nous voulons que les entreprises familiales trouvent des outils qui les inspirent, leur permettent d’innover, de se transformer et d’évoluer dans le monde de plus en plus complexe dans lequel elles s’inscrivent. »

Claudia Ansermot legef@ccif.ch legef.ch

« TROUVER UN VOCABULAIRE COMMUN »

À la tête de Ruffieux Fenêtres SA à Epagny, se trouve un trio réunissant Annick Remy-Ruffieux et ses deux frères, Alain et Damien Ruffieux. « En tant qu’économiste d’entreprise, je considère qu’il est de mon devoir que nous prenions du temps pour gérer ces problématiques de stratégie et de vision, alors que mes frères sont davantage orientés vers la technique, vitale pour l’entreprise et en constante évolution. Nous avons assisté ensemble à la Journée des Entreprises Familiales et les ateliers proposés nous offrent un vocabulaire commun sur les thématiques abordées. De constater que ces questions apparaissent dans toutes les entreprises permet aussi de prendre conscience de la nécessité de mener ces réflexions. En échangeant avec d’autres, on se rend compte que les ressentis et les émotions qu’on considérait comme très personnels dans le vécu de la transmission de notre entreprise sont partagés par d’autres. Ces moments en aparté nous sortent la tête du guidon et nous montrent où mettre notre énergie en dehors de l’opérationnel pur. On en a besoin. »

L’UNIQUE COURSE NATIONALE

> Une compétition entre apprentis et écoliers de toute la Suisse latine

> Un défi technique et humain qui favorise l’intelligence collective et l’esprit d’entreprise

> Un symposium, un challenge et un atelier sur la mobilité du futur

www.6hdefribourg.ch

Organisateurs

Jeudi

Stadelmann Treuhand AG, Edgar Stadelmann, dipl. Steuerexper te / Exper t fiscal diplômé, Freiburg / Fribourg

6 HEURES DE FRIBOURG SUITE DE L’AVENTURE

Championne de la 1re édition des 6 Heures de Fribourg en mai dernier, l’équipe LIEBHERR a ainsi été qualifiée et s’est déplacée le mois suivant pour la finale mondiale du « Horizon Hydrogen Grand Prix » à Assen aux Pays-Bas. Petit retour d’impression de ce pool d’apprentis fribourgeois sur une expérience hors du commun.

QUEL SOUVENIR AVEZ-VOUS RAMENÉ DE CETTE FINALE MONDIALE À ASSEN

?

Pour cette aventure, nous sommes partis à 7 (5 apprentis et 2 accompagnants) ! Rien que le voyage fut une véritable aventure ! Pour rester cohérents, nous avons décidé de nous rendre à Assen en train et non en avion. Il nous a fallu plus de 14 heures pour nous y rendre. Les places en wagons couchettes étant toutes prises, nous avons été créatifs dès le départ ! Malgré la fatigue, nous avons profité de la bonne ambiance avec une équipe super motivée.

QU’EST-CE QUE CETTE EXPÉRIENCE VOUS A APPORTÉ INDIVIDUELLEMENT ET EN ÉQUIPE ?

L’excellent esprit d’équipe nous a permis d’atteindre des objectifs en commun. Individuellement, chacun a pu constater que le fait de travailler en équipe permettait d’atteindre des objectifs plus élevés. Venant de corps de métier différents, les apprentis ont remarqué que chacune de leur spécialité était importante dans un grand projet.

ET TECHNIQUEMENT ?

Pour notre première participation, nous avions prévu de récupérer les plans mis à disposition par l’EMF (École des métiers de Fribourg) et de fabriquer notre voiture. Après analyse, nous avons décidé d’aller plus loin au niveau technique. Les apprentis ont réalisé des recherches sur Internet et se sont inspirés des voitures radiocommandées sur le marché. Finalement, ils ont profité de leur expérience pour essayer d’optimiser chaque pièce de la voiture.

Les apprentis ont également pu acquérir beaucoup d’expérience et faire face aux aléas d’un tel projet : difficultés d’approvisionnement, fabrication des pièces, tenir un délai, casse des pièces, etc.

Une fois la voiture montée, il restait un énorme défi : le pilotage. Liebherr Machines Bulle nous a donné la possibilité de monter une piste pour apprendre à conduire ces petits bolides. Dans un premier temps, nous avons eu beaucoup de

Liebherr et l’hydrogène : De Romont à Assen aux Pays-Bas

dégâts. Après quelques heures d’entraînement, les apprentis commençaient à maîtriser la voiture.

UN CONSEIL POUR UNE ÉQUIPE DÉBUTANTE ?

> Bien lire et respecter le cahier des charges

> Anticiper les problèmes

> Être prêt à investir du temps

À noter que l’équipe Liebherr s’est profilée à la 12e place de cette finale mondiale et que l’autre équipe suisse qualifiée grâce aux 6 Heures de Fribourg, l’EPAI-GIBS, a quant à elle tenu la 14e place. 6hdefribourg.ch

FORMATIONS LES PRATIQUES ACTUELLES

Le service export de la CCIF propose chaque année une dizaine de formations en lien avec le domaine du commerce international. Les thèmes sont variés : douanes et origine préférentielle, TVA suisse et européenne, garanties bancaires, b.a.-ba de l’export ou encore Incoterms 2020.

Dispensées principalement dans les locaux de la CCIF à Fribourg, les formations export répondent à un besoin réel des membres et autres entreprises de parfaire des connaissances spécifiques et d’en acquérir de nouvelles.

Les sujets et les intervenants – des professionnels de différents domaines – sont sélectionnés de manière à fournir des informations actuelles, pertinentes et de qualité en lien avec le quotidien des exportateurs.

PROGRAMME 2023, PREMIER SEMESTRE

> Le b.a.-ba de l’export, mardi 31 janvier

> Modes de transport, mardi 28 février

> Classification des marchandises et régimes douaniers, mardi 21 mars

> Douanes et origine préférentielle, mardi 4 avril

> Incoterms 2020, jeudi 25 mai

Ces rendez-vous export sont également des moments propices au réseautage et aux échanges d’expériences avec d’autres professionnels actifs dans les milieux du commerce international.

Afin de répondre aux besoins des entreprises fribourgeoises, la CCIF est à l’écoute de ses membres. Dès lors, si vous souhaitez proposer une thématique, bénéficier d’une formation personnalisée au sein de votre entreprise ou encore prendre part à des entretiens ciblés par pays, contactez en direct Daniela Bongard du service Export (T. 026 347 12 27, dbongard@ccif.ch).

LE SERVICE EXPORT DE LA CCIF

La CCIF est un intermédiaire neutre dont le rôle est basé sur la confiance entre les administrations douanières et les entreprises privées. Elle renseigne les exportateurs sur les formalités exigées par les pays d’importation et sur l’application des accords commerciaux. Dans un délai de 24 heures maximum, elle légalise tous les certificats d’origine, factures, diverses attestations et autres documents nécessaires à l’exportation. Pour les exportations fréquentes, il est également possible d’utiliser la plateforme de légalisation électronique Certify. À cet effet, il convient d’adresser une demande à la CCIF pour l’ouverture d’un compte.

Daniela Bongard

026 347 12 27 dbongard@ccif.ch ccif.ch

T.

Une source d’informations pour les exportateurs fribourgeois

GATE TO FUTURE PLATEFORME DE SOUTIEN

Fondée en 2018, l’association Gate 2 Future assiste et accompagne aujourd’hui plus de 60 sportives et sportifs fribourgeois de talent et d’élite afin de faciliter leur formation ou leur transition professionnelle. Qu’ils aient 15 ou 35 ans, qu’ils jouissent d’une formation ou pas, qu’ils démarrent leur carrière sportive ou que celle-ci touche à sa fin, l’objectif de Gate 2 Future est le même : offrir un cadre neutre et bienveillant pour planifier sereinement son avenir professionnel.

L’association offre tout d’abord des prestations de coaching et de choix professionnel. Elle active son réseau pour trouver des stages et mettre ses athlètes en relation avec le monde économique et industriel. Elle accompagne ses protégés dans les structures adéquates, telles que les écoles, pour leur permettre de réaliser des formations en renversant les barrières supposées. Elle les épaule dans la préparation de dossiers d’inscription ou lors de postulations, les aiguille et les accompagne dans un monde qui, pour

beaucoup d’entre eux, ne leur est pas ou plus familier.

Les 23 membres du comité et des commissions s’engagent bénévolement pour rendre la mission de Gate to Future possible. Grâce aux entreprises partenaires, l’association peut financer une partie des formations, soutien souvent essentiel à certains athlètes. En plus de l’accompagnement dans la formation et la transition, l’association vise à couvrir un large éventail de services dont le conseil santé, financier, juridique et en assurances.

Le premier souper de soutien, qui a eu lieu le vendredi 15 novembre 2022 au restaurant Le Gottéron à la BCF Arena a attiré quelque 200 personnes et a rencontré un vif succès. Les fonds récoltés lors de cette soirée permettront à Gate to Future d’intensifier son rôle et d’offrir des prestations de formation de qualité aux sportives et sportifs fribourgeois. L’association remercie tous ses partenaires ainsi que tous les participants de son premier souper de soutien.

Faciliter la formation et la transition des sportives et sportifs de talent et

fribourgeois

d’élite

Rte du Jura 37B 1700 Fribourg administration@g2f.ch g2f.ch

CONGÉS USUELS

QUAND L’EMPLOYEUR DOIT-IL LES ACCORDER ?

L’employeur a l’obligation d’accorder au travailleur les heures et jours de congés usuels et, une fois le contrat de travail dénoncé, le temps nécessaire pour chercher un autre emploi (article 329 alinéa 3 du Code des obligations). Le présent article a pour but de clarifier dans quelles circonstances et à quelles conditions ces congés doivent être octroyés.

CONGÉS USUELS

Conformément au Code des obligations (CO), les travailleurs doivent disposer des heures et jours de congés usuels. La loi ne définit pas dans quelles circonstances ces congés doivent leur être accordés, mais renvoie aux usages. Selon le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), l’employeur doit accorder le temps requis par des événements particuliers, tels que des événements familiaux importants (propre mariage, décès de proches parents) ou des affaires personnelles à régler (déménagement, démarches administratives, contact avec les autorités, visite chez le médecin, etc.).

Le SECO précise que les travailleurs ont le droit de disposer du temps nécessaire pour leurs rendez-vous chez le médecin, le dentiste ou auprès des autorités, à condition qu’il ne soit pas possible de les fixer en dehors des heures de travail. Pour les travailleurs à temps partiel ou au bénéfice d’un horaire de travail flexible, les critères appliqués seront donc en principe plus stricts.

Le règlement du personnel ou le contrat de travail contient généralement une liste des événements donnant droit à un congé avec indication de la durée de celui-ci. Les contrats-types (CTT) et conventions collectives de travail (CCT) incluent aussi fréquemment une telle liste. En pratique, les congés suivants sont généralement prévus : 1 jour pour un déménagement, 2 à 3 jours pour son propre mariage, 3 jours en cas de décès du père, de la mère, du conjoint ou d’un enfant et 1 à 2 jours en cas de décès d’autres proches parents.

Ces absences doivent être convenues avec l’employeur. Les congés usuels ne sont pas assimilables à des vacances. Ils doivent être pris au moment où l’événement en question se produit et ne peuvent être pris ultérieurement.

CONGÉS POUR LA RECHERCHE

D’UN EMPLOI

Que le contrat de travail ait été résilié par l’employeur (licenciement) ou par le travailleur (démission), ce dernier doit bénéficier de congés pour chercher un nouvel emploi. Il en va de même pour le travailleur qui est lié à son employeur par un contrat de durée déterminée. Avant le terme de ce contrat, ce travailleur a droit à des congés pour la recherche d’un emploi durant la période qui aurait correspondu au délai de congé légal pour un contrat de durée indéterminée de même durée (soit durant 1 mois pendant la 1re année de

Des congés prévus pour des événements particuliers

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service, 2 mois de la 2 e à la 9e année de service et 3 mois ultérieurement).

Ces congés doivent être accordés au travailleur pour lui permettre de se rendre à des entretiens d’embauche, mais pas pour la recherche d’annonces dans les journaux ni pour la rédaction de lettres de candidature. Le travailleur qui a déjà trouvé un emploi n’a plus droit à de tels congés. L’employeur n’est tenu de libérer le travailleur que le temps nécessaire. Celui-ci doit être déterminé en fonction des circonstances (âge et profession du travailleur, situation sur le marché du travail). Il s’élève usuellement à un demijour par semaine ou à deux périodes de deux heures. Il peut être supérieur si le travailleur est amené à effectuer de longs trajets pour se présenter à un entretien ou si le délai de congé est très court. À l’inverse, une durée inférieure est envisageable si le délai de congé est particulièrement long. Les parties doivent tenir compte équitablement des intérêts de l’employeur et du travailleur pour fixer les heures et jours de congé (article 329 alinéa 4 CO). Le travailleur ne peut s’absenter sans l’accord de son employeur et doit tenir compte de la bonne marche de l’entreprise. Dans la mesure où son taux d’activité le lui permet, le travailleur à temps partiel doit effectuer ses recherches en dehors de ses heures de travail.

Selon certains auteurs qui se réfèrent à une décision du tribunal cantonal lucernois, l’employeur ne pourrait pas subordonner l’octroi du congé à l’indication

des coordonnées du nouvel employeur, car cela porterait atteinte à la sphère privée du travailleur. Ce dernier devrait néanmoins lui transmettre les informations nécessaires lorsqu’il sollicite un congé d’une durée supérieure à ce qui est usuel.

RÉMUNÉRATION

La loi ne règle pas spécifiquement la question du paiement du salaire durant ces congés. Selon la règle générale applicable au versement du salaire (article 322 CO), l’employeur doit verser au travailleur le salaire convenu, usuel ou fixé par un CTT ou une CCT. Le salaire n’est donc dû pour ces congés qu’en présence d’un accord ou d’un usage en ce sens. S’agissant des travailleurs rémunérés au mois, il est généralement admis que l’usage consiste à ne pas opérer de déduction à

leur salaire mensuel pour les congés de courte durée ne dépassant pas quelques jours. En d’autres termes, ces travailleurs percevront le salaire correspondant à ces absences. En revanche, les travailleurs rémunérés sur une base horaire n’ont pas droit au versement de leur salaire durant ces congés (à moins d’un accord prévoyant une telle rémunération ou d’un empêchement de travailler non fautif dû à une cause inhérente à la personne du travailleur au sens de l’article 324a CO).

Kathia Pauchard P. 079 573 14 29 (permanence juridique) kpauchard@ccif.ch ccif.ch

INNOSQUARE UN « SERVICE TEMPÉRATURE »

Le taux de rénovation des bâtiments en Suisse, de l’ordre de 1%, est trop faible pour arriver à atteindre les objectifs fixés dans la stratégie énergétique 2050. La faible acceptation de solutions de rénovation est dans la plupart des cas imputable à l’absence de modèles économiques adéquats.

En cours de réalisation, le projet collaboratif TASer (Temperature As a Service) étudie un nouveau modèle économique dans lequel le chauffage d’un logement serait fourni sous la forme d’un « service température ». Dans ce modèle, un locataire paierait un prix fixe pour une température prédéfinie de son logement. L’objectif est de favoriser la rénovation d’appartements et l’optimisation de l’utilisation de l’énergie. Cofinancé par la NPR du canton de Fribourg, ce projet regroupe 5 entreprises et la Haute école de gestion de Fribourg (HEG-FR). Le chef de projet, Jean-Marie Ayer (JMA), responsable de l’institut PME à la HEGFR, nous explique :

QUELS SONT LES AVANTAGES D’UN « SERVICE TEMPÉRATURE » POUR LES LOCATAIRES ?

JMA : L’utilisation de la température pour l’individualisation des frais de chauffage amène plusieurs nouveautés. Tout d’abord, une plus grande équité dans la répartition des coûts entre les locataires ; pour une température donnée, le prix est le même quel que soit l’emplacement dans l’immeuble. Ensuite, une meilleure valorisation des comportements responsables. Enfin, la température est un paramètre de confort facile à comprendre, plus facile que des KWh. Elle permet de faire facilement des choix, de comparer et de générer des comportements vertueux.

EST-CE QU’UN « SERVICE TEMPÉRATURE » FAVORISERAIT LES RÉNOVATIONS ?

JMA : Un tel modèle a pour objectif de faciliter les investissements dans la rénovation des systèmes de chauffage et des enveloppes des bâtiments. Aujourd’hui, les investissements effectués dans les

rénovations peuvent difficilement être reportés sur les locataires, qui voient pourtant leurs charges diminuer. Nous évaluons la possibilité de financer les investissements de rénovation par les économies qui en résultent, sans que le locataire soit pénalisé par rapport aux charges existantes dans un immeuble non rénové.

COMMENT CE NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE POURRA ÊTRE MIS EN APPLICATION ?

JMA : Nous construisons un argumentaire afin de motiver les parties prenantes, propriétaires, locataires et fournisseurs d’énergie, à envisager un tel modèle. Nous fournirons aussi les éléments qui permettront d’établir des contrats entre ces différents acteurs.

POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES

innosquare.com

L’objectif est de favoriser la rénovation d’appartements et l’optimisation de l’utilisation de l’énergie.

UNIVERSITÉ DE FRIBOURG LA QUÊTE DU BLANC

Depuis septembre, le dioxyde de titane, un agent blanchissant, est interdit en Suisse dans les denrées alimentaires. Lukas Schertel de l’Université de Fribourg a développé une alternative à base de cellulose. Avec sa start-up, il a remporté le prestigieux Prix de Vigier. Prochain pas : transformer la bonne idée de labo en un produit adapté au marché.

Pureté, attrait, saveur – autant de qualités associées à la couleur blanche. L’industrie est unanime : « Le comportement des consommateurs·trices est directement lié à l’apparence visuelle », explique Lukas Schertel, chercheur senior au Département de physique de l’Université de Fribourg. En d’autres termes, le blanc rend nos dentifrices plus attractifs, nos comprimés contre le mal de tête rassurants, la crème solaire plus pure et le glaçage des gâteaux plus appétissant.

Le marché, dominé actuellement par le dioxyde de titane, est énorme : 10 millions de tonnes de matériau pour 16 milliards de dollars. Problème : le dioxyde de titane est de plus en plus controversé, soupçonné d’être cancérigène et d’induire un effet héréditaire. Haro sur le E171, donc, et même interdiction, dans toute l’UE et en Suisse, dans les denrées alimentaires.

DU SCARABÉE À LA CELLULOSE

Alors, où trouver des alternatives ?

« Rendre un matériau blanc n’est pas difficile. Il suffit de l’enrichir de nombreuses

particules .» Lukas Schertel explique le principe à l’aide d’un nuage : « Il paraît blanc parce que les nombreuses particules d’eau font rebondir la lumière dans tous les sens. Celle-ci devient ainsi diffuse et rétrodiffusée. » Le défi est toutefois de produire un blanc fort, c’est-à-dire induisant une très forte réflexion avec très peu de matériau. Le chercheur s’est inspiré d’un coléoptère blanc d’Asie du Sud-Est, le cyphochilus, qui possède sur ses ailes une structure en réseau poreuse émettant une lumière extrêmement forte. Et si on essayait la cellulose ?

SCIENTIFIQUE ET ENTREPRENEUR

Dans le cadre du programme Bridge du Fonds national suisse, Lukas Schertel a cherché à développer un pigment blanc à base de cellulose qui puisse être commercialisé par une start-up. Dans le cadre du programme de promotion Innosuisse, il collabore également avec la Haute école d’ingénierie et d’architecture Fribourg (HEIA-FR).

Lukas Schertel classe les alternatives actuelles au dioxyde de titane en deux catégories : celles à base de minéraux

Un blanc plus blanc… et plus écologique

et celles à base de plantes. « Mais elles n’apportent pas la même performance en termes de dispersion – elles ne sont tout simplement pas assez blanches. » Un problème que son alternative à base de cellulose n’a pas. Et ce n’est pas son seul atout : « La cellulose fait partie de chaque paroi cellulaire végétale. Sa production en grande quantité ne pose donc aucun problème. Et notre processus de fabrication des particules diffusantes est nettement plus pauvre en CO2 que celui du dioxyde de titane, par exemple .» Avec sa start-up Impossible Materials, Lukas Schertel vise maintenant une production commerciale d’ici trois à quatre ans.

Farida Khali et Matthias Fasel, Unicom Communication & Médias, Unifr

HES I UNI ET ENTREPRISES FRIBOURGEOISES : PAS DE BARRIÈRES

Lukas Schertel, Unifr et Impossible Materials, lukas.schertel@unifr.ch –impossible-materials.jimdosite.com Katharina Fromm, vice-rectrice recherche et innovation, innovation@unifr.ch Collaboration rédactionnelle : Alma&Georges, le magazine en ligne de l’Unifr, unifr.ch/ alma-georges

Lukas Schertel

UN PARTENARIAT INÉDIT

DANS L’ÉPREUVE DU CANCER

C’est main dans la main que la CCIF et la Ligue fribourgeoise contre le cancer (LFC) proposent aux entreprises fribourgeoises un accompagnement personnalisé et professionnel sous forme de packs de l’annonce de la maladie à la réinsertion professionnelle. Une prestation unique en Suisse, qui fait également l’objet d’un petit guide. Interviews croisées entre Chantal Robin, directrice de la CCIF et Daniel Betticher, président de la LFC.

CHANTAL ROBIN, LA CCIF A CONSTRUIT AVEC LA LFC UN PARTENARIAT INÉDIT QUI RENFORCE LES LIENS ENTRE LES MILIEUX DE L’ÉCONOMIE ET DE LA SANTÉ…

La CCIF tient un rôle de catalyseur de premier plan dans le développement de l’économie, en suivant les évolutions sociétales et en anticipant les besoins des entreprises. Le nouveau service que nous proposons doit permettre aux entreprises de mieux appréhender une absence de longue durée et d’anticiper un retour au travail. La délégation de tâches complexes s’avère nécessaire pour surmonter le choc émotionnel, pallier le manque de préparation et vaincre la peur de faire faux. Qui de mieux que la LFC, dont on connaît les valeurs de travail et d’engagement, pour assurer cette prestation ? Les packs que nous avons développés ensemble proposent des solutions opérationnelles tangibles et un coaching adapté afin que les entreprises traversent l’épreuve de la maladie dans les meilleures conditions.

ON ATTEND DES ENTREPRISES QU’ELLES RESPECTENT LES PRINCIPES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, QU’ILS SOIENT SOCIAUX, ENVIRONNEMENTAUX OU ÉCONOMIQUES. UNE RESPONSABILITÉ QU’ENDOSSE LA CCIF AU TRAVERS DE DIFFÉRENTS PROJETS COMME LES LABELLISATIONS CARBON FRI DE RÉDUCTION DE CARBONE. AUJOURD’HUI, VOUS ALLEZ ENCORE PLUS LOIN AVEC CES PACKS ENTREPRISES…

Effectivement, l’accompagnement que nous avons mis sur pied avec la LFC s’inscrit comme une responsabilité sociétale face aux enjeux économiques et de solidarité à l’égard des salariés fragilisés par un accident de vie. Il fait partie intégrante d’un ensemble d’outils que doit posséder une entreprise. Lorsqu’une équipe subit l’épreuve du cancer, elle se retrouve brusquement éloignée d’un collègue. Elle doit faire face à une charge émotionnelle importante, mais aussi à un volume de travail supplémentaire. Dans de telles circonstances, l’entreprise a besoin de compétences humaines et sociales, communément appelées « soft skills », pour renforcer les compétences métiers, les « hard skills », contribuant ainsi à son agilité et à sa performance. Chaque personne compte. Et nous devons tout mettre en œuvre pour que cela se passe au mieux.

CETTE PRESTATION EST UNIQUE EN SUISSE. COMMENT EST-ELLE NÉE ?

La LFC accomplit un travail titanesque sur le terrain. En tant que membre de la CCIF, elle nous a approchés dans le but de soutenir tant les entreprises que leurs forces de travail face au cancer. Une évidence pour nous ! D’autant que nous avions déjà collaboré dans la mise sur pied d’ateliers sur le cancer au travail.

DANIEL BETTICHER, QUEL EST L’IMPACT DU CANCER SUR L’ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE ?

Le cancer est diagnostiqué chaque jour auprès de 5 Fribourgeois, dont les deux tiers sont actifs professionnellement. Il touche en particulier les plus de 50 ans qui bénéficient d’une grande expérience dans leur domaine d’activité. Le cancer représente la troisième cause d’absence de longue durée, après les troubles musculo-squelettiques et les problèmes psychiques. Les traitements engendrent des arrêts de travail de plusieurs mois, entre 12 et 24 mois pour 60% des patients. Ces absences impactent grandement les entreprises fribourgeoises, sachant que

La CCIF et la LFC s’unissent pour soutenir les entreprises face au cancer.

commerce et d’industrie du canton de Fribourg (CCIF) contre le cancer (LFC)

la majorité d’entre elles compte moins de 10 collaborateurs. Deux tiers des personnes atteintes d’un cancer reprennent une activité professionnelle, souvent transformées par la maladie. Une démarche coordonnée entre l’employeur et l’employé joue un rôle décisif pour planifier la vie de l’entreprise durant cette période éprouvante et mettre en œuvre les mesures adéquates au maintien ou à la reprise du travail, avec le soutien de la CCIF et de la LFC.

corinne.uginet@liguessante-fr.ch info@liguecancer-fr.ch fribourg.liguecancer.ch

EN QUOI CONSISTE LE SOUTIEN PROPOSÉ ?

Notre accompagnement se décline en 3 phases : l’annonce du diagnostic à l’employeur, les traitements de la maladie et la réinsertion professionnelle. À chaque étape, nous formulons des recommandations tant pour l’entreprise que pour la personne atteinte d’un cancer. Du côté de l’employeur, nous agissons principalement sur l’encadrement des équipes impactées, les attitudes à adopter, les aménagements à mettre en place et les démarches administratives à entreprendre. Du côté de l’employé, nous travaillons davantage sur les émotions par lesquelles passe la personne malade, que ce soit ses craintes, ses appréhensions ou ses prises de conscience. Nous clarifions ses besoins et ses attentes en fonction de son état de santé pour faciliter le maintien d’un contact, voire de son activité et éviter ainsi toute forme de culpabilisation.

Cancer au travail : comment s’organiser ?

Petit guide à l’usage des entreprises du canton de Fribourg

Le auprès actifs engendrent touchent fribourgeoises, de la deuxième concernée MAIN Quand touche La collaborateurs sous professionnelle. mieux retour sabilité Bien cette Fribourg, soit Dans ce document, l’emploi du masculin pour désigner des personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.

Ce dépliant est également disponible en allemand.

Chantal Robin, Directrice

T. 026 347 12 30 crobin@ccif.ch info@ccif.ch ccif.ch

Corinne Uginet, Directrice

T. 026 425 54 19

corinne.uginet@liguessante-fr.ch

info@liguecancer-fr.ch

fribourg.liguecancer.ch

© Robert Girardin

EINE PARTNERSCHAFT IN DER PRÜFUNG DES KREBSES

Die HIKF und die Krebsliga Freiburg arbeiten Hand in Hand und bieten den Freiburger Unternehmen eine individuell gestaltete und professionelle Unterstützung in Form von Packs, von der Ankündigung der Krankheit bis zur beruflichen Wiedereingliederung. Es handelt sich dabei um eine in der Schweiz einmalige Dienstleistung, die zudem Gegenstand eines kleinen Leitfadens bildet. Doppelinterview mit Chantal Robin, Direktorin der HIKF, und Daniel Betticher, Präsident der KLF.

CHANTAL ROBIN, DIE HIKF IST MIT DER KLF EINE BEISPIELLOSE PARTNERSCHAFT EINGEGANGEN, WELCHE DIE BEZIEHUNGEN ZWISCHEN WIRTSCHAFT UND DEM GESUNDHEITSWESEN STÄRKT…

Die HIKF nimmt eine führende Rolle als Katalysator für die Entwicklung der Wirtschaft wahr, indem sie den gesellschaftlichen Entwicklungen Rechnung trägt und die Bedürfnisse der Wirtschaft antizipiert. Die von uns neu angebotene Dienstleistung soll es den Unternehmen ermöglichen, besser mit einer längeren Absenz umzugehen und die Rückkehr an den Arbeitsplatz in die Wege zu leiten. Das Delegieren von komplexen Aufgaben ist erforderlich, um den emotionalen Schock zu bewältigen, die fehlende Vorbereitung abzufedern und die Angst zu überwinden, Fehler zu begehen. Wer könnte das besser als die KLF mit ihren bekannten Wertvorstellungen

und ihrem gewohnten Engagement? Die Packs, die wir gemeinsam entwickelt haben, bieten praktische operationelle Lösungen und ein auf die jeweiligen Bedürfnisse abgestimmtes Coaching. Das Angebot zielt darauf ab, dass die Unternehmen die Schwierigkeiten, welche die Erkrankung mit sich bringt, unter den besten Bedingungen angehen können.

VON DEN UNTERNEHMEN WIRD ERWARTET, DASS SIE DIE GRUNDSÄTZE DER NACHHALTIGEN ENTWICKLUNG EINHALTEN, SEIEN DIESE NUN SOZIALER, ÖKOLOGISCHER ODER WIRTSCHAFTLICHER ART. DIESE VERANTWORTUNG NIMMT DIE HIKF IM RAHMEN VERSCHIEDENER

PROJEKTE – WIE ETWA CARBON FRI MIT IHREM LABEL FÜR KOHLENSTOFFREDUZIERUNG – WAHR. MIT DEN UNTERNEHMENS-PACKS GEHEN SIE NUN NOCH EINEN SCHRITT WEITER…

Das stimmt, die Unterstützung, die wir zusammen mit der KLF ins Leben gerufen haben, ist als gesellschaftliche Verantwortung gegenüber den wirtschaftlichen Herausforderungen und als Akt der Solidarität gegenüber Arbeitnehmenden zu verstehen, die durch eine unglückliche Fügung in ihrem Leben schwierige Zeiten durchmachen. Sie ist fester Bestandteil eines ganzen Sets von Werkzeugen, über das ein Unternehmen verfügen muss. Wenn ein Team von Krebs betroffen ist, fehlt plötzlich eine Kollegin oder ein Kollege. Es muss eine erhebliche emotionale Last tragen,

von Krebserkrankungen betroffen sind, zu unterstützen.

Version française : p. 44

aber auch eine zusätzliche Arbeitsbelastung. In solchen Momenten ist das Unternehmen angewiesen auf menschliche und soziale Kompetenzen (das, was gemeinhin als «soft skills» bezeichnet wird), um die beruflichen Kompetenzen (die «hard skills») ausbauen und damit die Flexibilität und die wirtschaftliche Leistung beibehalten zu können. Jede Person zählt. Und wir müssen alle Hebel in Bewegung setzen, damit die Aufgabe unter den besten Voraussetzungen gelöst werden kann.

DIE DIENSTLEISTUNG IST EINZIGARTIG IN DER SCHWEIZ. WIE KAM ES DAZU?

Die KLF erbringt in diesem Bereich eine gigantische Arbeit. Als Mitglied der HIKF ist sie an uns gelangt mit dem Anliegen, die Unternehmen und ihre Arbeitskräfte im Kampf gegen den Krebs zu unterstützen. Wir haben keine Sekunde gezögert – umso mehr, als wir bereits bei der Organisation von Workshops zum Thema Krebs am Arbeitsplatz zusammengearbeitet hatten.

Die HIKF und die KLF spannen zusammen, um Unternehmen, die

DANIEL BETTICHER, WIE WIRKT SICH DER KREBS AUF DIE FREIBURGER WIRTSCHAFT AUS?

Täglich erhalten im Kanton Freiburg 5 Personen eine Krebsdiagnose. Zwei Drittel davon sind berufstätig. Betroffen sind insbesondere die über 50-Jährigen, die über eine grosse Erfahrung in ihrem Tätigkeitsbereich verfügen. Krebs ist der dritthäufigste Grund für Langzeitabsenzen, nach Erkrankungen des Bewegungsapparats und psychischen Krankheiten. Die Behandlungen führen zu Arbeitsunterbrüchen von mehreren Monate, bei 60 % der Patienten beträgt die Dauer dieser Unterbrüche zwischen 12 und 24 Monate. Davon sind freiburgische Unternehmen insofern stark belastet, als sie im Durchschnitt weniger als 10 Mitarbeitende beschäftigen. Zwei Drittel der an Krebs erkrankten Personen kehren ins Berufsleben zurück, oft hat sie die Krankheit verändert. Eine zwischen dem Arbeitgeber und dem Arbeitnehmer koordinierte Vorgehensweise ist entscheidend im Hinblick auf die Planung des Unternehmensalltags während dieser anstrengenden Zeit und auch im Hinblick auf die Umsetzung von geeigneten Massnahmen zugunsten der Weiterführung oder Wiederaufnahme der Arbeit, mit Unterstützung der HIKF und der KLF.

WORIN BESTEHT DIE ANGEBOTENE UNTERSTÜTZUNG?

Unsere Unterstützung umfasst drei

Phasen: Übermitteln der Diagnose an den Arbeitgeber, medizinische Be -

handlungen und berufliche Wiedereingliederung. Für jede Phase formulieren wir Empfehlungen, sowohl für das Unternehmen als auch für die an Krebs erkrankte Person. Auf Seiten des Arbeitgebers konzentrieren wir uns vor allem auf die Anleitung der betroffenen Teams: Wie soll man sich verhalten, welche Einrichtungen sind vorzusehen und welche administrativen Aufgaben müssen erledigt werden? Auf Seiten des Arbeitnehmers stehen die Emotionen im Zentrum, welche die betroffene Person durchlebt: die Ängste und Befürchtungen, aber auch die Einsichten, die sie gewinnt. Unter Berücksichtigung des Gesundheitszustands klären wir ihre Bedürfnisse und Erwartungen ab. Ziel dabei ist es, den Kontakt zu ihrer Arbeit oder sogar die Arbeit selbst zu erhalten und damit jegliches Aufkommen von Schuldgefühlen zu vermeiden.

Chantal Robin, Direktorin

T. 026 347 12 30 crobin@ccif.ch info@ccif.ch

ccif.ch

Corinne Uginet, Direktorin

T. 026 425 54 19 corinne.uginet@liguessante-fr.ch info@liguecancer-fr.ch fribourg.liguecancer.ch

Chantal Robin, Direktorin der HIKF, und Daniel Betticher, Präsident der KLF

ATELIER:

PLANS DE MOBILITÉ D’ENTREPRISE

Le 20 janvier 2023 à la CCIF

AU PROGRAMME:

- Cadre légal: modification de la Lmob du canton

- Plans de mobilité: Théorie et pratique

- Retour d’expérience d’une entreprise

- A vous de jouer: les étapes pour réaliser son plan

INSCRIPTIONS SUR WWW.FRIBOURGLOGIN.CH

Organisé par:

CAFÉ #2030

SAVE THE DATE

31 janvier 2023

SBTi - SCIENCE-BASED TARGETS initiative LE STANDARD RECONNU DANS LE MONDE ENTIER POUR DÉMONTRER L’ENGAGEMENT DE SON ENTREPRISE EN MATIÈRE DE PROTECTION DU CLIMAT

CAUTIONNEMENT ROMAND UN SOUTIEN AU FINANCEMENT

Dans le contexte actuel, où toutes sortes d’incertitudes économiques ont cours, l’accès au crédit est parfois difficile. Cautionnement romand a pour mission de réduire les contraintes bancaires pour que les PME puissent se créer, se développer ou se transmettre. Pour l’entreprise présentant un projet cohérent et viable à terme, Cautionnement romand se porte caution solidaire en faveur d’une banque pour un crédit commercial et débloque par ce biais des crédits à des taux plus favorables et qui n’auraient pas pu être accordés sans son concours.

À QUI EST-CE DESTINÉ ?

Ce service s’adresse aux PME ou industries, commerçants ou artisans, sociétés familiales ou start-up, actives dans toutes les branches d’activités – industrie, construction, commerce, restauration, activités spécialisées, activités récréatives – à l’exception de l’agriculture (et de certains secteurs soutenus par d’autres subventions fédérales). Le système de cautionnement permet aux établissements bancaires d’étendre leur offre de crédits à ces PME.

CONCRÈTEMENT, QUELS SONT LES

CAS DE FIGURE ?

Les interventions apportent des solutions lors de :

> transmission, acquisition ou création d’entreprise

> besoin de liquidités

> investissement dans des installations et des infrastructures

> acquisition de machines et de stocks

> achat et construction d’immeuble à l’usage de l’entreprise

Sa mission est de faciliter l’accès au crédit bancaire.

CAUTIONNEMENT FRIBOURG

L’antenne fribourgeoise a été créée sous l’égide du canton de Fribourg, de l’Union Patronale du canton de Fribourg et de la Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg. Un mandat de représentation de Cautionnement romand lui est confié pour l’étude, la préparation et le suivi des affaires de cautionnement.

CAUTIONNEMENT CANTONAL : UN OUTIL FRIBOURGEOIS INTRODUIT PAR LA LOI RÉVISÉE SUR LA PROMOTION ÉCONOMIQUE DE 2018

Le cautionnement cantonal est destiné à soutenir des projets d’importance cantonale qui portent sur un investissement stratégique ou sur la transmission d’entreprise. Cautionnement Fribourg traite également ces demandes de cautionnement cantonal. Cet instrument,

dont le principe est proche de celui de Cautionnement romand, peut d’ailleurs compléter celui-ci dans un même projet. Depuis 2019 jusqu’à ce jour, CHF 3.7 Mios de crédits ont été soutenus par le cautionnement cantonal.

Françoise Cudré-Mauroux

T. 026 323 10 20

francoise.cudre-mauroux@ cautionnementromand.ch

www.cautionnementromand.ch

CARBON FRI DU LOCAL À L’INTERNATIONAL

Le label Carbon Fri connaît un succès grandissant auprès des entreprises fribourgeoises. De 20 entreprises engagées à fin 2021, nous n’en comptons aujourd’hui pas moins de 38, soit une croissance de 90% pour les 9 premiers mois d’activité 2022.

La communauté augmente en même temps que nous développons de nouveaux services répondant aux attentes de ces précurseurs de la stratégie de diminution de CO2 en entreprise. À cet enthousiasme s’ajoute l’entrée du label Carbon Fri dans le Guide romand pour les marchés publics, qui permet aux entreprises de notre communauté d’obtenir 4 points dans l’évaluation de leurs soumissions.

SBTI : LE STANDARD RECONNU DANS LE MONDE ENTIER POUR DÉMONTRER L’ENGAGEMENT DE SON ENTREPRISE EN MATIÈRE DE PROTECTION DU CLIMAT

À l’échelle mondiale, c’est SBTi (Sciencebased targets initiative), ou en français « l’initiative des objectifs basés sur la science » qui s’impose comme standard reconnu dans le monde entier. Elle permet aux entreprises de fixer des objectifs crédibles en matière de protection du climat et de démontrer leur engagement auprès de leurs clients, leurs fournisseurs et leurs employés. En Suisse, c’est l’association Go for impact qui porte la mission de l’initiative, d’ailleurs encouragée par economiesuisse. 91 entreprises suisses y participent déjà.

COMMENT SBTI FONCTIONNE-T-ELLE ?

En tant qu’entreprise et en fonction de votre secteur d’activité, vous vous voyez allouer une quantité d’émissions de CO2 que vous pouvez encore émettre ainsi qu’une vitesse de réduction pour arriver au net zéro en 2050 et limiter ainsi le réchauffement climatique à 1,5° C. Finalement, sur la base de cette trajectoire de réduction, vous mettez en place vos propres objectifs.

EST-CE COMPATIBLE AVEC LE LABEL CARBON FRI ?

Basée sur les mêmes principes que Carbon Fri, cette méthode est compatible avec notre label. Expérimentés, les bureaux d’accompagnement accrédités par notre fondation sont à même de vous accompagner. Pour une entreprise engagée dans la labellisation Carbon Fri et qui désire obtenir également une reconnaissance SBTi, il s’agira alors de prendre en compte les objectifs de réduction SBTi dans la mise en place du plan d’actions.

Du label fribourgeois à la reconnaissance internationale de votre stratégie durable

p.a. CCIF

Rte du Jura 37 B / CP 160

1701 Fribourg

T. 026 347 12 20 info@carbonfri.ch carbonfri.ch

A votre disposition pour des services de comptabilité, d’audit, de fiscalité, de conseils économiques et en prévoyance

A votre disposition pour des services de d’audit, de fiscalité et de conseils économiques

Markus Jungo

Expert-comptable diplômé

Responsable du siège Fribourg

Dominique de Raemy

Spécialiste en finance et comptabilité avec brevet fédéral

Fribourg, Guin, Berne

Fribourg, Guin, Berne

core-partner.ch

SERVICE JURIDIQUE DE LA CCIF

➔ Droit du travail

➔ Assurances sociales

➔ Contrats

➔ Droit des sociétés

➔ Protection des données

T 026 347 28 80

Notre service juridique met à votre disposition une permanence téléphonique qui vous fournit des conseils personnalisés. Il vous aide ainsi à résoudre les questions et problèmes simples qui peuvent se poser dans le cadre de votre activité, en particulier ceux concernant la gestion des ressources humaines. Des formations spécifiques sont également organisées dans les domaines susmentionnés.

PRENEZ SOIN DE VOTRE ÉNERGIE !

VISEZ L’AUTONOMIE

ÉNERGÉTIQUE DE VOTRE

BÂTIMENT GRÂCE À NOS SOLUTIONS CLÉS EN MAIN

• Projets, études, ingénierie

• Solaire photovoltaïque

• Mobilité électrique

• Audit énergétique

• Chaleur

• Installations électriques

• Tableaux électriques

• Dépannage 24h/24

FRI UP

LES CONSEILS DE BUSINESS COACHES

OLIVIA LAMARCHE : BUSINESS BIO EXPRESS

2007-10 : Ouverture et revente du restaurant Le Chasseur à Fribourg

2011-13 : Cogestion et revente de la start-up asiMOVE

2020-22 : Création et revente de la « ghost kitchen » Food Act

2022 : Ouverture d’un chalet chambre d’hôte

ENTREZ EN PISTE

Arrêtez de craindre que l’on vous pique votre idée. Parlez de votre projet ! Cela vous permet de sonder votre marché et de trouver des clients potentiels. Vous exposer, c’est vous ouvrir des portes et des opportunités.

OUBLIEZ VOTRE ÉGO

Votre entreprise, c’est votre bébé. Il est compréhensible que vous ayez de la peine à accepter des critiques. Pourtant, il est nécessaire de vous ouvrir au retour du marché. Les refus et les échecs sont naturels. Il va souvent falloir modifier son projet, revoir certaines choses, et c’est OK.

N’HÉSITEZ PAS À IMPROVISER

Quand on entreprend, on va devoir faire de nombreux choix : emplacement, fournisseurs, employés, prestataires, logo, prix, etc. Très souvent, votre intuition est votre meilleure alliée. Elle vous permettra de savoir si vos choix correspondent à votre vision et vos convictions.

Entreprendre, c’est parfois un peu rock’n’roll

Se lancer, pivoter, rebondir, trouver l’équilibre – l’entrepreneuriat demande une bonne dose d’agilité. Pour vous aider à entrer dans la danse, Olivia Lamarche et Pauline Musy, toutes deux business coaches chez Fri Up et entrepreneures de longue date, vous proposent quelques conseils.

PAULINE MUSY : BUSINESS BIO EXPRESS

2013 : Création de Trip-it-up, offre de voyages sur mesure

2017 : Trip-it-up devient une Sàrl

2017 : Lancement de Van-it-up, aménagement et vente de vans

2020 : Création d’Advise-you-up, soutien aux managers et entrepreneurs

2020 : Lancement de SuissePiste Sàrl, organisation de séjours surprises en Suisse

MENEZ LA DANSE

Peu importe la nature du projet, personne ne vendra aussi bien un produit ou service que celui qui l’a créé. Je conseille toujours aux créateurs de ramener euxmêmes leur premier chiffre d’affaires avant d’engager un vendeur.

CHOISISSEZ VOS PARTENAIRES

Lorsque l’on doit engager ses premiers collaborateurs, on aura tendance à vouloir engager des experts dans leur domaine. Ce n’est pas forcément crucial à ce stade. Vous avez plutôt besoin de « couteaux suisses » avec la bonne attitude.

UNE DANSE COLLECTIVE

Passage du Cardinal 11 1700 Fribourg office@friup.ch friup.ch

Un entrepreneur ne peut pas tout savoir et être expert dans tous les domaines. Pour chacune des grosses étapes de votre développement, cherchez à obtenir une vision à travers une autre paire de lunettes. Peu importe la forme : conseil d’administration, mentor ou auprès d’une structure de soutien comme Fri Up.

MANIFESTATIONS CCIF

JANVIER À MARS 2023

JANVIER Jeudi 19

FORMATION MANAGEMENT : NÉGOCIATION ?

RENFORCEZ VOTRE MAÎTRISE DES PROCESSUS ! FORMATION SUR 2 JOURS LES 19 JANVIER ET 9 FÉVRIER

Renseignements : Camille Bielmann

T. 026 552 50 91 – cbielmann@ccif.ch

Lieu : CCIF

Vendredi 20

ATELIER PLANS DE MOBILITÉ D’ENTREPRISE

Renseignements : Aurélie Auffret

T 026 552 50 98 – aauffret@ccif.ch

Lieu : CCIF

Mardi 31

FORMATION EXPORT : LE B.A.-BA DE L’EXPORT

Renseignements : Daniela Bongard

T. 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch

Lieu : CCIF

FÉVRIER Mardi 14

FORMATION JURIDIQUE : JURISPRUDENCE DE L’ANNÉE 2022 EN DROIT DU TRAVAIL

Renseignements : Kathia Pauchard

T. 026 347 12 29 – kpauchard@ccif.ch

Lieu : CCIF

Mercredi 15

FORMATION MANAGEMENT : MEDIA TRAINING, COMMUNIQUER EN DONNANT LA MEILLEURE IMAG

Renseignements : Patricia Roos

T. 026 347 12 36 – proosmaradan@ccif.ch

Lieu : CCIF

Mardi 28

FORMATION EXPORT : MODES DE TRANSPORT

Renseignements : Daniela Bongard

T. 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch

Lieu : CCIF

MARS Mardi 7

FORMATION DIGITAL MANAGEMENT 4.1 –MODULE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Renseignements : Frédéric Ducry

T. 026 552 50 93 – innovation@ccif.ch

Lieu : CCIF

Mardi 7

FORMATION DIGITAL MANAGEMENT 4.1 –MODULE BLOCKCHAIN ET TRAÇABILITÉ

Renseignements : Frédéric Ducry

T. 026 552 50 93 – innovation@ccif.ch

Lieu : CCIF

Mardi 14

FORMATION JURIDIQUE : NOUVEAUX MODÈLES DE TRAVAIL. QUELS ENJEUX ? QUELS PROBLÈMES ? COMMENT S’Y PRÉPARER ?

Renseignements : Kathia Pauchard

T. 026 347 12 29 – kpauchard@ccif.ch

Lieu : CCIF

Lundi 20

APÉRITIF DU PRINTEMPS DE L’ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE

Renseignements : Patricia Roos

T. 026 347 12 36 – proosmaradan@ccif.ch

Lieu : Bulle

Mardi 21

FORMATION EXPORT : CLASSIFICATION DES MARCHANDISES ET RÉGIMES DOUANIERS

Renseignements : Daniela Bongard

T. 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch

Lieu : CCIF

PARTENAIRES CCIF 2022 / PARTNER DER HIKF 2 022

PARTENAIRE PLATINE PLATINUM-PARTNER

PARTENAIRES OR GOLD-PARTNER

PARTENAIRES ARGENT SILBER-PARTNER

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MANIFESTATIONS DIVERSES

DÉCEMBRE 2022 À MARS 2023

Extrait de l’agenda des manifestations sur ccif.ch

13|12

HR Fribourg

Conférence Intré no RH

Info T. 026 347 12 38 – hr-fribourg.ch

Fribourg International

Table ronde – crise énergétique : quelles perspectives et solutions ?

Info T. 026 347 12 27 – info@fribourg-international.ch

HR Fribourg

Conférence Intré no RH

Info T. 026 347 12 38 – hr-fribourg.ch

HR Fribourg

Conférence Intré no RH

Info T. 026 347 12 38 – hr-fribourg.ch

Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI)

Événement BCF-ARENA

Info T. 026 347 12 34 – gif-vfi.ch

Lieu : Fribourg

Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI)

Visite d’entreprise

Info T. 026 347 12 34 – gif-vfi.ch

Lieu : Fribourg

HR Fribourg

Conférence Intré no RH

Info T. 026 347 12 38 – hr-fribourg.ch

CEES Forum sécurité

Info T. 026 347 12 38 – cees.ch

Impressum

Editeur et rédaction : Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg (CCIF)

Rte du Jura 37 B – CP 160 – 1701 Fribourg – ccif.ch

Responsable d’édition : Alexandra Macheret – amacheret@ccif.ch

Rédaction CHE-MAIN DE VIE : Frank-Olivier Baechler – fo.baechler@gmail.com

Graphisme, layout et couverture : ACTALIS SA – Fribourg – info@actalis.ch

Impression : Imprimerie MTL SA – Villars-sur-Glâne – imprimerie@mtlsa.ch – Tirage : 1’650 exemplaires

Publicité : media f – régie publicitaire – T. 026 426 42 42 – info@media-f.ch

Abonnement ECHO : CHF 100.– 5 numéros (TVA 2.5 % comprise) – CCIF – Isabelle Mouret – T. 026 347 12 20 – imouret@ccif.ch

Labellisé Carbon Fri

SERVICE EXPORT

➔ Conseils à l’exportation

➔ CITES

➔ Carnets ATA

➔ Légalisations

➔ Certificats d’origine

Notre service compétent établit vos formalités douanières (légalisations, carnets ATA, certificats d’origine) nécessaires à l’exportation afin de faciliter vos échanges avec les pays étrangers.

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