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LE MAGAZINE DE L’ECONOMIE FRIBOURGEOISE
DAS FREIBURGER WIRTSCHAFTSMAGAZIN
DOSSIER SPÉCIAL
Votations du 22 septembre
OUI à la réforme de la LPP
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DAS FREIBURGER WIRTSCHAFTSMAGAZIN
Votations du 22 septembre
OUI à la réforme de la LPP
Les entreprises face au ralentissement
Passion, dynamisme, amour des entreprises, du canton, de la Gruyère, des technologies, de la formation professionnelle : Chantal Robin a incarné la CCIF pendant huit ans avec punch et détermination. Elle quitte en cette fin juin notre association pour une retraite que l’on devine trépidante.
À son actif, une multitude de défis relevés avec brio et un esprit visionnaire. Des défis abordés en capitaine, même en temps de crise, à la barre d’une organisation représentant les plus importantes branches de l’économie fribourgeoise. Son expérience de directrice d’une société industrielle, Sofraver, et de présidente du Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF) l’avait naturellement forgée pour le poste.
Par exemple, pendant la pandémie de Covid-19, son engagement constant a permis à la CCIF de répondre à chaque question des entreprises du canton, et surtout de défendre leurs intérêts dans un contexte où les repères vacillaient. Interpellée par le défi environnemental et la pertinence de créer des opportunités locales, elle a initié la fondation Carbon Fri, un projet audacieux visant à décarboner les activités de nos entreprises en investissant dans des projets durables, dans notre canton.
La signature de Chantal Robin : son esprit avant-gardiste, incluant des robots, des drones, et même des immersions dans le métavers. Songez au 100e anniversaire de la CCIF en 2017. Sans oublier une touche « féministe » avec « Les Elles du dragon », qui ont soufflé sur la BCF Arena lors d’un match de Fribourg Gottéron à l’automne 2022.
Au nom de la CCIF, du Conseil d’administration et de tous les membres, merci Chantal, pour ton action toujours concrète. Notre vœu tient en une phrase : que la santé t’accompagne pour poursuivre ta passion pour l’entreprise, l’innovation et le digital. Que la transition dans cette nouvelle vie de retraite active se passe au mieux !
Depuis la mi-mars, la CCIF est désormais emmenée par Christophe Emmenegger, un chef d’industrie venant du secteur horloger, qui a pu bénéficier d’un passage de témoin en tandem depuis le début de l’année. Plein succès également à lui, qui imprime une nouvelle dynamique, la tête pleine d’audace et de projets ambitieux à mener et poursuivre avec toute l’équipe de la CCIF.
Leidenschaft, Dynamik, Liebe zu Unternehmen, zum Kanton, zum Greyerzerland, zu Technologien, zur Berufsbildung: Chantal Robin verkörperte die HIKF acht Jahre lang mit Schlagkraft und Entschlossenheit. Ende Juni verlässt sie unseren Verband und tritt in einen Ruhestand, den wir uns nicht anders als lebhaft vorstellen können.
Auf ihrem Erfolgsausweis steht eine Vielzahl von Herausforderungen, die sie mit Bravour und einem visionären Geist gemeistert hat. Als Kapitänin hat sie die Herausforderungen auch bei rauer See am Steuer einer Organisation wahrgenommen, welche die wichtigsten Branchen der Freiburger Wirtschaft vertritt. Ihre Erfahrung als Direktorin des Industrieunternehmens Sofraver und als Präsidentin der Vereinigung der Freiburger Industrie (VFI) hatte sie naturgemäss für die Position prädestiniert.
So konnte die HIKF beispielsweise dank ihres unablässigen Engagements während der Covid-19-Pandemie sämtliche Fragen der Unternehmen im Kanton beantworten und vor allem ihre Interessen auch in einem Kontext verteidigen, in welchem die Anhaltspunkte ins Wanken gerieten. Angesichts der ökologischen Herausforderungen und der Notwendigkeit, im lokalen Bereich Chancen zu schaffen, initiierte sie die Stiftung Carbon Fri – ein mutiges Projekt, das darauf abzielt, den CO2-Fussabdruck der Unternehmen zu reduzieren, indem sie in nachhaltige lokale Projekte in unserem Kanton investieren.
Das Markenzeichen von Chantal Robin ist ihr zukunftsgerichteter Geist, in welchem Roboter, Drohnen und sogar das Eintauchen ins Metaversum nicht fehlen. Denken Sie an das 100-jährige Jubiläum der HIKF im Jahr 2017. Und vergessen wir auch nicht den «feministischen» Hauch, der mit «Les Elles du dragon» während eines Spiels des HC Fribourg-Gottéron im Herbst 2022 durch die BCF Arena wehte.
Im Namen der HIKF, des Verwaltungsrats und sämtlicher Mitglieder: Chantal, danke für dein stets konkretes Handeln! Unser Wunsch lässt sich in einem Satz zusammenfassen: Mögest du gesund bleiben, um deiner Leidenschaft für Unternehmen, Innovation und Digitalisierung weiter frönen zu können. Wir wünschen dir, dass der Übergang in den neuen (Un-)Ruhestand reibungslos verläuft!
Seit Mitte März wird die HIKF nun von Christophe Emmenegger geleitet, einem Industriechef aus der Uhrenbranche, der seit Anfang des Jahres von einer Stabsübergabe im Tandem profitieren konnte. Auch ihm, der eine neue Dynamik einbringt und den Kopf voller mutiger Ideen und ehrgeiziger Projekte hat, die er mit dem gesamten HIKFTeam umsetzen und verfolgen will, wünschen wir rundum Erfolg.
CLAUDE GREMION
Président / Präsident
Les entreprises fribourgeoises ont vu leur activité ralentir l’an dernier. Globalement, les résultats annuels 2023 sont inférieurs aux attentes formulées au début de l’exercice. Les attentes pour l’ensemble de 2024 sont prudemment optimistes, avec une croissance modérée. Les investissements devraient marquer le pas, mais l’emploi demeure malgré tout solidement orienté à la hausse. L’embauche devient d’ailleurs la première préoccupation des membres de la CCIF, à égalité avec l’évolution de la situation économique générale.
En 2023, les chiffres d’affaires ont encore progressé dans près d’une entreprise fribourgeoise sur deux, montrent les résultats de l’enquête conjoncturelle de printemps 2024 de la CCIF, menée du 23 février au
3 avril 2024 et réunissant les réponses de 537 entreprises. La rentabilité est toutefois restée sous pression dans un bon tiers de l’industrie tandis qu’une partie des services épargnés lors de l’exercice précédent marquait également le pas. Inflation, détérioration de la conjoncture internationale, incertitudes et hausse des taux d’intérêt sont les principaux facteurs explicatifs de cette évolution dans le tertiaire.
Pour cette année, 47% des entreprises fribourgeoises s’attendent à ce que leur chiffre d’affaires augmente et 41% ont planifié une stagnation des ventes. Les bénéfices ne devraient reculer que parmi 17% des membres de la CCIF. Il s’agit principalement de sociétés de l’industrie des machines et des composants électroniques pour ce qui est du secondaire ainsi que des banques et des assurances pour le tertiaire.
La rentabilité est restée sous pression dans un bon tiers de l’industrie l’an dernier.
Baromètre des préoccupations
Les entreprises doivent choisir au maximum 3 réponses sur 14 proposées.
537 entreprises ont participé à l'enquête entre le 23 février et le 3 avril 2024. Elles cumulent 28’300 emplois.
Conséquence de cette croissance ralentie, il y a désormais davantage d’entreprises qui diminuent leurs investissements que de sociétés qui les accroissent, et cela tant dans l’industrie que dans les services. Côté embauche, 28% des entreprises prévoient d’accroître leurs effectifs cette année tandis que 7% seulement ont planifié des réductions. Malgré une année 2024 à nouveau peu dynamique, le marché de l’emploi restera donc tendu.
Top 10
préoccupations des membres de la CCIF
Votre entreprise prend-elle des mesures permettant de concilier vie professionnelle et familiale?
Source : CCIF, enquête conjoncturelle de printemps, 537 entreprises participantes
Flexibilité du temps de travail
Travail à temps partiel
Télétravail
de vacances supplémentaires
sabbatique /sans solde
Congé pour les mères au-delà du délai légal
Congé pour les pères au-delà du délai légal
Congé parental
Job-sharing
Contribution nancière pour la prise en charge des enfants (crèches, garderies, cantines, etc.)
Semaines de 4 jours payées 5
collaborateurs
La prévoyance professionnelle a besoin d’une réforme. Le système actuel du 2e pilier n’est plus adapté à une société qui connaît un allongement constant de l’espérance de vie depuis des décennies. Il ne correspond par ailleurs plus à la réalité vécue par un nombre toujours croissant de personnes qui cumulent plusieurs emplois. Les seuils d’entrée en matière de revenu les excluent de la LPP. La réforme proposée en votation fédérale le 22 septembre 2024 permettra de corriger les principaux problèmes actuels de la prévoyance professionnelle. Plus équitable, elle garantira des retraites plus solides pour les plus bas revenus.
Les temps partiels sont aujourd’hui trop souvent exclus de la LPP pour des motifs purement réglementaires. Jugez-en : en-dessous de 22’050 francs de revenu annuel, il n’y a pas de cotisations possibles. Pour les autres, le salaire annuel est amputé de 25’725 francs, un montant appelé « déduction de coordination », qui permet de déterminer le « salaire LPP ». Ces limites pénalisent les temps partiels, comme les employés qui perçoivent des salaires modestes.
Avec la réforme, le seuil d’entrée sera abaissé à 19’845 francs, contre 22’050 francs actuellement. Mais surtout, la déduction de coordination deviendra proportionnelle au revenu, se montant à 20% du salaire assuré à l’AVS. Cela peut sembler
abstrait, mais en chiffres, cette modification signifie que 100’000 personnes, dont une majorité de femmes – qui sont plus nombreuses à travailler à temps partiel –entreront ainsi dans le système du 2e pilier. Exemple concret : une personne âgée de 50 ans aujourd’hui, exerçant un emploi à 50% et gagnant 45’000 francs par an avec ce travail touchera 2’585 francs de rente supplémentaire.
FAVORABLE AUX PLUS JEUNES… À côté de ces nouveautés, la réforme de la LPP s’accompagne d’une diminution du taux de conversion de la LPP, qui passera à 6%, contre 6,8% aujourd’hui. Cela signifie que pour 100’000 francs de capital, la rente passe de 6’800 francs annuellement à 6’000 francs. Pourquoi cette baisse ? Tout simplement parce que le capital accumulé par les salariés ne suffit plus à garantir le versement de la rente annuelle jusqu’à la fin de leur vie. L’espérance de vie est en effet aujourd’hui de plus de 80 ans en moyenne, contre 72 ans en 1980.
Résultat, les personnes actives financent désormais une partie des rentes LPP des plus âgés. Or, la prévoyance professionnelle n’est pas bâtie selon ce principe, qui est celui de l’AVS. Le 2e pilier repose sur le capital accumulé par chacun individuellement. Il est un complément au premier pilier. Et peut être complété par un 3e pilier, constitué de l’épargne personnelle, encouragée par des déductions fiscales additionnelles. Grâce à la réforme soumise à votation, ce financement pénalisant pour les jeunes générations sera supprimé.
Les opposants prétendent que la baisse du taux de conversion pénalisera l’ensemble des cotisants au 2e pilier. C’est tout simplement faux.
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Les opposants aux solutions adoptées par le Parlement fédéral prétendent que la baisse du taux de conversion pénalisera l’ensemble des cotisants au 2e pilier. C’est tout simplement faux : 85% des assurés ne sont aujourd’hui déjà plus soumis aux 6,8% prévus par la loi. Parce qu’ils retirent leur capital une fois arrivés à l’âge de la retraite. Ou bien parce que leur employeur et eux-mêmes cotisent davantage que le minimum obligatoire. Dans ces cas-là, les caisses de pension appliquent un taux de conversion inférieur pour la part du capital qui dépasse le montant légal.
Au final, seuls 15% des assurés sont touchés par la baisse du taux de conversion. Mais la réforme prévoit des compensations : ces personnes percevront, en fonction de leur capital accumulé et pendant une période transitoire de quinze ans, en trois étapes, des montants mensuels allant jusqu’à 200 francs par mois, à vie. Pourquoi quinze ans de transition ? Parce que les assurés plus jeunes ont le temps de compenser les lacunes dans cet intervalle. Limiter la mesure dans le temps permettra un rééquilibrage naturel du système au début des années 2040.
…COMME AUX PLUS ÂGÉS
Notons encore que la réforme améliorera également les chances sur le marché du travail pour les personnes de plus de 50 ans. D’un taux de cotisation progressif en quatre étapes, on passera à deux taux : 9% pour les 25-44 ans et 14% pour les 45-65 ans. Actuellement, le taux de cotisation est de 18% pour les plus de 55 ans.
En résumé, la révision de la LPP constitue une solution équitable. Les actifs ne sont pas mis à contribution de manière unilatérale. Les femmes seront davantage gagnantes que les hommes : cela se justifie pleinement en raison de leur plus grande proportion travaillant à temps partiel. Et puis, il est essentiel de souligner que les retraités actuels ne seront pas touchés : rien ne change concernant leurs rentes.
Cette réforme est nécessaire. Un report reviendrait à perpétuer les déséquilibres, une position irresponsable alors que le système des trois piliers a démontré jusqu’ici sa justesse. Ce serait surtout iné-
quitable pour toute la population active, en particulier les plus jeunes. Le refus des syndicats n’est tout simplement pas compréhensible, car il pénalise justement davantage les plus bas revenus. La CCIF s’engage pour un OUI le 22 septembre 2024.
Philippe Gumy
T. 026 347 12 23 pgumy@ccif.ch
Die berufliche Vorsorge braucht eine Reform. Das heutige System der 2. Säule ist nicht mehr an eine Gesellschaft angepasst, die seit Jahrzehnten eine stetig steigende Lebenserwartung aufweist. Es entspricht auch nicht mehr der Realität, gibt es doch eine ständig wachsende Anzahl von Menschen, die mehrere Arbeitsstellen kumulieren. Die Eintrittsschwellen bezüglich Einkommen schliessen sie vom BVG aus. Die am 22. September 2024 zur Abstimmung gelangende Reform wird es ermöglichen, die wichtigsten aktuellen Probleme der beruflichen Vorsorge zu beheben. Sie ist gerechter und wird bessere Renten für die niedrigsten Einkommen garantieren.
Teilzeitarbeitende werden heute zu oft aus rein regulatorischen Gründen vom BVG ausgeschlossen. Urteilen Sie selbst: Unterhalb eines Jahreseinkommens von 22’050 Franken können keine Beiträge geleistet werden. Bei den anderen wird der Jahreslohn um 25’725 Franken gekürzt – ein Betrag, der als «Koordinationsabzug» bezeichnet wird und mit dem der «BVG-Lohn» ermittelt wird. Diese Limitierungen bestrafen Teilzeitarbeitende, aber auch Angestellte mit bescheidenen Löhnen.
Mit der Reform wird die Eintrittsschwelle von derzeit 22’050 Franken auf 19’845 Franken gesenkt. Vor allem aber wird der Koordinationsabzug proportional zum
Einkommen festgelegt und beträgt 20% des versicherten AHV-Lohns. Das mag abstrakt klingen, aber in Zahlen bedeutet diese Änderung, dass 100’000 Personen – darunter mehrheitlich Frauen, die häufiger Teilzeit arbeiten – in das System der 2. Säule eintreten werden. Konkretes Beispiel: Wer heute 50 Jahre alt ist, zu 50% arbeitet und mit dieser Arbeit 45’000 Franken pro Jahr verdient, erhält zusätzlich 2’585 Franken Rente.
VORTEILHAFT FÜR DIE JÜNGEREN… Zusätzlich zu diesen Neuerungen sieht die BVG-Reform eine Senkung des BVG-Umwandlungssatzes von heute 6,8% auf 6% vor. Das heisst, bei 100’000 Franken Kapital sinkt die Rente von 6’800 Franken auf 6’000 Franken pro Jahr. Weshalb diese Senkung? Ganz einfach deshalb, weil das von den Arbeitnehmenden angesammelte Kapital nicht mehr ausreicht, um die Auszahlung der jährlichen Rente bis zum Lebensende zu garantieren. Die Lebenserwartung liegt heute im Durchschnitt bei über 80 Jahren. 1980 waren es noch 72 Jahre.
Infolgedessen finanzieren die Erwerbstätigen nun einen Teil der BVG-Renten der älteren Menschen. Die berufliche Vorsorge ist aber nicht nach diesem Prinzip aufgebaut, die AHV ja. Die 2. Säule basiert auf dem von jedem Einzelnen angesammelten Kapital. Sie ist eine Ergänzung zur ersten Säule. Sie kann durch eine 3. Säule ergänzt werden, die aus persönlichen Ersparnissen besteht und durch zusätzliche Steuerabzüge gefördert wird. Dank der
Die Gegner behaupten, dass die Senkung des Umwandlungssatzes alle Personen benachteiligen wird, die in die 2. Säule einzahlen. Das ist schlichtweg falsch.
Version française : p. 8
zur Abstimmung stehenden Reform wird diese für die jüngeren Generationen benachteiligende Finanzierung abgeschafft.
Die Gegner der vom eidgenössischen Parlament verabschiedeten Lösungen geben vor, dass die Senkung des Umwandlungssatzes alle Beitragszahler benachteiligen würde. Das ist schlichtweg falsch: 85% der Versicherten unterliegen schon heute nicht mehr den gesetzlich vorgesehenen 6,8%. Weil sie nach Erreichen des Rentenalters ihr Kapital beziehen, oder weil sie und ihr Arbeitgeber mehr als das obligatorische Minimum einzahlen. In diesen Fällen wenden die Pensionskassen für den über den gesetzlichen Betrag hinausgehenden Kapitalanteil einen tieferen Umwandlungssatz an.
Letztlich sind nur 15% Prozent der Versicherten von der Senkung des Umwandlungssatzes betroffen. Aber die Reform sieht Kompensationen vor: Diese Personen erhalten je nach angesammeltem Kapital und während einer Übergangszeit von fünfzehn Jahren in drei Etappen monatliche Beträge von bis zu 200 Franken pro Monat, und das lebenslang. Warum eine fünfzehnjährige Übergangszeit? Weil jüngere Versicherte während dieser Zeit die Lücken ausgleichen können. Die zeitliche Begrenzung wird eine natürliche Wiederherstellung des Gleichgewichts des Systems zu Beginn der 2040er Jahre ermöglichen.
… WIE AUCH FÜR DIE ÄLTEREN Erwähnt sei noch, dass die Reform auch die Chancen auf dem Arbeitsmarkt für
Menschen über 50 verbessern wird. Von einem progressiven Beitragssatz in vier Schritten wird auf zwei Sätze umgestellt: 9% für die 25-44-Jährigen und 14% für die 45-65-Jährigen. Aktuell beträgt der Beitragssatz für über 55-Jährige 18%.
Alles in allem ist die BVG-Revision eine faire Lösung. Arbeitstätige werden nicht einseitig belastet. Für Frauen wird sie vorteilhafter ausfallen als für Männer: Dies ist aufgrund des höheren Anteils von Teilzeitbeschäftigten bei den Frauen völlig gerechtfertigt. Wichtig ist auch zu betonen, dass die heutigen Rentner nicht betroffen sein werden: An ihren Renten ändert sich nichts.
Diese Reform ist ein Muss. Eine Verschiebung würde bedeuten, die Ungleichge-
wichte langfristig zu verankern – das wäre eine unverantwortliche Haltung, hat sich doch das Drei-Säulen-System bisher bewährt. Es wäre vor allem unfair gegenüber der gesamten erwerbstätigen Bevölkerung und insbesondere den Jüngeren. Die Weigerung der Gewerkschaften ist schlichtweg nicht nachvollziehbar, werden dadurch doch gerade die niedrigsten Einkommen stärker benachteiligt. Die HIKF setzt sich für ein JA am 22. September 2024 ein.
Philippe Gumy T. 026 347 12 23 pgumy@ccif.ch
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Les finances fédérales, encore juste équilibrées cette année, ne permettent plus de nouvelles dépenses. Le frein à l’endettement l’interdit. Facteur aggravant, les dépenses liées (obligatoires) augmentent chaque année, réduisant comme peau de chagrin la marge de manœuvre.
La Confédération est en effet tenue par la loi, par exemple, de financer 20,2% des rentes AVS. Cela représente 10 milliards actuellement, le plus gros poste de son budget. Cette somme augmente de plusieurs centaines de millions de francs chaque année en raison du départ à la retraite des baby-boomers. La 13e rente chargera encore le bateau de plusieurs centaines de millions. Les subsides maladie augmentent aussi régulièrement, au rythme de la hausse des dépenses de santé.
Ces dépenses « obligatoires » sont pratiquement intouchables et représentent les deux tiers du budget fédéral. Or, bien d’autres engagements pourraient être considérés comme souhaitables (subsides maladie, crèches, renforcement de l’armée, etc.). Si l’argent « manque », le Parlement pourrait proposer de relever les impôts, mais le résultat serait très incertain ; il peut aussi économiser, mais sans faire des domaines non protégés, comme la formation et la recherche, l’agriculture, l’aide au développement et la défense, les victimes de ses coupes claires. Il s’agit de passer au crible les dépenses actuelles, y
compris dans le domaine protégé, et de prioriser. Tout ce qui est souhaitable n’est pas forcément à réaliser.
Souvent, dans ces discussions budgétaires, le mécanisme du frein à l’endettement passe pour l’empêcheur de dépenser toujours plus. Le frein est certes un corset, mais il autorise des déficits lorsque la conjoncture est mauvaise. Il n’a pas non plus empêché d’investir, d’autant que les recettes de la Confédération ont augmenté avec une belle régularité. En réalité, ce mécanisme a permis de mettre fin à la spirale de la dette des années 90.
Cela n’empêchera pas ceux qui veulent toujours plus d’État, ainsi que tous les défenseurs d’intérêts particuliers, de tenter de contourner ou de supprimer le frein à l’endettement, pourtant adopté en 2001
Tout ce qui est souhaitable n’est pas forcément à réaliser.
par 85% des Suisses. S’il n’existait pas, la Confédération aurait aujourd’hui une dette équivalente à 55% de son PIB, au lieu de 15%. Il faudra donc freiner ceux qui veulent ouvrir les vannes financières.
Vincent Simon, suppléant romand et responsable de projets geneve@economiesuisse.ch economiesuisse.ch
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Le Prix à l’innovation du canton de Fribourg change de nom, devenant le Prix IFF, Prix Innovation Fribourg Freiburg. Ce concours, porté par la Banque Cantonale de Fribourg (BCF) et l’État, est doté de récompenses d’un montant total de 50’000 francs, réparti entre le Prix IFF Start-up (30’000 francs), le Prix IFF Enterprise (10’000 francs) et le Prix IFF Sustainability (10’000 francs). Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au 30 juin. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 6 novembre 2024 et sera retransmise en direct à La Télé, pour sa première fois depuis la création de ce concours.
Le concepteur de systèmes d’information cliniques Tecost a emménagé à Bluefactory à Fribourg avec 70 employés. Avec cette implantation dans l’un des quatre étages du bâtiment B, ce dernier est désormais loué à 80%, selon Bluefactory Fribourg Freiburg SA (BFF SA). Tecost a été fondé en 1997 et propose actuellement une suite de logiciels baptisés « Carefolio », qui intègre notamment les dossiers médicaux et de soins. Ce déménagement sur le site d’innovation de la capitale cantonale renforce Bluefactory dans le domaine de la santé.
Cremo a poursuivi sa restructuration en 2023. La perte nette a été réduite, mais la société a souffert du franc fort ainsi que de la baisse de demande de fromage. Dans ce contexte compliqué, le chiffre d’affaires a pu être accru de 2,4% par rapport à l’exercice précédent, à 525,2 millions de francs. La marge d’exploitation s’améliore. La société se recentre depuis deux ans sur son métier de base, qui est l’achat, la transformation et la valorisation du lait. Certaines activités déficitaires, comme la livraison de produits finis à des clients, ont été externalisées. Dans le rouge également, les boutiques des deux restoroutes fribourgeois ont été fermées. Cremo s’appuie sur ses fonds propres pour « passer le cap » et continuer à investir.
Groupe E a dépassé le milliard de francs de chiffre d’affaires en 2023, pour la première fois de son histoire. Les ventes se sont élevées à 1,095 milliard, en hausse de 18,6% par rapport à 2022. Le producteur et distributeur d’électricité prévoit des investissements de 2 milliards de francs au cours des dix prochaines années, afin d’accélérer la transition énergétique. « De façon à pouvoir réaliser ces investissements massifs », et insatisfaite de son résultat opérationnel actuel (EBIT), en diminution l’an dernier, l’entreprise indique « entamer en parallèle un programme visant à gagner en efficience ».
Gruyère Énergie SA (GESA) a reçu le feu vert de la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement (DIME) pour l’élaboration d’un projet pilote de parc de production solaire photovoltaïque au-dessus de la route de contournement de Bulle (H189). La surface totale estimée est de 89’000 m 2 et la production devrait atteindre 15 GWH. Le projet fera d’abord l’objet d’une étude de faisabilité approfondie. Plan financier et avantprojet suivront en fonction des résultats de cette première étape.
MiNT L’agence de rencontre a ouvert ses portes à Bluefactory. Il y a eu cette première rencontre, en 2021. Trois sociétés fribourgeoises œuvrant dans le monde de la communication et du Web ont décidé d’associer leurs forces pour ouvrir une agence de communication globale. Aujourd’hui, MiNT, c’est plus de 20 personnes qui partagent les mêmes ambitions. Si l’agence créative a la prétention de faire vivre à ses clients les émotions d’une première rencontre, elle propose aussi les secrets de cette alchimie aux entreprises avec qui elle travaille. Depuis mars, l’agence organise ses rencontres dans le quartier de Bluefactory.
VOUS SOUHAITEZ COMMUNIQUER DES INFORMATIONS D’ACTUALITÉ ET BRÈVES (CHANGEMENTS À LA DIRECTION, OUVERTURE D’UNE SUCCURSALE, NOUVELLE LABELLISATION OU ENCORE LANCEMENT D’UN NOUVEAU PRODUIT), N’HÉSITEZ PAS À TRANSMETTRE VOS « NOUVELLES » À ECHO@CCIF.CH.
Fribourg > Fabrice Lange
Partenaire des PME en Suisse pour la transmission ainsi que la cession d’entreprises. actoria.ch
anwaltskanzlei/ Étude d’avocat Kaufmann
Murten > Andrea Kaufmann
Avocate agréée, elle défend les intérêts des particuliers, des entreprises et des collectivités publiques devant les autorités judiciaires et administratives.
ak-recht.ch
Vaulruz > Gérald Berset
L’entreprise maîtrise la fabrication, par enlèvement de copeaux ou par montage mécano-soudé, de pièces mécaniques de précision de divers matériaux. berset-mecanique.ch
Charmey > Sylvain Tornare
Courtier automobile, la société aide ses clients à trouver la voiture de leurs rêves ; elle se charge également de l’administratif et propose des solutions de financement. carequest-cars.com
La Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg souhaite
la bienvenue à ses nouveaux membres.
Fribourg > Romain Chesa
Édition de publications sous formes traditionnelles et digitales. chironmedia.ch
ECOSA SA
Villars-sous-Mont > Marc Fragnière
Spécialiste de l’agencement des espaces, l’entreprise fabrique tous les agencements sur mesure dans ses ateliers garantissant ainsi une flexibilité et des délais de production courts. ecosa.ch
Le Noirmont > Nicolas Thévoz
Entreprise IT qui fournit des solutions informatiques globales, en partant des besoins de ses clients, qu’ils soient des institutions publiques, des multinationales ou des PME. globaz.ch
Norba SA
Bulle > Bertrand Schaller
Fabricant suisse de menuiseries, la société accompagne les architectes, régies, entreprises générales dans la réalisation de leurs projets. norba.ch
Builtec Sàrl, fondée en 2007 par Dario Guccione, est spécialisée dans la construction routière, se concentrant notamment sur la vente de produits bitumineux et des solutions innovantes d’assainissement et de renforcement des routes. En 2009, pour élargir ses services, Builtec Sàrl a lancé Builtronics, une marque dédiée à la vente de robots de pentes et de machines de chantier radiocommandées. Ces machines sont conçues pour améliorer la sécurité de l’opérateur et pour travailler dans des zones difficiles d’accès.
Aujourd’hui, Builtec Sàrl, basée à Farvagny avec un atelier à Neyruz, compte une équipe de trois collaborateurs. L’entreprise assure la commercialisation, l’entretien et la formation sur les machines radiocommandées vendues en Suisse et à l’étranger, garantissant ainsi un suivi professionnel et une utilisation sécurisée des équipements proposés.
En septembre 2022, Builtronics a obtenu un financement d’InnoSuisse, soutenu par la PromFR en collaboration avec la HEIA-FR, pour le projet « AutoSnow ». Ce projet vise à convertir un porte-outil radiocommandé équipé d’un accessoire de damage pour piste de ski de fond en une machine entièrement autonome et/ou téléopérable. Cette avancée significative dans l’entretien des pistes de ski sécurise les tâches répétitives, notamment dans des zones dangereuses telles que les lacs gelés en haute montagne. Les tests
Rte d’Onnens 46
1740 Neyruz
T. 026 411 33 85 info@builtronics.ch builtronics.ch
Des machines destinées aux professionnels
réalisés en station de ski, où la machine a été téléopérée depuis un poste de conduite situé à 350 km de l’engin, ont démontré la capacité de ces machines à être non seulement contrôlées à distance, mais également à fonctionner de manière autonome. Grâce à cette polyvalence, nos machines peuvent non seulement diversifier les tâches humaines, en les déchargeant des tâches répétitives et potentiellement dangereuses, mais aussi offrir une flexibilité accrue dans la gestion des opérations à distance.
Builtronics élargit constamment sa gamme de machines destinées aux professionnels pour répondre à une demande de prestations en perpétuelle évolution. Forte des enseignements tirés du projet AutoSnow, Builtronics poursuit le développement de sa technologie d’automatisation dans différents secteurs, tels que le secteur agricole, la gestion forestière, l’entretien routier, les tunnels et la construction. Builtronics est fière d’avoir développé une technologie 100% fribourgeoise, avec un cluster de compétences sur la commune de Gibloux. L’entreprise est actuellement dans une phase d’expansion et vise à introduire sur le marché cette technologie autonome unique, qui n’existe pas encore ailleurs. Dans cette optique, Builtronics explore activement des opportunités de financement et recherche de nouveaux locaux pour soutenir cette expansion prometteuse.
Camion Transport AG (CT) compte parmi les entreprises leader de transport et de logistique en Suisse. 7’500 envois et ordres logistiques sont en moyenne traités chaque jour sur les 15 sites. L’entreprise familiale emploie 1’500 collaborateurs et gère une flotte de 610 véhicules. Avec le programme « Eco Balance by Camion Transport », CT poursuit une gestion d’entreprise écologique et durable.
Camion Transport est issue de « Lagerhaus AG Wil », fondée en 1925. En 1985, l’entreprise est la première société de transport routier de Suisse à mettre en service une navette sur les rails : la naissance du système de transport dual rail/ route. Le siège social de l’entreprise se trouve à Wil SG, la direction de l’entreprise est entre les mains de la famille Jäger depuis des décennies.
L’activité de base est constituée par la distribution nationale de marchandises dans le cadre du trafic combiné, avec une moyenne de 130 wagons par nuit. En outre, l’entreprise effectue des chargements complets et partiels ainsi que des transports à l’aide de grues. Le secteur de la
Un avenir tout tracé
logistique excelle grâce à un stockage global et des entrepôts modernes destinés aux matières dangereuses. Le transbordement spécial, la préparation de commandes, le conditionnement, l’emballage et la prestation supplémentaire Value Added Services complètent l’offre.
ESPRIT DE FAMILLE
La société Camion Transport est dynamique, indépendante et revêt un caractère familial. Chaque année, environ 20 jeunes talents commencent leur carrière professionnelle chez CT. En 2015, les compétences en matière de gestion de la santé en entreprise ont été récompensées par le label Friendly Work Space® en tant que première entreprise suisse de transport et de logistique. Avec la formation « Junior Driver », CT a posé de nouveaux jalons pour la promotion de la relève dans la branche.
DURABILITÉ
Avec son engagement écologique, CT assure un rôle de pionnier et veut réduire ses émissions d’ici à 2050 afin d’atteindre le zéro net. « Nous vivons pour la durabilité et commençons là où nous réalisons des réductions d’émissions de façon effective et directe », explique Josef Jäger, directeur de Camion Transport.
Ch. de Vimoulin 2
1302 Vufflens-la-Ville
T. 034 428 00 40 et T. 021 622 71 82 regis.lanfranconi@camiontransport.ch camiontransport.ch
Créée en 2010 par Fabien Bassi, Directeur, et Sébastien Verjot, Associé, NETmanage SA est devenue un acteur incontournable dans le domaine des services IT et de la cybersécurité en Suisse. Avec son siège à Bevaix (NE), cette entreprise a connu une expansion remarquable, marquée notamment par des acquisitions stratégiques telles que PC’Shop à La Chaux-de-Fonds en 2021 et Prana-Tech à Fribourg en 2023, ainsi que l’ouverture d’un bureau à Meyrin, Genève.
Au fil des 14 dernières années, NETmanage a consolidé sa réputation d’expert dans la gestion de parcs informatiques et la sécurité des systèmes d’information, en répondant efficacement aux exigences variées des entreprises de toutes tailles. L’entreprise compte désormais 27 collaborateurs dédiés et continue d’investir significativement dans la formation des apprentis et la certification de ses équipes pour garantir l’excellence et la qualité de ses services.
La mise en place d’un comité de direction en janvier 2024 illustre l’adoption par NETmanage de principes de gestion agile, soulignant sa capacité à s’adapter rapidement aux évolutions du marché. La croissance rapide entre 2021 et 2022 a mené
Ch. des Chapons-des-Prés 13 2022 Bevaix
T. 032 846 14 26 info@netmanage.ch netmanage.ch
La proximité pour une meilleure réactivité et capacité à comprendre les spécificités
locales
à des investissements substantiels pour soutenir l’expansion des équipes et l’agrandissement des locaux, reflétant l’engagement de l’entreprise envers la création d’un environnement de travail stimulant et accueillant pour ses clients.
NETmanage offre une palette étendue de services, allant de la gestion de parcs informatiques au support technique (Service desk), en passant par la cybersécurité, la téléphonie VoIP, les solutions de sauvegarde et le Cloud Privé. Cette diversité de services permet de répondre précisément aux besoins complexes des entreprises, avec une approche sur mesure qui témoigne de la proactivité de l’entreprise face aux défis IT des PME.
Avec des succursales à Bevaix, La Chaux-deFonds, Fribourg et Meyrin, NETmanage garantit une proximité géographique qui renforce sa réactivité et sa capacité à comprendre les spécificités locales. L’entreprise se distingue également par son approche personnalisée dans la gestion des contrats, cherchant à comprendre et à répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Ces éléments contribuent à forger la réputation de NETmanage en tant que partenaire de confiance, apte à satisfaire une clientèle variée et toujours orientée vers l’innovation.
OCSA o charrière architectes sa, partenaire de longue date en région fribourgeoise qui unit, depuis plus de vingt ans, la passion de l’architecture avec les objectifs de ses clients.
Pour bien situer la genèse d’OCSA, il faut remonter dans les années soixante. C’est à ce moment-là que Roland Charrière ouvre son bureau à Bulle. Sa renommée se construit par la réalisation d’ouvrages emblématiques tels que le Musée gruérien et la tour des Trois Trèfles.
En 1992, son fils Olivier, fraîchement diplômé de l’EPFL, rejoint le bureau et y officie en parallèle de son père. Dès l’an 2000, il reprend peu à peu les rênes de l’entreprise pour finalement devenir l’unique actionnaire en 2014. La raison sociale change et devient celle que nous connaissons aujourd’hui. Homme charismatique, d’une intelligence rare, il transmet sa passion et sa vision de l’architecture à son équipe au travers des 600 objets sortis de l’atelier jusqu’en 2018, date de son décès.
L’architecture est notre moteur.
Le comité de direction formé autour d’Olivier pendant les dernières années de sa vie reprend l’opérationnel de l’entreprise. Les bases sont posées et c’est avec les mêmes convictions que l’équipe poursuit l’aventure. Quel que soit le programme à traiter, l’approche de chaque objet est toujours ancrée sur la qualité architecturale et spatiale, le dialogue avec l’environnement, l’efficacité fonctionnelle et le soin du détail. OCSA a volontairement refusé de privilégier certains matériaux au détriment d’autres. Il en ressort une absence de « style » stéréotypé parfaitement assumée qui résulte de la prise en compte, pour chaque projet, de quatre données à chaque fois uniques : un Maître de l’Ouvrage – un site – un programme – un budget.
Depuis 2023, Emmanuelle Charrière, unique propriétaire d’OCSA, préside le conseil d’administration qui est complété par Claude Gremion et Steve Hunziker. Désormais, Christophe Demierre, Christophe Jaquier et Nuno Tenera, trio de direction aux compétences bien distinctes, assument la gestion quotidienne de l’entreprise.
OCSA, c’est surtout une équipe d’une trentaine de collaborateurs·rices de 15 à 65 ans, provenant de 8 pays différents, en parité femmes – hommes, qui mettent leurs compétences et créativités au service des clients. L’architecture est son moteur et la taille ainsi que l’organisation de l’atelier permettent d’allier flexibilité, efficacité et réactivité. L’aventure continue !
o charrière architectes sa Rue de l’Europe 12 1630 Bulle T. 026 912 94 72 info@oc-sa.ch oc-sa.ch
Depuis 2011, SWISS GIFT SELECTION
SA tient une place de choix sur le marché exigeant des cadeaux d’entreprise personnalisables, étant l’unique acteur proposant des produits 100% Swiss Made autour des vins, du terroir et des objets artisanaux. Son approche d’un service d’excellence a déjà conquis de nombreuses entreprises sensibles à sa démarche basée sur l’authenticité, la proximité et la qualité.
Située à Châtel-St-Denis, l’entreprise compte trois collaborateurs qui sélectionnent le meilleur du terroir et de l’artisanat suisse auprès d’un réseau de 300 artisans et producteurs issus des quatre coins du pays.
REVISITER L’EXPÉRIENCE CADEAU
Dans sa mission de valoriser le savoir-faire artisanal local, les cadeaux peuvent être confectionnés avec un large choix de produits durables, triés sur le volet. Au-delà de l’attention en elle-même, la société permet aux entreprises et particuliers de revisiter l’expérience cadeau en lui redonnant la place qu’elle mérite en tant que puissant vecteur de messages et de valeurs.
En effet, le geste d’offrir peut prendre une signification bien particulière en fonction de la situation, qu’il s’adresse aux collaborateurs ou aux clients. « La confection d’un coffret cadeau
Valoriser le savoir-faire
artisanal
local
est une démarche complète et passionnante qui démarre avec l’analyse des attentes du client, les destinataires concernés et surtout l’identification du message que l’entreprise tient à véhiculer avec ce geste. Notre but est d’offrir l’instant présent et des sourires sur les visages », explique Hervé Badan, fondateur et directeur.
L’entreprise œuvre dans une démarche écoresponsable, avec des circuits courts uniquement, tout en soutenant le travail social, l’ensemble des cadeaux étant réalisé dans des institutions sociales telles que le CIS à Fribourg ou encore St-Camille à Marly. Ils véhiculent ainsi des valeurs fortes de durabilité sur l’ensemble du processus, du producteur jusqu’à son bénéficiaire, contribuant ainsi positivement à l’économie locale, la société et l’environnement.
Les cadeaux sont 100% personnalisables et adaptés à tous les budgets, à toutes les situations, à tous les types et à toutes les tailles d’entreprises. En parallèle à l’offre sur-mesure, la boutique en ligne contient des coffrets cadeaux clés en mains.
Derrière le Château 18 1618 Châtel-St-Denis T. 021 921 20 45 info@swissgiftselection.ch swissgiftselection.ch
Tout débute en 1924 dans une forge à Massonnens lorsque Léon Menétrey se met à son compte. Inventeur passionné, il est toujours à la recherche d’une solution mécanique pouvant aider les artisans et agriculteurs de la région ! Durant ces 10 premières années en tant qu’indépendant, Léon se familiarise peu à peu avec la conception d’engins de levage. C’est ainsi que commence l’aventure des Ascenseurs Menétrey SA à Romont.
Depuis 1924, les Ascenseurs Menétrey ont fait du chemin. En 1959, ce sont André et Canisius qui prennent la relève. André choisit de se concentrer sur la construction mécanique alors que Canisius s’oriente sur les activités de vente et d’administration. C’est durant cette période que l’entreprise « Léon Menétrey Romont » devient « Ascenseurs Menétrey SA ».
Puis, en 1969, Yvan débute dans l’entreprise avec un apprentissage de mécanicien-électricien. Pendant cette période formatrice, en 1971, l’entreprise célèbre la création de son 1’000e ascenseur. En 1997, sous la direction d’Yvan, l’entreprise se spécialise dans les marchés de niche et du luxe. L’aube des années 2000 est marquée par l’obtention de labels significatifs : les certifications « Swiss Label » et « ISO 9001 ». En 2006, Gil Menétrey, l’actuel patron des Ascenseurs Menétrey, intègre l’entreprise et commence sa formation par du
Une entreprise familiale à succès
dessin technique. De manière subite, il reprend la responsabilité de l’entreprise en 2015. Gil met sur le marché, en 2020, la cabine CelticLift. Il renforce la position de partenaire privilégié sur les marchés de niche des installations spéciales et sur-mesure.
Aujourd’hui, les Ascenseurs Menétrey sont actifs dans le développement, la fabrication, l’installation et la maintenance de tous types d’ascenseurs et de monte-charges sur l’ensemble de la Suisse romande. L’entreprise se démarque sur son marché grâce au développement d’installations sur-mesure et dans des conditions qui peuvent s’avérer exigeantes et non-standards. Elle travaille avec une clientèle sur 150 km à la ronde ce qui favorise le circuit court et diminue son impact carbone. Avec ses expertises techniques, elle anticipe les coûts de réfections à venir et assume également la conduite de travaux pour n’importe quelles interventions sur des installations existantes ou à créer.
Avec un réseau de plus de 30 réviseurs professionnels et répartis sur l’ensemble de la Suisse romande, la société est en mesure d’intervenir 24h/24 et 7j/7. Elle dispose également d’un important stock de pièces détachées, constitué durant ces dernières décennies et maintenu en permanence. Il permet de réparer des installations âgées de plusieurs dizaines d’années.
Rte de la Condémine 10 1680 Romont
T. 026 651 90 70 amr@menetrey-lift.ch menetrey-lift.ch
Pendant 15 ans, de 1950 à 1965, ETF a déployé des câbles sur une distance dépassant les 7’800 km, soit la distance à vol d’oiseau entre la Suisse et l’Inde ! Alors imaginez aujourd’hui après 75 ans d’activité !
Depuis sa création en 1948, l’entreprise ETF n’a cessé d’orienter son regard vers l’avenir, embrassant les nouvelles innovations. Animée par un élan constant d’expansion, cette dynamique a contribué à ériger ETF en tant que référence incontournable dans le domaine de l’énergie en Suisse. Depuis sa fondation en 1948, la société Établissements Techniques SA Fribourg a joué un rôle actif dans le secteur de l’énergie, des installations électriques courant fort et faible, radio TV, tableaux électriques dans le canton de Fribourg et alentours.
En 1997, l’entreprise G. Fragnière SA a racheté les Établissements Techniques SA à Fribourg. C’est en 2002 que le changement de raison so -
Ses clients au cœur de ses préoccupations
Fragnière et Georges
Siège
Établissements Techniques
Fragnière SA – ETF
Rue de Battentin 21 1630 Bulle
T. 026 919 20 30 infofribourg@etf.ch etf.ch
2015
ciale a été effectué pour devenir Établissements Techniques Fragnière SA – ETF.
La première succursale a été inaugurée à Rougemont en 2001 et Alexandre Fragnière a rejoint l’équipe en 2002, apportant son expérience acquise au sein d’autres entreprises. Par la suite, ETF a continué à étendre son réseau en Suisse romande et compte à ce jour 7 succursales.
En 2023, ETF a célébré ses 75 ans d’histoire dans le domaine de l’énergie. Portée par un engagement inébranlable, des principes solides et une croissance soutenue, elle aborde l’avenir avec détermination.
Aujourd’hui, ETF compte plus de 300 collaborateurs engagés dans le secteur de l’énergie. L’entreprise fait partie du groupe Swiss Tech Power Group SA et, ensemble, défend les valeurs d’excellence, d’équilibre, de courage, d’intégrité et de durabilité.
Établissements Techniques SA de Fribourg, 1948
Che-main de vie était une rubrique qui visait à découvrir, au travers d’un chef
d’entreprise, les personnes qui ont influencé ou marqué sa vie professionnelle.
Che-main de vie a été une rubrique qui a accompagné L’ECHO et la CCIF durant la période de direction de Chantal Robin. Caractéristique d’une personne, la main est aussi le symbole de la confiance, de la transmission et de la rencontre. En demandant à des entrepreneur·es de mentionner les cinq rencontres clés de leur parcours, ces articles ont permis d’en apprendre davantage sur leur chemin (che-main) de vie. La série se termine avec ce numéro qui met en lumière les personnes qui ont inspiré la directrice sortante.
Si elle devait ne donner qu’un mot pour parler de son parcours, Chantal Robin retiendrait la curiosité. Celle qui l’a fait s’intéresser à des domaines très divers, à ouvrir son horizon et à n’avoir de cesse de se former encore et toujours. À la fin juin, elle quittera officiellement la direction de la CCIF, après huit ans, pour une retraite qu’elle imagine déjà très active, entre conseils aux entreprises, soutiens aux jeunes et aux femmes entrepreneures ou encore formations aux nouvelles technologies. Comme à son habitude, la Brocoise déborde d’idées et d’envies.
J’ai grandi entourée de femmes entrepreneures. Il y avait d’abord ma grand-mère maternelle, qui tenait le Café du Tilleul à Broc-Fabrique. Elle s’était retrouvée veuve, avec huit filles à la maison. Le café était à 50 m de l’usine Nestlé et il a vécu au rythme de son développement. Avant que la fabrique ait un restaurant, le Tilleul faisait office de cantine. Ma grand-mère logeait également les monteurs étrangers qui venaient installer les nouvelles machines. Mon enfance a été baignée dans ce milieu industriel. Nos terrains de jeu étaient les gorges de la Jogne et les couloirs de l’usine.
Ma mère a longtemps tenu une épicerie, avant de gérer le kiosque de l’usine. Elle aussi était indépendante et faisait preuve d’une volonté de fer. Un trait de caractère qu’elle partageait avec ses sœurs. Au village, on les appelait les “filles du Tilleul”. Dans les années 1960, elles sortaient un peu du cadre. L’une d’elles était d’ailleurs partie aux États-Unis, à l’âge de 18 ans. Je l’ai rencontrée une fois, lorsque j’avais 7 ans. Je lui ai annoncé que j’irai la trouver pour apprendre l’anglais, ce que j’ai fait à mes 16 ans. Moi qui n’étais quasi jamais allée au-delà de Fribourg, ça a été une sacrée aventure ! Ma tante avait un atelier de couture reconnu, avec une clientèle prestigieuse. Je l’ai accompagnée pendant un an. On était tout le temps à New York. Ce séjour m’a offert une ouverture folle sur le monde et sur les nouvelles technologies. Il m’a donné une longueur d’avance. »
« Bernard Sottas serait le pouce levé de mon che-main »
« 1994 a été une année complètement dingue. J’ai été alors la présidente du comité d’organisation de l’opéra rock Kronos qui a réuni plus de 5’500 personnes en trois soirs dans la halle de l’entreprise de construction métallique Sottas, pour le Nouvel An 1995. Dans le cadre de ce projet, j’ai rencontré et côtoyé Bernard Sottas, qui est un industriel avec une vision et des capacités d’innovation folles. On était d’ailleurs dans un élan de folie avec cet opéra rock pour lequel des idées fusaient toutes les secondes. Ça m’a montré que rien n’est impossible quand on est convaincu et qu’on y met l’énergie nécessaire.
À titre personnel, ce projet m’a apporté des rencontres innombrables qui m’ont ouvert les portes de la Jeune chambre internationale et qui m’ont permis d’entrer en contact, puis au service de Sofraver, où j’ai travaillé vingt et un ans, dont seize à la direction administrative. Ce genre de réseau est important et j’aimerais faire passer ce message aux femmes pour qu’elles saisissent les possibilités qui existent, qu’elles en profitent. »
« Si j’exige de toi, c’est que je crois en toi »
« Une autre rencontre marquante a été Marius Reidy. Il a repris la direction de la fiduciaire où j’effectuais mon apprentissage d’employée de commerce. Je le vois encore me donner des situations comptables à résoudre. Son exigence était incroyable, mais il disait : “Si j’exige de toi, c’est que je crois en toi !” Cette idée m’a suivie au fil de mon parcours. C’était une personnalité impressionnante, mais il n’était pas donneur de leçons. Par la suite, Marius Reidy est devenu le premier employé de Liebherr, quand l’entreprise s’est
installée à Bulle, puis son directeur. Je l’ai côtoyé plus tard, notamment au sein du GIF. Il m’a dit être fier de moi et de mon parcours. Il fait partie de ces bonnes personnes qu’on croise au bon moment. J’en ai croisé d’autres sur mon chemin, notam- ment des enseignants qui n’ont pas muselé l’enfant extraver- tie que j’étais, mais qui m’ont permis d’assumer mon lea- dership. »
« Mon père et sa curiosité insatiable »
« Mon père était un bosseur infatigable et il avait une exigence sans limite envers lui et envers nous, mes frères et moi. Il n’avait pas suivi de formation de base, mais il a reçu comme un cadeau toutes les formations continues qu’on lui a proposées lorsqu’il travaillait pour Cailler. Il était d’une curiosité insatiable. Durant toute la période où j’ai siégé et présidé le GIF, le Groupement industriel du canton de Fribourg, il m’attendait après chaque visite d’entreprise. J’avais droit à un interrogatoire sur tout ce que j’avais pu voir, sur les machines, sur les produits… Il avait soif de savoir. Ce message a été très précieux. Se former et continuer de se former tout au long de son parcours est primordial. »
« Mon mari m’a toujours dit : “Vas-y, fonce !”»
« Pour une entreprise comme pour une personne, pour prendre des responsabilités et investir, il faut que les conditions-cadres le permettent. En entreprise, on parle de fiscalité, d’aménagement, de législation, etc. D’un point de vue personnel, il est indispensable d’avoir le soutien de son conjoint et de sa famille. Qu’il y ait des encouragements plutôt que des reproches. J’avais 19 ans quand j’ai rencontré Gérald, qui allait devenir mon mari. Depuis, il m’a toujours soutenue. Quand j’hésitais, il était toujours là pour me dire : “Vas-y, fonce !” Il n’y avait probablement qu’un modèle possible pour vivre avec moi et je suis tombée dessus ! »
Depuis 25 ans, nous parlons de performance, d’objectifs, de croissance, de vous.
Gestion de fortune Planification financière
Fondé en 2003 par Philippe Currat et Fabian Tschumi, le Centre ITS fête ses 20 ans d’engagement dévoué à la santé. Avec l’arrivée d’un nouvel associé, Julien Vipret, cette épopée prend une nouvelle dimension. Implanté dans le Grand-Fribourg, son réseau compte 5 succursales et 40 collaborateurs passionnés. Trois points fondamentaux forment la colonne vertébrale de ses services :
> Interactivité : échanges multidisciplinaires avec divers acteurs de la santé et partenaires locaux.
> Thérapie : large palette de soins, dont principalement la physiothérapie, mais aussi l’ostéopathie, l’ergothérapie, le massage.
> Sport : partenaire privilégié de clubs prestigieux tels que Fribourg Gottéron, Fribourg Olympic et l’équipe suisse de football des M-21.
En ce jubilé, le Centre ITS célèbre son histoire tout en regardant vers l’avenir, prêt à continuer de servir sa communauté avec passion et dévouement.
Rue de la Banque 4 1700 Fribourg
T. 026 322 62 62 info@centre-its.ch centre-its.ch
Spécialiste pour la fourniture de tablettes de fenêtres en aluminium, granit ou fibrociment, PROtablettes SA a fêté son 10e anniversaire le 1er mai dernier, au Bowling de Sévaz. Cette soirée a permis à son directeur Jean-Luc Rapin de remercier sa fidèle clientèle ainsi que ses collaborateurs.
L’évolution de l’entreprise a été importante durant cette décennie. Si la tablette de fenêtre reste un atout majeur de PROtablettes SA, divers produits et services complémentaires ont rejoint le programme de vente tels que lambrequins de stores EPS, encadrements de fenêtres aluminium, bordures de routes en granit ou encore la serrurerie normalisée. Ces évolutions permettent à Jean-Luc Rapin d’être optimiste pour l’avenir, tant au niveau des nouvelles constructions que pour le domaine de la rénovation.
L’entreprise occupe actuellement 6 personnes dont 2 techniciens qui sillonnent la Suisse romande pour la prise des mesures.
Guérite 21 1541 Sévaz
T. 026 676 93 93 info@protablettes.ch protablettes.ch
Samvaz SA, PME fondée en 1964 et basée à Châtel-St-Denis, célèbre ses 60 ans en 2024. Spécialisée dans l’usinage du métal et la transformation du bois, elle regroupe plus de 170 collaborateurs sur deux sites.
L’entreprise se distingue par l’invention et la commercialisation de produits innovants, principalement de solutions de fixation et de supportage de tuyaux en tout genre, mais aussi d’un système de coffrage, de rabots, de têtes de rabotage ou de carrelets phoniques.
Samvaz se démarque également par son engagement écologique : utilisation de bois local pour ses articles en bois, le chauffage de ses usines et du quartier. Elle continue d’évoluer, mettant l’accent sur des solutions personnalisées et un service de qualité pour ses clients. Découvrez-en plus lors de la journée portes ouvertes du 7 septembre 2024.
Rue de Pra de Plan 25 1618 Châtel-St-Denis
T. 021 948 34 34 info@samvaz.ch samvaz.ch
Le 2 mai 2024 a eu lieu un événement de réseautage export sur le thème « Comprendre le marquage CE – Votre clé pour conquérir le marché », durant lequel les participants ont pu décrypter le marquage CE et son influence sur le succès d’un produit sur le marché.
Pour toute entreprise souhaitant commercialiser ses produits en Europe ou en Suisse, le marquage CE est un passage obligé. Ce petit logo, apposé sur divers produits, est souvent perçu comme un sésame ouvrant les portes du marché. Mais que signifie-t-il réellement ? Pourquoi est-il essentiel pour votre entreprise ?
Le marquage CE, que l’on retrouve sur de nombreux produits, est un indicateur de conformité aux normes européennes. Ce marquage signifie que le produit a été évalué avant d’être mis sur le marché et qu’il répond à toutes les exigences législatives européennes pertinentes telles que la sécurité, la santé et la protection environnementale.
Le marquage CE n’est pas seulement un symbole réglementaire, c’est une déclaration du fabricant que son produit est conforme à toutes les directives européennes applicables. Ce marquage est crucial car il permet également la libre circulation des produits au sein de l’Espace Économique Européen (EEE). Sans le marquage CE, les produits ne peuvent être vendus légalement dans ces pays (dont la Suisse), ce qui pourrait limiter considérablement votre marché potentiel.
COMMENT OBTENIR
LE MARQUAGE CE ?
1. Identification des directives applicables : Déterminez quelles directives et normes européennes s’appliquent à votre produit. Cela peut inclure tout, de la sécurité électrique à la compatibilité électromagnétique en passant par les jouets ou les matériaux de construction.
2. Évaluation de la conformité : Effectuez ou faites effectuer des tests sur le produit pour vous assurer qu’il réponde à toutes les exigences spécifiques des directives applicables.
3. Documentation technique : Compilez une documentation technique qui comprend notamment l’analyse de risque ainsi que les rapports de sécurité de votre produit.
4. Déclaration de conformité : Rédigez une déclaration de conformité CE.
5. Apposition du marquage CE : Une fois toutes les étapes précédentes accomplies, le marquage CE peut être apposé sur le produit.
Le marquage CE est donc essentiel pour commercialiser vos produits en Europe et en Suisse. Bien que le processus puisse paraître intimidant, comprendre et respecter les étapes requises est indispensable pour une mise sur le marché de votre produit.
Elio Schnarrenberger, CEO & Co-founder Säfeli Sàrl, safeli.ch
export@ccif.ch
ccif.ch
Dans un marché du travail toujours plus tourmenté par la pénurie de main-d’œuvre, la fidélisation des collaborateurs est essentielle pour assurer la stabilité et la compétitivité de son entreprise. La formation continue se révèle être un outil indispensable permettant aux entreprises de fidéliser leurs collaborateurs.
Avec des évolutions de plus en plus rapides et inévitables, de nombreux métiers du futur n’existent pas encore et certains métiers actuels vont subir d’importantes transformations dans les années à venir. Les collaborateurs doivent ainsi s’adapter constamment en se formant. C’est le rôle de l’entreprise que d’accompagner et d’anticiper ces nouvelles professions en adoptant une stratégie de formation continue, qui s’avère aussi être un véritable levier de la fidélisation des collaborateurs.
Les collaborateurs qui bénéficient de formations régulières sont mieux armés pour faire face aux défis complexes qui se présentent. En investissant dans la formation de leurs collaborateurs, les entreprises valorisent leur réussite individuelle, ce qui renforce leur engagement auprès de leur employeur.
Un collaborateur qui se forme est un collaborateur qui évolue. La formation permet aux employés de rester à la pointe de leur domaine, ce qui les rend plus compétents et confiants dans leur rôle. Avec
une culture orientée vers la formation, les entreprises créent un environnement propice à l’épanouissement professionnel dans lequel les employés se sentent valorisés. Cela se traduit par une plus grande satisfaction au travail et ils sont plus enclins à rester fidèles à l’entreprise.
La formation continue n’est pas seulement un investissement dans les compétences des collaborateurs, c’est un investissement dans l’avenir de l’entreprise. En favorisant la fidélisation des employés grâce à des opportunités de développement, l’entreprise pourra également bénéficier de nouvelles compétences, ce qui se traduira par une meilleure performance générale.
Chaque année, la CCIF propose près de 30 formations à ses membres. De l’innovation à l’export, en passant par le juridique et le management, ces formations sont spécialement conçues pour soutenir les entreprises dans l’exercice de leurs acti-
La formation continue, un levier de fidélisation
vités. Découvrez notre programme actuel et ne manquez pas les nouvelles formations de l’automne : ccif.ch événements formations
Camille Bielmann T. 026 552 50 91 cbielmann@ccif.ch ccif.ch
Atelier-Conférence : Recruter et fidéliser les talents
La Société suisse de sécurité au travail (SSST), qui fête cette année son 40e anniversaire, réunit plus de 1’800 spécialistes de la sécurité et la santé au travail (STPS). Elle est domiciliée depuis 2022 auprès de la CCIF. Ses missions principales englobent la promotion de la sécurité et de la protection de la santé au travail, le contrôle de la formation continue et l’échange de connaissances et d’expériences entre les membres.
Même si le statut de membre de la SSST est réservé aux personnes physiques qui s’occupent professionnellement de promouvoir la sécurité et de protéger la santé au travail, la SSST offre aux entreprises des prestations très utiles dans ce domaine, notamment un catalogue des instituts de formation à la sécurité au travail reconnus ainsi qu’un registre de spécialistes STPS en libre accès sur son site Internet.
La sécurité au travail est trop souvent perçue comme une contrainte par les dirigeants qui doivent composer avec d’autres priorités. Or, différentes études démontrent que la prévention est bénéfique pour les entreprises car les absences
Soirée du Jubilé, le 25 avril dernier
coûtent cher à l’employeur. La formation doit donc être considérée comme un investissement. Ainsi, le regard porté sur les chargés de sécurité pourra changer. Grâce à leur présence au sein des entreprises, les spécialistes de la sécurité ont contribué à la baisse de 30% des accidents professionnels en Suisse depuis 2000.
Les spécialistes de la sécurité contribuent à la diffusion d’une véritable culture de la prévention, non seulement au sein des entreprises mais également auprès de la population, grâce à leur engagement dans des activités de milice. Ce modèle de partenariat social, qui fait partie de l’ADN de la Suisse, est aujourd’hui en danger et il est toujours plus difficile de trouver des personnes qui acceptent de faire partie de comités ou de rejoindre un exécutif.
Face à la fragilisation du système de milice, la SSST et suissepro ont lancé
La prévention est bénéfique pour les entreprises.
l’an dernier une Déclaration de soutien au système de milice en Suisse afin de sensibiliser les entreprises à cette problématique. 31 entreprises et grandes associations patronales et syndicales l’ont déjà signée et un postulat a été déposé à Berne, demandant au Conseil fédéral de soutenir les collaborateurs/trices qui souhaitent s’engager pour la collectivité. Affaire à suivre...
sgas.ch
La CCIF fête un nouveau jubilé cette année. Sa directrice adjointe Viviane Collaud compte 25 années de bons et loyaux services. Si c’est bien la fidélité qui la définit, c’est plutôt la polyvalence et la multitude des rôles qu’elle a pu y jouer qui l’a animée tout au long de ces années.
Lorsqu’elle est engagée par André Uebersax en 1999, Viviane devient rapidement responsable du service export. Volontaire, très engagée et avide de diversité, elle prend également en charge les analyses conjoncturelles qu’elle coordonne avec le Service de la statistique du canton. Entre 2003 et 2005, elle s’implique grandement dans l’audacieux projet du Swiss Center Shanghai (voir encadré ci-contre) et organise son inauguration ainsi que plusieurs délégations en Chine. Elle se lance deux ans plus tard dans un nouveau projet d’envergure et met en place, comme cheffe de projet, les deux premières éditions du Forum des métiers START !.
Si Viviane n’aime pas se retrouver sous les feux des projecteurs, elle est indéniablement un pilier de la CCIF et a œuvré à la réalisation de ses plus grands projets durant un quart de siècle.
Depuis la naissance de ses deux enfants, en 2008 et 2010, la directrice adjointe ne freine pas beaucoup, bien au contraire. Elle prend deux fois la direction ad interim, s’occupe des ressources humaines, reprend la responsabilité du service
export, gère la Fondation sociale, siège dans plusieurs comités et commissions étatiques et met en place un démarchage actif des nouveaux membres. En parallèle, elle coordonne et développe une grande partie des secrétariats sis à la CCIF.
Viviane a donc exercé dans la plupart des secteurs d’activité que compte la CCIF. Nul doute que son expérience a été une mine d’or pour les cinq directeurs successifs qui ont toujours pu compter sur elle. Le dernier en date, Christophe Emmenegger nous le confirme : « Viviane est un élément central de la CCIF, elle est non seulement celle qui en connaît toutes les coulisses, mais son engagement est sans faille et sa motivation toujours intacte ! »
...des moments extraordinaires passés en Chine, dont l’accueil sur tapis rouge du Président de la Confédération Pascal Couchepin, une promotion de directrice
Un engagement sans faille et une motivation toujours intacte !
adjointe qu’elle apprend en même temps que ses collègues, l’évolution vers un réseautage plus détendu sous la direction d’Alain Riedo, les nombreux Apéritifs de printemps et, ses nombreux collègues au fil du temps.
SWISS CENTER SHANGHAI
Sous l’impulsion visionnaire d’André Uebersax, la CCIF développe dès 1996 le Swiss Center Shanghai destiné à faciliter l’implantation des sociétés suisses en Chine. Le projet remporte en 2003 le prix du Meilleur projet international lors du 3e Congrès mondial des Chambres de commerce à Québec parmi 68 candidats provenant de 29 pays.
Les collaborateurs d’une entreprise peuvent être amenés à effectuer des heures supplémentaires. Le présent article explique quelles sont les différences entre les heures supplémentaires et le travail supplémentaire. Par ailleurs, il expose les règles applicables à l’exécution des heures supplémentaires et à la rémunération de celles-ci.
DÉFINITION ET CADRE LÉGAL
Les heures supplémentaires sont définies comme les heures de travail effectuées au-delà de l’horaire contractuel. Il s’agit des heures accomplies en plus de la durée du travail convenue par les parties, que celle-ci soit fixée par le contrat de travail, une convention collective (CCT) ou un contrat-type de travail (CTT) ou qu’elle soit déterminée par l’usage. Les heures supplémentaires sont régies par l’article 321c du Code des obligations (CO).
Il convient de les distinguer du travail supplémentaire, à savoir le travail dont la durée excède le maximum légal, soit 45 ou 50 heures par semaine selon la catégorie de travailleurs concernée. Selon l’article 9 de la loi fédérale sur le travail dans l’industrie, l’artisanat et le commerce (LTr), la durée maximale de la semaine de travail est de 45 heures pour les travailleurs occupés dans les entreprises industrielles, le personnel de bureau, le personnel technique et les autres employés, y compris le personnel de vente des grandes entreprises de commerce de
détail. Elle s’élève à 50 heures pour tous les autres travailleurs. Les conditions applicables au travail supplémentaire, la durée de celui-ci ainsi que son indemnisation sont prévues aux articles 12 et 13 LTr ainsi qu’aux articles 25 et 26 de l’ordonnance 1 relative à cette loi (OLT1).
Si les circonstances l’exigent, le travailleur est tenu d’exécuter des heures supplémentaires dans la mesure où il peut s’en charger et où les règles de la bonne foi permettent de le lui demander (art. 321c al. 1 CO). L’employé n’a l’obligation d’effectuer des heures supplémentaires que si elles sont nécessaires. Tel peut être le cas en cas d’urgence ou de surcroît extraordinaire de travail (clôture de l’exercice comptable, inventaire, absence d’un collègue, etc.). En revanche, des carences organisationnelles ou un manque récurrent de personnel ne justifient pas de recourir à des heures supplémentaires.
Les heures supplémentaires doivent être effectuées dans l’intérêt de l’employeur. En principe, elles sont réalisées à sa demande. Toutefois, il arrive que le travailleur les accomplisse spontanément. Dans ce cas, il doit en principe les déclarer dans un délai utile afin de permettre à l’employeur de prendre des mesures d’organisation en connaissant le temps nécessaire à l’exécution des tâches confiées. À défaut, l’employé risque, sauf circonstances particulières, d’être déchu de son droit à leur rémunération (TF 4A_28/2018 du 12 septembre 2018 c. 5).
À quelles conditions les heures supplémentaires accomplies par un travailleur donnent-elles droit à une rémunération ?
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Lorsque l’employeur sait ou doit savoir que l’employé accomplit des heures au-delà de la limite contractuelle, ce dernier peut, de bonne foi, déduire du silence de son employeur que ces heures sont approuvées, sans avoir à démontrer qu’elles sont nécessaires pour accomplir le travail demandé. Une annonce rapide du nombre d’heures supplémentaires exact n’est alors pas indispensable.
RÉMUNÉRATION
Avec l’accord du travailleur, l’employeur peut compenser les heures de travail supplémentaires par un congé d’une durée au moins égale, qui doit être accordé au cours d’une période appropriée (art.
321c al. 2 CO). Sauf clause contraire d’un accord écrit, d’un CTT ou d’une CCT, l’employeur est tenu de rétribuer les heures de travail supplémentaires qui ne sont pas compensées par un congé en versant le salaire normal majoré d’un quart au moins (art. 321c al. 3 CO).
Sous l’une des formes prescrites par l’art. 321c al. 3 CO (contrat, CTT ou CCT), il est possible de prévoir que les heures supplémentaires accomplies à l’avenir seront rémunérées sans supplément ou ne seront pas rémunérées, à tout le moins lorsque la rémunération de ces heures est forfaitairement comprise dans le salaire de l’intéressé. Un tel accord peut intervenir tant au début qu’au cours des rapports de travail (ATF 124 III 469 c. 2a). Conformément à la théorie de l’imprévision, lorsque le travailleur est amené en définitive à accomplir un nombre d’heures supplémentaires excédant notablement ce qui était prévisible lors de la conclusion de cet accord, l’employeur ne peut pas s’en prévaloir pour refuser la rémunération de ces heures (TF 4A_485/2019 du 4 février 2020 c. 6.2.2.2). Si l’indemnisation des heures supplémentaires peut être exclue par écrit, il n’en va pas de même s’agissant du travail supplémentaire (ATF 136 III 337 c. 6).
HORAIRE FLEXIBLE
Lorsqu’un travailleur disposant d’un horaire de travail flexible accumule un solde positif d’heures, il doit les compenser par un congé et assume le risque de ne pas pouvoir le faire en cas de résiliation du
contrat. Une rémunération en espèces de ces heures de travail excédentaires n’entre en considération que si les besoins de l’entreprise ou des directives de l’employeur empêchent le travailleur de récupérer ces heures à l’intérieur de l’horaire de travail flexible convenu en respectant les plages horaires bloquées. Dans un tel cas, il ne s’agit alors plus d’un crédit découlant de l’horaire de travail flexible, mais de véritables heures supplémentaires (ATF 123 III 469 c. 3).
Kathia Pauchard P. 079 573 14 29 (permanence juridique) kpauchard@ccif.ch ccif.ch
Bénichon
Rencontre
Le projet collaboratif Hestia, au bénéfice d’une subvention NPR, s’est clôturé en février 2024. Réunissant les expertises des entreprises CISEL Informatique et SoftDesign CFY, de l’HFR Hôpital Fribourgeois et des Hautes écoles spécialisées HedS et HEIA-FR, ce projet avait pour objectif de concevoir une plateforme sécurisée d’échange de données physiologiques d’un patient. Ces échanges de données personnelles en temps réel et in situ sont mis à disposition des médecins, soignants et thérapeutes.
COMMENT LES RÉSULTATS
DU PROJET ONT-ILS ÉTÉ VALORISÉS ?
EXPLICATIONS :
Les fruits du projet collaboratif Hestia ont donné naissance à la start-up LynxData, fondée par l’équipe de développement de l’institut iCoSys de la HEIA-FR. SoftDesign CFY et CISEL Informatique poursuivent leur engagement en tant que partenaires de la jeune start-up. Celle-ci se focalise sur le développement, la maintenance et la commercialisation de la plateforme d’échange de données. Son CEO, Pascal Bruegger, explique : « Nous proposons notre solution logicielle d’échange de données physiologiques pour les cabinets médicaux privés, puis, à la suite des tests réalisés avec l’HFR, dans les établissements hospitaliers. Actuellement, notre plateforme prend en charge le transfert de données de capteurs cardiaques tels que la pression et l’oxymètre. Nous envisageons d’intégrer,
dans un futur proche, d’autres mesures telles que l’électrocardiogramme, la glycémie, le diagnostic d’épilepsie, etc., afin de couvrir un large éventail de services médicaux et spécialités. »
CISEL Informatique SA assure quant à elle l’hébergement de la plateforme Hestia, garantissant ainsi un transfert et un stockage sécurisés des données des patients pour les médecins ou établissements hospitaliers. Ainsi, CISEL Informatique étend son champ d’expertise aux services informatiques médicaux.
L’HFR a la volonté de développer le suivi ambulatoire des patients en post-opération, en rééducation ou souffrant de maladies chroniques (cardiaque, diabète, troubles du sommeil, etc.). LynxData constitue un partenaire de choix pour l’HFR, permettant de réaliser des tests en conditions réelles. Pascal Bruegger ex-
prime sa confiance dans les tests en milieu médical : « Nous finalisons les derniers préparatifs pour le lancement d’un projet pilote avec l’HFR de Meyriez. Nous évaluons ainsi la fiabilité de la plateforme, son intégration au système informatique de l’hôpital, l’adhésion des médecins à la plateforme et l’ergonomie de l’application mobile destinée aux patients. »
La CCIF soutient INNOSQUARE dans sa mission. Elle est son partenaire pour les entreprises. innosquare.com
UNE COLLABORATION POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES
Des chercheuses et des chercheurs de l’Institut Adolphe Merkle, en collaboration avec l’Université technique de Darmstadt, ont mis au point un nouveau type de polymères, les principaux composants des plastiques, plus facilement dégradable que les matériaux habituels. Un traitement mécanique tel que le broyage combiné à l’utilisation d’une solution alcaline suffit à en faciliter le recyclage chimique et à en réduire l’impact sur l’environnement.
CHRISTIAN DONINELLI
Selon les chiffres de l’ONU, l’humanité produit environ 430 millions de tonnes de plastiques chaque année, ce qui, en raison d’une élimination inadéquate, nuit à la fois à l’environnement, créant des problèmes pour les plantes, la faune et la santé humaine. Mettre au point un plastique dont l’impact soit moindre apparaît évidemment aussi crucial qu’urgent. C’est l’objectif que s’est fixé un groupe de recherche international, dont quatre chercheurs rattachés à l’Institut Adolphe Merkle de l’Université de Fribourg.
QUALITÉS
Les plastiques sont constitués de longues chaînes de molécules appelées polymères. Très solides et très stables, ces chaînes résistent aux processus de décomposition naturelle, ce qui explique pourquoi les plastiques s’accumulent dans la nature. Pour y remédier, un groupe de recherche de l’Institut Adolphe Merkle, en collaboration avec des collègues de l’Université de Darmstadt et de Strathclyde, a mis au point de nouvelles structures chimiques permettant de briser plus facilement les liens entre les molécules.
ÉLIMINATION FACILITÉE
Pour y parvenir, les scientifiques ont eu recours au cyclobutène, une molécule de la famille des hydrocarbures, qui peut être facilement intégré dans de nombreuses sortes de plastiques. « Lorsqu’il est incorporé dans les polymères, ce composé chimique permet leur désagrégation en molécules plus petites sous l’action de forces mécaniques et d’une solution alcaline », explique Peng Liu, spécialiste de la chimie des polymères à l’Institut Adolphe Merkle. C’est cette propriété qui facilite
la dégradation chimique des plastiques, contribuant ainsi à réduire la pollution de l’environnement.
DÉGRADATION À LA DEMANDE
Le principal défi, lorsqu’il s’agit de concevoir des polymères dégradables, est qu’ils ne doivent pas se dégrader prématurément, c’est-à-dire en cours d’utilisation. « Nous avons réglé ce problème au moyen du cyclobutène, explique Christoph Weder, professeur à l’Institut Adolphe Merkle, car il joue le rôle d’un interrupteur de dégradation. Celui-ci s’active dans des conditions environnementales spécifiques combinant des forces mécaniques et des conditions alcalines, comme celles que l’on rencontre dans les océans. C’est de cette manière que nous pensons que les plastiques qui intègrent notre composé chimique pourront être plus facilement décomposés et éliminés. »
Christian Doninelli Communication & Médias, Unifr
Christoph Weder, Institut Adolphe Merkle, christoph.weder@unifr.ch
Katharina Fromm, vice-rectrice recherche et innovation, innovation@unifr.ch
Collaboration rédactionnelle : Unicom Communication & Médias
HES I UNI ET ENTREPRISES FRIBOURGEOISES : PAS DE BARRIÈRES
LYSR, pionnière de l’IA dans l’industrie des machines. Depuis sa naissance au sein d’iCoSys (Institut d’intelligence artificielle et systèmes complexes), LYSR s’est spécialisée dans l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) pour la surveillance proactive des équipements industriels.
ORIGINE ET ÉVOLUTION DE LYSR
LYSR est née de l’identification précise des besoins industriels en matière d’IA pour la surveillance et la maintenance prédictive et du constat que beaucoup d’entreprises dans le secteur ont des problèmes à résoudre. Il ne s’agissait donc pas uniquement de créer une IA mais aussi de la mettre en production et de la monitorer derrière. Cette initiative a débuté au sein
de l’institut d’iCoSys, a été soutenue dans le cadre d’un projet SwissUniversities et a rapidement mené à la création d’une spin-off issue de l’institut. Cette dernière s’est dédiée au traitement des séries temporelles issues des capteurs de machines, essentielles pour la surveillance en temps réel des équipements industriels. Cette spécialisation permet une précision accrue dans la prédiction des pannes et l’optimisation de la maintenance, facilitant ainsi la gestion des infrastructures de production.
DÉFIS DU DÉPLOIEMENT ET SOLUTIONS INNOVANTES
Un des principaux défis pour LYSR a été de mettre au point les technologies qui permettent de déployer à grande échelle des solutions d’IA dans des environne-
Surveillance proactive des équipements industriels
UNE COLLABORATION
POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES
Surveillance précise et en temps réel des machines
ments industriels complexes. La spin-off a donc développé des technologies mixtes Cloud et Edge permettant une mise à l’échelle automatique et efficace, assurant une intégration fluide tout en limitant les interventions manuelles.
IDENTIFICATION DES MARCHÉS ET STRATÉGIE DE CROISSANCE
LYSR a bénéficié de l’aide de Fri Up pour affiner sa stratégie de marché. La plateforme « no-code », offerte par LYSR, cible donc principalement les producteurs de machines industrielles et les intégrateurs d’automates qui peuvent intégrer la solution simplement et la mettre à l’échelle. Cette segmentation a permis de préparer le terrain pour une expansion future, tant en Suisse qu’à l’international. Sous la gouvernance de Fri Up, LYSR a également développé un produit viable, soutenu par une analyse approfondie des besoins du marché. Cette approche permet aujourd’hui de proposer des démonstrations convaincantes aux clients potentiels, optimisant ainsi les chances de réussite commerciale.
Passage du Cardinal 11 1700 Fribourg
T. 026 425 45 00 office@friup.ch friup.ch
L’association Hêtre Heureux est une structure d’accueil de pédagogie par la nature. Il s’agit d’un jardin d’enfants qui accueille en forêt une douzaine d’enfants de 2 à 5 ans à qui elle offre du temps et de l’espace pour aller à la rencontre de la nature et y vivre des expériences directes. Le soutien Carbon Fri permettra à l’association d’assurer la pérennité du fonctionnement du jardin d’enfants jusqu’à la fin de l’année scolaire.
La course des 6 Heures de Fribourg est l’unique course nationale automobile de voitures à piles à combustible (hydrogène) de taille 1/10 e qualificative pour la finale mondiale. Cet événement à vocation pédagogique s’adresse aux élèves des écoles secondaires 1 et 2 en formation professionnelle afin de les sensibiliser au développement durable et acquérir des compétences transversales collaboratives et coopératives. L’enveloppe de CHF 5’000.– a permis à cet événement de couvrir une partie des frais d’achat de matériel nécessaire aux équipes des cycles
d’orientation pour leur participation à la course du 27 avril 2024 à Romont.
SOTTAS SA
L’entreprise bulloise SOTTAS SA a déposé un projet d’électrification de son parc d’élévateurs qui lui permettrait d’économiser plus de 20 t CO2 par année. Qualifié d’exemple catalyseur pour les autres entreprises par le Conseil de fondation, ce projet de décarbonation mérite une mise en évidence et se voit offrir une labellisation Carbon Fri à l’entreprise SOTTAS afin qu’elle puisse aller plus loin dans sa démarche de décarbonation.
Trois nouveaux projets fribourgeois durables soutenus par Carbon Fri
Marjorie Virdis T. 026 347 12 37 marjorie@carbonfri.ch carbonfri.ch
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Le délai de dépôt est fixé au 31 octobre 2024. Plus d’informations sur www.carbonfri.ch/appel-a-projets
Jeudi 4
IA-TELIER : L’IA DANS MA PME
Renseignements : Aurélie Auffret
T. 026 552 50 98 – aauffret@ccif.ch
Lieu : CCIF, Fribourg
Lundi 2
Renseignements : Alexandra Macheret
T. 026 347 12 34 – amacheret@ccif.ch
Lieu : Forum Fribourg, Granges-Paccot
Jeudi 12
ANTICIPER LE SUCCÈS : UNE JOURNÉE POUR LIBÉRER LE POTENTIEL DE VOTRE SOCIÉTÉ
Renseignements : Frédéric Ducry
T. 026 552 50 93 – innovation@ccif.ch
Lieu : CCIF
Mercredi 18, jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21
FRIBOURGOPEN DANS LE SUD DU CANTON (Glâne, Gruyère, Veveyse)
Mercredi 25, jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28
FRIBOURGOPEN DANS LE NORD DU CANTON (Broye, Lac, Sarine, Singine)
Renseignements : Aurélie Auffret
T. 026 347 12 20 – entreprises@ccif.ch
Lieu : en entreprises
Jeudi 26
FORMATION EXPORT : TVA SUISSE – RÉVISION DE LA LOI
Renseignements : Daniela Bongard
T. 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch
Lieu : CCIF
Jeudi 3
FORMATION MANAGEMENT : FEMMES LEADERS, CHALLENGER LE CONCEPT DE DIVERSITÉ
Renseignements : Patricia Roos
T. 026 347 12 36 – proosmaradan@ccif.ch
Lieu : CCIF
Vendredi 4
BALADE GOURMANDE
Renseignements : Camille Bielmann
T. 026 552 50 91 – cbielmann@ccif.ch
Lieu : Estavayer-le-Lac
Mercredi 9
FORMATION EXPORT : DOUANES ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE
Renseignements : Daniela Bongard
T. 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch
Lieu : CCIF
Jeudi 10
LUNCH JURIDIQUE : LE CERTIFICAT DE TRAVAIL
Renseignements : Kathia Pauchard
T. 026 347 12 29 – kpauchard@ccif.ch
Lieu : CCIF
Vendredi 11
ENTREPRISE DE DEMAIN – MANAGER AGILE
Renseignements : Frédéric Ducry
T. 026 552 50 93 – innovation@ccif.ch
Lieu : CCIF
PARTENAIRES CCIF 2024 / PARTNER DER HIKF 2 024
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Fribourg, Guin, Berne
Markus Jungo
Expert-comptable diplômé Président, associé
core-partner.ch
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Extrait de l’agenda des manifestations sur ccif.ch
Rencontres de folklore internationales de Fribourg (RFI)
Labellisé Carbon Fri |08 12 18-
49e édition
Info T. 026 347 12 25 – rfi.ch
Lieu Fribourg
SSST
Fachtagung SGAS 2024
Info T. 026 552 50 96 – sgas.ch
Lieu Zurich
Fribourg International (FI)
Assemblée générale
Info T. 026 347 12 27 – fribourg-international.ch
Café #2030
La convention d’objectifs (AEnEC)
Info T. 026 347 12 37 – carbonfri.ch
Lieu Bulle
Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI)
Visite Marcel Boschung AG
Info T. 026 347 12 34 – gif-vfi.ch
Lieu Fribourg
Impressum
YouComm
Conférence
Info T. 026 347 12 38 – youcomm-fr.ch
CEES
Conférence
Info T. 026 347 12 38 – cees.ch
HR Fribourg
65e Assemblée générale
Info T. 026 347 12 38 – hr-fribourg.ch
IT Valley
TechMeeting
Info T. 026 347 12 35 – itvalley.ch
Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI)
Visite du barrage de Schiffenen
Info T. 026 347 12 34 – gif-vfi.ch
Lieu Fribourg
CEES
Forum sécurté 2024
Info T. 026 347 12 38 – cees.ch
Éditeur et rédaction : Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg (CCIF)
Rte du Jura 37 B – CP 160 – 1701 Fribourg – ccif.ch
Rédaction CHE-MAIN DE VIE : Sophie Roulin – info@sophieroulin.ch
Responsable d’édition : Alexandra Macheret – amacheret@ccif.ch
Graphisme, layout et couverture : ACTALIS SA – Fribourg – info@actalis.ch
Impression : Polygravia Arts Graphiques SA – Châtel-St-Denis – contact@polygravia-pag.ch – Tirage : 1’650 exemplaires
Publicité : media f – régie publicitaire – T. 026 426 42 42 – info@media-f.ch
Abonnement ECHO : CHF 100.– 5 numéros (TVA 2.5 % comprise) – CCIF – Isabelle Mouret – T. 026 347 12 20 – imouret@ccif.ch
Mercredi 2 octobre 2024
De 17h30 à 18h30
Lieu: BCF Arena à Fribourg
Inscription gratuite mais obligatoire jusqu’à 7 jours avant l’événement sur ccif.ch (rechercher sous Agenda)
Les Vendanges fiscales de BDO ont pour objectif de présenter, en un peu plus d’une heure, un survol de l’actualité juridique et fiscale, notamment les nouveautés qui entreront en vigueur en 2025 et les mesures à prendre pour s’y préparer.
Ne manquez pas ce rendez-vous annuel important pour votre entreprise et son développement. Cette présentation vous permettra de tirer le bilan de 2024 et d’anticiper 2025.
Les Vendanges fiscales de BDO en partenariat avec la CCIF
Mercredi 2 octobre 2024, de 17h30 à 18h30, à la BCF Arena à Fribourg
ORATEURS :
> Lucien Jordan, Expert-comptable diplômé, Responsable BDO Fribourg
> Nicolas Duc, Dr en droit, Responsable Fiscalité et Droit de BDO pour la Suisse romande
> Bryan Schmid, Spécialiste en finance et comptabilité avec brevet fédéral pour BDO Fribourg
BDO SA est l’une des plus importantes sociétés suisses d’audit, de services fiduciaires et de conseil. Ses compétences clés englobent les prestations d’audit, les services fiduciaires, le conseil fiscal et juridique ainsi que le conseil d’entreprises. Avec ses 36 succursales, l’entreprise dispose du réseau le plus dense de la branche.
BDO SA révise et conseille des entreprises actives dans les secteurs de l’industrie et des services, notamment des PME, des sociétés cotées en bourse, des administrations publiques et des organisations à but non lucratif.
Le réseau international BDO, qui couvre plus de 160 pays, est à disposition des entreprises orientées vers l’international.
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