ECHO
LE MAGAZINE DE L’ECONOMIE FRIBOURGEOISE
DAS FREIBURGER WIRTSCHAFTSMAGAZIN
DOSSIER SPÉCIAL
Apéritif du printemps
Transition à la direction
SOMMAIRE INHALTSVERZEICHNIS
édito
Unis pour aborder les défis
La transition au sein d’une direction, c’est une opération qui s’effectue en douceur et qui doit être bien pilotée afin que le transfert des connaissances, des dossiers, des projets et des différentes commissions se fasse de manière bienveillante. Le passage progressif vers une nouvelle gouvernance est un processus qui se doit d’être intelligent et progressif tout en garantissant l’excellente marche des affaires. J’aimerais remercier ma prédécesseure, Mme Chantal Robin, pour le travail et la transmission de ses connaissances tout au long de cette phase transitoire.
La CCIF, fondée en 1917 dans un climat tendu, à la fin de la première guerre mondiale, en pleine turbulence sociale, économique et politique, a encore plus aujourd’hui sa raison d’être. Nous vivons une période d’incertitude où la planification et l’anticipation sont statistiquement peu prévisibles tant les événements les plus improbables et incontrôlables sont devenus champignonnesques sans que l’on puisse les maîtriser. Ce monde en pleine effervescence politique, sociale et économique induit des craintes et parfois aussi un manque d’ambition. Dans ce contexte d’incertitude, les missions de la CCIF, telles que « promouvoir et défendre les intérêts des entreprises », ou encore « mettre en réseau les milieux économiques en assurant le lien avec les services publics et le public » prennent tout leur sens.
Nous sommes aujourd’hui à un tournant. Afin d’atteindre une certaine autonomie, nous devrons développer et produire de plus grandes quantités d’énergie, sans recours aux hydrocarbures, et gérer une transition énergétique intelligente pour nos prochaines générations. Nous devrons ainsi accompagner nos entreprises et nos services en catalysant les ressources par le biais de notre réseau, en accompagnant nos membres dans leur mutation, qu’elle soit digitale ou managériale, tout en favorisant des collaborations encore plus étroites avec les écoles, à tous les niveaux.
À cela s’ajoutent les transformations technologiques liées à l’intelligence artificielle (IA). Un changement qui va générer une meilleure réactivité, profitabilité et donc une compétitivité accrue pour les entreprises. Tous les ingrédients sont réunis pour dynamiser notre économie. Soyons ambitieux et travaillons ensemble. La CCIF va s’engager et soutenir tous ses membres et partenaires afin de les accompagner dans leurs prochaines et ambitieuses transformations ! Travaillons ensemble pour une économie fribourgeoise forte et pérenne.
Gemeinsam die Herausforderungen anpacken
Die Stabsübergabe in einer Direktion ist ein Vorgang, der sanft und umsichtig gesteuert werden muss, damit der Wissenstransfer und die Übergabe der Dossiers, der Projekte und der verschiedenen Kommissionen einvernehmlich erfolgen kann. Der allmähliche Übergang zu einer neuen Governance ist ein Prozess, der smart und schrittweise erfolgen und gleichzeitig einen einwandfreien Geschäftsverlauf gewährleisten muss. Ich möchte meiner Vorgängerin, Frau Chantal Robin, für ihre Arbeit und die Weitergabe ihres Wissens in dieser Übergangsphase danken.
Die HIKF wurde 1917 in einem angespannten Klima, am Ende des Ersten Weltkriegs und inmitten von sozialen, wirtschaftlichen und politischen Turbulenzen gegründet und hat heute mehr denn je ihre Daseinsberechtigung. Wir leben in einer Zeit der Ungewissheit, in welcher Planung und Antizipation statistisch gesehen kaum vorhersehbar sind, weil die unwahrscheinlichsten und unkontrollierbarsten Ereignisse wie Pilze wuchern, die man nicht in den Griff bekommt. Diese Welt im politischen, sozialen und wirtschaftlichen Aufruhr führt zu Ängsten und manchmal auch zu mangelndem Ehrgeiz. In diesem Umfeld der Unsicherheit haben die Aufgaben der HIKF wie «die Förderung und Verteidigung der Interessen der Unternehmen» oder «die Vernetzung der Wirtschaftskreise und die Sicherstellung der Beziehungen zu Behörden und Öffentlichkeit» grosse Bedeutung.
Wir befinden uns heute an einem Wendepunkt. Um eine gewisse Autonomie zu erreichen, müssen wir grössere Energiemengen entwickeln und produzieren, ohne auf Kohlenwasserstoffe zurückzugreifen, und eine für unsere nächsten Generationen intelligente Energiewende zustande bringen. Wir werden also unsere Unternehmen und Dienstleistungen begleiten müssen, indem wir die Ressourcen über unser Netzwerk «boosten» und unsere Mitglieder in ihrem Wandlungsprozess – sei er digital oder im Management – unterstützen und gleichzeitig auf allen Ebenen eine noch engere Zusammenarbeit mit den Schulen fördern.
Zu all dem kommen noch die technologischen Veränderungen im Zusammenhang mit der Künstlichen Intelligenz (KI) hinzu. Ein Wandel, der eine bessere Reaktivität, Profitabilität und damit eine höhere Wettbewerbsfähigkeit für die Unternehmen generieren wird. Sämtliche Voraussetzungen sind gegeben, um unsere Wirtschaft zu dynamisieren. Seien wir ehrgeizig und ziehen wir gemeinsam an einem Strick. Die HIKF wird sich einsetzen, um all ihre Mitglieder und Partner zu unterstützen und sie bei ihren kommenden und ehrgeizigen Veränderungsprozessen zu begleiten. Lassen Sie uns gemeinsam für eine starke und nachhaltige Freiburger Wirtschaft wirken.
CHRISTOPHE EMMENEGGER Directeur / Direktor
L’INFLATION REFLUE LA SUISSE EN POINTE
L’inflation s’inscrit désormais à nouveau sous les 2% de manière durable en Suisse. Cet indicateur crucial dépassait encore les 3% au début 2023, constituant alors l’une des principales inquiétudes des membres de la CCIF. Douze mois plus tard, la Banque nationale suisse (BNS) semble désormais être parvenue à maîtriser le renchérissement et à le faire revenir dans une fourchette considérée comme saine pour l’économie. Cette situation a déjà permis une baisse des taux d’intérêt et d’autres pourraient suivre cette année.
Avec un taux d’inflation moyen de 2,1% en 2023, la Suisse était juste au-dessus de la fourchette des 0 à 2%, garante de la stabilité des prix. À la fin février der-
nier, l’inflation moyenne sur les douze derniers mois était toutefois retombée à 1,8%. Avec ces chiffres, la Suisse fait bonne figure en comparaison internationale : l’Allemagne affichait un renchérissement moyen de 5,9% en 2023, la France un taux de 4,9%, la GrandeBretagne 6,8% et les États-Unis 4,1%.
La décrue de l’inflation a commencé dès le printemps 2023 dans la plupart des économies où les banques centrales ont fortement augmenté les taux d’intérêt. L’activité des entreprises a globalement ralenti. Mais parallèlement, les pénuries de produits et goulets d’étranglement qui se manifestaient dans de très nombreux domaines d’activité se sont résorbés, ce qui a aussi eu un impact positif sur les prix, qui se sont normalisés.
L’évolution de la situation géopolitique internationale sera cruciale
au cours des prochains mois.
Les prochains mois resteront cruciaux. Des événements géopolitiques inattendus pourraient en effet avoir des répercussions très rapides sur les coûts de l’énergie et des matières premières. La pénurie de main-d’œuvre qualifiée, d’actualité en Suisse ainsi que dans les pays voisins, ralentit quant à elle le tassement de l’inflation.
INFLATION : VARIATION MENSUELLE PAR RAPPORT AU MÊME MOIS DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
Source: OFS
ÉVOLUTION DE L’INDICE DES PRIX À LA CONSTRUCTION POUR LA SUISSE
Construction - Total Bâtiment Génie civil
Source : OFS
Avril2011Octobre2011Avril2012Octobre2012Avril2013Octobre2013Avril2014Octobre2014Avril2015Octobre2015Avril2016Octobre2016Avril2017Octobre2017Avril2018Octobre2018Avril2019Octobre2019Avril2020Octobre2020Avril2021Octobre2021Avril2022Octobre2022Avril2023Octobre2023
INDICE DES PRIX À L’IMPORTATION DE TROIS GROUPES DE PRODUITS – ÉVOLUTION
Agents énergétiques
Biens d'investissement et biens intermédiaires
APÉRITIF DU PRINTEMPS
TRANSITION À LA DIRECTION
Chantal Robin, directrice de la CCIF, a passé le témoin à son successeur Christophe Emmenegger devant plus de 1’000 membres et invités le lundi 18 mars 2024 lors du traditionnel Apéritif du Printemps de la Chambre. Un moment chargé d’émotion pour la partante, lors de l’événement phare de l’économie organisé au sein de l’entreprise swisspor à Châtel-St-Denis.
« C’est un moment particulier », a lancé le président de la CCIF, Claude Gremion, à l’heure des hommages. « La flamme des entreprises brûle en toi. Tu ne comptes ni le temps, ni les efforts », a-t-il poursuivi, décrivant la directrice sortante comme « une capitaine aussi de mauvais temps », là où l’on mesure le mieux les compétences. Au bilan : la création de Carbon Fri, dans le domaine de la durabilité, FribourgOPEN,
FRIBOURG, TERRE DE HOCKEY
des portes-ouvertes cantonales conçues comme une réponse à la pénurie de personnel qualifié, la formation Digital Manager, des événements avec des robots, des drones, des hologrammes… « Il faut une personnalité avec du jus, du courage », pour emmener le bateau CCIF, a-t-il souligné.
Avant cette partie de remerciements, Christophe Emmenegger, nouveau directeur, a insisté sur sa volonté de « renforcer les liens entre la jeunesse et la formation professionnelle » ainsi que de « catalyser les projets innovants de nos hautes écoles et université pour renforcer votre compétitivité aussi bien au sein de vos services, que de notre industrie et économie de production. »
Fribourg a « tous les atouts en mains pour performer », a observé Claude Gremion. « Notre dynamisme est bien présent, notre
Les Championnats du monde de hockey sur glace en 2026 : « le plus grand événement sportif en Suisse romande depuis près de 20 ans », selon Marc-André Berset, Directeur de l’Association Events & Legacy, Fribourg-Switzerland, CM 2026 a donné l’eau à la bouche de l’aventure qui attend la capitale cantonale dans deux ans. Trente matchs à la BCF Arena, huit équipes à Fribourg, un budget de 8 millions de francs, mais surtout « des retombées planétaires ».
« Les Mondiaux de hockey de 2023 en Finlande et Lettonie avaient attiré 440’000 personnes dans les patinoires, 1’000 représentants des médias et 182 chaînes de télévision », a détaillé Marc-André Berset. En 2009, les Mondiaux de hockey tenus à Zurich et Kloten avaient généré 100’000 nuitées. « En 2026,
« Notre dynamisme est bien présent, notre canton devient un choix d’implantation. »
Claude Gremion, président de la CCIF
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nous allons saisir les opportunités, promouvoir les atouts touristiques et fédérer », s’est engagé celui qui est par ailleurs directeur de la communication et de la marque Gottéron.
« Cet événement sera l’occasion d’augmenter la part de l’événementiel dans l’apport économique au tourisme, lequel contribue à hauteur de 1 milliard de francs au produit intérieur brut cantonal », a abondé Pierre-Alain Morard, directeur de l’Union fribourgeoise du tourisme. « Pour fédérer, il faudra montrer que Fribourg est une terre de hockey », a ajouté Romain Collaud, conseiller d’État en charge des sports. Un exercice salutaire aux yeux d’Alex Geissbühler, président de la Banque cantonale de Fribourg, qui a noté que « notre canton est parfois trop frileux ».
SWISSPOR, DURABLE ET INDISPENSABLE
Les usagers de l’A12 connaissent bien le bâtiment swisspor, à la sortie de l’autoroute à Châtel-St-Denis. Mais qui sait ce que fabrique cette société ? swisspor est leader sur le marché de l’isolation et de l’étanchéité des bâtiments. La BCF Arena est isolée grâce à ses produits.
Le Vaudois Edouard Logoz, directeur général de swisspor Romandie SA, et le Fribourgeois Jacques Esseiva, directeur technique, ont rivalisé de piques aussi chauvines qu’amicales et hilarantes pour faire découvrir leur entreprise, membre d’un groupe international présent sur 33 sites dans dix pays euro-
canton devient un choix d’implantation. Une loi sur l’innovation, que l’on espère ambitieuse, est en cours de préparation », a-t-il rappelé. « Ayons le courage d’avancer, de prospérer et de réaliser de grandes choses, chacun à son échelle ! »
« La future loi sur l’innovation permettra de soutenir votre créativité », a rebondi Olivier Curty, conseiller d’État en charge de l’économie. Plus généralement, il a garanti que « l’État s’engage en permanence pour développer le tissu d’entreprises, maintenir et créer des emplois ». Avec parfois des projets qui se complexifient. « Mais nous marquons aussi des buts. Personne ne joue les mangeurs de pucks dans notre équipe », a-t-il assuré lors d’une allocution toute en allusions au hockey, aux play-offs ainsi qu’aux Mondiaux de 2026 que Fribourg abritera avec Zurich. Le canton a « tout pour fracasser la cage » !
péens, avec plus de 4’000 collaborateurs. swisspor Romandie compte deux usines à Châtel-St-Denis et une à Tourtemagne, en Valais. Un projet de nouveau site vient d’être lancé à Payerne. Dans le chef-lieu veveysan, un autre projet emblématique, celui d’ériger une éolienne sur le site de la fabrique permettra de chasser le brouillard qui recouvre la Broye, a rigolé Jacques Esseiva. Au-delà de la plaisanterie, swisspor se veut exemplaire en matière de durabilité. Si le matériau produit, le polystyrène, est d’origine fossile, tout est recyclé.
Photo : STEMUTZ
FRÜHJAHRS-APERITIF
STABSÜBERGABE IN DER DIREKTION
Vor über 1’000 Mitgliedern und Gästen übergab Chantal Robin, Direktorin der HIKF, anlässlich des traditionellen Frühjahrs-Aperitifs der Kammer am Montag, 18. März 2024 den Stab an ihren Nachfolger Christophe Emmenegger. Ein Moment voller Emotionen für die scheidende Direktorin am Flagship-Event der Wirtschaft, der in der Firma swisspor in Châtel-StDenis über die Bühne ging.
«Das ist ein spezieller Moment, vor dem sich sogar Chantal fürchtet», bemerkte Claude Gremion, Präsident der HIKF, in seiner Würdigung. «In dir brennt das Feuer der Unternehmen. Du scheust weder Zeit noch Mühe», fuhr er fort, und beschrieb die scheidende Direktorin als
«eine Kapitänin, auch wenn es stürmt», also dann, wenn es entscheidend auf die Kompetenzen ankommt.
Zu ihrem Palmarès gehören die Gründung von Carbon Fri im Bereich der Nachhaltigkeit, FribourgOPEN, die kantonalen Tage der offenen Türen, die als Reaktion auf den Fachkräftemangel ins Leben gerufen wurden, die Ausbildung Digital Manager sowie Anlässe mit Robotern, Drohnen und Hologrammen… «Es braucht eine Persönlichkeit mit Mumm und Mut, um das Schiff HIKF zu steuern», betonte er.
Vor dem Teil der Danksagungen betonte der neue Direktor Christophe Emmenegger seinen Willen, «die Beziehungen zwischen den Jugendlichen und der Berufsbildung zu stärken» und «die inno-
Hervorgehoben:
«Unsere Dynamik ist ungebrochen, unser Kanton entwickelt sich zu einem bevorzugten Standort».
Claude Gremion, Präsident der HIKF
Version française : p. 8
FREIBURG,
EISHOCKEY-LAND
Die Eishockey-Weltmeisterschaften 2026: «Der grösste SportEvent in der Westschweiz seit fast 20 Jahren». Gemäss MarcAndré Berset, Direktor des Vereins Events & Legacy, Freiburg-Switzerland, «lässt das Abenteuer WM 2026, das in zwei Jahren in der Kantonshauptstadt stattfinden wird, schon jetzt das Wasser im Mund zusammenlaufen». Dreissig Spiele in der BCF Arena, acht Teams in Freiburg, ein Budget von 8 Millionen Franken, aber vor allem «weltweite Auswirkungen».
Die Eishockey-Weltmeisterschaften 2023 in Finnland und Lettland wurden in den Eishallen von 440’000 Personen und 1’000 Medienvertretern verfolgt und von 182 TV-Sendern übertragen, führte Marc-André Berset aus. Im Jahr 2009 haben die Eishockey-Weltmeisterschaften in Zürich und Kloten 100’000 Übernachtungen generiert. «2026 werden wir die Chance beim
Schopf packen, die touristischen Trümpfe ausspielen und uns zusammenschliessen», versprach Marc-André Berset, der zugleich auch für die Kommunikation und die Marke Gottéron verantwortlich zeichnet.
Dieses Ereignis wird die Gelegenheit bieten, den Veranstaltungsanteil am wirtschaftlichen Beitrag zum Tourismus zu erhöhen, der 1 Milliarde Franken zum kantonalen Bruttoinlandsprodukt beiträgt, sagte Pierre-Alain Morard, Direktor des Freiburger Tourismusverbandes. «Um die Leute zu vereinen, müssen wir zeigen, das Freiburg ein Eishockeyland ist», fügte der für den Sport zuständige Staatsrat Romain Collaud hinzu. Alex Geissbühler, Präsident der Freiburger Kantonalbank, betrachtet dies als eine gute Übung. Er hielt fest, dass «unser Kanton zu zögerlich ist».
SWISSPOR, NACHHALTIG UND UNVERZICHTBAR
Wer die A12 befährt, kennt das swisspor-Gebäude an der Autobahnausfahrt Châtel-St-Denis. Aber wer weiss, was diese Firma herstellt? swisspor ist Marktleader im Bereich Gebäudedämmungen und -dichtungen. Die BCF Arena wurde mit ihren Produkten isoliert.
Der Waadtländer Edouard Logoz, Generaldirektor der swisspor Romandie SA, und der Freiburger Jacques Esseiva, technischer Direktor, lieferten sich mit spitzigen, aber freundschaftlichen und urkomischen Sticheleien einen Wettkampf bei der Vorstellung ihres Unternehmens, das einer internationalen Gruppe mit 33 Standorten in zehn europäischen Ländern und über
vativen Projekte unserer Hochschulen und Universitäten zu katalysieren, um Ihre Wettbewerbsfähigkeit sowohl in Ihren Dienstleistungen als auch in unserer Industrie und Produktionswirtschaft zu stärken».
Freiburg hat «alle Trümpfe in der Hand, um erfolgreich zu sein», bemerkte Claude Gremion. «Unsere Dynamik ist ungebrochen, unser Kanton entwickelt sich zu einem bevorzugten Standort. Ein hoffentlich ehrgeiziges Innovationsgesetz ist in
4’000 Mitarbeitern angehört. swisspor Romandie betreibt zwei Werke in Châtel-St-Denis und eines in Turtmann im Wallis. Ein Projekt für einen neuen Standort in Payerne wurde kürzlich gestartet.
Im Hauptort des Bezirks Vivisbach soll ein weiteres emblematisches Projekt – nämlich der Bau einer Windkraftanlage auf dem Fabrikgelände – erlauben, den Nebel, der die Broye verhüllt, zu vertreiben, bemerkte Jacques Esseiva lachend. Scherz beiseite: swisspor will ein Vorbild in Sachen Nachhaltigkeit sein. Das produzierte Material (Styropor) ist zwar fossilen Ursprungs, wird aber vollumfänglich rezykliert.
der Pipeline», rief er in Erinnerung. «Haben wir den Mut, voranzuschreiten, zu florieren und Grosses zu vollbringen, jeder entsprechend seinen Möglichkeiten!»
«Das kommende Innovationsgesetz wird es ermöglichen, Ihre Kreativität zu unterstützen», nahm Olivier Curty, für die Wirtschaft zuständiger Staatsrat, den Faden auf. Ganz generell versicherte er, dass «sich der Staat ohne Unterlass dafür einsetzt, das Unternehmensgefüge zu entwickeln sowie Arbeitsplätze zu erhalten
PARTENAIRES DE L’APÉRITIF DU PRINTEMPS 2024
HÔTE DE LA MANIFESTATION
und zu schaffen». Manchmal mit komplexer werdenden Projekten. «Aber wir schiessen auch Tore. In unserem Team drängelt sich niemand vor und fordert dauernd den Puck», versicherte er in einer Ansprache, die voller Anspielungen auf das Eishockey, die Play-offs und die Weltmeisterschaften 2026, die Freiburg zusammen mit Zürich durchführen wird, war. Der Kanton hat «alles, um den Puck zu versenken»!
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LE PROTECTIONNISME
La majorité des États prend des mesures qui témoignent d’un certain protectionnisme. Le phénomène prend de l’ampleur avec la montée en puissance des partis d’extrême droite et les discours souverainistes. Couplé aux tensions commerciales, aux incertitudes géopolitiques, au franc fort et au ralentissement de la croissance mondiale, c’est un cocktail explosif pour l’industrie d’exportation helvétique. Celle-ci génère, rappelons-le, 2 francs sur 5 de notre PIB et est constituée pour l’essentiel de PME. Un accès facilité aux marchés mondiaux est crucial pour exporter mais aussi pour importer – à meilleur prix – matières premières, composants, puces électroniques et produits semi-finis.
Le multilatéralisme étant hélas en berne, nous n’avons d’autre choix que de développer la voie bilatérale avec l’Union européenne et d’étoffer notre réseau d’accords de libre-échange (ALE) avec des pays à fort potentiel de croissance. Autant de remparts contre le protectionnisme et les guerres commerciales pour la Suisse, membre d’aucun bloc géopolitique. C’est ce qu’economiesuisse – la faîtière des petites et grandes entreprises, dont la CCIF est membre – s’évertue à marteler depuis longtemps.
Après seize ans de négociations, l’ALE avec l’Inde a enfin abouti. Il vient s’ajouter aux 35 ALE dont nous disposons déjà.
Cela ouvre des opportunités commerciales supplémentaires dans un pays de 1,4 milliard d’habitants et une croissance annuelle moyenne de 6 à 9%. L’Inde a un énorme besoin de rattrapage, notamment dans l’industrie et les infrastructures. La Suisse disposera donc d’un avantage compétitif vis-à-vis de l’Union européenne et de la Grande-Bretagne qui n’ont pas encore finalisé un accord similaire. Pour autant, l’euphorie n’est pas de mise. Les ALE ne font, et de loin, pas l’unanimité. Il y a trois ans, seul 51,6% des citoyens ont accepté l’accord avec l’Indonésie. Tous les cantons romands l’avaient refusé, à l’exception du Valais. Les milieux de gauche avaient réussi à focaliser le débat sur l’huile de palme et en brandissant les effets du libre-échange en termes de surconsommation et d’émissions CO2
Il est grand temps de rappeler à nos concitoyennes et concitoyens que les ALE leur
Après seize ans de négociations, l’ALE avec l’Inde a enfin abouti.
profitent directement aussi. Les prix des biens importés sont plus bas, l’offre plus large. Les milieux agricoles suisses sont toujours systématiquement associés aux négociations. Enfin, depuis 2010 tout nouvel accord comporte – à la demande de la Suisse – des dispositions en matière de durabilité. Renoncer aux ALE, c’est se tirer une balle dans le pied.
geneve@economiesuisse.ch economiesuisse.ch
Cristina Gaggini, directrice romande d’economiesuisse
VOTATIONS DU 9 JUIN 2024
DU RENOUVELABLE POUR
L’ÉLECTRICITÉ
La machine est désormais lancée. La Suisse a ratifié l’Accord de Paris de 2017 sur les changements climatiques et les objectifs de ce traité sont traduits dans sa loi sur le climat. But principal : réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro d’ici à 2050. Cela passe notamment par une électrification rapide des transports, du chauffage et des machines fonctionnant aujourd’hui avec des énergies fossiles. La loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables soumise à votation le 9 juin prochain a justement pour vocation de répondre à ce défi. La CCIF la soutient sans réserve.
Ce paquet législatif doit permettre d’augmenter rapidement la production d’électricité indigène issue de sources d’énergie renouvelables telles que l’eau, le soleil, le vent ou la biomasse. À l’avenir, produire de l’énergie renouvelable primera sur tous les autres intérêts, y compris de protection de la nature et du paysage. Actuellement, les tribunaux disposent d’une large marge de manœuvre. Il en découle des procédures qui prennent des années, parfois des décennies, pour pratiquement chaque nouvelle installation d’envergure.
Cette loi fera coup double : elle diminuera notre dépendance aux importations d’énergie tout en réduisant le risque de pénuries. Le projet prévoit aussi bien des instruments d’encouragement que des
nouvelles règlementations concernant la production, le transport, le stockage et la consommation d’électricité. Elle introduit aussi une réserve hydroélectrique obligatoire. Pour celles qui ne l’ont pas encore fait, les entreprises électriques seront également contraintes à changer leur modèle d’affaires en dédiant un service à l’efficacité énergétique.
Cette loi est contestée par un comité de citoyens qui s’est assuré l’appui d’associations comme la Fondation Franz Weber et Paysage libre. Ces opposants ne critiquent pas l’ensemble du paquet, mais contestent la primauté donnée à la production d’énergies renouvelables, avec les éoliennes et les parcs solaires alpins dans leur ligne de mire. Ces installations, dans certaines conditions spécifiques, seront pourtant indispensables pour décarboner la Suisse à l’échéance.
Tout miser sur les importations, qui plus est en provenance de pays soumis aux mêmes défis que nous, ou tabler sur des mesures d’efficience – qui sont de toute manière mises en œuvre, car partie intégrante de la transition – n’empêchera pas une très forte croissance des besoins en électricité au cours des deux à trois prochaines décennies. La seule alternative serait la décroissance, mais elle signifierait des délocalisations industrielles, des pertes d’emplois et une spirale d’appauvrissement. Autant de scénarios qui ne sont tout simplement pas admissibles. La loi pour l’électricité constitue un projet responsable et durable. Elle mérite un large soutien.
La loi pour l’électricité diminuera notre dépendance aux importations d’énergie tout en réduisant les risques de pénuries.
Philippe
Gumy T. 026 347 12 23 pgumy@ccif.ch ccif.ch
COÛTS DE LA SANTÉ
DES INITIATIVES TROP RIGIDES
Les deux initiatives touchant aux coûts de la santé soumises à votation le 9 juin prochain vont trop loin. La première se concentre sur les primes d’assurance-maladie et vise à limiter à 10% le montant maximum du revenu disponible des ménages consacré à ces dépenses. Conséquence : les charges payées par les contribuables s’envoleraient. La seconde initiative veut instaurer un frein à la hausse des coûts, mais en oubliant de prendre en compte l’évolution démographique et le vieillissement de la population. Résultat, ni la population, ni les entreprises actives dans la santé, ni l’innovation n’y gagneraient.
L’initiative populaire fédérale « d’allègement des primes » constitue une réponse à la forte hausse qui frappe les ménages année après année dans l’assurancemaladie. Pour la Confédération et les cantons, cela se traduirait toutefois par des charges financières supplémentaires massives, à hauteur de 4,5 milliards de francs. Un montant qui s’ajouterait aux 5,4 milliards de francs consacrés chaque année pour subventionner les ménages à revenus modestes.
En cas de rejet de l’initiative, le contreprojet indirect élaboré par le Parlement est plus modéré et entrera immédiatement en vigueur. Il prévoit que les cantons devront débourser, au titre de la réduction des primes, un montant minimal de l’ordre de 3,5 à 7,5% des coûts cantonaux de l’assurance obligatoire des soins. Pour le
canton de Fribourg, cela entraînera déjà 5 millions de francs de dépenses annuelles additionnelles.
La seconde initiative, nommée « pour un frein aux coûts », entend instaurer un corset à la hausse des dépenses dans la santé, en la contenant dans les limites de la croissance économique ainsi que de l’évolution des salaires moyens. Trouver un moyen de ralentir l’explosion des dépenses de santé est évidemment nécessaire, mais cette solution ne tient pas compte de la croissance de la population, ni de l’allongement de l’espérance de vie, ni des progrès de la médecine.
Ici aussi, un contre-projet indirect a été adopté par les Chambres fédérales. Il va dans le sens de l’initiative en proposant d’introduire des objectifs fixant une croissance maximale des coûts dans l’assurance de base. Mais il sera tenu compte, en plus des salaires, de l’évolution de la population, des prix, des progrès de la médecine ainsi que du potentiel d’efficience.
Non à l’initiative anti-vaccins
La CCIF rejette également l’initiative « Pour la liberté et l’intégrité physique ». En cas d’acceptation, la gestion de la vaccination en période crise serait encore plus compliquée qu’elle l’a été pendant la pandémie de Covid-19. Les mesures visant un maintien de l’activité – économique et sociale – pour les personnes qui avaient choisi de se faire vacciner ne seraient plus possibles.
L’initiative
« pour un frein aux coûts » ne tient pas compte de la croissance de la population, ni de l’allongement
de l’espérance de vie.
Votations cantonales
Non à H24, oui au c ontre-projet
L’initiative constitutionnelle cantonale «Pour des urgences hospitalières 24/24 de proximité» (initiative H24) va à l’encontre d’une planification hospitalière efficiente en voulant maintenir trois services d’urgence permanents dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres. Le contre-projet répond beaucoup mieux aux besoins, en améliorant la qualité de la prise en charge des patients pour nettement plus limité que celui qu’impliquerait l’initiative. La CCIF soutient par ailleurs le décret prévoyant l’octroi d’un cautionnement de 105 millions de francs en faveur de l’HFR ainsi qu’un prêt sans intérêt de 70 millions de francs pour financer les études relatives à la construction d’un nouvel hôpital.
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La Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres.
Consultco Sàrl
Fribourg > Pierre El Soda
Conseils dans la vente de terrains/biens immobiliers, dans la construction d’usines/ bâtiments, expert dans l’analyse de situations de conflits avec des constructeurs ou en cas de problèmes sur un bâtiment. consultco.ch
CWS-boco Suisse SA
Châtel-St-Denis > Yohan Bugnon
Fournisseur d’équipements : tapis anti-salissures, distributeurs de serviettes et de savons, nettoyage et conception de vêtements de travail ; CWS propose aussi des solutions de salle blanche. cws.com
Doxy Digital Sàrl
Marly > Marjorie Hayoz
L’entreprise propose des idées de sujets pour la création de contenus spécialement adaptés à l’activité de ses clients : du texte au visuel, en passant par la publication. doxy-digital.ch
Evolutco Sàrl
Gingins > Mathieu Vafadar
La société vise à générer des résultats avec des solutions innovantes, tout en préservant l’intégrité et en favorisant le travail d’équipe pour la croissance de ses clients. evolutco.com
faction Sàrl
Fribourg > Vincent Erard
Le centre de formation et de développement par l’action (certificats, brevets fédéraux, formations modulaires et ateliers) et coaching. faction-formation.ch
Fondation Swisscontact
Zurich > Marc-Olivier Roux
Organisation axée sur le développement économique durable, mené par le secteur privé et sur l’amélioration de la qualité de vie pour tous dans les pays en développement et émergents. swisscontact.org
Greensite Sàrl
Marly > François Brodard
Accompagnement de gestion de patrimoines publics : infrastructures routières, bâtiments communaux, ouvrages d’art, domaines et végétation, espaces verts, cimetières, mobiliers urbains. greensite.ch
Hôtel Real Estate &
Management SA
Granges-Paccot > Flavio Gomes Établissement hôtelier all.com
Industrie du bois
Jacques Périsset SA
Ursy > Jessica Perroud
Depuis plus de 130 ans, elle fournit des bois locaux aux artisans de la construction de la région Vaud-Fribourg. scierie-perisset.ch
Meier Assurances SA
Granges-Paccot > Christian Meier
Partenaire spécialisé dans les couvertures LPP, pour optimiser la prévoyance et les vecteurs d’optimisations fiscales et de rendement de l’avoir de vieillesse. meier-assurances.ch
NETmanage SA
Bevaix > Fabien Bassi
Prestataire en services IT, cloud, cybersécurité, digitalisation, téléphonie, web et multimédia. Netmanage.ch
New Attitude
Cottens > Laurence Ranger
Accompagnement par la sophrologie, le coaching orienté solution, la psychologie positive ou la pleine conscience. newattitude.ch
OGH Safety Sàrl
Ecuvillens > Olivier Clément
La société aide les entreprises à instaurer une culture sécuritaire dans leurs organisations en élaborant des concepts de sécurité au travail et de protection de la santé. ogh-safety.ch
QSIPlus Sàrl
Sugiez > Patrick Degoumois Conseils, coaching et prestations pour permettre d’évoluer dans un courant innovant et performant, dans le but d’accroître la valeur des activités de ses clients. qsiplus.com
Univerre Pro Uva SA
Sierre > Eric Mittaz
La société crée de la valeur ajoutée dans le domaine des produits verriers traditionnels et innovants ; elle réalise des solutions verrières personnalisées et différenciées. univerre.ch
Urban Project SA
Bulle > Laetitia Fracasso
Gestion de projets immobiliers : pilotage, gestion et management de projets, représentant et assistant Maître d’Ouvrage, réalisation de projets, conception de plans de quartiers et promotion immobilière. urbanproject-sa.ch
URUMURI
Fribourg > Gilbert Bigirindavyi
Culture – intégration – vivre ensemble – formation, l’association cultive l’interCONNECTION pour un avenir harmonieux. urumuri.ch
K-Export Services –
A. Kunecka
Marly > Anna Kunecka
Conseils dans les formalités douanières en import et export en Suisse, France et Pologne : par la simplification des procédures et la qualité du travail. k-export.ch
COMCŒUR GMBH
UNE AGENCE MOITIÉ-MOITIÉ
L’agence de communication ComCœur soutient les entreprises, les associations et les organisations dans tous les aspects liés à la défense de leurs intérêts politiques et sociaux. Basée à Fribourg et à Berne, bilingue, la structure offre une véritable compréhension et un lien entre les deux cultures. Composée de cinq personnes, l’agence travaille main dans la main avec ses clients pour créer des stratégies de communication intégrées.
ComCœur a été fondée en janvier 2023 par Claudine Esseiva, entrepreneure passionnée par la communication. Peu après sa création, l’agence s’est renforcée en accueillant en été 2023 Iris Mende et Mélanie Clerc, deux expertes chevronnées dans le domaine des relations publiques, des campagnes et de la communication politique. Ayant déjà travaillé ensemble pendant 5 ans, les co-propriétaires de l’agence forment une équipe soudée dont les connaissances et compétences se complètent parfaitement.
Depuis l’automne 2023, la structure compte également sur les consultantes senior Béatrice Wertli et Brigitte Hilty Haller dans les domaines de la politique, des associations et de la communication. ComCœur : ce sont des passionnées par la communication qui aident leurs clients à rendre visible l’essentiel.
ComCœur évalue
et développe avec ses clients des positionnements, des arguments et des histoires.
« La Suisse, avec ses quatre langues nationales et sa diversité, représente un défi particulier en matière de communication. C’est d’autant plus important d’avoir des personnes à ses côtés qui comprennent les différentes cultures et qui sont réseautées à divers endroits », précise Claudine Esseiva.
EINE EFFIZIENTE KOMMUNIKATION
Zur Ausarbeitung einer Kommunikationsstrategie und zur Umsetzung der Massnahmen braucht es nicht nur Reflexionsvermögen, sondern auch viel Leidenschaft. «Wir hören zu, schätzen ein, fragen nach und erarbeiten gemeinsam Positionen, Geschichten und Argumente», erklärt Iris Mende. Alles beginnt mit einer vertieften Analyse, um dann die überzeugenden Argumente zu finden. Danach müssen Schlüsselpersonen eingebunden, visuelle Elemente erarbeitet und die Beziehungen zu den Medien gepflegt werden. «Wir decken alle Aspekte der Kommunikation ab, von den strategischen Überlegungen über die Planung bis hin zur Umsetzung der entsprechenden Massnahmen», ergänzt Mélanie Clerc.
De gauche à droite : Iris Mende, Claudine Esseiva, Mélanie Clerc : co-propriétaires de l’agence ComCœur
Rue de la Banque 1
1700 Fribourg
Morillonstrasse 45
3007 Berne info@comcoeur.ch comcoeur.ch
T. 078 801 99 99
GARAGE LACILLA SA UNE FAMILLE, UNE PASSION !
Depuis 1997, le Garage Lacilla SA a constamment grandi et s’est développé. Il reste une entreprise familiale de taille humaine, qui a toujours eu comme motivation la satisfaction de sa clientèle.
Le Garage Lacilla à Matran propose les services traditionnels tels que la vente de véhicules neufs et d’occasions, les réparations et services d’entretien, les changements de pneus ou roues, la recherche de pannes et de diagnostic et encore la réparation haute tension, spécialisation dans les batteries de véhicules électriques.
SES POINTS FORTS
Ses collaborateurs connaissent bien les véhicules électriques depuis plus de 12 ans et les réparent dans son atelier. Au fil des ans, ils ont acquis les compétences et certificats qui permettent ces réparations sous tension et le garage a investi dans un outillage et des appareils spécifiques. En outre, ils sont devenus les seuls réparateurs agréés pour les batteries Lithium (Nissan) en Suisse romande. Finalement, la société est aussi spécialisée depuis quelques années dans les voitures américaines afin de faire vivre cette passion dans la région. Ce segment est son petit
Un avenir tout tracé
coup de cœur et représente bien la passion et la fascination pour l’automobile que la famille Lacilla entretient depuis 1997.
SA FIERTÉ
Florent Lacilla a fait son apprentissage dans le garage familial de 2014 à 2018. Il a ensuite participé aux SwissSkills 2018, où il a gagné la médaille d’or dans la catégorie Mécatronicien d’automobiles. En 2021, il remporte l’Eurocup devant l’Allemagne et l’Italie et valide sa place pour les championnats du monde des métiers : les WorldSkills ! Grâce à plus de 2 ans de préparations et entraînements avec l’équipe Suisse et l’UPSA dans ses temps libres, Florent remporte la médaille d’or avec 3 autres pays cette année-là. Ces championnats du monde lui ont apporté beaucoup de connaissances dans tous les domaines des technologies automobiles. Actuellement, il a terminé son brevet de diagnosticien en automobile et va poursuivre sa formation. En tant qu’entreprise formatrice, le Garage Lacilla forme aussi des apprentis dans tous ses départements.
UNE SUCCESSION ASSURÉE
Ses deux fils Samuel et Florent, ont rejoint l’entreprise, dès leur apprentissage. Ils ont rapidement évolué dans leur domaine de prédilection, ce qui assure la pérennité de la société. Aujourd’hui, ils prennent de plus en plus de responsabilités dans leurs départements respectifs et trouveront, à leur rythme, leur autonomie pour la gestion du garage.
Rte du Bois 1 / CP 17
1753 Matran T. 026 409 70 86 direction@garagelacilla.ch garagelacilla.ch
Une famille, une passion !
SKY2SHARE SA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DURABLE
En mai 2023, SKY2SHARE est fondée à Payerne swiss aeropole, dans le but de repositionner l’aviation privée en tant qu’un excellent outil multiplicateur de bien-être et de productivité dédié uniquement aux entreprises ; ceci tout en s’engageant à réduire drastiquement l’impact environnemental de chaque vol.
SKY2SHARE est « membre innovateur » de L’Alliance mondiale pour des solutions efficientes, initiée par la fondation SOLAR IMPULSE et participe au programme SWISS TRIPLE IMPACT développé par B Lab Suisse.
Son modèle économique repose premièrement sur l’utilisation des avions d’affaires mono-turbopropulseurs PILATUS PC-12. Ces derniers consomment et émettent 40% de moins que les avions à biréacteurs légers utilisés pour les mêmes missions. À cela s’ajoutent la suppression de la totalité des émissions de CO2 par captage direct du carbone dans l’air ambiant réalisé par une organisation pionnière, et l’optimisation des modes opératoires standards permettant jusqu’à 10% d’émissions en moins, pour une mobilité aérienne en copropriété dédiée uniquement aux entreprises. Deuxièmement, SKY2SHARE va intégrer dans sa flotte 15 avions CASSIO, déjà commandés et actuellement en cours de développement par la société VoltAero.
Le CASSIO à propulsion hybride-électrique réduit les émissions jusqu’à 30% et pourra à terme utiliser du biocarburant (qui vient d’être testé avec
Engagée à réduire l’impact environnemental de l’aviation d’affaires
succès), puis de l’hydrogène liquide. Il s’agit là de carburants très faibles, voire quasi nuls en émissions de CO2 sur leurs cycles de vie carbone. Ce modèle sera complété par l’utilisation, dès qu’ils seront disponibles à large échelle, d’électrocarburants (e-kérosène) pour la flotte de PC-12. Comme l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables, ces carburants verts n’émettent quasiment plus de CO2 sur leur cycle de vie de carbone.
Aujourd’hui, SKY2SHARE souhaite partager sa mission et créer des partenariats avec des entreprises et des investisseurs qui se reconnaissent dans sa vision tout en souhaitant participer à sa réalisation.
SKY2SHARE n’est pas seulement un investissement financier et commercial très rentable, mais c’est aussi un investissement moral pour toutes les entités économiques et financières qui souhaitent contribuer à la réalisation d’une croissance économique durable.
Aéropôle 132 1530 Payerne T. 079 286 86 09 selim@sky2share.ch sky2share.ch
Selim Franko, fondateur et CEO de SKY2SHARE
LANCE SA NOUVELLE
SPIN-OFF :
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISE
Chez UTY3, notre objectif est de révolutionner l’avenir des entreprises en leur fournissant des technologies web avancées, des solutions en matière d’intelligence artificielle et d’automatisation.
Plus d’infos sur uty3.ch
« Nous sommes persuadés que nous pouvons améliorer la performance de façon significative et quantifiable dans la majorité des entreprises suisses. »
TRIP-IT-UP SÀRL DES VACANCES EN UN CLIC
D’habitude, préparer des vacances rime avec plusieurs heures passées sur Internet à jongler entre les sites pour assembler, tel un puzzle, les différentes étapes de son séjour. Pour faciliter la vie des vacanciers, la startup fribourgeoise Trip-it-up a lancé un nouvel outil en ligne permettant de configurer un voyage de A à Z sur une seule plateforme.
Pour Pauline Musy, fondatrice de Trip-it-up, le nouveau planificateur se veut résolument novateur par rapport aux outils de planification de voyages déjà disponibles sur le marché. « Fini les heures passées à rechercher et comparer les options d’hébergement, de transport et d’activités sur dix applications et sites web différents, notre outil connecte une grande quantité d’outils que nous avons l’habitude d’utiliser séparément et permet de gagner beaucoup de temps. C’est une offre unique dans le domaine du voyage », explique la Marlinoise.
Le planificateur est accessible depuis le site trip-itup.ch. Concrètement, l’utilisateur commence par sélectionner un lieu de départ, une destination, la date et le nombre de voyageurs. Carte à l’appui, il peut ensuite ajouter autant d’étapes qu’il souhaite et, pour chacune d’elles, comparer les hôtels et parcourir les activités disponibles sur place. Une fois son voyage conçu, l’utilisateur envoie son dossier à l’équipe de Trip-it-up. « Nous contrôlons que chaque élément soit réalisable comme le souhaite le client et l’aidons à modifier ses options si nécessaire. Cela fait partie de notre valeur ajoutée », précise Pauline Musy.
Pour l’entrepreneure, ce nouvel outil 100% digital doit permettre d’attirer une clientèle qui a l’habitude d’être autonome. « Aujourd’hui, il est tout à
Trip-it-up lance un planificateur de vacances tout-en-un.
fait possible de se passer d’une agence de voyage pour préparer ses vacances. Notre idée était de développer un outil qui favorise l’indépendance tout en ajoutant la plus-value d’avoir un professionnel qui contrôle chaque étape du voyage imaginé par le client. Nous avions envie que ces deux côtés se rencontrent pour permettre une expérience client encore plus personnalisée, donner encore plus de liberté au client tout en lui promettant la sécurité d’avoir un agent de voyage derrière l’interface digitale », conclut Pauline Musy.
À PROPOS
Sise à Blue Factory, l’agence Trip-it-up Sàrl conçoit des voyages 100% sur mesure selon les envies du client. Fondée en 2017, Tripit-up emploie aujourd’hui 6 personnes et compte plus de 2’000 clients satisfaits.
Même l’Indonésie est à portée de main. Depuis Fribourg, Pauline Musy et sa team concoctent des voyages dans le monde entier.
Passage du Cardinal 5 1700 Fribourg T. 043 508 73 58 info@trip-it-up.ch trip-it-up.ch
SERVICE EXPORT L’ACTUALITÉ
La suppression des droits de douane sur les produits industriels est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. Cette décision a été prise par le Conseil fédéral à la suite de l’adoption par le Parlement de la modification de la loi sur le tarif des douanes le 1er octobre 2021.
Le Conseil fédéral a fixé la date d’entrée en vigueur de cette mesure au 1er janvier 2024, afin que les coûts de mise en œuvre pour les opérateurs économiques et l’administration soient aussi bas que possible.
Le prix des biens et services est en moyenne plus élevé en Suisse qu’à l’étranger. Différents facteurs contribuent à l’îlot de cherté suisse : les salaires et les coûts indigènes élevés font grimper les prix et les différents obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce « isolent »
le marché suisse et permettent aux entreprises d’y pratiquer des prix supérieurs à ceux demandés à l’étranger. Le SECO a analysé les conséquences des obstacles commerciaux dans une série d’études. Afin de réduire ces obstacles, le Conseil fédéral a approuvé, le 20 décembre 2017, le train de mesures « Facilitation des importations », dont fait partie la suppression des droits de douane sur les produits industriels.
Cette suppression renforcera la place économique et industrielle suisse, et devrait générer des gains de prospérité estimés à quelque 860 millions de francs. Alors que les droits de douane industriels permettaient auparavant de protéger l’industrie suisse de la concurrence étrangère, ils renchérissent aujourd’hui l’achat de biens intermédiaires en provenance de l’étranger. Leur suppression et l’allègement administratif des procédures doua-
Suppression
des droits de douane
nières qui en découlera permettront aux entreprises suisses de bénéficier d’intrants moins chers et de réduire leurs coûts de production.
L’économie suisse étant fortement intégrée dans les chaînes de valeur mondiales, cette mesure améliorera sa compétitivité, rendra les relations commerciales plus efficientes et renforcera la concurrence. Les retombées seront également positives pour les consommateurs puisque ces droits étaient perçus à l’importation de nombreux biens de consommation, notamment les voitures, les vélos, les produits de soins corporels, les appareils ménagers ou les vêtements.
Source : SECO
Service export
T. 026 347 12 38 export@ccif.ch ccif.ch
GATE 2 FUTURE
LA VOIE : SPORT ET FORMATION
Fondée en 2019, Gate 2 Future compte aujourd’hui 84 sportifs suivis par quelques 25 bénévoles. Divisées en six commissions, ces 25 personnes issues du sport, de l’éducation ou de l’économie ont un seul but commun : mettre en place tout ce qui est possible afin que les sportives et sportifs membres puissent mener à bien leur double projet sport et formation. Concrètement, l’association offre des services tels qu’un accompagnement personnel pour la formation, son financement (l’association réserve un fonds de soutien aux athlètes en manque de moyens), un suivi médical, du coaching mental, des formations ou encore des soirées ateliers ou conférences.
En automne 2023, une soirée ateliers et conférence a justement été organisée à la BCF Arena. Au-delà de son succès, cette soirée a permis beaucoup d’échanges entre les 90 participants et les divers intervenants. Lors des ateliers, cinq thèmes ont été présentés : les médias sociaux, la formation étude métier, la psychologie et le coaching mental, la planification professionnelle et sportive ainsi que les parents de sportives et sportifs. Chaque participant a eu l’occasion de s’inscrire à trois d’entre eux. Les échanges ont été riches et les thématiques très appréciées.
À la suite de ces ateliers, une table ronde avec des entrepreneurs et des sportives et sportifs actifs ou reconvertis a présenté
une vision à 360 degrés de l’intégration des sportives et sportifs dans le monde professionnel.
Finalement, la soirée s’est terminée par des conférences enrichissantes de Sergei Aschwanden, John Gobbi et Johan Djourou en vidéo, des exemples de réussite inspirants pour tous les membres de Gate 2 Future.
Pour 2024, le comité a mis en place une formation sur l’Open AI et une rencontre sous forme de speed-dating sera proposée cet automne entre les entreprises et les sportives et sportifs. Les objectifs sont multiples. Au-delà de permettre une meilleure connaissance et compréhension des enjeux et des opportunités du monde de l’entreprise, respectivement de la vie de sportive et sportif, cet événement offre la chance aux membres de Gate 2 Future de se créer un réseau pour un futur professionnel et aux chefs d’entreprise d’améliorer leur positionnement d’employeur.
Une association fribourgeoise qui accompagne les sportifs dans leur double projet sport et formation.
Marjorie Virdis administration@g2f.ch g2f.ch
SALAIRE AFFÉRENT AUX VACANCES DÉCISION
DU TRIBUNAL FÉDÉRAL
Le 5 mars 2024, la CCIF a organisé un petit-déjeuner juridique lors duquel ont été présentés plusieurs arrêts rendus en 2023 dans le domaine du droit du travail. La présente fiche porte sur une décision ayant fait l’objet d’un communiqué de presse du Tribunal fédéral (TF) en raison de son importance pratique.
FAITS À L’ORIGINE DU LITIGE
Dans cette affaire (TF 4A_357/2022 du 30 janvier 2023 = ATF 149 III 202), l’employée a été engagée à un taux d’activité de 100%. Son contrat de travail prévoyait un salaire horaire brut de CHF 18.- ainsi qu’une indemnité pour les vacances de 8.33% dans un premier temps, puis de 10.64%. Selon l’analyse de ses relevés mensuels d’heures entre mars 2016 et septembre 2020, 49 d’entre eux présentaient des fluctuations (pour 27 relevés, 10% et plus et pour 8 relevés, plus de 20%). En raison de la pandémie de COVID-19, l’employeuse a imposé à l’employée de prendre des vacances. Par la suite, en raison d’une réorganisation, l’employeuse a résilié son contrat de travail. Dans le cadre de la procédure judiciaire qui s’en est suivie, l’employée a notamment demandé un montant de CHF 17’340.- à titre de salaire afférent aux vacances.
CADRE LÉGAL ET JURISPRUDENCE
Selon le Code des obligations (art. 329d al. 1 CO), l’employeur doit verser au travailleur le salaire total afférent aux
vacances et une indemnité équitable en compensation du salaire en nature. Ainsi, d’un point de vue salarial, l’employé ne doit pas se trouver dans une situation moins favorable pendant ses vacances par rapport aux périodes durant lesquelles il travaille.
Tant que durent les rapports de travail, les vacances ne peuvent pas être remplacées par des prestations en argent ou d’autres avantages (art. 329d al. 2 CO). Il s’agit d’une norme impérative. Toutefois, étant donné que l’application de cette disposition légale interdisant d’inclure le salaire afférent aux vacances dans le salaire courant peut causer des difficultés en cas d’activité irrégulière, le TF a exceptionnellement admis une dérogation à cette règle si trois conditions sont réunies (une condition matérielle et deux conditions formelles). Premièrement, il doit s’agir d’une activité irrégulière. Deuxièmement, lorsqu’il existe un contrat de travail écrit, celui-ci doit clairement et expressément désigner la part du salaire qui se rapporte aux vacances. Troisièmement, chaque décompte de salaire doit préciser la part du salaire afférent aux vacances. La mention « vacances comprises » ne suffit pas. Le salaire afférent aux vacances doit être indiqué au moyen d’un montant ou d’un pourcentage dans le contrat de travail ainsi que dans chaque décompte de salaire mensuel.
Si ces trois conditions ne sont pas remplies, l’employeur doit verser le salaire qui se rapporte aux vacances. Le fait que le
Durcissement de la jurisprudence relative à la notion d’activité irrégulière
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travailleur ait effectivement pu bénéficier de ses vacances n’y change rien. Il ne se comporte pas de manière contraire à la bonne foi en sollicitant le paiement du salaire afférent aux vacances après la fin de la relation contractuelle. Il ne peut en aller autrement qu’en présence de circonstances particulières, lorsque l’employé a effectivement perçu une forme de rémunération pendant ses vacances.
Le TF a défini de manière très stricte la condition matérielle de l’activité irrégulière. Le caractère impératif de l’art. 329d CO a pour but d’assurer que le travailleur dispose, au moment où il prend effectivement ses vacances, de l’argent nécessaire pour pouvoir en bénéficier sans
souci. Celles-ci doivent lui permettre de se reposer, sans en être empêché par la perte de son salaire. Par conséquent, le salaire afférent aux vacances doit en général être payé lorsque les vacances sont effectivement prises. Compte tenu du texte clair de la loi et de son but protecteur, une exception à l’art. 329d CO, consistant à verser le salaire afférent aux vacances avec le salaire courant, n’est admise qu’avec une très grande retenue. Il doit exister des difficultés insurmontables, qui font paraître le versement pendant les vacances comme pratiquement irréalisable.
CONCLUSION DU TF
Selon le TF, en cas d’activité à 100% pour le même employeur, il n’y a pas lieu de considérer que le paiement du salaire pendant les vacances comporterait des difficultés insurmontables, même en cas de fluctuations mensuelles du temps de travail, au vu de l’offre de logiciels et des systèmes d’enregistrement du temps de travail aujourd’hui à disposition. Le TF a donc rejeté le recours de l’employeuse et confirmé le jugement cantonal octroyant à l’employée l’indemnité demandée pour le salaire afférent aux vacances.
Dans son communiqué du 2 mars 2023, le TF annonce ce qui suit : « En cas d’emploi à temps plein auprès du même employeur, l’inclusion exceptionnelle du salaire afférent aux vacances dans le salaire global au motif que le salaire dû varie d’un mois à l’autre est exclue. »
Il y fournit également l’explication suivante : « Au vu de l’offre de logiciels et de systèmes de saisie du temps de travail disponibles de nos jours, le calcul du salaire afférent aux vacances ne semble plus insurmontable, même lorsque le salaire varie d’un mois à l’autre. Le but de protection de l’article 329d CO serait vidé de sa substance s’il était permis, dans le cas d’un emploi à plein temps, de déroger à l’interdiction d’inclure le salaire afférent aux vacances dans le salaire global au motif que le salaire dû est fluctuant. »
Kathia Pauchard P. 079 573 14 29 (permanence juridique) kpauchard@ccif.ch ccif.ch
INNOSQUARE LIGHT BUDGET
Dans le contexte actuel de transition vers des constructions plus durables, le projet collaboratif Light Budget se présente comme une initiative clé. Son objectif est de trouver un équilibre entre la qualité de l’éclairage naturel dans les bâtiments et leur empreinte carbone.
Les entreprises CSD Ingénieurs, Losinger Marazzi, CMA, les bureaux Lutz architectes et Ovale & partenaires ainsi que la consultante Annelore Kleijer se sont associés à l’institut Energy de la HEIAFR pour réaliser cette recherche appliquée.
L’objectif principal du projet collaboratif est le développement d’une méthode multidisciplinaire permettant de trouver le meilleur ratio entre lumière naturelle et émissions carbone, notamment à travers le design de la façade des bâtiments. Engagée sur le projet Light Budget, Nazanin Rezaei Oghazi a réalisé sur ce même sujet son travail de doctorat à lEPFL, sous la supervision de la professeure Marilyne Andersen du Laboratory of Integrated Performance in Design et du professeur Thomas Jusselme de la HEIA-FR. Un
des éléments essentiels de cette recherche est le prototype d’interface graphique en ligne développé dans le cadre du projet, qui permet de générer, d’explorer et d’analyser une vaste base de données de plus de 290’000 alternatives de conception pour les maisons unifamiliales et multifamiliales typiques en Suisse.
La façade représente environ 25% des émissions de carbone intrinsèque dans les maisons unifamiliales et 18% dans les maisons multifamiliales. Les facteurs qui influent le plus ces émissions sont, par ordre d’importance, l’isolation des murs, la structure des murs, le revêtement des façades, les systèmes d’ombrage, les vitrages isolants et les cadres de fenêtres. Une conclusion importante de ce projet est que l’agrandissement de la surface vitrée pour améliorer les niveaux d’autonomie spatiale à la lumière du jour peut être avantageuse, même pour les techniques de construction à forte intensité de carbone telles que le béton et le polystyrène. En effet, en réduisant la part de ces matériaux, le bilan carbone global de la façade s’améliore.
Le meilleur ratio entre lumière naturelle et émissions carbone
Thomas Jusselme, chef du projet, relève : « À partir de 2040, il sera de plus en plus difficile de créer des espaces bien éclairés tout en respectant les budgets carbone imposés. Il sera impératif de produire des vitrages bas carbone et changer les façades telles que nous les construisons aujourd’hui au profit de solutions décarbonées, avec par exemple des isolants à fort taux de recyclage ou d’origines végétales. Nos résultats ont été publiés, attestant de la validité de nos recherches. »
Grâce à une approche collaborative et multidisciplinaire, le projet Light Budget ouvre ainsi la voie à une conception architecturale plus durable et respectueuse de l’environnement.
La CCIF soutient INNOSQUARE dans sa mission. Elle est son partenaire pour les entreprises. innosquare.com
UNE COLLABORATION POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES
UNIVERSITÉ DE FRIBOURG
OBJECTIF NEUTRALITÉ CARBONE
Comment retirer le CO2 de l’air de façon simple, efficiente et bon marché ? SEPARATIC, une start-up née dans les labos de l’Université de Fribourg, a développé une solution innovante.
La plupart des gouvernements – Conseil fédéral y compris – s’accordent pour affirmer que l’objectif « zéro net » (c’est-à-dire la neutralité carbone d’ici 2050) ne pourra pas être atteint uniquement en limitant les émissions de CO2 . Il est devenu impératif de passer à la vitesse supérieure en matière d’émissions négatives. C’est-à-dire l’ensemble des actions et technologies (appelées NET) visant à éliminer de l’atmosphère une partie du CO2 lié à des activités humaines. « Pour cela, il faut faire drastiquement baisser le coût des NET, souligne Timur Ashirov, postdoc au Département de chimie de l’Université de Fribourg. La plupart des technologies existantes ont des frais d’installation très importants et/ou requièrent une énorme quantité d’énergie pour être fonctionnelles, ce qui ne les rend pas facilement utilisables. »
Sous la houlette du Professeur Ali Coskun, le chercheur a mis au point des membranes à base de graphène qui permettent de séparer des mélanges de gaz en fonction de leurs affinités. Le premier prototype
Timur Ashirov, timur.ashirov@unifr.ch
Collaboration rédactionnelle : Alma&Georges, Université de Fribourg
permet de séparer l’hydrogène à faible teneur de divers mélanges à température ambiante et avec une efficacité de 100 %. Ces membranes peuvent être adaptées à n’importe quel gaz.
Traditionnellement, la séparation de l’hydrogène gazeux à faible teneur est un processus complexe réalisé soit en brûlant de l’hydrogène et en le refroidissant ensuite par cryogénie, soit en utilisant des membranes à des températures élevées (400-600° C). Ces procédés consomment beaucoup d’énergie et présentent un risque d’explosion. La technologie brevetée de l’équipe fribourgeoise réduit d’au moins 100 fois les besoins énergétiques de ce processus et le rend beaucoup plus sûr. Concrètement, l’idée est de fixer ces membranes dans un module en séries et d’y faire passer de l’air. « Alors que le CO2 est capturé par le matériau adsorbant, le N2 et le O2 peuvent circuler librement. » Lorsque l’adsorbant arrive à saturation, on le fait chauffer sous vide ; le CO2 est ainsi relâché. Les membranes peuvent alors être réutilisées.
Un démonstrateur devrait
être développé au cours des quatre
prochaines années.
Contrairement à d’autres solutions de capture de CO2 dans l’air, dont l’une des plus connues est celle de la société suisse
Climeworks, le système qu’est en train de mettre au point SEPARATIC est mobile. Grâce à son design modulaire, il peut être intégré à une usine existante, quelle que soit sa taille. Par ailleurs, son montage et son entretien ne nécessitent pas de connaissances pointues. « Notre processus de séparation ne requiert pas de pressurisation et s’est révélé 200 fois plus rapide que celui de nos concurrents directs », rapporte Timur Ashirov. Autre argument de vente majeur de la start-up : l’énergie dépensée durant l’opération est dix fois inférieure grâce à une température de régénération plus basse.
Patricia Michaud et Farida Khali Communication et Médias, Unifr
HES I UNI ET ENTREPRISES FRIBOURGEOISES : PAS DE BARRIÈRES
Timur Ashirov
Thomas Delley
FRI UP RÉVOLUTION DANS L’AGRICULTURE
Dans le secteur agricole, la startup Techponics propose une solution innovante pour surmonter les défis de la culture en plein champ de la salade et des légumes-feuilles.
DÉFIS TECHNIQUES ET SOLUTIONS INNOVANTES
La culture en plein champ est affaiblie par trois problèmes majeurs : le changement climatique, une dépendance à une main-d’œuvre saisonnière non qualifiée ainsi que les restrictions croissantes sur l’utilisation de fertilisants et de pesticides. Face à ces défis, Techponics a développé un système de culture hors sol qui se distingue par sa simplicité, son efficacité, sa productivité et surtout sa flexibilité. La start-up a mis au point un dispositif d’automatisation de la culture sur des bassins d’hydroponie, un système qui réduit considérablement le besoin en eau et en produits chimiques tout en maximisant l’espace et la productivité.
LE RÔLE CRUCIAL
DE LA TECHNOLOGIE
Le cœur de l’innovation de Techponics repose sur son système automatisé de gestion des cultures, qui ajuste l’espacement des plantes en fonction de leur croissance. Ceci assure une optimisation constante de l’espace et des ressources, décuplant la productivité par rapport au plein champ. De plus, ce système modulaire et flexible permet la culture simultanée de variétés différentes, ce qui est unique aujourd’hui dans son industrie.
SURMONTER LES OBSTACLES :
LA
QUÊTE DE TECHPONICS
Le principal défi a été de concevoir un système à la fois plus productif et moins coûteux que les méthodes existantes dans le domaine. Pour y parvenir, Techponics s’est lancé dans une démarche d’innovation continue, s’appuyant sur une vieille technologique et des essais rigoureux. La recherche de fonds et de nouveaux clients est en cours : la start-up vise désormais à étendre sa technologie au-delà des frontières suisses. Prochain rendez-vous important : la commercialisation de son système avec plusieurs échanges actifs avec des acteurs clés de l’industrie en Europe et aux États-Unis afin de découvrir la technologie proposée par la startup fribourgeoise.
« La simplicité est la sophistication suprême » Léonard de Vinci
UNE COLLABORATION
POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES
COLLABORATION
FRUCTUEUSE
AVEC FRI UP
Dans cette aventure, la collaboration avec Fri Up, sous la houlette de Yann Steulet, a été déterminante pour le développement du projet. Fri Up a en effet offert son soutien en termes de conseils, d’expertise, de mise en réseau et d’accès à des ressources clés.
Techponics a été co-fondée par Benoît de Combaud et Henri De Lalande le 1er septembre 2020. Louis Belloin les a rejoint en juin 2023 en tant que co-founder.
Passage du Cardinal 11 1700 Fribourg
T. 026 425 45 00 office@friup.ch friup.ch
MANIFESTATIONS CCIF
AVRIL À JUIN 2024
Samedi 27
6H FRIBOURG : COURSE
Renseignements : Marjorie Virdis
T. 026 347 12 37 – mvirdis@ccif.ch
Lieu : Bicubic, Romont
Mardi 30
FORMATION JURIDIQUE : MATINÉE DU DROIT DE L’ENTREPRISE
Renseignements : Kathia Pauchard
T. 026 347 12 29 – kpauchard@ccif.ch
Lieu : CCIF
Mercredi 1
PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE CONJONCTURELLE
Renseignements : Philippe Gumy
T. 026 347 12 23 – pgumy@ccif.ch
Lieu : Ascenseurs Menétrey SA, Romont
Jeudi 2
ÉVÉNEMENT RÉSEAUTAGE EXPORT : COMPRENDRE LE MARQUAGE CE, VOTRE CLÉ POUR CONQUÉRIR LE MARCHÉ
Renseignements : Daniela Bongard
T 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch
Lieu : CCIF
Mardi 14
FORMATION MANAGEMENT : AMÉLIORER SA PRISE DE PAROLE EN PUBLIC
Renseignements : Patricia Roos
T. 026 347 12 36 – proosmaradan@ccif.ch
Lieu : CCIF
Mercredi 15
HEIA-FR ET ENTREPRISES FRIBOURGEOISES : PAS DE BARRIÈRE
Renseignements : Aurélie Auffret
T. 026 552 50 98 – aauffret@ccif.ch
Lieu : HEIA-FR
Jeudi 23
FORMATION MANAGEMENT : LE FEEDBACK POUR GARANTIR MOTIVATION ET PERFORMANCE
Renseignements : Camille Bielmann
T. 026 552 50 91 – cbielmann@ccif.ch
Lieu : CCIF
MAI (SUITE)
Vendredi 24
ENTREPRISE DE DEMAIN : RÉSILIENCE ET CONTINUITÉ DE L’ACTIVITÉ
Renseignements : Frédéric Ducry
T. 026 552 50 93 – innovation@ccif.ch
Lieu : CCIF
JUIN
Vendredi 7
ENTREPRISE DE DEMAIN : RSE ET DURABILITÉ
Renseignements : Frédéric Ducry
T. 026 552 50 93 – innovation@ccif.ch
Lieu : CCIF
Vendredi 7
SORTIE MOTO
Renseignements : Isabelle Mouret
T 026 347 12 28 – imouret@ccif.ch
Lieu : Pro Moto SA, Rossens
Mardi 11
FORMATION MANAGEMENT : COMMENT ATTIRER ET FIDÉLISER LES TALENTS EN TEMPS DE PÉNURIE ?
Renseignements : Patricia Roos
T. 026 3 12 35 – proosmaradan@ccif.ch
Lieu : CCIF
Jeudi 13
FORMATION EXPORT : GARANTIES BANCAIRES
Renseignements : Daniela Bongard
T. 026 347 12 27 – dbongard@ccif.ch
Lieu : CCIF
Vendredi 14 (date de réserve)
SORTIE MOTO
Renseignements : Isabelle Mouret
T 026 347 12 28 – imouret@ccif.ch
Lieu : Pro Moto SA, Rossens
PARTENAIRES CCIF 2024 / PARTNER DER HIKF 2 024
PARTENAIRE PLATINE PLATINUM-PARTNER
PARTENAIRE TECHNOLOGIE TECHNOLOGIE-PARTNER
PARTENAIRES ARGENT SILBER-PARTNER
L’unique course nationale de voitures à pile à combustible (hydrogène) de taille 1/10e.
Samedi 27 avril 12h à 18h
Salle Bicubic, Romont
MANIFESTATIONS DIVERSES AVRIL À JUIN 2024
Extrait de l’agenda des manifestations sur ccif.ch
6 Heures de Fribourg
Course de voitures miniatures à hydrogène
Info T. 026 347 12 37 – 6hdefribourg.ch
Lieu BICUBIC, Romont
Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI)
Visite Ateliers Frimann
Info T. 026 347 12 34 – gif-vfi.ch
Lieu Epagny
YouComm
Conférence en partenariat avec Groupe E SA
Info T. 026 347 12 38 – youcomm-fr.ch
Lieu Groupe E SA, Granges-Paccot
IT Valley
Visite d’entreprise
Info T. 026 347 12 35 – itvalley.ch
HR Fribourg
Atelier-Conférence – Qui questionne dirige !
Info T. 026 347 12 38 – hr-fribourg.ch
Lieu Château de Seedorf, Noréaz
Impressum
CEES
Conférence
Info T. 026 347 12 38 – cees.ch
IT Valley
TechMeeting
Info T. 026 347 12 35 – itvalley.ch
GRIP-Pharma
Assemblée générale
Info T. 026 347 12 34 – grip-pharma.ch
Lieu OM Pharma SA, Genève
USPI Fribourg
Assemblée générale
Info T. 026 347 12 27 – uspi.ch
SSST
Giornata di studio SSSL 2024
Info T. 026 552 50 96 – sgas.ch
Lieu Mendrisio
Éditeur et rédaction : Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg (CCIF)
Rte du Jura 37 B – CP 160 – 1701 Fribourg – ccif.ch
Responsable d’édition : Alexandra Macheret – amacheret@ccif.ch
Graphisme, layout et couverture : ACTALIS SA – Fribourg – info@actalis.ch
Impression : Polygravia Arts Graphiques SA – Châtel-St-Denis – contact@polygravia-pag.ch – Tirage : 1’650 exemplaires
Publicité : media f – régie publicitaire – T. 026 426 42 42 – info@media-f.ch
Abonnement ECHO : CHF 100.– 5 numéros (TVA 2.5 % comprise) – CCIF – Isabelle Mouret – T. 026 347 12 20 – imouret@ccif.ch
Labellisé Carbon Fri ECHO 45 AVRIL 2024
Le 15 mai 2024 dès 16h30
HEIA-FR à Fribourg
HEIA-FR ET ENTREPRISES FRIBOURGEOISES : PAS DE BARRIÈRE
Pour se comprendre, il faut se connaître. La CCIF renouvelle l’évènement qui propose aux entrepreneurs de mieux découvrir les synergies possibles avec la HEIA-FR ou simplement percevoir le travail des filières et instituts de recherche. Pas de limite à ces rencontres, que l'on soit une TPE, une PME ou une grande entreprise.
CHALLENGEZ LES INSTITUTS AVEC VOS DÉFIS !
Nouveau
• Déposez vos besoins et défis en toute confidentialité sur une plateforme digitale.
• Obtenez une réponse personnalisée émanant de l’institut compétent dans un délai de 1 mois maximum.
• Plateforme d’idées ouverte avant, pendant et après l’évènement.
Public-cible
Direction, cadres et responsables des entreprises membres CCIF. Sont les bienvenues les TPE, PME ou grandes entreprises. Participation illimitée par entreprise.
PROGRAMME
16h30 – Accueil
17h00 – Introduction et Inspiration
5 minutes pour vous convaincre de relever vos défis avec la HEIA-FR
• Transformation du cadre bâti
• Simulation et maintenance prédictive
• Valorisation collective des ressources du milieu naturel au milieu construit
• Sensibilisation IT, ou comment améliorer la cyber-hygiène dans les PME
• Vers une utilisation ciblée et durable de la matière plastique
• Personnalisation de produits et production plus durable grâce à l’impression jet d’encre
• Propulser la productivité des entreprises avec l'intelligence artificielle
• Human-centered augmented intelligence : l’humain au cœur de la digitalisation
• Gestion et conversion intelligente de l'énergie dans l'industrie et l'habitat
• ChemTech : du gramme à la tonne, l’art du développement durable
18h30 – APÉRITIF DE RÉSEAUTAGE offert par la HEIA-FR dans le village des instituts
Inscription
inscription obligatoire jusqu'au 8 mai 2024. Évènement offert par les organisateurs – www.fribourglogin.ch
Chacun de vos projets est unique. Nous vous conseillons pour donner à vos impressions et emballages toute la valeur qu’ils méritent.
www.polygravia.ch
