ECHO LE MAGAZINE DE L’ECONOMIE FRIBOURGEOISE DAS FREIBURGER WIRTSCHAFTSMAGAZIN
DOSSIER SPÉCIAL
NO 3 JUIN 2018
Enquête Le commerce de détail fribourgeois à cœur ouvert
INTERNET - TÉLÉPHONIE - TV 0844 477 477 www.netplusfr.ch/business
SOMMAIRE INHALTSVERZEICHNIS ÉDITO THEMA 06 ÉCO L’industrie retrouve des couleurs 11 DOSSIER SPÉCIAL Commerce de détail
17 EN BREF
CCIF|HIKF 18 NOUVEAUX MEMBRES 20 CHE-MAIN DE VIE 23 NOUVEAUX MEMBRES 27 NOS MEMBRES
MANAGEMENT 30 SERVICE JURIDIQUE 33 EXPORT 37 SUISSE-UE 38 SERVICE AUX ENTREPRISES
EVENTS 40 CALENDRIER
ECHO03 JUIN 2018
dito
La reprise s’installe L’industrie fribourgeoise va mieux. Machines, métal, équipements électriques et électroniques: les exportations augmentent à un rythme soutenu depuis un an. Et l’emploi est désormais reparti à la hausse. Les entreprises peinant à recruter tel ou tel collaborateur spécialisé – cela va du polymécanicien à l’ingénieur – sont chaque semaine plus nombreuses. Certaines équipes attendent d’être complétées ou étoffées depuis des mois. L’ensemble de l’économie fribourgeoise est porté par la reprise de la conjoncture au niveau mondial. Pour la plupart, les branches d’activités actives dans les services continuent également à progresser, elles qui avaient mieux encaissé le choc du franc fort. Le franc fort justement… il ne constitue plus un souci majeur pour la grande majorité des entreprises du canton. L’intensification de la concurrence a désormais clairement pris le relais, avec les problèmes que cela engendre sur les marges. Car il faut rester attentif à un point essentiel: si la tendance est globalement positive, certaines entreprises n’ont pas encore renoué avec les niveaux de bénéfices qui prévalaient avant les problèmes liés au renchérissement de la devise helvétique. L’enquête conjoncturelle de printemps réalisée par la CCIF est claire sur ce point (p. 6). Dans l’industrie, une entreprise sur cinq fait encore état d’un exercice 2018 «difficile à très difficile». Cela signifie bien sûr que les 80% restants vont bien, ou se sont stabilisés. Mais il serait prématuré d’abandonner toute vigilance, d’autant plus que les branches qui traversent encore des difficultés sont justement celles qui devraient investir davantage pour maintenir leur compétitivité. Dans les services, le climat des affaires est solide. Mais une branche comme le commerce de détail – le deuxième plus grand employeur privé du canton – doit actuellement procéder à des ajustements vitaux. Certains magasins sont soumis à un véritable changement de paradigme – on y parle même de tsunami – avec la montée en puissance des géants du commerce online. La CCIF a fait un état des lieux de ce secteur d’activités: il vous est présenté dans ce numéro (p. 11). Principale observation: les adaptations ne font que commencer. La bonne nouvelle, toutes branches confondues, c’est que les entrepreneurs fribourgeois ne baissent pas les bras. Que ce soit dans le commerce de détail aujourd’hui ou dans l’industrie ces dernières années, des solutions ont été et sont mises en place. Des stratégies liées à la numérisation, mais également des réorientations d’activités, une amélioration du service, un développement de la qualité. Ces soucis sont partagés par la CCIF, qui se réjouit de continuer à vous accompagner dans cette période chargée d’incertitudes, mais enthousiasmante.
ECHO04 JUIN 2018
Der Aufschwung hält an Der Freiburger Industrie geht es besser. Maschinen, Metall, elektrische und elektronische Geräte: Seit einem Jahr ziehen die Exporte stetig an. Und die Beschäftigungszahlen zeigen wieder nach oben. Von Woche zu Woche bekunden immer mehr Unternehmen Mühe, geeignetes Personal – vom Polymechaniker bis zum Ingenieur – zu finden. Da gibt es Teams, die schon seit Monaten auf Ergänzung oder Verstärkung warten. Die Gesamtheit der Freiburger Wirtschaft wird von der weltweiten Ankurbelung der Konjunktur getragen. Die meisten Branchen im Dienstleistungssektor legen ebenfalls zu; sie hatten den Schock wegen des starken Frankens ohnehin besser verdaut. Ja, der starke Franken – er sorgt bei der grossen Mehrheit der Unternehmen im Kanton nicht mehr für Sorgenfalten. Hingegen hat sich die Konkurrenz deutlich verschärft, was Druck auf die Margen ausübt.
éd
Man muss wachsam bleiben und einen zentralen Punkt im Auge behalten: Global gesehen ist die Tendenz zwar positiv, aber es gibt doch einige Firmen, die das Gewinnniveau, das sie vor den durch die starke Schweizer Währung ausgelösten Problemen hatten, noch nicht erreicht haben. Die von der HIKF im Frühling durchgeführte Konjunkturumfrage spricht bei diesem Punkt eine klare Sprache (S. 9). In der Industrie ist immer noch eines von fünf Unternehmen der Meinung, das Geschäftsjahr 2018 sei «schwierig bis sehr schwierig». Natürlich heisst das auf der anderen Seite, dass es den übrigen 80% gut geht oder dass sie sich stabilisiert haben. Es wäre aber verfrüht, jegliche Vorsicht fallen zu lassen – dies umso mehr, als jene Branchen, die immer noch mit Schwierigkeiten zu kämpfen haben, ausgerechnet jene sind, die umfangreichere Investitionen tätigen müssten, um die Wettbewerbsfähigkeit zu erhalten. Im Dienstleistungssektor ist das Geschäftsklima solide. Aber eine Branche wie der Detailhandel – der zweitgrösste private Arbeitgeber des Kantons – muss gegenwärtig vitale Anpassungen vornehmen. Einige Kaufhäuser erleben angesichts des Siegeszugs, den die E-Commerce-Giganten angetreten haben, einen veritablen Paradigmenwechsel (um nicht zu sagen Tsunami). Die HIKF hat eine Bestandesaufnahme beim Detailhandel gemacht: Die Ergebnisse finden Sie in dieser Nummer (S. 14). Wichtigste Erkenntnis: Der Wandel hat erst begonnen. Good News für alle Branchen zusammen ist, dass die Freiburger Unternehmer nicht Däumchen drehen. Sei es im Detailhandel heute oder in der Industrie während der letzten paar Jahre, es wurden Lösungen gesucht und gefunden: Strategien im Hinblick auf die Digitalisierung, aber auch Neuausrichtungen der Tätigkeiten, Verbesserung der Services, Ausbau der Qualität. Diese Bereiche sind auch der HIKF ein grosses Anliegen, und wir freuen uns, Sie in dieser unsicheren, aber auch aufregenden Zeit weiterhin begleiten zu dürfen.
CHANTAL ROBIN
Directrice | Direktorin
ECHO05 JUIN 2018
THEMA
ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE
L’INDUSTRIE RETROUVE DES COULEURS Le niveau du franc Les entreprises fribourgeoises sont sur la pente ascendante. Après un exercice 2017 meilleur qu’attendu, la dynamique positive s’est poursuivie au début 2018. L’année en cours devrait être «bonne à très bonne», selon 44% des répondants à l’enquête conjoncturelle de printemps de la CCIF, réalisée auprès de ses membres entre le 19 février et le 16 mars 2018. Seules 13% des entreprises s’attendent à un exer cice 2018 «difficile à très difficile».
condaire s’attend à un recul de la rentabilité cette année (21% dans les services). La bonne nouvelle se situe sur le front de l’emploi. La reprise des affaires se traduit désormais par des embauches supplémentaires: 34% des sociétés industrielles disent vouloir augmenter leurs effectifs cette année alors qu’elles ne sont que 11% à prévoir des réductions. Dans les services, ce sont 29% des répondants qui recrutent du personnel additionnel, contre 6% qui prévoient des baisses des effectifs. Les perspectives d’investissements corroborent la bonne dynamique observée sur le front de l’emploi et des chiffres d’affaires dans l’industrie. Un tiers des entreprises prévoit d’investir davantage cette année que l’an dernier (16% prévoient une diminution des montants consacrés à cette fin). Au chapitre des préoccupa-
Quasiment une entreprise fribourgeoise sur deux (49%) qualifie l’exercice 2017 de «bon à très bon» alors que 22% le jugent «difficile à très difficile». Côté perspectives, le bémol se trouve du côté de la rentabilité puisqu’un peu plus d’une société sur quatre (26%) dans le secteur se-
ne constitue plus une préoccupation. Deutsche Version: Seite 9.
tions, la concurrence arrive au premier rang, tant dans l’industrie (21% citent ce problème) que dans les services (18%). La difficulté à recruter pointe au deuxième rang dans l’industrie (15%). Le niveau du franc ne constitue plus une préoccupation que pour une faible minorité des sociétés industrielles. L’enquête a réuni 283 réponses (123 entreprises industrielles et 160 sociétés de services), soit 26,5% des membres de la CCIF.
LA REPRISE SE CONFIRME 70 60
60 50
56 51 44 37 36
En %
40 32
40
38
37 31
27
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Hausse
26
23
20
19
Chiffre d'affaires Bénéfices 2017 2017
Perspectives de chiffres d'affaires 2018
Perspectives de Emplois 2018 bénéfices 2018
Stabilité Baisse
8
10 0
18
18
Investissements 2018
Source: CCIF. 283 entreprises membres de la CCIF occupant près de 21‘000 collaborateurs ont participé à l‘enquête conjoncturelle menée du 19 février au 16 mars 2018. Les taux peuvent dépasser ou ne pas atteindre les 100% en raison des arrondis.
ÉCO 45
LES PETITES ENTREPRISES TIRENT MEILLEUR PARTI DE LA REPRISE QUE LES GRANDES Marche des affaires selon la taille 40 DIE KLEINEN UNTERNEHMEN ZIEHEN MEHR PROFIT AUS DEM AUFSCHWUNG ALS de l’entreprise Geschäftsgang nach der Grösse DIE GROSSEN 35 des Unternehmens
45
30
40
Trèsselon difficile Marche des affaires la taille de l’entreprise Sehr schwierig Difficile Geschäftsgang nach der Grösse des UnternehmensSchwierig
Taux en % Quote in % Taux en %
Quote in %
35 25
Stable
30 20
Très difficile Stabil Sehr schwierig
25 15
Difficile Schwierig
Bonne Gut
20
Stable Stabil
Très bonne Sehr gut
10
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Bonne Gut
5
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0
5 0
Très bonne Sehr gut
Moins de 30 Plus de 100 Moins de 30 Plus de 100 collaborateurs Weniger als 30 Mehr als 100 Weniger als 30 Mehr als 100 Mitarbeitende Moins de 2017 30 Plus de 1002017 Moins de 30 2018 Plus de 100 2018 collaborateurs
Weniger als 30 Mitarbeitende 2017
Mehr als 100
Weniger als 30
2017
2018
Mehr als 100 2018
Les chiffres en images! Source: enquête conjoncturelle de printemps de la CCIF Quelle: Frühlings-Konjunkturumfrage der HIKF
L‘AFFAIBLISSEMENT DU FRANC EST PROFITABLE À L‘ÉCONOMIE LOCALE DIE ABSCHWÄCHUNG DES FRANKENS IST PROFITABEL FÜR DIE LOKALE WIRTSCHAFT 35 30
Taux en % Quote % Taux enin %
31
30 25
Quote in %
25
35
31 28
23
28
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17
17
De manière générale, comment a été la marche des affaires en 2017, et comment se présente-t-elle en 2018? Wie war der Geschäftsgang 2017 und wie sieht es für 2018 aus?
15 15 10 10 5 0
9
9
5 0Ouverture de Autre(s) mesure(s) Hausse de l'emploi Choix de fournisseurs Relocalisation/maintien suissesChoix de fournisseurs d'activités enRelocalisation/maintien Suisse Andere Massnahme(n) nouveaux Ouverture marchés des Autre(s) mesure(s) de et/ou Hausse de l'emploi investissements Eröffnung neuer marchés suissesWiederansiedelung/ d'activités en Suisse Andere Massnahme(n) nouveaux et/ou des Wahl von Beibehalt der Schweizer Märkte Steigerung bei der Wiederansiedelung/ investissements WahlTätigkeiten von Eröffnung neuer in der Schweiz Beschäftigung Beibehalt der Schweizer Märkteund/oder Steigerung bei Lieferanten der Investitionen Tätigkeiten in der Schweiz Beschäftigung und/oder Investitionen
Lieferanten
ECHO07 JUIN 2018
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FREIBURGER WIRTSCHAFT
DIE INDUSTRIE KOMMT IN FAHRT Der Wechselkurs des
Annähernd eines von zwei Freiburger Unternehmen (49%) schätzt das Geschäftsjahr 2017 als «gut bis sehr gut» ein, gegenüber 22%, die angeben, ein «schwieriges bis sehr schwieriges» Jahr erlebt zu haben. Was die Geschäftsaussichten anbelangt, so dämpft die Rentabilität die Freude etwas: Im Sekundärsektor erwartet etwas mehr als ein Unternehmen von vier (26%) dieses Jahr einen Rückgang der Rentabilität (21% im Dienstleistungssektor). Good News kommen von der Beschäftigungsfront. Der Aufschwung der Geschäfte aussert sich in zusätzlichen Anstellungen: 34% der Industriebetriebe beabsichtigen, dieses Jahr die Bestände zu erhöhen, während nur 11% einen Abbau planen. Im Dienstleistungssektor wollen 29% zusätzliches Personal einstellen, gegenüber 6%, die eine Reduktion der Angestelltenzahlen ins Auge fassen.
Frankens bereitet
Die Aussichten in Sachen Investitionen bestätigen die positive Dynamik, die an der Beschäftigungsfront und bei den Umsatzzahlen der Industriebetriebe zu beobachten ist. Ein Drittel der Unternehmen sieht vor, dieses Jahr mehr zu investieren als im vergangenen (16% sehen eine Reduktion der Investitionsbeiträge vor). Was die Sorgen anbelangt, so steht die Konkurrenz an erster Stelle, und das sowohl bei der Industrie (21% führen dieses Problem an) wie bei den Dienstleistern (18%). Die Schwierigkeit, geeignetes Personal zu finden, steht bei der Industrie auf dem zweiten Platz (15%). Der Wechselkurs des Frankens hingegen sorgt nur noch bei einer kleinen Minderheit der Industriebetriebe für Sorgenfalten.
keine Sorgen mehr. Version française: page 6.
Auf die Umfrage haben 283 Betriebe geantwortet (123 Industriebetriebe und 160 Dienstleistungsbetriebe), das sind 26,5% der HIKF-Mitglieder.
DER AUFSCHWUNG BESTÄTIGT SICH 70 60
60 50
In %
Die Freiburger Unternehmen befinden sich im Aufwind. Nach einem Geschäftsjahr 2017, das besser ausfiel als erwartet, hat sich die positive Dynamik anfangs 2018 fortgesetzt. Das laufende Geschäftsjahr sollte «gut bis sehr gut» werden, befanden 44% der Befragten in der Frühlings-Konjunkturumfrage der HIKF, die zwischen dem 19. Februar und dem 16. März 2018 bei den Mitgliedern durchgeführt wurde. Nur 13% der Unternehmen erwarten ein «schwieriges bis sehr schwieriges» Jahr 2018.
56 51 44 37 36
40 32
40
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37 31
27
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Steigerung
26
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18
18
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Rückgang
8
10
Umsätze 2017
Gewinne 2017
Voraussichtliche Umsätze 2018
Voraussichtliche Gewinne 2018
Stellen 2018
Stabilität
Investitionen 2018
Quelle: HIKF. 283 Mitgliedsunternehmen der HIKF, die zusammengenommen gegen 21‘000 Stellen besetzen, haben an der Konjunkturumfragen teilgenommen, die vom 19. Februar bis 16. März durchgeführt wurde. Aufgrund von gerundeten Zahlen können die Quoten über oder unter 100% liegen.
ECHO09 JUIN 2018
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DOSSIER SPÉCIAL
COMMERCE DE DÉTAIL
DIAGNOSTIC D’UNE MUTATION ACCÉLÉRÉE Le district de la Gruyère Internet, nouveaux concurrents, valse des enseignes, modification des habitudes d’achat, évolution des attentes de la clientèle: le commerce de détail fait face à des changements accélérés depuis une petite dizaine d’années. Le canton de Fribourg n’a pas été épargné: nouveaux centres com merciaux, extension de zones, nouveaux acteurs, dans la grande distribution comme dans les acti vités plus spécialisées. Disparition d’enseignes, et parfois d’aventures entrepreneuriales (Yendi, Fly, Bata, Globus Hommes, Switcher, entre autres et pour ne citer que quelques-unes des plus récentes), implantation de grandes chaînes. Nouveaux concurrents annoncés, sur Internet, mais aussi des magasins physiques dans les rues et les centres commerciaux.
Où en est-on précisément aujourd’hui? Que peut-on faire pour accompagner le changement? Six ans après une précédente enquête menée par la Banque Cantonale de Fribourg (BCF1) , la CCIF a voulu faire un arrêt sur image. Objectif: observer l’évolution de l’emploi, du nombre de magasins, des chiffres d’affaires, mais également s’interroger sur les deux phénomènes les plus marquants qui se sont imposés depuis 2010: la croissance constante du tourisme d’achat, lié au franc fort, ainsi que la montée en puissance du commerce électronique.
La CCIF a choisi de procéder en exploitant les données statistiques officielles disponibles (auprès de l’Office fédéral de la statistique et du Service fribourgeois de la statistique) ainsi que celles émanant de l’Institut d’économie appliquée CREA de l’Université de Lausanne pour l’année 2016. Afin de disposer d’indicateurs plus récents, elle a également procédé par sondage auprès des acteurs de la branche. 153 commerces du canton, de toutes tailles et couvrant la majeure partie des activités de la branche, ont répondu à notre enquête online menée du 6 février au 9 mars 2018. Nous remercions Trade Fribourg ainsi que la Fédération Cantonale Fribourgeoise du Commerce Indépendant de Détail (FCFCID) pour leur collaboration dans le cadre de cette enquête. Les principales conclusions sont les suivantes: 1. En termes de nombre de postes de travail, la branche constitue le 2e plus grand employeur privé du canton, derrière la construction (gros œuvre et second œuvre). Elle se place au premier rang dans le secteur tertiaire. Fin 2015 (derniers chiffres officiels disponibles), la branche occupait 9’753 personnes, ce qui correspondait à 6’931 équivalents plein temps (EPT). Il faut toutefois constater que les effectifs de ce secteur d’activités sont en régression presque constante depuis 2009. Le nombre total d’EPT perdus entre 2011 et 2015 est de
est le seul dans lequel le nombre d’employés du commerce de détail s’est accru. Deutsche Version: Seite 14.
149. Les données fournies par les répondants à l’enquête indiquent que cette érosion se serait poursuivie en 2016 et 2017. Malgré un climat de consommation favorable, l’année en cours ne devrait pas être favorable à l’emploi non plus. 2. Ces dernières années, le district de la Gruyère est le seul dans lequel le nombre d’employés du commerce de détail s’est accru. La croissance s’y est inscrite à 4,2% entre 2011 et 2015. Proportionnellement, la Veveyse est le district qui a perdu le plus de postes (-21%). Elle est suivie par la Glâne (-6%) et la Sarine (-3,5%). Ce dernier district affiche toutefois la plus forte régression d’EPT en valeur absolue (-119 EPT entre 2011 et 2015). Lac, Singine et Broye sont restés stables ou pratiquement stables. 1. «Perspectives de l'économie fribourgeoise – Le commerce de détail dans le canton de Fribourg», BCF, Paul Coudret, 2012
>> ECHO11 JUIN 2018
DOSSIER SPÉCIAL
COMMERCE DE DÉTAIL DIAGNOSTIC D’UNE MUTATION ACCÉLÉRÉE
3. Le nombre de commerces fribourgeois a reculé parallèlement au nombre d’emplois. Fin 2015 (derniers chiffres disponibles), le canton dénombrait 1’633 établissements, contre 1’665 quatre ans plus tôt (-1,9%). Tous les types de commerces n’ont toutefois pas connu la même destinée. Le nombre de magasins non spécialisés (centres commerciaux, de grande ou petite taille, notamment) s’est ainsi accru de 19 unités entre 2011 et 2015, alors que le nombre de commerces spécialisés poursuivait son érosion (-51 unités à 1’427). 4. La concentration des commerces sur les deux pôles que sont les agglomérations fribourgeoise et bulloise s’est encore accrue depuis 2010. Le Lac (Morat) constitue un troisième pôle, au nord du canton, mais moins dense. 5. Les chiffres d’affaires nominaux stagnent depuis 2010, et cela malgré une augmentation de la population de 14,2% entre le début 2010 et la fin 2016. Pour 2016, le total cumulé des ventes de tous les détaillants fribourgeois s’inscrivait dans une fourchette située entre 2,95 et 3,36 milliards de francs (il s’agit d’une évaluation de la CCIF, aucune donnée statistique n’étant disponible). Cette stagnation ne doit pas occulter que les commerces fribourgeois ont mieux résisté que l’ensemble de la branche au niveau suisse, laquelle a connu un recul presque constant de ses ventes totales depuis le début de la décennie.
ECHO12 JUIN 2018
6. Les retombées indirectes des activités générées par les quelque 1’600 commerces du canton dépassent le milliard de franc. Plusieurs milliers d’emplois indirects - jusqu’à 9’900 - dépendent des achats locaux, de la sous-traitance, des investissements immobiliers ainsi que des activités induites générées par la branche. En intégrant ces effets indirects, le commerce de détail fribourgeois est à l’origine d’environ 12% du produit intérieur brut (PIB) cantonal. 7. Même si le canton de Fribourg est a priori moins touché par le tourisme d’achat à l’étranger en raison de sa situation géographique, une majorité de commerçants fribourgeois (53%) estime en subir un contrecoup négatif. Pour eux, le manque à gagner atteindrait 7,8% du chiffre d’affaires (valeur médiane). A peine un acteur sur cinq (19%) a mis en œuvre une stratégie pour contrer ce phénomène, essentiellement en misant sur le conseil ou en baissant les prix. 8. Un Fribourgeois sur trois peut atteindre une zone commerciale située hors du canton en une vingtaine de minutes de voiture. Il en résulte un tourisme d’achat hebdomadaire le samedi après-midi, en raison de la fermeture des commerces fribourgeois à 16h. 43% des commerces qui ont répondu à l’enquête de la CCIF estiment subir une perte de chiffre d’affaires liée à cette législation unique en Suisse occidentale. Dans les commerces non spécialisés, un
établissement sur deux fait état d’un manque à gagner. 9. Les Fribourgeois ont acheté pour quelque 290 millions de francs de marchandises sur Internet l’an dernier, selon une évaluation basée sur des indicateurs utilisés au niveau national. Sur cette somme, 54 millions ont été dépensés sur des sites étrangers. Près de trois commerces sur quatre – et même près de 9 sur 10 dans la catégorie de commerces spécialisés dits «autres» (notamment chaussures et vêtements) - jugent la concurrence en ligne négative pour leur propre activité. 10. Près de deux tiers des commerces fribourgeois ont mis en place une stratégie permettant de lutter contre la montée en puissance du commerce électronique. Parmi les principaux instruments utilisés figurent le développement de leur propre plateforme d’e-commerce, une présence accrue sur les réseaux sociaux ainsi que l’amélioration du conseil, de l’accueil ou encore du service après-vente. Les plus grands commerces sont plus nombreux (71%) à avoir mis en place une stratégie.
L‘EMPLOI S‘ÉRODE DEPUIS 2010 DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL
12’000
5 Changement de méthode de relevé statistique 4
10’000 3
Nombre d'emplois
2
Taux en %
8’000
1
6’000
0 4’000 -1
2’000 -2
0
-3
Croissance du PIB fribourgeois (réel) Emplois totaux dans le canton Equivalents plein temps Croissance de la population
EMPLOIS, axe de gauche CROISSANCE DU PIB ET DE LA POPULATION, axe de droite
Les données de l‘emploi 2016 sont des chiffres fournis par le CREA, de l‘Université de Lausanne. Pour 2017 et 2018, les estimations émanent de la CCIF (base: enquête par sondage auprès des commerçants). Les chiffres du PIB 2017 sont provisoires. Ceux de 2018 sont des prévisions du CREA datant d‘octobre 2017.
SPEZIALDOSSIER
DETAILHANDEL DIAGNOSE EINER BESCHLEUNIGTEN VERÄNDERUNG Greyerz ist der einzige BeInternet, neue Konkurrenten, Geschäftswechsel, Veränderung der Einkaufsgewohnheiten, Veränderung der Kundenerwartungen: Der Detailhandel ist seit knapp zehn Jahren beschleunigten Veränderun gen ausgesetzt. Der Kanton Freiburg ist davon nicht ausgenommen: Es haben sich neue Einkaufszentren angesiedelt, die Geschäftszonen wurden ausgedehnt, es traten neue Akteure sowohl im Grosshandel als auch bei spezialisierteren Geschäften auf den Plan. Parallel dazu verschwanden Geschäfte oder fanden manchmal auch Geschäftsabenteuer ein Ende (u. a. Yendi, Fly, Bata, Globus Hommes und Switcher, um nur einige der letzten zu nennen). Grösse Ketten haben sich niedergelassen. Und es kündigen sich neue Konkurrenten an, im Internet, aber auch reale Geschäfte in den Verkaufsstrassen und Einkaufszentren.
Wo stehen wir heute genau? Was kann man unternehmen, um diese Veränderungen zu begleiten? Sechs Jahre nach der vorherigen, von der Freiburger Kantonalbank (FKB1) durchgeführten Untersuchung wollte die HIKF eine neue Standortbestimmung vornehmen. Ziel: Die Entwicklung der Beschäftigungszahlen, der Anzahl Geschäfte und der Umsätze betrachten, aber auch die zwei markantesten Phänomene näher beleuchten, die seit 2010 auftreten: das konstante Wachstum des Einkaufstourismus als Folge der Frankenstärke sowie das Erstarken des E-Commerce.
Um die aktuelle Situation zu analysieren, hat sich die HIKF dazu entschlossen, die offiziell verfügbaren statistischen Daten (vom Bundesamt für Statistik und vom Amt für Statistik des Kantons Freiburg) und jene des Instituts für angewandte Wirtschaft CREA der Universität Lausanne für das Jahr 2016 auszuwerten. Um auch neuere Indikatoren in die Betrachtungen mit einbeziehen zu können, hat die HIKF zudem eine Umfrage bei Branchenakteuren durchgeführt. 153 Geschäfte sämtlicher Grössen, die den grössten Teil der Tätigkeiten der Branche abdecken, haben sich an der Umfrage beteiligt, die vom 6. Februar bis 9. März 2018 durchgeführt wurde. Wir danken in diesem Zusammenhang Trade Fribourg und der Fédération Cantonale Fribourgeoise du Commerce Indépendant de Détail (FCFCID) für deren Zusammenarbeit im Rahmen dieser Umfrage. Zusammenfassung der wichtigsten Schlussfolgerungen: 1. Der Detailhandel ist in Bezug auf die Anzahl von Arbeitsstellen nach der Baubranche (Bauhaupt- und Baunebengewerbe) der zweitgrösste Arbeitgeber des Kantons im privaten Sektor. Im tertiären Sektor steht der Detailhandel sogar an der Spitze. Ende 2015 (letzte offiziell verfügbare Daten) beschäftigte die Branche 9’753 Personen, was 6’931 Vollzeitstellen (VZS) entsprach. Man muss aber erwähnen, dass sich die Beschäftigungszahlen in diesem Tätigkeitssektor seit 2009 in einer praktisch kons-
zirk, in dem die Anzahl der Beschäftigten im Detailhandel zugenommen hat. Version française: page 11.
tanten Abwärtsbewegung befinden. Die Gesamtzahl der zwischen 2011 und 2015 eingebüssten VZS beträgt 149. Die von den an der Umfrage teilnehmenden Geschäften gelieferten Daten deuten darauf hin, dass sich der Abbau 2016 und 2017 fortgesetzt hat. Trotz eines konsumfreundlichen Umfelds sieht es danach aus, dass das laufende Geschäftsjahr in punkto Beschäftigung ebenfalls nicht positiv ausfallen wird. 2. In den letzten Jahren ist Greyerz der einzige Bezirk, in dem die Anzahl der Beschäftigten gestiegen ist. Zwischen 2011 und 2015 betrug das Wachstum dort 4,2%. Im Verhältnis ist der Bezirk Vivisbach derjenige, der am meisten Stellen verloren hat (-21%). Er wird gefolgt von den Bezirken Glâne (-6%) und Saane (-3,5%). Letzterer verzeichnet allerdings den stärksten Rückgang von VZS, wenn man die absoluten Zahlen berücksichtigt (-119 VZS zwischen 2011 und 2015). Die Bezirke See, Sense und Broye blieben stabil oder annä-hernd stabil.
1. «Perspektiven der Freiburger Wirtschaft – Der Detailhandel im Kanton Freiburg», FKB, Paul Coudret, 2012
>> 16 ECHO14 JUIN 2018
DIE BESCHÄFTIGUNGSZAHLEN IM DETAILHANDEL SIND SEIT 2010 RÜCKLÄUFIG
12’000
5 Änderung der statistischen Erhebungsmethode 4
10’000
8’000
Anzahl Stellen
2
Quote in %
3
1
6’000
0 4’000 -1
2’000 -2
0
-3
Wachstum des Freiburger BIP (real) Anzahl Stellen im Kanton insgesamt Vollzeitstellen Bevölkerungswachstum
STELLEN, linke Achse WACHSTUM BIP UND BEVÖLKERUNG, rechte Achse
Die Stellendaten 2016 entsprechen den Zahlen, die vom Institut CREA der Universität Lausanne geliefert wurden. Die Schätzungen für 2017 und 2018 hat die HIKF vorgenommen (Grundlage: Umfrage bei den Händlern). Die Zahlen des BIP 2017 sind provisorisch. Jene für 2018 entsprechen Einschätzungen des CREA vom Oktober 2017.
SPEZIALDOSSIER
DETAILHANDEL DIAGNOSE EINER BESCHLEUNIGTEN VERÄNDERUNG
3. Der Rückgang der Anzahl von Freiburger Geschäften verläuft parallel zum Rückgang der Anzahl von Stellen. Ende 2015 (letzte verfügbare Daten) zählte der Kanton 1’633 Geschäfte gegenüber deren 1’665 vier Jahre zuvor (-1,9%). Die Entwicklung unterscheidet sich allerdings je nach Art der Geschäfte: Die Anzahl von nichtspezialisierten Geschäften (insbesondere grosse oder kleinere Einkaufszentren) ist zwischen 2011 und 2015 um 19 Unternehmen angestiegen (auf 206), während sich die Anzahl von Spezialgeschäften weiter verringerte (um 51 Unternehmen auf 1’427). 4. Die Konzentration der Geschäfte auf die zwei Ballungsgebiete Freiburg und Bulle hat sich seit 2010 noch akzentuiert. Der Seebezirk (Murten) bildet den dritten Pol im Norden des Kantons, allerdings weniger ausgeprägt. 5. Der nominale Umsatz stagniert seit 2010, und dies trotz einer Zunahme der Bevölkerung um 14,2% zwischen anfangs 2010 und Ende 2016. Der kumulative Gesamtbetrag der Verkäufe bewegte sich 2016 innerhalb einer Bandbreite zwischen 2,95 und 3,36 Milliarden Franken (hierbei handelt es sich um eine Schätzung der HIKF, es standen keine statistischen Daten zur Verfügung). Trotz dieser Stagnierung schneiden die Freiburger Geschäfte im Schweizer Vergleich besser ab als die gesamte Branche, die seit anfangs des Jahrzehnts einen fast konstanten Rückgang der Gesamtverkäufe verzeichnet.
ECHO16 JUIN 2018
6. Die indirekten Einnahmen, die sich aus den Aktivitäten der ca. 1’600 Geschäfte des Kantons ergeben, übersteigen eine Milliarde Franken. Mehrere tausend indirekte Stellen – bis zu 9’900 – sind abhängig von lokalen Einkäufen, Zulieferaufträgen, Immobilieninvestitionen und durch die Aktivitäten der Geschäfte ausgelösten Tätigkeiten. Werden diese indirekten Effekte mit berücksichtigt, generiert der Freiburger Detailhandel ca. 12% des kantonalen Bruttoinlandprodukts (BIP). 7. Auch wenn der Kanton Freiburg wegen seiner geografischen Lage a priori nicht so stark vom Einkaufstourismus im Ausland betroffen ist, so ist doch eine Mehrheit der Freiburger Händler (53%) der Überzeugung, er wirke sich negativ auf ihre Geschäfte aus. Ihrer Einschätzung zufolge beträgt die Umsatzeinbusse 7,8% (Mittelwert). Weniger als ein Akteur von 5 (19%) hat eine Strategie entwickelt, um diesem Phänomen zu begegnen. Im Vordergrund stehen hier vor allem Beratung oder Preissenkungen. 8. Ein Freiburger von drei kann mit dem Auto innert zwanzig Minuten eine ausserhalb des Kantons liegende Gewerbezone erreichen. Daraus ergibt sich ein wöchentlicher Einkaufstourismus am Samstagnachmittag, da die Freiburger Geschäfte bereits um 16 Uhr schliessen. 43% der Geschäfte, die an der Umfrage der HIKF mitgemacht haben, sind der Meinung, sie würden wegen dieser in der Westschweiz einzigartigen Gesetzgebung Umsatzein-
bussen erleiden. Bei den nichtspezialisierten Geschäften konstatiert ein Unternehmen von zwei Gewinneinbussen. 9. Freiburgerinnen und Freiburger haben letztes Jahr für ca. 290 Millionen Franken Waren über das Internet bezogen, dies gemäss einer Schätzung, die auf Indikatoren beruht, die auf gesamtschweizerischer Ebene eingesetzt werden. Von dieser Summe wurden 54 Millionen Franken auf ausländischen Websites ausgegeben. Fast drei Geschäfte von vier – und sogar fast 9 von 10 in der Kategorie der sog. «weiteren» Spezialgeschäfte (insbesondere Schuhe und Kleider) – schätzen die Online-Konkurrenz als negativ für ihre eigene Geschäftstätigkeit ein. 10. Fast zwei Drittel der Freiburger Geschäfte haben eine Strategie entwickelt, die es ihnen erlaubt, etwas gegen das Erstarken des E-Commerce zu unternehmen. Zu den hauptsächlichen Instrumenten gehören das Entwickeln einer eigenen E-Commerce-Plattform, eine verstärkte Präsenz auf den sozialen Netzwerken sowie die Verbesserung der Beratung, der Kundenbetreuung oder auch des/der Services. Es sind vor allem die grössten Geschäfte, die eine Strategie entwickelt haben (71%).
EN BREF
LES NOUVELLES DE L’ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE Le 7 mai dernier, le bureau d’ingénieurs suisse Basler & Hofmann a quitté ses bureaux de Morat et s’est installé dans le centre de Fribourg. L’entreprise, qui compte environ 700 collaborateurs en Suisse, souhaite poursuivre sa croissance dans la région de Fribourg. «Avoir nos bureaux à Fribourg nous permet d’être proche des Hautes écoles, de nos clients et des institutions cantonales importantes», explique Eric Jaquier, le directeur du site. Basler & Hofmann compte parmi ses projets le réaménagement de la place de la Gare de la ville de Fribourg, la rénovation de l’ancienne poste à Fribourg et le nouveau siège principal de Scott Sports à Givisiez. La start-up fribourgeoise Mobbot a remporté le Prix Isabelle Musy 2018. Accompagnée par Fri Up et installée à blueFACTORY, Mobbot développe une technologie innovante d’impression en 3D de béton. Tous les deux ans, le Prix Isabelle Musy de l’EPFL récompense une entrepreneuse de Suisse latine active dans le domaine des sciences et des technologies. A la clé, un chèque de CHF 50’000.– pour soutenir la lauréate dans la concrétisation de son projet.
domaines de CSD afin d’offrir aux maîtres d’ouvrage des solutions à 360°.
www.innovationfr.ch
<
et de l’emploi et la Banque Canto> mie nale de Fribourg ont lancé la 14 édition du e
Prix à l’innovation du canton de Fribourg, qui s’adresse aux entreprises et start-up fribourgeoises les plus innovantes. Il est doté de prix à hauteur de CHF 50’000.–. Les dossiers de candidature peuvent être déposés jusqu’au 30 juin sur le site.
www. baslerhofmann.ch
www.meggitt.com
>
< www.bluefactory.ch www.phonakcom.ch
CSD INGÉNIEURS SA développe ses champs
d’activités avec l’ouverture récente à Fribourg du département «Mobilité et Trafic». Spécialistes des études de trafic, les ingénieurs du nouveau département s’occupent notamment de la mobilité relative aux plans d’aménagement, du stationnement, de transports publics et de plans de mobilité d’entreprise. CSD gère ou accompagne les projets d’acteurs privés ou publics depuis la conception jusqu’à la concrétisation. Le département «Mobilité et Trafic» complète les autres
Fribourg recherche les entreprises et les start-up les plus innovantes. La Direction de l’écono-
<
www.csd.ch
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Meggitt SA à Villars-sur-Glâne développe ses activités et produira une nouvelle gamme de capteurs à fibre optique pour les domaines de l’énergie et de l’aéronautique. Ce sont une vingtaine de collaborateurs qui sont concernés par la mise en place de ce nouveau produit. Meggitt SA, spécialisée dans le développement de capteurs et systèmes électroniques de surveillance, emploie aujourd’hui environ 550 collaborateurs.
Le conseil général de Morat a accepté à l’unanimité, le 16 mai 2018, de vendre une parcelle de plus de 7’000 m2 à Phonak Communication SA, qui projette de regrouper ses activités lacoises dans un nouveau siège. La société active dans les appareils pour malentendants projette d’y investir 20 millions de francs et de créer une dizaine d’emplois supplémentaires dans les cinq ans. Actuellement, Phonak Communication, qui fait partie du groupe zurichois Sonova, emploie quelque 130 collaborateurs sur son site de la Länggasse à Courgevaux, où elle est active depuis 1992.
VOUS SOUHAITEZ COMMUNIQUER DES INFORMATIONS D’ACTUALITÉ ET BRÈVES (CHANGEMENTS À LA DIRECTION, OUVERTURE D’UNE SUCCURSALE, NOUVELLE LABELLISATION OU ENCORE LANCEMENT D’UN NOUVEAU PRODUIT), N’HÉSITEZ PAS À TRANSMETTRE VOS «NOUVELLES» À ECHO@CCIF.CH.
ECHO17 JUIN 2018
CCIF | H IKF
NOUVEAUX MEMBRES BIENVENUE Association des Commerçants, Artisans et Industriels de Pérolles ACAIP Fribourg > Olivier Rodi
www.acaip.ch
Barras Consulting Fribourg > Xavier Barras
www.bc-assurances.ch
Centre ITS Sàrl
Fribourg > Philippe Currat
www.centre-its.ch
Clinique du travail SA Fribourg > Carole Wittmann
www.cliniquedutravail.ch
Ethos Digital Sàrl
Fribourg > Pascal Hämmerli
www.ethos-digital.ch
La Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres.
Mestel SA
Broc > Christian Tissières
www.mestel.ch
PPF Paperforms SA
Villars-Ste-Croix > Jean Buchs
www.paperforms.ch
ProConseils Services SA
Bulle > Pierre-André Jacquat www.pconseils.ch
Upsilon Photography Fribourg > Raphaël Fleury
www.upsilon.ch
CRC-SNG SA
Wifag-services AG
www.crc-sng.ch
www.wifag-services.com
Bulle > Héribert Dousse
e-sculape informatique médicale SA
Granges-Paccot > Claude Repond
www.e-sculape.ch
ECHO18 JUIN 2018
Fribourg > Thomas Balsiger
NOUVEAUX MEMBRES
PHYSIOBULLE SÀRL SANTÉ ET BIEN-ÊTRE Le cabinet a été repris le 1er janvier 2009 par Fabrice Perret et en 2012, sa nouvelle raison sociale - Physiobulle Sàrl - a été créée. Aujourd’hui, le cabinet compte sur une équipe de 8 physiothérapeutes diplômés, de 4 secrétaires à temps partiel et de deux masseuses. Le personnel travaille sur deux sites: au cabinet central à Bulle et à Charmey, dans la résidence des Myosotis.
Physiobulle Sàrl propose une vaste palette de spécificités du métier de physiothérapeute: de la physiothérapie traditionnelle à la physiothérapie du sport, en passant par la préparation physique et les massages de bien-être et thérapeutiques. Le cabinet soutient et suit plusieurs clubs et jeunes athlètes de la région. En partenariat avec le foyer de jour de la résidence Myosotis et le Home à Charmey, Physiobulle s’oriente vers une vision d’avenir pour les personnes âgées avec la mise en place de cours s’intitulant «Marcher avec assurance». L’objectif est de permettre aux séniors, qui présentent des troubles à la marche, de rester chez eux le plus longtemps possible et ainsi de retarder leur entrée en EMS et de perdre trop vite leur autonomie. La physiothérapie d’avenir est une physiothérapie très active, c’est pourquoi dans ses nouveaux locaux à Bulle, Physiobulle est équipé d’un petit fitness à orientation médicale. Le cabinet a également reçu le label «QualiCert», label de qualité et de sécurité.
bés par les douleurs, les raideurs et autres dysfonctionnements. Un équipement de pointe permet à son équipe de physiothérapeutes, formés et spécialisés à différentes techniques, de répondre aux besoins de chaque patient.
Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours!
La physiothérapie intervient dans le cadre de la promotion, la prévention, le traitement et la rééducation. Elle a pour objectif d’identifier et de maximiser le potentiel fonctionnel de chaque individu ainsi que de proposer, si nécessaire, un traitement le plus adapté possible. La physiothérapie s’appuie sur un processus d’interaction avec les patients, ainsi que les proches et les autres thérapeutes. Au cours de ce processus, le physiothérapeute évalue le potentiel moteur et fixe, en accord avec les différents acteurs, des objectifs thérapeutiques nécessitant la mise en œuvre de connaissances et de capacités dont lui seul dispose.
Rue du Château d’En-Bas 15 1630 Bulle T. 026 912 03 80 secretariat@physiobulle.ch www.physiobulle.ch
Sa physiothérapie ne s’adresse pas à une typologie de personnes en particulier, mais est ouverte à tous: actifs ou non, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, sportifs de bas ou de haut niveau. Son objectif est de promouvoir la santé, rétablir, améliorer et maintenir les fonctions physiques des patients pertur-
ECHO19 JUIN 2018
CHE-MAIN DE VIE
Che-main de vie est une rubrique qui vise à découvrir, au travers d’un chef d’entreprise, les personnes qui ont influencé ou marqué sa vie professionnelle. Emmanuelle Kaelin Murith est une femme naturellement engagée et fatalement sollicitée. Professionnellement, elle dirige, avec deux associés, une étude de notaires à Bulle et à Châtel-St-Denis. En parallèle, elle a notamment siégé en qualité de députée de 2006 à 2016 et toujours participé activement à la vie associative de la région. Aujourd’hui, elle manie à la baguette la Fête fédérale des Tambours et des Fifres qui se tiendra du 28 juin au 1er juillet à Bulle, où sont attendus près de 3’000 musiciens et 800 bénévoles. Roulement de tambours pour une personnalité qui vit au rythme de ses coups de cœur!
E
«Ils m’ont apporté la force et l’altruisme» «Notre maison était une table ouverte tant dans l’accueil que dans l’écoute. Mes parents m’ont apporté la force et l’altruisme. Ils m’ont fait prendre conscience de la chance que nous avions, que dans la vie tout n’est pas dû et qu’il faut savoir partager.» Licenciée en lettres, sa maman Tuti enseignait au collège de Lugano lorsqu’elle rencontra l’homme de sa vie. «En tant que mère au foyer, elle s’est investie dans de nombreux projets, fondant l’aide familiale en Gruyère et même le «club des 100» du FC Bulle!» De son côté, son papa Henri s’est aussi beaucoup engagé, notamment dans la fondation de la station de Moléson-sur-Gruyères ainsi que dans la mise sur pied des foyers Monferini et Gruérien.
«Il m’a transmis sa force de médiation» Il avait 63 ans quand elle a commencé son stage de notaire chez lui. «Il m’a appris à être précise et objective, car un contrat, qui peut être sujet à interprétation, doit résister au temps. Cela nécessite donc d’avoir le courage de soulever les points qui risquent de poser problème, plutôt que de les occulter. C’est une responsabilité que l’on porte à chaque dossier, même si personne n’est à l’abri d’une faille.» Henri, le papa d’Emmanuelle Kaelin Murith, était un grand médiateur, un pacificateur même pour certains. Une qualité essentielle pour un notaire, un métier exercé depuis plus de 100 ans dans la famille Kaelin. Mais voilà, la quatrième génération caresse d’autres ambitions… «Mes deux enfants, Sophie et Olivier, ont choisi différentes voies, celles où leur cœur les a menés. J’ai commencé à préparer ma relève il y a 10 ans déjà. Aujourd’hui, je forme une association pleine, ce qui est plutôt rare dans la profession, avec Sébastien Schneuwly et Fabien Peiry.» Un triumvirat entouré de seize personnes.
KaelinMurith ECHO20 JUIN 2018
Emmanuelle
h
«Il m’a marquée de son empreinte» Henri Rieben a créé avec Jean Monnet, l’un des pères fondateurs de l’Europe, le Centre de recherches européennes qu’il dirigea dès sa création en 1957. Professeur ordinaire d’intégration européenne et d’évolution des faits économiques et sociaux à l’Université de Lausanne, il était, pour ses élèves et en particulier Emmanuelle Kaelin Murith, une source d’enrichissement permanent. «Il défendait avec ferveur l’Europe politique, celle qui nous préserve de la guerre depuis plus de 70 ans et s’ouvre à une Suisse qui ne peut rester recroquevillée sur elle-même.» Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, Henri Rieben préconisait la construction d’un monde multipolaire dans lequel l’Europe endosse une responsabilité capitale dans la sauvegarde de la paix. « Un homme passionnant qui m’a marquée de son empreinte…».
«Ils m’ont donné la volonté d’�emplarité» Les journées d’une maman sont souvent bien remplies et très organisées. «Mes enfants m’ont donné la force de tout concilier et, par amour pour eux, la volonté d’exemplarité.» Ils s’appellent Sophie et Olivier. Ils ont choisi un chemin qui répondait à leurs envies, bien loin de l’étude familiale. «Après un Master of Arts à l’Université de Neuchâtel, Sophie a entrepris une carrière de journaliste. Depuis cette année, elle s’est lancée dans une nouvelle formation à la Haute école de santé de Fribourg. Elle aime apprendre et savoir. Depuis toute petite, elle a toujours deux livres ouverts. Après des études en droit commercial, Olivier travaille dans le commerce de détail. Il a également ouvert un bar avec un associé. Être en contact avec les gens est pour lui un besoin viscéral.»
«Je l’ai écouté…» Cavalière, Emmanuelle Kaelin Murith avait la passion des animaux au point de vouloir devenir vétérinaire. Du moins jusqu’à ce qu’elle en parle à un ami qui exerçait ce métier. «JeanJacques Glasson m’a déconseillé cette profession, très exigeante physiquement. D’ailleurs, je ne connaissais aucune femme qui avait choisi cette voie.» Jean-Jacques Glasson lui a également rapporté qu’il passait une bonne partie de son temps sur la route, avec quelque 40’000 kilomètres au compteur annuel. De plus, il était souvent dérangé la nuit pour des urgences. «J’ai finalement choisi de me lancer dans des études en sciences économiques à la HEC Lausanne. Diplôme en poche à 21 ans, j’ai soumis ma candidature à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève. Considérée comme trop jeune pour suivre ce cursus, j’ai essuyé un refus sec et sonnant. Du coup, je suis entrée à la Faculté de Droit de l’Université de Genève dans le but de me rapprocher des institutions internationales.» Après deux années de droit international, Emmanuelle Kaelin Murith s’est retrouvée à un carrefour de sa vie. «Mon père m’a demandé, sans a priori, si j’étais intéressée à embrasser la carrière de notaire. A cette époque, aucune femme n’en portait l’habit à Fribourg. Il a fallu que j’empreinte tous ces chemins pour en fin de compte suivre les traces de mon père. Et depuis 32 ans, je ne me suis pas ennuyée une seule minute!» Comme quoi le hasard fait bien les choses…
ECHO21 JUIN 2018
FONDATION CARBON FRI Le label «CARBON FRI» a officiellement été lancé le 1er juin 2018. Les demandes de labélisation peuvent être déposées par le biais du site internet: www.carbonfri.ch.
La Fondation Carbon Fri, c’est
• un label décerné aux entreprises fribourgeoises qui s’engagent à réduire leurs émissions de CO2. Ce label peut être attribué à des produits, des services, des processus, des manifestations ou une entreprise dans son entier. • Un fonds de financement permettant de soutenir des projets locaux visant à réduire l’émission de CO2 et ne pouvant pas bénéficier d’aides existantes. • Une communauté constituée des entreprises labélisées, des acteurs des projets soutenus et des différentes parties prenantes. Des séminaires, conférences et formations sur la problématique environnementale seront organisés par la Fondation.
Chantal Robin T. 026 347 12 30 crobin@ccif.ch www.ccif.ch
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CCIF La prochaine Assemblée générale aura lieu
le lundi 3 septembre 2018 à Forum Fribourg, à Granges-Paccot.
Programme 16h00 Nos nouveaux membres se présentent 17h30 Accueil à l’Assemblée générale Assemblée générale Conférence: Martin Vetterli, Président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), «Swiss Innovation Valley: une chance à saisir» Apéritif 22h30 Fin de la rencontre Nous vous prions de réserver la date et vous recevrez votre invitation personnelle début août 2018.
ALEXANDRA MACHERET T. 026 347 12 34 amacheret@ccif.ch www.ccif.ch
NOUVEAUX MEMBRES
PUBLIBIKE SA UNE SOLUTION SIMPLE Le 3 juillet prochain, le réseau modernisé «Agglo Fribourg» sera inauguré. La société qui exploite le réseau, PubliBike, s’est énormément développée ces dernières années afin de maintenir sa position de leader sur le marché national.
Le vélo en libre-service est le complément idéal des moyens de transport privés et publics pour les courtes distances. Il permet de décongestionner la circulation au centre-ville et améliore l’attractivité des transports publics. Depuis quelques années, le bike sharing ne cesse de gagner en popularité dans le monde entier. En Suisse, c’est PubliBike qui incarne ce service mobile, urbain et durable. Tout a commencé en 2009 lorsque la société velopass ouvre les premiers réseaux de vélos en libreservice de Suisse en Suisse romande et au Tessin. En parallèle, dès 2011, en partenariat avec les CFF et Rent a Bike, CarPostal met sur pied de l’autre côté de la Sarine un service similaire nommé PubliBike. En 2012, CarPostal acquiert velopass dans le but de développer un réseau national. PubliBike SA, fondée en 2014, établit son quartier général à Fribourg afin de rassembler les équipes romandes et alémaniques. Composée d’une dizaine de collaborateurs au départ, la société-fille de CarPostal emploie aujourd’hui 30 personnes. Orientée exclusivement sur le marché suisse, PubliBike propose depuis 2017 un nouveau système accessible via smartphone ou SwissPass. Ce système a été implémenté dans les réseaux de Lausanne-Morges, Lugano, Sion, Zurich et La Côte et se dirige vers Fribourg et Berne d’ici cet été. PubliBike est une SA indépendante, filiale à 100% de CarPostal.
Du nouveau du côté des vélos en libre-service fribourgeois
PubliBike se différencie de la concurrence établie en Suisse en faisant le choix de proposer des stations à emplacements fixes, c’est-à-dire localisables sur la carte du réseau. Cela permet aux utilisateurs de voir les disponibilités des vélos et e-bikes à chaque station. Pour ce faire, elle travaille étroitement avec les autorités publiques afin de définir les emplacements et obtenir les autorisations. De plus, ses vélos et e-bikes, développés spécifiquement pour une utilisation en libre-service, sont de haute qualité. Plus petits et maniables que les vélos classiques, leurs larges pneus les protègent lors des passages sur les rails de tram. Le 3 juillet prochain, le réseau modernisé «Agglo Fribourg» sera inauguré. Les 10 stations actuelles seront dotées de 100 vélos dont 75% électriques. L’ensemble du réseau doit être étendu à 50 stations d’ici fin 2021.
Rte des Arsenaux 15 1700 Fribourg T. 058 453 50 50 contact@publibike.ch www.publibike.ch
ECHO23 JUIN 2018
À nouvelle génération, nouveau SUV.
Demain démarre aujourd’hui.
Nouveau Touareg. La dernière génération du Touareg pose de nouveaux jalons. Lignes marquantes particulièrement élégantes, habitacle confortablement spacieux, personnalisable à souhait, et performances enthousiasmantes sont au rendez-vous. Par son Innovision Cockpit d’avant-garde, son système d’éclairage inédit „IQ. Light – phares à DEL Matrix” et ses assistants sophistiqués, le nouveau Touareg s’annonce comme le SUV du futur.
AMAG Fribourg Rte de Villars 103, 1701 Fribourg Tél. 026 408 41 40, www.fribourg.amag.ch
AMAG Bulle Rue de Vuippens 55, 1630 Bulle Tél. 026 916 13 10, www.bulle.amag.ch
Steuer- und Unternehmensberatung Conseil fiscal d’entreprise, fiduciaire Stadelmann Treuhand AG, Edgar Stadelmann, dipl. Steuerexperte/ Expert fiscal diplômé, Freiburg / Fribourg T 026 510 20 20 | info@stadelmanntreuhand.ch | www.stadelmanntreuhand.ch
SERVICE JURIDIQUE DE LA CCIF Le service juridique de la CCIF est là pour vous conseiller et vous aider dans la résolution de vos problèmes juridiques. Le service juridique, ce sont: ➔ des renseignements par téléphone ou email ➔ des délais de réponse courts ➔ des renseignements en principe gratuits pour les membres de la CCIF ➔ la garantie de la confidentialité ➔ des renseignements de 1e instance (pas d’intervention dans le cadre de procédure judiciaire). Des formations juridiques sont dispensées sur toute l’année avec des thèmes choisis par la CCIF ou proposés sur demande d’entreprises.
ECHO24 JUIN 2018
Retrouvez toutes les dates sur l’agenda des événements de la CCIF.
MARTINA GUILLOD T. 026 347 12 29 mguillod@ccif.ch www.ccif.ch
NOUVEAUX MEMBRES
SWISS CORPORATE ALLIANCE UN RÉSEAU D’ENTREPRENEURS Alain Chalouhi, président de Swiss Corporate Alliance, a créé à Genève une association indépendante dont la mission principale est de faciliter les échanges inter-entreprises dans le cadre d’un écosystème. Elle réunit des entreprises membres impliquées au sein du tissu économique local et international dans le but d’aider leur déploiement.
L’Ecosystème de Swiss Corporate Alliance s’appuie sur l’expertise de ses membres fondateurs ayant une implication reconnue en tant que connecteurs auprès des acteurs économiques, sociaux et culturels depuis plus de 30 ans. Lancé en janvier 2017, le réseau regroupe déjà plus de 700 membres et 30 partenaires sur cinq cantons romands. Sous la présidence d’Alain Chalouhi, l’écosystème de Swiss Corporate Alliance, au centre des acteurs économiques, sociaux et culturels, organise une trentaine d’événements par année afin de permettre à ses membres de faire des affaires entre eux.
Une association inspirée par le modèle américain de Corporate Alliance.
leur entreprise: échange de données, de procédés, de vision, centrale d’achat commune, communication 360 mutualisée, prospection mutualisée, contrats d’affaires multipartites. L’objectif est donc de mutualiser les ressources disponibles des différents sociétaires de l’association pour satisfaire un but commun avec des valeurs et une vision identique.
SW ISS CO RPORATE A L LIANCE Rue de la Cité 1 1204 Genève T. 022 539 15 02 info@swisscorporatealliance.org www.swisscorporatealliance.org
L’entité est indépendante, mais elle envisage un rapprochement avec d’autres écosystèmes d’entreprises dans le monde entier. Le but étant cependant de développer un écosystème majeur par pays. En Suisse, le schéma directeur était en réflexion depuis plus de quatre ans avec au sein du comité, des membres fondateurs qui sont tous des dirigeants d’entreprises au bénéfice d’un réseau professionnel de plusieurs milliers de contacts en Suisse et à l’international. Swiss Corporate Alliance propose ainsi une nouvelle façon de permettre aux entreprises de se connecter «avec l’humain au centre», pour faire face aux grands changements qui vont opérer dans les années qui suivent. Sur le site Internet de l’association, une plateforme interactive avec accès privé réservé aux membres leur permet d’échanger à tous les niveaux de
ECHO25 JUIN 2018
Vous cherchez une idée pour votre soirée de fin d'année ? Cette année Forum Fribourg et planitswiss s'allient pour proposer à votre entreprise des festivités sur le thème Hollywood Dream à des tarifs exceptionnels ! Plus de renseignement au 026 467 20 00
ECHO26 JUIN 2018
NOS MEMBRES
GARAGE BERSET SÀRL 50 ANS DE REPRÉSENTATION POUR LA MARQUE TOYOTA Créé en 1951, le Garage Berset ne saurait oublier son fondateur Eugène Berset. Ce dernier développa l’affaire de manière spectaculaire et c’est en 1968 qu’il devint le concessionnaire de la marque Toyota. En 1969, il se vit confier le statut de Toyota Centre pour tout le canton de Fribourg (Singine exceptée) ainsi que pour la région d’Avenches et Payerne. Cela étant, le Garage Berset à Marly s’enorgueillit de 50 ans de fidélité à cette grande marque internationale avec laquelle il file le parfait amour. Durant ces presque cinq décennies, les liens avec le premier constructeur automobile mondial en termes de performances financières et de ventes de véhicules n’ont cessé de se raffermir. En 1990, le Garage Berset devint également agent officiel de la marque Lexus, secteur haut de gamme de Toyota et, en 2017, la prestigieuse marque Maserati plaça également sa confiance dans le Garage Berset. Entreprise familiale florissante, le garage est situé sur deux sites (à Marly et La Tour-de-Trême). René Berset et son épouse Marianne étant à la barre, ils sont secondés efficacement par leurs deux filles: Valérie à Marly et Sophie à La Tour-de-Trême.
Rte de la Gruyère 4 / CP 43 1723 Marly T. 026 439 90 00 office@garage-berset.ch www.garage-berset.ch
ÉTANCHÉITÉ CAMÉLIQUE SA 15 ANS D’ACTIVITÉS Entreprise familiale fondée en mars 2003, Etanchéité Camélique SA occupe actuellement 35 personnes dans ses nouveaux bureaux et son dépôt à Farvagny. Elle a réalisé des milliers de chantiers à travers l’ensemble de la Suisse romande. Au fil des ans, son offre s’est élargie pour offrir tous les services relatifs à l’enveloppe du bâtiment sous un même toit, soit tous travaux de ferblanterie et couverture depuis 2018 ainsi que la recherche d’infiltrations et l’assèchement de toitures en se dotant d’appareils de dernière génération. Ses deux entreprises sœurs, Dimension solaire Sàrl et Impertex solutions résines Sàrl, complètent idéalement son travail d’étancheur avec la pose de systèmes solaires sur les toits et la maîtrise de tous les travaux de résines esthétiques et techniques.
Rte de Fribourg 138 / CP 104 1726 Farvagny T. 026 919 33 33 info@etancheite-camelique.ch www.etancheite-camelique.ch
Étanchéité Camélique SA est en outre certifiée ISO 9001/14001.
ECHO27 JUIN 2018
«Des envies hautes en couleurs»
Votre imprimeur
Route du Petit-Moncor 12 | 1752 Villars-sur-Glâne +41 (0)26 401 13 13 | imprimerie@mtlsa.ch | www.mtlsa.ch
NOS MEMBRES
DIMENSION SOLAIRE SÀRL 10 ANS D’ACTIVITÉS Sachant que l’énergie produite par le rayonnement solaire en Suisse est suffisamment importante pour garantir le fonctionnement rentable d’une installation solaire, le but de Dimension Solaire Sàrl est l’étude, le développement, la promotion, la pose de systèmes solaires photovoltaïques pour la production d’électricité, de systèmes solaires thermiques pour la production d’eau chaude, et de systèmes de chauffage à base d’énergies renouvelables. De par sa formation, la société accompagne son client dans son projet d’améliorer l’efficience énergétique de son bien immobilier. Titulaire d’un brevet fédéral de Conseiller Energétique en Bâtiment, Dimension Solaire Sàrl est opérationnelle depuis 2008 pour établir différents rapports et solutions afin de permettre des économies d’énergie et dépenser moins en frais d’électricité et de chauffage. Dimension Solaire Sàrl propose ses services aux architectes, ingénieurs spécialisés, entreprises ainsi qu’aux maîtres d’ouvrages privés et régies immobilières.
Rte de Fribourg 138 / CP 104 1726 Farvagny T. 026 919 13 00 info@dimension-solaire.ch www.dimension-solaire.ch
EMIL FREY SA MARLY UNE ANNÉE CHARNIÈRE POUR LE GARAGE L’année 2018 est une année riche en événements pour le Garage Emil Frey à Marly. Le garage fête cette année ses 50 ans d’existence à Marly ainsi que le demi-siècle de représentation des marques BMW, Jaguar et Land Rover. Il s’agit aussi de l’année du changement… Après 25 ans passés à la direction d’Emil Frey Marly, période durant laquelle des investissements considérables ont été effectués pour aboutir au garage que nous connaissons actuellement, Christian Perritaz a passé le relais à Mario Senn. Le nouveau directeur, Zurichois d’origine, dispose d’une longue expérience au sein du Groupe Emil Frey aussi bien en Suisse qu’à l’international. Christian Perritaz pourra désormais, tout en restant actif au sein du Groupe Emil Frey pour assumer divers mandats, s’investir encore davantage dans les diverses activités associatives fribourgeoises qui lui sont si chères et initier Mario Senn sur la voie du succès pour ce nouveau challenge en terres fribourgeoises!
Emil Frey SA Marly-Fribourg
Rte de Fribourg 11 / CP 108 1723 Marly 1 T. 026 439 99 00 marly@emilfrey.ch www.emil-frey.ch/marly
ECHO29 JUIN 2018
MANAGEMENT
ANNONCE DES POSTES VACANTS NOUVELLE OBLIGATION www.travail.swiss, Suite à l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse, le Parlement a élaboré des nouvelles dispositions qui entreront en vigueur le 1er juillet 2018. Ces nouvelles règles obligent les employeurs à annoncer certains postes vacants à l’Office régional de placement (ORP) avant de les communiquer publiquement. Cette obligation d’annonce doit permettre de mieux employer le potentiel de main-d’œuvre en Suisse en lui réservant un accès exclusif aux annonces de postes pendant une période limitée.
POSTES CONCERNÉS A partir du 1er juillet 2018, les emplois vacants dans les genres de profession présentant un taux de chômage moyen de 8% ou plus doivent être annoncés à l’ORP avant d’être communiqués publiquement. Ce seuil sera réduit à 5% dès le 1er janvier 2020. Le Conseil fédéral publie la liste des genres de professions concernés. Le genre de profession correspond au 4e niveau d’agrégation selon la nomenclature suisse des professions (NSP) et se reconnaît par un code à 5 chiffres. Exemple: Un diplômé en relations publiques (= intitulé de la profession) est un spécialiste en relations publiques (= genre
de profession, code 521.02 NSP), qui relève des professions de la publicité et du marketing (= groupe de professions, code 521 NSP), qui appartient aux professions de la publicité et du marketing, du tourisme et de l’administration fiduciaire (= catégorie professionnelle, code 52 NSP) et qui fait partie des professions commerciales et professions des transports et de la circulation (= segment professionnel, code 5 NSP). C’est le taux de chômage national au niveau du genre de profession qui est déterminant pour savoir si le poste est soumis à une obligation d’annonce.
l’adresse à retenir pour les employeurs!
Der deutsche Text kann auf unserer Website heruntergeladen werden: www.hikf.ch > Dienstleistungen > juristische Faktenblätter
Les genres de professions concernés par l’obligation d’annonce sont principalement situés dans le secteur du bâtiment ou de la restauration, mais également dans le marketing / relations publiques et autres. La liste complète peut être téléchargée sur www.travail.swiss. EXCEPTIONS Le poste vacant ne doit pas être annoncé dans les cas suivants: >> Le poste est pourvu par un demandeur d’emploi inscrit auprès d’un ORP. L’employeur peut consulter les profils des demandeurs d’emploi sur www.travail.swiss. >> Le poste est pourvu par des personnes déjà employées par le même employeur depuis au moins 6 mois. Cela
concerne aussi les apprentis embauchés à l’issue de l’apprentissage. Par employeur, on entend une entreprise, un groupe d’entreprises ou un groupe économique. >> La durée du poste est limitée à 14 jours civils. Si l’engagement doit se prolonger au-delà de 14 jours, l’annonce doit être faite avant la prolongation.
>>
ECHO30 JUIN 2018
SERVICE JURIDIQUE
> Le poste est pourvu par un membre de la famille d’une personne autorisée à signer au nom de l’entreprise. Seule la famille proche est concernée, c’est-à-dire le conjoint ou le partenaire enregistré ainsi que les personnes parentes ou alliées en ligne directe (enfants et parents). Il convient de souligner que les postes pourvus par l’intermédiaire d’agences de placement, de chasseurs de tête ou d’entreprises de travail temporaire restent soumis à l’obligation d’annonce. PROCÉDURE D’ANNONCE Les postes vacants peuvent être communiqués en ligne sur www.travail.swiss, par courriel, téléphone ou courrier. L’employeur doit communiquer la profession recherchée, un descriptif de l’activité et des exigences spéciales, le lieu de travail, le taux d’occupation, la date d’entrée en fonction, la nature du contrat (CDD ou CDI), l’adresse et le nom de l’entreprise. L’indication d’autres critères, comme l’expérience professionnelle ou les connaissances linguistiques, est facultative. Dès le lendemain de la publication de l’annonce dans le domaine protégé sur www.travail.swiss et durant cinq jours ouvrables, l’employeur est soumis à une interdiction de publication du poste.
Durant ce délai, l’annonce de poste n’est consultable que pour les demandeurs d’emploi inscrits à l’ORP. L’employeur reçoit une réponse de l’ORP concernant les dossiers de demandeurs d’emploi pertinents dans les trois jours ouvrables, respectivement une information que l’ORP ne dispose pas de dossiers appropriés. Ce n’est qu’à l’expiration du délai des cinq jours que le poste peut être mis au concours publiquement. L’employeur n’a pas l’obligation d’embaucher les candidats proposés par l’ORP, mais il doit indiquer à ce dernier quels candidats il a retenus et invités à passer un entretien d’embauche ou un test d’aptitude, et s’il a engagé l’un des candidats qui lui ont été proposés.
SANCTIONS En cas de non-respect des nouvelles règles, l’employeur risque une amende pouvant aller jusqu’à CHF 40’000.– en cas d’intention et jusqu’à CHF 20’000.– en cas de négligence.
Martina Guillod T. 026 347 12 29 mguillod@ccif.ch www.ccif.ch
ORGANISATION DU SERVICE JURIDIQUE DE LA CCIF DE AOÛT À NOVEMBRE 2018 Jusqu’en novembre 2018, les renseignements juridiques seront dispensés par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI). Les membres de la CCIF peuvent contacter le service juridique au numéro 021 613 35 31. Nous vous rappelons que toute question pouvant trouver une réponse immédiate par téléphone entre dans le cadre de la permanence gratuite. ORGANISATION DES HIKF-RECHTSDIENSTS VON AUGUST BIS NOVEMBER 2018 Juristische Auskünfte werden bis Ende November von der Handels- und Industriekammer Waadt (CVCI) erteilt. HIKF-Mitglieder können deren Rechtsdienst unter der Nummer 021 613 35 31 erreichen. Auskünfte, welche unmittelbar am Telefon erteilt werden können, sind kostenlos.
ECHO31 JUIN 2018
SOIGNEZ L E D E TA I L
EXPORT
AELE-GÉORGIE ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE Nouvel accord L’accord de libre-échange (ALE) conclu par la Géorgie et les États membres de l’AELE (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse) couvre un vaste champ d’application sectoriel. Il porte notamment sur le commerce des marchandises (produits industriels et agricoles), les règles d’origine, les procédures douanières et la facilitation des échanges. Signé le 27 juin 2016, il correspond largement aux ALE récemment conclus par les États de l’AELE avec des États tiers.
ABAISSEMENT DES DROITS DE DOUANE DANS LES ÉCHANGES COMMERCIAUX BILATÉRAUX Cet ALE permet de supprimer, intégralement ou en partie, les droits de douane sur la majeure partie du commerce bilatéral avec la Géorgie et d’encourager les échanges commerciaux par la simplification des procédures douanières.
Renseignements: Fabian Maienfisch, Porte-parole SECO T. 058 462 40 20 fabian.maienfisch@seco.admin.ch
Depuis l’entrée en vigueur de cet accord, les droits de douane sont supprimés, à de rares exceptions près, sur tous les produits industriels. La Suisse bénéficie également de concessions tarifaires sur des produits agricoles, transformés ou non, qui présentent un intérêt pour elle (par exemple les fromages et d’autres produits laitiers ainsi que le chocolat). Les États de l’AELE obtiennent ainsi un accès au marché similaire à celui de leurs principaux concurrents de l’UE sur ce marché d’exportation. Les intérêts essentiels de la Suisse en matière d’exportation ont tous pu être pris en considération. SOUTIEN DES RÉFORMES ÉCONOMIQUES La conclusion de cet ALE entre les États de l’AELE et la Géorgie s’inscrit dans la droite ligne des efforts déployés par la Suisse en vue de soutenir les réformes
en vigueur depuis le 1er mai 2018
économiques dans ce pays du Caucase et de l’intégrer dans les structures de la coopération économique aux niveaux européen et international. Cet accord renforce parallèlement la compétitivité de l’économie suisse sur le marché géorgien, offre un accès étendu au marché et améliore les conditions-cadre juridiques pour les acteurs économiques suisses.
ECHO33 JUIN 2018
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DOSSIER EXPORT SPÉCIAL
AELE-PHILIPPINES ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE Nouvel accord L’accord de libre-échange entre les Philippines et les États de l’AELE (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse), signé le 28 avril 2016, couvre de nombreux secteurs et libéralise notamment le commerce des marchandises et des services. Il améliore l’accès au marché philippin des produits d’exportation d’origine suisse et permet ainsi à l’économie suisse d’obtenir un avantage concurrentiel sur le marché de cet État d’Asie par rapport aux pays qui ne disposent pas d’un tel accord. Cet accord permet en outre de réduire voire d’éviter des discriminations vis-à-vis des partenaires de libre-échange actuels et futurs des Philippines.
ELIMINATION DES DROITS DE DOUANE Depuis le 1er juin 2018, les exportateurs suisses bénéficient de l’accès en franchise de droits de douane sur le marché philippin pour la quasi-totalité (près de 92%) des produits industriels, soit 96% des exportations actuelles de la Suisse vers les Philippines.
de douane perçus jusqu’ici par les Philippines sur la plupart des produits agricoles (transformés et de base) les plus importants d’origine suisse sont soit immédiatement supprimés (par exemple les boissons énergétiques, bonbons, chocolats, fromages, poudres de lait) soit le seront après une période transitoire maximale de six ans (notamment les biscuits, müesli et confitures, viande séchée de bœuf, produits du tabac). Par ailleurs, les droits de douane sur le café en capsules sont réduits de moitié avec cet accord. De son côté, la Suisse supprime tous les droits de douane sur les produits industriels originaires des Philippines. Elle octroie en outre un accès préférentiel à son marché pour certains produits agricoles d’intérêt particulier pour les Philippines, notamment le Muscovado (spécialité de sucre philippine), certaines fleurs coupées, divers fruits et jus de fruits avant tout tropicaux.
en vigueur depuis le 1er juin 2018
POTENTIEL DE CROISSANCE Cet accord permet aux opérateurs suisses de renforcer leurs relations économiques et commerciales avec ce partenaire qui présente un potentiel de développement important. Avec une population de plus de 100 millions d’habitants et une forte croissance économique, les Philippines constituent un marché en expansion intéressant pour les entreprises suisses. En 2017, les Philippines figuraient au 6e rang des partenaires commerciaux de la Suisse en Asie du Sud-Est.
A de rares exceptions, l’élimination des droits sur le reste de produits industriels sera échelonnée sur une période allant de trois à dix ans. Par ailleurs, les droits
Renseignements: Karin Büchel, Ministre, Cheffe de Secteur SECO T. 058 462 88 16
ECHO35 JUIN 2018
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- UE DOSSIER SUISSESPÉCIAL
INITIATIVE «POUR L’AUTODÉTERMINATION» LA SUISSE EN PINOCCHIO? L’initiative dite «pour L’initiative de l’UDC sur laquelle le peuple suisse sera appelé à se prononcer, selon toute vraisemblance le 25 novembre prochain, considère que le droit international est un danger pour notre démocratie directe. La Suisse «se soumettrait» de plus en plus au droit «étranger» qui serait en contradiction avec le droit suisse. Est-ce le cas? Non, loin de là.
Le droit international n’est en effet pas une black box dont on ne sait rien et dont les normes s’appliqueraient aux États, de manière brutale, sans discussion. Au contraire, le droit international est l’expression même de la souveraineté des États composant la communauté internationale. Et la Suisse en fait pleinement partie. Notre pays va même plus loin, puisque le peuple est consulté pour toutes les décisions importantes qui engagent notre pays sur le plan du droit international. Nous avons ainsi refusé d’adhérer à l’Espace économique européen en 1992, mais nous avons accepté d’adhérer à l’ONU en 2002.
Carmelo Laganà T. 022 786 66 81 geneve@economiesuisse.ch www.economiesuisse.ch www.ouverte-souveraine.ch
Contrairement à ce que laissent penser les arguments avancés par les partisans de cette initiative, le droit international n’est pas un jeu à somme nulle – il n’y a pas un gagnant et un perdant; mais bel et bien l’expression d’une entente trouvée entre partenaires placés sur un pied d’égalité, en l’occurrence les États. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il n’y a jamais de «contradictions» entre droit international et droit suisse. Celles-ci existent, mais elles sont très rares. Or, que nous propose l’initiative pour y remédier? Inscrire dans notre Constitution le droit de la Suisse à ne pas respecter ses engagements internationaux si une contradiction apparaissait. Est-ce nécessaire? Non. Jusqu’à présent, pour les résoudre, la Suisse a adopté la stratégie du pragmatisme: on étudie chaque cas minutieusement. Flexible et axée sur les questions de fond, cette pratique a fait ses preuves et donne satisfaction. La Suisse continue ainsi d’être un partenaire fiable et de confiance sur le plan international. Sa parole a de la valeur aux yeux de nos partenaires. Mais tout cela risque de n’être plus qu’un lointain souvenir si cette initiative est adoptée.
l’autodétermination» fera de la Suisse un partenaire en qui on n’aura plus confiance sur le plan international.
En présence d’une contradiction, le Conseil fédéral serait contraint de renégocier, ou «au besoin» de résilier, le traité international concerné. Et peu importe qu’il s’agisse d’un détail ou d’une différence fondamentale. La parole donnée par la Suisse? Équivalente à celle de Pinocchio en somme, car comme le relevait le conseiller aux États Olivier Français lors du débat au Parlement, «le texte propose de remplacer les devoirs de nos engagements par le choix de ne pas respecter les accords que la Suisse a signés». Qui ferait alors encore confiance à la Suisse demain? Plus personne.
ECHO37 JUIN 2018
SERVICE DOSSIER AUX ENTREPRISES SPÉCIAL
COMPÉTENCES DE BASE PROGRAMME DE PROMOTION SUR LE LIEU DE TRAVAIL «Simplement mieux!... «Simplement mieux!... au travail». C’est avec ce slogan que la Confédération entend encourager la mise sur pied de formations continues portant sur les compétences de base attendues sur le lieu de travail.
DE QUOI S’AGIT-IL? Comprendre des directives de travail écrites ou des plans d’engagement, réceptionner des commandes, remplir des rapports de travail en ligne, rédiger un PV de mesures et de codes produits, procéder à des calculs et à des conversions, appliquer des prescriptions de dosage, maîtriser les fonctionnalités de base d’un ordinateur. De nos jours, les collaborateurs doivent avoir acquis un grand nombre de compétences pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise qui les emploie. La Confédération mise sur l’axe prioritaire «compétences de base sur le lieu de travail»
pour soutenir les entreprises qui souhaitent aider leurs collaborateurs à relever les défis professionnels à leur place de travail. QUELLES MESURES SONT SOUTENUES? Donnent lieu à une subvention les mesures relatives à l’acquisition de compétences de base sur le lieu de travail qui s’inscrivent dans le cadre de l’offre de formation continue de fonds de branche ou d’organisations du monde du travail ou qui sont proposées à titre de formation continue au sein des entreprises. La subvention est versée à l’employeur sous la forme d’un forfait de CHF 15.– par leçon et par participant. Les prestataires de formation peuvent en outre prétendre à un forfait de CHF 3’000.– lorsqu’ils développent de nouvelles mesures de formation, indépendamment de la durée de celles-ci.
au travail»
QUELLES CONDITIONS DOIVENT ÊTRE REMPLIES? >> La mesure porte sur des contenus relevant des compétences de base sur le lieu de travail. >> La mesure s’achève par une attestation de participation qui renseigne sur les compétences transmises dans le cadre de son exécution. >> La mesure est gratuite pour les participants et a lieu pendant le temps de travail. >> La mesure comprend 20 à 40 leçons d’au moins 45 minutes, avec un maximum de 3 leçons par jour. Nombre de participants par cours: 6 participants au minimum et 12 participants au maximum.
Renseignements: SEFRI Einsteinstrasse 2 3003 Berne weiterbildung@sbfi.admin.ch www.sbfi.admin.ch
SERVICE DOSSIER AUX ENTREPRISES SPÉCIAL
INTÉGRATION PROFESSIONNELLE UN NOUVEL OUTIL D’ÉCHANGE ENTRE EMPLOYEURS ET MÉDECINS www.compasso.ch, Les employeurs détectent très tôt les problèmes de santé de leurs collaborateurs. Conscients de l’importance de prendre des mesures judicieuses pour éviter que ces derniers sortent du marché du travail, ils sont toutefois confrontés à une multitude d’acteurs (médecins, assurances perte de gain, Suva, AI, etc.) et ne savent souvent pas par où commencer.
Face à cette difficulté, l’association Compasso, placée sous le patronnage de l’Union patronale suisse, a mis en place un portail d’informations destiné aux employeurs. Il fournit des instructions pas à pas, des cas-types concrets et élabore des outils pratiques en collaboration avec les acteurs concernés. Pour optimiser la collaboration entre employeurs et médecins, Compasso a, de concert avec tous les acteurs impliqués, développé le profil d’intégration axé sur les ressources. Cet outil répond à la difficulté des employeurs de savoir quelles tâches exactement l’employé peut encore assumer, malgré l’atteinte à la santé. Il prend également en compte le fait que le médecin est le plus apte à juger si et dans quelle mesure son patient est encore performant, et à définir les conditions générales et le soutien qui sont nécessaires à son poste de travail pour assurer son intégration. Le profil d’intégration axé sur les ressources est un système modulaire en ligne. Il permet d’avoir une indication sur le degré d’effort que l’état de santé du collaborateur lui permet de supporter sans compromettre
sa guérison. Le processus peut être mis en route dès qu’un retour ou maintien au travail, même partiel, est envisageable.
le portail destiné aux employeurs
L’OUTIL EST FACILE À UTILISER Sur www.compasso.ch/Eingliederungsprofil, l’employeur peut remplir un questionnaire portant, entre autres, sur les exigences physiques du poste, les exigences en matière de compréhension, de réflexion et de personnalité, les conditions-cadre sur le lieu de travail ainsi que d’autres exigences spécifiques éventuelles.
coordonnées de l’employé. Le formulaire est signé par l’employeur et l’employé. Ce dernier peut ensuite le transmettre au médecin traitant qui estimera si les exigences et conditions-cadre indiquées dans le formulaire peuvent être respectées sans aucune restriction concernant la santé, si elles sont possibles dans certaines limites, ou pas possibles du tout.
Une fois que la description du poste est faite, l’employeur peut télécharger un document word et le personnaliser avec les
www.compasso.ch
compasso
Réadaptation professionnelle – Portail d’information pour les employeurs
MÉDECINS
SERVICES SPÉCIALISÉS ET PRESTATAIRES EXTERNES
ASSUREUR MALADIE
EMPLOYEUR COLLABORATEUR CONCERNÉ ET ÉQUIPES INTERNES ASSUREUR D’INDEMNITÉS JOURNALIÈRES EN CAS DE MALADIE OU L’ASSUREUR ACCIDENT
ASSUREURS LPP / CAISSES DE PENSION
OFFICES AI
ECHO39 JUIN 2018
EVENTS
MANIFESTATIONS DIVERSES SEPTEMBRE À NOVEMBRE 2018 Extrait de l’agenda des manifestations sur Internet www.ccif.ch
6 septembre > Visite de l’entreprise Infré SA Semsales
Renseignements: Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI) T. 026 347 12 34 – www.gif-vfi.ch
6 septembre > Conférence
Renseignements: YouComm Fribourg T. 026 347 12 38 – www.youcomm-fr.ch
13 septembre > Conférence
Renseignements: Club Environnement Energie Sécurité (CEES) T. 026 347 12 38 – www.cees.ch
27 septembre > Assemblée générale
Renseignements: HR Fribourg T. 026 347 12 38 – www.hr-fribourg.ch
4 octobre > Visite du Service de l’informatique et des télécommunications (SITel) Renseignements: IT Valley T. 026 347 12 26 – itvalley.ch
8 novembre > Visite de l’entreprise ROMAG aquacare AG Guin
Renseignements: Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI) T. 026 347 12 34 – www.gif-vfi.ch
Impressum
Editeur: Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg ( CCIF ) Rte du Jura 37 B – CP 304 – 1701 Fribourg – www.ccif.ch Responsable d’édition: Alexandra Macheret – amacheret@ccif.ch Graphisme, layout et couverture: ACTALIS SA – Fribourg – info@actalis.ch Impression: Imprimerie MTL SA – Villars-sur-Glâne – imprimerie@mtlsa.ch – Tirage: 1’700 exemplaires Publicité: media f sa – T. 026 426 42 42 – info@media-f.ch Abonnement ECHO: CHF 100.– 6 numéros ( TVA 2.5 % comprise ) – CCIF – M.-A. Guinnard – T. 026 347 12 20 – maguinnard@ccif.ch
CALENDRIER
MANIFESTATIONS CCIF JUILLET À OCTOBRE 2018 2 juillet > First Monday Lunch CCIF
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
5 juillet > Avenches Opéra VIP Renseignements: Viviane Collaud T. 026 347 12 24 – vcollaud@ccif.ch
3 septembre > Assemblée générale
Forum Fribourg Granges-Paccot
Renseignements: Alexandra Macheret T. 026 347 12 34 – amacheret@ccif.ch
11 septembre > Petit-déjeuner «Droit et fiscalité des entreprises» CCIF
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
13 septembre > Formation juridique «Protection de la personnalité / Harcèlement»
CCIF
19 septembre > Conférence et entretien: Pays Japon CCIF
Renseignements: Veruska Roulin T. 026 347 12 31 – vroulin@ccif.ch
20 septembre > Formation «Prévenir le Burnout et la rechute | La Clinique du Travail» CCIF
Renseignements: Chantal Robin T. 026 347 12 30 – crobin@ccif.ch
27 septembre > Formation export «Garanties bancaires et crédits documentaires» CCIF
Renseignements: Veruska Roulin T. 026 347 12 31 – vroulin@ccif.ch
5 - 6 octobre > Formation «Temps mort» (1,5 jour) Domaine-Notre-Dame de la Route, Villars-sur-Glâne
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
30 octobre > Formation «Eveillez le profiler qui est en vous» module 1/4 CCIF
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
31 octobre > Formation «Lean Office» CCIF
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
1er octobre > First Monday Lunch CCIF
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
2 octobre > Formation «Industrie 4.0 pour les Nuls»
18 septembre > Formation «Animer des séances productives»
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
CCIF
CCIF
Renseignements: Léa Piccand T. 026 347 12 32 – lpiccand@ccif.ch
PARTENAIRES CCIF 2018 / PARTNER DER HIKF 2018 PARTENAIRE PRINCIPAL HAUPTPARTNER
PARTENAIRES PARTNER
SPONSORS SPONSOREN
ECHO41 JUIN 2018
ECHO 2 018 DATES DE PARUTION DATES DE PARUTION
19 février > 23 avril > 25 juin > 23 août > 22 octobre > 10 décembre en 1’700 exemplaires 23 août > 22 octobre > 10 décembre en 1’700 exemplaires
ANNONCES
Format en mm
Membres CCIF
Non-membres
¹⁄¹ page
200 x 260
CHF
1’090.–
CHF
1’350.–
½ page
200 x 128 ou 98 x 260
CHF
650.–
CHF
830.–
¼ page
200 x 62 ou 98 x 128
CHF
400.–
CHF
520.–
2e et 3e de couverture
200 x 260
CHF
1’250.–
CHF
1’530.–
Rabais de répétition (pour ordres fermes) 2x = 3%, 3x = 5%, 6x = 10% (changement de texte autorisé si matériel plein).
PUBLIREPORTAGES
Format en mm
Membres CCIF
Non-membres
1 page
180 x 230
CHF
1’090.–
CHF
1’350.–
2 pages
390 x 230
CHF
1’790.–
CHF
2’050.–
Abonnement
ECHO > CHF 100.– > 6 numéros (TVA 2.5% comprise) > CCIF > Marie-Antoinette Guinnard T. 026 347 12 27 > maguinnard@ccif.ch
Informations
media f sa > Bd de Pérolles 38 > 1700 Fribourg
ECHO42 JUIN 2018
> T. 026 426 42 42 > info@media-f.ch
Mariposa Sofa Developed by Vitra in Switzerland Design: Edward Barber & Jay Osgerby
Mobilier design et architecture d’intérieur pour l’habitat, le bureau et la collectivité forme + confort sa – rue des Epouses , Fribourg tél. 026 322 7 7 0 7 – info@formeplusconfort.ch - www.formeplusconfort.ch
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