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Penser la ville durable de demain Pensar la ciudad sustentable de mañana
Les techniques utilisées dans les dernières cinquante années en Catalogne
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Las técnicas de construcción de edificios de viviendas plurifamiliares utilizadas en los últimos cincuenta años en Cataluña
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Numéro 5 - Août 2013
Aménagement Ordenamiento Formations Formaciones Usages Usos Règlementations Reglamentaciones Construction et ressources Construcción y recursos
www.ecohabitat-sudoe.eu Directeurs de la publication : Stéphane Carassou, Christine Monjon - Comité de lecture : Fernando Ramos, Ferran Sagarra Trias, Françoise Thellier, Alain Châtelet, Francisco Oliveira - Secrétariat de rédaction : Christine Monjon, César Juvé, Ximena Lopez-Rieux, Claude Maurette - Traductions : Carlos Paz - Graphisme et mise en page : Carlos Paz - Auteurs : Claude Maurette, Laura Parvu, Nathalie Le Brun, Yann Le Guillou, Dr. Jaume Avellaneda Díaz-Grande, Dr. José María González Barroso, Josep Piqué, Fabrizio Cocirio, Nadège Boisseau, Sander Laudy, Diane Peyrot, Pedro Rodrigues - ISSN : En cours d’obtention Couverture : Rouselle & Laine, Trevelo & Viger Kohler Rédaction : Toulouse Métropole - 6 rue René Leduc, BP 35821, 31505 Toulouse Cedex 5 Tél. : 05 81 91 75 96 - courrier.ecohabitat@toulouse-metropole.fr - coord.ecohabitat@gmail.com
Cahiers EcoHabitat nº 5
Sommaire
Contenido
4 Édito Editorial
6 Penser la ville durable de demain : Le Référentiel d’Aménagement et d’Urbanisme Durables
Pensar la ciudad sustentable de mañana: el Referencial de Ordenamiento y de Urbanismo Sustentables
11 Las técnicas de construcción de edificios de viviendas multifamiliares utilizadas en los últimos cincuenta años en Cataluña: presentación de casos de estudio
Les techniques utilisées dans les dernières cinquante années en Catalogne pour la construction des bâtiments de logement plurifamiliaux : présentation de cas d’étude
22 Pour une durabilité ordinaire : Le projet de renouvellement urbain du quartier Les Izards – Trois Cocus
Por una sostenibilidad ordinaria: El proyecto de renovación ubana del barrio Les Izards – Trois Cocus
27 Una arquitectura sostenible, digna y coherente Une architecture durable, digne et cohérente
31 Guide sur l’éco-construction du Plan Climat 2012-2020 de Toulouse Métropole Guía sobre la eco-construcción del Plan Climat 2012-2020 de Toulouse Métropole
38 O ambiente e a cidade L’environnement et la ville
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Édito La prochaine étape ?
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e numéro des cahiers EcoHabitat ouvre le champ des recherches conduites par les équipes qui, à Toulouse et Barcelone, travaillent sur les thématiques du développement durable dans ses aspects urbains, architecturaux et techniques. Le programme INTERREG IV B SUDOE ECOHABITAT a pour sa part abordé le sujet sous l’angle du SUDOE (Sud-Ouest Européen) de façon à confronter de part et d’autre des Pyrénées les approches des collectivités territoriales en mettant l’accent sur leurs spécificités climatiques et culturelles. De plus les opérateurs professionnels – Maitres d’Ouvrage, Maîtres d’œuvre, Industriels, Entreprises – ont été sollicités au cours du programme comme parties prenantes des nouveaux processus de production de l’habitat qui sont à inventer en réponse aux décisions des politiques appuyées sur les recherches des universitaires. Des sujets aussi simples en apparence et réputés peu innovants que les modes de production de l’habitat sont aujourd’hui avec les données nouvelles de réalisation de « la ville durable de demain » de nouveaux champs ouverts à l’innovation et à la création dans une stratégie de collaboration de tous les acteurs. En matière de renouvellement urbain les plus gros enjeux se situent sur le parc des logements existants : dans ce domaine aussi il est nécessaire d’inventer. Quels enjeux en conséquence pour les industries liées à ces travaux en France comme en Espagne ? Les enjeux sont considérables. Ils se chiffrent en milliers d’emplois. Saurons-nous exploiter nos spécificités climatiques et culturelles pour développer des solutions originales ? Ce que le programme EcoHabitat a mis en évidence peut être synthétisé en trois points que les articles présentés confirment directement ou implicitement : L’industrie des composants produits et systèmes qui émerge en réponse aux nouvelles exigences énergétiques et environnementales est largement influencé par les industries du nord de l’Europe sans doute au détriment du Sud et de ses savoir-faire. Le parc existant est un enjeu majeur. Des recherches et expérimentations croisées peuvent être développées au bénéfice des deux régions et des deux pays, de façon à mettre en évidence ce que les spécificités constructives peuvent apporter y compris au plan de la recherche industrielle. C’est le sens de la création d’un réseau collaboratif et transnational entre les acteurs français et espagnols du secteur de la construction et de l’urbanisme, afin de favoriser la mise en œuvre et la diffusion de l’innovation technologique en matière de logement durable et de faire émerger des synergies favorisées par notre voisinage, même si les contacts restent encore modestes. Le monde de la construction est regardé comme peu innovant. Toutefois nous observons l’émergence de nouveaux états d’esprit que la démarche globale – urbaine, technique, technologique, industrielle et sociale – suscite d’ores et déjà chez les chercheurs et universitaires qui se tournent aujourd’hui vers le monde de la production et des entreprises.
Claude Maurette Ingénieur, coordinateur technique du projet EcoHabitat
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Editorial ¿La próxima etapa?
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ste número de los cuadernos EcoHabitat abre el campo de investigaciones conducidas por los equipos que, en Toulouse y Barcelona, trabajan sobre las temáticas del desarrollo sustentable en sus aspectos urbanos, arquitecturales y técnicos. Por su parte, el programa INTERREG IV B SUDOE ECOHABITAT ha abordado el tema bajo el ángulo del SUDOE (Sudoeste europeo) de manera que confronta los enfoques de las colectividades territoriales de uno y otro lado de los Pirineos destacando sus especificidades climáticas y culturales. Además, los operadores profesionales –Conceptores, Maestros de Obra, Industriales, Empresas– han sido solicitados durante el programa como actores de los nuevos procesos de producción de viviendas que están por inventarse en respuesta a las decisiones de las políticas apoyadas en las investigaciones de los universitarios. Con los nuevos datos de realización de “la ciudad sostenible de mañana”, temas tan simples en apariencia y con una reputación de poco innovadores como los modos de producción de la vivienda son hoy en día, nuevos campos abiertos a la innovación y a la creación dentro de una estrategia de colaboración de todos los actores. En materia de renovación urbana los mayores desafíos se sitúan en las viviendas existentes: en este tema también es necesario inventar. ¿Qué desafíos existen en consecuencia para las industrias ligadas a estos trabajos tanto en Francia como en España? Lo que está en juego es considerable y se calcula en miles de empleos. ¿Sabremos explotar nuestras especificidades climáticas y culturales para desarrollar soluciones originales? Lo que el programa EcoHabitat ha puesto en evidencia puede sintetizarse en tres puntos que los artículos presentados confirman directa o implícitamente:
La industria de los componentes producidos y sistemas que surge en respuesta a las nuevas exigencias energéticas y medioambientales está ampliamente influenciada por las industrias del norte de Europa, sin duda en perjuicio del Sur y de sus conocimientos y habilidades. El parque habitacional existente es un desafío mayor. Las investigaciones y experimentaciones cruzadas pueden desarrollarse en beneficio de las dos regiones y de los dos países, para destacar lo que las especificidades constructivas pueden aportar incluso en el plano de la investigación industrial. Es el sentido de la creación de una red colaborativa y transnacional entre los actores franceses y españoles del sector de la construcción y del urbanismo, con el objetivo de favorecer la puesta en marcha y la difusión de la innovación tecnológica en materia de vivienda sostenible y de crear sinergias favorecidas por nuestra vecindad, aún cuando los contactos son todavía modestos. El mundo de la construcción se observa como poco innovador. Sin embargo observamos la emergencia de nuevos ánimos que el enfoque global –urbano, técnico, tecnológico, industrial y social– suscita en los investigadores y universitarios, quienes ahora se vuelven hacia el mundo de la producción y de las empresas.
Claude Maurette Ingeniero, coordinador técnico del proyecto EcoHabitat
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Penser la ville durable de demain : Le Référentiel d’Aménagement et d’Urbanisme Durables
© Toulouse Métropole
Pensar la ciudad sustentable de mañana: el Referencial de Ordenamiento y de Urbanismo Sustentables
Laura Parvu Nathalie Le Brun Yann Le Guillou Résumé : Anticiper le changement climatique et la raréfaction des ressources, tout en garantissant un cadre de vie de qualité pour tous, c’est le défi auquel tente de répondre le Référentiel d’Aménagement et d’Urbanisme Durables (RAUD), en cours d’élaboration par Toulouse métropole. Fruit d’une volonté politique et issu de la cible 5 du Plan Climat Énergie Territorial de la collectivité, ce document a vocation à devenir un outil de référence pour tous les acteurs de l’aménagement. Ainsi, à travers onze cibles thématiques recouvrant tous les aspects du développement durable, le RAUD entend transformer et encadrer les pratiques d’urbanisme actuelles. Cela se traduit par un large processus de sensibilisation des acteurs de l’aménagement, de mutualisation des savoirs et de décloisonnement des activités. Pour ce faire, cette dynamique s’appuie sur l’apport des réseaux d’échange européens, mais aussi sur une transversalité renforcée inter-services. Mots-clés : Développement durable - Aménagement durable – Référentiel d’Aménagement et d’Urbanisme Durables – Lutte contre le changement climatique
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Laura Parvu, Nathalie Le Brun et Yann Le Guillou travaillent au sein de la Direction du Développement Durable et de l’Écologie Urbaine, Pôle Appui à la ville durable, Communauté urbaine Toulouse métropole. Cahiers EcoHabitat nº 5
Resumen: Anticipar el cambio climático y la rarificación de recursos garantizando a la vez un cuadro de vida de calidad para todos es el reto al que intenta responder el Referencial de Ordenamiento y de Urbanismo Sustentables (RAUD por sus siglas en francés) en proceso de elaboración por parte de Toulouse Métropole. Este documento es el fruto de una voluntad política y surge del objetivo 5 del Plan Clima Energía Territorial de la colectividad y tiene por vocación convertirse en una herramienta de referencia para todos los actores del ordenamiento. Así, a través de once ejes temáticos que abarcan todos los aspectos del desarrollo sustentable, el RAUD busca transformar y enmarcar las prácticas de urbanismo actuales. Esto se traduce en un largo proceso de sensibilización de los agentes del ordenamiento, de mutualización de conocimientos y de apertura entre las actividades. Para lograrlo, esta dinámica se apoya en el aporte de las redes de intercambio europeas, pero también en una transversalidad reforzada inter-servicios. Palabras clave: Desarrollo sustentable – ordenamiento sostenible – Referencial de Ordenamiento y de Urbanismo Durables – Lucha contra el cambio climático
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a notion de développement durable semble bénéficier depuis quelques années d’un contexte favorable à sa mise en œuvre, tant au niveau local, qu’au niveau national et européen (diffusion du concept et usage récurent dans de nombreux discours politiques). On observe, en parallèle, une éclosion de travaux portant plus spécifiquement sur « le développement urbain durable », « l’urbanisme durable », « la ville durable », « l’écologie urbaine », etc. Plusieurs dossiers de revues (Écologie & politique, 2004, Espaces et sociétés, 2011, etc.), quelques ouvrages collectifs (Hamman, Blanc, Henninger, 2008 ; Hamman, Blanc, 2009 ; Béal, Gauthier, Pinson, 2011) et une variété d’articles se sont ainsi penchés sur cet objet de recherche, à la croisée de l’aménagement urbain, de la sociologie du fait urbain, de la science politique, de la géographie ou de l’architecture. On sait bien qu’à partir des années 1990 la notion de « ville durable » se substitue progressivement à celle de « ville écologique », sous l’effet conjugué du sommet de Rio de 1992 et de la mise en place au niveau international d’organismes tels que le Conseil International des Initiatives Environnementales Locales en 1990. Au niveau européen, le Livre Vert sur l’Environnement de 1990 défend une approche moins sectorielle des politiques publiques qui mène, en 1994, à la charte d’Aalborg et au lancement de la campagne européenne des villes durables, soutenue par la Commission Européenne. En l’espace de six ans, plus de 600 collectivités territoriales se rattachent à ce réseau de villes, avec des engagements très variés d’une collectivité à l’autre. Enfin, les stratégies de dévelop-
pement durable qui commencent à être bâties par les collectivités prennent le nom « d’Agendas 21 locaux » (par référence à l’Agenda pour le xxie siècle adopté lors du Sommet de la Terre, à Rio). Au niveau national, le Grenelle de l’Environnement de 2007 est venu conforter l’aménagement urbain à travers un nouveau contexte législatif et réglementaire et nous invite à changer nos pratiques. L’interrogation centrale pour la prise en compte de l’environnement futur et, en particulier, du changement climatique, est alors la question suivante : comment articuler les temps longs de l’écologie et des transformations des villes ? C’est essentiellement autour de cet enjeu que se construit aujourd’hui le projet de « ville durable » de la Communauté urbaine Toulouse métropole qui, le 15 décembre 2010, a lancé l’élaboration de son Plan Climat Énergie Territorial (PCET), afin de répondre aux objectifs internationaux et nationaux, mettant en exergue le rôle fondamental des collectivités dans l’atténuation et l’adaptation de leurs territoires face au changement climatique. Chacun s’accorde à reconnaître que le territoire toulousain bénéficie tant d’un cadre de vie de grande qualité que d’un dynamisme économique important. Ces facteurs contribuent à l’attractivité de l’agglomération toulousaine, comme en atteste la croissance démographique de ces dernières années. Le dynamisme démographique de Toulouse est un atout considérable, mais les besoins restent importants face à l’urbanisation qui gagne les limites de la ville. En effet, la population vivant en zone urbaine ne cesse de croître, et l’aggloméra-
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tion toulousaine, connaissant une faible densité résidentielle par rapport aux agglomérations françaises comparables, voit ses limites se repousser. L’étalement urbain pose donc aujourd’hui des questions fondamentales : comment économiser les ressources en matière de sol, de végétaux, d’eau, d’énergie, de déchets et de matériaux ? Comment répondre aux attentes sociales en matière de vivre ensemble, en privilégiant la solidarité, la mixité sociale et la proximité d’accès aux services ? Comment faciliter des déplacements toujours plus nombreux, tout en favorisant les transports en commun et les modes « doux », plus respectueux de l’environnement ? Comment aménager la ville pour accueillir tous les Toulousains dans les meilleures conditions possibles ? Comment valoriser la nature en ville et préserver la biodiversité urbaine ?
Ces groupes de travail contribuent à la définition des orientations prioritaires et des méthodes opérationnelles pour parvenir aux objectifs en matière de développement durable dans les opérations urbaines. Le projet de RAUD se structure ainsi autour de onze cibles thématiques qui seront accompagnées d’une démarche d’évaluation et de suivi (Image 1). Pour ce qui est de la démarche elle-même, le RAUD se nourrit d’une large transversalité avec les services de la Communauté afin de faire émerger des problématiques centrales, des orientations prioritaires et des moyens de parvenir aux objectifs qui seront fixés en matière de développement durable dans les opérations d’urbanisme. Par ailleurs cette démarche contribue à renforcer la culture professionnelle locale partagée en termes d’aménagement durable (Image 2). Dans ce contexte, le RAUD impliquera la mise en place d’un système d’action collective « permet-
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Pour répondre à toutes ces questions, Toulouse métropole a initié en 2011 l’élaboration d’un Référentiel d’Aménagement et d’Urbanisme Durables (RAUD) afin de se doter d’un outil d’aménagement durable à visée opérationnelle. Pour ce faire, des groupes de travail ont été mis en place, asso-
ciant élus, professionnels de l’aménagement et techniciens de Toulouse métropole.
Image 1. Les onze cibles du Référentiel d’Aménagement et d’Urbanisme Durables.
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Image 2. Schéma des relations d’acteurs participant à l’élaboration du RAUD. tant aux acteurs d’intégrer le caractère fini du monde et des ressources en tout genre qu’il abrite, et d’agir en conséquence » (Pinson, 2009). On assiste alors à une nouvelle façon de produire, réguler et gouverner la ville fondée sur la prise en compte de la complexité, des irréversibilités et de l’interdépendance des enjeux qui se déploient sur le long terme. En effet, l’approche durable en urbanisme appelle de nouvelles formes de collaboration entre les acteurs de la ville. D’autres éléments majeurs dans le processus d’élaboration du RAUD sont l’expérience et les résultats obtenus dans le cadre du projet européen FEDER
SUDOE IVB Mi Ciudad AC1 – lequel participe de la conviction grandissante, des gouvernements nationaux comme des organismes internationaux, que les villes sont la principale scène de la lutte contre le changement climatique – selon lequel un aménagement urbain ayant une véritable « conscience climatique » devrait aider à atteindre les objectifs proposés au niveau national et européen et, de cette manière, déterminer les équilibres entre priorités économiques et environnementales. Par ailleurs, on assiste à un besoin grandissant d’objectivation de l’action publique qui se traduit par la définition d’indicateurs permettant de mesurer les avancées réalisées dans l’évolution des
1 Les villes de Malaga et de Burgos en Espagne, la ville de Gaia au Portugal, ainsi que la Communauté urbaine Toulouse métropole.
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pratiques de développement urbain durable. En d’autres termes, le recours aux indicateurs et à la « culture du chiffre » vise à remettre de la certitude dans un « Monde incertain » (Callon, Lascoumes, Barthe, 2001). Oui mais justement ce n’est pas dans les cultures professionnelles locales. Dans ce cadre, un travail en collaboration avec le Master II Risques, Science, Environnement et Santé de l’IEP de Toulouse a été engagé pour la définition d’indicateurs. L’approche quantifiée rendue possible par le projet Mi Ciudad et structurée avec l’aide des étudiants de l’IEP de Toulouse, est désormais prolongée sous forme d’adhésion de Toulouse métropole à la plate-forme européenne CAT MED, dont l’objectif est de promouvoir des modèles urbains durables
Références bibliographiques • CALLON, Michel. LASCOUMES, Pierre. BARTHE, Yannick. Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique. Éditions du Seuil, 2001, 358p. • HAMMAN, Philippe. BLANC, Christine. Sociologie du développement durable urbain, projets et stratégies métropolitaines françaises. P.I.E. Peter Lang, 2009, 260p. • HAMMAN, Philippe. BLANC, Christine. HENNINGER, Flore. Penser le développement durable urbain : regards croisés. L’Harmattan, 2008, 324p. • PINSON, Gilles. Gouverner la ville par projet. Urbanisme et gouvernance des villes européennes. Les Presses de Sciences Po, Paris, 2009, 420p. • PINSON, Gilles. BEAL, Vincent. GAUTHIER, Mario, dir. Le développement durable changera-t-il la ville ? Le regard des sciences sociales. Publications de l’Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2011, 461p.
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permettant aux collectivités d’accéder et de s’appuyer sur des critères et des indicateurs, afin de confronter leurs propres pratiques pour mener à bien des opérations urbaines durables et d’évaluer dans la durée leurs actions. Le RAUD sera ainsi le premier outil de la Communauté urbaine qui mettra en application les indicateurs CAT MED dans les diverses opérations d’urbanisme. L’année 2013 sera ainsi consacrée à la finalisation du document grâce à une série de mises en pratique sur des opérations d’aménagement à divers stade de développement. Cette phase de test permettra d’ajuster et de renforcer le caractère opérationnel du RAUD par sa confrontation au terrain.
Las técnicas de construcción de edificios de viviendas multifamiliares utilizadas en los últimos cincuenta años en Cataluña: presentación de casos de estudio Les techniques utilisées dans les dernières cinquante années en Catalogne pour la construction des bâtiments de logement plurifamiliaux : présentation de cas d’étude
© C. Paz
Dr. Jaume Avellaneda Díaz-Grande Dr. José María González Barroso Josep Piqué Fabrizio Cocirio
Resumen: La construcción de edificios de viviendas multifamiliares de promoción pública es siempre una referencia de la evolución de la tecnología de la edificación, que tiene un valor en sí misma y también se puede extrapolar a la edificación en general. El texto que presentamos es solamente una muestra cuidadosamente elegida de edificios de viviendas representativos de la tecnología edificatoria de los últimos cincuenta años en Cataluña. Dada la extensión del texto, no pretendemos reflexionar o construir un discurso sobre esta tecnología que vaya más allá de la presentación de ejemplos relevantes. Realizamos una exposición de las características técnicas y funcionales de los edificios, que permite tener una visión concreta de ellos y de la evolución de las técnicas en su conjunto. Así, hemos preparado una ficha de cada edificio que expone las características de forma gráfica y en texto. Palabras clave: Arquitectura – vivienda – construcción – técnica – edificio Dr. Jaume Avellaneda Díaz-Grande, Dr. José María González Barroso, Josep Piqué y Fabrizio Cocirio de la Escola Técnica Superior d’Arquitectura de Barcelona. Universitat Politécnica de Catalunya. Cahiers EcoHabitat nº 5
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Résumé : La construction de logements sociaux plurifamiliaux est toujours une référence de l’évolution de la technologie de la construction, qui possède une valeur en soi-même et qui peut être extrapolé à l’édification en général. Ce texte est un échantillon soigneusement sélectionné des bâtiments de logement représentatifs de la technologie de la construction des cinquante dernières années en Catalogne. Du fait de l’extension du texte, nous n’essayons pas d’être à l’origine d’une réflexion ou de la construction d’un discours sur cette technologie ayant au-delà de la présentation d’exemples relevants. Nous exposons les caractéristiques techniques et fonctionnelles des bâtiments, ce qui permet d’avoir une vision concrète tant des bâtiments que de l’évolution de l’ensemble des techniques. Nous avons préparé une fiche de chaque bâtiment qui expose les caractéristiques de façon graphique et en texte. Mots-clés : Architecture – logement – construction – technique – bâtiment
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unque, como ya hemos dicho, no es objeto del texto el análisis y discusión de los casos presentados, cuando realizamos una primera visión de conjunto, apreciamos aspectos generales que aparecen con suficiente claridad. Así, las técnicas de construcción han evolucionado desde un inicio con materiales y métodos sencillos de construcción hacia sistemas y técnicas más complejas y de materiales diversos. En este sentido, podemos distinguir tres etapas cronológicas que se relacionan con la propia evolución económica y social catalana: a) La construcción mediante técnicas artesanas de muros de albañilería y de hormigón armado “in situ”. b) La primera oleada de construcción industrializada mediante grandes paneles de hormigón prefabricado o mediante el hormigonado “in situ” en grandes encofrados prefabricados.
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c) La segunda oleada de la industrialización con sistemas y técnicas diversas y una mayor diversificación de los materiales empleados. Hemos constatado que estas etapas definen un recorrido que se aproxima al que ha seguido el sector de la construcción de viviendas multifamiliares en Europa. Pero con algunas diferencias, la calidad de la construcción no ha alcanzado el mismo nivel en las etapas a y b. Los sistemas de construcción industrializados, particularmente los de la primera oleada, llegaron tarde y en algunos casos ya habían sido superados en los países de origen. En la segunda oleada, la más interesante, los edificios construidos con los nuevos sistemas de construcción industrializada son todavía pocos, algunos pioneros y tienen carácter experimental. Lástima que la crisis actual del sector de la construcción de viviendas no ha permitido consolidar un sector productivo técnicamente muy avanzado –como el que más en Europa- y propio del país.
Década de los 50
Datos generales Año del proyecto 1953 Año de ejecución 1954-54 Emplazamiento Avenida Trinidad Vía Favencia Concesión CYT y Mata y Arbeloa
Obra Sindical del Hogar (OSH): Trinidad
Conjunto de 39 bloques de viviendas de protección oficial, amparados bajo el decreto de ley del 29 de mayo de 1954. Su crecimiento urbano corresponde al del polígono residencial. Las viviendas, en su totalidad, comparten un idéntico esquema centrífugo en planta cuyo centro reside en la unidad estar-comedor. La cocina y el aseo constituyen la zona húmeda, contigua a la misma zona del vecino, para compartir un mismo patinejo para las instalaciones. Las cargas descansan sobre un forjado unidireccional de viguetas autoportantes con un entrevigado de casetón. El descenso de las mismas se efectúa en dos tipos de muro: perimetral, pared homogénea de obra de fábrica de ladrillo de 29 cm de espesor e interior, pared de ladrillo macizo de 14 cm de espesor.
Promotor Obra Sindical del Hogar
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Década de los 60
Datos generales Año del proyecto 1958 Año de ejecución 1958-71 Arquitecto/s Giralzez, Lopez-Iñigo, Subias, Beldrich, Soteras, Bonet Emplazamiento C/Naïm, Av/Jordà, C/Sidó, Barcelona Concesión Ayuntamiento de Barcelona Promotor Patronato Municipal de la Vivienda
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Polígono de Montbau
El polígono de Montbau se compone de tres sectores, en los que se plantean una gran variedad de soluciones tipológicas. Dos sectores de bloques lineales en forma de “L”, casi todos paralelos y con una planta inferior de uso comercial. En los bloques lineales se alternan tipologías mixtas: bloques de dos viviendas por replano, conectados en sus extremos con otros de cuatro, conformando una tipología de la planta de doble bloque o “H” donde los patios interiores generan la fachada de detrás del edificio. La alternativa al acceso a las viviendas (normalmente situado en la fachada de los edificios) es el sistema de pasillos exteriores que llegan directamente a las viviendas. Así que permite un sistema de acceso más económico y más útil a fomentar la vida social. Las tipologías de vivienda dúplex se distribuyen a partir del comedor que funciona como entrada, mientras las habitaciones se sitúan en la zona de fachada exterior del bloque. Las zonas húmedas se concentran en el patio interior. En cuanto a la estructura, se busca adecuar la construcción tradicional de paredes de carga con sistemas constructivos de hormigón armado, mostrando un momento de cambio y de coexistencia de dos maneras de construir. La estructura vertical de todos los bloques, tanto los de planta baja más un piso como los de planta baja más cinco, es de paredes de carga de obra de fábrica. La diferencia entre unos bloques y otros radica en la disposición de las paredes, es decir, en algunos edificios las paredes de carga se disponen perpendiculares a la fachada, de manera que sean muy diáfanas y en otros, las paredes de carga coinciden con las fachadas. Los forjados son realizados con semi-viguetas de hormigón pretensado y bovedillas cerámicas con una chapa de compresión armada de 3 cm de espesor. Hay hasta cuatro soluciones de cimentación diferentes: cimientos corridos de hormigón en masa, soleras de hormigón armado, cimientos corridos de hormigón armado y cimentaciones profundas, pilotes.
Década de los 70
Datos generales Año del proyecto 1969 Año de ejecución 1970-72 Arquitecto/s Galan, Martinez, Mendoza, Buxó, Soteras, Viladarga, Murtra Emplazamiento Sant Adrià del Besòs C/Mart, C/Llevant, Rambla de la Mina Concesión Ayuntamiento de Sant Adrià del Besòs Promotor Patronato Municipal de la Vivienda
Polígono de la Mina
En el polígono de la Mina se reconocen dos actuaciones distintas. Por un lado la Mina “vieja”, de 6 plantas, construida con técnicas convencionales; por otro lado la zona nueva, de mayor magnitud, construida con la técnica del encofrado túnel que permite llegar a 11 pisos de altura. En la vivienda tradicional el esquema tipológico utilizado es la unión de bloques entre sí para formar un único conjunto lineal. Cada bloque de seis plantas consta de 2 viviendas por planta. En algunas tipologías la conexión vertical se realiza exclusivamente a través de un núcleo de escaleras situado en el interior, en otras, las escaleras se conectan con un pasillo al núcleo del ascensor exterior. En la mayoría de las tipologías el espacio se distribuye a partir del comedor comunicado con la entrada y las otras habitaciones a través de un pequeño vestíbulo. Las zonas húmedas dan a las fachadas. En la “Mina nueva” existen dos soluciones: la primera formada por dos edificios de bloque lineares paralelos, conectados a través de núcleo de conexión vertical (con pasillo, ascensor y escaleras) y otra solución de bloques compactos que forman edificios en linea. En ambas soluciones el comedor es un elemento espacial de distribución hacia las otras habitaciones a través de un vestíbulo. Las zonas húmedas están en las fachadas interiores, separadas por un conducto para el paso de las instalaciones. Desde el punto de vista estructural, en la “Mina vieja” se utilizan técnicas de construcción convencional a base de pilares de pórticos de hormigón armado, forjados reticulares o de viguetas de hormigón y cerramientos a base de ladrillo visto o revestido. En la “nueva” se utiliza la técnica del encofrado túnel. La estructura esta cimentada sobre pilotes –debidamente arriostrados– de 42 cm de diámetro y de 15 a 22 de profundidad. Se utilizan dos modelos de encofrado túnel ambos de luz 5,10 m, con grosor de muros de 15 cm y de losa de forjado de 16 cm. Los cerramientos exteriores son a base de paneles de hormigón prefabricados a pie de obra, recubiertos años más tarde por el exterior con chapa metálica plegada, siendo las carpinterías de madera en su totalidad. Las tabiquerías se construyen con bloques de escayola de 6 y 7 cm de espesor.
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Década de los 70
Datos generales Año del proyecto 1970 Año de ejecución 1970-74 Arquitecto/s Ricardo Piqueras Emplazamiento Cerdanyola, Santa Maria de Barbarà, Sabadell (Barcelona) Concesión CYT Promotor Inventario Nacional de Viviendas (INV) a través de la OSH
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Obra Sindical del Hogar (OSH): Ciudad Badia
En el proyecto de Ciudad Badia se desarrolla un programa de dos tipologías de vivienda, las “T-72” y “T-86” de superficies diferentes, con dos, tres y cuatro dormitorios. El esquema organizativo más común (con la excepción de las tipologías de 3 dormitorios), es la unión entre sí de dos bloques de 4 viviendas por planta de 15 pisos de altura por los testeros. Tienen un núcleo central de ascensores, escaleras y acceso en la planta baja situado en el eje de simetría. El interior de las viviendas se conforma a través de una franja longitudinal de paso (ventilado con chimenea) que distribuye las habitaciones a lo largo del pasillo. El comedor-sala de estar, que con su extensión genera la terraza, puede ser continuo con el pasillo o separado. Los servicios se localizan en la entrada de la vivienda y se ventilan con chimenea. La estructura está formada por fachadas portantes en hormigón armado de ancho variable, una hoja exterior aislante de poliestireno de 3 cm y una capa de protección exterior de hormigón de 7 cm. Sobre ellas se apoyan la estructura horizontal que se constituye con losas de hormigón del tamaño de una habitación y de espesor de entre 14 y 22 cm. La conexión se establece a través de cuatro cuñas de hormigón (por losa) que salen del muro. Las juntas entre paneles y con el forjado se realizan con hormigón vertido in situ. Los tabiques son de yeso aligerado. Las instalaciones eléctricas, de calefacción y agua salen acabadas de fábrica.
Década de los 90
Datos generales Año del proyecto 1997 Año de ejecución 2005 Arquitecto/s Felip Pich-Aguilera i Teresa Batlle Emplazamiento Barrio de la Marina-Port Districto de Sants-Montjuic Concesión Ayuntamiento de Barcelona Promotor Incasol
El Nuevo Polvorín
Se trata de un conjunto de ocho bloques de viviendas para la reinserción de familias que vivían en unos antiguos edificios existentes en la misma ubicación. El proyecto y ejecución de las viviendas surgen de la voluntad de racionalizar los procesos de construcción con el fin de poder industrializar su estructura y la envolvente exterior de los edificios. El elemento clave del sistema es el modulo tridimensional, prefabricado de hormigón armado. La conexión vertical entre las plantas del edificio se asegura a través del espacio vacío entre los bloques que ocupan la escalera, el ascensor y el rellano de acceso a las viviendas. Las aberturas en los extremos del pasillo permiten la entrada de luz y la ventilación cruzada. Hay cuatro viviendas de dos tipologías por cada planta: la primera de dos habitaciones y la segunda de cuatro más lavadero. La estructura del edificio está formada mediante la adición de grandes componentes prefabricados de hormigón armado o postensado: pilares y jácenas, placas alveolares y los módulos prefabricados. Los módulos prefabricados forman el núcleo rígido de la estructura del edificio y mejoran la hiperstaticidad del conjunto. Funcionalmente alberga los espacios dedicados a las zonas húmedas de las viviendas. Esta pieza estructural –a modo de espacio servidor– permite la máxima flexibilidad en la distribución del espacio destinado a las habitaciones y estar. Las particiones interiores son de placas laminadas de yeso fijadas a un entramado de perfiles de chapa plegada de acero galvanizado.
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Década de los 2000
Datos generales Año del proyecto 2008 Año de ejecución 2009 Arquitecto/s Arau i Mediavilla SCP Emplazamiento Passeg d’Anselm Clavé, Callús, Barcelona Concesión Washington Internacional Constructor Incasol
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27 viviendas de alquiler en Callús
El proyecto desarrolla un programa de viviendas de alquiler de 40 m2 para jóvenes que se componen de sala de estar, dormitorio, cocina semi-abierta, baño y lavadero. El edificio está formado por dos bloques paralelos, estrechos y alargados, separados entre ellos pero conectados a través de una pasarela. El espacio vacío entre los dos bloques es un jardín semi-privado, bien ventilado y a la sombra. Cada unidad de vivienda es un módulo cuadrado de distribución muy sencilla que se repite nueve veces por planta. Cada vivienda se plantea como un espacio único, relativamente flexible, subdividido en dos crujías: la de la sala de estar y dormitorio y la de los servicios (cocina, baño, lavadero). En conjunto el edificio se resuelve mediante la adición de sistemas constructivos industrializados. La innovación principal es el sistema de estructura ligera empleada. La estructura del edificio está formada mediante un sistema constructivo en seco de muros de paneles de entramado, de perfiles de chapa de acero galvanizado que soportan forjados de hormigón armado vertido sobre chapa colaborante de acero. El proceso constructivo de fabricación y de montaje de los paneles es en seco. No obstante, los forjados son de hormigón vertido in situ. Las paredes de separación de las viviendas, fachadas y particiones interiores están formadas mediante entramados de perfiles. En el proyecto se adoptó en planta una trama básica de coordinación dimensional de 60x60 cm, que facilita la coordinación dimensional con elementos constructivos y la racionalización dimensional del proyecto. El panel va relleno de placas de aislamiento térmico y acústico de lana de toca. Los paneles se transportan a la obra y se montan todos los muros, fijados sobre los forjados. En la cara exterior del panel se fija un tablero OSB y una membrana impermeable y transpirable. El acabado exterior de la fachada está formado mediante placas de fibras y cemento fijados a una subestructura de perfiles verticales de chapa de acero galvanizada. Las particiones interiores y los revestimientos de techo son a base de placas laminadas de yeso fijadas a perfiles de chapa.
Década de los 2000
Datos generales Año del proyecto 2006 Año de ejecución 2008 Arquitecto/s Jordi Roig i Eduard Gascón Emplazamiento Calle Compte Borrell 61, Torelló Concesión Ayuntamiento de Torelló Constructor Modultec Promotor Incasol
Viviendas de protección oficial: Torelló
El proyecto desarrolla un programa de un edificio de viviendas de propiedad, en un solo volumen de cuatro plantas de altura. Las viviendas son de una o dos habitaciones. El núcleo de las escaleras y ascensores está en el perímetro del edificio y la distribución se desarrolla en un pasillo a lo largo que divide el edificio en dos partes. El espacio interior de las viviendas se divide en dos zonas funcionales. La zona húmeda formada por las cocinacomedor y aseos, que se localizan adjuntas al patinejo de las instalaciones. Se accede al patinejo a través del pasillo de entrada a las viviendas. Las habitaciones dan a las fachadas más largas del edificio. Este edificio utiliza un sistema de construcción en seco basado en la adición de módulos prefabricados en taller. El sistema se denomina Modultec. Se trata de módulos en 3D, ligeros en estructura de acero. Los forjados son de chapa colaborante de acero y hormigón vertido en taller. La fachada es a base de un panel sandwich de chapa de acero y un doblado interior de placa laminada de yeso fijada a un entramado de chapa galvanizada. El falso techo y las divisiones son también de placa de yeso. Las ventanas de la zona de estancia son de gran formato e incorporan elementos de regulación del ambiente interior. Están producidas como un gran componente prefabricado completo, preparado para ser montado en obra. Los módulos tridimensionales no se identifican necesariamente con una vivienda o parte de ella. En general, la planta del edificio se descompone en módulos que resuelven partes del edificio. Los módulos pueden ocupar zonas de dos viviendas o espacios comunes del edificio. En este proyecto el edificio se descompone en doce módulos por planta que se repite a cada planta.
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Década de los 2010
Datos generales Año del proyecto 2010 Año de ejecución 2010-11 Arquitecto/s Xavier Tragant Emplazamiento Avenida Universitaria de Manresa Concesión Ayuntamiento de Manresa Constructor Constructora d’Aro Promotor Compact Visoren S.L.
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Viviendas de protección oficial: Campus universitario de Manresa
Se trata de una construcción de 67 viviendas para la comunidad universitaria. El edificio se organiza a partir de dos bloques lineales paralelos. La unidad más pequeña está formada por 5 módulos donde se ubican las varias salas comunitarias (salas de actos, de estudio y también de estar) así como el acceso principal del edificio. El otro cuerpo se forma a partir de 70 módulos en tres dimensiones prefabricados de hormigón armado, 67 de los cuales se destinan a vivienda y el resto a espacios comunitarios. Cada módulo constituye una vivienda de unos 40 m2 útiles, para uno o dos estudiantes, que se organiza a partir de un núcleo compacto de servicios (baño y cocina), liberando el resto de la superficie como espacio diáfano para organizarlo libremente según las preferencias de los ocupantes. Los bloques se conforman a partir del sistema constructivo de módulos “Compacthabit” apilables y conectados mediante uniones mecánicas. Las escaleras y ascensores son independientes del resto del conjunto. Cada módulo se comporta como una estructura en tres dimensiones. El módulo está formado por un forjado (superior e inferior) unidireccional y paredes portantes unidas de forma rígida a los forjados. El conjunto, trabaja mediante aros formados por las nervaduras horizontales de los forjados y las nervaduras verticales de las paredes, unidas a sendas losas de hormigón armado de 52 mm, que controla el pandeo e incrementa la inercia. Así los nervios tienen una sección en T, con un ala superior muy ancha. Cada módulo está preparado para la conexión de las instalaciones.
Referencias bibliográficas Artículos
Textos
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Pour une durabilité ordinaire : Le projet de renouvellement urbain du quartier Les Izards – Trois Cocus
Por una sostenibilidad ordinaria: El proyecto de
Nadège Boisseau Résumé : En 2008, le projet de renouvellement urbain du quartier Izards – Trois Cocus est lancé par la Ville de Toulouse puis transféré à la Communauté Urbaine de Toulouse Métropole. Ce quartier, classé en zone urbaine sensible, a l’opportunité de reconstruire une image positive grâce à la « durabilité ordinaire ». Nous souhaitons ici explorer ce concept proposé par la maîtrise d’œuvre, l’agence Obras, afin de comprendre comment une vision de la durabilité issue des écoquartiers exemplaires se réinscrit dans la ville durable dans des projets urbains qui la rendrait ordinaire. L’occasion se présente d’aborder avec ce cas concret pourquoi il n’y a pas qu’un modèle de durabilité dans des projets urbains, en perpétuelle évolution entre concepts et contextes. Mots-clés : Durabilité ordinaire – renouvellement urbain – écoquartiers – ville durable Resumen: En 2008 la ciudad de Toulouse lanzó el proyecto de renovación urbana del barrio Izards –Trois Cocus y transferido más tarde a la Comunidad Urbana de Toulouse Métropole. Este barrio, clasificado como zona urbana sensible, tiene la oportunidad de reconstruir una imagen positiva gracias a la “sostenibilidad ordinaria”. Aquí se busca explorar este concepto propuesto por la constructora, la agencia Obras, para comprender cómo una visión de la sostenibilidad proveniente de los eco-barrios ejemplares se reinscribe en la ciudad sostenible en proyectos urbanos que la harían ordinaria. Se presenta además la ocasión de abordar con este caso concreto por qué no hay un sólo modelo de sostenibilidad en los proyectos urbanos, en perpetua evolución entre conceptos y contextos. Palabras clave : Sostenibilidad ordinaria – renovación urbana – eco-barrios – ciudad sostenible
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Nadège Boisseau est étudiante au Sciences Po Lille et Stagiaire cadrage développement durable et méthodologie de projet Territoire Opérationnel Nord, Direction des Opérations d’Aménagement / DGDUD. Cahiers EcoHabitat nº 5
© Toulouse Métropole
renovación ubana del barrio Les Izards – Trois Cocus
L
es Izards – Trois Cocus est un quartier populaire situé au nord de Toulouse, classé en zone urbaine sensible (ZUS) et depuis peu en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Depuis 2008, il fait l’objet d’un ambitieux projet de renouvellement urbain (PRU) et de développement social sans convention avec l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU). La diversité des profils urbains et sociaux – au nord un secteur maraîcher au milieu d’un tissu pavillonnaire et collectif diffus ; au sud un cœur de quartier dense à l’allure villageoise ; au centre les « barres » d’immeubles et les cités pavillonnaires – avec près de 80 % de logements locatifs sociaux majoritairement dégradés, et une forte précarité, exigent cette ambition. Idéologiquement et réglementairement, tant à l’échelle locale que nationale et européenne, la tendance des projets d’urbanisme est à la durabilité. Il faut des bâtiments basse consommation, des trames vertes et bleues... Être à l’image des projets exemplaires : B001 à Malmö en Suède, BedZed à Londres... Un nouveau modèle s’échafaude ainsi depuis les expérimentations des écoquartiers vers la promesse de villes durables, offrant un cadre de vie meilleur. Si appliquer le modèle de l’écoquartier à la ville durable ferait émerger des incohérences d’échelles, émergeraient aussi des décalages structurels impliquant des conceptions différentes du « durable ». Le PRU Izards – Trois Cocus est l’occasion d’analyser ce modèle sous l’angle de la transformation profonde d’un quartier ordinaire en tissu urbain et social constitué. Il s’agira de savoir comment il est possible de développer les ambitions du développement durable dans un quartier vestige d’une urbanisation intensive porteuse d’exclusion sociale, sans reproduire la voie d’une autre forme d’exclusion. Le développement durable dans les projets urbains est le nouveau cercle vertueux de la ville moderne, soucieuse de l’environnement, de la qualité de vie, des relations entre les citoyens. Les principes de la durabilité – végétalisation, espaces publics de qualité, logements innovants du point de vue de la gestion de l’espace et de la qualité énergétique, démarche concertée pour faire ressortir les propositions des habitants et investir dans un projet le
De la durabilité exemplaire à la durabilité ordinaire : « Certaines villes choisissent de réaliser des « écoquartiers » exemplaires. Comme on peut le constater (…), cette volonté conduit souvent à isoler les quartiers : « la ville extraordinaire » s’oppose à la ville ordinaire, où l’on n’a pas fait autant d’efforts.(...) » (Obras architectes urbanistes, 2009) plus près possible de leurs attentes, économies de coûts, d’énergie, d’espace – tous ces éléments qui tendent à émerger et ont rendu obsolètes les goûts du siècle précédent, sont en voie d’être pérennisés dans les logiques urbaines. La ville durable, végétalisée, dense, solidaire, est un modèle radicalement contraire à la ville du 20ème siècle : minérale, étalée, individualiste. Fruit d’utopies, elle tend à s’institutionnaliser à travers les multiples outils des politiques urbaines. De ces utopies sont nées diverses expérimentations innovantes, souvent citoyennes, d’écoquartiers, aujourd’hui érigés en exemples. Serait-ce là nuire à la complexité de la ville ? C’est ce que tendent à dire des chercheurs comme Cyria Emelianoff : « Chaque ville a une biographie en propre, un caractère. Un projet bien compris de ville durable ne peut que prendre appui sur ces spécificités, sur le sens de l’urbanité porté par les habitants, dans une optique de réappropriation de la ville. (...) » (Emelianoff, 2004). Cyria Emelianoff souligne ici l’ambiguïté entre un modèle de durabilité unique, par exemple l’écoquartier, et la diversité des contextes urbains. Diversité exacerbée par des profils sociaux très différents. L’exemplarité de la ville durable demeure dans l’idéal-type d’un triangle équilibré homme-nature-urbain. Pour un quartier construit ex nihilo la mise en œuvre de ce modèle dépend d’un nouveau contrat social entre nouveaux arrivants dans un nouveau milieu. Néanmoins, l’un des principes de l’urbanisme durable est de refaire la ville sur la ville. Il ne s’agit plus de fabriquer un quartier mais de le transformer dans sa forme, ses usages, d’inciter aux modifications des comportements des individus. C’est un travail
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de négociation subtil et constant. Le renouvellement urbain est-il fondamentalement contraire aux principes structurants des écoquartiers ? Le quartier des Izards – Trois Cocus est le fruit de la ville du 20ème siècle, loin de l’utopie verte. Toute la vie qui s’y est construite est aussi à l’image de la ville hyper motorisée devenant progressivement un faubourg moderne où les populations fragiles s’entassent. Le PRU Izards – Trois Cocus peut-il s’inscrire dans une nouvelle voie de ville durable ? Pourquoi pas. La ville durable favorise l’émergence d’innovations modifiant considérablement les règles du jeu de l’urbanisation. La concertation par exemple, permet de fédérer des habitants, de proposer une dynamique citoyenne. C’est quand la ville durable devient un outil lisse de verdissement superficiel qui veut pouvoir tout reproduire sans réfléchir, que le risque émerge. Vouloir que les Izards-Trois Cocus soit un écoquartier aurait été absurde. L’écoquartier à tout prix, c’est en quelque sorte l’arbre qui cache la forêt. La ville durable est plus diffuse, voire confuse, dans sa mise en œuvre et sa structure ; des courants très contraires la traversent, la font et la défont. Toutefois, elle est une étape nécessaire pour appuyer un changement profond tant sur les aspects techniques (le bâti, la gestion des espaces collectifs, …) que sur les aspects sociaux. Le principe du PRU Izards – Trois Cocus est de fixer des objectifs aussi ambitieux que ceux d’un écoquartier pour continuer d’écrire l’histoire du quartier avec ceux qui le font vivre. « Le grand enjeu de la « fabrique de la ville durable » repose sur les « territoires ordinaires » (Bonnard, Matthey ; 2010) : Le PRU Izards – Trois Cocus reflète l’idée que développent Y. Bonnard et L. Matthey selon laquelle la ville durable est avant tout la reconstruction de territoires adaptés. Autrement dit, trouver les moyens et méthodes de mettre en pratique dans l’ordinaire, autrement dit dans le quotidien, l’habituel, les bonnes pratiques que développent les écoquartiers dans leurs laboratoires. Avec l ‘idée de « territoires ordinaires » repose l’idée qu’il existe certes des modèles hors du commun, spécifiques à des situations forcées, mais aussi des espaces moins lumineux, banals, communs. C’est
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pourquoi, il nous semble judicieux de creuser la perspective de « durabilité ordinaire » développée par la maîtrise d’œuvre du PRU Izards-Trois Cocus, l’agence Obras.
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En effet, l’application des préceptes du développement durable dans les projets urbains, sont le fruit d’utopies longtemps considérées comme marginales, et donc littéralement extraordinaires. Que serait donc la durabilité ordinaire ? Puisque les enjeux de la durabilité sont essentiels, il faut « inventer une manière durable de faire la ville ordinaire qui ne soit pas « labellisée », […] efficiente et vertueuse [...] » (Obras architectes urbanistes, 2009). Pour le PRU Izards – Trois Cocus les habitants ont, pour l’instant, faiblement été mobilisés par rapport aux enjeux environnementaux à proprement parler. Mais lors des ateliers de concertation menés sur l’aménagement d’espaces publics ou l’animation de friches, ils ont d’ores et déjà investi ce champ en formulant de nombreuses propositions autour de la nature en ville. Ils identifient dans le critère de durabilité, et particulièrement dans la thématique de nature en ville, un impact fort pour l’amélioration de la qualité de vie. C’est une durabilité accessible qui est pensée sur ce projet, une durabilité négociée. Bien que le concept puisse laisser glisser l’ombre d’une durabilité faible, minimale et superficielle, il porte aussi un fondement réaliste : le coût du changement. Ce coût n’est pas seulement économique, il est social. Dans la plupart des écoquartiers célèbres d’Europe, ce sont les classes moyennes et supérieures qui habitent. Nous sommes loin des projets expérimentaux remettant profondément en cause des modèles citadins, sans toutefois cesser observer l’horizon d’une écologie urbaine appelée à émerger. Le concept de « durabilité ordinaire » se lit dans les fondements opérationnels du PRU avec la préservation du secteur maraîcher. La stratégie de limitation de l’étalement et de préservation des espaces naturels et agricoles, promulguée dans le Schéma de Cohérence Territoriale (ScoT) mais aussi dans la Charte d’agriculture urbaine de Toulouse Métropole, était concomitante avec l’identification de cet espace encore préservé de l’urbanisation et portant les réminiscences d’un patrimoine maraîcher local. Pour valoriser le renouvellement urbain, le projet a démarré depuis cette zone d’ac-
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tivité maraîchère et devait réfléchir au mariage entre la nature en ville et l’urbanisation de la nature. Cet équilibre délicat a donné naissance à plusieurs concepts structurants du projet : l’ossature verte qui commence dans le réservoir de biodiversité du secteur maraîcher et se diffuse à travers les parcs, sentes et alignements boisés du quartier, mais aussi les « champs habités », un moyen de faire vivre des urbains à proximité d’une activité rurale. La cité des Violettes, au cœur du périmètre du PRU des Izards – Trois Cocus, reflète l’enjeu de la durabilité ordinaire mais sur un registre plutôt social. Cet ensemble pavillonnaire construit dans les années 1980 pour reloger en urgence des gens du voyage est aujourd’hui délabrée pour ne pas dire insalubre. Ce résultat est aussi le prix d’une innovation technique de l’époque, l’ossature bois, aujourd’hui obsolète au regard des évolutions de la norme et de la qualité. Le PRU s’est appuyé sur le travail du projet européen de coopération à l’échelle du SUDOE « Mi Ciudad AC2 », qui se fonde sur l’introduction des principes de l’adaptation au changement climatique dans les projets d’aménagement. C’est une nouvelle source d’innovation. Le projet de Mi Ciudad pour le secteur des Violettes se construit sur l’idée que l’on peut faire de ce lieu un quartier de qualité, adapté au changement climatique, et structurant pour l’ensemble du PRU. Cette cité pavillonnaire porte de nombreux atouts au regard de la durabilité : des espaces verts conséquents (parcs, stades,...), la proximité avec l’activité maraîchère, une cohésion sociale basée sur les solidarités familiales et une forte appropriation des espaces extérieurs collectifs, une mixité entre l’habitat et le travail, un lieu offrant beaucoup d’espace... Mais elle symbolise aussi tout ce est contraire à la durabilité : faible densité, omniprésence de la voiture sur l’espace public, manque de lisibilité entre les espaces publics et privés, difficultés d’entretien et de gestion des déchets. L’on ressent dans cet antagonisme, le fondement de la durabilité ordinaire négociant entre valeurs absolues et réalisme pragmatique. Plutôt que de nier l’emprise des habitants, de leurs modes de vie, sur ce lieu, de le refaire de manière « écolo », le projet est constamment en lutte entre le potentiel du quartier et les pratiques qu’il héberge.
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Ce que le concept de durabilité ordinaire met en exergue c’est la capacité d’adaptation des projets, des porteurs de projets, et cet assemblage souple entre le top down et le bottom up. En sciences politiques, ces notions montrent l’impulsion de la décision selon les jeux d’acteurs et d’influence. La durabilité ordinaire est une variable d’ajustement mêlant les deux notions. La Cité des Violettes existe mais peut changer. Cependant, ce changement ne viendra ni complètement d’un ordre politique ni complètement d’un renouvellement des pratiques. Ce concept reflète tout le travail de fond, de pédagogie, d’apprentissage, d’appropriation que demande le développement durable, qui est au moins aussi complexe que la ville elle-même. L’urbanisme n’est alors pas l’outil de la création mais bien de la requalification de l’espace, influençant aussi bien les formes urbaines que la gestion du quotidien des habitants. Ainsi, il est aussi intéressant d’observer comment l’institutionnalisation du développement durable a permis une appropriation par les acteurs de ses valeurs. La question pour le PRU des Izards – Trois Cocus a été de trouver un moyen de faire un projet socialement tenable et écologiquement pertinent. Il reflète une tendance à institutionnaliser l’utopie de la ville durable, pour en faire une « utopie réalisable », pour reprendre l’expression de Yona Friedman. D’une insatisfaction collective, né un consentement collectif vers un objectif souhaitable, c’est cela le fondement de l’utopie réalisable ; et la durabilité ordinaire semble être un outil forgé pour approcher ce même consentement collectif.
« L’on ressent dans cet antagonisme, le fondement de la durabilité ordinaire négociant entre valeurs absolues et réalisme pragmatique. »
Una arquitectura sostenible, digna y coherente
© Elsa Le Cronc
© D.R.
Une architecture durable, digne et cohérente
© D.R.
Edificios Banc de Sang i Teixis (iquierda) y Mediatic (derecha).
Sander Laudy Resumen: En ocasión del Global Clean Energy Forum, que fue celebrado en Barcelona en octubre de 2012, el ayuntamiento ofreció a sus participantes un tour por la ciudad para mostrar una serie de proyectos y edificios innovadores, supuestamente ejemplares por su sostenibilidad y gestión energética. El hecho que dentro de esta ruta se encontraban dos edificios tan diferentes como el Mediatic y el Banc de Sang i Teixits hizo que me preguntara cómo podría ser que ambas obras fueran la expresión de una actitud de eficiencia de recursos. ¿Es que cualquier forma arquitectónica se presta para ser sostenible?
Palabras clave: Innovación – edificios – recursos – gestión energética – sostenibilidad
Sander Laudy es arquitecto de B01 arquitectes. Cahiers EcoHabitat nº 5
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Résumé : À l’occasion du Global Clean Energy Forum, qui a eu lieu à Barcelone en octobre 2012, la mairie a offert un tour sur la ville aux participants afin de leur montrer une série de projets et de bâtiments innovants, considérés exemplaires par leur durabilité et gestion énergétique. Le fait de trouver dans cette route deux bâtiments si différents comme le Mediatic et le Banc de Sang i Teixits a fait que je me demande comment se faisait-il que ces deux œuvres exprimaient une attitude d’efficience de ressources. Est-ce que n’importe quelle forme architectonique peut être durable ? Mots-clés : Innovation – bâtiments – ressources – gestion énergétique – durabilité
Es ampliamente conocido que el oficio del arquitecto está sumergido en una crisis profunda, que se hizo manifiesta el día 15 de septiembre de 2008, cuando quebró Lehman Brothers. Este drama empresarial representaba paralelamente el fracaso de toda una manera de financiar, promover y construir edificios, que había dominado durante varias décadas. Este insostenible modelo económico de consumo sin producción correspondiente equivalente, no solo nos ha dejado barrios obsoletos como Seseña en Madrid, sino además y en cuanto a arquitectura también es responsable por los conocidos proyectos icónicos, los edificios de viviendas de protección oficial cuya prioridad parece ser optar por premios FAD y una situación donde el conjunto de responsables de la construcción (promotores, arquitectos y constructoras) llegamos a ser la causa de 50% de las emisiones de CO2 al nivel mundial. Al lado de estos fenómenos hay otras circunstancias, no menos estructurales, que están en la base de la crisis actual. Tal como sostiene el crítico de arquitectura Hans Ibelings en su último libro, estos son en parte la consecuencia del papel que la arquitectura ha tenido en Europa desde el principio del siglo XX. La arquitectura era la manera ‘par excelence’ para expresar dentro del dominio público las tendencias culturales de cada momento. Este fenómeno, junto a un aumento casi continuo de la prosperidad ha hecho que administraciones e instituciones hayan construido tal cantidad de equipamientos, que actualmente el stock, ya no solo de viviendas pero de inmobiliaria en general en toda Europa, parece saturado para bastantes años. El proceso demográfico de decrecimiento de la población añadido a los problemas económicos/ ecológicos anteriormente expuestos, nos dibuja un
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contexto de escasez dentro de cual el arquitecto tendrá que ejercer su oficio a partir de ahora. Este análisis ya es conocido y el rechazo por parte de la sociedad a los fenómenos del “starchitect” y del “edificio icónico” lo confirman. Pero después de confirmar que queremos dejarlo atrás, lo que nos cuesta entender e imaginarnos es cómo encarar el futuro. El gremio esta en búsqueda de un nuevo rumbo y no será de un día para el otro que este cristalizará. Contaminados por vicios de una época anterior, nos cuesta liberarnos de los valores caducados. Es elemental darse cuenta que nuevas propuestas deben ser coherentes en cuanto a su posicionamiento frente todos los nuevos parámetros que afrontamos. Ya hace tiempo, un compañero ingeniero industrial me comentaba que si un cirujano del siglo XIX entrara en un quirófano de ahora se quedaría impresionado por el actual nivel tecnológico, mientras que un albañil del siglo XIX trasladado a una obra de construcción de 2011, sería sin duda el mejor preparado de toda la plantilla. La construcción es actualmente un sector donde la tecnología ha pasado de largo de una manera espectacular. Desde la época moderna la arquitectura tuvo la pretensión ir de la mano de la tecnología, o por lo menos, no ir en contra de ella. Pero esta relación se ha perdido ya desde hace tiempo y la falta de coherencia entre expresión arquitectónica y tecnología es otro de los síntomas del gran mal que la arquitectura esta padeciendo en este momento. Detengámonos por un momento y con más detalle en uno de estos símbolos de la época que se cerraba en septiembre 2008: el Museo Guggenheim de Bilbao. Dejando de lado sus múltiples virtudes
urbanísticas y culturales, este edificio con sus herVolviendo al edificio Mediatic, la ligereza de la esmosas curvas, es a la vez un ejemplo de la poca tructura y la eficiencia energética fueron los princonsistencia tecnológica de una manera extravacipales argumentos que conducían- según dice su gante de diseñar. Y se manifiesta mejor en aquella autor- a concebir la forma resultante. Sinceramenparte que se alza al otro lado del puente sobre el te, me cuesta creer que estos objetivos, obviamente muy nobles en sí, deberían rio Nervión: el cuerpo alto, desembocar en semejanvacío de funciones, donde “La producción arquitectónica te solución arquitectónica. esta construcción mues¿De verdad se trata de la tra la incoherencia de unas de las últimas décadas nos ha expresión de una optimizaformas nacidas a partir de dejado con la impresión que ción de recursos? Aunque programas informáticos cualquier forma es construible los arquitectos discutamos procedentes de la NASA, y que cualquier argumento sirve sobre los temas acertados que posteriormente han para justificarla.” -energía, sostenibilidad, sido construidas con tecnoinnovación constructiva- a logías primarias y métodos mí entender, el discurso en altamente artesanales. La este aspecto carece de rigor, y especialmente de impresionante piel de titanio se aguanta sobre rigor técnico. Ello es debido a nuestra incapacidad unas costillas hechas con tubitos metálicos rectande entender la construcción, la tecnología y las gulares, soldadas y atornilladas como se pudo, forindustrias vinculadas a ellas como piezas fundamando polígonos que se acercan a las líneas curvas mentales de la solución de nuestro problema. El resultantes: más esquizofrénica que esta no podía MediaTIC tiene la ambición de ser innovador y ser la relación entre apariencia formal y base essostenible. Pero el gran esfuerzo que ha requerido tructural. rimar esto con la voluntad formal, está en las antípodas del objetivo de la eficiencia. Así, el principal En términos de recursos laborales y materiales argumento para su diseño pierde su legitimidad en –eficiencia constructiva– esta abundancia formal cuanto no cumple con el objetivo de optimización tiene la misma sostenibilidad que el mismo mode recursos. delo económico bajo cual nació. Se originaba en una coyuntura que incentivaba una extravagancia Estamos pues delante de una relación entre econoque no se apoyaba sobre una solida base tecnolómía, ecología y forma arquitectónica: la respuesta gica (como si que la hubo en otras épocas de la a cada una de ellas tiene que estar unida a las otras historia), sino sobre una ingenua confianza en un dos y claro está que la ignorancia técnica que paconstante crecimiento de la prosperidad. Hay mudecen muchos actores del sector de la construcchos ejemplos en las últimas décadas de la flagranción -así como la falta de compenetración con las te incoherencia entre forma y construcción: como industrias y escaso conocimiento de los procesos arquitectos tendríamos que ser capaces de admitir de producción de la famosa cadena industrial- reque esta incoherencia es un síntoma de una actitud percute en nuestra capacidad de responder a las que nos ha llevado a la situación lamentable en la necesidades de hoy. No por nada Wiliam McDocual nos encontramos. Se intuye que la crisis econough sostenía en la última edición de Construmat nómica y ecológica algo tienen que ver, pero pareque su libro Cradle to Cradle quiere ser una proce que todavía no ha calado la idea de que la manepuesta para ‘una nueva revolución industrial’. ra de concebir y proyectar arquitectura y después Hoy existen muchas empresas de construcción construirla deberían cambiar radicalmente y que que presentan productos innovadores sostenibles muchos de nuestras costumbres han perdido toda y eficaces, fruto de procesos de I+D+i. Pero pocos su legitimidad. La producción arquitectónica de de ellos quieren llegar a la implacable conclusión las últimas décadas nos ha dejado con la impresión que existe una consecuencia formal a esta actitud. que cualquier forma es construible y que cualquier En general se consideran exitosos en el campo de la argumento sirve para justificarla. innovación los que mediante artilugios saben combinar complejidad formal y ahorro energético.
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Asimismo hay pocos arquitectos que, desde septiembre de 2008, se han atrevido a concluir que una arquitectura modesta, racional, de confort y de alta calidad industrial puede ser una respuesta digna a la falta de medios que nos fue anunciada en aquel momento. Más que pensar en cómo trasladar hacia la fábrica la arquitectura que hemos estado haciendo, deberíamos investigar qué tipo de arquitectura podría nacer a partir de lo que la industria ya nos puede proveer. Si apreciamos la tranquilidad que respira el sereno orden de la Rue de Rivoli o los edificios de una ciudad como Berlin ¿por qué no sabemos reconocer que una repetición de bloques de viviendas y oficinas más o menos parecidos podría ser también una buena solución urbana? ¿No es suficiente la arquitectura discreta que nos ofrece un arquitecto como Toni Fretton o el mismo autor del Banc de Sang i Teixits, Joan Sabater? El barrio del 22@ en Barcelona se ha convertido en un muestrario del expresionismo contemporáneo donde cada edificio por sí mismo ha querido reinventar de nuevo la arquitectura. Ni los rascacielos de Manhattan muestran semejante diversidad cuando ellos sí tuvieron más legitimidad económica que nuestro trocito del Broadway Barcelonés. La necesidad narcisista de ser excepcional es una consecuencia de una época donde dominaban promotores tipo
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‘tycoon’ y donde la arquitectura era ‘icónica’. Ante la situación actual hace falta modestia y, sobretodo, darnos cuenta que a partir de ahora más vale dedicarse a otro oficio para convertirse en ‘TIME Man of the Year’. La actual crisis económica/ecológica nos obliga manejar con mucha más prudencia los recursos que tenemos a nuestra disposición, porque no nos podemos permitir el mismo ritmo de desgaste del siglo pasado. Los europeos vamos asumiendo que nuestra generación –y probablemente también la de mi hijo, que nació la misma semana que Lehman Brothers dejó de existir– no gozaremos de la prosperidad como la que tuvieron la generación de nuestros padres. Pero una vida con menos no tiene por qué ser menos digna sino al contrario: unas prácticas de diseño y construcción coherentes pueden llevar a una mayor calidad en nuestro hábitat. Para ello será cuestión de adaptarse con mucho más rigor a los imperativos tecnológicos, económicos y de sostenibilidad. La dominancia del arquitecto –como diseñador dentro del proceso de proyecto y ejecución– probablemente deberá ser menor si queremos conseguir un producto arquitectónico-constructivo mejor. Si promotores, industrias, arquitectos, técnicos de estructuras y especialistas de instalaciones y energía trabajamos en colaboración, entonces hay mucho que ganar.
Guide sur l’éco-construction du Plan Climat 2012-2020 de Toulouse Métropole*
© Toulouse Métropole
Guía sobre la eco-construcción del Plan Climat 2012-2020 de Toulouse Métropole
Diane Peyrot Résumé : Afin de mener à bien l’élaboration du guide de l’éco-construction, il a fallu réaliser un benchmark d’un échantillon représentatif des guides existants sur le sujet puis il a fallu interroger les professionnels du bâtiment et les structures de conseil pour connaître les besoins et leur avis sur la question et adopter une démarche partenariale. Suite à cela, le plan du guide s’est construit petit à petit en partant d’opérations exemplaires réalisées sur le territoire et dans les alentours. Les solutions techniques choisies y sont développées et mises en valeur sous la forme de « zoom ». Ces solutions techniques sont classées dans différentes thématiques comme les techniques d’isolation et d’étanchéité, les matériaux employés, les équipements performants et l’emploi d’énergies renouvelables, les procédés de construction, la qualité de l’air et la ventilation, la gestion de l’énergie et de l’eau. Les opérations de construction ou de rénovation se déclinent pour les particuliers et pour les entreprises/administrations. En plus des zooms propres à chaque opération, il est nécessaire d’introduire le guide en justifiant la création d’un nouveau document et en définissant la notion d’éco-construction. Il est également nécessaire d’inclure dans l’approche globale de la construction/rénovation une méthodologie de projet, les réglementations et les labels en vigueur, les aides financières en cours et les interlocuteurs qu’il faut choisir. Enfin, un questionnaire qui permet aux lecteurs de mieux connaître leur bâtiment et de se poser les bonnes questions. Mots clés : Énergie – environnement – sanitaire – construction – rénovation – méthodologie *Dans le cadre de l’action n°33 du Plan Climat 2012-2020 de Toulouse Métropole Diane Peyrot est Doctorante École Supérieure de Commerce de Toulouse, Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse, France Cahiers EcoHabitat nº 5
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Resumen: Con la finalidad de elaborar una guía de la eco-construcción, fue necesario realizar una comparación de una muestra representativa de las guías existentes sobre el tema y después interrogar a los profesionales de la construcción y a las estructuras de consejo para conocer las necesidades y sus comentarios sobre el tema, y adoptar un enfoque de colaboración. Después, el plan de la guía fue construido poco a poco partiendo de operaciones ejemplares realizadas en el territorio y en los alrededores. Las soluciones técnicas elegidas son desarrolladas y valorizadas bajo la forma de “zoom”. Estas soluciones técnicas son clasificadas en las diferentes temáticas como las técnicas de aislamiento y de impermeabilidad, los materiales empleados, desempeño de los equipos y el uso de energías renovables, los procesos de construcción, la calidad del aire y la ventilación, la gestión de la energía y del agua. Las operaciones de construcción o de renovación se declinan para los particulares y las empresas/administraciones. Además de los zooms propios a cada operación, es necesario introducir la guía justificando la creación de un nuevo documento y definiendo la noción de eco-construcción. También es necesario incluir en el enfoque global de la construcción/renovación una metodología de proyecto, las reglamentaciones y los sellos en vigor, las ayudas financieras en curso y los interlocutores que deben elegirse. Por último, un cuestionario que permite a los lectores conocer mejor su edificio y hacerse las preguntas adecuadas Palabras clave: Energía – medio ambiente – sanitario – construcción – renovación – metodología
L
e parc immobilier français est responsable chaque année de plus de 40% des consommations d’énergie et de 24% des émissions de CO2 (22% pour le résidentiel et 13% pour le tertiaire). Les objectifs européens – diminution de 20% des émissions de GES, de la consommation d’énergie et porter à 20% les énergies renouvelables dans le mixe énergétique d’ici 2020 – et français (réduction par 4 des émissions de GES d’ici 2050) sont très ambitieux par rapport à la situation actuelle. C’est pourquoi, le bâtiment doit donc être le moteur dans ce changement d’approche dès sa conception. Or, du fait de l’évolution démographique, le parc résidentiel augmente inéluctablement mais tout en respectant les différentes normes existantes. De plus, les bâtiments neufs ne représentant que 1% du parc chaque année, les plus gros enjeux se situent sur le parc existant. Il faut donc accentuer le rythme de réhabilitation. Malheureusement, ces vieux bâtiments sont souvent habités par des personnes défavorisées et en situation de précarité énergétique. Néanmoins, ces réhabilitations pourront leur permettre de réaliser des économies d’énergies et d’argent, enfin et surtout de vivre/travailler dans un bâtiment confortable. Concernant l’ensemble des bâtiments neufs, il doit devenir passif le plus vite possible pour pouvoir produire plus d’énergie qu’il n’a besoin de
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consommer. Finalement, il faut pouvoir se donner les moyens d’anticiper les futurs réglementations et les objectifs : la conception de bâtiment doit se faire dans les normes qui seront en vigueur lorsqu’il sera terminé et non celles qui s’appliquent lors de la délivrance du permis de construire. Afin de mettre toutes les chances de notre côté pour réussir ces engagements, il est nécessaire de mettre en place des outils efficaces et à la portée de tous afin de sensibiliser et inciter pour le passage à l’acte. Comment ? Il existe plusieurs solutions : • des conseils techniques avisés venant des professionnels du bâtiment formés ; • des incitations financières ; • le retour d’expérience de pays ou régions voisines ; • la diffusion de guides à destination de publics différents en fonction de l’attente. Parmi ces solutions, celle du guide a été choisie et il s’agit même d’une action du Plan Climat à part entière1. Il sera adapté au territoire de Toulouse Métropole, adapté à son climat, à ses techniques de constructions, ses matériaux locaux etc. De plus, il sera illustré par la diversité de types de constructions existantes qui auront adopté certains types de solutions techniques propres à la région. Enfin, un travail de partenariat avec les acteurs princi-
http://www.toulouse-metropole.fr/missions/developpement-durable/plan-climat/plan-d-action Cahiers EcoHabitat nº 5
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Élaborer un programme de rénovation énergétique dans les bâtiments (ADEME)
Réussir une rénovation performante (ADEME)
Cibles de santé
Visuel : +++
Acoustique : +
Hygrothermique :
Qualité de l’air/ ventilation : ++
Conditions sanitaires :
Hygrothermique : ++ Conditions sanitaires : Acoustique : + Qualité de l’air/ Visuel : + ventilation : ++
Cibles de confort
National :
Collectivités :
National : +++
Collectivités : +
Financement aides
Rénovation : +
Neuf :
Rénovation : +
Neuf :
Type de construction concernée
Figure 1. Extrait du bilan et analyse du benchmark des guides existants pour le résidentiel.
Nuisances/déchets de chantier :
Intégration d’écomatériaux :
Utilisation du bâti/ comportement des occupants : +
Labels : Certification :
Gestion des déchets :
Normes :
Procédés de construction/rénovation : +++
Isolation/ étanchéité à l’air : ++
Gestion de l’eau :
Réglementation : +++
Gestion de l’énergie : ++
Utilisation du bâti/ comportement des occupants :
Relation du bâti à l’environnement :
Nuisances/déchets de chantier :
Intégration d’écomatériaux : +
Certification :
Gestion des déchets :
Labels :
Isolation/ étanchéité à l’air : +++
Gestion de l’eau :
Normes :
Procédés de construction/ rénovation :
Gestion de l’énergie : +++
Cibles d’éco-gestion
Réglementation : +
Réglementation/ qualité
Relation du bâti à l’environnement :
Cibles d’éco construction
Réception : +
Réalisation : +++
Conception :
Diagnostic/ étude/ simulation : +++
Réception :
Réalisation : ++
Conception :
Diagnostic/ étude/ simulation : +++
Méthodologie de projet/ démarche
paux du territoire s’avère obligatoire afin de cibler les réels besoins pour ce guide et d’en assurer une diffusion efficace.
Méthode de travail Mon travail a consisté à rencontrer ces partenaires puis à réaliser un bilan de ces entretiens. En parallèle, j’ai effectué un benchmark de plusieurs guides existants puis je les ai analysé. Ce travail m’a vraiment permis de me poser les bonnes questions et de mettre en place une méthodologie adaptée pour définir le contenu du futur guide. Afin de prolonger la collaboration avec les partenaires, j’ai organisé un groupe de travail technique. Cette réunion a eu pour but de montrer le travail accompli mais aussi de proposer un plan détaillé du futur guide. Une seconde réunion aura lieu plus tard pour définir la question de la diffusion du guide, qui selon la stratégie adoptée, livrera le réel impact du guide. Cette thèse expose la méthode employée pour réaliser ce projet : • présentation du bilan du benchmark des guides existants accompagné du bilan des entretiens avec les partenaires, • proposition d’une structure et un contenu du guide, avec pour chaque partie le choix méthodologique et l’illustration par une ébauche d’extrait du contenu du futur guide, et plus spécifiquement celui destiné aux particuliers.
Résultats 96 guides ont été récoltés à la fois sur Internet, chez les partenaires et par mes propres moyens. Ceci n’est qu’un échantillon de ce qu’il peut exister dans la réalité, ce qui est considérable et montre qu’il y a un intérêt de plus en plus grandissant pour la thématique de la construction durable. Bien entendu, il n’était pas question d’analyser tous ces guides récoltés. D’abord, parce que ce n’était pas utile mais aussi parce que le temps m’aurait manqué. J’ai donc fait mon choix parmi 35 guides qui me semblaient assez intéressants, de bonne qualité et transversaux sur la construction durable en général. Ces 35 guides sont répertoriés dans un tableau sous la forme d’une base de données.
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À partir de cette base de données, j’ai repris et analysé plus en détail 10 guides spécifiques au résidentiel et 10 autres guides spécifiques au tertiaire. Certains guides se retrouvent dans les deux tableaux car ils s’adressent aux deux publics. Le choix de ces 10 guides est basé sur leur grande qualité, leur notoriété, leur transversalité et leur intérêt. J’ai ensuite mis en place un système de notation avec des croix : de une à trois croix en fonction du développement plus ou moins abouti des différentes thématiques de ma base de données. Cette technique, assez subjective, m’a permis de mettre le doigt sur les thématiques généralement abordées dans les guides de l’éco-construction et celles qui le sont moins voire inexistantes. Cela me permet aussi de savoir rapidement où puiser les informations les plus pertinentes pour le guide que j’aurai à rédiger pour Toulouse Métropole. À partir de cette analyse, j’ai pu affiner davantage les besoins et la structure du futur guide de l’écoconstruction de Toulouse Métropole. Illustration par un extrait du guide sur cette partie : POURQUOI CE GUIDE ? La justification de la création de ce nouveau guide peut se faire au travers des objectifs de l’action du Plan Climat mais aussi au travers des objectifs plus globaux concernant le bâtiment que la Collectivité a fixés dans le Plan Climat, à travers la cible 4 « Produire des bâtiments à haute performance énergétique en construction neuve et en réhabilitation » afin d’agir sur ce secteur qui représente 35% des émissions de GES du territoire : Voici les objectifs de l’action du Plan Climat « Sensibiliser à l’éco-construction, diffuser un guide sur la performance environnementale de la construction » : • Assurer la bonne application de la réglementation thermique en vigueur ; • Développer et favoriser les solutions permettant de réaliser des économies d’énergie, d’eau, le recours aux éco-matériaux et d’assurer le confort d’été des bâtiments tout en limitant le recours à la climatisation active ; • Sensibiliser et informer les habitants : réduire les émissions de GES et les consommations
d’énergies par le levier comportemental. Dans ce contexte, la Collectivité a souhaité créer un guide fédérateur, mobilisateur et adapté aux enjeux et spécificités du territoire : - La qualité de la construction neuve est élevée dans une agglomération en forte croissance. Cela nécessite une application performante de la réglementation thermique 2012 et la préparation, par des opérations pilotes, des réglementations thermiques suivantes. - La réhabilitation des patrimoines publics notamment ceux des communes, devient majeure à la fois à titre d’exemplarité et pour réduire des dépenses publiques récurrentes. - La réhabilitation du patrimoine bâti doit être soutenue avec une priorité à apporter aux familles à revenu modeste (en logement social ou propriétaires occupants de maisons vétustes). Il apparaît également nécessaire de toucher deux autres cibles plus difficiles d’accès pour l’engagement de travaux : les propriétaires bailleurs et les copropriétés. - Le climat et ses évolutions : Les choix de construction et de rénovation de bâtiments et plus largement d’urbanisme seront également primordiaux afin de répondre à l’enjeu d’adaptation du territoire au changement climatique, en particulier pour lutter contre l’îlot de chaleur en milieu urbain.
QU’EST-CE QUE L’ÉCO-CONSTRUCTION ? L’éco-construction englobe la construction et la rénovation d’un bâtiment tous types d’usages confondus dans le souci du respect de l’environnement et de la santé des Hommes. Pour cela, il faut s’appuyer sur : • La performance énergétique lorsque le bâtiment est en cours de construction et pendant sa durée d’utilisation (approche bioclimatique, démarche Négawatt, utilisation de matériaux performants…) ; • La performance environnementale pour une construction/rénovation efficace avec emploi de matériaux à faible impact environnemental, d’énergies renouvelables, de mise en place de circuits courts, de chantier propre, d’utilisation raisonnée de l’eau, de traitement des déchets, etc. • La performance sanitaire comprenant le respect de la santé des Hommes (poseurs et utilisateurs) et du bien-être des futurs habitants (qualité de l’air intérieur, confort visuel, confort acoustique, confort olfactif…). Cette approche des triples performances peut être considérée comme un idéal à atteindre. Cependant, il peut y avoir une confusion entre ceux qui souhaitent que leur bâtiment soit performant d’un point de vue énergétique mais tout en utilisant des matériaux conventionnels et en puisant dans les ressources naturelles ; et ceux qui souhaitent
Exemples de rénovation/ construction de logements
Thématiques développées : zoom sur…
1. RAPPE (rénovation architecturale patrimoniale et performance énergétique) à Toulouse
Techniques d’isolation et d’étanchéité ; matériaux employés ; conception et procédés de construction (rénovation de bâtiments anciens datant d’avant 1948)
2. Résidence Olympia à Toulouse
Équipements performants et emploi d’énergies renouvelables (panneaux PV et solaire thermique)
3. Maison neuve performante à Toulouse
Conception et procédés de construction (toiture végétalisée) ; équipements performants et emploi d’énergies renouvelables (chauffage au bois)
4. Maison BBC à Fontenilles
Gestion de l’eau (récupération des eaux de pluie)
5. Rénovation/extension d’une maison ossature bois à Toulouse
Qualité de l’air et ventilation (VMC double flux) ; conforts hygrothermiques, acoustique, visuel)
Figure 2. Tableau récapitulatif des exemples d’opération de logements et leurs zooms. Cahiers EcoHabitat nº 5
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limiter leur impact sur l’environnement à tous les stades de vie d’un bâtiment. Un projet basse consommation n’est plus vraiment éco-construit dès lors qu’il ne vise que la faible consommation d’énergie. Je me suis posée la question de l’entrée du guide par des exemples d’opérations exemplaires sur le territoire, suite aux suggestions apportées lors des entretiens avec les acteurs. C’est une approche originale pour décliner à partir de ces exemples les cibles d’éco-construction à prendre en compte pour son projet. L’originalité tient également du fait que le guide est basé sur ces quelques opérations choisies pour leur pertinence, leur « reproductibilité » et leur cohérence. Contrairement à beaucoup de guides existants, ce sont les thématiques qui sont donc développées à partir de ces opérations et non l’inverse. Ce choix est parti du constat suivant : les futurs lecteurs du guide se sentiront davantage interpellés par des rénovations ou des constructions existantes parce qu’ils essaieront de s’y transposer. La concrétisation de ces opérations ne peuvent que donner envie d’agir et de se mettre à la place des autres qui eux, ont sauté le pas. L’objectif principal du guide est que les gens se disent : « pourquoi pas moi ? ». Chaque opération est présentée sur la base d’une fiche technique détaillée. Chaque fiche comporte sept cibles d’éco-construction. En fonction de l’intérêt, de l’approche et des solutions techniques apportées à chacune d’entre elles, je choisis d’en développer une en particulier. Il s’agit d’un zoom sur... les techniques d’isolation et d’étanchéité, par exemple. Une ou plusieurs thématiques peuvent être abordées pour une opération. L’idée est d’aborder les sept thématiques présentes (Figure 2).
Conclusion La construction de ce guide m’a obligé à me poser beaucoup de questions et les personnes rencontrées m’ont accompagnées dans cette démarche. J’ai pu mettre en place une méthodologie de travail, que j’ai affiné au fur et à mesure. L’organisation de la réunion du groupe de travail a également constitué une expérience très enrichissante.
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De plus, mes connaissances sur l’éco-construction acquises au préalable m’ont été d’une grande utilité pour pouvoir analyser l’imposant volume de données récupérées. J’ai donc pu faire la part des choses entre les éléments très techniques, toutefois vulgarisables pour que tout le monde puisse se les approprier et les éléments dont il n’est pas nécessaire de communiquer dessus en raison de leur caractère trop complexe. Le contenu du guide étant abouti, il ne reste plus qu’à déterminer une stratégie de communication et sa forme définitive, en collaboration avec le service communication de Toulouse Métropole et le groupe de travail partenarial lors d’une réunion de présentation du guide finalisé en janvier prochain. D’ores et déjà, il a été décidé de publier un article dans le magazine de la Communauté urbaine distribué à l’ensemble des habitants du territoire, ceci afin de présenter le guide et de proposer un renvoi d’une version téléchargeable sur le site Internet de la CU. Il sera également possible de récupérer le guide en version numérique sur le site Internet de quelques uns des partenaires cités dans la première partie de la thèse comme l’Espace Info Energie, l’ADEME, l’ARPE, l’ADIL, la CAPEB etc. Enfin, concernant la version papier du guide, même si cette version matérialisée sera diffusée dans une moindre mesure par rapport à la version numérique, mais il ne faut pas la négliger car son impact peut aussi avoir des répercussions positives. Le but étant de toucher un maximum de citoyens qui logent et qui travaillent sur le territoire et donc a fortiori qui occupent des bâtiments toute typologie confondue. Ces bâtiments sont peut être des « passoires énergétiques » et sont donc source de gaspillages. C’est pourquoi, la prise de connaissance du guide de l’éco-construction peut avoir à ce moment-là sa raison d’être pour que des citoyens prennent conscience des enjeux majeurs autour du bâtiment et enfin puissent agir concrètement à l’aide de conseils avisés, de solutions techniques adaptables, de leviers financiers et de rencontre avec des professionnels compétents en la matière.
Bibliographie • HAMADOU, Haki. Les bâtiments à basse énergie, retour d’expériences en Rhône-Alpes. Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Novembre 2011. 164p. Disponible sur : <http://rhone-alpes.ademe. fr/sites/default/files/files/actualites/a_ laune/batiments_basse_energie2011.pdf> (consulté le 23 octobre 2012). • Réussir une rénovation performante. Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), mai 2012. 39p. Disponible sur : <http://ademe.typepad.fr/files/guide_ademe_ reussir_renovation_performante.pdf> (consulté le 1er juin 2012). • Quels matériaux pour construire et rénover ? Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), novembre 2011. 28p. Disponible sur : <http://ecocitoyens.ademe.fr/ sites/default/files/guide_ademe_materiaux_ pour_construire_renover.pdf> (consulté le 1er juin 2012). • Rénovation énergétique en copropriété. Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), avril 2012. 28p. Disponible sur : <http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/ files/guide_ademe_renovation_copropriete. pdf> (consulté le 1er juin 2012). • FLEURENT, Jean-Baptiste ; VALETTE, Mathieu ; et al. Elaborer un programme de rénovation énergétique dans les bâtiments. Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), février 2011. 71p. Disponible sur : <http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/ files/realisation_suivi_operations.pdf> (consulté le 1er juin 2012).
• Les clés d’une rénovation de qualité. Agence Qualité Construction (AQC), octobre 2009. 8p. Disponible sur : <http://www.qualiteconstruction. com/uploads/tx_commerceaddons/re0913. pdf> (consulté le 23 octobre 2012). • Réussir un projet basse consommation en rénovation. Association Effinergie, mars 2011. Paris. 65p. • Performances et confort de l’habitat rénové. Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), octobre 2009. 61p. Disponible sur : <http://www.capeb.fr/ media/document/national/capeb_brochurehd. indd_0411.pdf> (consulté le 23 octobre 2012). • POTTEAU, Arnaud ; DUCROQ, Caroline ; LAVISSE, Juliette. L’éco-construction en région Centre : un secteur d’activités prometteur. Centréco, Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat du Centre (CMA), octobre 2011. 56p. Disponible sur : <http://www.crma-centre.fr/portals/62/ images/ECOCONSTRUCTION/ETUDE%20 ECOCONST%2026_10_11.pdf> (consulté le 5 novembre 2012). • SIDLER, Olivier. La rénovation thermique des bâtiments en France, enjeux et stratégies. Enertech, août 2012. 47p. Disponible sur : <http://www. enertech.fr/pdf/48/enjeux-de-la-renovationthermique-des-batiments-en-france_v0.pdf> (consulté le 24 octobre 2012). • Plan Climat énergie Territorial. Plan d’actions de la Communauté urbaine du Grand Toulouse et de la ville de Toulouse. Toulouse, 2012.
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O ambiente e a cidade L’environnement et la ville
Pedro Rodrigues © C. Paz
Resumo: O ambiente e a cidade não são uma contradição e não têm que ser entendidos como incompatíveis… mas para que isso aconteça, e para que se perpetue, o sentido de cidade, as cidades tem que ser mais cidade… têm que ser mais inteligentes, devem ser mais amigáveis, devem reduzir os gastos energéticos, e devem gerir ainda melhor os seus recursos A leitura ambiental da cidade e dos lugares é um sistema de relações que em simbiose deve associar as qualidades naturais físicas do lugar às actividades que nelas são exercidas. Para além das qualidades ambientais intrínsecas do ambiente natural, a cidade e o território, deve associar as qualidades infra-estruturais, de mobilidade, tectónicas, técnicas-funcionais, artísticas-estéticas, sociais-éticas e culturais/patrimoniais, à qualidade de vida e bom ambiente urbano. Ao intervir em ambiente urbano, deve-se ter conta, que o lugar é parte dum sistema de relações, urbanas e naturais. Esse lugar é um elemento significante dum percurso e deve contaminar, de forma qualificada, o território e a paisagem. O lugar deve estabelecer com a pessoas a construção duma identidade e dum viver experimental que deve ser considerado qualificado, mas também não deve descurar as qualidades naturais do lugar. Ao Requalificar e Redesenhar a cidade, e para que ela se torne mais inteligente mais verde, devemos incorporar o conceito de Reutilização. Ou seja, devemos produzir o novo a partir do que já existe, de modo a promover uma ocupação ordenada e mais sustentável, Esse conceito deve incorporar a noção de espaço público numa relação identitária com o seu edificação (habitação, comércio, serviços) e com o ambiente natural, para assim se reforce as qualidades ambientais dos lugares e consequentemente a qualidade de vidas das populações.
Palavras chaves: Requalificar – redesenhar – cidade verde – smartcites – lugar – paisagem Pedro Rodrigues é Arquitecto e Professor Doutor da Faculdade de Arquitectura da Universidade Técnica de Lisboa
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Résumé : L’environnement et la ville ne sont pas une contradiction et ne sont pas compris comme incompatible... mais pour que cela se produise, et ainsi perpétuer le sens de la ville, les villes doivent être plus la ville... doivent être plus intelligents, comme convivial, devrait permettre de réduire les coûts énergétiques, et doit en outre gérer leurs ressources L’environnement et la ville est un système de relations en symbiose qui doit associer les qualités naturelles physiques et des activités. Au-delà des qualités environnementales intrinsèques de l’environnement naturel, la ville et le territoire doivent associer l’infrastructure de la mobilité, tectonique, technico-fonctionnel, artistique, esthétique, social, éthique et culturel/patrimoine, à qualité de vie et à un bon environnement urbain. S’exprimant dans un environnement urbain, vous devez prendre en compte que l’endroit fait partie d’un système de relations, urbaines et naturelles. Cet endroit est un élément important d’un cours et devrait ainsi qualifié, le territoire et le paysage. L’endroit doit établir l’identité d’un peuple et la construction d’un laboratoire vivants et d’être considéré comme qualifié, mais aussi ne doit pas négliger les qualités naturelles de l’endroit. Requalifier et Repenser la ville, pour qu’elle devient plus intelligent, plus verte, nous intégrons la notion de réutilisation. Autrement dit, nous produisons le neuf à partir de ce qui existe déjà afin de favoriser une occupation plus durable et ordonnée. Ce concept doit intégrer la notion d’espace public dans une relation d’identité avec le bâtiment (habitation, commerce, services) et l’environnement naturel, ce qui renforce les qualités environnementales des lieux et par conséquent la qualité de vie des populations.
Mots clés : Requalifier – redessiner – ville verte – smartcites – lieu – paysage
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ada a falência da modelo de cidade atual e não haver forma de financiamento fácil… parecenos uma óptima oportunidade para reflexão alargada sobre as políticas urbanas sustentáveis. Não será por acaso que em Setembro de 2013, Lisboa e Cascais vão ser palco de vários Seminários Internacionais, nomeadamente, com a apresentação pública das conclusões do Programa Comunitário Europeu EcoHabitat, Interreg SUDOE, em Lisboa; a X Bienal Europeia de Urbanismo, “X Biennial of European Towns and Town Planners” “New Paradigms, Challenges and Opportunities of European Cities, The contribuition of Spatial Planning over the crisis”, novos paradigmas, desafios e oportunidades nas cidades europeias; e o Seminário Internacional UrbMap, em Cascais integrado no mestrado europeu, European Master in Planning & Policies for City, Environment and Landscape que irão debater precisamente estes temas envolvendo
várias autarquias, redes de Universidades, empresas do sector das energias e da construção e envolvendo ainda, é claro, a população. Serão ocasiões, com certeza, para lançar novos desafios, nomeadamente, sobre as novas formas de intervir no território e na cidade com baixos recursos financeiros, onde sinta mais equilíbrio entre a componente ambiental da biodiversidade, natural e em ambiente construído urbano. Aliás, tem havido um grande número de Seminários, Conferências, e Reuniões nacionais e internacionais que têm e tiveram como objetivo o estabelecimento de estratégias, cenários que promovam o melhor ambiente em meio urbano. A chamada de atenção da biodiversidade em meio urbano torna-se muito importante, pois já neste momento haverá mais pessoas a viver nas cidades
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do que no campo e prevê-se que já em 2050, 70% da população viva em zonas urbanas. No contexto internacional, foram promovidos acordos políticos (agenda) importantes, nomeadamente, com a constituição das Convenções do Rio de Janeiro, (Cimeira do Rio) promovida pelas Nações Unidas sobre desenvolvimento e ambiente, Agenda XXI, que numa lógica prospectiva, estabeleceu metas e ações para a promoção do desenvolvimento sustentável para este século xxi, nomeadamente no âmbito na redução da perda da biodiversidade em ambiente urbano. Têm sido inúmeras as iniciativas das Nações Unidas, União Europeia a ICLEI - Local Governments for Sustainability e de outros organismos internacionais, nacionais e locais que assumem este compromisso e objetivo da redução da perda da biodiversidade, mas que na grande maioria das cidades essa redução ainda não foi obtida. Foram realizadas conferencias com grande impacto, tal como Countdown 2010, que envolveu mais de cem parceiros e cerca de 240 países, que assumiram a importância do desenvolvimento e da proteção dos ecossistemas urbanos, bem como da proteção e do preservar os ambientes rurais e naturais. Nesse âmbito, recentemente, a Câmara Municipal de Lisboa, apresentou a sua estratégia associada à biodiversidade na cidade de Lisboa, designada Biodiversidade Lisboa 2020 uma estratégia para 2020. É minha convicção que o ambiente e a cidade não pode ser uma contradição e não tem que ser entendido como incompatível. Pensar o ambiente no âmbito da cidade é, no meu entender, um dos vectores decisivos na construção da narrativa da sustentabilidade ambiental em geral. A construção processual do projeto ambiental terá, com certeza, inúmeras estratégias, no entanto, considero que a cidade e o lugar poderá constituir em si um valor determinante e participante na abordagem da construção da ideia conceptual do projeto ambiental urbano e territorial.
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No meu ver, qualquer que seja a abordagem conceptual, que se pretende seja sensível, deve ter sempre como premissa a interação da cidade, o ambiente urbano, com o território natural, com o seu edificado e com as pessoas que nela vivem e seus ecossistemas e deve ser entendido como um sistema de relações que obrigatoriamente devem gerar mais valor que o somatório do valor das partes. Para além das qualidades ambientais intrínsecas do ambiente natural, a cidade/território, com as suas qualidades infra-estruturais, de mobilidade, tectónicas, técnicas-funcionais, artísticas-estéticas, sociais-éticas e culturais (patrimoniais, analógicas, metafóricas), terá sempre ser entendia com uma forma instrumental de gerar qualidade de vida e bom ambiente urbano e não deve descurar as qualidades naturais do lugar. Ao intervir em ambiente urbano, deve-se ter conta, que o lugar é parte dum sistema de relações, urbanas e naturais. Esse lugar é um elemento significante dum percurso e deve contaminar, de forma qualificada, o território e a paisagem. O lugar deve estabelecer com as pessoas a construção duma identidade e dum viver experimental que deve ser considerado qualificado e que não deve desperdiçar recursos naturais. A leitura ambiental da cidade e dos lugares deve por em jogo esses sistemas de relações que em simbiose deve associar as qualidades naturais físicas do lugar, orografia, orientação solar, ventos, premissas tectónicas, e materialidades, às atividades humanas. A cidade por definição deve ser por excelência um lugar que permita a existência de convivências e permutas de saberes, culturas e de bens com os seus ecossistemas. “Uma cidade ou urbe é uma área urbanizada, que se diferencia de vilas e outras entidades urbanas através de vários critérios, os quais incluem população, densidade populacional ou estatuto legal, embora sua clara definição não seja precisa, sendo alvo de discussões diversas. A população de uma cidade varia entre as poucas centenas de habitantes até a dezena de milhão de habitantes. As cidades são as áreas mais
densamente povoadas do mundo. O termo “cidade” é geralmente utilizado para designar uma dada entidade político-administrativa urbanizada. Em muitos casos, porém, a palavra “cidade” é também usada para descrever uma área de urbanização contígua. A cidade também pode ser entendida como o lugar que concentra oferta de serviços - culturais, religiosos, de infraestrutura ou consumo - e que reúne os mais diversos fluxos e atividades humanas. Segundo Leonardo Benevolo, esta sobreposição de funções deve-se às diferentes realizações de seus habitantes ao longo do tempo, que passam a se justapor no ambiente urbano para adaptar a estrutura a necessidades e interesses diversos. Por sua formação histórica, as regiões que mais representam tal dinâmica são os centros”. Definição de Cidade, Wikipédia. O conceito de cidade incorpora em si o sentido de sustentabilidade. A cidade é um lugar onde se estabelece a memória e o enraizamento cultural dum povo. Esse é o seu principal objetivo, ser parte da construção dum bem patrimonial que inclua o meio natural… e como tal, tem como objetivo ser durável , ver a sua memória a ser transmitida para o futuro, ou seja ser sustentável. Assim, a cidade é um bem patrimonial que deve garantir de forma sustentável um equilíbrio e harmonia entre a urbe, a civitas e o ambiente. Ou seja, que garanta de forma sustentável um equilíbrio entre o ambiente natural e urbano, a arquitetura, espaço público e as pessoas. A vivência da cidade tem vindo a ser alterada nas quatro últimas décadas, com a separação e o distanciamento funcional das três principais fontes de fixação de cidadãos na cidade: trabalho – casa – lazer. Esta alteração tem provocado um alongamento desmesurado das periferias urbanas. Com a alteração dos meios tecnológicos, de comunicação e transportes, nomeadamente o carro (privado), assistimos à fuga do sector habitação (casa) para as grandes periferias da cidade. Esta fuga origina, por sua vez, deslocações pendulares diárias de pequenas e médias distancias, que têm como consequência o esvaziamento habitacional dos centros históricos das cidades e a perda de vivência, nomeadamente de vida pública.
Perde um pilar da sustentabilidade ambiental e a própria experiência identitária urbana. Perde-se, sobretudo, a qualidade de vida. Estes fluxos originam tempos indeterminados na transposição casa-trabalho, trabalho-casa, casa/lazer e grandes gastos de combustíveis. A experiência urbana contemporânea desses lugares passa a ser assinalada pelo isolamento cada vez maior dos indivíduos. As pessoas perdem a capacidade de encontro e deixam de utilizar os espaços públicos e jardins da cidade. Deixa de existir a comunicação entre pessoas e uma consciência pública da Cidade. Perde-se um bem essencial da qualidade da vida urbana, o habitar com a sua vida de bairro, do largo e da rua e o habitar do espaço público. Perde a sua identidade. Perde também o campo, pois já não constitui uma unidade de paisagem rural, perdeu a sua função natural e perdeu a sua memória identitária, o seu sentido de Lugar. Surge assim, o conceito da cidade difusa (Francesco Indovina) com suas extensas periferias desconectadas entre si e com os seus centros. Esta cidade difusa com as suas periferias que são muitas vezes destituídas de espaços públicos, e de equipamentos públicos, e não garantem a construção duma identidade relacional. É uma cidade que permite ter algumas condições urbanas, mas não tem um sentido morfológico, não tem densidade, não é compacta. Esta cidade acaba por se transformar num não lugar, pois perdeu elementos fundamentais no sentido formativo território e da paisagem. Hoje, estas cidades e estas periferias extensas encontram-se fragmentadas, desgarradas dos seus centros e sem conectividade figurativa e fruítiva. Dada a tomada consciência e falência deste modelo territorial de crescimento da cidade difusa, que assentou em exclusivo no crescimento do parque habitacional, e que privilegiou de um modo aditivo o zonamento de loteamentos sem nexo criando lugares muito pouco qualificadas, torna-se obrigatório reparar, no seu duplo sentido dum novo
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olhar e do requalificar. Ou seja, deve-se reparar e voltar a repensar os centros urbanos, para que as pessoas voltem a viver na cidade. Deve-se, também, reparar a própria periferia, com um novo olhar tendo como ponto de vista uma visão mais qualitativa mais inclusiva, mais inteligente e que incorpore mais qualidades ambientais… é claro, que, agora com custos muitos superiores… mas é inevitável. Há que reparar no seu duplo sentido, há que reparar esta cidade para que se torne um lugar identitário com qualidade ambiental. Não estou a falar aqui, no reparar da metropole Asiática, hierarquizada de dimensão XXL ou da Metropole policentrica do norte de Europa, mas sim, desta cidade que está próxima de nós, vinculada ao Sudoeste europeu que até bem pouco tempo era uma cidade familiar, cidade de afectos, confortável e sustentável. Sem ter uma visão nostálgica, parece-me importante ver construídas e incentivadas estratégias, ambientais sociais, politicas e económicas, que permitam favorecer a implementação de novos meios de concepção e de produção dum habitat mais sustentável nesses contextos urbanos, nomeadamente das regiões do sul e sudoeste da Europa no qual nos encontramos. Se nas últimas quatro décadas a palavra de ordem foi o crescer… hoje, deve ser nosso objetivo, Requalificar, Redesenhar o território, a paisagem do lugar, desta cidade difusa, destas periferias, e Reabilitar através de inserções cirúrgicas de equipamentos comuns/públicos. Assim, nesse âmbito também me parece pertinente promover a reflexão sobre recuperação da cidade difusa segundo as suas referências operativas tectónicas e tipologias de construção dum projeto mais sustentável, mais EcoHabitat, para favorecer a implementação de novos meios de concepção e de produção do habitat sustentável, no contexto urbano neste caso, das regiões do Sudoeste europeu, e assim conseguirmos estabelecer um referencial de indicadores que possam contribuir também em si, a constituição do Label Sudoeste, um Label de eficiência energética e sustentabilidade adaptado à especificidade cultural da região e do clima do sudoeste europeu… e sobretudo, adaptado ao con-
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texto económico de baixos recursos nesta região europeia. No meu entender, todos que promovem, propõem e decidem estratégias e projetos urbanos devem ter como objetivo o Requalificar, o Redesenhar o território segundo uma vertente de inovação tecnológica e ambiental sustentável, fomentando da regeneração do tecido social e cultural da cidade. Assim, deve ser nosso objetivo, Requalificar, Redesenhar o território para que seja um contributo para a dinamização económica da área de intervenção local. Deve ser também nosso objetivo, Requalificar, Redesenhar o território para que haja um incentivo a outros atores locais num processo de reabilitação que tenha como modelo as práticas experimentadas. Deve ser nosso objetivo, Requalificar, Redesenhar o território para que haja transferência de knowhow tecnológico e ambiental para os vários parceiros envolvidos, nomeadamente ao sector da construção. Deve ser nosso objetivo, Requalificar, Redesenhar o território segundo objetivos estratégicos para o Lugar, pondo em evidência, um novo conceito urbano cuja natureza deve incorporar o que é novo no que já existe, de modo a promover uma ocupação ordenada e sustentável do espaço público numa relação integrada com a gestão da edificação (habitação, comércio, serviços) e qualidade ambiental com as populações. No meu entender, a Regeneração Urbana das periferias e deste tipo de cidade difusa, pouco densa, deve assentar em 4 vectores principais de ação: • Vector da qualidade urbana e ambiental associada à reconversão do Espaço Público, Infra-estruturas, ambiente e biodiversidade; • vector da dinamização económica aqui associadas às novas oportunidades e fomento do empreendedorismo e à criação de espaços para novas actividades económicas no apoio ao auto – emprego e empreendedorismo;
• vector da dinamização social onde incorpore a construção e implementação de equipamentos de proximidade comprovadamente necessários, como por exemplo: Creches; Residências Sénior e Apoio Domiciliária; ou lugares que promovam: as Netgerações, a Cidadania da Interação e da Coesão Social e Dinamização de atividades recreativas e desportivas; • vector da dinamização cultural associadas à dinamização dos Centros Históricos. Deve ser ainda nosso objetivo, Requalificar, Redesenhar a cidade difusa, para criar uma zona urbana integrada no todo, e dinamizadora das relações humanas consolidando o conjunto global de bairros, considerando as seguintes ações: - Requalificar o tecido urbano; Eliminar a imagem negativa da periferia nomeadamente associada aos bairros, por exemplo, de realojamento. É minha convicção que a cidade constrói-se de “laços sociais”, e como tal, deve ser nosso objetivo criar um lugar integrado, onde as pessoas façam parte da sua vivência, e desenvolva “ligações” e “afetos” de confiança mútua. É meu entender que, devemos Reparar… Reparar, reparar esta cidade através de equilíbrios a baixo custo. Equilíbrios que promovam um equilíbrio global, na relação morfológica, social, económica e ambiental. Deve-se procurar constituir uma visão implícita de signos que referenciam a paisagem e o lugar.
© C. Paz
Volto a dizer… o ambiente e a cidade não pode ser uma contradição e não tem que ser entendido como incompatível… mas para que isso aconteça, e para que se perpetue, as cidades têm que ser mais cidade… têm que ser mais inteligentes, devem ser mais amigáveis, devem reduzir os gastos energéticos, e devem gerir ainda melhor os seus recursos.
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