2015_MDGRI_PFE_VERSPIEREN_SAMUEL

Tome 01

LE DESIGN D ESPACE : UN DESIGN SONORE ?

Remerciements.

Préambule .

Introduction.

Le son.

Les caractéristiques et la perception d’un son.

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L'environnement sonore : médium et processus de création d'espace.

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Le son comme outil de création.

-Représentation physique des sons dans l'espace.

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Le son comme matériaux de construction.

-Utilisation du son dans la mise en oeuvre des espaces.

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Le son comme processus de création.

-Point de départ sonore dans la conception des espaces.

Bibliographie

Remerciements

Je tiens à remercier tous celles et ceux qui m'ont accompagner durant ces six années au sein de l'école de condé et m'ont appris ce qu'est le design d'espace. Mes professeurs tout d'abors ainsi que Mr Le Bars et Mr hager qui ont su me soutenir durant cette année de dipôme leur expertise et leurs conseil m'ont été très précieux.

Je remercie aussi les personnes qui ont été pour moi un grand soutient moral dans cette aventure, ma famille et ma compagne Flora.

Enfin je tiens à remercier les personnes qui m'ont fait confiance lors de mes stages en entreprises Ma Yangsong, Wolf D.Prix, mortesa, Juan Valeros, Karin Miesenberger qui m'ont fait par de leur connaissances et ont su me transmettre leurs passion pour l'architecture et le design d'espace.

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Préambule :

Depuis cinq ans au sein de cette école j’ai appris par les cours et les pensées qui m’ont été délivré par mes professeurs ce qu’est le design d’espace. Ce projet de fin d’étude est la synthèse de mon cheminement étudiant durant ces six années.

De pars les connaissances technique et pratiques que j’ai pût acquérir au sein de cette école et au delà durant mes stages de formation professionnelles ainsi que mon cheminement personnel j’ai appris à percevoir, qualifié, imaginé et concevoir les environnements qui nous entoures.

Au cours de cette formation je me suis aperçu que la dimension sonore des espaces que nous concevons est souvent minoré ou ignoré.

En effet le son est souvent absent lors de la conception des espaces, Il est malheureusement perçu comme un élément nuisible que nous devons étouffer, maîtrisé ou ignoré.

Il est trop peu souvent vu comme un médium, un outil de création.

Bien que dans certain cas où comme la création d'un amphithéâtre il soit intégré comme un donnée qu'il faut pouvoir gérer, amplifié ou atténuer De ce constat m'est venu l'idée que le son, l'acoustique et l'environnement sonore pourrais avoir un rôle à jouer dans la conception future de nos espaces.

C'est pourquoi j'ai voulu au travers de ce projet de fin d'étude démontrer que l'environnement sonore de nos villes pouvais être une source d'inspiration, un médium qui permettent au concepteur d'espace de proposer des solutions spatiale intégrée dans leur environnement et mette en lumière la poésie qui existe dans nos cités.

Dans ce cadre j'ai voulu que ce projet soit un lien entre les espaces manufacturé et artéfactuels de nos villes et l'espace du jardin, lieu de contemplation et de repos.

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Introduction

l'environnement sonore de la ville peut paraître agressif, il peut être source de nuisance et être ressenti comme une intrusion dans notre vie privée un élément perturbateur qui fait obstacle à notre bien être.

L'espace du jardin est pour nous synonyme de repos, de bien être et de contemplation. Ces deux élément nous paraissent donc antinomique, cependant est t'il possible de les associés de les faire dialogué au lieu de les opposer?

Afin de débuter ce travail de mémoire, nous nous attacherons tout d'abord à définir le son, ses caractéristiques, sa perception.

Dans cette première parties de mémoire nous tacherons de répondre à la question: Comment les créateurs s'approprie t-il l'environnement sonore ?

Est il perçu comme un outil, un matériaux ou un processus permettant d'illustré un autre propos?

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Dans la première partie de ce mémoire, nous nous intéresserons à la façon dont le son peut être considéré comme un outil de création.

Nous expliquerons comment la représentation physique du son et de l'environnement sonore peut nous aider à mieux l'appréhender.

Dans une seconde partie, nous démontrerons que le son peut être utilisé comme un matériaux de construction permettant de générer des espaces.

Enfin dans une troisième et dernière partie, nous nous intéresserons au son utilisé comme point de départ à la conception d'espace, et expliquerons comment les designers utilise le son comme base de leur travail en vue d'obtenir des espaces qui puissent être générateur de bien-être.

A la suite de ce travail d'analyse et de recherche autour des différentes manière d'appréhender et d'utiliser l'environnement sonore et le son dans le processus de création d'espace, nous nous appliquerons à rechercher des moyens d'utilisation du son dans la conception d'un espace de jardin.

Le jardin est un espace d'expression artistique, par sa composition mais répond aussi à d'autre enjeux qui peuvent être sociaux, environnementaux.

Nous étudierons donc quelque typologie de jardin qui nous permettrons de mieux situé notre projet et de préciser dans quel cadre notre travail se situera . Enfin nous démontrerons que la combinaison de l'environnement sonore et du jardin peuvent donné naissance à une forme de poésie de l'espace et permet une meilleure appréciation de notre espace de vie en communauté au sein de nos villes.

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Comprendre le son:

Dans cette première partie de mémoire nous allons tout d'abord détaillé ceux que sont le son et l'acoustique est définir ce qu'est le design sonore . Ceci nous servira de base pour illustrer notre propos par la suite.

Définition du son : Le son est une vibration mécanique d’un fluide, qui se propage sous forme d’ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide. Les êtres humains, perçoivent cette vibration grâce au sens de l’ouïe.

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source sonore,

vibration mécanique,

ouïe

Acoustique : L’acoustique est la science du son, ce qui inclut sa production, son contrôle, sa transmission, sa réception et ses effets. Elle fait notamment appel à des notions de mécanique des fluides, de mécanique vibratoire et de thermodynamique.

Design sonore : Le design sonore ou la conception sonore est l’art d’utiliser des éléments sonores afin d’obtenir un effet désiré. Il est employé dans une variété de disciplines comme le cinéma, le théâtre, l’enregistrement et le mixage de musique, la réalisation de livres audio, le concert, le développement de jeux vidéo ou la publicité. Le design sonore implique généralement la manipulation d’objets musicaux ou sonores.

Au sein de l'IRCAM (institut de recherche et coordination acoustique) ce trouve une équipe de chercheur et de designer sonore travaillant sur la perception et le design sonore dont les recherches s'articule autour d'action de création et de pédagogie dans le domaine du design sonore. L'enjeu d'un designer sonore est de rendre pertinent un univers sonore par rapport à un objet qui s'y rattache.

Le son est une sensation auditive provoquée par une vibration.

Trois éléments sont nécessaires à l’existence d’un son : une source qui produit le son un milieu qui transmet la vibration un récepteur : l’oreille et l’ouïe

La production des sons : la source Le son est produit par la vibration d’un corps solide, liquide ou gazeux qui constitue la source sonore.

Propagation des sons : le milieu Les vibrations produites par une source sonore sont transmises à l’air ambiant auquel elles imposent une variation de pression à une vitesse de 3 ms/mètre.

Ces variations de pression se propagent dans l’air et dans tout milieu élastique . Les sons aigus portent moins loin que les sons graves à intensité égale. On peut comparer la propagation des ondes sonores avec les cercles concentriques provoqués lorsque l’on jette un caillou dans une étendue d’eau tranquille.

Le récepteur : Pour devenir des sons, ces vibrations doivent agir sur un de nos sens : l’ouïe.

Notre oreille est sensible aux vibrations entre 16 Hz et 20 000 Hz (le HERTZ est l’unité de mesure de la fréquence : 1 Hz = 1 oscillation par seconde) ; en dessous de 16 Hz ce sont des infrasons que nous pouvons percevoir par la paroi abdominale.

Au-dessus de 20 000 Hz, il s’agit d’ultrasons que seuls certains animaux perçoivent.

20 hz

20000 hz

Bande de fréquence audible par l’homme . schéma de la propagation d'une onde sonore.

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Caractéristiques d’un son

Un son est défini par 3 paramètres : son intensité, sa hauteur tonale et son timbre.

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Son intensité ou volume dépend de la pression acoustique créée par la source sonore (nombre de particules déplacées) ; plus la pression est importante et plus le volume est élevé (fort).

Sa hauteur tonale ou fréquence est définie par les vibrations de l’objet créant le son. Plus l’objet vibre rapidement, plus le son sera aigu.

Le spectre audible de l’homme (de 16 Hz à 20.000 Hz) est divisé en octaves. Une octave représente l’intervalle séparant 2 notes dont la fréquence de l’une est le double de la fréquence de l’autre.

Exemple : La3 – 440 Hz ; La4 – 880 Hz La plu par des sources sonores produisent des sons complexes qui sont composés d’une fréquence fondamentale et d’harmoniques.

Les harmoniques sont des multiples entiers de la fréquence fondamentale f.

Son timbre ou couleur est donné par le nombre et l’intensité des harmoniques qui le compose et permet de reconnaître la personne qui parle ou l’instrument qui est joué.

20 hz

20000 hz

Amplitude du son .

A A

Schéma explicatif de la réflexion sonore

Comportement d'un son :

Réflexion Lorsqu’une vibration frappe la surface d’un corps dont la densité est plus grande que celle de l’air, elle est partiellement réfléchie et partiellement absorbée. Une paroi dure et lisse (pierre, verre, métal…) réfléchit la presque totalité de l’énergie sonore.

Une matière poreuse ou flexible (tissu, matière plastique expansée, laine de roche…) l’absorbe en grande partie.

Lorsque la paroi est plane, l’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence et les trajets des deux ondes sont situés dans le même plan.

Par contre, lorsque la paroi est courbe, c’est l’angle formé avec la tangente au point d’incidence qu’il faut considérer.

Lorsqu’un son rencontre un obstacle, la propagation est fonction de sa dimension. Si la longueur d’onde est supérieure aux dimensions de l’obstacle, la vibration le contourne et sa propagation est peu troublée. Par contre, si la longueur d’onde est plus petite que les dimensions de la surface touchée, elle est partiellement réfléchie et peut produire des ondes stationnaires.

Réverbération La réverbération est le phénomène qui prolonge l’énergie sonore après un arrêt net de la source sonore.Une fraction de l’énergie acoustique est absorbée et le reste est réfléchi.

En extérieur nous n’avons pas de réverbération, mais des échos (répétitions franches « bonsoir, soir, soir, soir ») dus aux réflexions sur des bâtiments, montagnes…

La réverbération et la musique L’absence de réverbération provoque un rendu sec et dur sur la musique ; on recherche toujours une prolongation du son. Une bonne salle de musique présente une réverbération de 1.0 à 2.5 secondes.

L’orgue nécessite une réverbération plus longue : c’est le cas des églises.

source

recepteur

ect . son dir

Schéma représentant la réverbération du son .

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Les types de son

Bruit aérien – Propagation aérienne

Bruit solidien – Propagation solidienne

Bruit propagé dans l’air, par opposition aux bruits solidiens.

Bruit propagé dans un solide.

La propagation solidienne est le déplacement de l’onde sonore dans un solide.

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Bruit particulier

Bruit d’impact Bruit qui provient d’un choc sur une paroi

Bruit produit par une source sonore générant une gêne dans l’environnement, ou composante du bruit ambiant pouvant être identifiée spécifiquement et que l’on distingue du bruit ambiant.

Bruit résiduel

Bruit ambiant Niveau sonore incluant l’ensemble des bruits environnants.

Dans le cas d’une gêne liée à une source sonore particulière, le bruit ambiant est la somme du bruit résiduel et du bruit particulier émis par la source. Il est composé de l’ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées.

Bruit de fond Le bruit de fond est le bruit total existant en un point pendant une certaine durée. Il contient l’ensemble des sons émis par les sources sonores, les conversations, les bruits de ventilation, les bruits de machines, les sons provenant des couloirs etc…

Bruit route Un bruit route, ou bruit routier, est un bruit normalisé. Il est une référence pour le bruit des trafics routiers et ferroviaires.

Son spectre est enrichi en basses fréquences et appauvri dans les aiguës par rapport à un bruit rose.

Bruit liquidien – Propagation liquidienne Bruit transmis dans un liquide et déplacement de l’onde sonore dans un liquide Bruit blanc L’un des bruits-types, composé de toutes les fréquences au même niveau statistique. Il présente la même énergie pour toutes les fréquences.

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01 Le son comme outil de création.

-Représentation physique des sons dans l'espace.

La représentation du son peut se faire par l’utilisation d’autre sens que l’ouïe comme le fait l’agence d’architecture 1024 architecture.

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1024 utilise la lumière comme médium afin d’amplifier l’impact que le son as sur nous en mêlant architecture, lumière et technologie numériques tels que le vjing et mapping (projection de lumière sur des surfaces) .

La lumière est synchronisée à la musique dans leur installation architecturale comme l’illustre les projets euphorie et tesseract.

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Tesseract : Tesseract est une installation de forme cubique équipée de lumière mobile dans lequel le spectateur est invité à entrer.

Les rayons de lumière forment un nouvel espace immatériel qui évolue sans cesse et illustre la musique diffusée dans le cube.

Il est intéressant d'observer la mise en scène spatiale des productions musicales de l'agence 1024 architecture, en effet au delà d'une simple représentation d'éléments sonores la musique dicte l'aspect esthétique du lieu et son évolution.

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05 01, 02, 04, 05 : Photographies de l'installation lumineuse à l'intérieur du cube, la musique est synchronisée à la lumière qui ce déplace selon une chorégraphie afin de plonger les spectateurs dans une véritable expérience sonore et visuelle.

03 : Photographie extérieure du Tesseract.

Euphorie : Le projet Euphorie est né de l’envie de développer un projet basé sur les interactions entre vidéo, son, mouvement et accidents de la vie sous forme d’une performance théâtrale de 40 minutes alimentée par des outils low-tech, des scritps informatiques et des objets manufacturés premier prix…

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03 01, 02, 03, 05 : Photographies de la performance.

L'installation est simple, trois filets textiles servent d'écran et crée un effet de profondeurs. Lors de la performance la musique est traduite sous forme de projection lumineuse (vijing) qui traduisent les ondes sonores en ondes lumineuses.

Cette transcription visuelle des ondes sonores peu être intéressante pour un designer d'espace car elle rend visible les phénomènes sonores, bien que cette transcription ne soit pas scientifique mais artistique.

Les sons bien qu'immatériels ont toujours fait l'objet par l'homme d'une représentation.

On pense naturellement aux partitions de musique qui indique par le solfège quel son jouer, à quelle intensité quelle hauteur tonale et quel timbre ainsi que le tempo.

Cependant d'autre formes de représentation existent, elles n'ont pas toutes pour but la transmission musicale, mais partagent avec le solfège l'illustration d'un son d'une musique.

Dans son projet de "cylindre sonore", l'artiste Handy Huntington cristallise l'instant sonore d'un lieu en sélectionnant la bande de fréquence audible par l'homme. Ces informations sont ensuite transmises et converties en données numériques puis modélisé en trois dimensions pour être par la suite imprimé en trois dimensions.

Ici et dans le projet des architectes de Orproject il s'agit d'une transcription physique, tangible du son.

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02 01, 02, 04 et 05 : Photographies du modèle imprimé en 3 dimensions sous différent angles.

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05 03 : ensemble de huit sculptures exposĂŠ en 2004 Ă la biennale internationale du design de saint-Etienne .

Orproject : project pour l’opéra de Busan en Corée du sud .

Le projet de cette opéra est basé sur une composition pour piano nommée Klavierstuck, dont le rythme à été transposé du temps à l’espace .

Chacun des éléments de la façade et des panneaux intérieurs sont des bandes rectangulaires qui sont ensuite déformées par les propriétés de la musique .

Ces bandes ainsi déformées se superposent les unes aux autres et créent un rythme visuel qui rappelle les rythmes de la musique .

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01 01 à 03 : Rendu informatique du projet d' opéra .

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02 Le son comme matériaux de création: Le son peut être aussi un outil de création d’espace .

Affone : Affone est un projet d’affiches sonores interactives.

Elles sont des objets tangibles (objets physiques, permettant de manipuler du numérique), réalisées à l’aide d’encres conductrices sur du papier cyclus 80g. Le principe est de sortir le numérique de l’écran¾; de garder l’aspect premier d’une affiche sérigraphiée avec ses qualités de grammage, de relief, de «¾toucher¾», mais en utilisant, pour certaines, des interactions numériques programmées. Affone est une série de huit affiches expérimentant le son¾: haut parleur, microphone, texte lu, lignes jouées… Elles mettent en scène des actions/réactions avec le spectateur et interrogent le support du numérique, la proximité…

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02 01, 02, 03 et 04 : Photographies des affiches du projet Affone.

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Resonate : L’installation Resonate est un espace conçu comme un instrument dans lequel les visiteurs peuvent entrer. En touchant les câbles et en tirant dessus ils produisent des sons et peuvent transformer l’espace en oeuvre d’art collaborative .

Il est intéressant de noter que dans ce cas l’espace n’ est pas conçu de telle manière a amoindrir les sons, mais de manière à favoriser sa propagation.

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01, 02, 03 : Photographies de l'installation Resonate, conçu pour Luminale 2012 à Frankfurt, Allemagne.

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Pavillon phillips par Le corbusier et Xenakis Le pavillon Phillips à été conçu pour l’exposition universelle de 1958 à Bruxelles. Le pavillon à été pensé comme un lieu dédié au arts multimédia et célebre le progrès technologique d’après guerre.

Le Corbusier étant occupé par le projet d’urbanisme de Chandigar, Iannis xenakis à conçu la majeure partie de ce pavillon . xenakis été un compositeur de musique et s’est inspiré d’une de ces composition musicale ( Metastaseis ) pour la forme de ce pavillon. dans ce projet la musique d’Edgar Varèse Poème électronique à été spatialisé par un système de haut parleur intégré dans les murs . La musique de varèse à été magnifié par le bâtiment qui lui donnat une sonorité plus caverneuse. Ce projet à inspiré de nombreux architectes

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01 01 : Maquette du pavillon.

02 : Photographie du pavillon lors de l'exposition universelle.

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Comme ce projet fût une réussite en terme de mariage entre musique et architecture ,ils as inspiré de nombreux architectes voulant exploré ce champs créatif.

Le projet de l’agence coop Himmelb(l)au pour un opéra mobile est en quelque sorte un hommage au travail expérimental de Xenakis.

Ci contre vous pouvez observer un document regroupant la partition de Iannis Xenakis et une axonométrie de la structure du pavillon Phillips.

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03 03 : Croquis de Iannis Xenakis pour le pavillon Phillips.

Pavillon 21 : Le «Pavillon 21» dessiné par Coop Himmelb(l)au pour le festival d’opéra de Munich en 2010 est l’un des premiers opéras mobiles au monde. Le projet fut générer par le biais d’une analyse paramétrique des fréquences sonores de «purple Haze» par Jimi Hendrix et «Don Giovanni» de Mozart .le projet fût installé à la Marstallplatz et comme les architectes l’on fait savoir ce fût un vrai challenge de réussir à obtenir une excellente acoustique et une mobilité. Le pavillon de 6000m2 est un cloitre de composant trapézoïdaux conçu en vue de réfléchir le son

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01 01, 02 : Rendu informatique du projet d'opéra mobile.

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03 03 : Photographie de maquette d'ĂŠtude.

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01: Rendu informatique du projet d'opĂŠra mobile.

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02, 03, 04 : Photographie de maquette d'ĂŠtude.

03 Le son comme processus de création.

-Point de départ sonore dans la conception des espaces.

Au delà de sa représentation et de sa mise en scène, le son peut aussi être le point de départ d'un processus créatif.

Par sa prise en compte dès le début de la création d'espace, il peut conditionné et dirigé l'aspect, la nature et la fonction des éléments architecturaux.

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Aux travers de trois projets, un plafond mobile réactif à la musique et au son de l'auditoire conçu par The principals, d'une paroi mobile par Decoi Architects ainsi que du projet Autobrick de Joanna Pawlas, nous allons dans cette partie démontrer que le son permet de développer des systèmes d'agencement architecturaux et provoquer une interaction entre l'individu et son environnement spatial.

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01 01 : Photographie de l'installation lors d'un concert

The principals :

ANCIEN CHAOS - Commissioné par Sonos pour créer une installation réagissant à la musique en collaboration avec le musicien Dev Hynes ( aka Blood Orange) The principals à créer une canopée couvrant l’espace de spectacle et les tribunes du bâtiment de travail du collectif Neuehouse. Inspiré par le travail d’Arthur Rimbaud, les concepteur ont choisi le nom de chaos ancien, un vers du poème matinée d’ivresse. L’installation, à la fois composition sonore et structure physique, crée des sons qui conditionnes l’aspect physique de l’architecture.

Crée en utilisant un système unique développé par leurs soins, la canopée est composé de 6000 pièces individuelle de mylar recouverte d’une fine couche d’argent, qui sont mue par une série de petits moteurs. Une série de fréquences sonore issues de la performance de l’artiste ainsi que l’ambiance sonore du lieu sont convertie en signaux électrique qui sont ensuite transmis aux moteurs faisant bouger les panneaux.

Client: Sonos (entreprise de sonorisation) Date: 2014 Lieu : Neuehouse New York, EU

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02 02 : Photographie de l'installation.

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03 02 : Diagramme explicatif du fonctionnement de l'installation.

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01 01, 02 : Photographie de la paroi.

Hyposurface

Hyposurface est une œuvre d’art interactive avec un système qui reproduit le mouvement que vous souhaitez. La surface se déplace physiquement et reproduit les gestes et pressions que vous pouvez faire sur la surface tactile, elle réagie aussi au sons à la lumière eu mouvement etc.

Ce qui permet entre autres une interaction entre l’usager et l’espace qui l’entoure...

Hyposurface a été conçu par Decoi Architects et le MIT Architecture.

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04 03, 04, 05 : Photographie de l'installation.

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Autobrick Joanna Pawlas

Le mémoire de Joanna pawlas explore la manière dont l’ambiance sonore de la ville peut être intégrée dans l’architecture pour créer des environnements sonore contrôlé. Ce processus est possible par la prise en compte des spécificités du site de construction, par le paramétrage de la géométrie du projet et le niveau de perméabilité sonore .

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01 01, 02 : Rendu informatique du projet

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04 03, 04 : Diagramme explicatif du projet

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03 01, 02 ,03 : Photographies de la maquette et des prototypes de briques.

Zimoun

Zimoun est un artiste autodidacte qui conçoit des sculpture sonores. nous avons sélectionné ici une de ces oeuvres, 329 prepared dc-motors, cotton balls, toluene tank.

C’est une installation permanente, dans un reservoir de toluène déaffecté. des balles de coton sont relié à un moteur par un cable semi- rigide.

D’une diamètre de 9.4m et d’une hauteur de 12.8m Ce reservoir agit comme une grande caisse de résonance et le spectateur et entouré de son qui ce réverbère presque infiniment.

Il est interessant de voir que dans des condition idéale le son peut presque être ressentie comme un élément tangible (ceci est dûe à la pression exercé par le son sur l’air ambiant, ce phénomène est amplifié par la forme cylindrique du réservoir.

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Biblioraphie :

Architecture des Jardins : Architecture naturelle Alssandro Rocca édition Actes sud.

Jardin et parc du futur guy cooper et Gordon taylor édition Octopus.

Architecture : Architecture minérale A. Bahamon et P. Pérez édition l'inédite .

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Tome 02

LE DESIGN SONORE : UN DESIGN GLOBAL ?

Remerciements.

Préambule .

Introduction.

Le jardin: un espace d'expression.

-Historique rapide du jardin et typologie de jardin.

-Valeurs du jardin.

-Exemple de projet de jardin urbain.

AXE 01 : Matérialisation des sons de la ville -Interprétation des sons de la ville.

AXE 02 : Utilisation du son comme outil d’interaction.

Bibliographie Iconographie.

Sitographie Conclusion.

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Remerciements

Je tiens à remercier tous celles et ceux qui m'ont accompagné durant ces six années au sein de l'école de condé et m'ont appris ce qu'est le design d'espace. Mes professeurs tout d'abords ainsi que Mr Le Bars et Mr hager qui ont su me soutenir durant cette année de dipôme leur expertise et leurs conseils m'ont été très précieux.

Je remercie aussi les personnes qui ont été pour moi un grand soutient moral dans cette aventure, ma famille et ma compagne Flora.

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Enfin je tiens à remercier les personnes qui m'ont fait confiance lors de mes stages en entreprises Ma Yangsong, Wolf D.Prix, mortesa, Juan Valeros, Karin Miesenberger qui m'ont fait par de leurs connaissances et ont su me transmettre leurs passions pour l'architecture et le design d'espace.

Pourquoi créer des espaces conditionnés par le son et l’acoustique et non l’inverse ?

Mis à part dans quelque situations ou il occupe une place prédominante comme la création d’un auditorium par exemple , l’acoustique et le son sont trop souvent ignoré lors du processus de création d’espace.

Dans de nombreux cas on considère le son comme un élément accessoire que l’on se doit de maîtriser sinon supprimé . Il est très souvent considéré comme une nuisance qu’il provienne de l’extérieur comme d’une rue par exemple ou de l’appartement d’à coté.

Les bruits extérieurs sont considéré à raison comme une agression, une invasion de notre vie privée, de notre espace intime .

En prenant en compte le son dès les première phases de conception d’un projet d’aménagement spatial j’espère réussir à proposé un système qui puisse permettre une bonne isolation phonique, un environnement adapté à l’écoute musicale et mettre en relation les sens de l’ouïe et de la vue afin de permettre une expérience totale lors de l’écoute musicale.

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Historique rapide du jardin.

Antiquité MÉSOPOTAMIE vLes plus célèbres jardins de l’Antiquité demeurent ceux de Babylone aménagés par le roi Nabuchodonosor II et considérés comme l’une des Sept Merveilles du monde.

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ROME À l’origine, les jardins sont composés d’un potager et de vergers ainsi que le montre le traité de Marcus Porcus Cato, De agri cultura.

Au Ier s. av. J.-C. Les écrits de Varro, Pline l’Ancien, Columelle ou Virgile décrivent des maisons de campagne, des « villas » où les jardins d’agrément sont sophistiqués, comme à Pompei ou Herculanum, et à la villa Hadriana à Tivoli, que l’empereur Hadrien fait aménager entre 118 et 134 ap. J.-C.

Rennaissance EN ITALIE Aux XVe et XVIe s., on retient surtout les jardins réguliers en terrasses, souvent œuvres de grands architectes (Alberti, Bramante, Pirro Ligorio, Giulio Romano, Vignole…), où les jeux d’eau et les grottes jouent un rôle important comme dans les villas médicéennes (Castello (1480), Villa Madama (1516-1520), Boboli (1550), Pratolino (1568)) et les villégiatures de grands mécènes et ou de papes (villa d’Este à Tivoli (1550-1572), villa Lante à Bagnaia (1568), ou villa Farnese à Caprarola (1565)).

EN FRANCE Le jardin de la Renaissance s’ouvre sur le paysage et utilise les caractéristiques de celui-ci (le relief et l’eau). Jacques Androuet du Cerceau dans Les plus excellents bâtiments de France (1576-1579) publie des vues de jardins réalisés par de célèbres architectes de son époque : Gaillon créé vers 1506, Anet aménagé par Philibert de l’Orme vers 1548, Vallery conçu par Pierre Lescot entre 1550 et 1562 ou le premier jardin des Tuileries vers 1564.

Grand siècle EN FRANCE Alors que le contexte politique se stabilise sous Henri IV, les progrès techniques et scientifiques en matière de géométrie, d’optique, d’hydraulique, de topographie autorisent de grands changements dans la conception des jardins. L’utilisation de nouveaux instruments de mesure permettent des compositions plus complexes dans lesquelles la perspective et l’anamorphose jouent un rôle essentiel. Le « jardin à la française » est au centre d’un territoire organisé et une représentation du pouvoir.

Dans la première moitié du XVIIe s., la nouvelle classe des financiers se fait aménager des jardins : François Mansart travaille pour Jean de Choisy à Balleroy vers 1630 et René de Longueil à Maisons vers 1642, Fouquet emploie André Le Nôtre à Vaux-le-Vicomte (1652-1661). André Le Nôtre est le jardinier emblématique de ce siècle, Louis XIV fait appel à lui notamment pour Versailles (1662 à 1693) et les Tuileries (1664-1672), ses autres prestigieux clients sont le Grand Condé à Chantilly (1662-1682), Colbert à Sceaux (1673-1691) ou Louvois à Meudon (1679-1681).

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XXe siècle Le xxeme siècle est celui du fonctionnalisme et de l’éclectisme.

Compositions régulières et irrégulières sont associées pour créer des jardins mixtes (Albert Kahn à Boulogne (1895-1910)).

En Angleterre, le « wild garden » est mis à l’honneur par William Robinson et Gertrude Jekyll, dans cet esprit sont créés le Bois des Moutiers à Varengeville (vers 1900) et Sissinghurst (1930).

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Les jardins des années 20 et 30 subissent l’influence du cubisme (Gabriel Guevrekian à la villa Noailles à Hyères (1927)), ou de l’art déco dans les créations d’André Véra et de JeanClaude-Nicolas Forestier.

Les années 1950 à 1970 voient l’apogée des espaces verts, il faut attendre le début des années 1980 pour que des réalisations d’importance voient le jour : Parc du Sausset (1981-2005) par Michel Corajoud Parc de la Villette (1982-1993) par Bernard Tschumi Parc André Citroën (1985-1992) par Alain Provost et Gilles Clément qui invente la notion de jardin planétaire.

XXIE siècle Les parcs et les jardins sont des enjeux de société, ils sont publics et créés pour un public urbain, ils témoignent des progrès technologiques notamment en matière d’écologie.

Les réalisations reconnues sont la High line de New York, les parcs de Peter Latz dans la Ruhr, l’aménagement des bords du Rhône à Lyon, ou la Costanera Sur à Buenos Aires.

Marie-Hélène Bénetière Historienne des jardins

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Principaux type de Jardins :

Jardin Japonais

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La composition d’un jardin japonais suit trois grands principes : la reproduction de la nature en miniature, le symbolisme et la capture de paysages. La miniaturisation a pour but la représentation de scènes différentes (montagnes, lacs, rivières, mer) dans un espace restreint ; en plus d’une réduction de taille, elle opère sur une réduction de la complexité — la simplicité est une caractéristique importante dans la plupart des styles japonais. Le symbolisme est issu de la fonction religieuse des premiers proto-jardins ; il sert également au travail de simplification. Enfin, la capture de paysages utilise des éléments distants extérieurs au jardin (bâtiments, collines, mer) dans sa composition scénique ; elle agit de concert avec les limites imposées du jardin pour l’insérer dans un contexte plus large.

Jardin anglais

Sa conception est irrégulière : chemins tortueux, végétation en apparence non domestiquée donnant une impression naturelle. Les accidents du terrain (vallons, pentes) sont conservés et exploités ; présence d’arbustes, de fourrés et d’éléments architecturaux participant à sa décoration : fabrique de jardin, rochers, statues, bancs ; association de diverses espèces ornementales. Les formes et les couleurs des végétaux sont variées. Les pelouses et les chemins agrémentant le jardin incitent à flâner ; l’itinéraire n’est pas balisé : la promenade dans un jardin à l’anglaise laisse une grande part à la surprise et à la découverte. Pas d’allées rectilignes guidant les pas du promeneur mais plutôt une sorte « d’errance poétique ».

Ce type de jardin n’est pas seulement un lieu clos. Il se veut paysage. Il se veut œuvre d’art.

Jardin français Le dessin des parterres et l'emploi des surfaces d'eau venant s'intégrer aux compartiments de verdure sont les premiers exemples de ce qui constitue l'esprit du jardin classique2 : le plan est géométrique et exploite pleinement les avancées de l'optique, de même les élévations végétales sont taillées, formant des murs et des topiaires. une terrasse surélevée le domine et provoque chez le visiteur l'envie de découvrir par degrés le jardin3 ;, plus les parterres sont proches de l'habitation, plus ils sont soignés. un axe perspectif passe par les appartements. Sur cet axe le jardin s'ordonne symétriquement : la théâtralité s'exprime par la surprise, le marcheur doit découvrir de nouvelles perspectives ou des endroits cachés, les terrasses sont étudiées selon des profils qui masquent des parterres nouveaux, etc.

Les bosquets contiennent des salles discrètes. le spectaculaire culmine dans des jeux d'eau, les fontaines, jets, rideaux d'eau dont la complexité est à son apogée le symbolisme des jardins renaissants est simplifié à des références mythologiques : les allées sont rythmées par des statues à l'antique. le jardin ne change pas durant l'année.

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Les valeurs porteuse du jardin:

Le jardin est dans la culture européenne un lieu souvent clos ou l’on cultive des plantes ou des légumes, des fleurs et arbres ou un mélange de ces plantes.

C’est un espace de repos et de contemplation ou l’esthétique à une place importante. C’est aussi un espace de promenade et de réflexion . formé de parterres de pelouse et de bosquet sa composition permet de le qualifié comme un jardin en opposition à la friche qui elle ne répond pas à des critères d’organisation spatiale spécifique .

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Ainsi nous pouvons dire qu’un jardin ce défini par les valeur qui le porte.

Le repos : L’espace du jardin est tout d’abord un espace de repos, en ville il est l’espace de respiration qui permet d’amélioré la qualité de vie des habitants, leur bien être mental et physique . De nombreuses activités lié au bien être y sont pratiquées (pique-nique, sieste, sports divers).

La réflexion : La réflexion intellectuelle lecture jeux d’échec ou de carte .

La contemplation : bien que défini par l’homme l’espace du jardin est un dialogue constant entre l’être humain et la nature. le promeneur qui déambule dans un jardin contemple les oeuvres du jardinier et de la nature qui ce mêlent afin d’offrir un spectacle changeant au fil des saisons, évoluant et suivant un cycle immuable de naissance et de décrépitude.

Ainsi le jardin dans une cadre urbain est un espace offrant une parenthèse au citadin. Un sas de décompression ou le rythme de vie correspond à un temps plus étendu moins soutenu. Il suit le rythme des saison et permet la détente et la relaxation ainsi qu’une réflexion profonde sur notre place et notre impact sur la nature.

Son et jardin: Quelle place accordée au son dans le jardin ?

Quel type de son retrouve t’on dans un jardin ?

Il existe une forte différence entre l’environnement sonore du jardin et celui de la ville .

La plupart sons du jardin sont issu des éléments naturel telle que le vent ou l’eau par opposition au sons de la ville qui sont eux manufacturés bruit de circulation er de machine outils, de sirène en tout genre .

Comment connecté ces deux type d’espace? les mettre en dialogue sans que l’un soit nuisible à l’autre.

Comment permettre l’expression de la poésie sonore de nos jardin sans minorée celle qui peut être présente dans la ville?

Le jardin est comme nous l’avons vu portée par des valeurs de réflexion, de plénitude et de contemplation alors que la ville elle est tout en mouvement en effervescence .

Tout l’enjeu de ce projet et donc de permettre à ces environnement sonore de dialoguer, de ce nourrir l’un l’autre afin de permettre aux espaces physique de la ville et du jardin de ce marié et d’effacer les frontière spatiale et sonore qui existent actuellement.

Permettre au promeneur de prendre conscience de la poésie innérante au fait de déambulé dans une jardin . Représenter la poésie des sons du jardin au sein de la ville

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Exemple de projet de jardin urbain.

Hightline de New York : La High Line est un parc linéaire urbain suspendu à Manhattan, New York, aménagé sur une portion (2,3 km) désaffectée des anciennes voies ferrées aériennes du Lower West Side (West Side Line (en)).

La première des trois sections de cet espace vert a été inaugurée1 en 2009. Le parc est géré par le New York City Department of Parks and Recreation.

La High Line est « le plus long toit vert du monde » puisqu’en plus de son aspect récréatif, il permet d'avoir jusqu'à 80 % de rétention des eaux de pluie, corrige l’effet d’îlot de chaleur et fournit de l’ombre, de l’oxygène ainsi qu’un lieu d'habitation pour les oiseaux et les insectes.

La High Line est un lieu permettant une régénérescence de la nature à New York.

S'élevant depuis l'intersection de Gansvoort Street et Washington Street à la 30e rue, la High Line dispose d'un mobilier urbain sobre entre les espaces verts, de mini-amphithéâtres et d'œuvres d'arts .

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Jardin du ruisseau le long de la petite ceinture.

Les Jardins du ruisseau le long de la petite ceinture sont des jardins partagé situé proche de la porte de clignancourt à Paris.

Equipé de terasse il offre un lieu de vie commune pour les habitants du quartier qui vienne prendre soin des plantes qu'il ont planté.

Des foods trucks s'intallent tous les jours à l'heure du déjeuner permettant une restauration sur place. Durant l'été des activités à vocation culturelles sont organisée tel que des concerts ou des pièces de théatres.

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thomas heatherwick : jardin suspendu au dessus de la Tamise.

Heatherwick Studio collabore avec les ingénieurs d’Arup et le Paysagiste Dan Pearson sur cette proposition de passerelle piétonne paysagée, entre South Bank et Covent Garden. Le pont de 367 mètres soutiendra une promenade équipée de nombreux bancs, plantée « d’espèce exotiques », créant ainsi un véritable espace public majeur et un nouveau jardin unique, en plein centre de Londres.

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Anne Horlop : Projet de spa flottant : La construction d’un centre de bien-être flottant est en projet sur un lac situé à proximité d’Amsterdam. Il devrait être élaboré à partir d’un matériau recyclé recouvert de végétation et c’est une grande première. L’architecte Anne Holtrop, qui a reçu le prix Charlotte Köhler en 2008 et Patrick Blanc, l’inventeur du concept de «Mur Végétal», participent au projet.

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Jagnefald Milton : Pavillion fôrestier.

L'agence jagnefald milton situé en suède à imaginé ce pavillion forestier rappelant les dolmens. Il serait un abri pour les randonneurs afin qu'il puissent s'y reposer. La structure du pavillion est inspiré par la forme d'une feuille, rappelant le site dans lequel il est situé.

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AXE 01 : Matérialisation des sons de la ville -Interprétation des sons de la ville.

Expérimentation 01 : Libérer la fréquence!

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Les expérimentations suivantes sont issues de mon travail de recherches visant à donner une forme tangible aux ondes sonores, et explore la possibilité d’utiliser le son comme médium spatial.

Une mélodie, un discours après avoir été enregistré est transposé en valeur numérique des suites de 1 ou 0 puis ces valeurs sont elles-mêmes utilisé afin de créé une nuée de points dont les coordonnées dans l’espace sont déterminées en x, y et z par les données numériques précédemment citées .

Ci-contre vous pouvez observer le processus utilisé afin de générer les formes souhaitées.

sample510: 510 89.42614 1 sample630: 630 89.42614 7 sample770: 770 89.42614 9 sample920: 920 89.42614 6 sample1080: 1080 89.42614 9 sample1270: 1270 89.42614 3 sample1480: 1480 89.42614

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Nous avons appliqué cette logique sur ces colonnes que vous pouvez observer ci-contre.

Il ressort de ces expérimentations qu’il est possible de représenter de façon tangible des phénomènes perceptibles bien qu’invisibles.

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Utilisé le son comme outil, afin de façonner un espace peut être une réponse intéressante dans le cadre de ce projet, l’outil numérique à permis de concevoir représenter ces ondes et peut être utilisées en vue d’une construction réelle.

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En utilisant des enregistrements d’espaces intérieur et extérieur et en suivant le même processus, nous obtenons un ensemble cohérent de formes qui peuvent servir dans notre recherche de création d’un système de création d’espace à partir du son.

Il s’agira de qualifié plus précisément les sons qui sont produit dans ces espaces et d’établir un «ordre architectural» qui puisse nous permettre de composé des espaces

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Espace intérieur

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Espace extérieur

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AXE 01 : Cristalliser le son dans un environnement maîtrisé.

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Première expérimentation.

Dans cette première expérimentation, un son à été cristalliser dans une forme physique.

La forme de l’objet est défini par les caractéristiques du son sélectionné.

Si le son est agressif le panneau est caractérisé par des formes aux angles aigus, à l’inverse si le son est rond harmonique le panneau est plus fluide et les formes sont plus douce.

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01 à 04 Première Expérimentations .

Le panneau est un panneau acoustique typique.

Il est formé de forme géométrique simple.

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Cristalliser le son dans un environnement maîtrisé.

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Seconde expérimentation.

Dans cette seconde expérimentation, le son utilisé est harmonieux et sa fréquence varie peu.

La forme obtenue est donc fluide et peu géométrique.

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01à 04 : Expérimentations à partir de sons harmonique et doux.

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Exemple d’application Un couloir d’autoroute.

Dans un couloir d’autoroute les sons produits sont toujours du même ordres et l’intensité sonores varie selon les moments de la journée.

Dans cette expérimentation les motifs sont très défini et géométriques . triangulaire hexagonaux etc. Les panneaux générée disperse le son et permettent d’amoindrir l’impact sonore de la circulation sur les alentours .

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Expérimentation 02 : mur sonore.

Les expérimentations suivantes ont pour objet le mur, la paroi qui délimite l’espace, bloque les sons extérieurs et reflète ceux au contraires intérieur.

Dans ces expérimentations j’ai voulu les rendre plus perméable et faire en sorte qu’ils illustrent l’environnement sonore.

Mur cubique: L’ordonnancement cubique correspond à la transcription en volume d’un son.

En longueur, le temps du son, en hauteur, sa fréquence et en profondeur son intensité ou hauteur tonale.

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L’ensemble est rétro-éclairé et l’intensité lumineuse de chaque cube illustre quel son est joué.

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01 : Photographie de la maquette d’étude

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02 : Photographie de la maquette d’étude

03 : Photographie de la maquette d’étude

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04 : Photographie de la maquette d’étude

Expérimentation 02/1 : mur sonore .

Expérimentations autour du motif: comment qualifié le son et l’environnement sonore?

Le but de ces expérimentations à été de recherché des motifs qui puisse illustré et qualifié les sons.

Par l’utilisation de motif géométrique qui puisse donné une personnalité physique au son : pointu, rond etc la volonté été d’impliqué l’utilisateur pour qu’il puisse lui aussi définir l’aspect esthétique de son environnement par les sons qu’il produits.

Toutefois ces expérimentations ce sont avéré peut convaincante à cause de l’aspect répétitif des formes créés

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01 : Photographie de la maquette d’étude

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02 : Photographie de la maquette d’étude

03 : Photographie de la maquette d’étude

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04 : Photographie de la maquette d’étude

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Expérimentation 02/2 : mur sonore .

Expérimentations autour du motif: comment qualifié le son et l’environnement sonore?

Le but de cette expérimentations à été d’associer porosité physique et illustration des sons.

Des diaphragmes sont disposé dans des petites chambres de résonances et s’ouvre dès que la fréquence sonore correspondante est adéquate.

Bien que la combinaison entre son, lumière et espace sois intéressante, cette expérimentation n’a pas comme la précédente été retenue.

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AXE 02 : Utilisation du son comme outil d’interaction.

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Cette axe de recherche explore une toute autre voie que celle qui vise à représenté les sons de la ville et son environnement .

La démarche est ici de tenté de crée une interaction avec le promeneur lui permettre de sentir et ressentir les effets de ses action sur la matière.

Dans les recherches qui suivent sont le fruits de la combinaison d’enregistrements sonore, de code informatique et de matérialisation par le biais d’un travail d’interaction du designer avec des imprimantes tri dimensionnel.

Ces recherches sont plastique c’est pourquoi le défaut d’impression à été voulu et amplifié.

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Expérimentation 03 : Plafond sonore.

A partir d’enregistrement sonore en plusieurs points, les sons sont retranscrit sous formes d’ondes, elles s’entrechoque et forme un espace fluide, presque liquide. Cette expérimentation vise à démontrer le comportement et la propagations des ondes sonores.

Bien que figée cette expérimentation pourrais par la suite être rendue mobile et interactive par le biais de systèmes mécanique provoquant le mouvement d’une membrane.

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Expérimentation 03/1 : membrane sonore mobile.

suite à l’expérimentation précédente, qui visé à montrer le comportement sonore, cette expérimentation à pour but de montrer comment une membrane acoustique pourrait ce comporté, ce tendre et ce relaxer sous l’effet de la pression d’éléments mobile placé derrière.

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Expérimentation 04 : L’ environnement sonore créateur d’espace.

Dans ces expérimentations l’environnement sonore et les sons modèlent et donnent naissance à une forme physique.

Ainsi reprenant les premières expérimentations autour du plafond sonore, j’ai tenté de faire du son un «ouvrier de la matière».

L’environnement sonore modèle une surface qui correspond ensuite à une fonction.

De cette expérimentation est née l’idée d’un jardin sonore qui ne soit non pas un jardin dans lequel sont implanté des sons mais que ce jardin naisse par le biais de son environnement sonore.

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Expérimentation 05 : L’ environnement sonore impactant d’espace.

Ces dernières expérimentations ont pour but de recherché l’impact physique qu pourrai avoir le son sur la matière et ainsi modifié l’espace.

En prenant l’exemple d’un mur de brique qui ploie sous la force du son, j’ai voulu recherché un moyen d’exprimer de manière physique la propagation du son, l’illustrer par le motif créé par l’agencement des briques ainsi que, dans le même temps rendre poreux et perméable cette frontière qu’est le mur.

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Tome 03

LE DESIGN SONORE : UN DESIGN GLOBAL ?

Remerciements.

PrĂŠambule .

Introduction.

Le jardin sonore interactif -Pourquoi un jardin sonore urbain.

-Site du jardin.

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Bibliographie Iconographie.

Sitographie Conclusion.

Remerciements

Je tiens à remercier tous celles et ceux qui m'ont accompagné durant ces six années au sein de l'école de condé et m'ont appris ce qu'est le design d'espace. Mes professeurs tout d'abords ainsi que Mr Le Bars et Mr hager qui ont su me soutenir durant cette année de dipôme leur expertise et leurs conseils m'ont été très précieux.

Je remercie aussi les personnes qui ont été pour moi un grand soutient moral dans cette aventure, ma famille et ma compagne Flora.

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Enfin je tiens à remercier les personnes qui m'ont fait confiance lors de mes stages en entreprises Ma Yangsong, Wolf D.Prix, mortesa, Juan Valeros, Karin Miesenberger qui m'ont fait par de leurs connaissances et ont su me transmettre leurs passions pour l'architecture et le design d'espace.

Préambule :

Depuis cinq ans au sein de cette école j’ai appris par les cours et les pensées qui m’ont été délivré par mes professeurs ce qu’est le design d’espace. Ce projet de fin d’étude est la synthèse de mon cheminement étudiant durant ces six années.

De pars les connaissances technique et pratiques que j’ai pût acquérir au sein de cette école et au delà durant mes stages de formation professionnelles ainsi que mon cheminement personnel j’ai appris à percevoir, qualifié, imaginé et concevoir les environnements qui nous entoures.

Au cours de cette formation je me suis aperçu que la dimension sonore des espaces que nous concevons est souvent minoré ou ignoré.

En effet le son est souvent absent lors de la conception des espaces, Il est malheureusement perçu comme un élément nuisible que nous devons étouffer, maîtrisé ou ignoré.

Il est trop peu souvent vu comme un médium, un outil de création.

Bien que dans certain cas où comme la création d'un amphithéâtre il soit intégré comme un donnée qu'il faut pouvoir gérer, amplifié ou atténuer De ce constat m'est venu l'idée que le son, l'acoustique et l'environnement sonore pourrais avoir un rôle à jouer dans la conception future de nos espaces.

C'est pourquoi j'ai voulu au travers de ce projet de fin d'étude démontrer que l'environnement sonore de nos villes pouvais être une source d'inspiration, un médium qui permettent au concepteur d'espace de proposer des solutions spatiale intégrée dans leur environnement et mette en lumière la poésie qui existe dans nos cités.

Dans ce cadre j'ai voulu que ce projet soit un lien entre les espaces manufacturé et artéfactuels de nos villes et l'espace du jardin, lieu de contemplation et de repos.

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-Pourquoi un jardin sonore urbain.

Dans la ville, les jardins sont des espaces de repos, de réflexion.

Ils sont des espaces de respiration qui nous protègent des agressions sonores de la ville.

La qualité d’un jardin c’est d’instruire le vivant et de vivre par l’interaction qu’il entretient avec celui ci.

Dans la ville sans le promeneur, la main du jardinier et le rythme des saisons un jardin ce meurt et devient une friche un espace résiduel, vestige d’une activité passée.

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L’ environnement sonore et les sons qui le constitue font partie de ces éléments. Le jardin sonore se nourrit et vie au travers de son environnement sonore, celui-ci génère et déforme la matière, provoque une réaction spatiale et porte les valeurs de mon jardin.

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Esquisse prĂŠliminaire du jardin sonore, un espace de repos et de contemplation

-Site du jardin

Ce jardin sonore s’installera sur la place Edmond Michelet.

A proximité de l’IRCAM Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique.

J’imagine que ce projet expérimental serais une réponse à un appel d’offre qui aurait été lancé par une institution étatique comme l’IRCAM en vue de communiquer et faire connaitre leur travail au grand public. Le choix du lieu est aussi établie par la situation géographique centrale de cette place et le fait que celle -ci soit aujourd’hui peu exploitée, ce qui en fait un terrain intéressant pour scénarisé ce travail de fin d’étude.

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01 à 03 photographie de la place Edmond Michelet 04 Plan de la place Edmond Michelet .

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Facade de L’IRCAM

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La fontaine stravinsky par niki de st Phalle. Situé en face de l’IRCAM elle est élaboré et chatoyante, ce qui en fait un lieu de rencontre, de promenade et de détente dans la ville.

Appel à projet pour l’aménagement d’un parc urbain de 1390m2 situé place Edmond Michelet .75004 paris.

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L’ircam Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique est une institution dédiée à la recherche et la création musicale contemporaine. L’Institut de recherche et coordination acoustique/musique est aujourd’hui l’un des plus grands centres de recherche publique au monde se consacrant à la création musicale et à la recherche scientifique. Lieu unique où convergent la prospective artistique et l’innovation scientifique et technologique, l’institut réunit plus de cent soixante collaborateurs. L’Ircam développe ses trois axes principaux - création, recherche, transmission. Fondé par Pierre Boulez, l’IRCAM est associé au Centre Pompidou sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication. Soutenue institutionnellement et, dès son origine, par le ministère de la Culture et de la Communication, L’IRCAM souhaite se doter d’un lieu ouvert sur la ville et ses habitants afin de capté le public non avertie et permettre aux citadins de découvrir par eux mêmes l’importance du travail menée par les chercheurs de l’institution et leur impact sur le quotidien des habitants et comment le travail des membre de l’IRCAM s’inscrit dans la vie de la ville .

A l’inverse de la salle anéchoique dont est doté l’ircam et dont le but est l’étude des sons dans un environnement contrôlé . L’institution souhaite que ce jardin dit sonore permettre de capter des sons de la ville et de ses usagers afin de s’en nourrir de la même manière qu’un jardin végétal ce nourris des éléments extérieur afin de croitre et d’évoluer au fil du temp .

Ce jardin ne sera donc pas figé, il évoluera selon

l’acoustique ambiante et adoptera un comportement spécifique face aux promeneurs afin que celui ci prenne conscience de l’impact qu’il peut avoir sur l’environnement sonore de la ville.

L’IRCAM souhaite que ce jardin soit aussi l’occasion pour les promeneurs de ce rapprocher des axes de travail des chercheurs au sein de l’institution qui sont : tout d’abord, la création, par exemple la création de son pourrais engendré une réaction de la part du jardin en agissant directement sur l’aspect formel, esthétique, ou volumique et modifiant ainsi l’organisation spatiale du lieu.

La recherche, quel types de sons, à quelle intensité, à quelle fréquence provoque des sensations de plaisir ou de gène, des échos et des réactions anécohique ?

Par l’installation d’éléments mettant en exergue ces phénomène nous souhaitons que les promeneurs soit en mesure de comprendre quelle phénomène sont alors en jeu et quelle intérêt y a t-il à leur études.

La transmission: Nous souhaitons que ce jardin soit aussi l’occasion de transmettre notre intérêt pour la musique et l’acoustique et notre savoir dans ces matières.

C’est pourquoi, ce jardin doit permettre par son organisation spatiale, son aspect et ses réactions vis à vis du public la représentation de pièces musicales, de conférence et de rencontre à vocation culturelle . Afin de permettre Afin que ce lieu soit un jardin communautaire , collectif, partagé entre les habitants de la ville. Nous souhaitons aussi que le promeneur puisse agir dans ce lieu, de la même manière que le jardinier travaille

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à la composition et à l’entretient de son jardin et laissé ainsi une empreinte de son passage et se sentir investit dans le processus de création de cet espace évolutif.

Enfin nous souhaiterions que ce jardin soit à l’image de cette citation de notre fondateur Pierre Boulez : «La musique est un labyrinthe ou l’on n’a jamais fini d’entrer et de sortir, de découvrir de nouveaux chemins dont on n’a jamais épuisé le mystère» P. Boulez 12

Le quartier de Beaubourg, Pompidou est un quartier vivant tant dans la journée que le soir.

Les bâtiment remarquables que sont le centre Pompidou, l’IRCAM et la fontaine stravinsky en font l’un des quartier les plus touristique de Paris, La place Edmond Michelet situé au abord de la rue Aubry le Boucher est actuellement un square public doté d’un kiossque à journaux et de bancs ainsi que d’arbre placé de manière symétrique.

La place est bordé de terrasses de restaurant de part et d’autre. Cette place est fréquenté par des orateurs public ainsi que par le parisiens et les touristes.

Le projet d’ aménagement de cette place en jardin sonore afin de faire connaitre au grand public la mission de l’Ircam Le jardin que je propose prend un positionnement radical, il n’est pas végétal car à mon sens un jardin n’est pas uniquement composé par le savant mélange de plantes, d’arbre et de fleur formant un tout cohérant dans lequel le promeneur déambule en admirant le travail d’un paysagiste ou d’un jardinier il est surtout l’expression spatiale de valeurs qui sont celle du repos, de la réflexion et de la relaxation, le jardin est aussi un espace qui doit permettre la réflexion intellectuelle par son calme et sa sérénité.

C’est aussi un espace de jeu pour les enfant et de rencontre.

La première qualité d’un jardin est de permettre par sa structure, sa composition et son aspect au promeneur d’être en mesure de trouvé cette pause, cet instant si particulier qu’il ne

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peut avoir ailleurs dans la ville .

La proposition expérimentale pour ce jardin est de concevoir un espace qui puisse ce nourrir à la fois de la ville et de son environnement sonore et du son produit par les visiteurs. Ces sources sonores constitue l’essence vitale de ce jardin qui naît, évolue, et se replie par l’interaction qu’il développe avec elles.

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C’est donc un jardin évolutif, un véritable organisme vivant dont le cycle de vie est dicté par le pouls de la ville et de ses habitants.

De même qu’un jardin sans la main du jardinier et le rythme des saisons un jardin ce meurt et devient friche, espace résiduel.

Ce jardin est le porte parole spatial du travail des chercheurs de l’IRCAM qui s’articule autour de trois axes fondamentaux: la création, la recherche et la transmission.

Dans ce jardin la production de sons entraine une réaction de la part du jardin.

Les sons définissent son comportement un son strident l’oblige à se replier bloquant cette agression sonore et inversement . la recherche : Dans ce jardin la compréhension des phénomènes sonores et leurs action sur l’environnement est primordiale. C’est pourquoi une partie de ce jardin pourra accueillir un lieu d’expérience sonore quelque peut à l’écart de la ville pour permettre une bonne écoute.

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Esquisse de projet : Un jardin dont la vie dépend de environnement sonore.

Une canopée lumineuse est suspendue au dessus du sol.

Les promeneur illumine cette canopée par le son qu’il produit.

Pour déclencher une réaction de la part du jardin, les sons doivent correspondre à une fréquence, une intensité et une amplitude spécifique.

Ses trois facteurs vont déterminé une température de couleur qui sera ensuite représenté par des leds.

A cela s’ajoute un système de fontaine de buée qui fonctionne selon le même principe.

Le jardin se compose de trois zone principale : L’auditorium, les tables de rencontres et les nimbes sonore.

Au dessus de la canopée par le biais d’une passerelle les promeneur accède à un espace vallonnée véritable paysage sonore dans lequel ils peuvent trouvé le repos et profité du spectacle de la ville.

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