2015_MSCI_PFE_JAEG_CAMILLE

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Photographie et MĂŠmoire Tome 1



Sommaire

Introduction

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Contexte

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Mémoire Mémoire Collective Mémoire Individuelle Mémoire et Identité

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Références artistiques

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Photographie Histoire de la photographie Empreinte et Souvenirs

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Références graphiques

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Objet de mémoire Album photographique Autobiographie photographique

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Photographie, médium thérapeutique Histoire Social Photo Fest Perugia Les techniques thérapeutiques

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Expérimentations

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Constat, enjeux, problématique et hypothèses

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Bibliographie, Filmographie, Sitographie

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Imaginaire

Inconscient

Autobiographie

Individuel

Intime

IdentitĂŠ

Trace

Empreinte

Construction

Connexion

Sentiments

Emotions

Miroir

Regard

Vision

Perception

Image

Visuel

PHOTOGRAPHIE

Collective


Dégradation

S’estomper

Oublier

Temporaire

Éphémère

ET MÉMOIRE

Souvenir

Se remémorer

Raviver

Se rappeler

Évoquer

Passé

Temps

Histoire

Archives

Collectionner

Médium

Outil

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Introduction

La photographie et son rapport au temps L’invention de la photographie a bouleversé notre rapport au temps ainsi que notre conception de celui ci. La création du Daguerréotype en 1839, alors considéré comme une empreinte et un enregistrement du réel, a permis de maîtriser le temps, l’arrêter, le suspendre. La photographie révèle les transformations de monde du aux épreuves du temps, elle est un miroir qui garde toutes les empreintes. La fonction mémorielle de la photographie a toujours été mise en avant grâce à sa reproduction des choses, des personnes, des moments aimés. La photographie est un support de remémoration rendu possible par l’enregistrement mécanique du réel, primant sur sa dimension artistique. Ce qui permet la création d’un souvenir éternel, l’illusion d’un temps passé.

La mémoire La mémoire est la faculté de l’esprit ayant pour fonction d’enregistrer, conserver et rappeler des informations. Chaque photographie est associée à une mémoire, qu’elle soit collective, liée à une histoire commune, ou personnelle, mémoire de celui qui est photographié, de l’instant qui est photographié ou encore de celui qui prend la photo. Le fait d’observer une photographie fait appel à différents types de mémoire. À court terme, existe la mémoire perceptive qui est liée à l’interprétation de ce qui est envoyé au cerveau par les organes des sens. Puis à long terme, se distingue la mémoire épisodique qui désigne le processus par lequel on se souvient des événements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel). Elle est particulière et possède un ensemble de caractéristiques qui sont importantes car elles contribuent à construire l’histoire personnelle d’un individu. Les souvenirs de la mémoire épisodique sont forcément autobiographiques, étant donné que l’événement est rappelé à partir de la perspective de la personne à qui appartient le souvenir, et la mémoire sémantique qui est le système mnésique par lequel l’individu stocke ses connaissances générales, elle constitue la mémoire des mots, des concepts, des connaissances générales sur le monde, situés en dehors de tout contexte d’encodage.

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Contexte

Aujourd’hui rien n’est plus commun que la photographie. Elle est omniprésente dans notre quotidien. On retrouve la photographie partout, dans la presse, les affiches, mais nous avons également accès à des techniques qui nous permettent de prendre des photographies, de tout, tout le temps et partout. Grâce au numérique, la production et la reproduction des images s’amplifie. La photographie est toujours utilisée comme une marque de souvenir, et reste importante dans notre mémoire individuelle, ainsi que collective. Depuis quelques années nous accumulons ces images, par peur que quelque chose ne nous échappe. Autrefois on cherchait à conserver les photographies, ces images étaient rares, aujourd’hui on se retrouve confronté à une avalanche d’images, de données, que nous avons pour obligation de trier. Ce tri et cette conservation conserve notre mémoire. qui reste importante dans notre culture contemporaine, aussi bien collective qu’individuelle. L’aspect artistique de la photographie reste cependant présent, avec de nombreux festivals qui ont lieu chaque année, des lieux de rencontres entre professionnels et amateurs qui voient le jour. La photographie trouve de nouvelles fonctions avec les réseaux sociaux, les plateformes de partage où elle devient un moyen de communiquer, d’échanger et de partager.

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MĂŠmoire


Mémoire collective

Définition La mémoire collective correspond à la mémoire partagée par un groupe, un peuple, une nation, un pays ou un regroupement de pays. Elle constitue et modèle l’identité, la particularité, l’inscription dans l’Histoire du groupe concerné.

Caractéristiques Selon la définition de Maurice Halbwachs, sociologue français, la « mémoire collective » est une théorie scientifique qui dit qu’on ne se souvient jamais seul. Cela signifie que notre mémoire et nos souvenirs sont en partie structurés par la société. On trouve donc une mémoire collective et une multiplicité de mémoires individuelles. Nous faisons appel aux témoignages, pour fortifier ou infirmer, mais aussi pour compléter ce que nous savons d’un événement dont nous sommes déjà informés de quelque manière, alors que, cependant, bien des circonstances nous en demeurent obscures. Or, le premier témoin auquel nous pouvons toujours faire appel, c’est nous même. Mais nos souvenirs demeurent collectifs, et ils nous sont rappelés par les autres, alors même qu’il s’agit d’événements auxquels nous seuls avons été mêlés, et d’objets que nous seuls avons vus. On considère que la mémoire collective est constituée de souvenirs partagés par un grand nombre de personnes. Nous nous attachons plus particulièrement à des événements historiques connus de tous, comme les guerres. La mémoire historique renvoie à la mémoire d’événements que l’individu n’a pas vécu lui-même mais qui lui sont transmis par le contexte social.

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Art et mémoire collective Depuis longtemps, les artistes sont invités à imaginer des lieux ou des moments où la cité pourra, dans l’espace public, commémorer, se souvenir, honorer. Nombreux sont ceux également qui décident de s’emparer de fragments de la mémoire collective pour nourrir leurs œuvres. Une œuvre porte en elle une période de l’histoire humaine, sur l’échelle du temps à laquelle elle a été créée, puisque l’artiste s’est nourrit à la fois des influences passées et des échos de son époque (la guerre, les créations techniques, industrielles ou picturales). L’art est alors un support pour se raccrocher à une partie de l’histoire.

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Anselm Kiefer Les toiles et, plus généralement, les œuvres d’Anselm Kiefer, saturées de matière évoquent la catastrophe et les destructions de la Seconde Guerre mondiale, en particulier la Shoah. L’esprit qui se trouve dans la matière a également son importance. La suie, par exemple, est la résultante d’une matière initiale différente qui a subi, grâce au feu, de nombreuses transformations. La suie est donc l’étape finale et définitive d’une autre matière. Convaincu de la nécessité de revisiter l’identité allemande de l’après-guerre, sans la renier « Ma biographie est la biographie de l’Allemagne. », Kiefer questionne ses grands récits, ses événements historiques fondateurs, ses grandes figures philosophiques et littéraires, ainsi que l’exploitation qui en fut faite par le nazisme.

« Pour se connaître soi, il faut connaître son peuple, son histoire.j’ai donc plongé dans l’Histoire, réveillé la mémoire, non pour changer la politique, mais pour me changer moi, et puisé dans les mythes pour exprimer mon émotion. C’était une réalité trop lourde pour être réelle, il fallait passer par le mythe pour la restituer.»

histoire, trace

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Christian Boltanski Réserve, 1990 Cette oeuvre, de Boltanski représente les souvenirs des disparus de la Shoah. Cette installation se trouve dans une pièce blanche dont les murs sont recouverts d’anciens vêtements. Le mot «Réserve» rappel les entrepôts dans lesquels les nazis remisaient les effets des personnes déportées.

Reliquaires, les linges, 1996 Cette oeuvre est composée de portraits d’enfants en noir et blanc et de vêtements entassés. Elle est un témoignage des massacres d’enfants juifs pendants la seconde guerre mondiale. L’artiste «raconte une histoire» par la mise en scène de son oeuvre, l’enfermement dans cette grille, et les vêtements entassés rappellent les camps de concentration.

collective, histoire

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Willy Ronis Ronis est l’un des représentants de la photographie humaniste. Il a marqué la mémoire collective par ses scènes en noir et blanc prises sur le vif, comme le célébre cliché du petit garçon souriant au pas décidé, portant une baguette de pain. La photographie humaniste représente les hommes dans leur vie quotidienne, des moments de vie, représentant la mémoire collective Française.

collective, intime

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L’amorçage

Mémoire procédurale

La mémoire épisodique permet à un sujet de se souvenir et de prendre conscience des événements qu’il a personnellement vécu dans un contexte spatial et temporel particulier.

Mémoire Procédurale porte sur les habiletés motrices, les savoir-faire, les gestes habituels. Elle est très fiable et conserve ses souvenirs même s’ils ne sont pas utilisés pendant plusieurs années.

Mémoire Implicite Mémoire implicite qui est inconsciente, on apprend sans retenir l’expérience de l’apprentissage. Elle nous permet de réaliser des taches automatiques.

MÉM

Mémoire individuelle

Mémoire explicite Mémoire explicite concernant les souvenirs consciemment exprimés, elle garde les événements liés à l’apprentissage.

Mémoire épisodique

Mémoire sémantique

La mémoire épisodique permet à un sujet de se souvenir et de prendre conscience des événements qu’il a personnellement vécu dans un contexte spatial et temporel particulier.

Mémoire Sémantique est responsable de notre connaissance générale du monde. C’est ce qui nous permet de dire certaines informations, sans savoir exactement quand et où nous l’avons appris.

Mémoire autobiographique La mémoire autobiographique est constituée, de la mémoire épisodique, mais aussi une partie de la mémoire sémantique, qui concerne un savoir général sur sa propre vie (faits et savoirs personnels répétés).


MOIRE

Mémoire communicative La mémoire communicative ne répertorie que le passé le plus récent. Elle recouvre l’ensemble des souvenirs que l’individu partage avec ses contemporains. Nomée aussi par Jan Assman «mémoire générationelle».

Mémoire collective

Mémoire culturelle La mémoire culturelle comprend l’ensemble des souvenirs, institués et mis en forme : un savoir collectif partagé, du passé sur lequel repose l’identité, la spécificité et l’unicité d’un groupe.

http://www.observatoireb2vdesmemoires.fr https://www.dynamicbrain.ca

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Mémoire individuelle

Définition La mémoire individuelle permet la construction de l’identité d’un individu, grâce aux sensations vécues par chacun de ses sens, par le corps et par l’esprit. Ces sensations émanent dans un premier temps de sa famille, puis peu à peu l’individu choisit les sensations qu’il souhaite recevoir, même si la vie lui en impose aussi en parallèle, lui donnant de la joie comme de la douleur.

Caractéristiques La mémoire individuelle est constituée des mémoires explicite et implicite. La mémoire explicite correspond aux souvenirs consciemment exprimés et conserve les événements associés à l’apprentissage. La mémoire explicite est composée de la mémoire sémantique et de la mémoire épisodique. La mémoire implicite correspond à ce qui est inconscient, ce que l’on apprend sans retenir l’expérience de l’apprentissage. Elle nous permet de réaliser des tâches automatiques comme faire du vélo, attacher ses lacets. Elle est composée de la mémoire procédurale et de la mémoire émotionnelle. http://www.observatoireb2vdesmemoires.fr/

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Mémoire épisodique

Définition La mémoire épisodique permet à un sujet de se souvenir et de prendre conscience des événements qu’il a personnellement vécu dans un contexte spatial et temporel particulier. C’est une mémoire flash, une mémoire de «source» : j’étais à tel endroit quand telle chose s’est produite. La mémoire épisodique est une mémoire explicite ce qui signifie qu’elle fait référence à des situations dans lesquelles un sujet rappelle volontairement et consciemment des informations stockées en mémoire. La mémoire épisodique serait la seule mémoire qui s’affaiblirait avec l’âge.

Caractéristiques L’une des caractéristiques de la mémoire épisodique est la conscience autonoétique. Quand on se rappelle le passé, quand on réactive un souvenir, on fait une expérience mentale particulière : on se voit acteur des événements, on est conscient de son identité. Tout se passe comme si on revoyait le film en «caméra subjective». On a besoin d’être attentif ce n’est pas le même état de conscience que lorsque l’on regarde ce qu’il y a autour de soi ou que l’on entend les bruits alentours. En revanche, quand on convoque la mémoire sémantique, on n’a pas conscience du fonctionnement de cette mémoire. Si je fais du vélo, par exemple, je n’ai pas besoin de réactiver consciemment le souvenir de mes capacités à tenir sur deux roues en pédalant. C’est automatique. Autre caractéristique, la sensation subjective du temps : la mémoire épisodique nous permet de voyager mentalement dans le temps, d’aller du présent au passé et jusqu’au futur. Les enfants de moins de 4 ans et les animaux n’ont pas de mémoire épisodique. Les bébé et les jeunes enfants enregistrent un nombre astronomique d’informations. Pour cela, ils utilisent les capacités extraordinaires de leur mémoire sémantique. En revanche, ils n’ont pas de mémoire épisodique. De notre toute petite enfance, nous gardons le souvenir de sensations physiques et d’émotions, non d’anecdotes ni « d’épisodes » de notre biographie. Seul l’humain est capable de se déplacer en esprit dans le temps. Endel TULVING. “Les nouveaux psys. Ce que l’on sait aujourd’hui de l’esprit humain”. Sous la direction de Catherine Meyer. Editions les arènes, Paris, 2005, pages : 239 – 241

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Mémoire autobiographique

Définition La mémoire autobiographique est constituée de tous les événements qui constituent l’histoire personnelle. À mesure qu’ils se répètent, certains souvenirs passent du statut de souvenirs autobiographiques épisodiques (souvenirs d’événements) à celui de souvenirs autobiographiques sémantisés (représentant une connaissance générale sur soi).

Caractéristiques La mémoire autobiographique désigne le processus par lequel on se souvient des événements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel). Sous-partie de la mémoire à long terme, la mémoire autobiographique s’oppose à la mémoire sémantique qui est la mémoire des faits et des concepts. Cette distinction fut introduite par le psychologue canadien Endel Tulving en 1972. Aujourd’hui, on sait que la mémoire autobiographique est multiple, elle contient des connaissances générales, ainsi que des expériences uniques propres à un individu, qui ont été accumulées depuis l’enfance, et qui permettent à cet individu, de se construire un sentiment d’identité. La mémoire autobiographique permet de « voir » des images, mais aussi de se promener dans ses souvenirs, gardant en tête les odeurs, les bruits… tout ce qui constitue une ambiance. Il s’agit d’une mise en scène de son propre corps. La mémoire autobiographique, c’est la « vraie » mémoire à long terme, celle qui permet de dater nos souvenirs et de construire notre identité. Elle a plusieurs caractéristiques essentielles : elle ne concerne pas seulement les événements personnellement vécus situés dans le temps et l’espace, mais également la phénoménologie des détails (c’est-à-dire perceptive, cognitive, affective) de ces événements et des connaissances plus générales sur soi. Elle forge au fil du temps notre sentiment d’identité et de continuité. http://www.canalacademie.com

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Mémoire et identité

Notre mémoire est un processus dynamique. Chaque fois que nous évoquons un moment passé de notre vie, nous en reconstruisons le souvenir à partir d’éléments de natures très différentes que nous avons enregistrés. William James fut l’un des premiers, en 1890, à définir l’identité par ses liens avec la mémoire de sa propre histoire. Pour lui, sans cette capacité à remonter dans notre passé, nous ne pourrions simplement pas avoir d’identité. Aujourd’hui, on considère que c’est la mémoire autobiographique, celle des expériences et des connaissances personnelles acquises tout au long de la vie, qui fonde notre sentiment d’identité : ce que nous avons été, ce que nous sommes maintenant et ce que nous pourrions devenir. Cette mémoire est considérée comme un système mnésique uniquement humain. Lorsqu’un souvenir autobiographique nous vient à l’esprit, tout un réseau cérébral largement distribué dans le néocortex devient actif. Toute atteinte de ce réseau, en cas de lésions cérébrales par exemple, s’accompagne donc logiquement d’une perturbation de nos souvenirs plus ou moins importante, voire d’une absence totale de souvenirs ainsi qu’une possible perte d’identité. La Recherche - Spécial Mémoire Tous les rouages de notre identité par Martin A. Conway, Pascale Piolino dans mensuel n°432 daté juillet 2009 à la page 42

Memento film réalisé par Christopher Nolan en 2000. Memento traite du rapport entre identité et mémoire. Confronté à un trouble de la mémoire à court terme, qui l’empêche de mémoriser de nouveaux souvenirs, le personnage principal est condamné à se tatouer sur le corps et de photographier tous élements importants de sa vie. Tout au long du film il mène une enquête qui finalement reflète une enquête sur lui même à la recherche de son identité perdue dû à son traumatisme. La photographie et les tatouages sont des repères quotidiens pour lui et des médiums visuels qui lui permettent de recréer ses souvenirs, son histoire et son identité personnelle.

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RĂŠfĂŠrences artistiques

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Christian Boltanski Grâce à des documents récupérés, parfois falsifiés Boltanski raconte des histoires, ou son histoire. Il utilise des albums de familles, des photographies, des objets qu’il s’approprie afin de recréer, reconstuire une mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective.

conservation, famille, personnel

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Roman Opalka Roman Opalka interroge la question du temps qui passe, par la photographie de ses portraits et l’accumulation de ces nombres. Ils sont comme des traces de mémoire de ce temps qui défile.

temps, trace, témoin

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Sophie Calle Ses oeuvres se nourrissent de la mémoire et du subjectif, de l’autobiographique et du secret, de l’exhibitionnisme et du voyeurisme combinés en mythologies personnelles. Actions, installations, photographies, objets, vidéos constituent autant de traces, marques, signatures, empreintes cherchant à dévoiler l’artiste, son vécu, sa personnalité. En outre, elle interroge la question de la persistance de la mémoire au travers des vides ou des signes de l’absence, du déni ou encore de la disparition…

personnel, intime

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Jason Powell «Looking into the past» Un projet inspiré et réalisé par le photographe Jason Powell, mêlant les anciennes photographies de certains lieux afin de les mettre en abîme avec le rendu d’aujourd’hui. Il crée un lien entre le passé et aujourd’hui par le support de la photographie.

passé, témoin

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Photographie


Histoire

À l’Antiquité déja était utilisé le principe de base de la photographie avec la camera oscura, qui est un instrument qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, donc d’obtenir une vue en deux dimensions, proche de la vision humaine. Les peintres l’utilisaient avant que les procédés de fixation d’images, puis la photographie ne soit inventés. En 1826, Nicéphore Niepce, parvient à réaliser la première photographie de l’histoire. Réalisé à l’aide d’une chambre noire et d’une plaque d’étain enduite de bitume de Judée dissout dans l’essence de lavande. Cette première photographie nécessita huit heures de pose. Niepce s’associe avec Louis-Jacques Daguerre et en résulte l’invention du Daguerréotype afin d’obtenir des images de belle qualité sur une plaque métallique révélée au mercure. Au début, il faut 20 minutes de pose pour obtenir une image, puis 10 secondes en 1855. Le procédé du daguerréotype est ainsi l’un des premiers à enregistrer et à afficher, de façon exploitable, une image permanente. Il est donc devenu le premier procédé photographique utilisé commercialement.

Les premiers clichés étaient réalisés sur des plaques de verre, relativement encombrantes, lourdes et fragiles. En 1884, George Eastman met au point les surfaces sensibles souples, et le film en celluloïd, permettant de stocker plusieurs images dans le magasin de l’appareil photographique. Ces inventions supplanteront la plaque de verre. La diminution de la taille des appareils facilite la pratique de la prise de vue en tous lieux et toutes circonstances, ouvrant la voie à la photographie de voyage et de reportage.

Henri Fox-Talbot, en 1840, invente la « calotype », procédé négatif-positif qui permet la diffusion multiple des images. Suivent d’autres recherches qui, petit à petit, permettent d’améliorer la qualité des images, la sensibilité à la lumière des surfaces sensibles et de simplifier la procédure de prise de vue.

En 1903, le premier procédé de photographie en couleurs, l’« autochrome », inventé par les frères Lumière et commercialisé à partir de 1907 fut une étape importante. Le procédé gardait comme support la plaque de verre. Les couleurs sont obtenues grâce à une trichromie composée de grains de fécule de pomme de terre et les couleurs primaires, rouge, vert, bleu. Vers 1948, le docteur Edwin H. Land met au point le premier appareil à développement instantané, le Polaroid et, en 1963, il adapte ce procédé à la couleur. Avec le xxie siècle, la photographie est entrée dans l’ère numérique. La surface sensible, négative ou positive, dont l’image est révélée chimiquement, est replacée par un capteur photosensible. Chaque image est délivrée par l’appareil sous la forme d’un fichier numérique qui peut aussi donner lieu au tirage d’une épreuve photographique. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_photographie

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Empreinte et souvenir

La photographie entretient une relation priviligiée avec le temps, lié à son usage commun : se souvenir, accompagner notre mémoire qui se déforme, s’efface. Il semblerait que ce soit davantage à son caractère d’empreinte que la photo doit son usage de souvenir, plutôt qu’à ses pouvoirs de restitution du passé car elle est rarement un acte de souvenance véritable. La photographie appelle, suscite et aide a se rémomérer. La fixité de la photographie met en avant son ambition de conserver le temps puisqu’elle le fige, mais elle le trahit également et n’en restitue que l’apparence. La photographie comme souvenir s’accompagne donc de la volonté de faire « revivre » ce moment. L’image photographique est une empreinte de par sa constitution comme enregistrement du réél. La photographie est une trace. Le fait de prendre une photographie est tel que la scène enregistrée est toujours liée à l’expérience sensible de l’opérateur, comme à celle du modèle. Les clichés conservés fonctionnent comme des reliques du passé et sont des repères de l’histoire individuelle.

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La Jetée Par Chris Marker, 1962 La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, d’une durée de 28 minutes. C’est film expérimental, constitué d’un diaporama de photographies noir et blanc et d’un plan filmé. Il est commenté tout au long par le narrateur, évoquant les souvenirs associés à ces photographies. Il essaie de retranscrire la réalité, ces souvenirs que l’on a du moment, parfois erronés, tronqués, et qui viennent souvent dans le désordre.

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accumulation, souvenir, temps

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Références graphiques

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Oublieuse mémoire, S. Pertuisel, 2014 Projet de mémoire sur la maladie d’alzheimer et des souvenirs oubliés.

dégradation, oubli

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Alzheimer, D. Liberti, 2013 Campagne de sensibilisation pour la recherche sur l’alzheimer et du site alzheimer.it en utilisant les symptômes de la maladie, la perte de la mémoire jusqu’a parfois ne plus reconnaître ses proches.

dégradation, personnel

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APEAD, Yellow, 2014 L’agence Yellow et l’Association péruvienne de la maladie d’Alzheimer (APEAD) ont réalisé une série de print afin de sensibiliser les citoyens sur la maladie neurodégénérative. L’objectif est de montrer comment les patients d’Alzheimer voient leurs proches et de visualiser comment leurs souvenirs sont érodés par la maladie.

perception, identité, oubli

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Alzheimer Nederland, Studio Gert Dumbar, 2012 Identité visuelle pour Alzheimer Nederland, une organisation qui a pour but de récolter des fonds pour cette maladie. Le logo symbolise les effets de la maladie, avec des points qui font référence à la dispersion de la mémoire, mais dont les couleurs suggèrent également l’espoir.

oubli, dégradation

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40 Days of Dating, J. Walsh, 2014 40 jours de rendez vous entre deux personnes, sous forme de livre afin de mettre en mémoire cette expérience, associé a des photos, mots et témoignagnes.

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intime, conservation, trace

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Mémoires Vives, Exposition, 2013 Identité visuelle de l’exposition «Mémoires Vives» de 2013, au Pôle’archives de Bayonne et du Pays basque. Réflexion autour de la notion d’archives, du passage du temps, et des marques laissées.

conservation, trace

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Photographie, Edition Une forme opĂŠrante du voir, Quentin Coussirat

accumulation, identitĂŠ, collective

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Objet de mĂŠmoire


Album photographique

Histoire La photographie, datant de moins de deux siécles, demeure une invention relativement moderne. L’album photo est donc plus récent. Dans les année 1830-1840 les premiers albums sont en fait des carnets de recherches, dans lesquels les inventeurs conservent et collectent leurs expériences photographiques concluantes. Même si certains d’entre eux contiennent des photos de famille ou de type personnelle ces albums demeurent dans des cercles sociaux scientifiques restreints. Les albums photos apparaissent réellement sur le marché lorsque les photographies deviennent des articles-souvenirs et des objets de collections répandus et abordables. Lorsque la carte de visite, très petite photographie montée individuellement sur un carton, devient populaire, et se voit commandée en de mutliples exemplaires, la nécessité des albums pour les préserver devient évidente. Ces albums vendus dans les magasins, sont des livres reliés dont les pages sont munies de pochettes permettant de tenir les photographies en place, tout en offrant la possibilité de modifier leur disposition. L’album photographique trouve rapidement sa place et devient de plus en plus élaboré, du sobre volume relié, l’album devient un objet décoratif. Puis il évolue en fonction de la technologie et s’adapte aux nouveaux formats des photographies. Fin 19ème siècle, avec la popularité croissante de la photographie, l’album relié ne convient plus. Avec une couverture en cuir souple et son fermoir consitué d’un simple cordon, l’album devient alors extensible, on peut ajouter et enlever des pages à volonté. La révolution numérique nous offre aujourd’hui la possibilité de créer nos propres albums photos grâce à des logiciels afin de nous aider à gerer et partager nos photographies.

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Autobiographie photographique

La photographie fixe l’empreinte des êtres ou des choses. De nombreux photographes se sont adonnés à une pratique proche du journal intime, enregistrant des fragments de leur vie personnelle. Parallèlement, dans bien des entreprises littéraires à caractère autobiographique, la photographie est invoquée pour alimenter la reconstitution des événements révolus. Les clichés peuvent se présenter comme pièces à conviction des faits passés ainsi que d’éventuelles sources d’information. Ils sont invoqués pour nourrir la narration ou pour poser un label d’authenticité sur le récit rétrospectif. Il semble que, de façon plus générale, les images argentiques thématisent le désir d’une forme de fouille archéologique du passé, d’une volonté de reconstruction de l’histoire individuelle qui permet d’asseoir le sentiment d’une identité. Le cliché emblématise le désir d’une remontée vers l’origine qui n’exclut pas la genèse de fictions personnelles.

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Conversations in Vermont, Robert Frank, 1969

accumulation, conservation, personnel

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Douleur exquise, Sophie Calle, 2003

intime, personnel

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The ballad of Sexual Dependancy, Nan Goldin, 1981-1996

intime, personnel

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Photographie, médium thérapeutique


Histoire

Les débuts de la photographie thérapeutique L’utilisation de la photographie dans un but thérapeutique n’est pas nouveau. Les psychiatres se sont très tôt intéressés à la photographie. Le premier document écrit traitant de ces techniques thérapeutiques basées sur la photographie date de 1856 par le Dr Hugh Welch Diamond. Il réalisa dans son asile à Springfield les toutes premières photographies de patients en 1851, et monta le premier laboratoire en 1852. En 1856 il distingua les trois fonctions possibles de la photographie en psychiatrie : diagnostic, fichage et thérapeutique. Henri Dagonet fut le premier a publié des photos de maladies mentales en 1862. Jean Martin Charcot fut également l’un des pionniers de cette utilisation de la photographie en psychiatrie, en publiant de 1875 à 1979 l’Iconographie photographique de la Salpêtrière présentant les observations de patientes examinées à la Salpêtrière, accompagnées de photographies, afin de présenter les divers stades de la crise d’hystérie.

Développement de la phtographie thérapeutique L’histoire de la photothérapie la plus récente a commencé avec la psychologue canadienne Judy Weiser, qui a utilisé la photographie dans son travail en 1973, et publia son premier essai en 1975 en utilisant le terme « phototherapy techniques », qui est la première apparition ce mot imprimé. Tout commença avant l’apparition d’internet ce qui signifie que que la plupart des personne pratiquant ces techniques n’avaient aucun moyen de connaitre l’existence du travail des autres. En 1977, aux Etats Unis, dans le Magazine « Psychology Today » un article est publié appelant aux personnes utilisant la photographie dans leurs soins thérapeutiques de contacter l’auteur. Plus de deux cents personnes se manifestèrent ce qui fut le début de la communication de ces techniques. Les premiers workshops des techniques de la photothérapie commencèrent en 1975 au Canada, par Weiser, et aux États Unis (par Krauss, Stewart, Zakem, Entin et autres) quelques années après.

Cette lancée aboutit à la création de deux test utilisant la photographie, l’une par Murray en 1935 et l’autre par Szondi en 1944, qui sont encore utilisés aujourd’hui. Puis Sylvio Fanti, fondateur de la micropsychanalyse, prend en compte l’inconscient dans l’image, il fait de la photographie un outil privilégié de sa méthode en demandant à ses patients de lui amener des photographies de familles, et de les commenter en prenant compte non seulement les figures représentées mais aussi les effets et imperfections que le temps avait apporté aux images.

Après cinq ans et trois conférences données aux USA afin de diffuser ces techniques, l’«International PhotoTherapy Association» voit le jour, et propose « PhotoTherapy », un journal dédié à cette utilisation de la photographie jusqu’en 1987. Une quatrième conférence eu lieu a Toronto en 1984 organisé par Walker et Weiser, avec des représentants et participants provenant de nombreux pays et d’univers professionnels différents, tous utilisant des photographies lors de leurs séances de thérapie. La première conférence en Europe eu lieu en 2008 en Finlande. Beaucoup de ces pionniers américains des années 70, 80 continuent d’enseigner, d’écrire et d’utiliser ces techniques. Plusieurs d’entre eux participèrent à la publication du livre «PhotoTherapy in Mental Health» sur l’utilisation thérapeutique de la photographie en 1983. Judy Weiser publia en 1993, un nouveau livre sur ces techniques, «Phototherapy techniques : Exploring the secrets of Personal Snapshots and Family Albums», qui explique chaque technique, illustré d’exemples de cas par des photographies.

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Dr Hug Welch Diamond Le docteur Hugh Diamond (1809-1886), le pionnier de la photographie médicale et psychiatrique, assure, dans les années 1850, la direction de l’asile psychiatrique des femmes du comté de Surrey. Il est également passionné de photographie et est un membre important de la Royal Photographic Society. Dans le cadre de son activité professionnelle, il photographie systématiquement ses malades afin de diagnostiquer le type de maladie dont elles souffrent grâce à la physiognomonie. Cette science, se développe particulièrement au cours du XIXe siècle. Elle a pour objet de connaître la personnalité d’une personne d’après sa physionomie. Il a été le premier à appliquer les techniques victoriennes de l’art aux patients médicaux présentant des troubles psy. chiatriques. Il croyait que l’état mental d’un patient pouvait se manifester dans les traits du visage, il affirme ainsi utiliser ses photographies pour diagnostiquer les troubles. Avec ses photographies, Diamond suit l’évolution de ses patients. Mais il remarque également que ses images peuvent parfois contribuer à la guérison des patients.

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Jean Martin Charcot J.M. Charcot (1825-1883) Fondateur de la neurologie moderne de la Salpêtrière, très estimé pour la description qu’il fit de nombreuses maladies, il est également connu pour ses études sur l’hystérie. Il est l’un des premiers médecins à utiliser la photographie comme outil de travail, et lança une revue bisannuelle «L’iconographie photographique de la Salpêtrière». Ces ouvrages offrent une imagerie de la folie, montrant des patientes en pleine crise d’hystérie.

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Henri Dagonet Henri Dagonet (1823 - 1902) a crée un ouvrage, « Nouveau traité élémentaire et pratique des maladies mentales » lorsqu’il été à la faculté de médecine de Strasbourg.Suivant l’exemple de Pinel et d’Esquirol, il avait adopté une classification des maladies mentales basée sur l’observation clinique et sur la symptomatologie tout en considérant qu’une classification parfaite est impossible. Nommé médecin-chef de l’asile de Sainte Anne à Paris (1867), il le réforma et y ouvrit des cours pour le personnel infirmier. Il s’agit de l’un des premiers ouvrages de psychiatrie illustrés par la photographie. Cet ouvrage fut publié pour la première fois en 1862. Il contient des photographies de malades mentaux : 8 planches en photoglyptie représentant 33 types d’aliénés.

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Judy Weiser et Le Centre de Photothérapie Judy Weiser est psychologue, art-thérapeute, auteur, ainsi que l’une des pionnères de la Photo Thérapie, la photographie thérapeutique et autres techniques liées à la photographie. Fondatrice et directrice du «PhotoTherapy Centre» à Vancouver, elle est considérée comme la spécialiste des émotions par la photographie. Le centre de Photothérapie ouvre en 1982 à Vancouver et propose des conseils, cours et différentes ressources sur la photothérapie. Ce centre conserve toutes les archives liées au développement de ces techniques des 35 dernières années, afin de les préserver et de les diffuser. Weiser enseigne et dirige des workshops, participe à des lectures et événements sur le sujet depuis le début des années 70. Après avoir passé plus de 25 ans à utiliser ses techniques de PhotoThérapie dans sa pratique thérapeutique, elle a passé les quinze dernières années à faire du consulting, de la lecture, et à enseigner par des workshops et des entrainements intensifs ses techniques à travers le monde. Apparaissant dans le registre Canadien des services de santé en psychologie, elle détient une licence en psychologie et art thérapie. Judy a donné plus de 300 Workshops, entrainements, conférences et présentations de lecture dans plus de 50 villes du monde pendant les trois dernières décennies, afin d’enseigner les techniques de la photothérapie, la photo-art-thérapie et la vidéo thérapie

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Social Photo Fest Perugia

Le Social Photo Fest est né en 2012 de la collaboration entre l’association SocialPhotoFest de Piombino et de l’association Luce Grigia de Perugia. En 2013 Luce Grgia a pour mission de promouvoir l’action social à travers la culture et la communication visuelle et propose donc le Perugia Social Photo Fest. Le but est de créer un événement annuel, qui serait le rendez vous des gens, organisations, artistes, experts autour de la photographie social et la photographie thérapeutique et de commencer à explorer de nouveaux projets. Cet événement est basé sur l’échange, la diversité et les expériences. Le Festival propose des tables rondes autour de ces deux thèmes, ouverts à tous ceux qui souhaitent parler, comprendre, apprendre, ou échanger sur ses connaissances et expériences. Ce festival propose de nombreuses expositions de photographes venant du monde entier, des workshop d’initiation à la photographie thérapeutique, des conférences, et la possibilité de rencontrer des invités internationaux.

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Les techniques thĂŠrapeutiques


Photothérapie Photographie thérapeutique Se faire prendre en photographie Photographie thérapeutique Prendre des photographies Photolangage

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Photothérapie

La plupart des gens s’entourent de photos sans vraiment s’arrêter pour se demander pourquoi. Pourtant, parce que ces photos enregistrent de façon permanente des moments quotidiens importants (et les émotions qui s’y associent inconsciemment), les photos personnelles peuvent servir de ponts naturels pour rendre accessibles, pour explorer et pour communiquer ses émotions et ses souvenirs, ainsi que les aspects psychothérapeutiques qu’ils font surgir. Chaque photo prise ou conservée par une personne est aussi une sorte de portrait de soi, reflétant des moments et des gens assez importants pour être fixés dans le temps de façon indéfinie. Collectivement, ces photos rendent visibles les histoires dans la vie d’une personne et servent d’empreintes visuelles pour marquer leurs passages (autant émotionnels que physiques). Même les réactions aux cartes postales, aux images de magazines ou aux photos prises par d’autres peuvent fournir des indices qui révèlent la vie intérieure d’une personne et ses secrets. La signification d’une photographie repose moins dans ses faits visuels que dans ce que ses détails suggèrent à l’esprit (et au coeur) de chaque spectateur. En fait, lorsqu’ils regardent une photo, les gens créent et donnent spontanément un sens à ce qu’ils pensent provenir de la photo, bien que ce sens ne soit pas nécessairement celui conçu par le photographe originellement. http://phototherapy-centre.com

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Techniques Conseillers et thérapeutes trouvent que les photos de leurs patients agissent souvent comme des constructions symboliques et tangibles de soi et comme des objets transitionnels métaphoriques offrant silencieusement des intuitions que les mots seuls ne pourraient représenter ou dévoiler. Les patients explorent la signification visuelle et émotionnelle qu’ils donnent à des photos personnelles et de famille importantes dans leur vie. Celles ci entrainent un dialogue thérapeutique, qui facilitera la connection avec l’inconscient. Si la première étape consiste à prendre des photos ou à les apporter à la session de thérapie, la deuxième étape est d’activer tout ce que ces photos font émerger à l’esprit, en explorant leurs messages visuels, en entrant en dialogue avec celles-ci, en leur posant des questions, en considérant les résultats possibles des changements imaginés ou des perspectives différentes. La photo terminée, qui est habituellement pour le photographe la conclusion de son travail, n’est que le début de la démarche en Photo-Thérapie. Différentes techniques sont utilisées : Photographie prise par le client, ou des photographies qu’il s’approprie. Photographies du client prises par d’autres personnes, intentionnellement ou pas. Portraits personnels, autoportrait littérale ou métaphorique. Photographies de famille. Photo-projections, utilisation de n’importe quelle photo, qui produit des perceptions et réactions qui sont projetées dans le cadre de la réalité intérieure de chaque personne.

http://phototherapy-centre.com

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Photographie thérapeutique

Prendre des phtographies

«L’appareil photo est un instrument qui apprend aux gens comment voir sans appareil photo» Dorothea Lange La photographie thérapeutique, est le fait de prendre des photographies par sois même dans un but thérapeutique. Le fait de prendre des photographies est un travail sur soi même, en tant que développement personnel, cette démarche s’adresse à toute personne souhaitant améliorer sa relation avec son environnement. La photographie peut être un nouveau moyen d’expression pour toutes les personnes pour lesquelles c’est un problème. Elle permet de montrer sa façon de voir les choses, d’exprimer sa vision du monde. L’expérience photographique peut aider des personnes souffrants de dépression, d’une maladie mentale, d’un traumatisme ou autre, qui ont principalement un intérêt artistique. Elle permet d’exprimer ses sentiments, et émotions, que l’on ne pourrait pas forcément communiquer à travers les mots. Le fait de prendre une photographie génère une sensation de récompense, de résultat palpable et immédiat ainsi qu’une satisfaction de son travail. L’appareil photo crée une zone tampon, une limite entre soi et l’environnement ; grâce à une meilleure gestion de ses ressentis et émotions, l’expérience de la photographie thérapeutique va permettre à la personne d’expérimenter une bonne distance dans la présence à elle-même, à l’autre, à son environnement.

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Dans la bulle de Tomi Tomi, 12 ans est plongé dans un profond autisme et le contact qu’il a avec les gens qui l’entoure est parfois difficile à concrétiser. Sa tante, photographe Lumi Poullaouec, a souhaité faire des photos de son neveu lors d’un séjour en Finlande et en famille. Elle a tenté l’expérience de lui passer son appareil photo afin de voir ce qu’il allait photographier et de quelle manière il les voyait. Grâce à la photographie, il assimile un nouveau moyen d’expression. «Je voulais voir ce que lui voyais, ce à quoi il prêtait attention. Une façon comme une autre d’entrer dans son monde…» La photographie est un excellent moyen d’expression. Ne sachant pas ce qu’il se passe dans leur tête, la photographie pourrait donc être un moyen de faire découvrir leur vision des choses. La photographie aide des personnes, qui ont du mal a entrer en contact avec les autres, leur permet de se sociabiliser et « sortir de leur bulle ».

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Still Alive Après avoir perdu son fiancé en 2012 Sarah Treanor quitte son travail et commence un exploration de ses émotions par la photographie. Cette expérience lui permet de capturer l’essence de ses noirs, et profonds tourments, auxquels elle doit faire face. «Peu de temps après la mort de mon fiancé en 2012, j’ai commencé a prendre des photos de moi. Je ne savais pas pourquoi, tout ce que je savais c’est que j’avais besoin de me voir (…) Je me sentais comme morte aussi.. Les images me donnaient la preuve que j’étais toujours en vie et que c’était un moyen d’exprimer tout ce qui se passait à l’intérieur de moi.» Dans ce projet, intitulé «Still Life» Elle prend un autoportrait chaque semaine qui décrit son mal être. Son travail traduit sa tragique expérience, auxquels plusieurs personnes peuvent s’identifier, raison pour laquelle elle souhaite partager ses photographies. «La photographie m’a permis de trouver la paix, et d’exprimer mon histoire et les émotions que je ne pouvais pas dire par les mots.»

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Can’t get it out of my head Emmanuelle Brisson, photographe française réalise une série d’autoportraits intitulée « Can’t get it out of my head ». Cette série exprime des choses personnelles, et met en scène tout ce qu’on a dans la tête, au plus profond de soi. Ces photographies représentent ses idées noires, ses angoisses et ses peurs, celles qui se traduisent sur son visage. Elle se met en scène dans des situations désagréables, et difficiles, afin de les représenter et ont un effet thérapeutiques sur la photographe. « Après m’être mis dans cette situation difficile, je me sentais bien. »

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Broken Light Collective Le blog Broken Light, est un lieu où échangent, et partagent différents photographes affectés par des troubles mentaux. Broken Light est une galerie de photographies en ligne créée pour ces personnes, de niveaux différents, afin de diffuser leurs images et de trouver l’inspiration. Toutes ces personnes utilisent la photographie dans un but thérapeutiques, afin de gérer leurs troubles, et traduire ce qu’elles ressentent. Danielle Hark, éditrice de magazine et livre photo freelance et écrivaine sur les maladies et troubles mentaux est la fondatrice de ce blog. Elle crée Broken Lighy Collective en mars 2012, après un épisode dépressif, durant lequel elle utilise la photographie comme outil thérapeutique. Elle crée ce collectif afin d’encourager les autres personnes passant par des moments difficles à continuer de créer, partager et se soutenir les uns et les autres.

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Amy Collier, une photographe d’une trentaine d’années a souffert d’anorexie pendant cinq ans, et reçu différents types de traitements. Aujourd’hui, dans un processus de guérison et afin de s’en sortir, elle utilise la photographie pour exprimer les effets de sa maladie dans sa vie.

La photographie d’Hannah, 2o ans, a été prise dans une cellule de prison en Afrique du sud, et symbolise le fait d’être piégé dans son esprit. Hannah a souffert d’une grave dépréssion durant plusieurs années et utilise la photographie pour raconter son histoire et encourager les autres à parler des troubles dontils souffrent.

Cette photographie a été prise par Jacque qui a été diagnostiqué bipolaire. Elle est graphiste, épouse et mère de deux enfants. Elle trouve dans l’art et la musique un moyen de se sentir mieux. Cette photographie représente la vie d’une personne bipolaire qui est le fait de vivre dans un cycle continuel, qui ne s’arrête jamais. Ces hauts et ces bas dont les personnes bipolaires souffrent.

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Photographie thérapeutique

Se faire prendre en photo

La photographie thérapeutique est une discipline peu connue en France, au cours de laquelle un photographe prend des photographies d’un patient ou d’un client, en général en studio dans un but thérapeutique. Dans une volonté de démarche thérapeutique et de développement personnel, la méthode propose de s’abandonner à l’objectif afin se découvrir, se redécouvrir, et de s’accepter Cette technique est utilisée afin d’aborder des problématiques diverses. Elle peut être utilisée dans des cas où la personne rencontre un manque de confiance en elle, un trouble de l’image de soi, ou un traumatisme qu’elle n’accepte pas. Dans ce cas, la photographie thérapeutique, lui permettra un travail sur la réalité, afin de petit à petit commencer à s’accepter. Le déroulement de la séance photographique sera déjà une étape libératrice pour la personne qui devra complètement s’abandonner, et sortir de sa zone de confort, se dépasser. Cette expérience favorise l’intériorité, mettant le sujet en contact avec son essence, et sera complétée par le visionnement des photographies qui est une étape importante de ce processus. La personne photographiée ressent généralement une satisfaction, et une fierté mais est principalement surprise par son image. Cette démarche favorise l’estime de soi, et permet au personne de reprendre confiance. On retrouve également l’utilisation de la photographie thérapeutique, face à la maladie. Ces photographies sont aussi utilisées dans un but thérapeutique mais également sous forme de témoignage, de ces différentes maladies. Elles permettent d’en parler autrement mais aussi de l’accepter et d’affronter la réalité. L’effet thérapeutique dépend de chaque maladie et du type de photographie réalisée. On remarque que ces expériences peuvent être créatrice de liens, elles stimulent la mémoire et permettent au sujet de se surpasser Cette technique thérapeutique, ne remplace pas une thérapie mais peut, quelque soit la problématique abordée, produire des effets positifs sur les patients.

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Le Petit Prince Lukas est un jeune garçon de 12 ans atteint de dystrophie musculaire, une maladie familiale et héréditaire provoquant une dégénérescence progressive des fibres musculaires. Il lui est impossible de marcher, courir et doit vivre en fauteuil roulant. Cependant, Lukas a une imagination débordante. Il dessine, se crée son univers. Et c’est à partir de là, que le psychologue et photographe Matej Peljhan a eu l’idée d’une série de photographies mettant en scène le jeune garçon. Dans cette émouvante série il réalise les rêves de Lukas, ses envies simples comme jouer au ballon, sauter, plonger, danser. Des rêves mis en scène ici dans le cadre d’une thérapie par la photographie. Lukas oublie son fauteuil, retrouve un peu de mobilité et s’évade dans son imaginaire.

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Alzheimer, lumières de mémoire Les photographies de Pascale Lord, art-thérapeute, invitent à poser un autre regard sur la maladie d’Alzheimer. Ce travail, primé par la Fondation Médéric Alzheimer/EREMA Éthique et société 2012, a été réalisé par l’artiste dans le cadre d’un mémoire de recherche intitulé « Renouer avec soi-même et avec les autres grâce à la photographie lors de séances d’art-thérapie proposés à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer », effectué dans le cadre d’un diplôme universitaire d’art-thérapie. L’exposition « Lumières de mémoire » est ainsi le fruit d’une formidable rencontre avec les résidents du centre Alzheimer Marie-Louise de Pechbonnieu de janvier à juin 2010. Cette exposition photographique virtuelle est accompagnée du témoignage des malades, recueilli par les soignants du centre.

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Echolilia Series Timothy Archibald est un photographe de 46 ans dont le fils, Eli a été diagnostiqué autiste à l’âge de 5 ans. Afin de « maîtriser la situation », le photographe débute un projet photographique, « Echolilia Series » autour de son fils. Pendant trois ans, il immortalise son univers dans une série de clichés aussi fascinants qu’émouvants. Dans cette série, on découvre des clichés du petit garçon nu dans une boîte en position foetale, le visage dans un entonnoir ou encore sur une table en train de humer l’essence d’un bouquet de fleurs. Grâce à ce projet ils ont crée des liens et établi un dialogue qui n’existait pas auparavant. Ce challenge les a rapproché, aidé et leur a permis de communiquer. «Comme la plupart des enfants, il est difficile de demander à Eli de faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Il n’était pas très intéressé par le fait d’être pris seul en photo. Mais s’il pouvait participer à l’élaboration, suggérer une pose ou donner son avis sur la structure, il était beaucoup plus concerné. C’est là que le processus a commencé.»

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JR, Face à la douleur A Castelnau-le-Lez, la façade de la clinique a été recouverte par 1.200 portraits en noir et blanc. Ces photographies ont été réalisées pour projet « Inside-Out #faire face » du photographe JR. Ce projet a pour but de parler de la douleur d’une autre manière, grâce à des portraits de patients, de soignants et d’inconnus dans un même espace. C’est Thomas Constantin, directeur de la clinique du parc de Castelnau-le-Lez, qui est à l’origine de ce projet.en faisant appel à son ami photographe «artiviste» Hugo Capela, ayant déjà travaillé avec JR. FAIRE FACE # INSIDE OUT est un projet porteur d’espoir et de réconfort pour toutes les personnes en souffrance. Il vise à faire passer un message fort, la lutte contre la douleur au quotidien, au travers d’une œuvre d’art publique.

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Photolangage

Histoire et caractéristiques Cette méthode fut créée en 1965 par des psychologues et des psychosociologues, Pierre Babin, Alain Baptiste et Claire Belisle. Elle fut, au départ, totalement intuitive et consista à utiliser des photographies comme support afin de faciliter l’expression verbale d’adolescents rencontrant des difficultés à parler en groupe de leur vécu. La méthode fut ensuite étendue à de nombreux domaines : la formation pour adulte, l’animation sociale, l’intervention en institution et le soin psychique. Photolangage fait maintenant partie de dispositifs éducatifs qui n’intéressent pas seulement la vie associative, mais aussi les milieux professionnels des entreprises ou des administrations. Son succès ne s’est pas arrêté à la France ; on le trouve utilisé aujourd’hui dans d’autres pays d’Europe, aussi bien que sur des continents plus lointains tels que l’Afrique, l’Amérique, l’Inde ou l’Australie. Photolangage se caractérise par deux traits essentiels. C’est dans un premier temps, une collection de dossiers photographiques choisis sur un thème et qui implique une approche spécifique de la photographie pour le travail de groupe. D’autre part, Photolangage est conçu comme une méthode qui articule à la fois une pratique de travail en groupe, une concentration sur la prise de conscience par chacun de ses images personnelles, et une prise de parole devant l’ensemble des participants.

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Méthode et objectifs Dans un travail de groupe avec photolangage, il est demandé aux participants d’exprimer certains aspects de leur expérience personnelle. Pour ce faire, il réponde à des questions spécifiques par le choix d’une ou plusieurs photographies. La photographie devient un objet de médiation commun à l’ensemble des participants. L’expression personnelle, l’écoute attentive et le langage photographique sont ainsi trois dimensions complémentaires qui spécifient la méthode Photolangage. Une séléction de cinquantes photographies est faite en fonction des thèmes qui vont être abordés. Après une question posée, il est demandé à chacun de choisir une ou plusieurs photographies, auxquelles il s’identifie. Ensuite vient le travail de groupe, ou chacun doit s’exprimer, grâce à sa ou ses photographies choisies, un animateur-formateur est présent afin que chacun arrive a se faire entendre et comprendre par les autres. Cette méthode a pour objectif de faciliter la constitution d’un groupe, la rencontre et la communication entre les personnes, dans un minimum de temps. Elle crée un lieu d’échange entre les personnes, en facilitant pour chacun la prise de parole. Elle permet aux participants de prendre conscience de leur point de vue personnel et de l’exprimer dans un groupe Il est plus facile de parler de la photographie que l’on tient, que l’on manipule en tant qu’objet, que d’affronter sans aucun support le regard des personnes devant lesquelles on s’exprime, ce qui aide à canaliser les appréhensions, les hésitations, les angoisses de chaque membre du groupe.

http://www.photolangage.com/

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ExpĂŠrimentations

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Émotions

Sentiments

Ressentir

Se remĂŠmorer

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Le Horla, A. Girard, 2014

David Bellemere

Ritmia, Studio Atipus, 2014

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Poemotion, T. Kurashima, 2013

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Temps

Histoire

PassĂŠ

Souvenirs

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MĂŠmoire Tampon, Gianpaolo Pagni

Over and Over, Luke Robertson, 2012

Typeforce 2, Firebelly, 2011

Sovenirs de Paris, Leslie David

6th august 1945, Stephen Mckay

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L’oeil ouvert, Tony Parisi

Cnjpus Text, Ryo Shimizu, 2011

CNBC Prime, 2014

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IdentitĂŠ

Intime

Individuel

Personnel

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Barbara Baldi, 2013

Censoring in inranian , 2009

Jeremy Tourvieille

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Valley, Stephanie Tisza, 2014

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Oubli

Dégradation

Éphémère

Temporaire

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Other perspectives, V Larsson, 2014

C. Relander

Songe Mensonge & Illusions Menard Robin 2014

Alzheimer, D. Liberti, 2013

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Ink universe , Weestar Studio, 2013

Erase, B. Ollive

Moving- Ephemoral, K.Ataszewska, 2014

Oublieuse mĂŠmoire, 2014

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je me souviens


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Inconscient

Subconscient

Imaginaire

RĂŠminescence

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Paysage numĂŠrique, Laura Knoops

Less, Sergei Sviatchenko, 2004

Trejo defacement art , Pablo GonzĂĄlez

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Rorschach Poster, Matt W moore, 2011

Paul Butler

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Perception

Regard

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Arnaud Lapierre, 2011

When You Look You May Not See, Richard Wentworth, 2014

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No Hope No Future exhibition, Philip Mars, 2012

Barcelona kaleidolapse, 2013

Carpet sign, Studio Laucke Siebein

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Photographie, Miroir de notre IdentitĂŠ.


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Connexion

Construction

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Visual Emotion, Alexandra Habermehl

AthlĂŠtisme, Studio Avant Post, 2014

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MusĂŠe Sonderjylland, C. Bengsten

Lucky Punch Katalog, Studio Rocket & Wink, 2011

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La mĂŠmoire autobiographique,

nous permet de dater

nos souvenirs

et de construire notre identitĂŠ.


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Empreinte

Trace

TĂŠmoin

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Atelier zorn , Matthias Cerillio , 2014

Studio Nitzan Cohen - It’s about time…

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Tummeliten, V.Larsson, 2014

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Constat

La photographie est omniprésente dans notre quotidien. Cet objet de mémoire est aussi utilisé, et cela depuis 1856 à des fins thérapeutiques. On s’appercoit que les techniques utilisant la photographie comme outil thérapeutique se développent dans les pays anglos-saxons notamment au Canda avec le «Phototherapy centre». Cependant en France elles sont très peu connues et très peu utilisées. Seulement quelques photographes ou thérapeutes les utilisent, alors que ces différentes techniques thérapeutiques associées à la photographie permettent d’aider les personnes se retrouvant face à différents problèmes, tel que l’estime de soi, des traumatismes ou la maladie.

Enjeux

Enjeux thérapeutiques : Ces techniques permettent un développement de soi, une quête d’identité et de bien être. Enjeux culturels : La photographie thérapeutique offre une ouverture sur de nouvelles facons de soigner. Elle permet d’aborder la photographie et différentes problématiques (maladie, traumatise, estime de soi) d’une nouvelle manière.

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Problématique

Parmi les nombreuses techniques thérapeutiques utilisées aujourd’hui, de quelle manière valoriser les pratiques utilisant la photographie comme outil thérapeutique ?

Hypothèse de travail

Sensibiliser le public français à l’utilisation de la photographie comme outil thérapeutique. Faire découvrir ces techniques, en informant, mettant en avant ce qui existe dans les pays anglo saxons anisi que de présenter les différents projets thérapeutiques qui ont déjà été réalisés.

Axer une communication sur l’actualité. Mettre en avant les projets réalisés partout dans le monde afin de montrer que ces techniques sont répendues, et très utilisées à l’étranger. Proposer un magazine, (numérique ou papier), reprenant toute l’actualité, témoignages, et exemples afin de découvrir ces techniques. Replacer la photographie, en tant qu’art et promouvoir ces techniques thérapeutiques à travers la créativité possible de ce médium. Créer un lieu dédiée à la photographie et ses bienfaits, un lieu de création, de découverte, et de formation. Faire découvrir à un public déjà averti, thérapeutes et psychothérapeutes, afin de les inciter à développer et utiliser ces techniques. Axée la communication sur la techniques et les enjeux de leur utilisation. Proposer quelques jours basés sur l’étude et la reflexion autour de la thématique de la photographie comme médium thérapeutique.

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Bibliographie

La Chambre Claire, Roland Barthes, 1980 Ces photos qui nous parlent : Une relecture de la mémoire familiale, Christine Ulivucci, 2014 L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique,Walter Benjamin, 1955 “Les nouveaux psys. Ce que l’on sait aujourd’hui de l’esprit humain”. Endel TULVING, sous la direction de Catherine Meyer. Editions les arènes, Paris, 2005, pages : 239 – 241 La Recherche - Spécial Mémoire - Tous les rouages de notre identité, Martin A. Conway, Pascale Piolino dans mensuel n°432 daté juillet 2009 à la page 42

Filmographie

Memento, Christopher Nolan, 2000 Before I go to sleep, Rowan Joffé, 2015 Irreversible, Gaspard Noé, 2002 Augustine, Alice Winocour, 2012 Still Alice, Richard Glatzer, 2015

Sitographie

http://www.observatoireb2vdesmemoires.fr/ http://phototherapy-centre.com/ http://www.perugiasocialphotofest.org/en/ http://www.analytiquephotographique.be/ http://www.phototoaster.net/ 2013/09/bulle-tomi/ http://www.art-photo-therapie.fr/ http://gerontoprevention.free.fr/ graphiques/leparisien.pdf http://brokenlightcollective.com/ http://tedxwarwick.tumblr.com/post/ 75793470779/therapy-through-photography http://www.photolangage.com/

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Camille Jaeg


Photographie et ThĂŠrapie Tome 2



Sommaire

Photographie et Thérapie

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Constat, enjeux et hypothèses

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Valeurs

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Magazine de la thérapie par la photographie Stratégie de communication Partenaire Existant Recherches graphiques Révélation Facettes

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Espace dédié à la photographie thérapeutique Stratégie de communication Partenaire Existant Recherches graphiques Foyer Manuel

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Colloque sur l’aspect thérapeutique de la phtographie Stratégie de communication Partenaire Existant Recherches graphiques Reflet Évolution

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Conclusion

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Moodboard Tome 3

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3 3

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Visuel

Image

Pose

Fixe

Temporalité

Positif

Contraste

Objectif

Focale

Vision

Prise de Vue

Observation

Regard

Yeux

Perception

Création

Art

PHOTOGRAPHIE

Négatif


Language

Expression

Communication

Sentiments

Émotions

ET THÉRAPIE

Ressentir Identité

Intime

Personnel

Introspection

Bienfaits

Bien être

Soutien

Exploration

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Constat Les différentes techniques thérapeutiques utilisant le médium photographique ne sont pas ou très peu connues, et utilisées en France. Je souhaite donc valoriser ces différentes formes de thérapies, en les faisant découvrir à la population française.

Parmi les nombreuses techniques thérapeutiques utilisées aujourd’hui, de quelle manière valoriser les pratiques utilisant la photographie comme outil thérapeutique ? Enjeux

Informer, Faire découvrir

Hypothèses Magazine de la thérapie par la photographie Espace dédié à la photographie comme outil thérapeutique Colloque sur l’aspect thérapeutique de la photographie

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8


Valeurs

Création La création peut être une étape importante dans la thérapie, elle est une manière différente d’agir face à ses problèmes. La photographie est le fait de créer des images. Elle peut permettre de s’exprimer autrement, d’affronter et percevoir son mal-être d’une nouvelle manière.

Identité Notre image et notre identité sont liées. Utiliser la photographie à des fins thérapeutiques c’est se confronter à notre propre image, et l’image de ce qui nous entoure, donc travailler sur soi-même et sa propre identité.

Perception À travers l’appareil photographique, nous voyons différemment. L’appareil photo, mais aussi l’image qu’il produit, qui peut nous permettre de voir autrement, de changer notre perception des choses, ou de nous même.

Expression Créer peut permettre de s’exprimer. Pour certaines personnes, exprimer leurs ressentis, leurs émotions n’est pas si facile. Ils peuvent avoir besoin d’un intermédiaire, comme peut l’être la photographie. Elle peut devenir un moyen d’expression, tant par l’image créée que lors de la création de celle-ci.

9 9



HypothĂŠse 1

11


Magazine de la thĂŠrapie par la photographie


Stratégie de communication

Contexte La thérapie utilisant la photographie est beaucoup utilisée et dévelopée dans les pays anglo-saxons. Ces techniques évoluent, de nombreuses conférences, workshops ont lieu et de nombreux projets utilisant ces techniques voient le jour.

Cible S’adresser à un public averti et intéressé par les différentes techniques thérapeutiques et/ou la photographie.

Concept

Faire connaître ces différentes techniques thérapeutiques en se basant sur la notion d’actualité. Elles sont en constante évolution, se développent à l’étranger. Afin de tenir au courant la population française de cette actualité, utiliser des moyens de communication réguliers. Créer un magazine, afin d’expliquer chacune de ces techniques et leurs enjeux thérapeutiques, découvrir les derniers projets réalisés, les conférences et workshops ayant eu lieu, mais également pour découvrir des témoignages, interviews de personnes ayant utilisé ces méthodes, que ce soit en tant que patient, thérapeute ou photographe.

Le fait de créer un magazine permettra de communiquer sur une durée plus importante. Que le public s’intéressant à ces techniques puisse se tenir au courant grâce à ce magazine sur lequel il peut revenir régulièrement (web) ou s’abonner (papier).

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Concept Afin que ce magazine puisse exister, créer le hors-série d’un magazine déjà existant, et possédant déjà une renommée dans le milieu de la photographie. Choisir un magazine traitant de la photographie, créative, artistique et ouverte sur le monde, puis proposer un hors-série afin de faire découvrir un nouvel aspect de la photographie, l’aspect thérapeutique. Ce hors-série paraîtra une fois par an. La revue «The Eyes» s’adresse aux passionnés de photographie, de création visuelle et à ceux attirés par l’Europe et son rapport au monde. S’associer à cette revue met en avant l’aspect international de ces techniques, voir au-delà de la France et surtout s’associer à une revue possédant déjà un public.

Nom et Message Contraste afin de mettre en avant un aspect différent de la photographie, une nouvelle «nuance» de ce que l’on connait déjà. Fais appel à l’apect technique de la photographie. Constraste, La revue de la photographie thérapeutique

Valeurs Découvrir - Apprendre S’informer- Actualité Régularité

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Contenu Ce hors-série expliquera en détail les différentes techniques utilisant la photographie à des fins thérapeutiques. Le lecteur pourra également découvrir des témoignages, interviews de thérapeutes, patients, photographes, toutes personnes ayant utilisé ces techniques. De nombreux projets réalisés seront présentés, puis les événements associés, existants ou à venir seront annoncés.

Supports

Création de l’identité visuelle et éditoriale du magazine Site internet et/ou application donnant des informations complémentaires sur le magazine ainsi qu’un accès à l’actualité de manière plus régulière. Communication print afin d’annoncer la sortie de ce hors série. Affiche, flyers et annonces presses.

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Partenaire

The Eyes The Eyes est une revue consacrée à l’image et à l’Europe, qui donne la parole à des photographes auteurs et interroge les différentes formes de language visuel. The Eyes est une revue bilingue européenne, bi-média disponible sous la forme d’une publication imprimée élégante et d’une application digitale interactive, lancée par Vincent Marcilhacy, directeur de la publication et publiée par Aman Iman Publishing depuis 2013. The Eyes permet le dialogue, le questionnement et l’échange à travers le médium de la photographie. Une nouvelle approche du magazine photographique. Portfolios, conversations, livres, focus sur l’actualité photographique d’une ville, avec ses deux numéros par an, il est une fenêtre ouverte sur l’image, et la photographie européenne. La revue est divisée en trois parties : • Imago : redécouvrir des courants de la photographie, tout en explorant les tendances et les mutations contemporaines. • Europa : la photographie pour regarder l’Europe autrement, en comprendre le devenir, les enjeux et les manifestations politiques, sociales, culturelles. • Agora : la photographie a su devenir un médium universel qui se retrouve et s’exprime partout en Europe. Cette partie met en avant et faire dialoguer la multitude d’initiatives intéressantes partout en Europe autour de la photographie.

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17 17



Existant

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Focale Alternative Focale alternative Magazine est un projet centré sur la découverte et la mise en valeur des démarches des photographes de tous les horizons. Revue en ligne.

De l’air De l’air est un magazine référence sur la photographie. Il témoigne de la créativité de la photographie, à travers reportages, portfolios, portraits des plus grands photographes français et étrangers.

photographie

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Fisheye Fisheye, le Magazine lifestyle de la photographie. Il ne traite pas la question de technique photo, mais de société, de sensibilité, d’économie, de rencontres, d’éducation. Un magazine afin d’explorer le médium photographique d’une multitude de manières.

Shots magazine Un des magazines référence de la photographie depuis 10 ans, Images publient des reportages autour des grandes thématiques qui ont marqué la photographie

amateurs et professionnels

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Le journal des Psychologues Depuis 1982, Le Journal des psychologues s’adresse à l’ensemble des professionnels de la psychologie quel que soit leur domaine d’activité. Ce journal est une source de formation par la confrontation des pratiques, les éclairages théoriques et les nouveaux axes de recherche qu’il propose. Il accompage le psychologue dans son cheminement professionnel.

Profession thérapeute Ce magazine s’adresse aux professionnels, afin de valoriser cette profession, et les différentes thérapies existantes.

professionnels

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Hypnose et thérapies brèves La revue est principalement destinée aux professionnels (médecins, psychothérapeutes, infirmiers, travailleurs sociaux...) et traite de l’hypnose sous toutes ses formes.

Psychologies Magazine Psychologies Magazine est un mensuel. Il répond aux aspirations des lecteurs et lectrices qui veulent mieux se connaître et mieux vivre.

bien être, pour tous

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Recherches graphiques

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01 Révélation

Découverte

Apprendre

Point par point

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Références

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Recherches


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Développement

Recherches identité éditoriale et première de couverture.


31


Recherches mise en page du magazine.


Affiche pour promouvoir le nouveau magazine, que l’on retrouve dans les lieux culturels dédiés à la photographie et dans des espaces professionels thérapeutiques.

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Recherches


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Développement

Recherches identité éditoriale et première de couverture.


Photographie & ThĂŠrapie



Photographie & ThĂŠrapie


Recherches identitÊ Êditoriale et première de couverture.


Affiche pour promouvoir le nouveau magazine, que l’on retrouve dans les lieux culturels dédiés à la photographie et dans des espaces professionels thérapeutiques.

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02 Facettes

Nuances

Contraste

Nouvel aspect de la photographie

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Références

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Recherches


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Développement

Recherches identité éditoriale et première de couverture.




Affiche pour promouvoir le nouveau magazine, que l’on retrouve dans les lieux culturels dédiés à la photographie et dans des espaces professionels thérapeutiques.

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Recherches


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Développement

Recherches identité éditoriale et première de couverture.


Affiche pour promouvoir le nouveau magazine, que l’on retrouve dans les lieux culturels dédiés à la photographie et dans des espaces professionels thérapeutiques.

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Recherches


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DĂŠveloppement

Recherches identitĂŠ visuelle et typographie.


CONTRASTE La revue de la photographie thĂŠrapeutique


Recherches identitÊ Êditoriale et première de couverture.


Affiche pour promouvoir le nouveau magazine, que l’on retrouve dans les lieux culturels dédiés à la photographie et dans des espaces professionels thérapeutiques.

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Hypothèse 2

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Espace dédié à la photographie thérapeutique


Stratégie de communication

Contexte ÀVancouver, au Canda, existe le «phototherapy centre» dirigé par Judy Weiser proposant des workshops, conférences dédiés à la thérapie par la photographie. De nombreuses formations, workshops sont proposés dans les pays anglo saxons afin de faire connaitre ces techniques.

Cible S’adresser à des professionnels, photographes et thérapeutes, mais aussi à des personnes souhaitant découvrir ces techniques, des amateurs.

Concept Créer un espace dédié à cette photographie comme outil thérapeutique. Ce lieu permettra de faire découvrir et sensibiliser le public à ces techniques thérapeutiques. Un espace où l’on peut avoir accès à des formations pour les professionnels, et des ateliers pour tous. Pourront également avoir lieu des expositions. Ce lieu deviendra un espace de rencontres et d’échanges, le premier lieu en France dédié à la photographie thérapeutique ce qui permettra de crédibiliser ces techniques.

63 63


Concept Afin de crédibiliser cet espace, s’associer à un lieu existant, connu et reconnu dans le monde de la photographie et disposant d’un espace existant afin d’accueillir ces formations et ateliers. La Maison européenne de la photographie lieu emblématique de la photographie à Paris, dispose d’un espace au 12 rue François Miron où sont proposés des stages et ateliers. Ce lieu propose les ateliers du 12, adressés aux jeunes afin de découvrir la photographie. Utilisé seulement lors des vacances scolaires et un samedi par mois ce lieu peut accueillir ces nouveaux ateliers et formations dédiés à la photographie et ses bienfaits.

Nom et Message Les ateliers thérapeutiques Rappel aux ateliers ayant déjà lieu dans cet espace, tout en ajoutant la valeur ajoutée, l’aspect thérapeutique. Les ateliers thérapeutiques, un lieu où la photographie devient outil thérapeutique.

Valeurs Foyer - Rassemblement Échanges - Liens Découverte - Créativité

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Contenu Les formations seront proposées aux professionnels seulement, photographes et thérapeutes, et leur permettront de se former afin d’utiliser ces techniques. Les ateliers seront des moments de découverte accessibles à tous. Chacun pourra s’initier à l’objet photographique et apprendre à l’utiliser à des fins thérapeutiques. Les expositions qui auront également lieu dans cet espace, présenteront des projets qui ont été réalisés sur ce thème et ceux réalisés lors des ateliers proposés. Pourront également être organisées des rencontres avec des personnes utilisant régulièrement ces techniques ainsi que des journées d’échanges pour toute personne souhaitant apprendre, et échanger davantage.

Supports

Création de l’identité visuelle de cet espace Communication print pour annoncer l’existence de ce lieu et ce qu’il propose. Affiche, flyers et annonces presses. Programme afin d’annoncer les ateliers, formations et expositions qui auront lieu dans cet espace. Site internet donnant accès à toutes les informations sur ce lieu ainsi que son programme.

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Partenaire

La MEP La Maison européenne de la Photographie est un centre majeur d’exposition de photographie contemporaine à Paris depuis 1996.

Les ateliers du 12 En 2013, ont été crée les Ateliers du 12, un nouvel espace pédagogique situé à proximité de la MEP au 12 rue François Miron. La Maison Européenne de la Photographie complète ses visites d’expositions, initiées depuis 2005, commentées par un conférencier, privilégient un contact direct avec les œuvres et sensibilisent les enfants au décryptage visuel, en leur apprenant à observer, analyser, distinguer et échanger leurs regards et réflexions et propose désormais aux 6-11 ans et aux 12-15 ans un programme d’ateliers et de stages, menés avec des artistes et des conférenciers, pour aborder la photographie par la pratique. Lieu d’expression et d’apprentissage, les Ateliers du 12 bénéficient d’un aménagement modulaire et de matériel qui permettent d’aborder des pratiques très diverses associant la photographie à d’autres arts (écriture, graphisme, dessin, bande dessinée, architecture, sculpture, cinéma, etc.) et dispose également d’un fonds d’ouvrages d’édition jeunesse consacré à la photographie et à l’image.


Les visites ateliers Une visite de l’exposition, prolongée par un atelier de pratique artistique. Un samedi par mois, avec la complicité d’une conférencière, les enfants partent à la découverte d’un artiste et de la création photographique. Une visite atelier en deux temps : Dans l’exposition à la Maison Européenne de la Photographie tout d’abord, où un parcours sous forme de livret à compléter leur est proposé, leur permettant de participer, de s’approprier l’œuvre et de garder une trace de leur visite. Ensuite au cours d’un atelier, conçu comme un temps de pratique en regard de la démarche de l’artiste exposé, où les apprentis photographes découvrent les notions essentielles de la photographie (cadrage, point de vue, composition…).

Les stages ateliers Pendant les vacances scolaires, pour les tranches d’âge 6-11 ans et 12-15 ans : un atelier de pratique artistique sur plusieurs jours, mené par un artiste photographe. Proposés pendant les vacances scolaires, les stages ateliers invitent les enfants et les adolescents à une rencontre privilégiée avec un artiste, à la découverte de son travail et au partage d’une expérimentation photographique. Les stages ateliers permettent ainsi aux jeunes participants d’aborder par la pratique les problématiques artistiques contemporaines et d’encourager leur créativité. Dans le courant du stage, une visite de l’exposition en cours à la Maison Européenne de la Photographie complète cette découverte de la création photographique.

67 67



Existant

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INECAT

Au sein de l’Institut national d’expression de création, d’art et de transformation (INECAT), l’Association Art et Thérapie propose des formations, des ateliers de sensibilisation ainsi qu’une revue Art et Thérapie. L’équipe composant cette association est constituée, de psychiatre, psychanalyste, médiateur artistique, peintre, plasticien Sont proposées différentes formations, longues ou courtes, dont la formation d’art thérapeute et de médiateur artistique. L’association propose également des ateliers d’initiation et de sensibilisation à l’art thérapie, et des événements, colloques, soutenances de mémoires. http://www.inecat.org/

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Affiche Porte Ouvertes

Revue

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ATEPP-CEFAT Les Pinceaux

L’Atepp-Cefat est un Atelier et un Centre de formation à l’art thérapie, ouvert à tous. La présidente, Sara Pain est professeur aux Universités de Buenos Aires, São Paulo et Paris. L’Atepp-Cefat est conduit par une équipe d’une trentaine de professionnels et dispose d’un éventail de propositions articulées autour de la pratique plastique et art-thérapeutique: - formation qualifiante un parcours à perspective professionnelle. Les ressources des arts-plastiques, dans une démarche expressive ou thérapeutique, sont mises au service du développement des processus créatifs de la personne. - formations courtes ouvertes à ceux qui désirent découvrir, s’initier, se donner des outils professionnels. Des dispositifs où des expériences sensibles à la matière côtoient une pensée en éveil. - pratiques professionnelles pensées par et pour les professionnels utilisant la médiation plastique. Pour se retrouver avec ses pairs, se ressourcer et ouvrir de nouveaux horizons à sa pratique d’atelier. - ateliers plastiques d’apprentissage, basés sur l’expression et l’art-thérapie. Ils sont ouverts à tous, grands et petits. - journée annuelle - revue Chantiers d’art-thérapie http://lespinceaux.org/

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Revue

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Recherches graphiques

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01 Foyer

Espace

Perception

Emotions

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Références

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Recherches



Développement

Recherches identité visuelle.Affiche et flyers du lieu afin de le faire connaître, que l’on retrouve à la MEP, lieux culturels liés à la photographie et espace professionnels thérapeutiuqes.




Programme du lieu expliquant ce qu’il propose, et cartes/flyers.

83


Recherches


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Développement

EXPOSITIONS

RENCONTRES

FORMATIONS

ATELIERS


Affiche du lieu afin de le faire connaître, que l’on retrouve à la MEP, lieux culturels liés à la photographie et espace professionnels thérapeutiuqes.

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Programme du lieu expliquant ce qu’il propose.


Affiche du lieu afin de le faire connaître, que l’on retrouve à la MEP, lieux culturels liés à la photographie et espace professionnels thérapeutiuqes.

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02 Manuel

Ateliers

DiversitĂŠ

Ludique

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Références

91


DĂŠveloppement


93


Programme du lieu expliquant ce qu’il propose.




Affiche du lieu afin de le faire connaître, que l’on retrouve à la MEP, lieux culturels liés à la photographie et espace professionnels thérapeutiuqes.

97


DĂŠveloppement


Affiche du lieu afin de le faire connaître, que l’on retrouve à la MEP, lieux culturels liés à la photographie et espace professionnels thérapeutiuqes.

99


Programme du lieu expliquant ce qu’il propose.


101



Hypothèse 3

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Colloque sur l’aspect thérapeutique de la photographie


Stratégie de communication

Contexte Actuellement ces techniques se diffusent principalement par l’échange entre personnes liées au domaine thérapeutique, ou utilisant ces techniques.

Cible S’adresser à des professionnels, des thérapeutes, art thérapeutes ou des photographes, personnes pouvant utiliser ces techniques à des fins thérapeutiques dans leur profession.

Concept Afin de faire connaître ces techniques, s’adresser directement aux personnes qui pourraient les utiliser et donc les proposer à leurs patients, clients. Mettre en place un colloque, comportant conférences, tables rondes et échanges. Ce rassemblement permettrait la rencontres de ces différentes personnes, utilisant, ou souhaitant utiliser ces techniques. Plusieurs jours mis en place visant à étudier la question de la photographie comme un outil thérapeutique et son utilisation.

105 105


Concept L’Institut de Psychologie, centre de formation universitaire de psychologie organise régulièrement des colloques, conférences et séminaires. Ce partenariat permettra de toucher le maximum de professionnels de ce milieu ainsi que de disposer d’espace pour la mise en place de ce colloque.

Nom et Message Photographie & Thérapie, L’étude de la photographie comme outil thérapeutique.

Valeurs Rencontre - Rassemblement Echanges -Recherche Étude

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Contenu Lors de ces quelques jours des professionnels interviendront lors de conférences afin d’expliquer l’utilisation de la photographie thérapeutique. Des rencontres auront lieu tout au long des ces trois jours, ainsi que des échanges lors des tables rondes organisées.

Supports

Création de l’identité visuelle de ce colloque. Communication print pour annoncer l’existence, les dates et ce que propose ce colloque. Programme afin d’annoncer différentes conférences, tables rondes, rencontres... Site internet donnant accès à toutes les informations sur ce colloque ainsi que son programme.

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Partenaire

L’Institut de Psychologie L’Institut de Psychologie de l’Université de Paris a été créé en 1920. Berceau de la psychologie française, il est historiquement le premier centre de formation universitaire pour les psychologues. Aujourd’hui, il accueille environ 3500 étudiants en licence et en master au Centre Henri Piéron à Boulogne-Billancourt, offrant 9 spécialités différentes de Master dans le domaine de la psychologie. C’est l’un des rares lieux de formation et de recherche en France qui offre un tel éventail de formations ouvertes sur les métiers de la psychologie et permettant aux étudiants de se familiariser avec les orientations théoriques principales qui animent la psychologie contemporaine. Cet institut propose régulièrement différents colloques et séminaires autour de la thématique de la psychologie.

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Existant

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La Société Française de Psychopathologie de l’Expression et d’Art-thérapie

SFPE AT La Société Française de Psychopathologie de l’Expression et d’Art-thérapie a pour objet l’étude pratique, théorique et la recherche concernant les apports de toutes les formes d’expression artistique à la thérapeutique, l’éducation spécialisée, la pédagogie et la culture. Créée en 1964, cette société savante médicale est ouverte aux art-thérapeutes et aux chercheurs de nombreuses disciplines qui se rencontrent deux fois par an pour des journées d’étude. Les thèmes de réflexion intéressent tant les diverses pratiques de l’art-thérapie que les apports pluridisciplinaires à la psychopathologie de l’expression. Ils concernent également tous les aspects éthiques de la profession d’art-thérapeute dont les orientations multiples trouvent leurs références théoriques dans toutes les sciences humaines. http://www.sfpe-art-therapie.fr/

Les journées Deux fois par an, en automne à Paris et au printemps en province, ces journées d’étude réunissent des professionnels et des chercheurs concernés dans leurs pratiques respectives par toutes les questions du champ «Art et Psy» qu’il s’agisse d’art-thérapie en milieu hospitalier, carcéral, médico-social ou d’études de l’expression artistique psychopathologiques, psychologiques, esthétiques, sociologiques. Elles touchent à de nombreux domaines des sciences humaines et des pratiques de tout le secteur sanitaire, socioculturel et pédagogique. Une revue annuelle publie les actes des Journées d’Automne. http://www.sfpe-art-therapie.fr/

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Affiches des journées

Revue annuelle

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Design et Imaginaire Grand colloque, organisé par l’université de Nîmes et l’université Paul Valéry Montpellier le 8 octobre 2014. Ce colloque, sur le thème Design et Imaginaire. et sous la direction de Stéphane Vial, de Fabio La Rocca et d’après une initiative du groupe PROJEKT, est ouvert au public.

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Design, Art et Narration Colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts, Université de Toulouse Le Mirail, sous la responsabilité scientifique de Fabienne Denoual, sur le thème Design, Art et Narration. Ce colloque a pour principal objet d’explorer la relation que les pratiques visuelles d’art et de design entretiennent avec la narration dans un contexte de plus en plus influencé par le web 2.0.

115 115


De l’archive au reenactment Colloque international sur le thème artistique: le lien entre l’action de l’homme et de l’archive. Cet évènement s’intéresse à la question de la performance et de sa représentation.

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Art et Recherche «Art et recherche: la recherche en art et dans l’enseignement supérieur artistique» combine un forum des écoles supérieures d’art et un colloque international sur la recherche en art. Ce colloque est organisé par l’École nationale supérieure d’arts de Paris Cergylien externe, à l’initiative du ministère de la culture et de la communication.

117 117



Recherches graphiques

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01 Reflet

Miroir

Echanges

Liens

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Références

121


Recherches


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DĂŠveloppement


Recherches identité visuelle, affiche et flyers afin de faire connaître ce colloque et le présenter.

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Affiches du colloque, que l’on retrouve dans les lieux professionnels liés a la psychologie, psychothérapie, et thérapeutique.

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DĂŠveloppement


Affiche du colloque, que l’on retrouve dans les lieux professionnels liés a la psychologie, psychothérapie, et thérapeutique.

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Flyers et programme expliquant le dĂŠroulement des 3 jours du colloque.

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02 Évolution

Rassemblement

Focus

Perception

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Références

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Développement

L’ét u d e d e la p h o t o g r ap h ie co m m e o u t il t h ér ap eu it iq u e

L’ét u d e d e la p h o t o g r ap h ie co m m e o u t il t h ér ap eu it iq u e

PH OT OG R APH I E & T H É R API E

L e s 3,4 & 5 No ve mb re 2 0 1 5

PH OT OG R APH I E & T H É R API E

Les 3 ,4 & 5 N o v embre 2 01 5

PHO TOG R APH IE & T H ÉR API E

L’ét u d e d e la ph o to g r a p hi e co m m e out il t hé r a p e ui ti qu e

PH OT OG R APH I E & T H É R API E L’ét u d e d e la p h o t o g r ap h ie co m m e o u t il t h ér ap eu it iq u e

L es 3 ,4 & 5 Novemb re 2015

Les 3 ,4 & 5 N o v embre 2 01 5

Recherche identité visuelle et affiche du colloque.


Affiche du colloque, que l’on retrouve dans les lieux professionnels liés a la psychologie, psychothérapie, et thérapeutique.

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Flyers et programme expliquant le dĂŠroulement des 3 jours du colloque.

137


Flyers et programme expliquant le dĂŠroulement des 3 jours du colloque.


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L’ ét u d e d e la p h o t o g r a p h ie c o m m e o u t il t h ér a p eu it iq u e

L’ ét u d e d e la p h o t o g r a ph i e c o m m e o u t il t h ér a p eu it iq u e

P H OTOG RA PHI E & TH ÉRAPI E

L es 3, 4 & 5 N ov embr e 201 5

P H OTOG RAP H I E & TH ÉRAP I E

Les 3, 4 & 5 Novembre 2015

L es 3,4 & 5 No vembr e 2 015

L e s 3 ,4 & 5 No v e m b r e 2 0 1 5

P H OTOG RA P HI E & TH ÉRAP I E

L ’étud e d e l a p hotog r a p h ie com m e outi l thé rap e u it iq u e

L’ ét u d e d e la p h o t o g r a p hi e c o m m e o u t il t h ér a p eu it iqu e

P H O T O G R A P HI E & TH É R A PI E


Affiches du colloque, que l’on retrouve dans les lieux professionnels liés a la psychologie, psychothérapie, et thérapeutique.

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Flyers et programme expliquant le dĂŠroulement des 3 jours du colloque.


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Affiches du colloque, que l’on retrouve dans les lieux professionnels liés a la psychologie, psychothérapie, et thérapeutique.


L’étude de la photographie comme outil thérapeuitique

L’étude de la photographie comme outil thérapeuitique

P H OT OGRAP HI E & T H ÉR API E

L es 3, 4 & 5 N o vem bre 20 15

P H OT OGR AP H I E & T H É R AP I E

Les 3, 4 & 5 Nov embr e 20 15

L’ étude de la pho to gr a ph i e co mm e outil théra peu i t i qu e

P HO TO G R A P HI E & TH ÉRA P I E

L ’é t u de de l a ph o t o gr a ph ie co mme o u t i l t h é r a pe u i t i qu e

P H O T O G R A PHIE & T H É R A PIE

L e s 3, 4 & 5 No v e m br e 2 0 1 5

Les 3,4 & 5 Novembre 2015

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Conclusion

Hypothèse 1 Le magazine de la thérapie par la photographie s’adresse au grand public ce qui permet d’atteindre un public plus large. Il est un objet régulier mettant en avant l’actualité. Cependant il manque le côté pratique, manuel de ces techniques afin de les développer davantage.

Hypothèse 2 L’espace dédié à la photographie thérapeutique permet aux personnes de se rassembler, d’échanger et de découvrir. Il donne accès à des ateliers et formations adaptés à chacun, que la personne soit amateur ou professionnel. La découverte se fait par la manipulation et l’utilisation de la photographie à des fins thérapeutiques.

Hypothèse 3 Le colloque de la photographie comme outil thérapeutique permet de faire connaître et échanger autour de ce thème, de ces techniques, en s’adressant aux professionnels uniquement, ce qui réduit le nombre de personnes pouvant les utiliser.

Hypothèse à developper Pour ce projet je souhaiterais développer l’hypothèse 2, tout en y associant l’hypothèse 1. L’espace avec des ateliers et des formations, adaptés à chaque cible, amateurs et professionnels, permet d’utiliser ces techniques. Cet espace publierait également un magazine, de ce qui se passe dans ces ateliers, et qui permettrait d’ajouter cette notion d’actualité, pour mettre en avant ces techniques qui évoluent constamment.

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Moodboard Tome 3

Le Magazine Hypothèse 1

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L’espace Hypothèse 2

EXPOSITIONS

RENCONTRES

FORMATIONS

ATELIERS

149 149


Camille Jaeg


PHOTO THÉRAPIE CAMILLE JAEG

FAIRE DÉCOUVRIR LA PHOTOGRAPHIE THÉRAPEUTIQUE Cible : GRAND Public

Le support et l’appareil photographique peuvent être utilisés comme outil thérapeutique. Afin de faire découvrir cet aspect de la photographie “Photo Thérapie” est un lieu d’échange et de rassemblement proposant des ateliers et rencontres ouverts à tous ainsi que des formations pour les professionnels. Ce lieu propose le magazine “Contraste” afin de découvrir à travers des témoignages, des portraits et des projets réalisés cette utilisation de la photographie.

— MastèrE 2 stratégie de communication PAR L’IMAGE ÉCOLE DE CONDÉ PARIS - PROMOTION 2015


U N L A

L I E U

O Ù

P H OTO G R A P H I E

D E V I E N T

O U T I L

T H É R A P E U T I Q U E

12 rue François Miron 75004 Paris

01 44 78 75 23

www.photo-therapie.fr reservation@mep-fr.org


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