AVANT-PROPOS Après trois ans d’Histoire de l’Art au lycée en enseignement de détermination puis trois ans à l’Institut d’Histoire de l’Art et d’Archéologie Michelet, c’est lorsque j’ai choisi de m’orienter vers la Conservation-Restauration que ma passion pour l’Archéologie a enfin été complète. En effet il me manquait une composante essentielle : le contact direct avec l’objet. Passionnée par les arts plastiques que je pratique en amont de ma formation à travers le modelage, la sculpture et le dessin, je suis naturellement attirée par la matérialité de l’oeuvre. Grâce à la diversité de ses formes, de ses matériaux, et par le fait qu’elle accompagne l’Homme depuis ses débuts et ce sur tous les continents et à travers toutes les cultures, la céramique s’est imposée à moi. Particulièrement attirée par l’art de la préhistoire et celui des civilisations extra-européennes, l’opportunité de travailler, dans le cadre de mon mémoire de fin d’études, sur des pièces issues de l’Archéologie Égyptienne revêt une importance capitale à mes yeux car elle me permet d’allier travail et passion. L’intégration de l’Archéologie dans la réflexion du conservateur-restaurateur a motivé la réalisation de ce mémoire et a également conditionné le choix des différents stages afin de donner à ces deux dernières années d’études une orientation professionnelle tournée vers l’Archéologie. Ces motivations expliquent le choix de ces pièces comme sujet de mémoire ainsi que le sujet technicoscientifique qui se veut être un pont entre les deux professions.
1