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N° 1380 - Semaine 24 - du 15 au 21 juin 2022
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A la une N° 1380 - Semaine 24 - du 15 au 21 juin 2022
La semaine 4 Succès Ciné : “Jurassic World” 6 Plan de financement 8 La sélection des tournages
Cinéma 10 “Baz Luhrmann utilise tous les outils à disposition du cinéaste.” 11 La stratégie TikTok de Warner Bros. pour “Elvis” 12 Disney menace de déserter les salles 14 Le CNC dévoile son diagnostic énergétique des salles de cinéma 15 Canal + et la Fête du Cinéma
Télévision 16
e Sénat donne ses conclusions sur le L financement de l’audiovisuel public 17 Monte-Carlo, une visibilité unique 18 Les réalisatrices et réalisateurs de l’U2R font entendre leur voix 19 Marie Barraco (Série Series) : « Mettre en avant des créations ayant un fort ancrage sociétal »
Juridique 20 Metavers et droit d’auteur
Animation 22 All The Anime, ambassadeur du soleil levant 23 Les ambition de Crunchyroll
Sunny Side 28 Une 33ème édition très attendue 28 Les collections d’été de France 5 30 Canal+ : « La force de la dramaturgie est au cœur de nos documentaires » 32 Le SPI et les enjeux du documentaire
Belgique 34 Fortes attentes de la création indépendante envers la RTBF
La programmation 36
Les films des 7 prochaines semaines
Les chiffres 40 Cinéma 45 Télé
Le CNC analyse le marché de l’animation française en 2021 u L’étude montre que le secteur est florissant. Toutefois, les données mettent aussi en avant que le long métrage d’animation souffre toujours d’une absence de considération. H Le 14 juin, à l’occasion du Festival d’Annecy, le CNC a dévoilé son étude sur le marché de l’animation en France en 2021, qui traite de la production, de la diffusion, de l’export, de l’évolution des modes de consommation ou encore de l’emploi. Concernant la production, plusieurs points sont à retenir. Tout d’abord, du côté des programmes audiovisuels, tout est au beau fixe. L’étude remarque : “En 2021, le volume de production (…) atteint 357 heures (+62 heures par rapport à 2020), soit le deuxième plus haut La série « Simon », un des grands succès de niveau depuis 2006 (395 heures). La production l’animation française. d’animation est marquée par des cycles de production de deux ou trois ans, ce qui explique généralement les variations annuelles des volumes compDu côté du cinéma, il y a encore beaucoup à tabilisés ; 2021 est dans le cycle haut. Les devis faire, en témoigne la toujours faible quantité de augmentent de 28,3 % en 2021 à 314,5 M€, soit longs métrages produits. “Sur les 20 dernières un niveau record historique. En parallèle, le coût années, les films d’animahoraire progresse de 6,1 % tion représentent 2,9 % de par rapport à 2020 et atteint Pour les programmes, 879,99 K€, signe de producla production agréée, soit tions ambitieuses”. L’étude entre 3 et 12 films par an. En les devis augmentent pointe la capacité croissante 2021, 10 films d’animation de 28,3 % en 2021 des contenus animés franfrançais sont agréés”, souà 314,5 M€, soit un çais à capter les financeligne l’étude. Celle-ci note ments internationaux. “En niveau record historique. un autre aspect : “Ces films sont régulièrement financés 2021, les partenaires étranavec des partenaires étrangers apportent 91,2 M€, soit gers, avec plus de 2/3 de coproductions sur les +31,9 % par rapport à 2020 et une multiplica20 dernières années. (…) Sur la dernière décention par plus de deux en 10 ans. Ils assument 29 % nie, les premiers financeurs des films d’initiative du total des devis, soit le plus haut niveau depuis française d’animation agréés sont les produc2007 (30,3 %) et surtout un niveau supérieur à teurs. 24,9 % des coûts sont ainsi assumés par la moyenne annuelle des dix dernières années ces derniers, une part largement plus élevée que (24,8 %). L’animation concentre 48 % du total celle observée pour l’ensemble des films d’initiades apports étrangers dans la production de protive française agréés (14,9 %). Autre spécificité, grammes audiovisuels français en 2021 (44,4 % les apports étrangers s’élèvent à 17 % du total des entre 2012 et 2021). En 2021, 298 heures d’anicoûts des films d’animation, contre 10,6 % tous mation bénéficient d’un financement étranger films d’initiative française agréés. Cela s’explique (coproduction et/ou prévente), soit 83,4 % du vonotamment par le coût élevé des films d’animalume total produit. La part d’heures financées avec tion qui impose de trouver de multiples finanun partenaire étranger est nettement plus élevée ceurs, notamment des partenaires étrangers”. que pour les autres genres (54,4 % en fiction, 24,8 Une autre raison à avancer : le peu d’ambition % pour le documentaire par exemple). L’animaque le secteur cinématographique lui-même et tion française s’est ainsi imposée comme une des les pouvoirs publics français ont pour le long premières productions mondiales et a su tirer parti métrage d’animation. de la demande forte de contenus, notamment celle Lucas Fillon des nouveaux acteurs non linéaires”.
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Le succès de la semaine
© 2022 UNIVERSAL STUDIOS AND AMBLIN ENTERTAINMENT.
En bref… Tournage de la série de format court “Capucine” H Ve m a P r o d u c t i o n ( g r o u p e Mediawan) annonce le tournage de la série Capucine pour les chaînes AB1 (France) et AB3 (Belgique). Le tournage de cette nouvelle série (90×1’45) se déroule du 6 au 24 juin 2022 à Paris et dans la région parisienne. Capucine, incarnée par la comédienne Barbara Boltoner, est au téléphone, ses airpods greffés aux oreilles. Elle parle de tout, devant tout le monde et aborde des thèmes très différents, de sa sexualité à ses soucis de boulot… avec fraîcheur, sincérité et impertinence. La série est créée par Pénélope Bœuf et réalisée par Louis Delva. Elle marque la première collaboration entre Vema Production (Mediawan Studio France) et Mediawan Thematics (Édition des chaînes et services digitaux associés). La société Entre Chien et Loup est également en coproduction.
Louis Clichy nommé à la présidence de la Commission des aides aux techniques d’animation H L’acteur, animateur et réalisateur , Louis Clichy, 46 ans, est nommé à la présidence de la Commission des aides aux techniques d’animation du CNC. Il est le père des films Astérix, le domaine des Dieux (2014) et Astérix, le secret de la potion magique (2018). Les membres titulaires de la commission sont : Lucie Bolze, Productrice (Rosalie Films), Charlotte Cambon, Réalisatr ice, Lucie Ger manaz, Animatr ice (Teamto), Charlotte de la Gournerie, Productrice (Sun
Creature), Diane Launier, Directrice générale (Art ludique, le Musée), Pierre Mazars, Vendeur international (Charade), David Michel, Producteur ( C o t t o nwo o d M e d i a ) , Va l e n t i n Moriceau, Responsable recherche et développement (Cube Creative-Xilam Animation), Franck Petitta, Directeur Général (École Georges Méliès)
Olivier Zegna Rata quitte le SPI H Nommé délégué général du Syndicat des producteurs indépendants (SPI) le 22 juillet 2019, Olivier Zegna Rata a récemment quitté ses fonctions. C’est Emmanuelle Mauger, déléguée générale adjointe du syndicat, qui assure l’intérim. Pour rappel, le SPI rassemble 475 sociétés, officiant aussi bien dans le cinéma que dans l’audiovisuel, ainsi que dans tous les genres et formats.
Netflix et La Poudrière nouent un partenariat
Lancement de l’appel à candidatures de la Résidence Annecy Festival 2023 H Alors que la Résidence Annecy Festival 2022 prendra fin le 30 juin prochain et que les 3 projets sélectionnés seront mis en lumière lors du Mifa, le Festival international du film d’animation d’Annecy lance l’appel à projets pour l’édition 2023. A partir du 3 avril 2023 la Résidence accueillera 3 nouveaux projets d’animation dont les porteurs pourront bénéficier pendant 3 mois d’un espace de travail propice à l’exploration (aux Papeteries – Image Factory à Annecy), d’un mentorat sur mesure et de l’accompagnement des équipes de CITIA, la structure organisatrice du festival. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 9 septembre. La Résidence est soutenue par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de la Haute-Savoie, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, le CNC et Netflix.
En bref…
Des débuts dévorants u La conclusion de la saga initiée par Steven Spielberg en 1993 signe le 3ème meilleur démarrage de l’année. H C’est peu de dire que la sortie de Jurassic World : le monde d’après (Universal Pictures) était attendue par les fans de la première heure. En effet, le film a été conçu comme la grande conclusion de la saga initiée par Steven Spielberg en 1993, en rassemblant aussi bien le casting principal de la trilogie Jurassic Park (Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum) que celui de la trilogie Jurassic World (Chris Pratt, Bryce Dallas Howard). Un procédé ayant récemment fait ses preuves avec Spider-Man : No Way Home qui rassemblait les personnages les plus emblématiques de toutes les adaptations consacrée à l’homme araignée. Ainsi, Jurassic World : le monde d’après attire 1 165 165 spectateurs dans 749 salles dès son premier week-end d’exploitation. Il s’agit du 3ème meilleur démarrage de l’année, juste derrière Top Gun : Maverick (1 328 181) et Doctor Strange in the multiverse of madness (1 294 299), mais devant The Batman (1 033 663). Par rapport aux précédents opus, cet ultime volet signe des débuts malheureusement moins performants que ceux des deux épisodes précédents : Jurassic World (1 735 467) et Jurassic World : Fallen Kingdom (1 206 692). À noter que la météo ensoleillée n’a probablement pas été bénéfique au film qui avait pourtant enregistré la meilleure première journée d’exploitation en 2022 avec 338 399 entrées, devant les séquelles de Doctor Strange (335 459) et Top Gun (320 887). Cet opus se déroule quatre ans après la destruction de Isla Nublar dans Jurassic World : Fallen Kingdom. Les dinosaures font désormais partie du quotidien de l’humanité entière. Un équilibre fragile qui va remettre en question la domination de l’espèce humaine maintenant qu’elle doit partager son espace avec les créatures les plus féroces que l’histoire ait jamais connues. Nicolas Colle
H Netflix s’associe à La Poudrière, école de réalisation de films d’animation située à Bourg-lès-Valence (Drôme), pour “contribuer à l’excellence de l’animation française ainsi qu’à la diversité et l’égalité des chances”. Depuis son lancement il y a vingt ans, La Poudrière a formé plus de 180 étudiants de 34 nationalités, sans pré-requis en termes de diplômes et en appliquant des droits d’inscription limités, contribuant à l’égalité des chances d’accès à un métier très qualifié. Ces volontés d’égalité, de diversité et d’excellence sont dans l’ADN de Netflix. Ainsi, la plateforme américaine s’engage pour une durée de trois ans à accompagner la formation des élèves de La Poudrière en soutenant financièrement l’école et en partageant l’expertise des équipes Netflix à travers le développement d’un programme consacré à l’écriture de séries d’animation, et notamment la formation d’auteurs professionnels. La volonté de ce partenariat est de promouvoir, dès la formation, la diversité et la parité au sein de l’animation française, et de participer à l’émergence de talents qui reflètent la richesse de la société et racontent des histoires dans lesquelles chacun pourra s’identifier.
Christian Gerin réélu à la présidence du SATEV H Lors de son assemblée générale ordinaire du jeudi 9 juin, le Syndicat d e s A ge n c e s d e P re s s e a u d i ov i suelles (SATEV) a réélu à l’unanimité Christian Gerin (Pitch TV) président pour 3 ans. Le nouveau bureau du syndicat est composé de Christian Gerin (Pitch TV), au poste de président (réé-
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Revue de presse
L’inévitable retour des clips publicitaires sur les services de streaming
En bref… lu) Ségolène Dujardin (Découpages), au poste de vice-présidente (réélue) Frédéric Texeraud (Cat & Cie), au poste de vice-président (élu) Naoual Daïkhi (TV Presse Productions), au poste de secrétaire générale (réélue) Grégoire Olivereau (Edenpress), au poste de trésorier (réélu) Sylvain Athierl (A2PRL), au poste d’administrateur (réélu) Jérôme Caza (Kartagen), au poste d’administrateur (réélu) JeanYves Huchet (Kinopresse), au poste d’administrateur (réélu). Les représentants du SATEV au Conseil d’administration de la Fédération Française des Agences de Presse (FFAP) sont : Christian Gerin, Grégoire Olivereau, Ségolène Dujardin, Sylvain Athierl, Naoual Daïkhi et Jean-Yves Huchet. Le président nouvellement réélu “s’est félicité du travail collectif réalisé par la CISA qui comprend tous les syndicats de producteurs audiovisuels et le syndicat des distributeurs indépendants, sur des dossiers déterminants pour l’avenir de la production indépendante”, mais a pointé “ trois crises à venir : la question du financement du service public audiovisuel avec la suppression annoncée de la contribution à l’audiovisuel public (CAP), l’enjeu autour du financement du documentaire d’information et d’investigation, et la démarcation entre information, manipulation et propagande, illustrée par la guerre en Ukraine”.
La deuxième saison de “Kidnapping” en tournage H Après le succès de la saison initiale, la suite du polar intimiste sur fond de crise européenne, créé par Torleif Hoppe (scénariste de The Killing et Traque), est en tournage jusqu’au 12 juillet pour la chaîne danoise TV2 et Arte. Le duo formé par le policier danois Rolf Larsen, incarné par Anders W. Berthelsen, et l’inspectrice française Claire Bobain, campée par Charlotte Rampling, se reforme dans ces nouveaux épisodes réalisés par Fabian Wullenweber. Rolf reprend du service, encore seul détenteur de la vérité sur sa fille. Il fait rapidement une découverte macabre, qui le lance sur la piste d’un trafic de migrants venus d’Asie… En parallèle, un jeune Roumain s’inquiète du silence de sa sœur, partie au Danemark avec la promesse d’un travail.
FTD présentera la série “Kroissan veut être célèbre” au Mifa H La série animée Kroissan veut être célèbre (52 x 11’), actuellement en développement, sera présentée au Marché international du film d’animation d’Annecy (Mifa), qui aura lieu du 14 au 17 juin. Le programme
H Les plates-formes comme Netflix ou Disney subissent une forte pression. Les coûts de production ne cessent d’augmenter. Le directeur de Paramount+, Tom Ryan, révèle ce qui pourrait bientôt changer dans le streaming. (…) Contrairement au modèle économique basé sur un refinancement par les téléspectateurs, M. Ryan propose sur sa plateforme une offre financée par la publicité, (…). Pluto TV connaît un certain succès, comme en témoignent les chiffres que cite son créateur : l’année dernière, Pluto TV a rassemblé 68 millions d’utilisateurs actifs tous les mois, dans une trentaine de pays, et généré un milliard de dollars de chiffre d’affaires grâce aux spots publicitaires. (…) Il y a un peu plus de trois ans, (…) Viacom (notamment MTV, Comedy Central) a racheté Pluto TV pour 340 M$. Viacom a ensuite fusionné avec le groupe CBS, et, plus récemment, la nouvelle entité médiatique a été rebaptisée Paramount, du nom de la célèbre production cinématographique que Viacom avait achetée dans les années 90. Tom Ryan a finalement été nommé directeur du service streaming du groupe, et l’an dernier, Viacom a lancé son propre concurrent de Netflix : Paramount+. (…) Tom Ryan annonce (…) tous les grands services de streaming miseront prochainement sur des offres confrontant les spectateurs à des spots publicitaires. À moins que les abonnés ne soient prêts à payer un abonnement significativement plus cher. (…) Disney+, et son concurrent américain HBO Max, ont également déjà annoncé l’introduction future de spots publicitaires sur leur plateforme. Seule l’entreprise Apple échappe jusqu’à présent à cette dernière évolution. (…) “Le retour des spots publicitaires sur les services de streaming me semble inévitable”, explique Ryan, “car les consommateurs sont à la recherche d'options abordables”. L'inflation actuelle, associée à la hausse des prix de l›énergie, pourrait même accélérer l'introduction du streaming financé par la publicité sur toutes les plateformes populaires actuelles. Et, en parallèle, les prix des abonnements au streaming ne contenant pas de publicité pourraient augmenter fortement. (…) Die Welt, Christian Meier, le 9 juin, publié par Le Figaro
De clap et d’épée H (…) Il est né de l’envie du producteur Dimitri Rassam en 2019, avant le coup de frein du Covid. “Je cherchais un sujet pouvant créer l’événement sur grand écran”, raconte ce jeune quadra passionné. (…) Il s’est d’abord adressé à ses camarades Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière pour l’écriture est à Martin Bourboulon pour la réalisation. (…) “J’aime l’idée de redynamiser les grandes franchises, explique le producteur. Batman était devenu assez kitsch avant que Christopher Nolan ne s’y attaque. Toutes proportions gardées, c’est ce qu’on a voulu faire avec Les Trois Mousquetaires : sans parler du patrimoine avec une ambition de modernité mais sans trahir l’esprit.” (…) Dimitri Rassam s’est associé à Jérôme Seydoux et Ardavan Safaee (Pathé) qui sont sur la même ligne de cinéma patrimonial à un grand spectacle. “Ce que je trouve fort, apprécie Martin Bourboulon, c’est la dynamique de résistance chez ses producteurs qui affirment que la salle est toujours vivante et entendent proposer des rendez-vous donnant envie aux spectateurs d’y retourner”. Il a vite été décidé de découper l’œuvre gigantesque Dumas en deux films de deux heures. D’Artagnan (en salle le 5 avril 2023) et Milady (le 13 décembre) mais aussi de les tourner en même temps. Pour un budget rare à l’échelle française : 72 M€ et un casting cinq étoiles. (…) Alors qu’il est désormais en post-production, le double film est en passe d’être vendu dans le monde entier. L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie l’avait acheté avant même le tournage. Le reste de l’Europe, l’Amérique latine et la Corée du Sud ont suivi après la présentation du teaser de 15 minutes au Festival de Cannes. La Chine et le Japon, que Dimitri Rassam visitera cet automne, sont intéressés. Pour le marché anglo-saxon, c’est actuellement en négociation une sortie hybride associant salle et diffusion sur une plateforme est envisagée. “S’il trouve un écho auprès du public, on sera heureux de faire un troisième volet” dit Martin Bourboulon. (…) Comme les grosses franchises américaines, Les Trois Mousquetaires vont aussi se décliner sur le petit écran. Deux séries dérivées sont en cours d’écriture, toujours sous la direction du duo Delaporte-La Patellière : Milady, un préquel sur le passé de ce personnage complexe ; Black Musketeer sur un certain Hannibal, dont l’histoire est insepiré d’Aniaba, le vrai premier mousquetaire noir de France. Le tournage est prévu au deuxième trimestre 2023. (…) Le JDD, Stéphane Joby, 12 juin
En bref… est produit par Cosmic Productions, et coproduit et distribué par France tv Distribution, via son label de développement “Stories by”. Le pitch : Kroissan vit seul avec sa mémé et il a un rêve : devenir Pioutuber star ! La seule façon pour devenir Pioutuber star, c’est d’avoir un maximum de vues sur sa chaîne. Mais pas facile de faire le méga buzz quand on habite une petite ville où il ne se passe pas grand-chose. Heureusement, pour faire des vidéos incroyables, Kroissan peut compter sur ses deux amis de toujours : Fizzi, qui rêve d’une grande carrière au théâtre, et Poc, son caméraman, passionné de vidéo. Ensemble, ils vont découvrir que même le quotidien le plus banal peut devenir sensationnel. La série s’adresse aux enfants âgés de 6 à 11 ans. À l’écriture, on compte Fabrice Ravier, scénariste de la série Toc Toc (France Télévisions) et de la série Les Minijusticiers (TF1), accompagné de Philippe Riche, l’auteur des Lapins Crétins. La conception graphique est assurée par David Maingault (Ghee Happy - Netflix, Elliott From Earth Cartoon Network) et la réalisation par Pascal David (Les Lapins Crétins, Captain Biceps, Delta State). La fabrication de l’animation sera assurée par le studio Caribara, également coproducteur de la série, conçue en 2D.
Cartoon Forum dévoile la sélection de sa 33ème édition H Cartoon Forum, le rendez-vous européen de la coproduction de séries animées, a dévoilé la sélection de sa 33e édition, qui se tiendra du 19 au 22 septembre, à Toulouse. Parmi les 137 projets de séries, mini-séries et unitaires soumis, 84, venant de 19 pays européens, ont été retenus. Sans surprise, la France est le pays qui présentera le plus de projets (38), suivie par l’Irlande (8) et l’Espagne (8), et l’Allemagne (7). L’intégralité de la sélection est à consulter sur le site de Cartoon, l’association européenne du film d’animation, qui organise Cartoon Forum.
Nathan Ambrosioni débute le tournage de “Toni, en famille” H Après avoir réalisé Les drapeaux de papier, à seulement 18 ans, Nathan Ambrosioni s’apprête à débuter le tournage de son second long métrage. Intitulé Toni, en famille, il est produit par Nicolas Dumont et Hugo Sélignac (ChiFou-Mi Productions). Studiocanal (qui détient tous les mandats de distribution) et France 2 Cinéma sont coproducteurs. Les chaînes Canal+, Ciné et France 2 ainsi que la région Sud accompagnent également le film. Les prises de vues débuteront le 13 juin et se dérouleront jusqu’au 28 juillet, dans le département des
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Plan de financement
En bref… Alpes Maritimes. Au casting, on retrouvera Camille Cottin, Léa Lopez, Thomas Gioria, Louise Labèque, Oscar Pauleau, Juliane Lepoureau, Catherine Mouchet, Florence Muller, Saadia Bentaieb et Benoit Giros. Toni, 43 ans, élève seule ses cinq enfants. Un job à plein-temps. Elle chante aussi le soir, dans des bars, car il faut bien nourrir sa famille. Toni a du talent. Elle a même enregistré un single qui a cartonné. Mais ça, c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui, alors que ses deux aînés s’apprêtent à rejoindre l’université, Toni s’interroge : que fera-t-elle quand toute sa progéniture aura quitté le foyer ? A 40 ans (pardon 43), est-il encore temps de reprendre sa vie en main ?
Pierre Branco nommé à la tête de Warner Bros. Discovery France c A l o r s q u e Wa r n e r B r o s . e t Discovery fusionnent, la firme amér icaine vient de nommer Pier re Branco comme Directeur Général de Warner Bros Discovery pour la France, le Bénélux et l’Afrique. Il avait déjà succédé à Iris Knobloch à la tête de WarnerMedia France, Benelux, Moyen-Orient et Afrique. Pierre Branco sera amené à diriger les activités de production de films français du studio. En 2022,Warner Bros Discovery produira et distribuera cinq films français. Le studio a déjà pour objectif de porter ce nombre à 6 à 8 films par an. Il supervisera aussi la production des séries françaises telle que Visitors, de Simon Astier. De plus, suite à la fusion, Pierre Branco reprend les activités des chaînes payantes du groupe Discovery dont Eurosport et Discovery Channel. Enfin, le dirigeant aura la responsabilité de lancer en France, probablement d’ici début 2023, la future plateforme SVOD qui rassemblera dans un même service HBO Max et Discovery +.
Costa-Gavras recevra un Léopard d’honneur à Locarno H Pour sa 75ème édition qui se tien-
dra du 3 au 13 août, le Locarno Film Festival rendra hommage à CostaGavras. Le réalisateur franco-grec recevra un Léopard pour l’ensemble de sa carrière dans la soirée du jeudi 11 août, sur la Piazza Grande. Le vendredi 12 août au Forum @Spazio Cinema, Costa-Gavras rencontrera les festivaliers, qui pourront revoir durant Locarno75 les deux films qui ont lancé sa carrière : Un homme de trop (1967) et Compartiment tueurs (1965). Au long d’une riche carrière, CostaGavras a reçu nombre de récompense, dont l’Oscar du meilleur film étranger avec Z (1969) et l’Oscar du meilleur
En Roue Libre DEVIS INITIAL
811. Montage image.......................................... 32 000 812. Montage son................................................10 000 814. Prestations son.............................................4 000 816. Auditorium.................................................................. 13 500........................................................................13 500 83. Laboratoire numérique 831. Travaux avant tournage.........................40 000 84. Effets visuels numériques......................65 000 85. Générique et films annonces...................5 000 86. Eléments de livraison ..................................3 600 89. Conservations Conservation pour dépôt légal........................1 200 Conservation production...................................2 500 9. Assurances et divers..........................294 750 91. Assurances..................................................................... 24 000....................................................................24 000 93.......Frais juridiques, frais divers et certification des comptes...................................................... 220 750 94. Frais financiers............................................50 000
1. Droits artistiques................................ 220 100 11. Sujet....................................................................66 000 13. Droit d'auteur du réalisateur...................30 000 14. Droits musicaux...........................................80 000 15. Droits divers (documents archives)........2 500 17. Frais sur manuscrits.................................... 22 000 19. Agents littéraires et conseils.....................19 600 2. Personnel............................................. 714 801 21. Producteurs................................................. 120 000 22. Réalisateur technicien..............................30 000 Directeur de production..................................44 765 Autres personnels...............................................27 750 232. Régie.................................................................73 162 233. Mise en scène techniciens......................77 685 234. Conseillers spécialisés................................1 200 235. Directeur de la photographie................41 325 Prises de vues - autres personnels..............28 079 236. Machinerie - Electricité............................82 526 237. Chef opérateur du son...............................16 106 Son - autres personnels....................................10 543 Chef costumier.......................................................9 296 Costumes - autres personnels..........................11 913 239. Maquillage - Coiffure...............................23 390 Chef décorateur..................................................... 5 927 Décoration - autres personnels......................31 832 25. Main d'oeuvre décors.................................12 000 Chef monteur image...........................................17 636 Chef monteur son....................................................3 179 Bruiteur......................................................................3 750 Mixeur.........................................................................4 074 Autres personnels...............................................35 663 29. Agents artistisques ......................................3 000 3. Equipe artistique................................ 364 190 Salaires..................................................................142 000 BNC........................................................................ 120 000 32. Rôles secondaires Salaires..................... 23 000 Petits rôles, doublures, figuration...............40 690 36. Personnels artistique.................................10 000 39. Agents artistiques.......................................28 500 4. Charges sociales.................................449 881 41. Auteurs................................................................4 866 43. Réalisateur technicien................................14 700 44. Equipe technique......................................314 609 45. Artistes.............................................................115 706 5. Décors et costumes....................................146 860 515. Prestations diverses...................................14 700 521. Locations...................................................... 53 000 53. Aménagements décors..........................20 000 54. Meubles et accessoires...............................8 800 56. Moyens de transports jouants...............27 860 57. Effets spéciaux et cascades......................7 000 58. Costumes........................................................14 000 59. Postiches et maquillage...............................1 500 6. Transports,défraiements, régie.......374 098 61. Déplacements avant tournage..............23 500 62. Tournage.......................................................130 980 Défraiements, déplacements .......................194 318 68. à 69. Frais de bureau, régie et divers...25 300 7. Moyens techniques............................220 750 71. Matériels prises de vues cinéma............82 000 73. Machineries....................................................69 350 74. Eclairage..........................................................55 600 75. Son......................................................................13 800 8. Pellicules - Laboratoires.................... 176 800 81. Montage et sonorisation
TOTAL PARTIEL.......................... 2 741 480 Frais généraux ..................................................180 000 Imprévus..............................................................180 000 TOTAL HORS TVA........................3 101 480
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur France The Film / Anomalie Films............................773 096 Rémunération du producteur en participation The Film / Anomalie Films........................... 120 000 Frais généraux en participation The Film / Anomalie Films...........................180 000 Autres coproducteurs France Memento Films Production..........................50 000 Préventes télévisuelles et autres Canal+ (dont Suisse et Afrique) ................848 384 OCS........................................................................150 000 SOFICA non garanties Cinemage 15.........................................................50 000 Manon 11.................................................................40 000 Palatine Etoile 18................................................. 25 000 Palatine Etoile 19................................................ 25 000 Cofinova 17..........................................................125 000 Manon 11 (International).................................40 000 SG Image 2019....................................................60 000 Aides non remboursables Région Bourgogne Franche Comté........150 000 Région Nouvelle Aquitaine........................200 000 Minima garantis Salle Memento Distribution.........................125 000 Vidéo Memento Distribution....................................... VàD / VàDA Memento Distribution........................... Etranger (préciser le ou les pays) Elle Driver............................................................. 110 000 Autres Placements Produits........................................30 000
PART FRANÇAISE 100,00%........3 101 480
Le devis et plan de financement présentés ci-dessus sont provisoires, car ils sont basés sur les contrats de producteurs avec leurs partenaires financiers déposés au registre public du CNC. Cette œuvre ayant obtenu l’agrément des investissements avant le tournage, des partenaires ont pu changer, modifiant ainsi les montants de certains apports. Ces devis sont donc non définitifs.
En bref… scénario adapté avec Missing (1982). Il s’est aussi vu attribuer un Ours d’or pour Music Box (1990), une Palme d’or pour Missing et un Prix du jury à Cannes pour Z.
Gobelins désignée meilleure école d’animation du monde H Selon le site Animation Career Review, Gobelins, l’école de l’image (Paris XIIIème) est la meilleure école de cinéma d’animation dans le monde. Cette année, 199 écoles et universités internationales formant à l’animation avaient été passées au crible par le site. Cette distinction récompense les Gobelins pour ses programmes reconnus à l’international, la qualité de son corps professoral, sa politique active en matière de bourses d’études, le taux d’obtention de diplôme et l’insertion professionnelle de ses diplômés. “C’est une immense fierté pour l’école d’obtenir à nouveau cette triple distinction. Elle récompense tout l’engagement de nos équipes aux côtés de nos talentueux étudiants. C’est également une reconnaissance de notre ouverture à l’international accompagnée par une politique soutenue en faveur de la diversité et de l’égalité des chances. Je remercie à cette occasion tous nos donateurs, investis à nos côtés depuis de nombreuses années. Nous poursuivons les efforts en ce sens avec, à la rentrée de septembre, le lancement d’un parcours lycéen en animation, 100% en ligne. Le programme bénéficiera d’une dizaine de bourses en faveur d’élèves issus des quartiers prioritaires de la ville. C’est aussi la reconnaissance de notre politique d’accompagnement des studios d’animation français et internationaux grâce à des programmes qui s’enrichissent de nouveaux cursus pour toujours mieux répondre aux besoins des industries créatives. C’est une belle réussite pour tous !”, déclare Nathalie Berriat, directrice générale de Gobelins. Gobelins, qui fête ses 45 ans, propose un cursus complet qui répond aux normes internationales : un Bachelor of Arts en trois ans et la possibilité de poursuivre en Master of Arts pendant deux ans (diplôme visé) ; une prépa animation ; une formation d’animateur de personnage 3D en un an et un Bachelor (ouverture octobre 2022), en partenariat avec Citia, l’établissement qui organise le Festival international du film d’animation d’Annecy et son marché, le Mifa ; ainsi qu’une licence professionnelle de gestion de production audiovisuelle, en partenariat avec l’Université Gustave Eiffel. Les diplômés de l’école ont souvent obtenu des nominations et prix dans de prestigieuses cérémonies internationales. Les formations de Gobelins témoignent d’un taux d’insertion proche des 100 %.
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Tournages Production Cinéma
Date de début de tournage : 20/06/2022 Lieux de tournages : à l’étranger Casting : Melvil Poupaud
MARIA
Stade d’avancement : en financement
Japon, années 60. Alors que la vie intime de Jean et Ikuko est à bout de souffle, Jean découvre que la jalousie fait renaître son désir.
Société de production : Fin Août Productions Productrice : Marielle Duigou Réalisatrice : Jessica Palud Autrices : Jessica Palud, Laurette Polmans D’après l’œuvre de : Tu t’appelais Maria Schneider, de Vanessa Schneider (Roman), Grasset, 2018 Directrice de casting : Stéphanie Doncker Durée : 100’ Date de début de tournage : 01/07/2022
Télévision
CRIMES PARFAITS
EPISODES 9 ET 10 ‘LE PIED À L’ÉTRIER’ ‘D’UNE PIERRE DEUX COUPS’
H 1969. Maria est libre et sauvage. D’une beauté à couper le souffle. Elle n’est plus une enfant, pas encore une adulte quand elle enflamme la pellicule du film d’un jeune et prometteur réalisateur italien, un huis clos de sexe et de violence, aux côtés d’une star américaine. Elle devient célèbre. Elle n’était préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Cinéma
LES TRUITES
Stade d’avancement : en financement Société de production : Folle Allure Productrice : Lucie Fichot Réalisatrice : Lucie Prost Auteur : Lucie Prost Directrice de casting : Laure Cochener Durée : 90’ Budget (en M€) : 2 Date de début de tournage : 01/08/2022 Lieux de tournages : Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes Casting : Finnegan Oldfield
H Léo, un jeune ingénieur de vingt-sept ans, doit céder les terrains de son père, agriculteur qui s’est suicidé trois ans auparavant, à une entreprise de forage. Mais d’étranges phénomènes l’incitent à penser que le chantier pollue la rivière... Cinéma
Stade d’avancement : en tournage
Cinéma
Nathan Ambrosioni avait impressionné en écrivant et réalisant Les Drapeaux de Papiers à 18 ans, primé aux Premiers Plans d’Angers 2019. Il revient avec un nouveau longmétrage, porté par Camille Cottin. Produit par ChiFou-Mi Productions, en association avec France 2 et Studiocanal, qui distribue le film, Toni en famille a reçu le soutien de la Région Sud.
LE PETIT CHASSEUR DE MIEL
TONI, EN FAMILLE
Stade d’avancement : en financement
Stade d’avancement : en tournage
Société de production : Ladybirds Cinema Productrice : Marie Tauzia Réalisateur : Pascal Plisson Auteurs : Pascal Plisson, Yann Brion Durée : 90’ Date de début de tournage : 01/07/2022 Lieux de tournages : à l’étranger
Société de production : Chi-Fou-Mi Productions Producteurs : Nicolas Dumont, Hugo Sélignac Coproducteurs : Studiocanal, France 2 Cinéma Réalisateur : Nathan Ambrosioni Auteur : Nathan Ambrosioni Dates de début de tournage : du 13 juin au 28 juillet Lieu de tournage : Alpes-Maritimes Distribution : Studiocanal Casting : Camille Cottin, Léa Lopez, Thomas Gloria, Louise Labèque, Oscar Pauleau, Juliane Lepoureau, Catherine Mouchet, Florence Muller, Saadia Bentaieb, Benoit Giros
H Ethiopie. Kidus, 11 ans, est le meilleur chasseur de miel de son clan grâce à sa complicité avec un petit oiseau dénicheur de ruches. Lorsqu’il apprend que la femme du chef de la tribu est gravement malade, il décide de partir à l’aventure pour trouver le fameux miel blanc des montagnes, le seul nectar pouvant la guérir. Une aventure pleine de dangers pour redorer l’honneur perdu de sa famille ! Cinéma
CONFESSIONS IMPUDIQUES Stade d’avancement : en financement
Société de production : Les Films du Lendemain Coproducteurs : CinéFrance Studios, Artémis Productions (Belgique), MAM Films (Japon) Réalisateur : Benoit Jacquot Auteur : Benoit Jacquot D’après l’œuvre de : La Clef, de Junichiro Tanizaki (Roman), Gallimard, 1956
H Toni, 43 ans, élève seule ses cinq enfants. Un job à plein-temps. Elle chante aussi le soir, dans des bars, car il faut bien nourrir sa famille. Toni a du talent. Elle a même enregistré un single qui a cartonné. Mais ça, c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui, alors que ses deux aînés s’apprêtent à rejoindre l’université, Toni s’interroge : que fera-t-elle quand toute sa progéniture aura quitté le foyer ? A 40 ans (pardon 43), est-il encore temps de reprendre sa vie en main ?
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Retrouvez l'intégralité de la sélection sur le site ecran-total.fr/productions
Société de production : Éléphant Story Producteurs : Guillaume Renouil, Fanny Rondeau Réalisatrice : Marie-Hélène Copti Auteurs : Anouk Filippini, Hugo Nathan-Murat, Didier Le Pêcheur / Yves Ramonet, Tarik Noui, Didier Le Pêcheur Dates de tournage : du 8 juin au 5 juillet 2022 Lieux de tournage : Marseille et alentours Diffuseur : France 3 Durée : 2x52’ Casting : Isabelle Gelinas, Arthur Mazet, Franck Adrien, Laurent Fernandez, Thomas Walch
H Le pied à l’étrier : Émilie Sagnol, 35 ans, palefrenière au haras de Madame Van der Built, sabote la selle de Tom Ricard pour lui faire perdre un prestigieux concours de saut. Mais le champion se coince le pied dans l’étrier et, trainé par sa monture sur plus de deux cents mètres, succombe à ses blessures. Acculée, Émilie sème des indices au fil de l’enquête pour faire accuser Gérald, le groom de Tom Ricard. Un subterfuge qui, loin de l’innocenter, va permettre à Agnès et Thibaud de résoudre cet homicide involontaire presque parfait. D’une pierre deux coups : Aurélie Lelièvre, la quarantaine, ornithologue et auteure d’ouvrages de vulgarisation à succès sur la nature, use d’une mise en scène spectaculaire et ingénieuse pour tuer son mari Robert Lelièvre, 50 ans, gynécologue-obstétricien directeur d’une clinique à succès, qui est retrouvé mort au bord de sa piscine, le crâne défoncé par une tortue tombée du ciel. Agnès et Thibaud sont appelés sur les lieux pour y voir clair dans cette mort plus qu’étrange. Télévision
KNOKKE OFF
Stade d’avancement : en tournage Société de production : Dingie Producteur : Anthony Van Biervliet Coproducteurs : Dutch FilmWorks, Screen Flanders Réalisateur : Tom Goris Auteur : Luk Wyns, Nele Vandael Lieu de tournage : côte belge Diffuseurs : Eén, VRT NU Casting : Pommelien Thijs, Willem de Schryver, Eliyha Altena, Anna Drijver
La vie de jeunes gens d’une vingtaine d’années qui passent leur été dans la station balnéaire de Knokke. Louise et Alexandre y passent un été apparemment impétueux avec leurs amis. Cependant, les attentes élevées de leurs parents les exposent au risque de se perdre dans le luxe et la fête et de chercher désespérément quelque chose qu’ils ne trouvent pas : la véritable amitié, l’amour et surtout… euxmêmes. Leur monde est également bouleversé par l’arrivée de Daan et de sa mère Melissa. Trouveront-ils la vérité derrière les masques ?
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Tournages Production Animation
Vendeur international : Kids First Année de production : 2022, 2023 Compositeur : Pierre Bonnemere Casting vocal : Fily Keita, Frédérique Marlot
TON SUPER POUVOIR Stade : en développement
Société de production : 12/24 Films Producteurs : Jean-Michel Spiner, Sandrine Arnault Type : série Technique d’animation : 2D Format : 13 x 2’ Public ciblé : 6-8 ans Réalisateurs : Franck Salomé, Nicolas Sedel, Fernando Worcel Auteurs littéraires : Franck Salomé, Nicolas Sedel, Fernando Worcel Auteur graphique : Serge Bloch Budget : 250 000 € Diffuseurs : Multi-diffuseurs (à déterminer) Année de production : 2022
H « Libérer la parole », « Briser le mur du silence »,
« Mettre des mots sur les maux » … La parole est un moyen puissant de sortir de l’engrenage de la violence. Encore faut-il se sentir capable de dire. TON SUPER POUVOIR est une série originale de 13 épisodes de 2 minutes pour sensibiliser les plus jeunes à l’importance de leur parole et à la force qu’elle représente pour lutter contre les violences qu’ils peuvent subir, de quelque nature qu’elles soient.
Animation
PORTRAIT DE FAMILLE Stade : en production
Société de production : Vivement Lundi ! Producteurs : Jean-François Le Corre Type : court métrage Technique d’animation : stop motion Format : 15’ Public ciblé : ado-adultes Réalisateurs : Léa Vidakovic Auteurs littéraires : Léa Vidakovic Autrice graphique : Léa Vidakovic Coproducteur : Adriatic Animation (Croatie) Budget : 250 000 € Diffuseurs : Arte France Distributeur salle : École Européenne des Beaux-Arts de Bretagne Vendeur international : Année de production : 2021, 2022
H Dans une maison aristocratique, Andras et sa fille
Zsofia goûtent la quiétude d’un dimanche ensoleillé. L’arrivée impromptue d’une partie de la famille vient perturber le calme de la demeure... Portrait de famille est une observation sociale sombre, poétique et teintée d’humour dans laquelle les liens familiaux et les relations sont décomposés et disséqués.
Animation
LE REFUGE D’AUDREY Stade : en préproduction
Société de production : Watch Next Media Producteurs : Phlippe Alessandri, Sylvain Huchet Type : série Technique d’animation : 2D Format : 58 x 11’ Public ciblé : 5-8 ans Réalisateurs : Matthieu Gaillard, Alexandre Coste Auteurs littéraires : Sylvain Huchet Autrice graphique : Remy Chanfreau, Benjamin Flouw D’après l’oeuvre : Coproducteur : Image-In (Canada) Budget : 7M€ Diffuseurs : France Télévisions, TVO, TFO, Radio Canada Distributeur salle :
H Audrey, 8 ans, vit dans un refuge animalier pour espèces en danger d’extinction ! Prendre soin d’espèces rares et menacées n’est pas toujours facile, mais heureusement, Audrey a un talent naturel pour comprendre et aider chacun des pensionnaires. A force de tendresse et d’empathie, et avec l’aide de son voisin Tommy, elle compte bien résoudre les petits et gros problèmes des animaux… mais aussi parfois les siens. Bienvenue au Refuge d’Audrey ! Animation
OF UNWANTED THINGS AND PEOPLE
Télévision
Après une saison 1 qui avait rassemblé plus d’un million de téléspectateurs, soit jusqu’à 10% de PdA, Kidnapping est de retour. Le polar créé par Torleif Hoppe est une coproduction entre Arte et la chaîne danoise TV2. Anders W. Berthelsen et Charlotte Rampling y incarnent un duo de policiers qui porte la série. Egalement soutenue par Zentropa Productions et Sirena Film, la série est distribuée par Newen Connect.
KIDNAPPING SAISON 2
Stade d’avancement : en tournage Société de production : Arte France Coproducteurs : TV2 Danmark, Zentropa Productions, Sirena Film Réalisateur : Fabien Wullenweber Auteur : Torleif Hoppe Dates de tournage : du 25 avril au 12 juillet 2022 Lieux de tournage : Danemark, République Tchèque Diffuseur : Arte Durée : 6x42’ Casting : Anders W. Berthelsen, Olivia Joof Lewerissa, Zofia Wichlacz, Charlotte Rampling, Charles Martins, Vincent Winterhalter, Mario Montescu, Theodora Sandu, Johanne Louise Schmidt, Carsten Bjørnlund
H Rolf Marsen reprend du service, encore seul détenteur de la vérité sur sa fille. Il fait rapidement une découverte macabre, qui le lance sur la piste d’un trafic de migrants venus d’Asie… En parallèle, un jeune Roumain s’inquiète du silence de sa sœur, partie au Danemark avec la promesse d’un travail.
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Stade : en développement Société de production : Vivement Lundi ! Producteur : Jean-François Le Corre Type : long métrage Technique d’animation : stop motion Format : 75’ Public ciblé : 6-10 ans Réalisateurs : Martin Smatan, Jean-Claude Rozec, David Súkup, Leon Vidmar Auteurs littéraires : Martin Smatan, Blandine Jet, David Súkup, Leon Vidmar Autrice graphique : Patricia Ortiz Martinez Coproducteur : Maur Films (république tchèque) Artichoke (Slovaquie) Zviks (Slovénie) Budget : 2,5M€ Année de production : 2022, 2023, 2021
H Pour la première fois depuis la mort de leur grandmère, Suzan et ses frères vont passer un week-end chez leur grand-père. Mais, depuis la disparition de sa femme, le vieil écrivain a perdu son inspiration. En redonnant à tous le plaisir des histoires, Suzan va tout faire pour que la joie revienne dans la maison… Animation
HISTOIRES DE FEMMES Stade : en développement
Société de production : Toon Factory Type : série Technique d’animation : 2D Format : 40 x 3’ ou 6 x 22’ Public ciblé : adolescents, jeunes adultes, adultes Réalisateurs : Gilles Cazaux Auteurs littéraires : Anne-Elisabeth Le Gal Autrice graphique : Gilles Cazaux D’après l’œuvre : Histoires de femmes, de Marta Breen, Jenny Jordhal (Bande-dessinée), Larousse, 2019 Année de production : 2022, 2023
H Prendre la parole en public, écrire, porter des pantalons, voyager, savoir dire « non » … C’est en agissant que les femmes ont réussi à gagner davantage de droits et de libertés ! Voter, travailler, être sexuellement libre font partie des nombreuses victoires acquises par les femmes depuis plus de 150 ans. Des victoires où les hommes ont parfois eu leur rôle à jouer. Si l’histoire n’est pas terminée, nous pouvons tous nous inspirer de ces Histoire(s) de femmes pour continuer d’agir.
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Cinéma
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Le producteur Schuyler Weiss a commencé en tant qu’assistant de Baz Luhrmann en 2005, lors de la production d’Australia. Il a depuis cofondé la société de production Tandem Pictures en 2010, à New York, avant de devenir, en 2018, directeur de production de Bazmark, la société de Baz Luhrmann. A l’occasion de la sortie d’Elvis, nouveau film du réalisateur australien, en salles le 22 juin, il revient pour Écran Total sur le genèse et le tournage du blockbuster.
Pourquoi avoir décidé de raconter l’histoire d’Elvis à travers les yeux de son manager, le Colonel Tom Parker, incarné par Tom Hanks ?
Baz a souvent affirmé que l’histoire d’une personnalité pouvait servir de toile de fond pour raconter une idée plus large, un peu comme le faisait Shakespeare. Le film Amadeus de Miloš Forman fonctionne aussi comme ça. Ici, Baz n’allait pas juste faire une biopic d'Elvis Presley façon page Wikipédia. Je pense qu’il a toujours été intéressé par la relation entre ces deux hommes et ce qu’elle raconte de l’Amérique. Leur relation est fascinante en elle-même mais c’est aussi une métaphore sur les deux forces opposées que sont l’art et le commerce, la créativité et la rentabilité.
Vous avez travaillé avec Baz Luhrmann pour la première fois en 2005. La technologie a beaucoup évolué depuis. Cela a-t-il changé sa façon de faire du cinéma ?
Les outils ont peut être changé mais, une des choses incroyables lorsqu’on travaille avec Baz, c’est qu’il utilise tous les outils à disposition du cinéaste. Qu’il s’agisse du jeu d’acteur, de la performance, de la musique, du design, des effets visuels. Tout cela est au service de l’histoire dans tous ses détails. Tout est très étudié. Pour Elvis, même si nous avons utilisé des effets visuels très impressionnants, nous avons tout de même construit 92 décors. Elvis a été tourné entièrement en Australie. Comment avez-vous fait pour recréer l’Amérique des années 50 à 70 à l’autre bout du monde ?
C’est un challenge que nous connaissons bien chez Bazmark. Nous avions déjà recréé le New York des années 1920 pour Gatsby. Ici, nous devions relever des défis très concrets comme rassembler des dizaines de Cadillac des années 50 pour recréer Beale Street [la rue de Memphis où Elvis Presley sortait pour écouter des musiciens de Blues, Ndlr]. Nous avons trouvé 90% de ces véhicules en Australie. Cela demande un peu plus de travail mais nous travaillons avec des équipes incroyables en Australie. Nous avons construit cinq pâtés de maisons avec des magasins des années 50 et nous y avons placé des dizaines de voitures et 500 figurants. Pour beaucoup de ces gens, il s’agit du deuxième ou troisième film de Baz sur lequel ils travaillent. Nous avons beaucoup travaillé en studio mais pour les grands décors extérieurs comme Beale Street ou l’extérieur de Graceland [la maison mythique d’Elvis], nous avons dû construire les éléments et compléter avec des effets numériques. C’est une façon très excitante de travailler car vous commencez de rien. Pour des lieux très reconnaissables comme Graceland, que des millions de personnes ont visité et que certains ont visité 20 fois dans leur vie, il était important de donner l’impression que nous étions vraiment sur place. Nous avons dû trouver un lieu idéal, avec une pente identique au lieu original, où le soleil est orienté de la même façon. Nous ne pouvions pas construire le décor n’importe où.
Le film est un hommage aux bluesmen qui ont inspiré Elvis…
Schuyler Weiss « Baz Luhrmann utilise tous les outils à disposition du cinéaste » De nombreuses séquences d’archive sont présentes dans le film. S’agit-il de véritables images de l’époque, ou avez-vous tourné vos propres scènes ?
la pandémie a-t-elle perturbé le tournage ?
En réalité, nous avons dû interrompre la production deux jours avant de commencer le tournage. Nous avons eu de la chance car nous n’avons pas eu à reprendre en cours de route. En temps normal, tourner un film requiert déjà énormément d’organisation au quotidien. Lorsque nous avons repris, en septembre 2020, le Covid a mis la barre encore plus haute. Nous étions très soutenus par le gouvernement du Queensland, la province où nous filmions. Nous avions la chance d’être dans une partie de l’Australie qui était très peu touchée par le virus à ce momentlà. Aucun cas de Covid n’a été recensé sur la production et nous n’avons raté aucun jour de tournage.
Nous avons utilisé de véritables images d’archive, notamment deux concerts filmés dans les années 70, This is Elvis et Elvis on Tour. Et puis certains plans, comme le convoi de limousines dans les avenues d’Atlanta, sont également de véritables archives. Nous avons utilisé ces images et nous les avons mélangées à celles que nous avons créées pour étendre l’univers visuel d’Elvis, notamment en incrustant Austin Butler [qui interprète la star à l’écran]. Le film a été un des premiers à devoir interrompre sa production à cause du Covid. A quel point
Vous ne pouvez pas raconter l’histoire d’Elvis et celle du rock n’roll sans parler de cela et sans montrer comment un tel artiste a absorbé tout cela. Nous devions intégrer la place que cette musique a eu dans son parcours, et aussi dans la culture au sens plus large. Elvis Presley ne parle pas aux nouvelles générations. Comment avez-vous rendu son histoire attrayante pour les plus jeunes ?
Baz est doué pour montrer ce que les gens ressentaient à l’époque, et pas seulement retranscrire les événements. Peut être que si vous demandez aux jeunes d’aujourd’hui qui était Elvis, ils ne pourraient pas répondre. Mais, à l’époque, Elvis avait une connexion directe avec la jeunesse. C’était la rock star originelle. Je pense que Baz et Austin Butler ont travaillé pour faire en sorte qu’Elvis soit dépeint en rebelle, avec une énergie électrique. Nous avons aussi incorporé de la musique contemporaine dans le film, comme Baz l’a déjà fait dans plusieurs longs métrages. Cela aide le public à comprendre comment les gens ressentaient la musique d’Elvis en 1956. Vous travaillez actuellement sur Faraway Downs, une série basée sur le film Australia. De quoi s’agit-il ?
Nous sommes repartis des images que nous avons tournées en 2007 et nous travaillons avec 20th Century Studios pour ajouter des scènes qui ne faisaient pas partie du montage final du film. Nous avons raconté l’histoire de façon plus complète et l’avons divisée en chapitres. Nous n’avons pas tourné de nouvelles séquences mais nous avons enregistré de la musique, mis à jour certains effets visuels. Cela semble juste plus naturel pour l’histoire que raconte Australia. Nous allons faire six épisodes qui seront mis en ligne sur Hulu et Disney+ avant la fin de l’année. Damien Choppin
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Cinéma
Un plan marketing digne d’un film de super-héros
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La sortie d’Elvis en salles le 22 mai est un des événements de l’année pour Warner Bros. France. Le distributeur a mis en place un plan marketing ambitieux pour toucher un public large, s’appuyant notamment sur la présentation du film à Cannes.
qui cumule plus de 8 millions d’abonnés sur les différentes plateformes. Créer l’événement Pour toucher le reste du public, Warner a fait le choix d’une campagne d’affichage massive, avec 11 000 points d’affichages, et de promouvoir le film dans les salles à l’occasion des grosses sorties de ces dernières semaines (Les Animaux Fantastiques, Doctor Strange et Top Gun). Car le comportement du public a changé depuis la crise, et celui-ci se déplace moins facilement au cinéma. Les distributeurs doivent faire de leurs sorties de véritables événements. “Pour donner cet aspect événementiel, nous commençons la promotion des films plus en amont, avec des opportunités entre quatre et six semaines avant la sortie pour s'immiscer dans l’esprit des gens”, explique Marion Pistoresi. Warner avait promu Dune dans des spot T V diffusé pendant les Jeux olympiques, et lancé une campagne d’affichage pour The Batman dans les gares dès février. La sortie en salles d’Elvis un mois après Cannes ne doit donc rien au hasard. Même si fin juin n’est “pas la période la plus forte en France” en terme de fréquentation, conçoit Olivier Snanoudj, cela permet au film de ne pas arriver sur un marché trop concurrentiel. Elvis profitera également de la Fête du cinéma en troisième semaine. “Nous avons aussi, et c’est assez rare, obtenu les labels des cinq circuits d’exploitants. Ce qui est à la fois un vote de confiance extrêmement fort et de l’exposition supplémentaire pour le film”, ajoute Olivier Snanoudj. Elvis sort sur plus de 600 écrans, un plan similaire à celui du précédent long métrage de Baz Luhrmann, Gatsby le magnifique, sorti dans 660 salles en mai 2013. Elvis se déploie sur une multitude de formats premium.
Un mois après sa présentation triomphale à Cannes, Elvis arrive dans les salles françaises le 22 juin. Une sortie à fort enjeu pour son distributeur Warner Bros. “Nous dépensons autant sur Elvis que sur un film de super-héros”, indique Marion Pistoresi, directrice marketing salles de la filiale française. Le studio veut attirer tous les publics. Le film de Baz Luhrmann “entre dans la catégorie des grands films qui déplacent le public”, estime Olivier Snanoudj, Senior vice-president Distribution Cinema. “Il peut rassembler le public cinéphile de base, qui ne se rend pas forcément en salles en ce moment, mais aussi attirer les jeunes car le film a tout ce qu’il faut pour leur plaire, et le grand public plus largement, car il s’agit pour moi de son film le plus accessible.” Po u r a t te i n d r e s o n o b j e c t i f , Warner multiplie les supports et les formats de communication. Le studio a notamment profité de la première mondiale sur la Croisette pour s’adresser aux jeunes. Warner a renouvelé le dispositif expérimenté avec Dune à l’automne, en diffusant, en partenariat avec TikTok, un live de la soirée post-projection sur la plateforme. Le rendez-vous a été suivi par 750 000 utilisateurs du réseau social. Plus globalement, le distributeur a conçu des contenus “non-traditionnels” qui jouent avec les codes du web et des réseaux sociaux, certains tournés avec les stars du film à Cannes. Warner a aussi travaillé avec des influenceurs comme Léna Situations,
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Cinéma
Disney menace de déserter les salles
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“Avalonia, l’étrange voyage” était attendu pour fin novembre dans les salles, il sortira exclusivement sur Disney +. En cause : la chronologie des médias.
D i s n ey p o u r s u i t s o n c o m b a t contre la chronologie des médias en France. Après avoir refusé de signer le dernier accord en date, la firme californienne veut désormais imposer ses conditions à la France. Ainsi, le prochain film d’animation des studios Disney, baptisé Strange World dans sa version originale, ne sortira pas en salles. “C’est la conséquence de la chronologie des médias telle que pratiquée en France que nous jugeons inéquitable, contraignante et inadaptée aux attentes de nos audiences”, a déclaré Hélène Etzi, présidente de Disney France, aux Echos le mercredi 8 juin. La plateforme Disney + doit en effet attendre 17 mois après la sortie d’un film Disney au cinéma pour pouvoir la proposer, contre 45 jours pour la plupart des autres pays. Le fait de n’avoir une fenêtre d’exclusivité de seulement cinq mois, “la plus courte de toutes”, est également un point important de la grogne de Disney. “C’est l’aspect le plus simple à réformer”, affirme Hélène Etzi, qui ajoute que “tous les autres aspects comme les 17 mois et la brièveté de notre fenêtre doivent être renégociés à moyen terme”. “Avatar 2” hors de danger ? Si la présidente de Disney France assure que Avalonia, l’étrange voyage est le seul film pour l’heure concerné par cette exclusivité Disney +, elle n’exclue pas d’autres retraits des salles : “Nous continuons d’évaluer la situation film par film et pays par pays”. Il paraît toutefois peu probable que la firme retire des salles les films qui sauront lui apporter de véritables triomphes, à commencer par Avatar : la voie de l’eau, prévu pour la fin d’année, et que James Cameron a conçu pour le grand écran, en révolutionnant une nouvelle fois la technologie. Mais le fait que le studio ait procédé ainsi une première fois est déjà un signe à prendre au sérieux. Et il pourrait effectivement renouveler pareille décision, en France. Voire inciter d’autres studios ayant leur propre plateforme à procéder ainsi. Pour le moment, les prochaines sorties estivales de Buzz L’Éclair (22 juin) et de Thor : Love and Thunder (13 juillet) semblent hors de danger, les campagnes marketing à destination des salles étant sérieusement engagées. Alors que celle de Strange World n’avait pas encore débuté. À ce titre,
l’annulation de la sortie en salles du traditionnel film de Noël a une portée hautement symbolique et politique qui pourrait représenter un manque à gagner gigantesque pour les exploitants de salles, si l’on se fie aux chiffres des années précédentes. En 2021, en cinq films sortis en novembre et décembre, Disney et ses différentes filiales ont réussi à dépasser en nombre d’entrées les films sortis sur les territoires autres que les Etats-Unis. Les années précédant la fermeture des salles de 2020, la part de Disney dans le box-office français de fin d’année était légèrement inférieure à ce qu’ont pesé les films venus du reste
du monde. Le constat s’applique particulièrement à 2018, où les grosses locomotives du studio, comme Les Indestructibles 2 ou Avengers : Infinity War sont sorties dans la première partie de l’année. On peut toutefois estimer que les menaces de Disney sur cette fin d’année 2022 font peser sur le box-office français le risque de 10 à 30%. Une décision qui peut encore s’inverser ? Cette décision du studio n’est pas sans rappeler le trouble qu’avait provoqué la mise en ligne récente sur Disney+ de films aussi attendus en
salles que Mulan, Soul ou Luca. À la différence que ces trois films n’étaient sortis dans presque aucune salle au monde en raison de la pandémie. Or, Strange World sortira dans toutes les salles internationales, sauf en France. Selon Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français), Disney prend tout simplement les salles en otage afin de faire pression sur les chaînes en clair. “La major iconique de cinéma familial va priver les foyers français de leur spectacle haut en couleur de fin d’année. Soit une période festive où les Français ont besoin de se retrouver autour d’un événement comme celui-
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là. Alors que, objectivement, nous ne française devrait peu à peu sortir de ses sommes pas parties prenantes de ces disdogmes. Evidemment, rien ne remplacussions et ne sommes en rien concernés. cera jamais la vision d’un film en salles La clause de rendez-vous de l’accord de comme en attestent les résultats de Top Gun : Maverick ou Jurassic World : la chronologie des médias va se rouvrir le monde d’après. Et plusieurs studios et il y a des concertations individuelles américains ont récemment abandonqui peuvent être faites entre les parties né leur stratégie de “Day and Date”, prenantes. Dès lors, nous demandons convaincus que la salle demeurait à Disney de revenir sur sa position et leur pr incipale de négocier, indisource de revenu. viduellement ou Disney pourrait inciter Néanmoins, pour dans le cadre colle producteur lectif de la chronoles autres studios qui Marc Missonnier logie des médias, possèdent leur propre (Moana Films), s ur c e s ujet qu i plateforme à agir ainsi. membre de l’UPC, leur pose un prol’exclusivité de blème. Ce n’est pas quatre mois des aux salles de payer salles françaises n’est plus tenable pour une problématique de diffusion sur aujourd’hui, surtout quand un film n’y les chaînes en clair dans les deux ans qui est plus diffusé après deux semaines suivent la sortie d’un film”. d’exploitation. “Les exploitants sont Le délégué général de la FNCF se persuadés que le public se rendra moins montre toutefois confiant quant à une en salles car les films seront disponibles résolution de cette situation et pense plus tôt en VOD. Mais ce n’est qu’une que Disney pourra revenir sur cette conviction. Elle ne s’appuie sur rien décision. “Nous sommes confrontés à d’établi. Si nous voulons avancer, nous une problématique très précise et c’est ne pouvons rester sur des positions de la raison pour laquelle, dans l’accord de principe. Sinon nous ne trouverons la chronologie des médias, nous avons jamais d’issu à ces discussions. Il faut prévu une clause de rendez-vous. Mais être logique. Les films Disney seront que se passera-t-il ? J’ignore la position accessibles partout dans le monde dans de chaînes en clair. Elle est surement ausles 45 à 60 jours suivants leur sortie en si légitime que celle de Disney. Mais ces salles, sauf en France. Or s’il y avait, au deux partenaires doivent trouver une somoment où le film devient disponible sur lution sans que nous ayons à payer pour Disney+ dans le monde entier, la possileur désaccord. Nous avons un cadre bilité à ce qu’il soit aussi disponible sur réglementaire et un temps suffisant pour le service Disney+ France mais en VOD à étudier une problématique précise. Soit l’acte, ce serait une réponse au piratage. beaucoup d’éléments qui peuvent laisser Sinon entre le moment où le film sera espérer la résolution de cette situation”. disponible sur Disney+ dans le monde Marc Missonnier : “l’exclusivité entier et le moment où il sera disponible de 4 mois des salles françaises en VOD à l’acte en France, il sera piraté n’est plus tenable” à outrance et génèrera un manque à gaLa France pourra-t-elle encore gner énorme pour les ayants droits”. Des résister longtemps à l’évolution du questions et des dossiers passionnants marché et des modes de consomqui ne manqueront pas d’accaparer la mation à l’international ? Jérôme nouvelle ministre de la Culture, Rima Seydoux lui-même indiquait il y a Abdul-Malak, dans les mois à venir. Nicolas Colle et Théotime Roux quelques semaines que l’industrie 15 juin 2022 / Écran total n°1380
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La salle ICE du CGR Lilas labellisée par la CST
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Ouvert depuis 2018, le complexe parisien a vu sa salle ICE recevoir le prestigieux label “Immersion” de la CST au cours d’une soirée à laquelle les spectateurs ont été invités à découvrir “Jurassic World : le monde d’après”. Les exploitants sont toujours plus soucieux des questions écologiques.
En disposant de 73 complexes répartis entre les régions et la région parisienne, le groupe CGR avait besoin d’une salle parisienne intra muros. D’où le rachat du cinéma des Lilas en février 2018 et l’installation d’une salle ICE qui aura été l’une des dix premières du groupe d’exploitation. “Nous sommes nés en province. Nos fondateurs sont Rochelais. Et notre maillage géographique régional correspond à notre public populaire. Pour autant, nous avions besoin de nous rapprocher de Paris pour faciliter la tâche des distributeurs et d’organiser davantage d’événements en lien avec leurs films sur la capitale” témoigne David Scantamburlo, directeur marketing de CGR Cinémas. Afin de garantir l’expérience premium immersive de ses salles ICE, le groupe a souhaité que ces dernières conservent une capacité raisonnable, de 90 à 200 places. C’est le cas de celle du CGR Paris Lilas qui dispose d’une capacité de 188 spectateurs. Le réseau développe d’ailleurs cette technologie sur la scène internationale, avec une salle à Los Angeles, deux en Espagne, deux autres aux Émirats Arabes Unis, et une prochaine qui ouvrira en Estonie au mois de septembre. “Le contexte nous facilite la tâche, s’enthousiasme David Scantamburlo. Il nous oblige à proposer à nos spectateurs davantage qu’une simple séance de cinéma en leur garantissant une projection optimale en terme d’immersion et de confort”.
Le CNC dévoile son diagnostic énergétique des salles de cinéma
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La cheffe du service des études et des statistiques du CNC, Sophie Jardillier, a dévoilé, mercredi 8 juin, les résultats d’une étude sur le diagnostic énergétique des salles de cinéma. Une étude similaire sur les studios sera initiée dès le mois de juillet.
Les bâtiments tertiaires d’une surface supérieure à 1 000 m2 étant soumis à une réduction de 60% de leur consommation énergétique d’ici 2050, il était évident que les cinémas seraient concernés puisque la moitié d’entre eux s’inscrivent dans cette typologie. C’est dans ce contexte que le CNC, fort du lancement de son plan d’action visant à faire prendre conscience aux professionnels de l’impact juridique et pratique des questions environnementales sur leur activité, a dévoilé son étude sur les perspectives d’économie d’énergie pour les salles de cinéma. Il en ressort tout d’abord que les exploitants s’avèrent très soucieux des questions environnementales puisque 69% d’entre eux ont mis en place des pratiques écologiques dans leurs établissements (tri sélectif, limitation d’impression du papier) et que 46% ont l’intention de mettre en place des mesures très prochainement. Par ailleurs, les trois quarts des directeurs de salles pensent que la filière a un rôle à jouer dans la transition écologique des publics en organisant davantage d’événements consacrés à l’environnement, ou en valorisant les œuvres responsables au moment de leur diffusion, ou encore en diffusant des publicités de sensibilisation. Cette étude a été réalisée par la société d’étude ingénierie ENEOR auprès de quatorze établissements, dont trois sont des mono-écrans, sept sont issus de la moyenne exploitation et quatre sont des multiplexes. Six d’entre eux ont fait l’objet d’une rénovation au cours des vingt dernières années.
Sachant que les résultats de l’enquête établissent que ce sont les locaux les plus anciens qui consomment le plus d’énergie. Plusieurs leviers d’action identifiés L’objectif de cet audit était de dresser un bilan chiffré de la consommation énergétique des établissements afin de définir un programme chiffré d’actions devant permettre l’optimisation de la consommation énergétique. Ainsi, il s’avère que tout ce qui relève du chauffage, des projections, de la protection des bâtiments et de la gestion des déchets représente jusqu’à 85% des dépenses énergétiques. Parmi les solutions envisagées pour les coûts énergétiques liées aux projections, il est principalement préconisé de remplacer les derniers projecteurs à lampe xénon par des projecteurs laser. Pour les énergies renouvelables, il est possible d’économiser jusqu’à 1 500 MWh en privilégiant l’autoconsommation et la décarbonisation. La consommation énergétique pourrait aussi être réduite de 1 391 MWh du côté de la ventilation via la mise en place d’une ventilation double flux avec récupération de chaleur. Les équipements de chauffage pourraient voir leur consommation énergétique être réduit de 775 MWh grâce à une meilleure régulation et au remplacement du matériel en fin de vie. Quant à la gestion des déchets, il a été constaté un manque d’équipement suffisant et une formation insuffisante du personnel au nettoyage. Enfin, la mobilité des spectateurs pour se rendre dans leur salle de cinéma demeure également une source importante d’économie d’énergie. Sur cette question, le CNC mènera une réflexion avec les collectivités territoriales pour que les salles soient toujours mieux desservies en transports.
Un gage de qualité optimale Le groupe CGR dispose actuellement de 42 salles ICE en France. Celle
de son complexe de Paris Lilas s’avère être la vingtième à recevoir le prestigieux label “Immersion” de la CST. L’organisme fait ici office d’observateur extérieur s’affirmant comme un tiers de confiance en certifiant l’excellence technologique et immersive de cette seule salle ICE parisienne. “Nous sommes une autorité indépendante qui vérifie et valide que la salle est bien au standard qu’elle annonce, explique Baptiste Heynemann, délégué général de la CST. C’est une façon de reconnaître que cette salle tient toutes ses promesses et procure une expérience que le public ne retrouvera pas ailleurs”. La CST a également attribué son label excellence à une douzaine de salles françaises, dont celle du CNC ou de l’Espace Miramar à Cannes qui accueille les projections de la Semaine de la Critique.“Nos labels ont été initiés afin de récompenser les exploitants qui font le pari d’avoir moins de fauteuils au bénéfice de plus de confort” témoigne Mathieu Guetta, référent exploitation de la CST. Autant de démarches qui s’inscrivent dans la mission d’accompagnement des salles que propose la CST depuis sa création en 1948. “Des outils tels que nos labels nous permettent de valoriser l’ensemble des démarches d’investissement qualitative des salles auprès des spectateurs”. Et de contribuer aux réflexions menées par la profession autour du retour du public ? “L’offre de films doit être repensée collectivement. Leur programmation aussi. Mais nous sommes convaincus que l’expérience en salles la plus spectaculaire possible demeure l’une des principales clés pour que les spectateurs reviennent en nombre”. Une déclaration qui se vérifie dans les résultats obtenus par toutes les œuvres diffusées récemment ou actuellement en format premium. Nicolas Colle
Cette seule salle ICE parisienne est la 20ème du groupe CGR à être labellisée par la CST.
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Le coup pouce de Canal + à la Fête du Cinéma
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Une première. Depuis le 1er juin, Canal+ offre à ses abonnés 100 000 places pour la Fête du cinéma, qui aura lieu du 2 au 6 juillet prochain. De quoi réveiller l’envie du public de retrouver les salles obscures, dont le niveau de fréquentation inquiète les professionnels.
Pas moins de 100 000 places de cinéma sont offertes aux abonnés de Canal+. Sur l’espace “Le Club” de la plateforme Mycanal, ces derniers peuvent depuis le 1er juin tenter leur chance pour obtenir deux tickets, d’une valeur faciale de 4 euros, utilisables à l’occasion de la prochaine Fête du Cinéma, qui aura lieu dans toutes les salles de cinéma participantes en France métropolitaine du 3 au 6 juillet 2022. Pour les démarches, rien de plus simple. Les abonnés doivent se rendre sur l’espace “le club” et cliquer sur le lien suivant (https://leclub.canal.fr/ offer/3960). Un courrier électronique, contenant les 2 places disponibles au format PDF, est ensuite envoyé à l’adresse e-mail liée au compte de l’utilisateur Canal. Cette offre n’est valable qu’une seule fois. Il est, par ailleurs, indiqué qu’un supplément pourra être demandé pour les séances en 3D, les
séances spéciales et les prestations complémentaires. Chaque semaine jusqu’au 6 juillet, 20 000 places sont mises en jeu. L’opération, destinée “à soutenir le cinéma et redonner le goût des salles obscures au public”, selon Alexia Veyry, la responsable des partenariats du groupe Canal+, rencontre un très grand succès populaire, “qui va-au-delà de nos attentes”, poursuit-elle. Depuis le lancement, les places s’arrachent comme des petits pains. Pour promouvoir l’événement, Canal+, qui exprime, dans un communiqué, sa fierté, “de devenir le premier partenaire officiel de la Fête du cinéma”, a coproduit avec la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), un spot diffusé, depuis début juin, dans toutes les salles concernées. Une vidéo humoristique d’une minute, dans laquelle des cinéphiles enthousiastes, interprétés par Alice Belaïdi, Camille Chamoux, Stéphane De Groodt, Gustave Kervern, Aïssa Maïga, Anna Mouglalis et Thomas Ngijol, font l’éloge des salles obscures. Une affiche a, en outre, été réalisée par l’agence BETC pour la FNCF. Créée il y a 37 ans, la Fête du cinéma, qui avait permis aux exploitants d’enregistrer 3,4 millions d’entrées sur quatre jours en 2019, doit, comme le Printemps du cinéma, redonner stimuler la fré-
quentation des salles, au plus bas depuis leur réouverture, minée par le contexte inflationniste de l’économie française et internationale. Xavier Renard
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Le Sénat délivre ses conclusions sur le financement de l’audiovisuel public
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Les représentants des commissions de la Culture et des Finances ont ont recommandé la fusion de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA fusionnent au sein d’une société unique : France Médias.
Dans le cadre de la mission conjointe de contrôle des commissions des Finances et de la Culture du Sénat sur le financement de l’audiovisuel public, les sénateurs Roger Karoutchi et JeanRaymond Hugonet ont souhaité examiner les conséquences de l’annonce par Emmanuel Macron de la prochaine suppression de la contribution à l’audiovisuel public. Cette suppression, qui devrait être inscrite dans le premier projet de loi de finances rectificative pour 2022, oblige l’Etat à trouver 3,14 Md€ afin de compenser cette perte de recettes pour les sociétés de l’audiovisuel public. Ainsi, la mission conjointe de contrôle a identifié plusieurs recommandations sur le financement de l’audiovisuel public. Tout d’abord, la mise en place d'une mission budgétaire dédiée à l’audiovisuel public. Elle sera composée de programmes ciblant chacune des sociétés de l’audiovisuel public et pilotée par la direction générale des médias et des industries culturelles du ministère de la Culture.
formats produits, en favorisant la voie conventionnelle avec les producteurs indépendants pour consolider l’activité de distribution de droits audiovisuels de programmes coproduits ou préfinancés et donc diversifier les ressources.
La création d’une structure commune réunissant l’ensemble des journalistes de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde est envisagée.
nement ainsi qu’au Parlement une trajectoire financière pluriannuelle pour les sociétés de l’audiovisuel public. Elle émettra également un avis sur le montant de la dotation budgétaire prévu en projet de loi de finances. La spécificité des programmes de l’audiovisuel public devra être renforcée via la suppression des recettes de parrainage de France Télévisions et de Radio France. Mais aussi par la recherche de ressources publicitaires induisant une quête d’au-
dience contradictoire avec l’ambition culturelle et éducative assignée aux programmes diffusés par le service public. Les pertes de recettes seront compensées par les mutualisations attendues dans le cadre d’une réforme de l’organisation du service public. Enf in, la mission conjointe de contrôle recommande de développer pour France Télévisions, la part de production dépendante dans une optique de revente possible à l’international des
Création de l'Asap Il a aussi été évoqué l’instauration d’une commission indépendante, intitulée Autorité supérieure de l’audiovisuel public (Asap), présidée par un magistrat de la Cour des comptes et composée de quatre personnalités qualifiées, nommées par les commissions chargées des Finances et de la Culture de l’Assemblée nationale et du Sénat. Elle sera chargée d’évaluer chaque année le coût des missions de service public assignées aux sociétés de l’audiovisuel public et de proposer au gouver-
Un grand média public territorial Concernant l’organisation et le périmètre du service public de l’audiovisuel public, il a été proposé cinq autres recommandations. La première d’entre elle consiste à fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA au sein d’une société unique – France Médias – pour créer un média public puissant et innovant dans le numérique. Ajuster la durée des mandats des présidents afin de créer cette nouvelle société unique dès 2025. La suivante est de développer une stratégie numérique unifiée pour l’ensemble de l’audiovisuel public afin de permettre aux Français d’accéder plus facilement à l’ensemble des programmes proposés par chaque société et sur tous les supports. Autre recommandation : l’obligation pour les fabricants de téléviseurs et les opérateurs de télécommunication de permettre à leurs clients d’accéder directement à l’univers des programmes de l’audiovisuel public à travers une touche dédiée sur les télécommandes et un espace réservé sur la page d’accueil des interfaces télé des boxes. De plus, afin de renforcer l’expertise de l’information publique, il est envisagé la création d’une structure commune réunissant l’ensemble des journalistes de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde. Enfin, il a été recommandé de rassembler France 3 et France Bleu dans une même filiale, intitulée “France Médias Régions”, afin de développer un grand média de service public territorialisé qui puisse décliner son offre éditorial sur tous les supports. Nicolas Colle
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Monte-Carlo, une visibilité unique
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Le Festival de télévision de Monte-Carlo, qui se déroulera du 17 au 21 juin, continue de mêler affaires et plaisir dans la Principauté avec la présence fidèle de professionnels et d’acteurs des séries américaines et européennes.
Du haut de ses 61 ans, le festival de télévision de Monte-Carlo a sans aucun doute réussi à traverser le temps alliant beauté du site (avec des paysages à couper le souffle et un tapis rouge toujours rempli de talents débarqués de Hollywood et d’Europe), attrait (des milliers de fans continuent de se presser au forum Grimaldi) en dépit d’une réorientation de la programmation vers des contenus plus professionnels et de nouveaux prix. Fondé par le prince Rainer III, présidé aujourd’hui par le prince Albert II, le festival séduit une nouvelle génération avec une présence accrue sur les réseaux sociaux et des talents issus de nouvelles séries accros aux fans. Les organisateurs continuent d’adapter l’événement pour répondre aux besoins de l’industrie et satisfaire le public dans un secteur en constante évolution qui a connu des changements colossaux dans les modes de consommation et de nouvelles offres de contenus. Le Festival n’a-t-il pas été le premier à inscrire à son ouverture le contenu issu d’une plateforme (Jack Ryan diffusé sur Amazon en 2018) ? Il a également été la rampe de lancement de séries prometteuses dès leurs débuts sur le plan international comme Game of Thrones, Lost, Grey’ Anatomy ou Desperate Housewives. Cette année, le festival célébrera et récompensera le meilleur de la programmation audiovisuelle allant du scénario au documentaire en passant par l’information. Avant-première de MGM Le festival débutera le 17 juin avec la première mondiale de Last Light de MGM Television International, coproduit avec Peacock, Viaplay, MBC Group, Stan et distribué à l’international par MGM. Le thriller en cinq parties, basé sur le roman à succès d’Alex Scarrow, est réalisé par Dennie Gordon (Jack Ryan) et met en vedette Matthew Fox (Lost), Joanne Froggatt (Downton Abbey) et Tom Wlaschiha (Game of Thrones), qui se rendront tous à Monaco pour l’événement. “Notre mission est de créer des séries qui transcendent les frontières et en créent de nouvelle”, a déclaré Rola Bauer, de MGM TV International. Elle a ajouté : “C’est un drame familial, un véritable thriller d’action qui résonne avec l’époque dans laquelle nous vivons”. La série explore les conséquences d’une pénurie de l’approvisionnement en pétrole du monde et remet en question notre dépendance vis-à-vis de cette ressource
David Hasselhoff présentera les deux premiers épisodes de “Ze Network”.
naturelle. Cette production est en phase le festival. En plus de l’avant-première très attendue de Last Light pour lancer les festivités, MGM International organise une conférence de presse pour The Reunion, une série en langue anglaise tournée en France, et produite par Make it Happen Studio, coproduite avec l’Alliance européenne (France Télévisions, RAI, ZDF) et présentée par MGM International Television Productions, la distribution étant assurée par MGM. Le réalisateur de la série, Bill Eagles, se joindra aux acteurs Ioan Gruffudd, Gregory Fitoussi, Vahina Giocante et au producteur Sydney Gallonde pour discuter de la réalisation de cette coproduction internationale. Enfin, deux premiers épisodes de la série de Studiocanal All Those Things We Never Said, tirée du roman de Marc Lévy, seront projetés lors du festival. L’auteur sera présent pour soutenir la série, aux côtés des talents, dont Miguel Courtois, Susanna Lea et Alexandra Maria Lara.
Entertainment et CBS Studios pour RTL+, créée, réalisée et coécrite par Christian Alvart. “Cette série est insensée. Je suis choqué qu’ils m’aient laissé la faire. Un tour de montagnes russes fou et plein de suspense, avec beaucoup de rebondissements et de surprises. Nous allons audacieusement là où aucun Hasselhoff n’est allé auparavant”, a déclaré Christian Alvart. Parmi les autres événements, la projection du documentaire Souffles de Vie, qui traite de l’impact de l’homme sur la vie marine, sera scrutée, et une rencontre informelle se tiendra avec les principaux acteurs des séries créées par Dick Wolf, comme Chicago Fire ou Law & Order : Revival, Chicago Med et FBI : Most Wanted Cette année, le festival lancera une nouvelle récompense, le “Prix du Public”, afin de marquer sa proximité avec les publics et les nouveaux usages de la télévision 2.0. Autre nouveauté cette année, une Nymphe d’Or récompensant l’artiste international le plus prometteur. Ce prix spécial, qui s’ajoute à la Nymphe d’honneur et à la Nymphe de cristal, récompensera les talents en devenir et sera attribué cette année à l’acteur français Théo Christine (Skam France, Suprêmes) qui recevra le prix lors de la soirée d’ouverture.
La nouvelle série de Christian Alvart Les festivaliers pourront également observer la star de Baywatch, David Hasselhoff, qui sera en ville pour la première des deux premiers épisodes de Ze Network. Cette comédie d’action sombre raconte l’histoire d’une version fictive de l’acteur qui obtient un rôle principal dans une pièce de théâtre en Allemagne et se retrouve mêlé à une conspiration internationale d’anciens assassins de la guerre froide. La coproduction a été assurée par Syrreal
Le volet professionnel renforcé Pour le directeur générale du festival, Laurent Puons, “cette manifestation est la rampe de lancement idéale pour la production audiovisuelle à l›échelle internationale et un événement
annuel permettant de faire le point sur le secteur et d’évaluer les nouveaux talents et les créations du monde entier”. Le volet professionnel du festival a été renforcé avec des conférences et ses événements de networking. Alors que la plupart des programmes étaient traditionnellement représentés par des talents, les producteurs et autres cadres font désormais souvent le déplacement. “De nombreux professionnels venant présenter leurs œuvres, il nous a paru important de mettre en place des espaces pour se rencontrer”, précise Laurent Puons, tout en soulignant que le festival n’a pas pour vocation de concurrencer les grandes places de marché comme le MIP. “Nous avons une cinquantaine de cadres de l’industrie qui se déplacent. Nous privilégions une approche de qualité plutôt que de quantité.” Les conférences réuniront des showrunners internationaux, des producteurs et des cadres dirigeants avec des entretiens individuels et des tables rondes sur les coproductions internationales, le boom des productions non scénarisées, l’évolution des habitudes de consommation, les nouveaux formats, la création d’un empire de franchise et l’engagement des fans dans le contexte de l’explosion de l’OTT, ainsi que le passage à une production plus durable. Rebecca Leffler
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Les réalisatrices et réalisateurs de l’U2R font entendre leur voix
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Le nouveau rapport des réalisateurs de fiction audiovisuelle, regroupés au sein du syndicat U2R, est tombé. Ce document sans concessions, étayé par une base de données fournie, dénonce une remise en question du droit moral, des prérogatives des créateurs, un manque de diversité des films et une régression salariale. Ne se contentant pas de tirer la sonnette d’alarme, le syndicat passe en revue ses recommandations pour l’avenir.
“Les réalisatrices et réalisateurs de l’U2R sont unanimes : ils ont de plus en plus de mal à se faire entendre et à exprimer librement leur créativité au travers des œuvres qu’ils réalisent”. En préambule de son rapport sur les diffusions de fictions télé, publié fin mai, le syndicat de réalisateurs U2R tire la sonnette d’alarme. Confiée à la chargée mission Marielle Woehrel et à la juriste Lorraine Mille, l’élaboration de ce document est justifiée par un “malaise grandissant” des adhérents du syndicat et au-delà des professionnels de la filière. Une étude détaillée, couvrant une période de deux ans (2020 et 2021), passant au crible l’ensemble des films de fiction TV des années 2020 et 2021 diffusés en prime time (21h) et en seconde partie de soirée (23h) - recensées d’après le programme officiel - et analysant 140 contrats, a ainsi été réalisée, dans l’espoir “que les autorités concernées réagiront enfin, et prendront un certain nombre de mesures pour redonner au réalisateur sa juste place dans le processus de création.” Uniformisation des programmes Au global, une baisse des productions est constatée en 2021 à l’aune de l’exercice précédent : 884 unitaires ou épisodes ont été enregistrés contre 902 douze mois plus tôt, et 975 heures de diffusion contre 1024. Le service public conserve un poids de premier plan dans la commande, le pré-achat, la coproduction et la diffusion des œuvres de télévision et de cinéma avec 78% de la diffusion totale de fiction télé sur ses antennes, soit environ 760 heures. En prime ou en deuxième partie de soirée, la part de diffusion assurée par le groupe France Télévision représente 55% ou 379 heures. En dépit de cette baisse, le nombre réalisateurs impliqués dans ces productions est resté stable (197). Mais, curieusement et contrairement aux attentes de la société, la féminisation de la profession stagne. Sur cette période, le nombre de réalisatrices décline même légèrement, passant de 39 à 38. Pour autant, il
La série “HPI”
est observé que la part des films réalisés par des femmes, diffusés sur toutes les antennes, frémit, passant de 14% à 19%, “ce qui est encore très bas”, déplore le syndicat, qui lutte en faveur de la parité depuis 2012. “Nous sommes toujours loin des 50%. Il faut aussi étudier à quel type d’œuvres ont accès les réalisatrices. Qu’en est-il des films de prestige par exemple ? Qu’en est-il de l’égalité salariale ?”, questionnent les commanditaires de ce rapport, qui relèvent une trop disparité dans l’application de la parité selon les chaines. L’instauration de la politique des quotas dans le service public, ayant valeur d’exemple, a entrainé “une belle progression” de ses chaînes, tandis que d’autres comme TF1 se retrouve, “par comparaison, très à la traîne”. Autre phénomène préoccupant, la nature des scénarii et les sujets abordés dans ces fictions accusent une perte de diversité. La prédominance “nocive” du polar, omniprésent sur France Télévisions, en tête du palmarès pour le genre à 85% contre 80% en 2020», s’amplifierait de “manière caricaturale*”. En 2020, le syndicat mettait déjà en garde contre cette surreprésentation : “L’argument de pouvoir fédérateur avancé par la direction est peu convaincant, quand des chaînes privées à la recherche acharnée de parts de marché, trouvent plus de solutions et présentent plus de diversité dans leur fiction pour réunir leur public.” En cause : la direction de la fiction commune à toutes les chaînes du service public, qui n’a pour effet que de “renforcer le manque de diversité”. Et d’ajouter : “tant que nous n’aurons pas une pluralité de guichets pour l’accueil des
projets, nous aurons le risque que le goût d’un seul s’impose à tous.” L’hétérogénéité des regards est aussi mise à mal par l’affaissement du nombre de réalisateurs en activité et même des producteurs, sous l’effet de la concentration du secteur et de l’apparition de mastodontes comme Mediawan, qui représente à lui seul représente 11,12% de la production diffusée sur les antennes. Soit l’équivalent de ce que représente l’ensemble de tous les petits indépendants réunis. “Si les commandes sont concentrées dans les mains de quelquesuns, on a là encore un sérieux problème de variété d’expressions. Cette concentration de commande sur quelques noms se constate d’année en année, et la situation ne s’améliore pas, malgré les promesses des diffuseurs. En 2021, comme en 2020, 15% des réalisateurs ont tourné plus de 40% des films diffusés sur les antennes.” Les réalisateurs sont soumis à des contraintes accrues, se voyant “imposer des contrats bien plus contraignant artistiquement, dans une logique de rentabilité bien différente de celle des véritables indépendants.” Un rapport et des préconisations Pour lutter contre la toute-puissance des principaux acteurs, le phénomène de concentration et l’homogénéisation des contenus créatifs, le rapport en appelle à l’ARCOM (ex CSA), qui “doit pleinement jouer son rôle de régulateur.” L’instauration de seuils de commande par groupe, auprès des chaînes, pourrait aussi constituer une réponse salutaire, “si l’on ne veut pas se trouver bientôt face à des abus de position dominante”. Et, comme dans d’autres secteurs écono-
miques, l’U2R réclame sine die une mesure de “bon sens” de prévention contre la corruption, qui empêcherait tout donneur d’ordre travaillant pour le service public de se faire engager, quand il quitte son poste, par un des groupes à qui il passait précédemment des commandes : “on ne voit pas pourquoi le monde de la télévision s’exonérerait d’une telle mesure de protection du bien commun.” Concernant le droit moral, les commanditaires du rapport demande au CNC “la plus grande attention” et la mise en place de mesures “incitatives et cœrcitives” incitant les producteurs à respecter la liberté de création des auteurs, scénaristes, réalisateurs, compositeurs : “S’agissant d’œuvres originales (unitaires, miniséries, pilotes de séries longues), il est essentiel que le CNC vérifie que le créateur garde son pouvoir de décision artistique. Pour ces œuvres, les contrats ne devraient jamais mentionner qu’en cas de désaccord persistant, le choix définitif reviendrait au Producteur. Tout au plus, les décisions artistiques peuvent être prises d’un commun accord entre le réalisateur et le producteur, sans faire mention de l’intervention du diffuseur”. Enfin, les réalisateurs, qui ne sont à ce jour pas être protégés par une convention fixant le salaire minimum, attendent que les services de l’État corrigent cette inégalité de traitement. C’est dit. Xavier Renard
(*) la comédie représente, pour sa part, 34% ET 32% des films diffusés en prime ou en seconde partie de soirée sur TF1 et Canal+, tandis qu’Arte propose sur sa grille des programmes 32% de drame.
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Série Series
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© AURÉLIE LAMACHERE
La 11ème édition du festival Série Séries de Fontainebleau se tiendra du 30 juin au 2 juillet 2022. La déléguée générale du festival Marie Barraco dévoile les grandes lignes de sa programmation, qui s’organise autour d’une grande thématique unique qui traversera la sélection de séries mais aussi les différentes conférences et masterclasses proposées.
Vous avez tissé toute la programmation de cette 11ème édition autour d’un seul et même thème : “La fiction peut-elle rendre le monde meilleur ?” Pourquoi ce choix ?
Avec cette thématique transversale, nous souhaitons ancrer davantage Série Séries dans la réflexion autour de la création sérielle. Cette thématique donnera du sens aux échanges et permettra de créer des liens, des résonances entre chaque événement du festival. Il est important pour nous de s’interroger sur l’influence que peut avoir la création sur le réel, le monde qui nous entoure. “Rendre le monde meilleur” peut recouper de nombreux sujets : écologie, lutte contre les discriminations ou les inégalités... Comment mêlez-vous toutes ces dimensions ?
Évidemment, on ne peut pas tout couvrir en seulement quelques jours ! Mais nous avons souhaité mettre en avant des créations ayant un fort ancrage sociétal, et qui parlent du monde contemporain. Nous mettons un accent particulier sur la valorisation des voix féminines. Nous voulons être au cœur de l’actualité : le festival s’ouvrira jeudi 30 juin sur la thématique “Guerre et création” avec un regard croisé entre la productrice ukrainienne Kateryna Vyshnevska (film.ua), à l’origine d’une initiative pour l’industrie de son pays au cœur de la guerre, et Maria Feldman, productrice israéloaméricaine d’origine ukrainienne à qui on doit Prisoners of war, Fauda ou encore No man’s land. Avec ce contexte actuel de la guerre en Ukraine, est-ce d’autant plus important pour vous de vous affirmer comme festival de séries européennes ?
La création européenne est un axe très important de Série Séries, cela fait partie de notre identité et nous sommes très attentifs à ses évolutions. Mais nous ne sommes pas cloisonnés non plus. Nous avons notamment parmi notre sélection une série historique venue d’Amérique Latine : Santa Evita, qui raconte une histoire vraie autour du cadavre d’Eva Peron, figure célèbre de la politique argentine. Ce sera d’ailleurs l’occasion de discuter avec Leo Arranguibel et Pauline Dauvin de Disney+ des liens entre Santa Evita et la série française Oussékine, deux fictions de la plateforme qui s’emparent de l’histoire du XXème siècle.
autrice norvégo-africano-féroienne, viendront échanger autour du succès de leur série I am earth sur la chaîne publique norvégienne. Il sera question des nouvelles voix et de la création de “safe spaces”, soit des environnements de travail favorables pour faire émerger des jeunes talents de tous horizons. Avec des représentants de l’audiovisuel public tchèque, nous parlerons du besoin de développer une fiction de qualité pour faire circuler la culture des “petits” pays. Le cas de la plateforme Voyo sera évoqué. Les séries font voyager la culture de leur pays d’origine – c’est un thème qui nous tient à cœur. Qu'est-ce que le “Prix Gloria Palatine Série Series” ?
Marie Barraco « Mettre en avant des créations ayant un fort ancrage sociétal » A quoi peut-on s’attendre du côté des séries qui seront projetées ?
Quels sont les invités ?
Nous les avons choisis en rapport à notre thématique. Ce sont des personnalités qui apportent leur regard sur ce thème. L’idée est de réfléchir à comment construire un divertissement qui a du sens et qui raconte quelque chose du monde. Les responsables fiction de la RTS (Radio-Télévision Suisse) viendront présenter leur line up. Parmi les séries en production, une qui vient d’entrer en tournage : Délits mineurs, sur l’univers carcéral des mineurs. Anne Viau, directrice de la fiction du groupe TF1, abordera la thématique sous un autre regard avec le thème “La fiction pour un monde plus positif” : comment une grande chaîne privée propose des contenus plus “feel good” mais toujours ancrés dans le monde contemporain et en résonance avec les préoccupations de ses téléspectateurs. Marianne Furevold (productrice norvégienne, notamment de Skam) et Amy Black Ndiaye, chanteuse, comédienne,
Elles sont en lien avec la thématique du festival et certaines feront l’objet d’études de cas en présence de leurs équipes. La série franco-belge Lost Luggage évoque les attentats à l’aéroport de Bruxelles en mars 2016. Elle avait été présentée en “early stage” il y a quelques années au festival. La projection de la série How to screw it all up, produite par HBO Spain, nous permettra d’aborder le positionnement d’HBO sur les territoires européens. La série met en scène un personnage d’adolescente qu’on sent un peu marginalisée par son histoire personnelle ; on a été touché par la manière dont elle traite cette jeunesse à travers le ressort du road trip. The thief, his wife and the canoe est une série britannique qui mêle humour noir et ancrage social comme savent très bien le faire les Anglais. Son héros est un personnage en banqueroute qui ne voit d’autre issue que d’organiser sa propre disparition.
C'est une étape supplémentaire dans une notre engagement pour la représentation des femmes dans l’audiovisuel. Nous désirons encourager la création sérielle qui favorise cette représentativité. En association avec la banque Palatine qui est partenaire du festival, ce prix récompensera un projet de série qui n’a pas encore de diffuseur. Nous avons reçu plus de 60 dossiers pour cette 1ère édition. Barbara Schulz, autrice et comédienne, Cathy Verney, scénariste et réalisatrice, Audrey Ismaël, compositrice, Julien Lilti, scénariste, Pauline Dauvin vice-présidente chargée des contenus originaux de Disney+ France, et Philippe Pettini, directeur du marché des entreprises de la banque Palatine, composeront le jury. Quel est l’objectif de “l’Eté de Série Series”, qui se tiendra en Île-deFrance en juillet ?
L’année dernière a été l’occasion de se poser des questions sur notre raison d’être et nos objectifs pour la suite. Avec la région Île-de-France, qui est notre principal partenaire, il nous a paru tout naturel de vouloir prolonger le festival, dans le temps et dans l’espace. “L’Eté de Série Series” permettra aux franciliens de découvrir des séries et de rencontrer des équipes. Nous voulons toucher un public large avec des projections en extérieur (Château de Fontainebleau, Nogent-sur-Marne, Domaine de Saint-Cloud...) mais aussi en salles de cinéma. Avec l’Association Cinémas de Recherche d’Île-de-France (ACRIF) et la plateforme France TV Slash, nous proposerons “la Nuit des séries”, avec une sélection de séries emblématiques mais aussi inédites de la plateforme. Celle-ci va circuler dans plusieurs cinémas de la région. Un événement autour de la composition pour l’image aura également lieu en collaboration avec l’Orchestre National d’Île-de-France (ONDIF) autour du travail du compositeur Matthieu Lamboley, qui a notamment travaillé sur Lupin. Cette première édition de l’Eté de Série Series est une amorce : l’idée est d’aller encore plus loin partir de 2023. Propos recueillis par Anna Marmiesse
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Metavers et droit d’auteur Chronique
Après la vague des NFT, voici celle du métavers, présenté comme un nouveau monde, à défaut d’être pour l ’heure un nouvel Eldorado ! Il est donc plus que nécessaire, pour les professionnels de l’audiovisuel, de maîtriser les subtilités juridiques de cet univers dématérialisé afin d’en tirer profit ou, a minima, d’y préserver leurs droits. Du Samouraï virtuel à la naissance de Meta La naissance du terme métavers remonte à 1992 et au livre Le Samouraï virtuel de Neal Stephenson. Il vient du grec meta, qui signifie cau-delà” et verse, qui renvoie à un “univers”. En 1999, le septième art s’est emparé du sujet du métavers à travers le film Matrix, où le légendaire Keanu Reeves navigue entre la Matrice et le monde réel sous le nom de Neo. Ce chef d’œuvre cinématographique des sœurs Wachowski, qui a marqué toute une génération, dépeint une humanité asservie par les machines, faisant vivre les hommes dans une réalité virtuelle. Plus récemment, en 2018, le film de science-fiction Ready Player One de Steven Spielberg renouvelle le thème du métavers. En 2045, dans un monde marqué par des désastres écologiques et rongé par la guerre, la famine et la pauvreté, le film raconte l’histoire de Wade Watts, qui poursuit une quête pour obtenir le contrôle de l’OASIS, univers totalement virtuel que l’humanité utilise comme exutoire. Le métavers s’analyse donc en un univers au-delà du réel, où réalité physique et réalité virtuelle ne forment plus qu’un. A l’intérieur, une communauté d’utilisateurs interagissent entre eux en temps réel sous la forme d’avatars. Bien loin de n’être qu’un concept abstrait et futuriste, le métavers se concrétise aujourd’hui sur internet. Mark Zuckerberg, qui a renommé l’entité exploitant Facebook en “Meta”, a d’ailleurs expliqué que, selon lui, dans le métavers tout sera possible : se réunir avec ses amis et sa famille, travailler, apprendre, jouer, acheter, créer. Et, durant la récente campagne présidentielle, Emmanuel Macron a fait allusion au projet de création d’un “métavers européen”. Si le métavers soit un monde dématérialisé, les questions juridiques relatives à sa régulation sont bien réelles. Le métavers s’incarne actuellement en un pouvoir horizontal, sans l’intervention de l’État. Il convient donc d’examiner attentivement les interactions qui ont lieu dans ce nouvel univers alternatif, avant que celui-ci ne se transforme en une zone
Le 7ème art s’est emparé du sujet du métavers à traversla saga “Matrix”
du CPI), dans la mesure où il prend l’initiative et supporte le risque des investissements relatifs à la réalisation de l’œuvre. A cet égard, un contrat écrit doit nécessairement préciser les conditions dans lesquelles de cette cession des droits au producteur intervient. A défaut de l’existence d’un contrat en bonne et due forme, l’auteur reste seul titulaire de ses droits. Tout ce qui n’est pas expressément cédé dans le contrat est conservé par lui, et violer cette règle c’est encourir une action en contrefaçon. La jurisprudence est particulièrement stricte sur ce point. Le cédant ne pourra d’ailleurs en rien exciper de la propriété matérielle d’un fichier numérique pour combattre cette règle essentielle de la propriété littéraire et artistique. Ainsi, s’agissant de la cession d’une œuvre audiovisuelle, l’énumération des modes d’exploitation doit être presque exhaustive, de façon à ne pas bloquer un développement ultérieur de l’œuvre sous une forme non encore rentable aujourd’hui. A titre d’exemple, une entreprise qui souhaiterait exploiter une œuvre audiovisuelle sous forme de NFT devra également mentionner cette possibilité dans le contrat, en ce qu’il s’agit d’un mode d’exploitation à part entière, à côté de la simple exploitation dans le métavers. En outre, si nombre de clauses contractuelles ont été imaginées par les professionnels du secteur à la suite du développement accéléré des nouvelles technologies, de telles anticipations s’avèrent insuffisantes pour intégrer l’exploitation des œuvres dans le métavers. En effet, les clauses utilisées par les praticiens se réfèrent au monde réel et non au monde virtuel, quand bien même l’exploitation de l’œuvre sur Internet est incluse dans le contrat. Le métavers pourrait s’analyser en un mode d’exploitation inédit, auquel les usages contractuels devront se conformer en le visant expressément
de non droit numérique. La protection des œuvres dans le métavers Rappelons que les simples idées sont exclues de la protection par le droit d’auteur, l’œuvre de l’esprit devant exister sous une forme perceptible par les sens, c’est-à-dire apte à être vue, entendue ou touchée. Ainsi, pour qu’une œuvre de l’esprit soit protégée, il est nécessaire que celle-ci soit formalisée. En outre, le Code de la propriété intellectuelle (CPI) est muet sur le type de support sur lequel l’œuvre doit être fixée. Cette omission a été réalisée à dessein par le législateur, afin de ne pas limiter le bénéfice de la protection par le droit d’auteur à la condition de la fixation de l’œuvre sur une liste exhaustive de supports, pour ainsi inclure les supports futurs n’existant pas encore. C’est ainsi que les règles de la propriété littéraire et artistique s’appliquent, en théorie, au domaine du numérique. A ce titre, il faut reconnaître une protection par le droit d’auteur aux œuvres de l’esprit présentes dans le métavers, sous réserve que ces œuvres répondent à la condition d’originalité. La nécessaire adaptation des contrats de cession de droits d’auteur En matière de droit d’auteur, le principe dit “d’interprétation restrictive des cessions” s’impose. En clair, le cessionnaire ne peut se prévaloir que des droits qui lui ont été expressément cédés. En parallèle, le CPI, qui interdit “la cession totale des œuvres futures”, exige que le contrat de cession mentionne le champ d’exploitation des droits cédés quant à son étendue et son objet, quant au lieu et quant à la durée. Pour rappel, les œuvres audiovisuelles connaissent une spécificité notoire : depuis la loi du 3 juillet 1985, les droits d’exploitation sur le film sont cédés au producteur (article L. 132-24
dans les clauses de cession. D’autant plus que, si un doute subsiste sur la portée d’une cession de droits d’auteur, la convention sera interprétée en faveur de l’auteur. Sans adaptation des contrats, le risque encouru est la contestation systématique par les auteurs de l’utilisation de leurs œuvres dans le monde virtuel. De ce fait , si les œuvres audiovisuelles présentent dans le métavers sont bel et bien protégées par le droit d’auteur, la mise en œuvre de la protection dans ce nouvel environnement numérique sera précisée par la jurisprudence. Des interrogations subsistent dans la mesure où le métavers en est encore à ses débuts, et il est complexe d’envisager le nombre infini de possibilités que ce monde virtuel a à offrir. Le métavers amène donc à repenser les règles existantes, sans que nous ayons nécessairement besoin d’en rédiger de nouvelles. Ce monde virtuel conduit à une sorte de gymnastique intellectuelle : il s’agit de choisir parmi les outils existants pour trouver une protection efficace sur un bien virtuel. Dans cet esprit, les enjeux des contrats portant sur les droits d’auteur sont en pleine mutation et leur contenu devra être modifié afin de répondre aux besoins induits par le métavers. En définitive, des outils existent : il s’agit de trouver les bons, et de préciser leur application à ce nouvel environnement numérique. La qualification des actes de contrefaçon dans le métavers Puisque les œuvres audiovisuelles présentent dans le métavers sont protégées par le droit d’auteur, toute violation de ce droit est susceptible d’être qualifiée de contrefaçon. Des actes illicites de reproduction et de représentation d’œuvres audiovisuelles peuvent tout à fait être réalisés dans le métavers. En 1997, les juges reconnaissaient déjà que “la numér isation d’une œuvre (…) constitue une reproduction de l’œuvre qui requiert à ce titre, lorsqu’il s’agit d’une œuvre originale, l’autorisation préalable de l’auteur”, tandis que le traité de l’OMPI sur le droit d’auteur de 1996, arrangement particulier de la convention de Berne, réitère que les droits de reproduction s’applique pleinement dans l’environnement numérique. Ainsi, la copie d’œuvres audiovisuelles sur les réseaux numériques constitue une reproduction de l’œuvre. Le droit de représentation est également mis en œuvre dans le métavers, étant donné que l’œuvre audiovisuelle y est communiquée au public, ce monde virtuel impliquant une interac-
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tion constante d’individus multiples sous forme d’avatars. Ainsi, si les actes de contrefaçon commis dans le monde réel sont transposables dans le monde virtuel, les juges devront adapter et interpréter ces concepts dans le contexte nouveau du métavers. La plus grande difficulté tient toutefois à l’identification du contrefacteur. La difficile identification des contrefacteurs dans le métavers Dans l’univers du métavers, l’anonymat est facilement préservé par de nombreux utilisateurs, de telle sorte qu’il est ardu de savoir qui se cache réellement derrière un avatar. L’identification des utilisateurs est d’autant plus compliquée avec l’avènement des réseaux privés virtuels, plus communément appelés VPN, qui consistent en un système permettant d’assurer la confidentialité des échanges entre ordinateurs et l’anonymat en ligne, par la création d’un réseau privé à partir d’une connexion Internet publique. Ce système masque l’adresse IP de ses utilisateurs, de telle sorte que leurs actions en ligne sont pratiquement intraçables. Toutefois, pour lever la barrière de l’anonymat, des techniques informatiques pointues existent. La question est donc la suivante : peut-on accéder aux données personnelles des personnes présentent dans le métavers pour enquêter ? A ce titre, il s’agit de savoir si règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'Union européenne pourrait s›appliquer au métavers… Rappelons par ailleurs que le RGPD s’applique en fonction du lieu où se trouve le sujet lorsque ses données sont traitées, et non en fonction de son pays d’origine ou de sa citoyenneté. L’espace sans frontière qu’est le métavers suscite donc de nombreuses questions sur la localisation du contrefacteur, ainsi que sur la manière dont on peut accéder à ses données personnelles. Droit applicable et juridictions compétentes La question essentielle restera celle du droit applicable – même si les règles nationales ont tendance à être de plus en plus proches par le biais des adhésions aux grands traités internationaux sur la propriété littéraire et artistique - et des juridictions compétentes. La Cour de cassation s’est ainsi penchée, le 18 octobre 2017, sur ces contrefaçons qui naissent dans un État, sont vendues dans un autre territoire, notamment par internet, le tout au détriment d’une entreprise ressortissant d’un troisième pays. Et d’estimer que les juges saisis, en l’occurrence français et donc appartenant à un pays où un site internet proposait, indirectement, les contrefaçons, sont bel et
“Ready Player One” a renouvellé le thème du métavers.
bien compétents. Ils donnent ainsi tort à la cour d’appel qui, en charge précédemment de ce contentieux, avait jugé que l’affaire ne pouvait être tranchée que dans d’autres pays, pour lesquels le site litigieux avait été conçu. La Cour de cassation avait déjà statue en ce sens, le 22 janvier 2014, désavouant, là encore, la jurisprudence dite de la “focalisation, du ciblage ou de la destination” et rappelle cette de l’accessibilité. En matière de contrefaçon, il suffit de pouvoir acheter un exemplaire dans une librairie parisienne ou sur un site français pour que les juridictions de la capitale soient compétentes pour trancher le litige. La simple possibilité de commander, de Paris, un ouvrage, via, par exemple, un libraire spécialisé ou une cyberlibrairie étrangère permet d’attaquer devant les tribunaux locaux. La même Cour de cassation a en effet déjà souligné, que « la contrefaçon se constitue non seulement par le fait matériel de la reproduction d’une œuvre de l’esprit et l’absence de bonne foi, mais aussi par l’atteinte portée aux droits d’auteur, tels qu’ils ont été définis et réglementés par la loi. (…) Est réputée commise sur le territoire de la République toute infraction dont un des faits constitutifs a eu lieu en France ». Cette décision a été rendue au profit d’un préfacier dont le texte avait été reproduit sans autorisation aucune dans un catalogue d’exposition japonais mais conçu pour partie en France. De même, le 25 octobre 2010, la Cour de justice des Communautés européennes a été saisie par le Tribunal de grande instance de Paris d’une question préjudicielle concernant la compétence du tribunal d’un État membre pour juger d’une atteinte aux droits commise sur internet. En l’occurrence, un citoyen français avait intenté une action contre la société de droit anglais d’édition, se plaignant de la mise en ligne de textes et d’images, sur le site anglais de la société en cause. Celleci avait soulevé l’incompétence des juridictions parisiennes en l’absence d’un lien de rattachement suffisant
entre la mise en ligne litigieuse et le dommage allégué sur le territoire français. La Cour supranationale a d’abord rappelé les solutions dégagées par sa propre jurisprudence, pour estimer que la personne qui s’estime lésée a la faculté de saisir d’une action en responsabilité, au titre de l’intégralité du dommage causé, soit les juridictions de l’État membre du lieu d’établissement de l’émetteur de ces contenus, soit les juridictions de l’État membre dans lequel se trouve le centre de ses intérêts (qui correspond en général à l’endroit où la personne a sa résidence habituelle, et/où elle exerce une activité professionnelle). Cette personne peut également, en lieu et place d’une action en responsabilité au titre de l’intégralité du dommage causé, introduire son action devant les juridictions de chaque État membre sur le territoire duquel un contenu mis en ligne est accessible ou l’a été. Celles-ci sont compétentes pour connaître du seul dommage causé sur le territoire de l’État membre de la juridiction saisie. De plus, l’article 113-6 du Code pénal dispose que « la loi pénale française est applicable à tout crime ainsi qu’à tout délit puni d’emprisonnement commis par un Français ou par un étranger hors du territoire de la République lorsque la victime est de nationalité française au moment de l’infraction ». La contrefaçon, c’est-à-dire n’importe quelle atteinte portée aux droits d’un auteur ou de son éditeur, est bel et bien un délit pénal. Car selon l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle, « la contrefaçon en France d’ouvrages publiés en France ou à l’étranger est punie de deux ans d’emprisonnement ». La seule condition pour agir en France est que les faits n’aient pas déjà été sanctionnés par une juridiction étrangère… En théorie, tout va donc pour le mieux, et l’éditeur peut faire confiance à la lenteur de ses propres juges nationaux. Mais la réparation du préjudice par le juge français est une autre paire de manches.
Reste toutefois posée la question de la réparation du préjudice total, par le seul juge français. La Cour de cassation ne s’est pas prononcée si clairement dans son arrêt en date du 18 octobre 2017. Il faudra donc attendre que la cour d’appel de renvoi, qui doit restatuer puisqu’il y a eu cassation de l’arrêt d’appel précédent, se prononce sur ce point. Car la Cour de justice d’Union européenne, dans un arrêt du 3 octobre 2013, a en effet rappelé que les juges ne peuvent statuer que sur le préjudice subi sur leur territoire. De fait, il arrive souvent qu’un éditeur français veuille agir contre des comportements commis à son détriment hors du territoire national. Le procès devant les tribunaux français est donc possible, mais la réparation du préjudice risque de ne pas être à la mesure des dégâts. En application de la Convention de Bruxelles, le juge français ne peut donc réparer entièrement le préjudice subi par un ayant droit étranger sur plusieurs territoires, sauf si le contrefacteur est établi en France. Enfin, la question s’est déjà fréquemment posée - notamment lorsque les faits ont été commis dans plusieurs pays - de savoir si une juridiction autre que celle du défendeur peut condamner à une indemnisation globale. Dans une affaire de diffamation, la Cour de justice des communautés européennes a estimé, en 1995, que la réparation du préjudice est limitée aux dommages subis dans le pays du juge. Seule la juridiction dont dépend principalement le défendeur (en clair celle de son lieu de résidence, du lieu de l’édition ou de la commercialisation principale) peut indemniser l’ensemble des torts subis dans plusieurs territoires. Le problème est bien évidemment accru en cas de diffusion litigieuse sur internet. Au final, il est donc possible de saisir le juge le plus proche de chez soi, mais mieux vaut parfois, pour l’heure, actionner dans le pays, même sous forme d’avatars numériques, où les dégâts sont les plus nombreux.
Emmanuel Pierrat, Avocat au Barreau de Paris Spécialiste en droit de la propriété intellectuelle Ancien Membre du Conseil National des Barreaux Ancien Membre du Conseil de l’Ordre Cabinet Pierrat & Associés Lise Lépicier Cabinet Pierrat & Associés
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Annecy 2022
Le long métrage “Inu-Oh”, de Masaaki Yuasa, est présenté dans le cadre des séances événements. Par ailleurs, le cinéaste est le parrain du Mifa Campus.
All The Anime, ambassadeur du soleil levant
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En une dizaine d’années, la société s’est imposée, des deux côtés de la Manche, comme un acteur majeur de l’édition vidéo de séries et films d’animation japonais et, également, de la distribution en salles de longs métrages d’animation japonais. Dans un contexte de forte croissance du marché des anime en Europe, elle retrouve la programmation du Festival d’Annecy avec un line-up exigeant. Créée par Andrew Partridge en 2012 en Écosse dans le sillage du festival Scotland Loves Anime, Anime Limited (ou All the Anime) avait fait le pari de l’édition vidéo physique à un moment où ce marché se réduisait drastiquement. Cette intuition fut également partagée en France par Cédric Littardi, pionnier de l’édition vidéo d’anime en France à travers la société Kazé, qu’il venait de quitter. Alors même que Kazé réduisait ses ambitions en matière de vidéo, Cédric Littardi cofonde en 2014, avec Andrew Partridge, la branche française de All the Anime et se lance dans une ambitieuse activité de rééditions et d’acquisitions. Le catalogue vidéo compte aujourd’hui environ 130 titres proposés dans des éditions souvent élaborées, en phase avec le fétichisme des fans d’animation nippone. Très vite, et en particulier en France, All the Anime investit également la distribution en salles. Avec des partenaires spécialisés comme Eurozoom ou habitués à explorer de nouveaux territoires comme Wild Bunch, All the Anime a
le nez creux en pariant notamment sur Makoto Shinkai. Les excellents résultats en France de Your Name (2014), puis des Enfants du temps (2019), avec des boxoffices à plus de 200 000 entrées, confirment le succès historique de ce réalisateur au Japon et dans le monde. Parmi les nombreux films distribués par All the Anime, notons aussi ceux de Mamoru Hosoda, Miraï, ma petite sœur (2018) et Belle (2021), ou encore ceux de Masaaki Yuasa.
de Mind Game (2004). À souligner également : la collaboration de Taiyoō Matsumoto au développement graphique du film. Taiyo Matsumoto est un mangaka internationalement reconnu et Masaaki Yuasa avait déjà adapté son manga Ping Pong en série animée. InuOh a aussi cette particularité – et c’est inédit dans la filmographie de Masaaki Yuasa – d’être un film musical, ponctué par les performances quasi rock d’InuOh et de son acolyte Tomoari, chanteur et joueur de biwa, un luth traditionnel japonais particulièrement mis en valeur par l’animation et par le directeur musical du film, Yoshihide Otomo.
Rock star médiévale Masaaki Yuasa est un habitué de la compétition du Festival d’Annecy. Son court métrage Kick-Heart avait été très remarqué lors de l’édition 2013 et il a reçu le Cristal du long métrage en 2017 pour Lou et l’Ile aux Sirènes. Il est cette année le parrain du Mifa Campus et il donnera une masterclass le vendredi 17 juin à 9 h. Il en profitera également pour présenter, dans le cadre des séances événements du Festival, son nouveau long métrage, Inu-Oh, un voyage fascinant aux origines du théâtre Nô. La projection aura lieu le jeudi 16 juin à 19h. Après des productions plus orientées vers le grand public comme Lou et l’Ile aux Sirènes ou Ride your wave, Masaaki Yuasa s’intéresse ici à une figure historique du Nô du XIVème siècle mais dont on connaît très peu de choses. Cet artiste, Inu-Oh, aurait bousculé à un tel point la tradition théâtrale que l’Empereur finira par le faire exécuter. Masaaki Yuasa en profite pour imaginer ses spectacles en libérant complètement sa créativité graphique, revenant aux performances en animation inimitables qui avait forgé sa réputation à l’époque
Fantômes et robots Le line-up de All the Anime à Annecy se complète avec deux longs métrages. Misagi No Mayoiga (The House of the Lost on the Cape) est le 2ème long métrage de Shinya Kawatsura, connu des fans d’animation nipponne pour sa série Non Non Biyori. Pour ce film, le réalisateur fait équipe avec Reiko Yoshida au script. Scénariste très prolixe et extrêmement demandée au Japon, Reiko Yoshida s’essaie à l’exercice de la maison hantée avec une tonalité très douce et bienveillante, centrée sur les personnages et située dans un monde rural, tout à fait d’ailleurs dans la veine de Non Non Biyori, série dont elle dirige également l’écriture. Le film est présenté en compétition pour le Cristal du long métrage, en présence du réalisateur. Le 3 ème film dévoilé par Anime Limited/All the Anime est Sing a Bit of Harmony, de Yasuhiro Yoshiura. Entre science-fiction et comédie romantique
en milieu scolaire, le film suit les aventures d’une lycéenne qui doit dissimuler, avec des difficultés croissantes, sa véritable nature d’intelligence artificielle en phase de test. Yashiro Yoshiura avait déjà hanté le Festival d’Annecy en 2013 et les salles françaises en 2014 avec Patéma et le monde inversé, formidable film de science-fiction repéré par All the Anime et Eurozoom. All the Anime a réussi à faire venir une personnalité précieuse pour les amateurs de “japanimation”. Naoko Yamada présente ce mercredi 15 juin à 16 h son prochain court métrage, Garden Of Remembrance, dans la catégorie “Work in Progress”. Elle est l’une des très rares réalisatrices vedettes au Japon, notamment pour le studio Kyoto Animation, où elle a brillé avec des séries telles K-On, Sound Euphonium et plus récemment The Heike Story, et des longs métrages remarquables comme A Silent Voice (sur le handicap en milieu scolaire), ou encore Liz et l’oiseau bleu, tous deux présentés à Annecy. Lors de cette édition 2022, Naoko Yamada mettra en lumière sa collaboration avec Science Saru (le studio de Masaaki Yuasa et la productrice Eunyoung Choi) pour un projet court donc, The Garden of Remembrance, indépendant et poétique, sur le thème du deuil. Sa présence discrète fait écho aux événements organisés par le Japan Media Arts Festival, dans le cadre du Mifa Campus, autour de la place des femmes dans l’animation japonaise, qui auront lieu les jeudi 16 et vendredi 17 juin, sous la bannière “Woman Creators in Japanese Animation”. Thomas Maksymowicz
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Ambition et croissance de Crunchyroll
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“Crunchyroll développe la fan base internationale en cultivant une expansion globale et tout un écosystème autour des anime. Non seulement nous délivrons des anime aux fans partout dans le monde à la vitesse du Japon, mais nous animons cette culture dans 200 territoires, via les salles de cinéma, des événements live et online, des produits dérivés, la distribution vidéo, la publication de mangas, les réseaux sociaux et bien d’autres activités. Vous pouvez trouver des anime sur les plateformes majeures mais aucun autre service ne peut offrir une qualité de sélection et une profondeur de catalogue comme le nôtre, ni offrir à ce public l’opportunité d’explorer autant de façons de se retrouver au sein d’une communauté très active.” C’est en ces termes que Brady McCollum, vice-président senior à l’international, décrit la stratégie de Crunchyroll, leader mondial incontesté du streaming d’anime, les séries d’animation japonaises. La plateforme cumulait plus de cinq millions d’abonnés à l’été 2021 et plus de 120 millions d’utilisateurs enregistrés. Longtemps restreint au marché américain, Crunchyroll a entamé il y a quelques années une conquête globale se heurtant, notamment, à une concurrence solide sur le marché français. La France, un pays clef Et c’est peu de le dire tellement Crunchyroll fut à la traîne lorsque leur service arrive en France en 2013. Le marché français naissant du streaming d’anime se structure rapidement autour de trois entités. Tout d’abord, Wakanim, une société au départ modeste, mais qui a tiré le gros lot en proposant très tôt une locomotive commerciale qui va booster son développement : L’Attaque des Titans. Le succès de cette série va imposer Wakanim un temps comme le leader du marché français au coude à coude avec ADN, plateforme issue de l’association entre KZPlay (branche streaming de l’éditeur spécialisé Kazé) et de Kana Home Vidéo, détenteur de droits vidéo et streaming de séries ultra stratégiques comme One Piece ou Naruto. Crunchyroll a patiemment développé son catalogue et sa marque en France jusqu’à l’heure de fusions et acquisitions cruciales aux États-Unis. Après
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En quelques années, la société américaine Crunchyroll s’est imposée comme le leader mondial du streaming de séries animées japonaises. Entre développement et diversification de ses activités, elle achève de concrétiser une position ultra-dominante en France.
Sorti en avril dernier en France, “Jujutsu Kaisen 0” a franchi le demi-million d’entrées en salles.
une première prise de contrôle à 100 % de la plateforme par WarnerMedia en 2018, celle-ci est cédée à Funimation Global Group (acteur historique du streaming et éditeur vidéo américain, propriété de Sony Pictures Télévision et Aniplex) fin 2020 pour 1,175 Md$, Funimation ayant par ailleurs acquis précédemment Wakanim. 2022 est ainsi devenu un vaste chantier de regroupement des catalogues de Wakanim et Funimation sous la bannière de Crunchyroll. Ce développement sur le terrain du streaming s’était complété en 2019 avec une prise de participation majoritaire dans Viz Media Europe, permettant à Crunchyroll de se lancer également dans l’édition de mangas en France. “Le marché français est incroyablement important pour Crunchyroll. C’est un des pays leaders en matière d’audience et nous avons conscience de la longue et profonde histoire d’amour entre les Français et les mangas. C’est le 2ème marché du manga au monde après le Japon, avec une population cinq fois inférieure à celle des États-Unis ! Nous avons publié cette année le manga Kaiju N°8 avec, à la clef, le lancement le plus massif pour un manga en France à ce jour. En étudiant ce marché, nous avons aussi réalisé que les fans français sont parmi les plus impliqués. 90 % des fans français d’anime en parlent autour
d’eux au moins une fois par semaine. Et c’est également eux qui suivent le plus nos réseaux sociaux. Notre objectif est de leur proposer des anime à l’endroit et au moment où ils le souhaitent. L’intégration du catalogue de Wakamin et de leur expertise fait partie de notre souhait de créer l’expérience de streaming ultime pour les fans d’anime. À ce titre, nous faisons des efforts sans précédent pour augmenter le nombre de doublages en français.” Conquête des salles Si le nombre de longs métrages d’animation japonais a connu une croissance significative ces dernières années dans les salles françaises, les films semblaient se heurter à un plafond de verre en matière de box-office. Depuis les scores historiques des films de Hayao Miyazaki (plus d’un million d’entrées pour Le Voyage de Chihiro), très peu de films pouvaient espérer franchir la barre des 100 000 à 200 000 entrées. Les distributeurs spécialisés s’étaient résignés à travailler un marché de niche. Seulement, les confinements liés à la crise du Covid ont profondément dopé le marché du manga papier (+18 %) en France en 2021. Cette croissance brusque et sans précédent a logiquement affecté non seulement le marché du streaming mais également celui
des films en salles. Dans ce contexte, Crunchyroll a pu se satisfaire des résultats de longs métrages adaptés de mangas récents. My Hero Academia : World Heroe’s Mission a atteint cet hiver les 250 000 entrées tandis que Jujutsu Kaisen 0 a franchi le demi-million en avril dernier. Ces chiffres étonnants confirment le succès surprise de Demon Slayer : Le Train de l’infini (distribué par Wakanim et CGR Events) qui, au printemps 2021, a réalisé plus de 700 000 entrées en France. Une dynamique confirmée par Brady McCollum : “Voir ces longs métrages en salles est devenu un rendez-vous important pour les fans d’anime. Nous avons constaté une demande croissante pour des sorties en salles dans tous les pays occidentaux. Nos équipes ont concrétisé neuf des vingt plus gros box-offices de films anime en salles aux États-Unis. Donc, au moment où ce marché est en train de grossir partout, on ne peut plus vraiment parler de niche. Nous sommes très impatients de proposer aux fans le film Dragon Ball Super : Super Hero cet été et nous sommes très fiers de travailler avec Makoto Shinkai, CoMix Wave Films, Story Inc, et la Toho pour la distribution de son prochain film, Suzume No Tojimari (titre provisoire), en dehors du Japon, en association avec Sony et Wild Bunch.” Thomas Maksymowicz
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Millimages : comment le studio engagé mise sur le licensing pour se développer
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De retour cette année au Festival d’Annecy, le studio français présentera de nouvelles saisons de ses séries établies, Pirata & Capitano et Molang. Des licences solides, qui sont au cœur de la stratégie de développement du studio.
Cette année à Annecy, Millimages veut voir grand. Surtout connus jusque-là pour leurs programmes préscolaires, le studio veut mettre en avant la variété de ses cibles d’âges, allant des séries d’animation pour très jeunes comme Pirata & Capitano, aux séries pour pré-ados comme Lascars, qui avait eu droit à son long-métrage en salles en 2009. La 2 ème saison de la série avait été diffusée en 2008, mais une saison 3 est en train d’être signée avec les auteurs, Boris et Alexis Dolivet, ainsi que le rappeur IZM. Parmi les autres projets en développement chez Millimages, Saturday Morning Monsters cible les enfants à partir de 6 ans. Dans cette série de 26 épisodes de 22 minutes, animée à la fois en 2D et 3D, les enfants pourront suivre les aventures d’une bande de collégiens qui passe par une faille spatio-temporelle ouverte dans leur collège pour combattre un sorcier et ses monstres. Dans La Colo Delamar, les enfants pourront suivre les aventures de trois personnages citadins, accro aux jeux vidéo, qui sont envoyés dans une ferme reconvertie en colonie d’été pour renouer avec la nature. Ces thématiques écologistes sont aussi le cœur de la série Bienvenue à Permacité, adaptée de la bande-dessinée du même nom, et coproduite avec les Éditions Sarbacane, éditrice de la BD originale. On y suit les aventures de deux personnages qui emménagent dans une “ville verte”, et découvrent les circuits courts et la
permaculture. précisément, nous en sommes à 104 Cette ligne éditoriale très engagée, épisodes, pour un résultat final prévu Marina Nishkin, directrice générale à un peu moins de 400 épisodes. C’est de Millimages, l’assume complèteénorme pour une série d’animation !”, ment : “L’idée n’est pas de nous poser souligne Marina Nishkin. en donneurs de leçons, nous ne sommes Des licences fortes dont les profits pas plus vertueux que d’autres, mais sont pleinement réinvestis dans de montrer un exemple, de définir un le développement standard qui nous semble positif. Les La nouvelle direction du studio a imenfants, on le sait, sont beaucoup plus pulsé une stratégie basée sur le renforréceptifs aux images qu’à n’importe cement des licences : “Mon expérience quel exposé. Cela nous impose une m’a appris que le responsabilité en licensing et le mertant que producchandising sont teurs de contenus des aspects déterpour enfants, et minants du succès cette mission nous d’une producenthousiasme tion, que je trouve beaucoup”. C et souvent négligés engagement est dans l’animation. aussi por té par Pourtant, ils reprél’héroïne aventusentent un cercle rière de Zoé & The vertueux puisque Gemmies, qui met les revenus qui en en scène des perdécoulent peuvent sonnages fantasêtre réinvestis tiques comme des dans d’autres trolls et des kraproductions. Je kens, tout en leur crois beaucoup attr ibuant des Saturday Morning Monsters. en cette stratépersonnalités gie avec Molang, qui sortent des dont le succès clichés souvent nous permet de lancer d’autres producassociés à ce genre de récits. Encore tions”, explique ainsi Marina Nishkin. en développement, cette série ciblera C’est ainsi que Millimages a lancé, au les 4-7 ans, dans un format de 52 épidébut du confinement, sa boutique sodes de 11 minutes, en animation de merchandising autour de Molang. 2D et 3D. L’autre série qui permet à Une plateforme qui a été développée Millimages de porter cette ambition avec les fans, qui ont pu exprimer leurs éditoriale de valeurs positives, c’est envies pour cette boutique, et dont les leur série phare, Molang. “C’est une produits sont désormais disponibles série qui a pour ambition de porter une partout dans le monde, jusqu’au Japon. atmosphère de bien-être, de positivité. Ce genre de succès permet aussi de Au bout de huit ans d’existence, le sucréinvestir dans la recherche et dévelopcès de la série n’est pas démenti. Nous pement. Il y a ainsi, au sein même du venons de livrer la cinquième saison studio, une start-up en pleine incubaà Canal+, et nous sommes au milieu tion, qui travaille au développement de de la production de la sixième. Plus
Molang.
nouvelles technologies et de nouveaux outils permettant de créer de l’animation plus fluide, et même plus réaliste : “Nous nous intéressons beaucoup à l’animation photoréaliste, à la façon de représenter de la manière la plus réaliste possible les cheveux, les vêtements, les peaux… Nous nous inspirons beaucoup du réalisme des derniers Assassin’s Creed, par exemple, que nous arrivons presque à dépasser aujourd’hui”, comme le détaille la directrice de Millimages. Ces innovations visuelles sont mises au service des nouvelles productions, comme pour la nouvelle saison de Pirata & Capitano, dont la saison 2 sera également présentée au Mifa. Cette série d’animation 3D pour les jeunes enfants, soutenue par le CNC, France TV, mais aussi les italiens de la Rai et de Aliante, illustre l’ambition de plus en plus prononcée de Millimages de vouloir lancer des projets en coproduction internationale. Là encore, Molang fait figure de vaisseau-amiral, en étant l’un des programmes les plus largement répandus dans le monde, couvrant 194 territoires dans le monde. Arrivée il y a un peu plus d’un an, Marina Nishkin fait de cette présence internationale une vraie fierté : “A l’heure où il n’y a presque plus un studio d’animation qui ne soit pas adossé à une grosse maison de production pour le financer, c’est notre fierté après 30 ans d’activité d’être toujours positionnés en indépendants”. Avec elle, c’est toute une nouvelle équipe qui est arrivée au sein du studio français, dont notamment deux anciennes employées de Disney : Bonnie Lener, productrice et directrice du développement, , précédemment en charge des acquisitions chez The Walt Disney Company, et Sepideh Shirazi, qui achetait des contenus pour Disney France et qui s’occupe désormais des ventes chez Millimages. Théotime Roux
La Colo Delamar.
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Succès des pré-ventes internationales de “Lendarys”
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Le film de Philippe Duchêne et Jean-Baptiste Cuvelier, “Lendarys”, a suscité un fort intérêt du marché lors du récent festival de Cannes. Les droits commercialisés par la société All Rights Entertainment ont été préacheté sur de nombreux territoires : KMBO pour la France, Flins & Piniculas pour l'Espagne, Another World Entertainment pour le Danemark et la Norvège, Njuta Films pour la Suède, Outsider Films pour le Portugal et Blitz Film pour les territoires de l'ex-Yougoslavie. All Rights, qui a entamé les ventes au Marché du film de Berlin, prépare une expérience multimédia en prévision de la sortie du film. Elle inclut une présence dans le Metaverse, les NFT, la Réalité Virtuelle, les jeux vidéo, les jeux mobiles et les cartes à jouer. L’histoire de ce film familial, dont le budget s’élève à 30 M$, se déroule au cœur d'un monde imaginaire, où un apprenti sorcier fait équipe avec un pachyderme poilu et farfelu, devenu minuscule, et une hors-laloi au pouvoir mystérieux, à la recherche du frère du sorcier. Ils sont accompagnés
Le stand de France in Shorts, au Mifa, en 2019.
d'un animal fantastique : La Lendarys. Lorsqu'ils retrouvent la trace du frère disparu, ils découvrent que ce dernier a rallié la cause d'une étrange créature maléfique qui tente de prendre le contrôle de leur monde. La sortie du film est prévue pour 2023. Rappelons que Philippe Duchêne a notamment travaillé sur le film franco-canadien, Ballerina, distribué en France par Gaumont, et Lapin Samouraï (Gaumont). Quant à la société PM S.A., elle compte parmi ses productions Fonzy, Holy Lands et avec 2 Minutes Animation Calamity, Zombillenium, Long Way North en tant que producteur délégué, en association avec Caramel Films.
France in Shorts prend de l’ampleur
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Le dispositif “France in Shorts” vise à donner une meilleure visibilité au court métrage au sein du Mifa. Cette année, il adopte une autre dimension. Il y a quelques années, les sociétés de production officiant dans le court métrage d’animation avaient interpellé Citia, l’établissement qui organise le Festival d’Annecy et le Mifa, sur le fait que le court métrage occupait une place peu importante au sein du marché, notamment au regard de son abondante présence au Festival. Citia a pris en considération ce point et invité à ce qu’une structure porte de futures actions en faveur du court métrage, afin qu’elles aient une visibilité efficace. L’Association française du cinéma d’animation (Afca) a alors pris en mains le sujet. Dès 2016, selon certains critères, avec le concours de Citia, un tarif préférentiel est entré en vigueur pour les sociétés de production de courts métrages d’animation ou les nouvelles entrantes dans le milieu. Par ailleurs, ce tarif était automatiquement appliqué à toute structure ayant un court en sélection officielle. Puis, en 2017, un dispositif a vu le jour : France in Shorts. Conduit par l’Afca, il réunit l’Agence du court métrage, AnimFrance (alors appelé Syndicat des producteurs de films d’animation) et le Syndicat des producteurs indépendants (SPI). A l’occasion de ce dispositif, le tarif préférentiel a été reconduit et un stand a été ouvert au sein du marché, avec le concours du Mifa et de la Procirep. Unifrance s’est également associé à France in Shorts, en remettant sur le stand son Prix de l’export. Et un cocktail a été organisé. En 2018, tout cela a été renouvelé, tandis que le cocktail a été plus important, grâce à un nouveau soutien, celui des collectivités territo-
riales et pôles régionaux. “Dès que nous avons eu le stand, nous avons édité une plaquette, en français et en anglais, qui mettait en avant les films sélectionnés au Festival et rappelait les initiatives mises en place pour le court par les partenaires de France in Shorts. De plus, nous avons œuvré à ce que le stand ne soit pas seulement un espace de visibilité, mais aussi un espace de travail, où les acteurs du secteur pouvaient échanger et rencontrer des institutions ou sociétés qui assuraient des permanences”, indique Sabine Zipci, déléguée générale de l’Afca. Montée en puissance Rapidement s’est posée la question d’aller plus loin. “Nous nous sommes dits qu’il fallait nous rapprocher du modèle du Short Film Corner du Marché du film de Cannes, c’est-à-dire associer un espace de tribunes pour mieux faire connaître les actions des partenaires de France in Shorts et des moments pour aborder des problématiques liées au court”. Cette volonté se matérialise cette année, après avoir été retardée par la crise sanitaire. Ainsi, au Mifa, l’espace court métrage occupe désormais 27 m 2 : 9 m 2 sont consacrés au stand de France in Shorts et 18 m2 à une agora. Elle accueille les tribunes éditorialisées par France in Shorts, ainsi que des projections de courts métrages privées pilotées par le Mifa. Du côté des tribunes, par exemple, l’Agence du court métrage s’exprimera sur deux points : elle expliquera aux ayantsdroits comment elle diffuse leurs films et exposera aux acheteurs son catalogue. Autre exemple : la plateforme Benshi prendra la parole. France in Shorts est un dispositif éphémère qui n’existe que lors du Mifa. Il ne prend pas en compte les films de fin d’études. Enfin, il dispose d’un site web et de différents outils de communication. Lucas Fillon
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Sunny Side 2022 : le documentaire face à ses défis
Le marché international du documentaire et des expériences narratives est de retour en présentiel, du 20 au 23 juin, à La Rochelle.
Sunny Side of the Doc, une 33ème édition très attendue
Christine Cauquelin (Canal+) : “la force de la dramaturgie est au cœur de nos documentaires”
Mathieu Béjot, directeur de la stratégie et du développement de Sunny Side of the Doc, évoque le retour de la manifestation en présentiel et analyse l’état de santé du secteur. p. 28
En exclusivité pour Ecran total, Mathias Hillion, directeur éditorial de Brut Documentaire, explique comment la plateforme, lancée le 7 avril dernier, aborde les contenus traitant du réel. p. 30
Les collections d’été de France 5, entre continuité et nouveauté
Les enjeux du documentaire vus par le SPI Comme chaque année, le Syndicat des producteurs indépendants (SPI) sera au rendez-vous de Sunny Side. Plusieurs des membres du bureau audiovisuel, actifs dans le documentaire, s’expriment sur les grandes problématiques actuelles. p. 32
Chaque année, la chaîne rencontre le succès avec ses collections documentaires d’été. En 2023, de nouvelles rejoindront celles déjà installées. p. 28
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Sunny Side of the Doc, une 33ème édition très attendue
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Mathieu Béjot, directeur de la stratégie et du développement de Sunny Side of the Doc, évoque le retour de la manifestation en présentiel et analyse l’état de santé du secteur. Sunny Side of the Doc, le marché international du documentaire et des expériences narratives, est de retour pour une 33ème édition, qui se tiendra à La Rochelle du 20 au 23 juin. Pour la manifestation, c’est évidemment une joie de retrouver la ville, alors que, en 2020, elle avait dû se tenir en ligne, tout comme en 2021 ; cette année-là, l’Espace Encan, qui l’accueille, avait été réquisitionné pour la campagne de vaccination. “Ces deux éditions en ligne ont permis à la communauté du documentaire de maintenir le contact et à l’activité de se poursuivre, mais cela ne remplace pas la nécessité de se voir en vrai. De plus, en ligne, on ne peut pas créer ni capter l’énergie d’un marché”, indique Mathieu Béjot, directeur de la stratégie et du développement de Sunny Side of the Doc. Les professionnels attendent cette 33 ème édition avec impatience : pour preuve, tous les stands ont été commercialisés, et plus vite qu’à l’accoutumée. En termes d’estimation de fréquentation, difficile d’avancer des premiers chiffres, Mathieu Béjot notant que les inscriptions se font de “plus en plus tard”. En outre, il y a des professionnels pour qui il ne sera pas simple de se déplacer, comme ceux de Chine, mais ces derniers seront toutefois présents en ligne. En effet, en complément de ce retour en présentiel, Sunny Side mettra à disposition un volet numérique important. Toutes les sessions de pitchs, qui se dérouleront sur place, pourront y être visibles en direct, avec possibilité d’interagir avec les porteurs de projets,
tandis que certains temps forts y seront diffusés eux aussi en direct, avec également possibilité d’interagir. D’autres, enregistrés, verront leur captation rendue accessible à la fin du marché. Un secteur face à une situation contrastée Cette 33ème édition s’inscrira dans un contexte toujours très particulier pour le documentaire, très affecté par la pandémie. Mathieu Béjot livre son analyse : “Les signaux sont contrastés. D’un côté, on observe un appétit du public, et en particulier du public jeune, pour le genre. Les documentaires d’exploration, de découverte, de connaissance répondent à un fort besoin d’évasion dans la période dans laquelle nous vivons. Les documentaires expliquant la complexité de notre monde, que ce soit dans les champs de la santé, de l’économie, de l’écologie ou de la géopolitique, intéressent aussi vivement. Par ailleurs, il y a davantage de débouchés pour le documentaire, des chaînes de télévision aux plateformes, en passant par la salle et les réseaux sociaux. D’un autre côté, il y a des difficultés de financement, et les productions reprennent plus lentement, car les restrictions de déplacement les ont pénalisées. Enfin, et ce n’est pas spécifique au documentaire, on constate un encombrement lié, notamment, au fait que beaucoup de projets mis en stand by redémarrent en même temps. Ainsi, il est plus difficile aujourd’hui, dans certains métiers, de trouver des personnes disponibles”. En parallèle du marché aura lieu, du 18 au 23 juin, la nouvelle édition de PiXii, le festival international des cultures digitales, “le laboratoire de l’innovation de Sunny Side”, dixit Mathieu Béjot. Rappelons qu’il est ouvert aux accrédités de Sunny Side, ainsi qu’au grand public.
« Nus et Culottés » (Bonne Pioche Télévision) fête ses dix ans.
Les collections d’été de France 5, entre continuité et nouveauté
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Chaque année, la chaîne rencontre le succès avec ses collections documentaires d’été. En 2023, de nouvelles rejoindront celles déjà installées. Tous les étés, France 5 propose, en prime time et avec succès, plusieurs collections documentaires. Parmi celles-ci figure Nus et Culottés, qui fête ses 10 ans. Produite par Bonne Pioche Télévision, composée à chaque saison d’épisodes de 52’, elle est portée par Nans et Mouts, deux passionnés de voyages et de rencontres. Depuis toujours, pour se rendre dans les destinations qu’ils veulent découvrir, ces derniers ont décidé de partir sans rien. Ainsi, quand chaque épisode démarre, ils n’ont pas de vêtements, pas d’argent, et comptent sur les personnes qu’ils côtoieront au gré de leurs périples pour les aider à atteindre leur but. Une façon de promouvoir les valeurs du voyage solidaire et éco-responsable, auxquelles ils croient profondément. “Nus et Culottés est une collection qui, à ses débuts, a été très en avance sur son temps et a pu même apparaître disruptive. Aujourd’hui, ce qui guide Nans et Mouts rejoint complètement les préoccupations des Français. Ils sont devenus des modèles pour les jeunes, les voyageurs, et réunissent une communauté très importante sur les réseaux sociaux”, indique Catherine Alvaresse, directrice des documentaires de France Télévisions. La collection fonctionne donc très bien, et elle est particulièrement performante sur la cible des 25-49 ans. D’ailleurs, à l’antenne, la moyenne d’âge des téléspectateurs qui la regardent est de dix ans plus jeune par rapport à la moyenne d’âge des téléspectateurs observée pour les autres collections
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Mathieu Béjot, directeur de la stratégie et du développement.
documentaires d’été. En outre, Nus et Culottés est beaucoup vue via la plateforme france.tv. Quatre pilotes testés en 2023 Pour fêter cet anniversaire, un numéro spécial (90’) sera montré en amont du lancement de cette 10ème saison. Dans celui-ci, Nans et Mouts, qui, durant toutes ces années, ont parcouru 30 000 km et fait 2 000 rencontres, évoqueront leurs souvenirs, entourés de personnes qu’ils ont croisées sur leur route. Et les deux amis vont poursuivre leurs aventures : leur retour en 2023 est d’ores et déjà acté. Si ces collections documentaires d’été sont plébiscitées, France Télévisions ne souhaite pas pour autant se reposer sur ses lauriers. L’année prochaine, le groupe en proposera de nouvelles, qui cohabiteront avec celles déjà existantes, toujours sur France 5. En décembre dernier, dans le champ du documentaire, le groupe a lancé deux appels à projets, dont un dédié à ces collections. “C’est quand ça va bien qu’il faut chercher à se renouveler, analyse Catherine Alvaresse. Nous voulions mettre en avant de nouveaux incarnants et une nouvelle façon de raconter des histoires, mais avec toujours l’idée du partage d’expériences, qui est d’ailleurs au cœur de Nus et Culottés. Nous avons reçu 232 projets et avons retenu quatre propositions. Le feu vert a été donné pour la production des pilotes, que nous mettrons à l’antenne en 2023, bien avant l’été. Nous verrons les réactions en termes de qualité et d’audience”. Les quatre programmes lauréats seront annoncés lors de ce Sunny Side of the Doc, durant la conférence de presse de France Télévisions. A cette occasion seront également dévoilés les dix films sélectionnés pour l’autre appel à projets, titré “Rebelles ou l’art de bousculer”. Lucas Fillon
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© PHILIPPE MAZZONI / CANAL+
Directrice des documentaires et des chaînes “découverte” du groupe Canal+, Christine Cauquelin dresse un premier bilan pour la chaîne Canal+ Docs, lancée le 9 septembre 2021, et, plus généralement, fait le point sur les ambitions du groupe. Canal+ Docs soufflera bientôt sa première bougie. Comment la qualifieriez-vous et quelles conclusions tirez-vous de ses débuts ?
Canal+ Docs, c’est une chaîne qui véhicule des émotions en s’appuyant sur la force des histoires vraies. Elle est généraliste, ancrée dans son époque et premium, c’est-à-dire qu’elle est alimentée de programmes inédits. Elle invite le public à suivre des récits haletants, à la dramaturgie puissante. Elle a réussi à affirmer le positionnement qu’on lui avait donné. Chaque jour, elle réunit 250 000 téléspectateurs, et l’audience est composée à 58 % d’hommes et à 42 % de femmes. Par ailleurs, les 25-35 ans constituent 20 % de cette audience. Canal+ Docs est très regardée en deuxième partie de soirée. Cela confirme une conviction que j’ai : le documentaire se visionne plutôt seul et tardivement. En outre, depuis son lancement, la chaîne a vu sa consommation doublée sur la plateforme myCanal. Votre priorité est d’accompagner des programmes dont l’écriture fait appel aux codes de la fiction. Pouvez-vous revenir sur cet aspect ?
Que ce soit pour Canal+ Docs ou pour nos autres chaînes, notre volonté est de montrer des contenus portés par des histoires captivantes. En France, en matière de documentaire, on a souvent une approche réflexive, de décryptage. Or, ce que nous souhaitons, c’est allier l’intensité du réel à l’intensité narrative de la fiction. Cette démarche est passionnante. Et elle est efficace, car elle parle à nos abonnés, qui peuvent parfois se détourner du documentaire, pour deux raisons : la peur de s’ennuyer et l’idée d’être confronté à un genre trop ardu. Le storytelling lève ces freins. D’ailleurs, sur Canal+ Docs, l’une des cases qui fonctionnent le mieux est celle du vendredi soir, “En action” [elle rassemble des documentaires immergeant les téléspectateurs dans des “univers secrets et dangereux”, Ndlr]. Pour cette case, nous avions particulièrement veillé à optimiser la dimension narrative. La dramaturgie est notre moteur et les producteurs l’ont compris. Nous recevons de plus en plus de projets en adéquation avec nos critères. En parallèle, nous rappelons notre attachement à la série feuilletonnante, où la force de la dramaturgie s’épanouit particulièrement. Et la série feuilletonnante, soulignons-le, se vend très bien à l’international.
Christine Cauquelin « La force de la dramaturgie est au cœur de nos documentaires » de Guy Bauché (2 x 52’, Bonne Pioche, case “Sur la route”), où Josef Schovanec, autiste asperger, partage sa philosophie du voyage.
Que verra-t-on lors de la saison 2022-2023 sur Canal+ Docs ?
D e m u lti p le s p rog r am m e s at tendent les téléspectateurs dans nos différentes cases. Par exemple, on pourra voir un portrait de l’artiste Dadju, intitulé Dadju, dans mon cœur, réalisé par Teo Frank (90’, Flair Production, case “Accès exclusifs”). Sera aussi au menu la série 2080 : Nos futurs, de Sarah Carpentier et Pierre Lergenmüller (4 x 52’, Camera Subjective, case “Notre époque”), où un personnage expérimente deux types de futurs : celui souhaitable, d’une part, et celui qui ne l’est pas, d’autre part, et qui serait la conséquence de notre inaction face aux enjeux d’aujourd’hui. Je pourrais citer encore de nombreux titres, comme la série Une tonne cinq, de Franck Guérin (4 x 52’, Cat & Cie, Incognita, case “Polars du réel”), épopée rocambolesque dans le milieu du trafic de drogue international, ou Voyages en Autistan,
Pour Canal+ et Planète+, on note des évolutions en termes de ligne éditoriale. Pouvez-vous les repréciser ?
Sur Canal+, nous continuons à construire des programmations événementielles en prime time, tandis que, chaque jeudi, en deuxième partie de soirée, on retrouve la case “Les Nouveaux Explorateurs”, qui alterne avec la case “Les Nouveaux Eclaireurs”. Ce qui est à noter, c’est que nous développons davantage de documentaires sur le sport, dont le public de la chaîne est fan. Il est donc logique qu’on lui offre des œuvres sur ce thème. A ce titre, prochainement, nous diffuserons McEnroe, de Barney Paddy (90’, Sylver Entertainment Limited, Dogwoof, Royaume-Uni), un
Biographie 1995 : chargée de programmes au sein du département des documentaires de Canal+ 2001 : directrice des acquisitions documentaires au sein de Canal+ International Acquisitions 2004 : directrice des documentaires du groupe Canal+ 2014 : directrice des chaînes “découverte”du groupe Canal+ 2018 : directrice des documentaires et des chaînes “découverte” du groupe Canal+
portrait très intime de cette légende, où il se livre beaucoup. Les destins de tels sportifs sont incroyables. On retrouve dans leurs parcours, et dans leur personnalité, tous les éléments qui nourrissent une narration et transmettent des émotions. Nous diffuserons également Sébastien Loeb, de Romain de l’Ecotais et Damien Miloch (90’, Upside Télévision), portrait du pilote le plus titré du sport automobile. Nous montrerons aussi une série, Raising Champions, de Constance de Médina et Grégory Baucomont (8 x 26’, WeMake), plongée durant une année au sein de l’académie de Tony Parker. Elle accueille des jeunes férus de basket, formés, pour certains, à devenir des sportifs de haut niveau et, pour d’autres, à occuper des postes de managers, coachs sportifs, etc. Ainsi, l’académie, implantée à Lyon, les amène à devenir un champion sur le terrain ou en dehors. Concernant Planète+, la chaîne se recentre sur l’histoire, avec un axe précis : comment la science peut la raconter. Dans cette optique, nous proposerons notamment OceanOneK, de Simon Kessler (90’, Gedeon Programmes), sur ce robot qui révolutionne l’archéologie. Amener le public jeune à regarder davantage de documentaires est une priorité pour tous. Comment abordez-vous cette question ?
Pour capter les jeunes, il faut tout d’abord parler de sujets qui les intéressent. Et, devant et derrière la caméra, on doit trouver des personnes de leur âge. De plus, il faut laisser libre cours à leur créativité. Ils ont une approche de la réalisation totalement différente et fuient la lenteur. Les séries courtes leur conviennent très bien, et nous observons qu’ils visionnent davantage les programmes sur myCanal que via nos chaînes. Enfin, et c’est un fait : ils sont très sensibles à l’incarnation. Ils demandent à être guidés par des individus qui, à l’image, sont ce qu’ils sont vraiment dans la vie, et non par des journalistes. L’incarnation est souvent décriée, mais, sans elle, on les perdra. Je pense qu’on peut ne pas renoncer au sens et répondre à leurs codes. Propos recueillis par Lucas Fillon.
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Les enjeux du documentaire vus par le SPI H
Comme chaque année, le Syndicat des producteurs indépendants (SPI) sera au rendez-vous de Sunny Side. Plusieurs des membres du bureau audiovisuel, actifs dans le documentaire, s’expriment sur les grandes problématiques actuelles. Quelle sera l’actualité du SPI à Sunny Side ? Nora Melhli (Alef One) : Nous
poserons les bases d’une discussion visant à relancer et renforcer la filière du documentaire en France, fragilisée par la crise sanitaire, et confrontée à l’impact de l’arrivée des plateformes. Par ailleurs, nous organiserons notre conférence de presse le mercredi 22 juin, à 17 h 30. Elle sera suivie d’un cocktail. Alors que la pandémie perdure, comment se porte le documentaire en France et à l’international ? Cyrille Perez (13 Productions) :
Il n’a échappé à personne que le documentaire a particulièrement souffert de cette crise. Les décalages de tournage, notamment à l’international, entraînent des reports de diffusion. Pour les producteurs, ces reports engendrent des baisses de crédits disponibles au CNC et donc un affaiblissement de la capacité de réinvestissement. Le producteur se retrouve à faire le grand écart entre des ressources qui ne sont pas en augmentation, voire en baisse pour certaines chaînes ; un apport du CNC dont la valeur du point a été baissée en 2020 ; et, de l’autre côté, une inflation galopante des coûts et des nécessaires réajustements de la rémunération des auteurs-réalisateurs. Face à cette situation tendue, nous appelons à une refonte du financement du documentaire. Si le gouvernement veut faire de 2023 l’année de ce genre, nous devons tous, pouvoirs publics, diffuseurs, et producteurs nous mettre autour de la table pour revoir les conditions de production de nos films en France. Valérie Montmartin (Little Big Story) : Pour les financements inter-
nationaux, ce Sunny Side sera un vrai baromètre, notamment sur la capacité des étrangers à investir dans les films. A la fin de ce mois de juin, on aura une évaluation claire de la reprise du marché et de ses ambitions pour les deux années à venir.
La suppression de la redevance suscite énormément d’inquiétude. Que demandezvous, alors que le service public est le premier partenaire du documentaire ? Margaux Missik a (Upian) :
Télévisions a réévalué son apport pour les documentaires produits pour certaines cases. Quel bilan près de six mois après ? Maël Mainguy (Les Nouveaux Jours Productions) : Nous saluons
l’effort de revalorisation de France Télévisions pour certaines cases, notamment sur l’histoire et la culture. Le déséquilibre provoqué par le basculement de certaines thématiques sur d’autres chaînes du groupe n’a toutefois pas été complètement rattrapé. L’augmentation des coûts de production des documentaires scientifiques, par exemple, et leur dimension internationale nécessitent une revalorisation significative de l’apport de FTV pour la situer à la hauteur des autres diffuseurs nationaux, en France et à l’étranger. Nous militons aussi pour une meilleure visibilité et un renforcement du financement des documentaires régionaux et ultramarins. Ces œuvres rencontrent leur public, préservent une diversité de regards, permettent à de jeunes réalisatrices et réalisateurs de faire leur premier film et de garantir un écosystème sur l’ensemble du territoire. Néanmoins, ils souffrent d’une économie trop fragile et doivent trouver un espace de diffusion plus important au niveau national.
Nous sommes, comme les diffuseurs publics, très inquiets de la suppression de la Contribution à l’audiovisuel public (CAP), qui permettait malgré tout une garantie de vision à long terme. Les diffuseurs publics étant les principaux investisseurs dans le documentaire, il nous semble impératif que cette suppression soit compensée par des investissements au moins équivalents et qui seront sécurisés sur plusieurs années. Nous allons mettre tout notre poids pour que le gouvernement et les parlementaires prennent la mesure de la nécessité d’avoir une stratégie à moyen terme pour l’audiovisuel public. Olivier de Bannes (O2B Films) :
Il faut convertir cette suppression de la CAP en une opportunité : celle de donner à l’audiovisuel public des moyens similaires à ceux octroyés à la BBC au Royaume-Uni ou à l’ARD en Allemagne. L’audiovisuel public français est structurellement sousfinancé. Cela devient particulièrement criant dans le nouveau contexte concurrentiel : montée en puissance des plateformes et probable fusion TF1-M6. Comment comprendre que les pouvoirs publics ne mesurent pas l’importance cruciale pour notre souveraineté culturelle d’un meilleur financement ? La réforme de la CAP doit donner à l’audiovisuel public les moyens de rester demain un acteur de premier plan dans le nouveau paysage. Arte, par exemple, voit son déploiement européen freiné par une rigueur budgétaire incompréhensible au vu des enjeux.
Margaux Missika : Sur le numé-
Nora Melhli.
Cyrille Perez.
Valérie Montmartin.
Margaux Missika.
rique, même si certains programmes sont effectivement mieux financés, nous nous inquiétons de la division par deux des investissements de FTV entre 2020 et 2021. En janvier dernier, au Fipadoc, vous avez appelé à ce que le futur groupe formé par la très probable fusion de TF1 et M6 crée une chaîne dédiée au documentaire. Pouvez-vous préciser vos attentes ? O.d.B. : Actuellement, les investis-
sements de TF1 dans le documentaire de création sont quasi inexistants, à l’exception des petits budgets des chaînes Histoire TV et Ushuaïa TV. Le groupe M6, quant à lui, investit de façon encore plus marginale, même si Jonathan Curiel, le chargé des magazines, commence à initier des documentaires ambitieux pour M6. Pour nous, il est indispensable que le futur groupe TF1/M6 devienne à l’avenir un acteur significatif du documentaire. La création d’une chaîne TNT dédiée serait la meilleure façon de flécher une obligation d’investissement dans le genre. En parallèle, l’Arcom pourrait être attentive à la place du
Où en sont les négociations avec l’Arcom et les plateformes pour revaloriser les engagements de ces dernières dans le documentaire ? O.d.B. : Des négociations inter-
professionnelles avec les plateformes vont avoir lieu cette année, mais le documentaire a été clairement sacrifié par l’Arcom en décembre dernier : les obligations d’investissement des plateformes correspondent à une poignée de documentaires par an. Notre objectif est, a minima, de tripler les obligations actuelles.
Depuis le 1er janvier 2022, France
Olivier de Bannes.
Maël Mainguy.
Laurent Duret.
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documentaire dans le projet du repreneur potentiel de la fréquence Paris Première, que le futur groupe s’apprête à abandonner, et surtout exiger que ce même futur groupe ait une politique éditoriale documentaire ambitieuse et clarifiée par la création de cases, y compris sur ses deux chaînes premiums. A grand pouvoir, grandes responsabilités ! Il doit prendre sa part. Et ce n’est certainement pas incompatible avec la logique d’un groupe privé : les plateformes ou le groupe Canal+ ont bien compris que leurs abonnés plébiscitent le documentaire. Les droits pris pour le numérique par les diffuseurs majeurs sont de plus en plus importants. N’y a-t-il pas un risque de voir les diffuseurs plus petits, souvent mobilisés en deuxième ou troisième fenêtre, se retirer de certains projets ? Laurent Duret (Bachibouzouk) :
C’est un sujet primordial qui nous inquiète et inquiète également les diffuseurs de seconde fenêtre. Cela fragilise les financements des films – une oeuvre financée à 50 % par un diffuseur n’est pas une oeuvre financée - et cela fragilise la production car les petits diffuseurs vont moins produire pour pouvoir mettre plus d’argent sur un projet. Or, leur apport est important dans le plan de financement de nos œuvres et l’espace de diffusion qu’ils offrent est capital pour une meilleure visibilité des films et permettre à d’autres publics de les découvrir. L’éco-responsabilité est un enjeu crucial. Comment le documentaire s’en empare-t-il et quelles sont les actions du SPI dans ce domaine ? Maël Mainguy : Une démarche
éco-responsable doit se matérialiser quelles sont les actions du SPI ? Maël Mainguy : Le SPI, comme très en amont de la fabrication en l’ensemble des organisations profesévaluant concrètement l’impact ensionnelles, constate des inégalités vironnemental de nos productions. femmes/hommes fortes et ancrées Le tournage, en documentaire, n’est depuis longtemps dans le documenpas toujours un élément aussi martaire, tant sur la rémunération que quant qu’en fiction. Il faut englober sur l’accès à des films à gros budget. plus finement l’ensemble des étapes, Nous relevons également un désénotamment la chaîne de post-proquilibre encore trop marqué sur les duction, énergivore en termes de thématiques et genres. Si près de réseaux et de sauvegarde. Certains 60 % des films de société pour les diffuseurs s’inscrivent également grandes chaînes dans cet objectif nationales sont en étudiant, par Nous allons mettre tout réalisés par exemple, la mise des femmes, ce en place de planotre poids pour que c hif fre c hute à fonds d’émission le gouvernement et les moins de 30 % de CO2 par film. parlementaires prennent pour les films hisTrès volontaires toriques, voire 20 sur cet enjeu, la mesure de la nécessité % pour les films les producteurs d’avoir une stratégie scientifiques. Aus’efforcent de faà moyen terme pour delà de la parité, voriser le recours c’est l’ensemble à des équipes l’audiovisuel public. Margaux Missika des questions de locales dans le diversité devant cadre de projets et derrière la cainternationaux. méra qui doivent être soulevées. Pour Le développement des filières régiofaciliter cette représentativité au sein nales constitue également un levier de la filière, le SPI souhaite notampuissant de réduction des émissions ment promouvoir le développement en maintenant un tissu professionnel et la création de programmes de menréparti sur l’ensemble du territoire. torat. Il ne s’agit pas seulement d’acV. M. : J’ajoute que la réflexion aucueillir des nouveaux regards ; nous devons aller à la rencontre des talents tour de l’éco-production, très active au sur l’ensemble des territoires. Il faut sein du SPI, prend en compte tous les leur permettre d’avoir leur place sur paramètres, et notamment celui de la les antennes nationales du service question sociale. Par exemple, sur les public. Enfin, nous avons proposé projets à dimension internationale, il à Delphine Ernotte [PDG de FT V, faut parvenir à trouver le bon équilibre Ndlr] de mettre en place un quota de entre continuer à collaborer avec nos réalisatrices sur les documentaires de équipes françaises - à qui nous nous FTV, comme elle a pu le faire en ficdevons d’assurer du travail pérenne et tion, avec des effets très positifs. ont aussi besoin d’aller sur le terrain et faire appel à des équipes locales. Comment le documentaire traitet-il les enjeux tout aussi cruciaux de la parité et de la diversité et
La question d’amener un public jeune, celui des 15-35 ans, vers le documentaire, est essentielle pour les diffuseurs.
Selon vous, y a-t-il une écriture et une diffusion spécifiques pour ces spectateurs ? Margaux Missika : Atteindre ce
public est un enjeu majeur pour tous et surtout pour les diffuseurs publics. Les habitudes de consultation des jeunes sont influencées par les outils à leur disposition : réseaux sociaux, plateformes de streaming, vidéos type Youtube, téléphone mobile, jeux vidéo. La maîtrise des outils de fabrication des produits audiovisuels a modifié la manière de consommer et de fabriquer des contenus. Il est désormais pertinent de produire des contenus qui s’appuient sur de nouveaux formats et de nouvelles narrations afin d’atteindre ce public là où il est. L.D. : S’il y a clairement une écriture spécifique, on voit que la durée a tendance à s’allonger. Il y a deux questions majeures : celle du feuilletonnant, souvent difficile à appliquer à des documentaires, et celle de “l’effet miroir”, qui ne peut être le seul filtre de traitement. Il faut aussi se servir des nouveaux usages pour proposer une variété de formes, de regards et ne pas se cantonner à un modèle unique, réducteur et formateur. On parle beaucoup des plateformes américaines, mais peu des plateformes françaises. L’une d’entre elles, BrutX, fait du documentaire un axe prioritaire de sa ligne éditoriale. Quels sont les liens entre cette plateforme et la production indépendante ? L.D. : BrutX fait beaucoup d’an-
nonces mais produit principalement en interne, et le recours à la production indépendante nous semble trop faible. Propos recueillis par Lucas Fillon.
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Fortes attentes de la création indépendante envers la RTBF
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Auditionnés par les députés de la FWB, les représentants des associations professionnelles réclament de la RTBF une meilleure concertation, un accroissement des investissements dans la coproduction indépendante, de même qu’une politique de diffusion ambitieuse des oeuvres locales.
En prélude à l’élaboration du prochain contrat de gestion de la RTBF (2023-2027), la parole était donnée la semaine dernière aux associations professionnelles représentant les auteurs, les créateurs, les producteurs et gestionnaires de droit, auxquelles s’ajoutait Virginie Nouvelle pour le fonds Wallimage. Au nom de la fédération des créateurs et interprètes de l’audiovisuel et du cinéma (Pro Spere), André Buytaers et Aurélie Wijnants ont, d’entrée de jeu, souligné combien ces discussions constituaient “un momentum assez extraordinaire pour le développement de l’audiovisuel francophone” : avec l’entrée en vigueur du décret SMA et ses obligations d’investissements, la révision des obligations de la RTBF et l’élaboration d’un statut d’artiste, la conjonction des planètes semble parfaite pour “démarrer sur de nouvelles bases”. Dans le contexte international imposé par les plateformes, la RTBF ne pourra se singulariser qu’avec des contenus culturels, artistiques, locaux, ont-ils rappelé. Reconnaissance du flux Le constat dressé dans le memorandum élaboré avec les producteurs (UPFF, ArPI), techniciens (Hors Champs) et professionnelles de l’audiovisuel (Elles font des films) est cependant assez amer : “les investissements obligatoires de la RTBF dans la création indépendante n’atteignent pas 3% [de son chiffre d’affaires]”. Pour ce qui est des obligations de coproduction avec la production indépendante, on atteint péniblement 1,75% lorsque l’on retire les oeuvres de flux, plafonnées à 30% de l’enveloppe. Qui plus est, la RTBF “consacre chaque année un bon tiers de son obligation à l’acquisition de séries 100% françaises.” Les moyens dévolus à la création belge francophone sont donc “véritablement dérisoires” et “l’objectif de quatre séries belges francophones diffusées chaque année est encore très loin d’être atteint”. “Nous demandons une augmentation substantielle du pourcentage du chiffre d’affaires investi dans la coproduction d’oeuvres audiovisuelles de stock, sans que cela ne handicape le flux [qui pourrait disposer de sa propre en-
La RTBF consacrerait un bon tiers de son investissement en coproductions à l'acquisition de séries françaises (ici la série “I3P” créée par Jean-Christophe Grangé)
veloppe]”, insiste Aurélie Wijnants. Cette demande est soutenue par l’Union des producteurs de contenus télévisuels et multimédias (UP-TVM) qui regroupe 21 sociétés cumulant un chiffre d’affaires de 25 M€. “Malgré des succès populaires, notre secteur reste embryonnaire et même sous-développé comparé aux territoires qui nous entourent”, remarque son président Jean-Stéphane Malherbe ; en 2020, la RTBF aurait consacré à peine 2,68 M€ aux commandes de flux, contre 15 M€ pour RTL Belgium. En pourcentage de recettes investi en production indépendante (stock et flux), la RTBF (3,5%) accuse un important retard sur les autres médias de service public comme France Télévisions (11,7%), la RTE (11,5%) et plus encore la VRT (18,25%). La demande est d’atteindre progressivement les 10,7% d’ici 3 à 4 ans, voire 15% à l’horizon 2028. L’UP-TVM souhaite par ailleurs voir disparaître le “plafond de verre” de 30% qui est imposé à ses programmes, la valorisation de la propriété intellectuelle des créateurs, et l’élargissement de la notion d’oeuvre audiovisuelle aux contenus de flux (hors information et sport). S’exprimant au nom de la SCAM et de la SACD, Isabelle Rey et Luc Jabon
La série belge "Fils de" vient de terminer sa diffusion sur Tipik et reste disponible sur Auvio
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ont fait part aux députés de “l’insatisfaction et la très grande frustration” des créateurs, ainsi que de “la place très fragile du cinéma documentaire”. “Nos œuvres sont presque invisibles ; nos films sont diffusés de manière confidentielle très tard sur La Trois, peu promotionnés, peu mis en avant, alors que le prime time est occupé par le cinéma français ou américain », regrette Isabelle Rey. La course à l’audience fait craindre une trop grande uniformisation au détriment de l’originalité, de l’audace et de la prise de risque. Charte de la diffusion Luc Jabon relaie dès lors la demande de création d’un organe de concertation entre le secteur et les instances de (co)production et de programmation et responsables de chaînes de la RTBF ; une charte de la coproduction et de la diffusion pourrait également être élaborée comme en France. “Il faut ouvrir des cases de prime time pour les oeuvres d’initiative belge francophone sur tous les médias linéaires du service public”, plaide-t-il. A la plateforme Auvio devraient être imposées des obligations de mise en valeur éditoriale des oeuvres et l’élaboration d’un algorithme de ser-
vice public afin de favoriser la découvrabilité. Comme le souligne André Buytaers (Pro Spère), “Auvio ne peut plus être une espèce de parking où l’on met les programmes en espérant des vues, sans return pour les auteurs et les producteurs”. “La diffusion est le point faible du cinéma belge et un média comme la RTBF peut jouer un rôle”, pointe également Virginie Nouvelle (Wallimage) ; par exemple en maintenant à l’antenne un flux de séries belges tout au long de l’année et en instaurant un rendez-vous hebdomadaire pour le cinéma belge. Concernant les séries, elle pointe le dynamisme significatif généré par le fonds RTBF/FWB ; “l’ouvrir aux autres diffuseurs a tout son sens, à condition de ne pas déforcer le montant disponible à la RTBF qui agit de manière très structurelle sur le secteur”. Le memorandum des associations professionnelles demande, du reste, le renforcement du budget que consacre la RTBF aux séries belges, avec une diversification des contenus (formats, genres, canaux de diffusion…) et une augmentation de l’apport investi par épisode, trop faible pour tourner dans des conditions décentes.
Progression des audiences, de la pub et des investissements H Pour l’année 2021, la RTBF revendique pour ses trois chaînes de télévision un nouveau record d’audience, avec une part de marché de 28,3%.En moyenne hebdomadaire, les 3 chaînes de la RTBF touchent 2 834 390 téléspectateurs. Chaque jour, 35 % de la population est en contact au moins un quart d’heure avec l’une ou plusieurs de ses chaînes ; La Une a réalisé sa pda record depuis 1997 à 21,2 %, tandis que Tipik rebondit à 5,7 %. La Trois reste dans ses hauts niveaux à 1,5 % de pda, annonce le média public dans son rapport annuel publié la semaine dernière. Sur le plan financier, les recettes de la RTBF ont atteint 410,7 M€, en hausse de 7,2%. En cause : une augmentation de ses dotations publiques portées à 305,6 M€ ainsi qu’une progression de 21% de ses recettes publicitaires (70,7 M€), en ligne avec la reprise post-Covid-19. Celle-ci a été surtout ressentie en télévision (+26% à 41,2 M€). Les coûts du pôle Contenus se sont élevé globalement à 200,8 M€, une hausse de 12% qui s’est surtout traduite dans l’information et le sport (Euro, Jeux Olympiques). Quelque 34,5 M€ ont été investis dans la fiction et le documentaire, dont 25 M€ en acquisition de droits de diffusion et 9,6 M€ d’apports en coproductions. La RTBF a par ailleurs investi 3,3 M€ dans le plan de relance Restart.L’année 2021 s’est terminée pour la RTBF avec un résultat d’exploitation de 4,1 M€, en progression par rapport à 2020 (2,5 M€), mais toujours bien loin de celui réalisé avant la crise, en 2019, où il culminait à 17,6 M€. Ayant affecté 5,3 M€ à la couverture des frais de son futur déménagement dans un nouveau siège, le résultat final s’avère négatif à -1,9 M€.
Thierry Leclercq
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Les films du 15/06/2022 au 27/07/2022 u NOUVEAU FILM H CHANGEMENT DE DATE FR FILM FRANÇAIS US FILM AMÉRICAIN EUR FILM EUROPÉEN NAT FILM AUTRE NATIONALITÉ REP REPRISE ANIM ANIMATION TP TITRE PROVISOIRE DOC DOCUMENTAIRE 3D RELIEF COP COPIE NEUVE CM COURT MÉTRAGE MM MOYEN MÉTRAGE
15/06
Au-Delà des Sommets Durée : 96’. Réal. : Renan Ozturk, Freddie Wilkinson. Genre : documentaire. Nat. : USA. Dist. : Jupiter Films.
US
Beau travail REP FR Durée : 90’. Réal. : Claire Denis. Cast. : Denis Lavant, Michel Subor, Grégoire Colin. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Splendor Films. Boum Boum Durée : 110’. Réal. : Laurie Lassalle. Genre : documentaire Nat. : France. Dist. : JHR Films.
DOC
FR
Demain, je traverse EUR Durée : 81’. Réal. : Sepideh Farsi. Cast. : Marisha Triantafyllidou, Hanaa Issa, Lydia Fotopoulou. Genre : drame. Nat. : Pays-Bas, Luxembourg, Grêce, France. Dist. : Solaris Distribution. Des filles pour l'armée REP EUR Durée : 120’. Réal. : Valerio Zurlini. Cast. : Mario Adorf, Marie Laforêt, Anna Karina. Genre : drame. Nat. : Allemagne, France, Italie. Dist. : Les Films du Camelia. Fratè Durée : 85’. Réal. : Karole Rocher, Barbara Biancardini. Cast. : Thomas Ngijol, Samir Guesmi. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Le Pacte.
FR
Incroyable mais vrai Durée : 74’. Réal. : Quentin Dupieux. Cast. : Léa Drucker, Alain Chabat, Benoît Magimel. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Diaphana Distribution
FR
Je t'aime, Filme moi ! Durée : 80’. Réal. : Alexandre Messina. Cast. : Christophe Salengro, Karine Ventalon, Michel Cremades. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Fidélio Production.
FR
Mon amour Durée : 172’. Réal. : David Teboul. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Rezo Films.
Je tremble ô Matador NAT Durée : 93’. Réal. : Rodrigo Sepúlveda. Cast. : Alfredo Castro, Leonardo Ortizgris, Luis Gnecco. Genre : drame historique. Nat. : Mexique, Argentine, Chili. Dist. : Outplay. H Le Chemin
du bonheur EUR Durée : 115’. Réal. : Nicolas Steil. Cast. : Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Django Schrevens. Genre : comédie dramatique. Nat. : Belgique, France, Luxembourg. Dist. : Rezo Films. Le Prince Durée : 125’. Réal. : Lisa Bierwirth. Cast. : Ursula Strauss, Passi, Nsumbo Tango Samuel. Genre : drame romantique. Nat. : llemagne. Dist. : Shellac.
u Magical Doremi à la recherche des apprenties sorcières ANIM NAT Durée : 91’. Réal. : Jun'ichi Satô, Kamatani Haruka. Cast. : Tomoko Akiya, Chiemi Chiba, Kenta Hamano. Genre : animation. Nat. : Japon, Espagne. Dist. : KFD France.
EUR
u Loving Highsmith DOC EUR Durée : 84’. Réal. : Eva Vitija. Cast. : Gwendoline Christie. Genre : documentaire. Nat. : Suisse, Allemagne. Dist. : Dean Medias.
DOC
Sweat Durée : 106’. Réal. : Magnus von Horn. Cast. : Magdalena Kolesnik, Aleksandra Konieczna, Zbigniew Zamachowski. Genre : comédie dramatique. Nat. : Pologne, Suède. Dist. : ARP Sélection.
FR
EUR
The Truman Show REP US Durée : 103’. Réal. : Peter Weir. Cast. : Jim Carrey, Laura Linney, Natascha McElhone. Genre : comédie dramatique. Nat. : USA. Dist. : Ciné Sorbonne. u Ventura
EUR
Durée : 105’. Réal. : Pedro Costa. Cast. : Ventura, Vitalina Varela, Tito Furtado. Genre : documentaire. Nat. : Portugal. Dist. : Survivance.
22/06
Black Phone Durée : 104’. Réal. : Réal. : Scott Derrickson. Cast. : Mason Thames, Madeleine McGraw, Ethan Hawke. Genre : épouvante-horreur. Nat. : USA. Dist. : Universal.
US
Bandits à Orgosolo Durée : 97’. Réal. : Vittorio De Sica. Cast. : Michele Cossu, Peppedu Cuccu, Vittorina Pisano. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films.
REP EUR
Buzz l'éclair Genre : animation. Réal. : Angus MacLane Cast. : Alexandre Gillet, Chris Evans, Keke Palmer. Nat. : USA. Dist. : Walt Disney.
ANIM US
El buen patrón EUR Durée : 120’. Réal. : Fernando León de Aranoa Cast. : Javier Bardem, Manolo Solo, Sonia Almarcha. Genre : comédie Nat. : Espagne. Dist. : Paname Distribution. Elvis Réal. : Baz Luhrmann. Cast. : Austin Butler, Tom Hanks, Olivia DeJonge. Genre : biopic musical. Nat. : USA. Dist. : Warner Bros.
US
I Am Your Man Durée : 105’. Réal. : Maria Schrader. Cast. : Maren Eggert, Dan Stevens, Sandra Hüller. Genre : comédie romantique. Nat. : Allemagne. Dist. : Haut et Court. Jungle rouge Durée : 92’. Réal. : Juan José Lozano, Zoltan Horvath. Cast. : Álvaro Bayona, Emilia Ceballos, Julián Díaz. Genre : animation Nat. : Suisse. Dist. : New Story.
EUR
ANIM EUR
L'Equipier Durée : 95’. Réal. : Kieron J Walsh. Cast. : Louis Talpe, Matteo Simoni, Tara Lee. Genre : drame Nat. : Belgique, Luxembourg, Irlande. Dist. : Epicentre Films.
EUR
L'Homme parfait FR Réal. : Xavier Durringer. Cast. : Didier Bourdon, Pierre-François Martin-Laval, Valérie Karsenti. Nat. : France. Genre : comédie. Dist. : Orange Studio Distribution / UGC Distribution. Les Goûts et les couleurs Durée : 110’. Réal. : Michel Leclerc. Cast. : Rebecca Marder, Félix Moati, Judith Chemla. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Pyramide Distribution.
FR
Les Travaux NAT et les jours Durée : 518’. Réal. : Anders Edstrom, C W Winter. Cast. : Tayoko Shiojiri, Hiroharu Shikata, Ryô Kase. Genre : drame. Nat. : USA, Suéde, Japon, G-B. Dist. : Capricci Films.
29/06
Arthur, malédiction FR Réal. : Barthélémy Grossmann. Cast. : Mathieu Berger, Thalia Besson, Lola Andreoni. Genre : épouvante-horreur. Nat. : France. Dist. : Apollo Films.
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Programmation
Les films du 15/06/2022 au 27/07/2022
As Tears Go By Ainsi vont les larmes REP NAT Durée : 102’. Réal. : Wong Kar-Wai. Cast. : Maggie Cheung, Andy Lau, Jacky Cheung. Genre : drame romantique. Nat. : Hong-Kong. Dist. : The Jokers / Les Bookmakers. Cahiers Noirs I – Viviane Durée : 108’. Réal. : Shlomi Elkabetz. Genre : documentaire. Nat. : Israël. Dist. : Dulac Distribution. Cahiers Noirs II – Ronit Durée : 100’. Réal. : Shlomi Elkabetz. Genre : documentaire. Nat. : Israël. Dist. : Dulac Distribution.
DOC
DOC
NAT
NAT
Costa Brava, Lebanon NAT Durée : 101’. Réal. : Mounia Akl. Cast. : Nadine Labaki, Saleh Bakri, Yumna Marwan. Genre : comédie dramatique. Nat. : Qatar, Norvège, Suèden, Danemark, Espagne, France, Liban. Dist. : Eurozoom. Decision To Leave Réal. : Chan-Wook Park. Cast. : Tang Wei, Go Kyung-pyo, Park Hae-il. Genre : drame romantique. Nat. : Corée du Sud. Dist. : Bac Films. En roue libre Durée : 89’. Réal. : Didier Barcelo. Cast. : Marina Foïs, Benjamin Voisin, Jean-Charles Clichet. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Memento Distribution.
NAT
FR
Entre la vie et la mort EUR Réal. : Giordano Gederlini. Cast. : Antonio de la Torre, Marine Vacth, Olivier Gourmet. Genre : thriller. Nat. : Espagne, France, Belgique. Dist. : Le Pacte.
Giulia EUR Durée : 109’. Réal. : Ciro De Caro. Cast. : Rosa Palasciano, Valerio Di Benedetto, Fabrizio Ciavoni. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Moviemento Films. Goodnight Soldier Durée : 97’. Réal. : Hiner Saleem. Cast. : Dilin Doger, Galyar Nerway, Barzan Shaswar. Genre : drame. Nat. : Iraq, France. Dist. : Jour2fête.
NAT
Irréductible FR Réal. : Jérôme Commandeur. Cast. : Jérôme Commandeur, Laetitia Dosch, Gérard Darmon, Christian Clavier, Gérard Depardieu, Pascale Arbillot. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : SND. La Traversée FR Réal. : Varante Soudjian. Cast. : Alban Ivanov, Lucien Jean-Baptiste, Audrey Pirault, Moncef Farfar, Lucie CharlesAlfred, Mamari Diarra, Enzo Lemartinet. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Metropolitan FilmExport. Le Charme discret de la bourgeoisie REP EUR Durée : 102’. Réal. : Luis Buñuel. Cast. : Fernando Rey, Michel Piccoli, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Stéphane Audran, Jean-Pierre Cassel. Genre : comédie dramatique. Nat. : Italie, Espagne, France. Dist. : Carlotta Films. Mastemah Durée : 100’. Réal. : Didier D Daarwin. Cast. : Camille Razat, Olivier Barthelemy, Féodor Atkine. Genre : épouvante-horreur. Nat. : France. Dist. : Alba Films.
FR
Nos années sauvages REP NAT Durée : 100’. Réal. : Wong Kar-Wai. Cast. : Leslie Cheung, Jacky Cheung, Maggie Cheung. Genre : comédie dramatique Nat. : Hong-Kong. Dist. : The Jokers / Les Bookmakers. Salam Durée : 80’. Réal. : Diam's, Houda Benyamina, Anne Cissé. Cast. : Diam's. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Pan Distribution. Sortie: 1er juillet 2022.
DOC FR
Histoires de petites gens REP MM NAT Durée : 90’. Réal. : Djibril Diop Mambety. Genre : comédie dramatique. Nat. : Allemagne, Suisse, France, Sénégal. Dist. : JHR Films. I love Greece EUR Durée : 90’. Réal. : Nafsika GuerryKaramaounas. Cast. : Stacy Martin, Vincent Dedienne, Maria Apostolakea. Genre : comédie. Nat. : Grêce, France. Dist. : Pyramide Distribution. L'Esprit sacré EUR Durée : 97’. Réal. : Chema Garcia Ibarra. Genre : comédie. Nat. : Turquie, France, Espagne. Dist. : La Fabrica Nocturna.
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Accattone REP EUR Durée : 115’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Franco Citti, Silvana Corsini, Franca Pasut. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films.
Les Minions 2 : Il était une fois Gru ANIM US Durée : 90’. Réal. : Kyle Balda, Brad Ableson, Jonathan Del Val. Genre : animation. Nat. : USA. Dist. : Universal Pictures.
After Yang Durée : 96’. Réal. : Kogonada. Cast. : Colin Farrell, Jodie Turner-Smith, Malea Emma Tjandrawidjaja. Genre : science-fiction. Nat. : USA. Dist. : Condor Distribution.
Mamma Roma REP EUR Durée : 116’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films.
US
Crescendo EUR Durée : 111’. Réal. : Dror Zahavi. Cast. : Peter Simonischek, Bibiana Beglau, Daniel Donskoy. Genre : drame. Nat. : Austriche, Italie, Allemagne. Dist. : Bodega Films. Ennio DOC EUR Durée : 156’. Réal. : Giuseppe Tornatore. Genre : documentaire. Nat. : Italie. Dist. : Le Pacte.
Monsieur Klein REP EUR Durée : 123’. Réal. : Joseph Losey. Cast. : Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale. Genre : drame. Nat. : France, Italie. Dist. : Les Acacias. Music Hole EUR Durée : 82’. Réal. : Gaëtan Liekens, David Mutzenmacher. Cast. : Wim Willaert, Vanessa Guide, Laurence Oltuski. Genre : comédie dramatique. Nat. : Belgique. Dist. : Paramax Films.
Peter von Kant FR Durée : 85’. Réal. : François Ozon. Cast. : Denis Ménochet, Isabelle Adjani, Khalil Ben Gharbia. Genre : comédie dramatique. Nat. : France. Dist. : Diaphana Distribution. The Sadness NAT Durée : 100’. Réal. : Robert Jabbaz. Cast. : Regina Lei, Berant Zhu. Genre : épouvante-horreur. Nat. : Taiwan. Dist. : ESC Films. Zahorí NAT Durée : 105’. Réal. : Marí Alessandrini. Cast. : Lara Tortosa, Santos Curapil, Cirilo Wesley. Genre : drame. Nat. : France, Chili, Argentine, Suisse. Dist. : Norte Distribution.
13/07
Ducobu Président ! Réal. : Elie Semoun. Cast. : Elie Semoun, Gabin Tomasino, Émilie Caen. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : UGC Distribution.
FR
Hurlements REP US Durée : 91’. Réal. : Joe Dante. Cast. : Dee Wallace, Patrick Macnee, John Carradine. Genre : épouvante-horreur. Nat. : USA. Dist. : Splendor Films. Jesús López NAT Réal. : Maximiliano Schonfeld. Genre : drame. Nat. : Argentine, France. Dist. : Tamasa Distribution. La Nuit du 12 Durée : 114’. Réal. : Dominik Moll. Cast. : Bastien Bouillon, Bouli Lanners, Johann Dionnet. Genre : policier. Nat. : France, Belgique. Dist. : Haut et Court.
EUR
La Verónica NAT Durée : 100’. Réal. : Leonardo Medel. Cast. : Mariana Di Girólamo, Antonia Giesen, Ariel Mateluna. Genre : drame. Nat. : Chili. Dist. : Moonlight Films Distribution.
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Programmation
Les films du 15/06/2022 au 27/07/2022
Les Nuits de Mashhad EUR Durée : 116’. Genre : policier. Réal. : Ali Abbasi. Cast. : Zar Amir Ebrahimi, Mehdi Bajestani, Arash Ashtiani. Nat. : France, Danemark, Suède, Allemagne. Dist. : Metropolitan FilmExport. Menteur Genre : comédie. Réal. : Olivier Baroux. Cast. : Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément. Nat. : France. Dist. : Gaumont Distribution.
FR
Retrouver le chemin DOC FR Durée : 85’. Genre : documentaire. Réal. : Laurent Granier. Nat. : France. Dist. : Matsylie Productions. Rifkin's Festival US Durée : 88’. Genre : comédie romantique. Réal. : Woody Allen. Cast. : Elena Anaya, Louis Garrel, Gina Gershon. Nat. : USA, Espagne, Italie. Dist. : Apollo Films. Thor : Love & Thunder US Genre : action. Réal. : Taika Waititi. Cast. : Chris Hemsworth, Natalie Portman, Christian Bale. Nat. : USA. Dist. : The Walt Disney Company France. NAT To Kill the Beast Durée : 80’. Genre : drame. Réal. : Agustina San Martín. Cast. : Tamara Rocca, Ana Brun, João Miguel. Nat. : Brésil, Argentine, Chili. Dist. : Jour2Fête. NAT Un été comme ça Durée : 137’. Genre : drame. Réal. : Denis Côté. Cast. : Larissa Corriveau, Laure Giappiconi, Aude Mathieu. Nat. : Canada. Dist. : Shellac.
20/07
As bestas Durée : 137’. Réal. : Rodrigo Sorogoyen. Cast. : Marina Foïs, Denis Ménochet, Luis Zahera. Genre : drame. Nat. : Espagne, France. Dist. : Le Pacte.
EU
Bob's Burgers : le film ANIM US Durée : 102’. Réal. : Loren Bouchard, Bernard Derriman. Cast. : H Jon Benjamin, John Roberts, Sam Seder. Genre : animation. Nat. : USA. Dist. : Walt Disney. Ce plaisir qu'on dit charnel REP US Durée : 98’. Réal. : Mike Nichols. Cast. : Jack Nicholson, Candice Bergen, Art Garfunkel. Genre : drame. Nat. : USA. Dist. : Lost Films. Dédales EUR Durée : 118’. Réal. : Bogdan George Apetri. Cast. : Ioana Bugarin, Emanuel Parvu, Cezar Antal. Genre : policier. Nat. : Roumanie, Republique Tchèque, Lettonie. Dist. : Arizona Distribution. Des oiseaux petits et grands REP EUR Durée : 99’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Totò, Ninetto Davoli, Francesco Leonetti. Genre : comédie dramatique. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films. Enquête sur la sexualité REP DOC EUR Durée : 90’. Réal. : Pier Paolo Pasolini Genre : documentaire. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films. Joyeuse retraite 2 ! FR Réal. : Fabrice Bracq. Cast. : Michèle Laroque, Thierry Lhermitte. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : SND.
L'Evangile selon Saint Matthieu REP EUR Durée : 137’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Enrique Irazoqui, Margherita Caruso, Susanna Pasolini. Genre : drame historique. Nat. : France, Italie. Dist. : Carlotta Films. La Petite bande FR Réal. : Pierre Salvadori. Cast. : Paul Belhoste, Colombe Schmidt, Mathys Clodion-Gines. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Gaumont Distribution. Le Jour du Dauphin REP US Durée : 105’. Réal. : Mike Nichols. Cast. : George C Scott, Trish Van Devere, Paul Sorvino. Genre : thriller. Nat. : USA. Dist. : Lost Films. M. et Mme Toutlemonde Durée : 76’. Réal. : Jean-Michel Noirey. Cast. : Blandine Mouret, Erika Regimbeau, Pascale Maupin. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Aviva Film.
FR
Magdala Durée : 78’. Réal. : Damien Manivel. Cast. : Elsa Wolliaston, Aimie Lombard, Olga Mouak. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Météore Films.
FR
Médée REP EUR Durée : 110’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Maria Callas, Massimo Girotti, Guiseppe Gentile. Genre : drame. Nat. : France, Italie, Allemagne. Dist. : Carlotta Films. Mia et moi, L’Héroïne de Centopia ANIM EUR Durée : 82’. Réal. : Adam Gunn, Matthias Temmermans. Cast. : Rick Kavanian, Gedeon Burkhard. Genre : animation. Nat. : Allemagne, Australie, Belgique, Inde. Dist. : Alba Films.
Oedipe roi REP EUR Durée : 110’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Pier Paolo Pasolini, Franco Citti, Alida Valli. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films. NAT Tempura Durée : 133’. Réal. : Akiko Ohku. Cast. : Non, Kento Hayashi, Asami Usuda. Genre : comédie. Nat. : Japon. Dist. : Art House.
The Party REP US Durée : 99’. Réal. : Blake Edwards. Cast. : Peter Sellers, Claudine Longet, J Edward McKinley. Genre : comédie. Nat. : USA. Dist. : Splendor Films.
27/07
u Le Rapport Auschwitz EUR
Durée : 94’. Réal. : Peter Bebjak. Cast. : Noël Czuczor, Peter Ondrejička, John Hannah. Genre : drame historique. Nat. : Slovaquie, Republique Tchèque, Allemagne, Pologne. Dist. : KMBO. Les Enchaînés Durée : 102’. Réal. : Alfred Hitchcock. Cast. : Cary Grant, Ingrid Bergman, Claude Rains. Genre : thriller. Nat. : USA. Dist. : Ciné Sorbonne.
REP
u Marcel !
u Becoming Father
NAT
Réal. : Tetsuya Mariko. Cast. : Yû Aoi, Tokio Emoto, Kanji Furutachi. Genre : drame romantique. Nat. : Japon. Dist. : Capricci Films. u Des Feux dans la nuit
EUR
u Destruction Babies
NAT
Réal. : Dominique Lienhard. Cast. : Ana Girardot, Igor Van Dessel, Ophélie Bau. Genre : drame. Nat. : France, Belgique. Dist. : Dulac Distribution.
US
EUR
Durée : 93’. Réal. : Jasmine Trinca. Cast. : Alba Rohrwacher, Maayane Conti, Giovanna Ralli. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Rezo Films. u Mi iubita mon amour
FR
Durée : 95’. Réal. : Noémie Merlant. Cast. : Gimi Covaci, Noémie Merlant, Sanda Codreanu. Genre : drame romantique. Nat. : France. Dist. : Tandem. u Passion d'amour
REP
EUR
Durée : 118’. Réal. : Tetsuya Mariko. Cast. : Yûya Yagira, Masaki Suda, Nana Komatsu. Genre : comédie. Nat. : Japon. Dist. : Capricci Films.
Durée : 117’. Genre : drame. Réal. : Ettore Scola. Cast. : Bernard Giraudeau, Valeria d'Obici, Laura Antonelli. Nat. : Italie, France. Dist. : Les Acacias.
u Krypto et les Super-
H Sundown
NAT
u Un été comme ça
NAT
Animaux US Durée : 100’. Réal. : Jared Stern, Sam Levine. Cast. : Dwayne Johnson, Kevin Hart, John Krasinski. Genre : animation. Nat. : USA. Dist. : Warner Bros. u La Terrasse
REP
EUR
Durée : 150’. Genre : domédie dramatique. Réal. : Ettore Scola. Cast. : Marcello Mastroianni, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman. Nat. : Italie. Dist. : Les Acacias.
Durée : 83’. Réal. : Michel Franco. Cast. : Tim Roth, Charlotte Gainsbourg, Iazua Larios. Genre : drame. Nat. : Mexique, France, Suède. Dist. : Ad Vitam. Durée : 137’. Réal. : Denis Côté. Cast. : Larissa Corriveau, Laure Giappiconi, Aude Mathieu. Genre : drame. Nat. : Canada. Dist. : Shellac.
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Les chiffres du cinéma Box-office France du 08/05/2022 au 12/06/2022
“Top Gun : Maverick” plus grand succès de 2022 H Attendu par les fans de la première heure depuis de longs mois, Jura ssic World : le monde d’aprè s (Universal Pictures) attire 1 165 165 fidèles de la franchise dans 749 salles dès son 1er week-end d’exploitation. Soit le troisième démarrage de l’année, juste derrière Top Gun : Maverick (1 328 181) et Doctor Strange in the multiverse of madness (1 294 299), mais devant The Batman (1 033 663). Les autres nouveautés peinent à s’imposer hormis la comédie chorale de Nicolas Vanier, Champagne (SND), qui attire 100 286 spectateurs dans
560 salles. Il s’agit du démarrage le moins performant de la carrière du réalisateur, derrière Loup (233 385), Donne-moi des ailes (256 231), L’école buissonnière (278 575), Le Dernier Trappeur (318 467), Poly (334 492) et Belle et Sébastien (485 298). Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Men (Metropolitan), d’Alex Garland, séduit 29 860 amateurs de films de genre dans 241 cinémas. Le cinéaste s’offre ainsi un démarrage supérieur à son premier film, Ex Machina, qui avait attiré 22 728 curieux le week-end de sa sortie mais en
bénéficiant d’une diffusion bien plus réduite (63 écrans). Parmi les films encore à l’affiche, on note que Doctor Strange in the multiverse of madness (Walt Disney P ic t u r e s) e t Top G u n : Ma ve r i c k ( Pa ra mount Pic t ures) dépassent aisément les trois millions d’entrées. Le blockbuster Marvel et le long métrage porté par Tom Cruise se hissent même en tête des plus importants succès de l’année 2022 en cumulant respectivement 3 038 596 et 3 234 886 entrées, devançant ainsi The Batman (3 032 851). Nicolas Colle
DE MERCREDI À DIMANCHE DE MERCREDI 7 JOURS À DIMANCHE PRÉCÉDENTS
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
FILMS
DISTRIBUTEURS
NOMBRE DE COPIES
JURASSIC WORLD 3 : LE MONDE D’APRÈS TOP GUN : MAVERICK CHAMPAGNE ! DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE… MEN C’EST MAGNIFIQUE ! COMPETITION OFFICIELLE HOMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS COUPEZ ! FIRESTARTER FRÈRE ET SŒUR QU’EST-CE QU’ON A TOUS FAIT AU BON DIEU ? LES BAD GUYS LES SEGPA LES ANIMAUX FANTASTIQUES 3 SONIC 2, LE FILM LA CHANCE SOURIT À MADAME NIKUKO PETITE FLEUR L’ANNIVERSAIRE DE TOMMY THE NORTHMAN LES CRIMES DU FUTUR THE DUKE EN CORPS L’ECOLE DU BOUT DU MONDE TENOR J’ADORE CE QUE VOUS FAITES LES PASSAGERS DE LA NUIT MIZRAHIM, LES OUBLIÉS DE LA TERRE PROMISE LE CHEÊNE LES FOLIES FERMIÈRES
UNIVERSAL PARAMOUNT SND WALT DISNEY METROPOLITAN UGC WILD BUNCH WARNER BROS. PAN UNIVERSAL LE PACTE UGC UNIVERSAL APOLLO FILMS WARNER BROS. PARAMOUNT EUROZOOM KMBO GEBEKA FILMS UNIVERSAL METROPOLITAN PATHE STUDIOCANAL ARP SELECTION STUDIOCANAL GAUMONT PYRAMIDE DULAC CINEMAS GAUMONT APOLLO FILMS
749 945 560 515 241 482 257 497 499 337 626 211 316 167 223 258 168 130 263 328 409 304 168 208 171 339 160 32 14 224
ENTRÉES/COPIES
NOMBRE DE SEMAINES
ENTRÉES
1 3 1 6 1 2 2 3 4 2 4 10 10 8 9 11 1 1 1 5 3 5 11 5 6 4 6 1 16 5
1 165 165 517 102 100 286 71 757 29 860 26 159 24 407 19 980 19 767 19 678 18 540 16 862 16 069 13 869 13 750 13 407 12 624 12 515 11 276 10 881 10 254 10 125 9 654 7 052 6 322 4 646 4 414 4 355 4 160 3 915
ENTRÉES ENTRÉES/ COPIES
ÉVOLUTION 1 556 547 179 139 124 54 95 40 40 58 30 80 51 83 62 52 75 96 43 33 25 33 57 34 37 14 28 136 297 17
-36% -51% -61% -47% -54% NR -63% -42% -51% -35% NR -62% -39% -58% -51% -23% -51% -
1 188 616 198 576 90 935 61 295 61 938 48 720 75 109 46 852 48 735 43 260 37 441 50 370 35 257 39 187 28 591 27 549 21 755 16 440 22 125 22 896 10 801 5 444 15 901
1 505 289 197 275 146 99 223 136 194 118 166 168 104 65 102 59 102 90 58 46 27 71 24
CUMULS À DIMANCHE
COEFF. FRANCE PARIS VILLE
PRÉVISIONS
1 165 165 3 234 886 100 286 3 038 596 29 860 117 094 85 702 184 577 237 297 94 787 208 877 2 359 819 1 049 898 667 666 2 733 554 2 212 177 12 624 12 515 11 276 343 401 91 731 169 760 1 301 003 67 496 335 216 155 961 186 380 4 355 392 180 162 144
3 500 000 4 200 000 240 000 3 200 000 100 000 160 000 120 000 220 000 260 000 110 000 240 000 2 400 000 1 100 000 700 000 2 760 000 2 230 000 40 000 45 000 30 000 360 000 100 000 180 000 1 350 000 75 000 345 000 160 000 195 000 20 000 410 000 170 000
36.1 19.2 11.2 18.6 1.0 11.8 3.1 12.0 4.6 12.7 23.4 27.6 76.2 26.2 53.5 5.0 3.0 17.1 6.6 3.1 4.5 6.9 6.3 8.8 23.5 4.1 1.0 20.3 33.2
H Jurassic World 3 (Universal) démarre en tête avec 143,4 M$ de recettes. Il s’agit du 2ème meilleur démarrage de l’année, derrière Doctor Strange. Top Gun 2 (Paramount) récolte 50 M$ et totalise 393,3 M$ pour sa 3ème semaine. Suit Doctor Strange 2 (Marvel/ Disney), qui engrange 4,9M$ et totalise 397,8 M$ en 6 ème semaine. Bob’s Burgers : le film (Fox) récolte 2,3 M$ ce week-end et totalise 27,1 M$ en 3ème semaine. , Les Bad Guys (Universal) engrange 3,2 M$ pour son 8ème week-end et porte son total à 91,5 M$. A.M.
SEMAINES
“Jurassic World”, 2ème démarrage de l’année
RANGS
Box-office Etats-Unis-Canada du 10/06/2022 au 12/06/2022 RECETTES (M$) RECETTES PAR SITE
FILMS
SITES
DISTRIBUTEURS
ÉVOL.
CUMUL (M$)
1
1
JURASSIC WORLD: DOMINION
4 676
Universal
143,4
30 660
-
143,4
2
3
TOP GUN: MAVERICK
4 262
Paramount
50
11 731
-44,5%
393,3
3
6
DOCTOR STRANGE…
3 345
Walt Disney
4,9
1 460
-46,8%
397,8
4
3
BOB’S BURGERS: THE MOVIE
2 605
20th Century Studios
2,4
897
-49,6%
27,1
5
8
LES BAD GUYS
2 416
Universal
2,3
931
-32,7%
91,5
6
4
DOWNTON ABBEY 2
2 011
Focus Features
1,7
820
-48,4%
40
7
12
EVERYTHING EVERYWHERE…
1 434
A24
1,3
886
-37,1%
63
8
5
Universal
0,8
5 464
719,2%
9,3
FIRESTARTER
150
9 10
SONIC 2, THE MOVIE
1 067
1
ANTE SUNDARANIKI
350
10
Paramount
0,7
665
-58,4%
189,8
-
0,6
1 771
-
0,6
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RANGS
Les films sur 12 mois FILMS
DISTRIBUTEURS
SORTIES
COPIES
ENTRÉES FRANCE
Les baromètres
PROFON- COEF. DEUR (1) DE STAB.(2)
de la semaine
FILMS À PLUS DE 2 MILLIONS D’ENTRÉES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
SPIDER-MAN : NO WAY HOME SONY PICTURES RELEASING MOURIR PEUT ATTENDRE UNIVERSAL PICTURES ENCANTO, LA FANTASTIQUE FAMILLE… WALT DISNEY STUDIOS TOP GUN : MAVERICK * PARAMOUNT PICTURES DUNE WARNER BROS. DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE… WALT DISNEY STUDIOS THE BATMAN * WARNER BROS. LES ANIMAUX FANTASTIQUES 3 * WARNER BROS. TOUS EN SCENE 2 * UNIVERSAL PICTURES KAAMELOTT : PREMIER VOLET SND UNCHARTED SONY PICTURES RELEASING LES TUCHE 4 PATHE QU’EST-CE QU’ON A TOUS FAIT AU BON DIEU ? * UGC DISTRIBUTION BAC NORD STUDIOCANAL SONIC 2, LE FILM * PARAMOUNT PICTURES MAISON DE RETRAITE UGC DISTRIBUTION
15 12 21 06 10 21 24 11 21 25 05 22 15 09 21 04 05 22 02 03 22 13 04 22 22 12 21 21 07 21 16 02 22 08 12 21 06 04 22 18 08 21 30 03 22 16 02 22
938 1 092 891 945 934 784 991 1 000 951 863 658 1 048 1 046 643 996 898
7 319 230 4 007 254 3 258 136 3 234 886 3 157 587 3 038 596 3 028 710 2 733 554 2 674 548 2 645 475 2 496 903 2 440 964 2 359 819 2 218 759 2 212 177 2 006 905
804 539 969 643 649 611 717 743 874 793 680 596 789 787 891 515 749 866 967 841 622 732
1 976 110 1 884 431 1 830 587 1 758 833 1 717 578 1 635 845 1 628 276 1 619 009 1 500 071 1 457 032 1 455 142 1 414 559 1 323 673 1 316 704 1 301 003 1 182 621 1 165 165 1 160 783 1 100 025 1 049 898 1 002 598 1 001 928
640 1 022 572 686 623 548 998 611 629 671 934 561 733 386 632 686 529 512 611 577 514 662 460 542 558 548 756 517 582 413 536 521 608 462 573 762 606 353 452 418 531 298
970 803 928 693 919 667 884 263 863 966 839 854 803 363 791 006 779 927 751 162 743 453 711 488 669 444 667 666 662 293 649 998 646 245 640 960 629 586 628 575 617 929 614 001 598 437 582 220 561 545 555 638 540 723 537 810 518 880 513 504 481 911 479 263 477 868 468 457 467 889 464 281 460 010 451 785 451 134 448 090 441 845 434 267
22,5 11,3 36,3 19,2 7,6 18,6 11,7 26,2 13,4 18,4 23,5 42,1 23,4 9,1 53,5 53
3,5 3,4 6,7 2,4 3,6 2,4 2,9 3,1 3,2 3,2 3,1 3,2 3,2 6,1 3,1 3,7
Indices Art et Essai
Baromètre 101 art et essai 101 Indice
FILMS À PLUS DE 1 MILLION D’ENTRÉES FAST & FURIOUS 9 CONJURING 3 : SOUS L’EMPRISE DU DIABLE SUPER-HEROS MALGRE LUI LES ETERNELS BLACK WIDOW LES BODIN’S EN THAILANDE VENOM : LET THERE BE CARNAGE OSS 117 : ALERTE ROUGE EN AFRIQUE EN NOIR EIFFEL LA PAT’ PATROUILLE LE FILM CRUELLA SHANG-CHI ET LA LEGENDE DES DIX ANNEAUX VAILLANTE ALINE EN CORPS * BOITE NOIRE JURASSIC WORLD 3 : LE MONDE D’APRES * LE LOUP ET LE LION LES CROODS 2 : UNE NOUVELLE ERE LES BAD GUYS * ILLUSIONS PERDUES BABY BOSS 2 : UNE AFFAIRE DE FAMILLE
39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
MATRIX RESURRECTIONS LA FAMILLE ADDAMS 2 : UNE VIREE D’ENFER THE KING’S MAN : PREMIERE MISSION PIERRE LAPIN 2 MORT SUR LE NIL JUNGLE CRUISE NOTRE-DAME BRULE HOUSE OF GUCCI GOLIATH MORBIUS ADIEU MONSIEUR HAFFMANN THE SUICIDE SQUAD CLIFFORD LES SEGPA * RON DEBLOQUE LE SECRET DE LA CITE PERDUE SANS UN BRUIT 2 MES TRES CHERS ENFANTS MADRES PARALELAS WEST SIDE STORY NOMADLAND S.O.S.FANTOMES : L’HERITAGE FREE GUY LA PANTHERE DES NEIGES PERMIS DE CONSTRUIRE EN ATTENDANT BOJANGLES MAIGRET SCREAM LE TRESOR DU PETIT NICOLAS JUJUTSU KAISEN 0 : THE MOVIE UN AUTRE MONDE LE SENS DE LA FAMILLE PRESQUE THE FRENCH DISPATCH HOPPER ET LE HAMSTER DES TENEBRES KING MYSTERE OPERATION PORTUGAL PIL UN HOMME EN COLERE POURRIS GATES AMERICAN NIGHTMARE 5 : SANS LIMITES
UNIVERSAL PICTURES WARNER BROS. STUDIOCANAL WALT DISNEY STUDIOS WALT DISNEY STUDIOS SND SONY PICTURES RELEASING GAUMONT PATHE PARAMOUNT PICTURES WALT DISNEY STUDIOS WALT DISNEY STUDIOS SND GAUMONT STUDIOCANAL STUDIOCANAL UNIVERSAL PICTURES STUDIOCANAL UNIVERSAL PICTURES UNIVERSAL PICTURES GAUMONT UNIVERSAL PICTURES
14 07 21 09 06 21 02 02 22 03 11 21 07 07 21 17 11 21 20 10 21 04 08 21 13 10 21 11 08 21 23 06 21 01 09 21 02 02 22 10 11 21 30 03 22 08 09 21 08 06 22 13 10 21 07 07 21 06 04 22 20 10 21 18 08 21
FILMS À MOINS DE 1 MILLION D’ENTRÉES WARNER BROS. UNIVERSAL PICTURES WALT DISNEY STUDIOS SONY PICTURES RELEASING WALT DISNEY STUDIOS WALT DISNEY STUDIOS PATHE UNIVERSAL PICTURES STUDIOCANAL SONY PICTURES RELEASING PATHE WARNER BROS. PARAMOUNT PICTURES APOLLO FILMS WALT DISNEY STUDIOS PARAMOUNT PICTURES PARAMOUNT PICTURES UGC DISTRIBUTION PATHE WALT DISNEY STUDIOS WALT DISNEY STUDIOS SONY PICTURES RELEASING WALT DISNEY STUDIOS HAUT ET COURT WARNER BROS. STUDIOCANAL SND PARAMOUNT PICTURES WARNER BROS. CGR EVENTS DIAPHANA GAUMONT APOLLO FILMS WALT DISNEY STUDIOS SONY PICTURES RELEASING PATHE GAUMONT SONY PICTURES RELEASING SND METROPOLITAN APOLLO FILMS UNIVERSAL PICTURES
22 12 21 13 10 21 29 12 21 30 06 21 09 02 22 28 07 21 16 03 22 24 11 21 09 03 22 30 03 22 12 01 22 28 07 21 01 12 21 20 04 22 20 10 21 20 04 22 16 06 21 15 12 21 01 12 21 08 12 21 09 06 21 01 12 21 11 08 21 15 12 21 09 03 22 05 01 22 23 02 22 12 01 22 20 10 21 16 03 22 16 02 22 30 06 21 26 01 22 27 10 21 16 02 22 16 02 22 15 12 21 23 06 21 11 08 21 16 06 21 15 09 21 04 08 21
Semaine en cours
58,8 1 25,3Semaine en1cours 34 3,8 16,4 2,5 Année en cours 20,2 2,4 cours 783,1Année en3,2 22,5 3 8,9 2,9 10,5 4,4 60,8 4,4 17,8 4,8 14,8 3,4 37 5,7 11,5 2,6 6,9 4,9 6,3 5 36,1 1 40,8 6,3 56,5 3,2 27,6 5,2 4,6 6 44,8 3,7
Semaine du 01/06/2022
Evol. entrées AE S-1
-2 % -2 %
Evol. entrées Marché. S-1
-8 % -8 %
Ecart AE/Marché
+6 % +6 %
Evol. entrées AE S-1
Evol. entrées Marché. S-1
Ecart AE/Marché
Cumul AE 2022 vs A-1
Cumul Marché 2022 vs A-1 Ecart AE/Marché
+1074 % +1212 % -138 % +1074 % +1212 % -138 % +50 % +6 % +50 % +6 % Cumul AE 2022 vs A-1
(1) : COEFFICIENT DE PROFONDEUR : ENTRÉES FRANCE/ENTRÉES PARIS-VILLE. (2) : COEFFICIENT DE STABILITÉ : ENTRÉES CUMULÉES FRANCE/ENTRÉES 5 PREMIERS JOURS FRANCE. * : FILMS ENCORE EN EXPLOITATION.
17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38
Indices Art et Essai
Semaine du 01/06/2022 au 07/06/2022 Semaine du 01/06/2022 au 07/06/2022 Indice
Cumul Marché 2022 vs A-1 Ecart AE/Marché
Evol. entrées AE A-1
Evol. entrées AE cat. AB A-1
Evol. entrées AE A-1
Evol. entrées AE cat. AB A-1
S-1 : Evolution du nombre d’entrées des salles AE par rapport à la semaine précédente A-1 : Evolution du nombre d’entrées des salles AE par rapport à la même semaine de l’année précédente ÉCART/MARCHÉ≈: Différence entre l’évolution du nombre des entrées des salles AE et de toutes les salles par rapport à la semaine précédente SOURCE : exploitants - 794/1 121 salles AE remontées - 1 857/2 282 écrans AE remontés
9,1 2,6 31,2 6,2 8,9 3,1 43,1 2 7 3,3 55,4 4 Evol ; entrées AE S-1 : Evolution du nombre d’entrées des salles AE par rapport à la semaine précédente ; entrées Marché S-1 : Evolution du nombre d’entrées de toutes les salles par rapport à la semaine précédente 10,9Evol 3 Ecart AE / Marché. : Différence entre l’évolution du nombre des entrées des salles AE et de toutes les salles par rapport à la semaine précedente Evol ; entrées AE S-1 : des salles AE par rapport à lade semaine Indice : Part de marchéEvolution des sallesdu Artnombre et Essaid’entrées - base 100=26,4 % (Médiane des parts marchéprécédente salles AE 2014) Evol ; entrées Marché : Evolution nombre d’entrées de toutes lesrapport salles par rapportdeà l’année la semaine précédente 6,4Cumul AE 2022 vs 3,3 A-1S-1 : Evolution dudu cumul des entrées salles AE par au cumul précédente Ecart AE / Marché. : Différence entre l’évolution nombre des entrées des salles AE rapport et de toutes salles par rapport à la semaine précedente Evol. entrées sem. AE vs sem. A-1 : Evolution dudu nombre d’entrées des salles AE par à la les même semaine de l’année précédente Indice : PartEvol de marché salles Art etA-1 Essai - base 100=26,4 % (Médianedes desentrées parts de marché salles 2014) à la même semaine de l’année précedente et l’évolution du marché AE A-1des - Evol Marché : Différence entre l’évolution des salles AE parAE rapport 7,2Différence 3,6 Cumul AE 2022 vs AE A-1cat : Evolution du cumul des entrées par rapport cumulàde l’année précédente Evol. entrées sem. ; AB vs sem. A-1 : Evolution dusalles cumulAE des entrées parau rapport A-1, des salles A&E de catégorie A et B, situées dans les communes-centre des unités urbaines de plus de 100 000 habitants. La programmation de la grande Evol. entrées sem. AE vs sem. se A-1 : Evolution d’entrées des salles AE par rapport la même semaine de l’année précédente majorité de ces établissements situe à plus dedu80nombre % de séances de films recommandés Art & àEssai. Différence Evol AE A-1 Evol Marché A-1 : Différence entre l’évolution des entrées des salles AE par rapport à la même semaine de : exploitants 2,1 - 982/1307 salles AE remontées - 2298/2770 écrans AE remontés - 104/122 salles AE catégories A et B remontées l’année précedente et l’évolution du marché 20,2Source. Evol. entrées sem. AE cat ; AB vs sem. A-1 : Evolution du cumul des entrées par rapport à A-1, des salles A&E de catégorie A et B, situées dans les communes-centre des unités urbaines de plus de 100 000 habitants. La programmation de la grande de ces établissements se situe à plus de 80 % de séances de films recommandés Art & Essai. 12,2majorité 3,6 Source. : exploitants - 982/1307 salles AE remontées - 2298/2770 écrans AE remontés - 104/122 salles AE catégories A et B remontées 17,1 3,7 41,7 4,4 76,2 3,2 31,9 9,4 17,1 2,4 14,3 3,5 1 8 juin 2022 30,2Rentrak 2022 4,4 - Reproduction interdite 1 8 juin 2022 4,8Rentrak 2022 3,5 - Reproduction interdite 5,5 4,5 4,9 6,3 27,5 2,4 13,3 5 6,7 7,4 42,9 3,2 7,8 2,9 8,9 2,6 12,7 2,9 21,7 6,6 8,8 1,8 6 3,1 40,5 2 21,8 4 3,1 3,2 28,8 2,7 28,8 2,6 52,1 4,5 89,2 3,7 34,8 5,9 25 3,8 57,4 3,5 36,5 3,2
Le film art&essai
“La chance sourit à Madame Nikuko” (Eurozoom) séduit 12 624 cinéphiles (75 entrée par copie)
15 juin 2022 / Écran total n°1380
41
40_ETH_1380_BOX_OFFICE.indd 41
13/06/2022 21:24
Les chiffres du cinéma
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
441 000
Lens
280 000
Clermont-Ferrand
Avignon
401 000
Tours
Metz
433 000
Caen
308 000 286 000 444 000
Nancy
Toulon
535 000
Rennes
Nice
Rouen
423 000 464 000
Grenoble
Habitants (unités urbaines)* 1 537 000 1 016 000 872 000 836 000 1 416 000 582 000 450 000
Montpellier
Strasbourg
Nantes
Marseille
Bordeaux
du 08/06/2022 au 12/06/2022
Toulouse
Lille
Lyon
Les villes sont classées selon leur part de marché 2021, par ordre décroissant.
Villes
Cinéville
288 000 260 000
244 000 269 00
Entrées cumulées 2020 6 347 424 3 804 036 4 739 923 4 117 241 3 935 586 3 413 188 3 037 892 2 545 480 2 319 133 2 304 825 2 143 188 2 103 586 1 991 615 1 840 888 1 685 344 2 305 715 1 701 871
1 482 641 1 701 871
1 564 812 1 381 65
Entrées sur 5 jours
33 092
27 215
30 547
27 126
29 939
21 870
19 860
11 095
11 393
18 634
17 246
18 997
11 704
20 817
12 808
12 472
13 575
12 394
9 596
16 229
13 736
Evolution sur 2021
-17.0 %
4.5 %
45.3 %
20.9 %
38.9 %
34.3 %
8.8 %
-34.3 %
111.5 %
37.8 %
59.7 %
65.7 %
8.0 %
92.1 %
79.4 %
6.3 %
19.8 %
41.9 %
6.9 %
76.7 %
116.8 %
Entrées à dimanche
5 803
10 866
6 260
4 947
7 038
5 979
5 074
1 052
1 900
6 155
7 285
8 422
2 543
9 069
4 192
1 370
6 943
5 750
1 991
9 048
5 640
Cumul à dimanche
7 301
12 508
8 033
6 858
8 310
6 638
5 838
1 052
2 634
6 620
7 814
9 145
2 543
9 069
4 658
2 068
7 408
5 750
2 644
10 195
5 640
Nombre de copies
9
5
9
10
9
5
4
3
3
6
4
4
3
3
2
4
3
3
5
3
2
Nb de semaines d’expl.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Entrées à dimanche
6 243
3 232
7 165
7 286
10 574
4 562
4 981
1 736
4 326
5 484
2 945
4 732
3 176
6 037
4 090
5 827
1 680
429
3 469
3 040
3 311
Cumul à dimanche
42 561
36 623
34 416
51 835
59 360
25 202
29 162
18 889
16 169
21 523
17 284
21 572
18 792
9 516
18 656
25 941
7 915
2 297
14 471
13 905
10 271
Nombre de copies
12
5
9
10
9
5
4
3
3
8
4
5
4
3
3
4
3
3
5
3
2
Nb de semaines d’expl.
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
Entrées à dimanche
2 829
1 291
1 814
1 949
1 372
1 419
1 036
790
849
1 069
1 421
1 018
748
1 361
747
738
330
664
571
416
950
Cumul à dimanche
2 986
1 398
1 814
1 949
1 372
1 419
1 225
790
849
1 069
1 421
1 151
748
1 361
747
738
330
743
571
416
1 150
Nombre de copies
11
5
9
9
8
5
4
3
3
5
7
4
3
3
2
4
2
3
4
3
2
Nb de semaines d’expl.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Entrées à dimanche
1 910
1 848
2 093
1 661
1 713
1 155
681
914
493
750
656
671
429
683
603
1 060
515
538
387
785
436
Cumul à dimanche
31 001
40 319
29 493
27 173
32 473
29 522
18 580
13 217
13 467
10 874
9 667
16 498
15 139
4 053
10 957
11 926
6 372
11 985
8 541
27 250
6 181
Nombre de copies
10
5
8
8
8
5
4
4
3
6
4
3
3
2
2
4
3
3
4
3
2
Nb de semaines d’expl.
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
Entrées à dimanche
1 010
699
786
423
771
545
781
179
365
287
164
287
267
302
29
253
111
192
123
471
65
Cumul à dimanche
1 010
699
786
423
771
545
781
179
365
287
164
287
267
302
29
253
111
192
123
471
65
Nombre de copies
6
3
4
3
5
4
5
3
3
2
2
2
2
1
1
3
2
2
3
3
1
Nb de semaines d’expl.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Entrées à dimanche
1 442
487
481
573
211
470
517
199
229
394
369
370
360
389
218
134
111
198
223
105
171
Cumul à dimanche
5 943
2 005
2 222
2 479
1 321
2 026
2 044
1 029
995
1 890
1 161
1 595
1 202
1 505
847
926
562
752
1 055
575
688
Nombre de copies
9
4
8
9
6
5
4
3
3
5
6
4
5
3
2
3
2
3
5
3
1
Nb de semaines d’expl.
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
COMPETITION OFFICIELLE WILD BUNCH DISTRIBUTION
Entrées à dimanche
1 078
268
785
976
539
313
437
517
122
277
220
166
334
177
117
87
205
274
166
Cumul à dimanche
3 256
949
2 633
3 040
1 457
1 104
1 465
1 468
525
1 021
891
166
1 232
177
457
271
602
274
621
Nombre de copies
7
2
5
5
3
2
2
2
2
2
2
1
2
2
2
1
1
1 2
Nb de semaines d’expl.
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
1
2
1
2
2
2
1 2
FIRESTARTER UNIVERSAL PICTURES
Entrées à dimanche
560470
Cumul à dimanche
2 732
Nombre de copies
7
Nb de semaines d’expl.
2
Entrées à dimanche
776485
Cumul à dimanche
11 748
Nombre de copies
7
5
7
7
6
5
5
2
3
2
2
3
1
1
2
4
2
3
2
3
2
Nb de semaines d’expl.
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
9
9
10
10
10
10
10
10
10
Entrées à dimanche
608612
404
269
357
249
444
191
244
158
85
253
93
66
263
343
31
223
227
171
191
145
Cumul à dimanche
29 500
28 939
35 696
27 370
40 362
22 460
22 008
21 869
11 740
11 663
8 722
15 752
11 283
6 974
12 920
20 675
8 904
15 436
11 007
10 320
8 028
Nombre de copies
5
2
4
3
5
3
3
2
3
2
2
2
1
1
3
3
1
2
2
3
2
Nb de semaines d’expl.
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
9
9
10
10
10
10
10
10
10
Entrées à dimanche
886454
Cumul à dimanche
7 303
Nombre de copies
9
2
9
7
6
7
2
4
3
4
4
2
3
2
3
3
2
3
3
1
2
Nb de semaines d’expl.
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
Entrées à dimanche
357492
543
443
271
414
231
276
118
142
215
100
92
174
147
229
97
218
113
288
68
157
Cumul à dimanche
27 988
37 673
53 838
35 214
25 519
26 963
19 972
32 359
8 057
15 477
15 373
12 748
16 786
5 407
12 669
15 579
13 313
18 935
11 575
15 254
5 808
Nombre de copies
5
4
5
6
4
5
4
2
2
3
3
2
2
1
2
5
2
2
3
3
1
Nb de semaines d’expl.
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
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9
9
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9
9
9
JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRES UNIVERSAL PICTURES TOP GUN : MAVERICK PARAMOUNT PICTURES CHAMPAGNE ! SND
DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS WALT DISNEY MEN METROPOLITAN
C’EST MAGNIFIQUE ! UGC DISTRIBUTION
LES BAD GUYS UNIVERSAL PICTURES QU’EST-CE QU’ON A TOUS FAIT AU BON DIEU UGC DISTRIBUTION COUPEZ ! PAN DISTRIBUTION
LES ANIMAUX FANTASTIQUES 3 WARNER BROS.
351
380
599
222
321
294
167
144
127
236
129
335
146
195
146
169
140
279
145
79
1 689
1 242
1 997
2 744
936
1 340
580
1 165
1 188
628
797
913
694
609
876
513
597
631
1 540
238
5
7
8
6
4
4
3
3
4
3
3
2
2
2
4
2
2
3
3
1
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
1
552
484
494
391
273
137
163
71
149
169
110
88
119
258
139
215
170
157
63
153
12 643
19 557
15 365
20 091
12 513
8 917
9 025
4 852
6 028
5 724
6 582
5 507
3 930
5 263
7 263
5 146
6 522
4 722
4 852
3 513
497
525
217
501
254
276
143
174
410
98
370
72
262
77
35
72
69
15
89
66
3 902
5 969
4 109
2 920
4 825
3 079
3 076
1 000
1 538
3 613
1 852
2 642
831
1 373
872
418
898
863
725
1 395
15 juin 2022 / Écran total n°1380 * source INSEE 2013
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42
13/06/2022 21:10
Comment lire le tableau ? Le Cinéville permet de comparer les résultats au dimanche soir des 12 principaux films dans
PARIS VILLE
TOTAL CINÉVILLES
142 879
Fécamp 25 000
143 021
Mont-de-Marsan 39 000
232 523
Dinan 26 000
392 434
Epinal 21 000
545 350
Quimper 79 000
610 519
Saint-Brieuc 93 000
782 081
813 249
Annecy
Saint-Etienne
51 000
762 976
Le Havre
Valenciennes
268 000 509 000
757 638
Archamps
Pau
127 000
779 293
Valence
Aix-en-Provence
372 000
997 853
Lorient
334 000
771 510
Besançon
198 000
819 542
Mulhouse
142 000
174 000
Brest
163 000 862 698
215 000
Reims
115 000 873 170
Nîmes
135 000 846 708
Angers
210 000 200 000 243 000
1 564 812 1 381 655 1 351 794 1 179 780 1 140 770 1 093 150 1 092 645 821 796
Dijon
244 000 269 000 238 000
1 701 871
Orléans
260 000
Lens
Amiens
Clermont-Ferrand
44 villes de province de population et de typologie différentes. Les villes sont classées en fonction de leur fréquentation de l’année précédente. Cette hiérarchie ne correspond pas toujours à la population, ce qui dénote parfois un sous-équipement cinématographique. Ce baromètre donne notamment une indication sur la force des films dans la petite et moyenne exploitation.
9 596
16 229
13 736
6 307
9 214
5 731
8 618
4 441
3 594
6 886
5 875
4 922
4 785
5 636
11 552
8 547
4 047
2 946
6 460
5 311
8 929
3 775
4 685
742
2 505
563
419 173
100 103
6.9 %
76.7 %
116.8 %
33.3 %
53.7 %
-27.6 %
129.9 %
-12.2 %
-29.1 %
74.2 %
182.3 %
-25.1 %
15.5 %
23.9 %
51.7 %
3.8 %
-9.7 %
4.7 %
77.2 %
92.1 %
155.4 %
62.7 %
192.6 %
-16.5 %
119.7 %
-34.8 %
419 173
100 103
1 991
9 048
5 640
1 779
1 498
1 290
1 821
379
123
2 736
839
1 544
1 003
138
6 546
3 135
124
407
2 043
2 387
4 151
548
2 634
100
1 256
18
153 826
26 377
2 644
10 195
5 640
2 266
1 498
1 676
1 821
379
336
2 736
1 050
1 544
1 003
138
6 546
3 539
124
407
2 498
2 387
4 662
707
2 634
273
1 451
162
172 563
32 289
5
3
2
3
2
2
2
2
2
2
2
1
1
3
3
4
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1
2
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1
2
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1
2
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3 469
3 040
3 311
771
3 219
682
2 572
1 112
1 469
1 675
2 674
1 611
611
2 433
2 231
1 486
1 666
1 472
2 118
520
2 720
1 424
22
81
39
323
127 256
30 845
14 471
13 905
10 271
12 090
12 761
9 541
10 581
3 125
5 727
5 168
6 077
1 791
4 229
11 710
4 837
9 507
7 293
7 539
7 697
9 748
11 755
5 137
2 757
509
1 583
1 238
648 760
168 750
5
3
2
4
2
2
2
4
2
2
2
1
1
3
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1
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1
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1
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3
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3
3
3
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3
3
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3
3
3
3
3
2
3
3
3
571
416
950
495
656
318
1 245
290
141
306
418
517
466
309
318
345
350
196
294
372
324
337
134
147
99
95
31 554
8 387
571
416
1 150
495
656
318
1 783
290
141
306
418
517
466
309
318
345
350
196
294
372
324
337
134
147
99
95
32 957
8 948
4
3
2
3
2
2
2
2
2
2
2
1
1
2
3
3
1
1
2
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1
2
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1
1
1
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1
1
1
1
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1
1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
387
785
436
414
470
400
356
357
270
220
274
5
152
332
528
305
244
90
276
63
238
8
192
81
191
27
25 474
5 577
8 541
27 250
6 181
8 558
6 730
5 082
10 072
5 393
4 314
6 236
6 164
2 149
1 270
4 690
4 553
3 652
3 177
5 090
3 204
2 097
4 720
1 825
2 606
1 416
1 576
1 523
470 785
163 396
4
3
2
3
2
2
3
2
2
2
2
1
1
3
3
3
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1
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6
6
6
6
6
6
6
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5
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6
6
6
6
5
6
6
6
6
6
6
5
6
6
6
123
471
65
196
37
93
19
138
88
111
132
176
107
112
90
246
13
63
18
49
92
39
9 929
123
471
65
196
37
93
19
138
88
111
132
176
107
112
90
246
13
63
18
49
92
39
9 929
3
3
1
2
1
2
1
1
1
2
2
1
1
2
2
3
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1 1
1
1
1
1
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1
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1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
1
1
6 486
223
105
171
159
231
38
122
112
46
97
107
83
194
113
55
147
122
52
63
123
64
134
58
40
20
9 831
2 258
1 055
575
688
669
1 084
201
592
369
214
97
747
497
788
373
346
225
453
543
295
791
462
439
58
185
20
42 270
9 891
5
3
1
3
2
2
2
2
2
2
2
1
1
3
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2
2
1
2
1
166
116
190
247
67
92
16
57
46
41
247
108
129
43
78
89
45
63
16
14
8 762
7 369
621
370
587
349
67
126
16
57
255
164
868
139
129
217
78
89
45
220
16
56
25 457
27 984
2
1
1
1
1
1
1
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1
1
1
1 1
1 1
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1
1
1
2
2
2
1 1
2 1
1
1
2
1 2
279
145
79
90
72
181
119
45
67
59
114
31
95
246
102
113
88
113
115
103
57
48
9
7
17
7 525
1 592
631
1 540
238
386
188
353
724
433
306
74
437
621
184
411
1 049
110
145
138
282
160
379
232
133
61
87
87
30 629
3
3
1
2
1
2
2
2
1
1
2
1
1
2
3
2
1
1
2
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1
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2
2
2
1
2
2
2
2
2
2
1
2
157
63
153
61
4 722
4 852
3 513
5 038
2 454
2
3
2
2
1
10
10
10
10
10
2
2
49
44
2 659
2 519
1 836
2 1
2
1
10 10
10
9
144 107 3 188
7 440
2
2
2
1
2
2
2
2
2
2
1
2
141
141
153
89
95
57
79
61
55
12
11
53 7 080
3 119
2 857
3 198
4 863
3 013
3 654
822
2 610
1 803
1 038
2 398
1 240
2 1
3
3
2
1
1
1
1
1
1
1
1
2
10 10
10
10
9
10
10
10
10
10
10
9
7
10
37 75 4 376
171
191
145
6
145
144
115
100
129
82
11 007
10 320
8 028
12 742
4 534
5 792
8 592
4 523
4 949
4 956
6 908
76
2
3
2
2
1
2
2
2
1
1
1
10
10
10
10
9
10
10
10
10
9
10
59
89
47
70
6 280
12 561
4 578
6 441
1 2
2
1
1
1
2 1 1
10 10
10
9
10
10
10 10 9
61
15
89
66
191
72
51
107
29
40
66
53
152
725
1 395
989
2 079
631
1 075
919
364
167
978
255
1 363
3
1
2
1
3
2
1
2
2
2
2
1
1
4
4
4
4
4
4
4
4
4
3
4
4
4
288
68
157
139
123
153
50
76
84
85
11 575
15 254
5 808
10 788
12 307
7 294
12 301
7 251
7 340
7 145
7 234
3
3
1
2
2
2
3
2
2
1
1
9
9
9
9
9
9
9
9
9
8
9
85
65 121
1 376
61
3 320
6 938
38 079
93
863
23
973 232 969
4 784
3 262
72
521
5 203
6
22
21
22
24
58
73
533
379
100
730
313
185
4 3
1
1
2
1
1
1
1 1
4 4
4
4
4
4
4
4
3 4
192
6 702
101 010
1 021
492
7
1 181 482 429
62
51 238
96
47
55
61
49
56
141
8 964
5 501
7 579
4 564
3 352
812
4 635
4 284
1 3
2
1
1
1
1
1
1
1
9 9
9
8
9
9
9
9
9
9
2 723
97 6 683
6 364 66 030
935
943 541 516
104 551
SOURCE : COMSCORE - REPRODUCTION INTERDITE, TOUS DROITS RÉSERVÉS PAR COMSCORE.
15 juin 2022 / Écran total n°1380
43
42_ETH_1380_CINEVILLE.indd 43
13/06/2022 21:10
Les chiffres du cinéma
Les salles en région depuis le 01/01/2022
Les chiffres du cinéma
Les distributeurs sur 12 mois
CITÉ LA VALETTE DU VAR LES TROIS PALMES MARSEILLE CINÉ POLE SUD BASSE GOULAINE UGC CINÉ CITÉ VILLENEUVE D’ASCQ KINÉPOLIS NANCY PATHÉ SARAN CINÉLAND TRÉGUEUX KINÉPOLIS LOMME CINÉVILLE HENIN BEAUMONT GAUMONT LABÈGE PATHÉ LES PENNES MIRABEAU UGC CINÉ CITÉ MONDEVILLE PATHÉ LINGOSTIÈRE NICE UGC CINÉ CITÉ LUDRES TRÊFLE DORLISHEIM GAUMONT WILSON TOULOUSE UGC CINÉ CITÉ STRASBOURG MÉGA CGR 2 LIONS TOURS CAPITOLE STUDIO LE PONTET GAUMONT VALENCIENNES MAJESTIC DOUAI PATHÉ VAISE LYON GAUMONT GRAND QUEVILLY CAP CINÉMA CAGNES S/MER PATHÉ ÉCHIROLLES UGC LA PART DIEU LYON GAUMONT THILLOIS UGC CINÉ CITÉ LILLE UGC CINÉ CITÉ BORDEAUX GAUMONT RENNES PATHÉ CAP SUD AVIGNON CINÉS PALACE ÉPINAL GAUMONT ST. SERGE ANGERS GAUMONT AMIENS CINÉ ST. AMAND LES EAUX MÉGARAMA ÉCOLE VALENTIN PATHÉ DOCKS 76 ROUEN DÉCAVISION ANNECY KINEPOLIS ST JULIEN LES METZ GAUMONT DOCKS VAUBAN CINÉ DOME - AUBIERE MÉGA CGR - LA MEZIERE PATHÉ ORLEANS MÉGA CGR LANESTER UGC CINÉ CITÉ CONFLUENCE GAUMONT MULTIPLEXE PATHÉ RIVES DE L’ORME CINÉ LIBERTÉ TOULON FAMILY ST. JUST ST. RAMBERT OPÉRA REIMS GAUMONT NANTES PATHÉ VALENCE PATHÉ BELLECOUR LYON CINÉVILLE VERN SUR SEICHE KINEPOLIS FENOUILLET COMOEDIA LYON PATHÉ BRUMATH CÉZANNE AIX EN PROVENCE KINEPOLIS THIONVILLE GAUMONT ARCHAMPS MÉGA CGR LATTES CINÉVILLE QUIMPER PATHÉ CHAVANT GRENOBLE MERIGNAC CINÉ MÉGA CGR VILLENAVE D’ORNON KINEPOLIS MULHOUSE PATHÉ CARRÉ DE SOIE STUDIO DES URSULINES TOURS CINÉVILLE - ST. SEBASTIEN S/LOIRE CGR NIMES UTOPIA BORDEAUX MÉGA CGR LE FRANCAIS MÉGARAMA BORDEAUX-BASTIDE GAUMONT - AMNEVILLE CINÉVILLE PONTS DE CE MÉGA CGR PAU CINÉ LIBERTÉ BREST MÉGA CGR BLAGNAC PATHÉ LIEVIN LES LUMIERES - VITROLLES
14 830 8 775 8 667 8 589 8 322 8 200 8 132 8 119 7 963 7 446 7 348 7 320 6 814 6 678 6 616 6 391 6 363 6 347 6 272 6 007 5 952 5 550 5 299 5 105 5 064 5 057 5 035 5 025 4 893 4 859 4 792 4 685 4 678 4 619 4 614 4 601 4 404 4 365 4 258 4 229 4 128 4 102 3 946 3 920 3 915 3 737 3 728 3 623 3 571 3 476 3 254 3 250 3 222 3 139 3 130 3 082 3 013 2 982 2 953 2 946 2 942 2 921 2 873 2 861 2 795 2 689 2 588 2 557 2 552 2 535 2 505 2 400 2 378 2 378 2 370 2 360 2 354 2 326 2 314 2 306
+81% +44% +177% +68% +95% +160% +231% -25% +90% +151% +110% +199% +51% +122% +124% -23% -22% +30% +61% +41% +64% +49% +223% +43% +17% +249% +196% -13% -5% +4% +4% +193% +119% -22% +136% +111% +97% +168% -9% +282% +50% +359% +120% +492% -22% -50% +109% +151% +114% +107% +25% -8% -20% +218% +96% -32% +123% +53% -9% +5% +46% +67% +16% +344% +88% -37% -69% -7% +87% +21% +10% -26% -35% +112% +86% +13% -23% +44% +69% -19%
CUMUL
ÉVOLUTION*
27 195 237 514 38 493 25 768 29 867 17 617 31 737 107 263 37 099 43 546 85 817 40 951 35 350 40 555 20 022 50 993 62 390 35 087 14 855 22 585 31 920 17 090 43 310 13 972 39 460 20 515 35 664 41 692 47 622 35 538 25 929 22 892 31 069 18 079 10 880 29 448 18 773 27 623 39 398 13 792 25 679 24 046 27 882 21 376 13 843 53 429 16 005 15 658 19 386 21 062 24 640 24 237 28 150 6 544 5 164 28 503 29 852 20 120 16 254 26 568 22 223 11 841 23 981 12 674 41 574 21 918 22 301 28 391 16 456 4 882 21 001 22 839 19 783 19 795 10 620 21 391 19 317 33 014 27 257 9 437
+7% +1117% +154% +21% +70% +29% +138% +189% +197% +109% +268% +260% +126% +130% +106% +44% +49% +78% +27% +41% +191% +6% +251% +12% +149% +103% +177% +32% +75% +42% +107% +91% +108% -12% +47% +170% +14% +95% +123% +42% +120% +115% +124% +125% -39% +91% +16% +67% +134% +98% +47% +82% +46% +31% -12% +18% +139% +51% +37% +117% +177% +26% +58% +146% +238% +70% -21% +170% +47% -30% +59% +57% +46% +167% +36% +135% +40% +111% +174% -7%
DISTRIBUTEUR
1
UNIVERSAL PICTURES
31
15 944
19 247 637
1 207
13,66%
2
WALT DISNEY STUDIOS
17
9 770
19 186 002
1 964
13,62%
NBRE FILMS COPIES
ENTRÉES
ENTRÉES / COPIE PDM
3
WARNER BROS.
17
8 950
15 228 745
1 702
10,81%
4
SONY PICTURES RELEASING
12
6 146
15 124 756
2 461
10.74%
13
9 789
9 946 365
1 016
7,06%
7
5 199
9 407 592
1 810
6,68%
5
STUDIOCANAL
6
PARAMOUNT PICTURES
7
PATHÉ
12
8 469
8 177 305
966
5,81%
8
SND
11
6 271
7 953 286
1 268
5,65%
9
UGC DISTRIBUTION
16
7 504
7 410 221
988
5,26%
10
GAUMONT
13
5 986
6 244 928
1 043
4,43%
11
APOLLO FILMS
11
4 554
3 095 335
680
2,20%
12
DIAPHANA
15
4 318
2 754 855
638
1,96% 1,75%
13
METROPOLITAN
18
5 494
2 466 170
449
14
LE PACTE
24
5 725
2 105 864
368
1,49%
15
WILD BUNCH DISTRIBUTION
12
3 061
1 477 783
483
1,05%
16
MEMENTO FILMS
11
2 862
1 460 702
510
1,04%
17
HAUT ET COURT
13
2 292
1 353 956
591
0,96%
18
AD VITAM
18
3 804
1 070 534
281
0,76%
19
PYRAMIDE
16
2 829
985 508
348
0,70%
20
KMBO
19
3 017
928 433
308
0,66%
21
CGR EVENTS
5
956
717 607
751
0,51%
22
ARP SELECTION
10
1 558
455 869
293
0,32%
23
JOUR2FETE
12
1 554
402 043
259
0,29%
24
GEBEKA FILMS
8
1 528
372 899
244
0,26%
25
CONDOR
9
1 170
364 071
311
0,26%
26
LES FILMS DU LOSANGE
9
938
324 191
346
0,23%
27
PANAME DISTRIBUTION
6
806
296 885
368
0,21%
28
BAC FILMS
7
1 257
271 431
216
0,19%
29
PAN DISTRIBUTION
1
499
237 297
476
0,17%
30
THE JOKERS - LES BOOKMAKERS
8
676
209 363
310
0,15%
Les villes depuis le 01/01/2022
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
VILLES
ENTRÉES SUR 5 JOURS
ÉVOLU– TION* 2021– 2022
CUMUL 2022
ÉVOLU– TION* 2020– 2021
LYON TOULOUSE MARSEILLE LILLE BORDEAUX NANTES TOULON STRASBOURG NANCY NICE RENNES LENS ORLEANS AVIGNON CAEN METZ TOURS GRENOBLE VALENCIENNES ROUEN MONTPELLIER CLERMONT FERRAND ANGERS SAINT BRIEUC REIMS ST ETIENNE BESANCON LE HAVRE DIJON LORIENT NIMES PAU
33 092 30 547 29 939 27 215 27 126 21 870 20 817 19 860 18 997 18 634 17 246 16 229 13 736 13 575 12 808 12 472 12 394 11 704 11 552 11 393 11 095 9 596 9 214 8 929 8 618 8 547 6 886 6 460 6 307 5 875 5 731 5 636
-20% +45% +39% +5% +21% +34% +92% +9% +66% +38% +60% +77% +117% +20% +79% +6% +42% +8% +52% +112% -34% +7% +54% +155% +130% +4% +74% +77% +33% +182% -28% +24%
238 641 228 052 413 049 214 410 220 986 163 493 60 003 150 268 107 131 99 340 101 074 96 276 60 341 60 753 78 415 87 466 78 566 98 522 37 507 68 671 120 479 64 888 65 751 40 844 57 859 52 223 40 311 28 544 62 548 40 922 48 380 38 242
+29% +85% +293% +89% +90% +75% +42% +65% +83% +55% +58% +188% +72% +64% +93% +65% +98% +81% +32% +75% +62% +47% +76% +117% +141% +56% +72% +46% +98% +109% +64% +70%
BARO CINE-VILLES
516 416
+28%
3 609 494
+82%
SOURCE : RENTRAK. REPRODUCTION INTERDITE, TOUS DROITS RÉSERVÉS PAR RENTRAK. *ÉVOLUTION PAR RAPPORT À LA MÊME PÉRIODE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
ENTRÉES ÉVOLUTION*
RANG
NOM DE LA SALLE
RANG
RANG
* ÉVOLUTION PAR RAPPORT À LA MÊME PÉRIODE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE.
15 juin 2022 / Écran total n°1380
44 44_ETH_1380_CLASSEMENTS.indd 44
13/06/2022 21:25
Les chiffres de la télévision CHAÎNES TF1 France 2 France 3 Canal+ France 5 M6 Arte C8 W9 TMC TFX
DU 6 AU 12 JUIN 2022
PDA MAI 2022
19,2 13,3 9,8 1,6 3,7 8,4 2,8 2,9 2,3 2,9 1,5
18,8 14,8 8,9 1,5 3,6 8,5 2,9 2,8 2,3 2,9 1,6
CHAÎNES
DU 6 AU 12 JUIN 2022
PDA MAI 2022
NRJ12
1,2
1,1
Cstar
1,1
1,1
Gulli
1,1
1,1
TF1 S. Fi.
1,6
1,6
6Ter
1,7
1,7
RMC Story
1,9
1,7
RMC Déc.
2,0
1,9
Chérie 25
1,3
1,3
Autres…
8,8
9,3
SOURCE : MÉDIAMÉTRIE
Part d’audience
Les Bleus ont été suivi par 5,9 millions de leurs fans le vendredi 10 juin.
TF1 leader à cinq reprises La Une se place en tête du prime time à cinq reprises grâce au cinéma, à deux séries, à un divertissement et aux Bleus. H Selon le Médiamat, dans la semaine du 6 au 12 juin, TF1 gagne 0,4 point ; F2 enregistre une chute de près de 3 points ; F3 progresse de 0,6 point et M6 se maintient. Les parts dcaudience de TF1, F2, F3 et M6 s’élèvent respectivement à 19,2 %, 13,3 %, 9,8 % et 8,4 %. Lundi, la rencontre des Bleus face à la Croatie a attiré 5,5 millions de téléspectateurs sur M6 (25,4% de PdA). En 2ème place, F2 convainc 2,9 millions de téléspectateurs (13% de PdA) avec Meurtres au paradis (Red Planet Pictures). TF1 arrive en 3 ème place avec Le Nouveau Stagiaire, qui a attiré 2,8 millions de téléspectateurs (14,1% de PdA). Au pied du podium, F3 attire 2,2 millions de cinéphiles avec Le jour le plus long (12,8% de PdA). Mardi, Tandem conserve la tête des audiences avec 4,8 millions de téléspectateurs (22,1% de PdA), devant KohLanta qui réunit 3,8 millions de téléspectateurs (17,8% de PdA). Avec Cash Investigation, F2 convainc 2 millions de téléspectateurs (9,6% de PdA). M6 rassemble 1,8 million de téléspectateurs (8,4% de PdA) avec 9-1-1. Mercredi, TF1 était leader avec Doc, qui a attiré 2,9 millions de téléspectateurs (14,2% de PdA). Sur F3, Des racines et des ailes rassemble 2,6 millions d’amateurs (13,7% de PdA). En 3ème place, F2 attire 2,4 millions de personnes avec la rediffusion de La fugue (11,8% de PdA).
Au pied du podium, M6 réunit 2,3 millions de fans de Top chef (13,7% de PdA). Jeudi, HPI continue son triomphe, avec 8,8 millions de fidèles, soit 41,4% du public. Les mystères des majorettes (Flach Film) convainc 2,1 millions de personnes à l’occasion de sa rediffusion sur F3 (10,2% de PdA). L’émission de Léa Salamé, France 2022, rassemble 1,4 million de passionnés de politique sur F2 (8,2% de PdA). Au pied du podium, M6 réunit 959 000 fans de Michael Bay, avec Bad Boys (5,2% de PdA). Vendredi, la 1ère chaîne a pris la tête des audiences pour France-Autriche avec 5,9 millions de supporters soit 29,6% du public. F2 est en 2ème position avec Candice Renoir (Boxeur 7), qui rassemble 4,5 millions de fidèles, pour 22% de PdA. F3 attire 1,6 million de fans (soit 8,8% du public) avec le documentaire Mike Brant, l’étoile filante (3ème œil Productions). Sur M6, le biopic sur Elton John attire 1,6 millions de personnes, pour 8,7% de PdA. Samedi, Mortelles Calanques a placé F3 en tête, avec 3,5 millions de personnes, pour 20,6% de PdA. TF1 est 2ème avec 30 ans d’émissions cultes (TF1 Production), qui rassemble 2,8 millions de fans, soit 16,1% du public. Sur F2, Le big show (Hubert Prod / A Prime Group / Youpi & Co) réunit 1,8 million de personnes pour 11,3% de PdA. Au pied du podium, F5 attire 1,1 million de curieux et curieuses avec Échappées Belles (Bo Travail !), soit 6,6% du public de ce samedi soir. Dimanche, TF1 s’installe en tête avec Camping, qui réunit 3 millions de téléspectateurs (15,9% de PdA). Avec Bad Boys For Life, M6 rassemble 2,3 millions de téléspectateurs (12,5% de PdA). Avec les Élections législatives, F2 convainc 1,8 million de téléspectateurs (9,1% de PdA) et F3, 1,5 million T. R. (8,9% de PdA).
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PUBLICITÉ Pierre Abouchahla (05 92) Gestion des abonnements : Kamelea Iouallalen Tél. : 01 71 13 05 89 Mail : abonnement@ecran-total.fr Prix de l’abonnement pour 48 nos par an : France : 443 € ; Suisse et CEE : 429 € ; reste du monde : 504 €. VENTE AU NUMÉRO kiosque.ecran-total.fr FLASHAGE ET IMPRESSION Imprimerie RAS, Villiers-le-Bel. ISSN 1165-8045. Directeur de la publication : Michel Abouchahla Société éditrice : Écran total, SAS au capital de 23 000 €. 9 bis, rue du Commandant-Pilot, 92200 Neuilly-sur-Seine. 794 673 624 RCS Nanterre.
15 juin 2022 / Écran total n°1380
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Les chiffres de la télévision
FOOTBALL, LIGUE DES NATIONS : CROATIE – FRANCE MEURTRES AU PARADIS (RED PLANET PICTURES) LE NOUVEAU STAGIAIRE LE JOUR LE PLUS LONG LES AUTRES PRETTY WOMAN JURASSIC PARK VOLCANS D’AUVERGNE : VONT-ILS SE RÉVEILLER ? CINQUANTE NUANCES PLUS SOMBRES CRIMES (NE ZAPPEZ PAS / ANGEL PRODUCTION) APPELS D’URGENCE (TF1 PRODUCTION) PARLEMENT (CINÉTÉVÉ / ARTEMIS PRODUCTIONS) KAAMELOTT (CALT) INCROYABLES MARIAGES GITANS (TF1 PRODUCTION) MÉCANOS EXPRESS JACK HUNTER ET LE TOMBEAU D’AKHÉNATON SHERLOCK LA STORY D’ELTON JOHN (MEDIATICA)
MARDI 7 JUIN 2022 FRANCE 3 TF1 FRANCE 2 M6 FRANCE 5 TFX C8 ARTE TMC NRJ12 W9 TF1 SF 6TER RMC STORY CSTAR RMC DÉC GULLI CHÉRIE 25
TANDEM (DEMD PRODUCTIONS) KOH-LANTA (ADVENTURE LINE PRODUCTIONS) CASH INVESTIGATION (PREMIÈRES LIGNES) NEUF - UN - UN ARNAQUES À L’ITALIENNE L’ÂGE DE GLACE 5 L’AMOUR C’EST MIEUX À DEUX (FEW) HISTOIRE POPULAIRE DES IMPÔTS (POINT DU JOUR) 90’ ENQUÊTES (TF1 PRODUCTION) NERVE ENQUÊTES CRIMINELLES (C. PRODUCTIONS) CAMPING PARADIS (JLA PRODUCTIONS) 4 MARIAGES ET UN ENTERREMENT LE TRIANGLE DES BERMUDES LE MEILLEUR FORGERON MÉGA LOISIRS : CONSTRUCTIONS XXL (RMC PRODUCTION) SHAUN LE MOUTON SNAPPED : LES FEMMES TUEUSES
S 5 548 F 2 903 C R 2 766 C R 2 210 C 1 225 C R 1 139 C R 706 D 531 C R 519 M 417 M 288 F 265 F R 262 D R 234 D 224 F R 182 F R 168 D 156
25,4 13 14,1 12,8 5,6 5,7 4,1 2,4 2,8 2 1,3 1,1 1,3 1,1 1,1 0,9 0,8 0,7
TF1 FRANCE 3 FRANCE 2 M6 W9 FRANCE 5 C8 RMC DÉC ARTE TF1 SF NRJ12 TMC CHÉRIE 25 6TER RMC STORY CSTAR TFX GULLI
F DI M F D C R C R D M R C R M F R C R D R D R D C R M
4 783 3 761 1 973 1 810 760 599 550 546 538 496 487 449 435 356 217 190 131 131
DOC F DES RACINES ET DES AILES M LA FUGUE (RAMONA) F R TOP CHEF (STUDIO89) DI BIRTH C R BURGER QUIZ (R&G) J R NEW YORK, SECTION CRIMINELLE F R LE PRIX DE LA LOYAUTÉ (EPISODE PRODUCTIONS) F R S.W.A.T. F DISCO (LGM CINÉMA) C R CLEANERS LES EXPERTS DU MÉNAGE (ADVENTURE LINE) DI 100 JOURS AVEC LA POLICE MUNICIPALE DE PERPIGNAN (RMC PRODUCTION) D SI ON LISAIT À VOIX HAUTE (ROSEBUD PRODUCTIONS) E ETAT DE CHOC (C. PRODUCTIONS) M GRAND ISLE : PIÈGE MORTEL C R FISTON (MONKEY PACK FILMS) C R TOP GEAR FRANCE (BBC WORLWIDE) M INCROYABLES MAISONS DE VACANCES DI R
2 884 2 564 2 366 2 315 842 671 666 473 462 447 427 419 406 400 392 316 258 157
HPI (ITINÉRAIRE PRODUCTIONS / SEPTEMBRE PRODUCTIONS) LES MYSTÈRES DES MAJORETTES (FLACH FILM) FRANCE 2022 BAD BOYS LES 20 CHANTEURS PRÉFÉRÉS DES FRANÇAIS (CARSON PROD) SCHNIDI, LE FANTÔME DU NÉOLITHIQUE (TSVP) LA FOLIE DU CAMPING-CAR : DES VACANCES PAS COMME LES AUTRES VINTAGE MECANIC LES INDÉSIRABLES : L’ERRANCE DE SAINT-LOUIS TROIE HÉRITAGES (NE ZAPPEZ PAS / ANGEL PRODUCTION / FRANCK SAURAT) PAN UN JOUR SANS FIN VIVE LE CAMPING (PATRICK SPICA PRODUCTIONS) ZOO DU PAL AU CŒUR DE L’ENQUÊTE TATTOO COVER : SAUVEURS DE TATOUAGES (COYOTE) OUTBACK NATION : SAUVEZ MON JARDIN !
VENDREDI 10 JUIN 2022
22,1 17,8 9,6 8,4 3,5 2,9 2,9 2,5 2,7 2,4 2,5 2,1 2,3 1,6 1 0,9 0,6 0,6
TF1 FRANCE 2 FRANCE 3 M6 ARTE FRANCE 5 W9 GULLI C8 6TER CHÉRIE 25 RMC DÉC TMC RMC STORY TF1 SF CSTAR
MERCREDI 8 JUIN 2022 TF1 FRANCE 3 FRANCE 2 M6 ARTE TMC TF1 SF CHÉRIE 25 C8 CSTAR TFX RMC STORY FRANCE 5 W9 NRJ12 6TER RMC DÉC GULLI
(EN MILLIERS )
AUDIENCE
SPECTATEURS
JEUDI 9 JUIN 2022
LUNDI 6 JUIN 2022 M6 FRANCE 2 TF1 FRANCE 3 ARTE W9 TMC RMC STORY C8 NRJ12 TFX FRANCE 5 6TER TF1 SF RMC DÉC GULLI CHÉRIE 25 CSTAR
PROGRAMMES (CLASSÉS EN NOMBRE DE TÉLÉSPECTATEURS)
REDIFFUSION
CHAÎNE
GENRE
(EN MILLIERS )
AUDIENCE
SPECTATEURS
PROGRAMMES (CLASSÉS EN NOMBRE DE TÉLÉSPECTATEURS)
REDIFFUSION
CHAÎNE
GENRE
Tops Médiamétrie du prime time du 06/06/2022 au 12/06/2022
NRJ12 TFX
14,2 13,7 11,8 13,7 4,2 3,4 3,2 2,4 2,3 2,3 2,2 2,1 2 2,1 2 1,5 1,3 0,7
FOOTBALL, LIGUE DES NATIONS : AUTRICHE – FRANCE CANDICE RENOIR (BOXEUR 7) MIKE BRANT, L’ÉTOILE FILANTE (3ÈME ŒIL PRODUCTIONS) ROCKETMAN CLÈVES (AVENUE B) LES BLUES BROTHERS ENQUÊTE D’ACTION (C. PRODUCTIONS) SHREK LES ANNÉES SÉBASTIEN (MAGIC TV) NCIS : ENQUÊTES SPÉCIALES BELLAMY (ALICÉLÉO) J’IRAI DORMIR CHEZ VOUS (BONNE PIOCHE) JUL : LE CONCERT ÉVÉNEMENT LA FACE CACHÉE DE... (MAD PRODUCTIONS) COMME T’Y ES BELLE ! (WILD BUNCH INTERNATIONAL / LIAISON) STORAGE WARS : ENCHÈRES SURPRISES FAIS PAS CI, FAIS PAS ÇA (ELEPHANT STORY) 16 ANS... OU PRESQUE (LES FILMS DU 24)
F 8 835 F R 2 079 EP 1 403 C R 959 DI R 695 D 651 D 599 M 478 F 462 C R 411 M 379 C R 357 C R 313 M 308 D 244 M 243 DI 201 DI R 105
41,4 10,2 8,2 5,2 3,5 3,1 3,2 2,3 2,2 2,4 1,9 2 1,6 1,6 1,3 1,1 0,9 0,5
S 5 881 F 4 462 D R 1 569 C 1 558 F 846 C R 723 M 620 C R 576 DI 452 F R 419 C R 414 D R 294 CO 262 M 222 C R 159 D 153 F R 140 C R 118
29,6 22 8,8 8,7 4,3 3,9 3,3 2,9 2,7 2,1 2,2 1,4 1,5 1,2 0,8 1 0,7 1
DI 2 770 DI 1 841 F R 3 500 M 1 113 F 1 049 D R 371 T 550 F 402 F R 629 M R 320 F R 127 M R 133 J 169 F R 171 A R 66 D 175 DI R 280 F R 220
16,1 11,3 20,6 6,6 6,1 2,2 3,3 2,5 3,7 1,9 0,7 0,8 1 1 0,4 1 1,6 1,3
C R C EP EP C R C R D R D R C R M R F R F R C R D F R F D C R
15,9 12,5 9,1 8,9 5,1 4,9 3,9 3,4 3,3 3,1 2,7 2,6 2 1,9 1,5 1,1 1 1
SAMEDI 11 JUIN 2022 TF1 FRANCE 2 FRANCE 3 FRANCE 5 M6 ARTE C8 W9 TMC TFX NRJ12 CSTAR GULLI TF1 SF 6TER RMC STORY RMC DÉC CHÉRIE 25
30 ANS D’ÉMISSIONS CULTES (TF1 PRODUCTION) LE BIG SHOW (HUBERT PROD / A PRIME GROUP / YOUPI & CO) MORTELLES CALANQUES (AUBES PRODUCTIONS / MEDIAWAN) ÉCHAPPÉES BELLES (BO TRAVAIL !) BULL LES VISAGES OUBLIÉS DE PALMYRE (UN FILM À LA PATTE) ADIEU, JE RESTE ! LA PETITE HISTOIRE DE FRANCE (DE PÈRE EN FILS / KISSMAN) COLUMBO CHRONIQUES CRIMINELLES (TF1 PRODUCTION) THE BIG BANG THEORY ENQUÊTES PARANORMALES (MAD PRODUCTIONS) LEGO MASTERS USA JOSÉPHINE, ANGE GARDIEN (DEMD) LES SIMPSON ALIEN THEORY RETOUR À L’INSTINCT PRIMAIRE SANDITION
DIMANCHE 12 JUIN 2022
La performance de la semaine
TF1 M6
1,2
FRANCE 2 FRANCE 3 C8 ARTE FRANCE 5 W9
millions
TF1 SF RMC STORY CHÉRIE 25 TMC
“Les autres” a été vu par 1,2 million de cinéphiles le lundi 6 juin sur Arte (5,6% de PdA).
TFX NRJ12 6TER CSTAR RMC DÉC GULLI
CAMPING (ALICÉLEO) BAD BOYS FOR LIFE ELECTIONS LÉGISLATIVES 2022 ELECTIONS LÉGISLATIVES 2022 MAIGRET VOIT ROUGE LA ROUTE DES INDES LES ROUTES DE L’IMPOSSIBLE (TONY COMITI) L’ÉNIGME JEAN-JACQUES GOLDMAN (DMLS TV) LA MULE FAITES ENTRER L’ACCUSÉ (17 JUIN MÉDIA) CANDICE RENOIR (BOXEUR 7) BALTHAZAR (BEAUBOURG AUDOVISUEL) AGENTS PRESQUE SECRETS URGENCES (NE ZAPPEZ PAS / FRANCK SAURAT / CARSON PROD) KAAMELOTT (CALT) CHICAGO FIRE RETOUR À L’INSTINCT PRIMAIRE MALCOLM
2 971 2 288 1 792 1 539 999 845 808 653 635 618 558 543 392 369 278 227 215 201
QU’EST-CE QUE “L’EFFICACITÉ” ? LE TAUX D’EFFICACITÉ (INDICE ÉCRAN TOTAL) MESURE LA DIFFÉRENCE ENTRE LA PART DE MARCHÉ DU PROGRAMME ET LA PART DE MARCHÉ MOYENNE DE LA CHAÎNE CE SOIR-LÀ, EN PREMIÈRE PARTIE DE SOIRÉE. C FILM/CO CONCERT/D DOCUMENTAIRE/DA DESSIN ANIMÉ/DF DOCU-FICTION/DI DIVERTISSEMENT/E ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL/ EP ÉMISSION POLITIQUE/F FICTION/I INFORMATION/J JEUX/M MAGAZINE/S SPORT/T THÉÂTRE/V VARIÉTÉS/R REDIFFUSION
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