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Sommaire Marché du film 4 Entretien avec Jérome Paillard, directeur délégué du Marché du Film 8 Rencontre avec Guillaume Esmiol, directeur adjoint du Marché du Film 10
Le line-up des vendeurs français à Cannes
Financement 18 Pour le financement du cinéma, l’inconnu après la crise 24 Ces projets qui font appel aux NFT 26 What the F…rench is the TRIP? 28 The French VFX take a very good TRIP 30 If I could do it again? A comparative analysis of remake rights in France and in the United States 41
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Plans de financement “Les Amandiers” (Ad Vitam Production, Agat Films) “Chronique d’une liaison passagère” “Close” (Menuet) “Coupez !” (Getaway Films, La Classe Américaine) “Fumer fait tousser” (Chi-Fou-Mi Productions, Gaumont) “Mascarade” (Les Films du Kiosque, Pathé Films) “Le Parfum Vert” (Bizibi) “Tori et Lokita” (Archipel 35, Les Films du Fleuve)
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Coproduction 64 La Belgique, au coeur de la coproduction européenne 66 Entretien avec Guy Daleiden (Film Fund Luxembourg) 68 5 coproductions luxembourgeoises en sélection officielle 69 Entretien avec Louise Lantagne (Sodec)
Export 72 Entretien avec Daniela Elstner, directrice générale d’UniFrance
Retrouvez Écran total au Marché du film, stand n° 23.10
Un secteur à la croisée des chemins u Le Covid a bouleversé l’économie du cinéma mondial, renforçant les plateformes de streaming et affaiblissant la distribution en salles. Simple trou d’air ou nouvelle norme ? De la réponse à cette question dépendra l’équilibre de tout un secteur. H Après deux ans perturbés par la pandémie, le Marché du Film revient en pleine forme sur la Croisette, avec un nombre d’accréditations proche de 2019. Une année de transition pour ce rendez-vous incontournable pour les vendeurs et acheteurs du monde entier, puisque Jérôme Paillard, directeur depuis 27 ans, laissera sa place à Guillaume Esmiol, nommé codirecteur il y a quelques mois. Une transition progressive, qui permettra au Marché à la fois de renforcer ses fondamentaux et de regarder vers l’avenir (voir notre interview en page 8).
Car la manifestation se doit d’accompagner les Le Marché du Film attend un nombre professionnels du secteur dans cette période de d'accrédités 10% inférieur à l'édition 2019. turbulences. Si la crise a pu un temps ralentir les tournages, il semblerait que la production de films Dès lors, il va falloir trouver de nouveaux ait repris de plus belle depuis. Le nombre de films moyens de financer les projets. Certains regardent présentés au Marché du Film est toujours aussi du côté des NFT (voir page 24), tandis que des important. Le secteur peut notamment remercier producteurs commencent les plateformes de streaà se demander s’ils ne deming, devenues des acteurs vraient pas assumer une part incontournables du cinéma Les plateformes sont de risque liée à la distribumondial. Selon plusieurs obdevenues les acteurs tion en salles, pour pallier la servateurs, Mubi s’est ainsi baisse de minimum garantis. imposée comme le principal incontournables L’arrivée des plateformes acheteur à Cannes en 2021, du cinéma mondial. dans les obligations de finanet tout porte à croire que leur cement de la création franprésence sera aussi imporçaise devrait aussi permettre d’apporter de noutante cette année. La plateforme a par ailleurs mis veaux crédits (entre 60 et 80 M€ par an). la main sur la société allemande de ventes The Les pouvoirs publics auront un rôle à jouer, Match Factory il y a quelques mois. La montée en puissance des plateformes ne comme souvent lorsqu’il s’agit de culture. Des peut pas cacher la baisse de la fréquentation des voix s’élèvent pour appeler à une réforme des salles, en France comme ailleurs. La question de aides du CNC, reste à savoir dans quel sens. Fautsavoir si le niveau d’avant-crise sera de nouveau il concentrer les aides sur un nombre plus réduit atteint occupe tous les esprits dans l’hexagone. Et de films ? Faut-il mieux aider la distribution indépour cause : une baisse durable du nombre d’enpendante ? Il ne fait pas de doute que l’avenir du trées risque de remettre en cause la capacité des cinéma français sera un des dossiers majeurs du distributeurs à apporter leur part du financement, futur Ministre de la culture, dont l’identité n’est, mais aussi de faire baisser les recettes du CNC. à l’heure où nous rédigeons ces lignes, toujours Cela risque, au bout du compte, de perturber l’équipas connue. Damien Choppin libre du système (voir notre enquête page 18).
9 bis, rue du Commandant-Pilot, 92200 Neuilly-sur-Seine – www.ecran-total.fr Pour joindre votre correspondant, composez le 01 71 13, suivi du numéro de poste. Pour envoyer un e-mail : prenom.nom@ecran-total.fr DIRECTION Président et directeur de la rédaction : Michel Abouchahla (05 85) Directeur général : Pierre Abouchahla (05 92)
Raphaël Porier (Télévision) ; Théotime Roux (Télévision – 05 88) ; Damien Choppin (Technique, Cinéma et Télévision)
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Ont collaboré à ce numéro : Thierry Leclercq, Anna Marmiesse, Emmanuel Bataille, Xavier Renard, Pierre Charpilloz, Rebecca Leffler, Zoe Hofmann, Julien Brunet et Karine RiahI
Rédacteur graphiste : François Vercier (05 83)
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© ALEXANDRA FLEURANTIN
Après 27 ans de bons et loyaux services, Jérôme Paillard raccroche les crampons. Le directeur du Marché du Film depuis 1995 cèdera sa place, dès la prochaine édition, à Guillaume Esmiol, nommé co-directeur il y a 18 mois pour cette transition. Dans un entretien à Écran Total, il revient sur les temps forts de ces dernières décennies, sur l’évolution du Marché sous sa direction, et sur les enjeux de cette édition 2022. Le Marché du Film 2022 marquera-t-il un retour à la normale ? Combien d’accrédités attendez-vous ?
C’est trop tôt pour dresser un bilan, mais on devrait être autour de 10 ou 15% d’accrédités en moins par rapport à 2019, où nous étions 12 500 au marché. Nous ne sommes pas encore revenus à un fonctionnement normal. Les Chinois ne peuvent pas venir, mais il y a beaucoup de Coréens, de Japonais, ou encore de Vietnamiens qui sont là. Les Américains sont bien revenus. Cependant, ils ne représentent plus le principal contingent, car les Français sont désormais plus nombreux.
Bien sûr ! Quand je suis arrivé, le Marché international du film, comme il s’appelait à l’époque, se limitait au sous-sol du Palais. Je me souviens bien, le nombre de stands était ridicule. Il y avait une allée où c’étaient des stands vaguement pornographiques et puis des exposants asiatiques. Quels sont les éléments qui ont fait évoluer le Marché vers ce qu’il est aujourd’hui ?
Il y a toujours autant de films sur le Marché, entre 3000 et 4000 tous projets confondus, dont 1500 films terminés. On avait réduit un peu le nombre de salles de projection car nous pensions que le nombre de productions allait baisser mais elles sont prises d’assaut, nous n’arrivons pas à gérer la demande de projection qui est énorme.
Nous faisons tout ce que nous pouvons pour faciliter la venue des Ukrainiens qui peuvent venir. Nous leur offrons leur pavillon habituel et leurs badges, et nous avons une journée spéciale de prévue. Nous avons déjà annoncé qu’il n’y aurait pas de délégation officielle russe. Il y a quelques Russes qui viennent mais nous essayons de vérifier qu’ils n’ont pas de proximité avec le gouvernement. La partie en ligne du Marché va-telle se pérenniser ?
Cette année, nous avons une partie en ligne car il y a des pays qui sont bloqués, donc nous n’avons pas le choix. Mais elle se limite aux projections de certains films et aux conférences. Au début, on se disait que le modèle hybride allait continuer pour toujours. Mais je n’en suis pas totalement convaincu car on voit que le marché hybride est en fait très compliqué. C’est difficile de faire à la fois des rendez-vous en face à face pendant la journée et des calls avec l’Asie le matin ou le soir. La qualité des négociations n’est pas du tout la même. Les acheteurs et les vendeurs le disent. Et pour tout ce qui est
Oui, on a vu que qu’il y avait un intérêt pour cela et on s’est dit que c’était important de conserver ce rôle de découvreur, de pédagogie, pour donner à tous les gens qui viennent à Cannes la possibilité d’en savoir plus sur les sujets dont tout le monde parle, que ce soit les NFT, questions de diversité ou d’inclusion, par exemple. On a décidé de continuer, même si c’est une activité qui s’est complexifiée car, faire des conférences en physique, retransmises sur internet, avec parfois des intervenants à distance, c’est compliqué. Il faut prendre des équipes techniques de haut niveau et cela coûte une fortune. Le Marché du Film a-t-il beaucoup changé en 27 ans ?
Le nombre de films est-il en baisse ?
Quel est l’impact de la guerre en Ukraine ?
vous continuer ?
Jérôme Paillard « Le Marché du Film était une belle endormie » networking, c’est quasiment impossible. Après la première édition en ligne, en 2020, on nous disait “c’est bien, ça coûte moins cher, c’est bon pour la planète”, il y avait une espèce d’excitation. La deuxième année on a vu que ce n’était plus
du tout le cas. Les gens en avaient marre de faire des zooms toute la journée ! En déplaçant le Marché en ligne, vous avez développé le programme de conférences, allez-
Je n’ai pas eu à beaucoup batailler. Le Marché était une belle endormie. Jack Lang avait fait émerger le concept d’industrie culturelle mais celui-ci avait mis du temps à arriver au Festival. Quand je suis arrivé, en 1995 après le décès de Michel Bonnet, une de mes premières décisions a été de dire que le Marché du Film ne se limitait pas au Palais mais englobait toute la Croisette, tous les gens qui viennent à Cannes faire du business. L’autre était celle de créer le guide avec le trombinoscope. Cela n’existait pas à l’époque. Aucun marché ne faisait cela. C’était une aventure car l’informatique n’était pas très développée. Nous recevions des photos agrafées sur des documents papier qu’on devait ensuite scanner. La boîte qui faisait la mise en page ajoutait les photos à la main. Résultat, quand le guide est arrivé, nous étions tous contents mais on a rapidement découvert des noms de femmes associés à des photos d’hommes. Il y avait un nombre d’erreurs colossal ! Mais ce guide a été tout de suite adopté. Nous avons aussi mis en avant le badge unique. J’ai réussi à le négocier tout de suite avec le Festival, et nous l’avons positionné comme un badge VIP. L’idée était de développer suffisamment de services pour se dire que cela valait le coût de payer un badge. Dès la première année, on est passé de 2000 à 4000 participants.
Et puis nous avons développé l’information sur les projections. Quand je suis arrivé, le gros des projections n’était pas organisé par le Marché
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du Film. Les projections à l’Olympia, aux Arcades et au Star étaient tenues par des boîtes de relations publiques anglaises ou américaines. Il n’y avait pas de programme officiel des projections. Avant même que l’on reprenne ces salles, j’avais réussi à les convaincre de nous donner leur programme pour qu’on puisse les publier. Quelle année en particulier vous a marqué ?
2000 a été un moment très fort pour nous car c’était l’ouverture du Riviera. On avait besoin de cet outil car se contenter du sous-sol ce n’était pas possible. Ce nouveau bâtiment, derrière le Palais, était séduisant et cela a convaincu beaucoup de sociétés qui étaient dans les hôtels - au Carlton, au JW Marriott et un peu au Majestic - de venir nous rejoindre. C’était une belle aventure. On avait fait une grande fête à l’AFM à Los Angeles pour annoncer l’ouverture. Comment êtes-vous parvenu à vous renouveler ?
On a su souvent être novateur. Nous avons eu cette stratégie de créer des niches - le Short Film Corner, Cannes Docs, Shoot the Book, Spot the Composer - qui à chaque fois ont permis aux gens, dans un très gros événement comme Cannes, d’avoir ces petits événements où ils se retrouvent en nombre restreint. Y’a-t-il une innovation dont vous êtes particulièrement fier ?
Il y a le Producers Network, qui a été le démarrage de tout cela. Il y aussi un programme qui a disparu, le Mitic, pour Marché international des techniques et innovations du cinéma, qu’on a mis en place de 1999 à 2001. C’était le moment de la révolution numérique. On a montré aux gens ce
dont ils avaient entendu parler mais qu’ils n’avaient jamais vu. Sony est venu montrer sa première caméra numérique. Je me souviens de Claude Lelouch qui était venu sur le podium et avait essayé de faire quelques plans. Texas Instruments avait apporté un projecteur. On avait organisé des projections en écran partagé avec une moitié en 35mm et une autre en numérique, pour que les gens voient la différence. Boeing avait montré son réseau de satellites pour envoyer les images aux salles du cinéma, qui finalement n’a pas marché. C’était chouette mais ce fut court car cette révolution s’est faite à toute vitesse. En trois ans, tout le
monde savait ce qu’était un projecteur numérique, cela n’avait plus d’intérêt de le montrer. Comment le Marché doit-il évoluer dans les prochaines années ?
Je laisse mon successeur répondre à la question ! Oui, c’est sûr qu’il va devoir évoluer. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons choisi quelqu’un qui vient de l’innovation, avec un profil d’ingénieur et mais aussi issu d’une école de commerce. Il s’est occupé de ces questions chez TF1, travaillé avec des startups. J’avais peur qu’un candidat venant du monde du cinéma ne soit
prisonnier du modèle qu’on connaît. C’est à Guillaume Esmiol d’écrire cela mais il faut repenser totalement le Marché, à la fois dans ce qu’il propose à Cannes, mais aussi tout le reste de l’année. Il y a une réflexion à mener. Le cinéma traverse une période difficile, êtes-vous inquiet pour son avenir ?
On ne peut pas ne pas être inquiet. Le cinéma a toujours su rebondir mais il est vrai qu’on a rarement eu autant de difficultés en même temps. Comment cela va-t-il redémarrer ? Comment vat-on ramener un public un peu moins jeune, très important pour le cinéma indépendant, dans les salles ? Quand j’entends dire que les salles doivent se réinventer, en sous-entendant qu’il faut, par exemple, diffuser plus de matchs de foot, je ne pense pas que ce soit la solution. Je n’ai pas encore vu de vraie proposition alléchante pour faire revenir les gens dans les salles. Mais je garde espoir car nous savons ce qu’est le plaisir d’aller au cinéma. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut remplacer chez soi. De quoi la deuxième vie de Jérôme Paillard sera-t-elle faite ?
Je vais continuer de m’occuper de Ventana Sur [le marché co-organisé par le Marché du Film en Argentine] et je vais surement faire un peu de consulting. Mais mon souhait est de ralentir et faire autre chose de ma vie. J’ai une autre passion qui est l’aviation. Je suis instructeur et former des pilotes ce n’est pas quelque chose que je pourrais faire dans 10 ans ! Propos recueillis par Damien Choppin, Rebecca Leffler et Michel Abouchahla Mai 2022 / Écran total – Hors-série n° 2
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Recruté en 2020 comme directeur adjoint du Marché du Film, Guillaume Esmiol remplacera Jérôme Paillard à la tête de la manifestation cannoise dès l’édition 2023. Promu co-directeur pour cette année de transition, il nous détaille sa vision pour le futur du marché. Comment interprétez-vous le choix du Festival de vous confier les rênes du Marché du Film ?
C’est une grosse responsabilité confiée par Thierry Frémaux et Pierre Lescure car Jérôme transmet un très bel héritage. Je suis arrivé en septembre 2020 donc il y a eu une longue période de transition qui a permis de transmettre le flambeau. A un moment particulier, compliqué, à la fois pour le Marché et l’industrie, je pense que le choix de la direction s’est porté sur moi car je porte un regard neuf, ne venant pas de l'industrie du cinéma. J’ai longtemps travaillé pour le groupe TF1 où j'ai exercé des fonctions liées au digital et à l’innovation. Toutefois nous aurons toujours une expertise sur l’industrie du cinéma car, même si Jérôme part, l’équipe du Marché du Film reste. Etes-vous optimiste quant à l’avenir du Marché du Film ?
Oui car il y a un terreau fertile d'innovation. La crise a accéléré beaucoup de choses, notamment sur le digital. Le Marché est quand même le plus important dans l’industrie, avec une marque extrêmement puissante et une notoriété mondiale. C’est une base sur laquelle on peut construire des choses, et qui doit se réinventer. Je trouve cela super stimulant. Mais je suis aussi inquiet car la crise n’a pas fait du bien. Pour nous en particulier, car tout le secteur de l’événementiel a pris un sacré coup. En plus, nous sommes dans un secteur qui a subi une double peine : la pandémie et l’impact des plateformes de streaming sur les acteurs traditionnels, qu’on ne mesure pas encore totalement. Quelle est la santé de nos clients? C’est quoi la nouvelle normalité post-crise ? Tout cela, ce sont des questions auxquelles nous n’avons pas encore la réponse. Malgré leur absence en sélection, les plateformes de streaming se sont fait une place au sein du Marché du Film…
Je ne rentre pas dans le débat sur l’éligibilité des films de plateformes à la compétition officielle mais, sur le Marché, nous n’avons aucun problème à accueillir des plateformes, au contraire. Elles viennent faire des acquisitions, des rencontres, des partenariats. Elles sont là depuis longtemps car Cannes est un accélérateur de business et de rencontres. Je pense qu’on a un enjeu stratégique à montrer que le Marché du Film, c’est aussi un endroit où on peut faire des affaires avec les plateformes, car nos clients produisent des contenus
Guillaume Esmiol « Notre marque est puissante et a une notoriété mondiale » pour le cinéma en salle, mais aussi des long métrages pour les plateformes, voire d’autres typologies de contenus. Nous on sert avant tout nos clients. Si leurs enjeux se discutent aussi avec les plateformes, on se doit de les avoir au Marché. Nous avons le programme Meet the Streamers qui leur donne la parole et qui aura vocation à grossir. On a pu accueillir de grosses plateformes américaines, comme HBO Max, Paramount+ ou Discvoery+, mais aussi d’autres régions. On pense que les producteurs sont omnibulés par les grosses plateformes qu’ils auront du mal à signer alors qu’en fait, ils peuvent signer des partenariats avec des plateformes locales, et une somme partenariats locaux sera meilleure pour leur business
qu’un accord avec une grosse plateforme. Cette année Meet the Streamers va accueillir deux cas d’application, un avec Netflix et un autre avec Amazon Prime Video, qui seront présentés lors d’une conférence. Cette année, on voulait qu’ils viennent avec un producteur avec qui ils travaillent, et qu’ils expliquent ce qu’ils font. On voulait vraiment montrer quelque chose de plus concret avec ces deux exemples de partenariat. Quels changements allez-vous mettre en place pour le futur ?
Il y a un peu cette caricature de dire que, dès qu’un nouveau patron arrive, il va tout changer. Mais ma première
priorité est de préserver notre héritage, qui est très fort. Elle est de revenir autant que possible au niveau du marché physique d’avant-crise, avec en tête le record de 2019. Mais ça veut pas dire que l’on ne va pas innover par dessus. Cette année nous avons mis en place une cellule d’écoute, nous avons demandé à une agence d’aller questionner les vendeurs, les distributeurs, les acheteurs pour prendre la température. Pour commencer à réfléchir à ce qu’il faut inventer. Quel est le stand de demain ? Quels services additionnels proposer pour accélérer leur business ou prendre en compte les nouveaux usages qui ont émergé pendant la crise ? Cette cellule d’écoute a vocation à déboucher sur deux proofs of concept à mettre en place la prochaine fois. Nous allons également développer les nouveaux terrains de jeu du marché. Dedans, il y a le streaming, les plateformes vidéo comme TikTok, mais aussi tous les sujets d’innovation comme les NFT, la réalité virtuelle, le metaverse. De façon générale, je souhaite avoir une réflexion sur des programmes qui créent des ponts entre les industries. Dans la réalité virtuelle, le jeu vidéo, le cinéma, l'animation, il y a des technologies qui sont similaires, des métiers qui se rejoignent, des moteurs de rendu qui sont les mêmes. Cette année, je suis allé chercher Unreal pour qu’ils nous parlent de virtual production. C’est à la fois un sujet technologique et un sujet qui influence beaucoup les métiers du cinéma, dès la préproduction. Cela touche toute la chaîne de valeur. Il y a des synergies qu’on peut trouver derrière puisque, si on fait une production virtuelle sur son film, on a ensuite des facilités pour aller créer des choses en VR, en jeu vidéo… Même si notre ADN reste le cinéma et que tout se fera à partir de cela. La troisième priorité, c’est la partie digitale. On a en vu la limite, mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas un axe important de développement pour nous. Je pense qu’il faut concevoir une expérience digitale différente de celle du Marché physique. Pendant le Covid, on a eu le réflexe de reproduire en digital ce qu’on faisait en physique mais il faut penser à des expériences digital first. Il y a déjà un produit qui existe qui s'appelle Cinando. Probablement qu’on peut en faire plus de choses, développer des services en utilisant ces données. L’autre axe de travail est de développer des services à l’année autour de programmes comme Producers Network ou Cannes Docs. Nous avons un événement très installé, de par sa position dans le calendrier et par son aspect très international que n’ont pas les autres marchés, mais je pense qu’on peut davantage développer les communautés. Propos recueillis par Damien Choppin, Rebecca Leffler et Michel Abouchahla
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Les line-ups des vendeurs français u Après deux ans d’éditions perturbées par la pandémie, le Marché du Film revient sous sa forme habituelle, dans le Palais des Festivals et tout autour. Découvrez les films présentés aux acheteurs du monde entier par une partie des vendeurs internationaux français descendus sur la Croisette.
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International
Avec pas moins de 14 films en sélection, le line-up de Wild Bunch International est l’un des plus robustes cette année à Cannes. La société présentera six films de la compétition officielle aux acheteurs : Holy Spider d’Ali Abbasi, Frère et soeur d’Arnaud Depleschin, RMN de Cristian Mungiu, Tori et Lokita des frères Dardenne et Stars at Noon de Claire Denis. WBI avait également présenté Armageddon Time de James Gray, autre film concourrant pour la Palme d’Or, au Marché du Film en 2020, avant que les droits mondiaux du film soient acquis par Universal. Hors compétition, WBI accompagne à l’international Coupez ! de Michel Hazanavicius, et L’Innocent, premier long métrage de Louis Garrel, mais aussi Nos Frangins de Rachid Bouchareb, projetté dans la sélection Cannes Première, Riposte féministe de Marie Parennès, proposé en séance spéciale, et Rebel d’Adil El Arbi et Bilall Fallah, présenté en séance de minuit. Côté Un Certain Regard, WBI accompagne Butterfly Vision de l’Ukrainien Maksym Nakonechnyi. Le film suit Lilia, une femme faite prisonnière de
“Ashkal” de Youssef Chebbi (distribution France : Jour2fête / ventes internationales : The Party Sales).
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guerre au Donbass pendant des mois et qui réapprendre à vivre en Ukraine en tant que femme et soldat. Un film qui résonne particulièrement avec l’actualité. La société propose aussi aux acheteurs Les Cinq Diables de Léa Mysius, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, et Nos Cérémonies, le premier long métrage de Simon Rieth, sélectionné à la Semaine de la critique. Au delà des films sélectionnés, WBI devrait faire parler sur la Croisette en lançant les ventes du prochain film de Ken Loach, The Old Oak, dont le tournage débute le 19 mai. Le long métrage traite de l’arrivée de réfugiés syriens dans un village du Nord de l’Angleterre qui ne s’est jamais remis de la fermeture de la mine de charbon qui le faisait vivre. WBI lance également les ventes de Jeanne du Barry, de Maïwenn, dans laquelle la réalisatrice joue également le rôle principal, aux côtés de Johnny Depp, Pierre Richard, Louis Garrel et Noémie Lvovsky. Saint-Omer d’Alice Diop, ou encore Rascals de Jimmy Laporal-Trésor figurent également au line-up de la société. D.C.
Sales
A Cannes cette année, la branche ventes internationales de Jour2Fête présente notamment aux acheteurs deux films sélectionnés. En compétition à la Quinzaine des réalisateurs, Ashkal, premier long métrage de Youssef Chebbi, est “un polar qui flirte avec le fantastique”, raconte Samuel Blanc, co-directeur des ventes internatonales. Le film suit deux policiers qui découvrent un corps calciné dans un chantier abandonné. L’affaire prend une tournure déconcertante lorsqu’un deuxième corps est découvert. Présenté à l’Acid, Polaris est un documentaire français d’Ainara Vera, sur les parcours opposés de deux sœurs, Hayat, navigatrice qui voyage à travers les eaux arctiques, et Leila, qui vit dans le Sud et donne naissance à une fille. “C’est à la fois une histoire d’émancipation et un film sur la relation entre deux soeurs”, résume Samuel Blanc.
Au Marché du Film, The Party lance les ventes du documentaire The Wild One, réalisé par Tessa Louise-Salomé, qui avait signé Mr. X, sur Leos Carax. Ici, la cinéaste revient sur la vie de Jack Garfein, ancien déporté, réalisateur et cofondateur de l’Actors Studio. “C’est un film très impressionnant en termes de mise en scène, qui fera sa première en compétition à Tribeca en juin”, précise Samuel Blanc. Egalement lancé au Marché, Reprise en main est le premier film de fiction de Gilles Perret. Cette comédie sociale, qui se déroule dans les Alpes, “raconte l’histoire d’ouvriers qui vont monter une arnaque pour récupérer leur usine”, détaille Samuel Blanc. Pierre Deladonchamps, Laetitia Dosch ou encore Grégory Montel sont au casting. Autre nouveauté au line-up de The Party, Toi non plus tu n’as rien vu est le nouveau long métrage de Béatrice Pollet, dix ans après Le Jour de la grenouille. Le film raconte l’histoire d’une mère de deux enfants qui fait un déni de grossesse et, dans un moment d’oubli, tente de se débarrasser du bébé. Maud Wyler interprète le rôle
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“Les Pires” de Lise Akoka et Romane Gueret (distribution France et ventes internationales : Pyramide).
et Géraldine Nakache joue › principal sa meilleure amie et avocate, qui va la
défendre. “C’est un film fort sur un sujet que nous n’avons pas l’habitude de voir au cinéma”, indique Samuel Blanc. “On est entre le film de procès et le film social.” Enfin, The Party propose aussi aux acheteurs la version longue de Bambi, le documentaire de Sébatien Lifshitz, qui retrace la vie d’une des premières femmes transgenres françaises. D.C.
H Elle Driver Elle Driver arrive à Cannes avec un line-up fourni, à commencer par trois films sélectionnés. Leila’s Brothers, troisième film du réalisateur iranien Saeed Roustaee, présenté en compétition au Festival. Après le très remarqué thriller La Loi de Téhéran, il propose ici une chronique sociale sur une famille iranienne contemporaine, sur fond de crise économique. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, El Agua est le premier long métrage d’Elena López Riera. Dans un village espagnol en plein été, un orage menace de faire déborder la rivière. Une vieille croyance populaire affirme que certaines femmes sont prédestinées à disparaitre à chaque innondation. Le film suit un groupe d’adolescents qui essaie de survivre à la lasstitude de l’été. Ana et José vivent une histoire d’amour, jusqu’à ce que la tempête éclate. A la Semaine de la critique, Elle Driver accompagne Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux, une comédie dramatique qui met en scène
H Pyramide
Blanche Gardin dans le rôle titre, celui d’une femme surendettée qui doit se rendre à Lisbonne pour mettre en vente l’appartement de sa mère décédée. A l’aéroport, elle tombe sur un ancien camarade de lycée envahissant, joué par Laurent Lafitte. Jeanne est accompagnée d’un “Petit fantôme”, une créature animée qui commente toutes ses actions. Au Marché du Film, Elle Driver projette En Roue libre, de Didier Barcelo, une comédie portée par Marina Foïs et Benjamin Voisin. Louise, 45 ans, est frappée par une attaque de panique qui l’empêche de sortir de sa voiture. Paui, 20 ans, vole la voiture et la kidnappe, la forçant à conduire vers l’océan. Egalement lancé au Marché, Le Visiteur du futur de François Descraques, adaptation de la websérie du même nom, avec Arnaud Ducret, Florent Dorin ou encore Enya Baroux au casting. Enfin, Elle Driver lance les ventes de Making Of, le prochain film de Cédric Kahn avec Emmanuelle Bercot, Denis Podalydès et Jonathan Cohen et de La Tour, de Guillaume Nicloux, avec Hatik et Ahmed Abdel-Laoui. D.C.
International
“C’est un gros Cannes pour nous cette année”, annonce Agathe Mauruc, directrice des ventes internationales de Pyramide. La société compte six films sélectionnés. Présenté à Cannes Premiere, Dodo de Panos Koutras est un “conte pour adultes” dans lequel, lors d’un mariage, un dodo, animal pourant disparu depuis 300 ans, apparaît. L’oiseau va alors tout bouleverser. “Comme toujours avec ce réalisateur, on est entre le tragique, le comique et l’absurde”, lâche Agathe Mauruc. Les Pires, de Lise Akoka et Romane Gueret, présenté à Un Certain Regard, est un premier long métrage, dans la continuité d’un court métrage que les deux réalistrices avaient présenté à la Quinzaine et qui fut nommé aux César. Le film raconte un tournage dans une cité de la banlieue de Boulogne-sur-Mer, qui met en scène des adolescents du quartier. “On voit avec nuance les enjeux qui traversent le tournage d’un film qui, pour puiser dans la réalité sociale, va chercher ses interprètes dans son décor”, détaille Agathe Mauruc. Egalement à Un Certain Regard, Metronom, d’Alexandru Belc, est un autre premier film, situé dans la Roumanie des années 70. “On suit des jeunes qui rêvent de liberté et d’amour et qui se rejoignent le soir pour écrire à Metronom, un programme de radio clandestin. Et c’est à ce moment-là que la police arrive”, résume Agathe Mauruc. Pyramide continue d’accompa-
gner le Chilien Patricio Guzmán, après sa trilogie de la Terre Mère. Le documentariste signe Mi País Imaginario, un film sur la révolution sociale qu’a traversé son pays en 2019. “C’est un film plus rebelle que ses précédents, très fort, qui traite notamment de la place des femmes”, indique Agathe Mauruc. Le film est présenté en séance spéciale au Festival. A la Quinzaine des réalisateurs, la société accompagne Les Harkis de Philippe Faucon. “Le film traite avec beaucoup de force ce drame de l’histoire”, explique Agathe Mauruc. “C’est bien de se replonger dans cette période pour qu’on comprenne la situation actuelle.” Projetté à la Semaine de la critique, La Jauría est un autre premier film, signé du Colombien Andrés Ramirez Pulido. Il suit un groupe de jeunes délinquants incarcérés dans une prison expérimentale prenant la forme d’une jungle en plein air. “C’est une réflexion sur la nature humaine, avec une atmosphère unique visuellement”, selon Agathe Mauruc. Au Marché du Film, Pyramide lance les ventes de I Love Greece, comédie de Nafsika Guerry-Karamaounas avec Stacy Martin et Vincent Dedienne, ainsi que celles du prochain film de Christophe Honoré, Le Lycéen avec Vincent Lacoste et Juliette BiD.C. noche.
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H Le Pacte
“La Montagne” de Thomas Salvador (distribution France et ventes internationales : Le Pacte).
H France TV
H Orange Studio
La filiale du groupe public présente aux acheteurs La Cour des mirracles, projetté en avant-première au Cinéma de la plage. Réalisée par Carine May et Hakim Zouhani, cette comédie raconte le combat d’une professeure dans une école de banlieue qui cherche à éviter que les élèves désertent son établissement au moment où une école flambant neuve ouvre juste à côté. Au casting : Rachida Brakni, Anaïde Rozam ou encore Gilbert Melki. Au Marché, France TV Distribution lance les ventes de Quand tu seras grand, nouveau film d’Andréa Bescond et Eric Métayer. Autre film dans le milieu scolaire, ce long métrage met en scène un choc des générations quand la cantine d’un collège est, à cause de travaux de rénovation, transférée dans l’Ehpad voisin. Vincent Macaigne, Aïssa Maiga ou encore Marie Gillain sont à l’affiche. La société montre les premières images de Complètement cramé !, adaptation du best-seller de Gilles Legardinier, pour laquelle l’auteur passe derrière la caméra. Suite à un quiproquo, un veuf incarné par John Malkovich se fait embaucher comme majordome dans le manoir où il a rencontré sa femme. Fanny Ardant et Emilie Dequenne sont également au casting. Egalement présenté au Marché, À la belle étoile, premier film de Sébastien Tulard, avec Just Riadh et Pascal Legitimus, basé sur l’histoire vraie du chef pâtissier Yazid Ichemrahen, et Rue des Dames, réalisé par Hamé Bourokba et Ekoué Labitey, avec Garance Marillier et Sandor Funtek en tête d’affiche. D.C.
Orange Studio arrive sur la Croisette avec deux films sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs. En ouverture, L’Envol, réalisé par Pietro Marcello, embarque Louis Garrel et Noémie Lvovsky dans un récit familial et historique, teinté de réalisme magique. Le film raconte, sur une vingtaine d’années, la vie de Juliette, jeune fille élevée par son père, un vétéran de la Première Guerre mondiale. Un jour, elle rencontre une sorcière, incarnée par Yolande Moreau, qui lui annonce que des voiles écarlates vont un jour venir la chercher. “C’est une adaptation d’un roman russe d’Alexandre Grine”, détaille Charlotte Boucon, directrice World Sales, d’Orange Studio. “Le rôle principal est joué par Juliette Jouan, une jeune actrice qui sera, on le prédit, une très belle révélation pour le cinéma français.” Le film de clôture, Le Parfum vert, est le nouveau long métrage de Nicolas Pariser, avec Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain en tête d’affiche. “C’est une proposition très décalée et originale, avec un duo d’acteurs assez incroyable”, s’enthousiasme Charlotte Boucon. “Il fallait penser à les associer.” Vincent Lacoste interprète un comédien de la Comédie Française qui, lorsqu’un des membres de la troupe s’écroule sur scène, empoisonné, va se retrouver au centre d’une machination à l’échelle européenne. Il croise la route d’une autrice de BD jouée par Sandrine Kiberlain qui décide de le croire et de l’aider à découvrir la vérité. “C’est encore un rôle où Vincent Lacoste prend de l’épaisseur”, ajoute Charlotte Boucon. Orange Studio lance également les ventes de quatre films au Marché du Film. Dans L’École est à nous, Alexandre Castagnetti raconte l’expérience d’une
Distribution
jeune professeur de mathématiques, jouée par Sarah Suco, qui, un jour de grève, va décider de laisser les collégiens se réapproprier leur établissement. “Elle va former un groupe très soudé qui va se réconcilier avec l’enseignement”, résume Charlotte Boucon. “Le film a un côté Breakfast Club, très feel good, avec un message très positif.” Les Derniers Hommes, nouveau film de David Oelhoffen, met en scène un casting international. Tourné en Guyane, le long métrage se déroule en Indochine en 1945 et suit une troupe de légionnaires affaiblie par la maladie et par l’alcool et qui va tenter de fuir vers la Chine alors que le pays est envahi par l’armée japonaise. Il s’agit de la dernière production de Jacques Perrin, à travers sa société Galatée Films. Dans Madame de Sévigné, Karin Viard interprète la célèbre marquise devant la caméra d’Isabelle Brocard. Cette adaptation de ses correspondances avec sa fille, jouée par Ana Girardot, est une exploration de la condition féminine du XVIIème siècle, mais aussi d’une relation mère-fille. “C’est un film dans la tradition des adaptations littéraires françaises”, indique Charlotte Boucon. Enfin, Orange Studio montre les premières images du Tigre et le Président, réalisé par Jean-Marc Peyrefitte. Cet autre film historique raconte les premiers jours de Paul Deschanel, incarné par Jacques Gamblin, en tant que Président de la République en 1920. “C’était un président très moderne, trop progressiste”, raconte Charlotte Boucon. “Sur la durée du film, il prépare un grand discours et va se laisser bouffer par l’enjeu.” Il ira jusqu’à disparaître plusieurs jours après être tombé d’un train. “On découvre l’opposition du vieux système représenté par Clémenceau”, incarné par André Dussollier. D.C.
En tête du line-up cannois du Pacte : La Montagne, deuxième long métrage de Thomas Salvador, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. “Nous suivons sa sœur Julie, productrice de ses films, et nous avions déjà vendu Vincent n’a pas d’écailles, le premier film de Thomas”, rappelle Camille Neel, directeur des ventes. Le cinéaste y joue le rôle principal, celui d’un ingénieur parisien qui se rend dans les Alpes pour son travail. Attiré irrésistiblement par les montagnes, il décide d’installer un bivouac et de ne plus redescendre. Il fait alors la rencontre de Léa, la cheffe d’un restaurant d’altitude, et découvre de mystérieuses lueurs. Louise Bourgoin est également à l’affiche. Le Pacte lance au Marché du Film le deuxième film d’Ilan Klipper, Le Processus de paix, co-écrit avec Camille Chamoux, qui figure également au casting aux côtés de Damien Bonnard. Ils incarnent un couple qui s’aime encore mais ne se supporte plus. “On avait fait le film Premières Vacances, déjà co-écrit par Camille Chamoux. C’est typiquement le genre de comédie qu’on aime, intelligente avec un bon concept”, résume Camille Neel. La société lance également les ventes du prochain film de Thomas Lilti, Un métier sérieux. Vincent Lacoste retrouve le cinéaste dans le rôle d’un doctorant sans soutien financier qui va devoir prendre un poste de professeur remplaçant dans un collège pour subvenir à ses besoins. François Cluzet, Adèle Excarchopoulos, Louise Bourgoin et Lucie Zhang complètent le casting. Le Pacte a de grandes attentes “avec la notoriété de Thomas, et le travail de fond que nous avons fait sur ses précédents films”, affirme Camille Neel. En plus des nouveautés, Le Pacte poursuit les ventes de titres lancés au début de l’année, dont le documentaire Allons Enfants de Thierry Demaizière et Alban Teurlai et le thriller Entre la vie et la mort de Giordano Gederlin. Enfin, c’est une première, la société lance les ventes d’une série, Letizia Battaglia - Shooting Life and Death in Palermo. Cette production italienne, pour la Rai, revient sur la vie de la célèbre photographe sicilienne en 4x52’. “C’est la première fois qu’on fait ça”, affirme Camille Neel. “Nous aimons beaucoup le travail de cette photographe.” La série n’a pas encore D.C. de diffuseur en France.
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“Boy From Heaven” de Tarik Saleh (distribution France et ventes internationales : Memento).
H Indie Sales Deux films sélectionnés à Cannes figurent au sein du line-up d’Indie Sales. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Le Barrage, est le premier long métrage du plasticien libanais Ali Cherri, qui vient de recevoir un Lion d’argent à la Biennale de Venise. Tourné au Soudan, le film suit un homme qui travaille dans une briqueterie et qui, dans ses errances nocturnes, va fabriquer une créature de boue qui va s’animer. “C’est une proposition assez audacieuse, un film magnifique avec des non-acteurs, qui peut faire penser à du documentaire”, commente Clément Chautant, responsable des festivals. Également présenté à la Quinzaine, Pamfir, de l’Ukrainien Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk, est un autre premier film. Il dresse le portrait d’un père de famille qui va devoir tremper dans la contrebande. “Le film se déroule dans l’Ouest de l’Ukraine, avant la guerre actuelle mais avec une invasion du Donbass qui existe en toile de fond”, raconte Clément Chautant. “Il vire vers une ambiance de film noir, de western, avec des magouilles, des mafieux, des policiers corrompus. C’est une long métrage assez virtuose qui fera parler de lui.” Au Marché du Film, Indie Sales présente aussi deux films avec Laure Calamy. Le premier, Annie Colère, la met en scène, aux côtés de Zita Hanrot et India Hair, devant la caméra de Blandine Lenoir. L’actrice d’Antoi-
H Memento
nette dans les Cévennes interprète une femme de classe moyenne et mère de deux enfants qui, en 1974, tombe enceinte et chercher un moyen d’avorter. Elle va alors découvrir le mouvement du MLAC. “C’est le parcours d’émancipation d’une femme, avec une exploration du militantisme et ce qu’elle va en tirer”, résume Clément Chautant. “C’est un film ultra touchant, très grand public. On aime le comparer à 120 Battements par minute.” Laure Calamy est également à l’affiche du prochain long métrage de Marc Fitoussi, Les Cyclades, dans lequel elle interprète une femme qui va retrouver son ancienne meilleure amie avec qui elle va se rendre en Grèce. Les deux femmes vont rapidement se rendre compte qu’elles ont grandi dans des directions opposées. Olivia Côte et Kristin Scott Thomas complètent le casting. “C’est un trio infernal mais touchant”, commente Clément Chautant. Enfin, Indie Sales mettra aussi en avant un film d’animation, Interdit aux chiens et aux Italiens, nouveau long métrage d’Alain Ughetto, sélectionné à Annecy. Ce film en stop motion s’inspire de la vie du réalisateur et de ses ancêtres. C’est un récit d’immigration depuis un village italien vers la France. “Le film juxtapose les récits du réalisteur, de son père et de son grand-père”, précise Clément Chautant. “C’est très émouvant, très touchant, avec des anecdotes rigolotes, qui revient sur une forme d’immigration qu’on a oubliée aujourd’hui.” D.C.
International
Memento International compte quatre films parmi les différentes sélections cannoises avec, en tête d’affiche, Boy From Heaven de Tarik Saleh, présenté en compétition officielle. Après Le Caire confidentiel, le réalisateur egyptien propose un nouveau thriller politique. Il suit Adam, un fils de pécheur qui intègre la prestigieuse université religieuse Al-Azhar. Lorsque le Grand Imam à la tête de l’institution meurt soudainement, Adam se trouve au cœur d’une lutte de pouvoir entre les élites religieuses et politiques du pays. Présenté sous la bannière Cannes
Première, La Nuit du 12 de Dominik Moll est porté par Bastien Bouillon et Bouli Lanners. “C’est un polar noir, une enquête criminelle basée dans la région de Grenoble”, détaille Alexandre Moreau, vice-président en charge des ventes internationales chez Memento International. “On suit ces deux policiers qui vont devenir complètement obsédés et hantés par cette affaire.” Sélectionné à Un Certain Regard, la comédie norvégienne Sick of Myself de Kristoffer Borgli met en scène un couple dysfonctionnel dont la relation tourne au vinaigre lorsque la carrière d’artiste d’un d’entre eux commence à décoller. Le film est produit par Oslo Pictures, la société derrière Julie en 12 chapitres. Et puis Memento International lance également les ventes du premier film de Charlotte Le Bon, Falcon Lake. Cette coproduction franco-canadienne est un “coming-of-age avec une atmosphère inspirée de films de genre, centré sur des adolescents qui vont expérimenter les premiers désirs et les premiers amours, et bien plus”, résume Alexandre Moreau. Le film est présenté à la Quinzaine des réalisateurs. Hors sélections, la société met en avant au Marché du Film Paloma, du Brésilien Marcelo Gomes, l’histoire d’une femme transgenre, mère de famille, qui se voit refuser un mariage traditonnel à l’église. “C’est un film romantique très ensoleillé, dans un Brésil contemporain”, précise Alexandre Moreau. Enfin, Memento International lance les ventes de L’Empire, le prochain film de Bruno Dumont, dont le tournage aura lieu cet été. Ce long métrage “réinvente le combat entre le Bien et le Mal”, résume Alexandre Moreau. “Des forces obscures s’attaquent à la Terre par le biais du Nord de la France. On retrouve l’environnement habituel de Bruno Dumont et même certains personnages qui reviennent”, promet-il. Au casting : Lily-Rose Depp, Camille Cottin, Fabrice Luchini, ou encore Anamaria Vartolomei. Damien Choppin
“Pamfir” de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk (distribution France : Condor / ventes internationales : Indie Sales).
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Pour le financement du cinéma, l’inconnu après la crise
H Après deux ans de crise sanitaire, le cinéma français entre dans une nouvelle période d’incertitude. Le secteur a été massivement aidé financièrement, mais il sort fragilisé et, désormais, tout le monde scrute les chiffres de fréquentation des salles et espère le retour aux niveaux d’avantcrise. Car si celle-ci baisse durablement, c’est tout l’équilibre de financement du cinéma français qui pourrait se trouver menacé. L’année 2021 a vu le nombre de films produits atteindre des sommets, avec 340 films agréés par le CNC, conséquence d’un rattrapage après une année 2020 au ralenti. “La France a mieux traversé la crise que nos voisins”, note Henri de Roquemaurel, directeur du centre d’affaires Image & Médias de BNP Paribas. “Des marchés comme le Royaume-Uni ou l’Europe du Nord sont plus dépendants des blockbusters américains, or ces films étaient absents des salles. La France a cette spécificité en Europe d’avoir une production locale qui a pu servir d’amortisseur.” Au-delà de cette raison structurelle, le cinéma français a aussi été massivement aidé par les pouvoirs publics. “Le fonds d’indemnisation Covid a permis une reprise des tournages dès juin 2020”, observe Anne Flamant, direc-
© SHANNA BESSON - WHY NOT PRODUCTIONS
u Si le cinéma français a profité des aides pour traverser la crise, la fréquentation n’est toujours pas revenue à la normale. Cela laisse les distributeurs - maillons essentiels du financement des films - dans un état de fragilité qui fait peser une grande incertitude sur l’avenir du secteur.
“Frère et sœur” d’Arnaud Desplechin, avec son budget de 4,46 M€, entre de la catégorie des films “du milieu”.
trice du pôle Médias et Digital de la banque Neuflize OBC. Là où la reprise a été plus lente dans les autres pays. Les entreprises du secteur ont aussi pu contracter des prêts garantis par l’Etat auprès de leur banque. BNP Paribas a distribué pour 160 M€ de PGE dans le cinéma et Neuflize pour une centaine de millions d’euros, en intégrant le secteur audiovisuel. Du côté des Sofica, les sommes investies sont toujours aussi importantes. Elles ont récolté 60 M€ en 2020 et 71 M€ en 2021. Une hausse de l’assiette qui s’explique car les Sofica ont désormais la possibilité de financer la distribution des films, en plus de la production. “La collecte de l’année 2020 a eu lieu alors que les salles étaient fermées, c’était plus difficile qu’en 2021”, remarque Serge Hayat, président de Cinémage et de l’Association de représentation des Sofica. “En 2021, nous avons fait un gros travail d’explication
pour rappeler que l’exposition en salles n’est pas essentielle pour les Sofica, car elles perçoivent des droits sur toutes les exploitations.” Des films de plus en plus difficiles à financer Les acteurs du secteur font cependant tous le même constat : les films sont de plus en plus difficiles à financer. Mis à part en 2021, année exceptionnelle de par le nombre de films à gros budgets (neuf à plus de 15 M€), le devis moyen des films agréés par le CNC est en baisse depuis 2015. “C’était déjà le cas avant la crise, nous sommes face à un mouvement lent mais certain de contraction des volumes de financement”, explique Jean-Baptiste Souchier, président directeur général de Cofiloisirs, société de financement spécialisée, filiale de BNP Paribas. “Avant la crise, il y a eu un mouvement de baisse mathématique des investissements des
chaînes, gratuites comme payantes, lié à la baisse de leurs chiffres d’affaires. Dans le même temps, la hausse du nombre de films a provoqué un saupoudrage des financements. Cela a été compensé il y a quelques années par la hausse des minimums garantis (MG) fournis par les distributeurs et les vendeurs internationaux, mais le phénomène avait atteint sa limite, déjà avant la crise.” Une tension qui pèse principalement sur les films dit “du milieu”. “Les gros films qui intéressent les chaînes se financent vite. Les films avec un budget réduit trouvent des financements avec un faible MG et des subventions des régions”, explique Anne Flamant. “Les films entre 4 et 7 M€ de budget sont beaucoup plus difficiles à financer aujourd’hui. Depuis la crise, ces films n’ont pas forcément rencontré leur public et ce manque d’entrées pèse sur les distributeurs qui connaissent une certaine fragilité en ce moment et ont du mal à
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« Cela fait des années que l’exploitation des films d’auteur indépendants est extrêmement chahutée, et cela a été accentué par la pandémie.» Serge Hayat, président de Cinémage et de l’Association de représentation des Sofica
se réengager sur de nouveaux projets. Or les distributeurs indépendants sont très importants pour la diversité des films d’auteurs, notamment les longs métrages ambitieux d’auteurs connus, ceux qu’on voit à Cannes.” Selon Comscore, les chiffres sont encore 20% en dessous de la médiane des cinq dernières années sur les mois de mars et avril. Mais la reprise est irrégulière et portée surtout par les grosses locomotives. “Il y a la perte d’un vivier, important pour nous, de spectateurs CSP+ de plus de 50 ans, qui allaient régulièrement voir des films d’auteur indépendants au cinéma”, note Serge Hayat. Les minimums garantis des distributeurs sont en baisse Les distributeurs se sont engagés sur des montants correspondants aux recettes estimées avant la crise, mais ces objectifs ne sont pas atteints en ce moment. “Cela se traduit, pour eux, par des pertes conséquentes”, regrette Isabelle Terrel, directrice générale de Natixis Coficiné. “Le soutien en trésorerie par les PGE ne résout pas complètement le problème.” “Les distributeurs et les autres mandats comme les vendeurs internationaux sont les premiers partenaires privés des producteurs”, ajoute Jean-Baptiste Souchier. “C’est le maillon de la chaîne qui investit à risque. Et quand le
Avec un million d’entrées seulement, Illusions perdues réalisé par Xavier Giannoli est pourtant le plus gros succès art et essai de l’année 2021 en salles.
marché se retourne, ce sont les premiers exposés.” Résultat, les MG des distributeurs baissent. “Cela fait des années que l’exploitation des films d’auteur indépendants est extrêmement chahutée, et cela a été accentué par la pandémie”, rappelle Serge Hayat. “Comme les distributeurs indépendants sont mis en difficulté, ils diminuent leurs apports, voire reviennent sur des engagements pris par le passé. Les montants investis sont devenus très élevés par rapport aux retours potentiels.” Si la reprise post-crise a été très dynamique, les banques ont pu constater une baisse du nombre de projets ces derniers mois. Reste à savoir s’il s’agit d’un rattrapage après une année 2021 très chargée, ou d’une nouvelle norme. Henri de Roquemaurel penche pour la première option : “Nous assistons à la sortie du stock accumulé pendant la pandémie. C’est pourquoi il me semble qu’il est trop tôt pour pouvoir tirer une conclusion.” La capacité des distributeurs à s’engager sur de nouveaux projets dépendra de leur santé financière, qui dépend de la fréquentation des salles dans les prochains mois. “Est-ce qu’on va un jour de nouveau dépasser les 200 millions d’entrées comme en 2019 ? C’est une vraie question mais j’ai tendance à penser que cela va repartir”, estime Anne Flamant.
Les producteurs amenés à assumer plus de risques Pour tous les banquiers du cinéma, il n’est toutefois pas question de cesser de financer certains types de films parce qu’ils ont moins de potentiel en salles. “Nous ne raisonnons pas comme ça. Si un client vient nous voir avec un projet plus compliqué, nous cherchons toujours une solution pour l’accompagner même dans un environnement plus complexe, du moment qu’il a réuni un socle de financements auprès d’une chaîne, un distributeur, ou d’autres partenaires”, affirme Jean-Baptiste Souchier. “En tant que banquier, notre logique est vraiment financière”, abonde Anne Flamant. “Nous menons une analyse sur toutes les parties prenantes et sur le track record du producteur. La règle en France c’est quand même que les films soient préfinancés car les recettes sont aléatoires.” Compte tenu de la baisse des minimums garantis, les producteurs vont être amenés à assumer eux même tout ou partie du risque sur les recettes en salles et à l’étranger. “Cela va dépendre de la capacité du producteur et du potentiel du film”, admet Isabelle Terrel. “Dans la situation actuelle, nous sommes amenés à étudier, avec l’Ifcic [l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles, ndlr], davantage de crédits pouvant intégrer une part non couverte par les
« Il faut concentrer les aides sur un nombre de projets plus restreint, et de qualité.» Henri de Roquemaurel, directeur du centre d’affaires Image & Médias de BNP Paribas
financements confirmés. Ce que nous étudions en fonction des couloirs de recettes et des catalogues de la société.” Au-delà des incertitudes autour
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Avec un budget de 18,35 M€, “OSS 117 - Alerte Rouge en Afrique noire” (Mandarin Production, Gaumont) est le film français le plus cher sorti sur les écrans en 2021.
de la fréquentation, une autre menace pèse sur le secteur - comme sur tous les autres secteurs de l’économie : l’inflation. “C’est une réalité”, assure Anne Flamant. “Elle va avoir des répercussions sur un tas de postes de dépenses. Je ne suis pas sûre que ce soit un sujet que la plupart des producteurs ont bien en tête.” Sans compter la pénurie de talents, la tension sur la
disponibilité des matériels et des plateaux, qui font également augmenter les coûts. Et à cela s’ajoute la remontée des taux, déjà perceptible sur les emprunts à long terme. “Les producteurs se sont habitués à des dettes à des taux beaucoup plus bas depuis dix ans. Il n’est pas certain qu’ils réalisent qu’à un moment tout peut coûter plus cher”, prévient Anne Flamant.
Face aux problèmes auxquels fait face le cinéma français, faut-il lui administrer un traitement de choc ? Il y a quelques semaines, dans les colonnes du Figaro, Jérôme Seydoux, le président de Pathé, a notamment suggéré de réduire le nombre de films produits chaque année. “C’est un sempiternel débat”, répond Jean-Baptiste Souchier. “La question est de savoir
« Le fonds d’indemnisation Covid a permis une reprise des tournages dès juin 2020.» Anne Flamant, directrice du pôle Médias et Digital de la banque Neuflize OBC
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« J’ai une vraie interrogation sur les cryptomonnaies car il n’y a pas trop de contrôles sur l’origine des fonds.» Malgré un budget de 31,53 M€, “Notre Dame Brûle”, mis-en-scène par Jean-Jacques Annaud et produit par Pathé Films, n’aura attiré “que” 787 918 spectateurs en 7 semaines d’exploitation.
quels films sont en trop ? Et là, chacun peut avoir une réponse différente.” Pour Jérôme Seydoux, une des solutions serait que le CNC aide moins de films chaque année, mais verse des sommes supérieures. Henri de Roquemaurel préfère indiquer qu’il “faut concentrer les aides sur un
« Nous sommes face à un mouvement lent mais certain de contraction des volumes de financement.» Jean-Baptiste Souchier, président directeur général de Cofiloisirs
nombre de projets plus restreint, et de qualité.” Des aides supplémentaires ? Se pose aussi la question des aides supplémentaires à accorder aux distributeurs. “C’est une question légitime. Ce sujet est à l’ordre du jour depuis les dernières Rencontres de l’ARP. Si tous les acteurs sont conscients de la situation critique de la distribution et que de nombreuses pistes sont étudiées, les leviers d’action sont assez contraints”, déplore Jean-Baptiste Souchier. “Il y a certainement des choses à faire à la fois côté CNC et avec des solutions bancaires”, imagine Anne Flamant. “Mais de notre côté, il y a déjà eu des PGE importants qu’il va falloir commencer à rembourser. C’est pour cela que la dette n’est pas forcément la solution aujourd’hui.” Et Jean-Baptiste Souchier de poursuivre : “Malheureusement, nous ne pouvons pas compenser intégralement ces mouvements de marché s’ils sont pérennes. Le crédit est un outil pour aider les sociétés à faire face à des enjeux de trésorerie mais pas une solution pour répondre à un problème d’équilibre économique conjoncturel ou structurel.” Malgré les incertitudes, les banques ont confiance en l’avenir de la filière. “Le nombre de projets destinés à la construction de nouvelles salles de cinéma est toujours significatif”, constate par exemple Henri de Roquemaurel. “Cela montre la confiance à long terme des exploitants et des banques dans ce marché sur le long terme.” “Notre objectif aujourd’hui est de prioriser les investissements d’avenir, dans un cadre responsable et durable”, ajoute-t-
il. “Nous utilisons, entre autres, un outil qui s’appelle le prêt participatif relance (PPR), destiné, par exemple, à la modernisation des salles, à la digitalisation du parcours clients ou encore au développement de technologies innovantes de remontées de recettes. En 2022, nous avons déjà organisé plus de 100 M€ de PPR à destination de nos clients exploitants et distributeurs. Les investissements digitaux et ESG [Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, ndlr] sont la préoccupation première de nos équipes.” Canal+ et les plateformes De plus, si les financements en provenance des distributeurs diminuent, “les investissements en provenance des chaînes sont eux consolidés du fait des accords signés”, ajoute Isabelle Terrel. Canal+ va investir au moins 600 M€ dans le cinéma au cours des trois prochaines années, et l’arrivée des plateformes dans le système de financement devrait rapporter entre 60 et 80 M€ par an. “Par ailleurs, le niveau des crédits d’impôts et des aides régionales reste conséquent, ainsi que les aides sélectives”, rappelle-telle. “En revanche, la baisse du marché a des conséquences négatives sur la génération du fonds de soutien pour les producteurs.” Dans cet écosystème changeant, les NFT peuvent représenter une nouvelle source de financement interessante, mais ces acteurs traditionnels s’accordent pour dire qu’il est encore trop tôt pour évaluer pleinement leur potentiel. “Pour l’instant on observe”, indique Anne Flamant. “C’est encore un peu tôt pour vraiment voir de quelle façon on
Isabelle Terrel, directrice générale de Natixis Coficiné
peut intervenir.” Même son de cloche du côté de BNP Paribas : “C’est au stade de la recherche et développement. Il faudra encore attendre avant de voir aboutir un modèle économique établi, qui soit stable et rentable”, fait remarquer Henri de Roquemaurel. “Je suis un peu dubitative”, tempère toutefois Isabelle Terrel chez Coficiné. “Je viens de la banque, j’ai donc une vraie interrogation sur les cryptomonnaies car il n’y a pas trop de contrôles sur l’origine des fonds.” Pour Serge Hayat, “il ne faut pas se tromper de combat.Il ne faut pas oublier que l’essence même du Web3, c’est la cocréation, le co-financement, ce n’est pas juste du crowdfunding amélioré. Il ne faut pas non plus aller vers les NFT juste parcequ’il y a des milliardaires en cryptos qui ne savent pas quoi faire de leur argent.” Le président de Cinémage est par ailleurs au capital de Doors, une plateforme de lecture en ligne par abonnement qui vient de lancer Tales from the Wild, une licence co-créée avec une communauté qui pourra participer au financement des histoires à travers l’achat de NFT. L’objectif à long terme étant de diversifier la licence en allant vers les jeux vidéo, les films ou les séries TV. De là à imaginer les NFT comme une part de coproduction ? “Cela pose aussi plein de problèmes car le cadre juridique des NFT donnant un droit à recette n’est pas du tout défini”, prévient Serge Hayat. Dans ce domaine comme sur plein d’autres points, tout reste à faire. Damien Choppin
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Calladita de Miguel Faus est l’un des premiers projets de films financés totalement par des NFT.
Ces projets qui font appel aux NFT u Que ce soit pour apporter des revenus supplémentaires après la production d’un film ou pour financer partiellement ou totalement un projet, les NFT tentent de se faire une place dans le milieu du cinéma. H Alors que les NFT ont déferlé sur le monde de l’art en 2021, avec des transactions records pour certaines œuvres d’art numérique, le monde du cinéma s’intéresse aussi de près à ces jetons non-fongibles, sorte de titres de propriété numérique uniques émis
sur la blockchain. Si pour certains les NFT sont avant tout une opportunité marketing, pour d’autres, ils repré sentent une potentielle révolution dans la façon de financer les œuvres. Plusieurs grands studios se sont associés à des plateformes de NFT pour éditer des collections à l’effigie de leurs franchises les plus populaires. En décembre, Warner Bros. a notamment émis 100.000 NFT sur la plateforme Nifty’s au moment de la sortie de Matrix Resurrections. Ve Ve , u n e
autre place de marché, multiplie les partenariats pour éditer des NFT à l’ef f igie de Marvel, Jurassic Park ou encore Star Trek. En France, Cascade8, f iliale du groupe Logical Pictures, lance une collection de NFT basés sur le film Blood Machines. Pour Yannick Bossenmeyer, directrice de Cascade8, ce moyen métrage est le candidat idéal. “C’est un film qui a une communauté de fans déjà établie, de par ses réalisateurs Seth Ickerman et sa bande originale composée par le musicien électronique Carpenter Brut. C’est un film qui a déjà fait l’objet d’une campagne de financement participatif”, expliquait-elle en février dans une
interview à Ecran Total. Au-delà de ces exemples, qui s’apparentent à une nouvelle forme de merchandising, plusieurs projets se montent avec comme objectif de financer tout ou partie d’une œuvre à l’aide de NFT. Avec, là aussi, l’idée de mobiliser une communauté existante qui, via son investissement, permettra à un projet de voir le jour. Une adaptation du livre The Infinite Machine est actuellement en développement. L’ouvrage retrace la genèse d’Ethereum, deuxième cryptomonnaie la plus populaire après le bitcoin, créée par Vitalik Buterin, un autodidacte de seulement 19 ans. Une partie du film est financée par des collections d’œuvres d’art vendues sous forme de NFT. L’objectif est ensuite de placer une partie des recettes issues de l’exploitation du film dans une organisation autonome décentralisée (DAO) qui détiendra un statut de coproducteur du film. Le projet intéresse les acteurs traditionnels d’Hollywood puisque la société de pro-
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Cascade8, filiale de Logical Pictures, lance une collection de NFT à l’effigie du moyen métrage français “Blood Machines”.
duction de Ridley Scott, Scott Free, a rejoint l’aventure. Certains producteurs ont pour objectif de financer la totalité de leur film à travers des NFT. C’est le cas du long métrage Calladita, de l’Espagnol Miguel Faus. Comme avec The Infinite Machine, une partie des profits doit être dirigée vers une DAO. Toutefois, peu de détails ont encore été communiqués sur le statut juridique de cette entité. Niels Juul, producteur de plusieurs films de Martin Scorsese, projette également de produire un film unique-
ment grâce à ces jetons numériques. Plus ambitieux, ce long métrage, A Wing and a Prayer, affiche un budget entre huit et 10 M€. Le producteur s’est associé à NFT Investments, un incubateur spécialisé dans le secteur des NFT et de la blockchain basé à Londres et coté en Bourse. Pour Patrice Poujol, PDG de Lumiere, “nous sommes dans les balbutiements” de cette technologie. Basée à Hong-Kong, sa société conseille notamment les acteurs du secteur qui cherchent à se lancer dans les NFT. “Je pense que les modèles qu’on
voit aujourd’hui vont encore changer.” Lumiere accompagne notamment les producteurs de Kenzo Takada: La Joie de vivre, un documentaire sur la vie du délèbre couturier, dans la création de collections de NFT participant au financement du film. Patrice Poujol vise plus loin et regarde également du côté des metaverses. Sa société compte depuis avril Animoca Brands parmi ses investisseurs. Animoca est notamment propriétaire du metaverse The Sandbox, l’un des plus en vue aujourd’hui. Lumiere lève actuellement des fonds pour
développer le Lumiverse, une plateforme immersive dans laquelle les utilisateurs pourront découvrir des projets de films dans une salle de projection virtuelle ou encore acquérir des NFT en rapport ces films. Le but : développer des communautés autour de nouvelles IP et évaluer l’intérêt du public pour un projet avant de se risquer à le financer. “Aujourd’hui, cela nous paraît logique de mettre de l’argent pour développer un scénario sans savoir si cela va intéresser le public. Peut-être que cela ne sera pas le cas dans quelques années”, imagine-t-il. Damien Choppin
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What the F…rench is the TRIP? u From its original financial incentives to a more recent VFXfriendly makeover, everything you need to know about France’s increasingly sexy tax rebate for foreign production A TRIP Back in time: How it started The TRIP was officially born in 2009 to lure foreign filmmakers to French soil to shoot their movies – and TV series – instead of opting to outsource production to shoot French scenery on sets in other European locations or Hollywood studios. Before that time, as financial incentives began to emerge in other European locations, shooting in places like Paris was reserved only for big-budget projects like The Da Vinci Code and Marie Antoinette. France’s government decided to let international filmmakers eat cake … and film it too. The French government passed a law aiming to France back on the map as a desirable filming destination. Sure, the scenery was beautiful, Paris allotted for many très chic storylines and the country was already famous for its production savoir-faire particularly in the animation and VFX areas, but when it came down to it, shooting in France was simply too expensive. The only way to lure international productions – particularly those with Hollywood-sized budgets – to the country was by putting it on sale. Discussions had been brewing for years prior, but the real turning point came when the clock struck Midnight in Paris and Woody Allen brought his modern period piece to the capital. Allen had a story about Paris, but was hesitant to shoot in Paris because of the high production costs. This forced the French government – with a little boost from Allen and his line producer Raphael Benoliel – to spring in action. Midnight in Paris was able take advantage of the tax rebate by hiring local
Tom Cruise in “Mission: Impossible - Fallout” directed by Christopher McQuarrie ( Paramount Pictures, 2018).
crews and partnering with the crèmede-la-crème of French talent and technicians at every stage of production and the rest is history. Paris became a moveable – and affordable – feast for foreign productions and the rest of France also an attractive stage to create content from across the globe.
technical hubs. Animated productions and VFX-intensive projects are subject to different specifications due to the specificities of the genre. VFX projects must include characters of European or undetermined origin – oui, monsters, non-humanoids and animals meet this criteria. The CNC also looks at the involvement of French companies in the projects and level of involvement of French and European talents. To get the TRIP, outsiders must work with a French Production Service Company, which can be a VFX studio or another French company. The French company will file the application for the project and submit it to the CNC. Provided it gets approval, expenditures are eligible from the day of submission. Provisional qualification is generally given within a month of submission. The current goto line producers monopolizing the territory include Raphael Benoliel of Firstep, John Bernard of Peninsula Films, Thomas Buchwalder of Cactus Films and Xavier Roy of Froggie Production.
What are the incentives? The TRIP allows for a 30% reimbursement of the qualifying expenditures incurred in France and a 40% rebate if the French VFX expenses are more than €2 million ($2.1 million). The rebate can total a maximum of €30 million ($31.6 million) per project. The tax credit covers salaries and wages for French or EU writers, actors, directors and production staff in addition to the costs of technical services, transportation, travel and catering. What makes an international production TRIP-worthy ? Quite simply, its degree of Frenchness. The projects have to include elements related to the French or European culture, heritage, and territory. The rebate can be granted to projects that incur €250,000 or 50% of their global budgets in French expenditures and, for live action work, have at least 5 days of shooting in France. Each project must take a “cultural test” via France’s national film body the CNC. The test assesses the European cultural elements in the story as well as French and European locations, characters, sources, landmarks, creators, crew members and use of France’s
Note: Non-scripted, factual, documentaries and commercials do NOT qualify. The TRIP: a boost for tourism & fashion trends The goal of the rebate is not only to attract international productions, but to stimulate the French economy. Not only do the productions hire French casts and crews, but they spend throughout the cities in which
they film from lodging to dining and more. Once released and watched by audiences all over the world, the finished films and series can also be a colossal boost for tourism to both the locations “as seen in…” and to entire regions. According to a pre-COVID study by the French Center for Film and Moving Image, 74% of tourists who had seen a film or series shot in France said it made them want to visit. Emily in Paris and Lupin fans have flocked to Paris – city tour guides are offering full programs devoted solely to scenes from the hit shows. Netflix show Marseille also attracted visitors to the seaside city after its 2016-17 release. Emily’s 58 million household-reach is also a major draw for brands who have been lining up for product placement opportunities like Dior and Chopard in Season 2 who were written into the storyline, another financially promising side effect of shooting in what most outsiders consider to be the fashional capital of the world. What titles have taken the TRIP? While Midnight in Paris remains the original “face” of the TRIP, it was the first of hundreds of projects that have since benefitted from the tantalizing tax credit. Early adopters include Christopher Nolan’s Inception, Florian Henckel von Donnersmarck’s The Tourist, Martin Scorses’s The Invention of Hugo Cabret and much buzzed-about episodes of TV series Gossip Girl in addition to animated titles like Universal’s Despicable Me (with McGuff Ligne) and The Lorax. More recent TRIP-takers include the first two seasons of Emily in Paris and its upcoming third and fourth seasons, Netflix hit Lupin, Simon Curtis’ Downton Abbey: A New Era, Tom McCarthy’s Stillwater and Stephen Hopkins’ Faceless. Recent VFX projects include Marvel’s Thor Wong Kar-Wai’s The Grandmaster, David Lynch’s new Twin Peaks series and Denis Villeneuve’s Blade Runner 2049. Another famous TRIP-backed title was 2018’s $178 million “Mission: Impossible - Fallout” that saw the Tom Cruiseled blockbuster spend 25 M€ in Paris and hire 5,000 French crew members with around 350-500 on set per day. The film features helicopter landings, wild car chases in the city’s busiest intersections and parachuting down onto the Grand
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Palais. Olivier Marchetti’s Provence Studios, an all-in-one studio complex based in Martigues recently welcomed Lionsgate’s The Serpent Queen about the life of Catherine de Medici that took advantage of the TRIP and worked with Bernard’s Peninsula Films. Last year’s Festival de Cannes Palme d’Or winner Titane filmed there as did just released Netflix series The 7 Lives of Léa. Next up, the studio will host Yann Gozlan’s upcoming French title Visions starring international stars Matthieu Kassovitz and Diane Kruger will kick off shooting there later this year. Tarak Ben Ammar recently bought Luc Besson’s Studio de Paris that also continues to welcome both local and foreign productions. A very special deal for special effects Despite the attractivity of France as a shooting destination, many big budget projects continued to opt to shoot in cheaper locations elsewhere in Europe to cut post-production and VFX costs. The CNC made a major move in 2020 to increase the TRIP to a 40% rebate on all eligible expenses (including live action spending that is not VFX-related) for international films or series whose VFX
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fits for the titles that will then be seen by viewers all over the world even if shot in the French language.
“Midnight in Paris” directed by Woody Allen ( Mars Films, 2011).
expenses are more than €2 million ($2.1 million) in the territory. In addition to the required minimum five days of shooting in France, the projects must partner with local production service companies to handle digital processing. The goal? To boost France’s VFX industry. To be or not to be… French. That is the question. The TRIP was designed specifically and exclusively for non-French pro-
ductions. When projects approach the CNC for funding or rebates, producers must decide if the project will become French, thus subject to coproduction treaties and CNC regulation OR if it will remain international and benefit from the TRIP. This can become tricky when it comes to co-productions or projects for platforms who typically choose to produce via their international hubs in L.A. in order to maximize the bene-
Want to take a TRIP yourself? Here’s how. You’ll need to work with a line producer who can navigate the tricky paperwork and work with the CNC or work directly with Film France or local film commissions in specific regions. Film France is a state funding agency supported by the CNC in charge of promoting France and has become the first stop for foreign projects preparing films in the country. Film France works with a network of regional film commissions and in overseas territories. Contact: rebate@filmfrance.net Rebecca Leffler
Le TRIP n.m. /trip/ (in French, pronouncd treep) 1. “Tax Rebate for International Production.” 2. An international tax incentive designed to support non-French projects completely or partially made in France.
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The French VFX take a very good TRIP u Extending the TRIP: The original tax credit for foreign productions wooed Hollywood to France, but can its updated VFX incentives keep international productions in the country? H “Come to beautiful France, shoot your film, work with top talent and crews and enjoy a 30% tax rebate.” This was, in sum, the pitch to court major Hollywood studios and bring them to the country since the TRIP launched in 2009. The enticement worked and for the past decade and counting, the rebate has attracted prestigious productions and boosted both the local film industry and French economy. In 2020, the CNC (France’s state-sponsored film organization) made a major move to increase the TRIP to a 40% rebate on all eligible expenses for international films or series whose VFX expenses are more than €2 million ($2.1 million) in the territory. The goal of such an incentive was to not only rein in big budget – particularly Hollywood – productions to boost France’s VFX industry, but to keep them there. Instead of seeing foreign projects simply coming to France to film the “French” parts of their scripts then jet off to the UK or L.A. for interior set shoots or special effects work, the government wants to turn France into a one-stop-shop for filmmaking from script to screen. Are the current incentives enough to turn France into a filmmaking destination to shoot not just French stories, but any story?. French friends with VFX benefits VFX powerhouses like Mikros and Mac Guff are known across the globe for their animation aptitude, but the industry has lost some of its greatest talents in recent years who jet off to Hollywood since there are not enough big budget French movies like Pathé’s Astérix and Obélix to keep the industry afloat. The goal of the recently boosted
Jennifer Aniston, Adam Sandler and Luis Gerardo Méndez in “Murder Mystery” ( Netflix, 2019).
40% rebate is to bring more projects to France…and keep them there. Ridley Scott’s The Last Duel was among the first productions to take advantage of the new rebate that has since seen other projects benefit from it including the animated Despicable Me 4 and Treasure in addition to Murder Mystery 2, that just wrapped shooting in France last month. While Mission: Impossible - Fallout saw quite a lot of press due to its major spending in Paris - 25 M€ - Murder Mystery 2 actually saw more spending in the country, making it the biggest project shot in France to date though Netflix won’t confirm the official budget. What makes Murder Mystery 2 stand out is not only that the film was shot in France for scenes that take place in France, but it also shot on sets in France that do not take place in France. Directed by Jeremy Garelick, the second Murder Mystery shot both exteriors in Paris and on sets made to look like Hawaii at the now Tarak Ben Ammarowned Paris Studios. “We recreated an enormous Indian tent for a wedding taking place in Hawaii…in the middle of Paris,” the film’s line producer Raphael Benoliel said. The project was a colossal effort in terms of both budget and manpower. “For Murder Myster y 2, we had nearly 1,000 technicians working on our
crew. We just sent out 19,000 pay slips. 19,000!” Benoliel confirmed, a sign that the French government’s incentive is boosting the local industry and economy. Marchetti and local organizations like France’s union of technical workers FICAM are currently in talks with the government to amend eligibility requirements particularly for VFX-heavy and animation titles. “Just because you’re not talking about France, a film can still be French even if it is about something surreal,” Marchetti said, adding: “It’s not just about the story being French - it’s about the money that it brings to local industries. When the state invests in these projects, it boosts the local economy so it’s a win-win.” Just a TRIP or will foreign productions move in? “Can France welcome films that don’t take place in France? More and more,” Benoliel said, but added that the current rebate is more enticing for VFX-heavy projects and particularly for TV series. “From a business perspective, our international tax rebate is the best in the world for series. For feature films, not necessarily and here’s why. Generally, for feature films like Murder Mystery 2 the above the line - aka the salaries for the talent - are very high. So it’s hard to catch up with the deficit of the above the line
with 30-40%. Even for prestigious series, the salaries aren’t nearly as high as big stars shooting features.” The current tax rebate currently only covers the salaries of French and European actors, so multi-million dollar budgets for top Hollywood and international talent are already cut out of the equation. For Cactus Films’ Thomas Buchwalder, it is primarily about the financial incentives, but goes beyond the money. “Foreign productions are interested in filming in France not just for exterior décor and for the 30-40% return on investments, but also for the high quality of technicians and our know-how of the industry. The savoir-faire we have is knowing the different ways of working specific to France. It’s about experience, anticipation and optimizing costs – and of course the fact that it is rather agreeable to shoot in France from the delicious catering at lunchtime to the beautiful scenery, particularly in the sunny South of France.” The sunny South of France of which he speaks is home to Olivier Marchetti’s Provence Studios, an all-in-one studio complex based in Martigues who recently welcomed Lionsgate’s The Serpent Queen about the life of Catherine de Medici that took advantage of the TRIP and worked with Bernard’s Peninsula Films. Last year’s Festival de Cannes Palme d’Or winner Titane filmed there as did just released Netflix series The 7 Lives of Léa. Next up, the studio will host Yann Gozlan’s upcoming French title Visions starring international stars Matthieu Kassovitz and Diane Kruger will kick off shooting there later this year. Is the TRIP ceiling too low to attract high-end big-budget projects? The current cap of €30 million in spending is still an impediment to France becoming a completely onestop-shop for major international productions. Budgets for major live action Hollywood blockbusters or animated films can be in the hundreds of millions, preventing them from doing all production and post-production work in France. Ridley Scott will film his upcoming historical drama Napoleon for Apple+ in the UK and Malta because filming in France would have been too expensive given the current €30 million tax credit
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ceiling. “Napoleon is filming in the UK. Napoleon in the UK!” Marchetti said. Netflix title Valerian and the City of a Thousand Planets had a nearly €200 million budget and hoped to shoot in France and thus create jobs for 1,200 crew members, but wasn’t able to benefit from the tax credit and had to seek other investment opportunities. The film was ironically directed by Luc Besson, whose own Studios de Paris couldn’t house the production due to the tax rebate restrictions. The studios, conveniently located just on the outskirts of Paris along the Seine river and just a quick 30-minute drive from nearby airport Charles de Gaulle, feature nine sound stages and 700,278 square feet of space. Ben Ammar co-founded the studios with Luc Besson in 2012 then bought out shareholders to officially secure the acquisition earlier this year. The vast space is currently home to several French TV series all year long and recently welcomed several series for major platforms like Netflix and Apple including Emily in Paris, the Netflix show set to start shooting its third season there in the months ahead along with Apple’s Dior-centered drama series. Other French stories like Jean Jacques Annaud’s Notre-Dame on Fire also shot at the studios, but while
the film takes place in central Paris, most of the film was shot on the Studios de Paris stages. While the recent changeover has yet to change anything for the space, “It’s going to be a new vision for the studio,” President of the Studios de Paris said, adding: “It will be Luc’s original vision, but this time hopefully with proper funding.” Now more than a decade earlier, Besson envisioned a one-stopshop for filmmaking where from script writing to design and manufacture of sets to production and post-production could all take place under one roof… and just outside of Paris. However, says Segal, “Luc’s vision could not materialize the way he wanted to because of a lack of funds.” The Studios plan to apply for CNC improvement funding for French tech companies “to really make it THE absolutely perfect city studio” for example, adding a 10th sound stage, planning underground parking and other lot improvements for the vast 16-acre location. “Tarak wants to develop co-productions with international producers and position the studio as a co-producer. He’s done this all his life, so it is a natural next step. The US studios love to come here. For the big productions, the challenge is that our workshop spaces aren’t big enough,
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so we are working on expanding to house bigger structures to accommodate the demand.” Will the improvements be enough to keep reeling in not only French stories, but, like Besson’s original vision, all stories? While ostensibly each story shooting in France must be at least somewhat French, local film bodies remain open to imaginative ways of interpreting a project’s connection to France. “They will work with you on finding a connection with France and it can be creative or artistic – it doesn’t simply have to be all about the location. They do want foreigners to come and shoot here,” Segal said. The French aspect may be a detail to work around, however the strict €30 million ceiling in spending is still an impediment to making France a completely all-in-one shooting destination for colossal budgets. “Today, we can do a Wonder Woman adventure with no problem,” Marchetti said of the country’s capabilities in the production and VFX space, but added that the fact that there is no maximum spending ceiling in nearby countries like Ireland makes France less competitive as a studio destination for full production capacity. However, as the Russian invasion of Ukraine has kept major
productions out of Prague for the time being, Marchetti confirms that his studio phones have been ringing on repeat. “France is a secure country which makes it even more appealing to international productions,” he said. The Studios de Paris are also currently fully booked through the end of the year and likely until end of summer 2023 when the space will halt production to be transformed into an Olympic Village for the 2024 games. The global health crisis combined with the Russian invasion of Ukraine have been catastrophic for the world, but have been a welcome side effect for France-based studio production. “Covid-19 has been an eye-opener for the entire planet. Shooting on stage is so much safer in any kind of epidemic – it’s a very controlled, risk-free environment,” Segal said. In addition, the arrival of the platforms have been a huge boost for production in France in general and particularly in studio. According to Segal, “All of these new players have arrived and they need content. Right now, content is the name of the game. And to shoot content, you need stages.” Rebecca Leffler
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Juridique
If I could do it again?
A comparative analysis of remake rights in France and in the United States
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The famous Canadian producer, director and screenwriter Norman Jewison once put the subject in these terms “I mean they’re making remakes of my films and I’m not even dead yet! Why would you want to make remake?
Today, there are many answers to this fair question, the most pessimistic being annoyed by the lack of ideas in the current film industry, the most optimistic being enthusiastic about the idea of revisiting a great idea through another cultural prism. If one opts for the latter - optimism always being the rule - let us recall that traditionally in copyright law “ideas are free to be used”1 , before going even further to affirm that these same ideas know no boundaries in the Film industry. Indeed, since a film can now be seen all over the world, so why not rely on the originality of a point of view, of an angle to be revisited, to enrich a subject with a different author's view? And what if revisiting a work of art is requiring appropriating the work in the artistic way? The recent triumph of the film “Coda”, a remake of the French film “La Famille Bélier”, which won the 2022 Oscar for best picture, is confirming this trend. The first remake of the Film History would date back to 1918, it is the film entitled “The Squaw Man” directed by Cecil B. Demille, with a new adaptation of the film of the same title, and by the same director, dating from 1914. Others maintain that the trace of the first remake is even more distant and would date back from 1904, with the film entitled “ The Great Train Robbery”, written and directed by Edwin S. Porter being readapted the year after by Siegmund Lubin. The ambition of this article is not to enumerate the numerous remakes that have shaped, and are still shaping, the History of cinema, from “Plein Soleil” to “The Talented Mr. Ripley”, including “The Departed”, a remake by Martin Scorsese of the Hong Kong film “Infernal Affairs” directed by Andrew Law and Alan Mak, but more modestly to discuss the legal framework in which such a project is built. The remake right, which is distinct from the sequel, prequel and spin-off right2 , is often the subject of intense negotiations when it comes to the author's right to transfer it - or not - to the film producer. France and the United States have two unique approaches on the topic. Explanations.
consent. Among the prerogatives of the authors of the original work is the right to authorize or not any new adaptation of their original creation by a third party, depending on whether or not these same authors have assigned their remake right to the producer of the original work. The so-called remake right, that is to say literally to “re-make“ (making again), is therefore an important economic right since it is the only one to allow any third party to produce, realize, and exploit a new original creation adapted from a theme, a plot, characters, or even the same dialogue of a previous work. Alain Delon in ”Plein Soleil” directed by René Clément (1960)
Jude Law in ”The Talented Mr. Ripley” directed by Anthony Minghella (1999)
What is meant by “remake rights” 1. An audiovisual work, whether it is a feature film, a television film, a television series or even a creative documentar y, is subject to copyright as long as it bears the imprint of personality of his/her author 3 . Article L. 113-7 of the French Intellectual Property Code (IPC) provides moreover that the cinematographic and audiovisual works are works of collaboration. The term “work of collaboration” is used in article L. 113-2 of the French IPC to mean “a work in the creation of which several natural persons have contributed to”, which means that the latter have made the artistic choices relating to the work, together. Therefore, “the following are presumed, in the absence of proof to the contrary, to be co-authors of a
collaborative audiovisual work: (1) the author of the screenplay; (2) the author of the adaptation; (3) the author of the spoken text; (4) the author of the musical compositions, with or without words, specially created for the work; and (5) the director.” Each of them being considered as co-author of the work has thus moral and patrimonial rights of author not only on his/ her own contribution, but also on the whole work completed. 2. As the audiovisual work is thus protected by copyright, all rights holders to the work benefit from unique prerogatives, such as the right to bring proceedings for copyright infringement when a successive work is reproducing the original elements of the preexisting work without their
3. Any producer wishing to have a remake of a film made must therefore first verify that the chain of titles of the original work is in clear and clean. Indeed, the remake is first of all a composite work, i.e. a work of the mind that exists subject to the rights of the author of the pre-existing work. As a matter of principle, any adaptation or transformation of a work without the consent of the author or his/ her successors in title is illegal. This is why, as previously mentioned, the producer shall carefully pay attention to obtain the prior consent of the coauthors of the audiovisual work when executing the contracts that will allow the production and exploitation of the original pre-existing work. Finally, it should also be specified that under French law “when the audiovisual work is derived from a pre-existing work or scenario that is still protected, the authors of the original work are assimilated to the authors of the new work” (art. L.113-7 of the CPI). 4. In other words, the producer must make sure that the authors of the pre-existing work have transferred their rights to the producer of this one, in which case it will be necessary to negotiate with the latter to finally consider producing the said remake. It will then be necessary to check the contract of the scriptwriter(s), dialogue writer(s), or director(s) of the pre-existing audiovisual work to identify if they still hold the remake right or not. Care must also be taken not to bypass the author of the work (usually a novel) whose first film would be adapted to. The producer, whether French or international, by controlling the chain of titles, must ensure that the French producer has acquired the secondary and deriva-
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“Coda” directed by Siân Heder (2021)
rights by becoming the assignee › tive of each of the co-authors. This verifi-
cation can be done, for author-writer and author-director contracts, by obtaining an extract from the Registres du cinéma et de l'audiovisuel (RCA) and by requesting a letter from each of the rightful owners confirming, if necessary, their agreement to the transfer.
5. In American law, the remake right is not defined in the Copyright Act. Nevertheless, the remake is traditionally covered by the notion of derivative work in 17 U.S.C. § 101 which is “a work based upon one or more preexisting works, such as a translation, musical arrangement, dramatization, fictionalization, motion picture version, sound recording, art reproduction, abridgment, condensation, or any other form in which a work may be recast, transformed, or adapted.” A work consisting of editorial revisions, annotations, elaborations, or other modifications which, as a whole, represent an original work of authorship, is a 'derivative work. Consequently, in American law, as in French law, the remake right is included in the category of derivative rights, which itself is generally included in the category of ancillary rights in assignment contracts. 6. However, the major difference with French law lies in the application of a key principle of American copyright law, which is the so-called “work made for hire“ regime, under which authors hired by a producer automatically transfer all of their rights to their creation to the producer. In order to do so, the producer must ensure that the work he/ she commissions (for example, the screenplay) falls within the scope of the contract signed with the author, and that the work belongs to one of the categories covered by Section 101 of the Copyright Act (title 17 of the U.S. Code), which includes, in particular, cinematographic and audiovisual works. Under this regime, which
governs the American film industry in practice, as soon as the producer justifies the two above-mentioned criteria, he is considered as the author - and therefore the owner of all intellectual property rights – attached to the commissioned work. This is impossible under French law, where the author can never be a company, as the latter can only become the owner of the author's economic rights when these rights have been assigned to the company, with the author being and remaining the exclusive moral rights ‘holder. 7. Nevertheless, as in French law, a negotiation between an author and a producer will take place on the perimeter of the rights that the producer will become the owner of, and most often this perimeter does not cover the rights derived from the original work. Therefore, as in France, a producer wishing to remake a pre-existing audiovisual work will have to verify the chain of titles upstream. This involves checking the author's contracts to identify whether the producer of the pre-existing audiovisual work holds the remake right. To do this, it will be possible to refer to the U.S. Copyright Office registry to find out if the pre-existing audiovisual work has been registered into and
“La Famille Bélier” directed by Eric Lartigau (2014)
thus consult, when feasible, the chain of titles. In France, if no registry of original works exists, since under French copyright law there is no requirement of registering a work for benefitting from copyright protection, this work being protected independently of any formalism as long as it is original, the producer wishing to have a remake made may refer to the RCA, the public register of contract registrations, to verify the chain of titles of the original pre-existing audiovisual work or to the register of options to identify if an option has been registered on any right related to the original pre-existing audiovisual work.
allow the production of a live action film (and vice versa) which would take all the elements (plot, characters, etc.). Since French law establishes the principle that no author's rights can be used and exploited without the prior authorization of the author, the signing of a copyright assignment contract is therefore a mandatory step, even if the intellectual property code has attempted to facilitate the administrative management of producers by establishing a presumption of assignment, which does not apply to remake rights, which is a right of adaptation and not a right of exploitation of the original work.
How is the remake right negotiated in contracts? A contract within a contract 8. This explains why the remake right is generally included in the derivative or secondary exploitation rights of the film. Under these conditions, the acquisition of the rights by the producer intervenes upstream and concerns in particular the adaptation in the form of a remake in any language and of any kind. For example, one could imagine the transfer of a remake right of a play to
9. The contract for the transfer of copyright will first provide for all the means of exploitation of the pre-existing work, which are often found under the heading of Primary Exploitation, and then will consider the possibility of new creations based on the pre-existing work, including the remake, the transfer of this right being in this part of the contract. The acquisition of this remake right thus reveals the producer's intention to make his/her investment in acquiring the author's rights to the screenplay or film profitable. In addition to the widest possible exploitation of the work he/she produces, the producer wants to have the possibility of giving a new life to the audiovisual work by adapting it in the form of a remake. On the other hand, the author and his/her agent, who understand that it is a question of transferring to the producer, a right to produce a new audiovisual work (in the manner of the author of a book who transfers to the publisher, at the same time as his/her publishing right, the right to make an audiovisual adaptation of the book), will often be reluctant to transfer at the time of the creation of the preexisting work, this additional right to the Producer. Despite the opposing
“La Notte” directed by Michelangelo Antonioni (1961)
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“Si c'était à refaire” directed by Claude Lelouche (1976)
forces of the Producer and the author and his/her agent, the contracts for the transfer of copyright that are currently signed provide, almost systematically even, for the transfer of the remake right.
film, based on a cinema film, a series, a docu-fiction? Nothing is specified about the duration of the transfer of the remake rights, nor about the modes of exploitation of this remake. However, the principle according to which the authors of the first work are the co-authors of the second work applies perfectly to the remake right, and the requirement of French copyright law as to the precise identification of the scope of the assignment, insofar as it protects the author, must also be found in this clause to the remake. Based on these considerations, it is agreed that following these remuneration clauses, which refer to the later “good faith of the parties“ for the remuneration of the transfer of the remake right and especially its exploitation, deny to this transfer any effectiveness. An assignment without remuneration being null and void, it simply does not exist.
10. However, while it is essential for a producer to have the remake right at his/her disposal in complete security, it must be noted that the drafting of the assignment clause is most often succinct or even poor. Indeed, the contractual arrangement of the remake right is classically based on two clauses, one of which is located within the article listing the rights assigned, often under the heading “secondary rights”, which is often drafted as follows: “The remake right, i.e. the right to make, produce and exploit by all the modes and processes referred to herein one or more audiovisual works constituting an adaptation of the Film and taking up all or part of the themes, situations, characters, dialogue, etc. of the Film.” We then find the remake right in the article relating to remuneration in these terms: “In the event of production by the Producer of an adaptation (remake, sequel, prequel and/or spin off), the Author shall receive the same remuneration as that provided for in articles 5.2.1.1 and 5.2.1.2 for each exploitation of the remake (sequel, prequel), spin off for each mode of exploitation defined in these articles. A flat-rate remuneration shall also be paid, to be defined later by mutual agreement and in good faith between the Parties. In the event of transfer by the Producer of the adaptation rights of remake, sequel and/ or spin off to a third party, the Author shall receive a remuneration to be defined later by mutual agreement and in good faith between the Parties and in accordance with industry practice.”
11. In addition, when the author refuses to assign his or her remake right in the contract for the transfer of rights in the original work, he or she will nevertheless agree to grant the producer a right of first negotiation and last refusal that will oblige him or her to first offer the producer the possibility of acquiring the remake right for the purpose of producing a new work. In this way, thanks to this right of first negotiation, the first producer remains in the race if he/she agrees to exercise the remake right and if the parties manage to agree on a new contract. This right of first negotiation can be supplemented by a right of last refusal, which means that the original producer will be able to match an offer from any other third party. In conclusion, the Producer thinks that he/she has the remake right, the author thinks that he/she has assigned it, while they are both in the middle of the road. The question becomes thorny, even painful, when a third party wishes to remake the work. Despite the existence of the clause that invests him/her with the remake
And that's it! Nothing is specified about the type of remake to be made: a live action remake and/or a virtual reality experience and/or an animated
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“Infernal Affairs” directed by Andrew Law and Alan Mak (2002)
the producer is not exempt from › right, the obligation to approach the author
in order to negotiate/ renegotiate the conditions of the transfer of the remake right, by way of an amendment. The qualification of the remake right as an independent adaptation right, the transfer of which must be complete, precise and remunerated in the terms of the intellectual property code, must in our opinion be the subject of a separate contract wi-
thin the contract: “a contract within the contract”. When we say contract, we mean negotiation, search for the common interest of the parties, anticipation of solutions, creative legal imagination, which is the least we can do to secure the economy of the remake, which all the actors of the film industry agree is of major importance. Moral rights and remuneration of the authors of the original work
Remake rights negotiation do's and don'ts To do H Check the chain of titles of the pre-existing work to identify the author(s) and/or remake right holder(s) on the RCA and with the US Copyright Office H Request copies of the contracts for the pre-existing work from the RCA or the US Copyright Office H When the authors of the work are deceased, identify their rightful heirs with, for example, the SACD or the US Copyright Office H To obtain from each author and/ or rightful claimant, written confirmation of their agreement to the transfer H Have the remake right holder sign a new agreement allowing the disposition of the remake right H Check the duration of the rights of the original work
H Verify whether or not the producer of the original work has a right of first negotiation and last refusal over the remake right H Ensure that the transfer of rights contract reserves remuneration to the authors of the pre-existing original work for the exploitation of the remake right.
Not to do
H Produce a remake without the agreement of all the authors and/or rights holders of the pre-existing original work
H Produce a remake with an incomplete chain of titles, for example if the agreement of even one author and/or right holder is missing H Denature the original work by infringing the moral rights of the authors of the pre-existing original work H Forgetting to mention the names of the authors in the credits of the second work H Do not pay the authors of the pre-existing original work H Overriding the first negotiation and last refusal rights of the producer of the pre-existing original work H For a remake of a French work, considering that the only interlocutor regarding the remake right is the production company of the first French work, it is most often appropriate to contact the authors and/or their beneficiaries H For a remake of an American work, considering that the only interlocutors regarding the remake right are the authors, it is most often appropriate to contact the American production company
“The Departed” directed by Martin Scorsese (2006)
12. If the contractual discipline outlined above shall make the production and exploitation of a remake peaceful, what about the respect of the French moral rights of the authors and/or right holders of the pre-existing original work? Is this moral right necessarily an obstacle? When American studios acquire the right to remake a French film, they require the signature of the above-mentioned rider, which also provides for the abandonment of the moral rights of the authors of the original work. The question thus arises as to whether the moral rights would finally be an obstacle to the serene exploitation by these American studios of the remakes of French films that they produce. The moral right is above all the right of disclosure, the right of integrity of the work, and the right of paternity. The respect of the right of paternity does not seem to be an obstacle. On the contrary, since the one who acquires the rights of a film that he/she appreciated either because of the accuracy of its scenario, or because of its commercial success in theaters, wants to be able to prevail himself/herself of its notoriety, and will mention the name of the original author. With regard to the right to integrity of the work, we recall the principle of the freedom of creation and the freedom to adapt, the only limit of which is the denaturing of the work. If an American producer acquires a remake right, it is to remake the original work without distorting it, otherwise there is no point in acquiring remake rights. This leaves the right of disclosure, in other words the final cut, which comes from article L.121.5 of the French IPC, which reserves the right of disclosure of an audiovisual work to the director alone, in agreement with the producer, the Paris Court of Appeal having considered that this hierarchy denies this right to the other co-authors4 . Based on this interpretation, under French law, the authors of the original work (screenwriter and director) are only co-authors of the
remake, none of them having the final cut, which under American law belongs to the producer alone. 13. Finally, it is important to ensure, in France as in the United States, that the authors of the original work receive remuneration (royalties) for the exploitation of the derivative audiovisual work. For example, the basic agreement of the Writers Guild of America5 (WGA) provides for minimum royalty amounts, which the producer of the remake must respect in any case. There is no equivalent in France, as negotiations are by mutual agreement with the authors and/or their agents. Studio catalogs: the opportunity of remakes to revive french films heritage 14. If the opportunity to have remakes made is no longer in question, it can sometimes be difficult to initiate production because the chain of titles is so uncertain, with a right-holder who has retained his/her remake right and who, because greedy or doubtful, refuses to transfer it to the producer. In reality, what if the fertile ground for remakes was right in front of you? We would like to take advantage of this paper to question the opportunity for the main American and French studios and/or producers, who have a rich catalog of films, to conduct a precise legal audit in order to ultimately consider producing remakes. In fact, many American studios are today the rights holders of the remake rights of great classic films of the French repertoire and could be encouraged to revive their catalogs by using the remake rights when they are the rights holders. For example, the only studio MetroGoldwyn-Mayer Inc - recently bought by Amazon - has as an affiliate United Artists, which is a film distribution and production company founded on April 17, 1919 by four Hollywood pioneers: Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks, Mary Pickford and D.W. Griffith. From
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“L'homme de Rio” directed by Philippe De Broca (1964)
1950's on, United Artists began to › the finance independent production, par-
ticularly in France, through its own affiliate known as Les Artistes associés6. In this regard, looking at the catalog of Les Artistes Associés 6 is by itself a dream, as the films included in such catalog are classics of the History of cinema. It includes masterpieces from the French repertoire such as “L'homme de Rio” directed by Philippe De Broca, “Le Voleur” directed by Louis Malle, “Un homme et une femme” directed by Claude Lelouch and Italian film classics such as “La Notte” directed by Antonioni and “Le Dernier Tango à Paris” directed by Bertolucci. And if it were possible today to revive these films through audacious remakes? The purists will cry scandal, while a more optimistic vision will speak of a true artistic opportunity. But the point goes beyond a simple artistic choice, as the opportunity to produce such remakes is great, since it is facilitated by the fact that the studios have the chain of titles in front of them today, in their own catalogs. The main vigilance to be had will then be in the moral rights of the French authors who will have to be respected, i.e. the denaturation of the first classic will be
“ Un homme et une femme” directed by Claude Lelouch (1966)
watched (very) closely by the authors still alive at the time, or their heirs. 15. More, catalog transfers are now an integral part of the audiovisual and film industry landscape where the concentration of media groups is an actual trend. The recent acquisition of MGM by Amazon is confirming this trend, which by the way suggests that Amazon is now the owner of the catalog of Les Artistes associés6 . In this respect, in the name of the French cultural exception and the safeguarding of the French audiovisual heritage, the French legislator is willing to maintain a right of control over such transfers through a law that regulates the sale of film catalogs. Indeed, the Law on the regulation and protection of access to cultural works in the digital age, which was published in the official journal on October 25, 20217, provides a mechanism of pre-emption by the French Government under which: •When catalogs of cinematographic and audiovisual works are transferred to a foreign company, the works they contain must remain accessible to the French public; •The Ministry of Culture must be
“Le Dernier Tango à Paris” directed by Bernardo Bertolucci (1972)
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notified of such a transfer in order to ensure that the foreign company concerned complies with this obligation; •Failure to comply with this obligation may result in a financial penalty, the amount of which is proportional to the value of the works concerned. The producer will have to notify the Ministry of Culture of the transfer of films and catalogs, which will ensure that the buyer will be “in a position (...) to seek [an] ongoing exploitation of the works”. A commission may oppose the sale within six months of the notification. The implementing decrees are eagerly awaited to resolve the many questions left unanswered by this text. In conclusion, the French cinematographic and audiovisual heritage could also be revived through the remakes of some of its classics for which several American studios are now the rights holders. If such a pool of masterpieces present in the catalogs augurs well for ambitious remakes to come, in this spirit “Si c'était à refaire” directed by Claude Lelouche, a 1976 film with Catherine Deneuve and Anouk Aimée, distributed by United Artists, could open the way. Julien Brunet et Karine Riahi, Spring Legal
Notes: 1. H. Desbois, Le droit d’auteur en France: Dalloz 1978, 3rd ed. p. 22. 2. These rights fall into the category of secondary rights. 3. Since then, the French Intellectual Property Code, in its article L. 112-2, expressly considers as intellectual works “cinematographic works and other works consisting of animated sequences of images, with or without sound, called together audiovisual works.” 4. Concerning films / audiovisual works, the final editing is granted to the directors, but the French courts have already considered that technically, even if the producer is not a co-author of the work, he can have a final editing as a director in return for his personal investment (Court of Appel, Paris 9 November 2005); 5. WGA Minimum Basic Agreement. 6. Amazon bought MGM at the end of May for 7.3 billion euros, recovering only part of the co-production shares and mandates of James Bond films for example, and hoping to exploit, through remakes or sequels, films from the catalog. 7. LAW no 2021-1382 of 10/25/21 on the regulation and protection of access to cultural works in the digital age.
“Le Voleur” directed by Louis Malle (1967)
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Minimum Guarantees
French Distributors - Minimum Guarantees Discover the investments made by French distributors
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Ecran total gathered financial information behind recently released movies in French theaters, revealing the average rate of acquisition prices for distributors. This study is based upon initial budgets presented to the Centre National du Cinema (CNC). The Minimum Guarantee (MG) column does not include advertising or publicity expenses. The available data is sure to evolve
Film
Director
Notre Dame On Fire (Notre-Dame Brûle)
Jean-Jacques Annaud
The 3 Musketeers Milady
Initial Budget
(estimates) (€)
during the production process as negotiations are made. However, this information represents an accurate report of investment and risks associated with distributing films in France. The values are compared and contrasted against exploitation rights, along with the agreed-upon contracts signed by sales agents and distributors. In order to ensure more accurate figures, we've French Distributor
French MG (€)
Rights
included a recent box office chart (by number of tickets sold). As this chart will show, MGs, Box Office revenues, and budgets, are not always related, with each and every film fitting into a different margin. This chart is published every year during the Festival de Cannes and can serve as a valued price reference for international buyers. Zoe Hofmann
International Distributor
3 000 000 France All rights
Pathé Films (International)
Martin Bourboulon 29 266 000 Pathé Films
16 173 000 All rights
The 3 Musketeers D'Artagnan
Martin Bourboulon 29 266 000 Pathé Films
16 173 000 All rights
Where Is Anne Frank!
Ari Folman
16 766 000 Le Pacte
Mascarade
Nicolas Bedos
15 070 000
31 529 000 Pathé Films
375 000 France All rights
Pathé Films, Orange Studio
International
MG (€)
8 416 000
16/03/22
Pathé Films
-
13/12/23
Pathé Films
- 05/04/23
Wild Bunch International
2 859 500 All rights
Pathé Films / Orange Studio
2 859 500
01/11/22
Cannes 2022
12/10/22
Pathé Films
-
Les Onze vies de l'Abbé Pierre
Frédéric Tellier
14 904 000 SND
3 000 000 All rights
SND
-
Ride Above (Tempête)
Christian Duguay
13 255 000
Father and Soldier (Tirailleurs)
Mathieu Vadepied
12 115 000
Farewell Mr Haffmann (Adieu Fred Cavayé Monsieur Haffmann)
11 809 000
Gaumont Distribution Pathé Films, Orange Studio
3 000 000 All rights
1 250 000 All rights
787 918
34 085
2 920 000 All rights
Film Opale (Canada)
(Nbr of entries)
08/12/21
14 928 000 Pathé Films
5 258 890 All rights except Canada
Box Office France
1 274 500
Malik Benthala, Jack Mimoun et les Ludovic ColbeauSecrets de Val Verde Justin
TF1 Studio, Pathé Films
Release Date France
1 084 000
Gaumont International
-
Pathé Films, Orange Studio
-
Pathé Films (International)
2 500 000
21/12/22 Cannes 2022
12/01/22
726 676
770 190
L'immensità
Emanuele Crialese
11 712 000 Pathé Films
Goliath
Frédéric Tellier
11 198 000 Studiocanal
1 080 000 All Rights
Studiocanal
- 09/03/22
Tehu
Éric Barbier
11 082 000 SND
3 000 000 All rights
SND
-
Little Vampire (Petit vampire)
Joann Sfar
9 892 000 Studiocanal
2 300 000
Studiocanal
-
21/10/20
For better and for worse (Un homme heureux)
Tristan Séguéla
9 851 000
Gaumont Distribution
-
14/12/22
10 Days Without Mum (10 Jours sans Maman)
Ludovic Bernard
8 936 000 Studiocanal
- International
Studiocanal
500 000
19/02/20
La petite bande
Pierre Salvadori
8 912 000
- Theatrical, International
Wild Bunch International
400 000
20/07/22
-
14/10/20
283 657
750 000 30/03/22
1 098 098
Gaumont Distribution
Gaumont Distribution
298 000 France All rights
Theatrical, Video, International
1 600 000 Television (Canal +)
Calamity, a Childhood of Martha Rémi Chayé Jane Cannary
8 283 000 Gebeka Films
300 000 Theatrical
Indie Sales
Rise (En Corps)
Cédric Klapisch
8 177 000 Studiocanal
750 000 Theatrical, Video
Studiocanal
Yvan Attal
7 925 336
The Accusation (Les Choses Humaines)
Gaumont Distribution
1 450 000 All Rights
Gaumont Distribution
-
01/12/21
244 326
1 177 404
182 035
These amounts come from initial budgets presented to the Centre national du cinéma (CNC-RCA) when drafting film accounts. Those do not include publicity nor advertising. These numbers are bound to evolve during the production and negotiation process, and mereley represent the definite contracted value. It is understood that values are negotiated against the exploitation rights, territories and duration, contracted by sales agents and distributors, which implies that discretionary criteria are applied and no formula can accurately link budgets to MGs. Mai 2022 / Écran total – Hors-série n° 2
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Initial Budget
French Distributor
French MG (€)
Minimum Guarantees
International International Distributor MG (€)
Film
Director
Authentik (Suprêmes)
Audrey Estraougo
7 865 000
The Book of Wonders (La Chambre des Merveilles)
Lisa Azuelos
7 791 000 SND
Le Parfum Vert
Nicolas Pariser
7 172 000
Diaphana Distribution
846 000 All rights
Le petit piaf
Gérard Jugnot
7 015 000
Gaumont Distribution
1 000 000 All rights
Frédéric Forestier
6 898 000 SND
Faithful (De nos frères blessés)
Hélier Cisterne
6 868 000
De son vivant (Peaceful)
Emmanuelle Bercot
6 819 000 Studiocanal
The Great Magic (La Grande Magie)
Noémie Lvovsky
6 699 000 Ad Vitam
300 000 All rights
Indie Sales
40 000
Oh my goodness !
Laurent Tirard
6 690 000 Le Pacte
400 000 France all rights
Charades
110 000
Les Blancs
Robin Campillo
6 546 000
360 000 Theatrical
Playtime
-
Les volets verts
Jean Becker
6 226 000 ARP Distribution
700 000 All Rights
ARP
Les folies fermières
Jean-Pierre Améris
6 129 000 Apollo Films
850 000 Theatrical
TF1 Studio
Spoiled Brats (Pourris Gâtés)
Nicolas Cuche
5 913 000 Apollo Films
500 000 Theatrical
Tori and Lokita (Tori et Lokita)
Jean-Pierre et Luc Dardenne
5 903 000
300 000 Theatrical
Men on the Verge of a Nervous Breakdown (Hommes au bord de la crise de nerfs)
Audrey Dana
Maigret
Patrice Leconte
The Test Degustation
The Bodins (Les Bodin's en Thaïlande)
estimate (€)
Sony Pictures Releasing
Diaphana Distribution
Rights
2 100 000 All Rights
Sony Picture Releasing
-
1 700 000 All rights
SND
-
Orange Studio
-
Gaumont Distribution
-
21/12/22
24/11/21
Box Office France (Nbr of entries)
131 993
Cannes 2022
402 000 All rights
SND
198 000
17/11/21
1 638 654
400 000 France all rights
Charades
340 000
23/03/22
51 911
24/11/21
165 773
1 691 000 Theatrical
Memento Distribution
Release Date France
450 000
24/08/22
-
11/05/22
Other Angles Pictures
150 000
15/09/21
442 901
Wild Bunch International
213 000
28/09/22
Cannes 2022
1 450 000 France all rights
FranceTV Distribution
270 000
25/05/22
5 549 000 SND
1 150 000 All rights
SND
-
23/02/22
535 701
Emmanuel Poulain-Arnaud
5 442 000 Apollo Films
600 000 Theatrical
Charades
-
29/12/21
301 542
Ivan Calbérac
5 302 000 Studiocanal
1 050 000 All rights
Studiocanal
-
31/08/22
Diaphana Distribution
5 611 000 Warner Bros.
Between Two Emmanuel Carrère Worlds (Ouistreham)
5 040 000
Memento Distribution
700 000 All rights
FTV Distribution
460 000
12/01/22
408 623
Hold Me Tight (Serre-moi fort)
4 748 000
Gaumont Distribution
500 000 All rights
Gaumont Distribution
250 000
08/09/21
100 690
4 724 000
Diaphana Distribution
300 000 All rights
FTV Distribution
250 000
17/11/21
377 361
-
23/11/22
650 000
7/10/20
263 937
Mathieu Amalric
Hear Me Out (On est Pascal Elbé fait pour s'entendre) Sage-Homme
Jennifer Devoldère
The ABCs of love (Parents d'élèves)
Noémie Saglio
4 625 000 UGC Distribution
Incredible But True
Quentin Dupieux
4 606 000
Diaphana Distribution
250 000 France all rights
WTFilms/Wild Bunch
-
15/06/22
Cannes 2022
Promises (Les Promesses)
Thomas Kruithof
4 598 000
Wild Bunch Distribution
550 000 Theatrical
Elle Driver
-
26/01/22
325 480
Forever Young (Les Amandiers)
Valéria BruniTedeschi
4 579 000 Ad Vitam
130 000 France all rights
Charades
90 000
09/11/22
Cannes 2022
4 642 612 Warner Bros.
1 000 000 All rights - Theatrical
TF1
These amounts come from initial budgets presented to the Centre national du cinéma (CNC-RCA) when drafting film accounts. Those do not include publicity nor advertising. These numbers are bound to evolve during the production and negotiation process, and mereley represent the definite contracted value. It is understood that values are negotiated against the exploitation rights, territories and duration, contracted by sales agents and distributors, which implies that discretionary criteria are applied and no formula can accurately link budgets to MGs. Mai 2022 / Écran total – Hors-série n° 2
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Cannes
2022
Initial Budget
Film
Director
Undercover (Enquête sur un scandale d'Etat)
Thierry de Peretti
4 572 000
L'Ecole est à Nous
Alexandre Castagnetti
Apaches: gang of Paris
estimate (€)
French Distributor
International International Distributor MG (€)
Rights
Release Date France
Box Office France (Nbr of entries)
285 000 France all rights
Wild Bunch International
4 531 000 UGC Images
800 000 France all rights
Orange Studio
Romain Quirot
4 520 000 Tandem Films
100 000 Video
WTFilms
275 000
Another World (Un autre monde)
Stéphane Brizé
4 418 000
Diaphana Distribution
125 000 France all rights
Wild Bunch International
110 000
16/02/22
484 044
Happening (L'événement)
Audrey Diwan
4 356 000
Wild Bunch Distribution
150 000 All rights
Wild Bunch International
200 000
24/11/21
129 934
363 000 France all rights
RTBF
74 000
26/05/21
22 784
Sons of Philadelphia Jérémie Guez
Pyramide Distribution
French MG (€)
Minimum Guarantees
4 131 000 The Jokers
340 000 09/02/22
-
26/10/22
Citoyen d'honneur
Mohamed Hamidi
3 985 000 Apollo Films
430 000 All rights
-
-
14/09/22
The Road Ahead (Placés)
Nessim Chikhaoui
3 836 000 Le Pacte
700 000 France all rights
Wild Bunch International
-
12/01/22
Close
Lukas Dhont
3 800 000
350 000 Theatrical, International
The Match Factory
60 000
A Radiant Girl (Une jeune fille qui va bien)
Sandrine Kiberlain
3 732 000 Ad Vitam
175 000 France all rights
FTV Distribution
110 000
26/01/22
Vaillant Hearts (Coeurs vaillants)
Mona Achache
3 716 000 BAC Films
150 000 Theatrical, Video
Other Angles Pictures
-
11/05/22
Une Histoire d'amour
Alexis Michalik
3 706 000 Le Pacte
400 000 Theatrical, Video
Charades
The Imaginary Doctor (Le Médecin imaginaire)
Ahmed Hamidi
3 665 000 UGC Distribution
575 000 Theatrical, Video
Orange Studio
The Innocent (L'innocent)
Louis Garrel
3 634 000 Ad Vitam
150 000 France all rights
Wild Bunch International
Madeleine Collins
Antoine Barraud
3 596 000
Paname Distribution
150 000 Theatrical
Charades
Vortex
Gaspar Noé
3 524 000
Wild Bunch Distribution
338 000 All rights
Wild Bunch International
Diary of a fleeting affair
Emmanuel Mouret
3 306 000
Pyramide Distribution
400 000 Theatrical, Video
Kinology
A Good Man
Marie-Castille Mention-Schaar
3 302 000
Pyramide Distribution
Inexorable
Fabrice du Welz
3 292 000 The Jokers
Secret Name Aurélia Georges (La Place d'une autre) Freestyle (En roue libre)
Didier Barcelo
Working Girls (Filles de joie)
Frédéric Fonteyne, Anne Paulicevich
Diaphana Distribution
3 259 000
Pyramide Distribution
3 101 000
Memento Distribution
3 055 000 KMBO
180 000 All rights 25 000 Theatrical, Video 1 047 000 All rights 125 000 Theatrical, Video 75 000 Theatrical
Pyramide International Playtime
72 100
150 000
12/10/22
Cannes 2022
43 800
22/12/21
191 590
-
13/04/22
25 844
37 500
14/09/22
Cannes 2022
130 000
10/11/21
11 298
- 06/04/22
24 179
22/6/20
47 130
141 000
13/04/22
57 915
- 09/03/22
80 112
120 000 Theatrical, Video
Totem Films Sales
2 620 000 Le Pacte
27/04/22
68 000
2 991 000 Ad Vitam
Mouloud Achour et Dominique Baumard
-
Be for Films
Softie (Petite Nature)
Patrick & Sebastien VS the Fake News (Les Méchants)
200 000
110 000 29/06/22
Playtime
Pyramide Distribution
16 118
Elle Driver
150 000 France all rights
2 622 000
Cannes 2022
60 000
3 051 000 Ad Vitam
A Tale of Love and Desire (Une histoire Leyla Bouzid d'amour et de désir)
110 818
Pyramide International
Singing Jailbirds Etienne Comar (A l'ombre des filles) Samuel Theis
223 904
90 000 All rights
Pyramide International
187 500 France all rights
WTFilms
19/01/22
52 735
52 000
01/09/21
39 434
-
08/09/21
137 928
These amounts come from initial budgets presented to the Centre national du cinéma (CNC-RCA) when drafting film accounts. Those do not include publicity nor advertising. These numbers are bound to evolve during the production and negotiation process, and mereley represent the definite contracted value. It is understood that values are negotiated against the exploitation rights, territories and duration, contracted by sales agents and distributors, which implies that discretionary criteria are applied and no formula can accurately link budgets to MGs. Mai 2022 / Écran total – Hors-série n° 2
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Cannes
2022
Film
Director
Petite Fleur
Santiago Mitre
Initial Budget
French Distributor
estimate (€)
2 490 000 KMBO
French MG (€)
Minimum Guarantees
International International Distributor MG (€)
Rights
Release Date France
Box Office France (Nbr of entries)
100 000 Theatrical
Playtime
85 000 08/06/22 82 000
16/06/21
-
27/04/22
12 440
150 000
22/09/21
151 629 5 445
The Man Who Sold Kaouther Ben His Skin (L'Homme Hania qui a vendu sa peau)
2 426 000 BAC Films
25 000 All rights
Bac Films
South Sentinel (Sentinelle Sud)
Mathieu Gerault
2 096 000 UFO Distribution
50 000 Theatrical
Be For Films
Bigger Than Us
Flore Vasseur
1 950 000 Jour2Fête
40 000 Theatrical, Video
Indie Sales
Honey Sugar (Cigare au miel)
Kamir Aïnouz
1 862 000
60 000 Theatrical, Video
Best Friends Forever
-
06/10/21
Révolution sida
Frédéric Chaudier
1 018 000 JHR film
80 000
-
-
30/11/22
Rookies (Allons enfants)
Thierry Demaizière
1 002 000 Le Pacte
30 000 Theatrical, Video
Le Pacte
100 000
13/04/22
42 811
The Sea Ahead (Face à la mer)
Ely Dagher
709 000 JHR
40 000 All rights
The Party Films Sales
-
13/04/22
1 834
Little Ballerinas (Petites danseuses)
Anne-Claire Dolivet
328 000 KMBO
20 000 Theatrical
Upside Distribution
20 000
25/08/21
7 287
The World After Us (Le monde après nous)
Louda Ben Salah Cazanas
186 000 Tandem Films
35 000 Theatrical
Be for films
10 000 20/04/22
15 923
Roaring 20's (Années 20)
Elisabeth Vogler
140 000 Wayna Pitch
15 000 Theatrical
Films Boutique
10 000
2 200
Paname Distribution
Theatrical, Video, international
27/04/22
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Cannes Plans de Financement
8 devis et plans de financement à l’étude
© LISA RITAINE
2022
Romain Duris dans “Coupez” de Michel Hazanavicius. Le film est produit par Getaway Films et La Classe Américaine avec l’aide de France 2 Cinéma et de la Région Île-De-France pour un peu moins de 5 M€
u Écran total publie en exclusivité les montages financiers de huit longs métrages répartis dans l’ensemble des sélections cannoises. H Les devis et plans de financement présentés dans ce dossier concernent trois films sélectionnés en compétition officielle du 75ème Festival de Cannes, un autre en section Cannes Première, un de plus en séance de minuit, un en hors compétition, un autre qui fera l’ouverture de la manifestation et un dernier qui clôturera la Quinzaine des Réalisateurs. Le long métrage qui s’annonce le plus ambitieux s’avère être le nouveau long métrage de Nicolas Bedos,
Mascarade. Porté par un casting cinq étoiles (Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet, Marine Vacth, Emmanuelle Devos), le film bénéficie d’un budget de 15 M€. Le réalisateur est à nouveau accompagné par ses fidèles producteurs François Kraus et Denis Pineau-Valencienne (Les Films du Kiosque) ainsi que par les groupes Pathé et Orange Studio, déjà à l’œuvre sur son précédent film, La Belle Époque, également présenté en hors compétition cannoise il y a trois ans. Autre fidélité notable : celle qui lie le producteur Emmanuel Agneray (Bizibi) au réalisateur Nicolas Pariser dont le nouveau film, Le Parfum Vert, sera présenté en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs. Le duo avait déjà présenté leur œuvre commune précédente, Alice et le Maire, dans cette même sélection en 2019. Les deux hommes sont parvenus à rassembler plus de 7 M€, notamment grâce à de solides soutiens de Canal+ et de la Belgique, pour mener à bien cette comédie d’aventure.
C’est également une relation de fidélité qu’entretient le producteur Frédéric Niedermayer (Moby Dick Films) avec le cinéaste Emmanuel Mouret. Le duo présentera la comédie sentimentale Chronique d’une liaison passagère sur la Croisette après n’avoir pu monter les marches en 2020 avec Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait. Le film ayant dû se contenter, comme beaucoup d’autres, d’un label du Festival. Ce nouvel opus dans la filmographie du réalisateur français semble s’être conçu dans une économie maîtrisée, avec un budget légèrement supérieur à 3 M€ avec des soutiens précieux d’Arte, Canal+ et des régions Île-de-France et PACA. Pour sa première sélection en compétition officielle, le cinéaste belge Lukas Dhont a lui aussi réalisé son film Close dans une économie inférieure à 4 M€. Habitué à bénéficier de budgets conséquents depuis ses adaptations cultes d’OSS 117, Michel Hazanavi-
cius semble revenir à un cinéma moins onéreux puisque sa comédie horrifique Coupez !, présenté lors de la cérémonie d’ouverture, aura coûté moins de 5 M€. Là aussi, le groupe Canal+ a été déterminant dans le montage financier grâce à un apport de 1,2 M€. Pour son retour en compétition officielle avec Les Amandiers, Valéria Bruni Tedeschi a bénéficié d’un budget similaire, dont 500 000 € émanant de l’avance sur recettes du CNC. Après avoir présenté Le Daim à la Quinzaine des Réalisateurs en 2019, Quentin Dupieux intègre désormais la Séance de Minuit avec sa nouvelle comédie, Fumer fait tousser, produite par Hugo Sélignac (Chi-Fou-Mi Productions – Groupe Mediawan) pour un peu moins de 7 M€. Enfin, les plus fidèles des fidèles de la Croisette, Jean-Pierre et Luc Dardenne, retrouvent la compétition officielle avec Tori et Lokita qu’ils ont produit pour un peu moins de 6 M€ via leur propre société de production, Les Films du Fleuve. Nicolas Colle
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Cannes
2022
Plans de Financement
© 2022 - AD VITAM PRODUCTION/AGAT FILMS ET CIE/BIBI FILM TV/ARTE FRANCE CINÉMA
Les Amandiers
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques................................392 040 11.Sujet..................................................................204 000 13.Droit d’auteur du réalisateur................... 45 000 14.Droits musicaux..........................................100 000 15.Droits divers (documents archives)........5 000 16.Traductions et dactylographie...................7 500 17.Frais sur manuscrits............................................600 18.Frais préliminaires...........................................5 040 19.Agents littéraires et conseils.....................24 900 2. Personnel............................................1 146 515 21.Producteurs.....................................................183 185 22.Réalisateur technicien...............................45 000 23. Équipe préparation et tournage 231. Directeur de production..........................52 773 231-1. Autres personnels....................................41 248 232. Régie................................................................81 990 233. Mise en scène techniciens.....................159 124 234. Conseillers spécialisés.............................12 200 235. Directeur de la photographie................52 451 235-1. Autres personnels.................................45 449 236. Machinerie-Electricité.............................74 584 237. Chef opérateur du son.............................. 18 028 237-1. Son - autres personnels..........................13 801 238. Créateur de costumes.............................26 041 238-1. Costumes - autres personnels..........65 225 239. Maquillage - coiffure...................................18 961 24. Équipe décoration Chef décorateur...................................................27 875 Ensemblier décorateur.....................................96 916 Décoration - autres personnels.......................9 976 26. Montage et finitions Chef monteur image..........................................33 593 Chef monteur son.................................................19 682 Bruiteur......................................................................2 700 Mixeur.......................................................................13 300 Autres personnels...............................................22 273 28. Divers................................................................25 640
8. Postproduction image et son...........235 046 81. Montage et sonorisation 811. Montage image...........................................22 480 812. Montage son................................................10 400 813.Projections........................................................ 4 725 814.Prestations son................................................1 340 815. Prestations post-synchro..........................7 950 83. Laboratoire numérique 833. Travaux après montage.........................57 000 84. Effets visuels numériques......................30 000 85. Génériques et films annonces..............30 000 86. Elements de livraison...................................3 500 87. Sous-titrages et audiodescription.........25 651 89. Conservation pour dépôt légal...............5 000 9. Assurances et divers...........................170 052 91. Assurances.......................................................39 100 92. Publicité.............................................................6 500 93. Frais d’actes et de contentieux...............15 500 94. Frais financiers............................................108 952
29.Agents artistisques personnel technique ........ 4 500 3. Interprétation...................................... 351 376 31.Rôles principaux - Salaires............................91 418 Rôles principaux - BNC....................................45 500 32.Rôles secondaires.........................................114 618 33.-35.Petit rôle, doublure, figuration........ 72 442 36.Personnel artistique après tournage.....2 040 39.Agents artistiques.........................................25 358 4. Charges sociales.................................669 138 41.Auteurs...................................................................7 719 43.Réalisateur technicien................................22 500 44.Equipe technique......................................508 397 45.Artistes.............................................................130 522 5. Décors et costumes...........................490 744 51. Studios 512. Plateaux et annexes........................................ 550 52. Décors naturels 521. Locations.....................................................120 500 522. Aménagements........................................97 600 523. Prestations...................................................69 980 54. Aménagement décors............................ 48 800 55. Meubles et accessoires...............................41 585 56. Moyens de transports jouants................13 400 57. Effets spéciaux.................................................3 750 58. Costumes..........................................................83 819 59. Postiches et maquillage............................10 760 6. Transports,défraiements, régie........ 378 681 61. Déplacements avant tournage.............. 32 970 62. Tournage...........................................................116 371 63.-67. Défraiements, déplacements après tournage, droits de douanes............156 993 68. à 69. Frais de bureau, régie, divers........72 347 7. Moyens techniques............................. 122 247 71. Matériels prises de vues “cinéma”........ 39 600 72. Matériels prises de vues “vidéo”.............5 400 73. Machineries....................................................34 360 74. Eclairage..........................................................28 060 75. Son.......................................................................14 827
TOTAL PARTIEL..................................3 955 839 Frais généraux...................................................256 459 Imprévus...............................................................366 370 TOTAL HORS TVA.............................. 4 578 668
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteurs délégués Ad Vitam Production et Agat Films...... 254 715 € Fonds de soutien production................ 108 000 € SOFICA garantie par le producteur Cineaxe............................................................... 191 461 € La Banque Postale Image....................... 125 000 € Estimation CI............................................... 750 000 €
Aides sélectives Avances sur recettes................................ 550 000 € Autres CNC - Aide au développement (part non remboursable)............................. 7 000 € Aides des collectivités locales Aides non remboursables Région Île-de-France................................ 318 000 € SOFICA non garantie(s) Sofitvciné 9...................................................... 75 000 € Cinémage 16................................................... 65 000 € Indéfilms 10.................................................... 60 000 € Cinéaxe 3......................................................... 30 000 € Préventes télévisuelles et autres Canal +.............................................................. 931 990 € Ciné +................................................................. 62 500 € Arte................................................................. 200 000 € Minima garantis Vidéo Ad Vitam......................................................... 130 000 € Étranger Charades......................................................... 90 000 € PART FRANÇAISE 94,98%........... 4 348 666 € Producteurs étrangers Apport 1er coproducteur étranger Bibi Film TV.................................................. 230 000 € PART ÉTRANGÈRE 5,02%.............. 230 000 € TOTAL............................................. 4 578 666 €
Coproduction télévision Arte France Cinéma................................. 400 000 €
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Cannes
2022
Plans de Financement
Chronique d’une liaison passagère
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques................................274 500 11. Sujet....................................................................20 000 12. Adaptation dialogues.............................. 120 000 13. Droit d’auteur du réalisateur...................40 000 14. Droits musicaux...........................................70 000 15. Droits divers (documents archives)......13 000 16. Traductions et dactylographie.................4 000 17. Frais sur manuscrits........................................7 500 2. Personnel.............................................716 544 21. Producteurs..................................................125 000 22. Réalisateur technicien..............................40 000 231. Directeur de production...........................33 153 231-1. Autres personnels....................................31 740 232. Régie............................................................... 83 369 233. Mise en scène techniciens.....................62 202 235. Directeur de la photographie...............40 891 235. Prises de vues - autres personnels.....25 879 236. Chef opérateur du son..............................15 967 236-1. Son - autres personnels.........................12 215 237. Chef costumier.............................................12 692 237-1. Costumes - autres personnels.............9 847 238. Maquillage...................................................20 565 239. Machinerie - Electricité...........................42 970 24. Équipe décoration Chef décorateur...................................................32 859 Décoration - autres personnels....................46 083 25. Montage et finitions Chef monteur image.......................................... 30 218 Chef monteur son................................................10 036 Bruiteur......................................................................2 200 Mixeur..........................................................................8 150 Autres personnels............................................... 17 508
28. Divers Prestation personnel tournage, décor.......13 000 3. Interprétation.....................................324 820 31. Rôles principaux - Salaires..................... 130 000 31-1. Rôles principaux - BNC........................ 130 000 32. Rôles secondaires.........................................6 600 33.-35. Petit rôle, doublures, figuration..... 27 820 36. Personnel artistique après tournage....3 000 39. Agents artistiques.......................................27 400 4. Charges sociales................................459 959 41. Auteurs................................................................. 6 817 42. Artistes.............................................................76 696 43. Réalisateur technicien.............................. 22 000 44. Techniciens.................................................354 446 5. Décors et costumes...........................327 800 52. Décors naturels 521. Locations.....................................................172 000 523. Prestations..................................................47 000 53. Aménagement décors.............................34 000 54. Animaux................................................................300 55. Meubles et accessoires............................50 000 56. Moyens de transports jouants.................4 500 58. Costumes........................................................ 15 000 59. Postiches et maquillage.............................5 000 6. Transports,défraiements, régie.......253 240 61. Déplacements avant tournage.............36 000 62. Tournage........................................................86 040 63. à 67. Défraiements, déplacements après tournage, droits de douanes............89 000 68. à 69. Frais de bureau, régie, divers.......42 200 7. Moyens techniques.............................279 180 71. Matériels prises de vues “cinéma”........65 000 72. Matériel additionnel à la prise de vue....4 500 73. Machineries................................................... 32 000
74. Eclairage.........................................................45 000 75. Son......................................................................18 680 761. Montage image.......................................... 22 000 762. Montage son.................................................11 000 763. Projections.....................................................8 000 764. Prestations son............................................4 000 765. Prestations post-synchro........................5 000 766. Auditorium................................................. 32 000 8. Pellicules - Laboratoires.......................77 100 821. Laboratoires de tournage.....................38 000 822. Laboratoires pour finitions.....................19 100 84. Sous-titrages..................................................12 000 85. Conservation pour débat légal................5 000 86. Conservation production, éléments et données techniques..................3 000 9. Assurances et divers............................121 100 91. Assurances..................................................... 32 000 92. Publicité.............................................................8 000 93. Frais d’actes et de contentieux................16 100 94. Frais financiers............................................65 000 TOTAL PARTIEL................................. 2 834 243 Frais généraux...................................................189 000 Imprévus..............................................................283 000 TOTAL HORS TVA.............................. 3 306 243
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur(s) délégué(s) Numéraire Aide à la préparation...................... 438 867 €
Fonds de soutien en préparation Aide à la préparation....................... 54 000 € Fonds de soutien production Aide à la préparation..................... 300 036 € Coproduction télévision Numéraire ARTE France Cinéma.................... 350 000 € Aide des collectivités locales Aides remboursables Région Île-de-France................... 244 000 € Région PACA................................... 100 000 € SOFICA non garanties La Banque Postale Image 15........ 150 000 € Indéfilms 10...................................... 100 000 € Préventes télévisuelles et autres Chaîne hertzienne ARTE.............. 150 000 € Cryptée première fenêtre Canal + (hors catch-up)................ 901 000 € Cryptée deuxième fenêtre Ciné +................................................... 80 840 € Minima garantis Salle et vidéo Pyramide......................................... 400 000 € Étranger Kinology.............................................. 37 500 € PART FRANÇAISE 100%................. 3 306 243 €
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DEVIS INITIAL
18. Machineries................................................ 34 200 €
36. Sous titres................................................. 65 000 €
1. Développement Scénario...................... 62 500 €
19. Équipements sonores............................. 18 625 €
37. Assurances................................................. 45 500 €
2. Droits d’auteur........................................... 116 000 €
20. Studio.............................................................. 2 750 €
38. Imprévus................................................... 217 202 €
3. Droits musicaux........................................... 4 000 €
21. Bureaux de production............................. 8 625 €
39. Frais........................................................... 225 000 €
4. Réalisation............................................... 300 000 €
22. Digitalisation................................................ 4 850 €
40. Producteurs............................................ 243 858 €
5. Rôles principaux....................................... 110 000 €
23. Laboratoire....................................................... 750 €
41. Commission Tax Shelter....................... 112 500 €
6. Département Production..................... 298 415 €
24. Locations.................................................... 112 950 €
TOTAL............................................ 3 800 000 €
7. Département Réalisation........................ 122 175 €
25. Transports.................................................. 115 500 €
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL
8. Département Caméra............................. 122 635 €
26. Régie.............................................................. 71 240 €
RTBF Prévente télévisée........................................ 25 000 € The Match Factory Ventes internationales............................. 280 000 € Eurimages Fonds publics................................................ 40 000 € TOTAL............................................ 2 660 000 €
9. Département Sonore............................... 52 975 €
Belgique 70% Fonds Audiovisuel de Flandre Fonds publics.................................................. 15 000 € Fonds publics................................................ 60 000 € Fonds publics............................................. 480 000 € Fonds publics................................................ 30 000 € Menuet Investissement du producteur............... 67 940 € Dépôt fiduciaire au Fonds Audiovisuel de Flandre...................................................... 349 560 € DPG Media Coproduction télévision........................... 175 000 € Prévente télévisée....................................... 75 000 € Casa Kafka Pictures Investissement Tax Shelter................... 900 000 € Lumière Publishing MG distribution nationale........................ 50 000 € CNC Fonds publics................................................. 112 500 €
27. Directeur de post-production.......... 45 000 €
10. Département artistique...................... 198 900 €
28. Équipe de montage............................... 67 000 €
11. Maquillages et coiffures........................ 136 985 €
29. Post-production sonore...................... 98 900 €
12. Département Lumières...................... 109 840 €
30. Salle de montage................................... 10 000 €
13. Équipe additionnelle................................. 7 500 €
31. Post-production VFX............................. 26 875 €
14. Casting...................................................... 222 800 €
32. Post-production digital image......... 87 000 €
15. Effets visuels............................................... 15 000 €
33. Divers............................................................ 13 500 €
16. Matériels Caméra..................................... 58 500 €
34. Publicité...................................................... 62 700 €
17. Matériels Lumières.................................. 64 500 €
35. Frais juridiques......................................... 69 250 €
France 15% Diaphana Distribution Minima garantis.......................................... 350 000 € The Match Factory Ventes internationales............................... 60 000 € Eurimages Fonds publics............................................... 160 000 € TOTAL............................................... 570 000 € Pays-Bas 15% Fonds du Film Néerlandais Fonds publics............................................. 200 000 € Netherlands Film Production Incentive Remise au comptant..................................... 83 916 € Topkapi Films Fonds renouvelable du Fonds du Film Néerlandais................ 36 084 € Lumière Publishing Minima garantis ............................................ 70 000 € The Match Factory Ventes internationales............................... 60 000 € Eurimages Fonds publics............................................... 120 000 € TOTAL............................................... 570 000 € TOTAL GÉNÉRAL.......................... 3 800 000 €
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© LISA RITAINE
Coupez !
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques................................482 960 11. Sujet................................................................... 139 260 12. Adaptation dialogues...............................125 000 13. Droit d’auteur du réalisateur...................62 000 14. Droits musicaux.........................................150 000 15. Droits divers (documents archives).........1 200 17. Frais sur manuscrits...........................................500 19. Agents littéraires et conseils......................5 000 2. Personnel........................................... 1 140 612 21. Producteurs.................................................206 059 22. Réalisateur technicien..............................63 000 23. Équipe préparation et tournage 231. Direction administration...........................52 841 232. Régie...............................................................58 448 233. Mise en scène techniciens......................77 032 234. Conseillers spécialisés............................76 070 235. Directeur de la photographie...............37 485 235-1. Prises de vues - autres personnels..62 014 236. Chef opérateur du son...............................16 941 236. Son - autres personnels............................11 879 237. Créateur de costumes...............................18 226 237-1. Chef costumier.........................................16 660 237-2. Costumes - autres personnels.........10 096 238. Maquillage...................................................62 094 239. Machinerie - Electricité...........................83 407 24. Équipe décoration Chef décorateur..................................................38 028 Ensemblier décorateur.......................................12 183 Décoation - autres personnels.......................88 732 25. Montage et finition Chef monteur image.........................................48 858 Chef monteur son.................................................17 825 Bruiteur.....................................................................3 900 Mixeur.......................................................................... 8 913
Autres personnels...............................................16 344 26. Personnel VFX.............................................. 15 000 27. Main d’oeuvre décors..................................28 577 28. Divers ...............................................................10 000 3. Interprétation.....................................720 077 31. Rôles principaux..........................................321 429 32. Rôles secondaires...................................204 000 33. à 35. Petits rôles, figuration....................128 525 36. Personnel artistique après tournage.....2 500 39. Agents artistiques........................................63 623 4. Charges sociales................................ 770 528 41. Auteurs.................................................................5 797 42. Artistes............................................................199 528 43. Réalisateur technicien...............................34 020 44. Techniciens.................................................... 531 183 5. Décors et costumes...........................347 700 51. Studios 512. Plateaux et annexes.....................................2 750 52. Décors naturels 521. Locations.....................................................150 900 53. Aménagement décors.............................54 400 55. Meubles et accessoires............................45 000 56. Moyens de transports jouants...................1 500 57. Effets spéciaux..............................................25 500 58. Costumes.......................................................30 600 59. Postiches et maquillage...........................37 050 6. Transports,défraiements, régie........249 321 61. Déplacements avant tournage..................8 143 62. Tournage......................................................... 171 228 63. à 67. Défraiements..........................................1 300 68. à 69. Frais de bureau, régie......................68 650 7. Moyens techniques............................263 060 71. Matériels prises de vues “cinéma”.........50 420 72. Matériels additionnels-prise de vue........8 180 73. Machineries....................................................27 450 74. Eclairage..........................................................69 250
75. Son.......................................................................14 410 76. Montage et Sonorisation 761. Montage.........................................................93 350 8. Pellicules - Laboratoires.................... 168 900 81. Pellicules et supports.................................... 8 300 82. Travaux avant tournage Traitement rushes...............................................36 330 83. Effets visuels/numériques......................45 200 84. Génériques et films annonces..............30 000 85. Elements de livraison..................................30 120 86. Sous-titrages..................................................13 950 87. Conservation production...........................5 000 9. Assurances et divers.......................... 184 064 91. Assurances......................................................39 064 93. Frais d’actes et de contentieux.............40 000 94. Frais financiers..........................................105 000
Rémunération du Producteur en Participation Getaway Films La Classe Américaine................................. 138 463 € Frais Généraux en Participation Getaway Films La Classe Américaine................................. 105 059 € Coproduction Télévision Numéraire France 2 Cinéma........................................ 380 000 € Aides des Collectivités Locales Aides Remboursables Région Île-De-France............................. 400 000 € Sofica Non Garantie Sofitvcine 9.................................................. 400 000 €
TOTAL PARTIEL..................................4 327 222 Frais généraux ...................................................288 483 Imprévus.............................................................200 000 TOTAL HORS TVA...............................4 815 705
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur Délégué Getaway Films La Classe Américaine................................ 1 774 621 € Numéraire (Crédits d’impôts) Getaway Films La Classe Américaine............................... 875 000 € Numéraire Getaway Films La Classe Américaine............................... 656 099 €
Préventes Télévisuelles et autres Premier Passage TV Premium Canal +............................................................. 1 112 034 € Second Passage TV Premium Cine +................................................................ 101 060 € Canal + International...................................... 3 000 € Free TV France 2.......................................................... 350 000 € Minimas Garantis Monde Entier (Hors Japon) + Salle/Vidéo France Wild Bunch International MG Japon Gaga................................................................ 325 000 € PART FRANÇAISE 100%.............. 4 845 705 €
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Fumer fait tousser
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques............................... 425 000 11. Sujet.................................................................. 237 500 13. Droit d’auteur du réalisateur....................67 500 14. Droits musicaux...........................................70 000 15. Droits divers (documents archives)........2 500 16. Traductions et dactylographie.................5 000 17. Frais sur manuscrits.......................................5 000 19. Agents littéraires et conseils....................37 500 2. Personnel .........................................1 442 430 21. Producteurs..................................................268 595 22. Réalisateur technicien...............................67 500 23. Équipe préparation et tournage 231. Directeur de production........................ 48 080 231-1. Autres personnels...................................52 244 232. Régie...............................................................94 087 233. Mise en scène techniciens.....................89 348 234. Conseillers spécialisés.............................20 201 235. Directeur de la photographie............. 25 000 235-1. Prises de vues - autres personnels..22 978 236. Chef opérateur du son.............................16 546 236-1. Son - autres personnels.......................10 486 237. Créateur de costumes..............................26 041 237-1. Costumes - autres personnels..........34 286 238. Maquillage...................................................53 984 239. Machinerie-Electricité............................58 980 24. Équipe décoration Chef décorateur.................................................. 47 503 Décoration - autres personnels....................189 801 25. Montage et finition Chef monteur image.........................................27 500 Chef monteur son................................................ 17 484 Bruiteur......................................................................4 550 Mixeur......................................................................10 400 Autres personnels..............................................24 844
3. Interprétation..................................... 703 742 31. Rôles principaux - Salaires....................200 000 Rôles principaux - BNC................................200 000 32. Rôles secondaires - Salaires...................134 424 Rôles secondaires - BNC................................ 67 000 33. à 35. Petits rôles, figuration.....................36 404 36. Personnels artistique après tournage..4 000 39. Agents artistiques..........................................61 914 4. Charges sociales................................ 808 109 41. Auteurs...............................................................12 670 42. Artistes............................................................158 784 43. Equipe technique.....................................599 530 44. Réalisateur technicien................................37 125 5. Décors et costumes...........................830 890 51. Studios 512. Plateaux et annexes...................................31 650 513. Consommation électrique.......................2 000 515. Consommations et prestations diverses........................................3 860 52. Décors naturels 521. Locations.....................................................150 500 523. Prestations...................................................23 400 53. Aménagement décors..............................37 000 54. Animaux.............................................................3 500 55. Meubles et accessoires............................40 480 56. Moyens de transports jouants.............. 65 900 57. Effets spéciaux.............................................. 111 600 58. Costumes..................................................... 148 000 59. Postiches et maquillage.........................213 000 6. Transports,défraiements, régie....... 734 878 61. Déplacements avant tournage..............92 940 62. Tournage......................................................202 070 63. à 67. Défraiements, déplacements après tournage, droits de douanes............351 938 68. à 69. Frais de bureau, régie......................87 930 7. Moyens techniques............................. 236 781
71. Matériels prises de vues cinéma..............46 710 72. Matériel additionnel à la prise de vue.....3 330 73. Machineries.....................................................18 506 74. Eclairage........................................................... 68 618 75. Son.......................................................................13 392 76. Montage et Sonorisation 761. Montage image.............................................15 750 762. Montage son................................................17 200 763. Projections.....................................................6 900 764. Prestations son................................................800 765. Prestations post-synchro........................ 2 800 766. Auditorium...................................................42 775 8. Pellicules - Laboratoires.....................334 136 81. Pellicules et supports.......................................1 225 82. Laboratoires 821. Laboratoires de tournage........................12 792 822. Laboratoires pour finitions...................44 478 83. Effets visuels numériques...................220 000 84. Sous-titrages...................................................9 300 85. Génériques et films annonces.................5 000 86. Elements de livraison..................................33 341 87. Conservation pour dépôt légal................8 000 9. Assurances et divers.......................... 279 524 91. Assurances........................................................63 214 92. Publicité.............................................................6 000 93. Frais d’actes et de contentieux............... 55 310 94. Frais financiers...........................................155 000 TOTAL PARTIEL.................................5 795 490 Frais généraux ...................................................376 033 Imprévus................................................................537 188
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur(s) délégué(s) Numéraire Chi-Fou-Mi Productions et Gaumont................................... 2 982 933 Fonds de soutien en préparation Chi-Fou-Mi Productions.................. 131 150 Rémunération du producteur en participation Chi-Fou-Mi Productions et Gaumont....................................... 268 595 Frais généraux en participation Chi-Fou-Mi Productions et Gaumont....................................... 376 033
€ €
€
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Aides des collectivités locales Aides non remboursables PACA................................................. 300 000 € Occitanie......................................... 200 000 € Préventes télévisuelles et autres Canal+ - 1ère diffusion cryptée (catch up incluse)........................ 1 700 000 OCS - 2ème diffusion cryptée.... 350 000 TMC 1ère diffusion hertzienne............. 200 000 2ème diffusion hertzienne.......... 200 000
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TOTAL..................................... 6 708 711 €
TOTAL HORS TVA................................6 708 711
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© 2022 - LES FILMS DU KIOSQUE /PATHÉ FILMS/SOFINERGIE CAPAC /TF1 FILMS PRODUCTIONS/FILS PROD/HUGAR PROD/UMEDIA
Mascarade
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques................................970 478 11. Sujet.................................................................. 283 808 12. Adaptation dialogues.................................10 000 13. Droit d’auteur du réalisateur................. 283 808 14. Droits musicaux.........................................295 000 15. Documents archives....................................19 300 18. Frais préliminaires........................................ 10 800 19. Agents littéraires et conseils.....................67 762 2. Personnel...........................................2 823 815 21. Producteurs................................................. 704 243 22. Réalisateur technicien.............................293 924 231. Direction administration...........................93 195 231-1. Autres personnels....................................88 156 232. Régie...............................................................141 997 233. Mise en scène techniciens..................208 089 234. Conseillers spécialisés........................... 30 460 235. Directeur de la photographie.............. 81 000 235-1. Autres personnels................................143 393 236. Chef opérateur du son............................43 548 236. Son - autres personnels............................41 451 237. Chef costumier...........................................25 407 237-1. Autres personnels...................................112 576 238. Maquillage..................................................157 708 239. Machinerie - électricité........................200 842 24. Chef décorateur............................................. 74 157 24-1. Ensemblier décorateur............................21 532 24-2. Autres personnels..................................151 488 25. Chef monteur image..................................43 200 25-1. Autres personnels....................................113 344 27. Main d’oeuvre décors................................... 9 030 28. Divers....................................................................7 875 29. Agents personnel technique .................37 200
3. Interprétation.................................. 2 491 444 31. Rôles principaux.......................................... 513 333 31-1. BNC.............................................................1 026 667 32. Rôles secondaires...................................438 000 33. à 35. Petits rôles, figuration...................301 044 36. Personnel artistique après tournage....8 000 39. Agents artistiques...................................204 400
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur(s) délégué(s) Numéraire Les Films du Kiosque.............................. 1 577 420 € Pathé Films.................................................. 1 602 130 € Fonds de soutien en préparation Les Films du Kiosque (hors majoration).......................................... 33 853 € (majoration spéciale à 47,36%)................ 16 033 € (majoration plan de relance 25%)............ 8 463 € Rémunération du producteur en participation Les Films du Kiosque................................. 633 743 € Frais généraux en participation Les Films du Kiosque................................ 887 240 € SOFICA garantie par Les Films du Kiosque Manon 11............................................................ 92 000 € Cofimage 33................................................ 100 000 € Palatine Étoile 19........................................ 100 000 €
4. Charges sociales................................1 999 211 41. Auteurs..............................................................17 906 43. Réalisateur technicien..............................173 709 44. Equipe technique.....................................1 102 673 45. Artistes............................................................483 199 46. Impôts et taxes imputés au film.......... 221 724 5. Décors et costumes..........................1 480 137 6. Transports,défraiements, régie......2 146 651 7. Moyens techniques..............................579 175
Autres coproducteurs Numéraire Orange Studio................................ 500 000 Fils Prod............................................. 401 674 Hugar Prod......................................... 393 841 Fonds de soutien Orange Studio (hors majoration)............................ 875 580 (majoration standard à 14,21%)... 124 420 Fils Prod (hors majoration).............................. 86 092 (majoration standard à 14,21%)...... 12 234 Hugar Prod (hors majoration)............................... 92 951 (majoration standard à 14,21%)...... 13 208
8. Pellicules - Laboratoires....................476 634 9. Assurances et divers...........................537 437 91. Assurances.......................................................81 990 94. Frais financiers...........................................455 447 TOTAL PARTIEL................................13 504 982 Frais généraux.................................................. 929 205 Imprévus...............................................................633 743 TOTAL HORS TVA............................ 15 067 930
Coproduction télévision Fonds de soutien TF1 Films Production (hors majoration)........................... 700 464 € (majoration standard à 14,21%)..... 99 536 € Aides des collectivités locales Fonds de soutien Région Sud....................................... 100 000 € SOFICA non garantie(s) Cinémage 16.................................... 100 000 Indéfilms 9.......................................... 97 870 SG Image 2020................................. 50 000 Cofimage 33.................................... 150 000
€ € € €
Minima garantis Salle Pathé Films/Orange Studio........ 5 719 225 € PART FRANÇAISE 96,67%...... 14 567 977 €
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€ € € €
Producteurs étrangers Apport 1er coproducteur étranger Umedia - fonds propres................... 87 452 € Aide(s) nationale(s) Umedia - Tax Shelter...................... 414 500 € TOTAL PART ÉTRANGÈRE 3,33%.501 952 € TOTAL GÉNÉRAL................. 15 069 929 €
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Cannes
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Plans de Financement
© BIZIBI
Le Parfum Vert
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques................................ 418 050 ..................................................................................168 000 11. Sujet........................................................................3 500 12. Adaptation dialogues..............................108 000 13. Droit d’auteur du réalisateur...................80 000 18. Autres frais.......................................................58 550 2. Personnel .........................................1 606 720 21. Producteurs...................................................272 105 22. Réalisateur technicien..............................60 000 23. Équipe préparation et tournage 233. Mise en scène techniciens.................1 263 633 29. Agents artistisques personnel technique .........................................10 982 3. Interprétation....................................1 189 495 31. Rôles principaux....................................... 750 000 32. Rôles secondaires.......................................156 814 33. à 35. Petits rôles, doublures, figuration............. 192 000 37. Personnels musique....................................90 681
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL
63. à 67. Défraiements, déplacements après tournage, droits de douanes..........568 860 68. à 69. Frais de bureau, régie et divers.......................................................86 420
Producteurs délégués BIZIBI................................................................ 793 965 € Crédit d’impôt............................................ 1 081 560 €
7. Moyens techniques............................369 550 71. Matériels prises de vues cinéma...........169 200 74. Eclairage......................................................... 76 000 75. Son.....................................................................16 000 76. Montage et Sonorisation 77. Postproduction vidéo..............................108 350
Coproduction télévision France 2 Cinéma........................................ 550 000 € Aide des collectivités locales Île-de-France............................................... 356 000 €
8. Pellicules - Laboratoires.................... 392 992 822. Laboratoires pour finitions.................386 492 Frais divers...............................................................6 500
SOFICA garantie Cofinova 18................................................... 100 000 € SOFICA non garantie(s)
9. Assurances et divers...........................175 648 91. Assurances......................................................68 946 92. Publicité..........................................................20 000 94. Frais financiers.............................................86 702
Cofimage 33................................................ 100 000 € SG Image 2020.............................................. 75 000 € Cinéventure 7................................................. 45 000 € Palatine Étoile 19........................................... 65 000 € Indéfilms 10................................................... 125 000 €
TOTAL PARTIEL...................................6 534 110 Frais généraux..................................................420 470 Imprévus.................................................................217 575
Autres Crédit d’impôt hongrois Laokoon Film Group................................. 284 093 € PART FRANÇAISE 89,63%........... 6 428 559 € Producteurs étrangers Belgique Co-producteur Versus Production......................................... 134 612 € Chaîne TV RTBF................................................................... 69 484 € Proximus.......................................................... 60 000 € Be TV-Voo......................................................... 15 000 € Autre(s) Inver Invest Tax Shelter........................... 420 000 € Orange Studio (part belge)...................... 44 500 € PART ÉTRANGÈRE 10,37%............. 743 596 € TOTAL GÉNÉRAL............................. 7 172 155 €
Préventes télévisuelles et autres
4. Charges sociales.................................918 655
Canal+.......................................................... 1 260 000 € Canal+ Catch up.............................................. 74 441 € Canal+ International....................................... 3 000 € Ciné+................................................................ 120 000 € France 2 Cinéma........................................ 550 000 €
TOTAL HORS TVA.................................7 172 155 5. Décors et costumes...........................807 720 52. Décors naturels extérieurs 531. Locations.................................................... 722 200 56. Moyens de transports jouants...............23 020 57. Effets spéciaux.................................................3 500 58. Costumes.......................................................59 000
Minima garantis Diaphana (salle, Vidéo-vod France, Inter)........... 445 000 € Orange Studio (salle, vidéo-vod France, Inter)........... 400 500 €
6. Transports,défraiements, régie.......655 280
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Cannes
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Plans de Financement
© CHRISTINE PLENUS
Tori et Lokita
DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques.................................633 541 11. Sujet.................................................................300 000 13. Droit d’auteur du réalisateur................300 000 14. Droits musicaux...........................................20 000 15. Droits divers (documents archives).......5 000 16. Traductions et dactylographie.................6 000 17. Frais sur manuscrits ......................................... 2 541 2. Personnel .........................................2 204 126 21. Producteurs..................................................493 362 22. Réalisateur technicien...........................600 000 23. Équipe préparation et tournage 231. Direction de production..............................5 278 231-1. Autres personnels................................199 400 232. Régie .............................................................130 720 233. Mise en scène techniciens ..................145 000 234. Conseillers spécialisés ..............................4 650 235. Directeur de la photographie ...............47 326 235-1. Prises de vues - autres personnels..69 974 236. Chef opérateur du son.............................27 243 236-1. Son - autres personnels....................... 17 062 237. Chef costumier.............................................22 421 237-1. Costumes - autres personnels .........36 980 238. Maquillage.....................................................22 169 239. Machinerie-Electricité .............................54 553 24. Équipe décoration Chef décorateur .................................................70 000 Décoration - autres personnels......................81 370 25. Montage et finition Chef monteur image .......................................30 600 Chef monteur son .................................................18 125 Bruiteur......................................................................5 250 Mixeur ......................................................................17 000 Autres personnels..............................................54 459
27. Main d’oeuvre décors ................................38 700 28. Divers................................................................. 12 484 3. Interprétation...................................... 167 010 31. Rôles principaux ..........................................85 000 32. Rôles secondaires ....................................... 18 000 33. à 35. Petits rôles, figuration.................... 50 200 39. Agents artistiques .........................................13 810 4. Charges sociales................................ 645 573 42. Artistes.............................................................52 460 43. Producteurs....................................................83 672 44. Techniciens.................................................. 504 341 45. Eléments de salaires annexes....................5 100 5. Décors et costumes...........................257 900 52. Décors naturels 521. Locations ....................................................102 500 53. Aménagement décors ..........................105 000 55. Meubles et accessoires .............................10 000 56. Moyens de transports jouants ................9 500 57. Effets spéciaux ...............................................7 400 58. Costumes ........................................................21 000 59. Postiches et maquillage..............................2 500 6. Transports,défraiements, régie........495 015 61. Déplacements avant tournage.................5 250 62. Tournage......................................................... 121 925 63. à 67. Défraiements, déplacements après tournage, droits de douanes...................... 226 920 68. à 69. Frais de bureau, régie et divers.140 920 7. Moyens techniques.............................218 890 71. Matériels prises de vues “cinéma”........82 000 73. Machineries .....................................................4 000 74. Eclairage.......................................................... 15 000 75. Son......................................................................18 500 8. Pellicules - Laboratoires.....................110 000 82. Laboratoires 821. Laboratoires de tournage...................... 15 000
822. Laboratoires pour finitions..................40 000 83. Effets visuels numériques......................20 000 84. Sous-titrages.................................................10 000 85. Elements de livraison................................ 25 000 9. Assurances et divers..........................584 420 91. Assurances .....................................................54 500 92. Publicité............................................................21 000 93. Frais d’actes et de contentieux...............24 536 94. Frais financiers..........................................484 384
Minima garantis Salle Diaphana Distribution............................ 300 000 € Vidéo - VàD - VàDA Le Meilleur du Cinéma................................ 70 000 € Étranger Wild Bunch International (Monde hors pays coproducteurs)........ 212 716 € PART FRANÇAISE 35,45%........... 2 092 010 €
TOTAL PARTIEL.................................. 5 316 475 Frais généraux....................................................381 023 Imprévus................................................................215 700 TOTAL HORS TVA................................5 913 198
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur(s) délégué(s) Archipel 35......................................................... 15 835 € Coproduction télévision France 2 Cinéma........................................ 250 000 € Aides sélectives Eurimages (part française)...................... 132 947 € Aide collectivité locale non remboursable Région Île-de-France............................... 250 000 € Préventes télévisuelles et autres Canal +.............................................................. 527 572 € Ciné +................................................................. 60 640 € Canal + International...................................... 3 000 € France Télévisions..................................... 250 000 €
Producteurs étrangers Apport 1er coproducteur étranger Les Films du Fleuve....................................... 28 829 € Aide(s) nationale(s) Fédération Wallonie-Bruxelles............. 515 000 € Wallimage..................................................... 350 000 € VAF..................................................................... 112 500 € Screen Brussels............................................. 70 000 € Eurimages...................................................... 242 053 € Chaînes de TV RTBF.................................................................. 164 822 € Proximus.......................................................... 40 000 € BeTV................................................................ 100 000 € Préventes et minima garantis Cinéart (Bénélux)...................................... 100 000 € Wild Bunch International (Monde hors pays coproducteurs)..... 387 284 € Autre(s) Tax Shelter................................................. 1 700 000 € TOTAL 1ER COPRODUCTEUR 64,55%. 3 810 488 € TOTAL GÉNÉRAL........................... 5 903 398 €
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Cannes Coproductions
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Belgique
La Belgique, au coeur de la coproduction européenne
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Le niveau des sélections atteint, cette année encore, au festival de Cannes confirme la qualité des productions belges ainsi que l’ouverture de l’éco-système belge aux films d’initiative étrangère. La Belgique reste plus que jamais le principal partenaire du cinéma français.
soutient ainsi annuellement quatre longs métrages initiés aux Pays-Bas (à hauteur de 200 000 € par film) et quatre longs métrages belges francophones (112 500 € par film). “Les coproductions avec d'autres pays et régions sont également éligibles s'il y a suffisamment d'apport créatif et/ou de valeur ajoutée pour la Flandre.” Thierry Leclercq
On sait que la coproduction y est une nécessité afin de trouver des compléments de financement pour les projets belges, mais aussi que les producteurs locaux sont très attentifs aux histoires et aux univers qui reflètent la diversité du monde. La complémentarité des différents instruments financiers à leur disposition permet de faire aboutir, financièrement et artistiquement, bon nombre de projets, même si cela reste parfois compliqué. Lors de la présentation à la presse des films belges sélectionnés à Cannes, le réalisateur Jean-Pierre Dardenne (Tori et Lokita) le soulignait ainsi : “Nous avons des commissions qui lisent les scénarios, un tax shelter qui soutient l’industrie, des fonds régionaux. Résultat : un certain nombre de nos films sont dans les grandes rencontres internationales. C’est lié, ce n’est pas un hasard. C’est dû à ce soutien artistique et économique, même si ce n’est jamais assez. Nous vivons un moment difficile, mais qui permet quand même de faire des films, de se trouver dans les rencontres internationales et dans les salles de cinéma du monde entier.” En volume, en 2021, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel a reconnu comme belges 51 longs métrages, dont 8 films nationaux et 43 coproductions officielles ; cela représente une augmentation de 21% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. On y dénombre 16 films majoritaires financiers pour un financement global de 21,61 M€ (exclusion faite du film d’animation Big Foot Family, au financement particulier), contre 23,7 M€ l’année précédente. Leur budget moyen est passé de 2,15 M€ à 2,05 M€. “La part belge dans le financement des films majoritaires reste stable à 64,7%, expliquait Jeanne Brunfaut lors de la présentation du bilan du CCA. On assiste cependant à un changement en ce qui concerne la part étrangère : on chute de 25,7% en 2020 à 19,5% d’apport français (4,22 M€), la part des autres pays doublant en passant de 8 à 16% du financement (3,43 M€).” 33 coproductions officielles avec la France Avec 33 longs métrages, le nombre de coproductions officielles avec la France est, lui, en légère augmentation par
Les coproductions belges à Cannes
“Les huit montagnes” de Felix van Groeningen & Charlotte Vandermeersch - Menuetto (Belg.), Wildside (Ita.), Pyramide (Fra.)
çais ; ils représentent 52% des projets et 63% des investissements (4,7 M€). “Après quelques années d’échanges moins intenses, la tendance est plutôt à l’idylle ces temps-ci, remarque-t-on chez Wallimage ; l'arrivée en Belgique de nombreux tournages français compense l’érosion des travaux de postproduction, “surtout dans le secteur des effets spéciaux dopés en France par des actions très ciblées des pouvoirs publics”. La part des œuvres venant d’autres pays, tels l’Italie, Irlande, l’Allemagne, le Luxembourg ou la Scandinavie grimpe désormais à 15 %. En région bruxelloise, le screen. brussels fund est intervenu l’an dernier sur 44 projets, dont 16 longs métrages de fiction, avec un investissement global de 3,64 M€. 70% des projets soutenus sont des productions majoritaires belges et 30% des productions minoritaires. On dénombre 19 coproductions avec la France, pour 4 avec les Pays-Bas et 2 en Allemagne, au Luxembourg, au Canada, au Maroc… Pour la Flandre, Screen Flanders a investi 4,46 M€ dans 26 productions en 2021 (14 longs métrages, 8 majoritaires et 6 minoritaires). “Les principaux pays coproducteurs pour les dossiers approuvés sont les Pays-Bas (8), la France (6), le Luxembourg (4) et la Belgique francophone (4). A côté, nous avons aussi soutenu des coproductions avec la Suède, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni.” Aux côtés de ses productions majoritaires, le VAF (Fonds audiovisuel de Flandre) participe également à des coproductions avec d'autres pays et régions. “Ce soutien est plus limité et intervient plus tard dans le processus de financement.” Il se concentre essentiellement sur les projets de ses “partenaires naturels”, les Pays-Bas et la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec lesquels existent des accords de réciprocité fixes. Le VAF
rapport à la moyenne (29 films) ; elles représentent 77% des coproductions officielles reconnues par le CCA. Parmi les 51 longs métrages reconnus, on pointe 6 coproductions avec l’Italie, 3 avec le Luxembourg. Remarquons que dans la liste des films agréés en 2021 par le CNC, figurent 38 films coproduits avec la Belgique, dont 14 films d’initiative belge et 24 films d’initiative française. Malgré la crise, le tax shelter fédéral reste un instrument très attractif et l’un des principaux bailleurs de fonds de la (co)production ; l’an dernier, il a permis de lever 142,7 M€ pour le secteur audiovisuel, dont 88 M€ en Fédération Wallonie-Bruxelles (+ 2,4%) et 54,7 M€ en Flandre (en baisse). Le mécanisme reste un aimant très important pour les films étrangers, les coproductions minoritaires absorbant 82% des fonds levés, contre 18% seulement pour les films majoritaires belges. Ce qui ne manque pas de susciter des demandes de modification du mécanisme afin de permettre un rééquilibrage au profit de la cinématographie belge. En regard du coût final des longs métrages, l’apport du tax shelter représente 30% pour les films majoritaires et 14% pour les minoritaires. Les guichets régionaux Les fonds régionaux belges prennent appui sur ce mécanisme fiscal pour attirer les dépenses sur leur territoire, financées de ce fait aux deux tiers, comme le rappelle régulièrement Wallimage. En 2021, le fonds wallon a financé 54 projets à hauteur de 7,41 M€, dont 22 projets réalisés par des Belges, 23 projets réalisés par des Français, et 9 projets d’autres nationalités (Italie, Allemagne, Islande, Turquie, Danemark, Luxembourg, Royaume-Uni). Dans son bilan, prédominent les séries et les films fran-
Compétition officielle : Tori et Lokita de Luc et Jean-Pierre Dardenne - Les Films du Fleuve, Savage Film (Belg.), Archipel 35 (Fra.) Close de Lukas Dhont - Menuet, Versus Production (Belg.), Topkapi Film (P.-B.), Diaphana Films (Fra.) Les huit montagnes de Felix van Groeningen & Charlotte Vandermeersch - Menuetto (Belg.), Wildside (Ital.), Pyramide (Fra.) R.M.N. de Cristian Mungiu - Mobra Films (Roum.), Les Films du Fleuve (Belg.), Why Not Productions (Fra.) Un Certain Regard : Le bleu du caftan de Maryam Touzani - Les Films du Nouveau Monde (Fra.), Velvet Films (Belg.), Ali n’Productions (Macédoine), Snowglobe Film (Dan.) Retour à Séoul de Davy Chou - Aurora Films (Fra.), Fra.akas Productions (Belg.), Vandertastic (All.) Harka de Lofty Nathan - Cinenovo (Fra.), Wrong Men (Belg.), Tarantula Luxembourg (Lux.) Semaine de la Critique : Dalva d’Emmanuelle Nicot - Hélicotronc (Belg.), Tripode Productions (Fra.) Alma Viva de Cristèle Alves Meira - Entre Chien et Loup (Belg.), Midas Filmes (PT), Fluxus Fims (Fra.) Scale de Joseph Pierce - Bridge Way Films (G.-B.), Melocoton Films (Fra.), Ozù Productions (Belg.), Endor Film (Tch.) Quinzaine des Réalisateurs : Les Harkis de Philippe Faucon - Istiqlal Films (Fra.), Les Films du Fleuve (Belg.) Le parfum vert de Nicolas Pariser - Bizibi (Fra.), Versus Production (Belg.) Cannes Première : Dodo de Panos Koutras - 100% Synthetic Film (Gre.), MPM Film (Fra.), Tarantula Belgique (Belg.) Don Juan de Serge Bozon - Les Films Pelléas (Fra.), Fra.akas Productions (Belg.) La nuit du 12 de Dominik Moll - Haut et Court (Fra.), Versus Production (Belg.) Séance spéciale de Minuit : Rebel de Adil el Arbi & Bilall Fallah - Caviar, Beluga Tree (Belg.), Calach Films (Lux.), Le Collectif 64 (Fra.) Acid : La colline de Denis Gheerbrant & Lina Tsrimova - Pivonka (Fra.), Naoko Films (Belg.)
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Cannes Coproductions
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Luxembourg
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Nobis quisi cum quiae repra asitatibus idia volor aut aut aut que quae solorepe Film Fund Luxembourg nullautem. Namet dolupid uciliquibus, quis aut vitatet quam et et qui volupis ipsam eum harum harumet odita perum ditibus a volupti orecto conem. Im im rere del ipsae vellu
nants. Il y a un seul comité qui décide sur base des qualités artistiques (scénario, originalité, comédiens, réalisateurs…) et des retombées dans notre industrie cinématographique.
Que vous inspire cette plantureuse sélection de coproductions luxembourgeoises à Cannes ?
Le dernier en date a été conclu avec le Portugal ; on a signé l’an dernier un accord de co-développement. Il faut savoir qu’entre un quart et un cinquième de la population au Luxembourg est d’origine portugaise et que nous avions, il y a vingt cinq ans, des liens beaucoup plus étroits au niveau de la réalisation. On a soutenu le développement de plusieurs projets, dont une série portugaise [Projecto Global] qui va pouvoir entrer en production avec des cinéastes et techniciens luxembourgeois. Nous avons aussi préparé un accord de coproduction avec Israël que nous espérons pouvoir signer cet automne au festival de Haïfa. On développe encore un accord de coproduction avec nos amis du Sénégal avec lesquels on entretient des liens intéressants, notamment pour deux coproductions.
Avez-vous développé récemment de nouveaux partenariats en termes de coproduction ?
Nous sommes bien évidemment très contents et très fiers. L’année dernière nous avions trois films en sélection, six cette année. Apparemment, dans leurs coproductions minoritaires, nos producteurs trouvent les bons coproducteurs, les bons créateurs et les bons projets audiovisuels ; et leurs partenaires opèrent les bons choix au Luxembourg. Cela valide aussi les choix de nos comités de sélection puisque notre système d’aide est sélectif, retenant de 30 à 35% des projets proposés. Ce sont essentiellement des coproductions européennes, secteur où nous sommes les plus actifs ; le Luxembourg coproduit à 85 à 90% avec des partenaires européens, principalement pour des productions francophones. Cette participation luxembourgeoise s’exprime aussi au niveau technique et créatif, puisque l’on retrouve à l’affiche des talents comme l’actrice Vicky Krieps dans les rôles principaux de deux films. Après Anne Frank l’an dernier, le savoir faire de nos studios d’animation est, une fois encore, reconnu avec la séance spéciale pour Le petit Nicolas, également sélectionné à Annecy avec deux autres de nos coproductions. Cela souligne l’importance de ce secteur au Luxembourg, aux cotés de la Belgique et de la France.
Les producteurs luxembourgeois bénéficient-ils, en regard de leur implication, d’une réciprocité pour leurs propres projets ?
Cela arrive de plus en plus, même si c’est plus difficile. Le Luxembourg est quand même un très petit pays avec une cinématographie restreinte ; on se limite à trois ou quatre longs métrages de réalisateurs luxembourgeois par an. Il est difficile d’aller trouver des aides sélectives à l’extérieur du pays, mais on collabore beaucoup avec les pays qui disposent de mécanismes fiscaux comme la Belgique, où c’est plus automatique. Nos réalisateurs doivent d’abord se faire la main pour être appréciés au niveau international. On leur offre des opportunités financières de notre côté pour se faire remarquer à l’international.
Le Film Fund attribue aux projets des montants assez importants, en regard des autres guichets ; sont-ils conditionnés par des exigences particulières ?
On a bien sûr des exigences. On donne, par exemple, la préférence aux projets qui apportent un retour dans l’industrie luxembourgeoise, impliquant des cinéastes et des techniciens luxembourgeois. Notre soutien ne se manifeste pas uniquement sur le plan financier mais aussi sur le plan artistique et créatif. Il peut sembler important mais il ne faut pas oublier que l’on ne dispose que d’un seul guichet au Luxembourg ; il n’y a pas d’autre aide fiscale ou régionale comme en Belgique, ni de soutien du marché via des distributeurs ou des télévisions. Notre aide financière sélective peut aller jusqu’à 1,5 M€ pour une coproduction minoritaire et 3 M€ pour un film majoritaire. C’est intéressant pour le producteur qui n’a pas besoin de s’adresser à différents guichets ou interve-
Guy Daleiden « Cannes offre une reconnaissance exceptionnelle au cinéma luxembourgeois »
Quels sont ces talents qui émergent peu à peu ?
Nous avons Christophe Wagner qui a réalisé la série luxembourgeoise Capitani, dont les deux saisons ont été achetées par Netflix. Le réalisateur Loïc Tanson est actuellement en tournage du long métrage du Tombeau des Géants (Laïf a seil). Nous venons d’apporter notre soutien au nouveau long métrage d’Adolf El Assal dont le film précédent Sawah a été vu dans le monde entier, notamment sur Netflix. Certains films ont dû postposer leur sortie à cause de la situation sanitaire, comme Le chemin du bonheur de Nicolas Steil, qui sortira cependant le mois prochain en Belgique et en France. Propos recueillis par Thierry Leclercq
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Cinq coproductions luxembourgeoises en sélection officielle
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L'actrice luxembourgeoise Vicky Kr ieps (Phantom Thread, Bergman Island, Serre moi fort, De nos frères blessés) tient le rôle principal dans deux films présentés en sélection officielle dans la section Un Certain Regard. Dans Corsage de la réalisatrice autrichienne Maire Kreutzer, elle relève le défi d'incarner la célèbre impératrice austrohongroise Elisabeth (Sissi), âgée de 40 ans, qui se rebelle de plus en plus contre les conventions. Coproduit au Luxembourg par Bernard Michaux (Samsa Film), avec des partenaires autrichiens (Film AG), allemands (Komplizen Film) et français (Kazak Productions), le film a été tourné de mars à juillet 2021 au Luxembourg et en Autriche ; on y trouve notamment la comédienne luxembourgeoise Jeanne Werner et une équipe locale, la post-production son étant assurée par les studios Philophon. On retrouve Vicky Krieps, aux côtés du regretté Gaspard Ulliel, décédé en janvier dernier, dans Plus que
jamais, le 5ème long métrage d’Emily Atef (Trois jours à Quiberon) ; elle y campe le personnage d’Hélène qui part seule en Norvège pour chercher la paix et éprouver la force de sa passion amoureuse avec Mathieu. Le film s’est tourné au printemps 2021 en France, en Norvège ainsi qu’aux studios Filmland au Luxembourg, avec entre autres les comédiennes luxembourgeoises Sophie Langevin et Valérie Bodson. Il est coproduit par Jani Thiltges (Samsa Film), aux côtés de Eaux Vives Production (France), Niko Film (Allemagne) et Mer Film (Norvège). La compétition Un Certain Regard accueille aussi Harka, premier long métrage de fiction du réalisateur américain Lofty Nathan (12 O’Clock Boys). Un jeune Tunisien y mène un combat pour la survie et la dignité après la mort soudaine de son père. Le film est produit au Luxembourg par Donato Rotunno (Tarantula), avec Wrong Men (Belgique), Cinenovo (France) et Cinetelefilm (Tunisie).
“Plus que jamais” d’Emily Atef (Un Certain Regard).
La post-production a été entièrement réalisée dans les studios Philophon à Bettembourg. En séance de minuit, Rebel, le dernier long métrage du duo de réalisateurs belgo-marocains Adil El Arbi et Bilall Fallah, est coproduit par Jésus Gonzalez (Calach Films), avec Caviar Antwerp et Beluga Tree (Belgique) ainsi que Le Collectif 64 (France). On y trouve au générique les comédiens luxembourgeois Tommy Schlesser et Nassim Rachi, ainsi qu’une impor-
tante équipe technique. Quant au long métrage d’animation Le petit Nicolas -Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, il est coproduit par Liliane Eche et Christel Henon (Bidibul Productions), associés à Onyx Films (France) et Kaïbou Productions (Canada). Les décors layout et couleurs ont été réalisés au Studio 352 à Contern, le compositing et les effets spéciaux chez Onyx Lux 3D à Luxembourg et le son aux studios Philophon. Thierry Leclercq
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Dans le cadre de sa participation au Festival de Cannes, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) orientera son action vers la promotion des jeunes talents émergents au Québec et à l’international. Des douze réalisatrices mises à l’honneur au pavillon Québec Créatif jusqu’au SODEC_Lab pour les jeunes scénaristes, l’institution québécoise développera sa vision des échanges entre acteurs francophones de l’industrie audiovisuelle. Louise Lantagne, Présidente et chef de la direction SODEC nous a détaillé le programme de cette édition 2022.
Dans votre programme cette année, il y a la mise en avant de douze réalisatrices. Pourquoi était-ce important pour vous ?
C’était tout à fait important ! Pour une population de huit millions d’habitants, le Québec regorge de créatrices et de créateurs de talents qui s’illustrent aussi bien localement qu’à l’international. Au cours des deux dernières années, plusieurs réalisatrices québécoises ont vu leurs œuvres sélectionnées dans des festivals et événements prestigieux sur la scène mondiale. Venant de tous les horizons, ces femmes représentent et mettent en scène une diversité de points de vue qui enrichissent le paysage cinématographique québécois et international. Elles s’illustrent en court et en long métrage, en documentaire et en fiction. À l’occasion de notre présence à Cannes cette année, nous souhaitions donc souligner le travail exceptionnel d’Anaïs Barbeau-Lavalette, Miryam Charles, Monia Chokri, Tracey Deer, Marianne Farley, Charlotte Le Bon, Catherine Lepage, Marianne Métivier, Jacquelyn Mills, Halima Ouardiri, Annie St-Pierre et Ana Tapia Rousiouk. Parlez-nous un peu plus du SODEC_Lab Immersion Cannes ?
Le SODEC_Lab Immersion Cannes est une activité conçue pour permettre à des productrices et des producteurs émergents et amorçant leur carrière internationale de s’intégrer dans le circuit de la production et des marchés internationaux, dont le Marché du film du Cannes, et d’établir des relations avec les professionnels du milieu accrédités au Marché. Cinq productrices et producteurs ont été sélectionnés pour y participer : Paola Arriagada-Nuñez (Pimiento Médias inc.), Jonathan Beaulieu-Cyr (Les Films Rôdeurs), Isabelle Grignon-Francke (Les Productions Club Vidéo inc.), Xiaodan He (Productions Red Dawn) et Giacomo Nudi (Les Films Cosmos inc.). Ce SODEC_Lab est une fantastique occasion pour la relève de développer leur carrière sur la scène internationale, en bénéficiant d’un accompagnement sur mesure et à tous les instants. Les membres de la cohorte ont assisté à plusieurs ateliers de préparation avant
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Enfin, la SODEC collabore avec l’Institut français pour l’organisation de la Fabrique des cinémas du monde.
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Coproductions
Quels sont vos projets pour développer la collaboration entre pays francophones ?
Louise Lantagne « Chaque pays apporte sa couleur à nos Rencontres des Coproductions Francophones » leur départ, animés par des consultantes et consultants d’expérience d’ici et de l’étranger. Tous profiteront d’un mentorat individualisé sur place de même qu’une série d’activités, de masterclass et d’un agenda de rendez-vous individuels et collectifs avec les acteurs clés de l’industrie cinématographique. Le SODEC_Lab est organisé en collaboration avec LOJIQ et le Marché du Films de Cannes. Donnez-nous plus de détails sur le reste du programme…
Le pavillon Québec créatif de la SODEC au Marché du film de Cannes sera le point de rencontre de plus de 200 professionnelles et professionnels de l’industrie cinématographique québécoise qui se déplacent cette année à Cannes. Parmi les autres activités de la SODEC, mentionnons que nous accueillerons sur notre pavillon le lancement d’une étude sur la distribution XR. Intitulée Façonner un marché pour la XR indépendante : Défis et possibilités
en matière de distribution, de circulation et de découvrabilité, cette étude est une réalisation initiée par Québec/ Canada XR, un partenariat regroupant MUTEK, Xn Québec, PHI, le Festival du nouveau cinéma (FNC) et les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM). Dans le contexte d’un développement des marchés espagnols, la SODEC profitera de la présence de la cohorte québécoise et internationale pour organiser une rencontre d’affaires et de réseautage avec des producteurs, distributeurs, agents de ventes et représentants de festivals québécois et catalans. La SODEC sera présente à l’événement Meet the Funds, organisé par le CNC, pour présenter les occasions de coproductions. Nous participons à l’organisation de l’Atelier des producteurs francophones, organisé par la SODEC avec nos partenaires francophones (Luxembourg, Suisse, Belgique, France, WallonieBruxelles).
La SODEC opère plusieurs initiatives ayant pour objectif de soutenir la collaboration entre pays francophones. Elle est notamment à l’origine des Rencontres de coproductions francophones, qu’elle a organisé annuellement pendant plus de 10 ans, initialement dans le cadre du Festival cinéma du Québec à Paris. Nous nous réjouissons de constater que l’événement continue maintenant d’exister grâce à un effort collectif des partenaires de la Suisse, du Luxembourg, de la Belgique, de la Wallonie-Bruxelles et de la France : à tour de rôle, chaque partenaire prend en charge l’organisation de l’événement. Il est formidable de constater que chacun se l’approprie et y apporte sa couleur. Les RCF rassemblent annuellement plus de 150 professionnels de l’industrie cinématographique (producteurs, partenaires financiers, agents de vente et distributeurs) afin de discuter du financement et de la coproduction de longs métrages de fiction en langue française. La SODEC organise par ailleurs au Québec deux événements annuels internationaux s’adressant à la francophonie : l’Atelier Grand Nord (AGN) et l’Atelier Grand Nord XR (AGN XR). Le premier rassemble une cohorte de professionnels du milieu cinématographique de la communauté francophone internationale pour des séances de travail et d’échanges autour de l’écriture du scénario. Grandement apprécié des participants, AGN favorise la circulation d’idées, de points de vue, de préoccupations et de méthodes de travail, de même que le partage d’intentions et de cultures. En plus d’insuffler une vision nouvelle et collective aux scénaristes, AGN permet les rencontres et la connexion en vue de coproductions et de collaborations futures. Déclinaison d’AGN, Atelier Grand Nord XR poursuit les mêmes objectifs et s’adresse aussi à la communauté francophone internationale, mais s’articule autour de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée et de la réalité mixte. Enfin, la SODEC participe et soutient d’autres actions de développement de la collaboration entre les pays francophones (par exemple Jeune Création Francophone, l’Atelier des producteurs francophones à Cannes, etc.), et profite régulièrement de sa présence sur les grands marchés internationaux pour organiser des rencontres entre partenaires francophones. Nous invitons les acteurs francophones à poursuivre cette collaboration et à consolider nos efforts afin de favoriser une présence francophone solide à l’international, notamment dans un contexte de relance post pandémique. Propos recueillis par Théotime Roux
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La Directrice Général d’UniFrance évoque les dispositifs cannois de l’organisme et évoque la situation du cinéma français à l’international.
Le cinéma français s’avère à nouveau bien représenté dans les différentes sélections cannoises. Qu’est-ce-que cela vous inspire ?
Nous pouvons encore nous féliciter de cette grande diversité qu’offre le cinéma français. Avec, de surcroit, une forte présence féminine dans les différentes sélections. Cela prouve que la France a continué à produire pendant la crise et que ces projets sont à la hauteur. Pour UniFrance, ce marché cannois est un horizon très attendu puisque celui de Berlin n’a pu se tenir en présentiel. Nous sommes impatients de retrouver tout notre réseau d’acheteurs et de vendeurs. Surtout avec une telle offre de cinéma. Quels seront vos dispositifs durant le Festival ?
Notre présence physique sera double puisque nous disposons d’un lieu pour les équipes de films qui souhaitent échanger avec la presse internationale, via des dispositifs renforcés depuis l’année dernière, grâce notamment à un studio pour les équipes de télévision. Sans oublier notre stand du marché car nous tenons à être au plus près des acheteurs du monde entier. Ainsi, tous peuvent échanger avec nos chargés de territoires, nos spécialistes du numérique ou encore de l’intelligence économique. Et bien sûr, comme les années précédentes, des cocktails et des diners se dérouleront sur notre terrasse afin de créer des rencontres et des synergies. Avez-vous mis en place des événements inédits ?
Depuis l’an dernier, nous avons noué des liens avec les membres des différents jurys, et plus particulièrement celui de la Semaine de la Critique, pour lequel nous organisons un diner où sont également invités des acheteurs et des journalistes internationaux. Cette année, la principale nouveauté se déroulera le 25 mai. Une journée au cours de laquelle nous présenterons les heureux élus de notre dispositif “10 to Watch”. Il s’agit des dix artistes qui ont été révélés sur la scène internationale au cours de l’année écoulée. Notre sélection de 2021 ayant été impactée par la crise sanitaire, nous mettrons à l’honneur des talents de 2021 et de 2022. Cela rejoint notre volonté de promouvoir et d’accompagner la nouvelle génération d’artistes prometteurs et ambassadeurs du cinéma français qui entament une carrière à l’international. Maintenant que la situation sanitaire semble s’assainir, avez-vous pu reprendre vos déplacements à travers le monde
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Daniela Elstner « Nous sommes impatients de retrouver notre réseau d’acheteurs et de vendeurs » devraient nous y aider. Tout cela nous rend plus sereins mais il nous faut sans cesse inventer de nouveaux dispositifs. Par exemple, cela nous semble important de questionner la place de la presse culturelle dans chaque pays. Pour cela, nous avons demandé à quatre journalistes américains d’accompagner quatre jeunes passionnés de journalisme et de culture durant le Festival de Cannes. Cette démarche pourrait être élargie à la rentrée par la création d’une sorte de “Critics Lab” avec une journée de réflexion dans un festival existant autour de l’importance de la presse pour le cinéma, des moyens à mettre en œuvre pour sa survie, et de la place que doit conserver la presse écrite à l’heure du tout numérique. Les journalistes sont des professionnels que l’on peut considérer comme des alliés tant ils parlent du cinéma français avec une passion et un style qu’on ne trouve pas de la même
pour accompagner le cinéma français ?
L’activité a reprit son cours. Notre agenda s’accélère beaucoup. Les voyages sont à nouveau de plus en plus nombreux et intenses car un événement cinématographique ou audiovisuel se déroule chaque semaine à travers le monde. Il était important de maintenir nos rendez-vous parisiens avec les acheteurs en janvier dernier. Même si nous n’avons pu accueillir la presse internationale, nous avons néanmoins déployé un important dispositif pour permettre des échanges entre les talents et les journalistes. Un dispositif qui a été renouvelé à Berlin. Les rendezvous de New-York et de Rome se sont déroulés au mieux et nous renouons peu à peu nos liens avec l’Asie dont nous avons été sérieusement coupés durant la crise. Notre festival au Japon et notre présence à Busan, en Corée,
manière sur les réseaux sociaux. Quel bilan faites-vous de votre fusion avec TV France International ?
Nos équipes ont compris les enjeux de cette fusion. Notamment en termes de structuration. Nous gardons bien les deux socles, audiovisuel et cinéma. Mais nous avons ajouté une strate supplémentaire pour développer les actions communes. En matière de communication par exemple. Il nous a fallu redéployer nos outils numériques afin d’optimiser notre communication et la diffusion de nos contenus. Il y a aussi un volet business pour les acheteurs, pour lequel les deux entités faisaient déjà un travail important que nous poursuivons aujourd’hui et améliorons. Mais notre enjeu aujourd’hui est aussi une communication vers les publics du monde entier. Plus nous parlerons de cette belle production française, plus la notion de “soft power français” sera forte, plus nous existerons, plus nous ferons envie aux acheteurs et au public international. Et plus nous permettrons à la production française de continuer à rayonner dans toute sa diversité, en France comme à l’étranger. La fréquentation peine à revenir à la hausse sur le territoire français. Qu’en est-il des autres pays ?
Le niveau de fréquentation en France s’avère être un bon indicateur pour le monde entier. Aucun pays n’a récupéré ses entrées d’avant la crise. On observe toutefois un fort potentiel des films familiaux sur tous les territoires comme King, Le Loup et le Lion de Gilles De Maistre ou Le tour du monde en 80 jours de Samuel Tourneux. Les familles reviennent davantage en salles que les personnes âgées. Notre préoccupation, ce sont les films art et essai français qui n’atteignent plus leurs résultats d’auparavant. Ces derniers mois, seul Petite Maman, de Céline Sciamma, se démarque. Mais d’autres grands cinéastes ne connaissent plus les mêmes scores. Même Illusions Perdues de Xavier Gianolli, qui connaît pourtant une belle carrière, pourrait faire mieux. Nos plus fidèles spectateurs vont-ils revenir alors qu’ils sont vieillissants ? Pouvons nous attirer un public plus jeune ? De ce point de vue, nous sommes rassurés. Au festival de New York, les salles étaient pleines et le public s’était rajeuni. Et les exploitants du monde entier font tout ce qu’il faut pour reconquérir leur public. Mais l’exigence des spectateurs qui se rendent au cinéma a augmenté. Les salles se doivent d’être irréprochables, à la fois en termes de programmation, de communication et d’équipements. A nous d’être à la hauteur dans nos propositions d’accompagnement pour stimuler l’envie des publics de revenir découvrir les films en salles ! Propos recueillis par Nicolas Colle
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N3 °
NOS GRANDES ENQUÊTES e cinéma uL
est-il devenu un produit de luxe ?
’emploi dans uL l’audiovisuel
es tendances uL
du marché mondial du film
nquête uE
sur les formats
+
es Rencontres uL de l’Afcae
es 30 ans d’Arte uL résentation uP du 29ème Figra
es 340 films agréés uL en 2021
izibi de retour uB à la Quinzaine
ediawan Rights uM
au Marché du film
Entretiens u J ean-Louis Livi u Antoine Chevrollier u J érôme Clément
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N° 1377 – Semaine 21 – du 24 au 31 mai 2022
La semaine 5 Le plan de financement de “Sentinelle Sud” 8 La sélection des tournages
Cinéma
12 L’usage des abonnés SVOD au programme des Rencontres de l’Afcae 14 Jean-Louis Livi : « Le cinéma renaitra et deviendra plus important qu’il ne l’a été » 16 Bizibi de retour à la Quinzaine avec Nicolas Pariser 16 5 questions à Julie Gayet, Créatrice du festival Sœurs Jumelles. 17 Le cinéma est-il devenu un produit de luxe ? 21 L’emploi dans le cinéma et l’audiovisuel toujours debout 24 Focus sur l’état du marché mondial 44 Les 340 films agréés en 2021
Télévision
28 Antoine Chevrollier : « J’espère qu’Oussekine va panser les plaies » 30 La création de formats progresse en France 34 Arte, plus jeune que jamais 36 Jérôme Clément : « Je pensais que l’aventure Arte durerait six mois... »
Documentaire
26 Mediawan Rights présente plusieurs docs au Marché du film 27 Les ambitions de Rennes Métropole 38 Docs Up Fund, une association essentielle 40 “On the Line, les expulsés de l’Amérique”, Prix Albert-Londres
Belgique
42 La longue marche du cinéma belge vers la diversité 43 Le CSA formule ses recommandations pour la RTBF
La programmation
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Les films des 7 prochaines semaines
La filière débat sur les nouveaux modèles du cinéma en salles u L’Afcae a convié de prestigieux invités pour échanger sur les nouveaux modèles du cinéma en salles alors qu’une baisse de 30% à 40% de la fréquentation tend à se confirmer et que les plateformes ont, plus que jamais, le vent en poupe. H Modérateur des échanges, le journaliste et président du Syndicat Français de la Critique de Cinéma, Philippe Rouyer, n’a pas oublié de débuter les débats en mentionnant l’étude exclusive commandée par l’AFCAE à l’IFOP sur les usages des abonnés SVOD “où l’on constate que les séries éclipsent les films, et notamment ceux des grands auteurs qui y sont à la marge. Coda a été très peu vu sur AppleTV alors qu’il a reçu l’Oscar du meilleur film”. Dans ce contexte, la Directrice Générale de Gaumont, Sidonie Dumas, a indiqué que l’appétence pour le cinéma, même à domicile, restait importante comme l’ont prouvé les derniers confinements, où la Gaumont a vendu Producteurs, distributeurs et exploitants de nombreux titres de son catalogue en vue de étaient réunis dans la salle Agnès Varda. diffusions télévisées. “Le public s’est habitué à découvrir des œuvres de qualité à domicile. D’où la difficulté de les faire revenir en salles. La qua- motive aujourd’hui le public, ce sont les soirées lité des œuvres en salles est nécessaire pour atti- événementialisées avec une offre solide. Mais à rer les spectateurs, mais elle n’est plus suffisante. l’heure où certains cinéastes se tournent vers les Néanmoins, nous souhaitons plus que jamais plateformes, il nous faut rassurer les talents avec lesquels nous travaillons, en leur rappelant comcontinuer à produire des films pour le cinéma.” Après avoir connu une année 2021 auréo- bien c’est par la salle que nous pourrons éditorialée du succès de La Panthère des Neiges ou de liser au mieux la sortie de leurs films, avec un plan média d’envergure, et qu’ils Compartiment N°6, Carole pourront échanger avec leur Scotta, dirigeante de la public.Un argument sur lesociété de production “Nous souhaitons distribution Haut et Court quel Philippe Rouyer a tenu et coprésidente du DIRE, plus que jamais continuer à réagir en indiquant que si reste lucide sur les comles cinéastes américains acà produire des films bats menés par l’ensemble ceptaient d’être produits par pour le cinéma.” des industries cinématoune plateforme, c’est parce graphiques, culturelles que les studios traditionnels et de loisirs en général. avaient refusés de les ac“Nous luttons à la fois contre les plateformes, compagner dans des démarches artistiques trop les réseaux sociaux mais aussi les terrasses et les risquées à leur goût.“Un non sens tant le cinéma activités en plein air dont les citoyens ont tant doit rester une industrie qui initie des prototypes et manqué avec les restrictions sanitaires. Ce qui suite page 4 qui prend des risques”.
9 bis, rue du Commandant-Pilot, 92200 Neuilly-sur-Seine – www.ecran-total.fr Pour joindre votre correspondant, composez le 01 71 13, suivi du numéro de poste. Pour envoyer un e-mail : prenom.nom@ecran-total.fr DIRECTION Président et directeur de la rédaction : Michel Abouchahla (05 85) Directeur général : Pierre Abouchahla (05 92)
Raphaël Porier (Télévision) ; Théotime Roux (Télévision – 05 88) ; Damien Choppin (Technique, Cinéma et Télévision)
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Ont collaboré à ce numéro : Thierry Leclercq, Anna Marmiesse, Emmanuel Bataille, Xavier Renard, Rebecca Leffler, Zoe Hofmann
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A la une En bref…
En bref… l’image Lashana Lynch, Hero Fiennes Tiffin, Viola Davis – qui recevra le Prix Women In Motion à Cannes le 22 mai–, John Boyega et Jordan Bolger. Au XIXᵉ siècle, les Amazones du Dahomey mènent une lutte acharnée contre les colons français, sous les ordres de la générale Nanisca et de sa fille Nawi.
Le belge Cinéart met en ligne sa Directors’ Collection H Le distributeur belge Cinéart a
lancé, mercredi 11 mai sur son site internet, une nouvelle offre en ligne destinée aux cinéphiles, la Directors’ Collection. Elle regroupe des contenus consacrés aux grands cinéastes de notre époque figurant au catalogue : biographies détaillées, interviews, masterclasses, musiques de films, podcasts, mais aussi les films de ces réalisateurs et réalisatrices. Il est désormais possible de les visionner directement depuis le site au tarif de 2,99 € à la location et 6,99 € à l’achat. Huit premiers cinéastes sont d’ores et déjà disponibles, dont trois se retrouvent dans l’actualité cannoise : Jean-Pierre et Luc Dardenne, en compétition avec Tori et Lokita, Asghar Farhadi, membre du jury de la compétition officielle, et Naomi Kawase dans la sélection Cannes Classic. A leurs côtés figurent Laurent Cantet, Nanni Moretti, Jacques Audiard, Céline Sciamma et Alex van Warmerdam. La Directors’ Collection s’enrichira progressivement d’autres noms tout aussi prestigieux. A noter que Cinéart distribuera six films de la sélection cannoise : Boy from Heaven, de Tarik Saleh (photo), Decision to Leave, de Park Chan-wook, les Nuits de Mashhad, d’Ali Abbasi, Tori et Lokita, de Jean-Pierre et Luc Dardenne (tous les quatre en compétition), le Bleu du caftan, de Maryam Touzani (Un Certain Regard) et Mon pays imaginaire, de Patricio Guzmán (Séances spéciales).
Sony Pictures distribuera “The Woman King” début octobre H La date de distribution du film d’action The Woman King publiée dans notre édition du 12 mai était erronée. Le long métrage réalisé par Gina PrinceBythewood sera dans les salles dès le 5 octobre, au lieu du 26 du même mois. Cette production américaine réunit à
Disney talonne Netflix dans le streaming François Aymé, le président de l'Afcae, devant ses adhérents.
La filière débat sur les nouveaux modèles du cinéma en salles nous amener à mieux communiquer et échanger entre distributeurs et exploitants, notamment sur nos données data respectives, afin de mieux cibler et exploiter les œuvres. Ce serait regrettable de ne pas nous unir davantage. Les plateformes ne connaissent pas leurs spectateurs. Mais les salles connaissent les leurs.”
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Coprésidente du SDI, Jane Roger analyse qu’en privilégiant la facilité, les choix des spectateurs entrainent une certaine frilosité du côté des programmateurs et des exploitants qui ont naturellement besoin d’obtenir des résultats solides et diffusent prioritairement les films les plus attendus. “Dans cette configuration, les films issus de la diversité bénéficient d’une visibilité réduite.” Le Président de la Fédération Nationale des Cinémas Français, Richard Patry, a pour sa part souhaité placer les débats sous le sceau de l’optimisme en rappelant que tous ses confrères internationaux enviaient les résultats de l’exploitation française. “La situation est sinistrée partout. Et la crise n’est pas terminée. Encore beaucoup de gens ont peur du virus. La guerre en Ukraine nous impacte aussi. Sans oublier l’inflation galopante. Même si cela coûte actuellement moins cher d’aller au cinéma que d’acheter un litre d’huile d’arachide. Face à tous ses paramètres, les citoyens bénéficient de moins de choix de sortie. Pour autant, ils vont toujours au cinéma, mais ils y vont moins. Ceux qui venaient chez nous deux fois par semaine ne sont là que deux fois par mois. Toutefois, il y a toujours plus de gens qui se rendent au cinéma une fois par an qu’il n’y a d’abonnés SVOD. Les salles restent dans le cœur des français et notamment des plus jeunes qui sont revenus massivement.” Des déclarations enthousiastes et confortées par la récente visite de Richard Patry au rendez-vous annuel de l’exploitation internationale, le CinémaCon de Las Vegas, où les principaux dirigeants de grands studios américains, la Warner et la Paramount en tête, ont annoncé renoncer au “Day and Date” après avoir compris à quel point la salle de cinéma était créatrice de valeur. À ce titre, Xavier Albert, directeur général d’Universal France et Italie, a indiqué que les exploitants apportaient une valeur aux films, par leur éditorialisation et leurs animations, que les plateformes n’apporteront jamais : “Ce qui devrait
L’espoir demeure Pour François Aymé, le modèle actuel des cinémas français doit être totalement repensé, de la même manière qu’il a été redéfini dans les années 60, où les mono écrans ont fait place aux complexes, puis dans les années 80-90 où les complexes ont fait place aux multiplexes. “Les projets de création de salles doivent se démarquer de ce qui s’est conçu au cours des trois dernières décennies. Nous avons besoin d’ambiance chaleureuse et singulière. Des cinémas de quinze salles ne sont plus appropriés à l’heure où quelques films concentrent la moitié du marché. Ce surplus se fait au détriment de la relation avec le spectateur. Les films doivent être exposés avec moins de séances mais plus longtemps et avec plus d’événements. La clé de notre succès, c’est la défense d’un projet culturel avec une forte valeur sociale et sociétale.” Le président de l’Afcae n’a pas non plus manqué de rappeler combien les exploitants étaient aussi tributaires des œuvres qu’ils diffusent et que nombre d’entre elles ne sont désormais plus adaptées à ce qu’attendent les spectateurs, malgré tous les efforts des directeurs de salles pour défendre ces dernières. En somme, les notions de “cinémas plus chaleureux”, d’événements plus nombreux, d’une éducation à l’image renforcée, d’une meilleure utilisation des data, d’échanges plus réguliers entre distributeurs et exploitants, ainsi qu’une offre forte et porteuse, sont les clés incontournables qui se sont dégagées des débats de l’Afcae pour retrouver une fréquentation optimale. Et l’optimisme semble rester de mise alors que, comme le répète l’érudit Philippe Rouyer, “on annonçait déjà la mort du cinéma en 1897”. C’est dire … Nicolas Colle
H Alors que les résultats décevants de Netflix au premier trimestre 2022, dévoilés il y a quelques semaines, ont fait paniquer la Bourse, ceux de Disney, publiés mercredi 11 mai, montrent que l’activité streaming de la firme aux grande oreilles se porte très bien. Au total, Disney a recruté 19,2 millions d’abonnés sur la période allant de janvier à mars sur l’ensemble de ses plates-formes (Disney+, Hulu et ESPN+). L a s o c i é té c o mpte 2 0 5 , 6 m i l lions d’abonnés dans le monde, presque autant que Netflix qui plafonne à 221,6 millions. Toutefois, la comparaison est imparfaite puisque ce chiffres additionne trois services et qu’une part non-négligeable des abonnés souscrit à plusieurs services, notamment grâce au “Disney Bundle”, une offre qui donne, aux Etats-Unis, accès aux trois platesformes pour un coût réduit. La société ne communique pas le nombre d’abonnés à ce “Bundle”. Dans le détails, Disney+ compte 137,7 millions d’abonnés (+7,9 millions par rapport au précédent trimestre), Hulu en compte 45,6 millions (+300.000) et ESPN+ 22,3 millions (+1 million). A noter que cette croissance s’est faite sans lancement dans de nouveaux territoires. Pour Bob Chapek, le PDG de The Walt Disney Company, ces résultats prouvent que la société est “dans une catégorie à elle seule” et que Disney+ est unique dans sa capacité à attirer tous les publics, a-t-il déclaré en marge de ces résultats trimestriels. Il a réitéré l’objectif de Disney+ : atteindre entre 230 et 260 millions d’abonnés d’ici la fin de l’année 2024. Globalement, Disney a toutefois publié des résultats en deçà des attentes de Wall Street. Le chiffre d’affaires s’établit à 19,25 Md$ pour le trimestre, en hausse de 23% sur un an, et le bénéfice par action à 1,08 $ – quand les estimations des analystes s’attendaient à 20,05 Md$ de chiffre d’affaires et 1,19 $ de bénéfice par action. Cette légère contre-performance s’explique notamment par une perte de 1,02 Md$ pour avoir mis fin à des contrats de cession de droits de façon prématurée, afin que Disney puisse diffuser ces contenus sur Disney+. Autre source d’inquiétude pour Wall Street : les parcs d’attractions asiatiques du groupe, notamment celui de Shanghai, qui subissent encore les effets du Covid.
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En bref…
conclut des premières › APC ventes de la série “Pandore” H La société de coproduction et de distribution About Premium Content a conclu des premières ventes de la série de fiction Pandore (10 × 52’). Le programme a été acheté par AMC Networks International Southern Europe pour l’Espagne et le Portugal, RTP2 au Portugal, NPO aux Pays-Bas, Yle en Finlande, Stod 2 en Islande, TV5 au Canada et Viaplay en Suède, en Norvège et au Danemark. Pandore a été produite par Artemis Productions (Belgique) pour la RTBF (Belgique). Elle a été écrite et réalisée par Savina Dellicour, Anne Coesens et Vania Leturcq. Ce thriller politique francophone a fait partie de la sélection officielle de Séries Mania en 2021 et a remporté le Prix du public au Festival TV de Luchon 2022. Diffusé sur la RTBF en février dernier, il a connu le meilleur lancement d’une série belge sur la chaîne depuis 2016, sur toutes les cibles, et a également battu le record de vues pour une série sur le service de rattrapage de la RTBF, Auvio. Pandore est l’histoire de la relation conflictuelle entre un homme politique et un juge d’instruction. Alors que la campagne du parti conservateur belge est perturbée par une enquête de corruption, le viol d’une jeune femme réunit quatre personnages bien différents : un juge d’instruction, un homme politique, une militante et un journaliste. Chacun défendra sa propre vérité.
Géraldine Gendre rejoint Federation comme productrice H Productrice chez Newen du feuilleton Plus belle la vie, qui cessera en novembre prochain, Géraldine Gendre Gendre rejoint fédération où elle aura pour mission première d’accompagner le développement de Federation Entertainment dans le cinéma sous toutes ses formes (platesformes et salles) et dans toute sa diversité de genres et de talents. Côté fiction, elle va également pouvoir soutenir la croissance de Federation et accompagner les développements en cours, en plus des productions originales qu’elle pourra initier. Lionel Uzan, directeur général de Federation a commenté: “Géraldine a un parcours particulièrement intéressant et une personnalité radieuse appréciée de tous. C’est un grand bonheur de l’avoir parmi nous et de pou-
de la région Sud, en partenariat avec le CNC, et la Procirep, et la participation de TV5Monde. La distribution du téléfilm sera assurée par Mediawan Rights. Le film est adapté du roman éponyme de Tanguy Viel (Les Editions de Minuit, 2021) par Antoine Lacomblez et Charlène Favier. Le casting est composé d’Alba Gaïa Bellugi, Jean-Pierre Martins, Pascal Greggory, Patrick D’Assumçao, Anne Suarez, Omar Mebrouk et Agnès Regolo. Laura, 20 ans, fort belle et démunie, revient au pays pour retrouver son père Max, ancien boxeur et chauffeur du maire, Quentin le Bars, la soixantaine. Pour faciliter son installation, Max demande au maire d’aider sa fille à trouver un logement. Entre Laura et Quentin le Bars, l’engrenage perfide du désir et de la fascination ne tarde pas à se mettre en place. Dirigée par Nicole Collet, Image & Compagnie a notamment produit cinq saisons de Mafiosa pour Canal+, 3 x Manon et Manon 20 ans pour Arte ainsi que des unitaires comme Rapace (Arte), Presque comme les autres (France 2) ou la Consolation (France 3). Nicole Collet a reçu le Prix Procirep du producteur en 2014. La société développe actuellement trois nouvelles séries pour trois diffuseurs.
voir nous appuyer sur sa compétence pour soutenir notre production de films et de fictions en pleine croissance’’. Cette nomination intervient dans le contexte de développement extrêmement dynamique de Federation, qui a franchi le cap des 210 salariés avec l’arrivée récente de Robin & Co et Bonne Pioche au sein du groupe.
La série “Drôle” n’aura pas de seconde saison sur Netflix H Drôle, la série de Fanny Herrero (Dix pour cent) lancée sur Netflix le 18 mars dernier, ne connaîtra pas de seconde saison. Netflix a annoncé la nouvelle aux équipes de production en arguant d’audiences insuffisantes, révèlent nos confrères des Inrockuptibles. Plus des deux tiers de la nouvelle saison avaient pourtant déjà été écrits. “Nous avons pris la difficile décision de ne pas reconduire Drôle pour une saison 2 après presque trois ans de travail en commun et une collaboration fructueuse avec Fanny Herrero, les Films du Kiosque et toute l’équipe, explique la plate-forme états-unienne. Nos abonnés n’y ont pas trouvé leur compte.” En dépit d’un succès critique, la série centrée sur l’univers du “stand-up” parisien n’a donc pas convaincu les abonnés du service, qui a enregistré pour la première fois une perte de 200 000 abonnés dans le monde au 1er trimestre 2022. “Je suis évidemment triste et déçue que Netflix n’ait pas laissé la série s’installer davantage, au regard de l’accueil et des témoignages enthousiastes, affectueux, de la presse et du public, de plein de jeunes gens qu’on ne connaît pas, qui ont insisté sur sa fraîcheur, a confié Fanny Herrero. Ce qui reste, c’est la fierté de l’avoir faite avec mon équipe, d’avoir aimé créer ces personnages qui ont permis de révéler quatre acteurs magnifiques, Mariama Gueye, Jean Siuen, Younès Boucif et Elsa Guedj.”
Studiocanal investit le Festival de télévision de Monte-Carlo H Studiocanal, filiale de production et de distribution de Canal+, assurera une triple présence lors de la 61ème édition du Festival de télévision de Monte-Carlo, qui se tiendra du 17 au 21 juin. Outre la participation de sa directrice générale Anna Marsh au sein du jury Fiction, Studiocanal présentera en effet deux de ses prochaines séries en avant-première, A Private Affair et Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, sélectionnées en compétition officielle et hors compétition. Invitée par le Festival en tant que membre du jury Fiction de cette 61ᵉ édition, Anna Marsh y siègera aux côtés de Neal McDonough, acteur et producteur (Etats-Unis), Richard Fee, producteur exécutif chez Quay Streat Productions (Angleterre), Adriana Karembeu, actrice et présentatrice (France), Joséphine Jobert, actrice et chanteuse (France), Darko Peric, acteur (Serbie) et Danna Stern, fondatrice de la société de distribution Yes Studios (Israël). A Private Affair (Un asunto privado) figure en compétition officielle parmi les 21 programmes sélectionnés provenant de 12 pays. Cette série de huit épisodes créée par Teresa Fernández-Valdés, Ramón Campos and Gema R. Neira, réalisée par David Pinillos, María Ripoll et Daniel Aranyó, est produite par la filiale espagnole de Studiocanal, Bambú
Charlène Favier tourne “La fille qu’on appelle” pour Arte H La société de production Image & Compagnie (groupe Mediawan) va lancer le tournage du film La fille qu’on appelle destiné à l’antenne d’Arte. Les prise de vues se dérouleront en région Sud du 1 er au 30 juin devant la caméra de la réalisatrice Charlène Favier. Cet unitaire de 90 minutes est produit par Nicole Collet, pour Image & Compagnie, avec le soutien
Producciones, pour Prime Video. Adapté du roman éponyme de Marc Levy, Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites (All Those Things We Never Said) figure pour sa part hors compétition. Elle est réalisée par Miguel Courtois Paternina et produite par Studiocanal et TTC pour le Groupe Canal+ et Starzplay. Elle sera dif fusée sur l’ensemble des territoires du Groupe Canal+, soit plus de 40 pays, ainsi que sur les territoires de Starzplay, soit une quinzaine de pays. La cérémonie des Nymphes d’or se tiendra le 21 juin et sera présentée par Amandine Petit, Miss France 2021, et par l’animateur et comédien Eric Antoine. La compétition se divise cette année en trois catégories officielles – Fiction, Documentaires & actualités, Prix Spécial du Prince Rainier III , auxquelles s’ajoutent deux Prix spéciaux et une sélection hors compétition.
La première série de Florence Foresti à la rentrée 2022 sur Canal+ H La Création originale Désordre (8×30”), première série de l’humoriste et comédienne Florence Foresti, sera programmée à la rentrée 2022 sur Canal+. Ecrite et réalisée par la comédienne, la série est produite par Iconoclast Films (Le Monde est à toi, Narvalo). Elle suivra avec humour le quotidien d’une artiste en quête d’inspiration, mère en garde alternée, célibataire à la dérive et angoissée chronique. Après Eric Judor (Platane) et Blanche Gardin (la Meilleure Version de moi-même), il s’agit donc de la troisième série du label Création originale de la chaîne cryptée à mettre en scène le (faux) quotidien d’un humoriste. Désordres suivra l’ancienne présentatrice de la cérémonie des César une semaine sur deux, quand elle n’a pas sa fille à charge, pendant la création de son spectacle Epilogue en 2017. Outre l’humoriste révélée dans le talk-show On n’est pas couché, de Laurent Ruquier, la fiction comprend côté casting Béatrice Facquer, Laëtitia Vercken, Anouk Féral, Clément Bresson, Eric Bougnon, Lucy Ordenacion, Luc Antoni, Baptiste Lecaplain et Audrey Lamy.
Le distributeur belge Axxon Media s’affiche au Marché H Le distributeur belge Axxon Films présentera plusieurs nouveautés cette année au Marché du Film. Parmi celles-ci figure Mise au vert (94”, pho-
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Plan de financement
En bref… premier film de l’ancien directeur › to), photo Yohann Charrin (Premier jour).
Actuellement en postproduction, cette comédie familiale, disponible à partir du mois de juin, raconte le périple d’un famille de Parisiens en crise qui se rend dans un gîte isolé du Vercors,sans eau ni électricité. Problème : à leur arrivée, la maison est déjà occupée par une bande de marginaux avec qui la cohabitation va se révéler mouvementée. On retrouve au casting Gabin Jouillerot, Frédérick Guillaud, Alexandra Holzhammer, Juliette Charrin. Axxon Media proposera également le film moldave d’Ioane Bobeica Tunete(Thunders, 75”), qui raconte avec tendresse l’amitié de Zinca et Victor, deux enfants plongés dans les ruines de la guerre en Transnistrie, Etat pro-Russe autoproclamé situé dans l’est de la Moldavie. Egalement en postproduction, le film sera disponible à la fin du mois de juin. Le distributeur présentera enfin un second film moldave coproduit avec l’Italie, Varvara (90”), d’Anatol Durbala (What a Wonderful World). La comédie dramatique à portée sociale suit un jeune plombier qui doit choisir entre percer le mur d’une église et détruire une icône religieuse, ou la sauver en acceptant les conséquences. Disponible à partir de juillet, le long métrage est incarnépar Igor Caras-Romanov, Tudor Turcan et Olga Anghelici. Outre ces trois films disponibles via le Marché en ligne, Axxon Films présentera trois autres longs métrages de son catalogue. Happiness (131”), du réalisateur kazakh Askar Uzabayev, récompensé à de la Berlinale 2022. Coproduit avec la Russie, le film évoque le drame de la violence domestique et de la misogynie quotidienne au Kazakhstan. [Olympia 9, le 21 mai à 18 h]
Public Enemy n° 0, comédie burlesque française signé par le comédien Amalric Gérard (Une femme de ménage) tournée en 360 degrés. Un avocat au chômage aide bénévolement d’anciens détenus à se réinsérer dans la société jusqu’à sa rencontre avec un braqueur récidiviste tout juste sorti de prison… [Olympia 4, le 20 mai à 16h30] Soula (92”), de Salah Isaad, comédie dramatique française distinguée à Venise et sacrée Meilleur film à Beyrouth, Malmö et Milan. Soula, une jeune femme chassée du foyer familial, tente de trouver un endroit où passer la nuit en sécurité. Elle se retrouve ballottée de voiture en voiture sur les routes de l’ouest de l’Algérie, avec des conséquences dramatiques. [Arcades 3, le 21 mai à 18 h, Lérins 1, le 22 mai à 16 30]
Sentinelle Sud DEVIS INITIAL 1. Droits artistiques................................ 93 137 € Sujet..................................................... 30 000 € Adaptations, dialogues.................... 5 000 € Droit d'auteur du réalisateur......... 20 000 € Droits musicaux................................ 25 000 € Droits divers.......................................... 2 500 € Traductions........................................... 3 000 € Frais sur manuscrits............................... 500 € Frais préliminaires................................ 3 637 € Agents littéraires et conseils............ 3 500 € 2. Personnel......................................... 559 183 € Producteurs........................................ 85 890 € Réalisateur technicien...................... 24 082 € Direction Administration................. 48 475 € Régie..................................................... 63 897 € Mise en scène techniciens............... 72 082 € Conseillers spécialisés....................... 4 050 € Directeur de la photographie.......... 21 535 € Prises de vues...................................... 15 866 € Machinerie - électricité.................... 23 246 € Son.......................................................... 17 016 € Costumes............................................. 21 388 € Maquillage - coiffure............................ 8 243 € Équipe décoration............................. 69 696 € Main d'œuvre décors......................... 15 497 € Montage et finition............................ 49 966 € Divers.................................................... 16 100 € Agents artistiques................................. 2 153 € 3. Interprétation................................... 113 547 € Rôles principaux............................... 35 800 € Rôles secondaires.............................. 18 768 € Petit rôle, doublure, figuration....... 47 609 € Personnels artistiques....................... 3 264 € Agents artistiques................................ 7 106 € 4. Charges sociales............................. 322 173 € Auteurs................................................... 1 958 € Réalisateur technicien...................... 13 005 € Équipe technique.............................. 252 110 € Artistes................................................. 50 370 € Éléments de salaires annexes.......... 4 730 € 5. Décors - costumes maquillage - coiffure................................150151 Décors naturels.................................. 84 246 € Aménagements décors..................... 9 529 € Meubles et accessoires.................... 27 024 € Moyens de transports.......................... 7 100 € Effets spéciaux et cascades.............. 3 600 € Costumes............................................. 16 332 € Maquillage et coiffure........................ 2 320 € 6. Transport, défraiement, régie...... 345 454 € Transport, frais de séjour préparation....................... 18 223 € Transport, frais de séjour tournage.......................... 107 615 € Repas, hébergement..................... 202 950 € Frais de bureau, régie et divers....... 16 666 €
En bref…
7. Moyens techniques.......................... 97 384 € Matériel prise de vues cinéma.........27 340 € Matériel additionnel......................... 20 000 € Machineries.......................................... 13 860 € Eclairage............................................... 21 660 € Son.......................................................... 11 224 € Pellicules et supports......................... 3 300 € 8. Postproduction image et son......... 67 449 € Montage et sonorisation................. 32 650 € Laboratoire numérique....................... 9 252 € Effets visuels numériques................. 3 500 € Éléments de livraison.......................... 3 547 € Sous titrage, audiodescription....... 8 000 € Frais photographiques......................... 500 € Conservations..................................... 5 000 € 9. Assurances et divers......................... 55 218 € Assurances........................................... 15 868 € Frais juridiques..................................... 9 350 € Frais financiers.................................. 30 000 € TOTAL PARTIEL...................... 1 803 697 € Frais généraux ................................. 120 245 € Imprévus ............................................. 171 780 € TOTAL HORS TVA................... 2 095 722 €
PLAN DE FINANCEMENT INITIAL Producteur(s) délégué(s) Numéraire Agat Films et Cie.............................. 736 697 € SOFICA garantie par le producteur Cinémage 15..................................... 128 500 € Fonds de soutien production Manon 10............................................ 175 000 € Autres coproducteurs Numéraire Auvergne Rhônes Alpes............... 270 000 € Aides sélectives Avances sur recettes.................... 500 000 € Aides des collectivités locales Aides non remboursables Nouvelle Aquitaine.......................... 50 000 € SOFICA non garanties Cinéaxe 2............................................ 45 000 € Indéfilms 9......................................... 45 000 € Manon 11.............................................. 45 000 € Préventes télévisuelles Ciné+..................................................... 50 525 € Minima garantis Salle UFO...................................................... 50 000 € PART FRANÇAISE (100%)..... 2 095 722 €
Le devis et plan de financement présentés ci-dessus sont provisoires, car ils sont basés sur les contrats de producteurs avec leurs partenaires financiers déposés au registre public du CNC. Cette œuvre ayant obtenu l’agrément des investissements avant le tournage, des partenaires ont pu changer, modifiant ainsi les montants de certains apports. Ces devis sont donc non définitifs.
Jim Capobianco invité d’honneur du 25ème Valence Scénario H L’Américain Jim Capobianco sera l’invité d’honneur de la 25ème édition de Valence Scénario, le Festival international des scénaristes et compositeurs, qui se tiendra du 6 au 11 juin dans la Drôme. Il participera à une rencontre, le 9 juin, à 17 h 30, à LuxScène nationale. “Il abordera son travail de scénariste mais aussi de réalisateur avec The Inventor, son projet sur Léonard de Vinci, fabriqué en stopmotion à Saint-Péray dans le studio de Foliascope”, précise l’équipe du festival. Cette dernièrerappelle le parcours de Jim Capobianco : “Jim Capobianco apprend l’animation à California Institute of the Arts dont il sort diplômé en 1991. Il commence à travailler chez Disney en tant qu’animateur, notamment en créant les storyboards du Roi lion et du Bossu de Notre-Dame. En 1997, il rejoint Pixar. Il y travaille sur de nombreux films, dont le Monde de Nemo et Toy Story 2. A partir de 2001, il s’implique dans la production de Ratatouille dont il signe le scénario (photo). Il est nommé pour l’Oscar du meilleur scénario original en 2008.
Thomas Cailley dirige Adèle Exarchopoulos et Romain Duris H Thomas Cailley tournera une partie de son second long métrage, le Règne animal, dans le Lotet-Garonne au mois de juin. Après les Combattants, récompensé par trois César en 2015, le réalisateur dirigera dans son nouveau film Romain Duris et Adèle Exarchopoulos dans cette production de Pierre Guyard pour Nord-Ouest Films, en coproduction avec Studiocanal. Cette dernière société assurera aussi la distribution en salle et les ventes internationales. le Bureau d’accueil des tournages du Lot-et-Garonne (BAT 47) a travaillé sur ce projet depuis décembre 2021 et a proposé de nombreux décors au réalisateur. L’équipe de tournage s’arrêtera donc une semaine en juin dans le département pour tourner notamment des scènes sur le Lot. Le film a reçu le soutien du département de Lotet-Garonne et de la région NouvelleAquitaine.
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Tournages Production Cinéma
Durée : 100’ Budget (en M€) : 4,5 Date de début de tournage : 01/06/2022
L’AMOUR ET LES FORÊTS Stade d’avancement : en tournage
H Stanislas, un marin pêcheur, se livre à des petites arnaques nocturnes sur les parkings afin de payer les réparations de son chalutier. Un soir, il se retrouve avec un carton dans lequel se cachait Bahman, un enfant migrant d’une dizaine d’années.
Société de production : Rectangle Productions Réalisatrice : Valérie Donzelli Autrices : Valérie Donzelli, Audrey Diwan. Adaptation du roman éponyme de Eric Reinhardt publié aux éditions Gallimard, Prix Renaudot des lycéens 2014, Prix du roman France Télévisions 2014. Date de tournage : jusqu’au 25 mai 2022 Lieux de tournage : Honfleur, Saint-Aubin-sur-Mer
H À l’origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l’écrivain, l’entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Cinéma
CHANGER LE SENS DES RIVIÈRES Stade d’avancement : en financement Société de production : Escazal Films Producteurs : Sophie Révil, Denis Carot Réalisateur : Jean-Pierre Améris Auteurs : Jean-Pierre Améris, Marion Michau D’après l’oeuvre de : Murielle Magellan, Julliard, 2019 Durée : 90’ Lieu de tournage : Hauts-de-France Casting : Louane, Gérard Depardieu
H Bien qu’elle ne connaisse que les petits boulots et la vie précaire, Marie-Line est un vrai rayon de soleil. Sa rencontre avec Gérard, un juge acariâtre et désespéré, va bouleverser sa vie. Cinéma
LES CHÈVRES AUSSI S’ÉVANOUISSENT Stade d’avancement : en financement
Télévision
LE MANDAT
Stade d’avancement : en écriture Société de production : 1065 Productions Producteur : Bernard Besserglik Auteur : Bernard Besserglik Durée : 6 x 52’ Lieux de tournage : Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie
Cinéma
Après un premier volet sorti en 2017, Philippe Lacheau se lance dans le tournage du 2ème volet des aventures de l’agence Alibi.com. Toujours accompagné de Tarek Boudali, Julien Arruti et Élodie Fontan, le réalisateur a démarré le tournage ce 13 mai en Île-de-France. Le film sera produit par Christophe Cervoni et Marc Fiszman pour Axel Films, et Pierre Lacheau pour BAF Prod.
ALIBI.COM 2
Société de production : Films Grand Huit Producteurs : Lionel Massol, Pauline Seigland Coproducteurs : Chapka Films (France), Super 8 Productions (France) Réalisatrice : Marie Rémond Autrice : Marie Rémond Durée : 90’ Budget (en M€) : 1,8 Date de début de tournage : 01/06/2022 Casting : Marie Rémond, Denis Podalydès, Yannick Choirat, Olivia Côte
Stade d’avancement : en tournage
H Rien ne va plus dans la vie de Jeanne : engluée dans une relation amoureuse toxique, elle se retrouve propulsée metteuse en scène suite à la mort soudaine du célèbre Groutchov dont elle était l’assistante. Un étrange symptôme, le trouble panique, la submerge. Jeanne tente de faire bonne figure mais son rapport au monde s’en trouve totalement modifié. Mais ne serait-ce pas l’occasion pour elle de regarder la vie différemment?
H Après avoir fermé son agence Alibi.com et promis à Flo qu’il ne lui mentirait plus jamais, la nouvelle vie de Greg est devenue tranquille, trop tranquille… Plus pour longtemps ! Lorsqu’il décide de demander Flo en mariage, Greg est au pied du mur et doit se résoudre à présenter sa famille. Mais entre son père escroc et sa mère ex-actrice de films de charme, ça risque fort de ruiner sa future union. Il n’a donc pas d’autre choix que de réouvrir son agence avec ses anciens complices pour un ultime alibi et de se trouver des faux parents plus présentables.
Cinéma
TOMBÉ DU CAMION
Stade d’avancement : en financement Société de production : Kare Productions Producteurs : Fabrice Goldstein, Antoine Rein Réalisateur : Philippe Pollet-Villard Auteurs : P. Pollet-Villard, Allan Mauduit, Thibault Valetoux
Société de production : Axel Films Production, BAF Prod Producteurs : Christophe Cervoni, Marc Fiszman, Pierre Lacheau Réalisateur : Philippe Lacheau Auteurs : Philippe Lacheau Date de début de tournage : 13 mai 2022 Lieu de tournage : Île-de-France, Maroc Casting : Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Julien Arruti, Élodie Fontan, Nathalie Baye, Didier Bourdon
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Retrouvez l'intégralité de la sélection sur le site ecran-total.fr/productions
Un magnat de la presse est tué dans des circonstances obscures. Le suspect numéro 1, un parlementaire plein d’avenir a disparu, présumé noyé en mer. 30 ans plus tard, suite à un accident de la route, il réapparaît, devenu agriculteur sous un faux nom. Il détient les clés du mystère, mais il est devenu amnésique. Un neurologue doit le soigner: c’est son propre fils. V1 terminée.
Télévision
RICTUS
Stade d’avancement : en écriture Société de production : Cinéfrance Studios Producteurs : Julien Deris, David Gauquié Coproducteur délégué : CocoJet Production Réalisateur : Arnaud Malherbe Auteurs : Arnaud Malherbe, Marion Festraëts Durée : 6 x 52’ Diffuseur : OCS Casting : Fred Testot
H L’action se situe en 2040 dans une société qui a déclaré le rire hors la loi depuis 20 ans et où un citoyen ordinaire, obéissant et sinistre, va devenir malgré lui l’ennemi public numéro 1 et prendre la tête de la rébellion… Télévision
CASSANDRE
ÉPISODES 27 ET 28
Stade d’avancement : en écriture Société de production : Barjac Productions Productrice : Laurence Bachman, Marie Dupuy D’Angeac Coproducteur : France Télévisions Auteurs : Natascha Cucheval, Iris Ducorps, Alysse Hallali, Thibaud Martin Directrice de casting : Françoise Menidrey Durée : 2 x 90’ Diffuseur : France 3 Vendeur international : Newen Distribution Date de début de tournage : 19/09/2022 Lieu de tournage : Auvergne-Rhône-Alpes Casting : Gwendoline Hamon, Alexandre Varga, Dominique Pinon, Jessy Ugolin, Soren Prevost, Luca Malinowski
H Ex-star de la Crim’ à Paris, la Commissaire Cassandre est maintenant bien installée, depuis 6 ans, à Annecy où elle avait choisi de se faire muter pour s’occuper de son fils ado sur une mauvaise pente. Elle a su fédérer et séduire son équipe. Leurs succès répétés commencent à installer une solide réputation dans une région secouée par des affaires plongeant au cœur des passions humaines.
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Tournages Production
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Télévision
Animation
ÇA, C›EST PARIS !
LES TOUTOUS
Société de production : Mon Voisin Productions Producteurs : Stéphane Sperry, Thierry Sorel, Dominique Besnehard, Michel Feller Coproducteur : Fédération Entertainment (France) Réalisateur : Marc Fitoussi Auteurs : Marc Fitoussi, Edgard F. Grima, Jérôme Bruno Durée : 8 x 52’ Lieu de tournage : Ile-de-France
Société de production : Dandelooo Producteurs : Jean-Baptiste Wery, Emmanuèle Petry-Sirvin Type : série Technique d’animation : 2D Format : 78 x 7’ Public ciblé : 4-7 ans D’après l’oeuvre : Les toutous, de Dorothée de Monfreid (Album Jeunesse), L’école des loisirs, 2010 Année de production : 2022, 2023
Stade d’avancement : en écriture
Stade : en développement
François Berthille est le directeur du Tout-Paris, célèbre cabaret entretenant le mythe des folles nuits parisiennes aux côtés du Moulin Rouge, du Paradis Latin ou du Lido. Mais contrairement à son père, Dary, l’ancien directeur et légendaire meneur de revue, François n’a pas su faire perpétuer la notoriété de l’établissement. La faute à un spectacle vieillissant ?
H Les toutous, ce sont neuf chiens aux physiques et aux caractères très différents qui passent leurs vacances dans une grande maison près de la mer. Tous cousins, ils ont en commun l’insouciance de la jeunesse ainsi qu’une grande naïveté. Au sein de cette cohabitation turbulente, chaque journée est l’occasion de faire face à un problème simple auquel les Toutous trouveront une solution compliquée.
Télévision
LE VOYAGEUR
Animation
EPISODE 8 “LE ROI NU”
LA VIE DE CHÂTEAU
Stade d’avancement : en production Société de production : Telecip Productrice : Lissa Pillu Coproducteur : France Télévisions Réalisateur : Klaus Biedermann Auteur : Hervé Korian Directrice de casting : Sophie Blanchouin Durée : 90’ Diffuseur : France 3 Vendeur international : Newen Connect Date de début de tournage : 06/07/22 Lieu de tournage : Normandie Casting : Bruno Debrandt - casting en cours
H Kandinsky a la confirmation par la commissaire qu’un seul prédateur a commis les nombreux crimes répertoriés dans le mystérieux cahier trouvé dans le van. Kandinsky commence sa traque. Mais de chasseur, il va devenir la proie d’un redoutable prédateur. Animation
MARIE-LOUISE Stade : en développement
Société de production : 2 Minutes Producteurs : Xavier Picard, Jean-Michel Spiner, Sandrine Arnault Type : long métrage Technique d’animation : 2D Format : 77’ Public ciblé : à partir de 5 ans Réalisateur : Xavier Picard Auteurs littéraires : Jeanne Dembreville, Xavier Picard Auteurs graphiques : Olivier Perrault, Igor David, Stéphane Poiron Coproducteur : Pictak Budget : 4,5 M€ Vendeur international : à déterminer Année de production : 2022, 2023 Compositeur : Christophe Héral
H Été 2022. Jeanne, 9 ans, passe les vacances avec son grand-père Xavier dans la maison de famille. Sans réseau ni Internet, la petite citadine enrage. Hiver 1918, dans la même maison, une fillette de 9 ans, Marie-Louise, tient son journal. Imaginez que Jeanne découvre aujourd’hui les carnets de son arrièrearrière-grand-mère et se projette à sa rencontre en 1918. A un siècle d’écart, lors d›une périlleuse aventure de sauvetage, une profonde complicité va naître entre les deux enfants du même âge.
Stade : en production
Animation
BIGUDEN Stade : en développement Société de production : Apaches Producteurs : Fannie Pailloux (Apaches), Raphaël Catheland (Cosmic Productions) Coproducteur : Cosmic Productions Type : série Technique d’animation : 2D Format : 21 x 20’ Public ciblé : 8-12 ans Auteur littéraire : Benjamin Marchal Auteur graphique : Stan Silas D’après l’oeuvre : Biguden, de Stan Silas (Bande-dessinée), Paquet, 2014 Année de production : 2022, 2023
H Les créatures magiques sont puissantes mais partagent toutes un même point faible : si on ne croit plus en elles, elles disparaissent. Alors qu’on les pensait perdues pour toujours, l’arrivée d’un mystérieux petit garçon sur la plage du Pouec en Bretagne va réveiller les créatures des mythes oubliés. C’est toute la vie du village qui s’en trouvera bientôt bouleversée.
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Retrouvez l'intégralité de la sélection sur le site ecran-total.fr/productions
Société de production : Films Grand Huit Producteurs : Lionel Massol, Pauline Seigland Type : série (5x26’) Technique d’animation : 2D Public ciblé : 6-12 ans Réalisateurs : Clémence Madeleine-Perdrillat, Nathaniel H’limi Auteurs littéraires : C. Madeleine-Perdrillat, Alice Vial, Olivier Demangel Auteur graphique : Nathaniel H’limi Budget : 3,4 M€ Diffuseurs : France Télévisions Compositeur : Albin de la Simone Casting vocal : Frédéric Pierrot, Anne Alvaro, Thierry Lhermitte, Jacques Weber, Ariane Ascaride
H A la mort de ses parents, Violette, 8 ans, est placée chez son oncle Régis, agent d’entretien au château de Versailles. Elle le déteste : il pue et ne parlait même plus à ses parents ! Alors elle fugue dès qu’elle peut. Mais doucement, Régis et Violette s’apprivoisent... Animation
LES NAZIS, MON PÈRE ET MOI Stade : en développement Société de production : Folimage Producteurs : Damien Brunner, Didier Brunner, Nicolas Atlan, Sidonie Dumas Type : long métrage (80’) Technique d’animation : 2D, 3D Public ciblé : famille Réalisateurs : Rémy Schaepman Auteurs littéraires : Robert H. Lieberman, Olivier Legrand, Rémy Schaepman, Marie Eynard Auteur graphique : Peter de Sève D’après l’oeuvre : Les nazis, mon père et moi, de Robert H. Lieberman (Roman) Coproducteur : Gaumont Animation Distributeur salles & vendeur international : Gaumont Année de production : 2022, 2023, 2024
H New York, Juin 1941. Stefan Mayer, un garçon de 13 ans né en Allemagne, est soudainement abandonné par son père et laissé seul avec une grosse valise devant la gare de Grand Central. Désemparé, sans famille vers laquelle se tourner, Stefan se retrouve plongé dans un monde kaléidoscopique rempli d’espions, de complots et de dangers…
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L’usage des abonnés SVOD au programme des Rencontres de l’Afcae
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Lors de la première matinée consacrée à ses Rencontres cannoises, les dirigeants de l’AFCAE ont insisté sur la nécessité pour leurs adhérents de rendre leurs cinémas plus chaleureux et conviviaux, d’intensifier leurs actions vis à vis du jeune public, et ont dévoilé une étude IFOP exclusive sur les usages des abonnés aux plateformes SVOD. Parmi ses enjeux importants dans un avenir proche, l’Afcae porte une attention particulière à la transition écologique de ses salles adhérentes tant elles ont un impact carbone important, dont 90% des émissions sont liées à la mobilité des spectateurs. Et cela quelque soit les typologies d’exploitation, y compris en centre ville. “Dans ce contexte, il nous faut guider les spectateurs vers leur salle de proximité pour limiter leurs déplacements. Après tout, la France dispose d’un maillage territorial exceptionnel, avec 2 041 établissements fixes et 1 740 communes qui bénéficient de projections itinérantes” a indiqué la vice-présidente de l’Afcae, Isabelle Gibbal-Hardy, qui a aussi dévoilé certains leviers d’action tels que le renoncement à l’utilisation du gaz pour le chauffage des lieux, la proscription des allumages permanents, le remplacement des projecteurs à xénon par des projecteurs laser, et l’achat de produits locaux. Un focus a également été dédié aux associations territoriales qui, en plus de leur traditionnelle mission d’aide à la diffusion culturelle, doivent désormais accompagner structurellement les cinémas via des formations du personnel en vue de projets de modernisation et d’extension de salles. Preuve de son ouverture sur l’avenir et la jeunesse, l’Afcae a présenté à ses adhérents les six ambassadeurs de son programme “Étudiants au cinéma” qui vont accompagner deux à quatre de leurs coups de cœur parmi les dix longs métrages présentés tout au long des Rencontres. Ils assureront la promotion de ces films dans leurs établissements et dans les salles de leur région. Repenser la conception des salles Le président de l’Afcae, François Aymé, a rappelé le niveau de la fréquentation depuis le début de l’année. Ainsi, au cours des quatre derniers mois, 50,7 millions d’entrées ont été recensées. Soit un marché en baisse de 34% par rapport à la même période sur l’année 2019. La part des films art et essai s’établit pour le moment à 22% du marché. Il a aussi été dévoilé qu’au cours des dix dernières années, l’Afcae était passée de 881 à 997 exploitants adhérents.
La crise a "boosté" les abonnements comme le démontre une étude Ifop présentée aux Rencontres de l'Afcae.
avoir sur leurs spectateurs ; ainsi que la préservation de la qualité du public en renforçant les dispositifs d’éducation à l’image dès le plus jeune âge.
Elle recense 1 203 établissements, contre 1 055 en 2012, et 2 739 écrans, contre 2 274 dix ans plus tôt. Le président de l’association a ensuite évoqué combien les salles de cinéma avaient toujours su traverser les crises qu’elles ont eu à affronter, notamment lors de l’essor des chaînes privées et de la VHS, alors qu’elles font face depuis des mois à une pandémie, au développement des plateformes et à la guerre en Ukraine qui surenchérit l’anxiété ambiante et impacte le pouvoir d’achat des français. “Les chiffres sont préoccupants et une tendance semble s’installer. Si la filière cinéma doit être régulée, elle doit néanmoins évoluer et s’adapter. Le seul fait de voir un film sur grand écran n’est plus un argument de poids pour attirer le public. Nos cinémas doivent être pensés et conçus dans des architectures et des ambiances qui apportent un sentiment d’émerveillement chez les spectateurs. Nos lieux doivent être plus conviviaux. C’est notre valeur ajoutée. Tout comme l’éditorialisation de notre programmation et l’accompagnement de nos spectateurs via nos animations toujours plus nombreuses et foisonnantes. C’est là que nous devons agir, avec davantage de séances d’éducation à l’image et en élargissant l’opération “étudiants au cinéma” à tout le territoire.” Une analyse partagée par le Président du CNC, Dominique Boutonnat, qui établit deux pistes de réflexion pour le retour du public en salles : une optimisation des outils numériques afin de permettre une meilleure utilisation des données data que les salles peuvent
Enquête IFOP sur la SVOD Profitant d’un large rassemblement d’exploitants pour ses rencontres, l’Afcae a commandé une étude exclusive, réalisée auprès de 2 000 individus de 15 ans et plus, sur la consommation de films et de séries sur les plateformes de streaming. Les résultats ont été présentés par Isabelle Trevilly, directrice du Pôle Média et Digital de l’institut Ifop. Il en ressort tout d’abord que 32% des Français se rendent dans les salles de cinéma au moins une fois par mois depuis la réouverture des lieux culturels en mai 2021. 61% se rendent dans une salle au moins une fois par an. Par ailleurs, 62% des français souscrivent à des offres audiovisuelles payantes et ce sont les spectateurs les plus habitués à se rendre au cinéma qui sont les plus enclins à s’abonner à ces offres. Netflix s’affirme comme la plateforme la plus plébiscitée, avec 45% des sondés abonnés (et 58% chez les 25 – 49 ans), contre 28% pour Prime Vidéo, 19% pour Disney + et 14% pour MyCanal. Sans surprise, ce sont les spectateurs âgés de 35 à 49 ans qui sont les plus enclins à s’abonner à une plateforme. En revanche, les niveaux de revenus ne semblent pas avoir d’impact sur cette typologie de consommation puisque l’enquête dévoile un taux d’abonnement quasiment similaire entre les CSP+ et CSP-. Bien évidemment, la crise sanitaire
a servi d’accélérateur pour les abonnements aux offres SVOD puisque 32% des sondés déclarent s’être abonnés durant la période de fermeture des salles, et 10% supplémentaires sont abonnés depuis la réouverture. Les abonnés de Netflix sont les plus gros consommateurs de films et de séries avec 69% d’entre eux qui regardent un film par semaine, et 79% qui découvrent une série tous les huit jours. L’étude démontre également que la consommation de séries sur les plateformes SVOD est plus fréquente que le visionnement de films. Ainsi, 28% d’entre eux déclarent regarder majoritairement des séries quand 14% privilégient plus fortement les films. Les résultats de visionnement des grands films d’auteur sont, pour la plupart, de l’ordre de 10% des abonnés et de 4% de l’ensemble de la population. Les résultats de visionnement des films sur Disney+ sont de l’ordre de 40 à 50% des abonnés, ce qui revient à seulement 7 à 9% de l’ensemble de la population. Enfin, si 54% des abonnés SVOD déclarent aller autant au cinéma que précédemment, 29% affirme s’y rendre moins souvent, et 12% plus du tout. Parmi les avantages qu’ils trouvent à leur abonnement : 71% se satisfont de regarder une œuvre à l’heure qu’il souhaite ; 57% plébiscitent l’absence de publicité ; 53% saluent une offre large et 56% le fait de pouvoir arrêter et reprendre leur visionnage à loisir. À l’inverse, le confort (30%), le coût (29%) et le fait de ne pas avoir à se déplacer (25%) restent moins évoqués. Nicolas Colle
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Cinéma
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étonnante puisque nous avons tourné en cinémascope 35 mm. Ce qui, a priori, peut sembler être une folie mais nous nous sommes limités à moins d’une heure de prise de vue par jour de tournage afin de limiter les coûts car nous n’avons pu réunir qu’un budget de 3,3 M€. Notamment grâce aux soutiens de ma coproductrice Fanny Yvonnet (Brigands Productions), des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Îlede-France, de Canal+ qui est toujours un soutien précieux mais d’aucune chaîne de télévision publique. Ce qui était déjà le cas sur mes deux précédentes productions, Maigret et The Father, qui ont pourtant étaient des succès en salles malgré la situation sanitaire complexe.
Le producteur présentera le nouveau film de Léa Mysius, Les Cinq Diables, à la Quinzaine des Réalisateurs. L’occasion pour l’ancien agent d’évoquer cette production mais aussi son admiration pour la nouvelle génération d’auteurs et son enthousiasme pour l’avenir du cinéma.
C’est une volonté assumée de votre part que de produire aussi bien des cinéastes reconnus que des auteurs émergents ?
Je me suis toujours tourné vers demain plutôt qu’hier. Même si cela me plait d’évoquer le passé dont je n’ai que des bons souvenirs. Mais j’ai encore ce feu qui brûle en moi pour découvrir de nouveaux talents comme Léa Mysius, Florian Zeller ou Hassan Guerrar qui a écrit un très beau scénario, Barbès d’or. Je ne renonce pas pour autant à produire des auteurs confirmés puisque j’ai des projets avec Marc Dugain, Philippe Le Guay ou Yves Angelo. Le cinéma est plus un artisanat qu’une industrie. Et je veux rester très proche de cet art malgré la difficulté dans laquelle il se meut actuellement. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas l’ambition de faire des séries. Même si j’en initie une actuellement qui s’intitule L’histoire de la nuit. Je la développe mais je ne la produirai pas.
Votre vie de cinéma a débuté il y soixante ans. Quel est votre regard sur la production française d’hier et d’aujourd’hui ?
Votre envie de révéler et d’accompagner de nouveaux talents vous vient-elle de votre passé d’agent artistique ?
Mon expérience d’agent m’a aidé à devenir ce que je suis aujourd’hui. Gérard Lebovici a contribué à faire de ce métier l’un des plus importants du secteur alors qu’à l’origine, les agents étaient surtout des impresarios qui représentaient des acteurs. Mais Lebovici a eu le génie de réorienter ce métier vers l’accompagnement des auteurs et des réalisateurs, de manière à avoir une vision plus générale du cinéma. C’est ce qui a fait sa réussite puis la mienne lorsque j’étais chez Artmédia où j’ai aidé de nombreux talents à se révéler. C’est une fierté. J’ai appris à comprendre la psychologie des gens, à aimer ce qu’ils faisaient. Puis j’ai arrêté tant j’ai eu envie d’être au plus prêt de la création. Après Ava, vous produisez le second film de Léa Mysius, Les Cinq Diables, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs. Comment est née votre collaboration ?
Léa Mysius est tout simplement une des plus belles rencontres de ma vie de cinéma. J’ai découvert son travail en étant membre du jury de la Fémis. J’ai été si impressionné que je l’ai contacté pour l’aider à produire son premier long métrage. C’est là qu’elle m’a présenté le scénario d’Ava. Puis le film a été présenté à la Semaine de la Critique et a révélé conjointement le talent de Léa
Jean-Louis Livi « Le cinéma renaitra et deviendra plus important qu’il ne l’a été » Mysius elle-même mais aussi celui de ses comédiennes, Noée Abita et Laure Calamy. Sans oublier celui de son chef opérateur, Paul Guilhaume.
car les investisseurs vous incitent à vous lancer très vite et vous donnent suffisamment de moyens financiers pour aller au bout de votre ambition. À tel point qu’on peut avoir tendance à se précipiter et à devenir moins exigeant. Heureusement, Léa ne souhaitait pas s’inscrire dans ce schéma et a redoublé d’efforts et de travail pour raconter une histoire originale et surprenante. Elle signe ici un grand film d’amour, teinté de fantastique. Je suis convaincu que le public qui aura la curiosité de le découvrir sera touché par l’histoire, par l’émotion prégnante qui s’en dégage mais aussi par sa forme
Ava a été présenté à la Semaine de la Critique en 2017. Il vous a donc fallu cinq ans pour développer ce nouveau projet. Qu’est ce qui l’a rendu si long et complexe à voir le jour ?
Déjà, j’ai fais part à Léa Mysius de mon expérience en lui faisant comprendre qu’un deuxième film était toujours le plus complexe à réaliser dans une carrière. Surtout après un succès
Il y a certains de mes films que je ne pourrai plus produire aujourd’hui et qui font pourtant partie de mes plus grands succès. Je pense notamment à Mon père, ce héros ou Je vous trouve très beau. Quels partenaires accepteraient de financer un film où une fille de 14 ans fait passer son père pour son amant et un autre où un homme s’achète une femme en Roumanie ? Nous sommes clairement aujourd’hui dans la pire des censures où nous n’avons plus la même liberté de création que précédemment. J’ai eu la chance de commencer à travailler dans le cinéma à 23 ans et de côtoyer des cinéastes tels que Jean-Luc Godard, François Truffaut, Eric Rohmer, Alain Resnais, Jacques Demy, Louis Malle ou Claude Chabrol. Tous étaient liés par une forme d’association vertueuse de la passion du cinéma. Elle était partagée à la fois par les créateurs, les talents, les producteurs, les distributeurs et les exploitants. Tout ce monde avait souffert pendant la guerre et souhaitait seulement prendre du plaisir à faire du cinéma. La liberté de création était totale. Et l’argent n’avait pas la même importance qu’aujourd’hui. En effet, tout le secteur était condensé vers le cinéma puisque la télévision était encore marginale. Nous n’étions donc pas confrontés à autant de concurrence. Ce qui pouvait aussi nous nuire car les films manquaient parfois d’ambition créative. Ce qui n’est plus acceptable de nos jours. Il y a tant de contenus sur tant de supports avec lesquels il nous faut rivaliser, à commencer par les séries et les plateformes. Le cinéma doit se renouveler. On ne peut plus faire ce qu’on faisait auparavant. Il faut produire autrement pour permettre au cinéma de renaitre. Pour ma part, je fais confiance à cette nouvelle génération d’auteurs incarnée par Léa Mysius et Florian Zeller. Je ne peux pas être pessimiste pour le cinéma. Je suis convaincu qu’il renaitra et deviendra encore plus important qu’il ne l’a été. Propos recueillis par Nicolas Colle
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5 questions à…
Julie Gayet,
Créatrice du festival Sœurs Jumelles. Qu’est ce qui vous a donné l’idée de fonder le festival Sœurs Jumelles ?
Même s’il existe des festivals de cinéma, de télévision et même d’animation qui donnent une place importante à la musique, je me suis aperçu qu’il manquait un lieu d’échange où la musique à l’image serait au centre des discussions. Que ce soit à travers l’animation, la série, le cinéma, le jeu vidéo ou la VR. Ici, nous n’avons ni compétition, ni jury. Seuls comptent les projections d’œuvres de tous genres et tous formats en lien avec la musique à l’image ou des artistescompositeurs.
Sandrine Kiberlain et Vincent Lacoste portent cette comédie d'espionnage
Bizibi de retour à la Quinzaine avec Nicolas Pariser
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Après y avoir remporté le Prix SACD avec Alice et le Maire, Emmanuel Agneray (Bizibi) et Nicolas Pariser retrouveront la Quinzaine des Réalisateurs où ils présenteront Le Parfum Vert en clôture. Bizibi a connu son plus grand succès en 2019 avec Alice et le Maire, 2ème long métrage de Nicolas Pariser, qui a séduit 730 000 spectateurs. Un succès inattendu mais pas inexplicable selon le producteur Emmanuel Agneray : “cela n’avait rien d’évident puisque c’est un film centré sur la discussion, la parole, autour de sujets, disons, sérieux : la philosophie, l’engagement, la politique… Pour autant Nicolas Pariser en a fait un film ludique et divertissant, porté par un casting fort, Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier, et qui donc réussi à séduire un large public.” Une production ambitieuse Avant ce plébiscite, le producteur avait déjà accompagné le metteur en scène dans Le Grand Jeu, un thriller d’espionnage et politique, Prix Louis Delluc, qui a séduit 120 000 curieux à sa sortie en salles. Les deux hommes se sont rencontrés par l’intermédiaire du regretté Pierre Rissient, à l’époque grand dénicheur de talents à travers le monde pour le compte de la société Ciby 2000. Emmanuel Agneray travaillait à la programmation pour Ciby Distribution. “Nicolas Pariser assistait Pierre Rissient qui avait repéré son talent de réalisateur via ses courts métrages. Pierre suivait mon travail de jeune producteur, savait que j’étais en recherche de nouveaux talents, il nous a donc présentés. Dénicher de nouveaux talents, les accompagner, reste d’ailleurs un enjeu important pour Bizibi, et un grand plaisir de producteur. Les difficultés actuelles du marché rendent cette partie de notre métier encore plus ardue, dans la mesure où les distributeurs font face à de réelles difficultés, et sont donc
logiquement amenés à mesurer leur prise de risque.” Pour leur 3ème collaboration, Emmanuel Agneray et Nicolas Pariser présenteront Le Parfum Vert en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs. Tourné en France, Belgique et Hongrie et doté d’un budget de 7 M€, ce film s’avère être la production la plus ambitieuse de Bizibi. “Nicolas Pariser signe une comédie d’espionnage qui assume sa dimension de divertissement cinéphilique, les références y sont nombreuses, d’Alfred Hitchcock période anglaise, aux bandes dessinées de Tintin. Comme l’a dit Paolo Moretti, le sélectionneur de la Quinzaine, Le Parfum Vert est un festin cinéphile, dans lequel Nicolas continue de porter un regard singulier sur notre monde.” Ce nouvel opus sera codistribué par Diaphana et Orange Studio, également en charge des ventes internationales. Le film bénéficie du soutien de Canal+ et France 2, ainsi que d’une coproduction belge via la société Versus. Pour les scènes tournées en Hongrie, la production a bénéficié du crédit d’impôt local. Parmi ses projets en cours, Bizibi a produit la comédie d’Edouard Deluc, Pétaouchnok, avec Pio Marmai, Camille Chamoux et Philippe Rebbot, qui sera distribuée par Apollo le 9 novembre. Le prochain film du réalisateur, Un homme qui sent bon, est aussi en cours d’écriture. Il traitera des amours d’avant internet en plongeant au cœur d’une agence matrimoniale des années 90. Bizibi développe également le 4ème long métrage de Nicolas Pariser, Les Orgues de Flandre, actuellement en écriture : “l’histoire se déroule en 1983, au cœur de cet étrange et futuriste ensemble HLM de rue de Flandres, dans lequel plusieurs destins vont se croiser. Il y est question d’amour, de la torah, et de Claire Bretecher… entre autres !” Tournage prévu en 2023. Bizibi développe également plusieurs séries, seul ou en co-production avec d’autres partenaires, tels que Storia TV.
La manifestation se déroule à Rochefort. Était-ce une évidence tant le lieu est imprégné de la comédie musicale de Jacques Demy ?
Nous aurions pu aussi nous installer à Cherbourg qui est également une ville identifiée par une comédie musicale emblématique mais nous tenions à ce que Rochefort nous accueille tant on y trouve des équipements performants. À commencer par le studio d’enregistrement de musique et de postproduction, l’Alhambra. C’est important de décentraliser nos activités en région. La Nouvelle Aquitaine dispose d’infrastructures fortes pour nos industries. Et cela rejoint l’idée que notre événement est ouvert à tous, pas seulement aux Parisiens.
Comment avez-vous conçu la programmation de votre événement afin qu’il soit à la fois dédié au grand public et aux professionnels ?
tiendra lors de la cérémonie d’ouverture. Joanna Bruzdowicz était une des premières compositrices de formation classique à éprouver une fascination pour les sons synthétiques à une époque où cette pratique était encore appréhendée. Elle a été une des pionnières de la composition de musique électronique à l’image. Rosalie Varda nous a également aidé à concevoir un karaoké géant dédié à l’œuvre de Jacques Demy. Enfin, nous ferons un état des lieux sur la place des femmes dans les médias en invitant des associations telles que Les Femmes s’Animent ou Women in Games. L’idée étant d’organiser principalement des ateliers plutôt que des débats afin de formuler des propositions concrètes. Envisagez vous de faire entrer prochainement le festival Sœurs Jumelles dans une dimension plus internationale ?
Le festival a été pensé ainsi dès son origine mais il y a encore six mois, nous ignorions si les frontières seraient ouvertes et si nous pourrions accueillir des talents internationaux. Même si nous pourrons compter sur la présence de personnalités emblématiques de la musique et du cinéma à l’international, à commencer par Thierr y Frémaux. L’an prochain, nous espérons faire venir les grands créateurs de jeux-vidéos qui sont implantés au Canada, aux Etats-Unis et en Australie. L’Asie est aussi un territoire que nous souhaitons accueillir, notamment Joe Hisaishi, le compositeur des films d’animation d’Hayao Miyazaki. Propos recueillis par Nicolas Colle
Il fallait allier une programmation exigeante, pointue mais aussi populaire pour partager la passion de nos métiers au plus grand nombre. Mais au delà des projections, concerts et événements, les professionnels débattront de toutes les problématiques qui touchent l’industrie de la musique à l’image lors de conférences qui se tiendront à l’hôtel Mercure. Nous y accueillerons aussi les étudiants des grandes écoles dédiées à la composition musicale et à la création d’image comme le Conservatoire National Supérieur de Paris, celui de Lyon, mais aussi la Fémis, l’INA SUP et la Sorbonne. Vous êtes très engagée dans la cause féministe via vos documentaires et votre implication dans le collectif 50-50. Le festival en sera t-il imprégné ?
Un concert en hommage au duo Agnès Varda - Joanna Bruzdowicz se
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© BEN BLACKALL / © 2021 FOCUS FEATURES, LLC.
Enquête
Sorti le 4 mai 2022 sur 531 écrans, “Downton Abbey : une nouvelle ère” (Universal Pictures) a déjà attiré près de 300 000 spectateurs.
Le cinéma est-il devenu un produit de luxe ? u Le VIIème Art malmené. Dans le monde déstabilisé par une succession de crises, de l’émergence d’une
épidémie à la guerre en passant par la flambée des prix de la consommation courante, l’industrie du cinéma est
confrontée au défi de sa propre survie. La baisse de la fréquentation des salles fragilise tout l’écosystème.
Préservée par l’action des pouvoirs publics et le CNC, la filière ne fera pas l’économie d’une profonde réflexion.
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Enquête
“En Corps” de Cédric Klapisch (StudioCanal) est, pour l'instant, le seul succès Art & Essai de l'année (1 175 396 spectateurs au 10/05/2022).
Jocelyn Bouyssy
H Devant le CGR du centre-ville de › Tours (Indre-et-Loire), Pierre Errard
Abaisser les prix pour s’adapter à une économie durablement en berne ? et ses trois adolescentes s’apprêtent à Le danger d’un avenir assombri rentrer dans les salles pour aller voir le pour toute la filière guette. “Nous second volet sur grand écran de la série sommes entrés dans une spirale déflaà succès Downton Abbey. Pour la première fois depuis 2019, cette famille rétionniste qui peut être néfaste. Je ne suis sidant à une trentaine de kilomètres pas sûre que l’on retrouvera les niveaux de Tours, redécouvre les joies d’une de fréquentation d’avant crise”, alerte sortie au cinéma : “C’est un peu une sorl’économiste de la culture Françoise tie de fête”, se réjouit le père, infirmier Benhamou. “La pandémie a accéléré des évolutions des modes de vie et de consomde profession aux revenus légèrement en-deçà du salaire médian (environ mation culturelle, qui ont migré vers le 1800 €). Les vents incertains de l’écodigital.” Philippe Lecocq, directeur des Studio à Tours, l’un des plus grands nomie l’incitent à la prudence et à la frucinémas d’art et galité. “Les loisirs d’essai de France, comme celui-ci La pandémie a accéléré qui attiraient - en sont devenus exceptionnels à cause du des évolutions des modes t e m p s n o r m a l coût global. Le prix 350 000 specde vie et de consommation -t ateur de l’essence nous s par an, culturelle voit rouge : “Par oblige à repenser rapport à 2019, nos déplacements la baisse oscille entre 20 et 30% selon les et donc nos vies. Je ne sais pas quand sesemaines. À une époque pas si lointaine, ra notre prochaine toile.” Si les tarifs en vigueur venaient à baisser, son inquiénous pouvions atteindre jusqu’à 10 000 tude serait “sans doute moins forte”. Voientrées par semaine. Aujourd’hui, quand là le défi auquel est confronté l’industrie nous sommes à 5000, nous sommes du cinéma, qui peine à voir redécoller contents”, résume-t-il. Au mieux, Philippe Lecocq prévoit d’atteindre les 2 la fréquentation dans son tissu - dense M€ de chiffre d’affaires - réalisés en - de salles et de complexes de l’Hexagone. Depuis leur réouverture, après les 2019 - d’ici deux à trois ans. Ces indidouloureuses périodes de confinement cateurs économiques dégradés sont et de couvre-feu liées à la pandémie de observés au même niveau partout en covid-19, les cinémas n’ont pas retrouvé France. Le Centre national du cileur rythme de croisière. néma français (CNC), qui a récem-
« Le public reviendra tôt ou tard dans les salles »
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Fondé en 1974 à la Rochelle, CGR, sixième exploitant d’Europe, avec près de 3 000 salariés et un chiffre d’affaires annuel de 280 millions d’euros a été récemment mis en vente par ses propriétaires. Son directeur général nous confie son analyse. Les difficultés actuelles s’expliquent-elles par le prix des entrées ?
Non, c’est un faux problème. En France, le prix €. Depuis la crise, le tarif du cinéma n’a pas augmenté. Mis à part les tickets Premium, personne ne paye le prix fort à 15 euros. Qu’il y ait des problématiques – ponctuellement et pour certaines catégories de spectateurs - liées à la mobilité et à l’augmentation du coût de l’essence, je ne dirai pas le contraire. C’est un frein pour une partie du public, mais ce n’est pas spécifique au cinéma. Heureusement qu’il y a des opérations comme le Printemps du cinéma qui s’adressent à des ménages qui ont moins de moyens. Pour l’instant, je ne pense pas que les familles soient obligées de faire des arbitrages. J’en veux pour preuve le fait, pas si anecdotique, que nous n’avons jamais autant vendu de pop-corn depuis la reprise.
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Alors à quoi attribuez-vous cette baisse de fréquentation ?
Il est certain que le niveau n’a pas repris comme nous l’aurions aimé. Mais c’est plus la conséquence d’un décalage dans les sorties qu’autre chose. Quand on a moins de films, de
blockbusters notamment, c’est évidemment plus compliqué. Il ne faut pas non plus négliger deux autres facteurs récents : l’absence de jours fériés et la météo quasi estivale, qui n’est pas très favorable en ce moment pour les cinémas. Au total, ça nous a couté au moins 150 000 entrées par week-end. Vous restez donc optimiste ?
Oui, je suis résolument confiant. Plus que jamais, oserais-je dire. Je reste convaincu que lorsque des grosses productions, très attendues, seront à l’affiche, le public suivra, comme cela s’est produit avec Batman. Je pense à Top Gun, au nouveau Marvel ou à Doctor Strange in the Multiverse of Madness. Les films français vont aussi arriver. Dans nos salles, les jeunes commencent à revenir. Et je suis sûr que nous allons bientôt récupérer les séniors, pour lesquels la situation sanitaire était plus anxiogène que pour d’autres tranches d’âges. Il n’y a pas de quoi céder à l’affolement. Je refuse de tomber dans la prophétie auto-réalisatrice. Nous nous sommes toujours relevés de chaque crise, à condition de respecter le client et de continuer à innover. Dans ce contexte, nous assumons le développement de nos offres Premium, Imax, Ice. Dans le groupe CGR, nous en sommes à 43 salles. C’est le sens de l’histoire. Cela ne signifie pas, pour autant, qu’il n’y a pas de réflexion à mener sur les productions, tant dans le nombre que dans la destination. Propos recueillis par Xavier Renard
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Enquête
“Spider-Man - No Way Home” (Sony Pictures Releasing) a réuni 7 319 651 spectateurs en 16 semaines d'exploitation.
actualisé ses prévisions, table au › ment mieux sur 175 millions d’entrées dans
les cinémas français en fin d’année, soit une baisse de 12%. Alors comment enrayer cette chute ? La peur tenace du virus qui restreint, les sorties des séniors et des retraités - y compris parmi les plus cinéphiles - ne peut expliquer à elle seule la fréquentation en berne. L’entreprise de reconquête des spectateurs a trouvé de nouveaux obstacles sur son chemin : la morosité économique et les perspectives déflationnistes,
“Sonic 2 le Film” (Paramount Pictures France), est sorti le 30 mars 2022 sur 675 écrans.
qui poussent – selon la pyramide de Maslow – les ménages à reconsidérer leurs priorités d’achats. En l’espèce, c’est l’ensemble du spectacle vivant – théâtre, musique, danse – qui craint d’être sacrifié, victime collatérale des arbitrages économiques individuels. À plus forte raison que la crise semble partie pour jouer les prolongations. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire prépare les esprits à des jours sombres. Début mai, il prévenait que la France se trouvait “face à des difficultés économiques considérables”,
avertissant que “le plus dur est devant nous” à cause de la flambée du prix des matières premières génératrice d’ “inflation nouvelle”. Dans ce contexte, n’est-t-il pas temps de s’adapter à cette nouvelle donne, en abaissant drastiquement les tarifs, à 4 ou 5 € la place toute l’année ? Pierre Errard souscrit à cette idée : “Je ne dis pas que nous irions au cinéma toutes les semaines mais cela serait un coup de pouce bienvenu et surement incitatif.” L’exemple du Printemps du cinéma, qui a attiré plus de 2 millions de per-
sonnes les 20, 21 et 22 mars - soit une hausse de la fréquentation de 67,6 % par rapport aux trois mêmes jours de la semaine précédente, d’après les estimations du CNC - est immanquablement de nature à encourager toutes initiatives allant dans cette direction. Adoptée de longue date par les Studio à Tours, l’application d’un tarif unique, relativement bas, a grandement participé à la fidélisation de son public et, sans doute, à son rayonnement local. Ici, les habitués, détenteurs d’une carte d’abonnement annuelle moyen-
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Enquête
une vingtaine d’euros, payent › nant 5,50 € leur place de cinéma (4,10 € pour les chômeurs et les moins de 25 ans). Certaines salles commencent timidement à bouger. Conscient qu’“une partie de la population vit dans une situation financière fragile”, François Aymé, le président de l’AFCAE (Association française des cinémas d’Art et d’essai), invite la filière à opérer “des réflexions - légitimes et très ciblées- sur les tarifs.”, tandis que Stéphane Libs, exploitant des cinémas Star à Strasbourg et coprésident du SCARE (Syndicat des Cinémas d’Art de Répertoire et d’Essai), a orienté de nouvelles offres promotionnelles vers les familles et les plus jeunes : “Nous proposons des cartes d’abonnement familiales jusqu’à cinq personnes, avec des réductions très avantageuses. Et récemment, nous avons rencontré un succès certain avec la création de notre carte jeune cinéphile à 5 € qui permet d’accéder à chaque séance à ce même tarif de 5 €”, se réjouitt-il. De leur côté, Philippe Lecocq et l’association des Studios concentrent aussi tous leurs efforts vers les 14-25 ans, “le public d’aujourd’hui et de demain”. En dépit des pertes financières, deux embauches sont prochainement prévues pour renforcer le travail de médiation. “Nous n’allions pas rester les bras bal-
lants à subir la situation. Il faut dire aussi qu’il y a eu des aides des pouvoirs publics, de la DRAC et des fonds européens pour nous aider à aller chercher de nouveaux spectateurs et de retrouver notre public”, admet le directeur des Studio, qui attribue “ce moment de creux” en partie à l’offre du moment, à l’absence de magie, d’onirisme et de légèreté dans les thématiques choisies par les réalisateurs : “À l’exception d’En corps, le nouveau film de Cédric Klapisch, qui marche très bien, les longs-métrages, reflets de la société, ne sont pas très joyeux.” Pour Isabelle Gibbal-Hardy, directrice du cinéma Grand Action à Paris, le défi constituera à ajuster le champ artistique sur ce qu’elle appelle “l’évolution de la sociologie de la fréquentation”. S’adapter aux aspirations du grand-public, toujours plus friands de grosses productions américaines et dans l’ensemble “moins découvreur que par le passé, qui a besoin de se rassurer en privilégiant les films identifiés”. En parallèle, Françoise Benhamou plaide pour qu’une réflexion en profondeur soit menée par toute la filière : “Cela implique de repenser le métier d’exploitant, s’inspirant un peu ce qu’ont pu réaliser les libraires il y a quelques années.” Le livre comme modèle à suivre.
Vers une baisse des prix ? Pour les exploitants,“il est urgent d’attendre” H Dans leur grande majorité, les exploitants de salles font le dos rond. En l’état, aucun ne semble pas prêt à consentir un effort sur le prix du billet sans mettre en péril la survie de leurs établissements et des emplois. Isabelle Gibbal-Hardy, directrice du cinéma Grand Action (photo) à Paris, est convaincue que “le tarif n’est aucunement un frein” à l’activité des salles. “D’autant plus que nous avons une gamme d’offres très large. Les plus jeunes bénéficient de tarifs très avantageux. Et les seniors, qui le plus souvent sont à la retraite, peuvent se rendre à des séances en matinée, beaucoup plus accessibles qu’en soirée.” Stéphane Libs, exploitant des cinémas Star à Strasbourg et coprésident du SCARE (Syndicat des Cinémas d’Art de Répertoire et d’Essai) concède, pour sa part, que “si les tarifs pleins à 13 € peuvent faire peur aux spectateurs, ils servent surtout à les inciter à prendre des abonnements, de façon à ce que chaque place leur revienne moins N.C. et X.R. chère et qu’ils deviennent des habitués des lieux.” L’exemple du “pass-culture”, destiné aux lycéens, laisse, une fois de plus, perplexe l’économiste : “Pourquoi ce dispositif a-t-il dynamisé l’activité du livre, tandis qu’il a profité, dans une moindre mesure, au cinéma ?” Pourtant, concurrencées de toutes parts, en particulier par les plate-
formes numériques, les salles ne sont pas promises, à ses yeux, à la disparition. Le VII ème Art ne pourra lier son destin ailleurs que dans « ce lieu de socialisation », autour d’un grand écran, fédérateur et “amplificateur d’émotions”. Jusqu’à quand ? Et à quel prix ? Xavier Renard et Nicolas Colle
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L’emploi dans le cinéma et l’audiovisuel toujours debout
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Audiens a dévoilé sa nouvelle étude sur l’emploi dans les métiers de l’audiovisuel. Elle dépeint une économie sur la voie de la reprise, après une année 2020 durement impactée par la crise sanitaire et l’arrêt des tournages. Fin 2021, l’industrie de l’image animée affiche une stabilité et un dynamisme qui offrent des perspectives encourageantes.
L’étude d’Audiens permet de poser des chiffres sur la chute et le rebond économique qui ont marqué l’industrie cinématographique et audiovisuelle pendant la crise sanitaire. Sans grande surprise, ce sont les CDD d’usage (CDDU), c’est-à-dire les contrats les plus précaires, qui ont le plus pâti du premier confinement. En 2020, la masse des salaires payés aux CDDU a ainsi connu une baisse annuelle de 11%, quand la masse salariale des personnes en CDD et CDI a connu une baisse plus modérée de 8%. Parmi les différents secteurs d’activité, l’exploitation cinématographique a été la plus impactée par la crise, avec 37% de baisse de la masse salariale des CDD et CDI en 2020. Plus précisément, l’impact de la crise apparaît sur les employés administratifs de la filière cinéma, qui voient leur masse salariale représenter 48% de moins en 2020 qu’en 2019. Chez les intermittents du spectacle, ce sont les ouvriers et les techniciens qui ont subi le plus fortement la crise : la masse de leurs salaires représentait environ 25% de moins en 2020 qu’en 2019, et ce dans le cinéma comme dans l’audiovisuel et l’animation. Un dynamisme dans le secteur de l’animation Néanmoins, la reprise a été assez nette en 2021, avec 7,7% d’entreprises supplémentaires créées. Un
dynamisme tout particulier dans les secteurs de l’audiovisuel et de l’animation, où respectivement 19 et 18% des entreprises n’existent que depuis moins de trois ans. Début 2022, ces secteurs comptent même près de 10 000 employés de plus que début 2020, soit une hausse d’effectifs de plus de 14%. La dynamique est légèrement moins favorable dans le cinéma, qui affiche une hausse de ses effectifs de 11%. Début 2022, le secteur du cinéma représente toutefois une plus grosse masse salariale, excé-
dant son niveau de fin 2019 quand la masse salariale du secteur audiovisuel atteint tout juste son niveau de fin 2019 au début de cette année. Ce sont les productions de cinéma qui bénéficient le plus de la reprise : en 2021, leur masse salariale bondit de 14% chez les CDD et CDI, et jusqu’à 47% chez les CDDU. En comparaison, les secteurs de la distribution et de l’exploitation cinéma ont vu leur masse salariale augmenter en 2021 de respectivement 9 et 13% chez les CDD et CDI.
Stabilité et vitalité en 2021 L’étude d’Audiens montre également qu’à l’issue de l’année 2021, l’industrie de l’image animée en France parvient à se maintenir à flots. Avec 49% des salariés et 55% des entreprises, la production audiovisuelle représente clairement, en 2021, le secteur le plus dynamique de l’industrie. Dans le secteur cinéma, les entreprises affichent une longévité à toute épreuve, avec 12 ans d’activité en moyenne pour le secteur de la production, 20 ans pour le secteur de la distribution et même 31 ans
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Social
le secteur de l’exploitation. Cette › pour longévité leur confère une attractivité
L’attractivité du bassin parisien reste incontestée : en 2021, la production, la post-production et la distribution sont encore des secteurs dont les entreprises sont majoritairement installées en Île-de-France. Dans la distribution, la part des entreprises basées dans cette région monte même jusqu’à 90%. Une attractivité qui se remarque aussi dans la répartition de l’emploi : une très large majorité des personnes travaillants dans le cinéma le font en Île-deFrance. Dans le secteur de l’audiovisuel et de l’animation, cette part des travailleurs d’Île-de-France excède toujours 75%. Ce secteur a d’ailleurs continué à croître malgré la crise sanitaire : de 5 829 entreprises situées en Île-de-France en 2019, il en compte désormais 6133, soit une hausse de 5,2%. La raison essentielle de ce dynamisme toujours incontesté : la plus grande taille des structures franciliennes, qui en fait une région inévitable.
supérieure : une entreprise de la filière cinéma emploie ainsi en moyenne 26 salariés, quand une entreprise d’audiovisuel ou d’animation en emploie 20. Une santé de fer qui se remarque également dans son nombre de CDD et CDI : ces contrats permanents représentent 92% du secteur de la distribution, et 98% du secteur de l’exploitation. Cette situation est toutefois assez attendue pour ces secteurs d’activités très industrialisés, où un changement régulier de personnel nuirait à l’activité. En revanche, dans les productions et les prestations techniques, la part des intermittents demeure largement supérieure : environ 83% des effectifs, qu’il s’agisse du cinéma ou de l’audiovisuel. On peut remarquer la situation plus précaire de la production audiovisuelle, qui a encore beaucoup plus recours aux pigistes que les autres secteurs. 1 568 pigistes ont ainsi travaillé dans la production audiovisuelle en 2021, quand les autres secteurs n’en ont jamais sollicité plus d’une trentaine.
Concurrencer le leadership francilien Mais certaines autres régions commencent à devenir une concurrence notable au leadership francilien. La région Auvergne-RhôneAlpes est par exemple l’hôte de 10% des entreprises de production de films d’animation. 9% des entreprises de ce secteur sont localisées en Nouvelle-Aquitaine, et 7% le sont en Occitanie. Dans le secteur de l’exploitation cinématographique, ce leadership de l’Île-de-France est d’ailleurs très relatif : 16% des entreprises du secteur sont franciliennes, quand 42% sont localisées dans les quatre régions du sud de la France, dont 13% en Nouvelle-Aquitaine et 13% en Auvergne-Rhône-Alpes.
L’Île-de-France conserve son statut de cœur d’activité Cette forte représentation des CDDU révèle aussi la part importante des entreprises de petite taille, qui ne fonctionnent que très peu avec du personnel en CDD et CDI. Ainsi, 30% des entreprises de production audiovisuelle ne fonctionnent qu’avec des CDDU. C’est même une majorité des entreprises de production cinéma qui fonctionne sans CDD ou CDI. Un élément à mettre en relation avec l’âge moyen de ces entreprises, qui oscille entre 10 et 12 ans, ce qui fait du secteur de la production le secteur le plus dynamique, avec le plus de créations d’entreprises.
Théotime Roux
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Cinéma
Focus sur l’état du marché mondial H
Le Focus 2022 sur les tendances du marché mondial du film, publié par l’Observatoire européen de l’audiovisuel (OEA) en partenariat avec le Marché du Film, dresse un état des lieux contrasté, avec une production importante et une fréquentation en retrait par rapport à l’avant-crise. Voici ce qu’il faut retenir de cette étude en sept points.
> Un marché mondial toujours en crise H Le box office mondial pour l’année 2021 s’élève à 21,3 milliards de dollars, une somme supérieure à l’année 2020, où il n’était que de 11,8 milliards, mais que reste 51% en dessous de la moyenne des années 2017 à 2019, où les recettes mondiales étaient comprises entre 40 et 42 milliards de dollars. En nombre d’entrées, le marché est à 42,4% du niveau d’avant-crise, avec 3,18 milliards de billets vendus. Malgré la crise, la planète continue d’accueillir de nouveaux cinémas, à un rythme ralenti. Le monde compte 215.337 écrans, en hausse de 3,7% par rapport à 2020, là où la croissance annuelle les années précédant la pandémie était comprise entre 4,8 et 8,8%.
> Une reprise
légèrement meilleure dans les salles européennes H Dans la majorité des pays de l’Union Européenne, ainsi qu’au RoyaumeUni, la fermeture des salles au premier semestre a laissé la place au grand retour des blockbusters américains, dont l’impact a été mitigé par la réticence du public à retourner au cinéma. En résulte une progression lente mais assurée vers des niveaux antérieurs à la crise. La route reste longue puisque les entrées enregistrées dans l’UE et au Royaume-Uni représentent 40% du nombre moyen d’entrées réalisées pré-pandémie. La hausse reste toutefois notable par rapport à la chute vertigineuse de 2020 : la fréquentation est passée de 299 millions en 2020 à 394 millions en 2021, soit une hausse de 31,5%. Les recettes brutes générées par ces entrées ont elles monté de 38,2%, de 2,1 à 2,9 milliards d’euros. Le Royaume-Uni, la Croatie et la Bulgarie ont connu les plus grandes hausses de fréquentations, allant de 68% à 91%. Avec 44% de baisse, la Lettonie reste le pays de l’UE le plus éloigné de ce phénomène de légère hausse.
Niveau des entrées en salles par pays pour l'année 2021 en fonction de la moyenne de 2017 à 2019 (en %)
> Les blockbusters
> Le 1er trimestre 2022
en deçà de la moyenne
américains portent la reprise
H Quand on compare le premier trimestre de l’année 2022 à la même période en 2019, on constate qu’une partie du public manque toujours à l’appel, et ce dans tous les grands pays européens : la fréquentation est en baisse de 19% au Royaume-Uni, de 38% en France, de 50% en Allemagne et en Pologne, et même de 61% en Italie. Deux explications sont avancées par l’OEA : la réticence du public âgé à se rendre en salles alors que le Covid circule toujours, et l’offre encore réduite de films en provenance des Etats-Unis.
H Après une année 2020 quasi-
blanche, les films américains à gros budget ont repris le chemin des salles en 2021 et ont ainsi vendu 230 millions de billets en Europe (Union européenne + Royaume-Uni) en 2021, soit 82 millions de plus qu’en 2020. Dans le même temps, le nombre d’entrées des films européens a baissé, passant de 118 millions en 2020 à 104 millions en 2021. Sans surprise, les productions hollywoodiennes occupent ainsi les vingt premières places du classement du boxoffice européen. Une différence avec la tendance mondiale : Spider-Man: No Way Home se situe en deuxième place, avec près de 27 millions d’entrées, derrière Mourir peut attendre, le dernier épisode des aventures de James Bond, qui culmine à 34 millions d’entrées. Viennent ensuite Dune, le 9ème film Fast and Furious, et le deuxième film Venom, Let There be Carnage. En restreignant le regard sur les productions européennes, la France se taille une large part du classement : si celui-ci est toujours dominé par le dernier James Bond, coproduit au Royaume-Uni, douze des 19 films qui suivent sont produits ou coproduits en France. On retrouve dans les cinq premiers Kaamelott, The Father, ou encore Bac Nord. En termes de parts de marché, la dynamique est encore celle d’un retour aux niveaux pré-pandémie : le record des films européens à 39,5% en 2020 s’est effacé au profit d’un retour à un niveau plus habituel de 26,5%. Les films américains ont eux repris une plus grande place, quoique toujours inférieure au niveau d’avant la crise : du plus bas historique de 2020 à 49,5%, ils occupent aujourd’hui 58,6% du marché.
> Les films populaires concentrent davantage les entrées
H Le nombre de films sortis en salles baisse moins que le nombre total d’entrées. Résultat : le nombre moyen d’entrées par film est divisé par deux en 2021 par rapport aux niveaux pré-pandémiques. Les films qui enregistrent le plus d’entrées voient également leurs entrées baisser, mais de façon moins prononcée. On observe une concentration accrue des entrées sur les films du haut du classement. Les 50 films les plus vus de l’année en Europe représentent 69% des entrées en 2021, contre 59% sur les années comprises entre 2017 et 2019.
> La production rebondit, mais des questions subsistent H Après une année 2020 qui a vu le nombre de films produits en Europe baisser, l’année 2021 marque un retour aux
niveaux d’avant-crise, avec des disparités selon les pays. Ce sont au total 1836 long métrages (fiction et documentaire) qui ont été produits au cours de l’année sur le continent, contre 1410 en 2020. Une performance inférieure à celle de 2019 (2018 films) mais similaire à 2018 (1876 films produits cette année-là). La Pologne, l’Italie et la France ont même produit plus de films en 2021 par rapport à la moyenne des années 2017 à 2019. L’OEA émet deux hypothèses face à cette reprise : il peut d’agir d’un retour à la normale qui se confirmera cette année, ou bien d’un rattrapage postcrise, avec une concentration de projets retardés à cause du Covid, et le nombre de production repartira à la baisse cette année, en conjonction avec la fréquentation des salles. “La grande question est maintenant de savoir comment une baisse durable des entrées dans les salles de cinéma peut à l'avenir avoir un impact sur le financement des longs métrages”, se demande l’Observatoire.
> Le marché
chinois continue son développement H Pendant la crise, la Chine est devenue le premier marché mondial pour le cinéma en salles. Une tendance qui a émergé en 2020 et s’est confirmée en 2021. Le pays le plus peuplé du monde a enregistré 7,33 milliards de dollars de recettes au box office, contre 4,54 milliard pour le marché nord-américain (Etats-Unis et Canada), en deuxième place. Les restrictions à cause du Covid ont moins pesé sur les exploitants chinois par rapport aux autres pays. Le box office chinois sur 2021 est à 82% du niveau moyen sur les années 2017 à 2019, là où il est à 51% de cette moyenne dans le monde entier. Le parc chinois a continué de se développer pendant la crise, passant de 69.787 écrans en fonction en 2019 à 82.248 en 2021. La Chine est le seul pays du top 10 mondial où le nombre d’écrans a sensiblement augmenté entre 2020 et 2021 (+8,8%), avec la Russie (+7,8%). Reste à savoir si la Chine restera en tête du marché mondial en 2022. Alors que les restrictions liées au Covid se sont progressivement levées dans l’ensemble du monde occidental, plusieurs parties du territoire chinois sont toujours sous confinement strict, ce qui pèse sur l’exploitation en salles. Pendant ce temps, le planning de sorties en Europe et Amérique du Nord fait le plein de blockbusters, ce qui laisse entrevoir une reprise plus dynamique dans les prochains mois. Damien Choppin et Théotime Roux
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Cinéma
RANG
Classement des films européens les plus vus en salles en Europe* en 2021 TITRE
PAYS D’ORIGINE
RÉALISATION
NOMBRE DE MARCHÉS (SUR UN TOTAL DE 28)
ENTRÉES
1
Mourir peut attendre
Royaume-Uni / Etats-Unis
Cary Joji Fukunaga
2
Kaamelott – Premier volet
France
Alexandre Astier
3
The Father
Royaume-Uni / France
Florian Zeller
4
Bac Nord
France
Cédric Jimenez
5
Drunk
Danemark
Thomas Vinterberg
6
Les Tuche 4
France
Olivier Baroux
7
OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire
France
Nicolas Bedos
4
1 688 803
8
Le Loup et le Lion
France / Canada
Gilles de Maistre
14
1 646 044
9
Eiffel
France / Allemagne
Martin Bourboulon
10
1 636 138
10
Les Bodin’s en Thaïlande
France
Frédéric Forestier
3
1 498 673
11
Die Schule der magischen Tiere
Allemagne
Gregor Schnitzler
3
1 462 590
12
A todo tren ! Destino Asturias
Espagne
Santiago Segura
1
1 439 108
13
Madres paralelas
Espagne
Pedro Almodóvar
17
1 369 378
14
Kaiserschmarrndrama
Allemagne
Ed Herzog
3
1 367 559
15
Adieu les Cons
France
Albert Dupontel
9
1 353 255
16
Aline
France / Canada
Valérie Lemercier
12
1 338 507
17
Boîte Noire
France
Yann Gozlan
7
1 213 728
18
Dziewczyny z Dubaju
Pologne
Maria Sadowska
4
986 508
19
Ternet Ninja 2
Danemark / Etats-Unis
T. Christoffersen, A. Matthesen
3
948 596
Espagne / France
Jaume Balagueró
8
939 782
20 Way Down
27
34 354 560
4
2 759 457
23
2 431 245
1
2 218 308
26
1 990 674
3
1 985 504
*Union européenne + Royaume-Uni
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Documentaire
Annonce classée
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un(e) chargé(e) du bureau d’accueil des tournages et des aides a la production Créé en 1997, le Pôle Image Magelis a pour mission de promouvoir la filière Image sur le département de la Charente, par l’implantation et l’accompagnement des entreprises, la mise en place de structures de formations dédiées, le développement de la recherche, l’organisation et le partenariat d’événements nationaux et internationaux ainsi que la réalisation d’aménagements urbains consacrés aux besoins des acteurs de l’Image. Il met son expertise et ses compétences au service des professionnels des secteurs-clés de l’Image : Animation, Tournages, Jeu vidéo, Image Numérique et Bande dessinée.
“Le Stade” suit le parcours du Stade Toulousain lors de la saison 2020/21.
Mediawan Rights présente plusieurs docs au Marché du film
MISSIONS
Dans le cadre du développement des activités de tournage en Charente, le Pôle Image Magelis souhaite recruter un(e) professionnel polyvalent dont les missions seront notamment :
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Le département documentaire de Mediawan Rights vient pour la première fois à Cannes avec un line-up riche de longs métrages ou d’œuvres traitant du cinéma.
*La gestion du Bureau d’Accueil des Tournages :
- Accueillir et communiquer avec les professionnels et sociétés de production - Répondre aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel désireux d’organiser des tournages sur le territoire - Assurer l’interface entre les professionnels et le territoire - Développer des bases ressources (projets, technicien(ne)s, artistes, figurants et décors) et des échanges avec les talents et partenaires locaux - Promouvoir le territoire et les services du BAT auprès des productions et des professionnels - Suivre les partenariats - Participer aux marchés et salons professionnels liés à l’activité d’accueil de tournages
Pour la première fois, le département documentaire de Mediawan Rights est présent au Marché du film de Cannes (17-25 mai). Ce département développe depuis plusieurs mois un line-up cinéma articulé autour de deux axes : les longs métrages conçus pour la salle, d’une part ; et les œuvres abordant le 7e art, peu importe le support pour lequel elles ont été créées, d’autre part. “Nous souhaitons que ces films connaissent en priorité une vie dans les festivals et en salles dans le monde entier, mais, pour eux, nous travaillons aussi les champs de la télévision et des plateformes, indique Arianna Castoldi, directrice des ventes internationales documentaires chez Mediawan Rights. Nous cherchons à ce que chaque film ait la meilleure exploitation possible.” Mediawan Rights présente de nombreux titres au Marché, à commencer par Le Stade, réalisé par Éric Hannezo et Matthieu Vollaire, avec la collaboration d’Audrey Estrougo (107’). Pathé Live l’a sorti le 13 avril dernier sur 208 copies. A la mi-mai, il avait réalisé près de 66 000 entrées. Ce long métrage en noir et blanc suit l’équipe de rugby du Stade Toulousain, lors de la saison 2020/2021, alors que celleci est déterminée à remporter pour la 5ème fois la Coupe d’Europe et un nouveau titre de Champion de France. Il a été produit par le label Black Dynamite Films de la société Black Dynamite, qui appartient au groupe Mediawan. “Son thème est franco-français, mais il a une dimension universelle car il met en avant un sport, le rugby, qui se joue partout. Par ailleurs, la mise en scène adoptée peut convaincre l’international”, explique Arianna Castoldi. Mediawan Rights
La gestion et le suivi des dossiers d’aides à la production :
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- être le contact des producteurs - instruire les dossiers et vérifier les pièces - Analyser la recevabilité des dossiers - Organiser et participer aux commissions d’aides à la production - Assurer le suivi des décisions de la Commission
Veille, prospection pour les tournages et mise à jour du planning des tournages en Charente
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Travail en partenariat étroit avec le Conseil Départemental de la Charente et l’Agence Livre Cinéma et Audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine
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Profils recherchés
Niveau requis : Bac / Bac + 2
Compétences/connaissances :
- Connaître le monde du cinéma et de l’audiovisuel, et de son environnement artistique, économique et juridique - Connaître les missions, les caractéristiques organisationnelles de la collectivité et les dispositifs existants - Connaître les missions liées au poste
Qualités professionnelles :
- Autonomie, initiative et rigueur dans l’organisation du travail quotidien - Capacités relationnelles : bonne écoute, bonne communication orale, sens du contact, du dialogue et des relations humaines - Bonne qualité rédactionnelle
Temps de travail
Complet, 35h00 hebdomadaire (39h + RTT)
Statut et rémunération : Rémunération statutaire, RIFSEEP, participation employeur prévoyance et santé, CNAS, tickets restaurant. Poste à pourvoir le 3 octobre 2022
Merci d’adresser votre candidature (lettre de motivation, CV, copie dernier arrêté de situation statutaire pour les titulaires de la Fonction publique) avant le 22 juin 2022 à : Monsieur le Président SMPI MAGELIS 3 rue de la Charente 16000 ANGOULEME ou par mail à : vmassiat@magelis.org
défend un autre documentaire de Black Dynamite Films, actuellement en postproduction : Les Enfants, de Rodolphe Marconi, plongée dans le quotidien d’enfants placés en foyers ou Maisons de l’enfance. Rodolphe Marconi avait notamment réalisé le documentaire Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes, nommé aux César en 2021 et lui aussi produit par Black Dynamite Films et vendu par Mediawan Rights. Sélection à Cannes Classics En outre, parmi les longs métrages ne traitant pas de cinéma que porte Mediawan Rights, on trouve Retour à Raqqa, d’Albert Solé (80’), produit par Minimal Films (Espagne). Ce film revient sur l’enlèvement par l’Etat Islamique, en 2013, de 19 journalistes, dont l’Espagnol Marc Marginedas. “Dans le film, Albert Solé accompagne ce dernier, qui retourne à Raqqa et raconte ce qu’il y a vécu”, développe Arianna Castoldi. Retour à Raqqa a été projeté au Marché le 22 mai. Une version 52’ a également été élaborée. Du côté des œuvres dont le sujet est le cinéma, Mediawan Rights a les droits, notamment, de Gérard Philipe, le dernier hiver du Cid, de Patrick Jeudy (66’), sélectionné à Cannes Classics. Adaptation du livre de Jérôme Garcin (Gallimard, 2019), ce documentaire constitué d’archives sera diffusé par France Télévisions et TV5 Monde. Il retrace la vie de cet acteur majeur, mort à 36 ans, et dont on célèbre les 100 ans de la naissance. Il a été produit par Temps Noir. “Nous poursuivons ainsi notre collaboration avec cette société, dont le documentaire Kubrick par Kubrick a inauguré notre line-up cinéma”, commente Arianna Castoldi. Réalisé par Grégory Monro, coproduit par Telemark (Pologne), Kubrick par Kubrick (60’, 75’), diffusé par Arte et Ciné+, a obtenu un vif succès. Lucas Fillon
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Animation
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Le territoire fait des industries créatives et culturelles un axe prioritaire de sa politique économique. Tour d’horizon de ses missions. Réunissant 43 communes et près de 460 000 habitants, la métropole de Rennes est nourrie par diverses activités économiques, dont celle des industries créatives et culturelles. “Rennes Métropole rassemble 6 280 établissements de ce secteur, ce qui représente, si l’on compte en plus les acteurs de la R&D, 15 000 emplois”, indique François-Xavier Jullien, chargé de développement des industries culturelles et créatives au sein de la direction de l’économie de Rennes Métropole. Ces professionnels s’illustrent dans la production cinématographique et audiovisuelle, le jeu vidéo, la prestation technique, les médias, etc. Pour les accompagner, Rennes Métropole remplit plusieurs missions. Tout d’abord, elle effectue du soutien à l’entreprenariat. “On peut être aux côtés d’un professionnel qui crée sa structure à Rennes Métropole, d’un qui en a déjà une et veut la développer, ou d’une entreprise
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qui cherche à s’y installer”, commente François-Xavier Jullien. En parallèle, Rennes Métropole octroie une aide à l’innovation. A travers l’appel à projets “Créativité croisée”, elle finance des contenus numériques convoquant plusieurs compétences présentes sur le territoire. Ces contenus peuvent être des œuvres en réalité virtuelle, des jeux vidéo… Ils doivent être portés par deux sociétés minimum. Des sociétés non localisées à Rennes Métropole sont éligibles à cet appel, mais uniquement si elles ont noué un partenariat avec une ou plusieurs sociétés rennaises. “Avec “Créativité croisée”, notre but est de mettre l’accent sur l’expérimentation et d’inviter les sociétés à collaborer. Ce dispositif est doté de 150 000 € et un projet peut recevoir jusqu’à 30 000 €”, indique François-Xavier Jullien. L’une des autres missions de Rennes Métropole est de soutenir les manifestations, via un apport financier. Par exemple, le Festival national du film d’animation, organisé par l’Association française du cinéma d’animation (Afca), dont la dernière édition s’est tenue du 23 au 27 avril, reçoit de la part de Rennes Métropole 80 000 € et 8 000 €, res-
© C. ABLAIN
Les ambitions de Rennes Métropole
Chez Vivement Lundi !, société implantée à Rennes, qui officie dans l’animation et le documentaire.
pectivement pour ses volets destinés au grand public et aux professionnels. En parallèle, Rennes Métropole organise ses propres événements. Par exemple, au festival de cinéma Travelling, qui se déroule chaque année en février, elle propose le rendezvous “Made by”, une carte blanche à un acteur de l’innovation dans les domaines du cinéma et de l’audiovisuel. En février dernier, c’est Arte qui y a détaillé sa stratégie numérique. Rennes Métropole apporte aussi une aide à des professionnels pour qu’ils puissent se rendre dans les festivals et marchés clés. Par ailleurs, pour faire face à la crise sanitaire, Rennes Métropole a mis en place un prog ramme nommé Tempo.
Il donne davantage de moyens à TVR, la chaîne locale, pour soutenir la production cinématographique et audiovisuelle via du préachat. Instauré en janvier 2021, Tempo, doté de 300 000 €, a été renouvelé en 2022, mais avec une dotation de 150 000 €. Enfin, notons que Rennes Métropole sera, pour la 10ème fois, au Marché international du film d’animation d’Annecy (Mifa, 14-17 juin) - elle sera présente sur le stand opéré par Films en Bretagne. “L’animation occupe une place phare en Bretagne, et nous travaillons tous à devenir un des pôles européens majeurs dans le champ du stop motion”, conclut François-Xavier Jullien. Lucas Fillon
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Télévision
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Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, alors qu’il rentrait d’un concert de Nina Simone, Malik Oussekine, 22 ans, meurt sous les coups de policiers voltigeurs chargés de repousser les étudiants qui manifestaient à Paris contre la loi Devaquet du gouvernement Chirac. 36 ans plus tard, deux projets viennent retracer le destin de celui que l’historien Pascal Blanchard qualifie aujourd’hui de “George Floyd arabe en France”. D’une part le film de Rachid Bouchareb Nos frangins, présenté en avant-première cette année au festival de Cannes, et d’autre part la série en quatre épisodes Oussekine, disponible depuis le 11 mai sur Disney+. Son créateur, le réalisateur Antoine Chevrollier (Le Bureau des légendes, Baron noir), revient sur la genèse de cette fiction qui navigue sur plusieurs temporalités entre l’enfance de la victime, le drame qui lui a ôté la vie et le procès qui a suivi.
Pourquoi vous être intéressé à la mort de Malik Oussekine ?
J’ai entendu pour la première fois son nom dans la bande originale du film La Haine, lors de sa sortie en 1995. Le groupe Assassin chantait “L’Etat assassine, un exemple : Malik Oussekine”. Le nom est resté gravé dans ma mémoire, et je me suis aperçu quelques années plus tard que l’histoire de Malik Oussekine était beaucoup plus large que les événements tragiques de la nuit du 5 au 6 décembre. On peut raconter tout un pan du roman national à travers cette affaire, qui n’a été que très peu racontée jusqu’à aujourd’hui. Etant premier assistant à la base, j’ai d’abord pensé à raconter cette histoire sous la forme d’un film de cinéma, mais je me suis rendu compte que le format sériel était mieux adapté pour décrire en détail la trajectoire de la famille, puis le combat judiciaire et politique qu’ils ont dû mener jusqu’au procès. Le format de quatre épisodes s’est ensuite imposé par rapport à ce que nous souhaitions raconter avec mon équipe d’auteurs Julien Lilti, Faïza Guene, Cédric Ido et Lina Soualem. A aucun moment vous ne vous êtes interrogé sur votre légitimité pour raconter cette affaire encore très sensible pour la population maghrébine vivant en France ?
Très honnêtement non, parce qu’il s’agit d’une histoire française. Malik Oussekine était français ! Même si l’on raconte son parcours et celui de sa famille, qui touchent celui de la communauté algérienne, on parle d’une histoire entièrement française. C’était une question morale, pas de taux de mélanine dans la peau : il était indispensable de raconter cette histoire aujourd’hui. Je me devais moralement de prévenir la famille, je suis donc entré rapidement en contact avec les trois frères et sœurs de Malik encore vivants, Mohamed, Ben Amar et Sarah Oussekine. Ils m’ont
Quelles ont été les grandes étapes de la création de la série ?
Antoine Chevrollier (à gauche) sur le tournage d' “Oussekine”
Antoine Chevrollier « J’espère qu’Oussekine va panser les plaies » accompagné à distance pendant toute la fabrication de la série en me nourrissant d’anecdotes. Je n’allais pas leur demander l’autorisation, mais une forme de bénédiction, et j’ai obtenu bien plus puisqu’ils m’ont très généreusement donné accès à la personnalité de Malik. Cela nous a beaucoup aidé pour l’écriture et l’incarnation des trois frères et sœur.
productions ont rapidement voulu développer la série. A la sortie du confinement, Disney, en la personne de Pauline Dauvin, qui avait apprécié ce que j’avais fait sur Le Bureau des légendes et Baron noir, m’a contacté pour me demander si j’avais des projets. Je lui ai proposé Oussekine et l’affaire a été réglée en quelques jours ! Je n’ai donc été voir aucun autre diffuseur : ils se sont positionnés immédiatement. J’imagine que ce qui les a intéressés, c’était de pouvoir plonger dans un chapitre de notre histoire qui n’avait pas encore été raconté, d’aider à faire ce devoir de mémoire.
A quel moment Disney est entré dans la boucle ?
Très rapidement. J’ai coécrit une base avec Cédric Ido, puis Pierre Augier et Anthony Lancret d’Itinéraire
J’ai commencé à travaillé sur le sujet tout seul, puis mon frère d’arme Cédric Ido, que je connais depuis vingt ans et avec qui j’ai souvent collaboré, m’a rejoint. Une fois que Disney a “greenlighté” le projet, nous avons organisé des rencontres avec plusieurs scénaristes pour former un atelier d’auteurs. J’avais vu La Discrétion de Faiza Guene et j’étais tombé amoureux de son écriture, ainsi que de la manière très imagée qu’elle avait de décrire ses personnages. Le rythme du récit faisait écho à ce que j’imaginais pour Oussekine. C’était donc une évidence de travailler avec elle. Julien Lilti a aussi écrit beaucoup de choses que j’apprécie, et nous avons tout de suite accroché lorsque nous nous sommes rencontrés. Lina Soualem est ensuite venue nous rejoindre en tant que coordinatrice d’écriture et documentaliste, afin de dénicher toutes les images d’archives, les documents, articles ou éléments divers concernant cette période de 1986 à 1990 traitée au cours des quatre épisodes.
Comment êtes-vous parti du drame pour construire la série ?
Avec les quatre auteurs qui formaient le pool, nous nous sommes interdit de gonfler les intrigues ou les trajectoires des personnages. Nous ne voulions pas appliquer une méthode classique, avec des techniques scénaristiques éprouvées. Ce dont nous étions sûrs, c’est que les dernières heures de Malik, jusqu’à sa mort, allaient traverser les quatre épisodes. Puis, par un truchement narratif, nous avons choisi d’insérer une temporalité liée au combat de la famille, depuis le moment où ils apprennent la mort de leur petit frère jusqu’en 1990, en faisant des allers-retours entre ces deux époques. Nous en avons ensuite ajouté une troisième qui raconte la trajectoire de la famille du 17 octobre 1961 jusqu’à la veille de la mort de Malik. Ces trois lignes narratives s’entremêlent pour nous permettre de comprendre en profondeur qui étaient Malik et sa famille, avant et après cette nuit du 5 au 6 décembre 1986. Quel impact espérez-vous que la série puisse avoir sur la société française ?
J’espère qu’elle va panser les plaies. Pour cela il faut pouvoir comprendre, et en racontant cette histoire nous mettons en lumière un chapitre sombre de notre histoire. Cela va permettre à plusieurs générations, ceux qui l’ont connue comme les plus jeunes, de mettre des mots et des images sur une peine qui ne s’explique pas. Il n’y a que cela pour apaiser la peine et les rancoeurs.
La série“Oussekine” est disponible sur Disney+ depuis le 11 mai.
Propos recueillis par Raphaël Porier 25 mai 2022 / Écran total n°1377
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Télévision
La création de formats progresse en France
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Deux tiers des 35 nouveautés lancées en 2021 étaient des créations, se félicite la Fabrique des Formats dans sa dernière étude. Un record dû en grande partie à la production indépendante.
La Fabrique des Formats, constituée d’un fonds d’investissements destiné à financer le développement de la création française de formats et d’un organisme de formation, vient de publier la quatrième édition de son étude sur le marché des formats. De quoi chiffrer précisément l’évolution des programmes au cours de la période 20182021 et plus précisément sur l’année 2021, celle du “retour à la normale” après une période fortement affectée par la pandémie liée à la Covid-19. Rappelons que par “format”, l’organisme désigne un programme audiovisuel (flux ou fiction) caractérisé par un concept original et identifiable, ayant vocation à se décliner sur plusieurs épisodes, voire saisons, et voyager à l’international sous forme d’adaptations locales. Si le nombre de nouveaux lancements (créations et adaptations réunies) est relativement constant depuis 2018, autour de la trentaine, les formats de création connaissent une forte augmentation depuis 2020. L’année écoulée marque même un record en nombre de créations de programmes depuis le lancement de l’étude, les adaptations étant à l’inverse en baisse
“Guess My Age”
depuis 2019. Les experts observent par ailleurs l’arrivée d’une tendance nouvelle depuis deux ans avec une “logique de reboot” en passe de s’installer chez les diffuseurs traditionnels. Ces derniers n’hésitent plus à piocher dans le passé pour faire revivre certaines des grandes marques, à l’image du télé-crochet star de TF1 dans les années 2000, Star Academy, dont le retour prochain a été récemment annoncé par la Une. Les trois principaux groupes audiovisuels hexagonaux affichent en revanche une stratégie différente, France Télévisions excluant généralement les adaptation de programmes étrangers. Une tendance que l’on retrouve éga-
lement dans la fiction, puisque huit des douze fictions lancées par TF1 en 2021 étaient des adaptations, contre seulement deux sur neuf du côté du service public. “Nous n’avons que quatre années de recul mais cela permet déjà d’observer quelques tendances, analyse Fiona Bélier, directrice générale de la Fabrique des Formats. On peut voir que les stratégies des diffuseurs diffèrent : quand TF1 est assez constante avec une dizaine de nouveaux lancements par an ; FTV a progressé de manière concrète avec huit nouveaux lancements, M6 prend des risques et ses nouveautés ne sont pas toujours soldées par un succès d’audience mais la dynamique est présente”.
M6 champion de la création Sur les 35 nouveaux formats lancés en 2021, 23 étaient des créations et huit des adaptations, auxquelles il faut ajouter un programme dérivé et trois reboots. Si le nombre de lancements constitue un record, il faut cependant tempérer celui-ci puisque le nombre moyen d’épisodes diffusés est limité à onze, beaucoup de ces nouveaux formats n’ayant connu qu’un ou deux épisodes. Le factual (40%) et le divertissement (34%) constituent les deux genres majeurs en matière de création de programmes, avec une thématique particulièrement tendance : la cuisine. Ces programmes reprennent également de plus en plus régulièrement les codes de la fiction pour séduire leur public. Le groupe M6 a lancé 13 nouveaux formats, dont neuf créations, sur l’ensemble de ses chaînes (y compris sa plateforme 6Play), contre respectivement dix nouveautés et huit créations pour France Télévisions. Avec 57% des lancements, le prime time reste la case de programmation préférentielle pour lancer ces programmes, mais cette dernière est en baisse par rapport à 2020 où la case phare réunissait 68% des nouvelles émissions. Parmi les huit formats lancés sur France TV, sept étaient des créations destinées à France 2 ou France 3, tandis que seulement la moitié des dix formats lancés par le groupe TF1 étaient des créations. TF1 a poursuivi sa stratégie de codéveloppement qui lui permet de posséder, au moins en partie, les droits de ces
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Télévision
tandis France Télévisions › nouveautés, s’est engagé plus nettement dans la
création de formats en refusant les adaptations. Avec deux adaptations lancées en 2021 (LOL : qui rit perd et Celebrity Hunted), Amazon Prime Video se place devant Canal+ et Altice et illustre une autre tendance, celle de l’arrivée des programmes de flux sur les services SVOD.
Les indépendants derrière les trois quarts des nouveautés Les créations sont très majoritairement produites par des sociétés de production indépendantes, puisque ces dernières représentaient 78% des lancements en 2021, dont 35% pour le seul Banijay. Mais la tendance est la même si l’on observe les adaptations de programmes étrangers : 74% des programmes lancés au cours de l’année 2021 étaient produits par des sociétés indépendantes - dont la moitié signée par le seul groupe Banijay, isolé dans le graphique ci-dessous -, confirmant ainsi
leur rôle déterminant dans la production de formats, créations et adaptations confondues. Une prédominance qui s’explique aussi par le faible catalogue de ces sociétés, obligées d’innover au contraire de grands groupes internationaux qui ont tendance à se “reposer” sur leurs grandes marques. Des gros formats dont le nombre a tendance à diminuer ces dernières années. Les filiales de diffuseurs (Newen, Studio 89...), qui ont un accès plus facile à la diffusion, ne représentant que 11,4% des formats lancés au cours de l’année écoulée. Les filiales de groupes étrangers, qui ont l’avantage de bénéficier du catalogue international de ces derniers, représentaient 14,3% de ces lancements. Enfin, contrairement aux années précédentes, le Royaume Uni n’est pas le premier exportateur de formats adaptés pour les chaînes françaises. Parmi les huit formats adaptés en 2021, la moitié venait en effet de l’Union Européenne (Belgique, Pays-Bas, Espagne, Allemagne), la seconde moitié
trouvant son origine hors des frontières continentales (Royaume-Uni, Israël, Japon, Corée du Sud). Des progrès à l’export Parmi les dernières tendances observées, la Fabrique des Formats note encore la multiplication des quiz réunissant les grandes vainqueurs des jeux TV diffusés en journée pour départager ces derniers, généralement en prime time (Le Club des Invincibles sur France 2 par exemple). Une tendance née en 2020 à cause de la pandémie, mais en passe de devenir pérenne. Les formats de flux se taillent enfin une place dans les catalogues des plateformes, tandis que le factual est le genre principal de l’access prime time, notamment sur les chaînes privées. Avec quatre ventes, le divertissement produit par Satisfaction Vendredi tout
est permis (Anything goes en version internationale) et Guess my Age (Tooco) ont été les formats français les plus vendus à l’international au cours de l’année 2021. Tous en cuisine, La Chanson secrète et Fort Boyard occupent la deuxième place avec trois ventes. Alors indépendante, la société de distribution Can’t Stop Media termine en tête du classement 2021 avec 14 ventes (La Chanson secrète, Au tableau !, Guess my age, Slam...), devant son futur partenaire Banijay (10 ventes) et le groupe d’Arthur Satisfaction (sept ventes). Les pays les plus friands de programmes français sont l’Italie (quatre formats achetés), la Russie (trois formats). L’Allemagne, la Turquie, le Canada, l’Espagne, le Mexique ou la Grèce se placent en troisième position avec deux acquisitions pour chaque pays. Raphaël Porier
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Télévision
H L’Histoire d’Arte en 10 dates
Arte, plus jeune que jamais
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Trente ans après son lancement, et alors que certains imaginaient sa disparition prochaine à l’heure de la mondialisation des contenus liée à l’essor du numérique, Arte est une nouvelle fois en train de faire mentir les pronostics. La chaîne franco-allemande, à qui les nombreux « spécialistes » de l’époque n’accordaient déjà qu’une espérance de vie de quelques mois – lire à ce propos notre interview de son premier dirigeant, Jérôme Clément, page suivante -, ne s’est en effet jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui. Trois décennies après la soirée d’ouverture du 30 mai 1992, retransmise depuis l’Opéra de Strasbourg, l’« Association relative à la télévision européenne » affiche une santé éclatante, dépassant régulièrement les 3% de part d’audience moyenne. La qualité de son offre en matière de séries est reconnue par le grand public, comme en témoignent les chiffres phénoménaux d’En Thérapie (Les Films du Poisson / Federation Entertainment / Ten Films), dont la première saison a cumulé 53 millions de visionnages. La seconde, regardée plus de sept millions de fois une semaine après son lancement, suit le même chemin. Auréolés de récompenses, les films financés la chaîne n’ont pas à rougir de ce succès, à l’image de Titane de Julia Ducournau, Palme d’or 2021. Surtout, la chaîne de la matière grise, qui n’attirait autrefois que les cheveux de la même couleur, a réussi contre toute attente à séduire un public plus jeune à la faveur de la révolution numérique. Première chaîne à lancer une plateforme de rattrapage, elle a aussi été la première à investir le terrain du numérique en proposant gratuitement ses programmes sur des services de partage vidéo comme YouTube, et elle en récolte aujourd’hui les fruits. Certes, elle avait moins à perdre que les grandes chaînes traditionnelles au vu de ses audiences limitées, mais cette transition est aujourd’hui unanimement considérée comme exemplaire. L’arrivée à sa tête en 2021 de Bruno Patino, spécialiste reconnu dans ce domaine, laisse penser que la chaîne parviendra sans heurts à s’insérer dans ce nouvel ordre digital. « La chaîne a mesuré l’importance de l’arrivée du numérique et su exploiter les avantages que cette révolution technologique pouvait lui apporter, se félicite l’intéressé, dont la priorité a été d’augmenter et de diversifier l’offre
© BRUNO LÉVY
Modèle unique dans l’histoire de l’audiovisuel, la chaîne franco-allemande, qui fêtera son trentième anniversaire le 30 mai, a su profiter de la révolution numérique pour rajeunir son public.
1988 › François Mitterrand et Helmut Kohl approuvent le projet d’une “chaîne culturelle franco-allemande, noyau d’une future télévision culturelle européenne”.
1990 › Signature du traité interétatique fondateur d’Arte entre la France et les länder allemands. Jérome Clément prendra la présidence de la chaîne en 1991. 2002 › Naissance d’Arte Radio, qui compte aujourd’hui plus de 2000 podcasts. 2007 › Pionnière, Arte lance son service de rattrapage Arte+7. 2009 › Lancement d’Arte Concert, qui propose aujourd’hui plus de 1 000 concerts et spectacles par an.
Président du directoire d’Arte France depuis le 5 juillet 2020, Bruno Patino a décidé de multiplier les canaux de distribution de la chaîne pour parvenir à rajeunir son public.
éditoriale d’Arte sur ces supports. 60 % des programmes disponibles sur arte. tv sont aujourd’hui spécifiquement produits pour le numérique. » A tel point qu’Arte apparaît aujourd’hui, à l’image des plateformes SVOD, comme la grande gagnante de la pandémie, qui a accéléré cette transition numérique. « Les deux années que nous venons de vivre ont accéléré de façon vertigineuse la numérisation du monde, abonde Bruno Patino. Notre consommation des médias se fait désormais en majorité sur le numérique. Les plus jeunes d’entre nous se sont même détournés de l’antenne. À nous de trouver les réponses adaptées à ce mouvement. La première consiste à multiplier nos canaux de distribution. » Près des deux tiers des vidéos de la chaîne sont aujourd’hui vues ailleurs que sur arte. tv, YouTube se taillant la part du lion. Une stratégie d’ouverture et de diversification qui porte ses fruits, puisque l’offre en ligne d’Arte touche un public en moyenne douze ans plus jeune que celui de l’antenne, et même 25 ans plus jeunes sur les réseaux sociaux. Arte, qui revendique au total 18 millions d’abonnés tous réseaux confondus, y a ainsi cumulé plus d’1,8 milliard de vidéos vues en 2021. Ses émissions sur la plateforme de streaming Twitch enregistrent quant à elle près d’un million de vues. Les publics d’Arte sont âgés en moyenne
de 24 ans sur Snapchat, 35 ans sur YouTube, 37 ans sur Instagram, 41 ans sur Facebook et 50 ans sur arte.tv. La chaîne se développe également en dehors de ses deux marchés de prédilection, la France et l’Allemagne : en 2021, la moyenne mensuelle de vidéos vues de l’offre Arte en anglais, espagnol, polonais et italien était de 29,3 millions, soit une progression de 56% par rapport à 2019. La crise sanitaire a ainsi largement profité à la chaîne, mais ne constitue pas, loin de là, la seule explication à la croissance de cette derrière. L’antenne classique d’Arte mobilise elle aussi un nombre croissant de téléspectateurs : en 2020, elle a dépassé le million de téléspectateurs à 256 reprises, contre 123 en 2019. La chaîne franco-allemande affiche donc la forme de sa vie à l’heure de fêter son anniversaire, qu’elle célèbrera avec une programmation spéciale du 27 mai au 1er juin sur son antenne, mais aussi sur arte.tv avec une sélection de documentaires, films et spectacles « collectors ». Un joli pied de nez aux nombreux adversaires politiques qui ont voulu sa peau (lire page suivante). Un peu comme le fut son arrivée, un certain 30 mai 1992 aux alentours de 17h, sur le canal hertzien délaissé par son antithèse absolue, La Cinq de Berlusconi. Raphaël Porier
2011 › Véronique Cayla est nommée présidente d’Arte. 2016 › Arte investit massivement YouTube, où elle compte aujourd’hui une dizaine de chaînes, puis Snapchat. La chaîne a depuis créé des formats pour Twitch et TikTok. 2018 › Disponible en six langues avec le lancement d’une nouvelle offre en italien, la chaîne touche désormais 70 % des Européens dans leur langue maternelle. 2021 › Bruno Patino est nommé Président d’Arte.
2021 › La chaîne enchaîne les audiences record à l’antenne et sur le numérique (1,8 milliard de vidéos vues), notamment grâce à la série phénomène “En Thérapie”.
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Premier président d’Arte, dont il a piloté la destinée depuis son lancement en 1992 - après avoir négocié durant trois ans sa création avec les Allemands - jusqu’à l’arrivée de Véronique Cayla en 2011, Jérôme Clément revient sur la création mouvementée et les étapes marquantes de l’histoire de la chaîne franco-allemande à l’occasion de son trentième anniversaire.
de produire des émissions culturelles. Je crois qu’ils avaient également peur parce que nous touchions à leur fond de commerce. Ils m’ont fait des coups pendables ! Hervé Bourges pensait que cela retirerait une partie du financement des autres chaînes publiques. Ils ont ensuite changé leur fusil d’épaule en voyant qu’Arte avait tout à fait sa place et qu’elle n’enlevait rien aux autres. Mais la pire difficulté que j’ai pu rencontrer, c’est la germanophobie résiduelle en France à cette époque. Deux jours d’après le lancement, le JDD avait titré “Arte, la langue de Goebbels” ! C’était très violent. Cela démontrait finalement l’enjeu de la chaîne, qui a fait progresser la compréhension entre les deux pays.
Trois décennies après le lancement de la chaîne, imaginiez-vous une telle longévité ?
Pour être franc, j’en n’en reviens pas (rire) ! Quand nous avons démarré ce projet, la presse nous a littéralement assassinés et je pensais que l’aventure durerait six mois... Pendant plusieurs années, je n’ai d’ailleurs eu aucune certitude au-delà des six prochains mois, notamment à cause de problèmes politiques. Trente ans après, non seulement la chaîne est toujours là, mais elle est respectée et tout le monde s’accorde pour dire qu’elle fait du bon boulot. C’est merveilleux !
Vos rapports avec les Allemands ont toujours été bons ?
Arte est à l’origine un projet politique destiné à rapprocher les anciens ennemis français et allemand. Comment la chaîne a-t-elle franchi cette étape pour faire partie intégrante du paysage audiovisuel ?
Si j’étais à l’origine compétent pour le cinéma - je dirigeais le CNC -, je connaissais mal la Télévision ; en revanche j’étais convaincu que la Culture devait occuper une place capitale dans la vie publique et politique. Je voulais donc utiliser le petit écran pour montrer que l’on pouvait y faire autre chose que des projets commerciaux. Elever le niveau en éduquant le public, lui montrer des choses intelligentes, l’ouvrir à l’extérieur... Tout cela me paraissait essentiel. L’équation politique était compliquée, parce qu’il fallait créer un projet qui tienne debout en respectant la mission confiée par François Mitterrand et Helmut Kohl, à savoir renforcer les liens entre la France et l’Allemagne en créant un imaginaire commun. Le chancelier et le président avançaient dans tous les domaines européens : économie, défense, monnaie, culture. Créer Arte était une rupture totale avec la télévision de l’époque, puisque nous allions créer une télévision de l’offre, et non de la demande. Toutes les enquêtes étaient totalement négatives pour nous. Nous avons pris le pari inverse des chaînes privées. Je voulais une chaîne culturelle, publique et éminemment européenne. Une sorte de contre-point de La Cinq de Berlusconi, dont j’avais trouvé la création très choquante. Le paradoxe est qu’Arte lui a succédé plus tard, sur le réseau hertzien... en 1993, après sa faillite ! L’idée principale était de
Jérôme Clément « Je pensais que l’aventure durerait six mois... » montrer à la télévision ce qu’on ne voyait pas ailleurs, à l’image du documentaire, qui était quasi moribond à l’époque. Au départ je ne savais pas du tout si ce modèle allait fonctionner, c’était vraiment expérimental. Pour moi, la priorité était l’éducation, et l’accès à la culture qu’offrait la télévision devait être un moyen de démocratisation essentiel.
Le projet initial avait été pensé pour le câble. De nombreuses personnalités du service public, d’Hervé Bourges à Bernard Pivot, se sont d’ailleurs fortement opposées à l’arrivée de la chaîne sur le réseau hertzien...
Tout à fait, car ils craignaient qu’Arte soit un “ghetto culturel” et que cela dédouane toutes les autres chaînes
Au début nous ne nous connaissions pas, c’était un peu un mariage forcé. Les atrocités commises pendant la Guerre étaient encore très présentes dans les esprits. Mes grands-parents étant morts à Auschwitz, ce n’était pas simple pour moi ! Il y a eu des moments très tendus, notamment lorsque j’ai décidé de changer de directeur des programmes, parce que cela ne fonctionnait pas et mettait la chaîne en danger, mais du côté allemand, cela ne se faisait pas : ils voulaient qu’il (André Harris, Ndlr) termine son mandat de quatre ans avant d’être remplacé et ne voulaient rien entendre, alors que notre survie était en jeu. Nous nous sommes affrontés et j’ai finalement pu nommer Alain Maneval, qui a réussi à donner une identité à la chaîne et m’a fait gagner les six mois dont j’avais besoin pour poursuivre mon travail. Nous nous sommes aussi affrontés sur le terrain politique, parce que je prenais position contre des personnalités à l’opposé des valeurs d’Arte comme l’Autrichien Jörg Haider ou Le Pen en France, et ils considéraient que je n’avais pas à me mêler de ça. En dehors de cela, nous nous sommes très bien entendus. Nous avons compris de chaque côté qu’il y avait un enjeu historique qui nous dépassait. Ils fallait que ça fonctionne, même si chaque côté a parfois été un peu irrité par l’autre. La différence principale, c’est que je n’avais aucun interlocuteur politique en Allemagne. Contrairement à l’interventionnisme en cours côté français, cela ne servait à rien d’appeler la Chancellerie pour régler tel ou tel problème. Alors qu’en France la classe politique a parfois voulu la peau d’Arte...
Oui, et je dois d’ailleurs une fière chandelle aux Allemands qui m’ont toujours soutenu. Ils faisaient passer le message avant chaque renouvellement en expliquant que ce n’était pas parce qu’il y avait eu un changement politique qu’il fallait changer de res-
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ponsable, comme cela se fait souvent en France. Ils ont même annoncé qu’ils étaient d’accord pour passer leur tour et que je ne sois pas remplacé par un Allemand si je restais en poste. Ils voyaient que ça marchait bien et que ce n’était pas la peine de changer. Les rapports avec Jack Lang ont parfois été tendus, même s’il avait beaucoup soutenu la création de la chaîne ; la cohabitation Mitterrand/ Balladur, qui voulait “arrêter cette fantaisie”, a été très dure. J’ai eu aussi des difficultés avec les socialistes, notamment après la dissolution de 1997 ; Lionel Jospin souhaitait créer France TV et y inclure Arte. Cela a été une rude bataille pour que la chaîne conserve son indépendance. Avec le recul, de quoi êtes-vous le plus fier ?
Que ça marche toujours, déjà, parce que c’était loin d’être gagné ! De n’avoir jamais cédé sur l’exigence de la ligne éditoriale sans jamais perdre de vue le public. Mais aussi d’avoir anticipé l’arrivée du numérique, en créant notamment Arte+7. Comprendre qu’il y avait un avenir au-delà du hertzien a donné une longueur d’avance à la chaîne, dont l’univers numérique est aujourd’hui en pointe. C’est d’ailleurs en travaillant sur ce thème que j’ai rencontré Bruno Patino, en 2000, déjà remarquable sur ce sujet. Je suis aussi très fier d’avoir lancé toute une géné-
ration de réalisateurs : Arnaud Deplechin, Pascale Ferrand, Cédric Klapisch, Gérard Mordillat, Cédric Kahn, Tonie Marshall, Mathieu Amalric... Tout ces talents ont commencé avec Arte, et ils sont d’ailleurs toujours très reconnaissants des opportunités que Pierre Chevalier, responsable de la fiction, ou Thierry Garrel pour les documentaires, Pierre André Boutang pour les magazines, Richard Boidin et Georges Goldenstern pour le cinéma avec l’aide de Daniel Toscan du Plantier, une formidable équipe, leur ont offerts.
pays qui s’étaient fait la guerre, les interpellait. Mais l’intifada est arrivée et la sphère politique n’y a plus du tout été favorable. Le deuxième cas, c’était au Brésil, qui réf léchissait à construire une chaîne avec les Argentins pour rapprocher les deux pays. Là encore, cela a tourné court pour un tas de raisons politiques et financières. Le troisième, c’était la Corée du Sud, qui souhaitait créer une chaîne avec le Japon. Un projet sino-japonais a même été évoqué à un moment, mais là c’était complètement utopique au vu des rapports entre les deux pays.
Le modèle unique d’Arte aurait-il pu s’exporter ?
La notoriété de la chaîne a clairement dépassé les frontières de l’Europe, et son modèle a inspiré plusieurs partenaires à travers le Globe. On m’a même demandé de réfléchir à la faisabilité de créer une chaîne bi-nationale inspirée de ce modèle à trois reprises. La première fois, c’était pour créer une chaîne qui unirait Israéliens et Palestiniens, à un moment où la situation là-bas était relativement calme, peu après les accords d’Oslo (1995). Je m’étais rendu sous l’égide de l’Unesco à Ramallah et à Jérusalem, nous avons travaillé sur le projet. Cela intéressait les hommes de bonne volonté de part et d’autre, qui pensaient que cela pourrait faciliter les discussions dans la société civile. L’exemple d’Arte, qui unifiait deux
Comment jugez-vous l’évolution de la chaîne depuis votre départ il y a onze ans ?
Dans l’ensemble, ça tient le coup ! Je trouve qu’elle évolue dans le bon sens, en particulier son développement dans le numérique, qui est excellent. La plateforme Arte Concert notamment est une initiative formidable. Bruno Patino fait un très bon travail et cela me procure une immense satisfaction. Personnellement, je continuerais à en faire un peu plus sur le spectacle vivant, notamment côté théâtre et musique, mais la chaîne propose régulièrement des programmes magnifiques
et elle a su parfaitement utiliser le numérique pour se développer. C’est ce qui lui permettra selon moi de tenir le coup à l’échelle planétaire, dans le mouvement actuel de mondialisation des programmes, et de toucher de nouveaux publics pour compenser le vieillissement du public de la télévision traditionnelle. C’est une chaîne qui honore l’Europe et la télévision publique dont on a tellement besoin dans cette époque si difficile pour la démocratie. Propos recueillis par Raphaël Porier
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Docs Up Fund, une association essentielle
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Créée en 2018 et présidée par Alex Szalat, Docs Up Fund propose un soutien financier et un accompagnement aux documentaires traitant des droits humains. Trois, qui ont bénéficié de son aide, seront montrés au Figra. Le 29ème Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société (Figra) se tiendra du 31 mai au 5 juin, à Douai. Au sein du programme très riche de la manifestation sera proposé un nouveau rendez-vous, “Fenêtre sur le monde”. Au cours de celui-ci seront présentés en avant-première par Docs Up Fund trois films qui ont bénéficié de son soutien. Docs Up Fund est une association fondée en 2018 par Brigitte Aknin, déléguée générale de l’association Cinéma pour tous ; Roei Amit, directeur général du Grand Palais immersif ; Sylvie Blum, réalisatrice ; Serge Gordey, producteur chez Temps Noir ; et Alex Szalat, ancien directeur adjoint de l’Unité Société et Culture d’Arte France et président de Docs Up Fund. Cette association, qui a démarré son activité fin 2019, aide des documentaires optant pour une écriture cinématographique et traitant de thèmes liés aux droits humains. Par exemple, elle a apporté son soutien à The Cave, de Feras Fayyad (Danemark, Syrie, Etats-Unis), nommé aux Oscars en 2020. “Nous proposons aux films que nous accompagnons une aide financière et, si leurs équipes le souhaitent, du conseil, détaille Alex Szalat. Plus particulièrement, selon les nécessités de chacune des productions, nous intervenons à une de ces trois étapes qui nous semblent clés : la réalisation d’un teaser pour démarcher les partenaires ; l’élaboration du rough cut [montage brut du film, Ndlr] ; et la création de la « campagne d’impact”. Ouverture à tous types de projets A ce jour, Docs Up Fund a pour partenaires l’Atelier des artistes en exil, le Forum mondial Normandie pour la Paix soutenu par le Conseil régional de Normandie, le studio de post-production Espace Image, la Maison Dauphin, la Procirep, la fondation suisse Nicolas Puech et la fondation finlandaise Avek. “En plus d’apporter une aide financière, pour toutes les oeuvres, nous regardons aussi quels types de financements elles pourraient obtenir et nous faisons part de nos suggestions”, explique Alex Szalat. Par mi les trois f ilms projetés au Figra, on trouve As I Want, de Samaher Alqadi (78’). Il a été produit par Prophecy Films (Egypte), Integral Films (Norvège), Temps Noir
“As I Want”, de Samaher Alqadi, est l’un des films présentés dans la nouvelle section “Fenêtre sur le monde”.
(France), Idioms Films (Palestine) et Kaske Film (Allemagne). Son synopsis est le suivant : “Le Caire, le 25 janvier 2013 : une explosion d’agressions sexuelles a lieu sur la place Tahrir à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution. En réponse, un f lot massif de femmes enragées envahit les rues. La réalisatrice, Samaher Alqadi, prend sa caméra en guise de protection et commence à documenter la rébellion croissante des femmes, sans savoir où l’histoire la mènera”. Alex Szalat explique comment Docs Up Fund a agi pour ce film : “Je suivais l’évolution de ce projet, et, pour l’élaboration du rough cut, nous avons choisi d’apporter du financement. Ce premier rough cut a pu être soumis à différents festivals. Fin 2020, la Berlinale a exprimé son souhait de sélectionner As I Want pour sa prochaine édition. Mais l’équipe du film estimait qu’elle ne serait pas prête à temps [en 2021, le Festival de Berlin s’est tenu à deux moments de l’année, et d’abord en ligne, du 1er au 5 mars, en raison de la pandémie]. Afin que le film puisse être terminé dans les délais, nous avons choisi d’ajouter du financement et, en parallèle, Espace Image a fourni le matériel nécessaire pour la post-production. As I Want a bien été retenu par le Festival, qui l’a montré dans la section Encounters. Depuis, sa carrière à l’international, remarquable.” Alex Szalat poursuit : “En tout, notre aide financière s’est élevée à 27 000 €, complétée par un apport en moyens techniques de 18 000 €. Il est important de rappeler que nous
n’attendons aucun retour sur investissement et ne prenons aucun droit sur un film.” Deux autres films seront donc montrés dans la section “Fenêtre sur le monde”. Le premier est I am so sorry, de Zhao Liang (93’), produit par Zhao’s Image production limited (Chine), Les Films d’ici (France) et Arte France. Selon son synopsis, c’est “un voyage de Tchernobyl à Fukushima, [qui] retrace les événements historiques et la situation actuelle, post-catastrophe nucléaire, dans nos sociétés”. Le deuxième est Blue Island, de Chan Tze Woon (97’), produit par Blue Island Production (Hong Kong), “réflexion sur la relation amour-haine entre Hong Kong et la Chine”. Il a reçu le Prix du meilleur documentaire international à la dernière édition de Hot Docs, festival canadien important, qui s’est tenue du 28 avril au 8 mai. “Nous avons un comité de sélection qui choisit les projets que nous allons soutenir. Les projets, soit on peut nous les faire parvenir, soit nous les repérons. A ce propos, nous sommes très présents dans les festivals et marchés de documentaire, souligne Alex Szalat. Ce que nous demandons, au-delà de scénarios développés, ce sont des images, afin de comprendre comment les réalisateurs veulent traiter la thématique qu’ils abordent. En effet, certaines écritures ne sont pas en adéquation avec notre ligne éditoriale. Ces images peuvent être des rushes, des séquences montées, un premier teaser… Nous avons également
besoin d’une présentation courte, d’un planning de production, et de savoir à quelle étape ceux qui portent le film en sont. Ce dernier point est essentiel, afin que nous sachions comment intervenir au mieux. Parfois, nous sommes sollicités trop tôt”. Alex Szalat ajoute : “Globalement, nous avons une enveloppe de 100 000 € par an pour soutenir plusieurs projets venant du monde entier. Nous ne nous posons pas la question du support de l’œuvre. Peu importe si elle sera diffusée en salles, à la télévision ou sur une plateforme. Ce que l’on recherche, ce sont des thématiques et des écritures cinématographiques. Nous sommes ouverts à tous les formats et types de narration. Blue Island, par exemple, mixe fiction et documentaire”. Au Figra, les projections de As I Want, I am so sorry et Blue Island seront suivies d’échanges entre les équipes des films et le public. Audelà de diffuser ces documentaires essentiels, pour la manifestation, cette nouvelle section “Fenêtre sur le monde” est également un moyen de développer sa dimension internationale. “Docs Up Fund est au cœur de ce qui se produit sur la planète. Nous sommes en quelque sorte l’œil du Figra sur le monde”, commente Alex Szalat. Après le Figra, Docs Up Fund sera présente à d’autres événements, dont Sunny Side of the Doc, le marché international du documentaire et des expériences narratives, qui se déroulera du 20 au 23 juin à La Rochelle. Lucas Fillon
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Documentaire
“On the Line, les expulsés de l’Amérique” ou comment naît un Prix Albert-Londres
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Ce documentaire signé Alex Gohari et Léo Mattei, produit par Brotherfilms, dont l’histoire est liée à celle du Figra, où il a été triplement primé en 2021 et sera de nouveau projeté cette année, a obtenu en novembre dernier le Prix Albert-Londres. Retour sur sa genèse.
“Nous connaissions le travail d’Alex et Léo pour Arte, et leur projet nous a tout de suite parlé, indique Emmanuel François. Chez Brotherfilms, nous avons à cœur d’aborder la géopolitique et les grands mouvements de l’histoire à travers des récits intimes. Et Alex et Léo étaient dans la même démarche avec leur film”. La société de production et les deux auteurs-réalisateurs s’associent alors pour mener à bien On the Line… “Alex et Léo sont des journalistes de terrain qui se sont énormément nourris d’écriture documentaire. Durant la fabrication, ils ont constamment échangé avec nous et d’autres sur la réalisation, la narration, le montage. Ils ont beaucoup pensé la mise en forme pour concevoir un film qui soit encore plus fort”, commente Emmanuel François. Un budget de 135 500 € France Télévisions et Public Sénat ont rejoint le projet, qui a obtenu le soutien du CNC, de la Procirep et de l’Angoa. Le budget s’est élevé à 135 500 €. Le tournage s’est déroulé de janvier à septembre 2020, avec une interruption de plus de 2 mois et demi, en raison de la pandémie. France 2 a diffusé On the Line… le 19 janvier 2021, dans sa case “25 nuances de doc”, où sont proposés des films optant pour une approche cinématographique singulière. Cette case est programmée très tard, en troisième partie de soirée, le mardi. Puis, il a été montré par Public Sénat le samedi 20 février 2021, à 21 h.
© BENJAMIN GÉMINEL/HANS LUCAS
Le documentaire On the Line, les expulsés de l’Amérique (68’) est l’une des œuvres qui a marqué l’année 2021. Elle a été réalisée par Alex Gohari et Léo Mattei, et produite par Brotherfilms (Emmanuel François et Alice Mansion) pour France Télévisions et Public Sénat. Elle raconte l’histoire de trois personnes, Richard, Rocío, et Sergio, d’origine mexicaine, qui ont construit toute leur vie aux Etats-Unis, et ont été expulsés par l’administration américaine. Richard, Rocío et Sergio ont été envoyés à Tijuana, au Mexique. Il faut savoir que, tous les ans, plus de 100 000 Mexicains, installés aux Etats-Unis depuis des dizaines d’années, connaissent le même sort qu’eux. Les Etats-Unis pratiquent cette politique depuis fort longtemps et ce, que le pouvoir soit aux mains des républicains ou des démocrates. Beaucoup de ces expulsés, pour gagner leur vie, et parce qu’ils parlent anglais, intègrent des centres d’appels téléphoniques américains, délocalisés au Mexique.
La genèse d’On the Line, les expulsés de l’Amérique est le résultat d’un travail que mènent Alex Gohari et Léo Mattei sur la question des migrations aux Etats-Unis, au Mexique et en Amérique Centrale. Tous deux basés au Mexique, ils ont un solide parcours de reporters. “Avec Léo, nous avions notamment réalisé en 2018, pour Arte Reportage, un film intitulé Mexique : à la recherche des migrants disparus [24’, produit par Nova Production et Arte G.E.I.E.], dans lequel nous suivions un mexicain, Ruben, 36 ans, qui partait à la recherche de migrants disparus au Mexique, se souvient Alex Gohari. Le film a obtenu en 2019 le Grand Prix du Figra moins de 40 minutes. Nous avons continué à explorer les problématiques de migration, et nous avons choisi de mettre en avant ces femmes et hommes qui se retrouvent expulsés des Etats-Unis. Nous en avions fait un sujet de 3’ pour le journal d’Arte. Mais nous souhaitions aller plus loin. Nous avons donc décidé de nous orienter vers un documentaire”. Alors qu’ils présentent Mexique : à la recherche des migrants disparus au Figra, les deux auteurs-réalisateurs rencontrent sur place l’équipe de Brotherfilms, qui, elle, la même année, gagne le Grand Prix du Figra plus de 40 minutes pour un film qu’elle a produit, Daraya, la bibliothèque sous les bombes (64’), de Delphine Minoui et Bruno Joucla, avec la collaboration de Shadi Mattar. Il a été diffusé, notamment, par France Télévisions.
Les auteurs-réalisateurs Alex Gohari et Léo Mattei, lors de la remise du Prix Albert-Londres, en novembre 2021.
En festivals, il a démarré sa carrière au NYC International Film Festival (EtatsUnis) en avril 2021. Depuis, il continue de voyager, et a été retenu et / ou primé dans d’autres manifestations en France et dans le monde. L’année dernière, au 28ème Figra, qui avait alors eu lieu du 29 septembre au 3 octobre, il avait remporté trois récompenses : le Grand Prix du Figra plus de 40 minutes, le Prix du Jury Jeunes, et le Prix Aïna Roger ESJ-LilleFigra (ce dernier prix récompense un premier ou deuxième film). On the Line… sera d’ailleurs rediffusé lors de cette 29ème édition. Notons aussi qu’il a été présenté à DocsMX (Mexique), en octobre 2021, où il a reçu le “Jury Prize for Best Documentary” dans la catégorie “Hecho en Mexico» (“Fabriqué au Mexique”). “DocsMX est un festival très important au Mexique, et il était capital pour nous que le film soit reconnu par les Mexicains”, souligne Alex Gohari. Le film a tellement ému, que l’organisation du festival a décidé ensuite de l’intégrer dans la section DocsJalisco, son volet itinérant, de sorte que On the line… parcourt actuellement tout le Mexique. En parallèle, il y a pour projet qu’une projection événementielle soit organisée en septembre prochain, à Tijuana, sur le mur qui sépare les EtatsUnis du Mexique, en présence des protagonistes du documentaire et d’autres expulsés mexicains. On the Line… est vendu à l’international par le français Java Films, dans sa version 68’ mais aussi dans une version 52’. A ce jour, il a été acheté, entre autres, par France 24, qui l’a diffusé dans le monde entier. Il va connaître une vie dans des circuits parallèles, comme celui des universités ou des Alliances françaises. Le Prix Albert-Londres, un moment clé Bien évidemment, l’un des autres moments clés qui a marqué jusqu’à présent la vie du film est le fait qu’il se soit vu attribuer, en novembre dernier, le prestigieux Prix Albert-Londres, dans la catégorie “audiovisuel”. C’est la 37ème fois que ce Prix était remis dans cette catégorie. Cette distinction a donné une autre dimension à la visibilité du film. Pour l’heure, Alex Gohari et Léo Mattei prennent le temps de réfléchir à leur nouveau documentaire, qui devrait se focaliser sur une problématique concernant la société américaine. Et, lors de ce 29ème Figra, les deux auteurs-réalisateurs ont été invités à être juré : Alex Gohari sera membre du jury de la compétition internationale moins de 40 minutes et Léo Mattei, membre du jury de la compétition internationale plus de 40 minutes. Lucas Fillon
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La longue marche du cinéma belge vers la diversité
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Comme chaque année depuis quatre ans, une évaluation de la diversité dans le cinéma belge francophone a été réalisé par Sarah Sépulcre, chercheuse et professeure à l’Université de Louvain, en partenariat avec le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel FWB. On constate que la diversité progresse très lentement dans la fiction, le documentaire étant davantage investi par les femmes.
L’analyse de l’équipe de l’UCLouvain s’appuie sur les 22 films majoritaires nommés lors de la dernière édition des Magritte du Cinéma, soit 9 longs métrages de fiction et 13 documentaires ; une année pas tout à fait habituelle en regard de la situation qui prévalait avant la crise sanitaire. Il apparait que 55% des films de fiction ont été écrits par un (ou des) homme(s) et 66% réalisés par un cinéaste du genre masculin. Pour les documentaires, la proportion est de 46% de scénarios écrits par un homme et de 38% de films réalisés par un homme ; le genre documentaire est donc davantage investi par les femmes. Le travail sur le contenu des films part d’une analyse des 153 personnages répertoriés dans ces 22 films, 65 dans la fiction et 88 dans le documentaire. La part des personnages principaux est de 29% dans la fiction et de 37,5% dans le documentaire. ”Les personnages principaux sont les plus développés et caractérisés dans les films, explique Sarah
Noémie Merlant dans “Jumbo” de Zoé Wittock (Rezo Films/Insolence Productions, Kwassa Films, Les Films Fauves).
recul de la diversité de genre et de classe sociale, et un statu quo pour le reste, avec une certaine hégémonie des personnages blancs, adultes, valides et hétérosexuels, constate Sarah Sépulcre. Les héros sont plutôt blancs, jeunes adultes, hétérosexuels, un peu plus divers en termes de de classe sociale et de conditions de santé. » 66% des personnages sont des hommes et 34% des femmes, ce qui est un peu moins bien que les autres années où l'on était plus proche de la parité. Les personnages sont majoritairement blancs (72%), essentiellement adultes (48%) ou jeunes adultes (23%), issus en majorité
Sépulcre. Ce sont celles et ceux qui portent les valeurs du film. Il est donc pas du tout anodin de voir comment ils ou elles se comportent par rapport aux personnages secondaires, où se logent souvent les stéréotypes. ” Centrée au départ sur les questions de genre, l’analyse a été peu à peu étendue au fil des années à tous les aspects de la diversité. Chaque personnage a été évalué et codé selon 7 facteurs : sexe, âge, classe sociale, origine, orientation sexuelle, conditions de santé (handicaps, santé mentale, maladies chroniques, assuétudes…) et religion. “Dans la fiction, on assiste à un certain
Réflexion et coaching sur la diversité H “Malgré ce qui est mis en place, cela prend du temps pour que cette diversité s'installe à l’écran, reconnait la directrice générale adjointe du CCA Jeanne Brunfaut. Mais la question de la diversité prend de plus en plus de place dans les discussions sur les projets dans les commissions de sélection. Pour les films, comme les séries télé, on voudrait que ce que l'on montre à l'écran soit le plus proche possible de la réalité de la société dans laquelle on vit.” Au niveau des dossiers de demande de soutien à la Commission du Cinéma (CCA), tous métiers confondus, on a compté 36% de femmes en 2021, contre 30% en 2017. Les femmes représentaient 38% dans l’écriture, 37% pour la réalisation et 34% à la production. Pour les dossiers sélectionnés, les
femmes étaient majoritaires (58%) dans le court métrage, proches de la parité (48%) dans le documentaire, mais à moins du tiers (30%) dans le long métrage. En Flandre, on compte 37% de femmes dans les scénarios de fictions et 39% de réalisatrices dans les projets soutenus par le VAF. Chez screen.brussels, on annonce pour les projets aidés en 2021 36,5% de femmes réalisatrices et 68% de femmes productrices. Au fonds Wallimage, les réalisateurs masculins représentaient 72% des projets contre à peine 19% de projets pilotés par des réalisatrices (7% de réalisations mixtes). Suite au Plan Diversité adopté l’an dernier en Fédération WallonieBruxelles, depuis la session d’aide d’avril 2022, les dossiers de demandes d’aide au développement et à la production doivent comporter
une “fiche représentation” invitant les porteurs de projets à réfléchir à la diversité et l'inclusion devant et derrière la caméra, ainsi qu’aux moyens nécessaires pour toucher un public plus représentatif de la société. “Cette fiche n’a pas pour vocation d’affecter la nature du projet artistique, mais d’ancrer un processus de questionnement chez les auteurs, réalisateurs et producteurs”, souligne le CCA. Les lauréats d’une aide à l’écriture sont aussi encouragés à recourir à une coach qui les oriente vers des pistes d’amélioration en matière de diversité et d’inclusion au regard des spécificités de leur projet. Des ateliers autour de la diversité dans la représentation sont également organisés en coopération avec la SACD.
(55%) de la classe moyenne - pour 29% identifiés aux classes populaires - et à 80% sans souci particulier de santé. Pour près de la moitié d’entre eux on ne dispose pas d’indication quant à leur orientation sexuelle, pour 43% de personnages hétérosexuels et 3% d’homosexuels. Pour ce qui est de la religion, elle est indéterminée dans 95% des cas, les autres étant identifiés comme catholiques. La diversité ethnique se résume à 9% de personnages latino, 8% arabes et 6% de noirs. Pour les 13 documentaires analysés, comportant 88 personnages, dont 33 personnages principaux, on a atteint pour la première fois en 2021 une parité parfaite pour la diversité de genre ; les personnages principaux sont cependant à 70% des femmes. Est-ce lié à la proportion de femmes à l’écriture (54%) et à la réalisation (61%) ? Vu l’étroitesse de l’échantillon, “il faudrait consolider les chiffres sur beaucoup plus d'années que cela pour en conclure que les femmes parlent des femmes”, estime Sarah Sépulcre. Sur les autres critères, on dénombre 66% de personnages blancs (16% de noirs et 13% d'origine arabe) ; ils évoluent dans un monde qualifié de classe moyenne (à 43%), sont à 80% valides et à dominante hétérosexuelle. Si l’on se focalise sur les personnages principaux, ils sont à 70% des femmes, blanches, adultes, de classe moyenne, valide et à 70% hétérosexuels. “Il faut bien se rappeler qu'il s’agit ici de pourcentages instables, souligne la chercheuse ; ce qui signifie qu'un film peut faire basculer les résultats. Il reste aussi à croiser ces chiffres avec les histoires racontées et les thématiques, mener des analyses qualitatives des types de personnages.” Thierry Leclercq
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Le CSA belge formule ses recommandations pour la RTBF
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Auditionné au parlement de la FWB, mardi 10 mai, le CSA belge a présenté aux députés un ensemble de neuf recommandations pour renforcer, dans son prochain contrat de gestion, les missions de la RTBF auprès de ses publics.
Elles portent, notamment, sur l’offre de services en fonction de ses publics, les quotas d’œuvres européennes et d’artistes locaux, le soutien aux producteurs indépendants, la production propre, la communication commerciale, ou encore l’égalité et la diversité. Le président du CSA, Karim Ibourki, a salué la transformation du média de service public, en ligne avec les nouvelles habitudes de consommation mais aussi dans un contexte dans lequel “les concurrents de la RTBF [en l’occurence RTL Belgique] ne respectent pas les mêmes contraintes”. Il a aussi plaidé pour une simplification du contrat de gestion qui compte actuellement 90 articles et une centaine de page. Le CSA prône “davantage de flexibilité en suivant le modèle mis en place par la VRT et France Télévisions” : à la fixation d’objectifs stratégiques (l’ADN du service public) correspondraient ainsi des objectifs opérationnels plus concrets, assortis d’indicateurs de mesure d’efficience. Cela permettrait aussi d’envisager un nouveau type de relation entre le régulateur et la RTBF, “davantage basé sur l’échange”. Le CSA juge aussi utile de réfléchir à une ouverture du conseil d’administration du CSA à des “expertises complémentaires”, notamment des représentants du secteur associatif et culturel. Une question d’équilibre Parmi ses recommandations, le régulateur est, par ailleurs, attentif à l’équilibre entre la diffusion linéaire et nonlinéaire des programmes de la RTBF, relevant que “l’offre sur Internet ne peut remplacer l’offre linéaire, à tout le moins actuellement, sous peine de ne pas rencontrer ses publics”. Pas question de voir la plateforme Auvio devenir le ghetto des missions de service public ; un quota minimum de programmes devrait être défini sur le linéaire traditionnel dans toutes les missions de service public. Le CSA estime également nécessaire d’imposer à Auvio le développement d’algorithmes de service public, les plus transparents possibles, afin de mettre en valeur les contenus d’intérêt public. Concernant les quotas d’oeuvres européennes, indépendantes et d’artistes locaux, le CSA reconnait que la RTBF dépasse chaque année ses obligations, et parfois largement, ce qui ne l’empêche pas de suggérer de les revoir à la hausse.
Le président du CSA, Karim Ibourki
Tout comme devraient être rehaussés fortement les montants investis dans la production indépendante, y compris dans la filière de flux. “Au contraire de la dynamique constatée sur de nombreux marchés voisins, dont la Flandre, peu de producteurs belges francophones parviennent à développer leurs activités localement et à plus forte raison internationalement, note le CSA. Il convient donc d’intensifier le soutien de l’éditeur de service public à ce secteur d’activité.” Publicité et diversité Le régulateur suggère en outre d’harmoniser les règles de communication commerciale entre l’offre télévisuelle et l’offre numérique. La diffusion intempestive de publicité autour et dans les contenus proposés sur Auvio - sous la forme de pré-roll et de mid-roll - est jugée problématique, surtout pour les programmes d’information pour lesquels elle devrait être proscrite. Le CSA veut également imposer des objectifs plus précis en matière d’égalité et de diversité à l’écran : en la matière, les baromètres qu’il publie régulièrement “ont état d’évolutions “à saut de puce” (…), voire de régressions dans certains cas”. Le régulateur est enfin revenu sur le litige qui oppose la RTBF et les éditeurs de presse écrite belge francophone ; ces derniers interprètent l’offre éditoriale gratuite disponible sur le site internet de la RTBF comme une concurrence déloyale susceptible de contrecarrer le développement de leurs modèles payants (voir ci-dessous). Le contrat de gestion actuel précise que 51 % des articles du site RTBF ne devraient pas dépasser 1 500 signes de textes. Le CSA suggère de préciser l’interprétation à donner à certaines des conditions fixées par le contrat de gestion. Thierry Leclercq 25 mai 2022 / Écran total n°1377
43
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Cannes
2022
Films agréés
Les 340 films agréés en 2021 DEVIS
PRODUCTEUR FRANÇAIS
BUDGET GENRE
FRENCH PRODUCER
(M€)
ASR
CHAÎNES PAYANTES
CHAÎNES EN CLAIR
PAYS COPRODUCTEURS COPRODUCERS
(%)
SOURCE : CNC
DIRECTOR
CT
TITLE
RÉALISATEUR
CIC
TITRE
SOFICA
268 films d’initiative française (197 films 100 % français + 61 films à plus de 50 %) 197 French films + 61 mainly French
> 9 films
de plus de 15 M€
Astérix et Obélix et l'Empire du Milieu
Guillaume Canet
Trésor Films / Pahé Films
64,10
fiction
C+/OCS
TF1
X
France-100%
Les Trois Mousquetaires - Milady
Martin Bourboulon
Chapter 2 / Pathé Films
36,16
fiction
OCS C+
M6
X
X
France-100%
Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan
Martin Bourboulon
Chapter 2 / Pathé Films
36,08
fiction
OCS C+
M6
X
X
France-100%
Notre Dame Brûle
Jean-Jacques Annaud
Pathé Films
31,53
fiction
OCS/APV
TF1/TMC
X
X
France-100%
Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?
Philippe De Chauveron
Films du 24 / Films du Premier
19,96
fiction
OCS
TF1/TMC
X
France-89% / Belgique-11%
Le Trésor du petit Nicolas
Julien Rappeneau
Curiosa Films
17,38
fiction
OCS/C+
M6/W9
X
France-100%
Couleurs de l'Incendie
Clovis Cornillac
Gaumont
16,37
fiction
C+/Ciné+
France 2 X
Novembre
Cédric Jimenez
Récifilms / Chi-Fou-Mi
15,98
fiction
C+/Ciné+
France 2
X
X France-100%
Mascarade
Nicolas Bedos
Films du Kiosque / Pathé Films
15,07
fiction
C+/Ciné+
TF1/TMC
X
X
X X
France-100% France-100%
> 11 Films
de 10 à 15 M€
Jack Mimoun
L. Colbeau-Justin & M. Bentalha
Mandarin & C° / Pahé Films
14,93
fiction
C+ Ciné+
TF1 TMC
X
France-100%
L'Abbé Pierre
Frédéric Tellier
Wy Productions / SND
14,90
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
France-100%
X
X
Tempête au Haras
Christian Duguay
Nolita Cinéma
13,25
fiction
C+ Ciné+ TV5
France 2
Le Nouveau Jouet
James Huth
Eskwad
12,65
fiction
C+ Ciné+
M6 W9
X
France-100%
Tirailleurs
Mathieu Vadepied
Unité / Korokoro Productions
12,12
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
France-97% / Sénégal-3
L'Immensita
Emanuele Crialese
Chapter 2
11,72
fiction
C+ Ciné+
France 3
Italie-88% / France-12%
Menteur
Olivier Baroux
Gaumont
11,58
fiction
C+ Ciné+
M6 W9
France-100%
Plancha
Eric Lavaine
Same Player
11,51
fiction
C+ Ciné+
TF1 TMC
X
X
France-100%
Goliath
Frédéric Tellier
Single Man Productions
11,20
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
X
France-100%
C+
M6 W9
X
France-100%
X
France-100%
avant
X
Tehu
Eric Barbier
Vertigo Productions / SND
11,08
fiction
Lendarys
J.-B. Cuvelier & Philippe Duchene
PM
10,75
anim.
> 2 5 Films
de 7 à 10 M€
X
X X
X
France-87% / Canada-13
Kensuke's Kindom Boyle Neil & Hendry Kirk Le Pacte 9,97 anim. Grande-Bretagne-68% Luxembourg-22% France-10% Ducobu Président
Semoun Elie
Films du 24 / Films du Premier
9,91
fiction
C+ Ciné+
TF1 TMC
France-72% / Belgique-28%
Un Homme Heureux
Tristan Seguela
Albertine Productions / Gaumont
9,85
fiction
C+ OCS
France 2
France-100%
X
Rebel El Arbi Adil & Fallah Bilall Le Collectif 64 9,00 fiction C+ Ciné+ Belgique-67% Luxembourg-20% France-13% Mes très chers enfants
Alexandra Leclere
Les Films Du 24
8,91
fiction
OCS
France 2
X
France-100%
Le Petit Nicolas, A. Fredon & B. Massoubre Onyx Films / Bac Films 8,87 anim. C+ Ciné+ X X France-70% qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? Luxembourg-30% Les Argonautes
D. Alaux, Eric & J.-F. Tosti
Tat Productions
8,86
anim.
C+ Ciné+
France 3
X
X
X
Belle
Pierre Core
Radar Films / Gaumont
8,36
fiction
C+ Ciné+
M6 W9 Gulli
X
X
France-100%
En corps
Cédric Klapisch
Ce Qui Me Meut, Motion Pictures
8,18
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
France-100%
France-100%
La Guerre des Lulus Yann Samuell Superprod / Wild Bunch 7,99 fiction C+ OCS X X X France-81% Luxembourg-19% Une Belle Vourse
Christian Carion
Une Hirondelle Productions
7,97
fiction
C+ Ciné+
TF1 TMC
X
X
France-100%
Cet été-là
Eric Lartigau
Trésor Films
7,94
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
X
France-100%
Les Choses humaines
Yvan Attal
Curiosa Films, Films sous Influence
7,93
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
X
France-100%
Hawaï
Mélissa Drigeard
Marvelous Productions
7,89
fiction
OCS C+
France 2
X
X
Le Colibri
Francesca Archibugi
Les Films Des Tournelles
7,85
fiction
France-100% Italie-93% / France-7%
Ernest et Célestine, voyage en Charabie J.-Ch. Roger & J. Chheng Folivari 7,80 anim. C+ Ciné+ France 3 X X France-84% Luxembourg-16% La Chambre des Merveilles
Lisa Azuelos
Jerico Films
7,79
fiction
OCS Ciné+
M6 W9
X
X
France-100%
Les Huit Montagnes Van Groeningen & Vandermeersch Pyramide Productions 7,69 fiction C+ Ciné+ Italie-69% / Belgique-20% France-11% Corsage Marie Kreutzer Kazak Productions 7,60 fiction Arte Autriche-59% Luxembourg-21% Allemagne-10% / France-10%
Abréviations anim : animation ; docu : documentaire ; ASR : avance sur recettes, avant ou après réalisation ; CIC : crédit d’impôt cinéma envisagé ; CT : participation de collectivités territoriales (régions, départements, villes).
Abrévia anim : a
25 mai 2022 / Écran total n°1377
44
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45_ETH_1377_PROMO_DISPATCH_ANIM.indd 45
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Cannes
2022 DEVIS
PRODUCTEUR FRANÇAIS
BUDGET GENRE
FRENCH PRODUCER
(M€)
ASR
CHAÎNES PAYANTES
CHAÎNES EN CLAIR
PAYS COPRODUCTEURS COPRODUCERS
(%)
L'Amour c'est mieux que la vie
Claude Lelouch
Les Films 13
7,44
fiction
C+
X
France-100%
Champagne !
Nicolas Vanier
Radar Films
7,43
fiction
C+ Ciné+
M6 W9
X
X
France-100%
X
France-90% / Belgique-10%
Ecole de l'air
Robin Campillo
Les Films de Pierre
7,28
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
Mes vies
Olivier Treiner
Wy Productions
7,24
fiction
OCS C+
France 2
X
X
France-100%
Joyeuse retraite ! 2
Fabrice Bracq
Les Films Manuel Munz / SND
7,23
fiction
OCS C+
M6 W9
X
France-100%
Rabiye Kurnaz contre George W. Bush
Andreas Dresen
Cinéma Defacto
7,03
fiction
> 3 7 Films
de 5 à 7 M€
avant
SOURCE : CNC
DIRECTOR
CT
RÉALISATEUR
CIC
TITLE
SOFICA
TITRE
Films agréés
Allemagne-90% / France-10%
Chœur de rockeurs
Ida Techer & Luc Bricault
Films du 24 / Films du Premier
6,90
fiction
OCS
France 3
X
France-100%
La Revanche des crevettes pailletées
Maxime Govare & Cédric le Gallo
Les Improductibles / Kaly
6,79
fiction
OCS C+
X
France-100%
L'Envol Marcello Pietro CG Cinéma / Films du Losange 6,75 fiction C+ Ciné+ Arte X X X France-65% / Italie-25% Allemagne-10% My Son Christian Carion Une Hirondelle / Wild Bunch 6,73 fiction C+ Ciné+ France-50% Grande-Bretagne-38% Allemagne-13% Fumer fait tousser
Quentin Dupieux
Chi-Fou-Mi / Gaumont
6,71
fiction
C+ OCS
TMC
X
X
La Grande magie
Noémie Lvovsky
Atelier de Production
6,70
fiction
C+ Ciné+
Arte
X
X
X
Bonté divine!
Laurent Tirard
Les Films sur Mesure
6,69
fiction
C+ Ciné+
M6/W9
X
X
C+ Ciné+
France 3
Mars express
Jérémie Perin
Everybody On Deck
6,65
anim.
America Latina
Damiano & Fabio D'innocenzo
Le Pacte
6,52
fiction
avant
X
X
C+ Ciné+
France-100% France-90% / Allemagne-10% France-100% France-100% Italie-90% / France-10%
Boy from heaven Tarik Saleh Memento Films Production 6,45 fiction C+ Ciné+ Arte X Suède-65% / France-24% Finlande-10% Les Têtes givrées
Stéphane Cazes
Bonne Pioche Cinéma
6,43
fiction
C+ OCS
France 3 C8
X
X
France-100%
Vous n'aurez pas ma haine Kilian Riedhof Haut et Court 6,38 fiction Ciné+ X Allemagne-68% / France-17% Belgique-15% Les Volets verts
X
France-89% / Belgique-11%
Icare Carlo Vogele Rezo Productions 6,20 anim. X
Jean Becker
ARP
6,23
fiction
C+ Ciné+
Luxembourg-55% Belgique-35% / France-10%
Les Folies Fermières
Jean-Pierre Ameris
Escazal Films
6,13
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
France-100%
Les Vieux Fourneaux 2
Christophe Duthuron
Radar Films / Egérie Production
6,06
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
France-100%
Jour 37
Quentin Reynaud
22h22 / APC
6,02
fiction
C+ Ciné+
Un grand Ami
Eric Besnard
Ciné Nominé / Same Player
5,91
fiction
C+ Ciné+
France 3
Tori et Lokita
Jean-Pierre & Luc Dardenne
Archipel 35
5,90
fiction
C+ Ciné+
France 2
Les Petites Victoires
Mélanie Auffret
ADNP / Quad Films / Zinc
5,81
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
France-100%
La Traversée
Varante Soudjian
Vertigo Productions
5,80
fiction
C+ Ciné+
France 2 C8
X
France-100%
Nos Frangins
Rachid Bouchareb
3B Productions
5,75
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
France-100%
X
X
X
X
X
X
France-86% / Belgique-14% France-100% Belgique-65% / France-35%
Les Cyclades Marc Fitoussi Avenue B / Vito Films 5,75 fiction C+ Ciné+ France 3 X X X France-70% / Belgique-15% Grèce-15% Les Contes du Hérisson A. Gagnol & J.-L. Felicioli Parmi Les Lucioles Films 5,71 anim. avant C+ Ciné+ X X France-71% Luxembourg-29% Maigret et la Jeune Morte
Patrice Leconte
Cine@ / F Comme Film
5,55
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Jumeaux mais pas trop
O. Ducray & W. Meance
Nac Films
5,53
fiction
C+ Ciné+
M6 W9
X
X
France-100%
Un Beau Matin
Mia Hansen-Love
LFP - Les Films Pelléas
5,51
fiction
C+ Ciné+
Arte
X
X
France-88 / Allemagne-12
Le Test
Emmanuel Poulain-Arnaud
24 25 Films
5,44
fiction
OCS
France 3
X
X
France-100%
Néneh Superstar
Ramzi Ben Sliman
Gaumont
5,40
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
France-100%
Revoir Paris
Alice Winocour
Dharamsala / Darius Films
5,38
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
France-100%
La Dégustation
Ivan Calberac
Mandarin et Compagnie
5,30
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
France-100%
Pour la France
Rachid Hami
Mizar Films
5,30
fiction
C+ OCS
France 2
X
France-100%
avant avant
X
X
La Ligne Ursula Meier Les Films de Pierre 5,22 fiction avant C+ Ciné+ Arte Suisse-66% /France-24% Belgique-10% Les Graines de Vesper K. Buozyte & B. Samper Rumble Fish Productions 5,16 fiction OCS Lituanie-45 % /France-34% Belgique-21% Plus que jamais Emily Atef Eaux Vives Productions 5,11 fiction Ciné+ Arte X France-33% / Allemagne-33% Luxembourg-24% Norvège-10% A nos âges
Robin Sykes
24 25 Films
5,07
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
France-100%
La Brigade
Louis-Julien Petit
Odyssée Pictures
5,00
fiction
C+ Ciné+
France 3 C8
X
X
France-100%
> 3 9 Films
de 4 à 5 M€
Madame de Sevigné
Isabelle Brocard
The Film
4,91
fiction
C+ Ciné+
France 3
Ténor
Claude Zidi Junior
Firstep / Darka Movies
4,90
fiction
C+ Ciné+
C8 CStar
X
X
France-100%
X
X
France-100%
Pétaouchnock
Edouard Deluc
Bizibi
4,86
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
X
France-100%
Coupez !
Michel Hazanavicius
Getaway & La Classe Américaine
4,82
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
France-100%
C+ OCS
X
X
La Scala
Bruno Chiche
Vendôme Films
4,75
fiction
Au sud
Lionel Baier
Les Films du Losange
4,69
fiction
X
Suisse-90% / France-10%
X
France-100%
France-100%
Sage Homme
Jennifer Devoldere
Karé Productions
4,64
fiction
Les Gagnants
A. Bendjilali & L. Junca
Gabman
4,62
fiction
W9
X
France-100%
Le Visiteur du futur
François Descraques
Orsans Productions
4,61
fiction
France 2
X
France-100%
Normale
Olivier Babinet
Haut Et Court
4,60
fiction
avant
C+ Ciné+
France 2
X
X
France-80% / Belgique-20%
Les Amandiers
Valeria Bruni Tedeschi
Ad Vitam / Agat Films & Cie
4,58
fiction
avant
C+ Ciné+
Arte
X
X
France-95% / Italie-5%
C+ Ciné+ OCS Ciné+
France 2
X X
X
X X
L'Ecole
Alexandre Castagnetti
Mandarin & C° / UGC
4,53
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
France-100%
L'Etabli
Mathias Gokalp
Karé Productions
4,49
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
X
France-100%
Un Petit Miracle
Sophie Boudre
Vendôme Films
4,48
fiction
X
X
X
France-100%
avant
OCS Ciné+
Abrévia anim : a
25 mai 2022 / Écran total n°1377
46
44_ETH_1377_FILMS_AGRÉES.indd 46
18/05/2022 13:08
47_ETH_1377_PUB_CARTOON_FORUM.indd 47
18/05/2022 13:10
Cannes
2022 DEVIS
PRODUCTEUR FRANÇAIS
BUDGET GENRE
FRENCH PRODUCER
(M€)
AVANCE SR
CHAÎNES PAYANTES
CHAÎNES EN CLAIR
PAYS COPRODUCTEURS COPRODUCERS
(%)
Frère et sœur
Arnaud Desplechin
Why Not Productions
4,46
fiction
X
X
France-100%
Apache
Romain Quirot
Apaches
4,45
fiction
OCS C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
A la belle étoile
Sébastien Tulard
De l'Autre Côté du Périph
4,45
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
La Terra dei figli
Claudio Cupellini
Wy Productions
4,44
fiction
Italie-90% / France-10%
Les Enfants des autres
Rebecca Zlotowski
Les Films Velvet
4,44
fiction
X
France-100%
Houria
Mounia Meddour
High Sea / The Ink Connection
4,40
Les Passagers de la nuit
Mikhaël Hers
Nord-Ouest Films
4,39
Le Tigre et le président
Jean-Marc Peyrefitte
Pan-Européenne / Dibona Films
4,36
avant
avant
C+ Ciné+
Arte France 2
C+ Ciné+
France 3
X
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
France-89% / Belgique-11%
fiction
C+
Arte
X
X
X
France-100%
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-90% / Belgique-10%
SOURCE : CNC
DIRECTOR
CT
RÉALISATEUR
CIC
TITLE
SOFICA
TITRE
Films agréés
Godland Hlynur Palmason Maneki Films 4,29 fiction Danemark-59% / Islande-31% France-10% L'Astronaute
Nicolas Giraud
Nord-Ouest Films
4,28
fiction
OCS
La Marginale
Franck Cimiere
Moana Films
4,27
fiction
C+ Ciné+
X
France 3
X
X
France-100%
X
France-100%
Les Intranquilles Joachim Lafosse Kg Productions 4,24 fiction C+ Ciné+ X X Belgique-43% Luxembourg-35% France-21% Quand tu seras grand
Andrea Bescond & Eric Metayer
Les Films du Kiosque
4,23
fiction
C+ Ciné+
France 2
Les Pieds sur terre
André Techine
Curiosa Films
4,23
fiction
C+ Ciné+
Arte
Mon héroïne
Noemie Lefort
Octopolis
4,16
fiction
X
X
France-100%
X
X
France-100%
X
France-100%
Sons of Phiadelphia Jérémie Guez TSOP Production Company 4,13 fiction C+ OCS Ciné+ Belgique-67% / France-22% Pays-Bas-11% La Nuit du 12
Dominik Moll
Haut Et Court
4,12
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-90% / Belgique-10%
Rroû
Guillaume Maidatchevsky
MC4
4,10
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
Le Déhanché d'Elvis
L. Escaffre & Y. Muller
ADNP
4,06
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Il bambino nascosto
Ando Roberto
Agat Films & Cie
4,05
fiction
L'Année du Requin
Zoran & Ludovic Boukherma
Les Films Velvet / Baxter Films
4,05
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
Tout le monde aime Jeanne
Celine Devaux
Les Films Du Worso
4,00
fiction
avant
C+ Ciné+
France 3
X
X
avant
C+ Ciné+
France 2
X
X
avant
Youssef Salem a du succès
Baya Kasmi
Domino Films
4,00
fiction
Entre la vie et la mort
Giordano Gederlini
Noodles Production
4,00
fiction
France 3
C+ Ciné+
X X
X
Italie-90% / France-10% France-100% France-80% / Portugal-20% France-100% Belgique-57% / France-33%
Espagne-10%
Une canaille et demie
Christophe Offenstein
Radar Films
4,00
fiction
OCS
X
X
France-100%
Mon Chat
Cécile Telerman
Franklin Films & Rhamsa
3,99
fiction
OCS Ciné+
France 2
X
France-100%
Un petit Frère
Leonor Serraille
Blue Monday Productions
3,99
fiction
C+ Ciné+
France 3
X
X
X
France-100%
Citoyen d'honneur
Mohamed Hamidi
Axel Films Production
3,98
fiction
C+ Ciné+
C8
X
X
France-100%
Le Poète indocile
Gianluca Jodice
Bathysphère Productions
3,98
fiction
Italie-90% / France-10%
Sur les chemins noirs
Denis Imbert
Radar Films
3,97
fiction
France-100%
> 4 3 Films
de 3 à 4 M€
avant
OCS
France 3
X
France une histoire d'amour
Y. Arthus-Bertrand & M. Pitiot
Hope Production
3,86
docu
France 2
X
France-100%
La Cour des miracles
Carine May & Hakim Zouhani
Haut et Court
3,82
fiction
France 2
X
France-100%
C+ Ciné+
X
X
Close Lukas Dhont Diaphana Films 3,80 fiction C+ Ciné+ Belgique-70% / France-15% Pays-Bas-15% The long night Ali Abassi Why Not & Wild Bunch 3,78 fiction Arte Allemagne-41% Danemark-31% France-15% / Suède-12% Le Médium
Emmanuel Laskar
Les Films du Bélier
3,75
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-68% / Suisse-32%
Eugénie Grandet
Marc Dugain
High Sea Production
3,73
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
Une histoire d'amour
Alexis Michalik
Acme Films & Full Dawa
3,71
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
avant
France 2
Les Herbes sèches Nuri Bilge Ceylan Memento Production 3,68 fiction Arte Turquie-63% / France-25% Allemagne-12% Les Harkis
Philippe Faucon
Istiqlal Films
3,66
fiction
avant
C+ Ciné+
L'Origine du mal
Sébastien Marnier
Avenue B Productions
3,65
fiction
avant
C+ Ciné+
Arte X
X
X
France-79% / Belgique-21%
X
X
France-88% / Canada-12%
L'Innocent
Louis Garrel
Les Films Des Tournelles
3,63
fiction
avant
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Tropiques
Edouard Salier
Rezo Productions
3,62
fiction
avant
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
Pleurer des rivières
Léopold Legrand
Epithète & Co
3,59
fiction
OCS Ciné+
X
X
France-100%
Arte France 2
Disco Boy Giacomo Abbruzzese Films Grand Huit 3,56 fiction avant C+ Ciné+ X X X
France-70% / Pologne-10% Belgique-10% / Italie-10%
Au bord du Monde
Gaspard Noe
Rectangle & Wild Bunch
3,52
fiction
France-100%
Lunettes noires
Dario Argento
Getaway Films
3,51
fiction
C+ Ciné+
Italie-82% / France-18%
Rascals
Jimmy Laporal-Tresor
Agat Films / Spade
3,51
fiction
C+ Ciné+
Annie colère
Blandine Lenoir
Local Films & Aurora Films
3,50
fiction
Trois contes pour le plaisir
Michel Ocelot
Nord-Ouest Films
3,43
anim.
Goutte d'or
Clément Cogitore
Kazak Productions
3,40
fiction
Les Cinq Diables
Léa Mysius
F Comme Film & Trois Brigands
3,38
fiction
avant avant
C+ Ciné+ France 2
X
X
X
France-100%
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
OCS Ciné+
X
X
X
France-87% / Belgique-13%
avant
C+ OCS
X
X
X
France-100%
avant
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
France 2
Chronique d'une liaison passagère
Emmanuel Mouret
Moby Dick Films
3,31
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
La Montagne
Thomas Salvador
Christmas In July
3,30
fiction
avant
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Stella est amoureuse
Sylvie Verheyde
Atelier De Production
3,27
fiction
avant
C+ Ciné+ TV5
France 2
X
X
X
France-100%
L'Amour selon Dalva
Emmanuelle Nicot
Tripode Productions
3,27
fiction
C+ Ciné+
Arte
X
Belgique-54% / France-46%
Saint Omer
Alice Diop
Srab Films
3,26
fiction
C+ Ciné+
Arte
X
France-100%
Seule
Jerôme Dassier
Sombrero Films
3,25
fiction
C+ OCS
Suisse-62% / France-38%
Peter Von Kant
François Ozon
Foz
3,23
fiction
C+ Ciné+
France-100%
avant avant
France 2
X X
X
X
Le Grand marin Dinara Drukarova Slot Machine 3,21 fiction avant C+ Arte France-69% / Islande-17% Belgique-14% Le Torrent
Anne Le Ny
Move Movie
3,20
fiction
C+ Ciné+
C8
X
X
France-100%
Le Processus de paix
Ilan Klipper
Cinéfrance Studios
3,14
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
France-100%
25 mai 2022 / Écran total n°1377
48
44_ETH_1377_FILMS_AGRÉES.indd 48
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Cannes
2022
PRODUCTEUR FRANÇAIS FRENCH PRODUCER
DEVIS
BUDGET GENRE
(M€)
CHAÎNES PAYANTES
ASR
CHAÎNES EN CLAIR
PAYS COPRODUCTEURS COPRODUCERS
(%)
Le Principal
Chad Chenouga
Why Not / Le Pacte
3,12
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
Un cœur en abîme
Guillaume Bureau
Avenue B / Bac Films
3,11
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-89% / Belgique-11%
X
X
X
France-100%
En roue libre
Didier Barcelo
The Film / Anomalie Films
3,10
fiction
C+ OCS
Face à toi
Stéphane Freiss
Ba.Be Productions
3,08
fiction
C+ Ciné+
Italie-80% / France-20%
X
Patricia Mazuy
Ex Nihilo
3,03
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
La Chambre de Jean
Claire Denis
Curiosa Films
3,03
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
avant
SOURCE : CNC
DIRECTOR
CT
RÉALISATEUR
CIC
TITLE
SOFICA
TITRE
Films agréés
Les Démons d'argile Nuno Beato SARL Marmitafilms 3,00 anim. X Portugal-50% / Espagne-31% France-19%
> 49 Films
de 2 à 3 M€
Conan la barbare Bertrand Mandico Ecce Films / Floréal Films 2,96 fiction avant X
Luxembourg-50% France-35% / Belgique-15%
AEIOU - Alphabet rapide de l'amour
Nicolette Krebitz
Kazak Productions
2,89
fiction
Allemagne-89% / France-11%
Petite maman
Céline Sciamma
Lilies Films
2,85
fiction
France-100%
C+ Ciné+
France 3
X
Dodo Koutras Panos Movie Partners In Motion Film 2,82 fiction X Grèce-59% / France-30% Belgique-12% Les Goûts et les couleurs
Michel Leclerc
Mandarin & C°
2,80
fiction
Le Paradis
Zeno Graton
Silex
2,77
fiction
Le Clan
Eric Fraticelli
Pan-Européenne
2,75
fiction
C+ Ciné+
X
X
avant C+ Ciné+
France 3
X
France-100% Belgique-68% / France-32%
X
France-100% France-100%
Whale nation
Jean-Albert Lièvre
Bien Sûr Prod. / Le Collectif 64
2,74
docu
C+
X
La Page blanche
Murielle Magellan
Partners In Crime / Folimage
2,73
fiction
OCS
X
X
France-100%
Une femme de notre temps
Jean-Paul Civeyrac
Moby Dick Films / Iliade & Films
2,71
fiction
OCS
X
X
France-100%
avant
X
Occhi blu
Michela Cescon
Tu Vas Voir
2,70
fiction
Italie-90% / France-10%
Les Segpa
H. & A. Bougheraba
Kallouche / Mandarin & C°
2,65
fiction
C+ Ciné+
C8
X
France-100%
C+ Ciné+
France 3
X
Les Pires
Lise Akoka & Romane Gueret
Les Films Velvet
2,64
fiction
Cerdita
Carlota Pereda
Backup Studio
2,59
fiction
avant
Astolfo
Gianni Di Gregorio
Le Pacte
2,57
fiction
Temps mort
Eve Duchemin
Les Films de l'Autre Cougar
2,53
fiction
X
X
C+ Ciné+
avant
X
X
France-100% Espagne-80% / France-20% Italie-90% / France-10% Belgique-67% / France-33%
Dans un Monde idéal
Emilie Freche
Chapka Films
2,45
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
L'Appel du devoir
Thomas Hugo
Baxter Films / Films Velvet
2,42
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
Don Juan
Serge Bozon
LFP - Les Films Pelléas
2,41
fiction
Ciné+
X
X
X
France-89% / Belgique-11%
De grandes espérances
Sylvain Desclous
Sesame Films
2,41
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
Mort d'Albino Rodrigue
Christine Dory
Zadig Films
2,40
fiction
TV5
X
X
France-100%
avant
avant
Avant l'Effondrement
Benoît & Alice Zeniter
Elzévir Films
2,40
fiction
C+ Ciné+
La Tour d'Assitan
Guillaume Nicloux
Unité / Les Films du Worso
2,39
fiction
C+ Ciné+
Les Trois Sœurs
Yamina Benguigui
Bandits / Elémiah
2,39
fiction
C+ Ciné+
France 2
X
X
X
France-100%
X
X
X
France-100%
X
France-70% / Algérie-30%
Eureka Lisandro Alonso Slot Machine 2,38 fiction Arte France-31% / Allemagne-20% Mexique-20% Portugal-19% / Argentine-10% IMA
Nils Tavernier
Silk & Sun & Associés
2,36
fiction
C+ Ciné+
X
France-100%
Le Monde d'Hier
Diasteme
Fin Août Productions
2,36
fiction
C+ Ciné+
X
France-100%
X
X
Tourment sur les Îles Albert Serra Ideale Audience Group 2,36 fiction Ciné+ Arte X X X France-44% / Espagne-30% Allemagne-16% Portugal-10% Trois Nuits par Semaine
Florent Gouelou
Yukunkun Productions
2,36
fiction
avant
Ciné+
A Mon Seul Désir
Lucie Borleteau
Apsara Films
2,34
fiction
avant
C+ Ciné+
Music
Angela Schanelec
Les Films de L'après-Midi
2,32
fiction
Allemagne-85% / France-15%
Une Mère
Sylvie Audcoeur
Tripode / Incognita Films
2,30
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Reprise en main
Gilles Perret
Elzévir Films
2,27
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Anti-squat
Nicolas Silhol
Kazak Productions
2,24
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Richelieu
Pier-Philippe Chevigny
TS Productions
2,21
fiction
Canada-80% / France-20%
Arrête avec tes mensonges
Olivier Peyon
TS Productions
2,18
fiction
France-100%
Une Sœur
Charlotte Le Bon
Cinéfrance Studios / Onze Cinq
2,13
Ils désertent
Florence Vigon
Easy Tiger
2,13
Les Frères Pinzuti
Rocher K. / Biancardini B.
Kallouche Cinéma / Chronic
2,09
avant
X
X
X
France-100%
X
France-100%
C+ Ciné+ TV5
X
fiction
C+ Ciné+
X
fiction
C+ Ciné+
X
fiction
C+ Ciné+
C8
X
X
France-51% / Canada-49%
X
France-100%
X
France-100%
X
To The North Mihai Mincan Remora Films 2,08 fiction X X
Roumanie-54% / France-16% Bulgarie-10% / Grèce-10% République Tchèque-10%
Le Prix du passage
Thierry Binisti
TS Productions
2,06
fiction
C+ Ciné+
X
X
Une comédie romantique
Thibault Segouin
Latika
2,05
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Mastemah
Didier Deroin
Comic Strip & C° de la Seine
2,05
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-89% / Belgique-11%
Rue des dames
Hame Bourokba & Ekoue Labitey
La Rumeur Filme
2,04
fiction
C+ Ciné+
Traces
Tiago Guedes
Alfama Films Production
2,04
fiction
Passages
Ira Sachs
Sbs Productions
2,04
fiction
Shotgun
Marta Savina
Medset Film
2,02
fiction
France 2
X X
X
Arte X
France-89% / Belgique-11%
France-100% Portugal-70% / France-30% France-80% / Allemagne-20% Italie-90% / France-10%
A perfect ennemy Kike Maillo The Project Film Club 2,00 fiction OCS Espagne-55 / Allemagne-30% France-15% Come Prima
Tommy Weber
Rosebud / Alcatraz Films
2,00
fiction
Italie-80% / France-20%
> 48 Films
de 1 à 2 M€
La Dernière reine
Damien Ounouri
Agat Films & Cie
1,97
fiction
Algérie-72% / France-28%
Le Marchand de sable
Steve Achiepo
Barney Productions
1,97
fiction
France-100%
C+ Ciné+
France 2
X
X
25 mai 2022 / Écran total n°1377
49
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Cannes
2022
BUDGET GENRE
FRENCH PRODUCER
(M€)
AVANCE SR
CHAÎNES PAYANTES
CHAÎNES EN CLAIR
PAYS COPRODUCTEURS COPRODUCERS
(%)
Sans retour Davy Chou Aurora Films 1,95 fiction avant Ciné+ X France-70% / Allemagne-20% Belgique-10% Kanun
Jérémie Guez
Cheyenne Fédération
1,86
fiction
Le Gaucher
Salvatore Allocca
Promenades Films
1,84
fiction
Sang pur sang leviatini
Riccardo Papa
Candide Production
1,81
fiction
Italie-80% / France-20%
Reines
Yasmine Benkiran
Petit Film & Deuxième Ligne
1,81
fiction
France-44% / Belgique-24%
C+ Ciné+
X X
France-59% / Belgique-41% Italie-90% / France-10%
Maroc-21% /Pays-Bas-11%
Nora
Espagne-80% / France-20%
Lara Izagirre
La Fidèle Production
1,80
fiction
SOURCE : CNC
DEVIS
PRODUCTEUR FRANÇAIS
CT
DIRECTOR
CIC
RÉALISATEUR
TITLE
SOFICA
TITRE
Films agréés
Bruxa Cristele Alves Meira Fluxus Films 1,78 fiction France-46% / Portugal-43% Belgique-11% La Fuite du capitaine Volkonogov A. Chupov & N. Merkulova Kinovista 1,70 fiction Russie-67% / Estonie-17% France-16% Du crépitement sous les néons
Fabrice Garcon & Kevin Ossona
Bonne Pioche & Logical Pictures
1,68
fiction
Maledetta primavera
Elisa Amoruso
Agat Films & Cie
1,59
fiction
Italie-90% / France-10% France-100%
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Chien de la casse
Jean-Baptiste Durand
Insolence Productions
1,56
fiction
Tehachapi
JR
JRSA
1,55
docu
France-85% / Suisse-15%
Adieu Paris
Edouard Baer
Cinéfrance Studios
1,54
fiction
France-100%
avant
X
C+
X
X
X
Une femme sur le toit Anna Jadowska Blick Productions 1,45 fiction Arte Pologne-62% / France-25% Suède-12% Loin de la route
Hugo Vieira Da Silva
Alfama Films Production
1,43
fiction
Portugal-70% / France-30%
La Vache qui chantait le futur Francisca Alegria Cinéma Defacto 1,38 fiction France-39% / Allemagne-31% Chili-30% Striptease intégral
Hinant Yves, Jean Libon
Le Bureau Films & Chez Georges
1,38
docu
Il legionario
Papou Hleb
Mact Productions
1,38
fiction
Italie-90% / France-10%
Reste un peu
Gad Elmaleh
Vito Films & KS2 Cinéma
1,38
fiction
France-100%
C+
France 3
C+ Ciné+
X X
X
France-76% / Belgique-24%
Before Spring Nathan Lofty Cinenovo 1,38 fiction France-51% / Tunisie-20% Luxembourg-16% Belgique-13% Costa Brava, Liban
Mounia Akl
Cinéma Defacto & Gaïjin
1,33
fiction
Vae victis, malheur aux vaincus
Philippe Petit
Envie de Tempête Productions
1,30
fiction
avant
Voyages en Italie
Letourneur Sophie
Tourne Films
1,30
fiction
avant
Laïla in Haïfa
Gitai Amos
CDP & Agav Films
1,26
fiction
France-80% / Israël-20%
Le Gang des bois du temple
Rabah Ameur-Zaimeche
Sarrazink Production
1,25
fiction
avant
X
France-100%
Je voudrai parler de Duras
Claire Simon
Les Films de l'Après-Midi
1,25
fiction
avant
X
France-100%
Un Mondo In Più
Luigi Pane
Candide Production
1,22
fiction
Italie-80% / France-20%
Zone libre
Lisa Diaz
A Perte de Vue & Films d'Antoine
1,22
fiction
avant
France-100%
avant
X
Arte
Ciné+
X
Liban-70% / France-30%
X
France-100%
X
France-100%
X X
X
Il n'y a pas d'ombre dans le désert
Yossi Aviram
Les Films du Poisson & Régie SP
1,22
fiction
X
X
X
France-100%
Rodéo
Lola Quivoron
Charles Gillibert Cinéma
1,22
fiction
C+ Ciné+
X
X
X
France-100%
La Passagère
Héloïse Pelloquet
Why Not Productions
1,22
fiction
C+ Ciné+
X
X
France-100%
Tromperie
Arnaud Desplechin
Why Not Productions
1,22
fiction
C+ Ciné+
X
France-100%
Sans filtre
Roschdy Zem
Why Not Productions
1,21
fiction
C+ Ciné+
X
France-100%
Jacky
Lucas Delangle
Les Films du Clan
1,20
fiction
X
France-100%
après
avant
X
X
Balkaya Alper Emin Gloria Films Production 1,19 fiction Turquie-36% / France-19% Allemagne-13% Pays-Bas-12% Grèce-10% / Croatie-10% Les Braves
Betbeder Sébastien
Envie de Tempête Productions
1,19
fiction
Faux départ
Guibert Gallien
La Main Productions
1,13
fiction
Backstage
K. Benkirane, A. Ben Mahmoud
Les Films de l'Altaï
1,11
fiction
Le Soleil de trop près
Brieuc Carnaille
Vixens
1,11
fiction
avant
Ciné+
X
France-100%
OCS
X
France-100%
avant
X
Matadero Santiago Fillol 4 à 4 Productions 1,10 fiction Paula
Angela Terrail
Kidam
1,09
fiction
I love Greece
Nafsika Guerry Karamaounas
Apaches / Soldats Features
1,09
fiction
Highway 65
Maya Dreifuss
TS Productions
1,06
fiction
avant
Tunisie-80% / France-20%
X France-100%
X
Ciné+
X
Argentine-45% Espagne-32% / France-23%
X
France-100%
X
France-100%
X
Israël-70% / France-30%
Tigru Andrei Tanase Altamar Films 1,03 fiction Roumanie-68% / France-21% Grèce-11% Barchini
Yuri Ancarani
Luxbox
1,00
docu
Italie-80% / France-20%
Metronom
Alexandru Belc
Marmitafilms
1,00
fiction
Roumanie-60% / France-40%
> 79 Films
à moins de 1 M€
X
La Cours de la vie
Frédéric Sojcher
Tabo Tabo Films & Sombrero
0,97
fiction
Mon pays imaginaire
Patricio Guzman
Atacama Productions
0,93
docu
Arte France 3
X
X
France-100%
Ciné+
X
X
France-100%
Sur l'adamant
Nicolas Philibert
Ts Productions
0,93
docu
Amore Mio
Guillaume Gouix
Agat Films
0,93
fiction
avant
Ciné+ TV5 Ciné+
X
France-100%
X
X
France-100%
Pierre et Jeanne
Clémentine Celarie
Firstep & Sazia Films
0,90
fiction
Les Suppliciés
Stéphane Malterre
Les Films d'Ici
0,86
docu
Un rêve européen
Alessandro Valenti
Rosebud Entertainment Pictures
0,85
fiction
Italie-80% / France-20%
Une femme iranienne
Steffi Niederzoli
Gloria Films & TS Productions
0,83
docu
Allemagne-74% / France-26%
X
avant
X
Dreaming walls M. Duverdier, A. Van Elmbt Les Films de l'Œil Sauvage 0,82 docu X
France-100% France-67% / Allemagne-33%
Belgique-59% / France-21% Suède-10% / Pays-Bas-10%
A nos enfants
Maria De Medeiros
Ciné Sud Promotion
0,82
fiction
Brésil-90% / France-10%
Comme une actrice
Sébastien Bailly
La Mer à Boire Productions
0,79
fiction
Ciné+
X
X
X
France-100%
Clés de Jade
Jeanne Aslan, Paul Saintillan
Haïku Films
0,78
fiction
Ciné+
X
X
X
France-100%
Les Filles d'Olfa Kaouther Ben Hania Tanit Films 0,73 fiction avant France-59% / Tunisie-21% Allemagne-20%
25 mai 2022 / Écran total n°1377
50
44_ETH_1377_FILMS_AGRÉES.indd 50
18/05/2022 13:08
Cannes
2022
Saadi Jilani
PRODUCTEUR FRANÇAIS FRENCH PRODUCER
DEVIS
BUDGET GENRE
(M€)
La Mansarde Cinéma
0,72
AVANCE SR
CHAÎNES PAYANTES
CHAÎNES EN CLAIR
CT
DIRECTOR
fiction
PAYS COPRODUCTEURS COPRODUCERS
(%)
Tunisie-50% / France-50%
Feathers of a Father Omar El Zohairy Still Moving 0,72 fiction X
France-43% / Egypte-26% / Pays-Bas-16% / Grèce-15%
Lettre à l'enfant que tu nous as donné
Charlotte Silvera
Liberté Films
0,69
docu
X
France-100%
Astrakan
David Depesseville
Tamara Films
0,68
fiction
X
Chantons sur les toits
Enric Ribes
Les Contes Modenes
0,65
docu
X
X
France-100% Espagne-80% / France-20%
Women do cry
Vesela Kazakova & Mina Mileva
Ici et Là Productions
0,65
fiction
Arte
Bulgarie-56% / France-44%
Riposte féministe
Simon Depardon & Marie Perennes
Palmeraie et Désert
0,63
docu
France 2
France-100%
X
SOURCE : CNC
Insurrection
RÉALISATEUR
CIC
TITLE
SOFICA
TITRE
Films agréés
La Vallée des âmes
Nicolas Rincon Gille
Tact Production
0,63
fiction
Colombie-50% / France-50%
L'Etat sauvage
Audrey Bauduin
Quartett Production
0,61
docu
avant
X
X
X
France-100%
De humani corporis fabrica
V. Paravel & L. Castaing-Taylor
Norte Productions & CGCinéma
0,61
docu
avant
X
X
France-84% / Suisse-16%
Dirty, difficult, dangerous Wissam Charaf Aurora Films 0,60 fiction X X France-70% / Italie-24% Liban-6% Last dance
Coline Abert
My Box Films
0,60
docu
X
France-100%
Alam Firas Khoury MPM Films 0,59 fiction France-62% / Tunisie-27% / Palestine-11% Saveurs d'exil
Anne-Solenne Hatte
Atchafalaya Films
0,59
docu
Les Cabines, la France et moi
Floriane Devigne
Films de l'Œil Sauvage
0,59
docu
Paradis
Alexander Abaturov
Petit à Petit Production
0,58
docu
Mon pire ennemi
Mehran Tamadon
L'atelier Documentaire
0,57
docu
X
avant Ciné+ C+
France-69% / Suisse-31%
X
X
France-100%
X
X
France-70% / Suisse-30%
Arte
avant
France-100%
X
Mille feux Saeed Taji Farouky Point du Jour & Films du Balibari 0,56 docu X France-53% /Suisse-32% Pays-Bas-14% Un homme
Fabian Hernandez
In Vivo Films
0,56
fiction
X
Colombie-62% / France-38%
Chevalier noir Aleebrahim Dehkordi Emad Indie Prod & Uproduction 0,55 fiction X France-70% / Allemagne-20% Italie-10% Premières urgences
Eric Gueret
Haut et Court Doc
0,55
docu
The Other Widow
Rypp Ma'ayan
The Cup of Tea
0,54
fiction
La Vie de ma mère
Emilie Brisavoine
Bathysphère Productions
0,53
docu
Decadenza
OlivierBohler & CélineGailleurd
Nocturnes Productions
0,51
docu
X
Italie-60% / France-40%
X
X
France-100%
X
X
France-78% / Sénégal-22%
C+ Ciné+
avant
X X
Par Cœurs
Benoît Jacquot
Les Films du Lendemain
0,51
docu
Tribunal du fleuve
Alassane Diago
L'Atelier Doc. & Films Hatari
0,50
docu
Entre nous
Jude Bauman
CB Partners
0,50
fiction
Poulet frites
Yves Hinant & Jean Libon
Le Bureau Films & Chez Georges
0,47
docu
après
Ciné+ TV5
X X
X
X
TV5
France-100% Israël-73% / France-27% France-100%
France-100% France-70% / Belgique-30%
Le Barrage
Ali Cherri
Kinoelektron
0,46
fiction
France-79% / Serbie-21%
Polaris
Ainara Vera
Point du Jour & Films du Balibari
0,46
docu
France-85% / Danemark-15%
avant
X
X
Le Mystère Goya Jose Luis Lopez-Linares Mondex & Cie 0,45 docu Ciné+ France-46% / Espagne-44% Portugal-10% Jane B
Charlotte Gainsbourg
Nolita Cinéma & Deadly Valentine
0,44
docu
X
X
France-100%
Le Bon soldat Silvina Landsmann Ideale Audience 0,43 docu France-45% / Allemagne-35% Israël-20% Production
Bertrand Bonello
Films du Bélier & My New Picture
0,42
fiction
Maudit !
Emmanuel Parraud
Spectre & A Vif Cinémas
0,41
fiction
après
X
France-100%
La Vie des hommes infâmes
Gilles Deroo & Marianne Pistone
Shellac Sud
0,40
fiction
X
France-100%
X
France-100%
Les Trois lascars Boubakar Diallo Avalon 0,39 fiction TV5
France-64%, Burkina-Faso-20% Côte d'Ivoire-16%
Memento Mori
Jean Heches
Septième Imago
0,39
fiction
X
France-100%
Roads of fear
Emmanuel Saez
Indeprod
0,38
fiction
France-100%
Land of sar Petra Seliskar Cinéphage 0,37 docu X France-62% / Macédoine-22% Slovénie-16% PS La diPSarition
Jean-Pierre Pozzi
Nolita Cinéma
0,35
docu
La Générale
Valentine Varela
Allumage
0,30
docu
Ce que je suis
Claire Doyon
Tamara Films
0,29
docu
TV5
X
X
après X
France-100% France-100% France-100%
New life
Alexander Kusnetsov
Petit à Petit Production
0,28
docu
Magdala
Damien Manivel
MLD Films
0,28
fiction
X
France-100%
Les Lendemains de veille
Loïc Paillard
Plan 2
0,27
fiction
X
France-100%
avant
France-100%
Les Fils de Caïn Keti Stamo Margo Cinéma 0,27 docu X France-70% / Albanie-18% Italie-12% Conte nuptial
Claire Bonnefoy
Capricci Films
0,27
fiction
X
France-100%
Une fleur à la bouche
Eric Baudelaire
Les Films Du Worso
0,27
fiction
X
France-100%
Une histoire basque
Thomas Lacoste
Sister Productions
0,26
docu
Kaleb
Vasken Toranian
Ex Nihilo & Agat Films et Cie
0,25
docu
Contrechamp de la rétention
Annick Redolfi
Iskra
0,25
docu
Voyage dans le crépuscule
Augusto Contento
Cineparalleli Hobo Shibumi
0,24
docu
France-70% / Italie-30%
La Bulle verte
Coco Tassel
Petit À Petit Production
0,23
docu
France-100%
Ghost town
Nicolas Peduzzi
Gogogo Films
0,23
docu
France-100%
Sur cette terre
Emmanuelle Demoris
Survivance
0,22
docu
France-74% / Italie-26%
Il neige à Sidi Bou Saïd
Fatma Cherif
Suoernova Films
0,21
docu
France-73% / Tunisie-27%
après X
X
France-100%
X
France-100%
après
X
X
France-100%
Il n'y aura plus de nuit
Eleonore Weber
Perspective Films
0,20
docu
après
France-100%
Vedette
C. Bories & P. Chagnard
Films du Parotier & New Story
0,20
docu
France-100%
X
France-100%
après
France-100%
Un bon début
Molia Xabi / Molia Agnes
Moteur s'il vous plaît
0,19
docu
Golda Maria
Patrick & Hugo Sobelman
Ex Nihilo & Gogogo Films
0,17
docu
Le Repli
Joseph Paris
Drôle de Trame
0,13
docu
France-100%
1+1=1
Bruno Mercier
Les Mûres Sauvages
0,09
fiction
France-100%
Ciné+
X
Kelly Watch the stars
Marc Collin
The Perfect Kiss Films
0,09
fiction
X
France-100%
Un long dimanche de funérailles
Laurent Bouhnik
Rebel Rebel
0,06
fiction
X
France-100%
Entre deux trains
Pierre Filmon
Almano Films
0,06
fiction
France-100%
25 mai 2022 / Écran total n°1377
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Programmation
Les films du 25/05/2022 au 06/07/2022 u NOUVEAU FILM H CHANGEMENT DE DATE FR FILM FRANÇAIS US FILM AMÉRICAIN EUR FILM EUROPÉEN NAT FILM AUTRE NATIONALITÉ REP REPRISE ANIM ANIMATION TP TITRE PROVISOIRE DOC DOCUMENTAIRE 3D RELIEF COP COPIE NEUVE CM COURT MÉTRAGE MM MOYEN MÉTRAGE
25/05
Birds of America Durée : 84’. Réal. : Jacques Lœuille. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : KMBO.
DOC
Ça tourne à Saint-Pierre et Miquelon Durée : 95’. Réal. : Christian Monnier. Cast. : Céline Mauge , Philippe Rebbot , Jules Sitruk. Genre : comédie dramatique. Nat. : France, Canada. Dist. : Destiny Films. Hommes au bord de la crise de nerfs Réal. : Audrey Dana. Cast. : Thierry Lhermitte, Ramzy Bedia, François-Xavier Demaison. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Warner Bros.
FR
NAT
Les Vieilles légendes tchèques REP ANIM EUR Durée : 90’. Réal. : Jiri Trnka. Cast. : Zdenek Stepanek, Eduard Kohout , Karel Hoger. Genre : animation. Nat. : Tchécoslovaquie. Dist. : Splendor Films. Top Gun : Maverick Durée : 131’. Réal. : Joseph Kosinski. Cast. : Tom Cruise, Miles Teller, Jennifer Connelly. Genre : action. Nat. : USA. Dist. : Paramount Pictures.
US
01/06 FR
L'Ombre des pères DOC FR Durée : 93’. Réal. : Christine François. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Le Saint-André des Arts. Les Crimes du Futur EUR Durée : 107’. Réal. : David Cronenberg. Cast. : Viggo Mortensen, Léa Seydoux, Kristen Stewart. Genre : science fiction. Nat. : Grêce, Canada. Dist. : Metropolitan FilmExport. Les Basilischi EUR Durée : 83’. Réal. : Lina Wertmüller. Cast. : Antonio Petruzzi, Stefano Satta Flores, Luigi Barbieri. Genre : comédie dramatique. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films.
Broadway EUR Réal. : Christos Massalas. Cast. : Elsa Lekakou, Foivos Papadopoulos, Rafael Papad. Genre : drame. Nat. : Roumanie, France, Grêce. Dist. : Le Pacte. C'est magnifique ! FR Durée : 97’. Réal. : Clovis Cornillac. Cast. : Clovis Cornillac, Alice Pol, Manon Lemoine. Genre : comédie dramatique. Nat. : France. Dist. : Orange Studio Distribution, UGC Distribution. Cérémonie secrète Durée : 80’. Réal. : Tatiana Becquet-Genel. Cast. : Michel Bouquet, Kasia Wolf, Valérie Moinet. Genre : drame fantastique. Nat. : France. Dist. : 8½ Distribution.
FR
Chantons sous la pluie REP US Durée : 102’. Réal. : Stanley Donen, Gene Kelly. Cast. : Jean Hagen, Gene Kelly, Debbie Reynolds. Genre : comédie musicale. Nat. : USA. Dist. : Warner Bros.
Clara Sola NAT Durée : 106’. Réal. : Nathalie Álvarez Mesén. Cast. : Wendy Chinchilla Araya, Daniel Castañeda Rincón, Ana Julia Porras Espinoza. Genre : drame. Nat. : USA, Allemagne, Belgique, Costa Rica, Suède. Dist. : Epicentre Films. Compétition officielle EUR Durée : 114’. Réal. : Mariano Cohn, Gastón Duprat. Cast. : Penélope Cruz, Antonio Banderas, Oscar Martinez. Genre : comédie Nat. : Argentine, Espagne. Dist. : Wild Bunch Distribution. Elizabeth, Regard(s) Singulier(s) Durée : 89’. Réal. : Roger Michell. Genre : documentaire Nat. : G-B. Dist. : Pathé Live.
DOC
EUR
Firestarter Réal. : Keith Thomas. Cast. : Zac Efron, Sydney Lemmon, Ryan Kiera Armstrong. Genre : fantastique. Nat. : USA. Dist. : Universal Pictures. Juste avant la nuit Michel Bouquet Durée : 35’. Réal. : Jean-Pierre Larcher. Cast. : Michel Bouquet. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : 8½ Distribution. La Ruche Durée : 83’. Réal. : Blerta Basholli. Cast. : Yllka Gashi, Cun Lajci, Aurita Agushi. Genre : drame. Nat. : Kosovo, Suisse, Macédoine, Albanie. Dist. : ASC Distribution.
US
DOC
FR
EUR
Lettre à l'enfant que tu m'as donné Durée : 85’. Réal. : Charlotte Silvera. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Les Acacias / Liberté Films.
DOC FR
Roland Gori, une époque sans esprit DOC FR Durée : 70’. Réal. : Xavier Gayan. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : DHR distribution / A Vif Cinemas. Salo ou les 120 journées de Sodome REP EUR Durée : 117’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Paolo Bonacelli, Giorgio Cataldi, Umberto P Quintavalle. Genre : drame historique. Nat. : France, Italie. Dist. : Solaris Distribution. Variety Durée : 100’. Réal. : Bette Gordon. Cast. : Sandy McLeod, Will Patton, Richard Davidson. Genre : drame. Nat. : USA, G-B, Allemagne. Dist. : Les Films du Camelia.
US
Vikram Durée : 150’. Genre : action. Réal. : Lokesh Kanagaraj. Cast. : Kamal Haasan, Fahadh Faasil, Vijay Sethupathi. Nat. : Indie. Dist. : Friday Entertainment.
NAT
All Eyes Off Me Durée : 90’. Réal. : Hadas Ben Aroya. Cast. : Elisheva Weil, Leib Lev Lenin, Yoav Hait. Genre : comédie dramatique. Nat. : Israël. Dist. : Wayna Pitch Film.
NAT
08/06
Anatolia Durée : 85’. Réal. : Ferit Karahan. Cast. : Ekin Koç, Cansu Fırıncı, Mahir İpek. Genre : drame. Nat. : Roumanie, Turquie. Dist. : Moonlight Films Distribution.
EUR
Champagne ! Réal. : Nicolas Vanier. Cast. : Elsa Zylberstein, Eric Elmosnino, Stéfi Celma. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : SND.
FR
Jurassic World: le Monde d'après Durée : 146’. Réal. : Colin Trevorrow. Cast. : Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Jeff Goldblum. Genre : aventures. Nat. : USA. Dist. : Universal Pictures. L’Anniversaire de Tommy Durée : 75’. Réal. : Michael Ekbladh. Cast. : Jonathan Bailey, Jennifer Saunders, Adrian Edmondson. Genre : animation. Nat. : Suède, Pays-Bas, Allemagne. Dist. : Gebeka Films.
US
ANIM
EUR
La chance sourit à madame Nikuko ANIM NAT Durée : 97’. Réal. : Ayumu Watanabe. Genre : animation Nat. : Japan. Dist. : Eurozoom. La Maman et la Putain REP FR Durée : 420’. Réal. : Jean Eustache. Cast. : Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun. Genre : drame romantique. Nat. : France. Dist. : Les Films du Losange.
27 mai 2022 / Écran total n°1377
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Les films du 25/05/2022 au 06/07/2022
Le Pacte des loups REP FR Durée : 142’. Réal. : Christophe Gans. Cast. : Samuel Le Bihan, Mark Dacascos, Jérémie Renier. Genre : aventure. Nat. : France. Dist. : Metropolitan FilmExport. Le Pied nickelé Durée : 98’. Réal. : Jean-Loup Martin. Cast. : René Collombat, Serge Papagalli, Louise Cor. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Panoceanic Films. Mizrahim, les oubliés de la Terre Promise Durée : 93’. Réal. : Michale Boganim. Genre : documentaire. Nat. : Israël, France. Dist. : Dulac Distribution.
FR
Swing REP EUR Durée : 87’. Réal. : Tony Gatlif. Cast. : Tchavolo Schmitt, Lou Rech, Mandino Reinhardt. Genre : comédie dramatique. Nat. : Roumanie, France. Dist. : Malavida FIlms. The Earth Is Blue As An Orange Durée : 74’. Réal. : Iryna Tsilyk. Genre : documentaire. Nat. : Lituanie, Ukraine. Dist. : Juste Doc.
DOC NAT
Men EUR Durée : 100’. Réal. : Alex Garland. Cast. : Jessie Buckley, Rory Kinnear, Paapa Essiedu. Genre : épouvante-horreur. Nat. : G-B. Dist. : Metropolitan FilmExport. Monsieur Ripois REP EUR Durée : 100’. Réal. : René Clément. Cast. : Gérard Philipe, Natasha Parry, Valerie Hobson. Genre : comédie dramatique. Nat. : G-B, France. Dist. : Les Acacias. On a grandi ensemble DOC FR Durée : 72’. Réal. : Adnane Tragha. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Les films qui causent. Petite Fleur Durée : 98’. Réal. : Santiago Mitre. Cast. : Daniel Hendler, Vimala Pons, Melvil Poupaud. Genre : comédie. Nat. : Espagne, Belgique, Argentine, France. Dist. : KMBO.
DOC
EUR
15/06
Au-Delà des Sommets DOC US Durée : 96’. Réal. : Renan Ozturk, Freddie Wilkinson. Genre : documentaire. Nat. : USA. Dist. : Jupiter Films. Beau travail REP FR Durée : 90’. Réal. : Claire Denis. Cast. : Denis Lavant, Michel Subor, Grégoire Colin. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Splendor Films. Boum Boum Durée : 110’. Réal. : Laurie Lassalle. Genre : documentaire Nat. : France. Dist. : JHR Films.
DOC
FR
Demain, je traverse EUR Durée : 81’. Réal. : Sepideh Farsi. Cast. : Marisha Triantafyllidou, Hanaa Issa, Lydia Fotopoulou. Genre : drame. Nat. : Pays-Bas, Luxembourg, Grêce, France. Dist. : Solaris Distribution.
Des filles pour l'armée REP EUR Durée : 120’. Réal. : Valerio Zurlini. Cast. : Mario Adorf, Marie Laforêt, Anna Karina. Genre : drame. Nat. : Allemagne, France, Italie. Dist. : Les Films du Camelia.
Sweat EUR Durée : 106’. Réal. : Magnus von Horn. Cast. : Magdalena Kolesnik, Aleksandra Konieczna, Zbigniew Zamachowski. Genre : comédie dramatique. Nat. : Pologne, Suède. Dist. : ARP Sélection.
Fratè Durée : 85’. Réal. : Karole Rocher, Barbara Biancardini. Cast. : Thomas Ngijol, Samir Guesmi. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Le Pacte.
FR
Incroyable mais vrai Durée : 74’. Réal. : Quentin Dupieux. Cast. : Léa Drucker, Alain Chabat, Benoît Magimel. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Diaphana Distribution
The Truman Show REP US Durée : 103’. Réal. : Peter Weir. Cast. : Jim Carrey, Laura Linney, Natascha McElhone. Genre : comédie dramatique. Nat. : USA. Dist. : Ciné Sorbonne.
FR
Je t'aime, Filme moi ! Durée : 80’. Réal. : Alexandre Messina. Cast. : Christophe Salengro, Karine Ventalon, Michel Cremades. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Fidélio Production.
FR
Je tremble ô Matador NAT Durée : 93’. Réal. : Rodrigo Sepúlveda. Cast. : Alfredo Castro, Leonardo Ortizgris, Luis Gnecco. Genre : drame historique. Nat. : Mexique, Argentine, Chili. Dist. : Outplay. Le Prince Durée : 125’. Réal. : Lisa Bierwirth. Cast. : Ursula Strauss, Passi, Nsumbo Tango Samuel. Genre : drame romantique. Nat. : llemagne. Dist. : Shellac. Mon amour Durée : 172’. Réal. : David Teboul. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Rezo Films.
EUR
DOC
FR
22/06
Black Phone Durée : 104’. Réal. : Réal. : Scott Derrickson. Cast. : Mason Thames, Madeleine McGraw, Ethan Hawke. Genre : épouvante-horreur. Nat. : USA. Dist. : Universal. Bandits à Orgosolo Durée : 97’. Réal. : Vittorio De Sica. Cast. : Michele Cossu, Peppedu Cuccu, Vittorina Pisano. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films. Buzz l'éclair Genre : animation. Réal. : Angus MacLane Cast. : Alexandre Gillet, Chris Evans, Keke Palmer. Nat. : USA. Dist. : Walt Disney.
US
REP EUR
ANIM
US
El buen patrón EUR Durée : 120’. Réal. : Fernando León de Aranoa Cast. : Javier Bardem, Manolo Solo, Sonia Almarcha. Genre : comédie Nat. : Espagne. Dist. : Paname Distribution.
Elvis Réal. : Baz Luhrmann. Cast. : Austin Butler, Tom Hanks, Olivia DeJonge. Genre : biopic musical. Nat. : USA. Dist. : Warner Bros.
US
I Am Your Man Durée : 105’. Réal. : Maria Schrader. Cast. : Maren Eggert, Dan Stevens, Sandra Hüller. Genre : comédie romantique. Nat. : Allemagne. Dist. : Haut et Court.
EUR
Jungle rouge Durée : 92’. Réal. : Juan José Lozano, Zoltan Horvath. Cast. : Álvaro Bayona, Emilia Ceballos, Julián Díaz. Genre : animation Nat. : Suisse. Dist. : New Story.
ANIM
EUR
L'Equipier Durée : 95’. Réal. : Kieron J Walsh. Cast. : Louis Talpe, Matteo Simoni, Tara Lee. Genre : drame Nat. : Belgique, Luxembourg, Irlande. Dist. : Epicentre Films.
EUR
L'Homme parfait FR Réal. : Xavier Durringer. Cast. : Didier Bourdon, Pierre-François Martin-Laval, Valérie Karsenti. Nat. : France. Genre : comédie. Dist. : Orange Studio Distribution / UGC Distribution. Le Chemin du bonheur EUR Durée : 115’. Réal. : Nicolas Steil. Cast. : Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Django Schrevens. Genre : comédie dramatique. Nat. : Belgique, France, Luxembourg. Dist. : Rezo Films.
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Les films du 25/05/2022 au 06/07/2022
Les Goûts et les couleurs Durée : 110’. Réal. : Michel Leclerc. Cast. : Rebecca Marder, Félix Moati, Judith Chemla. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Pyramide Distribution.
FR
Les Travaux et les jours NAT Durée : 518’. Réal. : Anders Edstrom, C W Winter. Cast. : Tayoko Shiojiri, Hiroharu Shikata, Ryô Kase. Genre : drame. Nat. : USA, Suéde, Japon, G-B. Dist. : Capricci Films.
29/06
Arthur, malédiction FR Réal. : Barthélémy Grossmann. Cast. : Mathieu Berger, Thalia Besson, Lola Andreoni. Genre : épouvante-horreur. Nat. : France. Dist. : Apollo Films. As Tears Go By Ainsi vont les larmes REP NAT Durée : 102’. Réal. : Wong Kar-Wai. Cast. : Maggie Cheung, Andy Lau, Jacky Cheung. Genre : drame romantique. Nat. : Hong-Kong. Dist. : The Jokers / Les Bookmakers. Cahiers Noirs I – Viviane Durée : 108’. Réal. : Shlomi Elkabetz. Genre : documentaire. Nat. : Israël. Dist. : Dulac Distribution. Cahiers Noirs II – Ronit Durée : 100’. Réal. : Shlomi Elkabetz. Genre : documentaire. Nat. : Israël. Dist. : Dulac Distribution.
DOC
DOC
NAT
NAT
Costa Brava, Lebanon NAT Durée : 101’. Réal. : Mounia Akl. Cast. : Nadine Labaki, Saleh Bakri, Yumna Marwan. Genre : comédie dramatique. Nat. : Qatar, Norvège, Suèden, Danemark, Espagne, France, Liban. Dist. : Eurozoom. Decision To Leave Réal. : Chan-Wook Park. Cast. : Tang Wei, Go Kyung-pyo, Park Hae-il. Genre : drame romantique. Nat. : Corée du Sud. Dist. : Bac Films. En roue libre Genre : comédie. Réal. : Didier Barcelo. Cast. : Marina Foïs, Benjamin Voisin, Jean-Charles Clichet. Durée : 89’. Nat. : France. Dist. : Memento Distribution.
NAT
FR
Irréductible FR Réal. : Jérôme Commandeur. Cast. : Jérôme Commandeur, Laetitia Dosch, Gérard Darmon, Christian Clavier, Valérie Lemercier, Esteban, Malik Bentalha, Gérad Depardieu Pascale Arbillot. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : SND. La Traversée FR Réal. : Varante Soudjian. Cast. : Alban Ivanov, Lucien Jean-Baptiste, Audrey Pirault, Moncef Farfar, Lucie CharlesAlfred, Mamari Diarra, Enzo Lemartinet. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Metropolitan FilmExport. Le Charme discret de la bourgeoisie REP EUR Durée : 102’. Réal. : Luis Buñuel. Cast. : Fernando Rey, Michel Piccoli, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Stéphane Audran, Jean-Pierre Cassel, Claude Piéplu, Milena Vukovic, Maria Grabriella Maione, Julien Bertheau. Genre : comédie dramatique. Nat. : Italie, Espagne, France. Dist. : Carlotta Films.
Entre la vie et la mort Réal. : Giordano Gederlini. Cast. : Antonio de la Torre, Marine Vacth, Olivier Gourmet. Genre : thriller. Nat. : Espagne, France, Belgique. Dist. : Le Pacte.
EUR
Giulia Durée : 109’. Réal. : Ciro De Caro. Cast. : Rosa Palasciano, Valerio Di Benedetto, Fabrizio Ciavoni. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Moviemento Films.
EUR
Mastemah Durée : 100’. Réal. : Didier D Daarwin. Cast. : Camille Razat, Olivier Barthelemy, Féodor Atkine. Genre : épouvante-horreur. Nat. : France. Dist. : Alba Films.
Goodnight Soldier Durée : 97’. Réal. : Hiner Saleem. Cast. : Dilin Doger, Galyar Nerway, Barzan Shaswar. Genre : drame. Nat. : Iraq, France. Dist. : Jour2fête.
NAT
Nos années sauvages REP NAT Durée : 100’. Réal. : Wong Kar-Wai. Cast. : Leslie Cheung, Jacky Cheung, Maggie Cheung. Genre : comédie dramatique Nat. : Hong-Kong. Dist. : The Jokers / Les Bookmakers. Salam Durée : 80’. Réal. : Diam's, Houda Benyamina, Anne Cissé. Cast. : Diam's. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Pan Distribution. Sortie: 1er juillet 2022.
DOC
FR
06/07 u Accattone
u Les Minions 2 :
Durée : 115’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Franco Citti, Silvana Corsini, Franca Pasut. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films.
REP
EUR
u After Yang
US
u Crescendo
EUR
Durée : 96’. Réal. : Kogonada. Cast. : Colin Farrell, Jodie Turner-Smith, Malea Emma Tjandrawidjaja. Genre : science-fiction. Nat. : USA. Dist. : Condor Distribution.
Durée : 111’. Réal. : Dror Zahavi. Cast. : Peter Simonischek, Bibiana Beglau, Daniel Donskoy. Genre : drame. Nat. : Austriche, Italie, Allemagne. Dist. : Bodega Films. u Ennio
DOC
EUR
Durée : 156’. Réal. : Giuseppe Tornatore. Cast. : Giuseppe Tornatore, Ennio Morricone, Bernardo Bertolucci. Genre : documentaire. Nat. : Italie. Dist. : Le Pacte. u Histoires
FR
de petites gens REP MM NAT Durée : 90’. Réal. : Djibril Diop Mambety. Genre : comédie dramatique. Nat. : Allemagne, Suisse, France, Sénégal. Dist. : JHR Films. u I love Greece
EUR
Durée : 90’. Réal. : Nafsika GuerryKaramaounas. Cast. : Stacy Martin, Vincent Dedienne, Maria Apostolakea. Genre : comédie. Nat. : Grêce, France. Dist. : Pyramide Distribution. u L'Esprit sacré
EUR
Durée : 97’. Réal. : Chema Garcia Ibarra. Genre : comédie. Nat. : Turquie, France, Espagne. Dist. : La Fabrica Nocturna Cinéma.
Il était une fois Gru ANIM US Durée : 90’. Réal. : Kyle Balda, Brad Ableson, Jonathan Del Val. Cast. : Steve Carell, Taraji P. Henson, Michelle Yeoh. Genre : animation. Nat. : USA. Dist. : Universal Pictures International France. u Mamma Roma
REP
u Monsieur Klein
REP
Durée : 116’. Réal. : Pier Paolo Pasolini. Cast. : Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti. Genre : drame. Nat. : Italie. Dist. : Carlotta Films. Durée : 123’. Réal. : Joseph Losey. Cast. : Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale. Genre : drame. Nat. : France, Italie. Dist. : Les Acacias. u Music Hole
Durée : 82’. Réal. : Gaëtan Liekens, David Mutzenmacher. Cast. : Wim Willaert, Vanessa Guide, Laurence Oltuski. Genre : comédie dramatique. Nat. : Belgique. Dist. : Paramax Films. u Peter von Kant
EUR
EUR
EUR
FR
Durée : 85’. Réal. : François Ozon. Cast. : Denis Ménochet, Isabelle Adjani, Khalil Ben Gharbia. Genre : comédie dramatique. Nat. : France. Dist. : Diaphana Distribution. u The Sadness
NAT
u Zahorí
NAT
Durée : 100’. Réal. : Robert Jabbaz. Cast. : Regina Lei, Berant Zhu. Genre : épouvante-horreur. Nat. : Taiwan. Dist. : ESC Films. Durée : 105’. Réal. : Marí Alessandrini. Cast. : Lara Tortosa, Santos Curapil, Cirilo Wesley. Genre : drame. Nat. : France, Chili, Argentine, Suisse. Dist. : Norte Distribution.
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