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CINÉMA Déborah François contre la pandémie

Le soleil est près de moi

Des shortys, culottes, soutiens-gorges et caracos aux tons lumineux, à porter dépareillés pour plus de fraîcheur. Nos onze propositions.

Photos Thierry Legay Réalisation Alexandra Conti, Julie Cristobal et Timon Van Mechelen

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1. MIMOSA ET PERLE Soutien-gorge Day to Night, en maille Spacer et dentelle, Chantelle, 75 €, et culotte Rosita Love Stories, 50 €. 2. AIGUE-MARINE ET CORAIL Soutien-gorge satiné en polyamide Monki, 15 €, et culotte en coton Maison Lejaby, 25 €. 3. ROSE DRAGÉE ET CITRON Soutien-gorge en dentelle et soie Stella McCartney, 105 €, et culotte en polyamide et élasthanne Sloggi, 17,95 €. 4. LILAS Caraco en polyester Etam, 24,99 €. 5. PÊCHE ET AZUR Soutien-gorge Horizon, en lyocell Princesse Tam·Tam, 49 €, et culotte en

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MISE EN PLACE EMMANUELLE MATAS. MISE EN PLACE EMMANUELLE MATAS.

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6. CHANTILLY Combishort en satin et dentelle Sessùn, 225 €. 7. LITCHI ET MELON Soutiengorge Shiloh Hunkemöller, 34,99 €, et culotte Christy Marie Jo, 49,90 €. 8. NEIGE Body Marguerite, en tulle brodé Eres, 420 €. 9. PISTACHE Caraco en soie et dentelle de Calais, Caudry Carine Gilson, 700 €. 10. MERINGUE ET ANANAS Soutien-gorge au crochet, en coton Innovation Colour Story H&M, 29,99 €, et culotte en dentelle PrimaDonna, € 54,90. 11. GIVRE ET BLEU CIEL Soutien-gorge Generous Invisible, en polyamide et élasthanne Dim, 37,90 €, et culotte en coton Petit Bateau, 24,90 € le lot de deux.

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LE CHÂTEAU DES DAMES SOUS LE PRISME DE CHANEL

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La collection des Métiers d’Art est une vitrine annuelle du savoir-faire exceptionnel délivré par 38 ateliers et manufactures, symboles de l’artisanat de tradition, cher à la maison Chanel. Pour cette collection, Virginie Viard s’est inspirée des nombreux secrets du château de Chenonceau, mais aussi des figures féminines qui y ont vécu. L’occasion de dresser un parallèle entre leur personnalité étincelante et celle de Gabrielle Chanel. Un rendez-vous sous le signe de l’artisanat d’art empreint d’un certain féminisme.

Par Elspeth Jenkins Photos Juergen Teller

et Benoit Peverelli

1. La légèreté du style Renaissance de Chanel. 2. Les joncs et le noir et blanc sont une signature Chanel. 3. Le logo CC de Catherine de Médicis et Coco Chanel. 4. Un hommage au sol de la salle de bal. 5. Du tweed façon châtelaine. 6. Des fleurs pour le breakfast.

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L’ÂME FÉMININE DU CHÂTEAU

Le château et les jardins de Chenonceau gurent parmi les plus beaux joyaux de la Loire, un incontournable de tout périple dans cette région. Surtout si vous avez la chance d’admirer ces paysages par une journée ensoleillée quand la bâtisse et ses abords se re ètent dans l’eau. L’ambiance était légèrement di érente en décembre dernier lorsque l’équipe de Chanel, accompagnée d’une petite armée de mannequins, a pris possession du lieu pour y planter le décor de son dé lé des Métiers d’Art. Qui dit dé lé Chanel, dit normalement chaos et hystérie. On imagine des journalistes, des stars, des in uenceurs et, autour d’eux, une armada de paparazzis... Sauf que depuis un an, toute cette folie n’est plus d’actualité. Organisé dans la plus stricte intimité, le show des Métiers d’Art n’a donc pas privé le château de Chenonceau du mystère qui l’entoure. De mystère, il en était également question pour ce défilé dont l’atmosphère magique cadrait parfaitement avec l’esprit de la collection. Le « Château des Dames », surnom donné à ce château où se sont succédé des habitantes au destin hors norme, est un petit bijou de la Renaissance construit dans la vallée du Cher. Bâti en 1432, l’ancien château a été racheté par le roi François Ier en 1513. La légende qui relie le domaine royal aux femmes qui y ont vécu débute en 1535 quand Henri II, fils de François Ier , en hérite et le cède à sa maîtresse Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois. Après la mort de son mari, Diane n’a porté que du noir et du blanc jusqu’à la n de sa vie. Cette bichromie, on la retrouve d’ailleurs dans la collection des Métiers d’art. En tant que maîtresse du roi, Diane a été contrainte de faire « ménage à trois » avec Catherine de Médicis, épouse d’Henri II. Cette cohabitation qui aura nalement duré vingt-cinq ans (et qui fera de Diane l’une des femmes les plus puissantes de France) sera couronnée par un acte hautement symbolique : quand le pape Paul III a remis à Catherine de Médicis la rose d’or, un ornement que les papes de l’Église catholique présentaient en signe d’affection à la famille royale, il a, le même jour, offert un collier de perles à la maîtresse royale. L’architecture actuelle de Chenonceau est l’œuvre des Médicis qui y ont apporté des modi cations structurelles pendant trente ans. Quant au célèbre pont-levis et à la salle de bal dans laquelle la collection Chanel a été présentée, ils ont été commandés en 1555 par le Duc de Poitiers, tout comme les jardins exubérants plantés d’arbres fruitiers que l’on peut admirer le long de la rive du euve. À la mort d’Henri II en 1559, Catherine de Médicis ordonne à

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