L'entretien de la vérité. Approches théologiques et spirituelles by Éditions jésuites

JOSEPH CAILLOT

L’ENTRETIEN DE LA VÉRITÉ

théologie

donner raison

Approches théologiques et spirituelles

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L’entretien de la vérité Approches théologiques et spirituelles Introduction par Mgr Luc Crepy Postface de Guy Lafon

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Donner raison – théologie, 56 Une collection dirigée par Hubert Jacobs s.j. et Robert Scholtus

Du même auteur L’Évangile de la communication : pour une nouvelle approche du Salut chrétien, Cerf, 1989. Croire en Dieu notre Père, Lessius, 2016.

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INTRODUCTION

« Boiter sur le chemin avec les autres, plutôt que de courir seul en dehors du chemin » : cette parole de Joseph Caillot m’est toujours restée en mémoire. Elle fait écho à une citation connue de saint Augustin : « Mieux vaut avancer en boitant sur le bon chemin que marcher d’un pas ferme en dehors du chemin. » Pour Joseph, le « bon » chemin commence quand on le parcourt avec d’autres. Si la vie de l’homme est de l’ordre d’un passage, la bonne nouvelle chrétienne est d’annoncer que ce passage ne se fait jamais seul mais avec d’autres, avec autrui, avec le Christ… comme sur les routes de Galilée ou sur le chemin d’Emmaüs… Dans son très beau commentaire du « Notre Père1 », Joseph Caillot invite le lecteur à entrer dans la compréhension de la grande prière chrétienne par les dernières demandes. Il en est de même dans cette présentation. Les dernières étapes de sa vie, aussi tragiques furent-elles, nous révèlent bien des aspects de sa personnalité, de son engagement dans l’Église et de sa foi. Alors que la maladie de Charcot (maladie neuro-dégénérative) s’était déclarée depuis plusieurs mois et faisait déjà son œuvre de mort, Joseph livre, dans son discours d’adieu à ses collègues et à ses étudiants de l’Institut catholique de Paris, les éléments essentiels de son regard sur la vie humaine et de sa profonde confiance en Dieu2. La dernière étape est celle du courage de l’abandon : le courage du chrétien qui est « de tenir bon, de consentir à sa destinée dans la liberté filiale, et de rester “branché” sur la Parole » ; l’abandon, non pas comme résignation mais comme consentement « que toute existence humaine connaît “une 1.¥Cf. J. Caillot, Croire en Dieu notre Père, Lessius, Namur/Paris, 2016. 2.¥Cf. Id., « Le courage de l’abandon », voir infra, p. 15-24.

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Introduction

dernière fois”, […] s’abandonner en toute confiance à l’inconnu qui vient, en s’exerçant à y discerner la présence de Dieu ».

UN FORMATEUR Il nous faut, ici, entendre le théologien qui, pendant quinze années (1987-2002), se met au service d’une plus grande intelligence de la foi pour les étudiants d’horizons très divers — laïcs, prêtres, religieux et religieuses, séminaristes — venant étudier à Paris. Simple assistant en théologie fondamentale, il accepte peu à peu diverses responsabilités qui le mènent à la direction de la section de théologie biblique et systématique. Des années riches et pleines pour Joseph, mais avec un agenda souvent noirci… Eudiste, il sait, comme saint Jean Eudes, l’importance de la formation du peuple chrétien et de ses pasteurs. Il sait aussi combien la théologie peut travailler le cœur de l’homme quand elle permet à celui-ci d’entrer plus intimement dans la relation au Christ : la mission d’enseignant et de formateur a pour horizon la formation du Christ dans les cœurs. À travers ses responsabilités administratives et d’enseignement à l’Institut catholique de Paris (ICP), beaucoup retiennent l’image d’un homme bienveillant et attentif aux personnes — lui qui écrivait que « la fraternité chrétienne est Bonne Nouvelle » — et aussi celle d’un théologien brillant et ouvert à la diversité des approches théologiques et au dialogue avec les questions de notre temps. Ce souci des autres dans leur formation chrétienne et, plus largement, cette bienveillance à l’égard de tous, que soulignent souvent ceux qui ont connu le P. Caillot, loin d’être un vague sentimentalisme, s’enracinent dans une profonde conviction théologique qu’il va approfondir et développer dans sa thèse de doctorat3. Le Salut annoncé par le christianisme s’inscrit dans la joie d’une salutation adressée à tous. Le christianisme a cette force et cette joie de saluer l’autre : la communication du Salut est aussi la salutation de tout homme. « Le christianisme, dans l’ordre humain total de la communication, se donne à penser et à vivre comme une pratique de Trans-figuration… Il dure dans cette joie de la salutation à tous 3.¥Id., Le salut du christianisme : essai sur l’évangile de la communication (thèse soutenue en mai 1987). Une version partielle de cette thèse a été publiée : L’Évangile de la communication, Cerf, coll. Cogitatio Fidei, n° 152, Paris, 1989, 374 p.

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Introduction

adressée, parce qu’il a reconnu que le Signe du Fils de l’Homme, le Signe de contradiction pouvait devenir pour tous le lieu d’une indomptable liberté : Ave Crux, spes unica. Le christianisme dure socialement dans la communication du salut, parce qu’il est religieusement le salut de la communication4. » Dans le geste théologique de J. Caillot, transparaît l’expression d’une proposition de la foi, toujours fraternelle, où, déjà, saluer l’autre est signe du Salut offert par le Christ : « Qu’avons-nous à faire ? Accueillir Dieu qui vient à nous en allant jusqu’à autrui. Tout tient dans ce geste5. » Avant de se consacrer pleinement à son travail à l’ICP, il exerce divers ministères conjuguant le terrain pastoral « ordinaire » à celui de la formation théologique. Ainsi il est vicaire en paroisse dans le diocèse d’Évry, dans les secteurs du Val d’Orge et de Brétigny, de 1986 à 1995. Proche des gens, de contact facile, beaucoup se souviennent de ses homélies, toujours denses et accessibles à tous : à la manière d’un bon eudiste — quelque peu généraliste —, il sait l’importance d’une formation solide et claire pour les communautés chrétiennes. Il sait aussi qu’il faut trouver les mots simples et justes pour permettre aux baptisés de se mettre sans cesse en route et répondre fidèlement à l’appel de leur baptême : « Tout baptisé éprouve que la fidélité à l’alliance, la fidélité dans l’alliance l’oblige constamment à réaménager “toujours autrement” les espaces de sa liberté, quand son péché les obture. Tout baptisé éprouve, durement parfois, qu’une telle fidélité n’efface jamais son historicité pécheresse, mais qu’elle en épouse sans lassitude la faiblesse si peu endurante. Soumis jusqu’au bout à l’expérience concrète de sa condition et de sa vocation, et “pour que l’amour n’interrompe pas son affirmation”, nul baptisé ne peut faire l’économie du combat spirituel, même si c’est désormais en fils qu’il va à la bataille. Sa naissance reste un enfantement6. »

UN ÉVANGÉLISATEUR Formation des laïcs, mais aussi formation des futurs prêtres, telle sera très vite une tâche confiée au terme de quelques années de ministère : 4.¥Ibid., p. 363. 5.¥Extrait d’une homélie de J. Caillot sur Mt 25. 6.¥Id., « Baptême et déploiement de l’existence chrétienne », infra, p. 299-311.

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Introduction

J. Caillot sera successivement professeur au Séminaire de Rennes de 1980 à 1982 ; responsable de la formation des séminaristes eudistes, à Paris, de 1982 à 1986 ; professeur au Séminaire d’Issy-les-Moulineaux en 19831984, pour terminer comme directeur au Séminaire des Carmes de 1997 à 2002, avant d’être pris par la maladie. La Congrégation de Jésus et Marie — les eudistes —, fondée par saint Jean Eudes — missionnaire infatigable —, a pour mission de former de « bons ouvriers de l’Évangile ». Évangéliser et former des prêtres vont ensemble : « C’est pour qu’il y ait des chrétiens mieux formés et plus conscients de leur grâce baptismale qu’il faut aussi à l’Église des prêtres mieux formés et plus aptes à remplir leurs fonctions pastorales. […] Le coup de génie, le coup d’audace est là : les formateurs sont aussi des évangélisateurs, et réciproquement : tels sont les vrais pasteurs selon le Cœur de Dieu. Et l’existence chrétienne, telle qu’elle continue et qu’elle accomplit la vie de Jésus, ne se divise jamais7. » Formateur en séminaire mais aussi prédicateur de nombreuses retraites et récollections aux prêtres, J. Caillot souligne souvent l’importance du ministère des prêtres diocésains dans la vie des Églises particulières que sont les diocèses. Ainsi écrivait-il : « La grandeur des prêtres diocésains, c’est de servir une Église locale tout au long d’une existence, d’épouser un peuple, mais sans autre appui que celui de la foi, sans chemin de repli, sans chemin de traverse. Tout en étant déterminés à prendre les moyens de la mission confiée et reçue, il faut se laisser guider, en écoutant pour soi-même la parole de Jésus à Pierre : “Un autre te mènera où tu ne voulais pas aller8.” » Ordonné prêtre en juin 1974, J. Caillot avait choisi d’entrer chez les eudistes. Un an, plus tôt, il écrivait ainsi lors de son incorporation dans la congrégation : « Conscient que les années à venir vont être exigeantes pour les serviteurs de la Parole de Dieu, je demande à la Congrégation de Jésus et Marie de m’aider dans l’annonce de l’Évangile, grâce notamment à une vie commune et fraternelle qui soit vraiment authentique. J’espère ainsi y vivre et mourir en témoin fidèle de Jésus. » Annoncer l’Évangile, c’est auprès des élèves du lycée Saint-Martin de Rennes qu’il fait ses premiers pas. Les jeunes trouvent en lui un prêtre sportif — et grand supporter du Stade Rennais ! —, un musicien aussi doué à la guitare qu’au piano, et un aumônier attentif, sachant s’ouvrir aux questions de son temps… Sans doute ce « terreau » pastoral, tant à Rennes que plus tard en paroisse dans 7.¥Id., « Saint Jean Eudes : un itinéraire spirituel vers le Cœur de Jésus », infra, p. 371-372. 8.¥Id., « L’avenir du ministère, quelques réflexions », Prêtres diocésains, mai 2003, p. 228-231.

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Introduction

l’Essonne, a façonné le futur théologien qui n’oubliera pas, malgré sa grande érudition, d’être accessible à beaucoup dans ses écrits et ses cours.

L’ANCRAGE BRETON Enfin, il nous reste à évoquer l’enracinement du jeune Joseph, dans sa Bretagne natale qu’il aime et qu’il rejoint quand ses occupations parisiennes lui en laissent le temps. C’est aussi là qu’il souhaitera vivre les derniers mois de son existence, d’abord à Redon (la Roche-du-Theil) puis à Saint-Malo, où il passera définitivement sur l’autre rive. Peut-être ne voit-on pas au premier abord chez le théologien et l’enseignant, la beauté à la fois rude et lumineuse des terres de granit, des plages — de SaintLunaire — au soleil couchant, des sentiers bordés d’ajoncs où il aimait courir… et pourtant, partout dans ses écrits, affleure partout une grande sensibilité qui se traduit par le souci de la précision des termes et par l’art de faire résonner harmonieusement — heureusement — les concepts en les déployant au-delà de leur signification première. Peut-être est-ce aussi cette même sensibilité qui fonde sa volonté d’ouverture à tous, plaidant — à la suite de son maître et ami Guy Lafon — pour une humanité où chacun apprend à s’entre-tenir avec l’autre. « Au fond, courage de l’abandon ou pas, ce qui nous reste, c’est la joie d’aimer et d’être aimé9. » Dans les derniers mots de sa conférence d’adieu, Joseph Caillot nous trace un chemin que chacun est libre d’emprunter ou non : au bonheur, il préfère la joie — la joie d’aimer et d’être aimé. « Jésus Emmanuel est Dieu-avec-nous : qu’il soit avec nous “suffit à notre bonheur”, car ce bonheur, nous ne cessons plus désormais de l’inventer avec lui, sans nous contenter seulement de le fonder sur lui. Quand la fondation se fait invention, alors le bonheur se transforme en joie : non plus un état, mais un rythme, une plénitude étonnée, toujours dépossédée d’elle-même, toujours inventive et pratique10. » Peut-être la vie chrétienne s’inscrit-elle jour après jour dans la joie de devenir heureux ?…

9.¥Id., « Le courage de l’abandon », infra, p. 24. 10.¥Id., « Où fonder le bonheur ? », infra, p. 271.

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Introduction

L’ENTRETIEN DE LA VÉRITÉ Cet ouvrage se présente comme une anthologie d’un certain nombre de textes de Joseph Caillot, parus dans diverses revues ou inédits. Notre choix a été guidé par le souhait de donner aux lecteurs une vision large de la pensée de ce théologien trop peu connu, bien qu’il ait marqué plusieurs générations d’étudiants et, bien plus largement, de nombreux laïcs et prêtres qui ont eu la chance de l’entendre en différentes occasions. Le style est précis, l’érudition est présente sans écraser le lecteur, les débats avec d’autres auteurs sont bienveillants tout en demeurant critiques et le geste théologique demeure ouvert et attentif pour rejoindre l’autre dans son intelligence et dans sa foi. L’article intitulé « Le passant de la liberté » est un bon exemple de la parole très libre de J. Caillot conjuguant sans difficulté les philosophes, les spirituels, les théologiens ainsi que les apports des sciences humaines. Pour « bien » penser, on n’est jamais trop nombreux !… Les quatre chapitres du livre sont en quelque sorte un itinéraire dans la pensée de l’auteur. Le point de départ s’inscrit dans l’horizon de la liberté humaine et de la quête de vérité, horizon auquel tout croyant se trouve confronté s’il cherche à trouver la juste place, la juste distance entre Dieu et lui, entre lui et les autres : « Quiconque, en effet, reconnaît la vérité du Dieu qui vient et qui passe, présent au milieu des siens et toujours en exode, se reconnaît non seulement frère de ceux qui avec lui reconnaissent ce Dieu, mais frère et ami aussi de ceux qui ne le reconnaissent pas, car la gratitude qui le fait vivre l’oblige à n’exclure désormais personne de la promesse d’humanisation dont il est, lui aussi, le bénéficiaire et l’acteur11. » La deuxième étape ouvre sur des questions théologiques importantes que J. Caillot présente « sereinement », offrant au lecteur d’entrer dans sa pensée comme on franchit un guet, sans peur d’être pris par les eaux et, ici, par les concepts ou les références savantes. Des questions fortes, telles la Rédemption, le rapport entre histoire et vérité, les représentations de Dieu…, toutes ces réflexions concourent à une plus grande intelligence de la foi, source d’une plus grande liberté — la grâce de la liberté quand l’intelligence se laisse éclairer et quand la raison, loin de vouloir tout maîtriser, se fait complice de la foi pour aller plus loin. 11.¥Id., « La reconnaissance, fondatrice de l’humain », infra, p. 77.

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Introduction

Pasteur, formateur et enseignant, la richesse de la vie quotidienne du chrétien constitue un thème souvent traité par Joseph Caillot, tant dans ses homélies, ses causeries en paroisses que dans ses recherches théologiques. Comme Jean Eudes qui invitait les chrétiens du xviie siècle à prendre conscience de la dignité de leur baptême, le P. Caillot a le souci de manifester combien les gestes de la vie chrétienne, la pratique sacramentelle, la charité vécue au quotidien sont des lieux où chaque baptisé répond à sa vocation à la sainteté reçue dès son baptême : « Le baptême, événement contingent, historique, survenu dans notre existence, est en même temps avènement d’un rapport à Dieu inouï, et définitif. Une visitation définitive, non pas une visite en passant, l’inscription de la force d’un don qui ne sera pas repris, une mise en alliance qui est irréfragable12. » Enfin, au terme de cet itinéraire, deux textes plus personnels, livrant quelques aperçus sur la vie spirituelle de l’auteur. J. Caillot évoque la pratique de la prière tout particulièrement à travers la prière communautaire qu’il a vécue le plus souvent soit dans sa communauté eudiste, soit au séminaire. Quelle que soit la manière de prier, « la prière n’a de sens que si elle est vérifiée par l’amour, vérifiante de l’amour13 ». C’est l’évocation d’un itinéraire spirituel qui clôt l’ouvrage, l’itinéraire de saint Jean Eudes — Normand « qui a toujours dit oui » et à la suite duquel Joseph Caillot a voulu mettre ses pas pour suivre le Christ et partager son souci de la Mission. Les saints nous sont donnés, non comme des modèles à imiter, mais comme des hommes ou des femmes témoins du travail de l’Esprit dans leur vie et dans leur foi. « Père, docteur, apôtre de la dévotion aux Sacrés-Cœurs, Jean Eudes, cet homme à la fois solide et vulnérable, qui s’efforce humblement d’ouvrir sa vie à l’amour de Dieu pour accomplir sa très douce volonté, cet homme qui trouve sa joie à vivre en Église l’amour filial auquel Jésus nous associe tous, et sa Mère en premier, Jean Eudes reste encore aujourd’hui pour nous un frère aîné. Lui aussi a entendu et mis en pratique la parole à jamais étonnante de Jésus : “Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère” (Mc 3, 35). » + Luc Crepy, c.j.m., évêque du Puy-en-Velay. 12.¥Id., « La Trinité, dans la vie des chrétiens », infra, p. 285. 13.¥Id., « Pourquoi ritualiser la prière ? Prière personnelle et prière communautaire de la Liturgie des heures », infra, p. 360.

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Ouverture LE COURAGE DE L’ABANDON

Joseph Caillot, après de longues années passées au service de l’Institut catholique de Paris, vient de quitter ses tâches d’enseignant, de chercheur et de direction, en raison de graves problèmes de santé. Selon la coutume, il a tenu, le 5 mars 2002, à prononcer la traditionnelle conférence de départ. Monseigneur le Recteur, Madame et Messieurs les Doyens, Chers confrères, collègues, étudiants, secrétaires, séminaristes, parents, amis… Je vous remercie chaleureusement d’être venus si nombreux ce soir, avec mention spéciale pour tous ceux et celles qui sont venus de loin (et même de Suisse !). Si je prends la parole ce soir, c’est, vous le savez, pour vous dire au revoir après quinze années passées à la Faculté, dont les cinq dernières au Séminaire des Carmes. Cet au-revoir est dicté par l’avancée inexorable de la maladie qui m’affecte. Il s’agit d’une maladie neuro-dégénérative d’une extrême gravité, dont nul n’est jamais revenu, qu’on appelle assez souvent « maladie de Charcot » et que l’on désigne en termes plus scientifiques par les initiales SLA : « sclérose latérale amyotrophique ». Vous l’imaginez, on ne choisit pas de partir dans de telles conditions, tout simplement parce qu’on ne choisit pas de tomber malade

En lecture partielleâ&#x20AC;Ś

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RÉFÉRENCES

Ouverture « Le courage de l’abandon », dans Transversalité 85, janvier-mars 2003, p. 207-214. I. Une liberté simplement humaine 1. « Le passant de la liberté », dans Les tentations du Christ (avec G. Cassegrain et J. Hatem), Desclée de Brouwer, coll. Triptyque, Paris, 2002, p. 43-74. 2. « L’enjeu de la parole », dans actes du colloque Chrétiens SIDA, 6-7 juin 1998 (inédit). 3. « La reconnaissance fondatrice de l’humain », dans J. Doré et G. Médevielle (dir.), Une parole pour la vie. Hommage à Xavier Thévenot, Cerf/Salvator, Paris, 1998, p. 49-59. 4. « Les résultats de la science moderne modifient-ils les relations entre l’homme et Dieu ? », dans Trajets 3, printemps 1993, p. 25-34 (publication partielle de la conférence donnée à la session de Toussaint 1992, « Science et foi »). 5. « L’entretien de la vérité : une approche théologique », dans Campus actualités, supplément au n° 58, octobre 1991, p. 26-42 (publication de la conférence donnée à la Session nationale de la Mission étudiante, Bordeaux, 1991). II. L’exigence de penser sa foi 1. « De la fécondité du faire mémoire », dans Le Supplément 211, décembre 1999, p. 157-181.

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Références

2. « Les dogmes entre histoire et vérité. Essai de lecture », dans Session de rentrée du cycle de Maîtrise de la STBS 1996 : « Vérité et histoire en théologie », Association André Robert, Institut catholique de Paris, décembre 1996, p. 93-116. 3. « Approche théologale de la rédemption : les vertus de la radicalité », dans La responsabilité des théologiens. Mélanges offerts à Joseph Doré, Desclée, Paris, 2002, p. 755-767. 4. « Éduquer aux représentations de Dieu », dans Catéchèse 146, janvier 1997, p. 59-67. 5. « De sacramentis in genere » (inédit, daté du 29 juin 2000). 6. Dernier cours sur l’Eucharistie (inédit, daté du 29 janvier 2002). III. Le bonheur d’être chrétien 1. « Où fonder le bonheur ? », dans H.-J. Gagey (dir.), Le bonheur, Beauchesne, coll. Sciences théologiques et religieuses 5, Paris, 1996, p. 141-179. 2. « La mystique dans les religions : le christianisme exposé », dans Christus 162, avril 1994, p. 147-156. 3. « La Trinité dans la vie des chrétiens » (conférence donnée au Diocèse aux armées, 3 février 2000). 4. « Baptême et déploiement de l’existence chrétienne », dans La MaisonDieu 209, janvier 1997, p. 9-22. 5. « Mémoire, action de grâces, espérance… », dans A.H. (revue des aumôneries d’hôpitaux) 167, juillet 2000, p. 22-27. 6. « J’attends la vie du monde à venir, ou les sept commandements de l’eschatologie », dans Didaskalia. Revista da Faculdade de Teologia Lisboa vol. XXVII, 1997/2, p. 57-76. IV. Itinéraire spirituel 1. « Pourquoi ritualiser la prière ? Prière personnelle et prière communautaire de la Liturgie des heures », dans La Maison-Dieu 248, avril 2006, p. 13-30. 2. « Saint Jean Eudes : un itinéraire spirituel vers le Cœur de Jésus », dans La spiritualité du Cœur du Christ : une dynamique face aux défis de demain, La Salle de Vihiers, 1996, p. 35-56.

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INDEX DES CITATIONS BIBLIQUES Genèse 1 : 38, 52 2 : 52, 62, 67, 107 3 : 28, 62, 67, 107, 193, 223 Exode 3, 14 : 205 20, 16 : 103 Deutéronome 6, 4-8 : 194 6, 13 : 38, 41 1 Samuel 3, 9 : 57 Psaumes 19, 9 : 117 21, 27 : 190 39 : 205, 367, 375 41, 8 : 23 44, 23 : 186 84, 11 : 118 85 : 348 90, 13 : 46

91, 10-13 : 45 150 : 355 Isaïe 43, 18 : 129 46, 9 : 129 50, 4 : 57 61, 1-2 : 30 Matthieu 4, 1-11 : 29, 32 5, 1-12 : 268, 269 6, 6 : 346 6, 8 : 347 7, 7 : 347 25 : 7, 34, 88, 181, 224 25, 31-46 : 33, 138, 298 28, 20 : 222, 285 Marc 1, 12-13 : 29 3, 35 : 11, 197, 378 Luc 2, 51 : 312

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Index des citations bibliques

3 : 30 3, 22 : 30 3, 38 : 30 4, 1-14 : 29, 30, 36, 43, 44 4, 8 : 38 4, 18 : 30 8, 15 : 18 9, 51 : 21 22, 15 : 189 22, 39-46 : 44, 315 23, 35 : 44 23, 37 : 44 24 : 35, 67, 223 24, 31 : 67 Jean 1, 14-18 : 63, 97 3, 5 : 299 3, 8 : 283, 304, 347 4 : 41, 303 5, 17 : 116, 210, 215 8, 44-47 : 62, 106, 109, 193 10, 10 : 228 11, 35 : 315 11, 52 : 350 13, 1 : 21, 133 14, 6 : 100 14, 12 : 132 14, 26 : 132 16, 13 : 97, 132, 159 17, 17-18 : 94, 110 18 : 98 18, 20 : 114, 305 18, 37-38 : 99 19 : 207, 223 20, 1 : 221 20, 19 : 221 20, 26 : 221 20, 31 : 141

Actes des Apôtres 3 : 213 4 : 132, 213 5 : 213 10, 38 : 314 10, 42 : 329 20, 7 : 221 28, 30-31 : 114, 305 Romains 1, 4 : 20, 327 1, 18 : 108 3, 4 : 109 3, 29-30 : 195 5, 1-12 : 118, 171, 186, 285, 290, 334 6 : 285, 290 8, 2 : 117 8, 5-11 : 290 8, 19 : 183 8, 24-28 : 186, 294, 304, 324 8, 31 : 312 8, 35 : 186 10, 17 : 93 12, 1 : 174 12, 6 : 164 14, 7-9 : 230, 309, 341 15, 13 : 186 16, 25 : 212, 213, 216 1 Corinthiens 1, 17-25 : 185, 195, 231 1, 30 : 178 2, 9-16 : 230, 303, 320, 329 4, 4 : 329 9, 19-23 : 328 10, 6-11 : 212 11 : 137, 181, 224 12, 3 : 290 13, 8 : 22

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Index des citations bibliques

13, 12 : 324 15, 37-57 : 329 2 Corinthiens 1, 19-20 : 205, 364, 375 4, 13 : 93 5, 10 : 329 5, 16 : 129, 132 6, 7 : 203 10, 3 : 203 Galates 2, 20 : 341, 356 3, 27-28 : 297, 304 4, 19 : 367, 370 5 : 304 Éphésiens 1, 5 : 212 2, 13 : 350 3, 1-13 : 212, 216 5, 32 : 216 Philippiens 2 : 223 3, 1 : 132 3, 16 : 129 1 Thessaloniciens 1, 2-3 : 18 1, 9 : 295 5, 24 : 206 1 Timothée 1, 18 : 203 2, 4 : 327

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2 Timothée 2, 3-4 : 203 2, 9 : 65 Hébreux 4, 12 : 118 5, 8 : 314 6, 17-18 : 109 7, 16 : 184 9, 12 : 204 9, 14 : 184 9, 27-28 : 204, 329 10, 2 : 375 10, 5-10 : 204, 205, 367 10, 12 : 204 11–12 : 131 11, 1 : 131 11, 6 : 329 11, 16 : 41, 205 11, 26 : 183 12, 2 : 131 12, 3 : 28 1 Pierre 4, 17 : 329 1 Jean 1, 1-5 : 65, 102, 112, 113, 210, 289 1, 7 : 324 2, 6 : 304 2, 16 : 36 4, 10 : 204 4, 18-20 : 305 Apocalypse 1, 5 : 28, 104, 132, 216 1, 10 : 221

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INDEX DES NOMS CITÉS Abel, Olivier : 126 Adorno, Theodor W. : 126, 189 Adriaanse, Hendrik Johan : 94 Agamben, Giorgio : 20 Alain : 43, 68, 70, 75, 77 Al-Hallâj : 277 Amalaire : 356 Ansaldi, Jean : 40 Antelme, Robert : 72, 74 Apollon : 237, 271 Arendt, Hannah : 36, 79, 85, 108, 125, 155, 259, 299 Artus, Olivier : 128 Attali, Jacques : 81 Augustin, saint : 5, 189, 201, 208, 209, 211, 219, 222, 238, 258-267, 271, 326, 340, 346, 348, 350, 356, 376 Aulen, Gustav : 177 Balthasar, Hans Urs von : 170, 179, 328 Banon, David : 75, 96 Barth, Karl : 114, 164, 169, 205, 287, 293, 333 Bélanger, Rodrigue : 68

Beauchamp, Paul : 75, 353, 354 Bellet, Maurice : 66 Ben-Chorin, Salomon : 185 Bergson, Henri : 123, 270, 271, 280, 295, 309, 382 Bernanos, Georges : 292 Bérulle, Pierre de : 299, 366, 371, 373 Bethge, Eberhard : 271 Birault, Henri : 244 Blanchot, Maurice : 34, 222 Bloch, Ernst : 189, 336 Blondel, Maurice : 150, 168, 169 Bonaventure, saint : 206 Bonhoeffer, Dietrich : 271, 333 Bonnefoy, Yves : 335 Bourdin, Dominique : 340 Bourg, Dominique : 63, 141 Bourgeois, Bernard : 240 Bourgeois, Henri : 204, 214, 333 Bouyer, Louis : 225 Brassens, Georges : 22 Bremond, Henri : 364 Breton, Stanislas : 33, 42, 140, 145, 152, 153, 154, 253, 254, 266 Buber, Martin : 185, 191, 192, 197

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Index des noms cités

Capelle, Philippe : 154 Cardan, Jérôme : 81 Cassirer, Ernst : 34 Castoriadis, Cornelius : 33 Catherine de Gênes, sainte : 117 Cavanaugh, William Y. : 227 Cazeneuve, Jean : 236 Centre interdisciplinaire des Facultés catholiques de Lille : 211 Certeau, Michel de : 23, 42, 43, 77, 86, 92, 115, 123, 130, 143, 146, 151, 274, 305, 358, 374 Chalier, Catherine : 184, 252 Char, René : 76, 113, 125, 129, 155, 255, 322 Chauvet, Louis-Marie : 207, 211, 226, 354, 359 Chenu, Marie-Dominique : 207 Chrétien, Jean-Louis : 54, 56, 59, 60, 72, 126, 210, 262, 310, 345 Coffy, Robert : 200 Cognet, Louis : 377 Commission biblique pontificale : 170 Commission théologique internationale : 176, 338 Comte, Auguste : 80 Congar, Yves : 148, 149, 162, 163, 164, 213, 214 Congrégation pour la doctrine de la foi : 149, 278 Congrégation pour l’évangélisation des peuples : 273 Congrès eucharistique : 225 Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux : 273 Deleuze, Gilles : 244, 249, 255 Delzant, Antoine : 16, 68, 84, 86, 101, 140, 141, 154, 187, 188, 218

Deneken, Michel : 176 Derrida, Jacques : 152, 163, 210, 240 Derycke, Hugues : 172 Descartes, René : 82 Deville, Raymond : 364 Didachê : 221 Dionysos : 236, 237, 243, 247, 265, 271, 369 Dolto, Françoise : 56, 58, 59, 60 Doré, Joseph : 145 Dostoïevski, Fiodor : 29 Dubarle, Dominique : 277 Ducrot, Oswald : 162, 164 Dumas, André : 89, 99, 153 Duquoc, Christian : 227 Eicher, Peter : 192 Érasme : 203 Évrard, Patrick : 154 Ferré, Léo : 139 Ferry, Luc : 295 Festugière, André-Jean : 179 Feuerbach, Ludwig : 335 Finkielkraut, Alain : 176 Foucauld, Charles de (bx) : 22 Foucault, Michel : 152, 259 Frahier, Louis-Jean : 332 François de Sales, saint : 334 Freud, Sigmund : 237, 314 Gadamer, Hans-Georg : 124, 155 Gauchet, Marcel : 80, 267, 268 Gesché, Adolphe : 28, 40, 284, 341 Gisel, Pierre : 154 Gondal, Marie-Louise : 281, 305 Gouhier, Henri : 254, 262 Grégoire de Nysse, saint : 341, 351 Greisch, Jean : 69, 94, 154, 157, 158 Groethuysen, Bernard : 258, 261

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Index des noms cités

Grondin, Jean : 165 Grosjean, Jean : 63, 124 Guardini, Romano : 330, 331 Guillon, Clément : 378 Haar, Michel : 239, 245 Habermas, Jürgen : 156 Habsbourg, famille : 362 Hameline, Jean-Yves : 353, 356 Hanssens, Johann Michael : 356 Hazard, Paul : 248, 253 Hegel, Friedrich : 27, 72, 73, 139, 160, 240, 254, 267 Heidegger, Martin : 52, 158, 159, 239, 240, 244, 245, 320, 336 Henri IV : 364 Hervieu-Léger, Danièle : 141 Hillesum, Etty : 186 Hippolyte de Rome, saint : 286 Hugo, Victor : 346 Hugues de Saint-Victor : 206 Irénée, saint : 62, 140, 199, 308 Isidore de Séville, saint : 211 Jacquard, Albert : 80, 88 Jankélévitch, Vladimir : 27, 37, 123, 187 Jarczyk, Gwendoline : 73 Jean Chrysostome, saint : 204 Jean de la Croix, saint : 21, 53, 78, 96 Jean Eudes, saint : 6, 8, 11, 19, 204, 309, 361-378 Jean-Paul II : 176 Jonas, Hans : 185, 189 Jüngel, Eberhard : 221 Justin, saint : 29, 212, 221 Kant, Emmanuel : 27, 84, 85, 166, 193, 236, 237, 331

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Kasper, Walter : 148, 173, 200, 208, 218, 220, 228 Kearney, Richard : 157 Kierkegaard, Sören : 38, 140, 334 Koselleck, Reinhard : 127, 156 Kowalski, Georges : 321 Labarrière, Pierre-Jean : 69, 73, 150, 154, 161, 301, 338 Labriolle, Pierre de : 179 Lacoste, Jean-Yves : 302, 332, 339 Ladrière, Jean : 86, 89 Lafon, Guy : 9, 16, 18, 29, 33, 40, 45, 64, 71, 73, 93, 94, 100, 128, 142, 174, 175, 192, 272, 330, 336 Latran IV (concile) : 171 Lauret, Bernard : 89 Lavalette, Henri de : 180, 181, 184 Lavelle, Louis : 126 Leclercq, Jean : 265 Le Saux, Henri : 276 Leuba, Jean-Louis : 326 Levinas, Emmanuel : 34, 38, 52, 55, 87, 95, 100, 113, 125, 159, 162, 167, 248, 256, 257, 301, 320, 337 Lombard, Pierre : 206 Lossky, Vladimir : 163 Louis, saint : 40 Louis XIII : 362 Louis XIV : 362, 364 Lubac, Henri de : 24, 207, 218, 278, 306 Luther, Martin : 82, 157, 329 Magnin, Paul : 278 Mambrino, Jean : 346 Marcel, Gabriel : 103, 265, 301, 333 Marcuse, Herbert : 133 Maréchal, Joseph : 277 Marie Dominique, sœur : 19

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Index des noms cités

Marie des Vallées : 372 Marion, Jean-Luc : 160 Marty, François : 94, 115 Marius Victorinus : 222, 350 Marrou, Henri-Irénée : 258 Marx, Karl : 33, 84 Massignon, Louis : 276, 277 Meillet, André : 203 Merleau-Ponty, Maurice : 71, 101, 137, 156, 157, 210, 300 Merton, Thomas : 17 Metz, Jean-Baptiste : 37, 126, 133, 134, 143, 167, 179, 180, 181, 184, 187, 296, 328, 331 Milcent, Paul : 373 Misrahi, Robert : 249 Moingt, Joseph : 206, 269, 287 Moltmann, Jürgen : 182-185, 296, 297, 325, 334, 355 Monchanin, Jules : 276 Morel, Georges : 53, 67, 139, 184, 340 Morin, Edgar : 33 Nabert, Jean : 50, 255 Nemo, Philippe : 95 Newman, John Henry : 170 Nietzsche, Friedrich : 142, 152, 155, 238, 239-249, 254, 256, 265, 266, 267, 271, 325, 336 Nock, Arthur Darby : 212 Noël, Marie : 23 O’Leary, Joseph Stephen : 157 Origène : 29, 46, 212 Ortigues, Edmond : 54, 55 Osty, Émile : 18, 346 Pareydt, Luc : 146 Pascal, Blaise : 36, 41, 53, 76, 83, 85, 92, 102, 108, 119, 337, 363, 383

Péguy, Charles : 40, 60, 235 Perone, Ugo : 239 Petitdemange, Guy : 256 PGLH : 345, 348, 351, 353, 355 Pic de la Mirandole, Jean : 81 Pie X : 361, 378 Pie XI : 361 Pinochet, Augusto : 227 Plourde, Simone : 68 Présentation générale de la Liturgie des heures (voir PGLH) Przywara, Erich : 258 Pseudo-Denys l’Aréopagite : 373 Rad, Gerhard von : 355 Rahner, Karl : 133, 200, 208, 279, 288, 299, 323, 324, 334, 339 Ratzinger, Josef : 139 Refoulé, François : 89 Resweber, Jean-Paul : 103 Revault d’Allonnes, Myriam : 74, 176 Richelieu : 362 Ricœur, Paul : 21, 59, 70, 92, 127, 138, 157, 158, 160, 164, 166, 247, 249, 254, 269, 270 Rimaud, Didier : 337 Rimbaud, Arthur : 21, 50 Roannez, Mlle de : 76 Robert, Philippe : 355, 358 Rordorf, Bernard : 194 Rosenzweig, Franz : 51, 55, 61, 176, 185, 252 Schapp, Wilhelm : 237 Schillebeeckx, Edward : 200, 208 Schneider, Oda : 372 Seckler, Max : 326 Segundo, Juan Luis : 165, 171, 173 Sesboüé, Bernard : 150, 170, 178, 214

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Index des noms cités

Siauve, Suzanne : 281, 306 Siboni, Daniel : 125 Simplicianus : 222, 350 Socrate : 240 Solignac, Aimé : 262 Spinoza, Baruch : 238, 248-257, 265, 266, 267, 271, 336 Steiner, Martin : 29 Surin, Jean-Joseph : 22, 23, 24, 280 Taft, Robert : 349, 351, 352, 358, 360 Tertullien : 116, 201, 203, 204, 205, 212, 308 Theobald, Christoph : 150, 170 Théophile d’Antioche : 212 Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, sainte (voir Thérèse de Lisieux) Thérèse de Lisieux, sainte : 22, 363 Thévenot, Xavier : 29, 39, 40, 46, 67 Thomas d’Aquin, saint : 43, 91, 117, 119, 154, 157, 184, 200, 203, 206, 207, 214, 222, 224, 230, 325, 326, 332 Tillich, Paul : 18, 19 Tolède (synode) : 287

397

Trente (concile) : 171, 201, 225, 230, 330 Trinquet, Joseph : 18, 346 Valadier, Paul : 99, 244 Valéry, Paul : 22 Vasse, Denis : 27, 59, 96 Vatican I : 170 Vatican II : 165, 173, 201, 202, 273, 275 ; Dignitatis humanae : 173 ; Gaudium et spes : 171 ; Lumen gentium : 200, 206, 215 ; Nostra aetate : 275 ; Sacrosanctum concilium : 202 ; autres : 150, 165, 289 Vergote, Antoine : 74, 261, 348, 349 Vianney, Jean-Marie : 361 Vico, Giambattista : 84 Vincent, Gilbert : 56 Vincent de Lérins : 162 Vincent de Paul (saint) : 375 Weil, Éric : 94, 155 Weil, Simone : 18, 33, 179 Wittgenstein, Ludwig : 86 Zarathoustra : 240

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction, par Luc Crepy ……………………………………… Un formateur ………………………………………………… Un évangélisateur …………………………………………… L’ancrage breton ……………………………………………… L’entretien de la vérité …………………………………………

5 6 7 9 10

L’ENTRETIEN DE LA VÉRITÉ Ouverture. Le courage de l’abandon ………………………………

Première partie UNE LIBERTÉ SIMPLEMENT HUMAINE Le passant de la liberté …………………………………………… À l’écoute du Témoin fidèle …………………………………… Un texte fondateur ……………………………………… Une présence d’Esprit ………………………………………… Pas seulement le pain (1re tentation : Lc 4, 1-4) …………… Pas de vie sans lien social …………………………… La faim inassouvie …………………………………… Un culte exclusif (2e tentation : Lc 4, 5-8) ………………… Le pouvoir-domination ……………………………… La dénégation du temps …………………………… La négation d’autrui ………………………………… Tu adoreras …………………………………………

27 27 29 30 30 31 35 36 36 37 38 39

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Table des matières Le Seigneur ton Dieu ………………………………… À lui seul tu rendras un culte ………………………… Le pli du texte ……………………………………… Jusqu’au bout de la route (3e tentation : Lc 4, 9-13) ………… Pas de précipitation ………………………………… La fonction paternelle ……………………………… L’insistance du désir ………………………………… Pour conclure… ………………………………………………

40 41 43 44 44 46 47 49

L’enjeu de la parole ……………………………………………… Le langage …………………………………………………… La fonction instrumentale du langage …………………… La fonction symbolique et médiatisante du langage ……… Ces deux fonctions prennent et demandent du temps ……… La parole, ou le chemin de la reconnaissance ………………… 1. La parole à recevoir et à donner: tout commence par l’écoute … 2. La parole donnée et tenue ……………………………… 3. Les blessures et les péchés de la parole ………………… 4. La Parole de Dieu ……………………………………… Événement ………………………………………… Naissance …………………………………………… Vérité de foi …………………………………………

51 52 52 53 54 55 57 60 62 62 62 63 64

La Parole est donnée pour être accueillie dans le simple oui d’une réponse ………………………………… La Parole est donnée pour être communiquée ………… La Parole est donnée pour être tenue ………………… La Parole est donnée pour glorifier et pour être glorifiée … La Parole invite au respect ……………………………

64 65 65 65 66

La reconnaissance fondatrice de l’humain ……………………… Vérifier qui nous sommes …………………………………… Instituer autrui ……………………………………………… Se tenir dans la gratitude ………………………………………

67 68 72 76

Les résultats de la science moderne modifient-ils les relations entre l’homme et Dieu ? ……………………………………………… Les leçons du passé …………………………………………… Vertige et disjonctions (xvie siècle) ……………………… Extrapolations et distinctions …………………………… Conflits et transferts d’autorité …………………………… Blessures, éclatements, nouvelles cohérences ………………

79 80 80 82 83 84

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Table des matières

401

Réflexions pour aujourd’hui ………………………………… Une nouvelle configuration des savoirs …………………… Une nouvelle conscience des pouvoirs …………………… La gratuité de Dieu ……………………………………… Pour conclure brièvement ……………………………………

85 85 87 89 90

L’entretien de la vérité : une approche théologique ……………… Introduction ………………………………………………… Tout commence par l’écoute ……………………………… Du savoir au désir ……………………………………… Un chemin de reconnaissance …………………………… À l’écoute de l’Évangile ………………………………… La vérité, lieu d’appartenance ………………………………… Une parole en procès …………………………………… Une dépendance commune ……………………………… Un corps de témoins …………………………………… La vérité, source de liberté …………………………………… La vérité vous libérera …………………………………… Le mensonge meurtrier ………………………………… Dieu véridique …………………………………………… Le prononcé du pardon ………………………………… La vérité, chemin de lumière ………………………………… « Celui qui pratique la vérité vient vers la lumière » ……… Le franc-parler …………………………………………… Les baptisés au travail …………………………………… Le règne de la Parole …………………………………… Conclusion : la route qui nous change ……………………

92 92 92 93 95 97 98 98 100 102 105 105 105 108 110 112 112 113 115 117 118

Deuxième partie L’EXIGENCE DE PENSER SA FOI De la fécondité du faire-mémoire chrétien ……………………… I. Faire mémoire, pourquoi ? ………………………………… Dans le champ éthique, un geste structurant, entre vie et mort … Dans le champ religieux, un geste prescrit ………………… II. Faire mémoire de qui ? …………………………………… Faire mémoire de l’Unique entre tous …………………… Faire mémoire de tous dans l’Unique …………………… Faire mémoire de notre propre baptême …………………

123 124 124 127 130 131 133 135

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Table des matières III. Faire mémoire comment ? ………………………………… Chaque fois que… …………………………………… Vous annoncez la mort… …………………………… Jusqu’à ce qu’il vienne ……………………………… La mémoire chrétienne vit sous mode de remémoration … Tout rappel reste ainsi un appel ……………………… Pour conclure. Quelques enjeux éthiques du faire mémoire chrétien … Pas sans précision …………………………………… Pas sans invention …………………………………… Pas sans espace d’indétermination …………………… Pas sans principe critique …………………………… Pas sans respect …………………………………… Pas sans gratitude ……………………………………

137 138 139 139 140 141 143 143 144 144 145 145 146

Les dogmes entre histoire et vérité. Essai de lecture ……………… 147 Deux axiomes introductifs …………………………………… 148 Pas d’herméneutique des dogmes sans reconnaissance d’un principe dogmatique …………………………………… L’herméneutique des dogmes est une opération légitime et incessante …………………………………………… I. Principe dogmatique et accès à la vérité ……………………… Le champ métaphysique de la vérité ……………………… Le champ herméneutique de la vérité …………………… Le champ phénoménologique de la vérité ………………… II. De la fonction des dogmes ………………………………… Les dogmes et la fonction d’apparence : mise-en-alliance … Les dogmes comme contestation : mise-en-tension ……… Les dogmes comme invention : la mise-en-intrigue ……… Jurisprudence ……………………………………… Normativité ouverte ………………………………… Information de la culture …………………………… Conclusion …………………………………………………… Pas de dogmes qui ne soient liés au principe de liberté …… Pas de dogmes sans que la veritas ne se fasse caritas ………

149 151 152 154 158 161 161 166 168 170 170 172 172 173 174

Approche théologale de la rédemption. Les vertus de la radicalité … I. Que dit la foi ? ……………………………………………… Un paradoxe éclairant …………………………………… Concentration inlassable sur l’unique …………………… Une foi résistante ………………………………………… Une foi inventive …………………………………………

176 177 177 178 178 180

148

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Table des matières

403

II. Une mort qui donne toujours a penser ……………………… III. Que dit l’espérance ? ……………………………………… Face aux juifs d’hier et d’aujourd’hui …………………… Une route commune ? …………………………………… Que dit l’amour ? ………………………………………… « J’ai désiré d’un grand désir » …………………………………

181 184 184 185 187 188

Éduquer aux représentations de Dieu …………………………… Le plus chargé de tous les mots humains ……………………… Ambiguïté des représentations : connaître et désirer …………… La nécessaire rupture : tu ne te feras pas d’image(s) de Dieu …… La continuité nécessaire : le Dieu commun à tous ……………… Le plus disponible de tous les noms humains ………………… Jésus, l’Évangile de Dieu ……………………………………… Présenter Dieu aujourd’hui : la gratuité de l’amour ……………

191 191 192 194 195 196 197 198

De sacramentis in genere ………………………………………… 200 Introduction. Les points chauds les sacrements, lieux de crise, lieux de chance ………………………………………………… Les sacrements, ou l’ouverture parabolique de l’histoire ……… Sous le signe de l’irréversible : juramentum ……………… Un serment ………………………………………… Un engagement de Dieu …………………………… Un sacrement de Dieu ……………………………… Sous le signe instrumental : sacramentum ………………… Deux conséquences ……………………………………… Les sacrements, gestes d’alliance : du signe au symbole ………… Du secret au mystère : Les sacrements, ou l’historicité sociale et l’hyperbole du Mystère …………………………………… Les sacrements sont pour les hommes ………………………… L’Église, instrument du salut ………………………… L’Église secretum …………………………………… L’Église signum ……………………………………… L’Église juramentum …………………………………

211 215 215 216 216 217

Dernier cours sur l’Eucharistie …………………………………… I. Rassemblement : le symbolique… chaque fois que …………… 1. Le rythme …………………………………………… 2. Le désir même de Jésus ………………………………… 3. La symbolique du repas ………………………………… 4. Le présent de Dieu comme actualité et comme don gratuit …

218 220 220 222 223 224

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Table des matières II. Mémorial : le parabolique du « une fois pour toutes » ……… 1. Au cœur du cœur, un récit …………………………… 2. Le Mémorial …………………………………………… a. Une mémoire précise ……………………………… b. Une mémoire dangereuse ………………………… Une mémoire heureuse ……………………………… III. Ouverture : la dimension hyperbolique de l’Eucharistie (à venir) … 1. Un don plus grand que notre cœur : « Si tu savais le don de Dieu » ………………………………………………… 2. Heureux les invités au repas du Seigneur ……………… 3. « Tout ce que Dieu a préparé… » (1 Co 2, 9) …………… Conclusion ……………………………………………………

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Troisième partie LE BONHEUR D’ÊTRE CHRÉTIEN Où fonder le bonheur ? …………………………………………… I. Premières approches ……………………………………… II. Nietzsche, ou le bonheur innocent ………………………… 1. De la fidélité à la terre ………………………………… 2. L’affirmation de la joie tragique ………………………… 3. Un métaphysicien qui s’ignore ? ……………………… 4. De la dette à l’appel …………………………………… III. Spinoza, ou le bonheur ajusté ……………………………… 1. Puissance de la raison ………………………………… 2. Promesse de la raison ………………………………… 3. L’adéquation à « Dieu », ou le salut sans sauveur ………… 4. Une triple réduction …………………………………… 5. Le bonheur, coïncidence ou séparation ? ……………… IV. Saint Augustin, ou le bonheur sanctifié …………………… 1. Un héritier …………………………………………… 2. L’homme en tension, redonné à lui-même ……………… 3. La source intérieure …………………………………… 4. Une voie trop exclusive ? ……………………………… V. Au bonheur de l’Alliance …………………………………… 1. La portée sociale des Béatitudes ………………………… 2. De la fondation à l’invention ……………………………

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Table des matières

La mystique dans les religions …………………………………… Le christianisme exposé ……………………………………… Des chrétiens exposés ………………………………………… Des questions éternelles ………………………………… Des questions intensifiées ………………………………… La clarté du risque ……………………………………… Le christianisme ordinaire …………………………………… L’altérité au quotidien …………………………………… Union à Dieu et unité de soi : la mystique chrétienne ……… Le sceau du baptême …………………………………………

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La Trinité dans la vie des chrétiens ……………………………… 284 I. Vivons-nous du Dieu Trinité ? ou le déploiement de la vie baptismale …………………………………………………… Le mystère de l’inhabitation ……………………………… Pas de retour en arrière ………………………………… Pour construire une communion : l’impossible solitude, l’impossible neutralité ………………………………………… Qu’est-ce que cela change pour nous ? …………………… II. Une vie chrétienne tout entière trinitaire, c’est-à-dire une vie dans la liberté ……………………………………………… Prendre au sérieux notre baptême comme vie dans l’Esprit … Prendre au sérieux notre condition de créature et notre vocation de fils, vivre configurés au Fils …………………… Vivre en fils et en adorateurs du Père ……………………… Ne pas séparer l’intime de l’universel …………………… Prendre au sérieux l’immensité de l’univers ……………… Conclusion. Liturgie eucharistique et doxologie trinitaire ………

Baptême et déploiement de l’existence chrétienne ……………… La condition humaine …………………………………… La vocation chrétienne …………………………………… Toujours-autrement… …………………………………… I. L’espace de la vie baptismale ………………………………… Le lieu liturgique ………………………………………… L’espace intérieur ………………………………………… L’espace extérieur ………………………………………

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Table des matières II. Le temps de la vie baptismale ……………………………… Le devenir ……………………………………………… Durer dans la fidélité …………………………………… L’exercice infatigable …………………………………… Conclusion. L’alliance et le combat spirituel ……………………

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Mémoire, action de grâces, espérance… ………………………… Des histoires toujours en Alliance …………………………… La souffrance, une mémoire toujours intense ………………… Souffrance, récit, solidarité : une mémoire toujours pratique ……

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Pour former un corps d’espérance : un travail de mémoire toujours heureux ……………………………………………………

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J’attends la vie du monde à venir, ou les sept commandements de l’eschatologie …………………………………………………… 320 I. Tu ne dépasseras pas le champ du théologal ou : l’ouverture à la promesse …………………………………………………… II. Tu ne te dégageras jamais de l’altérité de Dieu ou le ferme désir de la béatitude ……………………………………………… III. Tu espéreras pour tous ou la force de la communion des saints … IV. Tu éprouveras que le « déjà-là » n’est pas encore ou la nécessité du jugement ……………………………………………… V. Tu attesteras que le « pas-encore » est déjà-là ou la puissance de l’agir rendu-possible ……………………………………… VI. Tu consentiras à ta propre mort ou l’assomption de la finitude pécheresse ………………………………………………… VII. Tu vivras dans la reconnaissance ou le devenir temporel du chrétien ……………………………………………………

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Quatrième partie ITINÉRAIRE SPIRITUEL Pourquoi ritualiser la prière ? Prière personnelle et prière communautaire de la liturgie des heures ……………………………… 345 « Prie ton Père dans le secret » ou le désir filial authentique …… 345 « Là où deux ou trois se trouvent rassemblés en mon nom » : le désir fraternel authentifié ………………………………………… 1. Le fait même de se rassembler ………………………… 2. Le fait de se recevoir d’une tradition ……………………

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Table des matières

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3. Le fait de vivre ensemble de la Parole de Dieu …………… 4. Le fait de chanter ensemble …………………………… 5. Le fait de respecter les rythmes fondamentaux de l’homme … 6. Le fait de respecter les postures fondamentales de la corporelle … 7. Le fait d’entrer dans un cyclique toujours réitérable …… Conclusion. Une exigeante liberté ………………………………

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Saint Jean Eudes. Un itinéraire spirituel vers le Cœur de Jésus … Qui est cet homme ? ………………………………………… 1. C’est un homme du xviie siècle ………………………… 2. C’est un Normand authentique …………………………

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3. C’est — surtout ! — un « Normand qui n’a dit que oui » (Raymond Deville) …………………………………… Un itinéraire spirituel ………………………………………… 1re étape : La découverte du mystère de Dieu ……………… 2e étape : La découverte du mystère de l’Incarnation ……… 3e étape : 1632, la découverte de l’Évangile comme puissance divine de salut ………………………………………… 4e étape : 1637, la découverte de la vocation durable du baptisé … 5e étape : 1641, l’inscription de la miséricorde : fondation de Notre-Dame de Charité du Refuge …………………… 6e étape : 1643, l’inscription du charisme de formation …… 7e étape : 8 février 1648, institution de l’Office et de la Messe du Cœur de Marie …………………………………… 8e étape : 20 octobre 1672, célébration de l’Office et de la Messe du Cœur de Jésus ……………………………………… 9e étape : 1680, « Nunc dimittis » …………………………… Conclusion. Dieu à cœur ouvert… ……………………………

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POSTFACE Sur Joseph Caillot, par Guy Lafon ………………………………… 381 Références ………………………………………………………… Ouverture ……………………………………………… I. Une liberté simplement humaine ……………………… II. L’exigence de penser sa foi ……………………………

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Table des matières III. Le bonheur d’être chrétien …………………………… IV. Itinéraire spirituel ……………………………………

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Index des citations bibliques ……………………………………… 389 Index des noms cités ……………………………………………… 393 Table des matières ………………………………………………… 399

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Éditions Lessius donner raison Pierre Piret, L’Affirmation de Dieu dans la tradition philosophique, 1998, 272 p. Xavier Dijon, La Réconciliation corporelle. Une éthique du droit médical, 1998, 240 p. Jean Kockerols, L’Esprit à la Croix. La dernière onction de Jésus, 1999, 176 p. Dominique Lambert, Sciences et théologie. Les figures d’un dialogue, 1999, 220 p. Maurice Blondel, Une alliance contre nature : catholicisme et intégrisme. La Semaine sociale de Bordeaux 1910, 2000, 296 p. Paul Gilbert (éd.), Au point de départ. Joseph Maréchal, entre la critique kantienne et l’ontologie thomiste, 2000, 544 p. François Ost, Du Sinaï au Champ-de-Mars. L’autre et le même au fondement du droit, 2000, 128 p. Emmanuel Tourpe, Donation et consentement. Une introduction méthodologique à la métaphysique, 2001, 184 p. Jean Leclercq, Maurice Blondel lecteur de Bernard de Clairvaux, 2001, 312 p. Ntima Nkanza, L’Expérience de Dieu. Les « Exercices spirituels » d’Ignace de Loyola à la lumière de la phénoménologie de Richard Schaeffler, 2003, 380 p. Étienne Ganty, Michel Hermans et Pierre Sauvage (éds), Tradition jésuite. Enseignement, spiritualité, mission, 2002, 184 p. Marc Leclerc (éd.), Blondel entre « L’Action » et la Trilogie : Actes du colloque international sur les « écrits intermédiaires » de Maurice Blondel, tenu à l’Université grégorienne à Rome du 16 au 18 novembre 2000, 2003, 464 p. Paul Gilbert et Silvano Petrosino, Le Don : amitié et paternité, 2003, 96 p. Alain Mattheeuws, S’aimer pour se donner. Le sacrement de mariage, préface de J.-L. Bruguès, 2004, 416 p. Athanase d’Alexandrie, Les Trois Discours contre les ariens, traduction et notes par Adelin Rousseau, ouverture et guide de lecture par René Lafontaine, 2004, 516 p.

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Bernard Forthomme, La Jalousie. Élection divine, secret de l’être, force naturelle et passions humaines, préface de Jacques Le Brun, 2005, 816 p. Jad Hatem, Théologie de l’œuvre d’art mystique et messianique. Thérèse d’Avila, Andreï Roublev, Michel Henry, 2006, 408 p. Franco Manzi, Giovanni Cesare Pagazzi, Le Regard du Fils. Christologie phénoménologique, préface de Franco Giulio Brambilla, traduction de l’italien par Paul Gilbert, 2006, 144 p. Luisa Muraro, Le Dieu des femmes, traduction de l’italien par Dorothée Bauschke et Axelle Cassiers, postface de Bernard Van Meenen, 2006, 184 p. Roger Troisfontaines, Une vie pour la Vie. Une morale de la communion des personnes, présentation par Alain Mattheeuws, préface de Jean-Marie Hennaux, 2007, 352 p. Pierre Piret, L’Art et le Christianisme, 2007, 352 p. Thierry Lievens, L’Éthique comme vocation. Se laisser choisir pour choisir, 2008, 287 p. Grégoire de Nysse, Homélies sur le Cantique des cantiques, traduction et notes par Adelin Rousseau, introduction et bibliographie par Bernard Pottier, 2008, 352 p. Adrien Lentiampa Shenge, Paul Ricœur. La Justice selon l’espérance, liminaire de Théoneste Nkeramihigo, préface de Paul Gilbert, 2008, 448 p. Peter Knauer, Pour l’intelligence de notre foi, traduction de l’allemand par Dieudonné Bembide Tongoy, revue par Paul Lebeau, 2009, 224 p. Bernard Pottier (dir.), Dieu à la source. La théologie d’Albert Chapelle. Actes du colloque « Albert Chapelle, un théologien », tenu à Bruxelles et à Paris du 10 au 13 février 2009, 2010, 304 p. Emmanuel Tourpe, L’Être et l’Amour. Un itinéraire métaphysique, 2010, 128 p. Bernard Forthomme, Les Aventures de la volonté perverse, 2010, 352 p. Dominique Jacquemin, Quand l’autre souffre. Éthique et spiritualité, 2010, 208 p. Grégoire de Nysse, L’Âme et la Résurrection. Dialogue avec sa sœur Macrine, traduction, introduction et notes critiques, index et bibliographie par Bernard Pottier, 2011, 192 p. Michel Corbin, Les Catéchèses baptismales de saint Cyrille de Jérusalem, 2011, 408 p.

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Emmanuel Falque (éd.), La Grâce de penser. Hommage à Paul Gilbert, 2011, 208 p. Bernard Forthomme, Homme, où es-tu ? Abrégé d’anthropologie critique, 2012, 160 p. Bernard Sesboüé, Les « Trente Glorieuses » de la christologie (1968-2000), 2012, 480 p. Bernard Pottier et Dominique Struyf, Psychologie et spiritualité. Enjeux pastoraux, 2012, 320 p. Xavier d’Arodes de Peyriague, Nicolas Bauquet et Paul Gilbert (éds), « Nous avons vu sa gloire. » Pour une phénoménologie du Credo, 2012 304 p. Pascal Ide, Une théologie de l’amour. L’Amour, centre de la Trilogie de Hans Urs von Balthasar, 2012, 360 p. Marc Desmet et Ria Grommen, L’Autonomie en question. Approches psychologiques et spirituelles, 2012, 208 p. Cesare Del Mastro, La Métaphore chez Levinas. Une philosophie de la vulnérabilité, 2012, 224 p. Marguerite Léna, Patience de l’avenir. Petite philosophie théologale, 2012, 288 p. Françoise Mies (éd.), Que soit ! L’Idée de création comme don à la pensée, 2013, 368 p. Emmanuel Falque, Passer le Rubicon. Philosophie et théologie : essai sur les frontières, 2013, 208 p. Hubert Thomas, Foi et délivrance. Figures du Christ thérapeute, 2013, 256 p. Antonio Spadaro, Cyberthéologie. Penser le christianisme à l’heure d’internet, 2014, 156 p. Dominique Jacquemin, Vers une éthique pour la famille. Aimer, être aimé, se laisser aimer, 2014, 240 p. Yves Ledure, Sécularisation et spiritualité. Approche anthropologique du christianisme, 2014, 172 p. Claire-Anne Baudin, Le soin du monde. Accompagner la vie des autres, 2014, 144 p. Alain Thomasset, Les vertus sociales. Justice, solidarité, compassion, hospitalité, espérance, 2015, 352 p. Damiano Modena, La théologie du cardinal Martini. Le Mystère au cœur de l’histoire, 2015, 320 p.

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François Durand, Le témoignage du Ressuscité : contribution à une théologie fondamentale de l’expérience pascale, 2016, 368 p. Dominique Degoul, Schéma de la foi chrétienne. À l’usage de ceux qui ne savent pas par où commencer, 2015, 144 p. Robert Scholtus, Petit christianisme d’insolence, 2015, 240 p. Pascal Genin, Le choc des cosmologies. 2 500 ans d’histoire. Perspectives théologiques, 2016, 280 p. Jean-Louis Souletie (dir.), Nommer Dieu. L’analogie revisitée, 2016, 248 p. Joseph Caillot, Croire en Dieu notre Père, 2016, 112 p. Joseph Caillot, L’entretien de la vérité. Approches théologiques et spirituelles, 2016, 416 p.

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Imprimé en Belgique Octobre 2016 Imprimerie Bietlot.

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oici enfin rĂŠunis les articles de Joseph Caillot (1948-2003). Le but est dâ&#x20AC;&#x2122;offrir aux lecteurs un large panorama de la pensĂŠe de ce thĂŠologien, trop peu connu, et qui a pourtant marquĂŠ plusieurs gĂŠnĂŠrations dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudiants de lâ&#x20AC;&#x2122;Institut catholique de Paris, ainsi que de nombreux laĂŻcs et prĂŞtres qui ont eu la chance de lâ&#x20AC;&#x2122;entendre et de le frĂŠquenter Ă diffĂŠrentes occasions. Le style est prĂŠcis, lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠrudition est prĂŠsente sans ĂŠcraser, les dĂŠbats, empreints de bienveillance, nâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvitent pas la critique, la rĂŠflexion thĂŠologique demeure ouverte afin de rejoindre lâ&#x20AC;&#x2122;autre dans son intelligence de la foi. Nourri de la Bible, Joseph Caillot a comme originalitĂŠ de toujours partir de la surprise que constitue lâ&#x20AC;&#x2122;avĂ¨nement de JĂŠsus au sein de nos vies.

Lâ&#x20AC;&#x2122; auteur, Joseph CAILLOT (1948-2003), thĂŠologien, a publiĂŠ Lâ&#x20AC;&#x2122; Ă&#x2030;vangile de la communication : pour une nouvelle approche du Salut (Cerf, 1989) et Croire en Dieu notre PĂ¨re (Lessius, 2016). Le prĂŠfacier, Luc Crepy, ĂŠvĂŞque du Puy-en-Velay, eudiste comme J. Caillot, est thĂŠologien moraliste. Il a rĂŠcemment publiĂŠ chez FidĂŠlitĂŠ : Saint Jean Eudes, ouvrier de la nouvelle ĂŠvangĂŠlisation au XVIIe siĂ¨cle (avec M.-Fr. Le Brizaut, 2016). Le postfacier, Guy Lafon, thĂŠologien, maĂŽtre de J. Caillot, a rĂŠcemment publiĂŠ : La table de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvangile : 300 lectures bibliques (Ă&#x2030;ditions de la Nouvelle Alliance, 2010).

ISBN : 978-2-87299-304-8

9 782872 993048

39,50 â&#x201A;Ź