Moi, Klebs, le chien de Dieu by Éditions jésuites

Michèle Desmet Christian Van den Steen

Moi, Klebs, le chien de Dieu Du jardin d’Éden à la mer des Roseaux

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Michèle Desmet Christian Van den Steen

Moi, Klebs, le chien de Dieu Du jardin d’Éden à la mer des Roseaux Préface de Dominique Martens Illustrations de Xavier Carion

« Béthanie »

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© 2020, Éditions jésuites Belgique : 141, avenue de la Reine, 1030 Bruxelles France : 14, rue d’Assas, 75006 Paris www.editionsjesuites.com Dépôt légal : D.2020, 4323.12 ISBN : 978-2-87356-855-9 Maquette : Jean-Marie Schwartz Imprimé en Europe

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À Maixent, Nathalie et Olivier. M. D. À mes Anges et à leurs parents. Chr. V.d.S.

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Préface

l est parfois, au détour d’une littérature biblique abondante et souvent technique, de ces petites perles qui vous déplacent et vous désarçonnent. Un Dieu qui parle à un chien, des Woufs en réponse, et à partir de là une relecture des grands récits fondateurs de la première alliance, à la rencontre de l’intimité la plus profonde des personnages. En entrant dans cet ouvrage, je me suis demandé : « Mais qu’est-ce donc que cet étrange projet ? » Le risque était grand de tomber dans de la paraphrase un peu creuse ou dans une interprétation psychologisante facile et légère. Or, jamais les auteurs, qui connaissent bien le Vieux livre et l’exégèse contemporaine, ne sont tombés dans ce piège. En retraçant les histoires d’Adam et Ève, de Caïn et Abel, de la population de Babel, d’Abraham, Sarah et leur progéniture, d’Esaü et de Jacob, de Joseph et de ses frères jusqu’à Moïse (Momo le bègue), leur génie a consisté en un changement de genre

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littéraire. D’un mythe ils ont fait un conte, réécrivant l’histoire d’une manière presque romanesque. Et ça fait mouche : le cœur du lecteur est touché au plus profond, en découvrant au fil de la lecture combien ces personnages, c’est lui ! Dans toute leur épaisseur, avec leurs zones de lumière et d’ombre. C’est l’empathie évangélique qui habite les auteurs et qui devient la clé de la relecture. Car leur regard sur le récit est une interprétation, subjective bien sûr, mais en existe-t-il un autre ? Il rappelle subtilement au lecteur que le texte est lui-même interprétation, pluralité de regards sur les événements de la vie. Et Klebs le chien est là partout, qui discute avec Dieu et les différents personnages, déplaçant l’enjeu du texte, ou plutôt le recentrant sur ce qui y est dit. En effet, dès le récit de la création du premier couple humain, on sait que les choses ne seront plus jamais comme avant : ni pour Dieu, ni pour le chien, ni pour l’homme et la femme car la vie est une existence où les problèmes vont arriver… Pour eux, pour leurs enfants. La vie humaine dans toute sa complexité est ici présentée. Quel avenir quand le déluge arrive et que le serpent est monté dans l’arche ? Tout pourrait sembler perdu. Et d’ailleurs, pourquoi Dieu l’a-t-il créé celui-là ? Le chien nous répond par sa propre difficulté : « Comment résister à un os ? » Et plus fondamentalement encore, comment Dieu nous parlet-il ? Même le songe et le rêve peuvent subtilement révéler le signe de sa présence, de sa parole. Le langage de cet ouvrage se fait parabole. L’obscur d’un texte biblique parfois ardu et compliqué, peu accessible à un lecteur non averti, est projeté dans la lumière. Non, plus jamais, ici-bas, nous ne serons dans le jardin de l’insouciance ! Car la relation à l’autre est difficile,

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Préface

toujours. La relation entre l’homme et la femme, abordée en marchant avec Adam et Ève, Abraham et Sara ou encore Jacob et Rachel, est complexe depuis la nuit des temps. Cet ouvrage nous rappelle que, si ces histoires ne se sont sans doute « jamais passées comme ça » si l’on suit l’exégèse classique, elles se répètent tous les jours. C’est pour cela qu’elles sont là, présentes dès le début. Et que dire de cette autre altérité qu’est la relation fraternelle ou intrafamiliale ? Caïn et Abel, Jacob et Esaü, Joseph et ses frères. Tant de traversées de la jalousie pour parvenir enfin à une relation pacifiée. Mais pas toujours. Dramatique histoire humaine… Les choses ne sont guère plus simples quand l’humanité est appelée à vivre ensemble… Babel… Un ami me disait un jour : « L’homme est l’exact inverse de la fourmi. Celle-ci est un génie au sein d’une collectivité, mais est stupide au niveau individuel. L’homme, c’est le contraire ! » Mais assez palabré ! Je vous invite à regarder ce chien droit dans les yeux, et à le suivre. Vous allez rencontrer l’autre, sans en sortir indemne. Car cet autre, c’est vous. C’est moi. Dominique Martens, directeur du centre Lumen Vitae, exégète et enseignant à l’Université de Louvain et de Namur. •

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n chien. Un chien des plus ordinaires et que, de surcroît, Dieu appelle Klebs, ce qui en hébreu comme en arabe, signifie : le chien. Le chien banal, qu’on rencontre partout en ville ou à la campagne, un chien le plus souvent errant, qui appartient un peu à tous et à personne en particulier, un chien libre, sans laisse ni collier. Alors, un chien quelconque ? Pas vraiment. Klebs est un animal bien campé sur ses pattes, impressionnant sans excès, une sorte de chien-loup comme on le nomme en France, brun, noir et fauve. Et avec cela, possédant un cœur « gros comme ça », une intelligence supérieure à celle de bien des humains, et une fidélité à toute épreuve.

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Mais un chien quand même. Qu’on ne s’en étonne pas : Klebs est, dès le jardin d’Éden — et le restera jusqu’à son retour bien plus tard auprès du Père — gourmand, amateur de bonne viande, chevreaux, moutons et cailles rôtis, jaloux jusqu’à la bouderie, râleur occasionnel, fiérot et même un tantinet orgueilleux. Passons sur ces défauts bien innocents et retenons surtout ses qualités exceptionnelles. Sorte de héros de roman à sa façon, il révèle son caractère au fil d’une histoire sainte dont il est à la fois le témoin et l’acteur. Car c’est à ce chien créé par Lui à l’origine du monde, avant même le premier homme, que Dieu confie un rôle tout particulier en lui accordant l’éternité, avec pour mission d’être sur terre, et pour des siècles, une sorte de trait d’union entre Lui et les hommes. Un mandataire, mais surtout un ami privilégié, un confident. Certains pourraient s’étonner du choix de Dieu. Pourquoi cet animal, et non pas un oiseau de paradis au nom tout indiqué, ou encore… une grenouille « de bénitier » (dont la race est aujourd’hui bien menacée) ou plus simplement une coccinelle toute discrète portant le nom de « bête à Bon Dieu » ? Et pourquoi pas, après tout, un homme, un saint sans peur et sans reproche, sans défaut aucun, sans davantage de personnalité, toujours d’accord avec Lui ? Mais en définitive, insipide et incolore. De personnalité, Klebs n’en manque pas. Il suffit, pour s’en rendre compte, de voir comment il s’adresse à Dieu à qui il ne ménage pas ses observations parfois critiques. Pourquoi le sacrifice d’Isaac ? Pourquoi les plaies d’Égypte ? Pourquoi la mort brutale des ennemis ?

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Un ami faisait remarquer que, dans le livre de Tobie, il est question d’un chien assez semblable à Klebs « qui suit l’enfant et l’ange ». Christian Bobin, philosophe et écrivain spiritualiste, dans son ouvrage « Le Très-Bas 1 », intègre ce chien dans la vie de François d’Assise, un des personnages qui ont le plus marqué l’histoire de l’Occident chrétien. Durant le temps assez long qui a précédé l’écriture de leur livre, les coauteurs ont longuement réfléchi aux buts qu’ils poursuivaient et aux moyens de les atteindre. Des choix ont été opérés, qui peuvent être discutés. Tout d’abord, à quel public s’adresser ? Les tranches d’âge visées étaient larges et peu réductrices : les jeunes en cours d’études secondaires, et tout autant, voire davantage — en tout cas dans l’esprit des éditeurs — les adultes curieux de s’instruire de manière agréable autant que sérieuse dans un domaine ardu, peu accessible pour tout un chacun. Un souhait : qu’à la suite de la lecture du livre, nombreux soient ceux qui se rapporteront au texte biblique, mais aussi à des études — et elles sont quasi infinies en nombre — à grande valeur historico-critique. Ces ouvrages d’heuristique et d’exégèse dont on donne, en guise de bibliographie, un aperçu significatif et, bien sûr, non exhaustif, ne devraient pas être mis, par leur contenu, en opposition avec la démarche ici choisie. Un parti pris a été arrêté : s’en tenir au récit biblique véhiculé par la Tradition et par la Liturgie au cours des siècles. ★ 1.¥Christian Bobin, Le Très-Bas, Paris, Gallimard, 1992.

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Un choix délibéré : passer outre à des prescriptions divines d’ordre juridique ou autre, pour ne pas surcharger un texte par des considérations qui s’éloigneraient trop du récit et de son sens… Réduction volontaire de longues périodes temporelles entre les événements, passage quasiment sous silence des faits pouvant donner de Dieu une image qu’aujourd’hui, après la venue du Christ, on ne peut plus imaginer : un Dieu guerrier, jaloux, cruel. Mais insistance à l’occasion sur l’idée d’un Dieu d’amour qui aime l’Homme, le protège, le guide et qui prépare le Dieu Père qui se révélera de manière plénière en Jésus-Christ. Quelques mots sur les coauteurs qui ont entrepris de réécrire à leur façon, de manière originale et sous forme de trilogie, une histoire de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance. Michèle Desmet, bien connue comme écrivaine, a rédigé et publié plusieurs romans, dont certains destinés à la jeunesse, qui ressortissent souvent au genre animalier. Christian Van den Steen, philosophe, théologien et historien, a collaboré depuis 1970 à la production de nombreux ouvrages historiques ou spécialisés. Xavier Carion a accepté d’enrichir par des dessins chargés d’humour un ouvrage qui se veut résolument accessible à tous et néanmoins sérieux. La rencontre entre les coauteurs et la maison d’édition « Fidélité » s’est opérée en 2018, lors d’une conférence de presse donnée à l’occasion de la sortie d’un ouvrage publié par cette maison. Il s’agissait d’un livre autobiographique, au départ non destiné à une communication extérieure, dont Christian Van den Steen possédait le manuscrit

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Introduction

autographe écrit à sa demande par sa tante, Gilberte Degeimbre. Celle-ci, dernière survivante des cinq témoins des apparitions de la Vierge à Beauraing en 1932-1933, relate dans cet ouvrage ses souvenirs de petite fille, alors âgée de neuf ans, face à des événements exceptionnels 2. L’occasion fut ainsi donnée aux coauteurs de s’entretenir plusieurs fois avec Monsieur Jean Hanotte, Directeur des Éditions Fidélité, de ce projet dont l’écriture était déjà avancée. Sans hésiter, celui-ci accepta a priori l’idée d’une publication possible. Beethoven, parlant de sa musique, disait : « Partie du cœur, puisse-t-elle atteindre les cœurs ! » Qu’il en soit de même pour le présent ouvrage, tel est le souhait de… Michèle Desmet et Christian Van den Steen, Sevry, le 5 août 2019 •

2.¥Gilberte degeimbre, Le dernier coup de sonnette, Fidélité, Namur, 2018. Il est possible de lire sur internet (via le site des Éditions Fidélité) le texte original manuscrit, suivi d’un témoignage sur Andrée Degeimbre, l’une des « cinq enfants », par son fils, Christian Van den Steen.

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Klebs : chien en hébreu : keleb en arabe : kelb, au pluriel kleb et en langage familier : « Clebs »

Chapitre 1

Le Paradis terrestre

Dieu mon maître… C’est le jour de ma naissance, mais bien sûr, je ne le sais pas. C’est un beau jour : un soleil bienveillant éclaire le monde qui sera le mien, un monde merveilleux, un verger immense où les arbres ploient sous les fruits, où les fleurs rivalisent de splendeur. L’herbe, douce et touffue, est un tapis de velours où il fera bon naître. Moi, je n’existe pas encore, il y a juste, sur ce gazon, comme un tas de glaise inerte. De la terre que quelqu’un a malaxée avec tendresse, pour lui donner une forme jusqu’alors inconnue : une tête aux yeux fermés, une truffe immobile, un petit corps replet, quatre pattes étendues et une queue inutile… 17

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Puis, ce quelqu’un souffle doucement sur le tas de glaise qui, dans une fraction de seconde, sera moi. « Je te baptise Klebs », dit Dieu. Et me voilà. Bon, exister d’un seul coup, comme ça, sans avertissement, cela fait un drôle d’effet ! Au début, on ne se rend pas compte, tout est vague, tout est flou. On se prend de la lumière plein les mirettes, on ouvre la gueule et c’est tout juste si on n’est pas étouffé par l’air parfumé qui s’engouffre dans des poumons pas encore habitués… Du coup, on a comme une crise de hoquet, on est secoué comme un grelot. Naître comme ça, je vous jure, ce n’est pas rassurant ! Dieu me regarde, il a l’air un peu embêté. Il doit se demander si, lors de ma conception, il n’a pas fait une erreur de calcul. S’il n’a pas créé un chien mal abouti. Il faut dire que, pour lui aussi, c’est la première fois. Bien sûr, il s’était exercé. Et ce n’est pas si mal, ce qu’il a fait jusqu’à présent : les ténèbres, la lumière, le ciel, la terre, la mer, les poissons, les oiseaux… Je cite en vrac. Ce n’est pas donné à tout le monde, quand même, cela a été pour lui une dure semaine. Et dans l’ensemble, tout a bien fonctionné : la terre tourne, le soleil brûle, la mer fait des vagues, les oiseaux font cuicui… Mais avec moi, il a voulu faire plus compliqué, il a gravi un palier, comme on dit. Un être complexe, capable de sentiments et de mémoire, ça ne s’improvise pas, il faut de l’ingéniosité, de la précision.

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Le Paradis terrestre

Pendant qu’il s’interroge, je contrôle le fonctionnement de mon corps : précautionneusement, je remue la truffe, tire la langue, agite les pattes… Voilà que je m’efforce de me redresser. Pouf ! À peine suis-je juché sur mes pattes flageolantes, que je m’effondre ! Du coup, la colère m’envahit et décuple mon énergie. Je fais une nouvelle tentative. Miracle ! Ça marche ! Je suis debout ! D’allégresse, je remue la queue. Victorieux, je regarde Dieu mon maître qui me couvre de compliments et de caresses. Je sens qu’on va bien s’amuser, tous les deux, dans ce grand jardin, au matin du monde ! « Bravo, Klebs ! s’exclame-t-il. Brave chien ! » « Wiiip ! » glapis-je d’une petite voix haut perchée. Les jours passent, je grandis. Je suis beau et fort, couvert d’un poil fauve, noir sur le dos, dru et luisant. J’ai des oreilles pointues portées haut sur la tête, un museau allongé, une queue touffue, des pattes solides. Je bois l’eau fraîche des ruisseaux, je mange des poissons et même, de temps en temps, un volatile imprudent. Dieu et moi, on est de grands copains, mais je perçois dans son regard une ombre de tristesse quand je mange d’autres êtres qu’il a créés. Pourtant, à vue de truffe, ils sont d’un échelon inférieur et faits justement pour me servir de nourriture. À ce propos-là, on ne se comprend pas bien, lui et moi. Pour lui, la vie, c’est sacré, puisque c’est lui qui en est la source. Tout cela me semble un peu compliqué, mais je ne le lui dis pas, pour ne pas le vexer.

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Table des matières

Préface, par Dominique Martens …………………………

Introduction ……………………………………………

Chapitre 1. Le Paradis terrestre ………………………… Dieu mon maître… ……………………………………

17 17

Chapitre 2. Caïn et Abel ………………………………… « Qu’as-tu fait de ton frère ? » ……………………………

41 41

Chapitre 3. L’arche de Noé… un confinement salutaire … Les baleines, Câline et moi ………………………………

51 51

Chapitre 4. La tour de Babel …………………………… Orgueil et cacophonie ……………………………………

73 73

Chapitre 5. Abraham, le Père des Croyants ……………… Elle a ri… …………………………………………… Ismaël, « Dieu a entendu » ………………………………

83 83 95

255

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moi, klebs, le chien de dieu Dieu mon maître, vous n’allez pas un peu trop loin ? ……… 95 Isaac, un fils à marier ? ………………………………… 104 Moi, Klebs, le préféré de Rébecca ………………………… 106

Chapitre 6. Esaü et Jacob ……………………………… Pour un plat de lentilles ………………………………… Jacob – Israël ………………………………………… Rachel, ou l’amour patient ………………………………

123 123 135 139

Chapitre 7. Joseph ……………………………………… De la tente de Jacob aux prisons d’Égypte ………………… Moi, Klebs, ministre du pharaon ? ………………………… Tous… sauf Benjamin ………………………………… Des larmes de joie ………………………………………

157 157 179 189 202

Chapitre 8. Moïse en Égypte …………………………… Sauvé des eaux ………………………………………… Fugitif au désert ……………………………………… Et maintenant, va ! …………………………………… Mer rouge et sable jaune …………………………………

211 211 221 233 246

Bibliographie …………………………………………… 251 Table des matières ……………………………………… 255

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Dans la collection « Béthanie » Myriam TONUS, L’Évangile dans la chair, préface d’Albert Rouet, 2020, 264 p. Michel BACQ, L’empathie fait des miracles. Témoignages et exercices, 2020, 156 p. Dominique COLLIN, Croire dans le monde à venir. Lettre de Jacques à nos contemporains, 2020, 132 p. Hugues DELÉTRAZ, Le disciple que Jésus aimait. La Passion vue par Jean, 2020, 240 p. Vincent Flamand, Quand Dieu s’efface…, préface d’Emmanuel Carrère, 2019, 108 p. Erik Galle, À l’école des moines. Vie quotidienne et sagesse monastique, 2019, 144 p. Réginald de Béco, Pour une foi libre. Credo d’un laïc, 2019, 408 p. Emiliano Lambiase, Andrea Marino, Pleine conscience et tradition spirituelle chrétienne, 2018, 276 p. Guy Martinot, Marthe Mahieu-De Praetere, La Viale. Un chemin pour renaître, un lieu pour vivre, 2018, 152 p. Gilberte Degeimbre, Le dernier coup de sonnette. Mes souvenirs, préface de Mgr Vancottem, 2018, 160 p. Anne-Florence Perras, Anne Orcel, Xavier Ernst, Un jeune à la foi, préface de Jean-Marie Petitclerc, 2018, 144 p. Charles Delhez, Trop envie de le dire, 2017, 192 p. Jean-Michel Laurent, Dégonfler des baudruches. Pensées pour inviter à penser, 2017, 128 p. Bruno Régent, La saga d’Abraham, 2017, 240 p. Dolores Aleixandre, La leçon du figuier. Billets d’encouragement. Avec humour, 2017, 176 p. José Luis Sicre Diaz, Satan accuse. Le procès des évangélistes, 2017, 338 p. Rosario Carello, Les coups de fil du pape François. Récits de tendresse, 2017, 152 p. Claire Van Leeuw, Joseph Cardijn. Au nom des jeunes ouvriers, préface d’Étienne Grieu, 2017, 312 p. Giovanni Cucci, Paradis virtuel ou enfer.net ? Risques et possibilités de la révolution digitale, 2016, 120 p. Karin Seethaler, La force de la contemplation. Trouver la guérison dans le silence, 2016, 168 p.

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Gérard Fomerand, Le christianisme intérieur, une voie nouvelle ? 2016, 224 p. Francesco Lorenzi, La route du Soleil, 2016, 368 p. Ghislain du Chéné, Marie, femme de Cléophas. Autobiographie, 2016, 184 p. Gérard Bénéteau, Quelque 2000 ans après… Osez encore y croire, 2016, 96 p. Tommaso Guadagno, Un chemin du cœur. Itinéraire spirituel pour entrer dans le Réseau mondial de Prière du Pape, l’Apostolat de la Prière, 2016, 192 p. Dolores Aleixandre, Aux portes du soir. Vieillir avec splendeur, 2016, 214 p. Bénédicte Oriou, Rassure mes copains, préface de Lytta Basset, 2016, 208 p. Nikolaas Sintobin, Moquez-vous des jésuites… Humour et spiritualité, 2016, 90 p. Christian Vinel, La maladie peut faire grandir. Témoignage et réflexions, préface de Mgr Jean Kockerols, 2015, 142 p. Pape François, 100 textes sur la miséricorde, préface du cardinal Danneels, 2015, 108 p. René Stockman, La boîte de Pandore. Réflexion sur l’euthanasie sous une perspective chrétienne, 2015, 148 p. Jacques Naedts, Saint Monon. Le saint ermite de Nassogne, 2015, 112 p. Robert De Coster, La Parole qui a changé le monde. Six révolutions de Jésus de Nazareth, préface de Jean Delumeau, 2015, 128 p. Nicole Timbal, Pierre Teilhard de Chardin. Un homme de Dieu au cœur de la matière, préface de François Euvé, s.j. et postface de Thierry Magnin, 2015, 470 p. Monique Hébrard, Pour une Église au visage d’Évangile. Douze urgences, 2014, 174 p. Luc Lannoye, Car ils seront consolés. Les grâces de l’écoute et prière, préface de Mgr Léonard, 2014, 280 p. Rosario Carello, 80 fioretti du pape François. Récits authentiques, 2014, 126 p. Juvénal Rutumbu, La Pâque du chrétien, préface de Mgr Vancottem, 2014, 88 p. Corinne Delalande, Quand je rencontre mon frère malade, 2014, 88 p. José Davin, Les personnes homosexuelles. Un arc-en-ciel près des nuages, 2014, 126 p. Michel Salamolard, Communautés chrétiennes. Osez la crise !, 2014, 198 p. José Davin, Lorsque la vie prend de l’âge. Pour continuer sereinement la route, 2013, 136 p. Marthe Mahieu, L’étoile de Nativitas. Monica Nève au cœur des Marolles, 2013, 120 p. et CD audio.

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Jean-Marie de Marneffe, La joie d’un moine. Journal mystique, 2013, 128 p. José Mpongo Ponte, Les voies du bonheur conjugal, 2013, 124 p. Henri Weber, Quand bourgeonne l’espérance. 24 récits tout simples, 2013, 70 p. Arthur Buekens, Quand la Bible parle de pardon, 2013, 142 p. Gérard Fomerand, Renaissance du christianisme. Le retour aux origines, 2013, 284 p. Giorgio Gonella, Le vent parfumé du désert. Sur les traces de Dieu, entre solitude et communion, préface d’Arturo Paoli, 2013, 192 p. José Davin et Paul-Emmanuel Biron, Quand germe la semence. Chemins pour l’Église de demain, 2012, 216 p. Christophe Rouard, Quinze regards sur les apparitions de Beauraing, préface du cardinal Julien Ries, 2012, 244 p. Mgr André-Joseph Léonard, La Divine Tragédie. Libre parcours dans la foi chrétienne, 2012, 122 p. Dan Beaurain-Gaël, François d’Assise, l’insoumis de Dieu, 2012, 424 p. Pascale Dalcq, Et votre joie sera parfaite. Témoignage. Itinéraire d’une résurrection, 2012, 134 p. Pierre Favre, La foi dans la peau. Témoignage, 2012, 244 p. Didier Vandevelde et Bruno Senny, Dieu en rit encore. Perles d’ados, 2012, 126 p. Hubert Jacobs s.j. (dir.), Saints et bienheureux de Belgique, 2012, 136 p.

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Achevé d’imprimer en juin 2020 sur les presses de la Nouvelle Imprimerie Laballery 58500 Clamecy Dépôt légal : juin 2020 Numéro d’impression : 006237 Imprimé en France La Nouvelle Imprimerie Laballery est titulaire de la marque Imprim’Vert®

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Moi, Klebs, le chien de Dieu Pour accompagner les diﬀérents personnages bibliques (Adam, Caïn, Abraham, Joseph, Moïse…), Dieu a créé un chien, Klebs ce qui, en hébreu comme en arabe, signifie : le chien. C’est à ce chien que Dieu confie un rôle tout particulier en lui accordant l’éternité, avec pour mission d’être sur terre, et pour des siècles, une sorte de trait d’union entre Lui et les hommes. Fort de ce statut, Klebs va raconter et commenter, pour la plus grande joie du lecteur, les faits et gestes des personnages bibliques qu’il côtoie. Un livre idéal pour une première approche du texte biblique pour les adultes. « Une petite perle qui vous déplace et vous désarçonne. » Dominique Martens, exégète

Les auteurs

Christian Van den Steen, philosophe, théologien et historien, a collaboré depuis 1970 à la production de nombreux ouvrages historiques ou spécialisés.

ISBN 978-2-87356-855-9 Prix TTC : 19 €

9 782873 568559

www.editionsjesuites.com

Michèle Desmet, bien connue comme écrivaine, a rédigé et publié plusieurs romans, dont certains destinés à la jeunesse, qui ressortissent souvent au genre animalier.