Jean-Luc Maroy
L’ÉCRAN ET LE MIROIR
théologie
donner raison
Théologie et cinéma : les sources du dialogue
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Jean-Luc MAROY
L’écran et le miroir Théologie et cinéma : les sources du dialogue Préface de Yann Calvet
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Donner raison – théologie, 76 Une collection dirigée par Robert Scholtus
Du même auteur Le Sacrifice d’Andreï Tarkovski. Une parabole sur le temps de la fin, Academia/ L’Harmattan, coll. Imaginaires, Louvain-la-Neuve, 2017.
Les illustrations de ce volume bénéficient de l’autorisation des ayants droit. Par ailleurs, certaines sont issues de films tombés dans le domaine public et d’autres sont sous une licence Creative Commons autorisant la commercialisation, avec attribution et reproduction identique (CC-BY ou CC-BY-ND).
© 2020 Éditions jésuites 141, avenue de la Reine, 1030 Bruxelles (Belgique) 14, rue d’Assas, 75006 Paris (France) www.editionsjesuites.com ISBN : 978-2-87299-377-2 DL : 2020/4255/11
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À saintes Odile et Wivine, invoquées par les malvoyants respectivement depuis le viiie et le xiie siècles.
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Trinité suressentielle, plus que divine et plus que bonne, toi qui veilles sur la divine sagesse des chrétiens, dirige-nous vers la plus haute cime plus qu’inconnaissable et plus que lumineuse des Oracles mystiques, là où les mystères simples, absolus et immuables de la théologie ont été ensevelis dans la Ténèbre plus que lumineuse du silence initiateur du secret, faisant surétinceler dans l’obscurité la plus profonde la lumière la plus éclatante et, dans ce qui est complètement impalpable et invisible, emplissant outre mesure de splendeurs de toute beauté les intellects aux yeux clos.
Pseudo-Denys l’Aréopagite C’est parce qu’une dernière fois la nuit rassemble ses forces pour vaincre la lumière, mais c’est dans le dos que la lumière va frapper la nuit. Et d’abord, très doux, comme si on ne voulait pas l’effrayer, le chuchotement que l’homme a perçu il y a longtemps, oh si longtemps, bien avant que l’homme existe, le chuchotement recommence.
Un montage littéraire de Jean-Luc Godard
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REMERCIEMENTS
Cet ouvrage est le fruit d’un cours qui a été donné à l’Université catholique de Louvain en 2017 sur le thème « Cinéma, religion et spiritualité », dans le cadre des « Problèmes actuels de théologie pastorale », à l’initiative de M. Arnaud Join-Lambert. Le cours avait été divisé en trois parties : histoire, par M. Serge Goriely ; pédagogie, par M. Luc Aerens et théologie par moi-même. C’est la partie théologique qui est ici développée et augmentée. La forme finale de ce livre doit beaucoup aux avis et conseils du père Olivier Riaudel, o.p., et à la relecture attentive de M. Georges Jacques. Mes parents, Anne et Claude, m’ont bien aidé par leurs corrections. Enfin, je ne veux pas oublier tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, m’ont encouragé dans l’écriture. Que tous soient ici vivement remerciés.
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PRÉFACE
Yann Calvet1
La brèche ouverte par le cinéma dans la construction de la pensée occidentale ne propose pas, comme cela a été théorisé à partir du début des années vingt par Jean Epstein2, une vision complètement nouvelle de l’univers. Elle s’appuie au contraire sur un ensemble de traditions, qui ont tenté de conserver une forme de pensée qui ne rentre pas toujours dans le carcan conceptuel des idéologies du xxe siècle. La revendication d’une dimension « révolutionnaire » du cinéma, au sens politique comme spirituelle, se fonde à l’orée des années vingt, sur le pouvoir des « images » (au sens large de poétique) contre celle des mots vecteurs d’idéologie et promoteurs de la raison toute puissante. Cette recherche sur la spécificité du langage cinématographique, portée par les différents courants d’avant-garde, aboutit dans l’ensemble à une tentative de dépassement du caractère éminemment concret du signifiant cinématographique, c’est-à-dire à une symbolisation. Un symbole, et c’est aussi valable pour une image cinématographique, ne signifie pas, comme le rappelle René Alleau, quelque chose de prédéterminé à quelqu’un : « Il est à la fois un foyer d’accumulation et de concentration des images et de leurs “charges” affectives et émotionnelles, un vecteur d’orientation analogique de l’intuition, un champ d’aimantation des similitudes anthropologiques, cosmologiques et théologiques évoquées3. » Chez les grands cinéastes, un film offre ainsi toujours plusieurs niveaux de lecture, un sens apparent, immédiatement lisible, mais aussi un contenu latent 1.¥Maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Caen-Normandie, co-directeur de la revue de cinéma Éclipses. Il a publié Cinéma, imaginaire, ésotérisme : Murnau, Dreyer, Tourneur, Lewin, L’Harmattan, Paris, 2003, et co-dirigé des collectifs sur Jim Jarmusch, Abbas Kiarostami et Jean Grémillon. 2.¥Cf. Jean Epstein, Écrits sur le cinéma (1921-1953), 2 vol., Seghers, Paris, 1974. 3.¥R. Alleau, La science des symboles, Payot & Rivages, Paris, 1976, rééd. 1996, p. 57.
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Préface
(pour reprendre la distinction de Marcel Martin dans Le langage cinématographique4) constitué par le sens symbolique, soit donné par le réalisateur luimême, soit celui que le spectateur y voit. En allant plus loin encore, on reconnaît sous le sens littéral des grands films un sens philosophique, un sens politique et/ou social et un quatrième sens, celui qui nous intéresse ici parce qu’il n’est que rarement décrypté, un sens initiatique, métaphysique en son essence, qui présente parfois un caractère religieux ou ésotérique. Le cinéma aurait ainsi permis la réouverture du robinet de l’intuition analogique et symbolique. Il échapperait donc à la pertinence de nos critères de rationalité en embrassant le réel et le spirituel, en recréant une unité qui va de la terre au ciel et en tissant une infinité de correspondances entre les êtres et les choses, cherchant le lien du visible avec l’invisible. « La fonction suprême de l’art, dans toutes les civilisations et à toutes les époques — écrit Amédée Ayfre en 1969 — a toujours été de représenter ou d’évoquer les dieux5. » Face à la crise du sacré qui touche l’Europe d’aprèsguerre, certains auteurs, d’André Bazin à Henri Agel, réaffirment que le cinéma, avant même de représenter la réalité, « y participe au point d’en reproposer toute la profondeur et la consistance, d’en libérer le sens caché, d’en montrer les intimes tressaillements, en un mot d’en exhiber l’essence6 ». Le livre de Jean-Luc Maroy, L’écran et le miroir, s’inscrit dans cette perspective. Il nous propose, du point de vue des méthodes du travail théologique, d’encourager le dialogue entre la théologie et le cinéma. Il pointe avec acuité les manières possibles (apologétique, herméneutique, par une attention portée à l’esthétique…), pour le théologien, d’interroger le cinéma en tenant compte des sciences humaines, car, comme le souligne l’auteur, les préoccupations religieuses contemporaines sont loin d’être éteintes et prennent toutes sortes de formes au cinéma. J’avoue, à cause de ma position de chercheur universitaire, intéressé cependant par le mystère de l’invisible enclos dans l’art cinématographique, avoir un peu hésité à accepter de rédiger la préface de cet ouvrage dont l’enjeu est de corréler une pensée qui s’origine dans une foi (et qui est déjà une vision du monde) avec une capacité d’analyse et d’interprétation. J’ai cependant été rapidement convaincu par le ton ouvert et relativiste de cet ouvrage qui s’appuie sur une grande connaissance des enjeux théoriques liés à la question du rapport général entre le cinéma et le sacré. J’ai aussi apprécié la cinéphilie 4.¥M. Martin, Le langage cinématographique, collection 7ART n° 75, 6e éd., Cerf, Paris, 1994. 5.¥A. Ayffre, Cinéma et mystère, Cerf, Paris, 1969, p. 5. 6.¥Francesco Casetti, Les théories du cinéma depuis 1945, Nathan cinéma, coll. Cinéma – image, Paris, 1999, p. 39.
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Préface
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de l’auteur qui ne se contente pas de citer les cinéastes canoniques du discours apologétique chrétien sur le cinéma, Carl Theodor Dreyer, Robert Bresson, Andrei Tarkovski… Il cite aussi volontiers Jean-Luc Godard, parle des films de Werner Herzog, de Francis Ford Coppola et s’inscrit dans une perspective résolument contemporaine lorsqu’il évoque Denis Villeneuve, James Gray, Ang Lee, Andreï Zviaguintsev, Jim Jarmusch, Abel Ferrara, Xavier Beauvois et beaucoup d’autres. L’ouvrage de Jean-Luc Maroy offre donc une synthèse convaincante et stimulante sur les grandes questions qui jalonnent le discours exégétique chrétien sur le cinéma : Le cinéma est-il de nature religieuse ? Quel est son rapport avec le mythe et le rite ? Permet-il une expérience spirituelle et donne-t-il accès à une forme de transcendance ?… Mais la réflexion s’enracine aussi dans l’expérience esthétique de la grâce, du sacrifice, du miroir, de la question de la représentation de l’ineffable et du pouvoir de révélation du cinéma. Le discours lui-même est souvent équilibré, parlant d’une esthétique cinématographique du sacré plutôt que d’un cinéma qui serait en soi « sacré », redéfinissant dans un contexte religieux les notions de transcendance et les références aux figures précitées. S’interrogeant sur l’articulation entre image, symbole et figure, Jean-Luc Maroy développe une réflexion sur la pensée figurale de l’image en articulant la pensée théologique de la figure de Hans Urs von Balthasar avec celle du philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman : comment les dimensions rationnelles (dogmatiques) et spirituelles s’inscrivent-elles dans une histoire culturelle ? Et d’autre part, comment encouragent-elles les artistes à s’approprier les vérités chrétiennes dans des formes adéquates pour les communautés ? À partir des écrits et des films d’Andreï Tarkovski (principalement Le sacrifice [Offret, 1985]) il réarticule cette pensée figurale de l’image avec l’iconologie en se servant des débats autour de la ressemblance et de la dissemblance (DidiHuberman) et des critiques de la représentation (Roland Barthes). Si l’image cinématographique a le pouvoir de « figurer le paradoxe du réel », n’est-il pas nécessaire de dévoiler ce qu’elle dissimule ? Même si dans un contexte postmoderne, beaucoup de réalisateurs, comme le rappelle l’auteur dans la partie consacrée à l’expérience spirituelle au cinéma, ne sont pas a priori croyants, les films ont souvent quelque chose à voir avec les vertus théologales : foi, espérance, charité, tant elles ont contribué à façonner la vie morale occidentale. J’ajouterais qu’il est, de ce point de vue, indispensable aux chercheurs qui travaillent sur le cinéma de saisir la complexité théologique de ces vertus, l’esthétique, pour paraphraser Tarkovski, rejoignant l’éthique lorsque l’art aspire à une part de vérité. Parce que le cinéma nous offre une possibilité d’introspection sur notre rapport au réel, notre rapport au temps et notre rapport à autrui, il est un lieu privilégié de la
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Préface
compréhension de l’humanité et il donne la possibilité d’un cheminement intérieur. Par la richesse des références théologiques, philosophiques et esthétiques convoquées, par son approche herméneutique et non dogmatique, le livre de Jean-Luc Maroy est donc véritablement stimulant pour tous ceux qui s’intéressent à la profondeur spirituelle de l’art cinématographique et à sa part de mystère.
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INTRODUCTION
Dans la dernière séquence de Grand Canyon de Lawrence Kasdan (1991), Davis (Steve Martin) explique à son fils Mack (Kevin Kline) : « Mack, tu as vu un film qui s’appelle Les voyages de Sullivan ? — Non. — C’est une partie de ton problème, tu n’as pas vu assez de films. Toutes les énigmes de la vie ont leurs réponses dans les films. C’est l’histoire d’un pauvre mec qui a perdu son chemin. Il fait des films comme moi et il oublie pendant un moment ce qu’il est venu faire sur la terre. Mais heureusement il retrouve son chemin. Ça arrive, Mack. Tu devrais le voir. »
Grand Canyon (1991) © 20th Century Fox.
La scène se passe devant la gigantesque porte d’un studio de cinéma à Hollywood, en plan moyen puis général. Or, le personnage s’est montré cynique tout au long du film : producteur, il a trouvé richesse et succès en étalant une violence crue et gratuite dans ses films. S’il a connu un bref moment de « conversion », en subissant lui-même la violence d’un voleur
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Introduction
(il a été blessé par balle pour sa montre Rolex), il est revenu à la recette du succès, dit-il, parce qu’il réalise les films que les gens veulent voir, qui reflètent l’époque : violents dans une époque violente, ce qui, pense-t-il, les empêche d’être eux-mêmes violents. Il leur montre donc « la vérité de la vie », comme dirait Tarkovski, et prétend le faire mieux que d’autres. Le film dont parle Davis existe vraiment1. En le voyant boiter et entrer dans l’obscurité du studio, je songeais un instant au combat de Jacob : luttant contre Dieu, puis vaincu par lui, Jacob boite, comme Davis, frappé à la hanche (Gn 32, 23-32). Davis laisse le spectateur perplexe : à quoi cela lui a-t-il servi de subir la violence dans sa propre chair ? Pourquoi n’a-t-elle rien changé en lui ? Le combat au milieu du gué, au milieu du Yabboq, dont le mot rappelle le verbe lutter (racine : ‘bq en hébreu) peut suggérer aujourd’hui la difficulté de se laisser saisir par Dieu, de renoncer à la violence, chose que Davis est incapable de faire dans ses films, parce qu’elle fait recette et satisfait une vision du monde. Davis joue donc le cinéma contre l’expérience de sa vie, et pourtant le film de Kasdan expose la question comme pour nous y faire réfléchir. Il ne s’agit pas d’être d’accord ou non avec Davis, mais de se demander s’il n’y a pas de l’occulté, de la nuit dans son raisonnement, qui fait écran et l’empêche de voir le Dieu qui lutte pour la paix. Alors, reprenons la remarque initiale de Davis à Mack et demandons-nous : le cinéma répond-il à toutes les énigmes de la vie humaine ? Probablement pas. La part de grâce peut y être occultée, si elle est présente, et dans ce dernier cas, n’être perçue que par certains spectateurs. Il y aurait donc toujours, pour revenir au combat de Jacob, une lutte avec « un personnage mystérieux », un gué à franchir, un lieu à nommer (Penuel, « Face de Dieu »), tandis que l’image (ou la lumière) perce l’obscurité : celle qu’on ne voit qu’un instant en signe de celle qui ne sera jamais vue, mais qui sera toujours désirée. Comme le dit Godard : « Puisque le vrai cinéma était celui qui ne peut se voir. N’était que celui-là2 », rejoignant en cela, le sachant ou non, la 1.¥Sullivan’s Travels (Les voyages de Sullivan) de Preston Sturges (1941). « John Lloyd Sullivan, un célèbre auteur de comédies à succès, veut désormais écrire un grand film social qui renverrait aux spectateurs l’image du monde en crise. Il décide de se déguiser en SDF et de se mêler aux déshérités. Ses producteurs, soucieux de ne pas le perdre, le font suivre par une équipe de journalistes, qu'ils chargent, en outre, de réaliser sur l’odyssée de leur cinéaste favori un reportage qui assurera la publicité du film. Au cours de son périple aventureux, Sullivan est détroussé par un compagnon de misère. À son réveil, devenu amnésique, il ne se souvient plus de rien et finit par se retrouver au bagne… » URL : telerama.fr/cinema/films/les-voyages-de-sullivan,17479.php (consulté le 21/11/2017). 2.¥Jean-Luc Godard, Histoire(s) du cinéma [3B : Une vague nouvelle], Gallimard, Paris, 1998, p. 142 [DVD : 3B, 15’40’’].
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conception de la mystique chez Grégoire de Nysse : « Voir consiste à ne pas voir3. » En 2008, dans les Ephemerides Theologicae Lovanienses, Arnaud JoinLambert et Serge Goriely terminaient leur article sur quelques questions : « Comment des recherches sur le cinéma peuvent-elles éviter l’écueil de se contenter d’un registre descriptif, ou d’un assemblage de critiques disparates ? Comment parvenir à une véritable corrélation entre les apports des différentes disciplines (histoire, philosophie, linguistique, théologie, sociologie, sciences de la communication, etc. ?)4 ? » Comment, au fond, contribuer à une théologie qui interroge le cinéma en tenant compte des sciences humaines ? Le présent ouvrage ne prétend pas répondre à l’ensemble de ces questions, loin de là, mais une question le traverse : qu’arrive-t-il si on fait dialoguer théologie et cinéma ? Comment envisager sous l’angle théologique les films, l’esthétique, la pensée du cinéma ? La théologie est appelée à produire un discours sur le sens des choses. Que ce sens soit « donné », comme dans la Révélation, ou qu’il s’agisse de le « découvrir » dans la réalité, l’histoire, les arts, en y devinant la présence de Dieu, qu’il s’agisse de le « créer », en corrélant ensemble des univers de pensée et d’action qui ne dialoguent pas, ou même de l’« imaginer », là où l’expérience et la pensée font défaut, la théologie ne peut se contenter de l’analyse des faits, des dispositifs, des structures, des signes, des stratégies, c’est-à-dire d’en rester au registre phénoménal. La théologie interprète nécessairement, à partir de sa propre expérience de Dieu, le monde qui l’entoure. Son univers est inconfortable, toujours en déplacement entre la grâce qui se donne et la nature humaine qui la reçoit. Transposé au cinéma, ce déplacement se traduit par une pensée prise entre le visible et l’invisible de l’image, entre le « champ » et le « hors-champ », entre le dit et le non-dit, entre l’arrière-fond philosophique des interprétations, et son propre univers culturel. En présentant Edward Farley dans son article sur les approches théologiques5, Robert K. Johnston, théologien, rappelle que la théologie, à l’époque prémoderne, n’a pas toujours distingué ce qui relève de la vertu de 3.¥En fait une pensée résumée par Jean Daniélou, commentant Grégoire de Nysse qui écrit ceci : « C’est en cela que consiste la véritable connaissance de celui [Dieu] qu’il cherche et sa vraie vision, dans le fait de ne pas voir, parce que celui qu’il cherche transcende toute connaissance, séparé de toute part par son incompréhensibilité, comme par une ténèbre » (Vie de Moïse, II, 163, Cerf, coll. Sources chrétiennes, Paris, 1, 1968, 3e éd., p. 211-212). 4.¥A. Join-Lambert et S. Goriely, « Cinéma, religion et spiritualité. Actualité de la recherche », Ephemerides Theologicae Lovanienses, 84/4, 2008, p. 562. 5.¥R.K. Johnston, « Theological approaches », dans John Lyden (éd.), The Routledge companion to Religion and Film, Routledge, Londres/New York, 2009, p. 314. On retrouve ces subdivisions chez Nicolas Steeves et Frank Pierobon par exemple, dont les champs de travail sont pourtant distincts l’un de l’autre (le premier est théologien, le second philosophe).
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l’âme humaine ou de la sagesse liée à la foi, d’une discipline, d’une école, qui implique elle-même une pédagogie, une démarche rationnelle et objective. Il y aurait donc différents genres de théologie : le mot, dit-il, est « fondamentalement ambigu6 ». L’ambiguïté vient peut-être de l’emploi par Aristote du mot épistémè (science, savoir, connaissance) qui signifie autant un savoir acquis par délibération et/ou enquête que « vraie connaissance » (« true knowledge »). Aux deux genres identifiés, ajoute Johnston, il faut en ajouter un troisième : le type de théologie qui forme les ministres du culte et qui a une visée pratique, pastorale, catéchétique, liturgique, sacramentelle. Jolyon Mitchell, appliquant ceci au cinéma, reconnaît qu’il existe une littérature dans les trois genres ; les uns peuvent chercher à découvrir ce que tel film révèle de Dieu, comme lieu d’expérience spirituelle, les autres comme source de pensée pour le travail théologique, d’autres encore comme outil, moyen dans le cadre de la pastorale ou de l’enseignement religieux. Ces différentes approches sont légitimes et complémentaires. C’est bien parce que le cinéma parle de questions religieuses et artistiques qui peuvent émouvoir qu’on peut ensuite les réfléchir et systématiser et ensuite y recourir dans un cadre pastoral, dans l’enseignement religieux, au cours d’une retraite, dans un ciné-club, avec les limites qu’impose le contexte. Pour ma part, sans négliger certaines questions plus pratiques7, j’ai préféré centrer la réflexion autour de l’articulation entre le premier et le second pôle : comment donner à penser l’émotion cinématographique sur le plan théologique, dans quelle mesure le cinéma contribue-t-il au développement de la vie spirituelle ? Dans certains films de fiction ou documentaires, il y a des dimensions (par exemple narratives) que la réflexion théologique peut chercher à comprendre ou éclairer, en mobilisant ses différentes disciplines et en s’appuyant en particulier sur ce grand livre d’histoires qu’est la Bible. Au vu des aspects religieux et spirituels dans certains films, de grandes questions surgissent. Est-il possible d’imaginer que le cinéma participe de l’évolution spirituelle de l’humanité ? En popularisant le message évangélique, même de façon non explicite, le cinéma permet par exemple aux cultures de se rencontrer. Certains films apportent une dimension symbolique, religieuse à une population qui ne fréquente pas nécessairement les églises, les temples, les mosquées. Le cinéma, mieux que d’autres arts, ouvre le regard sur un monde (celui du film) dans un monde (la réalité) en focalisant l’attention du spectateur sur telle ou telle problématique de la vie 6.¥Edward Farley, Theologia : The Fragmentation and Unity of Theological Education, Fortress, Philadelphie, 1983, p. 29-48. 7.¥Voir par exemple ch. I.1 (p. 30) en ce qui concerne les questions liturgiques et ch. II.2 (p. 91) pour la mise en perspective de la théologie pratique comme approche de l’esthétique et du cinéma.
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humaine. Cet aspect de « double » ou « triple » point de vue invite à penser le monde comme un phénomène (une « apparition ») ouvert sur une origine et une fin dont le sens est à découvrir. À partir de là, il est possible d’interroger les dispositifs cinématographiques et leur mise en jeu fictionnelle. On peut confronter la pensée et la théorie du cinéma, leurs sources philosophiques, avec des questions proprement théologiques. On peut s’interroger sur l’image et l’image animée — ce que lui ajoute la dimension du temps, du son, ce qui relève des perceptions des spectateurs. Tant que Dieu restera « caché » et « invisible », et son image de l’ordre de la représentation plutôt que de la vision, l’image oscillera toujours entre la matérialité de ses formes identifiables à l’écran et l’énigme, le mystère, le sacré et de façon générale ce qui demande interprétation. Par ailleurs, nous voyons que la vie des hommes et des femmes aujourd’hui est toujours plus dépendante des contenus médiatisés par les écrans, auxquels ils contribuent de façon plus active (jusqu’à décider du déroulement du film lui-même, ainsi d’un épisode de la série Black Mirror : Bandersnatch). Ainsi le cinéma peut fusionner en partie avec le jeu vidéo. Se rappeler que les images ont un rapport au symbolique et au religieux permet d’interroger leur « profanité » réelle ou supposée telle. À cela, il faut ajouter que les bouleversements économiques, culturels et sociaux dans le monde inquiètent et bousculent les représentations du divin, par exemple dans la manière dont une religion est reçue comme fondement de l’identité d’une culture, d’un peuple, d’une famille, d’une nation, d’un continent et pour chacun en particulier. De façon plus générale, chaque religion, en fonction de sa tradition, a tenté de trouver des réponses au problème de la présence d’un monde invisible qui influencerait et agirait sur le monde visible, sans qu’on puisse le maîtriser — ceux qui « voient » (les prophètes) ayant ainsi des choses à dire à ceux qui ne voient pas. Mais les premiers ont souvent été persécutés par les seconds. Le cinéma dans l’histoire, avec sa présence aujourd’hui massive dans le monde de la culture, a inventé de nouveaux regards sur le sacré et sa présence. Le caractère fictionnel du film bouscule les rapports traditionnels entre les images et les paroles prophétiques : dans une société fortement sécularisée et dominée par la rationalité, elles n’en continuent pas moins de fasciner, et le cinéma construit bien des visions et prophéties de toutes pièces auxquelles le spectateur accorde souvent du crédit, abolissant la distance pourtant nécessaire entre le film et lui. Les dispositifs mobilisés par le cinéma ont peut-être eux-mêmes quelque chose à voir avec l’idée de sanctuaire. La salle de projection est parfois un lieu de « révélation » où des « stars » vont se produire et délivrer une image sublime (surtout dans les années 1930), parfois dans un monde fantastique où l’on va participer d’une grande aventure commune. Les questions de la
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vie et de la destinée sont aussi reliées à ce « monde divin » et attisent les passions en se laissant approprier, rejeter, questionner… Il faut pourtant souligner que les cinéastes utilisent des procédés pour évoquer le monde surnaturel ou spirituel souvent éloignés de la doctrine et des usages esthétiques dans les religions qui, de leur côté, s’expriment pourtant depuis longtemps par les arts, mais pourtant si peu… par le cinéma. Le cinéma joue-t-il donc un rôle réinstitutionnalisant sur le plan religieux ? De tous les arts, il est déjà celui qui a le plus grand impact culturel au monde, avec la musique. Il est le « lieu » par lequel l’individu approfondit le sens de ce qui le relie à l’ensemble de l’humanité, à la nature et au cosmos. Au cinéma, le spectateur plonge dans le passé ou dans le plus improbable avenir pour expérimenter des univers possibles qui questionnent le sens de la vie. En regardant un film, il se confronte à des personnages qui interprètent l’histoire de façon réelle ou imaginaire, ce qui lui permet de faire sien tel ou tel point de vue. La différence avec les jeux vidéo qui créent des « mondes persistants », ludiques ou non, véritables plateformes de vie sociale, est ici à noter. Si le cinéma favorise la discussion après la vision du film entre spectateurs pour interpréter un « objet » d’abord extérieur à eux, l’univers virtuel est un monde de substitution par rapport au monde réel : en rompant plus nettement avec ce dernier, il dissout la capacité d’en sortir et de poser sur lui un œil extérieur et critique. Dans certains jeux vidéo, il n’y a ni commencement ni fin, mais la proposition labyrinthique d’une vie dématérialisée, pour procurer à des esprits sans corps des joies bien pauvres. Si le cinéma réinstitutionnalise le « spirituel » comme dimension intégrative du sens de la vie, on voit pourtant que la question du rapport au réel reste entière, la barrière qu’il maintient n’est pas demeurée intacte face au désir d’immersion, dont le jeu vidéo propose d’autres expériences. Le théologien peut donc se demander comment le cinéma déploie les représentations du divin, du sacré, tandis que cet art mise encore sur l’histoire et son sens. On voit ici que la question de l’autorité est importante. Dans l’épisode pilote de la première saison de The Leftovers (2014), la maire d’une petite ville américaine prend la parole lors d’une commémoration des « disparus » pour exprimer les sentiments qui habitent le cœur de ceux qui ont perdu un parent proche. Ni le prêtre ni le rabbin qui sont pourtant présents et ont leur place sur l’estrade n’interviennent… De plus, on ne les voit pas pendant toute la durée de l’épisode (curieusement, des croyants sont entendus à la télévision, dans le cadre de débats, mais uniquement là). Le cinéma et les séries TV révèlent ainsi quelque chose de la dramatisation des rapports de l’homme au mystère, et pose d’emblée la problématique de l’institution comme pourvoyeuse de sens : ici, c’est la série elle-même qui se charge de distribuer les pouvoirs, de déterminer leur impact sociétal. Dans
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The Leftovers, les habitants doivent se débrouiller pour tenter de comprendre ce qui leur arrive sans l’aide, apparemment, de ceux qui ont un rôle social et des compétences pour les y aider, qu’ils soient prêtres ou rabbins. Au cinéma, la richesse et la profondeur de la réalité ne sont accessibles que par un récit, une mise en scène, un jeu d’acteurs, une composition musicale. Le réalisateur et le producteur « filtrent » donc l’accès au réel, que ce soit dans l’écriture, la prise de vue, ou au montage. Le cinéma sculpte de cette façon une mémoire sensorielle fictive ou en questionnement sur la fiction. L’homme contemporain, morcelé à travers ses multiples activités, cherche aussi une « unité intérieure » qui permet de donner un sens à sa vie et le cinéma permet parfois de coller les morceaux, ou, à l’inverse, de prendre conscience de la fragmentation intérieure. Dans American Psycho de Mary Harron (2000), le personnage de Patrick Bateman (Christian Bale) est une icône de cette division intérieure insupportable dans une existence vide qui ne se surmonte pas. Dans la mesure où l’être humain a besoin de se projeter dans l’avenir pour donner sens au présent, le cinéma, art de la projection, rappellerait l’« horizon » indépassable de la condition humaine en quête d’absolu, de principes, ou de valeurs pérennes, voire d’éternité. Si on ajoute à cela que, pour un chrétien ou un juif, l’homme est créé à l’image de Dieu, alors est inscrit au plus profond du cœur humain le désir de la Source à laquelle il faut tenter d’accéder pour « se » connaître et comprendre, pour revêtir l’immortalité. Dans The Fountain de Darren Aronofsky (2006), présent, passé et avenir, rêve, imaginaire et réel, bouddhisme, christianisme et judaïsme, New Age sont inextricablement mêlés, comme désir fantasmatique de surmonter le deuil de l’être aimé disparu et l’inéluctabilité de la mort. Il y a aussi le revers de la médaille : les films ou les émissions de TV peuvent renvoyer le spectateur à un état infantile. Des ambitions fantasmatiques peuvent naître du souvenir. Ainsi, dans Citizen Kane d’Orson Welles (1941), le ressort secret d’une ambition dévorante se trouve dans un passé idéalisé, jamais dépassé. Une métaphore du cinéma et de la vie elle-même ? Peut-être faut-il alors voir le film de Welles, et c’est ce que j’aimerais souligner en terminant, comme une grande métaphore du cinéma lui-même, ou plutôt du dispositif cinématographique qui, comme les réminiscences régressives associées à « Rosebud » chez Kane, fait appel aux pulsions régressives du spectateur et le ramène au temps de son enfance, au temps de la fusion avec la mère8. 8.¥André Gaudreault, « La métaphore au cinéma, un tro(m)pe l’œil ? », dans Joseph Mélançon (dir.), Les métaphores de la culture, Presses de l’Université Laval, Québec, 992, p. 290.
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Une projection « éclaire », mais aussi « renvoie à la nuit » du monde humain. Pour certains, le cinéma manifeste la maîtrise autant que l’expression achevée, intime, des désirs les plus profonds ; pour d’autres, leur dévoiement ou l’illusion d’une existence jamais vécue, le pis-aller du vide contemporain existentiel. Entre la vie désirable, « rêvée », et la « vraie vie », il y a au cinéma des liens troubles, et ce n’est pas toujours la fiction qui en exprime le moins la profondeur. « La fiction est le plus impur, le plus humble, le plus humain de tous les arts9. » Misère du cœur humain ou expression des désirs profonds qui appellent à une vie plus heureuse, inaccessible ? Aujourd’hui, d’une certaine manière, le problème esthétique a tendance à déborder tous les autres problèmes de la vie. La distinction entre fiction et réalité est parfois trouble, par les manques de recul, de capacité et d’analyse de l’image dans la population. Le flot d’images quotidiennes que reçoit un homme occidental moyen oblige à s’interroger sur le statut de celles-ci, leur valeur, leur crédibilité, leur capacité à influencer pensées et comportements. En étudiant le cinéma, on découvre un monde de fantasmes, d’imaginaires, de soucis et d’angoisses qui ne sont pas vécus ou exprimés dans les églises, mais qui occupent la pensée des hommes et femmes, souvent plus profondément que les convictions religieuses, et qui l’emportent souvent sur elles. Elles occupent l’espace mental et l’imaginaire par l’attention qu’elles requièrent. Le cinéma apparaît simultanément comme art et technique, comme langage et communication, comme récit du temps et expression de l’espace et du mouvement. Il entretient des rapports profonds avec l’histoire et la culture. D’un point de vue théologique, il interroge la manière dont les arts jouent le rôle de « passeurs », de « médiateurs » entre l’Église et la société, des mondes qui ne servent plus de « miroirs » l’un à l’autre — séparés par un écran « horizontal » postmoderne (qui se pense comme expression ultime de l’histoire, en en barrant les interprétations religieuses). Le cinéma et les autres arts constituent à cet égard un lieu d’appel et de prise de conscience des bouleversements historiques et de la nécessité de leur interprétation spirituelle. L’art cinématographique rappelle que l’interprétation n’est pas plus réservée à la société postmoderne qu’aux églises. Il se propose comme un point de vue du tout sur le tout en confrontant les points de vue dans un dialogue à voix multiples. Gilles Deleuze a montré en son temps que le cinéma reflétait les bouleversements de la culture et que le rapport à l’action et au temps était décisif pour en élucider l’évolution. Sous cet angle, la théologie n’a pas seulement 9.¥Flannery O’Connor, Œuvres complètes, Gallimard, Paris, 2009, p. 911.
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pour fonction de « rendre crédible » l’idée de Dieu (et par là de justifier sa propre démarche dans un monde athée ou agnostique), mais aussi d’inviter à discerner ce qui, dans la culture, serait signe de la présence de Dieu ou, à l’inverse, des conséquences de sa mise en congé arbitraire. On peut penser ici à L’adieu aux armes de Frank Borzage (1932), à partir du roman d’Ernest Hemingway. Par un tour de force connu de lui seul, le réalisateur a réussi à exprimer, bien au-delà du récit filmique, le tragique de la condition humaine, la folie des hommes qui se font la guerre. Mais il n’y a de guerre qu’à l’amour qui défie la mort. Le climat spirituel du film montre à souhait que Dieu agit à travers l’histoire et à travers chaque individu, mais aussi au-delà des événements : destinée collective et destinée individuelle sont ici inextricablement mêlées. Ainsi de la prière du croyant qui peut hâter, au milieu de la catastrophe d’un amour perdu, la paix dans le monde. Comme dans l’Apocalypse, le mariage, chez Borzage, déborde le caractère institutionnel et sacramentel, pour revêtir une dimension cosmique.
A Farewell to Arms (1932) © Paramout Pictures.
L’analyse et l’esthétique des films renvoient donc à la manière dont les films véhiculent une pensée sur le monde, ce qui peut ensuite avoir une incidence sur les questions religieuses et spirituelles de notre temps. Au reste, il en est ainsi depuis le xixe siècle : depuis que la pensée s’est en quelque sorte
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« disjointe » du réel (malgré les efforts de Hegel), un réel devenu de plus en plus incompréhensible et insaisissable (et impliquant une mobilisation croissante de la rationalité pour, au contraire, en éclairer tous les aspects), un nouveau regard est nécessaire, qui puisse libérer une parole critique, mais reconnaissante pour ce qui « est » et tombe sous les sens. S’agit-il d’un détour ? Sûrement, mais un détour qui vaut bien celui de Moïse cherchant à voir de plus près un buisson qui brûle sans se consumer (comme une image cinématographique) : la trace du mystère est toujours « dans » le réel même si elle le déborde. En tout cas, le réel n’en est pas détruit. Il en reçut la plus magnifique des récompenses : une nouvelle révélation du Nom divin (Ex 3, 1-14). Ce fut donc une Image et une Parole qui « révélèrent » une Présence cachée. Regardons maintenant comment cette étude est structurée et les raisons pour lesquelles les différents chapitres se déroulent dans tel ordre. Dans le premier chapitre, on montrera que le cinéma peut s’approcher théologiquement par différents angles, philosophiques et théologiques. Le savoir et la pratique y constituent autant de sources dans lesquelles puiser et penser des rapports possibles. Quelques exemples sont parlants. En tant que spectacle et mise en scène, le cinéma partage avec la liturgie une dimension de représentation, de symbolisation, voire parfois de célébration, dans les limites contenues aux genres. La théologie de la création suggère d’approcher le cinéma par l’art (un film est un artefact). Sur le plan philosophique, la phénoménologie invite à voir dans le cinéma le lieu d’une donation de sens, comme un « phénomène saturé » (Jean-Luc Marion, Alain Bonfand) lorsqu’un rapport au transcendant s’établit ou est évoqué. L’herméneutique rappelle la nécessité du travail d’interprétation. Dans un deuxième chapitre, on explorera les méthodes du travail théologique. Dans ce cadre, on a voulu mettre en évidence les ressources qu’offre un dialogue entre la théologie et le cinéma. En conceptualisant la démarche dialogale, on se rend compte que l’analyse et la prise en compte du langage cinématographique jouent un rôle important, mais aussi l’histoire de l’art et celle du cinéma. L’expérience spectatorielle, faite d’interactions entre la sensibilité et la raison, légitimise la spécificité de l’approche. Le spectateur dialogue simultanément avec lui-même et avec le film. Dans un troisième chapitre, on mettra en évidence les accointances que le cinéma partage avec le monde religieux. En effet, l’art cinématographique mobilise aussi en l’homme des dimensions qui sont traditionnellement reliées au monde sacral. On pourrait le dire aussi du football ou d’autres activités humaines « totalisantes » comme la musique pop ou rock capable de l’homme en extase (hors de soi). Même si certaines de ces expériences ne sont que des succédanés de réalités plus hautes qu’elles signalent peut-être, elles expriment
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pourtant le fait que l’homme trouve ses plus grandes joies non dans le narcissisme, ou les plaisirs éphémères, mais dans des formes de communion et de fraternité, qui transcendent le « moi ». Ainsi, le cinéma puise dans des mythes, de grandes fresques historiques, des tableaux bibliques, la « matière » de l’événement spirituel et religieux, ce qui invite le spectateur à « communier » à une réalité plus haute, où il s’oublie parfois avec joie. On mettra dès lors en évidence une notion clé, déjà amplement explorée par les théologiens du cinéma, celle de « révélation ». On montrera l’actualité des débats autour de cette question, déjà ancienne, avec Henri Agel : d’abord entre « réel » et « esprit », ensuite autour de la notion de « sacré », puis entre « art » et « sacré » et enfin autour de celle de la « transcendance ». On terminera sur une étude de la place du « miroir », comme « image de l’image », dans ses aspects de « réflexion », mais aussi d’« illusion ». Dans un quatrième chapitre, on abordera une autre notion clé, celle de « figure ». Qu’est-ce que le cinéma assume du rapport symbolique au temps, à la ritualité que l’on ne retrouve pratiquement plus dans les sociétés sécularisées ? Il faudrait reprendre le vocabulaire de Paul Ricœur (préfiguration, refiguration10), mais on se concentrera surtout sur l’archéologie de la dimension figurale de l’image. Les pères de l’Église, qui ont lutté contre le paganisme et l’idolâtrie, et qui ont formalisé la réflexion sur l’icône, continuent à inspirer ici, c’est surprenant, la pensée philosophique et esthétique contemporaine (M.-J. Mondzain par exemple). Dans un cinquième chapitre, on essaiera de préciser en quoi pourrait consister l’expérience spirituelle au cinéma. Le spectateur est toujours avide de surnaturel, de magie, d’héroïsme, de phénomènes étranges, de visites extraterrestres, de combats spectaculaires entre le bien et le mal. Nous montrerons que de nombreux aspects spirituels dans un film sont à l’œuvre au travers du réalisme, du temps, de l’altérité, du récit, du son (musique, bruitage, voix), et constituent la matrice d’une expérience sensible d’une présence invisible. Dans le sixième et dernier chapitre, on abordera la question de l’imaginaire. On verra avec Maxime Gorki que le cinéma tient du « royaume des 10.¥Pour le dire rapidement : préfiguration concerne les intentions de l’auteur, ses déterminations (y compris celles venant de Dieu), refiguration concerne la manière dont le texte ou l’image travaille le lecteur ou le spectateur selon qu’il adhère ou non au lecteur ou au spectateur implicite. Celui-ci distingue encore trois mouvements : « La stratégie en tant que fomentée par l’auteur et dirigée vers le lecteur », « l’inscription de cette stratégie dans la configuration littéraire » et « la réponse du lecteur considéré lui-même soit comme sujet-lisant, soit comme public récepteur ». Cf. Paul Ricœur, Temps et récit, 3. Le temps raconté, Seuil, coll. Points, Paris, 1985, p. 231. Voir aussi penserlanarrativite.net/documentation/bibliographie/ricoeur (consulté le 03/05/2017).
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ombres ». Avec le bouleversement des témoignages (y compris photos et films) rapportés des camps de concentration et d’extermination, l’image se lie à la survivance. Mais l’imaginaire offre la possibilité d’échapper à un monde de plus en plus organisé par la productivité et la compétitivité au nom de la rationalité. Il permet de rêver d’un autre monde, à défaut de pouvoir vivre sans angoisse dans la réalité. Il peut être perçu comme la matrice du symbolique, l’instance qui mobilise énergies psychiques et mentales, et qui peut faire apparaître la grâce (paradoxalement parfois en marquant les effets de son absence, on l’a évoqué). Si le film Avatar de James Cameron (2009) a eu tant de succès, c’est qu’il présentait un monde rêvé, en communion avec la nature, « prémoderne », opposé à la froide technicité militaire, et permettant le dépassement de soi, en opposition au volontarisme narcissique d’une humanité colonisatrice et arrogante face aux « autres ». Bref, un monde « utopique » qui interroge un Occident trop centré sur son bien-être et qui aime « rêver d’une autre vie ». Le cinéma, plus que tout autre art, invite à poser un regard sur l’espèce « voyante » qu’est notre humanité : ce qu’elle voit, comment elle le voit, ce qu’elle désire voir. Entre « écran » et « miroir » le cinéma dialogue avec l’image de soi, le reflet de la réalité et l’invisible de l’image. Entre occultation et révélation, le cinéma fait naviguer l’être humain dans le no man’s land des images animées, là où se forme une dimension de l’expérience spirituelle, et parfois la présence de Dieu y apparaît au travers des rapports compliqués entre la nature et la culture, la conscience de soi et du monde, l’art et la technique, la foi et l’incroyance…
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Chapitre premier SOURCES THÉOLOGIQUES ET PHILOSOPHIQUES Au cinéma, la métaphysique se change en physique. Juliette Cerf
Pourquoi le cinéma et la théologie sont-ils appelés à se rencontrer ? Un mot d’Ernst Cassirer (1874-1945) peut nous mettre sur la voie : La réalité physique semble s’effacer au fur et à mesure que se développe l’activité symbolique de l’homme. Au lieu d’être en rapport avec les choses elles-mêmes, l’homme est, en un certain sens, constamment en train de converser avec lui-même. Il s’est tellement entouré de formes linguistiques, d’images artistiques, de symboles mythologiques ou de rites religieux qu’il ne peut plus voir ou appréhender quoi que ce soit sans l’interposition d’un média artificiel1.
Et Serge Daney, critique de cinéma, écrit de son côté : La vérité du cinéma c’est l’enregistrement ; en sortir, c’est sortir du cinéma. Sauf que ce qui est enregistré peut avoir une sacrée histoire. Cet art de l’enregistrement, il ne faut pas avoir peur de le mettre en rapport avec une histoire plus ancienne de l’image dans les sociétés occidentales, en passer par la théologie… Je n’attends rien d’un cinéma qui se nourrirait de lui-même2…
Si la théologie peut être mise en dialogue avec le cinéma, c’est parce que les films enregistrent un réel, une histoire et expriment tout à la fois les « formes linguistiques, les images artistiques, les symboles… mythologiques ou religieux » du monde, de la culture et de la vie en société. Or, en tant que média, les films interprètent le réel, tandis que le Christ, affirmera le croyant, lui révèle son sens. Fait rare dans les publications cinématographiques, Serge Daney encourage les critiques de cinéma à s’intéresser à la théologie 1.¥E. Cassirer, Essai sur l’homme, Minuit, Paris, 976, p. 43. Une citation de Neil Postman, Se distraire à en mourir (1985), Nova, Pluriel, Paris, 2010, p. 28. 2.¥S. Daney cité dans Suzanne Liandrat-Guigues et Jean-Louis Leutrat, Penser le cinéma, Klincksiek, coll. Études, Paris, 2001, p. 59.
En lecture partielle‌
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INDEX DES FILMS 8 mm (Schumacher, 1999) : 144, 250 8 ½ (Fellini, 1963) : 41 21 grammes (Iñárritu, 2003) : 143 2001, Odyssée de l’espace (Kubrick, 1968) : 149 2012 (Emmerich, 2009) : 89, 107 À bord du Darjeeling Limited (Anderson, 2007) : 260 Les Actes des Apôtres (Rossellini, 1968) : 161 L’adieu aux armes (Borzage, 1932) : 23, 112, 231 Aguirre, la colère de Dieu (Herzog, 1972) : 100, 121, 122 Les ailes du désir (Wenders, 1987) : 245, 270 Alice au pays des merveilles (Burton, 2010) : 140 Allemagne année zéro (Rossellini, 1947) : 53, 56 Amazing Grace (Apted, 2006) : 138 American Beauty (Mendes, 1999) : 43, 142 American Psycho (Harron, 2000) : 21 Andreï Roublev (Tarkovski, 1966) : 169, 170, 216 Les anges du péché (Bresson, 1943) : 161 L’Apocalypse (Mordillat, Prieur, 2008) : 164 Apocalypse Now (Coppola, 1979) : 121 L’apparition (Giannoli, 2018) : 236 L’arbre (Bertucelli, 2010) : 246 L’associé du diable (Hackford, 1997) : 237 Au-delà de la gloire (Fuller, 1980) : 247 Au hasard Balthazar (Bresson, 1966) : 159, 311
Au revoir là-haut (Dupontel, 2017) : 288 L’Aurore (Murnau, 1927) : 131 Avalon (Oshii, 2001) : 271 Avatar (Cameron, 2009) : 26, 160, 179, 180, 237 Les aventures de Rabbi Jacob (Oury, 1973) : 145 Babel (Iñárritu, 2006) : 51, 143, 144 Bad Lieutenant (Ferrara, 1992) : 108, 222, 236 Bagdad Café (Adlon, 1987) : 243 Le bannissement (Zviaguintsev, 2006) : 222, 240 Baraka (Fricke, 2008) : 36, 37 Barberousse (Kurosawa, 1965) : 158 Batalla en el cielo (Reygadas, 2005) : 236 A Beautiful Day (Ramsay, 2017) : 43 Becket (Glenville, 1965) : 159 La Belle et la Bête (Cocteau, 1947) : 134 Ben Hur (Wyler, 1959) : 81, 159, 215, 216 Bienvenue à Gattaca (Niccol, 1997) : 290 Bienvenue, mister Chance (Ashby, 1979): 109 The Big Short : le casse du siècle (McKay, 2015) : 237 Birdman (Iñárritu, 2014) : 41 Black Mirror (série, 2011-…) : 19 Blade Runner (Scott, 1982) : 166 Blade Runner 2049 (Villeneuve, 2017) : 165, 239 Blood Father (Richet, 2016) : 279 Breaking the Waves (Trier, 1996) : 139 Bruce le tout-puissant (Shadyac, 2003) : 145 Bumblebee (Knight, 2018) : 190
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Index des films
Le cabinet du docteur Caligari (Wiene, 1920) : 49 Captain Fantastic (Ross, 2016) : 290 Le cargo maudit (Borzage, 1940) : 90, 113, 231 Casablanca (Curtiz, 1942) : 99 Les chaussons rouges (Powell, Pressburger, 1948) : 42 La chevauchée fantastique (Ford, 1939) : 143, 248 Cinquante nuances plus claires (Foley, 2015) : 165 Citizen Kane (Welles, 1943) : 21, 240 Cloverfield (Reeves, 2008) : 238, 250 Collision (Haggis, 2004) : 143 La comtesse aux pieds nus (Mankiewicz, 1954) : 255 Le concert (Mihaileanu, 2009) : 272 La confession (Boukhrief, 2017) : 157 Contact (Zemeckis, 1997) : 121, 255, 256 Le conte de la princesse Kaguya (Takaha, 2013) : 120 Conte de printemps (Rohmer, 1990) : 63 Conversation secrète (Coppola, 1974) : 268 Le convoi de la peur (Friedkin, 1977) : 122 Corpus Christi (Mordillat, Prieur, 19971998) : 164 Crimes et délits (Allen, 1989) : 145 Le criminel (Welles, 1946) : 212 Da Vinci Code (Howard, 2006) : 239 Dead Man (Jarmusch, 1995) : 120 Décalogue (Kieślowski, 1990-1991) : 113, 121, 143 Departures (Takita, 2008) : 106 Le dernier tango à Paris (Bertolucci, 1972) : 165, 167 La dernière marche (Robbins, 1985) : 139, 271 La dernière tentation du Christ (Scorsese, 1988) : 80, 244 The Devil and Father Amorth (Friedkin, 2017) : 162 Le diable probablement (Bresson, 1977) : 311 Le dialogue des carmélites (Bruckberger, Agostini, 1960) : 161 Dieu n’est pas mort (Cronk, 2014) : 81, 160 District 9 (Blomkamp, 2009) : 250 Divines (Benyamina, 2016) : 271
Les dix Commandements (DeMille, 1956) : 81, 138, 159 Docteur Mabuse (Lang, 1922) : 49 Docteur Strange (Derrickson, 2016) : 238 Dodes’kaden (Kurosawa, 1970) : 240 Dogville (Trier, 2003) : 121 Don’t Come Knocking (Wenders, 2005) : 245 La double vie de Véronique (Kieślowski, 1991) : 270 Le doulos (Melville, 1962) : 305 Ed Wood (Burton, 1994) : 41 L’enfance d’Ivan (Tarkovski, 1962) : 189 L’enfant (Dardenne, 2005) : 139 Les enfants du paradis (Carné, 1945) : 305 Enquête sur Abraham (Ségal, 1996) : 164 Les ensorcelés (Minnelli, 1952) : 41 E.T., l’extra-terrestre (Spielberg, 1982) : 140 L’étoile de Noël (Reckart, 2017) : 81 Les évadés (Darabont, 1994) : 107, 140 L’Évangile selon saint Matthieu (Pasolini, 1964) : 113, 279 Evil Dead 2 (Raimi, 1987) : 145 L’exorciste (Friedkin, 1973) : 161 L’expérience interdite (Schumacher, 1990) : 82 Fahrenheit 451 (Truffaut, 1966) : 89, 265, 290 Faust (Sokourov, 2011) : 240 Faute d’amour (Zviaguintsev, 2017) : 240 Fear and Desire (Kubrick, 1953) : 247 Fenêtre sur cour (Hitchcock, 1954) : 136 Le festin de Babette (Axel, 1987) : 82, 243 La fièvre dans le sang (Kazan, 1961) : 246 Film (Beckett, 1964) : 155 Le fils (Dardenne, 2002) : 139 Les fils de l’homme (Cuarón, 2006) : 250 Fitzcarraldo (Herzog, 1982) : 121, 122 Fog (Wainwright, 2005) : 134 La forêt d’émeraude (Boorman, 1985) : 271 La forêt de Mogari (Kawase, 2007) : 246 The Fountain (Aronofsky, 2006) : 21 Les fraises sauvages (Bergman, 1958) : 245 Francofonia (Sokourov, 2015) : 88, 193, 255 Frankenstein (Whale, 1931) : 238 Fringe (série, 2008-2013) : 237 Game of Thrones (série, 2011-2019) : 126, 237 Le géant de fer (Bird, 1999) : 73
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Index des films Ghost in the Shell (Sanders, 2017) : 256 Grâce à Dieu (Ozon, 2019) : 157 Gran Torino (Eastwood, 2008) : 90 Le grand bleu (Besson, 1988) : 168 Grand Canyon (Kasdan, 1991) : 15 Grand Hôtel (Goulding, 1932) : 143 Le grand silence (Gröning, 2006) : 236 Green Book : sur les routes du sud (Farrelly, 2018) : 243 Habemus papam (Moretti, 2011) : 157 La harpe de Birmanie (Ichikawa, 1956) : 247, 269 Harry Potter (2001-2011) : 123, 140, 237 Her (Jonze, 2013) : 38 L’heure suprême (Borzage, 1927) : 113 Highway to Heaven (série, 1984-1989) : 158 Histoire(s) du cinéma (Godard, 1988-1998) : 16, 42, 50, 54, 99, 103, 166, 185-187, 241245, 305 Un homme pour l’éternité (Zinnemann, 1966) : 138, 159 Un homme et une femme (Lelouch, 1966) : 89 L’homme irrationnel (Allen, 2015) : 315 L’homme de la rue (Capra, 1941) : 90 Des hommes et des dieux (Beauvois, 2010) : 40, 87, 236 Les horizons perdus (Capra, 1937) : 231, 233 Les huit salopards (Tarantino, 2015) : 247 Hulk (Lee, 2003) : 189, 238 I Can Only Imagine (Erwin, 2018) : 81 Ida (Pawlikowski, 2013) : 223, 236 L’idiot (Kurosawa, 1951) : 158 Ignacio de Loyola (Dy, 2016) : 81 Il faut sauver le soldat Ryan (Spielberg, 1998) : 250 L’île (Lounguine, 2006) : 240 Incendies (Villeneuve, 2010) : 121, 304 Inception (Nolan, 2010) : 74 Incident au Loch Ness (Penn, 2004) : 48, 101 L’incroyable destin de Harold Crick (Foster, 2006) : 110 India Song (Duras, 1975) : 127, 297 Les innocents (Clayton, 1961) : 58 Les innocentes (Fontaine, 2016) : 223, 236 Interstellar (Nolan, 2014) : 302 Into Eternity (Madsen, 2010) : 246 Into the Wild (Penn, 2007) : 235
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Intolérance (Griffith, 1916) : 90, 231 The Island (Bay, 2005) : 165 J’accuse (Gance, 1938) : 180, 246, 290-292, 311 Jakob le menteur (Kassovitz, 1999) : 294 Jésus, l’enquête (Gunn, 2017) : 81 Jésus de Montréal (Arcand, 1989) : 90 Jésus de Nazareth (Zeffirelli, 1977) : 216, 279 Je vous salue, Marie (Godard, 1985) : 255 Joséphine, ange gardien (série, 1997-…) : 158 Le jour d’après (Emmerich, 2004) : 89 Journal d’un curé de campagne (Bresson, 1951) : 82, 84 Kapo (Pontecorvo, 1960) : 107 Knight of Cups (Malick, 2015) : 237, 301 Korczak (Wajda, 1990) : 219 Koyaanisqatsi (Reggio, 1982) : 267 La La Land (Chazelle, 2016) : 127 The Leftovers (série, 2014-2017) : 20, 21, 88, 238 Legend (Scott, 1985) : 140 Lettres d’Iwo Jima (Eastwood, 2006) : 247 Léviathan (Zviaguintsev, 2014) : 111 La Ligne générale (Eisenstein, Alexandrov, 1929) : 72 La ligne rouge (Malick, 1998) : 141, 142, 247 La ligne verte (Darabont, 1999) : 90 Lisbonne Story (Wenders, 1994) : 267 Little Boy (Monteverde, 2015) : 81 Le Livre d’Éli (Hughes, 2010) : 89 La loi du silence (Hitchcock, 1953): 157, 249 Lord of War (Niccol, 2005) : 250 The Lost City of Z (Gray, 2016) : 121, 272 Louis Page (série, 1998-2009) : 158 Le loup de Wall Street (Scorsese, 2013) : 237 Lumière ! L’aventure commence ! (Frémaux, 2017) : 285 Lumière silencieuse (Reygadas, 2007) : 236, 272 Luther (Till, 2003) : 160 M le maudit (Lang, 1931) : 246 Le magicien d’Oz (Fleming, 1939) : 140 Magnolia (Anderson, 1999) : 139, 143, 144 Mary (Ferrara, 2005) : 159 M.A.S.H. (Altman, 1970) : 48, 49 Matilda (Outchitel, 2017) : 80 The Matrix (Wachowski, 1999) : 81, 140 Melancholia (Trier, 2011) : 236
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Index des films
Mémoires de nos pères (Eastwood, 2006) : 247 La messe est finie (Moretti, 1985) : 157 Le Messie (Klein, 2005) : 222 Minority Report (Spielberg, 2002) : 191, 290 Le miroir (Tarkovski, 1975) : 212 Mission (Joffé, 1986) : 139, 272 Les moissons du ciel (Malick, 1978) : 142 Moloch (Sokourov, 1999) : 240, 289 Le monde de Narnia (Adamson, Apted, 2005-2020) : 140 Monsieur Klein (Losey, 1976) : 54, 55 Monsieur Vincent (Cloche, 1947) : 159 Monthy Python : la vie de Brian (Jones, 1979) : 145, 237 Mort à Venise (Visconti, 1971) : 42 La mouche (Cronenberg, 1986) : 101 Le moulin et la croix (Majewski, 2011) : 200 Le mystère Paul (Ségal, 2000) : 164 The Neon Demon (Refn, 2016) : 43 Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (Mulligan, 1962) : 192 Next Floor (Villeneuve, 2008) : 237 No Country for Old Men (Coen, 2007) : 143 Noé (Aronofsky, 2014) : 120, 237 Au nom d’Anna (Norton, 2000) : 110 Le Nom de la rose (Annaud, 1986) : 145, 283 Son nom de Venise dans Calcutta désert (Duras, 1976) : 127, 297, 298 Nostalghia (Tarkovski, 1983) : 168 La nuit américaine (Truffaut, 1973) : 41 Nuit et brouillard (Resnais, 1955) : 290-293 La nuit des morts-vivants (Romero, 1968) : 134 L’odyssée de Pi (Lee, 2012) : 36, 37, 89 Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (Weerasethakul, 2010) : 120, 237, 272 Les onze Fioretti de François d’Assise (Rossellini, 1950) : 161, 184 Ordet (Dreyer, 1955) : 131, 132, 245 Orphée (Cocteau, 1950) : 131 Pale Rider, le cavalier solitaire (Eastwood, 1985) : 90 Le pape François, un homme de parole (Wenders, 2018) : 157 Paradis (Cavalier, 2014) : 244 Paris, Texas (Wenders, 1984) : 245
Le parrain (Coppola, 1972) : 106 La Passion du Christ (Gibson, 2004) : 40 La Passion du Christ (Kirchner, 1897) : 119 Père et maire (série, 2002-2009) : 158 Persona (Bergman, 1966) : 42, 131, 147, 148 Peter Pan (Hogan, 2003) : 140 Le petit monde de Don Camillo (Duvivier, 1952) : 145 Pietà (Ki-duk, 2012) : 243, 244 La planète sauvage (Laloux, 1973) : 189 Poltergeist (Spielberg, 1982) : 134, 135 La porte du paradis (Cimino, 1980) : 240, 246 Powaqqatsi (Reggio, 1988) : 267 Le prédicateur (Duvall, 1997) : 139 Prénom Carmen (Godard, 1983) : 255 Prêtre (Bird, 1994) : 157 La prière (Kahn, 2018) : 236 Le prince d’Égypte (Chapman, Hickner, 1998) : 87 Printemps, été, automne, hiver et… printemps (Ki-duk, 2004) : 236 Prisoners (Villeneuve, 2013) : 108, 237 La prisonnière du désert (Ford, 1956) : 248 Psychose (Hitchcock, 1966) : 249 Qu’elle était verte, ma vallée (Ford, 1941): 248 Quo Vadis (LeRoy, 1951) : 159 Raging Bull (Scorsese, 1980) : 176 Les raisins de la colère (Ford, 1940) : 90 Ran (Kurosawa, 1985) : 120 Ray (Hackford, 2004) : 79 Ready Player One (Spielberg, 2018) : 303 La règle du jeu (Renoir, 1939) : 131, 240, 246, 308, 309 Répétition d’orchestre (Fellini, 1958) : 272 Repo Men (Sapochnik, 2010) : 110 La résurrection du Christ (Reynolds, 2016) : 121 Le retour (Zviaguintev, 2003) : 240 RoboCop (Verhoeven, 1987) : 165 The Rocky Horror Picture Show (Sharman, 1975) : 123 Le roi des rois (Ray, 1951) : 159, 216 La rose pourpre du Caire (Allen, 1985) : 130, 133 Rosetta (Dardenne, 1999) : 250 Le sacrifice (Tarkovski, 1986) : 113, 125, 132, 163, 200, 201, 245, 270
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Index des films Saint Jacques… La Mecque (Serreau, 2005) : 235 Le salaire de la peur (Clouzot, 1953) : 122 Le sang d’un poète (Cocteau, 1930) : 181 Le seigneur des anneaux (Jackson, 20012003) : 126, 140, 191, 237 Les sentiers de la gloire (Kubrick, 1957) : 247 Les sept mercenaires (Sturges, 1960) : 250 Les sept samouraïs (Kurosawa, 1954) : 158, 250 Le septième sceau (Bergman, 1957) : 83, 245 A Serious Man (Coen, 2009) : 120 Shoah (Lanzmann, 1985) : 290-293 Short Cuts (Altman, 1993) : 143 Une si jolie petite plage (Allégret, 1946) : 48 Silence (Scorsese, 2016) : 138, 161 Simone (Niccol, 2002) : 38 Sister Act (Ardolino, 1992) : 145 Snow-White (Fleischer, 1933) : 136 Le soleil brille pour tout le monde (Ford, 1953) : 175 Le soleil même la nuit (Taviani, 1990) : 307 Sonar (Martin, 2017) : 267 Spotlight (McCarthy, 2015) : 157 The Square (Östlund, 2018) : 306 Stalker (Tarkovski, 1979) : 163, 295 Star Wars (Lucas, 1977-…) : 35, 48, 83, 123, 140, 164, 179 La strada (Fellini, 1954) : 158 Sueurs froides (Hitchcock, 1958) : 239 Sunspring (Sharp, 2017) : 209 Sur le chemin de la rédemption (Schrader, 2017) : 176 Sur les quais (Kazan, 1954) : 90, 248 Taxi Driver (Scorsese, 1976) : 176 La tempête qui tue (Borzage, 1940) : 231 Tendre bonheur (Beresford, 1982) : 139 Le testament du Dr Mabuse (Lang, 1933) : 131, 136 There Will Be Blood (Anderson, 2008) : 237 Thérèse (Cavalier, 1986) : 113 THX 1138 (Lucas, 1971) : 290
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Timbuktu (Sissako, 2014) : 272 Titanic (Cameron, 1997) : 87 Tokyo-Ga (Wenders, 1985) : 177 Le tout nouveau Testament (van Dormael, 2015) : 121 Transcendance (Pfister, 2014) : 38, 39 Transformers (2007-2018) : 73, 189 The Tree of Life (Malick, 2011) : 38, 237 Le triomphe de la volonté (Riefenstahl, 1935) : 133 Trois couleurs : Bleu (Kieślowski, 1993) : 113, 222, 270 Trois couleurs : Rouge (Kieślowski, 1994) : 143 Trois enterrements (Jones, 2005) : 246 Truly, Madly, Deeply (Minghella, 1990) : 82 La tunique (Koster, 1953) : 159, 215 Twin Peaks (série, 1990-1991, 2017) : 74, 136, 238 Twin Peaks : Fire Walk with Me (Lynch, 1992) : 31, 189 Two Lovers (Gray, 2008) : 110 Umberto D. (Sica, 1952) : 257 V pour vendetta (McTeighe, 2006) : 107 Vampyr (Dreyer, 1932) : 129, 190 La vie et la passion de Jésus Christ (Nonguet, Zacca, 1903) : 119 La vie est belle (Benigni, 1997) : 294 La vie est belle (Capra, 1946) : 55 Vivre (Kurosawa, 1952) : 158 La Voie lactée (Buñuel, 1969) : 172, 235 Le voleur de bicyclette (Sica, 1948) : 47 Voyage à travers le cinéma français (Tavernier, 2016) : 305 Voyage en Italie (Rossellini, 1954) : 239 Les voyages de Sullivan (Sturges, 1941) : 16 Wall Street (Stone, 1987) : 237 The Way : la route ensemble (Estevez, 2010) : 235 Wind River (Sheridan, 2017) : 292, 293 The X-Files ; aux frontières du réel (série, 1993-2002, 2016-2018) : 239 Zelig (Allen, 1983) : 74
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INDEX DES NOMS Adams, John : 268 Adlon, Percy : 243 Adorno, Theodor W. : 264 Aerens, Luc : 9, 84 Agamben, Giorgio : 34, 204 Agee, James : 29 Agel, Geneviève : 129 Agel, Henri : 25, 40, 117-122, 129, 215, 231, 241, 261 Agostini, Philippe : 161 Aimée, Anouk : 89 Alaux, Marie-Paulette : 253, 254 Albera, François : 58-61, 221, 266 Alberti, Leon Battista : 181, 193 Alexandrov, Grigori : 72 Ali Khan, Nusrat Fateh : 271 Allégret, Yves : 48 Allen, Woody : 54, 74, 130, 145, 282, 315 Almodóvar, Pedro : 71 Alter, Robert : 260 Altman, Robert : 48, 143 Amengual, Barthélémy : 29, 154 Andersen, Lale : 269 Anderson, Paul Thomas : 139, 143, 237 Anderson, Wes : 260 Andia, Ysabel de : 178 André-Vincent, Philippe I. : 119 Angelico, Fra : 210, 211, 222 Annaud, Jean-Jacques : 145, 283 Anker, Roy M. : 30-33, 90, 137-145, 153, 258, 270 Anselme de Cantorbéry : 184, 310 Apted, Michael : 138
Apulée : 134 Arasse, Daniel : 317 Arcand, Denys : 90 Archibald, William : 58 Ardolino, Emile : 145 Arendt, Hannah : 42, 129, 146, 151 Aristote : 18, 130, 204, 265, 282, 283 Arnoldy, Édouard : 242 Aronofsky, Darren : 21, 120, 237 Artaud, Antonin : 186 Ashby, Hal : 109 Astruc, Alexandre : 122 Auerbach, Erich : 204 Augustin d’Hippone (saint) : 85, 171, 182, 194, 252, 253, 263, 279, 285, 307, 319 Aumont, Jacques : 30, 41, 45, 69-72, 93, 203, 204, 208, 209, 249-251, 258, 259, 282-285 Austin, John L. : 263 Avon, Dominique : 40 Axel, Gabriel : 243 Ayfre, Amédée : 40, 56, 57, 63, 118, 119, 124, 155, 173, 215, 231-234, 257 Bachelard, Gaston : 300 Baecque, Antoine de : 45, 210, 230, 241 Bale, Christian : 21, 301 Balthasar, Hans Urs von : 44, 96, 97, 102, 119, 153, 198, 199, 241, 268, 308, 313316 Barbotin, Edmond : 171 Barkley, Catherine : 112 Baron, Anne-Marie : 190, 261 Barthélemy, Dominique : 119
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Index des noms Barthes, Roland : 29, 69, 204, 208, 209 Bartsch, Werner : 123 Basile de Césarée (saint) : 181, 182 Baudrillard, Jean : 82 Baumgarten, Alexander G. : 45 Bay, Michael : 165 Bazin, André : 29, 40-42, 46-48, 56, 57, 124, 130, 147, 148, 176, 318 Bean, Sean : 126 Beaumarchais : 308 Beauvois, Xavier : 40, 87, 236 Becker, Jacques : 305 Becket, Thomas : 159 Beckett, Samuel : 155 Bedouelle, Guy : 40, 124, 157, 172, 231, 254, 273, 277 Béguin, Marcel : 120 Belting, Hans : 147 Benigni, Roberto : 294 Benjamin, Walter : 43, 205, 263, [277], 287 Benoît XVI : 40, 44, 105, 171, 268 Bentley, Wes : 142 Benyamina, Houda : 271 Beresford, Bruce : 139 Bergala, Alain : 30, 45, 72, 93, 203, 258, 259, 282, 305 Bergen, Véronique : 47, 52 Bergman, Ingmar : 42, 65, 83, 95, 122, 131, 147, 231, 245 Bergson, Henri : 51, 59 Bernanos, Georges : 82, 144, 145, 311 Bernard de Clairvaux (saint) : 153, 184 Bernstein, Elmer : 250 Berrigan, Daniel : 161 Bersani, Leo : 33, 141 Bertolucci, Bernardo : 165-167 Bertrand, Dominique : 119 Bertucelli, Julie : 246 Besson, Luc : 168 Bettelheim, Bruno : 135 Beyer, Frank : 294 Biély, Andreï : 287 Bier, Susanne : 313 Biltereyst, Daniel : 39 Bird, Antonia : 157 Bird, Brad : 73 Bird, Michael : 82, 137 Bishop, Henry R. : 269
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Blanchard, Yves-Marie : 194 Blanchett, Cate : 191 Blanchot, Maurice : 130, 187, 204 Blatty, William P. : 162 Blok, Alexandre : 287 Blomkamp, Neill : 250 Bloy, Léon : 190 Bluteau, Lothaire : 90 Bœspflug François : 68, 193, 206, 229, 267, 277 Bogart, Humphrey : 255 Böhme, Jacob : 234 Boitel, Philippe : 163 Bolt, Robert : 138 Bonafoux, Corinne : 40 Bonaventure (saint) : 112, 226, 227 Bonfand, Alain : 24, 61-63 Bonneville, Léo : 120 Boorman, John : 271 Bordwell, David : 29, 138, 143, 258 Borzage, Frank : 23, 90, 112, 231, 240 Bosséno, Christian : 164 Boukhrief, Nicolas : 157 Bourgeois, Henri : 92 Bradatan, Costica : 133 Brando, Marlon : 90, 248 Brenez, Nicole : 204 Bresson, Robert : 29, 64, 65, 82, 100, 117, 124, 139, 145, 146, 159-163, 176, 214, 231, 242, 254-257, 272, 276, 311 Brisset, Claire-Akiko : 269 Broch, Hermann : 52 Brown, Dan : 239 Bruckberger, Raymond-Léopold : 161 Brueghel l’Ancien : 200 Buber, Martin : 263 Buechner, Frederik : 153 Bultman, Rudolf : 123 Buñuel, Luis : 54, 95, 111, 157, 172, 222, 235 Burnett, Ronald G. : 80 Burnette-Bletch, Rhonda : 261 Burton, Tim : 41, 140 Caïra, Olivier : 39, 93 Callaway, Kutter : 40, 87, 101, 103, 122, 294 Calle-Gruber, Mireille : 127, 187, 188, 297, 298 Callens, Claude : 181
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Index des noms
Calvet, Yann : 164-168, 190 Cameron, James : 26, 38, 87 Campani, Ermelinda E. : 124, 184 Campbell, Joseph : 167, 178, 179 Canévet, Mariette : 226-228 Canudo, Riciotto : 46 Capelle-Dumont, Philippe : 42, 70, 171, 175 Capote, Truman : 58 Capra, Frank : 55, 90, 231, 250 Carbone, Mauro : 59 Carné, Marcel : 239, 305 Caroll, Lewis : 135 Carpenter, John : 135 Carrière, Jean-Claude : 172 Casetti, Francesco : 259 Cassavetes, John : 59, 240 Cassirer, Ernst : 27 Catéchisme de l’Église catholique : 152, 172 Catherine de Sienne (sainte) : 38 Cavalier, Alain : 113, 244 Cavell, Stanley : 29, 58, 70, 129, 141, 185, 277 Caviezel, Jim : 141 Cazenave, Michel : 145, 149, 150, 155, 240, 255, 294 Cerf, Juliette : 27, 42, 46, 47, 58, 63, 70, 230 Chabrol, Claude : 144, 249 Chaplin, Charlie : 54, 55 Chapman, Brenda : 87 Chateau, Dominique : 42, 59, 69 Château, Jean-Yves : 42 Chazelle, Damien : 127 Chenu, Marie-Dominique : 44, 91 Chevallier, Philippe : 45, 146, 233, 234, 239-241, 248 Chion, Michel : 69, 266 Cimino, Michael : 240, 246 Claire d’Assise (sainte) : 182, 183 Clayton, Jack : 58 Cléder, Jean : 64 Cloche, Maurice : 159 Clouzot, Henri-Georges : 122 Cocteau, Jean : 131, 134, 135, 181, 239, 306 Coen, Ethan et Joel : 120, 143 Collet, Jean : 29, 40, 65, 124, 125, 130-135, 145, 149, 150, 155, 156, 173-175, 240, 241, 251, 255, 294 Colman, Ronald : 232
Comolli, Jean-Louis : 46, 53, 174, 315 Comte, Auguste : 301 Comte-Sponville, André : 235 Concile Vatican II : 37, 92, 162, 306 ; Gaudium et Spes : 37-39, 95, 96, 118, 313 ; Sacrosanctum Concilium : 174 Conciles de Nicée : 227, 229 Connery, Sean : 283 Constantine, Eddie : 305 Cooper, Gary : 90 Copier, Laura : 261 Coppola, Francis Ford : 106, 121, 179, 268 Corbin, Henry : 282 Cossé, Laurence : 210 Cottin, Jérôme : 160, 161 Couvares, Francis G. : 39 Crites, Stephen : 258 Crombez, Aline : 101 Cronk, Harold : 81 Cuarón, Alfonso : 268 Cuchet, Guillaume : 36, 289 Cuenca, Carlos F. : 119 Curtiz, Michael : 99 Dame, Isabelle : 270 Damish, Hubert : 204-207 Damour, Franck : 218 Daney, Serge : 27-29, 63, 293 Daniélou, Jean : 17, 152 Dante : 205 Dantec, Maurice G. : 88 Danto, Arthur : 154 Darabont, Franck : 90, 107, 140 Dardenne, Jean-Pierre : 63, 139, 140, 250 Dardenne, Luc : 58, 63, 139, 140, 250 Deacy, Christopher R. : 30, 85 Debidour, Michèle : 40, 114, 241 Debord, Guy : 53, 230 Debray, Régis : 29, 35, 71 Debreuil, Laurent : 65 Deines, Stefan : 65 Deleuze, Gilles : 22, 29, 51, 52, 58-60, 91, 164, 203, 234, 293, 317-319 Della Maggiore, Gianluca : 40 Delluc, Louis : 241 DeMille, Cecil B. : 81, 138 Denis, Fernand : 285 Denys l’Aréopagite (saint) (voir PseudoDenys l’Aréopagite)
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Index des noms Derrickson, Scott : 238 Derrida, Jacques : 71 Derroitte, Henri : 84, 117, 159 Descartes, René : 59, 93, 124 Desgraupes, Pierre : 60 Despoix, Philippe : 242 Detweiler, Craig : 40, 87, 101-103, 122, 294 Devictor, Agnès : 124, 164-168, 221, 261 Dewey, John : 66 Diadoque de Photicé : 227 Di Cosimo, Piero : 195 Didi-Huberman, Georges : 62, 170, 180183, 187, 193-199, 204-214, 222, 281, 287-289, 309-312, 317-319 Dietrich, Marlene : 269 Dober, Hans Martin : 81 Dostoïevski, Fiodor : 42, 110, 175 Douchet, Jean : 29 Douyère, David : 73 Dovjenko, Alexandre : 239 Dreyer, Carl : 54, 100, 129-131, 176, 190, 214, 231, 239, 245 Dubois, Philippe : 204 Duborgel, Bruno : 301 Dudley, Andrew : 181, 204 Dufrenne, Mikel : 66 Du Gay, Paul : 71 Dumeige, Gervais : 114 Du Mesnildot, Stéphane : 187 Dumont, Bruno : 95 Dumont, Camille : 44 Duncan, Michael Clarke : 90 Duplat, Guy : 54 Dupontel, Albert : 288 Durand, Gilbert : 91, 299-302 Duras, Marguerite : 46, 126, 127, 187, 297, 298 Dutoit, Ulysee : 33, 141 Dutt, Carsten : 119 Duvall, Robert : 139 Duvivier, Julien : 145 Dyer, Richard : 127 Eastwood, Clint : 90, 212, 247 Ebeling, Gerhart : 97 Eckhart (Maître) : 155 Eco, Umberto : 61, 69 Edison, Tommy : 68
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Einstein, Mara : 87 Eisenchitz, Bernard : 176 Eisenstein, Sergeï : 65, 72, 167 Eizykman, Claudine : 204 Élie, Maurice : 296 Emmerich, Roland : 89, 107 Émond, Bernard : 313 Epstein, Jean : 65, 164-167, 241 Erwin, Andrew et Jon : 45 Estève, Michel : 88, 163, 231, 295 Estevez, Emilio : 235 Evdokimov, Michel : 213 Evdokimov Paul : 128 Fairfield, Brian E. : 182-184 Fano, Michel : 69 Farley, Edward : 17, 18 Farrelly, Peter : 243 Fassbinder, Rainer : 240 Faulkner, William : 305 Faure, Élie : 60, 122, 233, 242 Fédou, Michel : 261, 262 Feigelson, Kristian : 124, 164-168, 221, 261 Fellini, Federico : 41, 158, 272 Fernandez, Irène : 36 Ferrara, Abel : 108, 159, 222, 236 Ferrell, Will : 110 Ferry, Luc : 235 Fevry, Sébastien : 102, 304 Fiant, Antony : 64 Fichtner, William : 255 Flaherty, Robert : 250 Fleischer, Max : 136 Fleming, Victor : 140 Foley, James : 165 Fontaine, Anne : 223, 236 Ford, Charles : 119 Ford, John : 54, 90, 143, 175, 248 Forte, Bruno : 86, 155, 268, 273-279 Foster, Jodie : 121 Foster, Marc : 110, 255 Foucault, Michel : 46, 204, 209, 297 Fourmentraux, Jean-Paul : 266-268 Francen, Victor : 311 François (pape) : 40, 44, 113, 157 ; Amoris laetitia : 243 ; Evangelii gaudium : 44 François d’Assise (saint) : 112, 161, 184, 310, [314]
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Index des noms
Fraser, Peter : 84 Freeman, Walter W. : 119 Frémaux, Thierry : 285 Freud, Sigmund : 201-207, 296 Fricke, Ron : 36 Friedkin, William : 122, 161 Fritz, Natalie : 71, 76 Frodon, Jean-Michel : 293 Fujimora, Mako : 161 Fuller, Samuel : 247 Fuqua, Antoine : 250 Gable, Clark : 113 Gadamer, Hans-Georg : 49, 66, 67, 92-95, 119, 130 Gance, Abel : 180, 246, 290-292, 311 Gardner, Ava : 255 Gaudreault, André : 21, 258-260 Geffré, Claude : 171 Genette, Gérard : 130, 207, 258, 259 Gervereau, Laurent : 41 Giannoli, Xavier : 236 Gibson, Mel : 40, 279 Gil, Inês : 174-177, 241, 253-257, 276 Gillet, Jean : 261 Giovanni di Genova : 196 Girard, Bruno : 196, 210, 218 Girard, René : 122, 130 Glass, Philip : 267 Glenday, David : 268 Glenville, Peter : 159 Godard, Jean-Luc : 7, 16, 29, 42, 49-57, 99, 103, 107, 166, 185-187, 194, 241-245, 254, 293, 298, 305, 311, 317 Goethe, Johann W. von : 198 Goldschmidt, Marc : 54, 127, 242, 309 Goliot-Lété, Anne : 258, 259 Goodman, Nelson : 31, 66 Goodwin, Ross : 209 Goody, Jack : 71 Gordon, Andrew : 178, 179 Goriely, Serge : 9, 17, 30, 90, 102, 159, 245, 304 Gorki, Maxime : 25, 283-287 Goulding, Edmund : 143 Gräb, Wilhelm : 160 Grabes, Herbert : 182 Gray, James : 47, 110, 121 Greeley, Andrew : 82
Grégoire de Nazianze (saint) : 193, 307, 318 Grégoire de Nysse (saint) : 17, 152, 153, 178-182, 215 Grégoire Palamas (saint) : 63, 115, 220 Greisch, Jean : 156 Griffith, David W. : 91, 231 Grimm, Jacob et Wilhelm : 135 Gröning, Philip : 236 Guardini, Romano : 232 Guerin, Marie-Anne : 258 Guillaume de Saint-Thierry : 189 Guillet, Jacques : 261 Gunn, Jon : 81 Guzikowski, Aaron : 108 Hackford, Taylor : 79, 237 Hackman, Gene : 268 Hadewijch d’Anvers : 217 Haggis, Paul : 143 Hahn, Georges : 57 Hall, Stuart : 71 Hameline, Jean-Yves : 268 Hamilton, William : 233 Hanslick, Eduard : 268 Harris, Roy : 71 Harron, Mary : 21 Havelock, Erik : 71 Hébert, Geneviève : 112 Heidegger, Martin : 58, 62, 67, 141, 287 Heiler, Fredrich : 177 Hemingway, Ernest : 23 Henri VIII : 138 Herck, Tom : 160 Herzog, Werner : 47 Hétier, Denis : 44, 241 Hickner, Steve : 87 Hilaire de Poitiers (saint) : 194, 195 Hilton, James : 231 Hippius, Zinaïda : 287 Hitchcock, Alfred : 47, 54, 131, 136, 157, 239, 249, 250 Hitler, Adolf : 49, 133, 180, 242, 289 Hoff Kraemer, Christine : 83-85,90, 111, 122, 123, 178 Hogan, Paul J. : 140 Holzer, Vincent : 198, 199, 278, 296 Hoover, Stewart M. : 101 Houben, Jean-François : 266
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Index des noms Howard, Ron : 239 Hughes, Albert et Allen : 89 Hunter, Ian : 90 Huston, Nancy : 91 Huxley, Aldous : 290 Ichikawa, Kon : 247, 269 Ignace de Loyola (saint) : 81, 112, 310 Iñárritu, Alejandro : 41, 51, 143, 282 Ingarden, Roman : 60 Irénée de Lyon (saint) : 173, 213, 228 Ishaghpour, Youssef : 49 Jackson, Peter : 126, 191 Jacques, Francis : 321 Jacques, Georges : 9 James, Henry : 58 Janicaud, Dominique : 58 Jankélévich, Vladimir : 268 Jarmusch, Jim : 120 Jean Chrysostome (saint) : 171 Jean Damascène (saint) : 44, 128, 196, 275 Jean de la Croix (saint) : 156, 227 Jean de Gênes (voir Giovanni di Genova) Jean-Paul II (saint) : 37, 39, 229 ; Fides et ratio : 174 ; Lettres aux artistes : 113, 219, 299 ; Redemptoris Missio : 37 Jeanne d’Arc (sœur) : 104 Jewett, Robert : 83 Jimenez, Marc : 42 Joffé, Roland : 109, 139, 161, 272 Johansson, Scarlett : 256 Johnson, Richard : 73 Johnston, Robert K. : 17, 18, 32, 36, 40, 8387, 94, 101-103, 122, 153, 228, 241-244, 276, 294 Join-Lambert, Arnaud : 9, 17, 30, 102, 117, 235, 236, 241, 245-248, 304 Jones, Terry : 145 Jones, Tommy Lee : 246 Jonze, Spike : 38 Josephson, Erland : 125 Jost, François : 53, 204, 258 Julienne de Norwich (sainte) : 227 Jump, Herbert A. : 103 Jung, Carl Gustav : [135], 300 Justin de Naplouse (saint) : 37, 171 Kahn, Cédric : 236 Kant, Emmanuel : 42, 45 Kasdan, Lawrence : 15, 16
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Kassovitz, Peter : 294 Kawase, Naomi : 246 Kazan, Elia : 90, 246-248 Kazantsákis, Nikos : 244 Keaton, Buster : 155 Kickasola, Joseph : 144 Ki-duk, Kim : 236, 243 Kierkegaard, Sören : [156], 234 Kieślowski, Krzysztof : 33, 113, 121, 143, 222, 270 Kintsler, Catherine : 121 Kirchner, Albert : 119 Klein, William : 222 Kline, Kevin : 15 Knight, Travis : 190 Kosma, Joseph : 305 Koster, Henry : 159, 215 Koulechov, Lev : 65 Kracauer, Siegfried : 29, 49, 180, 187, 204, 205, 242, 243 Kramer, Anne : 245 Kreitez, Larry : 83 Krewani, Angela : 133 Kristensen, Stefan : 53 Kubrick, Stanley : 149, 247 Kurosawa, Akira : 54, 120, 158, 240, 250 Kusturica, Emir : 239 Lacan, Jacques : [147], 207 Lacoste, Jean-Yves : 36, 62, 85 Ladrière, Jean : 301 Laffay, Albert : 60 Lageira, Jacinto : 41 Laloux, René : 189 Lang, Fritz : 49, 131, 136, 191, 246, 290 Lanzmann, Claude : 290-293 Laugier, Sandra : 185 Law, Jude : 110 Léar (voir Kirchner, Albert) Ledoux, Aurélie : 45 Lee, Ang : 36, 89, 189, 237 Leip, Hans : 269 Lelouch, Claude : 89 Lenoir, Frédéric : 235 Léonard de Vinci : 207 Lerdoff Rye, Preben : 245 LeRoy, Mervyn : 159 Leutrat, Jean-Louis : 27-30, 42, 55, 129, 155, 321
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Index des noms
Leventopoulos, Mélisande : 35, 40, 56, 57 Levinas, Emmanuel : 29, 147 Liandrat-Guigues, Suzanne : 27, 42, 55, 129, 155, 242, 321 Lidelof, Damon : 238 Lindvall, Terry : 30, 80 Liptow, Jasper : 65 Ljujic, Tatjana : 133 Loach, Ken : 250 Locke, John : 121 Lonsdale, Michael : 298 Lounguine, Pavel : 240 Losey, Joseph : 54, 55, 240 Loureau, René : 75 Loznistsa, Sergei : 174 Lubac, Henri de : 192, 261, 262 Lubitsch, Ernst : 54 Lustiger, Jean-Marie : 40 Lyden, John : 17, 30-33, 71, 114, 121-123, 132, 149 Lynch, David : 31, [74], 189, 272 Lynch, Gordon : 71-73, 77 Lyotard, Jean-François : 93, 203-208, 315 Madsen, Michael : 246 Maffesoli, Michel : 301 Maier, Vivian : 64 Majewski, Lev : 200 Malden, Karl : 248 Maldiney, Henri : 278 Malick, Terrence : 33, 38, 57, 141, 142, 237, 247, 294, 301 Malone, Peter : 31, 84, 215, 231, 261 Malraux, André : 278, 295-297 Malstaf, Lawrence : 160 Mankiewicz, Joseph : 255 Marc, André : 275 Marcel, Gabriel : 56, 57, 288 Marie, Michel : 30, 45, 69-72, 93, 203, 249251, 258, 259, 282 Marin, Louis : 204 Marion, Jean-Luc : 62, 63 Marivaux : 308 Marker, Chris : 250 Marriage, Sophia : 127 Marsh, Clive : 30, 83-86, 101, 114, 241 Martell, Emily D. : 80 Martin, Jean-Philippe : 267 Martin, Joel : 178, 179, 204
Martin, Steve : 15 Martini, Carlo Maria : 161 Marty, Éric : 127, 242, 309 Marty, Joseph : 39, 40, 54, 117, 118, 124128, 133, 146-149, 153, 154, 251, 265, 266, 276 Marvin, Lee : 247 Masina, Giuletta : 158 Mason, Michael : 81 Maxime le Confesseur (saint) : 115 May, John R. : 86, 137 Mazur, Eric : 80, 85, 122, 244 McBride, Denis : 102 McCarthy, Tom : 157 McConaughey, Matthew : 121 McDannel, Colleen : 40 McKay, Adam : 237 McLuhan, Marshall : 28, 71 McTeighe, James : 107 Méjean, Jean-Max : 42 Mélançon, Joseph : 21 Méliès, Georges : 134 Méliton de Sardes : 171, 195 Melville, Jean-Pierre : 157, 305 Men, Alexandre : 251 Mendes, Sam : 43, 142 Merleau-Ponty, Maurice : 58-64, 254, 278 Metz, Christian : 29, 60, 66, 164-166, 206, 250, 254, 259, 260, 281, 290 Metz, Jean-Baptiste : 263-266, 274, 278 Mies, Françoise : 260, 261 Mihaileanu, Radu : 272 Mikuni, Rentaro : 269 Miles, Margaret : 111, 137 Miller, David L. : 301 Milner, Max : 136, 154 Minnelli, Vincente : 41 Missel romain : 284 Mitchell, Jolyon P. : 18, 30, 80-85, 94, 127, 149 Mitry, Jean : 65 Mizoguchi, Kenji : 54, 240 Môlard, Arthur : 64 Mondzain, Marie-José : 25, 168, 169, 174, 197, 204, 214-218, 317 Mordillat, Gérard : 164 More, Thomas : 138, 159 Morefield, Kenneth R. : 86
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Index des noms Moretti, Nanni : 157 Morey, Anne : 39 Morin, Edgar : 45, 165, 250, 295, 296 Mounier, Emmanuel : 56, 57 Moure, José : 272 Mozart, Wolfgang A. : 268 Müller, Filip : 289 Mulligan, Robert : 192 Murnau, Friedrich : 54, 131 Myrick, Daniel : 250 Nabert, Jean : 70 Nadeau, Jean-Guy : 94, 95 Nakamura, Kasuo : 269 Nancy, Jean-Luc : 129, 295-297, 308, 309 Narboni, Jean : 46, 250, 293 Nestler, Sebastian : 71 Niebuhr, Richard : 85 Nietzsche, Friedrich : 209 Niccol, Andrew : 38, 250, 290 Nixon, Richard : 48 Nolan, Christopher : 74, 127, 282, 302, 303 Nonguet, Lucien : 119 Norton, Edward : 110 Novak, Michael : 258 Le Nuage d’inconnaissance : 227 Odile (sainte) : 5 Odin, Roger : 74, 75, 93 Oms, Marcel : 231 Ong, Walter : 71 Origène : 225-228, 241, 261 Orth, Stefan : 121 Ortiz, Gaye W. : 85, 101 Orwell, George : 290 Oshii, Mamoru : 271 Östlund, Ruben : 43, 306 Ostwalt, Conrad : 178, 179 Otto, Rudolf : 167, 168 Oury, Gérard : 145 Ouspensky, Léonide : 214, 215, 220 Outchitel, Alexeï : 80 Ovide : 130 Ozon, François : 157 Ozu, Yasujirō : 60, 64, 139, 176, 177, 240 Pacatte, Rose : 31, 84 Pahl, John : 132, 133 Pannenberg, Wolfhart : 167 Panofsky, Erwin : 45, 122 Paradjanov, Sergueï : 239
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Parmentier, Élisabeth : 92 Pascal, Blaise : 54, 264 Pasolini, Pier Paolo : 29, 53, 113, 222, 279, 320 Pawlikowski, Pawel : 223, 236 Paynen, John H. : 269 Peck, Gregory : 192 Penn, Arthur : 190 Penn, Sean : 235 Penn, Zak : 48 Perivolaropoulou, Nia : 242 Pezzoli-Olgiati, Daria : 261 Pfister, Wally : 38, 39 Philippe, Gérard : 48 Philon d’Alexandrie : 181, 262 Pichard, Raymond : 35 Pie XI : 39 Pie XII (saint) : 39 Pierobon, Frank : 17, 70, 71, 179 Pigeaud, Jackie : 180 Pisano, Giusy : 266 Platon : [47], 128-130, [178], 184, 282, 303, 319 Poirson-Dechonne, Marion : 124, 221, 222 Pontecorvo, Gillo : 107 Porcile, François : 266 Postman, Neil : 27, 28, 32 Pouget-Grenier, Martine : 44 Powell, Michael : 42 Pozner, Valérie : 286 Prédal, René : 231 Preisner, Zbigniew : 270 Prémare, Guillaume de : 160 Pressburger, Emeric : 42 Prieur, Jérôme : 164 Prigent, Pierre : 176 Proust, Marcel : 69 Pseudo-Denys l’Aréopagite : 7, 153, 178, 184, 212, 273, 316 Purfield, Brian : 182-184, 192 Quaresima, Leonardo : 242 Quinn, Anthony : 158 Quinson, Henry : 40 Rahner, Karl : 44, 313 Raimi, Sam : 145 Ramsay, Lynne : 43 Rancière, Jacques : 29, 51, 229, 230, 315 Ray, Nicholas : 159, 216
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Index des noms
Reeves, Matt : 238, 250 Refn, Nicolas W. : 43 Reggio, Godfrey : 267 Reinhartz, Adele : 83, 261 Renner, Jeremy : 292 Renoir, Auguste : 306 Renoir, Jean : 114, 131, 239, 240, 246, 306308 Resnais, Alain : 290-293 Reygadas, Carlos : 95, 236, 272 Reynolds, Kevin : 121, 249 Riaudel, Olivier : 9 Richet, Jean-François : 279 Ricœur, Paul : 25, 66-70, 110, 203-210, 277, 300 Riefenstahl, Leni : 50, 133 Ritzenhoff, Karen A. : 133 Rivette, Jacques : 46, 107, 249 Robbins, Tim : 139, 271 Rohmer, Éric : 46, 47, 63, 122, 249 Romero, George : 134 Rosenbaum, Jonathan : 29 Ross, Matt : 290 Rossellini, Roberto : 53-56, 161, 184, 239, 249 Rosset, Clément : 154, 155 Rothko, Mark : 188 Rouch, Jean : 250 Routhier, Gilles : 92-94, 112 Ruusbroec, Jan van : 227 Sagan, Carl : 121 Saint-Aubert, Emmanuel de : 58 Saint-Exupéry, Antoine de : 41 Sainte-Beuve : 69 Sala, Massimiliano : 266 Salachas, Gilbert : 57 Salatko, Gaspard : 31 Salgado, Julian : 245 Salgado, Sebastião : 245 Sánchez-Quiros, Eduardo : 250 Sanders, Rupert : 256 Sapochnik, Miguel : 110 Schaeffer, Pierre : 266 Schaller, Bettina : 160 Schefer, Jean-Louis : 29 Schefer, Olivier : 42, 181, 241, 286 Scheinfeigel, Maxime : 45 Schenk, Irmbert : 71 Schleiermacher, Friedrich : 296
Schneider, Maria : 165 Schrader, Paul : 139, 176-178, 242, 276 Schumacher, Joel : 144, 250 Scorsese, Martin : 80, 122, 138, 161, 176, 237, 244, 290 Scott, Ridley : 140, 166 Seel, Martin : 65, 66, 302 Ségal, Abraham : 164 Seguins Pazzis, Bruno de : 159 Sellers, Peter : 109 Semprun, Jorge : 211 Serreau, Coline : 235 Shadyac, Tom : 145 Sharman, Jim : 123 Sharp, Oscar : 209 Sheridan, Taylor : 292, 293 Sica, Vittorio de : 47, 249, 257 Sissako, Abderrahmane : 271, 272 Snodgrass, Klyne : 103 Sobchack, Vivian : 61 Sokourov, Alexandre : 64, 88, 193, 225, 232, 240, 255, 289 Sonnet, Jean-Pierre : 170, 260 Sontag, Susan : 256, 257 Sorlin, Pierre : 165 Soulez, Guillaume : 93 Souriau, Étienne : 41, 155 Spidlik, Thomas : 173 Spielberg, Steven : 134, 140, 250, 303 Staiger, Michael : 121 Steeves, Nicolas : 17, 102, 282, 283, 310 Steffens, Martin : 190 Stiegler, Bernard : 179 Stone, Bryan : 111 Stone, Oliver : 237 Sturges, John : 250 Sturges, Preston : 16 Subini, Tomaso : 40 Szendy, Peter : 267 Takahata, Isao : 120 Takeyama, Michio : 269 Takita, Yōjirō : 106 Tarantino, Quentin : 247, 305 Tarkovski, Andreï : 16, 29, 64, 65, 79, 100, 101, 113, 118, 124, 125, 132, 133, 142, 163, 168-170, 174, 175, 189, 199-203, 209-221, 231, 239, 240, 245, 251-254, 268-270, 276, 295, 319
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Index des noms Tavener, John : 268 Tavernier, Bertrand : 42, 305 Taviani, Paolo et Vittorio : 307 Tchekov, Anton : 88 Telford, William : 107 Tertullien : 196 Theobald, Christoph : 199, 273, 277, 278 Thomas d’Aquin (saint) : 152, 153, 174, 183, [205], 212, 273-275, 311 Thomas a Kempis : 310 Thomas More (saint) (voir More, Thomas) Thorne, Kip : 303 Till, Éric : 160 Tillich, Paul : 85, 86 Tolstoï, Léon : [307] Toynbee, Arnold : 311 Tracy, David : 301 Tremblay, Gabrielle : 304 Treveri Gennari, Daniela : 39 Trier, Lars von : 121, 139, 140, 236 Trintignant, Jean-Louis : 89 Tröhler, Margrit : 71 Truby, John : 90 Truffaut, François : 41, 46, 89, 265, 290, 305 Turner, Victor : 122 Valentin, Joachim : 121 Valéry, Paul : 288 Vancheri, Luc : 42-46, 51, 168, 197, 204209, 286 Vander Stichele, Caroline : 261 Van Dormael, Jaco : 121 Van Gogh, Vincent : 186 Vanoye, Francis : 258, 259 Van Reeth, Adèle : 272 Van Sant, Gus : 64 Vega, Amador : 241 Vélasquez, Diego de : 205 Verhoeven, Paul : 165 Vernet, Marc : 30, 45, 72, 93, 203, 258, 259, 282 Vertov, Dziga : 250
355
Vezyroglou, Dimitri : 40 Viau, Marcel : 44, 92-94, 112 Vico, Giambattista : 93 Vigo, Jean : 239 Villeneuve, Denis : 108, 121, 165, 237-239, 304 Vincent de Paul (saint) : 159 Visconti, Luchino : 42, 47, 52-54 Vultur, Ioana : 66-69, 302 Wachowski, Andy et Larry : 140 Waehlens, Alphonse de : 60 Wahlberg, Malin : 61 Wainwright, Rupert : 134 Wajda, Andrzej : 219 Waldenfels, Hans : 94-96 Warburg, Aby : 287 Weber, Max : [179] Weerasethakul, Apichatpong : 120, 237 Weil, Simone : 62, 297 Welles, Orson : 21, 212, 240 Wenders, Wim : 157, 176, 177, 245, 267-270 Wessely, Christian : 75, 177 Whale, James : 238 Wiene, Robert : 49 Winter, Rainer : 71 Wiseman, Frederick : 47, 250 Wivine (sainte) : 5 Wood, Elijah : 191 Wright, Melanie J. : 107 Wunenberger, Jean-Jacques : 299-301, 317 Wyler, William : 81, 215 Yacavone, Daniel : 65-67 Yasui, Shoji : 269 Zacca, Ferdinand : 119 Zanussi, Krystov : 124, 163, 231 Zarader, Jean-Pierre : 281, 295-297 Zeffirelli, Franco : 216, 279 Zemeckis, Robert : 121, 255 Zernik, Clélia : 58-63 Zimmermann, Yvonne : 71 Zinnemann, Fred : 138, 159 Zordan, Dav : 102 Zviaguintsev, Andreï : 111, 222, 240
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TABLE DES MATIÈRES
Préface, par Yann Calvet ……………………………………………………
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Introduction
………………………………………………………………
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Chapitre I . Sources théologiques et philosophiques ……………………… 1. La liturgie et les sens ………………………………………………… 2. La théologie de la nature et de la culture ……………………………… 3. Les sources magistérielles et ecclésiales ……………………………… 4. Philosophie et esthétique …………………………………………… 1. Mise en perspective ……………………………………………… 2. Cinéma comme art ou divertissement ? …………………………… 5. Approches personnalistes …………………………………………… 6. Approches phénoménologiques ……………………………………… 1. Phénoménologie et cinéma ……………………………………… 2. Phénoménologie et théologie du cinéma ………………………… 7. La critique cinématographique et la cinéphilie ………………………… 8. Herméneutique et analyse cinématographique ……………………… 1. La création de mondes …………………………………………… 2. De l’image à la parole …………………………………………… 9. La réflexivité et le cinéma …………………………………………… 10. Theory of Culture et Cultural Studies …………………………………
27 30 36 39 41 41 53 56 58 58 62 64 65 65 67 70 71
Chapitre II. Méthodes du travail théologique ……………………………… 1. Quel « type » de théologie face au cinéma ? …………………………… 1. Signe et appel à l’ouverture ……………………………………… 2. Les cinq catégories de Jolyon P. Mitchell …………………………… 3. Autres approches ………………………………………………… 4. Les sujets de la théologie et du cinéma …………………………… 2. Une théologie pratique ? …………………………………………… 1. Une approche « efficace » ………………………………………… 2. Une méthode dialogale ……………………………………………
79 79 79 80 85 90 91 91 94
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Table des matières 3. Une attention à l’esthétique ……………………………………… 4. De l’expérience à la transcendance ………………………………… 3. L’analyse en quelques étapes ………………………………………… 1. Indices de nature religieuse ou spirituelle ………………………… La parabole biblique, matrice du discernement …………………… Les indices filmiques …………………………………………… Vers une typologie ……………………………………………… 2. Contenus explicites et implicites ………………………………… 4. Un paradigme : le rapport raison/sensibilité …………………………
96 98 100 101 101 106 107 109 114
Chapitre III. Le cinéma est-il de nature religieuse ? ……………………… 1. Le cinéma au carrefour des mythes et symboles ……………………… 2. Le cinéma au carrefour de la foi et des religions ……………………… 3. Cinéma et rituel …………………………………………………… 4. Les dispositifs cinématographiques …………………………………… 5. Mythes pré-cinématographiques …………………………………… 6. Formes du récit cinématographique religieux ………………………… 7. Les révélations au cinéma …………………………………………… 1. Perception et style ………………………………………………… Une « pâque » du regard ………………………………………… Médiations, visibilité et invisibilité ……………………………… Présence et absence ……………………………………………… 2. Contenus ………………………………………………………… Réussites et… malentendus ……………………………………… 3. Collaborations …………………………………………………… 8. Débats autour des aspects religieux des films ………………………… 1. Rapports entre le « réel » et « l’esprit » …………………………… « Matérialiser les désirs » ………………………………………… Tarkovski, « sous le signe du sacré » ……………………………… 2. Problématique de l’art et du sacré ………………………………… 3. Un style spirituel universel ? ……………………………………… 9. Miroir de l’âme ……………………………………………………… 1. Dans la tradition chrétienne ……………………………………… 2. Le miroir au cinéma ………………………………………………
117 117 119 122 124 128 137 145 145 149 150 154 157 160 161 162 163 163 168 171 176 180 181 187
Chapitre IV. La « figure » cinématographique …………………………… 1. Figure et théologie …………………………………………………… 1. Figure et théologie biblique ……………………………………… 2. Quelques liens matriciels avec le cinéma ………………………… 3. La figure chez Hans Urs von Balthasar …………………………… 2. La figure cinématographique chez Tarkovski ………………………… 3. « Les pensées figurales de l’image » …………………………………… 1. Première approche ……………………………………………… 2. Approfondissement systématique ………………………………… 3. La figure comme mémoire ………………………………………
193 194 194 196 198 199 202 202 205 211
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Table des matières
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4. La figure et l’icône …………………………………………………… 1. Mesurer les écarts ………………………………………………… 2. Économie et absolu ……………………………………………… 5. Iconoclasme et aniconisme …………………………………………
212 212 217 221
Chapitre V. L’expérience spirituelle au cinéma …………………………… 1. Cinéma et spiritualités contemporaines ……………………………… 1. La perception spirituelle ………………………………………… 2. Un discernement ………………………………………………… 3. Du spirituel et du réel …………………………………………… 4. « Valeurs » spirituelles ? …………………………………………… 5. Thématiques spirituelles ………………………………………… 6. Expérience spirituelle et style poétique …………………………… 7. L’irruption du « sacré » …………………………………………… Expérience et monde invisible …………………………………… L’esprit d’une époque …………………………………………… 2. « Topoï » spirituels …………………………………………………… 1. Réalisme ………………………………………………………… 2. Temps …………………………………………………………… 3. Altérité …………………………………………………………… Une altérité personnage/personnage ……………………………… Une altérité réalisateur/spectateur ……………………………… Une altérité personnage/spectateur ……………………………… 4. Récit …………………………………………………………… L’approche narratologique au cinéma …………………………… Le sens spirituel dans le récit biblique …………………………… L’approche narratologique de Jean-Baptiste Metz ………………… 5. Musique, bruitage, dialogues ……………………………………… 6. Tentative de synthèse …………………………………………… Image symbolique ……………………………………………… Analogie ………………………………………………………… Style ……………………………………………………………
225 225 225 229 231 235 236 239 240 240 243 248 248 252 254 255 256 257 258 258 260 263 266 273 273 274 277
Chapitre VI. Cinéma et imaginaire ………………………………………… 1. « Le royaume des ombres » …………………………………………… 1. Conjuration ou émerveillement ? ………………………………… 2. Le « drame de la perception » ……………………………………… 3. Le cinéma comme survivance …………………………………… 4. Le cinéma comme témoignage …………………………………… 2. Imaginaire et réel …………………………………………………… 3. Imaginaire et symbole ……………………………………………… 4. Imaginaire et créativité ……………………………………………… 5. Imaginaire et grâce …………………………………………………
281 284 285 285 287 289 294 299 304 309
Conclusions …………………………………………………………………
313
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Table des matières
360
Bibliographie ………………………………………………………………
323
Index des films
……………………………………………………………
341
Index des noms ……………………………………………………………
346
Table des matières …………………………………………………………
357
Achevé d’imprimer en juin 2020 sur les presses de la Nouvelle Imprimerie Laballery 58500 Clamecy Dépôt légal : juin 2020 Numéro d’impression : 006137 Imprimé en France La Nouvelle Imprimerie Laballery est titulaire de la marque Imprim’Vert®
L
es grands films contiennent toujours non seulement un sens littÊral, immÊdiatement visible, mais aussi un sens philosophique, un sens politico-social et un sens mÊtaphysique prÊsentant parfois un caractère religieux. Le cinÊma aurait ainsi permis de nous rÊouvrir à l’intuition analogique et symbolique. Il Êchapperait à la pertinence de nos critères de rationalitÊ en embrassant le rÊel et le spirituel, en recrÊant une unitÊ qui va de la terre au ciel et en tissant une infinitÊ de correspondances entre les êtres et les choses, cherchant le lien du visible avec l’invisible. Ce livre pionnier dans son genre dÊveloppe cette perspective, en faisant dialoguer thÊologie et cinÊma. Il pointe les nombreuses manières pour le thÊologien d’interroger le cinÊma, en tenant compte des sciences humaines car les prÊoccupations religieuses contemporaines, loin d’être Êteintes, prennent toutes sortes de formes dans le septième art. Comme le fit Jean-Luc Godard à sa manière, toute l’histoire du cinÊma est rÊinvestie, toutes les Êpoques, tous les genres, toutes les tendances. Un vrai guide pour revisiter le cinÊma, comme le furent pour l’esthÊtique littÊraire les travaux d’Hans Urs von Balthasar, auquel il y est fait ici rÊfÊrence.
ISBN : 978-2-87299-377-2
9 782872 993772
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www.editionsjesuites.com
Illustration de couverture :
Jean-Luc MAROY, thÊologien, est enseignant-chercheur à l’universitÊ de Louvain-la-Neuve. Il a publiÊ :  Le Sacrifice  d’Andreï Tarkovski : une parabole sur le temps de la fin (Academia/L’Harmattan, 2017). Le prÊfacier, Yann CALVET, enseigne les Êtudes cinÊmatographiques à l’UniversitÊ de Caen-Normandie et dirige la revue Double jeu.