Arthur Buekens Prêtre du diocèse de Tournai, Arthur Buekens travaille depuis plus de quarante ans dans les mouvements d’éducation permanente. Il participe également à l’équipe des formateurs du Cefoc et anime de nombreux groupes de formation dans les milieux populaires, notamment de formation à la lecture de la Bible.
ISBN 978-2-87356-558-9 Prix TTC : 10,95 €
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Quand la Bible parle de pardon
La question du pardon est à la fois urgente et prégnante, tant dans ses dimensions individuelles que collectives, entre personnes et entre continents. Celle de la reconnaissance des erreurs, errements et autres fautes également. Il ne s’agit en aucun cas de vouloir chercher dans la Bible la ou des réponses à ces questions vitales, mais de chercher à éclairer, baliser la compréhension et la recherche permanente du pardon dont nous sommes bénéficiaires et que nous sommes également invités à prodiguer tout au long de nos existences humaines.
En couverture : Lucas Cranach l’Ancien, le Christ et la femme adultère, huile sur bois, 1532, 83 × 121 cm, musée des Beaux-Arts (Budapest) | Domaine public
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Du même auteur Bivouacs… autour d’un Dieu solidaire des humains, Lumen Vitae, coll. « Sens et Foi » no 4. Catastrophes ou Révélation ? L’univers des Apocalypses, avec Francis Dumortier, Lumen Vitae, coll. « Sens et Foi » no 6. Enterrée, la doctrine sociale ? Avec Ignace Berten et Luis Martinez, Lumen Vitae, coll. « Sens et Foi » no 7.
© 2013, Éditions Fidélité, 7 rue Blondeau, 5000 Namur Dépôt légal : D.2013, 4323.14 ISBN : 978-2-87356-558-9 Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz Photo de couverture : Lucas Cranach l’Ancien, le Christ et la femme adultère, huile sur bois, 1532, 83 × 121 cm, musée des Beaux-Arts de Budapest | Domaine public Imprimé en UE
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Avant-propos
I
l est des mots qui, petit à petit, disparaissent du vocabulaire courant, et, en bout de course, aussi des dictionnaires. Ce phénomène est évidemment signe de ce que la réalité que le mot recouvre n’a plus cours. J’espère vraiment être dans l’erreur, mais je crains que le mot pardon ne soit en train de glisser sur cette pente savonneuse. Et si pardon se perd, c’est sans doute aussi parce que les fautes pour lesquelles on sollicite la miséricorde, et pour lesquelles dès lors la victime pourrait accorder son pardon, sont de moins en moins assumées. « Je ne l’ai pas fait exprès » remplace de plus en plus souvent « Pardonne-moi ». C’est étrange ! Si quelqu’un marche avec de grosses bottines sur mes pieds glissés dans des sandales et qu’il se contente de me dire que je n’ai pas à lui en vouloir puisqu’il n’avait pas vraiment l’intention de me faire mal… mes orteils n’en sont-ils pas meurtris pour autant ? Comment pourraisje lui pardonner s’il se contente de m’affirmer que me blesser n’était pas sa volonté ? Encore heureux que sa maladresse ne fût pas volontaire ! Deviendrait-il moins humain s’il me demandait aussi
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Avant-propos
pardon ? Un refus de priorité causant une portière défoncée se voit souvent traité de la même façon. Et lorsqu’il y a blessure grave, voire mort d’humains innocents, c’est encore le même couplet qui revient, et qui devrait suffire à clore toute discussion et tout procès aux yeux de celui qui l’entonne : « Je ne l’ai pas fait exprès ! » L’étape suivante ne serait-elle pas alors le déni pur et simple : non plus : « Je ne l’ai pas fait exprès ! », mais « Je n’ai rien fait ! » ? Un match de football est un exemple très révélateur à ce propos : le joueur qui commet une faute appelée « faute nécessaire » ou « faute professionnelle » par le commentateur 1 lève tout aussitôt les deux bras, pour bien faire savoir à l’arbitre qu’il est innocent comme l’enfant qui vient de naître. Et si l’arbitre sort un carton jaune ou rouge, le fautif jure ses grands dieux qu’il n’a vraiment rien fait et qu’il est l’objet d’un déni de justice atroce, s’il n’injurie pas l’arbitre en plus ! Demander pardon ? Pardonner ? Par-courir une ville ou une région, c’est bien plus que la traverser : c’est la visiter dans divers sens. Par-faire, c’est plus que réaliser : c’est mener à son complet développement. Alors, par-donner pourrait bien signifier aussi donner à tort et à travers, donner totalement. Donner ainsi ne fait-il pas grandir en humanité tant celui qui donne que celui qui reçoit ? Redevenir plus humain ! L’Église catholique a sans doute autant à se convertir que notre société capitaliste mondialisée, créatrice de tant de paupérisation en Europe et, pire encore, dans les autres continents. « Aujourd’hui cette Bonne Nouvelle se réalise pour vous qui l’entendez. » Ce que Luc (4, 21) met dans la bouche de Jésus, c’est aujourd’hui à nous de l’accomplir. Sa voix ne peut avoir que le 1. C’est une bien curieuse locution que celle de faute nécessaire ou faute professionnelle : dans la plupart des métiers, une telle faute entraîne souvent la perte de l’emploi, alors que dans le sport, ça devient un must, surtout si ladite faute n’est ni vue ni sanctionnée par l’arbitre !
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Avant-propos
son des nôtres ; ses mains, les callosités des nôtres ; son regard aimant ne peut avoir que la couleur de nos yeux regardant avec tendresse. Comment manifesterons-nous son pardon, qui n’attend pas l’humiliation du pécheur avouant honteusement ses fautes, fûtce dans un confessionnal, mais simplement le mouvement de retour, même pour motif peu honorable, qui lui permettra de nous serrer à nouveau dans ses bras. Voilà qui oblige une fois de plus à nous rappeler que l’Église n’a de sens que si elle est et reste sacrement de salut pour le monde. Nous n’avons guère le choix comme individus, comme communautés, comme Église : ne pouvant nous installer au centre et nous croire et nous affirmer indispensables, nous devons, par solidarité (les modes de solidarité peuvent être multiples !), rejoindre sans cesse avec tendresse et amour celles et ceux qui sont rejetés à la périphérie (en n’oubliant pas un instant cette différence essentielle entre eux et nous : pour eux ce n’est pas un choix !) afin de construire ensemble un monde digne de l’homme et digne de Dieu, en contribuant à supprimer périphérie et centre, en contribuant à la justice. Je suis de plus en plus convaincu qu’il ne peut s’agir là d’une tâche facultative, ni pour un adhérent au Dieu de Jésus Christ, ni pour les communautés ecclésiales, ni pour les Églises ellesmêmes. Faire sans cesse un déplacement, un décentrement, c’est ressembler à ce Jésus de Nazareth qui, au fond, n’a fait que ça tout au long de sa vie, et de son agonie, et de sa mort. C’est peutêtre une bonne manière de rendre vivante dans notre aujourd’hui l’hymne aux Philippiens 2 :
2. Je cite cet extrait dans la traduction de Louis Segond. Dans la suite de ce livre, la plupart des citations seront reprises à la Traduction Œcuménique de la Bible (TOB) ou à la Bible de Jérusalem.
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Avant-propos « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Ph 2, 5-11).
Est-il bien nécessaire de préciser que le choix des textes commentés dans ce livre est totalement subjectif : ce sont des textes qui me parlent et que j’ai eu bonheur à travailler personnellement et avec des groupes. La question du pardon est une question à la fois urgente et prégnante, tant dans ses dimensions individuelles que collectives, entre personnes et entre continents. Celle de la reconnaissance des erreurs, errements et autres fautes aussi. Il ne s’agit en aucune manière de vouloir chercher dans la Bible la ou des réponses à ces questions vitales, mais de chercher à éclairer, baliser la compréhension et la recherche permanente du pardon dont nous sommes bénéficiaires et que nous sommes également invités à prodiguer tout au long de nos existences humaines 3. 3. Cet avant-propos était écrit avant que n’éclate en Belgique la controverse sur les « peines incompressibles » suite à la libération conditionnelle, après seize années d’incarcération, de Mme Martin, ex-épouse de Marc Dutroux, condamnée à trente ans de réclusion pour avoir laissé mourir de faim et de soif, dans une cache amé-
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Avant-propos
Un premier chapitre proposera une rapide traversée biblique concernant la notion de péché, sans quoi il serait difficile de comprendre de quel pardon il est question quand la Bible en parle. Ensuite je proposerai une relecture attentive de quelques textes qui me paraissent offrir de sérieuses pistes de réflexion pour aujourd’hui, et je terminerai par une nouvelle traversée biblique à propos des chemins de libération. Chacun de ces huit chapitres se terminera par quelques « questions pour des croyants d’aujourd’hui »…
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nagée dans une cave, des fillettes qui avaient été kidnappées et violées. Des manifestations et dégradations ont eu lieu au couvent des sœurs Clarisses de Malonne, communauté qui avait accepté d’accueillir cette personne au cours de sa libération conditionnelle prononcée par le tribunal d’application des peines. Des revendications ont alors été proférées telles que : « Elle n’a pas eu pitié des enfants, elle n’a pas droit à la pitié » ou encore « À mort ! » Des peines incompressibles ont été réclamées, ce qui m’a incité à écrire la lettre ouverte qui figure en annexe de ce livre.
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Chapitre 1
La Bible et le péché
J
e voudrais inviter d’entrée de jeu à une très rapide traversée de la Bible, juste de quoi rappeler ce que cette Bible appelle le péché. Sans ce regard préalable, comment pouvoir approcher un tant soit peu ce qu’elle appelle le pardon ? Invité à faire un exposé sur un texte ou sur une thématique biblique, à tort ou à raison, je ne commence jamais par regarder ce que ma bibliothèque pourrait contenir en livres qui pourraient utilement m’inspirer. Je ne fais la plupart du temps cette démarche qu’après coup, pour me laisser aussi interpeller par ce qu’ont découvert les autres, pour corriger certaines de mes approximations ou erreurs, ou pour compléter certains points. Mais je ne parviens pas à me priver du plaisir de me frotter directement à un texte ou une thématique, à me battre avec le texte à frais nouveaux, bref à me retrousser les manches… après quand même avoir ouvert ma Concordance, cette espèce de gros dictionnaire qui ne donne aucune définition, mais signale toutes les occurrences bibliques d’un mot.
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Quand la Bible parle de pardon
Des mots et des chiffres Ainsi ai-je pris la peine de lire tous les versets contenant les termes coupable, péché, pécheur, mais aussi innocent, salut et sauvé, au singulier ou au pluriel. Le tableau ci-dessous résume de manière quantitative les occurrences de termes négatifs et de termes positifs : Bible Coupable 89 Péché 554 Pécheur 66 Sous-total 1 : « termes négatifs » 709 Innocent 40 Salut 136 Sauvé 88 Sous-total 2 : « termes positifs » 264 Pourcentage (1)|(2) 73 | 27
A.T. 82 389 30 501 37 79 35 151 77 | 23
N.T. 7 165 36 208 3 57 53 113 65 | 35
Première petite constatation : si l’on totalise les termes que je qualifie de négatifs (coupable, péché et pécheur) et ceux que je qualifie de positifs (innocent, salut, sauvé), on se trouve dans un rapport de trois pour un dans l’A.T., tandis que dans le N.T. on arrive quasiment à un rapport de deux pour un. Il ne s’agit surtout pas de tirer des plans sur la comète à partir de ce premier mini-indice, comme par exemple que le Nouveau Testament serait dès lors moins culpabilisant que l’Ancien. Il y a bien d’autres termes proches qu’il aurait fallu regarder de près comme pur, impur, souillure, dette, etc. En effet, pour parler de péché — et ce n’est assurément pas ce qui simplifie la recherche — l’Ancien Testament utilise un tas de mots différents. Par exemple, le verbe hâtâ qui signifie « rater sa 14
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La Bible et le péché
cible, manquer le but, s’écarter » ou encore le terme âwon qui signifie « ce qui est de travers, ce qui est tordu ». Autrement dit, des mots qui expriment quelque chose d’objectif, loin des considérations de type psychologique ou encore de la volonté de faire ce qui n’est pas permis. À l’inverse, il y a aussi le mot peša qui signifie « rébellion, révolte » et qui, lui, souligne clairement l’initiative prise par l’humain dans la rupture. Quant au grec du Nouveau Testament, il n’est pas en reste par rapport à l’hébreu de l’Ancien. Ainsi, par exemple, anomia (anomia) souvent traduit par « iniquité » ; ou parabasis (parabasis) qu’on peut traduire par « faux-pas », « transgression » ; paraptwma (paraptôma) qui se traduit par « chute » ; ou encore parakoh (parakoè) : « désobéissance » ! Bref, si on essaye de capter tous les mots qui tournent autour de la notion biblique de « péché », on est loin d’être sorti de l’auberge. Mais l’intérêt de ceci, c’est qu’on est bien forcé de constater que dans les textes bibliques, le péché n’est pas une notion close, étroite, mais au contraire quelque chose qui est diversifié et qui évolue.
Coupables de quoi et envers qui ? Si vous vous amusiez, comme je l’ai fait, à lire les 973 versets contenant les termes retenus dans le tableau ci-dessus, les contours du paysage biblique par rapport à notre thématique commenceraient sans doute à se préciser un peu plus clairement. C’est ainsi que pour ce qui concerne l’aspect « négatif », j’ai été amené à constater que le terme coupable, qui totalise 82 occurrences, en comptait 32 rien que pour les cinq livres du Pentateuque. Coupable
Bible 89
15
A.T. 82
N.T. 7
En lecture partielle‌
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Table des matières
Avant-propos ........................................................................
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1. La Bible et le péché .......................................................... 13 Des mots et des chiffres ................................................................ Coupables de quoi et envers qui ? .................................................. Péchés et pécheurs ........................................................................ Et qu’en est-il dans le Nouveau Testament ? .................................. Pour conclure .............................................................................. Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… ..................
14 15 18 23 27 28
2. Abraham, un sacré négociateur intercesseur ...................... 31 Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… .................. 39
3. Je ne te condamne pas ! .................................................... 41 Dans le Temple… ...................................................................... 44 Les personnages............................................................................ 49
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Table des matières Qui donc est Jésus ? ...................................................................... 52 Pour conclure .............................................................................. 56 Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… .................. 57
4. La parabole des coserviteurs.............................................. 59 Verset 23 .................................................................................... Verset 24 .................................................................................... Verset 25 .................................................................................... Versets 26-27 .............................................................................. Versets 28-30 .............................................................................. Verset 31 .................................................................................... Versets 32-34 .............................................................................. Verset 35 .................................................................................... Pour nous résumer ...................................................................... Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… ..................
64 64 65 66 67 67 67 68 69 70
5. La parabole du père extravagant........................................ 73 Le cadet ...................................................................................... L’aîné ........................................................................................ Le père........................................................................................ Conclusion.................................................................................. Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… ..................
76 77 79 81 82
6. L’appel à la conversion du « plus que prophète » ................ 83 Le baptême en vue du pardon ...................................................... Trois catégories représentatives de tout le monde ............................ Actualisation .............................................................................. En conclusion.............................................................................. Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… ..................
86 88 93 96 97
7. Revêtir l’homme nouveau ................................................ 99 Le contexte .................................................................................. 100
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Table des matières Le texte ...................................................................................... 105 Apprendre le Christ .................................................................... 109 Conséquences morales de cet apprentissage .................................... 111 Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… .................. 114
8. La Bible… et les chemins de libération du pécheur .......... 117 Pour conclure .............................................................................. 133 Quelques questions pour des croyants d’aujourd’hui… .................. 134
Annexe. Lettre ouverte.......................................................... 135 La régression humaniste : du pardon à la vengeance ? .................... 135
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Cet ouvrage a été achevé d’imprimer par Pulsio sarl, Paris en juin 2013. Imprimé en UE.
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ISBN 978-2-87356-558-9 Prix TTC : 10,95 €
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En couverture : Lucas Cranach l’Ancien, le Christ et la femme adultère, huile sur bois, 1532, 83 × 121 cm, musée des Beaux-Arts (Budapest) | Domaine public
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