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DOSSIER : LES ICTÈRES CHEZ LES ÉQUIDÉS ADULTES

Couv NPE 13 BAT

N°13 JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2007 revue de formation à comité de lecture

LES ICTÈRES chez les équidés adultes

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine - N°13 - JUILLET / AOÛT / SEPTEMBRE 2007

Conduites à tenir thérapeutiques - Comment classer les ictères et démarche diagnostique chez le cheval adulte - Imagerie médicale Échographie hépatique : réalisation, intérêt et limites chez le cheval adulte - Les principales intoxications ictérogènes chez le cheval

DOSSIER :

LES ICTÈRES chez les équidés adultes Les affections hépatiques sont une préoccupation régulière des praticiens, tant il est fréquent que ce type de syndrome soit rencontré en clientèle équine ...

Revue internationale - Revue thématique des articles parus à l’étranger - Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection (mai - juin - juillet 2007) - Synthèse - Le traitement médical des sarcoïdes équins : les données d’après trois études récentes

- Comment diagnostiquer et traiter les ictères hépatiques et choléstatiques chez le cheval - Caractéristiques et traitement des hémopathogènes ictérogènes chez le cheval - Observation clinique Intoxication par le séneçon chez un cheval Appaloosa

Âne - Observation clinique Un cas d’hyperlipémie chez une ânesse

Rubriques - Actualités L’artérite virale équine, une maladie ancienne toujours d’actualité - Nutrition Les pré- et les probiotiques chez le cheval adulte


P 3 Sommaire NPE 13 BAT V2

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N° 13 JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2007

sommaire Éditorial par Stéphan Zientara

5

Test clinique - Un cas d’artérite virale sur une jument de concours Sandrine Mesnil

4

DOSSIER

CHEVAL ET ÉQUIDÉS

LES ICTÈRES chez les équidés

- Comment classer les ictères et démarche diagnostique chez le cheval adulte Laetitia Jaillardon, Jean-Luc Cadoré 6 Imagerie médicale - Échographie hépatique : réalisation, intérêt et limites chez le cheval adulte Émilie Ségard, Jean-Luc Cadoré

11

- Les principales intoxications ictérogènes chez le cheval Xavier Pineau, Florence Buronfosse-Roque

17

- Comment diagnostiquer et traiter les ictères hépatiques et cholestatiques chez le cheval Dominique De Clercq, Gunther van Loon, Piet Deprez

21

- Caractéristiques et traitement des hémopathogènes ictérogènes chez le cheval Gilles Bourdoiseau, Jean-Luc Cadoré

31

- Observation clinique - Intoxication par le séneçon chez un cheval Appaloosa Youssef Tamzali

34

ÂNE, PONEY - Observation clinique - Un cas d’hyperlipémie chez une ânesse Camille Tourmente, Youssef Tamzali

37

RUBRIQUES Actualité - L’artérite virale équine, une maladie ancienne toujours d’actualité Aymeric Hans, Jackie Tapprest, Nathalie Foucher, Christel Pitel, Estevan Guix, Claire Laugier, Stéphan Zientara

43

Nutrition - Les pré- et les probiotiques chez le cheval adulte Philippe Benoît

48

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE - Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré et Louis-Marie Desmaizières Revue thématique des articles parus dans les revues internationales

Souscription d’abonnement en page 66

53

- Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection Émilie Demare, Claire de Fourmestraux, Marie-Anne Hours, Florence Lecarpentier, Caroline Marguet, Marie Nolf, Amélie Sena 55 Synthèse - Le traitement médical des sarcoïdes équins Youssef Tamzali, Laura Borde

60

Test clinique - les réponses

65

Tests de formation continue - les réponses

66

CHEVAL ÂNE RUBRIQUE REVUE INTERNATIONALE

3

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE 2007 - 3


P 4 Test clinique questions BAT

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test clinique

NÉVA Europarc - 15, rue Le Corbusier 94035 CRÉTEIL CEDEX Tél. 01 41 94 51 51 • Fax 01 41 94 51 52 e-mail : neva@neva.fr

un cas d’hyperthermie sur une jument de concours Sandrine Mesnil

Conseil scientifique

Clinique équine 6 chemin de Préfontaine 95420 Genainville

Gilles Bourdoiseau (E.N.V.L.) Jean-Luc Cadoré (E.N.V.L.) Pierre Chuit (praticien, Suisse) Marc Gogny (E.N.V.N.) Pierre Lekeux (Faculté de Liège) Olivier Lepage ((E.N.V.L.) Pierre-Louis Toutain (E.N.V.T.) André Vrins (Faculté de Saint-Hyacinthe)

U

Rédacteurs en chef Louis-Marie Desmaizières (E.N.V.T.) Catherine Gaillard - Lavirotte (praticien) Christophe Hugnet (praticien) Stephan Zientara (A.F.S.S.A. Alfort)

Comité de rédaction Nicolas Barety (Juridique, avocat) Olivier Bisseaud (Chirurgie, praticien) Vincent Boureau (Comportement, praticien) Séverine Boullier (Immunologie, E.N.V.T.) Florence Buronfosse (Pharmaco-Toxicologie, E.N.V.L.) Jean-François Bruyas (Reproduction, E.N.V.N.) Eddy Cauvin (Imagerie, praticien) Gwenaëlle Dauphin (A.F.S.S.A. Alfort) Jean-Claude Desfontis (Physiologie et thérapeutique, E.N.V.N.) Jacques Guillot (Parasitologie, E.N.V.A.) Anne Malblanc (Médecine interne et sportive, E.N.V.N.) Stéphane Martinot (Reproduction, E.N.V.L.) Nathalie Priymenko (Alimentation - nutrition, E.N.V.T.) Michel Péchayre (Chirurgie, praticien) Youssef Tamzali (Médecine interne, E.N.V.T.)

Secrétaire de rédaction Marie Chesneau Gestion des abonnements et comptabilité Marie Servent Publicité Maryvonne Barbaray NÉVA Europarc - 15, Rue Le Corbusier 94035 CRÉTEIL CEDEX Tél. 01 41 94 51 51 • Fax 01 41 94 51 52 e-mail neva@ neva.fr

Directeur de la publication

ne jument de concours, selle français de 9 ans, est présentée à la consultation pour abattement et anorexie depuis 24 heures. La jument vit au box, elle est nouvellement arrivée dans l’écurie depuis une semaine. Elle était stationnée auparavant en Normandie. ● Elle est correctement vaccinée contre le tétanos, la grippe et la rhinopneumonie, et bien vermifugée. ● L’examen clinique révèle une jument abattue, une hyperthermie à 39 °C, un léger jetage séreux, et un œdème du membre postérieur droit (photo). ● Les propriétaires ont entendu la jument tousser à deux reprises depuis la veille. L’auscultation cardiaque et respiratoire révèle une légère tachycardie (45 bpm), et une légère tachypnée (20 rpm). ● L’auscultation digestive est normale. Les muqueuses sont normales.

Œdème des membres postérieurs (photo P. Timoney, Gluck Equine Research Center).

1 Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?

3 Quel traitement mettez-vous en place ?

2 Quels examens complémentaires proposer aux propriétaires ?

4 Quelles mesures prophylactiques pouvez-vous proposer pour la jument et pour l’effectif de l’écurie ?

Maryvonne Barbaray Revue trimestrielle éditée par LES NOUVELLES ÉDITIONS VÉTÉRINAIRES ET ALIMENTAIRES - NÉVA Prix du numéro : 30 € T.T.C CEE : 32 € T.T.C SARL au capital de 7622€ Siège social : Europarc - 15, Rue Le Corbusier 94035 CRÉTEIL CEDEX C.P.P.A.P 0407 K 86 321 I.S.S.N. 1767-5081

comité de lecture

Impression : Imprimerie Nouvelle Normandie Avenue des lions Ste-Marie des Champs B.P. 14 - 76191 YVETOT Cedex

Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, de la présente publication sans autorisation est illicite et constitue une contrefaçon. L’autorisation de reproduire un article dans une autre publication doit être obtenue auprès de l’éditeur, NÉVA. L’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie doit être obtenue auprès du Centre français d’exploitation du droit de la copie (C.F.C.). LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 4 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

4

Bruno Baup, Agnès Benamou, Philippe Benoit, Jean-Marc Betsch, Géraldine Blanchard, Christian Bussy, Luc Chabanne, Ahmed Chabchoub (Tunis), René Chermette, Florent David (Canada), Isabelle Desjardins, Denis Dugardin, Lucile Martin-Dumon, Brigitte Enriquez, Guillaume Fortier, Xavier Gluntz, Claire Laugier, Jean-Pierre Lavoie (Canada) Agnès Leblond,

Serge Lenormand, Bertrand Losson (Liège), Emmanuel Maurin, Pierre-François Mazeaud, Jacques Monet, Emmanuelle Moreau, Paul-Pierre Pastoret, Valérie Picandet, Xavier Pineau, Jean-Jacques Roy, Morgane Schambourg, Claire Scicluna, Brigitte Siliart, Mathieu Spriet (Canada), Christopher Stockwell, Etienne Thiry (Liège), François Valon, Emmanuelle Van Erck (Liège), Patrick Verwaerde.

Réponses à ce test page 65

Abonnez-vous en page 66 Pour tous renseignements : tél. (33)1 41 94 51 51 fax (33)1 41 94 51 52 mail neva@neva.fr


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éditorial Les affections hépatiques sont une préoccupation régulière des praticiens, tant il est fréquent que ce type de syndrome soit rencontré en clientèle équine ...

L’

’initiative prise par le comité de rédaction du NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine de consacrer un dossier spécial aux ictères chez le cheval peut-être, sans risque d’exagération, qualifiée d’excellente. En effet, peu de données sont disponibles dans cette espèce.

L’épisode, dont se rappellent sans doute de nombreux vétérinaires équins, de "l’épizootie" de 1992 d’encéphalopathies d’origine hépatique, encore appelées "encéphalose hépatique" avait illustré l’absence de données épidémiologiques, pathogéniques, cliniques et biologiques de cette affection chez le cheval (Zientara S et coll. Equine hepatic encephalopathy in France. Vet. Record, 1994). Pendant l’été 1992, les praticiens équins de la région normande et des pays de la Loire se sont trouvés confrontés à de nombreux cas de juments (en majorité) qui, brutalement, semblaient atteintes de troubles nerveux si sévères qu’outre des difficultés de statique, elles se jetaient violemment contre les murs de leurs écuries ou contre les arbres des prés, tout ceci associé à un comportement particulièrement agressif. Les derniers cas ont été notifiés en novembre 1992. Les chevaux présentaient des signes cliniques (ictère) et biologiques d’insuffisance hépatique aiguë (augmentation très élevée des paramètres biologiques marqueurs de souffrance hépatique). - De nombreuses hypothèses ont été évoquées. Parmi celles-ci, une se réfère à un effet délétère du sérum anti-tétanique administré en post-parturition (les animaux atteints étaient en majorité des juments suitées) ; la littérature relatait en effet, des cas d’insuffisance hépatique post-injection de sérum anti-tétanique. Nous avons, au laboratoire, testé de nombreux lots de sérum anti-tétanique sans succès. - Une autre hypothèse était la présence d’un agent infectieux inconnu, tant le caractère “épizootique” était important. Nous avons inoculé des broyats de foies de juments mortes à des chevaux sains et recherchés désespérément un nouveau virus par microscopie électronique, … rien ! - Parmi les nombreuses autres hypothèses, la seule qui semblait raisonnable, compte tenu des données cliniques biologiques et surtout épidémiologiques, étaient une intoxication ou une intoxination par des champignons. Mais, aucune étiologie indiscutable n’a pu établie. Cet épisode a cependant clairement mis en évidence les lacunes des connaissances disponibles sur la pathologie hépatique, chronique, aiguë ou suraiguë, chez le cheval. Ainsi, depuis ces dernières années, l’état de connaissances dans ce domaine a considérablement progressé.

Stéphan Zientara U.M.R. Virologie 1161 Afssa/I.N.R.A./E.N.V.A. Maisons-Alfort

pour en savoir plus ... sur l’ictère chez le nouveau-né cf. HORS-SÉRIE NÉONATALOGIE CHEZ LES ÉQUIDÉS : - Comprendre l’immunité néonatale du poulain de J.-F. Bruyas. - Les particularités de la néonatalogie chez l’ânon et le muleton de A. Chabchoub, A. Tibary, F. Landolzi.

Dans ce numéro, sont abordés la démarche diagnostique que doit suivre le praticien dans l’exploration clinique des ictères chez le cheval adulte (Laetitia Jaillardon, Jean-Luc Cadoré), l’imagerie médicale avec les intérêts et les limites de l’échographie hépatique (Émilie Ségard, Jean-Luc Cadoré), la description des principales intoxications ictérogènes chez le cheval (Xavier Pineau, Florence Buronfosse-Roque), l’approche diagnostique et thérapeutique des ictères hépatiques et cholestatiques (Dominique de Clercq, Gunther van Loon et Piet Deprez), et les traitements des troubles ictériques causés par des hémopathogènes (Gilles Bourdoiseau, Jean-Luc Cadoré).

2007

NÉONATALOGIE CHEZ LES ÉQUIDÉS - Le suivi de la jument en fin de gestation : complications et répercussions sur le poulain - Le suivi échographique de la fin de gestation par voie transabdominale - Les particularités de l’examen clinique du poulain nouveau-né - Conduite à tenir en cas de prématurité

Diagnostic et traitement

LA NÉONATALOGIE CHEZ LES ÉQUIDÉS

q

Encore une fois, ce sujet, préoccupation régulière des praticiens tant il est fréquent que ce type de syndrome soit rencontré en clientèle équine, est abordé en détail dans ce numéro ; par ailleurs, la notoriété des auteurs est à la hauteur de la qualité des articles. ul doute que le praticien trouvera dans ce Dossier spécial les réponses aux nombreuses questions qu’il est susceptible de se poser face à un syndrome identique. ❒

HORS-SÉRIE

N

Face à un poulain nouveau-né malade, le clinicien responsable peut être amené à prendre des décisions parfois difficiles. Il lui faut évaluer rapidement la gravité de la situation, sur la base de l’anamnèse et de l’examen clinique, et intégrer la valeur potentielle du poulain, les frais engendrés par la mise en œuvre des moyens diagnostiques et thérapeutiques ...

Rubriques - Geste - Transfusion et sérothérapie chez le poulain - Pharmacologie - Connaître les particularités pharmacologiques du poulain - Nutrition - Comment alimenter la jument suitée - Comportement - L’imprégnation : mythe ou réalité

REVUE DE FORMATION CONTINUE À COMITÉ DE LECTURE

5

- Comment prendre en charge les urgences en clientèle ambulatoire - La réanimation respiratoire - Comprendre l’immunité néonatale du poulain - Conduite à tenir face à une hypogammaglobulinémie - La septicémie néonatale - Reconnaître et diagnostiquer les coliques digestives - Comment traiter les coliques digestives - Conduite à tenir devant les diarrhées du poulain de 0 à 15 jours - Échographie de l’ombilic et ses annexes Observation clinique - Un kyste de l’Ouraque - Le traitement médical et chirurgical de la rupture vésicale - Comment traiter les traumatismes thoraciques chez le poulain nouveau-né - Diagnostic différentiel des souffles cardiaques

Âne - Les particularités de la néonatalogie chez l’ânon et le muleton

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE 2007 - 5


P 6-10 Classification ictères BAT

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comment classer les ictères

et démarche diagnostique chez le cheval adulte

Laetitia Jaillardon Jean-Luc Cadoré E.N.V.L. Clinique équine 1, avenue Bourgelat BP 83 69280 Marcy L’Étoile

La mise en œuvre d’examens biologiques précis permet le plus souvent de classer les ictères et, ainsi, d’établir un diagnostic.

Objectif pédagogique ❚ Connaître les différents types d’ictères et savoir utiliser la biologie clinique afin d’établir un diagnostic.

L’

ictère correspond à une coloration jaune des tissus et du sérum suite à un excès de pigments biliaires, et plus particulièrement à une hyperbilirubinémie (photo 1). Comme le cheval n’a pas de vésicule biliaire, une plus grande partie de la bilirubine conjuguée passe dans le sang ; ceci donne une couleur naturellement jaune au sérum et au plasma et des valeurs usuelles plus élevées que dans les autres espèces. Pour comprendre l’étiologie de l’ictère, l’étude du métabolisme de la bilirubine est nécessaire [1]. Aussi, nous l’envisagerons d’abord avant de traiter les différents types d’ictère. Les examens biologiques utiles pour la démarche diagnostique sont ensuite rappelés et hiérarchisés.

Essentiel ❚ Deux types de classifications peuvent être utilisés selon la localisation du trouble (pré-hépatique, hépatique ou post-hépatique) ou le type d’hyperbilirubinémie (non conjuguée ou conjuguée). ❚ La classification des ictères est difficile car plus l’affection en cause évolue, plus l’ictère a tendance à devenir “mixte”.

1

Muqueuse oculaire ictérique chez une jument (photo Y. Tamzali).

Figure 1 - Les causes d’ictère pré-hépatique ou hémolytique Maladies infectieuses ● ●

Affections à médiation immune ● ● ●

(Clostridium perfringens, infections streptococciques) - Infection virale (anémie infectieuse équine) - Néoplasies (lymphome) - Post-médicamenteuses (pénicilline, phénylbutazone, …)

L’étude du métabolisme de la bilirubine permet de dégager les causes possibles d’hyperbilirubinémie [1, 2, 6] (figure 2, encadré 1).

Les ictères préhépatiques ou hémolytiques sont classiquement différenciés des ictères hépatiques et post-hépatiques ou choléstatiques, en médecine vétérinaire. L’hyperbilirubinémie pré-hépatique ou hémolytique

L’hyperbilirubinémie pré-hépatique apparaît lorsque la concentration de bilirubine non conjuguée plasmatique est supérieure à la capacité du foie à conjuguer et à excréter le pigment (photo 2). Il est cependant possible dans certains cas d’observer une augmentation modérée de la bilirubine conjuguée plasmatique associée. Cette situation se rencontre lors de phénomène d’hémolyse intravasculaire ou extravasculaire (maladies infectieuses, affections à

Affection auto-immune Idiopathique Secondaire

- Infection bactérienne

COMMENT CLASSER LES ICTÈRES

Les classer selon la localisation du trouble

Piroplasmose Anémie infectieuse équine

Érythrolyse néonatale (photo 3)

Désordres oxydatifs ●

Phénothiazine, oignons, feuille d’érable rouge, méthémoglobinémie familiale, …

Iatrogéniques ●

Solutions hypotoniques, NaCl hypertonique, …

CHEVAL

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 6 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

6

Divers ●

Affections hépatiques, syndrome urémique hémolytique, C.I.V.D., …

médiation immune, désordres oxydatifs et iatrogéniques) (figure 1). ● Lors d’hémolyse, la concentration en bilirubine non conjuguée peut atteindre 80 mg/dl (soit 1368 µmol/l).


P 11-15 Echographies hépatiques BAT

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imagerie médicale échographie hépatique réalisation, intérêt et limites chez le cheval adulte Assez facile à mettre en œuvre, l’échographie hépatique est un examen complémentaire d’investigation non invasive, qui peut apporter rapidement et facilement au clinicien des informations très appréciables sur le stade d’évolution d’une affection. Cependant, chez le cheval adulte, il présente certaines limites.

L’

échographie hépatique du cheval est réalisée le plus souvent lors d’une échographie abdominale transcutanée complète, pour l’investigation de coliques récurrentes ou d’amaigrissement par exemple, mais aussi lors de suspicion d’affection hépatique d’évolution aiguë. L’examen échographique permet de déterminer une éventuelle anomalie de position, et d’évaluer les modifications de taille et d’échogénicité. ● Cet article décrit les connaissances de base nécessaires à la réalisation et à l’interprétation de l’échographie du foie d’un cheval adulte, et discute des limites et de l’intérêt de cet examen. ● La connaissance de la forme du foie, de sa position, et des rapports anatomiques qu’il entretient avec les autres organes, est un élément important de son évaluation échographique (figure 1, encadré 1). ● Pour optimiser l’examen, il est préférable d’effectuer préalablement une tonte soigneuse du cheval et d’humidifier correctement la peau [10]. Sur un animal au poil court, il est possible de réaliser l’échographie sans tondre, en préférant alors l’utilisation d’une solution alcoolique comme agent de transmission (encadré matériel). ASPECT ÉCHOGRAPHIQUE NORMAL DU FOIE

● Il est facile de reconnaître le foie à l’échographie par sa vascularisation particulière, comprenant les systèmes veineux porte et sus-hépatique.

Émilie Ségard Jean-Luc Cadoré Université de Lyon E.N.V. Lyon - Département hippique 1, avenue Bourgelat BP 83 69280 Marcy l’Étoile

Objectifs pédagogiques

1 Aspect échographique d’une veine sus-hépatique (lobe droit du foie).

Veine sushépatique

Dorsal

❚ Connaître la technique de réalisation d’une échographie hépatique sur un cheval adulte et comprendre les limites de cet examen. ❚ Savoir quel est l’aspect échographique normal et les principales modifications indiquant une affection hépatique.

Colon

Figure 1 - Coupe transversale de l’abdomen à hauteur du 13e espace intercostal (d’après V. Reef)

Foie Rate

Duodenum

Colon ventral gauche

Colon dorsal gauche

Colon dorsal droit

Colon ventral droit

matériel Les sondes à utiliser

Essentiel ❚ Seule une petite partie du foie peut être examinée lors de l’échographie : la partie de l’organe située ventralement au bord ventral des poumons. ❚ La taille du foie évolue physiologiquement, en fonction de l’âge du cheval. ❚ Chez un cheval âgé, l’atrophie du lobe droit peut être suffisamment importante pour qu’il ne puisse plus être imagé.

● L’examen échographique correct du foie nécessite une sonde avec un pouvoir de pénétration suffisant, même s’il ne peut être imagé que partiellement. ● Une sonde de 5 MHz permet généralement la réalisation de l’échographie du foie d’un cheval adulte [11]. ● Toutefois, la taille de l’animal, notamment son état d’embonpoint, peuvent rendre nécessaire l’emploi d’un transducteur de plus basse fréquence (2,5 ou 3,5 MHz) [10].

CHEVAL

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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE 2007 - 11


P 17-20 Intoxications ictérogènes BAT 2

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les principales

intoxications ictérogènes chez le cheval

Les ictères d'origine toxique sont rares chez le cheval. Des toxiques oxydants (oignon, érable) peuvent entraîner une anémie hémolytique. Certaines plantes comme le séneçon ou des aliments contaminés par des mycotoxines provoquent des lésions hépatiques.

L’

ictère semble une manifestation clinique assez rarement observée dans les intoxications équines : cette affection n’est présente que dans un peu moins d'une centaine d’appels enregistrés au Centre National d’Informations Toxicologiques Vétérinaires (C.N.I.T.V.) en 15 ans (soit 5 p. cent de près de 1 800 suspicions d’intoxications équines) (figure). ● Il s'agit de suspicions d'intoxications (accès possible au toxique), qui n'ont pu être confirmées. Pour les plantes citées (séneçon, trèfle, ...), la présence de la plante dans la pâture n'est pas suffisante pour affirmer sa consommation par l’animal et certaines données sont souvent manquantes pour étayer la suspicion, comme la durée d'exposition et les lésions. En ce qui concerne les herbicides (2,4 D, glyphosate, triclopyr), il s'agit de chevaux ayant eu accès à des abords traités, donc exposés à des doses infimes. ● Les toxiques abordés ci-dessous reposent donc sur une analyse de la bibliographie. ● Les ictères d’origine toxique, comme ceux liés à d’autres causes, peuvent être classés selon leur mécanisme de survenue : il convient donc de différencier les ictères hémolytiques (ou pré-hépatiques) et les ictères hépatiques. LES ICTÈRES HÉMOLYTIQUES Les toxiques oxydants sont la principale cause d’hémolyses toxiques. Au niveau des érythrocytes, l'oxydation entraîne une altération de la structure de l’hémoglobine (au niveau des ponts disulfure) et celle de la

Xavier Pineau Florence Buronfosse-Roque Centre National d'Informations Toxicologiques Vétérinaires E.N.V.L. 1, avenue Bourgelat 69280 Marcy l'Étoile

Objectif pédagogique ❚ Connaître les principales causes toxiques d'ictères hémolytique/hépatique, leurs conditions de survenue et leurs caractéristiques cliniques et lésionnelles.

1

L’intoxication par le séneçon de Jacob, plante contenant des alcaloïdes pyrrolizidiniques, est un exemple classique d’hépatite toxique (photo X. Pineau, C.N.I.T.V.).

membrane des globules rouges, d’où une fuite de cations et une diminution de la déformabilité des érythrocytes, à l’origine d’une hémolyse intravasculaire. ● Ces hémolyses toxiques sont diagnostiquées par la présence de corps de Heinz sur le frottis sanguin (après coloration spécifique au bleu de méthylène ou au bleu de crésyl) : ce sont des corpuscules en périphérie des érythrocytes, qui correspondent à un précipité d’hémoglobine dénaturée. Des eccentrocytes peuvent également être observés (érythrocytes avec un "fantôme" pâle en forme de lunule). Les toxiques oxydants Chez le cheval, il existe peu d’exemples de toxiques oxydants. Ce sont l’érable et les oignons cultivés. L’érable

Essentiel ❚ Les causes toxiques d'ictère sont rares en France. ❚ Un ictère hémolytique est observé avec des toxiques oxydants comme l’oignon et l’érable. ❚ Le frottis sanguin montre des corps de Heinz. ❚ Le traitement de ces intoxications est uniquement symptomatique.

L’érable rouge (Acer rubrum), abondamment cité dans la littérature nord-américaine, est quasiment absent sur le sol français. Sa présence est à confirmer dans l'Oise [14]. ● L'érable de Virginie (Acer saccharinum), de toxicité proche, est présent dans une dizaine de départements, dans les régions Nord, Alsace, Centre et en région parisienne [14]. ● Ces érables contiennent des dérivés d'acide gallique et d'autres principes oxydants non identifiés [2]. ● Rapidement après l’ingestion de feuilles ●

CHEVAL

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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET /SEPTEMBRE 2007 - 17


P 21-29 Ictères hépatiques BAT

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comment diagnostiquer et traiter les ictères hépatiques et cholestatiques chez le cheval

Département de Médecine Interne des Grands Animaux Université de Gand Salisburylaan 133 9820 Merelbeke Belgique

Les chevaux sont prédisposés aux maladies du foie, notamment aux ictères. Les causes en sont diverses. Le traitement de l’ictère reste un véritable défi. Afin d’ajuster le traitement, il est essentiel de trouver l’origine de l’ictère.

L’

ictère, ou jaunisse, n’est pas nécessairement lié à une affection hépatique ou cholestatique. Des examens complémentaires spécifiques sont nécessaires pour mettre en évidence la relation entre la jaunisse et un dysfonctionnement du foie. Cet article présente dans un premier temps les causes et les symptômes des ictères hépatiques et cholestatiques, puis les examens à réaliser. Les différents traitements des ictères équins sont abordés dans un second temps. CAUSES ET ORIGINES DES ICTÈRES L’origine de la couleur jaunâtre

● La coloration caractéristique de la jaunisse est provoquée par un excès de bilirubine dans le sang. ● Celui-ci entraîne un dépôt de pigment, visible surtout dans les tissus non pigmentés (par exemple : peaux non pigmentées, muqueuses orales, sclérales et génitales) (photo 1).

Le métabolisme et l’excrétion de la bilirubine ● La bilirubine est un produit issu de la dégradation de l’hémoglobine, de la myoglobine, mais également d’autres pigments du “non hème groupe” (le cytochrome, par exemple). Ces derniers sont transformés, grâce aux macrophages de la rate, de la moelle osseuse et du foie, successivement en biliverdine et en bilirubine non conjuguée ou indirecte. La bilirubine indirecte ainsi formée est

Dominique De Clercq Gunther van Loon Piet Deprez

Objectif pédagogique ❚ Savoir diagnostiquer et traiter un ictère hépatique et un ictère cholestatique.

1

Muqueuses sclérales jaunâtres chez un cheval (photo D. De Clercq).

transportée dans le sang par l’albumine vers le foie. ● À ce stade, ce pigment est capté par l’hépatocyte, après dissociation avec l’albumine. Dans les hépatocytes, la bilirubine indirecte se lie à la ligandine pour ensuite se transformer en bilirubine directe ou conjuguée avec de l’acide glucuronique ou du glucose. ● La bilirubine directe est ensuite évacuée par la bile dans l’intestin. La flore intestinale transforme la bilirubine directe en stercobiline et en urobilinogène, ces dernières se retrouvent ensuite en très grande quantité dans les matières fécales. Une grande partie est réabsorbée par l’intestin pour être excrétée une nouvelle fois dans la bile, ou en très petite quantité dans l’urine [2]. La classification des causes d’ictère ● Un excès de bilirubine peut être induit soit par une production élevée de la bilirubine, soit par une absorption ou transformation insuffisante de la bilirubine au niveau du foie, soit par une excrétion insuffisante de la bilirubine par les canaux biliaires [2].

Essentiel ❚ Un excès de bilirubine peut être induit par : - une production élevée de la bilirubine ; - une absorption ou transformation insuffisante de la bilirubine au niveau du foie, - une excrétion insuffisante de la bilirubine par les canaux biliaires. ❚ Cette augmentation soudaine de bilirubine indirecte est provoquée par une hémolyse ou par une hémorragie interne.

L’ictère pré-hépatique

Lors d’ictère pré-hépatique, une quantité de bilirubine très élevée est observée, et ce, malgré un fonctionnement normal du foie. ● Cette augmentation soudaine de bilirubine indirecte est provoquée par une hémolyse ou par une hémorragie interne. ●

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CHEVAL

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET /SEPTEMBRE 2007 - 21


P 31-33 Hémopathogènes BAT

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caractéristiques et traitement

des hémopathogènes ictérogènes chez le cheval

Objectif pédagogique ❚ Connaître les deux espèces de "piroplasmes" spécifiques du cheval et les distinguer en raison des conséquences cliniques.

D

LES CARACTÉRISTIQUES ET LA TRANSMISSION DE BABESIA CABALLI ET DE THEILERIA EQUI

Babesia caballi et Theileria equi ont des caractéristiques biologiques distinctes et sont responsables de deux maladies de pronostic et de thérapeutique différents [4].

1Parasitologie

- Maladies parasitaires 2Clinique équine École Nationale Vétérinaire de Lyon 1, rue Bourgelat BP 83 69280 Marcy l’Étoile

Les agents pathogènes présents dans le sang et susceptibles de provoquer un ictère sont des protozooses. Ce sont des urgences médicales, leur pronostic est réservé. eux agents hémopathogènes ictérogènes peuvent être observés chez le cheval : Babesia caballi et Theileria equi, agents respectifs de la babésiose et de la theilériose. Ces maladies peuvent être regroupées sous le terme de “piroplasmoses” équines. En effet, l’étymologie du mot “piroplasme” rappelle la forme classique de ces parasites intra-érythrocytaires : forme en poire caractéristique du genre Babesia, mais aussi du genre Theileria (termes eux-mêmes retenus en hommage à ceux qui les ont respectivement découverts et décrits : Babès et Theiler). Le terme de “piroplasmose” (ou de “piroplasme”) doit donc être évité, car porteur de confusions, au profit de babésiose et de theilériose. ● Ces deux espèces parasitent les globules rouges et sont responsables d’une hémolyse. L’hémoglobine ainsi libérée aboutit à la formation de métabolites qui, produits en grandes quantités dans le cas d’un métabolisme hépatique submergé, peuvent s’accumuler dans les muqueuses et induire l’apparition d’un ictère. ● Cet ictère est de type pré-hépatique, résultat d’une hémolyse : il est de couleur jaune franc. Il est décrit comme systématique dans la theilériose, et occasionnel dans la babésiose. ● Après avoir rappelé les caractéristiques de ces agents hémopathogènes, les éléments de pronostic et de thérapeutique sont évoqués.

Gilles Bourdoiseau1 Jean-Luc Cadoré2

Babesia caballi, un protozoaire parasite (photo E.N.V.L.).

Babesia caballi : responsable d’une babésiose “classique” Babesia caballi est un protozoaire parasite exclusif des globules rouges, responsable d’une babésiose "classique" (photo). ● Cette babésiose est transmise essentiellement par la tique Dermacentor marginatus, triphasique et ditrope (larve et nymphe chez des micromammifères, adulte chez les ongulés dont le cheval), très largement répandue en métropole (du midi méditerranéen aux zones tempérées froides). Babesia caballi peut être transmis par D. reticulatus, tique triphasique ditrope (stade adulte fréquent chez le chien), avec une distribution plus septentrionale non centrée sur le pourtour méditerranéen, et avec une propension à coloniser le milieu suburbain. ● La parasitémie et l’hyperthermie sont synchrones. ● La transmission du parasite chez ces tiques est transtadiale et transovariale (de génération en génération), d’où deux caractères épidémiologiques majeurs : c’est la génération de tiques issues d’une tique infectée qui est infectante. D’autre part, le parasite est transmis à toute une génération à partir d’une femelle infectée, il y a amplification de la potentialité de la transmission (figure 1). ●

Essentiel ❚ L’ictère constitue une complication éventuelle de la babésiose à Babesia caballi. Il est systématique lors de la theilériose à Theileria equi. ❚ Le pronostic et la thérapeutique de la babésiose et de la theilériose sont sensiblement différents. ❚ Pour la babésiose, le pronostic est réservé ; il est sombre pour la theilériose.

CHEVAL

Theileria equi Theileria equi (anciennement appelée Babesia equi) n’appartient pas au genre Babesia pour plusieurs raisons. 1. Cette espèce parasite d’abord les lymphocytes, puis les globules rouges, ●

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P 34-36 Obs clinique cheval BAT

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observation clinique intoxication

Youssef Tamzali Clinique Équine E. N. V. T. 23, chemin des Capelles 31076 Toulouse Cedex

Objectif pédagogique ❚ Diagnostiquer une insuffisance hépatique chronique.

Motifs de consultation ❚ Abattement sévère, anorexie et coliques récurrentes évoluant depuis 15 jours.

par le séneçon chez un cheval Appaloosa L’une des causes les plus fréquentes d’insuffisance hépatique clinique est l’intoxication par le séneçon de Jacob. Trop souvent sous-diagnostiquée, elle peut cependant être reconnue par la mise en œuvre de moyens diagnostiques adéquats.

U

n cheval hongre de 8 ans de race Appaloosa est présenté à la consultation de médecine équine de l'École nationale vétérinaire de Toulouse pour abattement sévère, anorexie et coliques récurrentes évoluant depuis 15 jours. Des troubles digestifs récidivants ont commencé un an auparavant et s’accompagnent d’un amaigrissement chronique marqué. Il est correctement vacciné et vermifugé et reçoit habituellement une alimentation à base d'orge et de foin.

1

Lésions de pousser au mur (photos Youssef Tamzali).

EXAMEN CLINIQUE INITIAL L’examen clinique révèle un état d'abattement intense, des muqueuses congestionnées, une déshydratation importante (environ 10 p. cent), une tachycardie (80 batts par min), un pouls faible et filant, une tachypnée (32 mvts par min) et une forte diminution des bruits digestifs. Des lésions de la face évocatrices de “pousser au mur” sont aussi notées (photo 1). ● Le sondage naso-gastrique ne met pas en évidence de reflux. ● La palpation transrectale permet de noter la présence de crottins secs et coiffés d'un enduit gras, une vacuité de la portion droite de l'abdomen et une distension gazeuse de l'intestin grêle dans la partie centrale du quadrant supérieur gauche. ●

Hypothèses diagnostiques ❚ Cholangiohépatite. ❚ Atteinte toxique d’origine végétale.

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

CHEVAL

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 34 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

L'examen du liquide péritonéal ne montre aucune anomalie. ● L'hémogramme est normal ainsi que la fibrinogénémie. ● Le ionogramme et la fonction rénale sont normaux, malgré la déshydratation. Les enzymes de cytolyse et de cholestase ●

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2

- Échographie hépatique. Coupe transversale du foie, 17e E.I.C. droit, sonde 3,5 Mhz. - Hyperéchogénicité du parenchyme et présence de points.

Parenchyme hépatique Vaisseau hépatique

Points hyperéchogènes

Cæcum

hépatiques sont très fortement augmentées (aspartate animotransférase = 2025 U/l, phosphatase alcaline = 663 U/l, gamma-glutamyltransférase = 1040 U/l), ainsi que le dosage des acides biliaires (30 µmol/l, norme = 15 µmol/l). ● Une souffrance et une insuffisance hépatique sont donc détectées. ● L’échographie abdominale met en évidence une augmentation de l’échogénicité du parenchyme hépatique avec présence de points hyperéchogènes (photo 2) et des calculs. Ces images non spécifiques sont compatibles avec une cholangiohépatite. ● L'examen histologique, suite à la biopsie hépatique, permet de mettre en évidence


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observation clinique

un cas d’hyperlipémie chez une ânesse

Cette observation décrit un cas d’hyperlipémie chez une ânesse âgée de 15 ans. L’hyperlipémie est une perturbation du métabolisme des graisses, qui touche de préférence les ânes, les poneys et les chevaux miniatures.

R

écemment changée d’environnement, cette ânesse présente une anorexie et une baisse d’état général depuis une semaine. Les propriétaires décident de venir consulter à la clinique équine de l’école vétérinaire de Toulouse. ANAMNÈSE ET COMMÉMORATIFS L’ânesse a été achetée deux mois plus tôt. ● Très grasse auparavant, elle a maigri depuis son arrivée chez ses nouveaux propriétaires. Ils évaluent la perte de poids à une cinquantaine de kilos (elle pèse actuellement 250 kilos). ● Cette ânesse vit dehors et partage son pré avec d’autres ânes. Elle est nourrie avec de l’herbe et du foin. Le statut vaccinal et parasitaire est incertain. ● Depuis une semaine, l’animal manque d’appétit et semble en mauvaise forme. L’ânesse est très souvent couchée. Elle refuse de s’alimenter malgré les nombreuses “sollicitations alimentaires” de ses propriétaires : granulés, floconnés, carotte, pomme, … et grignote de l’herbe en faible quantité au cours de la journée. ●

EXAMEN CLINIQUE L’ânesse est abattue et réagit peu aux stimuli extérieurs. Malgré son amaigrissement, son état corporel reste correct (photo 1). ● Sa température rectale est normale (38,1 °C). Sa fréquence cardiaque est de 50 batts/min et sa fréquence respiratoire est de 20 mvts/min. Les bruits digestifs sont discrets sur les quatre quadrants. Les muqueuses sont sub-ictériques. Le temps de remplissage capillaire est de 2 s. Des ulcères sont présents sur la muqueuse buccale. ●

Camille Tourmente Youssef Tamzali E.N.V.T. Département des sciences cliniques des Animaux de sport et loisirs 23, chemin des Capelles 31076 Toulouse Cedex

Objectif pédagogique ❚ Connaître les facteurs de risque pour l’hyperlipémie et savoir diagnostiquer rapidement une hypertriglycéridémie.

1

L’ânesse est abattue et anorexique depuis une semaine (photo Clinique équine E.N.V.T.).

Motifs de consultation

Un examen dentaire est effectué, mais il ne met pas en évidence d’anomalie qui puisse entraîner une dysorexie.

❚ Anorexie ❚ Baisse de l’état général ❚ Décubitus

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES L'examen coproscopique En raison de l’absence de vermifugation, un examen coproscopique est réalisé sur un prélèvement de crottins. ● Celui-ci révèle la présence d’œufs de grands strongles en quantité importante (50 œufs par gramme de fèces). ●

Hypothèses diagnostiques ❚ Hyperlipémie. ❚ Affection parasitaire. ❚ Affection dentaire.

Les examens sanguins Des prélèvements sanguins sont effectués, pour un bilan hématologique et biochimique. ● En raison des commémoratifs d’amaigrissement et d’anorexie chez un âne en bon état corporel, une hypothèse d’hyperlipémie est à envisager rapidement. ● Un des tubes de sang est mis à sédimenter, afin d’évaluer la couleur du sérum. ●

DIAGNOSTIC

Essentiel ❚ Les ânes sont particulièrement prédisposés à l’hyperlipémie : pour tout âne gras anorexique et abattu, envisager une hyperlipémie.

● Après quelques heures, le tube de sang est observé. ● Ce tube présente un sérum lactescent, ce qui confirme l’hypothèse d’hyperlipémie (photo 2, figure 1, tableau 1). La concentration en triglycérides (T.G.) est en effet élevée : 39 mmol/l. ● Les paramètres hépatiques sont augmentés, ce qui est en faveur de lésions consécutives à une infiltration graisseuse du foie.

ÂNE

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P 43-47 Actualités BAT

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actualité l’artérite virale équine une maladie ancienne toujours d’actualité À la fin du printemps 2007 (fin juin), une épizootie d’artérite virale a touché la filière équine normande. Environ 80 cas cliniques ont été rapportés. Cet événement a surpris l’ensemble du monde du cheval par son ampleur, par sa rapidité à se propager au sein de la population équine, ainsi que par la gravité des signes cliniques associés à l’infection. L’épisode de cet été est le premier d’une telle ampleur depuis 1994.

1

A.F.S.S.A. Laboratoire d’Études et de Recherches en Pathologie Équine 14430 Goustranville 2 R.E.S.P.E. - A.F.S.S.A. Laboratoire d’Études et de Recherches en Pathologie Équine 14430 Goustranville 3 U.M.R. 1161 A.F.S.S.A. - I.N.R.A. E.N.V.A. 22, rue Pierre Curie B.P. 67 94703 Maisons-Alfort Cedex

Objectif pédagogique ❚ Mieux connaître les manifestations cliniques, les caractéristiques épidémiologiques, les méthodes de diagnostic et de prévention de l’artérite virale équine.

1

État d’abattement chez un cheval atteint d’artérite virale équine (photos P. Timoney, Gluck Equine Research Center).

L’

artérite virale équine (A.V.E.) est une maladie décrite pour la première fois en 1953, à la suite d’une épizootie qui toucha différents élevages équins dans la ville de Bucyrus, dans l’Ohio, aux États-Unis. Cette maladie n’est devenue une priorité pour les autorités sanitaires qu’après une 2nde épizootie d’allure grippale qui a affecté de nombreux haras de pur-sang au Kentucky (États-Unis), en 1984. ● En France, l’artérite virale équine est une maladie à déclaration obligatoire (M.D.O.) depuis 2006. Elle est inscrite sur la liste B des maladies équines de l’Office International des épizooties (O.I.E.). ● Cet article fait d’abord le bilan des signes cliniques associés à l’infection, des méthodes de diagnostic de laboratoire et de l’épidémiologie de l’artérite virale équine (A.V.E.) dans le monde, puis présente succinctement les données épidémiologiques et pathologiques de l’épizootie de l’été 2007. LES SIGNES CLINIQUES Les signes cliniques généraux Les signes cliniques associés à l’infection par le virus de l’artérite équine sont très variables. Les symptômes initiaux sont une hyperthermie de 4 à 5 jours, de l’anorexie et de l’abattement (photo 1). Puis, apparaissent des signes de conjonctivite, un larmoiement, un œdème des jambes et une inflammation du scrotum chez les mâles entiers (photos 2, 3, 4). ●

Aymeric Hans1 Jackie Tapprest1 Nathalie Foucher1 Christel Pitel2 Estevan Guix2 Claire Laugier1 Stéphan Zientara3

Essentiel 2

L’infection par l’equine arteritis virus peut se traduire par des signes oculaires, dont une conjonctivite.

Encadré 1 - Le virus de l’artérite virale équine ● Comme son nom l’indique, l’artérite virale équine est une maladie virale. ● L’agent étiologique (appelé en anglais E.A.V. pour Equine Arteritis Virus), appartient à la nouvelle famille des Arteriviridae, au sein de l’ordre des Nidovirales. C’est un virus enveloppé d’un diamètre de 50-70 nm et dont le génome est constitué d’un acide ribonucléique (A.R.N.) simple brin de polarité positive de 12,7 kilobases. ● Une seule souche virale a été décrite jusqu'à présent, la souche de référence Bucyrus. Tous les autres isolats trouvés depuis présentent une parenté antigénique avec cette souche, bien que leur pouvoir pathogène soit variable.

❚ En France, l’artérite virale équine est une maladie à déclaration obligatoire depuis 2006. ❚ Les signes cliniques principaux sont une hyperthermie, de l’anorexie et de l’abattement. Puis, apparaissent des signes de conjonctivite, un larmoiement, un œdème des jambes et une inflammation du scrotum chez les mâles entiers.

Du jetage, une congestion de la muqueuse nasale et de l’urticaire sont aussi observés. D’autres symptômes peuvent apparaître : - de la photophobie ; - de la toux ; - ou un épiphora.

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RUBRIQUE

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE 2007 - 43


P 48-52 Ferments lactiques BAT

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nutrition

les pré- et les probiotiques Philippe Benoît Clinique équine des Bréviaires 78610 Les Bréviaires

Objectif pédagogique ❚ Connaître les indications des pré- et des probiotiques et les modalités de leur utilisation.

chez le cheval adulte Les pré- et les probiotiques sont utilisés dans le but de maîtriser la flore digestive du cheval, aussi bien du point de vue qualitatif que quantitatif. Cet article présente les effets de ces suppléments, dans quelles situations ils peuvent être utilisés et selon quelles modalités pratiques.

L Essentiel ❚ Le cæcum du cheval contient une flore très abondante, qui produit de grandes quantités d’acides gras volatils. ❚ La perturbation de cette flore à l’occasion d’un changement de régime alimentaire, d’un transport ou de la présence d’agents pathogènes, génère une rupture de cet équilibre et se traduit alors par des affections (coliques, colite, ou fourbure).

RUBRIQUE

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 48 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

e cheval est l’hôte de différentes populations microbiennes qui lui sont spécifiques et qui participent à la digestion physiologique. Cette microflore et cette microfaune sont essentiellement situées dans le cæcum et dans le gros intestin. La microflore est déjà présente dans l’estomac et interfère avec la digestion de chaque nutriment. Après avoir décrit la nature de ces populations microbiennes, et leur action dans les différents segments du tractus gastro-intestinal, cet article présente les prébiotiques et les probiotiques, et leur utilisation pratique (photo 1).

LA MICROFLORE DU TRACTUS GASTRO-INTESTINAL DU CHEVAL Dans l’estomac L’estomac du cheval héberge de nombreuses bactéries anaérobies (environ 109 C.F.U./g), avec en particulier des bactéries lactiques (lactobacilles, streptocoques) et des bactéries lacticolytiques (utilisant l’acide lactique). Ces bactéries interviennent dans le métabolisme de l’amidon et des glucides fermentescibles. Elles génèrent des quantités significatives de lactate (0,7 g/l) et moins d’acides gras volatils (0,4 g/l) (surtout de l’acétate), en particulier 3 heures après le repas. Les concentrations d’acides gras volatils atteindraient 0,4 g/l du jus gastrique. In vivo, les concentrations de lactate ont été mesu●

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1

Quelques exemples de présentation de probiotiques (photo Ph. Benoît).

rées vers 0,7 g/l de jus gastrique. La nature de la flore gastrique jouerait un rôle important dans la composition de ces acide gras volatils [4]. ●

Dans l’intestin grêle L’intestin grêle est le siège de bactéries anaérobies et aéro-anaérobies. Des lactobacilles, des entérobactéries, des entérocoques et des streptocoques ont été identifiés. Les entérobactéries ne seraient pas des anaérobies strictes, mais des aéro-anaérobies [1]. Les streptocoques augmentent en proportion par rapport aux lactobacilles, au fur et à mesure de l’avancée dans le tube digestif, de l’estomac vers l’intestin grêle. ● Leur fonction majeure est la digestion de l’amidon et des carbohydrates très fermentescibles (sucres). Les lactates sont produits en concentration décroissante jusqu’à l’iléum. Les acides gras volatils sont, quant à eux, en quantité très faible dans l’intestin grêle (0,2 g/l). ●

Dans le gros intestin Dans le gros intestin, le cæcum contient la flore la plus abondante [2, 3]. Elle comprend : - des bactéries anaérobies (107 à 109 C.F.U./ml) [2, 3] ; - des protozoaires ciliés (102 à 105 C.F.U./ml) ; - des zoospores (10 à 104 C.F.U./ml) [1]. ● Des quantités importantes d’acides gras volatils sont produites, et les concentrations ●


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revue internationale les articles parus ce dernier trimestre classés par thème

rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré1 et Louis-Marie Desmaizières2 1 Département hippique E.N.V.L., 1, avenue Bourgelat BP 83, 69280 Marcy-l’Étoile 2 Clinique

vétérinaire de la Brousse Route de Launac 31330 Grenade-sur-Garonne

CARDIOLOGIE De Clercq D, van Loon G, Baert K, coll. Effects of an adapted intravenous amiodarone treatment protocol in horses with atrial fibrillation. Equine Vet J. 2007;39(4):344-9. ● De Clercq D, van Loon G, Baert K, coll. Treatment with amiodarone of refractory ventricular tachycardia in a horse. J Vet Intern Med. 2007;21(4):878-80. ● Schwarzwald CC, Schober KE, Bonagura JD. Echocardiographic evidence of left atrial mechanical dysfunction after conversion of atrial fibrillation to sinus rhythm in 5 horses. J Vet Intern Med. 2007;21(4):820-7. ● Schwarzwald CC, Schober KE, Bonagura JD. Methods and reliability of echocardiographic assessment of left atrial size and mechanical function in horses. Am J Vet Res. 2007; 68(7):735-47. ●

CHIRURGIE Dacre I, Kempsot S, Dixon PM. Equine idiopathic cheek teeth fractures. Part 1: Pathological studies on 35 fractured cheek teeth. Equine Vet J. 2007;39(4):310-8. ● Dixon PM, Barakzai SZ, Collins NM, coll. Equine idiopathic cheek teeth fractures: part 3: a hospital-based survey of 68 referred horses (1999-2005). Equine Vet J. 2007;39(4):327-32. ● Feary DJ, Magdesian KG, Aleman MA, coll. Traumatic brain injury in horses: 34 cases (1994-2004). J Am Vet Med Assoc. 2007;231 (2):259-66. ● Kapatkin AS. Outcome-based medicine and its application in clinical surgical practice. Vet Surg. 2007;36(6):515-8. ● Kidd JA, Lamas L, Henson FM. Repair of a longitudinal scapular fracture in a horse. Vet Surg. 2007;36(4):378-81. ● Kramer J, Coates JR, Hoffman AG, coll. Preliminary anatomic investigation of three approaches to the equine cranium and brain for limited craniectomy procedures. Vet Surg. 2007;36(5):500-8. ● Neil KM, Axon JE, Todhunter PG, coll. Septic osteitis of the distal phalanx in foals: 22 cases (1995-2002). J Am Vet Med Assoc. 2007;230 (11):1683-90. ● Pascoe JR. Advances in neurosurgery. Vet Surg. 2007;36(5):389. ● Peroni JF, Moore JN, Noschka E, coll. Effect of voltage-gated and capacitative calcium entry blockade on agonist-induced constric●

tion of equine laminar blood vessels. Am J Vet Res. 2007;68(7):722-9. ● Robertson TP, Moore JN, Noschka E, coll. Effects of Rho-kinase and Src protein tyrosine kinase inhibition on agonist-induced vasoconstriction of arteries and veins of the equine laminar dermis. Am J Vet Res. 2007;68(8):886-94. ● Rocken M, Mosel G, Stehle C, coll. Left- and right-sided laparoscopic-assisted nephrectomy in standing horses with unilateral renal disease. Vet Surg. 2007;36(6):568-72. ● Rossignol F, Perrin R, Boening KJ. Laparoscopic hernioplasty in recumbent horses using transposition of a peritoneal flap. Vet Surg. 2007;36(6):557-62. ● Stewart AA, Byron CR, Pondenis H, coll. Effect of fibroblast growth factor-2 on equine mesenchymal stem cell monolayer expansion and chondrogenesis. Am J Vet Res. 2007;68 (9):941-5. ● Taylor L, Dixon PM. Equine idiopathic cheek teeth fractures: part 2: a practice-based survey of 147 affected horses in Britain and Ireland. Equine Vet J. 2007;39(4):322-6. ● Young BD, Samii VF, Mattoon JS, coll. Subchondral bone density and cartilage degeneration patterns in osteoarthritic metacarpal condyles of horses. Am J Vet Res. 2007;68 (8):841-9.

DIGESTIF ● Little D, Brown SA, Campbell NB, coll. Effects of the cyclooxygenase inhibitor meloxicam on recovery of ischemia-injured equine jejunum. Am J Vet Res. 2007;68(6):614-24. ● Metry CA, Beard DM, Simon E. What is your diagnosis? Onchocerciasis. J Am Vet Med Assoc. 2007;231(1):39-40. ● White G, McClure SR, Sifferman R, coll. Effects of short-term light to heavy exercise on gastric ulcer development in horses and efficacy of omeprazole paste in preventing gastric ulceration. J Am Vet Med Assoc. 2007;230(11):1680-2.

IMAGERIE ● Dyson S, McNie K, Weekes J, coll. Scintigraphic evaluation of the stifle in normal horses and horses with forelimb lameness. Vet Radiol Ultrasound. 2007;48(4):378-82. ● Dyson S, Murray R. Magnetic resonance imaging evaluation of 264 horses with foot pain: the podotrochlear apparatus, deep digital

flexor tendon and collateral ligaments of the distal interphalangeal joint. Equine Vet J. 2007;39(4):340-3. ● Dyson S, Murray R. Verification of scintigraphic imaging for injury diagnosis in 264 horses with foot pain. Equine Vet J. 2007;39(4):350-5. ● Dyson S, Murray R. Use of concurrent scintigraphic and magnetic resonance imaging evaluation to improve understanding of the pathogenesis of injury of the podotrochlear apparatus. Equine Vet J. 2007;39(4):365-9. ● Labens R, Innocent GT, Voûte LC. Reliability of a quantitative rating scale for assessement of horses with distal tarsal osteoarthritis. Radiology and ultrasound. 2007;48(3):204-11. ● Sampson SN, Schneider RK, Tucker RL, coll. Magnetic resonance imaging features of oblique and straight distal sesamoidean desmitis in 27 horses. Vet Radiol Ultrasound. 2007;48(4):303-11.

LOCOMOTEUR Anthenill LA, Stover SM, Gardner IA, coll. Risk factors for proximal sesamoid bone fractures associated with exercise history and horseshoe characteristics in Thoroughbred racehorses. Am J Vet Res. 2007;68(7):760-71. ● Easton KL, Kawcak CE. Evaluation of increased subchondral bone density in areas of contact in the metacarpophalangeal joint during joint loading in horses. Am J Vet Res. 2007;68(8):816-21. ● Gandini M. Comparison of three dorsal techniques for arthrocentesis of the distal interphalangeal joint in horses. J Am Vet Med Assoc. 2007;231(2):254-8. ● Just EM, Patan B, Licka TF. Dorsolateral approach for arthrocentesis of the centrodistal joint in horses. Am J Vet Res. 2007;68(9):946-52. ● Kawcak CE, Frisbie DD, McIlwraith CW, coll. Evaluation of avocado and soybean unsaponifiable extracts for treatment of horses with experimentally induced osteoarthritis. Am J Vet Res. 2007;68(6):598-604. ● Levine JM, Adam E, MacKay RJ, coll. Confirmed and presumptive cervical vertebral compressive myelopathy in older horses: a retrospective study (1992-2004). J Vet Intern Med. 2007;21(4):812-9. ●

REVUE INTERNATIONALE

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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE - 53


P 53-54 Revue internationale BAT

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revue internationale - un panorama des meilleurs articles d’équine ● Lewis SS, Valberg SJ, Nielsen IL. Suspected immune-mediated myositis in horses. J Vet Intern Med. 2007;21(3):495-503. ● Nourian AR, Baldwin GI, van Eps AW, coll. Equine laminitis: ultrastructural lesions detected 24-30 hours after induction with oligofructose. Equine Vet J. 2007;39(4):360-4. ● Robertson TP, Moore JN, Noschka E, coll. Evaluation of activation of protein kinase C during agonist-induced constriction of veins isolated from the laminar dermis of horses. Am J Vet Res. 2007;68(6):664-9. ● Schumacher J, Livesey L, Brawner W, coll. Comparison of 2 methods of centesis of the bursa of the biceps brachii tendon of horses. Equine Vet J. 2007;39(4):356-9. ● Sun WC, Moore JN, Hurley DJ, coll. Effects of stimulation of adenosine A2A receptors on lipopolysaccharide-induced production of reactive oxygen species by equine neutrophils. Am J Vet Res. 2007;68(6):649-56.

NÉONATALOGIE ● Barton MH, LeRoy BE. Serum bile acids concentrations in healthy and clinically ill neonatal foals. J Vet Intern Med. 2007;21(3):508-13. ● Gardner RB, Nydam DV, Luna JA, coll. Serum opsonization capacity, phagocytosis, and oxidative burst activity in neonatal foals in the intensive care unit. J Vet Intern Med. 2007;21(4):797-805. ● Gold JR, Perkins GA, Erb HN, coll. Cytokine profiles of peripheral blood mononuclear cells isolated from septic and healthy neonatal

foals. J Vet Intern Med. 2007;21(3):482-8.

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RESPIRATOIRE Bakos Z, Voros K. Thoracic percussion to determine the caudal lung border in healthy horses. J Vet Intern Med. 2007;21(3):504-7. ● Derksen FJ, Williams KJ, Uhal BD, coll. Pulmonary response to airway instillation of autologous blood in horses. Equine Vet J. 2007;39 (4):334-9. ● Hotchkiss JW, Reid SW, Christley RM. A survey of horse owners in Great Britain regarding horses in their care. Part 1: Horse demographic characteristics and management. Equine Vet J. 2007;39(4):294-300. ● Hotchkiss JW, Reid SW, Christley RM. A survey of horse owners in Great Britain regarding horses in their care. Part 2: Risk factors for ●

recurrent airway obstruction. Equine Vet J. 2007;39(4):301-8. ● Moorman VJ, Marshall JF, Jann HW. Persistent dorsal displacement of the soft palate attributable to a frenulum of the epiglottis in a racing Thoroughbred. J Am Vet Med Assoc. 2007;231(5):751-4. ● Pauwels FF, Hawkins JF, MacHarg MA, coll. Congenital retrosternal (Morgagni) diaphragmatic hernias in three horses. J Am Vet Med Assoc. 2007;231(3):427-32.

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un panorama des meilleurs articles d’équine Imagerie

Objectif de l’étude ❚ Établir une échelle d’estimation des lésions d’ostéoarthrose du tarse radiographiquement visibles, à partir d’un consensus entre des experts en imagerie et en orthopédie équine, et tester sa fiabilité. X Radiology and ultrasound 2007;48(3):204-11 Reliability of a quantitative rating scale for assessement of horses with distal tarsal osteoarthritis. Labens R, Innocent GT, Voûte LC. Synthèse par Amélie Sena, E.N.VL.

REVUE INTERNATIONALE LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 54 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

LA FIABILITÉ D’UNE ÉCHELLE D’ESTIMATION QUANTITATIVE pour l’évaluation de lésions d’ostéoarthrose du tarse chez le cheval ● L’ostéoarthrose du tarse chez le cheval est une cause fréquente de boiterie. Elle est généralement diagnostiquée à l’examen radiographique, bien que la sévérité des anomalies visibles à la radio et la gravité de la boiterie soient peu corrélées. ● De nombreuses échelles d’estimation radiographique ont été décrites chez des chevaux atteints d’ostéoarthrose du tarse, mais peu d’informations sont disponibles sur leur fiabilité. ● La caractérisation de l’importance de certaines images radiographiques d’ostéoarthrose du tarse a été réalisée pour établir une échelle d’estimation analogique facilement visualisable.

Sujets, matériel et méthode ● Neuf vétérinaires répartis dans le monde ont participé à cette étude. Ils ont évalué à deux reprises les quatre vues radiographiques standard des trois articulations du tarse, à l’aide de

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cette échelle d’estimation radiographique préalablement définie. Parallèlement, ils ont établi verbalement la gravité des lésions observées sur ces mêmes radiographies (faible, modérée, sévère). ● Diverses méthodes analytiques ont été utilisées afin d’évaluer la fiabilité de cette échelle d’estimation analytique, en considérant pour variable l’articulation évaluée, l’expert et son jugement. Conclusion L’utilisation de l’échelle d’estimation radiographique définie dans cette étude ne permet pas d’homogénéiser la gravité des lésions d’ostéoarthrose du tarse en fonction des signes radiographiquement visibles. Les résultats obtenus dépendent de la localisation des lésions et de l’interprétation de l’expert. ● Cette échelle d’estimation ne peut donc être recommandée en clinique. ❒ ●


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revue internationale - un panorama des meilleurs articles d’équine

Chirurgie

ÉTUDE ANATOMIQUE PRÉLIMINAIRE DE TROIS APPROCHES du crâne et du cerveau du cheval pour des procédures de craniectomies limitées Les chevaux peuvent présenter de nombreuses affections cérébrales et crâniennes, telles que des fractures, des abcès, des hématomes ou des masses intracrâniennes. Celles-ci pourraient être améliorées par une chirurgie. ●

Les nouvelles techniques d'imagerie médicale, telles que la tomodensitométrie et l'I.R.M., de plus en plus utilisées chez le cheval, permettent un diagnostic précoce et une localisation précise des lésions.

Sujets, matériel et méthode Cette étude vise à décrire trois voies d'abord du cerveau du cheval. Elle a été réalisée sur sept cadavres de chevaux de différentes races, euthanasiés pour des raisons autres que des troubles nerveux. ●

1. L’approche rostrale de la tente du cervelet : - L’approche rostrale de la tente du cervelet commence par une incision cutanée curviligne s'étendant de 2 cm caudalement au processus zygomatique de l'os frontal jusqu'à la crête nuchale. Les muscles auriculaires sont déplacés latéralement par élévation périostée, le fascia temporal est incisé. Le muscle temporal est également déplacé latéralement par élévation périostée, pour exposer les os pariétal et temporal. - La craniotomie par approche rostrale de la tente du cervelet permet d'exposer les parties dorsale, dorsolatérale et dorsocaudale du cerveau. - Une connaissance de l'anatomie des sinus veineux crâniens est nécessaire pour pratiquer une craniotomie. Une approche trop près de la ligne médiane risque de léser le sinus sagittal dorsal, ou sinus de la faux du cerveau, alors qu'une approche trop caudolatérale risque de léser les sinus transverse et temporal. - La fermeture du site est ensuite réalisée plan par plan. - Cette approche permet le retrait ou la réduction de fragments fracturés, une décompression du tissu cérébral, le drainage ou le débridement d’un abcès, ou la réalisation d’une biopsie d'une masse en région dorsale ou dorsolatérale du cerveau.

2. L'approche transfrontale : - L’approche transfrontale débute par une incision cutanée en L. La partie verticale s'étend du niveau du trou supra-orbitaire jusqu'au niveau de l'articulation temporo-mandibulaire, à 1 cm de la ligne médiane. La partie horizontale va jusqu'à 3 cm médialement au trou sus-orbitaire. Un volet osseux est créé et récliné latéralement, exposant ainsi la partie caudale du sinus conchofrontal. Sont également exposés par cette approche l'aspect rostral du cerveau et l'éthmoïde, potentielle source d'hémorragie. - Avant de refermer le site, le sinus frontal doit

être lavé et la partie exposée du cerveau doit être protégée par un greffon graisseux. Le volet osseux est ensuite refermé, et la peau suturée. - L'indication majeure pour cette approche est la réalisation de prélèvements ou d'un drainage d'abcès intracrâniens localisés rostralement.

Objectif de l’étude ❚ Décrire trois voies d'abord du cerveau du cheval.

3. L'approche suboccipitale : - L’approche suboccipitale nécessite une incision s'étendant de 2 cm rostralement à la crête nuchale jusqu'à l'articulation atlanto-occipitale, 2 cm latéralement à la ligne médiane. Sont incisés successivement les muscles cervicoauriculaires et le splénius. Une dissection mousse entre la corde du ligament cervical et le muscle grand complexus (M. semispinalis capitis) permet d'exposer les muscles grand droit dorsal (M. rectus capitis dorsalis major) et petit droit dorsal de la tête (M. rectus capitis dorsalis minor). Ceux-ci sont réclinés par élévation périostée pour exposer l'os occipital. - Une craniectomie réalisée à ce niveau permet d'atteindre la région du vermis cérébelleux. Seule la région centrale de l'os occipital est utilisable sous peine d'atteindre le sinus transverse. - La fermeture est réalisée plan par plan pour limiter les espaces morts. - Cette approche est plus profonde et ne donne qu'un accès limité au cervelet caudal. Il est en outre important d'éviter la bourse atloïdienne sous le ligament cervical, sous peine de créer une bursite iatrogène à pronostic réservé.

X Veterinary surgery 2007;36(5):500-8 Preliminary anatomic investigation of three approaches to the equine cranium and brain for limited craniectomy procedures. Kramer J, Coates JR, Hoffman AG, Frappier BL.

Conclusion ● Lorsque la dure-mère est incisée afin d'exposer le cortex sous-jacent, il est important de la maintenir humide. Elle est ensuite suturée avec du fil résorbable, où il faut mettre en place un greffon à partir du fascia du muscle temporal. Cependant, lors d'approche rostrale de la tente du cervelet ou suboccipitale, la fermeture des tissus mous et des muscles pourrait être suffisante pour protéger l'encéphale. ● Pour les craniectomies, les auteurs recommandent un décubitus sternal avec tête levée chez les poulains, et un décubitus latéral chez l'adulte, compte tenu des risques importants de myopathie lors de décubitus sternal.

Une évaluation in vivo reste cependant nécessaire après cette étude anatomique pour mieux évaluer la manipulation des tissus vivants, les hémorragies et les complications péri-opératoires associées à ces approches. ● Un diagnostic précoce, une localisation précise des lésions et un traitement approprié devraient permettre une sélection des cas pour lesquels une intervention chirurgicale pourrait augmenter le pronostic. ❒ ●

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Synthèse par Emilie Demare, E.N.V.L.

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revue internationale - un panorama des meilleurs articles d’équine LA MÉDECINE FACTUELLE ET SES APPLICATIONS dans la pratique chirurgicale Objectif de l’étude ❚ Présenter les principes de la médecine factuelle et ses applications.

● Le concept de médecine factuelle a fait son apparition en médecine humaine dans les années 1990. ● Ses principes de base et ses modalités de mise en œuvre sont exposés dans cet article, notamment ce qui concerne l’application à la chirurgie.

La médecine factuelle : type d’études impliquées et considérations, pour la mise en pratique en chirurgie L’application des principes de médecine factuelle aux soins à l’animal malade commence par le choix et la mise en œuvre d’études cliniques. L’idéal est de pouvoir comparer un groupe traité à un groupe recevant un placebo, dont les sujets seraient répartis au hasard. ● Cependant, comme en médecine humaine, ce type d’études pose des questions éthiques : il est difficile de proposer à un propriétaire d’intégrer son animal dans une étude, en ne lui donnant pas la certitude de lui administrer un traitement adapté. ● La plupart des praticiens ont donc mis en œuvre d’autres types d’études cliniques, dans lesquelles le groupe traité est comparé à un groupe recevant un traitement dit standard. Dans ce cas, il est nécessaire de regrouper plus de sujets que lors d’études cas-témoin, ce qui est généralement difficile. ● Pour pallier le manque de sujets, des statisticiens ont développé des modèles de calculs permettant de prendre en compte les refus de participer aux études, de façon à limiter les biais de calculs. ● Le manque de financement est souvent un frein à la mise en place de telles études. Les grands groupes pharmaceutiques sont seuls à pouvoir les ●

X Veterinary Surgery 2007;36(6):515-8 Outcome-based medicine and its application in clinical surgical practice Kapatkin AS.

Synthèse par Émilie Demare, E.N.V.L.

financer. Comme les chiens sont considérés comme un excellent modèle, les chirurgiens vétérinaires sont sollicités pour des études concernant la médecine humaine. Ces études profitent à la médecine vétérinaire. ● Malgré les difficultés exposées ci-dessus, les vétérinaires praticiens peuvent exercer la médecine factuelle en travaillant de concert. Enseigner et apprendre la médecine factuelle Il n’est pas nécessaire pour les praticiens de s’impliquer dans des études cliniques pour comprendre et enseigner la médecine factuelle. ● Il existe différentes méthodes d’enseignement de cette pratique, l’important est de continuer à bien relier la théorie à la pratique, et de ne pas se focaliser sur la recherche. ●

Les sources d’informations en médecine factuelle Peu de sources permettent de connaître le résultat de ces études. ● L’essentiel des informations sont des résumés d’études, accessibles dans des bases de données (type Pubmed®). L’approfondissement des connaissances nécessite ensuite plus de temps. ●

L’avenir de la chirurgie vétérinaire ● La chirurgie vétérinaire devient de plus en plus chère pour les clients. La médecine factuelle est à la disposition des praticiens pour les aider à choisir le meilleur traitement possible pour l’animal malade, tout en restant dans des prix accessibles au propriétaire, et pour les aider à guider leur client vers la solution optimale. ❒

PLASTIE HERNIAIRE RÉALISÉE SOUS LAPAROSCOPIE SUR DES CHEVAUX COUCHÉS et fondée sur la transposition d’un flap péritonéal Objectif de l’étude ❚ Évaluer l’efficacité d’une plastie herniaire par flap péritonéal, réalisée sous laparoscopie, pour la fermeture anatomique de l’anneau vaginal, et son effet préventif sur les récidives de hernie inguinale étranglée. X Veterinary Surgery 2007;36:557-62 Laparoscopic hernioplasty in recumbent horses using transposition of a peritoneal flap Rossignol F, Perrin R, Boening KJ.

REVUE INTERNATIONALE LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 56 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

● Chez les équidés, on rencontre majoritairement des hernies inguinales indirectes, avec passage des viscères à travers l’anneau vaginal. ● L’incidence des hernies inguinales est corrélée avec le diamètre de l’anneau vaginal. ● La technique chirurgicale conventionnelle implique une hémi-castration et la fermeture des anneaux inguinaux superficiel et profond.

Sujets et méthode ● L’étude porte sur 13 chevaux : - Neuf d’entre eux, sans antécédent de hernie inguinale, subissent une plastie herniaire à titre expérimental, suivie d’une laparoscopie de contrôle et d’une castration 7 à 12 jours après l’intervention. - Les quatre autres chevaux sont des cas cliniques référés pour hernie inguinale traitée chirurgicalement par plastie herniaire, via un flap péritonéal. La fermeture effective de l’anneau vaginal est évaluée par palpation transrectale, un mois après l’intervention. ● La laparoscopie est réalisée sous anesthésie

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générale. - Le cheval est placé en décubitus dorsal (position Trendelenburg 30°). - La cavité abdominale est dilatée avec du CO2 (15 mm Hg en intra-abdominal) pour visualiser les anneaux vaginaux. - Le péritoine ventro-latéral à l’anneau inguinal profond est incisé sur trois côtés et séparé du muscle sous-jacent, puis retourné dorso-médialement, afin de couvrir l’anneau vaginal, et attaché à la paroi péritonéale soit par des sutures (6 cas), soit par des agrafes à laparoscopie (7 cas). Résultats ● La durée moyenne de l’intervention est de 45 min par anneau, voire 25 min avec de l’expérience. ● Les sutures offrent plus de sécurité que les agrafes, mais la méthode est plus longue et plus technique. Il n’y a pas de complications post-opératoires observées. ● Pour le groupe expérimental : fermeture effective de l’anneau vaginal au bout de 7 j, visualisée par


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revue internationale - un panorama des meilleurs articles d’équine laparoscopie ; pas d’adhérence visible entre les viscères, le flap et la zone de prélèvement du flap. ● Pour les quatre cas cliniques : aucune récidive n’est survenue au cours des 6 mois et jusqu’à 4 ans après l’intervention par laparoscopie. Chez trois d’entre eux, il est impossible de rentrer un doigt dans le canal inguinal à la palpation transrectale. Conclusion ● Une plastie herniaire réalisée par laparosco-

pie sur cheval couché est possible pour fermer l’anneau vaginal avec un flap péritonéal. ● La procédure reste simple et efficace, spécialement avec les agrafes à laparoscopie. ● Cette méthode semble réduire l’incidence des récidives de hernie inguinale. ● Elle semble diminuer l’inflammation et l’irritation engendrées au niveau du cordon spermatique et, de ce fait, permet de préserver l’intégrité de la fonction reproductrice de l’animal. ❒

Thérapeutique et diagnostic

LA LACTATÉMIE PLASMATIQUE COMME INDICATEUR de la viabilité du côlon et de la survie de l’animal après un volvulus ≥ 360° du côlon ascendant chez le cheval Sujet et méthode 73 chevaux avec un volvulus du côlon ascendant ≥ 360° sont inclus dans l’étude. ● Les données médicales de tous les chevaux examinés pour coliques à l’université vétérinaire du Michigan sont enregistrées. ● Les chevaux sont inclus dans l’étude seulement si leur lactatémie plasmatique est évaluée avant l’opération et si un diagnostic de volvulus du côlon ascendant ≥ 360° est confirmé, que ce soit par la chirurgie ou à l’examen nécropsique. Ceux qui n’ont pas survécu ne sont inclus dans l’étude que si une évaluation histopathologique a été effectuée sur le côlon ascendant. ●

Résultats En moyenne, la lactatémie est significativement plus basse à l’admission chez les survivants (2,98 ± 2,53 mmol/l), comparativement aux non survivants (9,48 ± 5,22 mmol/l). ● Si le côlon est viable, la valeur est significative●

ment plus basse (3,30 ± 2,85 mmol/l) que lorsque le côlon n’est pas viable (9,1± 6,09 mmol/l). Il ne faut cependant pas condamner un animal avec une lactatémie supérieure, surtout lors de possibilité de résection d’une portion du côlon. Conclusion Cette étude démontre une forte association entre la lactatémie plasmatique lors de l’admission, le pronostic vital de l’animal, et la viabilité du côlon lors d’un volvulus du colon ascendant ≥ 360°. ● La lactatémie pourrait donc être un bon indicateur de viabilité du côlon ainsi que des chances de survie de l’animal. Cette donnée peut être très utile. ● Une nette diminution de la lactatémie en postopératoire donne un meilleur pronostic après un volvulus ≥ 360° du colon ascendant chez le cheval. La lactatémie diminue cependant aussi, mais de façon moindre, chez les non survivants. ❒ ●

L’ostéoarthrose intertarsienne distale et tarsométatarsienne est une des causes les plus fréquentes de boiterie du membre postérieur. ● L’analgésie intra-articulaire occupe une place importante dans le diagnostic et le traitement de l’éparvin dur. Cependant, la communication anatomique entre les deux articulations est inconstante. C’est pourquoi l’arthrocentèse sélective est recommandée. ● L’approche traditionnelle se fait médialement entre l’os central du tarse, l’os tarsal I+II et l’os tarsal III. Cette approche est techniquement difficile, dangereuse pour la personne qui réalise l’arthrocentèse et présente un risque d’atteindre d’autres structures synoviales. Sujets, matériel et méthode 3 chevaux morts : étude anatomique des os et des tissus mous du tarse ; ● 5 chevaux : examen échographique pour situer les vaisseaux sanguins ; ● 59 chevaux : examen radiographique afin d’éta●

Objectif de l’étude ❚ Déterminer s’il existe une corrélation entre la concentration en lactate dans le plasma lors de l’admission du cheval en colique et la viabilité du côlon, ainsi que la survie de l’animal lors d’un diagnostic de volvulus ≥ 360° du côlon ascendant. X Veterinary surgery 2007;36(6):563-7 Plasma lactate as a predictor of colonic viability and survival after 360 degrees volvulus of the ascending colon in horses. Johnston K, Holcombe SJ, Hauptman JG. Synthèse par Claire de Fourmestraux, E.N.V.T.

Locomoteur

APPROCHE DORSO-LATÉRALE POUR L’ARTHROCENTÈSE de l’articulation intertarsienne distale chez les chevaux ●

Synthèse par Florence Lecarpentier, E.N.V.T.

blir des repères topographiques pour une approche dorso-latérale de l’articulation ; ● 22 chevaux morts : recherche de la position correcte de l’aiguille d’arthrocentèse par approche dorso-latérale, en vérifiant le bon positionnement par des lavages articulaires et des examens radiographiques ; ● 22 chevaux : préparation aseptique de la région dorso-latérale du tarse, suivie d’une arthrocentèse intertarsienne, selon les repères préétablis, à l’aide d’une aiguille 20G, membre à l’appui. Résultats L’orientation peut être dorso-proximale en direction de l’extrémité distale de la lèvre latérale du talus et de l’extrémité proximale du métatarsien IV. Elle peut aussi être médio-latérale en direction des tendons des muscles extenseurs du doigt. ● Le bon positionnement de l’aiguille a été vérifié par l’apparition de liquide synovial ou par l’injection d’un produit de contraste, suivie d’un cliché radiographique. ●

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Objectif de l’étude ❚ Évaluer l’efficacité de l’arthrocentèse intertarsienne distale.

X American Journal of Veterinary Research 2007;68(9):946-52 Dorsolateral approach for arthrocentesis of the centrodistal joint in horses. Just EM, Patan B, Licka TF.

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revue internationale - un panorama des meilleurs articles d’équine Discussion

Conclusion

Lors d’arthrocentèse intertarsienne distale dorso-latérale, le risque d’atteindre une autre structure synoviale existe, tout comme pour l’approche médiale de l’articulation. ● Chez les chevaux avec des remaniements osseux lors d’ostéoarthrose, l’arthrocentèse dorso-latérale pourrait être plus difficile. ● Le principal avantage de cette approche est la meilleure sécurité de l’opérateur.

Le taux de succès de l’approche médiale et dorso-latérale n’est pas significativement différent. ● L’arthrocentèse intertarsienne distale par l’approche dorso-latérale est cependant plus facile à réaliser, car les repères anatomiques sont facilement palpables et la position de la personne qui réalise l’arthrocentèse est moins ❒ exposée et plus sûre.

Synthèse par Marie Nolf, E.N.V.L.

Cardiologie

Objectif de l’étude ❚ Évaluer l’efficacité de l’amiodarone pour traiter une tachycardie ventriculaire.

X Journal Veterinary International Medecine 2007;21:878-80 Treatment with amiodarone of refractory ventricular tachycardia in a horse De Clercq D, Van Loon G, Baert K, De Backer P, Deprez P.

Synthèse par Marie Nolf, E.N.V.L.

TRAITEMENT DE LA TACHYCARDIE VENTRICULAIRE avec de l’amiodarone chez un cheval ● La tachycardie ventriculaire (T.V.) persistante est rare mais dangereuse. Selon la sévérité de cette tachycardie, les signes cliniques peuvent comprendre une dépression, de la faiblesse, des coliques, une détresse respiratoire, de la toux, de l’œdème ventral et des syncopes. ● Les traitements classiques utilisent diverses molécules : hydrochloride de lidocaïne, gluconate de quinidine, sulphate de magnésium, procainamide, propaphénone, propanolol, et sodium de phénytoïne.

Cas clinique Un cheval de selle de deux ans est présenté pour faiblesse, détresse respiratoire et tachycardie depuis deux jours. ● Différents examens complémentaires sont réalisés et permettent de confirmer une affection aiguë du myocarde, entraînant une tachycardie ventriculaire : - des analyses sanguines : elles révèlent notamment une faible concentration en α-tocophérol et en potassium, ainsi qu’une forte concentration en troponine cardiaque I ; - une échographie du thorax et de l’abdomen ; - une échocardiographie : elle met en évidence une diminution de la taille du ventricule gauche ; - un électrocardiogramme ; - un électrogramme intra-atrial. ●

L’hémorragie pulmonaire induite à l’exercice (H.P.I.E.) est observée chez la majorité des chevaux soumis à un exercice intense. ● Elle est souvent associée à des lésions de fibrose du tissu pulmonaire qui peuvent ensuite aggraver la sévérité de la maladie. C’est pourquoi, il est intéressant d’explorer les modalités de la réaction du tissu pulmonaire en présence de sang. ●

❚ Déterminer si l’inoculation de sang dans les bronches est associée à une fibrose de la paroi alvéolaire et de l’espace péribronchique.

Matériel et méthodes Synthèse par Caroline Marguet, E.N.V.T.

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Les traitements classiques n’ont apporté aucune amélioration et un traitement à base d’amiodarone est alors entrepris. L’amiodarone est utilisé chez l’Homme pour traiter la fibrillation atriale, le flutter atrial ou la tachyarythmie ventriculaire. Il a déjà été utilisé chez le cheval pour traiter la fibrillation atriale chronique. ● Le cheval a reçu de l’amiodarone pendant 24 h. Un relais a été pris avec de la phénytoïne, mais la tachycardie ventriculaire est réapparue et des effets secondaires (somnolence et mouvements saccadés des lèvres) sont survenus, ce qui a motivé l’arrêt de son utilisation. Le traitement à base d’amiodarone a été repris pendant 24 h, et a ensuite été poursuivi à doses dégressives pendant 7 semaines. ●

Conclusion ● Les traitements habituellement entrepris dans les cas de tachycardie ventriculaire ne semblaient pas efficaces chez ce cheval, le traitement à l’amiodarone a été bénéfique à deux reprises. ● Ce traitement pourrait donc être une alternative pour les chevaux réfractaires aux traitements classiques. Cependant, une étude plus large est nécessaire pour déterminer son efficacité et ses effets secondaires. ❒

LA RÉPONSE PULMONAIRE face à l’inoculation de sang autologue chez le cheval

Respiratoire

Objectif de l’étude

● Du sang et du soluté physiologique ont été inoculés dans les bronches de six chevaux sous contrôle endoscopique, 14 jours, 7 jours, 48 heures, 24 heures et 6 heures avant leur euthanasie. ● L’analyse histologique du tissu pulmonaire est

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ensuite réalisée, ainsi que la mesure de la quantité de collagène présent dans le parenchyme alvéolaire et la paroi des bronchioles. Résultats Une hypertrophie et une hyperplasie des pneumocytes de type II bordant la paroi alvéolaire sont mises en évidence, 7 jours après l’inoculation de sang. ● Les lésions ne sont plus observables 14 jours après l’inoculation. ● Aucun effet du traitement n’est noté au cours de la période expérimentale sur la quantité de collagène mesurée dans le tissu interstitiel ou l’espace péribronchique. ●


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revue internationale - un panorama des meilleurs articles d’équine ● De plus, lors d’un épisode d’hémorragie pulmonaire, le sang n’est pas seulement déposé dans les voies aériennes, mais également dans le tissu interstitiel, suite à la rupture de la paroi des capillaires sanguins. ● Une meilleure compréhension de ces mécanismes permettrait d’utiliser les bons outils thérapeutiques, afin de limiter les conséquences de la ❒ maladie sur le tissu pulmonaire.

Conclusion L’étude montre qu’une inoculation unique de sang dans un territoire donné du poumon ne provoque pas de fibrose pulmonaire. Cependant, chez les chevaux atteints, les épisodes de saignement sont souvent répétés, ce qui majore l’inflammation provoquée par l’afflux des macrophages attirés par la thrombine. ●

X Equine Veterinary Journal 2007;39(4):334-9 Pulmonary response to airway instillation of autologous blood in horses. Derksen FJ, Williams KJ, Uhal BD, Slocombe RF, de Feijter-Rupp H, Eberhart S, Berney C, Robinson NE.

Nutrition

UTILISATION D’EXTRAITS INSAPONIFIABLES DE SOJA ET D’AVOCAT dans le traitement de chevaux présentant une ostéoarthrite induite expérimentalement augmentation significative de plusieurs variables indicatives de douleur et de désordre articulaire chez tous les chevaux.

Sujets, matériel et méthode ● L’étude est menée sur 16 chevaux sains, âgés de 2 à 5 ans. L’ostéoarthrite est induite sous arthroscopie, par fragmentation d’un os ostéochondral de l’articulation médiocarpienne. L’articulation controlatérale subit une intervention fictive.

Le traitement aux extraits I.S.A. n’a eu aucun effet sur les signes de douleur et sur la boiterie.

Toutefois, une diminution significative de la sévérité de l’érosion du cartilage articulaire et de l’hémorragie synoviale (évaluées macroscopiquement), ainsi qu’une augmentation significative de la quantité de glycosaminoglycanes produite par le cartilage articulaire ont été observées chez les chevaux traités.

Un groupe de huit chevaux reçoit un traitement par voie orale à base d’extraits insaponifiables de soja et d’avocat (I.S.A.) mélangés à 6 ml de mélasse. L’autre groupe reçoit un traitement placebo (6 ml de mélasse). Ce traitement est administré une fois par jour, pendant 70 jours, à partir du jour de la chirurgie. ●

Conclusion

La boiterie, la réponse aux tests de flexion et l’épanchement synovial sont évalués. Après euthanasie, des examens macroscopiques et histologiques des articulations sont réalisés, ainsi qu’une analyse biochimique du liquide synovial. Les données des deux groupes de chevaux sont comparées pour identifier les effets du traitement.

Bien que le traitement aux extraits I.S.A n’apaise pas les douleurs, il semble avoir un effet bénéfique sur les désordres articulaires, en réduisant l’hémorragie synoviale et l’érosion du cartilage, et en stimulant la production de glycosaminoglycanes.

● Ces résultats objectifs encouragent l’utilisation d’extraits I.S.A. dans la gestion des affections ostéo-articulaires, pour contenir les remaniements articulaires. ❒

Résultats

N°10

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N°1

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la con e respirat d’origin ure ter supérie et trai e aître anc - Reconntre-perform oire la con e respirat d’originde tifier profon et iden ance aître - Reconn tre-performe une cone cardiaqu tifier d’origin t iden ance men - Com tre-perform rice la con e locomot C.S.O. igin de val d’or le che er chez examinC.S.O. ment - Com val de de e un che formanc tre-per ve - La con e digesti ecliniqu d’origin ation ale - Observ ion atri manente Fibrillathique per teur idiopat cheval trotance un chez tre-perform ve - La con e digesti igin d’or tement e - Trai gites - Fich ryn pha tes des laryngi icales et des chirurg ques - Techni cornage t dorsal men lors de déplace is et de e du pala ou en e 1es au travail du voil Paganc ment

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2007

eux e et per du pou - Co spectiv lain : nn es causesaître les diagn de mo principal et donostic nécrtalité : es chez nées sta ropsique de 1 le poulain tistiqu es à6 mois - Fic he une - Comm autops ent chez réalise ie r de 1 le poulain à6 mois Co

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HO RS-S ÉRIE 20 07

ments traite laires - Les articu intra- throse s de l’ar Injection : he laires - Fic articu intra- tions sie précaules d’asep et règ ments throse l’ar s traite - Les iques de ologie techn s tém sys elles rurgicale nouv - Les ales et chi médic itement du tra throse vaux s che de l’ar n de gestio s - La ue e siq iqu les arthro ion clin végéta r servat pines - Ob enseu cas d’édon ext Trois le ten iale dans du doigt synov l ine dorsa ns sa ga ou da

O CHEZ NATA LOG LE

S ÉQ - Le suivi UID en fin de ÉS comp de gela jum et ré licati statio ent ons n: sur percu ssi - Le le poula ons suivi in de écho la par fin de grap hiq vo ie tra gesta - Le ue s tio de particu nsabdo n l’exa lar mi ité nale du poulamen cli s - Co nduit in no nique uv en cas e à ten eau-n de é Dia prém ir et trgnostic aturité - Co aitem mm ent en en charg t pren en clien e les dre - La ur tèle ré am gences respir anim bulat ato ation oire - Co ire mp néon rendr e ata - Co le du l’immu nd nité Face po hypo uite à ten ulain ga - La peut à un po sept mmag ir face - Re Il lui être am ulain no icémi lobuli à s co némi une e né et diannaît sur faut évaluené à preuveau-n ularité on e re rtic la ata pa gnos les le et int base de er rap ndre deé malad - Les itement es - Co colique tique ide e, r les fra égrer la l’anamn ment s décis le clin mm l’âne du tra hropathi ion ent s diges icie les la chez art èse diagn is enge valeur ives des et de gravité s parfo n respo - Co colique traiter tives nérat ostiq ndrés poten nd s ues l’exa de la is diffic nsab dégé tie ues deva uite à diges le eutiq - Ge et thépar la mi lle du men clin situatio iles. tives ste thérap - Nu du nt les tenir n, rapeu se en poula iter ilités tritio - Pharm - Trans in, ique, t - Éc poulain diarrh œ tique ur tra - Co possib fusio ho ac ée mp n - Co s ... uvre de en po articulaire. prendre son entes n et et se graphiede 0 à s ortem mm ologie s mo à pratici Différ séro 15 - Co ent Obse s anne de n yens e - en nt au générative mesures jou nn th es tio ali t rgi l’o ffre ér qu aît me rs ven L’im ie mb s’o les apie dé - Un rvation xes re les - Chiru antisepti atolog ilic prég nter de pré possible ladie l’arthrose, parti chez clini natio la ju - Le kyste sures la ma Quels en traum le po me cular de qu tra n: face à t des me le plus tôt ula médic iteme l’Our e myth nt suité ités en Mais, choisirée ? ce ... aque pharm in nt e ou e al tiellem de en pla sportif ie cutan acolo la ru et ch ions réali essen t mettre rolog cheval - Co ptur irurg giq affect té mm ues e vé ical - Cancéncipales qu’il fau carrière du du RE VU traum ent sicale la poula tra r Les pri iques chez atism iter E D dans laires in las range : les es E le - Di néop nexes ocu : à l’ét ine agno poula thorac À CO FO RM an uidés s parus s d’équ in no iqu des fier de sti AT éq icle nti M IT es s so c les art icle uffle différ uveau-n É D IO N CO les ide chez e des 7) urs art s ca entie E LE é ment poser ? matiqu s meille rs - avril 200 rdiaq l com CT U N TI N U de e pro ue thé ues ma ation E RE - Le - Rev rama né et qu rier s ministr pano ion (fév dition de particu te : ad gue con - Un la sélect -arthri olo ues chez néon larités notre - Ostéo sérum aut histologiq l’âno atalog et de thèse n et ie - Syn articulaire chimiques le mu leton es bio intracliniqu 2007

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Synthèse par Marie-Anne Hours, E.N.V.T.

LE NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire

revue à com de form ité de ation lectu re LE PO ULAI - La pat N hologi enj

à uites Cond ostiques s diagn rapeutique et thé ter

frustes, un che Au praticien ce défaut, à ents ou eur . vent abs ent un fact gine de évidents lem tils, sou de l’ori énigme cliniques sub constitue réel el es de sign rminer lequ ... e et de déte performanc la limitant nger s à l’étra ne : es paru qui rticl a d’é des 6) articles atique illeurs re - octobre 200 e thém - Revu des me emb orama t - sept des voies miques sangs - Un panséléction (aôu ons dyna pursnotre bstructi chez 600 èse - O res - Synth es supérieu aérienn

Evaluation of avocado and soybean unsaponifiable extracts for treatment of horses with experimentally induced osteoarthritis. Kawcak CE, Frisbie DD, Mc Ilwraith CW, Werpy NM, Park RD.

gestes et gestion

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X American Journal of Veterinary Research 2007;68:598-604

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❚ Évaluer l’intérêt des extraits insaponifiables de soja et d’avocat (I.S.A.) dans le traitement des affections ostéoarticulaires chez le cheval.

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La fragmentation ostéochondrale a induit une

Objectif de l’étude

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5 numéros (4 dossiers spéciaux + un hors-série)

Je m’abonne en page 66

effets

59

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE 2007 - page


Synthèse NPE13 BAT

12/10/07

18:32

Page 60

synthèse Youssef Tamzali Laura Borde Clinique équine ENVT 23 chemin des Capelles 31076 Toulouse cedex

Objectif pédagogique ❚ Connaître trois modalités thérapeutiques différentes des sarcoïdes équins.

Synthèse d’après les articles de : Nogueira SAF, Torres SMF, Malone ED, Diaz SF, Jessen C, Gilbert S. - Efficacy of imiquimod 5% cream in the treatment of equine sarcoïds: a pilot study European society of dermatology. 2006;17:259-265. Théon AP, Wilson WD, Magdesian KG, Pusteria N, Snyder JN, Galuppo LB - Long-term outcome associated with intratumoral chemotherapy with cisplatin for cutaneous tumors in equidae: 573 cases (1995-2004). J Am Vet Med Assoc 2007;230(10):1506-1513. Tamzali Y, Golzio M, Rols MP, Teissie J. - Electrochemotherapy of equine cutaneous tumors: a 57 cases retrospective study 1999-2005. Medicon congress proceedings 2007 a June 26-30, Ljubljana Slovenia; EPT4-L2:289. Tamzali Y, Couderc B, Rols MP, Golzio M, Teissié J. - Equine cutaneous tumours treatment by electro-chemoimmuno-geno-therapy: preliminary clinical results. Medicon congress proceedings 2007 b June 26-30, Ljubljana Slovenia; EPT2-L4:252.

le traitement médical des sarcoïdes équins

L

es tumeurs cutanées représentent plus de 90 p. cent des tumeurs diagnostiquées chez les équidés et 1 à 2 p. cent des consultations en pratique vétérinaire équine [1]. ● Le type tumoral le plus fréquent est le sarcoïde de Jackson. En dépit d’une agressivité strictement locale, son traitement est difficile. En effet, ces tumeurs très invasives siègent souvent dans des régions anatomiques délicates ou peu accessibles, et ont tendance à récidiver localement sous une forme plus agressive après un traitement conventionnel (chirurgie, cryothérapie) (photos 1, 2, 3). D’autres techniques plus efficaces, comme la chirurgie au laser ou la radiothérapie, ne sont pas toujours accessibles. Aussi, de nouvelles modalités de traitement des sarcoïdes sont souhaitées. ● Cet article présente trois études récentes sur le traitement local des sarcoïdes du cheval. - La 1re propose un traitement topique à base d’imiquimod. - La 2nde démontre l’intérêt de l’administration intratumorale de cisplatine en émulsion huileuse. - La 3e associe le cisplatine, toujours par voie intratumorale, et des impulsions électriques locales (électrochimiothérapie ou E.C.T.). LE TRAITEMENT À L’IMIQUIMOD EN CRÈME Présentation de l’étude

Noguerra et coll. présentent une étude prospective portant sur le traitement topique des sarcoïdes à base d’imiquimod. ● L’imiquimod est une imidazoquinolinamine utilisée en médecine humaine et vétérinaire pour son activité immunomodulatrice et potentiellement antivirale. L’intervention possible d’un papillomavirus dans l’étiologie des sarcoïdes équins a conduit les auteurs à réaliser cet essai clinique avec l’imiquimod pour ces deux propriétés (encadré 1). ●

Résultats

REVUE INTERNATIONALE LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine 60 - JUILLET / SEPTEMBRE 2007

● Au terme de cette étude, parmi les 15 sarcoïdes évalués (quatre abandons), l’imiqui-

60

1

Jument atteinte d’un sarcoïde oculaire (photo Y. Tamzali).

Encadré 1 - Étude clinique sur l’imiquimod en crème : matériel et méthode ● 15 chevaux qui présentent un total de 19 sarcoïdes, de toutes formes évolutives, confirmés histologiquement, sont traités par l’application locale d’une fine couche de crème contenant 5 p. cent d’imiquimod (Aldara®, 3M).

● Le

traitement est répété trois fois par semaine pendant 16 semaines pour les cinq 1ers animaux traités et pendant 32 semaines pour les autres, sauf quand la tumeur disparaît avant.

L’efficacité du traitement est évaluée toutes les 4 semaines.

● Une réduction de 75 p. cent comparée à la taille initiale est considérée comme un succès.

mod s’accompagne de 80 p. cent de succès (12 tumeurs), après 8 à 32 semaines de traitement. 60 p. cent de réponse complète (9 tumeurs sur 12) sont obtenues après un temps de suivi de 4 à 60 semaines (moyenne : 22 semaines). Avec les quatre abandons, le taux de succès s’élève à 68 p. cent. ● Le traitement est bien toléré par les animaux. - Seuls quelques chevaux ont montré de l’inconfort, qui a justifié l’administration d’antiinflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S.) et/ou l’espacement des traitements. - Des effets secondaires locaux (alopécie, érythème, exsudation, ulcération et dépigmentation) sont souvent observés après deux semaines d’application. Ils disparaissent généralement dans le mois qui suit l’arrêt du traitement avec un effet esthétique satisfaisant malgré de fréquentes anomalies de pigmentation.


P 65 Test clinique réponses BAT

12/10/07

19:36

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test clinique les réponses

Sandrine Mesnil

un cas d’artérite virale sur une jument de concours 1 Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ? Les hypothèses diagnostiques regroupent les différentes causes d’hyperthermie : - un épisode viral type grippe, rhinopneumonie, artérite virale équine ; - une infection bactérienne respiratoire type bronchopneumonie ; - une infection bactérienne systémique type leptospirose ou ehrlichiose ; - une piroplasmose, hypothèse moins vraisemblable car la jument vit en box. 2 Quels examens complémentaires proposer aux propriétaires ? ● Un bilan sanguin est proposé en 1re intention. L’examen numération et formule révèle une légère leucopénie (4,8 k/µl) associée à une légère lymphopénie (1,5 k/µl). Le reste de la formule est normal, on ne note pas d’anémie. ● L’examen biochimique ne met pas en évidence d’anomalie. ● Suite à ces résultats, l’hypothèse diagnostique à privilégier semble être l’infection virale, qui peut expliquer, dans un 1er temps, la leucopénie. ● Le fibrinogène et l’hématocrite normaux semblent peu en faveur d’une infection bactérienne. ● Lors de l’examen clinique, nous avons observé un œdème au postérieur droit, qui doit nous évoquer l’artérite virale. De plus, la jument est arrivée depuis une semaine de Normandie, où se situent les foyers d’artérite virale équine. Enfin, le vaccin de la rhinopneumonie ne protège pas les chevaux à 100 p. cent des infections. Cette hypothèse diagnostique ne peut donc pas être écartée. ● Les hypothèses diagnostiques les plus plausibles semblent donc être une infection virale, avec comme virus potentiellement impliqués celui de l’artérite virale équine et ceux de la rhinopneumonie. ● Des recherches sérologiques pour l’artérite virale équine et la rhinopneumonie sont demandées en complément (encadré), essentiellement dans un but d’épidémio-surveillance puisque les résultats sont toujours longs à obtenir et qu’ils influent donc peu sur le traitement mis en place. 3 Quel traitement mettez-vous en place ? Un traitement anti-inflammatoire avec du Butasyl® (phenylbutazone) en intraveineuse sur 4 j, à adapter en fonction de l’évolution de la température, est mis en place.

● Un antibiotique à bon tropisme respiratoire : de la Terramycine® (oxytétracycline) est prescrit par précaution : 40 ml par voie intraveineuse, une fois par jour pendant 5 jours. Cette molécule est aussi actif sur la leptospirose et l’ehrlichiose. Nous conseillons au propriétaire de surveiller la consistance des crottins, car cet antibiotique provoque parfois des désordres digestifs. ● Nous prescrivons un sirop contre la toux et conseillons de garder la jument au repos avec des balades au pas, le temps du traitement. ● Suite à ce traitement, la température revient à la normale et, au bout de quelques jours, la jument ne tousse plus. Elle peut alors reprendre une activité sportive progressive. 4 Quelles mesures prophylactiques proposer pour la jument et pour l’effectif de l’écurie ? ● En raison de la suspicion de rhinopneumonie et d’artérite virale équine, la jument est isolée de ses compagnons d’écurie pendant trois semaines, ce qui correspond à la période d’excrétion virale pour l’artérite virale équine*. ● Nous conseillons de surveiller l’apparition de signes cliniques sur les chevaux qui ont été en contact avec la jument pendant 15 j. En effet, la période d’incubation pour la rhinopneumonie est de 2 à 8 j, et pour l’artérite virale équine de 3 à 14 j. Pendant 15 j, tout transit de chevaux est déconseillé, notamment les sorties en concours. ● L’écurie d’origine de la jument est prévenue pour surveiller et isoler les chevaux qui ont été en contact avec elle.

Clinique équine 6 chemin de Préfontaine 95420 Genainville

Encadré - Les résultats sérologiques ● Les résultats sérologiques, qui nous parviennent une semaine plus tard, indiquent : - pour la rhinopneumonie : une séroneutralisation positive au 1/128 ; - pour l’artérite virale équine : une séroneutralisation positive au 1/64. ● La 2 nde recherche sérologique, effectuée 15 j plus tard, donne les résultats suivants : - pour la rhinopneumonie : titre stable à 1/128 ; - pour l’artérite virale équine : titre croissant au 1/128. 1ers

NOTE * cf. l’article “L’artérite virale équine, une maladie ancienne mais toujours d’actualité” de A. Hans et coll. dans ce numéro.

RÉSULTATS ET CONCLUSIONS ● À la lumière des résultats sérologiques obtenus, notre suspicion d’artérite virale équine est donc confirmée. Les titres stables pour la rhinopneumonie sont à mettre en relation avec la vaccination de la jument. Nous prévenons la D.S.V. de ce nouveau cas d’artérite virale équine, qui est une maladie à déclaration obligatoire. ● La confirmation par les sérologies de ce cas d’artérite virale équine a justifié les mesures sanitaires mises en place dès l’apparition des signes de suspicion clinique. ● Ces mesures prophylactiques ont permis d’éviter la propagation de cette maladie potentiellement très contagieuse. ❒

Pour en savoir plus ● Reed SM, Bayly WM. Equine Internal Medecine 2nd ed. Philadelphia : Saunders, 2004:1680p. ● Timoney PJ, Mc Collum WH. Equine Viral Arteritis Vet Clin North Am Equine Pract 1993;9(2):295-309. ● Zientara S, Vallarino G, Schlotterer C, coll. À propos d’un foyer d’artérite virale équine en France. PVE 1995;27(1):23-9.

65

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine JUILLET / SEPTEMBRE 2007 - 65


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