DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES
Couv ELSA 28_Couv ELSA 19 14/05/2015 22:26 Page1
Volume 7
N°29 DÉCEMBRE 2014 revue de formation à comité de lecture agréée pour délivrer des crédits de formation continue par le CFCV (Comité de formation continue vétérinaire)
indexée dans les bases de données : • Index Veterinarius (CAB International)
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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé - N°29 - DÉCEMBRE 2014
Actualités en perspective - Chronique - L’Institut Agronomique, Vétérinaire et Forestier de France, un nouvel OVNI (objet vétérinaire non identifié) dans l’enseignement supérieur ? - Douleur, bien-être et mammites chez les bovins
Ruminants - État des lieux de la résistance aux anthelminthiques en France chez les ovins - Les outils de dépistage des strongyloses gastrointestinales chez les ovins
DOSSIERS : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES ET LE CONTRÔLE DES STRONGYLOSES CHEZ LES RUMINANTS L’utilisation des antibiotiques en filières monogastriques
FMCvét
formation médicale continue vétérinaire
- Étude de cas - Un cas d’échec de traitement anthelminthique : est-ce de la résistance ? - Test clinique - Hydronéphrose et néphrectomie chez une génisse - Revue de presse internationale : notre sélection en Locomoteur / Thérapeutique, Respiratoire - Tests de formation continue
- Emploi des traitements anthelminthiques pour la maîtrise des nématodes gastro-intestinaux chez les caprins : limites, contraintes et solutions ? - Technique - Le niveau d’anticorps anti-Ostertagia (DO) dans le lait de tank : à utiliser ou non ?
Porcs - L’utilisation des antibiotiques en filières monogastriques : progrès et points critiques
Comprendre et agir - Enjeux économiques La consommation des produits carnés en France de 1970 à 2014 - Cas pratiques de nutrition études de cas : quelle quantité de complément pour des vaches en lactation au pâturage
NP ELSA collection Mars 2015_Pub Abonn ELSA 2009 12/05/2015 17:36 Page1
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DOSSIER S :
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2008
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de formatio n à comité indexée de lecture
dans les bases de donnée s
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- Compren dre l’immunit pour le é mucosale développ ement de vaccins
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PORCS - VOLAI LLES
N°26 AVRIL 2014 ation revue de form re lectu à comité de rer
déliv agréée pour formation de des crédits le CNVFCC continue par ire de la
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TH CE ANTIBIO ORÉSISTAN ET ANTIBI E EN ÉLEVAG e résistanc L’antibio ries isolées des bacté rc chez le po
Ruminants
x associés - Les enjeu es utilisés aux antibiotiqu en élevages la consommation de iotiques - L’évolution e des antib et de l’usag s chez les bovin ruminants et les petits l’antibiorésistance de - Évolutions ants chez les rumin épidémiologique - La surveillance ance de la résist ue e en santé publiq gie d’étud - La méthodolo ilité de la sensib es on aux antibiotiqu et par diluti par diffusion olones - Fluoroquin rines lospo et cépha : génération de 3 et 4 tes ules récen es des moléc comme critiqu identifiées tifs s collec - Traitement hopneumonie lors de bronc bovine : r? infectieuse e les utilise faut-il encor è
Porcs
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omonas ites à Pseud cas - Mamm - Étude de chez la vache aeruginosa ion prolongée ue - Une gestat - Test cliniq
uction, eutique / Reprod on en Thérap notre sélecti ationale : presse intern - Revue de / Locomoteur Infectiologie continue formation - Tests de
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amme : - L’antibiogr - Technique réaliser ? le ien ? comment pour le pratic quelle utilité miques - Enjeux écono des prix La formation es et des marg bovine dans la filière
Prix éditorial 2012 et 2014 La seule revue de formation 100 % productions animales dans chaque numéro 2 dossiers spéciaux ruminants et porcs-volailles pratiques et illustrés
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Volume 3
HORS-SÉ RIE et vacci nation revue
- Vaccinat ion des populatioet immunité - Les procédur ns animales en Europe es d’A.M.M. et la réglemen - L’efficaci tation té et le résumédu vaccin du produit des caractéris tiques (R.C.P) - Apports et limites de la vaccinatio des maladies n dans la maîtrise épizootiq - Conduite ues face à desà tenir échecs vaccinau - La vaccinati x on contre catarrhal la fièvre e ovine ou Bluetong - L’intérêt ue de des vaccins l’utilisation marqués contre la rhinotrac infectieu se bovine héite - La vaccinati les caractéri on B.V.D. : stiques de l’outil vaccinal, nouvelles exigence s et difficultés - Vaccinat ion et protectio B.V.D. n fœtale - Protozoo ses abortives (Neospor a des réponses et Toxoplascaninum ma gondii à des questions relations autour de ): hôtes parasites la et implicatio nous nous vaccination, sur , interrogeo ns lesquelles ns souvent - La vaccinati pour la vaccinatio ... n on contre respirato le virus ire contrainte syncytial bovin s et stratégies : - Pasteurel vaccinale les s et broncho- pneumopathogène pneumon s infectieu ses enzootiq ies physiopa ues : thologe et immunité - Les E. coli - La vaccinati pathogè et les virus entérones chez - La vaccinati on chez le porc connaître les veaux : principes : et programm pour mieuxl’immunité - La vaccination contre le circovirus es vacciner on orale de type - Vacciner du porc 2 (P.C.V. à Lawsonia contre l’entérop la faune athie proliféra2) pour protéger - Contrôle sauvage intracellu des salmone laris tive les domestiq espèces des vaccins lles chez ues et l’Homme les volailles au service - Conséqu - Commen ? de l’éradicat : ences t évaluer pour la ion ? la qualité vaccinolo de la vaccinati des progrès gie on en immunol - Les futurs ogie contre la vaccins Bluetong ue :
Volume 7
1er
❏ n° 1 Le péripartum - La peste aviaire ❏ n° 2 Les morts subites - La maladie de Newcastle ❏ n° 3 Mycoplasmes et mycoplasmoses Mycoplasmes et mycoplasmoses en aviaire ❏ n° 4 Les gastro-entérites du jeune veau Mycoplasmes et mycoplasmoses chez les porcs ❏ n° 5 B.V.D. et Border disease La quarantaine en élevage porcin ❏ n° 6 Les maladies vectorielles - La peste porcine africaine ❏ n° 7 Thérapeutique et prévention du jeune veau La détection des chaleurs chez la truie ❏ n° 8 Infécondité : l’abord individuel Les alternatives à la castration chirurgicale chez le porcelet ❏ n° 9 Foie et affections hépatiques - les retours en chaleurs irréguliers et les incidents en cours de gestation ❏ n° 10 Infécondité : l’abord du troupeau Diagnostic des affections bactériennes cutanées des porcins ❏ n° 11 Bronchopneumopathies des bovins allotés Les affections bactériennes (2e partie) ❏ n° 12 Comportement et santé des bovins La vaccination contre la maladie de Gumboro ❏ n° 13 Les robots de traite - La grippe porcine ❏ n° 14 L’acidose chronique ou subaiguë des ruminants La maladie de Marek chez la volaille ❏ n° 15 Mammites bovines : nouvelles perspectives La visite d’élevage en production porcine ❏ n° 16 Nouvelles perspectives en reproduction Gestion collective de la BVD - Perception de la santé ❏ n° 17 La reproduction en élevage allaitant - Génomique Porcs - La visite d’élevage 2. l’alimentation ❏ n° 18 Suivi de reproduction et santé du taureau en élevage allaitant - Les Escherichia coli pathogènes ? ❏ n° 19 L’I.B.R. en France : stratégies de contrôle Porcs - La visite d’élevage 3. le logement ❏ n° 20 Une nouvelle émergence en Europe : le virus ➜ Prix éditorial de Schmallenberg - Le syndrome des œufs à extrémité de verre chez la poule pondeuse ❏ n° 21 Métrites et endométrites chez la vache Porcs - La visite d’élevage 4. la conduite d’élevage ❏ n° 22 Inflammations et maladies inflammatoires Le traitement antibiotique des affections digestives et respiratoires chez le porc ❏ n° 23 Déséquilibres alimentaires et nutritionnels Grippe et pathologie pulmonaire chez le porc ❏ n° 24 Maîtrise sanitaire de l’élevage en lot Porcs - La visite d’élevage Les contaminants infectieux et parasitaires ❏ n° 25 La tuberculose bovine Porcs - L’antibiorésistance des bactéries isolées ❏ n° 26 Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage ➜ Prix éditorial Porcs - L’antibiorésistance des bactéries isolées (2e partie) ❏ n° 27 Antibiothérapie en élevage ❏ n° 28 Actualités en maladies métaboliques ❏ n° 29 La résistance aux anthelminthiques chez les ruminants Hors-série Vaccins et vaccination : le renouveau
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3 Sommaire ELSA 29 BAT_3 Sommaire ELSA 16 15/05/2015 19:01 Page3
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sommaire
Volume 7
N°29 DOSSIER LA RÉSISTANCE
Test clinique - Hydronéphrose et néphrectomie chez une génisse Salers Florent Perrot, Guillaume Lemaire, Olivier Salat Éditorial Philippe Jacquiet
4 5
AUX ANTHELMINTHIQUES et le contrôle des strongyloses chez les ruminants
ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE -- Chronique - L’Institut Agronomique, Vétérinaire et Forestier de France, un nouvel OVNI (objet vétérinaire non identifié) dans l’enseignement supérieur ? Zénon - Douleur, bien-être et mammites chez les bovins Xavier Berthelot
6
Utilisation des antibiotiques
8
en filières monogastriques
RUMINANTS Dossiers : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES et le contrôle des strongyloses chez les ruminants - État des lieux de la résistance aux anthelminthiques en France chez les ovins Philippe Jacquiet, Francis Fidelle, Elisabeth Lepetitcolin, Simon Privat, Christie Gaillac, Jean-Paul Bergeaud, Hervé Hoste
16
- Outils de dépistage des strongyloses gastro-intestinales chez les ovins Philippe Jacquiet
23
- Emploi des traitements anthelminthiques pour la maîtrise des nématodes gastro intestinaux chez les caprins : limites, contraintes et solutions ? Hervé Hoste, Ramzi El Korso, Smaragda Sotiraki, Yves Le Frileux
31
- Technique - Le niveau d’anticorps anti-Ostertagia (DO) dans le lait de tank : à utiliser ou non ? Nadine Ravinet, Anne Lehebel, Nadine Brisseau, Nathalie Bareille, Christophe Chartier, Alain Chauvin
40
PORCS - VOLAILLES - Utilisation des antibiotiques en filières monogastriques : progrès et points critiques Arlette Laval
revue de formation à comité de lecture
51
COMPRENDRE ET AGIR
indexée dans les bases de données :
- Enjeux économiques - La consommation des produits carnés en France de 1970 à 2014 Pierre Sans
• Index Veterinarius (CAB International)
57
• Veterinary Bulletin
- Cas pratiques de nutrition - études de cas en alimentation des ruminants : quelle quantité de complément pour des vaches en lactation au pâturage Francis Enjalbert
(CAB International)
• CAB Abstracts Database
agréée pour délivrer des crédits de formation continue par le CNVFCC
61
FMCvét - formation médicale continue vétérinaire
(Conseil national vétérinaire de la formation continue et complémentaire)
- Étude de cas - Un cas d’échec de traitement anthelminthique : est-ce de la résistance ? Jacques Devos, Carine Paraud
64
- Revue de presse internationale Synthèses rédigées par Sébastien Assié Locomoteur / Thérapeutique - Traiter la bouleture de veaux laitiers nouveau-nés : prévalence et effet de l’oxytétracycline Respiratoire - Virus respiratoire syncytial bovin et coronavirus bovin dans les élevages laitiers biologiques et conventionnels en Suède - Test clinique - Les réponses - Tests de formation continue - Les réponses Synthèse originale ou observations originales
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ACTUALITÉS
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RUMINANTS PORCS COMPRENDRE ET AGIR
72 74
FMC Vét
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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 227
4 Test clinique 29 Q BAT_mise en page 15/05/2015 11:08 Page4
disponible sur www.neva.fr
test clinique
NÉVA Europarc - 15, rue Le Corbusier 94035 CRÉTEIL CEDEX Tél. 01 41 94 51 51 • Fax 01 41 94 51 52 E-mail neva@neva.fr
dégradation d’état général
Conseil scientifique Xavier Berthelot (E.N.V.T), Didier Calavas (Anses), Marc Gogny (E.N.V.A.),Arlette Laval (Oniris), Marc Savey (Anses), François Schelcher (E.N.V.T.), Henri Seegers (Oniris), Bernard Toma (E.N.V.A.), Pierre-Louis Toutain (E.N.V.T.)
chez une génisse Salers Florent Perrot, Guillaume Lemaire, Olivier Salat
Rédacteurs en chef scientifiques Nicole Picard-Hagen (E.N.V.T.) Sébastien Assié (Oniris) Didier Raboisson (E.N.V.T.)
Comité de rédaction Jean-Pierre Alzieu (LVD), Marie-Anne Arcangioli (Pathologie ruminants, VetAgro Sup) Philippe Baralon (Management de l’entreprise, Phylum) François Beaudeau (Gestion de la santé animale, Oniris) Nathalie Bareille (Gestion de la santé animale, Oniris) Catherine Belloc (Médecine des animaux d’élevage, Oniris) Alain Chauvin (Parasitologie, Oniris) Alain Douart (Pathologie des ruminants, Oniris) Francis Enjalbert (Nutrition, E.N.V.T.) Gilles Foucras (Pathologie des ruminants, E.N.V.T.) Jacques Guillot (Parasitologie - mycologie, E.N.V.A.) Hervé Hoste (Parasitologie, E.N.V.T.) Philippe Jacquiet (Parasitologie, E.N.V.T.) Gilles Meyer (Pathologie des ruminants, E.N.V.T.) Yves Millemann (Pathologie des ruminants, E.N.V.A.) Frédéric Rollin (Liège) Florence Roque (Toxicologie, VetAgro Sup) Jean-Louis Roque (praticien) Christophe Roy (praticien) Olivier Salat (praticien) Pascal Sanders (Anses, Fougères) Pierre Sans (Économie, E.N.V.T.) Stéphan Zientara (E.N.V.A.) Chargée de mission rédaction Lolita Savaroc Gestion des abonnements et comptabilité Marie Glussot Publicité : Maryvonne Barbaray NÉVA - Europarc - 15, rue Le Corbusier 94035 CRÉTEIL CEDEX Tél. 01 41 94 51 51 • Fax 01 41 94 51 52 Courriel neva@neva.fr
Directeur de la publication Maryvonne Barbaray Revue trimestrielle éditée par LES NOUVELLES ÉDITIONS VÉTÉRINAIRES ET ALIMENTAIRES - NÉVA Revue membre du SPEPS (syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé) Prix du numéro : Praticiens : 58 € T.T.C. UE : 60 € Institutions : 120 €T.T.C. SARL au capital de 7622€
Impression : IMB -Imprimerie moderne de Bayeux Z.I - 7, rue de la Résistance 14400 Bayeux
Reproduction interdite Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, de la présente publication sans autorisation est illicite et constitue une contrefaçon. L’autorisation de reproduire un article dans une autre publication doit être obtenue auprès de l’éditeur, NÉVA. L’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie doit être obtenue auprès du Centre français d’exploitation du droit de la copie (C.F.C.).
4
Laurent Alves de Oliveira, Thierry Baron, Jean-Jacques Bénet, Maud Belliard, Dominique Bergonier, Henri-Jean Boulouis, Alain Bousquet-Melou, Régis Braque, Christophe Chartier, Sylvie Chastant-Maillard, René Chermette, Eric Collin, Fabien Corbières, Stéphane Daval, Luc Descoteaux
Jean-Claude Desfontis, André Desmecht (Liège), Emmanuel Devaux, Alain Ducos, Barbara Dufour, Pascal Dubreuil (Québec) Gilles Fecteau (Québec) Christine Fourichon, Bruno Garin-Bastuji, Norbert Gauthier, Norbert Giraud, Denis Grancher, Jean-Marie Gourreau, Raphaël Guatteo, Jean-Luc Guérin,
1
Échographie du rein gauche par voie transrectale : - Présence d’un volumineux kyste.
2 Échographie rein gauche : - Disparition des structures anatomiques normales (photos Clinique vétérinaire de la Haute Auvergne).
2 Quel traitement proposez-vous ?
comité de lecture
Siège social : Europarc - 15, Rue Le Corbusier 94035 CRÉTEIL CEDEX C.P.P.A.P 0715 T 88300 I.S.S.N. 1777-7232
LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 228 - DÉCEMBRE 2014
U
ne génisse Salers de 30 mois, gravide de 4 à 5 mois, est présentée à la consultation, au cours de l’automne, pour insuffisance d’état (~ 100 kg de moins que ses congénères). Son poil est terne et décoloré. ● L’examen clinique ne révèle rien d’anormal. Mais, une hypertrophie du rein gauche avec une consistance molle et dépressible est décelée à la palpation transrectale. Les uretères ne sont pas palpables. L’urine récoltée par cathétérisme vésical est sans anomalie macroscopique, tout comme les plages de la bandelette urinaire. ● Des prélèvements urinaire et sanguin sont réalisés pour évaluer la fonction rénale : l’urémie sanguine ainsi que la créatininémie sont dans les valeurs usuelles : respectivement 0,3 g /L et 1,1 mg/dL. ● Une échographie des deux reins est pratiquée selon la technique classique soit, celle du rein gauche par voie transrectale avec une sonde de gynécologie, et celle du rein droit par voie transcutanée dans le haut du creux du flanc droit et dans le dernier espace intercostal avec une sonde de 5 MHz [3]. 1 Quel est votre diagnostic ?
Associés : M. Barbaray-Savey, H., M., A. Savey
Clinique vétérinaire de la Haute Auvergne ZAC Montplain Allauzier 15100 Saint-Flour
Réponses à ce test page 71
Nadia Haddad, Nicolas Hermann, Christophe Hugnet, Jean-François Jamet, Martine Kammerer, Caroline Lacroux, Michaël Lallemand, Dominique Legrand, Catherine Magras, Xavier Malher, Jacques Manière, Guy-Pierre Martineau, Hervé Morvan, Jean-Marie Nicol, Xavier Nouvel,
Philippe Le Page, Bertrand Losson (Liège), Renaud Maillard, Florent Perrot, Pierre Philippe, Xavier Pineau, Hervé Pouliquen, Jean-Dominique Puyt, Nadine Ravinet, Nicolas Roch, Adrian Steiner (Suisse), Edouard Timsit, Étienne Thiry (Liège), Brigitte Siliart, Damien Vitour.
5 édito 29 BAT2_edito NP ELSA 14/05/2015 19:16 Page5
éditorial Longtemps ignorée, occultée ou sous-estimée, la résistance aux anthelminthiques peut devenir multi-résistance et mettre alors en péril la survie même de l’élevage ...
À
l’heure où les feux de l’actualité sont dirigés sur la résistance aux antibiotiques, un autre type de résistance continue insidieusement sa progression dans notre pays : la résistance des strongles gastro-intestinaux des petits ruminants aux molécules anthelminthiques. Même si ces parasites ne constituent pas un enjeu sanitaire (l’infestation des humains est rarissime et sans gravité particulière), ils restent encore une contrainte majeure pour l’élevage des ovins et des caprins à l’herbe. Le recours systématique et souvent exclusif à des molécules chimiques pour leur contrôle est pointé du doigt comme étant une des causes principales de l’émergence et de la diffusion de ce phénomène. Longtemps ignorée, occultée ou sous-estimée, la résistance aux anthelminthiques peut devenir multi-résistance et mettre alors en péril la survie même de l’élevage. Le vétérinaire praticien est au centre de ce combat contre la résistance aux anthelminthiques. Dans un premier temps, il lui faut la détecter dans les élevages puis, dans un second temps, il doit investir différemment le champ de la parasitologie en proposant un usage rationnel des anthelminthiques. Pour cela, il peut s’aider des analyses de laboratoire pour connaître le statut parasitaire exact de chaque cheptel : des méthodologies de coproscopies de mélange ont été validées récemment aussi bien en ovins qu’en caprins pour obtenir une information fiable à moindre coût, et adapter sa prescription au plus près des caractéristiques de l’exploitation. Toutefois, la lutte contre les résistances aux anthelminthiques ne peut être menée uniquement au niveau du vétérinaire praticien. Ainsi, la validation des effets de nutricaments et la sélection génétique d’animaux résistants font appel à la recherche publique, aux entreprises privées et aux organismes de sélection. En définitive, c’est bien l’association de l’usage rationnel des molécules anthelminthiques existantes avec des méthodes innovantes comme les nutricaments ou la sélection génétique qui permettra de ralentir la diffusion des résistances et de proposer un modèle durable de lutte intégrée. La situation chez les bovins est moins bien connue que chez les petits ruminants dans notre pays. Toutefois, il apparait judicieux de ne pas répéter les mêmes erreurs et d’envisager d’ores et déjà des pistes pour un emploi rationnel des anthelminthiques dans l’espèce bovine avant que la situation ne soit aussi préoccupante que chez les petits ruminants. e numéro du NOUVEAU PRATICIEN Vétérinaire élevages et santé se propose de faire un état des lieux de la résistance aux anthelminthiques chez les petits ruminants, de dresser un bilan des outils en notre possession pour la dépister et de mettre en lumière les méthodes innovantes de lutte contre les strongles gastrointestinaux chez les ruminants. Bonne lecture ! r
Philippe Jacquiet UMR INRA/ENVT 1225 IHAP et UMT “Santé des Petits Ruminants”, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, 23 chemin des Capelles, BP 87 614, 31 076 Toulouse cedex 03
1er Prix éditorial 2014
disponible sur www.neva.fr
C
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
- Les nutricaments contenant
➜ chez les bovins : - Bases biologiques du controle
➜ chez les petits ruminants :
des tanins condensés : une alternative aux anthelminthiques de synthèse pour gérer les strongyloses gastro intestinales ? Élodie Gaudin, Hervé Hoste, coll
- Comment rationaliser les traitements
- Gestion des strongyloses
l'usage des anthelminthiques chez les bovins laitiers Nadine Ravinet, coll
à suivre le dossier : Nouvelles perspectives de contrôle des helminthes chez les ruminants
Philippe Jacquiet, coll
chez les petits ruminants laitiers élevés au pâturage Carine Paraud
- La sélection génétique d’ovins
- Outre-mer : Gestion du parasitisme
anthelminthiques en élevage ovin ?
résistants aux strongles gastro-intestinaux en France : mythe ou réalité ? Philippe Jacquiet, coll
des helminthoses de pâtures chez les bovins Alain Chauvin, coll - Quelles stratégies pour rationaliser
- La résistance des strongles gastro-
intestinaux aux anthelminthiques : gastro-intestinal chez les petits ruminants vers un nécessaire changement au pâturage en zone tropicale humide de paradigme (Guadeloupe) Maurice Mahieu Christophe Chartier, coll
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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 229
Chronique Zénon ELSA 29 11/05/15_6-7 Actualite 15/05/2015 16:48 Page6
actualités en perspective L’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF) : disponible sur www.neva.fr
un nouvel OVNI (objet vétérinaire non identifié) dans l’enseignement supérieur du ministère de l’Agriculture L’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF) vient d’être créé. Ce nouvel OVNI (objet vétérinaire no identifié) est-il l’ultime tentative d’adaptation technocratique d’un enseignement supérieur qui n’est plus piloté au ministère de l’agriculture ?
L
’enseignement supérieur, sous tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF, son titre actuel) regroupe une vingtaine d’établissements (dont six privés) qui sélectionnent, forment et diplôment par an près de 2000 jeunes, suffisamment bien adaptables au marché du travail pour trouver sans trop de difficulté un premier emploi. Ce petit miracle dure depuis plus de 40 ans, dans un secteur de la production primaire qui a connu de nombreux bouleversements pendant cette période. Il a donc fait preuve d’une belle résilience, qualité justement appréciée dans une période où le chômage des jeunes (diplômés ou non) est devenu un problème de société.
Essentiel ❚ Les buts affichés sont d’assurer l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de recherche et de formation communes à ces membres “aux niveaux national, européen et international”.
CRÉER DES SYNERGIES ? Près du quart de ces diplômés le sont dans les quatre Écoles nationales vétérinaires (ENV) qu’elles soient restées identifiables sous cette dénomination (Alfort, Toulouse) ou sous une autre, à la suite de rapprochement /fusion avec des ENSIA1 (Lyon, Nantes). Compte tenu de l’évolution des professions associées, où le poids du secteur non directement lié à l’agriculture n’a cessé de croître avec le développement des activités liées aux secteurs des animaux de compagnie et de loisir ainsi qu’à celles, le plus souvent salariées, des secteurs industriels (alimentation, médicaments, …) des services privés ou publiques, il n’est pas étonnant que de
l
ACTUALITÉS
LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 230 - DÉCEMBRE 2014
6
nombreuses réflexions aient pu suggérer un regroupement fonctionnel entre ces écoles. Le but aurait pu être de créer des synergies, d’améliorer (rétablir ?) une cohérence longtemps assurée au niveau central par une inspection générale, qui disparut au milieu des années soixante-dix au décours d’une de ces guerres picrocholines qu’affectionnent les “vetos“, en cela bien français. l Le nouvel établissement IAVFF (Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France) (prononcer IAV2F) n’apportera probablement rien de nouveau dans cette perspective. Celle-ci est, en effet, maintenant probablement dépassée, en l’absence de tout travail de fond avec les équivalents francophones de par le monde et de la concurrence proximale exacerbée (au sein de l’Europe), exercée vers le haut par le système britannique avec ses huit établissements de grande qualité, et vers le bas par la multitude d’établissements des universités italiennes et espagnoles sans oublier l’université francophone de Cluj en Roumanie. l L’IAVFF est présenté comme un établissement public de coopération à caractère administratif. Cet OVNI (objet vétérinaire non identifié) administratif, qui ne correspond à aucun statut d’Établissement répertorié dans l’enseignement supérieur, laisse perplexe. Il n’apportera donc aucune autonomie supplémentaire en terme de délivrance de diplôme de type Doctorat ou HDR (habilitations à diriger des recherchers), ce qui maintient le triple handicap des ENV qui ne délivre ni doctorat d’exercice (comme les UFR/Facultés de médecine des universités) ni le doctorat d’université (assimilé au Ph D nord-américain) ni l’HDR qui conditionne l’accès aux postes de Professeur ou de directeur de recherche. l Placé sous la double tutelle des ministères chargés de l’Agriculture et de l’Enseignement Supérieur, cet établissement pourrait apporter quelques progrès dans ce domaine, sans toutefois espérer pouvoir résoudre les difficultés associées aux situations propres aux ENV.
Chronique Zénon ELSA 29 11/05/15_6-7 Actualite 15/05/2015 16:48 Page7
actualités en perspective - l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France RASSEMBLER 14 ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Quoiqu’il en soit, le nouvel établissement rassemblera les 14 établissements publics de l’enseignement supérieur du MAFF ainsi que l’INRA2 et l’IRSTEA3 (ex Cemagref). Il prévoit aussi qu’à “leur demande”, l’ANSES4 et le CIRAD5 puissent les rejoindre ce qui sera probablement le cas. L’ENSA6 de Toulouse ainsi que l’ENSAIA7 de Nancy et l’ENSTIB8 pourront aussi rejoindre le futur Institut s’ils le souhaitent. l Au total, dans ce gigantesque établissement largement dispersé sur le territoire national, les établissements vétérinaires seront largement minoritaires et ne pourront trouver l’élan nécessaire à une véritable rénovation dans une structure où ils seront dilués. l Les buts affichés, qui rappellent étrangement ceux du défunt Agreenium (mort officialisée par l’abrogation du Décret de mai 2009 le créant) sont d’assurer l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de recherche et de formation communes à ces membres “aux niveaux national, européen et international”. Cette phraséologie ne paraît pas recouvrir un vrai projet capable de circonscrire des objectifs réels et atteignables. l Le conseil d’administration (CA) pléthorique (composé de 40 membres) doit beaucoup délibérer (19 lignes du journal officiel) sur beaucoup de sujets ”après avis du conseil des membres”. Ce conseil comprend un représentant de chacun des étal
blissements et des organismes membre de l’Institut. Si l’on y ajoute un conseil d’orientation stratégique qui conduit “une réflexion prospective sur l’exercice des missions de l’Institut et de leur développement” au profit du CA, cet IAVFF se révèle un de ces chefs d’œuvre de la techno-sphère à la française dont on ne sait s’il faut en rire ou en pleurer. l Seule petite éclaircie dans ce magma administratif, un alinéa de l’article 16 du décret prévoit pour les membres assurant la formation de vétérinaire (c’est-à-dire les ENV déjà disparues ?), une participation à deux coopérations renforcées, l’une pour élaborer un programme d’enseignement commun, l’autre pour leur programme de recherche clinique vétérinaire ; tout ça pour ça ! u delà des aspects caricaturaux, il existe un vrai motif d’inquiétude avec cet IAVFF. Il est en effet précisé, dans un des 19 points qui seront délibérés par le CA, la mention du contrat d’objectif et de performance (les contrats d’objectifs et de moyens étant définitivement passé de mode !) conclu avec l’État. Est-ce à dire que c’est l’IAVFF qui négociera pour l’ensemble de ces membres ce type de contrat capital pour l’avenir de tout Établissement public ? Il s’agirait là sans nul doute d’un danger gravissime pour des établissements minoritaires dans leur vocation et leur représentation. Coquille vide ou instrument d’une rationalisation se développant en période de pénurie, personne ne peut encore le dire ; qui ❒ vivra verra !
disponible sur www.neva.fr
SIGLES 1ENSIA : École nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires 2INRA
: Institut national de la recherche agronomique)
3IRSTEA
: Institut de Recherche en Science et Technique pour l’Environnement et l’Agriculture 4ANSES
: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
A
5CIRAD
: Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement
6ENSA
: École nationale supérieure agronomique
7ENSAIA
: École nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires 8ENSTIB : École nationale supérieure des technologies et industries du bois
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9 Volume
N°34
Volume 9
JUIN MAI / 2014
N°33
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Nom
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8-14 Mammites et douleur et bien être BAT_Gabarit dossier ruminants 14/05/2015 15:11 Page8
actualités en perspective
Synthèse originale
douleur, bien-être et mammites
Xavier Berthelot Département Élevage et Produits, Santé Publique Vétérinaire Unité Mixte de Recherches INRA-ENVT 1225 "Interactions Hôtes-Agents Pathogènes" (IHAP) Unité Mixte Technologique "Maîtrise de la santé des troupeaux de petits ruminants" École Nationale Vétérinaire, 23 chemin des Capelles, B.P. 87614, F-31076 Toulouse cedex 3
chez les bovins La douleur (ou plutôt son absence) est une composante du bien-être auquel tous les animaux ont droit. Elle est pourtant diversement perçue par les éleveurs et les vétérinaires. Chez la vache, les mammites sont reconnues comme des affections douloureuses nécessitant, dans tous les cas, un traitement anti-inflammatoire et antalgique.
Objectifs pédagogiques ❚ Connaître la diversité d'appréciation de la douleur et du bien-être des animaux en fonction des publics. ❚ Comprendre l'intérêt de la prise en charge de la douleur animale, même quand elle est peu exprimée.
L
e bien-être animal est devenu une préoccupation majeure des pouvoirs publics, qui nous enseignent que les animaux sont des êtres vivants sensibles. Les premiers surpris par cette bouleversante révélation sont, sans aucun doute, les éleveurs, les vétérinaires et, de façon plus générale, tous les acteurs des productions animales, qui ne se posaient même pas la question tant la réponse leur paraissait évidente, à condition de limiter la portée de la loi aux animaux de production et de compagnie, et d'en exclure les parasites et autres nuisibles ... ● Respecter le bien-être des animaux qui sont des êtres vivants doués de sensibilité : voici, en résumé, l'esprit de la récente loi qui vient de conclure, de façon sans doute très temporaire, la dure lutte des "amis des animaux" favorables à une réglementation des "droits de l'animal". ● Sans entrer dans un débat qui pourrait tourner à la polémique, la première partie de cet article se propose de rappeler que la définition du bien-être animal est multiple, que l'absence de douleur est une composante du bien-être, que la perception de la douleur est à géométrie variable et que, depuis plusieurs décennies, les nombreuses études relatives à l'évaluation et à l'amélioration du bien-être chez les animaux d'élevage en général, et chez les ruminants en particulier, ont notamment permis d'éclairer le législateur. Dans la seconde partie, nous mettons l'accent sur la démonstration du fait que les
1er Prix éditorial 2014
Essentiel ❚ Dans tous les cas de mammites, une allodynie de la jambe homolatérale est constatée par rapport aux témoins sains. ❚ Les vaches mammiteuses, quelle que soit l'expression clinique, présentent une distance entre les jarrets significativement supérieure aux vaches saines. ❚ Un consensus existe aujourd'hui pour considérer que le traitement des "petites" mammites est nécessaire pour des raisons éthiques (bien-être animal).
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 232 - DÉCEMBRE 2014
8
mammites de la vache laitière sont des phénomènes douloureux qui doivent être traités autant pour des raisons éthiques que de retour à un niveau de production normal. Puis, nous présentons quelques éléments relatifs à la prévention des mammites cliniques et de la douleur associée via la maîtrise des conditions de logement. BIEN-ÊTRE ANIMAL ET DOULEUR Définitions La douleur est une sensation physique anormale et pénible ressentie dans une partie du corps, provoquée par le mauvais fonctionnement d'un organe ou par une agression extérieure. ● La notion de "bien-être" est complexe. Définir le "bien-être animal" de façon simple est si difficile que certains s'interrogent sur l'intérêt d'en donner une définition uniforme [22], ou posent même la question : le "bien-être animal" existe-t-il ? [44]. Ainsi, les définitions "positives" ("disposition agréable du corps et de l'esprit" ; "état de santé physique et mentale dans lequel l'animal est en harmonie avec son environnement" ; "état dans lequel les besoins fondamentaux sont satisfaits et la souffrance minimisée") côtoient les définitions "négatives" ("absence de faim et de soif, d'inconfort, de douleur, de peur et d'anxiété") et les interrogations ("les animaux sont-ils en bonne santé ; ont-ils tout ce qu'ils veulent ?"). ● Les principes directeurs de l'OIE (Office international des épizooties) dans le domaine du bien-être animal ont été intégrés au code sanitaire pour les animaux terrestres en 2004, à l'issue de la première conférence mondiale sur le bien-être animal de Paris, dont le document préparatoire indiquait, en introduction : "Il existe une relation très forte entre la santé et le bien-être des animaux". ● Dans la dernière version du code terrestre en 2014 [41], le bien-être animal est défini comme suit : "on entend par bien-être la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent. ●
16-22 Etat des lieux BAT_Gabarit dossier ruminants 15/05/2015 16:47 Page16
synthèse originale
état des lieux de la résistance aux anthelminthiques
Philippe Jacquiet1 Francis Fidelle2 Elisabeth Lepetitcolin3 Simon Privat1, Christie Gaillac1, Jean-Paul Bergeaud1, Hervé Hoste1
en France chez les ovins
1UMR
INRA/ENVT 1225 IHAP et UMT “Santé des Petits Ruminants”, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, 23 chemin des Capelles, BP 87 614 31 076 Toulouse cedex 03 2Centre Départemental de l’Elevage Ovin d’Ordiarp, 64 130, Ordiarp 3UNICOR, 12000 Rodez
Objectifs pédagogiques ❚ Savoir comment dépister la résistance aux anthelminthiques en élevage avec le test FECRT (faecal egg count reduction est). ❚ Connaître les intérêts et les limites de ce test. ❚ Avoir connaissance de la situation actuelle en France et en Europe.
A
1er Prix éditorial 2014
Essentiel ❚ La résistance aux benzimidazoles chez les populations de nématodes gastro-intestinaux des ovins se généralise dans notre pays. ❚ La résistance aux lactones macrocycliques apparaît. ❚ Il est urgent de développer des méthodes complémentaires à la seule approche chimique dans le contrôle de ces parasites.
RUMINANTS
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 240 - DÉCEMBRE 2014
A l’heure où la résistance aux benzimidazoles se généralise dans les populations de strongles gastro-intestinaux des ovins et que la résistance aux lactones macrocycliques apparaît, les vétérinaires praticiens doivent être en mesure de réaliser et d’interpréter des tests d’efficacité des anthelminthiques en élevage et de conseiller les éleveurs en conséquence, sur le choix des anthelminthiques et sur leurs pratiques de traitement. ctuellement, le contrôle du parasitisme, notamment des strongles gastrointestinaux (SGI) chez les petits ruminants repose pour l’essentiel sur l’utilisation des anthelminthiques. Les résistances à cette classe de médicaments sont fréquentes à l’échelle mondiale, à l’image de ce qui est rapporté pour d’autres agents pathogènes comme les bactéries, les champignons ou les protozoaires. ● L’étendue de la résistance aux anthelminthiques est bien connue dans certains pays anglo-saxons (Royaume-Uni, USA, Australie, Nouvelle Zélande, …) mais elle l’est beaucoup moins en Europe continentale, et en France tout particulièrement. ● Cet article propose : 1. de dresser brièvement l’inventaire de l’arsenal anthelminthique disponible chez les petits ruminants ; 2. de rappeler les bases essentielles sur les mécanismes développés par les strongles gastro-intestinaux pour résister à ces produits, sur les facteurs qui favorisent l’extension de la résistance et sur les moyens simples de la mettre en évidence dans un élevage ; 3. de faire la synthèse des enquêtes récentes sur la résistance aux anthelminthiques dans les élevages ovins français.
16
1
Une réévaluation conséquente des conditions d’utilisation des anthelminthiques a eu lieu ces deux dernières années (photo P. Sans)
L’ARSENAL ANTHELMINTHIQUE CHEZ LES OVINS ET CHEZ LES CAPRINS ● Il existe six familles de molécules à activité strongylicide commercialisées en élevage ovin dans le monde (tableau 1), dont quatre (benzimidazoles, imidazothiazoles, salicylanilides et lactones macrocycliques) sont utilisées en France. Au sein des trois premières familles citées, les différentes molécules partagent le même mode d’action. La situation est plus complexe chez les lactones macrocycliques. En effet, si la moxidectine et les avermectines (ivermectine, doramectine et éprinomectine) ont des modes d’action proches, elles présenteraient des interactions différentes avec les récepteurs au glutamate des canaux chlore qui sont leurs cibles chez les nématodes [15] et leur rémanence est sensiblement différente, en faveur de la moxidectine. ● Une réévaluation conséquente des conditions d’utilisation des anthelminthiques
23-30 outils de depistage BAT_Gabarit dossier ruminants 13/05/2015 16:19 Page23
les outils de dépistage
des strongyloses gastro-intestinales chez les ovins Le dépistage des strongyloses gastro-intestinales chez les ovins a connu des avancées importantes récemment. Voici une revue des outils disponibles avec leurs intérêts et leurs limites pour le praticien.
L
es infestations par les strongles gastrointestinaux (SGI) demeurent une contrainte majeure de l’élevage des petits ruminants à l’herbe à cause des pertes de production et de la mortalité qu’elles provoquent. ● Parmi la dizaine d’espèces de SGI chez les petits ruminants, trois espèces (Haemonchus contortus et Teladorsagia circumcincta dans la caillette et Trichostrongylus colubriformis dans l’intestin grêle) sont considérées comme majeures, en raison de leur fréquence et de leur pouvoir pathogène. D’autres espèces (Trichostrongylus axei, Cooperia curticei, Nematodirus battus, N. filicollis, Œsophagostomum venulosum et Chabertia ovina) sont présentes chez les ovins, mais à des intensités parasitaires en général plus faibles que les trois espèces majeures. ● Dans les conditions naturelles, les infestations mixtes sont de règle, chaque mouton hébergeant habituellement plusieurs espèces de SGI. ● Les richesses et les diversités spécifiques des communautés d’espèces de strongles digestifs comme les intensités des infestations varient énormément selon la région, la saison, les conduites d’élevage et les individus du troupeau [5]. ● Le dépistage de ces parasitoses repose sur trois piliers : 1. la mise en évidence directe du parasite ou de son ADN ; 2. la mesure des effets du parasitisme sur l’hôte ; 3. la mesure des réponses de l’hôte face à l’agression parasitaire (cf. définitions). ● Dans l’idéal, l’outil de dépistage doit être sensible, spécifique, répétable, facile à utiliser et à interpréter, peu coûteux, et si possible, réalisable en fermes, au pied de l’animal.
Philippe Jacquiet Amandine Canellas Marie Bonnefont Françoise Prevot Emmanuel Lienard Marine Milhes Christelle Grisez UMR INRA/ENVT 1225 IHAP et UMT “Santé des Petits Ruminants”, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, 23 chemin des Capelles, BP 87 614 31 076 Toulouse cedex 03
Objectifs pédagogiques ❚ Connaître les différents outils de dépistage des strongyloses gastro-intestinales en élevage ovin. ❚ Comprendre les intérêts et les limites des différents tests disponibles. ❚ Savoir interpréter des résultats d’analyse en coprologie individuelle et de mélange.
1
Principaux éléments retrouvés dans une analyse coprologique en flottation de McMaster (solution saturée de sel à d = 1,2). 1 : œuf de Nematodirus spp ; 2 : œuf de strongle digestif ; 3 : œuf de Strongyloides papillosus ; 4 : ookyste d’Eimeria sp (photo P. Jacquiet, ENV Toulouse).
LA MISE EN ÉVIDENCE DIRECTE DU PARASITE OU DE SON ADN L’analyse coprologique
1er Prix éditorial
Principe et réalisation
Le dépistage des infestations par les strongles gastro-intestinaux (SGI) repose, le plus souvent, sur l’évaluation de l’intensité des excrétions d’œufs de ces parasites dans les matières fécales, à l’aide de l’analyse coprologique quantitative. La morphologie des œufs de Nematodirus spp. ou Strongyloides sp. est facile à reconnaître. En revanche, les œufs des genres Haemonchus, Trichostrongylus, Teladorsagia, Cooperia et Œsophagostomum se ressemblent beaucoup trop pour qu’il soit possible de les identifier avec certitude. Cette identification n’est possible qu’après coproculture (on identifie alors les larves infestantes sur des caractères morphologiques et morphométriques), ou bien en utilisant des outils moléculaires très spécifiques (voir ci-dessous). En l’absence d’identification précise, les résultats d’analyse mentionnent le terme “strongles digestifs”. ● Plusieurs méthodes de coprologie quantitative existent. Une des plus utilisées en laboratoire est la technique de flottation en lames de McMaster (encadré 1). La technique de flottation avec une solution saturée de chlorure
2014
●
Définitions
❚ Le dépistage est la recherche systématique au sein d’une population des individus atteints par un parasite à l’aide d’examens, ces individus présentant des troubles ou non.
❚ Le dépistage diffère du diagnostic qui correspond à l’identification d’une maladie chez un individu qui présente des troubles.
RUMINANTS
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 247
31-39 emploi anthelminthiques BAT_Gabarit dossier ruminants 14/05/2015 14:56 Page31
emploi des traitements anthelminthiques
pour la maîtrise des nématodes gastro-intestinaux chez les caprins
Hervé Hoste1, 2 Ramzi El Korso1, 2 Smaragda Sotiraki3 Yves Le Frileux4
limites, contraintes et solutions ? Face aux données sur la résistance aux benzimidazoles chez les chèvres laitières, comment mettre en place des méthodes de maîtrise des Nématodes gastro-intestinaux, en lieu et place d’une approche exclusivement fondée sur l’emploi de molécules chimiques ?
Objectifs pédagogiques ❚ Connaître les spécificités
E
n raison de sa vocation laitière et de fortes spécificités de réponse aux Nématodes gastro-intestinaux (NGI), la résistance aux benzimidazoles chez les populations de vers est désormais considérée comme généralisée chez les chèvres laitières. Il devient indispensable d’explorer des méthodes complémentaires ou alternatives pour aboutir à une maîtrise intégrée de ces helminthoses ubiquistes et hautement prévalentes, dès lors que les chèvres exploitent le pâturage. Après une synthèse sur le contexte de l’élevage caprin en France et dans l’UE (encadré 1) et sur cette espèce dite mineure (chiffres), les objectifs de cet article sont : 1. d’illustrer les difficultés croissantes de maîtrise du parasitisme par les Nématodes
chiffres ● Le
1
Le mode d’alimentation plus diversifié des chèvres par comparaison aux moutons a des conséquences multiples sur la gestion du parasitisme par les Nématodes gastro-intestinaux (photo S. Sotiraki).
gastro-intestinaux en élevage caprin laitier fondé sur le seul emploi des anthelminthiques (AH) chimiques de synthèse ;
La chèvre laitière, une espèce mineure ?
nombre de chèvres à l’échelle mondiale approche le milliard, mais leur vocation est d’abord vivrière, puis viande ou mixte. Les chèvres sont avant tout présentes en zones tropicales. ● Les 15 millions de têtes recensées en Europe ne représentent donc qu’un faible pourcentage du cheptel mondial. L’importance de l’élevage caprin laitier demeure certes essentielle dans plusieurs territoires et régions au Sud de la Loire. ● Les caprins (tout comme les ovins) à vocation laitière restent donc, pour l’industrie pharmaceutique, un marché mineur car étroit, par
1UMR 1225 IHAP INRA/ENVT, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, 2UMT Santé des Petits Ruminants 23 Chemin des Capelles, 31076 Toulouse Cedex, France 3HAO DEMETER VRI Campus, Thermi 57001 PO Box 60272 Thessaloniki, Greece 4Institut de l’Élevage. Station du Pradel 07170 Mirabel, France
des caprins face aux infestations par les nématodes gastrointestinaux (comportement, réponse immunitaire et métabolisme des xénobiotiques), par comparaison 1er Prix éditorial aux ovins. 2014 ❚ Connaître la situation actuelle des résistances aux trois familles d’anthelminthiques à large spectre chez les caprins. ❚ Savoir comment dépister ces résistances aux anthelminthiques en élevage, grâce au test FECRT. ❚ Connaître les diverses options pour gérer au mieux une situation de résistances aux anthelminthiques en élevage caprin laitier.
comparaison aux élevages bovins ou ovins allaitants et compte-tenu des enjeux économiques généraux. Ceci a des conséquences sur l’enregistrement et les autorisations de mise sur le marché (AMM) de nouvelles molécules antiparasitaires chez les caprins laitiers. Par exemple, le monépantel* (Zolvix®), la molécule la plus récente mise sur le marché, appartenant à la nouvelle famille des Aminoacetonitriles (AAD) [19] a eu une demande d’AMM pour les ovins mais pas pour les caprins.
NOTE
Le Monépantel n’est plus disponible en France
RUMINANTS
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
31
LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 255
40-50 Technique anticorps BAT_Gabarit dossier ruminants 14/05/2015 18:14 Page39
nouvelle technique
synthèse originale
le niveau d’anticorps anti-Ostertagia dans le lait de tank (DO) à utiliser ou non ? Le niveau d’anticorps anti-Ostertagia dans le lait de tank est un marqueur de l’exposition moyenne du troupeau en lactation aux strongles gastro-intestinaux. Il se mesure par technique ELISA et est apparu comme un outil diagnostique à explorer car peu coûteux et ne nécessitant qu’un seul prélèvement très facile à effectuer. Est-il possible d’utiliser cette technique pour décider de traiter un troupeau de vaches laitières ?
C
hez les vaches laitières adultes qui ont accès au pâturage, la prévalence d’infestation par les strongles gastro-intestinaux (SGI) est très élevée. Ostertagia est le plus fréquent. Ces parasites peuvent affecter la production laitière [1, 6, 13, 14, 24, 39]. ● Le traitement anthelminthique des vaches laitières est donc souvent proposé pour sécuriser les performances de production. Cependant, cet impact des strongles gastrointestinaux (SGI) sur la production latitière, étudié depuis plusieurs décennies, est très variable entre les études et entre les troupeaux [24, 29, 30, 31, 32, 34, 39, 43]. Ainsi, le traitement strongylicide des vaches n’est
Nadine Ravinet1,2,3 Anne Lehebel2,3 Nadine Brisseau2,3 Nathalie Bareille2,3 Christophe Chartier2,3 Alain Chauvin2,3
1Institut
de l’Elevage, UMT Maîtrise de la santé des troupeaux bovins, F-44307 Nantes cedex 03 2LUNAM Université, Oniris, UMR BioEpAR, CS 40706, F-44307 Nantes cedex 03 3INRA, UMR1300 BioEpAR, F-44307 Nantes cedex 03
Objectifs pédagogiques ❚ Connaître les limites 1 Les vaches ayant accès au pâturage sont toutes infestées par les strongles gastrointestinaux, mais le traitement anthelminthique n’entraîne pas forcément un gain de production laitière (photo Oniris).
pas toujours suivi d’une augmentation significative de la production laitière. Aussi, les traitements systématiques ne sont pas appropriés (photo 1). ● Un recours peu raisonné, voire excessif, à ces vermifuges induit, de plus, une augmentation du risque d’apparition de résistances aux strongylicides. Ce risque n’est aujourd’hui plus négligeable chez les bovins : des résistances aux anthelminthiques ont déjà été constatées ou fortement suspectées depuis plusieurs années dans de nombreuses régions du monde, y compris en France [19, 22, 23, 42, 44].
diagnostiques du niveau d’anticorps anti-Ostertagia dans le lait de tank. ❚ Savoir quelles informations complémentaires prendre en compte pour mieux l’interpréter. ❚ Mieux raisonner le traitement anthelminthique des vaches adultes pour optimiser la production laitière.
1er Prix éditorial 2014
Encadré 1 - Le test du niveau d’anticorps anti-Ostertagia Sur le terrain, cette analyse est souvent appelée ● Le test du niveau d’anticorps anti-Ostertagia ELISA quantifie les niveaux d’IgG qui réagissent avec des protéines brutes non purifiées issues d’extraits de vers adultes d’O. ostertagi. Il est étudié depuis plusieurs années mais n’est d’utilisation qu’assez récente sur le terrain (Kit svanovir® O. ostertagi-Ab ELISA kit, Svanova Biotech, commercialisé récemment). ● Comme
pour beaucoup de techniques ELISA, les résultats sont exprimés en ratio de densité optique (RDO), selon la formule : RDO = (DO échantillon - DOcontrôle négatif) /(DOcontrôle positif - DOcontrôle négatif), où DO est la densité optique.
“DO”. ● Pour
évaluer si cet indicateur peut être utilisé pour identifier les troupeaux dans lesquels les strongles gastro-intestinaux ont un impact négatif sur la production laitière, deux types d’études ont été menées visant : - soit à évaluer si une augmentation du RDO Ostertagia dans le lait de tank est associée à une diminution du niveau de production laitière des vaches ; - soit à évaluer si le gain de production laitière post-traitement anthelminthique est plus important dans les troupeaux à RDO Ostertagia plus élevé.
RUMINANTS
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
39
LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 263
51-56 Utilisation des antibio en santé animale BAT_Gabarit porcs-volailles 15/05/2015 11:54 Page51
l’utilisation des antibiotiques en filières monogastriques progrès et points critiques Dans un contexte d’agriculture durable, la réduction de l’usage des antibiotiques est indispensable. Elle passe avant tout par la prévention, qu’elle soit spécifique, avec la vaccination et la résistance génétique aux infections, ou non spécifique, par le contrôle de la circulation des agents pathogènes.
D
ans l’euphorie de leur découverte et de leurs multiples applications, les antibiotiques ont été utilisés de façon beaucoup trop libérale pendant des décennies en élevage et même, en dehors du règne animal, dans bien d’autres secteurs de l’agriculture. ● Leur usage s’est progressivement restreint en Europe, sous l’impulsion des pays scandinaves, en raison de la perte d’activité de nombreuses molécules et des difficultés rencontrées dans le traitement des maladies infectieuses humaines. ● En France, l’étau va encore se resserrer avec la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, qui encadre une partie des mesures préconisées dans le plan Écoantibio 2017 du ministère de l’Agriculture*. S’il n’est pas question d’interdire les antibiotiques en médecine vétérinaire, car ils sont indispensables à la santé et au bien-être animal, et, par voie de conséquence, à la sécurité sanitaire du consommateur. Leur prescription doit, en revanche, être strictement encadrée pour éviter les abus et les mauvaises pratiques. ● La nécessité de préserver leur efficacité pour la médecine humaine a suscité une NOTE * Ministère de l’Agriculture et de la Forêt. Plan Écoantibio 2017. Réduire l’utilisation des antibiotiques vétérinaires. Anses. Évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistance liées aux modes d’utilisation des antibiotiques dans le domaine de la santé animale. Avril 2014, 218 pages.
Arlette Laval Département Santé des Animaux d’Élevage et Santé Publique Unité de Médecine des Animaux d’Élevage Oniris Atlanpole La Chantrerie BP 40706 44307 Nantes Cedex 3
repères ➜ A partir de 1970, les antibiotiques facteurs de croissance ou régulateurs de flore ont été utilisés dans l’alimentation animale, afin de réguler les fermentations microbiennes et d’épargner les nutriments. - Incorporés à des doses de 10 à 50 ppm, très inférieures aux doses thérapeutiques, ils étaient distribués pendant toute la durée de la croissance, chez le porc, les volailles et les jeunes ruminants. Ils permettaient ainsi d’augmenter l’efficacité alimentaire et de promouvoir la croissance. - Ils ont rapidement été suspectés de susciter l’apparition de résistances. Leur usage a ainsi été progressivement restreint.
Objectifs pédagogiques ❚ Savoir que l’observance du traitement est une condition impérative au contrôle de l’antibiorésistance. ❚ Connaître les antibiotiques critiques ne devant être utilisés que sur la base d’un antibiogramme.
1er Prix éditorial
➜ Au 1er janvier 1996, les antibiotiques fac-
2014
teurs de croissance ou régulateurs de flore ont été prohibés avec l’interdiction des quatre dernières molécules autorisées : monensin, avilamycine, flavophospholipol et salinomycine.
large prise de conscience entraînant l’adhésion de tous les opérateurs des filières animales [14]. UNE RESTRICTION DES ANTIBIOTIQUES QUANTITATIVE ET QUALITATIVE ● Les volumes d’antibiotiques distribués ont globalement beaucoup régressé depuis l’interdiction des antibiotiques facteurs de croissance, totale à partir de la fin de l’année 1995 (encadré repères). ● L’utilisation plus restreinte concerne aussi bien les molécules anciennes, nécessitant des posologies relativement élevées, donc de gros tonnages, que les molécules modernes plus efficaces [14, 19]. Exemple : - Le traitement d’une infection respiratoire de gravité modérée avec une tétracycline, dont la posologie est de 20 mg/kg/jour pendant 5 jours, conduit à distribuer 100 g par kg de poids vif de principe actif. - L’utilisation d’une fluoroquinolone, dont la posologie est de 8 mg/kg sous forme d’une injection unique, conduit à l’utilisation d’une quantité 12 fois moindre.
Essentiel ❚ La restriction des antibiotiques est à la fois quantitative et qualitative. ❚ Le choix des antibiotiques est établi sur des critères intégrant l’activité de la molécule et la durée du traitement. ❚ Les quantités consommées sont à évaluer régulièrement. ❚ Il convient de préserver en priorité les antibiotiques critiques appartenant à des familles essentielles en médecine humaine.
PORCS- VOLAILLES ❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
51
LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 275
57-60 Enjeux Conso viande BAT_Gabarit rubrique 11/05/2015 18:49 Page57
enjeux économiques la consommation de produits carnés en France, de 1970 à 2014
INP-E.N.V.T. Département Élevage et Produits / santé publique vétérinaire Unité pédagogique Productions animales - Économie 23, chemin des Capelles - BP 87614 31076 Toulouse Cedex 03
La viande tient une place centrale dans l'alimentation des français. Pourtant, sa consommation est régulièrement remise en cause. Cet article dresse un état des lieux pour notre pays.
L
a consommation des produits carnés (viandes de boucherie, de volailles, charcuterie, conserves et plats préparés) a connu des évolutions notables durant les quatre dernières décennies. Celles-ci se traduisent par une modification des quantités consommées mais aussi par les types de produits achetés par les ménages, ou proposés par la restauration hors domicile. Cet article propose une synthèse de ces principales évolutions sur la période 19702014 et en analyse les déterminants.
Objectif pédagogique ❚ Connaître et comprendre les évolutions de la consommation des viandes. 1 La consommation de viandes de volaille a fortement progressé depuis le début des années 1970 (photo P. Sans).
La progression de la consommation totale de produits carnés s’accompagne d’une l
2014
Essentiel
de la consommation des viandes et des produits carnés** (1970-2014*) (Source FranceAgriMer, d’après Service statistique public) x 1 000 tec
Kg/hab/an
6 000
65,9
5 500
94
100 95
5 000 4 500 50,5 4 000
Les quantités consommées
La structure de la consommation
1er Prix éditorial
Figure 1 - Évolution
LES ÉVOLUTIONS DE LA CONSOMMATION DES PRODUITS CARNÉS
90 86,3
3 500 3 000
85 80
77,6
2 500
70
19 7 19 0 7 19 5 8 19 0 8 19 5 9 19 0 9 20 5 0 20 0 0 20 5 10
2 000
75
Consommation totale Millions d’habitants Consommation par habitant
x 1 000 tec
Kg/hab/an
6 000
65,9
5 500
94
100
95
5 000
4 500 50,5 4 000 3 500 3 000
90 86,3 85
80
77,6
2 500 2 000
75 70
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
La consommation totale des produits carnés a connu deux périodes bien distinctes : - La première (1970-1999) se caractérise par une forte croissance (environ + 1,5 p. cent par an). La consommation, mesurée par la méthode des bilans (encadré), passe ainsi de 3,93 millions de tonnes équivalent carcasse (tec) en 1970 à 5,59 millions de tec en 1999 (figure 1). Durant cette période, la consommation croît à un rythme supérieur à celui de la population française, ce qui se traduit par une augmentation très sensible de la consommation par habitant, qui passe de 77,6 kg/hab/an à 94,1 kg/hab/an en 1998, soit le point culminant de la consommation. - La seconde période (2000-2014) voit la consommation totale stagner, voire régresser certaines années, pour s’établir à 5,7 millions de tec en 2014. La population française continuant à croître, la consommation par habitant diminue de près de 6 kg/hab/ an sur cette période [1].
Pierre Sans
Consommation totale Millions d’habitants Consommation par habitant
* 2014 : estimations provisoires ** Ensemble bovin (bœuf et veau), ovin/caprin, porc, volailles et cheval.
profonde modification de sa structure en termes d’espèces. Si pour toutes (à l’exception du cheval), les volumes totaux consommés en 2014 sont supérieurs à ceux de 1970, les évolutions diffèrent significativement (figure 2). Elles sont favorables aux viandes de monogastriques et défavorables à celles issues de ruminants. Ainsi, la viande bovine (bœuf et veau) qui représentait 39 p. cent des volumes consommés en 1970 n’en représente plus que 29 p. cent en 2014. A l’inverse, la part des viandes de volaille passe de 16 p. cent à 28 p. cent, sur la même
❚ La consommation par habitant des viandes de volailles s’est fortement accrue sur la période de 1970 à 2014. ❚ La mesure par la méthode des bilans est la méthode de référence utilisée par les services statistiques pour évaluer la consommation et permettre des comparaisons internationales. ❚ La consommation française de viande bovine en 2014 correspond à un volume de 16,2 kg de viande nette. ❚ De 1970 à 1999, la consommation des produits carnés croît à un rythme supérieur à celui de la population française. ❚ De 2000 à 2014, la consommation des produits carnés diminue de près de 6 kg/hab/an.
RUBRIQUE ❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
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LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 281
61-63 Cas nutrition 29 BAT_Gabarit rubrique 15/05/2015 16:37 Page61
cas pratiques de nutrition
études de cas en alimentation des ruminants : quelle quantité de complément pour des vaches en lactation au pâturage
Francis Enjalbert
École Nationale Vétérinaire de Toulouse BP 87614, 23, Chemin des Capelles 31076 Toulouse Cedex 3
Objectif pédagogique
L’herbe pâturée est la ration de base la moins coûteuse en production laitière, et peut, en région herbagère, être utilisée pendant plusieurs mois de l’année. Cependant, un complément concentré est souvent nécessaire pour assurer une production élevée.
L
orsque les animaux sont au pâturage, le calcul des rations est délicat, parce que la valeur alimentaire de l’herbe est difficile à connaître précisément. Celle-ci évolue au cours du temps, ce qui rend les analyses inutiles. De plus, la quantité ingérée est difficile à maîtriser et à prévoir. ● Face à ces difficultés, des choix stratégiques sortant de la traditionnelle recherche d’un équilibre entre apports et besoins peuvent s’avérer intéressants, à condition de maîtriser leurs conséquences sur la production laitière. ● Dans la mesure où la valeur alimentaire des pâtures est variable selon les zones géographiques, cette étude de cas s’appuie principalement sur des essais réalisés en France.
LA VALEUR ALIMENTAIRE DE L’HERBE L’herbe pâturée à un stade précoce présente une valeur alimentaire très intéressante, avec des densités énergétique et protéique élevées. Cela en fait un aliment remarquable, puisque les productions permises par l’énergie et par les protéines sont à la fois élevées et voisines (tableau 1). ● La production permise est, cependant, nettement plus faible que le potentiel de production dans beaucoup de troupeaux laitiers. En outre, les productions permises présentées au tableau 1 sont des valeurs optimales, basées sur une consommation d’herbe à volonté et pour un pâturage à un stade relativement précoce. ●
Ne pas apporter de concentrés aux vaches au pâturage minimise le coût alimentaire, mais ne permet pas l’expression du potentiel des animaux. En moyenne, la production de lait par des vaches au pâturage non complémentées peut être prédite par l’équation : Production réelle = 6,3 + 0,59 x production attendue
Production de lait permise par
UFL
PDIE
PDIN
UFL
PDIE
●
Prairie normande montaison1
0,97
99 g
114 g
27
26
●
Prairie normande début épiaison1
0,89
91 g
88 g
21
20
Prairie normande2 (moyenne de la saison de pâturage)
0,88
94 g
115 g
20
20
●
Prairie auvergnate début épiaison1
0,89
95 g
99 g
20
20
●
Prairie de ray-grass italien montaison1
0,99
94 g
108 g
26
23
●
Prairie ray-grass anglais / trèfle blanc1
1,01
100 g
120 g
27
24
1
D’après INRA, 2010 tournant, Delaby et coll, 2009 2 Pâturage
2014
●
Par kg matière sèche
(moyenne de la saison de pâturage)
1er Prix éditorial
L’ABSENCE DE COMPLÉMENTATION
Tableau 1 - Valeur alimentaire et production de lait permise par quelques types de prairies
●
❚ Comprendre les stratégies de complémentation au pâturage.
UFL : Unité fourragère lait - PDIE : Protéines digérées dans l’intestin permis par l’énergie
- PDIN : Protéines digérées dans l’intestin permis par l’azote
Essentiel ❚ L’herbe pâturée est une très bonne ration de base pour des vaches en lactation, et l’absence de complémentation peut être envisagée. ❚ Lorsque les objectifs de production sont élevés, la complémentation peut être déterminée sur la base d’objectifs soit à l’échelle individuelle, soit à l’échelle du troupeau.
RUBRIQUE ❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
61
LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 DÉCEMBRE 2014 - 285
64-69 étude cas échec traitement BAT_Gabarit dossier ruminants 15/05/2015 16:35 Page64
étude de cas
observation originale
échecs de traitement anthelminthique Jacques Devos1 Carine Paraud2
sur des troupeaux de caprins et d’ovins
1Commission Parasitologie de la SNGTV, route de Tarare, 42360 Panissières 2 Anses Laboratoire de Niort, 60, rue de Pied-de-Fond, CS 28440, 79024 Niort
la recherche de résistances Dans deux élevages de chèvres et d’ovins dans lesquels les animaux, traités avec des anthelminthiques, sont en mauvais état, avec des cas de diarrhée et des mortalités, des recherches coproscopiques sont effectuées afin de savoir s’il s’agirait de cas de résistance aux antiparasitaires.
Objectif pédagogique ❚ Savoir explorer des cas cliniques d'échec de traitement aux antiparasitaires.
U
ne des contraintes sanitaires majeures de l’élevage des petits ruminants au pâturage est liée à l’infestation par des strongles gastro-intestinaux. La maîtrise de ce parasitisme repose principalement sur l’utilisation d’anthelminthiques. ● Trois familles de molécules sont à la disposition des vétérinaires : les benzimidazoles (fenbendazole, oxfendazole, …), le lévamisole et les lactones macrocycliques (ivermectine, éprinomectine, moxidectine, …). Une très forte prévalence de résistance des strongles gastro-intestinaux existe vis-à-vis des benzimidazoles chez les ovins et chez les caprins [1, 2]. Aussi, l’utilisation des endectocides est devenue prépondérante, en appliquant le principe de la cascade chez la chèvre laitière. L’utilisation majoritaire, voire exclusive, de ces produits peut toutefois faire craindre la survenue de résistances vis-à-vis des lactones macrocycliques. ● Deux cas cliniques sont présentés dans cet article avec une démarche d’exploration des échecs thérapeutiques conforme aux recommandations de la WAAVP (World association for the advancement of veterinary parasitology) [5].
1er Prix éditorial 2014
Essentiel ❚ S’il peut infirmer ou confirmer une suspicion de résistance, le test de réduction de l’excrétion fécale ne détecte la résistance que si plus de 25 p. cent des strongles sont résistants. ❚ La question de l’efficacité de l’éprinomectine pour-on est posée en raison du déficit considérable de biodisponibilité observée, spécifiquement chez les caprins.
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article
CAS CLINIQUE N°1 : diarrhée et mortalité dans un troupeau de chèvres laitières [13] Les commémoratifs
FMC Vét LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 288 - DÉCEMBRE 2014
● Le troupeau de cette exploitation mixte, située dans les Monts du Lyonnais, comprend
64
1 En fin d’hiver, malgré un traitement à l’éprinomectine en décembre, l'ensemble du troupeau est maigre, voire cachectique (photo J. Devos).
une trentaine de vaches laitières et d'une quarantaine de chèvres. ● Les chèvres pâturent sur une même parcelle, sans rotation, depuis de nombreuses années. ● La mise à l’herbe s’effectue, en général, en mars et les chèvres sont rentrées fin novembre. Depuis 2007, les chèvres maigrissent fortement ; diarrhée et mortalité sont observées. Trois traitements par an à l'Éprinomectine (Eprinex®), à la dose préconisée pour les caprins (1mg/kg en pour-on) [2], ont été réalisés chaque année en avril, en juillet et en décembre. ● Durant l'hiver 2009/2010, six chèvres sont mortes malgré ce traitement antiparasitaire effectué en décembre, suite à un épisode de diarrhée chronique (photo 1). ● Des coproscopies individuelles, réalisées au moment de la mise à l’herbe, ont montré une présence importante d'œufs de strongles (de 500 à 1 500 opg). Cette forte excrétion chez des chèvres, après traitement à l'éprinomectine, après la rentrée à l'étable, et avant qu'elles n'aient pu se recontaminer à l'herbe, nous a fait craindre une résistance à cette molécule. Un test de réduction de l’excrétion fécale réalisé en conditions naturelles et en conditions expérimentales Deux lots de 11 chèvres ont été constitués et traités soit à l’éprinomectine (Eprinex®) à raison de 1 mg/kg de poids
●
70-71 Revue internationale elsa 29 BAT_Revue internationale elsa 29 14/05/2015 20:27 Page70
revue internationale les articles parus dans ces revues internationales classés par thème - Acta Veterinaria Scandinavia ............................................................................................................................. 2015;57:2 - Onderstepoort Journal of Veterinary Research.........................................................................................2014 Vol 81, N°1
Locomoteur / Thérapeutique
Respiratoire
- Traiter la bouleture de veaux laitiers
- Virus respiratoire syncytial bovin
nouveau-nés : prévalence et effet de l’oxytétracycline
et coronavirus bovin dans les élevages laitiers biologiques et conventionnels en Suède Synthèses rédigées par Sébastien Assié
les synthèses des meilleurs articles TRAITER LA BOULETURE DE VEAUX LAITIERS NOUVEAU-NÉS : PRÉVALENCE ET EFFET DE L’OXYTÉTRACYCLINE
Locomoteur / Thérapeutique
Objectifs de l’étude ❚ Déterminer la prévalence des bouletures congénitales. ❚ Vérifier le bénéfice lié à l’utilisation d’oxytétracycline à des doses peu toxiques sur 3 jours en complément de la pose d’une gouttière.
u Onderstepoort Journal of Veterinary Research, 2014 Vol 81, N°1 Prevalence and effect of oxytetracyclin on congenital fetlock knuckling in neonatal dairy calves De Fazili MR, Bhattacharyya HK, Mir MUR, Hafiz A,Tufani NA
Synthèse par Sébastien Assié Médecine des Animaux d’Élevage, Oniris, Nantes
Les bouletures congénitales des articulations métacarpophalyngiennes ou métatarsophalyngiennes sont fréquentes dans de nombreuses races bovines. Ces déformations peuvent être : - légères :le veau est capable de marcher sur ses doigts mais ses talons ne touchent pas le sol ; - modérées : le veau peut rester debout immobile sur la pointe des doigts avec la face dorsale des sabots perpendiculaire au sol mais lorsqu’il marche, il marche sur la face dorsale du paturon, du boulet ou du carpe ; - sévères : le veau se tient debout et marche sur la face dorsale du paturon, du boulet ou du carpe. ● Les bouletures modérées sont traitées en routine par la pose d’une gouttière en PVC ou d’attèles permettant d’étirer les articulations atteintes. ● Chez le poulain, une injection unique d’oxytétracycline en IV à la posologie de 44 mg/kg en association avec la pose d’une gouttière a été proposée en traitement. ● Chez le veau, l’oxytétracycline à cette posologie n’est pas recommandée à cause de sa néphrotoxicité. Une synthèse bibliographique (Anderson et coll, 2008) rapporte des succès thérapeutiques avec des doses plus faibles d’oxytétracycline mais sans fournir le détail des posologies utilisées. ●
Matériel et méthodes L’étude est réalisée sur 14 veaux nouveau-nés croisés Jersey avec une bouleture bilatérale d’intensité modérée. ● Les gouttières sont posées sur les 14 veaux ●
REVUE INTERNATIONALE LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé vol 7 / n°29 294 - DÉCEMBRE 2014
70
tranquillisés. Elles sont laissées en place pendant 10 jours. Puis, les éleveurs sont encouragés à faire marcher fréquemment les veaux. ● Les veaux sont répartis de manière aléatoire en deux groupes de sept veaux : - groupe 1 : les veaux ont reçu de l’oxytétracycline (20 mg/kg IV pendant 3 jours) ; - groupe 2 : les veaux n’ont rien reçu. ● Les angulations des articulations sont mesurées après 20 jours. Résultats ● Un veau est exclu de l’étude dans le groupe 1 (en raison du déplacement de l’attelle) et deux veaux sont exclus dans le groupe 2 (un est perdu de vue et un autre a son attelle déplacée au bout de quelques jours). ● L’évolution a été bonne : - groupe 1 : pour 83 p. cent des articulations des veaux (10/12) ; - groupe 2 : pour 80 p. cent des articulations des veaux (8/10). ● L’angulation moyenne de l’articulation des boulets gauche et droit a en effet été réduite significativement : - P ≤ 0,001, respectivement de 50,57° +/- 4,0° à 4,00° +/- 2,27° - et de 48,71° +/- 3,14° à 6,80° +/- 3,34°.
Conclusion Une bouleture modérée des articulations métacarpophalyngiennes ou métatarsophalyngiennes peut être efficacement corrigée par l’application précoce d’une gouttière. ● L’utilisation en plus d’oxytétracycline à des doses faibles et répétées n’apporte qu’un bénéfice marginal. ●
72-73 Test clinique 29 Reponses BAT_gabarit NPE âne 15/05/2015 16:36 Page72
test clinique
observation originale
les réponses
hydronéphrose et néphrectomie
Florent Perrot Guillaume Lemaire Olivier Salat
chez une génisse Salers
Clinique Vétérinaire de la Haute Auvergne ZAC Montplain Allauzier 15100 Saint-Flour
1 Quel est votre diagnostic ? ● L’échographie du rein gauche révèle un contenu rénal anéchogène avec de fines parois enveloppant et segmentant l’ensemble (photos 1, 2). ● L’uretère n’est pas visible à l’échographie. De plus, il est impossible de différencier le cortex et les pyramides. Les zones accessibles de ce rein gauche à l’échographie ont toutes le même aspect. L’affection décelée est compatible avec une hydronéphrose. ● L’échographie du rein droit ne permet pas de déceler d’anomalie.
disponible sur www.neva.fr
1er Prix éditorial 2014
4 Enlèvement du rein. - Exérèse par la plaie de laparotomie.
❚ Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE équine vol 7 / n°29 296 - DÉCEMBRE 2014
2 Quel traitement proposez-vous ? ● Ces constatations sont cohérentes avec les résultats de la biochimie sanguine et permettent de considérer que la lésion est unilatérale, sans atteinte de la fonction rénale. ● La décision d’exérèse du rein gauche est donc prise. ● Une tranquillisation est effectuée par voie intraveineuse à l’aide de Sédivet® (0,0075 mg/kg) et de Torbugésic® (10 mg), complétée par une anesthésie loco régionale, réalisée grâce à une paravertébrale de Lurocaïne®. ● L’abord se fait par laparotomie rétrocostale gauche sur animal debout [2] (photo 3). - La dissection du péritoine péri-rénal est réalisée manuellement par débridage, elle permet d’identifier le hile avec les différentes structures à ligaturer. La veine rénale est située le plus crânialement, l’artère se distingue par son pouls perceptible et l’uretère est le plus caudal. Une double ligature, avec du Glycofil® (déc. 6) et des colliers d’électricien, est mise en place. - L’artère rénale est ligaturée dans un premier temps, puis l’uretère, et la veine rénale. - L’opération se termine par le débridage complet du péritoine péri-rénal, et par la section des deux vaisseaux sanguins et de l’uretère, au moyen d’un bistouri type “ouvre lettre”. - Le rein malformé est alors retiré, ce qui nécessite un élargissement de la plaie de laparotomie, en raison de l’hypertrophie de celui-ci (photo 4). - Après avoir vérifié l’absence d’hémorragie,
72
3
Abord : creux du flanc gauche. - Plaie rétrocostale verticale de 30 cm de long. (photos Clinique vétérinaire de la Haute Auvergne).
la paroi abdominale est suturée classiquement (le péritoine péri-rénal n’est pas suturé). ● Une antibiothérapie, avec une association de pénicilline et de streptomycine est administrée pendant 5 jours, comme préconisé lors de ce type d’intervention en élevage. ● L’état général de la génisse s’améliore rapidement. DISCUSSION Un examen clinique rigoureux et des examens choisis Lors d’un examen clinique habituel, l’évaluation de l’appareil urinaire se limite souvent à la palpation transrectale de la partie caudale du rein gauche. L’observation macroscopique de l’urine, associée à une analyse rapide sur bandelette est parfois réalisée. ● Dans ce cas précis, rien ne laissait présager une atteinte rénale. Ceci montre l’importance d’un examen clinique complet afin de déterminer l’étiologie des troubles et d’établir un diagnostic. C’est l’hypertrophie du rein gauche, décelée lors de la palpation transrectale, qui a fait suspecter l’origine du mauvais état corporel de cette génisse. L’analyse d’urine n’a, en revanche, pas permis de déceler la moindre anomalie. De même, les valeurs sanguines des paramètres fonctionnels rénaux étaient dans les normes. ● L’échographie s’est révélée une aide précieuse pour préciser le diagnostic et pour orienter le choix du traitement. ●
TRAITEMENT DES MAMMITES : ÉLARGISSEZ VOTRE CHAMP DE VISION
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Ce médicament vétérinaire est un antibiotique. Toute prescription d’antibiotique a un impact sur les résistances bactériennes. Elle doit être justifiée UBROLEXIN® suspension intramammaire pour vaches laitières en lactation. COMPOSITION : Une seringue intramammaire de 10 g (12 ml) contient : Céfalexine 200 mg (sous forme de monohydrate), kanamycine 100 000 UI (sous forme de monosulfate). INDICATIONS : Chez les vaches laitières en lactation : traitement des mammites cliniques dues à des germes sensibles à l’association céfalexine-kanamycine tels que Staphylococcus aureus, Streptococcus dysgalactiae, Streptococcus uberis et Escherichia coli. CONTRE-INDICATIONS : Ne pas utiliser chez les vaches laitières en lactation présentant une hypersensibilité connue à la céfalexine et/ou à la kanamycine. Ne pas utiliser chez les vaches en dehors de la période de lactation. Ne pas utiliser en cas de résistance connue à la céfalexine et/ou à la kanamycine. PRÉCAUTIONS PARTICULIERES D’EMPLOI : Chez la personne qui administre le médicament aux animaux : Les pénicillines et les céphalosporines peuvent être responsables d’hypersensibilité (allergie) après injection, inhalation, ingestion ou contact avec la peau. L’hypersensibilité aux pénicillines peut entraîner une sensibilité croisée aux céphalosporines et vice versa. Les réactions allergiques à ces substances peuvent parfois être graves. 1) Ne manipulez pas ce produit si vous vous savez sensibilisé, ou si on vous a déconseillé de travailler avec ce type de TRAITEZ AUJOURD’HUI préparations. 2) Respectez toutes les précautions recommandées. Manipulez ce produit avec le plus grand soin pour éviter l’exposition par contact accidentel avec EN PENSANT À DEMAIN la peau. Il est recommandé de porter des gants lors de la manipulation ou de l’administration du produit. Lavez la peau exposée après usage. 3) Si, après exposition, vous développez des symptômes, de type éruption cutanée, consultez un médecin et montrez lui cette notice. Gonflement de la face, des lèvres et des yeux ou difficultés respiratoires sont des symptômes plus graves, qui nécessitent une intervention médicale urgente. Autres précautions particulières d’emploi : voir la notice. EFFETS INDÉSIRABLES : Aucun connu. POSOLOGIE ET VOIE D’ADMINISTRATION : À usage intramammaire. Traiter le(s) quartier(s) infecté(s) deux fois de suite à 24 heures d’intervalle. Administrer le contenu d’une seringue (contenant 200 mg de céfalexine sous forme de monohydrate et 100 000 UI de kanamycine sous forme de monosulfate) dans chaque quartier à chaque traitement. Chaque seringue est à usage unique. Avant injection, la mamelle doit être totalement traite, le trayon doit être soigneusement nettoyé et désinfecté et des précautions doivent être prises pour éviter toute contamination du bout de la seringue. TEMPS D’ATTENTE : Viande et abats : 10 jours ; lait : 5 jours. CONDITION DE DÉLIVRANCE : Liste I. A ne délivrer que sur ordonnance devant être conservée pendant au moins 5 ans. NUMERO(S) ET DATE(S) D’AMM : Boîte de 10 seringues intramammaires et de 10 lingettes pour trayons. Boîte de 20 seringues intramammaires et de 20 lingettes pour trayons. AMM n° FR/V/1592221 0/2008 du 04.08.2008. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. TITULAIRE DE L’AMM : Boehringer Ingelheim France, 14, rue Jean Antoine de Baïf, F-75013 Paris. FABRICANT : Univet Ltd, Tullyvin, Cootehill, Co. Cavan, Irlande. INFORMATION ET DISTRIBUTION VÉTÉRINAIRES : Boehringer Ingelheim France. Division Santé Animale. 12, rue André Huet, F-51100 Reims. Tél. : 03 26 50 47 50. Fax : 03 26 50 47 43. infoveto@rei.boehringer-ingelheim.com. Mise à jour du texte : 25.10.2012. (Version 6)
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Boehringer Ingelheim France SAS - V14-097 - AVRIL 2014
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