La rentrée des essais Présentation aux libraires Jeudi 8 juin 2017 à 17 heures
à la librairie des puf 60, rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris
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LA RENTRÉE DES ESSAIS
EXISTER, RÉSISTER - Pascal Chabot
p. 4
Hors collection • Parution : 6 septembre 2017
MON DICTIONNAIRE GÉOPOLITIQUE - Frédéric Encel
p. 5
Hors collection • Parution : 4 octobre 2017
LA VICTOIRE DES SANS ROI - Pacôme Thiellement
p. 6
Perspectives critiques • Parution : 30 août 2017
L’EXFORME - Nicolas Bourriaud p. 7 Perspectives critiques • Parution : 27 septembre 2017
L’IMBÉCILLITÉ EST UNE CHOSE SÉRIEUSE - Maurizio Ferraris
p. 8
Hors collection • Parution : 30 août 2017
LA SOCIÉTÉ DE TRANSPARENCE - Byung-Chul Han
p. 9
Hors collection • Parution : 23 août 2017
LE DANGER SOCIOLOGIQUE - Gérald Bronner, Étienne Géhin
p. 10
Hors collection • Parution : 4 octobre 2017
MÉTAMORPHOSES DE L’INTELLIGENCE - Catherine Malabou
p. 11
Hors collection • Parution : 30 août 2017
LES NOUVEAUX BLESSÉS. DE FREUD À LA NEUROLOGIE, PENSER LES TRAUMATISMES CONTEMPORAINS Catherine Malabou p. 12 Quadrige • Parution : 30 août 2017
FREUD WARS - Samuel Lézé p. 13 Hors collection • Parution : 6 septembre 2017
SOMMAIRE
L’HOMOSEXUALITÉ DE FREUD - Lionel Le Corre
p. 14
Hors collection • Parution : 11 octobre 2017
UNE HISTOIRE DE FRANCE - Claude Gauvard p. 15 Quadrige • Parution : 13 septembre 2017
LA PASSION JEANNE D’ARC - Franck Collard p. 16 Hors collection • Parution : 6 septembre 2017
CHIRAC, ASSAD ET LES AUTRES - Manon-Nour Tannous
p. 17
Hors collection • Parution : 18 octobre 2017
ÉCOLOGIE INTÉGRALE - Christian Arnsperger, Dominique Bourg
p. 18
L’écologie en questions • Parution : 4 octobre 2017
Collection « Une histoire personnelle de... » L’AVENIR DE LA LIBERTÉ DE ROUSSEAU À HEGEL - Michaël Foessel
p. 19
Une histoire personnelle de la philosophie • Parution : 20 septembre 2017
UNE HISTOIRE PERSONNELLE DE LA BIBLE - Olivier Millet
p. 20
Une histoire personnelle de ... • Parution : 23 août 2017
UNE HISTOIRE PERSONNELLE DES PHARAONS - Jean Winand
p. 21
Une histoire personnelle de ... • Parution : 23 août 2017
DICTIONNAIRE DES BIENS COMMUNS p. 22 Marie Cornu-Volatron, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld Quadrige Dictionnaire • Parution : 23 août 2017
DICTIONNAIRE DE LA GUERRE ET DE LA PAIX p. 23 Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Frédéric Ramel Quadrige Dictionnaire • Parution : 4 octobre 2017
Exister, résister Pascal Chabot
Exister dans le système, c’est souvent être assis derrière des vitres, face à un écran. « Exister dans le système, c’est souvent être assis derrière des vitres, face à un écran. » Des forces nouvelles, mixtes de technique, d’économique et de numérique, ont fait irruption au sein du technocapitalisme mondial. Nous assistons aux premiers effets de ce qu’il faut bien appeler des « ultraforces » qui, en créant un nouveau monde, déstabilisent les systèmes et fragilisent les existences. Dans ce contexte, nous devenons multiples, éclatés, parfois écartelés. En nous coexistent trois visages : un moi cherchant sa place dans un système constitué de vitres protectrices et d’écrans ; un sujet clivé par les ultraforces d’une mondialisation qui crée autant qu’elle détruit ; et enfin un soi précieux marqué par la saveur d’exister, la recherche d’équilibre et le goût des autres.
Parution : 6 septembre 2017 224 pages - 17 € Hors collection 978-2-13-072976-1
Comment inventer une convergence entre ces trois facettes de nous-même ? Comment sortir du dualisme appauvrissant qui résulte de la surenchère entre systèmes fragilisés et ultraforces décomplexées ? Cela ressemble à la fin d’une ère. Peut-être le moment est-il venu de préparer la transition vers un monde où la culture de soi et le sens des autres deviendraient centraux. Pascal Chabot est philosophe et enseigne à l’Ihecs (Bruxelles). Il est l’auteur, aux Puf, de ChatBot le robot (2016), L’âge des transitions (2015), Global burn-out (2013), Les sept stades de la philosophie (2011) et Après le progrès (2008). Il est également co-auteur de deux films : Burning-out. Dans le ventre de l’hôpital (2016) et Simondon du désert (2012).
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Mon dictionnaire géopolitique Frédéric Encel
Une approche originale et pédagogique de la géopolitique Alors que la géopolitique est souvent considérée comme une discipline froide et complexe, Frédéric Encel donne à son dictionnaire une perspective profondément dynamique et pédagogique. Construit sur des entrées évoquant des noms et des concepts communs et employés par tous, tels qu’« alimentation », « complot », « guerre », « frontières », « Huntington », « pétrole », « religion », « Talleyrand », etc., il permet d’aborder la géopolitique avec simplicité et rigueur. Cet ouvrage défend ainsi un postulat : la géopolitique est à la fois une démarche authentiquement humaniste, une nécessité pour les diplomates cherchant à éviter les conflits et un formidable outil de compréhension du monde pour tous les citoyens.
Parution : 4 octobre 2017 500 pages - 24 € Hors collection 978-2-13-065370-7
Frédéric Encel est docteur HDR en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et professeur à la Paris School of Business, dont il a créé la chaire de Management des risques énergétiques. La société de géographie l’a fait lauréat 2015 de son Grand Prix annuel pour l’ensemble de son œuvre. Aux Puf, il est l’auteur de Géopolitique du Printemps arabe (2014) et de Géopolitique de la nation France (2016).
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La victoire des Sans Roi Pacôme Thiellement
Seul un Dieu peut encore nous sauver, mais pas celui que nous croyons. Couronnement d’une œuvre protéiforme et inclassable, explorant avec une gourmandise et une intelligence sans équivalent les mille et un avatars de la pop culture afin d’en faire les révélateurs du présent, La victoire des Sans Roi apparaît comme le chefd’œuvre de Pacôme Thiellement. Prenant pour point de départ la découverte du corpus de textes gnostiques excavé en 1945 à Nag Hammadi, en Égypte, il y propose une vertigineuse relecture de l’histoire de la chute de l’Occident à l’aune de la sagesse de ceux qui n’ont jamais accepté de se plier aux règles des religions officielles. En oubliant les leçons des Gnostiques, nous nous sommes fermé l’accès à une autre voie que celle de la tristesse, de la méchanceté et du ressentiment – une autre voie que celle de l’échec. Mais à l’heure où il est devenu impossible de se cacher que l’Occident consomme les dernières conséquences de sa médiocrité, peut-être n’est-il toujours pas trop tard. Peut-être que rouvrir les textes gnostiques, et apprendre avec eux à pratiquer une autre exégèse du contemporain, une exégèse considérant la pop culture comme l’ultime dépositaire de leur sagesse, seraient encore susceptible de nous sauver.
Parution : 30 août 2017 196 pages - 16 € Coll. « Perspectives critiques » 978-2-13-073004-0
Œuvre prophétique, pamphlet poétique, traité à l’érudition époustouflante, livre de vie autant que diagnostic d’époque aussi implacable que hilarant, La victoire des Sans Roi ne ressemble à aucun autre livre. Figure culte de la culture contemporaine, écrivain, vidéaste, chroniqueur dans Mauvais Genre sur France Culture, Pacôme Thiellement est l’auteur de nombreux livres sur la pop musique, le cinéma, la littérature ou la télévision, accueillis avidement par une horde de plus en plus considérable de fans. Aux Puf, il est l’auteur de La Main gauche de David Lynch. Twin Peaks et la fin de la télévision (2010).
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L’exforme Nicolas Bourriaud
Comment apprendre à vivre dans un monde de déchets ? Huit ans après la parution de son dernier livre, Nicolas Bourriaud brise son silence avec L’exforme, une méditation étonnante sur notre condition à l’âge de la multiplication des déchets – déchets du capitalisme, de la consommation, de l’industrialisation, des rêves nucléaires. Comment apprendre à vivre dans un monde de déchets ? Pour Nicolas Bourriaud, la réponse est claire : un tel apprentissage ne peut se penser sans le secours des œuvres de l’art d’aujourd’hui – œuvres qui ont fait du déchet leur préoccupation, leur constitution ou leur forme même. Ce dont nous avons besoin, c’est d’inventer des formes de vie qui soient des « exformes », qui acceptent de se confronter au fait qu’elles sont elles-mêmes en train de se transformer en déchets. Inspiré par les écrits de Karl Marx, Walter Benjamin et surtout Louis Althusser, Nicolas Bourriaud propose donc une ronde à l’intérieur d’une nouvelle « fantasmagorie du capital » : la ronde de ce qui est rejeté, et qui, d’être rejeté, ne cesse de faire retour et de réclamer sa place. À la fois panorama remarquable de l’art contemporain, méditation puissante sur la condition politique d’aujourd’hui, et essai de définir les coordonnées existentielles du présent, L’exforme est un livre majeur.
Parution : 27 septembre 2017 160 pages - 14 € Coll. « Perspectives critiques » 978-2-13-079814-9
Nicolas Bourriaud est une des figures majeures de l’art contemporain mondial. Il vit à Paris et dirige le centre de culture contemporaine, La Panacée, à Montpellier. Parmi ses derniers livres parus : Formes de vie (Denoël, 1999), Postproduction (Les Presses du Réel, 2002), ou Radicant (Denoël, 2009).
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L’imbécillité est une chose sérieuse Maurizio Ferraris
Personne n’est à l’abri de l’imbécillité !
Chaque époque a ses menteurs, ses vantards, ses imposteurs et ses imbéciles. Qu’il s’agisse de l’imbécillité des masses ou de celle de l’élite, les figures que prend cette spécificité humaine sont infinies. Écrivains et philosophes se sont penchés sur ce redoutable moteur de l’action, quand ils ne se sont pas eux-mêmes laissés prendre à son piège. Dans une série de variations sur cette défaite de la pensée, Maurizio Ferraris s’interroge sur la puissance de l’imbécillité – qui n’est pas toujours, quoi qu’on en dise, le propre des autres – et la capacité de renouvellement des crétins.
Parution : 30 août 2017 148 pages - 12 € Hors collection 978-2-13-079293-2
Philosophe, professeur à Turin, Maurizio Ferraris a travaillé avec Jacques Derrida. Auteur du Manifeste du nouveau réalisme (Éditions Herman, 2014), il a publié aux Puf Mobilisation totale. L’appel du portable (2016). Traduit de l’italien par Michel Orcel.
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La société de transparence Byung-Chul Han
La transparence, moralisation de la vie publique ou dictature ? La transparence, leitmotiv de nos sociétés, est-elle si souhaitable ? Elle n’est pas seulement affaire de liberté de l’information ou de responsabilité des gouvernants devant le peuple, mais elle structure, tel un régime totalitaire, tous les aspects de notre vie allant du collectif à l’individuel, du politique à l’intime. Car nous vivons aujourd’hui dans « la société de transparence ». Une société d’abord positive, où le négatif est démantelé. Une société où les choses sont lissées, intégrées sans résistance dans les flux de la communication et dépouillées de leurs singularités. Comme sur un marché, tout doit être exposé, réduit à son prix et privé de récit. Les corps eux-mêmes sont dénués de sens ; les visages perdent toute scénographie ; le temps est atomisé et dépossédé d’orientation. Nous voilà dans un « enfer de l’identique » où les informations se succèdent pour combler le vide permanent dont nous sommes prisonniers, et où il ne nous reste comme choix que de liker pour approuver. Ne tolérant aucune faille, la société de transparence nous pose donc un choix : être visible ou être suspect. L’homme peut-il encore s’échapper de cette société de contrôle mutuel ?
Parution : 23 août 2017 120 pages - 11 € Hors collection 978-2-13-078718-1
Byung-Chul Han est essayiste et professeur de philosophie à l’université des arts de Berlin. Mondialement connu, il est notamment l’auteur de La société de la fatigue (Circé, 2014) et de Sauvons le beau : L’esthétique à l’ère numérique (Actes Sud Editions, 2016), ses recherches portent aujourd’hui sur la transparence. Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni.
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Le danger sociologique Gérald Bronner, Étienne Géhin
Remettre la science au cœur de la sociologie Le monde contemporain a besoin des éclairages de la sociologie. Mais cette discipline à vocation scientifique est prise en otage par ceux qui veulent en faire un « sport de combat » politique, provoquant au besoin le risque de son rejet. Ce livre s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux faits sociaux et sont inquiets ou étonnés des dérives intellectuelles de certaines figures reconnues des sciences humaines et sociales. Les sociologues ne sont pas immunisés contre les biais cognitifs qui peuvent nous égarer dans des récits idéologiques et outranciers : dans ce cas, toutes les conditions sont présentes pour que la sociologie « tourne » en une production plus militante que proprement scientifique. Il est temps pour les sciences humaines – prises en leur sens large – de sortir de leur sommeil dogmatique et de s’astreindre aux règles qui régissent la cité des sciences.
Parution : 4 octobre 2017 280 pages - 19 € Hors collection 978-2-13-075024-6
C’est ce que ce livre propose, en convoquant des données issues tout aussi bien de la sociologie que des sciences du cerveau, dans l’intention de rendre accessibles aux non-spécialistes les enjeux fondamentaux que représente ce continent de la pensée. Gérald Bronner est professeur de sociologie à Paris Diderot et membre de l’Académie des technologies. Il est l’auteur de nombreux livres dont, aux Puf, La démocratie des crédules pour lequel il a reçu de nombreux prix ou La pensée extrême récompensé par le prestigieux European Amalfi Prize For Sociology and Social Sciences. Agrégé de philosophie, Étienne Géhin a été maître de conférences en sociologie et membre du comité de rédaction de la Revue française de sociologie. Il est l’auteur de La société : un monde incertain. Essai sur les institutions et l’idéologie politique (Hermann, 2006) et le co-auteur de L’inquiétant principe de précaution, avec Gérald Bronner (Puf, 2010).
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Métamorphoses de l’intelligence Catherine Malabou
Vers un dépassement artificiel de l’intelligence humaine L’ouvrage présente une histoire critique de la notion d’intelligence telle qu’elle émerge du champ de la psychologie expérimentale au tournant du XIXe siècle. Le premier moment est consacré aux tests d’intelligence jusqu’à la recherche plus contemporaine d’un « gène de l’intelligence ». Le deuxième moment étudie la révolution biologique « épigénétique » entamée au début du XXIe siècle. Les scientifiques analysent le développement de l’individu à partir de la plasticité du cerveau, qui dépend en grande partie des influences du milieu. L’intelligence apparaît alors comme une construction, sociale autant que biologique, et non comme une donnée génétique quantifiable. Le dernier moment s’attache à dégager le futur de l’intelligence entre Intelligence artificielle, enseignement à distance et concept d’intelligence collective. La question centrale est de savoir si, libérée de la gangue eugéniste, l’intelligence n’est pas immédiatement confisquée par les machines capables de simuler sa plasticité.
Parution : 30 août 2017 156 pages - 14 € Hors collection 978-2-13-079608-4
En réponse au précédent ouvrage de Catherine Malabou Que faire de notre cerveau ? (2004) et en référence au projet Blue Brain de simulation intégrale d’un cerveau humain par l’ordinateur, la question alors posée est : Que faire de leur cerveau bleu ? Catherine Malabou est professeure de philosophie au Centre for Research in Modern European Philosophy à l’université de Kingston, au Royaume-Uni. Elle enseigne également à l’université de Californie, à Irvine. Son dernier ouvrage paru est Avant Demain. Épigenèse et rationalité (Puf, 2014).
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Les nouveaux blessés Catherine Malabou
La place du cerveau dans l’expérience traumatique L’ouvrage développe une confrontation serrée entre psychanalyse et neurologie sur la question des blessures psychiques. Freud n’a jamais considéré les malades cérébraux comme relevant de la thérapie psychanalytique. La raison en est que, selon lui, les traumatismes (accidents, catastrophes, maladies, viols, névroses de guerre) ont toujours un sens et leurs effets peuvent être expliqués à partir du passé psychique des individus. Qu’en est-il des nouveaux blessés ? Des individus frappés tout d’un coup par le trauma et qui souffrent de dommages ne pouvant être interprétés à partir d’une histoire préexistante ? La notion d’événement psychique est au centre de l’ouvrage : l’expliquet-on à partir de la sexualité ou de la cérébralité ? Loin de mener une guerre fratricide, psychanalyse et neurologie devraient entamer un dialogue fructueux pour réinventer la clinique du trauma. C’est dans cette direction que s’engage la « neuro-psychanalyse » aujourd’hui (Sacks, Damasio, Solms). Tiendra-t-elle ses promesses ? La réponse est tout autant philosophique que scientifique.
Parution : 30 août 2017 420 pages - 19 € Collection « Quadrige » 978-2-13-079618-3
Catherine Malabou est professeure de philosophie au Centre for Research in Modern European Philosophy à l’université de Kingston, au Royaume Uni. Elle enseigne également à l’université de Californie, à Irvine. Elle est l’auteur de Avant Demain. Épigenèse et rationalité (Puf, 2014).
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Freud Wars Samuel Lézé
Vouloir détruire Freud, c’est en ériger la statue. Pourquoi Freud, mort depuis 1939, fait-il encore scandale aujourd’hui ? Plus encore que la psychanalyse, c’est sa personne qui est régulièrement attaquée. Dernier éclat en date : la parution, en 2010, du Crépuscule d’une idole de Michel Onfray, qui faisait suite au Livre noir de la psychanalyse (2005). En affirmant que les théories freudiennes ne sont qu’une série de fables, les détracteurs de Freud s’inscrivent dans une intrigue de longue durée. Un siècle de scandales qui, au lieu d’atteindre Freud, l’ont édifié en mythe. Un siècle de Freud Wars qu’il faut maintenant exhumer pour comprendre les erreurs de ceux qui ont tenté de détruire non seulement le psychanalyste, mais aussi l’homme. Car, finalement, dénigrer Freud, c’est le populariser. Mieux : c’est accomplir une prophétie qu’il n’a luimême cessé de prédire.
Parution : 6 septembre 2017 180 pages - 18 € Hors collection 978-2-13-079245-1
Samuel Lézé enseigne les Science studies à l’École normale supérieure de Lyon, au sein de laquelle il est également chercheur à l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités. Il est l’auteur de L’autorité des psychanalystes (Puf, 2010) et codirecteur de La question morale (Puf, 2013).
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L’homosexualité de Freud Lionel Le Corre
La naissance du fait homosexuel chez Freud Couverture à venir
L’homosexualité de Freud soutient que l’amitié de Freud avec Fliess, dont les effets de transfert orientent le désir inconscient de Freud et ses symptômes, joue un rôle crucial pour la découverte de la psychanalyse. Ainsi, Freud problématise l’homosexualité masculine à partir de son rejet social pour en produire une définition sophistiquée et élargie : plus il approfondit sa compréhension du fait homosexuel et en étend la surface définitionnelle, plus le terme « homosexualité » condense de significations englobant choix d’objet et narcissisme, entrée dans la paranoïa, lien social et transfert dans la cure. 1910 est le moment homosexuel de Freud où, du cas Léonard au cas Schreber, il livre des résultats cruciaux sur les ressorts inconscients du désir homosexuel dont les effets contribuent au renouvellement de la métapsychologie par l’introduction du narcissisme.
Parution : 11 octobre 2017 400 pages - 23 € Hors collection 978-2-13-073524-3
Lionel Le Corre, psychanalyste, docteur en anthropologie psychanalytique à l’université Paris Diderot, est membre du Cercle international d’anthropologie psychanalytique
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Une histoire de France Sous la direction de Claude Gauvard
Les 7 volumes de la collection « Une histoire personnelle de la France » enfin réunis En 2013 était lancée la ligne des « Histoires personnelles de France » avec l’ouvrage de Bruno Dumézil, Des Gaulois aux Carolingiens. L’ambition affichée est alors de donner carte blanche à un panel de spécialistes, un par période, pour constituer une histoire de France non seulement la plus juste scientifiquement, mais aussi la plus abordable. Les sept volumes de la collection ont été ici réunis, formant un récit vivant et d’une cohérence impeccable. De cette continuité entre les récits de chacun ressort clairement qu’il n’existe qu’une histoire de France, complexe et articulée, faite de mouvements plutôt que de moments, dont les contours sont connus et admis ; seuls les angles d’approche varient, et c’est dans cette subjectivité que réside la force de l’ensemble coordonné par Claude Gauvard.
Parution : 13 septembre 2017 1084 pages - 25 € Collection « Quadrige » 978-2-13-079613-8
Claude Gauvard est professeur émérite d’Histoire du Moyen Âge à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Elle a dirigé, aux Puf, la collection « Une histoire personnelle de la France » en 7 volumes. Avec Bruno Dumézil, Olivier Coquard, Emmanuel Fureix, Jean-Marie Le Gall et Jean-François Sirinelli.
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La passion Jeanne d’Arc Franck Collard
Mythe et passion Jeanne d’Arc aurait confié à un proche : « je durerai un an ». Elle dure depuis six siècles. Née en 1412 dans un village des confins du royaume de France, morte en 1431 sur le bûcher de Rouen, Jeanne d’Arc a eu une existence des plus brèves. Pourtant cette fille de peu, mais connue par une documentation disproportionnée à sa condition, a non seulement bouleversé le cours de la guerre de Cent Ans, mais de surcroît alimenté, en France et ailleurs, une luxuriante production de mémoire dont la caractéristique majeure est la passion animant, dès les origines, adversaires et thuriféraires de la Pucelle. L’ouvrage parcourt les siècles depuis celui de Jeanne jusqu’au nôtre pour raconter, expliquer et comprendre, en fonction des périodes, cette authentique « passion française » qu’a été la « passion Jeanne d’Arc ».
Parution : 6 septembre 2017 220 pages - 21 € Hors collection 978-2-13-063-351-8
Ancien élève de l’ENS de Fontenay Saint-Cloud, Franck Collard est professeur d’histoire médiévale à l’université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur l’histoire des pouvoirs et des savoirs. Il est l’auteur du livre Poison et pouvoir des origines à nos jours (Seuil, 2007). Il est également président de l’Association des professeurs d’histoire-géographie.
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Chirac, Assad et les autres Manon Nour-Tannous
Comprendre la diplomatie française en Syrie Couverture à venir
En 2011, les soulèvements contre l’autoritarisme imposent à la France de définir une nouvelle politique envers la Syrie. Pour comprendre ce défi, il faut réinscrire les relations franco-syriennes dans un temps long et comprendre les univers de sens à l’origine de la situation actuelle. Depuis que la France n’a plus « mandat » (1920-1946) sur la Syrie, les deux pays utilisent la relation bilatérale non par intérêt pour l’autre, mais pour décupler leur propre poids sur les dossiers régionaux. Cette « diplomatie de levier », qui détourne la politique internationale au profit d’intérêts nationaux, est parfois profitable tant à la France qu’à la Syrie, qui se renforcent mutuellement face à la puissance américaine, mais a aussi été à l’origine de crises majeures. Manon Nour-Tannous effectue une plongée dans les coulisses et les secrets de la diplomatie française envers la Syrie, et répond aux grandes questions : sur quelles bases repose la relation franco-syrienne ? Comment expliquer ses fluctuations ? Quels sont les acteurs qui y prennent part et ceux qui y interfèrent ?
Parution : 18 octobre 2017 400 pages - 26 € Hors collection 978-2-13-078977-2
Manon Nour-Tannous est docteure en relations internationales. Elle est attachée temporaire d’enseignement et de recherche à la chaire d’histoire du monde arabe au Collège de France, chercheuse associée au centre Thucydide de l’université Panthéon-Assas, ainsi que présidente du cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient.
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Écologie intégrale Christian Arnsperger, Dominique Bourg
Bâtir l’économie durable La transition numérique mondiale s’accélère tandis que la transition écologique, au mieux, marque le pas. Cette situation ne sera pas longtemps soutenable. Il importe de se donner le plus rapidement possible un objectif collectif qui corresponde enfin à ce qu’exige l’état de dégradation du système-Terre. Comment concilier une empreinte écologique radicalement réduite avec la pluralité actuelle de nos sociétés et de leur tissu économique ? La réponse se trouve du côté d’une économie permacirculaire : le respect strict des limites planétaires exige, pour les pays riches, des métabolismes circulaires, mais aussi une réduction nette du substrat matériel de leurs activités – donc une décroissance – et une ouverture à l’expérimentation technologique et sociale la plus large possible. Cet ouvrage propose un cadre politique et éthique détaillé visant à bâtir progressivement, dans le respect du pluralisme moderne, une économie authentiquement durable.
Couverture à venir
Parution : 4 octobre 2017 250 pages - 19 € Collection « L’écologie en question » 978-2-13-079246-8
Christian Arnsperger est économiste et professeur à l’université de Lausanne, au sein de l’Institut de géographie et durabilité. Il est aussi conseiller scientifique de la Banque alternative suisse. Dominique Bourg est philosophe et professeur à l’université de Lausanne. Il a codirigé, avec Alain Papaux, le Dictionnaire de la pensée écologique (Puf), et dirige la collection « L’écologie en questions » et la revue en ligne La Pensée écologique. Il préside également le conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot.
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Une histoire personnelle de la philosophie
L’avenir de la liberté de Rousseau à Hegel Michaël Fœssel La liberté consacrée droit, idéal et propre de l’homme
De 1750 à 1830, l’Europe traverse une époque d’intenses bouleversements politiques et sociaux. Entre ces deux dates, la Révolution française éclate comme un coup de tonnerre qui met à l’ordre du jour l’émancipation historique de l’humanité. Elle constitue un événement total : pour la première fois, la liberté devient, à la place de Dieu ou de la nature, le principal objet de la pensée, puisque la souveraineté du peuple et l’autonomie deviennent les horizons de la philosophie. De Rousseau, qui élève la liberté au rang de toute légitimité, à Hegel et aux idéalistes allemands pour qui l’esprit est liberté, en passant par Kant qui consacre le droit inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes et fait de la liberté l’absolu à l’échelle de la finitude humaine, cet ouvrage revient sur les théories qui ont marqué cette période et continuent d’influencer notre histoire démocratique.
Parution : 20 septembre 2017 360 pages - 19 € Coll. « Une histoire personnelle de » 978-2-13-073-168-9
Michaël Fœssel, né en 1974, est ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay Saint-Cloud, agrégé et docteur en philosophie. Professeur à l’École polytechnique, il est spécialiste de philosophie allemande et de philosophie morale et politique. Il est notamment l’auteur du livre Le temps de la consolation (Seuil, 2015) et aux Puf de Cosmopolitisme et démocratie (2016).
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Une histoire personnelle
La Bible
Olivier Millet
Que faire de la Bible aujourd’hui ? Recueil antique de livres divers, texte sacré dépositaire de la parole divine pour le judaïsme et le christianisme ou livre des livres pour les artistes et les écrivains, la Bible est tout cela en même temps. Elle est ici présentée de manière historique et vivante, sans cesse rapportée au contexte de notre culture contemporaine. Sa constitution progressive, sa transmission, l’extrême diversité des textes qui la composent, qu’il s’agisse des genres littéraires ou des thèmes, ainsi que sa place dans les grandes religions monothéistes sont analysées et éclairées. Les questions passées et présentes de son interprétation sont prises en compte, à la lumière que projettent les sciences historiques sur elle. Enfin, la Bible est étudiée comme objet littéraire, source majeure d’inspiration pour les écrivains, la politique ou le cinéma, dans une réflexion tout autant documentée que personnelle.
Parution : 23 août 2017 296 pages - 19 € Coll. « Une histoire personnelle de » 978-2-13-073-349-2
Olivier Millet, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de lettres classiques, est professeur de littérature française à l’université Paris-Sorbonne. Il est notamment spécialiste des relations entre la Bible et la littérature. Il a publié aux Puf Précis de culture biblique avec Philippe de Robert (2017).
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Une histoire personnelle
Les pharaons Jean Winand
Pharaon, le sacré du pouvoir par excellence Tenant de l’ordre éternel, à mi-chemin entre les dieux et les hommes, Pharaon a été le cœur de la puissance de l’Égypte durant trois millénaires. Quel était son rôle effectif au sein de l’État ? Quels ont été les moyens de diffusion de la pensée monarchique, dans les textes, dans les monuments, dans l’art ? Comment l’idéologie royale s’est-elle transformée au cours du temps, depuis les premiers témoignages de l’époque protodynastique jusqu’à l’arrivée d’Alexandre le Grand ? Comment des rois d’origine étrangère se sont-ils coulés dans le moule pharaonique ? Quelle influence le modèle égyptien a-t-il exercé sur la représentation du pouvoir jusqu’aux temps modernes ? Voici quelques questions essentielles qui conditionnent notre compréhension de cette fascinante civilisation des bords de la vallée du Nil. Plutôt qu’à une histoire événementielle, ponctuée par les guerres, les mariages, les couronnements, les fêtes et les funérailles royales, c’est donc à une histoire du sens que le lecteur est ici convié.
Parution : 18 octobre 2017 280 pages - 19 € Coll. « Une histoire personnelle de » 978-2-13-073146-7
Jean Winand est professeur d’égyptologie à l’université de Liège et membre de l’Académie royale de Belgique. Il est l’auteur du « Que sais-je ? » sur Les hiéroglyphes égyptiens.
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Dictionnaire des biens communs sous la direction de
Marie Cornu-Volatron, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld Que sont les « communs » ? Repenser notre rapport à la propriété La notion ne cesse d’être mobilisée aujourd’hui. Elle traduit le constat d’une évolution des pratiques sociales : les biens seraient davantage mis en partage. Logiciel libre, habitat participatif, vélos ou voitures en usage successif, entreprise qui serait le « bien commun » de toutes les parties prenantes : la notion envahit tous les domaines de la vie, allant de la culture, l’environnement et l’urbanisme à la santé, au travail et à la technologie. Si la mobilisation est intense, c’est que la notion autorise à penser le changement social sur la base d’un réinvestissement du collectif, des communautés, du partage et de l’usage. Elle réinterprète les valeurs fondatrices des sociétés contemporaines. Ainsi, les communs sont irrémédiablement liés au rôle de l’État, de la propriété et de la démocratie. Ils sont à la fois une réflexion théorique, un débat politique et un lieu d’expériences citoyennes.
Parution : 23 août 2017 1248 pages - 39 € Coll. « Quadrige Dictionnaire » 978-2-13-065-411-7
Ce dictionnaire, placé à mi-chemin entre le vocabulaire et l’encyclopédie, est un véritable outil de compréhension du phénomène dans les différents champs où il intervient. Marie Cornu est directrice de recherches au CNRS à l’Institut des sciences sociales du politique et coordinatrice du module « Droit du patrimoine » à l’Institut national du patrimoine. Elle est notamment l’auteure du Dictionnaire droit du patrimoine culturel comparé (CNRS éditions, 2012) et du Droit culturel des biens, l’intérêt culturel juridiquement protégé (Bruylant, 1996). Fabienne Orsi est économiste et chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement. Elle est l’auteure de plusieurs articles de revues scientifiques et de contributions dans des ouvrages collectifs, dont Le retour des communs, la crise de l’idéologie propriétaire (Les liens qui libèrent, 2015). Judith Rochfeld est professeure de droit à la Sorbonne. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont Les grandes notions du droit privé (Puf, 2013) et À qui profite le clic ? Le partage de la valeur à l’ère numérique (Odile Jacob, 2015).
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Dictionnaire de la guerre et de la paix sous la direction de
J.-B. Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Frédéric Ramel Comprendre la guerre et définir la paix Le Dictionnaire de la guerre et de la paix, avec plus de 300 entrées, entend apporter une pierre à l’édifice francophone des études sur la guerre, la paix et la stratégie. Universitaires français et étrangers, militaires et acteurs du monde associatif ont contribué à le façonner en s’appuyant tant sur une tradition historiographique forte que sur des études juridiques, normatives et éthiques variées. En d’autres termes, ce Dictionnaire est une photographie des recherches actuelles sur la guerre et la paix, concepts qu’il convient d’analyser dans toutes leurs dimensions pour comprendre les mutations de la guerre aujourd’hui. Il s’adresse aussi bien aux spécialistes du domaine qu’à tous ceux qui souhaitent réfléchir à ces questions.
Parution : 4 octobre 2017 1500 pages - 39 € Coll. « Quadrige Dictionnaire » 978-2-13-061706-8
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) et titulaire de la chaire d’études sur la guerre de la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH). Benoît Durieux, ancien directeur du Centre des hautes études militaires, est commandant de la 6e brigade légère blindée. Frédéric Ramel est professeur des universités à Sciences Po Paris, chercheur au CERI-CNRS et directeur du département de science politique.
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LA RENTRÉE DES ESSAIS BUREAU VIRGINIE MIGEOTTE 01 45 23 59 67 Virginie Migeotte
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Colombe Boncenne
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