EXTRAITS de l’ouvrage
“
Jouer les critiques, quelle barbe ! Quand j’aime, j’aime, et au diable les raisons, bonnes ou mauvaises. Depuis trois mois je me bourre de romans de rentrée et je résiste au désir de leur rentrer dedans : lire tous les jours ce genre d’ouvrages, ça vous gâcherait le plaisir de rêver l’été sous un pin ou un figuier entouré de petites bêtes silencieuses si reposantes : coccinelles, lézards, papillons qui ignorent, les bienheureux, les mots qui nous causent tant de maux. Merde aux nouveautés ! Ceci qui est formidable avec la lecture, c’est qu’après avoir tant lu on puisse encore être envoûté, ensorcelé et perdre tout esprit critique.
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Directrice des relations extérieures
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Michel Polac était avant tout un homme libre, et c’est ce qu’il y a de plus précieux. Pas libre au sens moral du terme, mais au sens d’indépendant. Polac ne s’est jamais soucié de ce que ses paroles, ses articles et ses actes pouvaient entraîner de profitable ou de dommageable pour lui : n’ayant cure de préserver ses intérêts, il pouvait s’offrir le luxe de ne craindre aucune réaction hostile de la part de ceux dont il ignorait, de manière souvent provocante, tant l’étiquette socialement convenue que l’autorité hiérarchique.
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Clément Rosset
Attachée de presse
Dominique Reymond
Doris Audoux
01 58 10 31 85 - reymond@puf.com
01 58 10 31 89 - audoux@puf.com
coups de cœur et coups de gueule Mettez un livre dans mon cercueil Michel Polac Préface de Clément Rosset
Ce choix de chroniques de Michel Polac publiées entre 1997 et 2009 dans L’Événement du jeudi et Charlie 424 pages • 19,50e Hebdo, est savoureux à plus d’un titre. D’abord, il nous remet en mémoire l’homme qui a longtemps révolutionnéla télévision française en proposant des débats qui étaient véritablement « en direct », des combats – parfois des pugilats – qui ne ressemblaient en rien aux habituelles discussions académiques, dénuées de la sincérité spontanée que Michel Polac savait provoquer.
Michel Polac Critique littéraire, journaliste et romancier, Michel Polac (1930-2012) a été une figure marquante du paysage médiatique français des cinquante dernières années. Créateur du Masque et la Plume sur France Inter en 1955, animateur turbulent de la désormais mythique émission Droit de réponse sur TF1 dans les années 1980, il a également été chroniqueur pour L’Express, L’Événement du jeudi et Charlie Hebdo. On peut lire de lui, aux Puf, Journal 1980-1998 et Franchise postale.
parution le 29 janvier 2014
Les comptes rendus de lecture rassemblés ici montrent quel lecteur infatigable était Michel Polac : semaine après semaine, de 1989 à 2001, le critique littéraire nous livra le meilleur de la production mondiale (avec un goût prononcé pour la littérature étrangère), sans se priver d’encenser ceux qui le méritent et de débiner les « phraseurs », selon son expression. Chacune de ces chroniques est un petit bijou de lecture ; avec ce ton sans fard qui est le sien, Polac dessine la bibliothèque idéale d’un contemporain au jugement très sûr.
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coups de cœur et coups de gueule Mettez un livre dans mon cercueil Michel Polac Préface de Clément Rosset
Ce choix de chroniques de Michel Polac publiées entre 1997 et 2009 dans L’Événement du jeudi et Charlie 424 pages • 19,50e Hebdo, est savoureux à plus d’un titre. D’abord, il nous remet en mémoire l’homme qui a longtemps révolutionnéla télévision française en proposant des débats qui étaient véritablement « en direct », des combats – parfois des pugilats – qui ne ressemblaient en rien aux habituelles discussions académiques, dénuées de la sincérité spontanée que Michel Polac savait provoquer.
Michel Polac Critique littéraire, journaliste et romancier, Michel Polac (1930-2012) a été une figure marquante du paysage médiatique français des cinquante dernières années. Créateur du Masque et la Plume sur France Inter en 1955, animateur turbulent de la désormais mythique émission Droit de réponse sur TF1 dans les années 1980, il a également été chroniqueur pour L’Express, L’Événement du jeudi et Charlie Hebdo. On peut lire de lui, aux Puf, Journal 1980-1998 et Franchise postale.
parution le 29 janvier 2014
Les comptes rendus de lecture rassemblés ici montrent quel lecteur infatigable était Michel Polac : semaine après semaine, de 1989 à 2001, le critique littéraire nous livra le meilleur de la production mondiale (avec un goût prononcé pour la littérature étrangère), sans se priver d’encenser ceux qui le méritent et de débiner les « phraseurs », selon son expression. Chacune de ces chroniques est un petit bijou de lecture ; avec ce ton sans fard qui est le sien, Polac dessine la bibliothèque idéale d’un contemporain au jugement très sûr.
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EXTRAITS de l’ouvrage
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Jouer les critiques, quelle barbe ! Quand j’aime, j’aime, et au diable les raisons, bonnes ou mauvaises. Depuis trois mois je me bourre de romans de rentrée et je résiste au désir de leur rentrer dedans : lire tous les jours ce genre d’ouvrages, ça vous gâcherait le plaisir de rêver l’été sous un pin ou un figuier entouré de petites bêtes silencieuses si reposantes : coccinelles, lézards, papillons qui ignorent, les bienheureux, les mots qui nous causent tant de maux. Merde aux nouveautés ! Ceci qui est formidable avec la lecture, c’est qu’après avoir tant lu on puisse encore être envoûté, ensorcelé et perdre tout esprit critique.
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Directrice des relations extérieures
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Michel Polac était avant tout un homme libre, et c’est ce qu’il y a de plus précieux. Pas libre au sens moral du terme, mais au sens d’indépendant. Polac ne s’est jamais soucié de ce que ses paroles, ses articles et ses actes pouvaient entraîner de profitable ou de dommageable pour lui : n’ayant cure de préserver ses intérêts, il pouvait s’offrir le luxe de ne craindre aucune réaction hostile de la part de ceux dont il ignorait, de manière souvent provocante, tant l’étiquette socialement convenue que l’autorité hiérarchique.
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Clément Rosset
Attachée de presse
Dominique Reymond
Doris Audoux
01 58 10 31 85 - reymond@puf.com
01 58 10 31 89 - audoux@puf.com