Le Journal d'un haricot

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« 21.X.07, Hôpital Morvan. Q. : complications. Non pas retour du haricot mais température instable, incontrôlable. Un souffle d’air lui procure plus de deux degrés internes. À l’échelle de 40, c’est énorme. Comme est énorme mon admiration. Triangle au poulet des dimanches, à Morvan, ça devient une habitude. Faut se vider la tête, sortir. Quelqu’un nettoie la vitrine de la banque, en face de la salle d’exposition où je suis entré par hasard. La jeune artiste japonaise est plus blanche que la jeune artiste française. Mais l’envers de leurs peaux est du même rouge. Ce vernissage est une réussite. L’envers de la chair de Q. c’est un expresso qui refroidit. L’envers de mon décor, c’est un enfant malade qui cultive la neutralité de ses sentiments — la mince feuille d’or qui le sépare de la vie à l’endroit. »

Olivier Hobé

Le Journal d’un haricot Le Journal d’un haricot

Le Journal d’un haricot est constitué de notes que l’auteur a prises au quotidien, en se tenant auprès de son fils luttant contre la maladie. Il dit ici le combat, les soins, l’espoir, les doutes, les livres qui aident à aller de l’avant, les rencontres chaleureuses, les projets en cours et la vie qui, malgré tout, continue.

Éditions Apogée ISBN 978-2-84398-395-5 12 € TTC en France

Éditions Apogée

Né en 1966 à Nantes, Olivier Hobé vit à Quimper. Après avoir longtemps dirigé la revue Quimper est poésie, il anime à présent la revue Trémalo qu’il a créé en 2006.

Olivier Hobé


Collection « Piqué d’étoiles » créée par François Rannou, dirigée par Jacques Josse

Du même auteur Autrement semblable, Quimper, Quimper est Poésie, 1992. À présent dans l’œuf, Atelier de Villemorge, linogravures Jacky Essirard, 1996. Carène, Quimper, Blanc Silex, dessin stylo à bille Jean Tirillly, 1999. Quelques phases critiques d’une géographie à bout de souffle, Gros Textes, dessins Gil Refloc’h, 2002. En pièces, Bouvron, Le chat qui tousse, 2004.

© Éditions Apogée, 2011 ISBN 978-2-84398-395-5


Olivier Hobé

Le Journal d’un haricot

Éditions Apogée



3.VIII.07, Rue de Siam, Brest Départ au bloc pour la première biopsie de Q. L’opératrice me court après, puis m’explique qu’elle voulait me voir avant l’opération. Sa douceur de parole et d’attitude me rassure. Mariée à un chirurgien, et donc chirurgienne elle-même, elle s’amuse de ce que, pour beaucoup, elle est Madame X, la femme du chirurgien X. Dans une heure, elle recueillera les deux centimètres cubes de mort vivante, à analyser plus tard. Passé Recouvrance, son pont, je lis le Cormoran1 de Marc Le Gros et, je vois moi aussi l’oiseau-entonnoir se délecter de son prélèvement d’une plie, dans les eaux du port de guerre que les bâtiments illustres ont déserté aujourd’hui. En face la devanture d’un magasin : Jeux Jouets Modèles, plus décalé tumeur. Un peu plus tard, au pub Saint-Louis, il est question de taxer le soleil, lorsqu’il sera permanent.

1. Marc Le Gros, Cormoran, Rennes, Apogée, 2006.

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à sauter une rivière infranchissable. Ai franchi l’autre jour un boviduc.

26.VIII.07, Jardin, Cleut-Rouz Visite à Q., toujours chez sa maman. Le soleil de ce milieu d’après-midi ne me dit rien qui vaille. Un obscur Juventus-Livourne se joue dans le salon, sans téléspectateurs, l’été joue sans nous. Je nage dans le minuscule, l’infime, le dérisoire ennui d’après l’éclipse d’une certaine idée de la beauté pubère. Un camion d’Entremont passe au bout de l’allée, sur fond de troupeau qui ronronne, ce dimanche exulte. Il est rempli de cette boisson vanillée énergisante destinée à redonner à notre jeunesse le désir de bonne chair. Dix mille litres ne suffiraient guère à guider ma main vers ces pétales comme des petites lèvres de la rose qui, pendant ce temps, me foudroie de son regard tombal. Un fil électrique sert de laisse à Oscar le teckel enrhumé qui court sur les coudes, écrasant au passage d’infortunées limaces bleu azur. Je me dis que je dois être poltronent, grimaçant de la tige épineuse, laconique, grommelant de l’étale ; jusqu’à ne plus voir les marées qui passent. Puis, après le petit-déjeuner pris avec un prêtre, je m’allonge dans le canapé avec un livre sur l’histoire de la région. Une pluie fine s’est remise à tomber,

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elle fait un bruit de sable s’écoulant dans un sablier, ce qui rend la pièce encore plus calme. Sur le mur, rien, hormis l’horaire des cars. J’ai l’envie soudaine de rentrer à Tokyo, où je n’ai jamais et ne mettrai jamais les pieds. Shûsaku Endo expérimente les plaisirs de la douleur, cultive des roses japonaises, Rosa Japonica. Un gamin passe avec un fusil en plastique. Pan ! Pan ! Je baisse la tête, je fais le mort, je ferme les poings. Rose croix.

31.VIII.07, Haut-Bois La métamorphose du pissenlit se joue dans un air de Justice, un groupe de musique électronique. On y est bien, la piscine gonflable aux motifs tropicaux délimite un marais où se rengorgent les pommes à cidre de septembre dernier. Un truck de marque chinoise quitte la cour et va se fracasser contre le mur du loch en cours de ruinification. Le soleil perce un trou de son caveau, à travers les nuages, je me gratte le tibia droit, forcément. Ces grands événements me vaccinent contre l’évidente et claire historicité de mes vagues de larmes. Il me faudra, le jour venu, me baigner dans l’alcool, tant je parais représenter l’exact modèle bas breton de moyenne Europe. Une bande de freux, passablement agités, m’indique se déplacer jusque Pennanguer ou Kernével, là

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nir des liquides futurs : deux parapluies errent dans le porte-parapluies du bar, tandis qu’actuellement le soleil fixe les colons sur le parvis. Q. a dû finir sa sieste chimiotique, j’ai la soudaine envie de piquer le pépin. I wanna be black13 crachouille une radio pneumatique. Des filles jouent à la baballe sur l’écran, tandis qu’une femme enceinte sous sa robe noire sort d’un cyclone passager, en rentrant dans le café.

16.IX.07, Cleuz-Coat, Le Cloître-Pleyben Je suis tondu et aspiré, fagot d’herbes sèches, sac à poussières. « Tu m’enlèves des cheveux », me disait Q. l’autre jour, alors que je lui caressais la tête. La haie, qui est taillée à hauteur d’homme, laisse découvrir une nouvelle perspective sur l’allée. Les frondaisons viennent parfois tutoyer le sol, bouclé comme un crâne lumineux. Chez Gracq, les laies mènent au front et les hommes qui les empruntent cherchent un instant de vie, juste avant de tomber. Mais des cheveux d’ange feront leurs feuilles, une fois que seront franchis les mois noirs qui s’annoncent. On peut avancer que tout est biologique, qu’on est rattrapé par ses trous, par des horizons vides de sens, on n’est pas sortis de l’espoir d’une auberge.

13. Lou Reed, « I wanna be black », Street Hassle, 1978.

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23.IX.07, Le Haut-Bois Réunion, disons plutôt résurrection de l’association Patrimoine et Culture, France-Irlande 25-3, Gil venu avec Marie-Reine et L. pour l’exposition Yves Tanguy, voilà pour les grands événements récents. On a longuement parlé de l’Aven, de mes rapports avec Blanchette, des moissons de l’Eden, et pour finir des ombres paysannes qui sommeillent, mais qui nous poursuivent encore. Q., pendant ce temps, entame une série de piqûres de globules blancs, à la cuisse. Benjamin est aux oubliettes du château, je descends tout de même le nourrir trois fois par jour. Les costumes de la photographie dite pictorialiste, la philosophie rugbystique de boudoir, l’engrais fumant qui amende l’amitié, L. rompant le pain des chèvres, l’anticyclone du «  paradisier grand émeraude  » (Breton à propos de Tanguy), l’enfer coloré qui m’est apparu des sillons anciens, finalement tout se tient. On est forcé de se demander si Tanguy ne construit pas une forme dans la seule perspective de l’ombre de la forme. Parfois même, vers la fin de l’œuvre, la lumière n’offre plus d’ombres du tout, elle est masquée par la forme elle-même. La Multiplication des arcs et Nombre imaginaires nous font forte impression : nous errons, maladroitement, dans les escaliers du Musée pour trouver la sortie, craignant sans doute d’être engloutis sous les eaux d’Is.

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6.XI.07, Aéroport de Pluguffan, Quimper L’accueil, ce matin, est des plus chaleureux. Une gendarmette nous stoppe et me demande ce que je viens faire : « Déposer mon fils à l’avion », osé-je lui avouer. Un rapide coup d’œil à l’arrière du véhicule lui suffit pour comprendre qu’il faut bien me croire. La journée avait mal démarré : l’essence était introuvable, un agglomérat de voitures nous avait retardés. Voilà maintenant que nous entrons dans l’agenda présidentiel ! En effet, Nicolas Sarkozy est attendu dans un port bigouden, afin de tâter de la friture. Onze cars de C.R.S. plus loin, nous arrivons à l’enregistrement du bagage où l’on nous annonce un décollage retardé pour cause de défaillance informatique, par ailleurs on indique à mon voisin que le problème vient d’un radar… La faute à Air-France One sans doute, aussi il arrive le Falcon, et son petit théâtre, son petit drapeau bleu-blanc-rouge sur la joue droite. Les huiles, marée noire, attendent dans le vrombissement essoufflé des moteurs de l’avion de poche. Impossible de se faire servir un jus d’orange pour mon petit français… la serveuse et consorts sont agglutinés à la baie vitrée du bar. Un gars de la Républicaine encourage même Benjamin à regarder de plus prêt : c’est vrai ! Les grands derrière ! La serveuse s’excuse (elle a le sourire inquiétant de la femme samouraï du Kill Bill de Tarantino visionné la veille). Je balbutie « ce n’est rien, vous avez

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de la visite ce matin ». Elle repart aussitôt, sabre au clair devant sa vitre. Le reste est à l’avenant. Les diplomates en partance pour New York — personne dans le hall ne connaît l’objet de ce déplacement chez l’Oncle, sont l’oreille droite rivée sur des portables et le nez sur les boîtes de pâté Hénaff exposées en vitrine. Le directeur de l’aéroport semble comme un coq dans une haute-cour, les flingues sur les hanches caquettent. Pour ma part j’attends le coucou à deux roues dans la sacoche duquel je déposerai amoureusement le Bidurig. C’est un enfant accompagné par une hôtesse : je m’aperçois qu’une section de louveteaux attend avec lui que ça décolle. Je comprends alors que la dite hôtesse sera celle qui accompagne habituellement les passagers, mais je me rassure en imaginant qu’elle regardera d’un peu plus près les petits que les grands. Il est pris en charge. Je le regarde du premier étage attendre pour entrer sur le tarmac. Les autres enfants ont compris et lèvent les yeux vers leurs connaissances, lui cherche au ras du sol un signe de moi, son père. Il lève enfin la tête, comme les autres, et s’illumine et aussitôt, rassuré comme un lapin évadé d’un chapeau, me lance le clin d’œil le plus ravageur connu à ce jour sur cette terre. C’est sympa de la part du commandant de bord : il reçoit lui-même ce petit monde en haut de l’escalier qui mène à son bureau. Je décolle quelques minutes plus

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tard avec lui : je vois sa bouille par le hublot. Je lui ai dit de bien regarder le ciel, je descends l’escalier, croise un Kouchner famélique, lui aussi dévore, hagard, la vitrine, je remercie les compagnies de C.R.S. d’avoir assuré, à ce point de professionnalisme, la sécurité du retour de mon fils chez sa mère, je cherche du regard le nuage où celui-ci s’est engouffré. Retour simple. Pas sûr qu’à Noël le bel oiseau pourra faire ce plein de kérosène qui lui fait tomber les fesses et lever le nez pour le décollage. Ce môme, c’est un peu la trotteuse de mon horloge interne.

13.XI.07, Hôpital de Pontchaillou, chirurgie infantile, bâtiment Jarry, chambre 53 Le Professeur F. n’envisage pas de se séparer aussi facilement d’un organe noble du ventre de Q. Le mouvement aristocratique du corps chirurgical passe le Rein de la maligne.

14.XI.07, Salle d’attente devant le bloc, Pontchaillou Prévu d’entamer Trois jours chez ma mère de François Weyergans19. J’ai su, après son achat, que ce roman a en son temps obtenu le Goncourt. J’ouvre 19. François Weyergans, Trois jours chez ma mère, Paris, Grasset, 2005.

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au hasard et page 107 un ami biologiste d’un des protagonistes affirme : « les cellules sont faites pour mourir… » … idées de cafard me traversent en cet endroit d’hyper-propreté, je suis là tout entier hallblocop-dépendant. Un type porte une glacière bleue en courant, au retour soit dix secondes plus tard il frappe nerveusement sur le bouton du retour d’ascenseur. Un autre type arrive, la glacière est toujours bleue, il grommelle… « on m’a appelé, ça traîne, alors… ». Je ne veux rien chercher à comprendre. Le service est plein à ras bord, les mères dorment à plusieurs dans les chambres. Voilà 6 heures 20 que Q. est anesthésié. Nous étions prévenus. Je touche enfin du doigt l’Inquiétude. Les cris de cette femme, entendus il y a quelques semaines dans les travées du CHU de Brest me remontent en mémoire, on lui rendait son enfant mort. J’ai la tête un peu dans ce mouvement intellectuel qui fait de l’addition de constellations isolées l’esprit général du ciel, et des enfants décédés sur les billards les queues de comètes qui déchirent les tapis verts, qui brisent les blés nouveaux. 10.XII.07, Hôpital Sud, Rennes Le vent s’empaquette dans le hall, je comprends mieux pourquoi la radio disait ce matin que la tempête était terminée et qu’elle avait poursuivi sa course plus

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je sais glacée au milieu d’un après-midi fort beau, grâce au décalage horaire qui me permet de le voir : voilà, c’est la nuit ici, la lampe de mon bureau doit être seule allumée à des kilomètres à la ronde.

13.II.08, Bureau Croisé dans un champ un gars que j’ai pris pour un autre. En voulant éviter l’électrification classique de mon hectare préféré, j’ai mis la main dans les orties foudroyantes. Écrire m’est ce soir encore douloureux d’autant que je reçois une invitation pour le concert d’un trio répondant au disjoncté nom d’EDF (Ewen, Delahaye, Favennec) ; j’ai la sensation d’être un fusible grillé, au fond du Haut-Bois conducteur. On annonce pêle-mêle Alain favori pour le prix Xavier Grall, que le Pakistan passe au prétoire, des accrochages au bout des nuits qui tombent, des regards cosmologiques — je ne saurai sans doute jamais ce qu’est ce regard, la radio a fui dans un trou. Puis elle retrouve la voix : Tout événement a besoin d’affirmer sa singularité, son identité. Le gars croisé par erreur cet après-midi était en train de recueillir entre ses mains des flocons de neige, sorte de chips blanches vues par lui seul vu que le temps était au sec. J’aime ces apparitions au gwin ru24 de midi, les oreilles fouettées par les embruns 24. « Vin rouge », en breton.

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rescapés du voyage qui conduit de la plage à ce champ, soit d’une distance de quatre kilomètres plus quelques sillons. Est-ce que je regarde « cosmologique » ? Aucune idée. Ah si ! Peut-être quand je vois l’étoile de Nerval qui brille entre les geais piailleurs et dont l’ombre collective envahit peu à peu les pierres sèches du petit mur, au bord de la voie romaine.

22.II.08, Haut-Bois Doit-on toujours voir revenir ce qui passera demain ? Quand je dis nœud papillon, qui s’étrangle ? Tous les faits font-ils Histoire ? L’histoire du haricot, dans un hôpital, personne ne l’écrit. Le H c’est quand c’est écrit, donc. D’ailleurs plus je m’intéresse au rugby, plus j’aime cette lettre H. C’est dit. Mon héros, François Boulic, se demande pourquoi les nuages cheminent toujours de droite à gauche. Je me suis amusé ces derniers jours à me rendre à l’exact point du champ, près d’un talus, que je vois de ma fenêtre, au second étage. Et je m’y voyais. Presque deux kilomètres en ligne me regardent, alors je me regardais écrire. Les morts sont paraît-il « un corps interminable ». Ils sont alors du monde même. De ses nouvelles, eut-on dit. C’est peut-être ça, un écrivain, avec ses hétéronymes, un plumitif avec son histoire. C’est de l’encre

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déversée pour écrire l’histoire d’une mort sociale puisque c’est d’une vie uniquement tournée dans sa projection qu’il écrit, et dans la projection de la mort de l’Histoire. Mais là je suis sous influence, c’est une mode actuelle de penser cette mort de l’Histoire. Certains s’amusent donc à faire revivre des idées complètement erronées, et le papier journal se vend beaucoup mieux que les Béquié, Guérin et consorts. Je m’aperçois de plus en plus que ce sont les commentateurs qui ont raison, dès qu’ils sont dans leur cent vingtième année. Je ne suis pas l’expert en herbe du plateau des Mille Vaches, c’est bien dommage. Être le premier des romains, pendant deux heures, au Salon de l’agriculture, est un rêve que j’avoue. J’ai toujours un rein de retard.

1.III.08, Haut-Bois La thérapie par la radio. C’est un peu épuisant mais l’on ne maigrit pas, bien au contraire. On emmagasine des faits, des noms, des airs, des citations, des solitudes. La radio est publique. Mais ça dépend de quelle radio. Q. lui, doit rentrer en ce moment dans son corset sous les rayons. Enrubanné. Les ondes de France vous immobilisent, vous grattent un peu et n’ont d’autres effets que de tout polir. Puis, un peu plus tard dans l’après-midi, on

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suit le cours supposé des rives en mal d’horizon. Sous l’ondée.

2.III.08, Haut-Bois Je ne pense pas que Rome ait bien fait de retirer la mélancolie de sa liste noire. À haute dose, elle est abrutissante pour l’esprit. Il y a de l’espace pour quelque chose d’autre que soi.

3.III.08, Haut-Bois Une sainte en son auréole Une châtelaine en sa tour Tout ce que contient la parole humaine De grâce et d’amour25. Eh bien, mon cher, vous avez d’autres paradis, me demande une petite voix. En musique, les noires sont juchées sur les épaules des blanches, René Char quant à lui était assez fier d’être reconnu « sans extase ». L’être métaphysique inspire bien des philosophes, pour certains c’est le cœur de la meute, pour d’autres il chante faux un refrain populaire. Pour ma part, je crois beaucoup à ces bijoux montés sur ma rétine. Longue vue dépliée sur les steppes du coin : ça manque de blanc. 25. Gabriel Fauré, La bonne chanson de Paul Verlaine, Opus 61.

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