ISBN 978-2-84398-383-2 20 € TTC
Denise Delouche
(1881-1940)
rébellion Maurice Le Scouëzec (1881-1940) ou la dernière rÉbellion
Pour la première fois, une historienne de l’art se penche sur cette personnalité hors du commun et tente de replacer l’œuvre dans les grands courants de son époque.
Maurice Le Scouëzec ou la dernière
Éditions apogée
Connu, oublié, ressuscité… une trajectoire à la fois banale et originale que celle de Maurice Le Scouëzec. Banale, car c’est le lot de la plupart des artistes de traverser après leur mort ce qu’il est convenu d’appeler un purgatoire, avant que l’histoire, si elle le fait, leur accorde un certain intérêt. Originale parce que son œuvre a littéralement été enfouie pendant cinquante ans. Connu et même célèbre, il l’a été dans les années vingt. Actif à Montparnasse, il a exposé dans cafés, galeries et salons officiels des peintures inspirées de Paris et de l’Afrique. Il a été largement reconnu par la critique comme « un peintre, un vrai, sans chiqué, sans écoles ». Oublié ensuite parce qu’il n’expose plus à Paris, parce qu’il s’en va peindre à fresque dans un village normand, parce qu’il se retire en Bretagne où il meurt discrètement. Oublié surtout parce que rien n’a été fait pour entretenir la mémoire pendant des décennies. Ressuscité à la fin des années quatre-vingt quand son fils entreprend de le faire connaître, restaurant les peintures, publiant ses écrits, écrivant lui-même sur son père. Les amateurs s’enthousiasment, les marchands s’en saisissent et la commercialisation jette alors un voile de suspicion sur l’œuvre ainsi réapparue dans sa diversité.
Denise delouche avec les témoignages d’Erwann Rougé et de Françoise Deniaux
Éditions Apogée