Parenthèse - Cahier 3103 by Les Éditions CEC

Français, langue d’enseignement • 3e secondaire

Cahier d’apprentissage Marie-Dominique Cousineau Marika Gauthier Marie-Chantal Valiquette

FRA-3103-1

Décoder l’information et la publicité

Conforme au programme de la Formation de base diversifiée

Table des matières PRÉSENTATION DU CAHIER

Des textes en tout genre

Date de début :

La grammaire du texte

Mon parcours

Date de fin :

À terminer le

L’énonciation et la modalisation 1.1 Les éléments de l’énonciation 1.2 L’énonciateur et le destinataire 1.3 L’énonciateur et son point de vue

2 2 3 4

Les discours rapportés 2.1 Le discours direct 2.2 Le discours indirect

7 7 8

L’organisation du texte 3.1 Les marques non linguistiques 3.2 Les organisateurs textuels 3.3 Les marqueurs de relation

11 11 12 12

La cohérence du texte 4.1 La reprise de l’information

15 15

En résumé

À vous de jouer !

Terminé le

Signature de l’enseignante ou de l’enseignant

Des textes et des contextes 5

Des notions essentielles 5.1 Comprendre les critères d’évaluation A Compréhension d’un ou de plusieurs textes B Interprétation d’un ou de plusieurs textes C Réaction à un ou à plusieurs textes D Jugement sur un ou plusieurs textes

À vous de jouer ! 6

La nouvelle journalistique 6.1 La description de la nouvelle journalistique 6.2 L’organisation de la nouvelle journalistique 6.3 Les procédés journalistiques 6.4 Texte modèle à compléter 6.5 Exemples de textes journalistiques A Nouvelle sportive B Nouvelle culturelle

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20 20 24 27 29 31 34 40 40 41 41 42 44 44 48

TABLE DES MATIÈRES

III

À terminer le Le compte rendu d’évènement 7.1 La description du compte rendu d’évènement 7.2 Les procédés utilisés 7.3 L’organisation du comte rendu 7.4 Texte modèle à compléter 7.5 Exemples de comptes rendus A Compte rendu d’un évènement public B Compte rendu d’un évènement personnel

52 52 52 53 54 56 56 60

Le message publicitaire 8.1 La description du message publicitaire 8.2 La composition d’une publicité A Les principaux éléments B Les éléments explicites et implicites C La situation de communication D Les aspects socioculturels 8.3 Les procédés linguistiques A Les procédés courants B Les figures de style C Les types d’arguments 8.4 Les procédés non linguistiques A La présentation générale B Le choix des couleurs 8.5 Publicité modèle à compléter 8.6 Exemples de messages publicitaires A Message publicitaire sociétal B Message publicitaire commercial À vous de jouer !

64 64 65 65 67 68 68 70 70 70 72 75 75 76 77 78 78 81 84

Le corrigé

SOURCES ICONOGRAPHIQUES

121

ABRÉVIATIONS ET PICTOGRAMMES

122

La grammaire du texte 1

L’énonciation et la modalisation

Les discours rapportés

L’organisation du texte

La cohérence du texte

Des textes et des contextes 5

Des notions essentielles

100

La nouvelle journalistique

105

Le compte rendu d’évènement

109

Le message publicitaire

113

TABLE DES MATIÈRES

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Terminé le

Signature de l’enseignante ou de l’enseignant

Des textes en tout genre LA GRAMMAIRE DU TEXTE ......................................................................... 2

DES TEXTES ET DES CONTEXTES ............................................................. 20

NOM

GROUPE ✔

Corrigé p. 97

L’ORGANISATION DU TEXTE

• Organiser un texte exige une réflexion de la part de l’auteur. Cela nécessite la sélection de marques linguistiques et non linguistiques qui mettent les propos en valeur et assurent la progression des idées.

3.1 Les marques non linguistiques • Les images, les encadrés, les différents intitulés (titres, sous-titres, intertitres), le soulignement, les changements de polices de caractère ou de leur taille, le gras, l’italique, etc., contribuent à organiser visuellement le texte. La disposition des éléments en facilite la lecture, dirige les lecteurs dans une succession logique, leur permettant ainsi de bien saisir la progression du propos. Ces marques ne sont donc pas inutiles ni purement esthétiques : elles soutiennent la compréhension d’un texte. Ex. : Ma chère fille, tu viens de t’acheter un scooter. C’est bien, mais je te rappelle quelques règlements de la Société de l’assurance automobile du Québec, parce que je tiens à toi. • ZÉRO ALCOOL : Si tu as moins de 5 ans d’expérience, ce qui est ton cas, tu es soumise à la règle du zéro alcool. • CASQUE PROTECTEUR : Le casque est obligatoire et doit être conforme aux normes. Oui, oui, il peut être mauve… • MODIFICATION DU VÉHICULE : Il est interdit de modifier un scooter pour en accroître la puissance ou la vitesse maximale. Je te fais confiance. Bonne route !

12 Les journaux et magazines se servent constamment de marques non linguistiques. En 1898, L’Aurore, un quotidien français, publiait un article de l’écrivain et journaliste Émile Zola.

a) Lisez d’abord le titre et les sous-titres de cet article.

J’accuse… ! Lettre au président de la République par Émile Zola

Lettre à M. Félix Faure, président de la République

b) Observez maintenant la manière dont ils ont été mis en page. Quel effet produisent les marques non linguistiques de la une du journal ?

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LA GRAMMAIRE DU TEXTE

NOM

GROUPE

3.2 Les organisateurs textuels • Les organisateurs textuels sont des marques linguistiques qui structurent le message de l’énonciateur. Ils ordonnent les différentes parties du texte de manière à ce que les liens entre elles soient explicites (clairs) pour le destinataire. • Le choix des organisateurs textuels repose sur la progression du propos et les liens à établir entre les informations. L’auteur peut organiser son texte de façon logique (par thèmes, par aspects, etc.), de façon chronologique, ou selon l’espace ou le lieu. • Voici le sens des principaux organisateurs textuels.

Les organisateurs textuels exprimant l’ordre doivent tous être du même type. Ainsi, si la première partie du texte est introduite par « en premier lieu », la seconde le sera par « en deuxième lieu », et non par « ensuite », et la dernière le sera par « en dernier lieu », et non par « finalement ».

Espace / Lieu

à côté, à droite, à gauche, à l’extérieur, à l’intérieur, à l’ouest, au milieu, au Québec, de l’autre côté, derrière, dessous, dessus, en bas, en haut, plus loin, tout près, etc.

Au Nouveau-Brunswick et à Québec, René Lévesque fait ses débuts en journalisme dans différentes stations de radio. En Europe, l’ancien premier ministre du Québec est correspondant de guerre durant la Seconde Guerre mondiale. À Montréal, le futur politicien travaille comme journaliste à Radio-Canada.

Temps

au cours du 20e siècle, auparavant, de nos jours, depuis ce jour-là, dorénavant, en 1967, jadis, le lendemain, maintenant, pendant ce temps, puis, soudain, tout à coup, etc.

En 1960, René Lévesque se lance en politique avec le Parti libéral du Québec (PLQ), pour lequel il sera député et ministre jusqu’en 1966. Deux ans après avoir quitté le PLQ, il est élu président du nouveau Parti québécois (PQ). Avant d’être réélu en 1976, cette fois pour le PQ, il est chroniqueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec.

Ordre

d’abord, dans un premier temps, en premier lieu, pour commencer, premièrement, etc.

D’abord, le gouvernement de Lévesque adopte plusieurs mesures progressistes, dont la première version de la Charte de la langue française.

après, de plus, deuxièmement, en deuxième lieu, en outre, ensuite, puis, etc.

Ensuite, vers la fin de ce mandat, en 1980, a lieu le premier référendum sur la souveraineté du Québec, perdu par le camp du « oui », qui a obtenu 40,6 % des voix.

à la fin, en conclusion, en dernier lieu, enfin, en terminant, finalement, pour terminer, etc.

Enfin, après un deuxième mandat consécutif marqué par une bataille constitutionnelle avec le Canada et une récession économique, René Lévesque quitte la politique active en 1985 à l’âge de 62 ans.

à ce sujet, au contraire, dans un autre ordre d’idées, en fait, par ailleurs, quant à, etc.

Par ailleurs, après sa carrière politique, l’ex-premier ministre publie ses mémoires et renoue brièvement avec sa première passion, le journalisme, avant de mourir d’une crise cardiaque en 1987.

Suite / Transition

3.3 Les marqueurs de relation • Les marqueurs de relation sont aussi des marques linguistiques. Ce sont des adverbes, des prépositions ou des conjonctions. • Ils établissent des relations entre des phrases ou entre des groupes de mots d’une même phrase, et précisent le sens de ces relations.

DES TEXTES EN TOUT GENRE

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Sens

PRINCIPAUX ORGANISATEURS TEXTUELS Organisateurs Exemples

NOM

GROUPE

LA COHÉRENCE DU TEXTE

• Pour s’assurer que son texte sera cohérent, l’auteur doit organiser ses idées, les informations à transmettre et leur présentation. Pour y parvenir, il doit : – utiliser des mots substituts (pronoms, GN synonymes, périphrases, etc.), qui reprennent différemment des informations afin d’éviter les répétitions ; – ajouter de nouvelles informations aux mots substituts afin d’augmenter, d’enrichir, de préciser, de nuancer l’information ; – éviter toute contradiction entre les informations présentées ; – conserver seulement les informations pertinentes et appropriées, qui enrichissent le texte.

4.1 La reprise de l’information • Dans un texte, utiliser un substitut pour reprendre une information déjà mentionnée est nécessaire pour éviter les répétitions, qui rendent la lecture ennuyeuse. On nomme antécédent la réalité reprise en totalité ou en partie à l’aide d’un groupe substitut. Antécédent

Substitut

Ex. : J’aime les publicités qui utilisent l’animation et le dessin : elles (réalité reprise en totalité) Substitut

me touchent. Plusieurs (réalité reprise en partie) me semblent de véritables œuvres d’art. • Voici les principales formes de reprise de l’information. FORMES DE SUBSTITUT Un pronom : A qui reprend un GN entier

Je lisais les aventures de Tintin autrefois : elles remplissaient les après-midis pluvieux de mon enfance.

qui reprend une partie de la réalité désignée par le GN (certains, beaucoup, plusieurs, n’importe lequel, deux, quatorze, etc.) C qui reprend uniquement l’idée du nom noyau du GN (le sien, les tiennes, la vôtre, etc.)

Ses aventures m’entraînaient dans divers pays. Certaines m’ont particulièrement plu.

Un GAdv (ici, là, là-bas, ainsi, alors, etc.) Un GN : E répété, mais abrégé (sans ses compléments)

Un ami m’a dit avoir lu avec passion les aventures de Tintin et ainsi avoir développé un intérêt pour le journalisme !

EXEMPLES

Ce très vieil album a perdu quelques pages. Je le remplacerai par celui-ci, qui est tout neuf.

Tintin est un miraculé du journalisme d’enquête : seul un miraculé peut survivre à 244 incidents, dont 150 lui ont causé une commotion cérébrale.

synonyme, choisi selon le contexte

Tintin conduisait toutes sortes d’enquêtes ; ses recherches l’ont mené aux quatre coins du monde.

formant une périphrase, c’est-à-dire une suite de mots qui exprime la même chose

Tintin a marché sur la Lune. Il a exploré notre satellite terrestre quinze ans avant Neil Armstrong.

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LA GRAMMAIRE DU TEXTE

NOM

GROUPE

Des textes et des contextes 5

DES NOTIONS ESSENTIELLES

5.1 Comprendre les critères d’évaluation Répondre à des questions

• Lorsqu’on répond à des questions pour démontrer qu’on a saisi le sens d’un texte, on doit : – repérer l’objet de la question, c’est-à-dire ce qu’on cherche à savoir ; – relever dans le texte les informations liées à la question ; – établir des liens entre ces informations et, parfois, entre celles-ci et son expérience personnelle ; – présenter sa réponse dans un texte suivi, constitué de phrases complètes et comprenant des marqueurs de relation. On formule le tout dans ses propres mots, sauf lorsqu’on cite les paroles d’une autre personne.

Repère culturel Référence reconnue par un groupe de personnes (famille, milieu de travail, société). Les repères peuvent prendre diverses formes : coutumes, connaissances particulières, patrimoine, évènements historiques, faits d’actualité, personnalités publiques, proverbes, œuvres d’art, symboles, etc.

• On déduit généralement les informations implicites en se basant sur ses expériences personnelles et ses repères culturels. Ex. : Layla se demandait quand cette terrible tempête allait se terminer. (Selon son expérience personnelle et ses repères culturels, une Inuite comprendra qu’il s’agit d’une tempête de neige, alors que ce sera une tempête de sable pour une Égyptienne.) • Durant sa lecture, il est important de garder des traces de sa réflexion, donc de prendre des notes : surlignements pour repérer les informations et annotations dans la marge pour les résumer ou préciser les liens entre elles. On peut aussi faire un schéma, un organigramme ou un réseau de concepts pour illustrer une suite d’idées ou l’intention de l’auteur.

Comprendre le sens d’un texte

• Pour comprendre le sens d’un texte, on s’appuie sur les trois aspects suivants : son contenu, son organisation et le point de vue de son auteur. • On cerne le contenu d’un texte en repérant d’abord ses éléments périphériques : l’auteur et ce qu’on connaît de lui, la méthode de diffusion (média), la date et le lieu de publication (repères historiques et géographiques), le contexte de rédaction, etc. Puis, dans le texte, on identifie les informations principales et celles qui sont secondaires. • On cerne l’organisation d’un texte en repérant ses grandes divisions (introduction, développement et conclusion). Pour ce faire, on observe le titre, les intertitres et les organisateurs textuels, ainsi que les images, les tableaux ou les autres éléments graphiques. On met ainsi en lumière l’idée à partir de laquelle le texte a été écrit (le fil conducteur). 20

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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• Dans un texte, certaines informations sont explicites, c’est-à-dire qu’elles sont écrites en toutes lettres. D’autres sont implicites, c’est-à-dire que l’auteur ne les a pas formulées, mais les suggère à l’aide d’indices. Ex. : Les champs sont dévastés : des légumes meurtris traînent dans la boue ; les feuilles sont trouées, déchiquetées ; partout, des boules de glace couvrent le sol. (Les indices indiquent qu’il a grêlé.)

NOM

GROUPE ✔

Corrigé p. 101

Interprétation d’un ou de plusieurs textes

• Pour interpréter un texte, on doit percevoir les nuances et les sous-entendus présents dans le texte. Il s’agit donc de donner un sens aux informations implicites ou de préciser l’intention de l’auteur en observant le caractère neutre ou subjectif de ses propos. • On démontre son interprétation d’un texte en s’appuyant sur les éléments qu’il contient, mais surtout sur son expérience personnelle et, parfois, sur ses repères culturels. STRUCTURE D’UNE RÉPONSE À UNE QUESTION D’INTERPRÉTATION Parties Exemples Selon moi, cette publicité veut faire un parallèle entre le lait et cette INTRODUCTION boisson gazeuse. Affirmation qui répond à la question DÉVELOPPEMENT En effet, dans ce message publicitaire, on a bien exploité les images : le fond bleuté, Éléments explicites et implicites du texte, comme la nuit tombante, le lait qu’on donne aux petits avant le dodo, la ainsi que son expérience personnelle et ses blancheur de la neige qui représente la douceur, comme celle de l’ourse polaire repères culturels pour appuyer la réponse envers ses deux petits. De plus, le petit ours de droite tient la bouteille de boisson gazeuse comme un bébé tiendrait un biberon et sa maman porte sur lui un regard tendre, comme celui d’une mère qui nourrit son enfant. CONCLUSION Rappel ou résumé de l’affirmation

Enfin, tous ces éléments me portent à croire qu’on veut que les consommateurs considèrent cette boisson comme un choix aussi bon que le lait.

Voici un exemple de réponse incorrecte à une question d’interprétation.

a) Inscrivez dans la marge ce qui fait que cette réponse est incorrecte. Selon vous, qu’a voulu dire Isabelle Boulay à la fin de son spectacle en déclarant : « Vous m’avez fait faire le plus beau des voyages » ? Justifiez votre réponse à l’aide d’éléments du texte et de votre expérience personnelle ou de vos repères culturels.

Question d’interprétation Objet de la question

Je pense qu’elle voulait dire que se rendre à Québec pour livrer ce spectacle valait la peine parce qu’elle y avait passé une

Réponse incorrecte

très belle soirée. Je ne suis pas certain de ce qu’elle voulait dire… Peut-être qu’elle est venue uniquement pour ce spectacle et qu’elle devait repartir ensuite. Pour nous remercier d’avoir passé un si beau moment avec nous, car elle semblait de bonne humeur et contente d’être là. C’est comme une façon pour elle, en disant ça, de dire merci de l’invitation : ce voyage était bien plaisant, surtout que je fête ce soir mes 45 ans !

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des notions essentielles

NOM

GROUPE

LA NOUVELLE JOURNALISTIQUE

• Dans les médias (écrits, télévisés, radiophoniques ou électroniques), on se sert de la nouvelle journalistique pour rapporter des informations qui concernent l’actualité, l’apparition de nouveaux phénomènes ou les développements d’évènements déjà connus. • Pour que ces informations soient le sujet de nouvelles, on doit juger qu’elles sont d’intérêt public, c’est-à-dire qu’elles ont de l’importance pour la population.

6.1 La description de la nouvelle journalistique • La nouvelle journalistique répond aux questions suivantes, selon leur ordre d’importance : qui ?, quoi ?, quand ?, où ?, comment ? et pourquoi ?.

Si la nouvelle journalistique doit être neutre et ne rapporter que des faits vérifiés, la chronique, même lorsqu’elle est écrite par un journaliste, est surtout un texte d’opinion dans lequel l’auteur exprime son point de vue personnel.

• L’intention de l’auteur (le ou la journaliste) est d’informer les destinataires de façon objective en rapportant les faits sans exprimer son opinion. Son ton est donc neutre (non connoté). Au besoin, l’auteur cite des sources, qui, elles, peuvent interpréter les faits. Ex. : Par l’entremise de son porte-parole, le Service des incendies a tenu à exprimer ses remerciements aux deux piétons qui ont sonné l’alerte, évitant ainsi une explosion et probablement plusieurs blessés. • Aussi, afin que le public comprenne bien de quoi il est question, le texte journalistique comporte essentiellement des éléments explicites, c’est-à-dire des éléments clairement énoncés (et non sous-entendus). • La nouvelle journalistique peut traiter de divers sujets : la politique, les sports, les arts, les affaires, l’environnement, la justice, les faits divers, etc.

Ex. : La présence d’algues bleues dans le lac Saint-Augustin préoccupe les habitants de Saint-Augustin-de-Desmaures, qui, depuis 10 ans, tentent de limiter leur prolifération. – La nouvelle nationale traite d’un sujet qui concerne tous les habitants du pays où on la diffuse, par exemple, au Canada, un sujet qui touche les Canadiens. Ce peut être une nouvelle loi qui entre en vigueur, l’élection d’un chef de parti politique, etc. Ex. : Pêches et Océans Canada suspend ses efforts pour libérer les baleines noires prises dans les gréements de pêche après la mort d’un homme qui tentait de dégager un de ces mammifères cette semaine au large du Nouveau-Brunswick. – La nouvelle internationale traite d’un sujet qui concerne une région hors du pays où on la diffuse (les États-Unis, la Chine, le Congo, l’Himalaya, la Méditerranée, etc.) ou qui a un impact sur la population mondiale, comme les accords commerciaux entre plusieurs pays, les changements climatiques, etc. Ex. : Cette semaine, l’Energy Observer, un voilier canadien équipé de matériel à la fine pointe de la technologie, est parti de Saint-Malo, en France, pour entreprendre un tour du monde de six ans en entière autonomie énergétique afin de prouver que cela est possible, quelles que soient les conditions météorologiques.

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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• Une nouvelle peut avoir une portée régionale, nationale ou internationale. – La nouvelle régionale ou locale traite d’un sujet qui concerne une région limitée (Laval, Maniwaki, Sherbrooke, un quartier de Québec, etc.), donc une partie de la population, soit surtout les habitants de cette région.

NOM

GROUPE

6.2 L’organisation de la nouvelle journalistique • Dans son texte, un journaliste livre les informations selon la structure de la pyramide inversée, c’est-à-dire qu’il place les plus importantes au début, puis ajoute les autres dans un ordre décroissant d’importance. VOIR Texte modèle à compléter, page 42 L’amorce • Le titre et le chapeau

Qui ?, quoi ?, quand ? et où ?

Le corps du texte (ou développement) • Les intertitres et les paragraphes • Si l’espace le permet, ajout d’informations complémentaires La conclusion (souvent absente) • Un court paragraphe pour clore le sujet

Comment ? et pourquoi ? Rappels historiques, faits semblables, etc.

• Le titre, qui résume le sujet du texte, est souvent accrocheur afin d’attirer l’attention des lecteurs.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Ex. : Carambolage sur l’autoroute 10 : une cinquantaine de véhicules impliqués • Le chapeau est le premier paragraphe du texte. Habituellement en gras, il résume l’essentiel de la nouvelle. On y trouve les informations les plus importantes, qui répondent généralement aux questions qui ?, quoi ?, quand ? et où ?.

Ex. : Hier soir, Ken Loach, réalisateur britannique de 79 ans, a remporté la Palme d’or pour son film Moi, Daniel Blake au prestigieux Festival de Cannes.

Le titre d’une nouvelle commence toujours par une majuscule, mais ne se termine jamais par un point, sauf lorsqu’il s’agit d’une question ou d’une exclamation.

• Le corps du texte comprend plusieurs paragraphes, qui présentent chacun une nouvelle information. Dans une longue nouvelle, on annonce les diverses sections à l’aide d’intertitres. – Si la nouvelle concerne le déroulement d’un évènement, on insérera une séquence descriptive qui répond à la question comment ?. – Si la nouvelle concerne plutôt les causes et les conséquences d’un évènement, on insérera une séquence explicative qui répond à la question pourquoi ?. – Ensuite, si l’espace le permet, on ajoutera des informations complémentaires, telles qu’une mise en contexte ou un rappel des faits historiques, politiques et géographiques, etc., qui aideront le lecteur à mieux comprendre le sujet.

6.3 Les procédés journalistiques • Les procédés suivants sont souvent utilisés dans les nouvelles journalistiques. PROCÉDÉS

EXEMPLES

Les discours direct et indirect Citations et propos rapportés, et leur source

Citations d’experts, d’artistes, d’athlètes, de témoins, de victimes, de politiciens, de professionnels de la santé, etc.

Les données chiffrées

Recherches scientifiques, sondages, études sociologiques, rapports, comptes rendus, résultats, etc.

Les marques non linguistiques Carambolage sur l’autoroute 10 : • Titre, chapeau, intertitres une cinquantaine de véhicules impliqués • Caractères de différentes grosseurs • Extrait du texte mis en évidence • Photo, graphique, tableau, carte géographique, etc.

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VOIR Les discours rapportés Page 7

VOIR Les marques non linguistiques Page 11

LA NOUVELLE JOURNALISTIQUE

NOM ✔

GROUPE

Corrigé p. 105

Légende des procédés : Discours direct ou indirect Donnée chiffrée Marque non linguistique

6.4 Texte modèle à compléter Lisez cette nouvelle journalistique et observez son organisation. Puis, complétez les informations dans la marge.

Titre accrocheur qui résume le sujet

Vivre plus longtemps grâce au café

La date de parution et le nom de l’auteur suivent toujours le titre.

17 juillet 2017 | Marika Gauthier D’après SANTINI, Jean-Louis. « Boire du café ferait vivre plus longtemps, selon deux études », Agence France-Presse, Washington, 17 juillet 2017, [En ligne].

AMORCE

En 2017, on estime que 2,25 milliards de tasses de café seraient consommées

Réponse à quoi ? Réponse à où ? Réponse à qui ? Réponse à quand ?

études, l’une menée dans plusieurs pays européens et l’autre aux États-Unis, soutiennent qu’une grande consommation de café prolongerait l’espérance de vie. 5

études scientifiques tendent à démontrer le contraire. [En 2016, l’Organisation

[Séquence secondaire

explicative Cause : le café réduirait les risques de tumeurs dans l’utérus et le foie. Conséquence : l’OMS l’a donc retiré de la liste des produits causant le cancer de la vessie.]

On a longtemps mis en doute les bienfaits du café sur la santé, mais les récentes mondiale de la santé (OMS) avait retiré le café de sa liste de produits causant le cancer de la vessie, car elle estimait qu’il pouvait réduire les risques de

développement de tumeurs dans l’utérus et le foie.] Cette semaine, les résultats de 10

Ceux qui consomment environ trois tasses de café par jour vivraient plus longtemps que ceux qui n’en consomment pas.

deux études, publiées dans la revue médicale américaine Annals of Internal Medicine, indiquent que ceux qui consomment environ trois tasses de café par jour vivraient plus

longtemps que ceux qui n’en consomment pas, et ce, même si leur boisson est 15

décaféinée. « Ces résultats ont été similaires dans les dix pays européens avec des habitudes de consommation et des cultures différentes », souligne l’un des principaux auteurs de l’étude, Marc Gunter, du Centre international de recherche sur le cancer.

1er intertitre Nouvelle information : les conclusions de l’étude européenne

L’étude européenne Les chercheurs européens ont analysé des données recueillies auprès de 520 000 hommes 20

« Nous avons constaté qu’une plus grande consommation de café était liée à un risque

[Séquence secondaire Cause : le café est riche en antioxydants. Conséquence : il aiderait à prévenir certaines maladies.] 42

et femmes de plus de 35 ans sur une très longue période, soit pendant 16 ans. moindre de mortalité de toutes causes, plus particulièrement de maladies circulatoires et du système digestif », explique Marc Gunter. Outre la caféine que contient le grain, l’étude met en lumière les mécanismes qui expliquent ses bienfaits sur l’organisme.

Les chercheurs affirment que [le café est riche en antioxydants, ce qui est un facteur important pour la prévention de certaines maladies comme le cancer.]

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Séquence dominante descriptive

chaque jour sur la planète, ce qui en fait la boisson la plus bue du monde. Deux

NOM

GROUPE ✔

Corrigé p. 105

Dans cette étude, les chercheurs ont aussi analysé les bio-marqueurs métaboliques d’un sous-groupe de 14 000 participants et sont arrivés à la conclusion que les buveurs de café auraient un foie plus sain que les non-consommateurs. « Les résultats 30

de l’étude européenne viennent conforter le nombre grandissant d’indications suggérant que le café n’est pas seulement sans risque, mais peut avoir des effets protecteurs », soutient l’un des chercheurs de l’étude européenne, le professeur Elio Riboli, chef de la Faculté de santé publique de l’Imperial College, à Londres.

CORPS DU TEXTE

« Bien que davantage de recherches soient nécessaires, nous pouvons dire que 35

les résultats de cette grande étude européenne confirment les conclusions de précédentes recherches dans le monde », renchérit-il.

L’étude américaine

De leur côté, les chercheurs américains ont analysé des données récoltées sur une

2e intertitre Nouvelle information :

période de 16 ans auprès de 185 000 adultes de diverses origines âgés de 45 à 75 ans.

Ils soutiennent, eux aussi, que le café prolongerait l’espérance de vie et diminuerait

la probabilité de mourir de maladies cardiovasculaires, respiratoires et rénales ainsi que du cancer ou du diabète. Selon eux, les personnes qui buvaient une tasse de café par jour avaient 12 % moins de risque de mourir pendant l’étude que ceux qui n’en consommaient pas. Ce taux augmentait à 18 % si elles consommaient trois tasses par 45

jour. « On ne peut pas dire au public “buvez du café pour prolonger votre vie”, mais on peut y voir un lien », explique la principale auteure de ces travaux, Veronica Setiawan, professeure de médecine préventive à l’Université de la Californie du Sud. Aux États-Unis, 75 % des adultes boivent du café, et 50 % de ceux-ci en boivent tous les jours.

Toutefois, certains chercheurs européens et des experts indépendants croient qu’il faut relativiser les résultats de ces deux études. « Étant donné qu’il s’agit d’études observationnelles — qui ne prouvent pas le lien de cause à effet —, on ne peut pas,

CONCLUSION

à ce stade, recommander de boire plus ou moins de café. Or, nos résultats suggèrent qu’une consommation modérée, jusqu’à trois tasses par jour, peut avoir des effets 55

bénéfiques pour la santé », explique M. Gunter.

Avant d’aller plus loin…

Quand un texte comporte de nombreuses données statistiques, on peut parfois les confondre. En vous référant à cette nouvelle, indiquez si les énoncés suivants sont vrais ou faux. S’ils sont faux, corrigez-les. a) En Europe, l’étude a été menée sur 520 000 hommes et femmes de plus de 16 ans.

b) Aux États-Unis, 50 % des Américains boivent du café tous les jours.

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la NOUVELLE JOURNALISTIQUE

NOM

GROUPE

LE COMPTE RENDU D’ÉVÈNEMENT

7.1 La description du compte rendu d’évènement Contrairement à une nouvelle, qui peut avoir comme sujet un évènement passé ou futur, le compte rendu ne concerne qu’un évènement qui a déjà eu lieu, jamais un évènement à venir.

• Le compte rendu d’évènement est un texte dans lequel on rapporte aussi fidèlement que possible une situation, une activité, un fait qui est généralement lié à l’actualité. • Le compte rendu d’évènement décrit essentiellement les faits dans l’ordre chronologique. Sa séquence dominante est donc la séquence descriptive. Toutefois, on peut parfois y trouver des séquences secondaires explicatives et justificatives. • L’intention de l’auteur (journaliste, chroniqueur ou toute autre personne) est de communiquer clairement à son destinataire (lecteur, téléspectateur ou auditeur) un résumé des principales informations à propos d’un évènement.

VOIR L’énonciateur et le destinataire Page 3

• L’auteur d’un compte rendu adopte généralement un point de vue objectif (neutre), c’est-

VOIR L’énonciateur et son point de vue Page 4

• L’auteur peut utiliser des marques de modalité dans son texte, même s’il adopte un point

à-dire sans commentaires ni jugements personnels. Il peut renforcer cet effet de neutralité en évitant de marquer sa présence dans le texte (ex. : pas de pronom je ou nous). À l’inverse, s’il choisit de se manifester à l’aide de marques énonciatives et d’établir ainsi un lien avec ses lecteurs, il peut leur donner l’impression d’avoir eux-mêmes assisté à l’évènement. de vue objectif. Dans ce cas, elles ne lui servent pas à donner son opinion, mais plutôt à communiquer avec justesse ce dont il a été témoin. Ex. : Depuis des heures, une foule gigantesque et enthousiaste se pressait aux portes de la salle.

• L’auteur d’un compte rendu utilise un vocabulaire adapté au sujet du texte et aux destinataires. Ainsi, rapporter les faits saillants d’un sommet économique mondial nécessite l’utilisation de termes différents de ceux qu’exige le récit d’une partie de hockey ou des festivités annuelles d’une ville. • L’utilisation de propos rapportés pertinents donne de la crédibilité aux informations que contient le compte rendu. De plus, les citations de témoins de l’évènement peuvent augmenter l’impression de réalisme que procure la lecture du texte.

7.2 Les procédés utilisés • Les procédés suivants sont souvent utilisés pour faire un compte rendu.

VOIR Les discours rapportés Page 7

PROCÉDÉS Discours direct et indirect Citations et propos rapportés, et leur source

EXEMPLES « Le jazz est arrivé dans ma vie vers l’âge de cinq ans en entendant Oscar Peterson, raconte Oliver Jones. J’étais bien plus intéressé à jouer au baseball et au hockey dans ce temps-là », confie-t-il.

Données chiffrées Nombres (de jours, d’années, d’objets, de parutions, etc.), distances, pourcentages, statistiques, etc.

À 81 ans, Jones annonce qu’il entreprend une dernière tournée canadienne. Il présentera ainsi plus de 50 spectacles d’un océan à l’autre. Ensuite, il espère enregistrer encore un ou deux disques, mais sans trop y croire.

Situation dans l’espace Indices de lieu qui permettent de situer les éléments marquants

Après sa tournée d’adieu au Canada , le pianiste montréalais Oliver Jones a

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

prévu faire un ultime spectacle à la Barbade , l’île où ses parents sont nés .

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La majorité des journalistes se spécialisent dans un domaine en particulier : sports, environnement, culture, politique, économie, etc. Ainsi, ils apprennent à le connaître en profondeur et à manipuler avec aisance le vocabulaire qui lui est propre.

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7.3 L’organisation du compte rendu • Le titre, qui annonce le sujet du texte, vise à susciter l’intérêt ou la curiosité du lecteur afin qu’il poursuive sa lecture. Ex. : Les touchants adieux d’Oliver Jones, gentleman du piano jazz • Le texte comprend généralement trois parties. – L’introduction présente le sujet et établit le contexte dans lequel l’évènement s’est déroulé. – Le développement présente les aspects et sous-aspects du sujet, ainsi que des explications et des justifications si elles sont nécessaires à sa compréhension. – La conclusion fait la synthèse des informations. Parfois, elle comprend aussi une ouverture sur un autre aspect du sujet, une réflexion à poursuivre, etc. VOIR Texte modèle à compléter, page 54

PARTIES Introduction On y répond aux questions quoi ?, qui ?, quand ? et où ? afin de préciser le sujet et le contexte. Développement Afin d’en respecter le déroulement, on présente généralement le compte rendu dans l’ordre chronologique, à l’aide d’organisateurs textuels.

EXEMPLES C’est à la Maison symphonique, dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal 2016, qu’a eu lieu, hier soir, le concert d’adieu d’Oliver Jones. Après 76 années à titre de musicien professionnel, le célèbre pianiste tire ainsi sa révérence. D’abord accompagné de ses complices Éric Lagacé, à la contrebasse, et Jim Doxas, à la batterie, Jones a offert une première partie de 75 minutes en trio. Il avait choisi un répertoire idéal pour rejoindre le public diversifié qui remplissait la salle : du Gershwin, du blues, du gospel… Chacun pouvait y trouver son compte. Puis, en deuxième partie, l’Orchestre national de jazz s’est joint à lui. La dernière pièce que Jones a interprétée était Hymn to Freedom, grand classique composé

Oliver Jones, en juin 2015

Les réponses aux questions quoi ?, qui ?, quand ? et où ? se trouvent parfois ailleurs dans le texte. Cela peut rendre l’introduction moins informative, mais plus dynamique. VOIR Les organisateurs textuels Page 12

par Oscar Peterson. En fait, la plupart des spectateurs s’attendaient à ce que M. Jones termine cette soirée avec une pièce d’Oscar Peterson, puisque celui-ci a été son idole de jeunesse et son mentor. Au besoin, une séquence secondaire (ici, une séquence explicative) est ajoutée au compte rendu.

D’ailleurs, le célèbre pianiste raconte encore souvent à quel point ce mentor a marqué sa vie : « Tout jeune, j’allais chez mon ami Ronald pour écouter à travers le mur Oscar Peterson, qui jouait du piano dans la maison d’à côté. » Puis, un jour, il ose demander à la sœur d’Oscar, Daisy, de lui apprendre à jouer du piano comme son frère. « Ça prend beaucoup de pratique, et si tu veux vraiment faire ça, il faut que tu saches que ça ne sera pas facile », lui a-t-elle répondu. Mais Oliver était prêt. À 10 ans, il jouait déjà à l’église et dans des écoles lors de soirées de danse. À la fin du spectacle, le public de la Maison symphonique a chaleureusement ovationné le jazzman montréalais. Et lui, une main sur le piano, souriant dans son smoking, semblait bien ému.

Conclusion On y résume les éléments importants du compte rendu.

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Hier, une page de l’histoire du jazz montréalais a été tournée. Le célèbre pianiste originaire de la Petite-Bourgogne nous a quittés après une émouvante soirée, mais surtout une longue carrière exceptionnelle. Adieu, Monsieur Jones.

LE COMPTE RENDU D’ÉVÈNEMENT

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7.5 Exemples de comptes rendus A Compte rendu d’un évènement public Afin de bien percevoir le point de vue de l’auteure, soulignez dans le texte les mots qui sont connotés positivement ou négativement.

• Si le propos d’un compte rendu est généralement neutre, il peut arriver qu’il soit subjectif dans certaines circonstances.

a) Lisez le texte suivant. Puis, à l’aide d’accolades, délimitez l’introduction, le développement et la conclusion, et inscrivez-les dans la marge. b) Toujours dans la marge, complétez les informations manquantes.

Performance magistrale de Paul McCartney au 400e de Québec

Qui ?

Quoi ?

Québec, 21 juillet 2008, Mado C. Quand ?

Coucher de soleil orangé sur les plaines d’Abraham, plus de 250 000 personnes, et Sir Paul McCartney, ou Paul tout

Où ?

court pour les admirateurs des Beatles : c’était un spectacle

la plus vieille ville francophone d’Amérique du Nord.

L’ex-Beatles Paul McCartney sur les plaines d’Abraham, en 2008

McCartney est apparu sur la scène au son des premières notes de la chanson Jet, puis il a salué la mer de monde devant lui avec ces mots en français : « Bonsoir, les Québécois ! Bonsoir, toute la gang ! » Déjà, on sentait que la soirée serait légendaire. N’est-il pas le seul artiste, pendant les festivités du 400e, à avoir 10

traversé la scène en brandissant un drapeau québécois ? Reprenons au début. Hier, l’ex-Beatles a offert au public pas loin de deux heures et demie de spectacle énergique, sans aucun temps mort. Sympathique, McCartney s’adressait régulièrement à la foule, composée de gens de tous âges qui chantaient avec lui. Durant la première partie, Paul oscillait entre le répertoire des Beatles et

celui de sa carrière solo ou de son autre groupe, Wings. Plus la soirée avançait, plus la musique des légendaires Beatles prenait de la place. Les spectateurs se rappelleront longtemps cette interprétation à la guitare acoustique de Blackbird reçue dans un silence presque religieux. Si vous n’y étiez pas, fermez les yeux et prêtez l’oreille à ces quelques mots prononcés doucement par Sir Paul

avant les premières notes de Michelle, la seule pièce des Beatles en français : « This one is for you, Québec ».

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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mémorable, qui marquera les 400 ans de la ville de Québec,

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Le mythique chanteur a rappelé la mémoire de ses amis et amours. Il a rendu hommage à sa femme Linda, avant My Love. Puis, il a interprété Something accompagné d’un ukulélé, en mémoire de George Harrison, l’auteur de cette 25

chanson des Beatles. Plus tard, avant de jouer les premières notes de A Day in the Life, il a annoncé : « Cette chanson est dédiée à mon ami John » et il a poursuivi avec Give Peace a Chance. C’était un joli clin d’œil au Québec, car cet hymne fut créé à Montréal par John Lennon et Yoko Ono au cours d’un célèbre bed-in pour la paix en 1968.

À son premier rappel, il est revenu sur la scène en brandissant un immense drapeau du Québec. Puis, assis au piano, il a dit en français : « Québec, je t’aime », avant d’entonner Lady Madonna. Il a ajouté un deuxième rappel, durant lequel il a enchaîné I Saw Her Standing There, Yesterday et Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band.

Ainsi, Paul McCartney aura ébloui la foule : son amabilité, son énergie incroyable — il a 66 ans — et les nouveaux arrangements de plusieurs pièces ont conquis les Québécois. Alimenté par le beau temps et la gratuité du spectacle, l’enthousiasme était constant, et tout se déroulait dans la joie et l’ordre. Sans aucun doute, ce moment

restera gravé longtemps dans la mémoire des spectateurs.

Comprendre 2

Dans ce compte rendu, le point de vue de l’auteure est-il neutre ou connoté ? Expliquez votre réponse en vous appuyant sur des éléments du texte et sur vos connaissances des différents genres de textes.

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N’oubliez pas de rédiger vos réponses dans vos propres mots, et à l’aide de marqueurs de relation et d’organisateurs textuels.

LE COMPTE RENDU D’ÉVÈNEMENT

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LE MESSAGE PUBLICITAIRE

• Certains la dénoncent, d’autres la recherchent : la publicité est omniprésente dans les médias et nous poursuit où que nous soyons et quoi que nous fassions. Elle cherche à nous convaincre, parfois subtilement, d’adopter de nouveaux comportements, de participer à des évènements ou de nous procurer de nouveaux produits et services. • La publicité prend diverses formes, selon l’intention de l’énonciateur : du panneau publicitaire en bordure des routes au refrain publicitaire diffusé à la radio, du dépliant annonçant des rabais à la lettre de sollicitation provenant de la bibliothèque municipale, sans oublier les affiches de candidats en période électorale. Tous les moyens sont bons pour attirer l’attention des gens.

Refrain publicitaire Terme français pour le mot anglais jingle, aussi nommé ritournelle publicitaire.

• Répandue partout et dans presque tous les domaines, la publicité a un poids économique important à l’échelle mondiale. Personne ne peut la contourner totalement.

Publicité 1 Cette bouteille en verre haute de 30 mètres orne la façade de la boutique Coca-Cola à Las Vegas, aux États-Unis.

8.1 La description du message publicitaire • On utilise le message publicitaire pour attirer, en peu de temps, l’attention de personnes (consommateurs, utilisateurs, usagers, électeurs, etc.) et les informer ou les inciter à agir. • Selon sa méthode de diffusion, le message publicitaire prend différents formats : le message audiovisuel (à la télévision et sur le Web), l’affiche ou le publireportage (dans un média écrit ou électronique), la bande-annonce (au cinéma), etc. • La diffusion répétée d’une publicité accélère la transmission de son message et favorise les échanges à son sujet. Ainsi, les destinataires sont rapidement informés des innovations technologiques, des nouveaux produits et services, des faits et gestes des personnalités dont il y est question. • Il existe deux types de publicités : – la publicité commerciale, qu’utilisent les entreprises, les commerçants et certaines associations pour faire la promotion d’un produit ou d’un service ; Ex. : publicité annonçant du savon à lessive (produit) ou la réparation de voitures (service) – la publicité sociétale, qu’utilisent les gouvernements et les organismes à but non lucratif pour encourager un comportement, informer la population d’une situation, l’inciter à soutenir une cause. Ex. : publicité concernant l’économie d’énergie (comportement), l’apparition d’un virus (situation), le don de sang (cause) Publicité 2 64

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Publireportage Publicité présentée sous la forme d’un reportage.

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8.2 La composition d’une publicité A Les principaux éléments • Les principaux éléments d’une publicité sont le slogan, l’image, le texte et le logo. À cela s’ajoutent le son, la vidéo et les animations si elle est diffusée dans un média électronique. • Le slogan est une phrase courte, originale et facile à retenir. Il permet aux destinataires d’associer un concept à une marque, à un produit, à un service ou à une cause. • L’image est une représentation du produit, du service, d’un personnage, d’une idée ou d’un décor. Souvent originale, parfois percutante, elle vise à attirer l’attention et à suggérer une ambiance ou une atmosphère. Dans les publicités radiophoniques, l’image peut être remplacée par un refrain publicitaire. • Le texte présente des informations sur les avantages, les caractéristiques ou l’intérêt de ce que le message met en valeur. Certaines informations donnent de la crédibilité au message (études scientifiques, statistiques, opinions d’experts, témoignages de clients ou de célébrités, etc.). Selon le genre de publicité, le texte peut être très court, comme sur une affiche, ou plus long, comme dans un publireportage. • Le logo est une représentation graphique d’un organisme, d’une entreprise ou d’un produit, qu’il permet de reconnaître rapidement. Dans les publicités sociétales, on remplace souvent le logo par le nom de l’énonciateur, par exemple le ministère de la Santé et des Services sociaux.

• Le son, la vidéo et les animations permettent aux destinataires de percevoir des ambiances, de comprendre le fonctionnement d’objets ou de se projeter dans un environnement (entre amis durant un spectacle, devant le foyer à la maison, sur un terrain de soccer, dans une cuisine à remplir son lave-vaisselle, etc.).

Dans chaque slogan, soulignez le ou les mots les plus accrocheurs. Puis, reliez le slogan à l’entreprise, à la marque de commerce ou au produit correspondant. ENTREPRISES OU PRODUITS

SLOGANS a) Même mouillées, elles sont sèches !

•

• Gillette

b) Faire du ciel le plus bel endroit de la terre.

•

• L’Oréal Paris

c) La perfection au masculin

•

• BMW

d) Parce que vous le valez bien.

•

• Fromages d’ici

e) Le plaisir de conduire

•

• Air France

f) Le chocolat qui fond dans la bouche, pas dans la main !

•

• Renaissance

g) Récupère des biens, réinsère des gens !

•

• Pampers (couches)

h) Une fierté à partager

•

• McDonald’s

i) C’est ça que j’m

•

• M&M’s

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LE MESSAGE PUBLICITAIRE

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Décrivez ce que ces logos représentent. Puis, indiquez si vous les trouvez efficaces1 et justifiez votre réponse. Ex. : Google Maps

En plus du g de Google, ce logo représente les différentes rues d’un quartier et l’endroit qu’on souhaiterait atteindre. Ce logo est :

efficace

peu efficace

Justification : Ex. de réponse : Je le trouve très efficace. En plus d’être facilement reconnaissable et original, il décrit très bien sa fonction, qui est d’aider les gens à trouver le meilleur chemin pour se rendre quelque part.

a) Air Canada

Ce logo est :

efficace

peu efficace

efficace

peu efficace

efficace

peu efficace

Justification :

Ce logo est :

b) Twitter

Justification :

c) Les Canadiens de Montréal

Ce logo est : Justification :

Efficace : bien fait, original et qu’on peut clairement associer au produit. Peu efficace : correct, pas très original et qu’on peut difficilement associer au produit. 66

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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B Les éléments explicites et implicites • Dans le message publicitaire, on peut s’adresser de différentes façons au public cible : – De manière explicite, c’est-à-dire en exprimant clairement ce qu’on souhaite faire comprendre ; – De manière implicite, c’est-à-dire en n’exprimant pas ce qu’on souhaite faire comprendre, mais en le suggérant, en le sous-entendant, par exemple avec des images ou des jeux de mots ; – De manière explicite et implicite, c’est-à-dire en exprimant clairement une partie de ce qu’on souhaite faire comprendre et en en suggérant une autre partie.

À côté de chaque publicité, indiquez si elle est implicite, explicite ou à la fois implicite et explicite. Expliquez votre réponse. a)

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Publicité 4 c)

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LE MESSAGE PUBLICITAIRE

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8.3 Les procédés linguistiques A Les procédés courants

ÉLÉMENTS LINGUISTIQUES Les phrases à construction particulière (non verbales, à présentatif, etc.)

EXEMPLES Une occasion à ne pas manquer ! Voici l’outil dont vous avez toujours rêvé !

Les phrases transformées (interrogatives, impératives, négatives, etc.)

En avez-vous assez de déplacer vos meubles lourds ? Procurez-vous le tout nouveau roman de Marius Fortier.

VOIR L’énonciateur et le destinataire Page 3

Les marques énonciatives pour établir un rapport avec le destinataire : • les pronoms personnels de la 1re et de la 2e personne (je, nous, tu, vous, etc.) • les déterminants possessifs de la 1re et de la 2e personne (mon, ma, mes, notre, vos, etc.) • les pronoms possessifs de la 1re et de la 2e personne (le mien, les miennes, la nôtre, les vôtres, etc.) • les variétés de langue

Une nouvelle clinique ouvrira ses portes en janvier dans votre quartier. Une grande salle d’attente vous accueillera dès 6 h 30, que vous ayez un rendez-vous ou non. Ainsi, vous n’aurez plus à attendre trois heures dehors, avec vos enfants malades, comme je l’ai fait trop souvent avec les miens. Parce que, voyez-vous, en hiver, y fait frette !

VOIR L’énonciateur et son point de vue Page 4

Les marques de modalité, notamment le vocabulaire connoté (favorable ou défavorable), pour exprimer un point de vue

Évidemment, une équipe de professionnels hyper motivés (infirmières, nutritionnistes, psychologues et travailleurs sociaux) sera sur place pour compléter les services médicaux offerts sept jours sur sept !

Le ton (humoristique, dramatique, scientifique, enfantin, amical, etc.)

Non, mais, c’est-tu assez une bonne nouvelle, ça ?

Comme les mots, les images évoquent des idées, des concepts. Elles peuvent donc contribuer à la formation de figures de style.

Dans certaines métaphores, seulement une des réalités est exprimée. Ex. : Ce requin m’a pris tout mon argent ! (réalité non exprimée : personne impitoyable en affaires) Plusieurs expressions figées sont des métaphores. Ex. : soigner son langage, crier sur les toits, etc.

Les figures de style

• Les figures de style permettent d’exprimer avec nuances des choses abstraites et des sentiments, de créer des formulations imagées et des effets poétiques, dramatiques, humoristiques, etc. Ajoutant de l’originalité au message, elles aident à convaincre et à toucher le destinataire. • La comparaison consiste à rapprocher des réalités qui ont un point en commun à l’aide de termes comparatifs (comme, tel, pareil à, à l’image de, autant que, etc.). Un rapprochement surprenant et original frappera l’imagination du destinataire. Ex. : Aussi élégante qu’une panthère noire, elle saura vous ensorceler. • La métaphore consiste à rapprocher des réalités qui ont une qualité commune ou un élément commun sans utiliser de termes comparatifs : le rapprochement se fait donc par déduction. Ex. : La mousse au chocolat 7e ciel : un nuage à chaque bouchée ! (qualité commune : légèreté) • L’euphémisme est la formulation atténuée d’une réalité jugée trop triste, trop brutale, potentiellement choquante ou blessante. C’est une façon d’embellir une réalité aux yeux du destinataire. Ex. : Avant de rendre votre dernier soupir, venez discuter de vos préarrangements.

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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• Pour communiquer un message publicitaire, l’énonciateur utilise divers procédés linguistiques selon son intention et la manière dont il souhaite entrer en contact avec le public cible. Voici les plus courants.

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• L’hyperbole consiste à utiliser des termes excessifs qui créent un effet d’amplification ou d’exagération. C’est une façon de mettre en évidence un concept, une idée, un sentiment, etc. Ex. : Lorsqu’on a cessé de produire ce modèle, il a pleuré toutes les larmes de son corps. • D’autres procédés, comme la répétition de mots, le jeu de sonorités et l’utilisation de mots polysémiques, servent à retenir l’attention du destinataire. Ex. : Vous rouliez juste un peu trop vite. Vous l’avez juste un peu tué. (campagne publicitaire pour la sécurité routière, France, 2008)

Polysémique Qui a plusieurs sens. Certains mots sont polysémiques : ils ont plus d’un sens, propre (dévorer une proie) ou figuré (dévorer un livre).

Précisez la figure de style utilisée dans chaque publicité et justifiez votre réponse. a)

Corrigé p. 115

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LE MESSAGE PUBLICITAIRE

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C Les types d’arguments • Pour convaincre les destinataires d’agir, de se joindre à un groupe, de se procurer un produit, d’utiliser un service ou de changer un comportement, l’énonciateur fait appel à divers types d’arguments. Ces arguments sont généralement implicites. Voici les plus courants. – L’appel aux sentiments et aux émotions est utilisé pour susciter l’intérêt des personnes sensibles et intuitives. Ce sont généralement des gens qui cherchent à faire du bien, à se rassurer, à combler un besoin. Ex. : Une publicité montre une dame âgée qui appelle les services d’urgence en appuyant sur un bouton de son bracelet. Ainsi, acheter ce bracelet à un parent âgé qui demeure loin rassurera la personne qui s’inquiète pour sa sécurité et son confort. – L’appel aux valeurs est utilisé pour sensibiliser les personnes qui vivent selon des règles morales qui ont beaucoup d’importance à leurs yeux ou aux yeux de leur entourage. Ce sont souvent des gens qui choisissent d’appuyer diverses causes et de militer pour celles-ci. Ex. : « Un tremblement de terre a jeté à la rue des milliers de personnes. Les services sociaux ont besoin de votre aide pour accueillir chez vous des familles avec des enfants. Pour vous inscrire, consultez notre site Internet. » Ce message interpellera les personnes qui valorisent la solidarité, l’entraide et le partage. – L’appel à la logique ou à la raison est utilisé pour convaincre les personnes rationnelles, qui aiment faire des choix selon des critères objectifs. Ce sont souvent des gens qui recherchent les opinions de spécialistes et de professionnels, et qui analysent des faits, des données statistiques, des informations scientifiques, des résultats de sondages et de tests, etc. Ex. : « Selon plusieurs agronomes, la camerise est plus riche en vitamines C et A que la plupart des petits fruits et elle dépasse largement le bleuet et la canneberge quant au pourcentage d’antioxydants qu’elle contient. » – L’appel à la nouveauté est utilisé pour éveiller la curiosité des personnes qui aiment vivre de nouvelles expériences et qui prennent plaisir au changement. Ce sont souvent des gens qui souhaitent se démarquer en étant parmi les premiers à essayer un produit ou un service. Ex. : « Soyez les premiers à conduire ce nouveau modèle de moto. Une silhouette réinventée, un moteur redessiné, une panoplie d’accessoires avant-gardistes. Impossible de passer inaperçu ! » – L’appel à la tradition est utilisé pour susciter l’intérêt des personnes que la stabilité rassure et qui valorisent les pratiques, les coutumes et les conventions bien établies. Ce sont souvent des gens qui souhaitent préserver leurs habitudes ou se rappeler le passé. Ex. : « Artisan établi depuis 1960 », « Formule inchangée depuis 1850 », « Entièrement fabriqué à la main », « Les recettes de nos grand-mères », etc. – L’appel à la majorité est utilisé pour convaincre les personnes qui aiment suivre le mouvement général et se sentir incluses. Ce sont souvent des gens qui souhaitent ne pas se démarquer, qui aspirent à faire partie d’un groupe ou qui veulent être à la mode. Ex. : « Après seulement deux semaines, ce film a déjà été vu par dix millions de spectateurs ! », « Tout le monde le fait, fais-le donc ! », « Un accessoire dont personne ne peut se passer ! », etc.

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Valeur Ce qui est important, sert de référence, oriente les choix et guide la vie. Certaines valeurs, comme l’autonomie, sont individuelles ; d’autres, comme l’harmonie, sont davantage universelles. Le respect, la liberté, la justice, la paix, l’entraide, l’engagement, la fidélité sont des exemples de valeurs.

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8.4 Les procédés non linguistiques • Divers procédés non linguistiques servent aussi à mettre en valeur les éléments importants du message publicitaire. Ils jouent un rôle prédominant, car une image vaut mille mots !

A La présentation générale • Les principaux éléments qui rendent le message publicitaire attrayant sont le graphisme, l’iconographie, la typographie et le son. • Le graphisme est ce qui donne au message publicitaire son caractère ou son style visuel : la manière de disposer le texte et les images, le choix des couleurs, les types de lignes, les transparences, les effets de perspective, etc. • L’iconographie est l’ensemble des images. Elle peut être fixe (photos, illustrations, symboles, logos, graphiques, etc.) ou animée (vidéo, GIF animé, graphiques animés, etc.). • La typographie est ce qui concerne les caractères d’écriture : le choix des polices de caractères, la taille des lettres, les mots en gras et en italique, les marques d’organisation (tirets, puces, lettres d’ordre, chiffres), etc.

• Le son est ce qu’on entend : la musique (instrumentale, vocale, d’ambiance), les voix (narration, dialogues) et les effets sonores (bruits associés aux actions, comme le bruit des pas, d’une tasse qu’on dépose, de l’eau qui coule ou d’une explosion).

Publicité 14 L’ambiance est réaliste : un enfant traverse la rue alors qu’une automobile se dirige vers lui. On utilise une photo qui montre la scène comme si on était soi-même au volant, sur le point de frapper cet enfant. Cette image fait appel à la responsabilité du destinataire.

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La typographie en majuscules est bien visible. On a remplacé le pronom tu par le verbe tuer (à la 1re pers. du sing.) comme dans JE tue. Il est en rouge, comme s’il était écrit avec du sang.

L’iconographie est explicite. L’image de l’enfant qui est devant l’auto est floue, parce que la personne qui conduit préfère regarder son téléphone.

LE MESSAGE PUBLICITAIRE

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8.6 Exemples de messages publicitaires A Message publicitaire sociétal • La publicité sociétale a pour but d’informer la population, de la conscientiser à propos d’une situation ou bien de la convaincre de changer un comportement ou d’en adopter de nouveaux. Souvent produits par les gouvernements et les organismes à but non lucratif, ces messages publicitaires peuvent être occasionnels (ex. : évacuer un lieu en cas d’urgence) ou répétitifs (ex. : fumer est dangereux pour la santé).

Lisez ces deux publicités produites par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

FEUILLET IMPRIMÉ RECTO-VERSO

MESSAGE RADIOPHONIQUE

[Ce message compte trois personnages : un narrateur, le beau-père et le jeune homme.] Le narrateur : Sur la route, en terrain glissant, c’est simple : suffit de ralentir et d’garder une distance sécuritaire. Mais en terrain glissant, chez vos nouveaux beaux-parents… Le beau-père : As-tu eu beaucoup de blondes, toi, avant notre p’tite Jacinthe ? Le jeune homme : Ben… eeeee… Le narrateur : C’est plus simple sur la route ! Un message de la Société de l’assurance automobile du Québec.

Publicité 17

Publicité 18

a) Relevez le jeu de mots utilisé dans la publicité 17 : b) Relevez le jeu de mots utilisé dans la publicité 18 :

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Consultez votre enseignante ou enseignant pour faire vérifier vos réponses des pages 81 à 83.

Message publicitaire commercial

• La publicité commerciale a pour but d’éveiller rapidement la curiosité des destinataires et de les inciter à se procurer des biens (ex. : une auto, une sorte de pain, un jeu) ou des services (ex. : s’inscrire à un cours de danse, se faire couper les cheveux).

Parfois, ce qui semble être un message publicitaire en est plutôt une parodie, qui vise à mettre en lumière les procédés utilisés pour attirer les consommateurs.

Parodie Imitation consciente et volontaire qui tourne une œuvre en ridicule, dans un but comique ou moqueur.

a) Lisez attentivement cette parodie de publicité et, autour de l’image, identifiez les procédés publicitaires qu’elle contient.

On peut faire la publicité d’un produit ou d’un service de diverses manières : faire apparaître le produit dans un film, reproduire un logo sur les bandes d’une patinoire, afficher une image sur un véhicule, etc.

b) Quel est l’élément visuel prédominant ? c) À quel argument cet élément fait-il appel ?

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Consultez votre enseignante ou enseignant pour faire vérifier vos réponses des pages 84 à 92.

Lisez ces deux textes et annotez-les : soulignez les éléments importants, écrivez des mots clés dans la marge, etc.

TEXTE 1

Traquer les fausses nouvelles 9 juillet 2017, Marie-Dominique Cousineau, Montréal

L’information non fondée se propage tous les jours un peu plus dans les réseaux sociaux. De nombreux chercheurs en informatique étudient ce phénomène. L’un d’eux, Walter Quattrociocchi1, a passé au peigne fin les messages de 376 millions d’utilisateurs de Facebook depuis janvier 2010. « Il faut s’attaquer à la crédulité des gens ! » lance-t-il. Avec cinq autres chercheurs, Quattrociocchi a entrepris la traque aux fausses nouvelles, ces fameuses fake news, qu’on appelle aussi postvérités (mot de l’année 2016,

Tour de Babel Endroit où l’on parle un grand nombre de langues, où les gens ne se comprennent pas.

« Nous croyons plus volontiers les mensonges qui nous plaisent que les vérités qui nous déplaisent. » Marie-Jeanne Riccoboni, Pensées et maximes, 1792

la contagion sociale dans les différents réseaux sociaux et la façon dont se forgent les opinions dans le cyberespace. Qu’a-t-il trouvé ? « Nous vivons dans une tour de Babel avec nos biais de confirmation, bien connus en

psychologie sociale : chacun tend à privilégier les informations qui confirment ses 20

opinions ou sa vision du monde et à négliger ou ignorer celles qui les contredisent. » Ce que le groupe de recherche appelle biais de confirmation n’est qu’un des aspects de la situation créée par Internet et ses réseaux sociaux depuis une dizaine d’années (rappelons que Facebook a été créé en 2004 et Twitter, en 2006). Quattrociocchi rappelle qu’Internet est un espace où les contenus sont diffusés et

lus sans aucun intermédiaire ni contrôle. N’importe qui peut publier sa version 1. Informaticien italien, Quattrociocchi a fait une partie de ses études de doctorat à l’Université Carleton d’Ottawa. Il coordonne aujourd’hui le Laboratoire des sciences sociales informatiques à l’École IMT des hautes études de Lucques, en Italie.

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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selon le dictionnaire Oxford), bref aux bons vieux mensonges. Le groupe étudie

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LE CORRIGÉ

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groupe

Pierre Bourgault a marqué le Québec : il nous a forcés à regarder vers l’avenir et à rêver.

professeur passionné », disait-il de son travail à l’UQAM.

profondément convaincu qu’il n’y a pas de meilleure influence que celle d’un

« J’invite mes étudiants à toujours vérifier si j’ai tort ou raison. Par ailleurs, je suis

important de transmettre quelque chose de fondamental et de réveiller la pensée.

prononçait des discours, il enseignait. En fait, je pense que cet homme trouvait

cette époque, il affirmait qu’il avait probablement enseigné toute sa vie, car lorsqu’il

la jeunesse. Après avoir mis un terme à sa vie politique, il a enseigné à l’UQAM. À

Selon son biographe Jean-François Nadeau, Bourgault avait une foi étonnante en

Un transmetteur de visions et de passions

quand j’étais en désaccord avec lui, la puissance de sa parole me bouleversait.

Je me souviens de certains discours de cet ardent défenseur de la langue : même

il suscitait l’admiration ou le respect.

a valu, il me semble, autant d’ennemis que d’amis. De presque tous, cependant,

convaincants, séduisants. Il n’a jamais cessé de dire ce qu’il avait à dire, ce qui lui

dans le film Léolo… Dans tout cela, il y avait toujours les mots et l’art de les rendre

communication à l’UQAM, auteur, animateur, parolier pour Robert Charlebois, acteur

du RIN (Rassemblement pour l’indépendance nationale), journaliste, professeur de

Je crois que Pierre Bourgault a connu plusieurs vies : homme politique, cofondateur

Un Québécois de parole

etc.), qui révèle son admiration pour son sujet.

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oublier cet homme. De plus, il utilise un vocabulaire connoté (fascine, séduisants, respect,

un auxiliaire de modalité (devons), avec lequel il signale la nécessité, selon lui, de ne pas

b) Que révèlent les marques de modalité sur l’opinion (favorable ou défavorable) de l’auteur à propos de Pierre Bourgault ? Justifiez votre réponse à l’aide d’exemples. L’auteur a une opinion favorable de Pierre Bourgault. Dès le début de son texte, il emploie

polémiste, politicien et, avant tout, communicateur me fascine encore.

selon moi, nous rappeler cet homme. Quinze ans après son décès, cet intellectuel,

un court portrait de Pierre Bourgault pour notre journal étudiant. Nous devons,

En longeant les couloirs de l’université, j’ai ressenti une irrésistible envie d’écrire

L’orateur Pierre Bourgault (1934 – 2003)

a) Dans le texte, soulignez les marques de modalité, puis encadrez les propos rapportés (discours directs et indirects).

Des textes en tout genre

Corrigé p. 97

L’ORGANISATION DU TEXTE

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groupe

attiré les lecteurs.

au président. Cela a sûrement

s’adresse au pouvoir politique,

✔

LA grAMMAIre Du texte

On voit tout de suite que la lettre

de Zola aux lecteurs de l’époque.

par le lettrage et dévoile l’opinion

provocateur est mis en évidence

Ex. de réponse : Le titre

b) Observez maintenant la manière dont ils ont été mis en page. Quel effet produisent les marques non linguistiques de la une du journal ?

Lettre à M. Félix Faure, président de la République

J’accuse… ! Lettre au président de la République par Émile Zola

a) Lisez d’abord le titre et les sous-titres de cet article.

L’Aurore, un quotidien français, publiait un article de l’écrivain et journaliste Émile Zola.

12 Les journaux et magazines se servent constamment de marques non linguistiques. En 1898,

Je te fais confiance. Bonne route !

• ModificAtioN du véhicule : Il est interdit de modifier un scooter pour en accroître la puissance ou la vitesse maximale.

• cAsque protecteur : Le casque est obligatoire et doit être conforme aux normes. oui, oui, il peut être mauve…

• Zéro Alcool : Si tu as moins de 5 ans d’expérience, ce qui est ton cas, tu es soumise à la règle du zéro alcool.

• Les images, les encadrés, les différents intitulés (titres, sous-titres, intertitres), le soulignement, les changements de polices de caractère ou de leur taille, le gras, l’italique, etc., contribuent à organiser visuellement le texte. La disposition des éléments en facilite la lecture, dirige les lecteurs dans une succession logique, leur permettant ainsi de bien saisir la progression du propos. Ces marques ne sont donc pas inutiles ni purement esthétiques : elles soutiennent la compréhension d’un texte. Ex. : Ma chère fille, tu viens de t’acheter un scooter. C’est bien, mais je te rappelle quelques règlements de la Société de l’assurance automobile du Québec, parce que je tiens à toi.

3.1 Les marques non linguistiques

nom

Corrigé p. 97

LE CORRIGÉ

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Puis, précisez le sens de chacun dans la marge.

Des textes en tout genre

* Le sens de et est toujours l’addition.

Dans les années 1920 : temps Avec : addition Peu après : temps/ordre Plus tard : temps/ordre Depuis la fin du 20e siècle : temps Grâce à : cause Autrement dit : explication Aujourd’hui : temps

En 1787 : temps Puisque : cause

Toutefois : opposition/ concession

En 1622 : temps

Donc : conséquence Cependant : concession

parle comme d’un cinquième pouvoir.

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permettent à tous de participer à la diffusion de l’information. Aujourd’hui, on en

de blogues, de forums, de médias alternatifs, de plateformes communautaires qui

publient eux-mêmes leurs informations, leurs opinions, etc. Il s’agit de webzines,

on observe l’émergence d’un journalisme citoyen. Autrement dit, les internautes

Depuis la fin du 20e siècle, grâce au développement de nouvelles technologies,

radioreportages. Les journaux télévisés suivront une vingtaine d’années plus tard.

cinématographiques apparaissent. Peu après, la radiodiffusion permet les premiers

Dans les années 1920, avec la popularisation du cinéma, les actualités

elle sera rapidement adoptée.

croissante des journalistes dans les sociétés modernes, ne cessera de se vérifier,

la presse de « quatrième pouvoir ». Puisque cette expression, qui traduit l’influence

En 1787, c’est l’historien britannique Edmund Burke qui, le premier, qualifie

des rédacteurs de la presse ne font pas de cette activité leur occupation principale.

avant tout à convaincre les lecteurs de la justesse de leurs idées. Toutefois, la plupart

par des savants, des philosophes, des poètes et des hommes politiques qui cherchent

suivi en France par La Gazette, en 1631. Les premiers journaux sont surtout écrits

En 1622 naît à Londres le premier hebdomadaire de quatre pages, le Weekly News,

lecture, de l’écriture et de l’arithmétique.

développement de la scolarisation, dont le but premier est l’enseignement de la

sans l’inventivité du célèbre imprimeur. À cela, il faut cependant ajouter le

essor. La communication des nouvelles par les journaux n’aurait donc pas pu exister

l’art de reproduire des textes et donnera à la publication journalistique un nouvel

Vers 1450, Gutenberg conçoit un nouveau procédé d’impression, qui révolutionnera

Vers 1450 : temps

tradition écrite de cette pratique, car on affichait, dans l’espace public, des nouvelles militaires ou politiques, des actes de décès, des chroniques sportives, etc.

l’utilisation d’écriteaux dès l’époque de l’Empire romain suggère une certaine

transmettaient les informations rapportées d’ailleurs par des messagers. De plus,

les villes et les villages, des crieurs annonçaient les évènements locaux et

Dès l’Antiquité, il existait une forme orale de pratique journalistique. En effet, dans

Une petite histoire de la presse

13 Dans le texte, encadrez les organisateurs textuels et soulignez les marqueurs de relation.

groupe

Car : cause Ou : choix

Et : addition* De plus : addition

Ex. : Dès l’Antiquité : temps En effet : explication

✔

nom ✔

nom

D A B F C G A E

b) Les journalistes doivent multiplier leurs sources et vérifier leurs informations et, ainsi, éviter de répandre de fausses nouvelles. c) Ce matin, j’ai eu la nausée en apercevant la pile de journaux posée sur la table et je l’ai déplacée dans un cabinet hors de ma vue. d) Il y a de nombreux journalistes ; beaucoup se spécialisent dans un seul domaine (sport, culture, etc.). e) Des photographes harcèlent parfois les vedettes et personnalités ; ces paparazzis sont bien souvent nuisibles. f) Mon information vient du journal télévisé ; la tienne vient d’une blogueuse qui semble tout aussi bien informée que moi. g) Certains caméramans sillonnent les zones de conflit et de guerre. Ces preneurs d’images en direct connaissent d’importantes montées d’adrénaline. h) La liberté de presse et d’expression est un droit à défendre, car elle est une base de la démocratie, selon les Nations Unies. i) En 1993, les Nations Unies ont établi que le 3 mai serait la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année, la Journée a pour thème « Des esprits critiques pour des temps critiques ».

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e) Une horde de manifestants avait interrompu les travaux parlementaires : (il, ils, elle, elles) elle avait envahi la salle dès l’ouverture des débats.

d) La couverture des nombreux évènements plutôt loufoques occupait à temps plein certains les journalistes ; (certain, certains) avaient déjà publié un article à ce sujet.

c) Les personnalités politiques semblaient pensives, (quelques-uns, quelques-unes) quelques-unes , même, carrément perplexes.

ministres l’un après l’autre.

elle a) Une foule de journalistes se pressait devant le Parlement et (il, ils, elle, elles) ne cessait de grossir. il accueillait les b) Un crépitement de flashs jaillissait sans cesse ; (il, ils, elle, elles)

Ex. : Les journalistes qui couvrent la politique canadienne habitent à Ottawa plusieurs mois par année : ils (il, ils, elle, elles) n’ont pas vraiment d’autres possibilités.

Puis, soulignez l’élément qu’il reprend.

a) La mission du journaliste consiste à récolter des informations, puis à les rendre accessibles et compréhensibles à divers publics.

15 Dans chaque phrase, écrivez le pronom substitut approprié parmi ceux qui vous sont proposés.

Ex. : L’éditrice m’a demandé de récrire mon compte rendu parce que ce texte descriptif était trop court.

du tableau de la page précédente, précisez de quelle forme de substitut il s’agit.

groupe

14 Dans chaque phrase, encadrez le substitut et soulignez son antécédent. Puis, à l’aide des lettres

Des textes en tout genre

Corrigé p. 98

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