MISSIONS 3 - EXTRAIT Cahier d'apprentissage, français 3e secondaire

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CAHIER D’APPRENTISSAGE EN FRANÇAIS

3e année du secondaire

Lecture • Écriture • Communication • Grammaire

Sophie Benoît

Véronique Cloutier

Alex-Anne Flambert EXTRAIT

CONÇU POUR

L’ENSEIGNEMENT EXPLICITE ET CONFORME À LA PDA

Parution en avril 2025 sur l’écriture du texte explicatif TUTORIEL

Incluant un

DES MATIÈRES

L’atelier de lecture 1 – Pourquoi

Les sections en jaune de cette table des matières sont celles incluses dans cet extrait.

LE TEXTE POÉTIQUE

à

1. Le groupe nominal (GN)

2. Le groupe verbal (GV)

3. Le groupe adjectival (GAdj)

4. Le groupe prépositionnel (GPrép) 204

5. Le groupe adverbial (GAdv) 206

d’écriture grammatical 210

PARTIE 3 : LES FONCTIONS SYNTAXIQUES

1. Le complément du nom

2. Le complément du pronom

3. Le complément de l’adjectif

4. L’attribut du sujet

5. Le complément direct du verbe (CD)

6. Le complément indirect du verbe (CI)

7. Le modificateur du verbe, de l’adjectif et de l’adverbe

PARTIE 4 :

PARTIE 7 : LA CONJUGAISON

1. La structure des verbes .....................................................................

2. Les modes

L’infinitif présent et passé

Le participe présent et passé .....................................................

L’indicatif présent

L’indicatif passé composé

L’indicatif imparfait .........................................................................

– L’indicatif plus-que-parfait et passé simple

L’indicatif passé antérieur

– L’indicatif futur simple et antérieur ..........................................

L’indicatif conditionnel présent

L’indicatif conditionnel passé

L’impératif présent et passé

Le subjonctif présent et passé

PARTIE 8 : LES

1.

2. L’accord du verbe

3. L’accord de l’adjectif attribut du sujet

4. L’accord du participe passé avec l’auxiliaire être

5. L’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir

IV PRÉSENTATION DE LA COLLECTION

Le cahier de français de 3e secondaire respecte les connaissances prescrites par la Progression des apprentissages (PDA) et le développement des compétences du programme de français langue maternelle. Il comporte quatre sections distinctes.

OUTILS ET STRATÉGIES

Cette section, utile toute l’année, est divisée en deux parties :

Tes outils

Cette partie présente des explications schématisées et des activités pour aider les élèves à bien utiliser le dictionnaire et le conjugueur.

Tes stratégies

Cette partie offre des activités de modélisation des stratégies de lecture, d’écriture et de communication orale, ainsi que des quatre dimensions de la lecture. Les élèves pourront se référer à ces outils pratiques et imagés tout au long de l’année.

TYPES ET GENRES DE TEXTE

LES DOSSIERS

Chacun des types de textes (narratif, explicatif et poétique) est divisé en dossiers afin d’intégrer les notions de manière progressive et itérative (certaines notions reviennent à des moments opportuns et consolident les apprentissages).

Chaque dossier présente des notions théoriques claires, suivies d’observations guidées et d’exercices pratiques pour mettre les élèves en action et valider rapidement leur compréhension.

Les ateliers de lecture

Des textes entrecoupent la séquence notionnelle et favorisent la mise en application des connaissances. Les élèves utilisent leurs stratégies de lecture et mobilisent leur connaissance du dossier, notamment par l’annotation des textes. Des questions des quatre dimensions de la lecture accompagnent chaque atelier de lecture.

L’atelier d’écriture

À la fin de chaque dossier, un atelier d’écriture est proposé à partir de mises en contexte variées.

L’ATELIER

D’ÉCRITURE

LA BOITE À

UTILS

Mission révision

Les notions de la grammaire du texte sont réparties dans les dossiers et sont suivies d’exercices.

Les dossiers présentant chaque type de texte sont suivis d’une Mission révision qui offre une synthèse complète des contenus abordés. On y trouve :

• un schéma de révision en un coup d’œil ;

• un atelier de lecture synthèse, qui regroupe l’ensemble des notions liées au type de texte ;

• un atelier d’écoute, de prise de parole ou d’écriture synthèse

GRAMMAIRE

Cette section en neuf parties contient toutes les notions de grammaire prescrites dans la PDA. La théorie y est présentée de manière abrégée avec des exemples utiles pour réaliser les exercices. Une variété d’exercices et plusieurs textes choisis permettent de mettre en contexte les notions abordées.

En plus du cahier, le guide grammatical sert d’outil de référence en présentant les notions de grammaire de façon approfondie.

SYNTHÈSE

Cette section contient le dossier final, qui permet d’intégrer dans une tâche les trois compétences en français.

LES RUBRIQUES

À retenir

Information importante à retenir

Renvoi au guide grammatical

Bon à savoir

Complément d’information nécessaire pour réaliser un exercice

Attention Difficulté ou élément mis en évidence

Astuce

Truc pour retenir une notion ou répondre à une question

Exercice d’un niveau de difficulté plus élevé

VI LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE

La nouvelle orthographe vise à simplifier certaines règles de la langue française et à éliminer des irrégularités afin de rendre l’orthographe plus cohérente. C’est dans cette optique que la collection Missions adopte cette orthographe.

QU’EST-CE QUE C’EST ?

NOUS AVONS REPRODUIT TELS QUELS LES EXTRAITS DE TEXTES QUE TU LIRAS DANS TON CAHIER. LA PLUPART DE CES TEXTES ONT ÉTÉ ÉCRITS EN ORTHOGRAPHE TRADITIONNELLE.

Il s’agit d’une réforme de l’orthographe d’environ 2000 mots qui a été approuvée par l’Académie française en 1990. La nouvelle orthographe est aussi connue sous les appellations réforme orthographique et orthographe rectifiée.

Les principaux changements

Simplifier les nombres composés

On unit tous les nombres composés avec un trait d’union. trois-millions-cinq-mille-cent-deux quatre-centième

Retirer les accents circonflexes superflus Harmoniser

On retire l’accent circonflexe sur les lettres i et u août aout ; île ile paraître paraitre

Attention On ne garde l’accent sur les lettres i et u que s’il permet de faire la distinction entre deux mots, ou dans certaines terminaisons verbales.

jeune / jeûne ; mur / mûr devoir : j’ai dû ; partie : qu’il partît

Bon à savoir

Utiliser la nouvelle orthographe n’est pas obligatoire !

Toutefois, que l’on choisisse ou non d’employer la nouvelle orthographe, la façon d’écrire un mot ne doit jamais varier dans un même texte.

On utilise l’accent grave plutôt qu’un accent aigu dans certains mots pour être conforme à leur prononciation. événement évènement réglementaire règlementaire

Franciser l’orthographe

On adapte à la graphie du français certains mots empruntés à d’autres langues. igloo iglou ; pudding pouding shampooing shampoing

Attention aux fausses rumeurs !

Non, on ne peut pas écrire « les chevals ». Il s’agit de la plus grande (et de la plus fausse !) nouvelle concernant la nouvelle orthographe. Le pluriel de cheval est toujours chevaux

nénufar chevals

Oui, nénuphar peut s’écrire nénufar. Cette décision a été prise pour corriger une erreur vieille d’un siècle. Les autres mots qui utilisent le son [ph] ne changent pas. Alors non, un « éléfant », ça n’existe pas !

UTILS ET STRATÉGIES

Le début du deuxième cycle du secondaire, c’est légendaire !

Déjà la rentrée scolaire, le retour en classe, le nouvel horaire et le début des cours. Cette année, tu plongeras dans l’univers mystérieux des contes, des mythes et des légendes en plus de développer ta curiosité grâce au texte explicatif.

Afin de commencer cette 3e année en force, revois les outils mis à ta disposition pour t’aider dans la rédaction ou la lecture de textes et mets à jour tes stratégies de lecture, d’écriture et de communication. Ces sections te seront utiles tout au long de ton année scolaire.

LES STRATÉGIES DE LECTURE

AVANT

PLANIFIE TA LECTURE ET PRÉCISE TON INTENTION

• Est-ce que j’ai les outils dont j’aurai besoin (dictionnaire, surligneur, cahier de notes, etc.) ?

• Pourquoi est-ce que je lis ?

POSE-TOI

DES QUESTIONS

• Survole le texte.

• Active tes connaissances.

• Fais des prédictions.

Qu’est-ce que je connais déjà et qu’est-ce que je vais découvrir ?

Les stratégies de lecture sont des outils très efficaces, à condition de les utiliser au bon moment. Voici des stratégies à utiliser AVANT , PENDANT et APRÈS tes lectures.

FAIS DES INFÉRENCES

Que révèle cet indice ?

IDENTIFIE LES ÉLÉMENTS ESSENTIELS

• Qu’est-ce que je cherche ?

• Surligne les mots-clés importants pour te laisser des points de repère et retrouver facilement ces informations après ta lecture.

FAIS DES HYPOTHÈSES

Quelle sera la suite ?

TROUVE

LE SENS DES MOTS INCONNUS

Qu’est-ce que ça veut dire ?

CRÉE DES IMAGES DANS TA TÊTE

Comment est-ce que je m’imagine ce que je lis ?

ARRÊTE-TOI ET RETOURNE EN ARRIÈRE

Ai-je compris ce que je viens de lire ?

RÉSUME ET ORGANISE

Qu’est-ce que je viens de lire ?

Texte littéraire : Résume les actions importantes qui font avancer l’histoire dans la marge. Texte courant : Résume les idées principales des paragraphes dans la marge.

RÉFLÉCHIS À TA LECTURE

Ai-je apprécié ma lecture ?

APPRÉCIER (JUGEMENT CRITIQUE)

Les questions d’appréciation permettent de vérifier si tu peux porter un jugement objectif sur tes lectures. Pour bien répondre à ces questions, évalue le texte selon un ou plusieurs critères d’appréciation. Il existe plusieurs bonnes réponses aux questions d’appréciation, mais elles doivent se baser sur des critères précis et être justifiées par le texte.

LES CRITÈRES D’APPRÉCIATION

Voici quelques critères d’appréciation ainsi que des exemples de questions à te poser pour développer ton jugement critique.

Pour tous les types de textes

• Est-ce que les mots utilisés sont riches, évocateurs, trop difficiles, familiers ?

LE VOCABULAIRE

LES PROCÉDÉS D ÉCRITURE

Pour les textes littéraires

• Le vocabulaire permet-il de comprendre le texte, de lui donner une atmosphère particulière ?

• Est-ce que la façon d’écrire de l’auteur (figures de style, jeux de mots, descriptions, etc.) permet de bien imaginer ou de comprendre le texte, de toucher ou d’émouvoir ?

LES PERSONNAGES

L INTRIGUE

LE RÉALISME

LE GENRE ET L UNIVERS

Pour les textes courants

LE SUJET ET LES INFORMATIONS

L ORGANISATION

• Les personnages sont-ils bien décrits, attachants, stéréotypés, ennuyeux ?

• Est-ce possible de s’identifier aux personnages ?

• Est-ce que l’histoire est originale, prévisible, surprenante, ennuyante ?

• Est-ce que l’intrigue donne le gout de poursuivre la lecture ou laisse indifférent ?

• Est-ce que le thème abordé est intrigant ?

• Le récit est-il vraisemblable et pourrait-il réellement arriver ?

• Est-il plutôt invraisemblable ?

• Quelles caractéristiques de l’histoire permettent de la classer dans un genre spécifique (policier, légende, fantasy, romance, horreur, etc.) ?

• Est-ce que le texte se démarque des autres récits du même univers ?

• Est-ce que le sujet est captivant ?

• Les informations sont-elles intéressantes ? Sont-elles faciles à comprendre et adaptées à leur public ?

• Est-ce que les aspects sont pertinents ?

• Le texte est-il bien organisé, séparé en aspects et sous-aspects, ou à l’aide d’intertitres ?

• Est-ce que la façon dont le texte est présenté donne le gout de le lire et facilite sa compréhension ?

LES STRATÉGIES D’ÉCRITURE

Plusieurs stratégies d’écriture efficaces existent pour t’aider à bien communiquer à l’écrit. Voici des stratégies à utiliser à chaque étape de la rédaction d’un texte, soit la PLANIFICATION , la VERSION PROVISOIRE , la RÉVISION et la VERSION DÉFINITIVE .

AVANT D ÉCRIRE, PRÉPARE-TOI.

ÉTAPE 1 LA PLANIFICATION

PRÉCISE TON INTENTION

• Pourquoi écris-tu ? Quel est le sujet ?

• Pour qui écris-tu ? Qui est le destinataire ?

• Quelles consignes dois-tu respecter (nombre de mots, genre de texte, etc.) ?

LIS ET RELIS TON TEXTE. À CHAQUE LECTURE, APPORTE-LUI DES AMÉLIORATIONS !

ÉTAPE 3 LA RÉVISION

VÉRIFIE LA COHÉRENCE DE TON TEXTE

• As-tu respecté l’intention d’écriture ?

• As-tu suivi ton plan ? Tes idées sont-elles bien ordonnées ?

• Ton texte a-t-il du sens ?

• Les temps de verbes sont-ils bien harmonisés ?

• As-tu utilisé des organisateurs textuels au début des paragraphes ?

• As-tu utilisé des marqueurs de relation entre les phrases ?

ENRICHIS ton TEXTE

• Ton vocabulaire est-il varié, précis et juste ?

• As-tu utilisé des procédés de reprise ?

CORRIGE TON TEXTE

• Applique les clés de correction que tu as apprises ou celles qui sont fournies dans ton code grammatical.

• Pour t’assurer de faire une correction efficace, relis ton texte à l’envers en lisant les phrases en commençant par la dernière !

FAIS UN REMUE-MÉNINGE

• Que connais-tu sur le sujet ?

• Qu’est-ce qui te vient en tête quand tu penses à ton sujet ?

PRÉPARE UN PLAN

• Quelles idées de ton remue-méninge sont les plus pertinentes ?

• Comment peux-tu les regrouper et les ordonner ?

C EST LE TEMPS D ÉCRIRE !

ÉTAPE 2 LA VERSION PROVISOIRE

DÉVELOPPE TES IDÉES ET FAIS DES LIENS

• Quels détails ou e xemples peux-tu utiliser ?

• Quels liens peux-tu faire entre les phrases ?

TIENS COMPTE DE TON PLAN

• Respectes-tu la structure de ton plan ?

• Divises-tu tes paragraphes correctement ?

RETRANSCRIS TON TEXTE AU PROPRE !

ÉTAPE 4 LA VERSION DÉFINITIVE

FAIS UNE RELECTURE

• Ton texte est-il facile à comprendre ?

• Ton écriture est-elle lisible ?

• As-tu oublié de retranscrire quelque chose ?

Que ce soit en situation de prise de parole ou d’écoute, l’utilisation de stratégies favorise une meilleure communication. En voici quelques-unes.

LA PRISE DE PAROLE

LES STRATÉGIES DE COMMUNICATION AVANT

PLANIFIE LA SITUATION DE COMMUNICATION

• Questionne-toi sur l’objectif de ta communication et sur la manière de l’atteindre.

- Que vas-tu apprendre à ton auditoire ?

- Comment pourrais-tu le divertir, le sensibiliser ou le convaincre ?

• Prends en compte les caractéristiques de ta communication.

- Combien de personnes seront présentes ? Quels sont leurs champs d’intérêt et leurs connaissances ?

- Quelle sera la distance entre toi et la personne la plus éloignée ?

• Tiens compte de ton objectif de communication et des caractéristiques de ton auditoire.

- Quel type de vocabulaire et de registre de langue vas-tu utiliser ?

- Correspondent-ils à ton intention de communication et à ton auditoire ?

Astuce

N’apprends pas ton texte par cœur. Si tu le récites, tu seras occupé à te le rappeler, et ton intonation deviendra monotone. Cela pourrait rendre ta présentation ennuyante pour ton auditoire.

PRATIQUE-TOI !

Impossible de savoir si ta présentation durera bien le temps requis ou si des mots posent problème si tu n’as jamais répété à voix haute !

Attention Ne garde pas ton aide-mémoire dans tes mains durant ta prise de parole. Tu auras tendance à le manipuler pendant que tu parles, ce qui peut être déconcentrant.

CONSTRUIS UN AIDE-MÉMOIRE

• Note sur un carton les mots-clés de ton exposé. Cet aide-mémoire ne devrait pas contenir de phrases (ou très peu et très courtes). En n’utilisant que des mots-clés, tu repèreras plus rapidement ce que tu cherches, et tu pourras enchainer facilement.

• Ton aide-mémoire devrait contenir :

- la structure de ton exposé (ex. : l’introduction, les thèmes, la conclusion). Au besoin, tu peux ajouter quelques mots-clés sous les grands thèmes de ton exposé ;

- des mots spécifiques que tu veux t’assurer d’utiliser ;

- des mots sur lesquels tu butes, que tu oublies souvent quand tu t’exerces ou qui te permettent de te sortir d’un trou de mémoire.

CRÉE UN SUPPORT VISUEL

• Prépare un support visuel pour ton auditoire. Le texte doit être lisible.

- La police d’écriture doit être claire et d’une taille d’au moins 30 points afin qu’elle soit facile à déchiffrer, même pour les personnes les plus éloignées de ton support.

- Pour faciliter la lecture, on devrait choisir une couleur d’écriture foncée sur un fond pâle ou une couleur d’écriture pâle sur un fond foncé.

• Ton support ne remplace pas ta présentation orale. Chaque page doit :

- contenir très peu de texte pour éviter que l’auditoire la lise au lieu d’écouter ;

- présenter un seul aspect pour ne pas être surchargée.

PENDANT

Astuce

Utilise, lorsque c’est possible, des illustrations plutôt que des mots.

ÉVITE LES « EUH... ». TU POURRAIS

DONNER L IMPRESSION QUE TU ES PERDU, HÉSITANT OU PEU SÛR DE CE QUE TU AFFIRMES.

Astuce

Varie le volume de ta voix ! En parlant un peu moins fort, tu obliges l’auditoire à être plus attentif et à te regarder pour être certain de tout comprendre, de ne rien manquer. Parler plus fort crée un effet de surprise qui fait réagir l’auditoire.

CAPTE L’ATTENTION DE TON AUDITOIRE

• Quand tu prends la parole devant un auditoire, tu dois capter son attention afin qu’il s’intéresse à ce que tu veux communiquer. Cela te donnera de la confiance.

• Un auditoire captivé se reconnait par certains signes.

- Il réagit à ce que tu dis : il hoche la tête, rit, a des expressions faciales variées.

- Il te suit du regard lorsque tu te déplaces.

- Il a une position d’écoute engagée.

• Tu peux utiliser différents moyens pour captiver ton auditoire.

- Varie ton débit, ton volume et ton intonation.

- Bouge : en te déplaçant, tu forces l’auditoire à te suivre du regard. Il a donc une posture d’écoute plus active. Aussi, en faisant des gestes avec tes mains, tu sembles plus à l’aise et plus naturel. Cependant, il faut savoir doser : trop de mouvements peut finir par agacer.

- Regarde ton auditoire : plus tu le regardes, plus il se sent obligé de te regarder lui aussi. Il s’établit alors un contact visuel qui permet d’aller chercher son attention. Si tu brises ce contact visuel avec ton auditoire trop souvent ou trop longtemps, il pourrait être porté à regarder ailleurs et ainsi à être distrait.

L’ÉCOUTE AVANT PENDANT

ACTIVE TES CONNAISSANCES ANTÉRIEURES

• Réfléchis au sujet qui sera abordé. Te préparer t’aidera à faire des liens et à comprendre ce qui sera dit.

ADOPTE UNE ATTITUDE D’OUVERTURE

• Durant un échange, respecte l’opinion de ton interlocuteur ou de ton interlocutrice, même si tu n’es pas de son avis. Essaie de comprendre les arguments exposés et questionne les points de vue que tu ne comprends pas ou que tu ne partages pas.

PRENDS DES NOTES

• Écris des mots-clés pour retenir les informations qui t’intéressent.

APRÈS

FAIS UNE SYNTHÈSE

• Résume les informations pour dégager les idées essentielles. Par exemple, regroupe les informations selon des thèmes ou utilise des images ou des mots-clés.

PRENDS UNE POSTURE D’ÉCOUTE

• Installe-toi dans une position confortable afin de favoriser ton écoute et, par le fait même, ta compréhension.

VÉRIFIE TA COMPRÉHENSION

DES PROPOS

• Au besoin, fais répéter ou reformuler ce qui a été dit.

UTILISE LE LANGAGE NON VERBAL

• Montre des signes d’attention, d’accord ou de désaccord. Cela donne de l’information importante à l’émetteur sur la réception et la transmission de son message.

TYPES ET GENRES DE TEXTES

Contes et légendes, récits historiques et articles scientifiques : ce ne sont que quelques exemples de la grande variété de textes que tu pourras lire en français cette année. Dans cette section, tu verras les caractéristiques de trois types de textes ainsi que les genres dans lesquels on peut les rencontrer. Bonnes découvertes !

LES RÉCITS ORAUX

Conte, mythe et légende

QU’EST-CE QUE LES RÉCITS ORAUX ?

Durant une longue période de l’humanité, très peu de gens savaient lire et écrire. C’est au moyen de la tradition orale que l’on a raconté et transmis nos récits de génération en génération. Ces histoires forment ce que l’on appelle les récits oraux. Parmi les genres les plus connus, on retrouve le conte, la légende et le mythe.

Les caractéristiques du genre

• Les récits oraux étant faits pour être racontés, ils sont généralement très courts.

• Ces récits ont été transmis par la parole et ont traversé le temps. Il est donc souvent impossible d’identifier leur véritable auteur. Par exemple, on estime qu’il existe plus de 1 500 versions de Cendrillon.

DES

RÉCITS

ORAUX

À DÉCOUVRIR

Envie de t’évader dans des univers palpitants ? Voici des œuvres inspirées de récits oraux qui te plairont assurément !

Ce roman revisite le conte Laprincesseaupetitpois et nous plonge dans l’histoire d’un homme résolu à trouver une épouse. Pour cela, il convie plusieurs prétendantes à relever un défi singulier : passer la nuit au sommet d’une pile de matelas dans une chambre du château. Au matin, celles-ci devront répondre à une question dont la réponse permettra au Lord de faire son choix.

Jos Montferrand est un légendaire homme fort québécois, rendu célèbre par ses exploits. Cependant, même une légende n’échappe pas au temps qui passe. Devenu vieux, il se lance à la recherche d’un miraculeux remède censé pouvoir ler’mettresu’lpiton après ses lendemains de veille : la poutine !

La lecture de ce roman mythique nous plonge dans l’univers de Kilan, qui a hérité du « sale petit caractère » d’une de ses mères, la déesse de la colère. Expulsé de l’Olympe, il se retrouve à errer sur la Terre. Sur son chemin, il croise la princesse Alézia qu’il devra sauver de la fureur du grand Chronos pour rétablir l’ordre du monde.

Les caractéristiques du

CONTE MERVEILLEUX

Particularité : Ce type de conte comprend des éléments merveilleux, comme des créatures imaginaires et de la magie. Tous ces éléments semblent tout à fait normaux aux yeux des personnages.

ICI, ON PRÉSENTE LE CONTE MERVEILLEUX, AUSSI NOMMÉ CONTE DE FÉES. IL EXISTE D’AUTRES TYPES DE CONTES : FANTASTIQUE, POPULAIRE, RÉALISTE, PHILOSOPHIQUE, ETC.

Lieu : Il prend généralement place dans un lieu imaginaire et imprécis, comme une contrée éloignée, un quelconque royaume ou une forêt maléfique.

Époque : Il se déroule dans un passé lointain et à une époque peu définie (« Il y a fort longtemps… », « Il était une fois… »).

Objectif : Il fait passer un message grâce à une morale ou une leçon de vie.

Les caractéristiques du

Particularité : Le mythe met en scène des divinités.

Lieu : Il prend souvent place à la fois sur la Terre et dans un autre monde (l’Olympe, Asgard, etc.).

Époque : Il se déroule à l’origine de la création du monde, avant même que certains phénomènes existent.

Objectif : Il explique l’origine d’un phénomène, comme la création des saisons, d’un lieu, d’un évènement, de caractéristiques humaines, etc.

Les caractéristiques de la

Particularité : La légende raconte une histoire en partie réelle à laquelle s’ajoutent des éléments surnaturels, comme des esprits ou des démons. Ces éléments sont perçus comme anormaux et effrayants par les personnages du récit.

Lieu : Elle prend place dans un lieu précis et connu, par exemple sur le lac Memphrémagog, dans le village de Saint-Élie-de-Caxton, etc.

Époque : Elle se déroule dans un passé assez lointain par rapport au présent du lecteur.

Objectif : On nous raconte une légende comme s’il s’agissait d’une histoire vraie. La légende sert souvent à expliquer quelque chose comme l’origine d’une tradition ou le nom d’un lieu, ou encore à faire peur à l’auditoire afin de décourager certains comportements souvent liés à des aspects religieux.

LA LÉGENDE DE MEMPHRÉ, LE MONSTRE DU LAC MEMPHRÉMAGOG, EST RACONTÉE DEPUIS PLUS DE 200 ANS.

Le conte étiologique

Très similaire au mythe, le conte étiologique a pour but d’expliquer l’origine d’un phénomène. Toutefois, contrairement au mythe, on n’y retrouvera pas nécessairement de divinités.

Bon à savoir
LÉGENDE
MYTHE

bserve bien !

Au commencement du monde, tout n’était que vide et béance. Ce vide est ce que les Grecs appellent le « Chaos ». Rien n’existe, et c’est pourtant de ce Chaos que vont naître les deux autres grandes divinités constitutives de notre univers : Gaïa et Eros.

À peine apparue, Gaïa donne naissance à Ouranos, le Ciel couvert d’étoiles, à Ouréa, les Montagnes, et à Pontos, le Flot marin. La Terre se met donc lentement en place, baignée par la mer, surmontée de montagnes et ceinte par Ouranos qui la recouvre entièrement. Mais Ouranos, le Ciel, est tyrannique. Loin de laisser la Terre respirer librement, il pèse de tout son poids sur elle et l’encercle, si bien que Gaïa porte bientôt les premiers enfants de leur union.

LANOË, Anne et DUSSUTOUR, Alice (2020). Femmes libres de la mythologie: 12 portraits qui nous inspirent. Éditions Fleurus.

À ton tour

Le mythe se déroule à l’origine de la création du monde.

Il met en scène des divinités.

On explique ici l’origine du monde.

1 Lis l’extrait suivant. Relève les caractéristiques propres à la légende et remplis le tableau en donnant des preuves tirées du texte.

Il existe un endroit, un lieu maudit, tout juste en haut de la Manouane dans le nord du Québec, où les chasseurs, draveurs et bûcherons refusaient systématiquement de se rendre. Nommé le lac des Tombeaux, ou le lac du tombeau, ce plan d’eau maudit fut le théâtre en 1870 de la découverte macabre de centaines de squelettes humains qui jonchaient ses rives. D’infortunés témoins, de malchanceux curieux et d’imprudents aventuriers racontent avoir vu les squelettes de cette malheureuse communauté sortir de leurs tombeaux de terre et de mousse afin de se réunir et d’exécuter sous la lune des danses païennes.

SICARD, L. P. (2024). Les légendes terrifiantes d’ici: Les squelettes du lac des Tombeaux. Éditions Scarab.

Caractéristiques de la légende

Présente des éléments surnaturels.

Prend place dans un lieu réel et précis.

Se déroule dans le passé.

Preuves tirées du texte

LE SCHÉMA NARRATIF

Le schéma narratif représente la structure d’un récit en cinq parties.

LE SCHÉMA NARRATIF

1 LA SITUATION INITIALE (S.I.)

C’est le début de l’histoire. Dans cette partie, la situation est en équilibre. On y présente des éléments importants comme le personnage principal, ce qu’il est en train de faire, le temps et le lieu de l’histoire. Elle répond généralement aux questions : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ?

3 LE DÉROULEMENT (DÉR.)

2 L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR (É.D.)

C’est un problème qui brise l’équilibre du début et déclenche l’intrigue en donnant une quête (un objectif, une mission) au personnage principal. Il peut s’agir d’une situation à régler, de l’arrivée d’un personnage, d’un évènement inattendu, etc. L’élément déclencheur est souvent introduit par des mots comme tout à coup, soudain, etc.

Il présente les péripéties de l’histoire. Il s’agit d’une suite d’actions et d’évènements qui font avancer l’histoire dans le but de régler le problème ou la quête.

4 LE DÉNOUEMENT (DÉN.)

Il présente la façon dont le personnage réussit ou non à régler le problème posé dans l’élément déclencheur ou à accomplir sa quête.

5 LA SITUATION FINALE (S.F.)

Elle montre de quelle façon le dénouement a changé la vie des personnages. L’équilibre initial est rétabli ou c’est le début d’un nouvel équilibre. Cette partie est parfois absente.

La bande dessinée ci-dessous représente un conte que tu connais peut-être : Les trois petits cochons. Observe comment il respecte le schéma narratif.

CONTE

1 Voici un mythe appartenant à la mythologie grecque. Analyse-le afin de dégager son schéma narratif.

Prométhée, un Titan, a été envoyé sur Terre afin d’y créer les hommes pour que ceux-ci distraient les dieux, qui s’ennuient dans l’Olympe. Développant de l’affection pour ses créations, il décide un jour de voler à Zeus le feu afin de l’offrir aux hommes qui vivaient jusqu’alors dans des conditions misérables. Zeus ne tarde pas à constater ce qu’on lui a dérobé. Plongé dans une colère sourde, il décide de se venger de Prométhée et des hommes. Il façonne alors la première femme, Pandore, à qui il donne une beauté sans pareille. Avant de l’envoyer sur Terre, il lui remet une boite qu’il lui recommande de garder bien fermée sans toutefois lui révéler ce qu’elle contient. Il présente ensuite Pandore à Épiméthée, le frère de Prométhée, à qui il offre sa main. Subjugué par la beauté de Pandore, celui-ci accepte, même si son frère l’a bien averti de se méfier des cadeaux de Zeus. Les deux vivent heureux et savourent leur bonheur. Mais curieuse, Pandore peine à résister à l’envie de découvrir ce qui se cache dans la boite. Un jour, n’y tenant plus, elle l’ouvre. En sortent alors tous les maux de l’humanité tels que la guerre, la maladie, la souffrance et la misère, qui se répandent sur Terre et affligent les humains. Réalisant son erreur, elle referme la boite, juste avant que l’espoir ne s’en échappe. Zeus obtient alors sa vengeance sur les hommes et il ne lui reste qu’à trouver un moyen de punir Prométhée.

Les Éditions CEC inc.

1 LA SITUATION INITIALE

Ouvrir une boite de Pandore

Savais-tu que l’expression ouvrir une boite de Pandore signifie « déclencher une série d’évènements malheureux » ? Elle provient de ce my the !

2 L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR

3 LE DÉROULEMENT

1re péripétie :

2e péripétie : Zeus lui offre une boite qu’il lui conseille de ne jamais ouvrir.

3e péripétie :

4 LE DÉNOUEMENT

5 LA SITUATION FINALE

Bon à savoir MYTHE

LES PERSONNAGES

Dans un récit, les caractéristiques attribuées aux personnages sont regroupées en quatre catégories.

CARACTÉRISTIQUES IDENTITAIRES

Comment s’appelle le personnage ?

Quelles informations trouverait-on dans son passeport ?

Son nom, son âge, son genre, sa nationalité, sa langue, etc.

CARACTÉRISTIQUES PhYSIQUES

Qu’est-ce qu’on peut percevoir (voir, entendre, toucher, sentir) au contact de ce personnage ?

Sa taille, son poids, sa voix, sa démarche, ses particularités physiques (tatouages, cicatrices), son parfum, sa couleur de chevelure, de peau, d’yeux, etc.

Ces caractéristiques sont souvent clairement mentionnées dans le texte. Parfois, on peut aussi les déduire à partir d’autres informations comme ses actions, ses réactions ou le point de vue d’autres personnages.

À partir de l’extrait de cette légende, les lecteurs peuvent relever les caractéristiques du personnage mis en scène par l’auteur et ainsi bien saisir qui il est. bserve bien !

LÉGENDE

CARACTÉRISTIQUES PSYCHOLOGIQUES

Quelle est la personnalité de ce personnage ?

Ses qualités, son tempérament, ses gouts, ses désirs, ses valeurs, ses croyances, etc.

UNE ÉMOTION PASSAGÈRE N’EST PAS UNE CARACTÉRISTIQUE PSYCHOLOGIQUE.

CARACTÉRISTIQUES SOCIALES

Quelle place ce personnage occupe-t-il dans sa communauté, sa société ? Quels sont ses rapports avec son environnement ?

Son emploi, ses activités, sa situation économique (classe sociale), son statut matrimonial (célibataire, marié, veuf, divorcé), son statut familial, etc.

Hector Nestor était un fier capitaine à l’allure noble. Jeune homme courageux, il avait affronté mille tempêtes sur toutes les mers du monde. Il était issu d’une famille bourgeoise de l’île aux Coudres, qui voyait d’un mauvais œil le fait qu’il aimât tant la mer ; elle aurait préféré qu’il devînt un marchand prospère. Mais le fougueux fils de la bourgeoisie avait trop soif d’aventures et de découvertes. Il avait besoin de la brise du grand large pour respirer.

SAVAGE, Michel (2021). Le Québec en contes et légendes. Modus Vivendi, p. 68.

Caractéristiques identitaires

Nom : Hector Nestor Âge : Jeune

Sexe : Homme

Nationalité : Québécois (vient de l’île aux Coudres)

Caractéristiques psychologiques

Qualités : Fier, courageux

Tempérament : Fougueux, a soif d’aventures et de découvertes

Caractéristiques physiques

Apparence : Allure noble

Caractéristiques sociales

Emploi : Capitaine

Statut social : Vient d’une famille bourgeoise (riche)

BOITE À

LE LEXIQUE DES CARACTÉRISTIQUES

PSYCHOLOGIQUES

Les caractéristiques psychologiques sont pleines de nuances. En maitrisant le vocabulaire pour les identifier, tu pourras les nommer avec plus de précision. Voici une liste de caractéristiques psychologiques présentées en paires opposées.

Affectueux / Froid

Altruiste / Égoïste

Ambitieux / Désintéressé

Attentif / Distrait

Audacieux / Prudent

Autonome / Dépendant

Capricieux / Raisonnable

Compétitif / Coopératif

Confiant / Méfiant

Courageux / Lâche

Crédule / Critique

Cultivé / Ignare

À ton tour

Curieux / Blasé

Discret / Excessif

Distrait / Concentré

Docile / Rebelle

Doux / Cruel

Émotif / Rationnel

Énergique / Apathique

Galant / Rustre

Généreux / Égoïste

Habile / Maladroit

Honnête / Menteur

Humble / Prétentieux

Indulgent / Rancunier

Jovial / Maussade

Juste / Inéquitable

Loyal / Opportuniste

Mature / Puéril

Meneur / Suiveur

Méticuleux / Négligent

Naïf / Sceptique

Optimiste / Pessimiste

Organisé / Désordonné

Pacifique / Agressif

Patient / Irritable

Poli / Grossier

Profiteur / Dévoué

Réfléchi / Spontané

Résilient / Fragile

Respectueux / Méprisant

Responsable / Irresponsable

Sage / Téméraire

Serein / Nerveux

Sincère / Hypocrite

Vaillant / Fainéant

Utilise deux mots du lexique ci-dessus pour décrire les caractéristiques psychologiques de ces personnages du conte Le Petit Chaperon rouge. Puis, justifie ta réponse à l’aide d’exemples tirés de l’histoire.

LE GRAND MÉCHANT LOUP

Mots du lexique

Justification

LE PETIT CHAPERON ROUGE

Les personnages selon les genres

Les récits issus de la tradition orale présentent des personnages qui ont des caractéristiques bien distinctes.

CONTE

• Les personnages sont stéréotypés (chevalier courageux, dragon féroce) et manichéens (bons ou méchants).

• Plusieurs contes présentent des animaux anthropomorphes (qui ont des formes et des caractéristiques humaines).

• On y retrouve des créatures fantastiques, comme des sorcières, des dragons et des fées.

MYTHE

• La plupart des personnages présents dans les mythes sont des divinités (Zeus, Hadès, Odin, Loki, Osiris, Isis…).

• On y rencontre aussi des humains qui ont reçu un don d’un dieu et des demi-dieux (issus de l’union d’un dieu et d’un humain).

• Les mythes présentent plusieurs créatures imaginaires comme : - des animaux chimériques qui ont un corps composé de parties de différents animaux ;

- des hommes-bêtes qui sont mi-humains, mi-animaux ;

- des monstres.

LÉGENDE

• La légende met en scène des êtres humains normaux afin de rendre l’histoire réaliste. Certaines légendes portent même sur des personnes ayant réellement existé.

• Les légendes comprennent souvent des créatures fantastiques : diable, loup garou, fantôme, etc.

Bon à savoir

Dans les légendes québécoises, on trouve parfois des personnages aux caractéristiques exceptionnelles comme les hommes forts.

ton tour

1 Relève les caractéristiques des personnages dans chaque extrait et classe-les dans le tableau qui les accompagne.

a)

Attention Il faut déduire certaines caractéristiques à l’aide des indices du texte.

Barbe bleue, car c’était son nom, possédait de nombreuses terres et un très grand nombre de maisons, de fermes et de dépendances. C’était un homme cruel dont les seules passions étaient la chasse et la guerre. Il était grand et avait belle allure, cependant, curieusement, ses cheveux et sa barbe étaient de couleur bleu foncé, ce qui lui donnait un aspect terrifiant. Pour ces raisons, dans le pays, aucune femme ne voulait l’épouser.

SICARD, L.P. (2015). Barbe Bleue: d’après le conte original de Charles Perrault. Éditions ADA, p. 8.

Caractéristiques identitaires

Caractéristiques physiques Caractéristiques psychologiques Caractéristiques sociales

b)

Le palais du dieu marin étincelait d’or dans les eaux profondes et calmes d’une île. Poséidon y vivait en compagnie de la reine Amphitrite. Il quittait parfois les fonds sablonneux : la mer s’ouvrait alors pour laisser passer son char. […] Ses déplacements n’étaient pas toujours de bon augure. Le dieu était assez irritable. Au plus fort de ses colères, il surgissait des flots en brandissant son trident.

POUZADOUX, Claude (2010). Contes et légendes, la mythologie grecque. Éditions Nathan, p. 21.

Caractéristiques identitaires

Caractéristiques physiques Caractéristiques psychologiques Caractéristiques sociales

c)

Cet homme faisait le bien. Oui, Jos Montferrand, Joseph Favre de son vrai nom, qui naquit à Montréal en 1802, n’aurait pas fait de mal à une mouche. En revanche, son physique imposant et sa force herculéenne lui ont servi plus d’une fois à “ redresser les torts ”, comme on disait à l’époque. Fils d’un marchand de fourrure, ce colosse de six pieds et quatre pouces vouait un amour inconditionnel à sa mère et à la Sainte Vierge. On pouvait s’imaginer qu’il s’agissait d’un ivrogne avide de bagarre, mais il n’en était rien. Sa sobriété et sa dévotion faisaient de lui un homme calme et pacifique.

GENDRON, Gaston (2013). Les grandes légendes du Québec. Les Éditions Caractère, p. 107.

Caractéristiques identitaires

Caractéristiques physiques Caractéristiques psychologiques Caractéristiques sociales

LÉGENDE

TA TÂCHE Lis le conte merveilleux suivant pour relever les éléments du texte narratif.

Pour ce faire :

1 Lis la mise en contexte.

2 Porte attention aux personnages ainsi qu’aux éléments du schéma narratif.

3 Réponds aux questions.

CONTE

Cendrillon

des frères Grimm

[…]

DE LECTURE L’ATELIER

TEXTE 1

Mise en contexte

Après la mort de son épouse, un homme se remarie avec une femme méchante et autoritaire qui a deux filles, tout aussi cruelles qu’elle. Celles-ci forcent la fille du nouveau marié, née d’un précédent mariage, à devenir servante et à dormir dans les cendres du foyer. Comme elle est toujours sale, elles la surnomment Cendrillon.

Il arriva qu’un jour son père, allant à la foire, demanda à ses deux belles-filles ce qu’elles voulaient qu’il leur rapportât.

— De belles robes, dit l’aînée.

— Des perles et des diamants, dit la cadette.

— Et toi, Cendrillon, que veux-tu ?

— Que vous me coupiez la première branche qui, à votre retour, touchera votre chapeau.

[…]

De retour au logis, il donna à ses belles-filles les objets qu’elles avaient désirés, et à Cendrillon [une] branche de coudrier. Après l’avoir remercié, celle-ci s’en fut à la tombe de sa mère, planta la branche et l’arrosa de ses larmes. La branche crût bientôt et devint un arbre superbe.

Trois fois par jour Cendrillon allait prier et pleurer sous son ombre, et chaque fois voletait un petit oiseau qui lui jetait tout ce qu’elle demandait.

POSE-TOI DES QUESTIONS

As-tu déjà entendu l’histoire de Cendrillon ? Rappelle-toi ce dont tu te souviens à propos de ce conte.

FAIS DES HYPOTHÈSES

Cendrillon fait une demande plutôt inusitée. À quoi lui servira cette branche à ton avis ? TROUVE LE SENS

DES MOTS INCONNUS

Le verbe crût vient de l’infinitif croitre. Sais-tu ce que ce mot signifie ?

FAIS DES INFÉRENCES

Quelles caractéristiques psychologiques peuvent être attribuées à Cendrillon et à ses belles-sœurs grâce à leur comportement ?

Cendrillon : Belles-sœurs :

Or, il advint que le roi fit préparer une grande fête qui devait durer trois jours. Il y convia toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût faire choix d’une épouse. En apprenant qu’elles étaient de ce nombre, les deux sœurs ne se sentirent pas de joie ; elles appelèrent Cendrillon et lui dirent :

— Arrange bien nos cheveux, cire nos souliers et attache nos boucles : nous allons à la fête que le roi donne au château.

Cendrillon obéit, mais en pleurant ; elle aurait bien voulu aller au bal, et elle supplia sa belle-mère de lui en donner la permission.

[…]

— J’ai laissé choir un plat de lentilles dans les cendres : si dans deux heures tu les as ramassées, tu pourras sortir.

Cendrillon s’en alla au jardin et dit :

Gentils pigeons, tourterelles, et vous tous, oiselets qui volez par les airs, accourez et m’aidez à chercher.

Les bonnes au pot, Les autres, au bec !

Deux blancs pigeons entrèrent dans la cuisine par la fenêtre puis arrivèrent les tourterelles et tous les autres menus oiseaux, et ils quêtèrent dans les cendres.

[…] En moins d’une heure, ils eurent fini et s’envolèrent.

[…]

TROUVE LE SENS

DES MOTS INCONNUS

Que signifie l’expression rougir de quelqu’un ?

Quel type de caractéristiques de Cendrillon séduit le prince ?

Identitaires

Psychologiques

Physiques

Sociales

Cendrillon, toute joyeuse, apporta alors les plats à sa belle-mère. Elle se figurait qu’elle pourrait se rendre au bal, mais la marâtre lui dit :

— C’est inutile, tu ne viendras pas avec nous ; tu n’as pas de robe, tu ne sais pas danser et nous rougirions de toi.

Sur quoi elle tourna le dos et partit avec ses deux insolentes filles. Une fois seule à la maison, Cendrillon s’en fut à la tombe de sa mère, sous le coudrier, et dit :

Petit arbre, balance-toi et secoue-toi, Jette de l’or et de l’argent sur moi !

L’oiselet alors lui donna une robe d’or et d’argent avec des pantoufles brodées d’or et de soie.

Elle mit la robe et alla à la fête ; ni ses sœurs ni sa belle-mère ne la reconnurent : elles crurent voir une princesse étrangère, tant elle était éblouissante dans sa robe magnifique. […]

Le fils du roi alla au-devant de la dame inconnue, lui offrit la main et dansa avec elle. Il ne voulut même pas en faire danser d’autres ce jour-là ; il garda toujours la main de la jeune fille, et, quand on la venait inviter, il répondait :

— Celle-ci danse avec moi.

Après avoir dansé jusqu’au soir, elle songea à se retirer.

— Je vais vous reconduire, lui dit le prince.

Il brûlait de savoir qui était cette charmante jeune fille ; mais elle s’échappa et sauta dans le pigeonnier. Le prince attendit l’arrivée du père et lui montra l’endroit où s’était cachée l’étrangère.

« Si c’était Cendrillon ! » se dit le père. Il fit apporter une hache, brisa le pigeonnier et n’y trouva personne. […]

Cendrillon était descendue rapidement de l’autre côté et avait couru au coudrier. Aussitôt, ôtant sa belle robe, elle l’avait déposée sur la tombe où l’oiseau la reprit […].

La fête continua le lendemain, et, lorsque son père, sa mère et ses belles-sœurs furent partis, la jeune fille s’en alla sous le coudrier :

Petit arbre, balance-toi et secoue-toi, Jette de l’or et de l’argent sur moi !

L’oiselet alors lui fit don d’une robe plus étincelante encore que la précédente et, quand elle apparut dans le bal, parée de cette robe, chacun fut émerveillée de sa beauté.

Le prince, qui l’attendait, la prit aussitôt par la main et ne dansa qu’avec elle. Lorsqu’on s’approchait pour l’inviter, il disait :

— Celle-ci danse avec moi.

Le soir venu, elle parla de s’en retourner, et le fils du roi lui offrit de l’accompagner, afin de voir où elle irait ; mais elle lui échappa dans le jardin, derrière la maison.

Il s’y trouvait un superbe poirier tout couvert de belles poires. Cendrillon y grimpa leste comme un écureuil, si bien que le prince ne sut pas où elle s’était cachée. Il attendit pourtant le retour du père et lui dit :

L’étrangère m’a encore échappé, et je crois bien qu’elle a grimpé sur le poirier.

« Si c’était Cendrillon ! » se dit de nouveau le père. Il envoya quérir une hache et coupa l’arbre ; mais on n’y trouva personne. […]

FAIS DES HYPOTHÈSES

Selon toi, pourquoi Cendrillon tient-elle à s’enfuir alors qu’il est évident qu’elle plait au prince ?

FAIS DES HYPOTHÈSES

Selon toi, le père serait-il heureux ou mécontent de découvrir qu’il s’agit de Cendrillon ?

TROUVE LE SENS

DES MOTS INCONNUS

Que signifie le mot poix ? Fie-toi au contexte pour le découvrir.

Le surlendemain, après avoir vu partir ses sœurs et ses parents, Cendrillon s’en alla à la tombe de sa mère et dit :

Petit arbre, balance-toi et secoue-toi, Jette de l’or et de l’argent sur moi !

L’oiselet alors lui jeta une robe d’une richesse telle que la jeune fille n’en avait pas encore vu de semblable, ainsi que des pantoufles en or.

Lorsqu’elle entra dans la salle du bal, tous restèrent muets d’admiration ; le prince ne dansa qu’avec elle seule, et, si quelqu’un l’invitait, il répétait :

— Celle-ci danse avec moi.

Quand vint le soir, elle voulut partir, et le fils du roi offrit de l’accompagner ; mais elle s’enfuit, si rapidement qu’il ne put suivre ses pas. Or, le prince s’était avisé d’un artifice : il avait ordonné qu’on mît de la poix sur l’escalier, et la pantoufle de Cendrillon y resta attachée. Le fils du roi s’en empara ; elle était tout en or, aussi charmante que mignonne.

Le jour suivant, il s’en alla chez le père de la fugitive et lui déclara qu’il prendrait pour femme celle qui pourrait chausser la pantoufle d’or. Les deux sœurs furent enchantées, car elles avaient le pied fort petit.

L’aînée s’en fut à sa chambre avec sa mère pour essayer la pantoufle ; mais comme la pantoufle était trop étroite, elle ne réussit pas à y faire entrer l’orteil. La mère alors lui tendit un couteau en disant :

— Coupe l’orteil : lorsque tu seras reine, tu n’iras plus à pied.

La jeune fille se coupa donc l’orteil et le pied put entrer ; ensuite, en cachant sa douleur, elle alla retrouver le prince. Celui-ci la prit en croupe comme sa fiancée et s’en fut avec elle. Mais quand le couple passa devant la tombe sous le coudrier, les deux pigeons, qui y étaient perchés, dirent ensemble : Rouck di gouck, rouck di gouck. Le soulier est rouge de sang, Le soulier n’est pas assez grand, La vraie fiancée est encore à la maison !

Le prince aussitôt jeta les yeux sur le pied de sa compagne et vit le sang qui sortait de la pantoufle. Il tourna bride, reconduisit la fausse fiancée à son père et demanda que la seconde sœur essayât la pantoufle d’or.

Celle-ci monta donc à sa chambre, et les cinq doigts du pied entrèrent sans peine dans la pantoufle, mais le talon était trop gros. Sa mère lui tendit le couteau et dit :

• Reproduction interdite

© 2025, Les Éditions CEC inc.

— Coupe le talon : lorsque tu seras reine, tu n’iras plus à pied.

La jeune fille se coupa un morceau du talon, fit entrer ainsi le pied dans la pantoufle et le montra au prince, qui prit sa fiancée en croupe et s’en fut. Mais quand on passa devant la tombe, les deux pigeons qui guettaient sur le coudrier répétèrent :

Rouck di gouck, rouck di gouck. Le soulier est rouge de sang, Le soulier n’est pas assez grand, La vraie fiancée est encore à la maison !

Et le prince baissa les yeux sur le pied de sa compagne, et vit le sang qui sortait de la pantoufle et qui tachait le bas blanc. Il tourna bride derechef et reconduisit chez elle la fausse fiancée.

— Ce n’est pas encore la fiancée que je veux, dit-il ; est-ce que vous n’avez pas une autre fille ?

[…] La belle-mère répondit :

— C’est impossible : elle est beaucoup trop malpropre pour se montrer.

Il exigea qu’on l’amenât et on alla prévenir Cendrillon. […]

Elle ôta son gros soulier, posa le pied gauche sur la pantoufle, appuya légèrement et se trouva chaussée à merveille. Elle regarda alors le fils du roi en face, il la reconnut et dit : Voici la vraie fiancée !

La belle-mère et ses filles pâlirent à la fois de peur et de colère. Mais le fils du roi prit la main de Cendrillon et l’emmena sur son cheval. Et quand le jeune couple passa devant le coudrier, les deux pigeons blancs s’écrièrent :

Rouck di gouck, rouck di gouck.

Dans le soulier pas de sang, Le soulier est assez grand, C’est la vraie fiancée qu’il mène à la maison !

[…]

Lorsque arriva le jour du mariage, les méchantes belles-sœurs se présentèrent pour prendre part au bonheur de Cendrillon. Au moment où le cortège entra dans l’église, comme l’aînée marchait à la droite et la cadette à gauche de Cendrillon, les pigeons leur piquèrent un œil à chacune.

La cérémonie terminée, quand on sortit, l’aînée se trouva à la gauche et la cadette à la droite, et les pigeons leur piquèrent l’autre œil ; et c’est ainsi qu’en restant aveugles toute la vie, elles expièrent leur perfidie et leur méchanceté.

Quelle caractéristique psychologique peut-on attribuer à la belle-mère et aux belles-sœurs en se basant sur leur comportement ?

À l’origine, les contes ne s’adressaient pas à un public aussi jeune qu’aujourd’hui, comme en témoignent les versions originales. Par exemple, lorsqu’elle marche, la petite sirène a les pieds en sang et a l’impression qu’on les lui transperce avec des couteaux. La méchante reine de Blanche-Neige, pour sa part, est condamnée à danser jusqu’à la mort dans des souliers en fer rougi.

1 Pour chaque caractéristique propre au conte, relève un exemple issu de Cendrillon qui permet d’affirmer que ce récit est un conte.

• Le conte se déroule dans un passé imprécis :

• Le conte se déroule dans un lieu imprécis :

• Le conte contient des éléments merveilleux :

2 Selon toi, à la ligne 28, pourquoi la belle-mère impose-t-elle un défi à Cendrillon pour l’autoriser à aller au bal, alors qu’elle n’a pas l’intention de lui permettre d’y aller ?

3 Selon toi, pourquoi Cendrillon tient-elle à aller au bal ?

4 Remplis le schéma narratif en plaçant le prince au centre du conte.

1 LA SITUATION INITIALE

Un bal est organisé pour que le prince choisisse son épouse.

3 LE DÉROULEMENT

1re péripétie :

2e péripétie :

2 L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR

3e péripétie : Il utilise un stratagème pour que la pantoufle reste collée lorsque Cendrillon veut partir.

4 LE DÉNOUEMENT

5 LA SITUATION FINALE

5 Qui sont les adjuvants et les opposants de Cendrillon dans cette histoire ?

Adjuvants

Opposants

T’AIDER, RETOURNE VOIR LA NOTION SUR LE SCHÉMA ACTANTIEL À LA PAGE 39.

6 Dans tes mots, explique l’argument que la belle-mère utilise pour convaincre ses filles de se mutiler le pied.

7 Cette version du conte de Cendrillon écrite par les frères Grimm diffère probablement de celle que tu connaissais. Qu’est-ce qui t’a surpris le plus dans cette version ? Justifie ta réponse en t’appuyant sur le texte.

8 À ton avis, quelle est la morale de ce conte ?

9 As-tu apprécié la lecture de ce conte ? Justifie ta réponse en t’appuyant sur un critère d’appréciation.

LA BOITE À

LE LEXIQUE DES ÉMOTIONS

QU’EST-CE QUE C’EST ?

Une émotion, contrairement à une caractéristique psychologique, est un état d’esprit temporaire provoqué par une situation ponctuelle. Une fois cette situation passée, l’émotion disparait. Par exemple, un personnage peut être en colère à cause d’un évènement précis sans être nécessairement colérique.

Émotion passagère

Caractéristique psychologique

Plutôt que de nommer l’émotion vécue par le personnage, les auteurs choisissent souvent de la faire ressentir. Durant la lecture, il faut être à l’affût des indices qui permettent de déduire comment se sentent les personnages.

1. Le non-verbal : les expressions faciales, les gestes posés par le personnage et la façon dont il les pose, etc.

2. La façon de s’exprimer : l’intonation, le vocabulaire utilisé, le volume de la voix, etc.

3. La ponctuation : les points d’exclamation et les points de suspension sont souvent porteurs de sens.

4. Les pensées du personnage.

Comme il existe plusieurs nuances d’émotions, il est parfois difficile de cibler une émotion avec précision. Pour t’aider à y arriver, observe cette roue d’émotions.

À ton tour

Relis le conte de Cendrillon et relève les émotions ressenties par le personnage principal.

• Lorsqu’elle plante sa branche :

• Lorsqu’elle prépare ses belles-sœurs pour le bal :

• Lorsqu’elle réussit à trier les lentilles :

Surpris

Stressé

Préoccupé

Paniqué

Agacé

Agressif

Amer

Contrarié

Dégouté

Embêté

COLÈRE

TA TÂCHE Laisse-toi inspirer par l’une des combinaisons de texte et d’image ci-dessous afin de créer ton propre récit oral, puis complète le plan.

À TOI DE DÉCIDER S’IL S’AGIRA D’UN CONTE, D’UNE LÉGENDE OU D’UN MYTHE.

D’ÉCRITURE L’ATELIER

Personne ne s’attendait à ce qu’il revienne et, pourtant, il était là.

« Fais-moi confiance », avait-elle dit avant de disparaitre dans l’obscurité.

Elle aurait dû l’écouter, maintenant, c’était trop tard.

Il y avait une règle, une seule, et il venait de la briser.

1 LA SITUATION INITIALE

LE SCHÉMA NARRATIF DE MON RÉCIT ORAL

2 L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR

3 LE DÉROULEMENT

1re péripétie :

2e péripétie :

3e péripétie :

4 LE DÉNOUEMENT

5 LA SITUATION FINALE

LE RÉCIT

HISTORIQUE

QU’EST-CE QUE LE RÉCIT HISTORIQUE ?

Le récit historique est un texte qui raconte une histoire fictive inspirée de faits historiques. L’auteur nous livre son interprétation d’un moment ou d’un évènement souvent marquant du passé. L’écriture d’un récit historique exige un important travail de documentation afin de rendre le récit crédible.

Les caractéristiques du genre

• Un récit est considéré historique lorsque l’action prend place dans un passé assez éloigné de celui des lecteurs et que des éléments historiques réels (lieux, évènements, personnes, etc.) sont intégrés dans l’histoire.

• Les histoires qui sont racontées ne se sont pas forcément produites. L’auteur peut inventer la vie d’une personne qui aurait pu exister à cette époque. C’est plutôt l’univers narratif dans lequel l’histoire se déroule qui se rapproche de la réalité.

• Le récit historique se mêle souvent à d’autres genres, comme le récit d’aventures, le récit psychologique ou le récit fantastique.

DES

RÉCITS

HISTORIQUES

À DÉCOUVRIR

Aimes-tu apprendre à travers tes lectures ? Ces œuvres qui revisitent des moments marquants de l’Histoire te captiveront.

En juillet 1837, le jeune Marc Campbell joint les rangs des Patriotes engagés dans la défense des droits des Canadiens français. Il sera arrêté le 28 janvier 1838 à Montréal. L’adolescent est alors persuadé qu’il sera pendu et qu’il ne reverra plus sa famille ni la belle Marie Bazinet.

Durant la Seconde Guerre mondiale, des femmes participent au programme Lebensborn afin de donner naissance à des enfants appartenant à la race aryenne. C’est ainsi que Max nait, le 20 avril 1936, le jour de l’anniversaire d’Hitler.

Dans cette BD, l’auteur nous fait découvrir la colonisation de l’Abitibi à travers l’histoire de ses grands-parents, Marcel et Antoinette qui s’installent dans la coopérative de Guyenne avec le rêve de posséder un jour leur terre. Ils découvriront cependant rapidement que vivre dans une coopérative ne comporte pas que des avantages…

LES LIEUX ET LE TEMPS

L’univers narratif d’un récit se construit autour des personnages, mais aussi des lieux et du temps de l’histoire qui est racontée. Les lieux et le temps contribuent à donner vie au récit et occupent une importance toute particulière dans les récits historiques. En effet, ce type de récit se déroule dans des lieux et à des moments qui doivent être le plus fidèles possible à la réalité.

Les lieux

Les lieux peuvent être des emplacements géographiques (un pays, une ville) ou encore des endroits précis : un marché, un sentier, la terrasse d’un restaurant, le perron de l’église, un champ de bataille, etc. Les caractéristiques des lieux sont regroupées en fonction des quatre sens : la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher

CARACTÉRISTIQUES VISUELLES

À quoi ressemble le lieu ? Qu’est-ce qu’on y trouve ?

C’est lumineux, sombre, encombré, coloré, désordonné, etc.

CARACTÉRISTIQUES OLFACTIVES

Y a-t-il une odeur particulière dans cet endroit ?

Il y a une odeur alléchante, florale, nauséabonde, étrange, sucrée, etc.

CARACTÉRISTIQUES AUDITIVES

Qu’entend-on lorsqu’on se trouve à cet endroit ?

Il y a un brouhaha, des clapotis, un chuchotement, un bourdonnement, un sifflement, un silence complet, etc.

CARACTÉRISTIQUES TACTILES

Le lieu a-t-il un impact physique sur le personnage ? Il y fait froid, c’est humide, étouffant, douillet, etc.

En combinant ces caractéristiques ou en décrivant l’effet psychologique de ce lieu sur les personnages, l’auteur donne une atmosphère au lieu. Celle-ci peut être invitante, inquiétante, effrayante, chaleureuse, austère, lourde, festive, survoltée, etc.

Dans cet extrait, le mélange des caractéristiques contribue à rendre l’atmosphère du wagon inconfortable et inquiétante.

Seul devant la flamme du feu de rassemblement, je tremblais. La lune absente donnait au ciel un aspect morbide. En plein été, l’humidité écrasante rendait l’air lourd, presque impossible à respirer. Une odeur de poudre à canon imprégnait l’atmosphère. Les yeux grands ouverts, je ne voyais pas ma tente, à quelques pieds pourtant. Des cris lointains me confirmaient qu’il y avait encore de la vie.

Effet psychologique : Émotion provoquée par un facteur extérieur au personnage. Atmosphère : Ambiance ressentie dans un lieu.

1

LE TEXTE EXPLICATIF

Le texte explicatif est un texte courant. Il sert à faire comprendre un phénomène en expliquant ses causes et ses conséquences. On trouve généralement ce type de texte dans des reportages, des ouvrages de vulgarisation scientifique ou des manuels scolaires.

LES CARACTÉRISTIQUES

DU TEXTE EXPLICATIF

• Le texte explicatif répond habituellement à la question Pourquoi… ? ou Comment se fait-il que… ?.

• Différents procédés explicatifs sont utilisés pour faire comprendre le sujet de façon claire.

• Il présente les causes et les conséquences d’un fait, d’une situation ou d’un phénomène.

• Les causes et les conséquences qui s’enchaînent forment des séquences explicatives.

• L’explication est objective et repose sur des faits vérifiables.

TEXTES EXPLICATIFS

DES À DÉCOUVRIR

Es-tu une personne curieuse ? Aimerais-tu obtenir des réponses aux questions que tu te poses ? Voici des suggestions de ressources et d’ouvrages qui expliquent le pourquoi du comment d’une foule de sujets passionnants !

Moteur de recherche est une émission de vulgarisation scientifique diffusée à la radio de Radio-Canada dans laquelle l’animateur et des spécialistes de différents domaines répondent aux questions des auditeurs sur des sujets variés telles la consommation, les sciences ou les technologies.

Le magazine Curium s’adresse aux jeunes de 14 à 17 ans et présente des contenus originaux sur une foule de sujets liés aux enjeux de société, aux sciences et aux technologies.

Destinée aux élèves du premier cycle du secondaire, la collection Géo à la carte explore des questions liées à la géographie. Elle cherche entre autres à mettre en lumière les causes et les conséquences des enjeux touchant les différents types de territoires.

LES PROCÉDÉS EXPLICATIFS

Les procédés explicatifs sont utilisés pour aider les lecteurs à comprendre tous les éléments d’une explication. Voici les cinq procédés explicatifs.

C COMPARAISON

Montrer des ressemblances ou des différences entre deux éléments.

Astuce

Pour t’aider à les retenir, garde en tête le mot CIDRE. C’est la première lettre de chacun des procédés.

I ILLUSTRATION

Schématiser ou illustrer des informations supplémentaires pour bonifier l’explication.

D DÉFINITION

Préciser le sens d’un mot ou d’une expression.

Attention L’image doit donner des informations complémentaires pour être considérée comme un procédé explicatif.

bserve bien !

R REFORMULATION

Répéter une phrase, une expression ou une idée en d’autres mots.

E EXEMPLE

Rendre une idée plus concrète en présentant un cas particulier.

Ces deux procédés sont similaires. La définition ressemble à ce qu’on pourrait trouver dans un dictionnaire tandis que la reformulation redit une phrase plus simplement.

Dans cet article scientifique, on t’explique brièvement comment le rire se déclenche dans notre corps. Observe bien : plusieurs procédés explicatifs servent à exprimer et à préciser les propos de l’autrice.

Au fil des années, les chercheurs ont identifié les zones du cerveau associées au rire. Et elles sont multiples ! On sait, entres autres, que le tronc cérébral, à la base du cerveau, gère les aspects moteurs du rire, par exemple les spasmes du visage, du diaphragme et du larynx, l’augmentation du rythme cardiaque, la rougeur et la contraction de la vessie. Le tronc cérébral est relié aux lobes frontaux, qui coopèrent avec les zones du cerveau traitant les émotions et avec l’hypothalamus, une partie du cerveau. On est ici dans l’aspect « social » du rire, c’est-à-dire dans la compréhension de l’humour.

Les scientifiques ont découvert qu’au total, plusieurs points, dans au moins quatre régions du cerveau, pouvaient déclencher le rire. Quant à savoir pourquoi il y a tant de « centres du rire » dans le cerveau…

Cela veut sûrement dire quelque chose, mais quoi ?

« De toute évidence, le rire est beaucoup plus complexe qu’un mouvement de bras ou de jambes ! » estime le chercheur Fausto Caruana. Pour lui, c’est en tout cas la preuve que le rire est intrigant et qu’il est temps de le prendre au sérieux.

hypothalamus

Adapté de CORNIOU, Marine (24 juin 2022).

« Les orig ines du rire ». Québec Science

Grâ ce à cet exemple , on précise les différents aspects moteurs du rire.

Grâce à cette définition, on comprend le sens du terme scientifique « hypotalamus ».

Cette reformulation aide à comprendre, avec d’autres mots, ce qu’est l’aspect « social » du rire.

Cette comparaison met en évidence la différence entre la complexité du rire et la simplicité des mouvements de bras ou de jambes.

Cette illustration du cerveau montre à quel endroit se trouve l’hypothalamus.

ton tour

1 Identifie les procédés explicatifs utilisés dans les phrases suivantes, puis réponds aux questions.

« Au début, bien sûr, le bébé ne comprend pas tout à fait ce qui est drôle. Par exemple, son parent fait un geste bizarre, puis tout le monde sourit et rit. Le bébé rit aussi. Et petit à petit, il découvre ce qu’est l’humour », décrit la scientifique.

a) Quel est le procédé explicatif utilisé ?

b) Comment permet-il de soutenir l’explication ?

D’un point de vue évolutif, notre espèce est plus sociale et plus intelligente que d’autres. Si l’on considère que le rire sert à créer des liens sociaux, les bébés doivent établir ces liens avec le plus de gens possible !

a) Quel est le procédé explicatif utilisé ?

b) Comment permet-il de soutenir l’explication ?

Plus tard dans la vie, le rire peut avoir des côtés sombres (pensons à l’intimidation dans les cours d’école ou au travail). Le rire des poupons est d’autant plus charmant qu’il est pur et authentique.

a) Quel est le procédé explicatif utilisé ?

b) Comment permet-il de soutenir l’explication ?

L’humour permet aux enfants d’entrainer et de développer leur cognition sociale, c’est-à-dire leur capacité à comprendre ce que les autres pensent.

a) Quel est le procédé explicatif utilisé ?

b) Comment permet-il de soutenir l’explication ? Adapté de DEROME, R. (27 juillet 2022). « Le rire : l’arme secrète des bébés ». Québec Science.

UTILS LA BOITE À

LES MOYENS LINGUISTIQUES

Les procédés explicatifs sont introduits à l’aide de différents moyens linguistiques. On utilise par exemple des marqueurs de relation, des verbes et des signes de ponctuation

COMPARAISON

• comme

• contrairement à

• pareil à/similaire à

• différent de

• plus que/moins que

• ressembler à

• se différencier de

• tel

ILLUSTRATION

Rappelle-toi ! L’image doit ajouter des informations complémentaires à l’explication dans le texte.

DÉFINITION

• c’est-à-dire

• soit

• est

• ce qui veut dire

• ce qui signifie

La définition peut aussi être placée entre virgules, entre parenthèses ou entre tirets

À ton tour

REFORMULATION

• autrement dit

• en d’autres mots

• soit

• c’est-à-dire

• ce qui veut dire

• ce qui signifie

Certains moyens linguistiques peuvent être utilisés pour introduire plus d’un procédé.

EXEMPLE

• par exemple

• comme

• entre autres

• dont

• notamment

• tel que

L’exemple peut aussi être placé entre virgules, après un deux-points ou entre parenthèses

1 Encercle les moyens linguistiques (mots, groupes de mots, signes de ponctuation) qui introduisent les procédés dans les phrases suivantes. Puis, nomme le ou les procédés explicatifs utilisés.

Ex. : Même si quelques lieux communs font rigoler l’humanité , comme tomber sur son derrière en glissant sur une peau de banane , ce qui est drôle pour les uns ne l’est pas nécessairement pour les autres.

Procédé Exemple

Quand l’adversité nous bouscule, on s’accroche au rire comme on se cramponne à une bouée pour ne pas sombrer.

Procédé

Un éclat de rire soutenu agit comme un antidote au cortisol, cette hormone de stress devenue une malédiction moléculaire dans nos sociétés capitalistes.

Procédé 1

Procédé 2

L’autodérision représente une façon très humaine de se débarrasser de toute prise où l’adversité peut s’accrocher. En d’autres mots, en riant de ses propres peurs, inconforts et faiblesses, le comique dit à ce qui le terrorise qu’il n’a plus d’emprise sur lui.

Procédé

Adapté en partie de DIOUF, Boucar (2023). Ce que la vie doit au rire Éditions La Presse, p. 32, 38, 43, 64 et 33.

LES CAUSES ET LES CONSÉQUENCES

Le texte explicatif cherche à répondre à une question (pourquoi, comment) à l’aide d’explications (parce que). Ces explications présentent les causes et les conséquences du phénomène que l’on cherche à faire comprendre.

Une cause est une raison pour laquelle un phénomène se produit. Une conséquence est un effet ou un résultat d’un phénomène sur la société, la nature, les autres, etc.

Ex. : L’ampoule s’allume lorsqu’on appuie sur l’interrupteur.

CONSÉQUENCE

une conséquence peut être positive OU NÉGATIVE.

CAUSE

Même si la cause est parfois présentée après la conséquence dans une phrase ou un texte. elle arrive toujours en premier dans l’ordre des événements, car elle déclenche la conséquence.

Comment repérer une cause et une conséquence ?

Il existe différents moyens linguistiques pour introduire les causes et les conséquences et faire le lien entre elles. Les reconnaitre t’aidera à les identifier dans un texte.

MOYENS LINGUISTIQUES

Subordonnants

POUR INTRODUIRE UNE CAUSE

• parce que

• puisque

• vu que

• étant donné que

Ex. : Puisque le fou rire est presque incontrôlable, il se produit parfois à des moments inusités.

POUR INTRODUIRE UNE CONSÉQUENCE

• au point que

• de manière que

• si bien que

• par conséquent

Coordonnants

Moyens lexicaux (prépositions, verbes, noms, etc.)

• car • comme

• grâce à (positif)

• à cause de (négatif)

• en raison de

• compte tenu de

• est dû à

• est provoqué par

• résulte de

• s’explique par

• a pour origine

• découle de

Ex. : J’ai pleuré de rire en raison de ses chatouillements interminables

Ex. : Cet éclat de rire est déclenché par ta blague.

Ponctuation

• de sorte que

• c’est pourquoi

• c’est pour cela que

Ex. : Le rire permet aux animaux de communiquer de sorte qu’il varie d’une espèce à l’autre

• donc

• a pour effet de

• engendre

• provoque

• cause

• amène

• rend

• déclenche

• alors

• crée

• permet

• entraine

• facilite

• contribue à

• favorise

Tous ces verbes mis à la forme passive peuvent introduire une cause.

Le deux-points peut introduire une cause ou une conséquence.

Ex. : Les spectateurs rient nerveusement : ils sont mal à l’aise

Ex. : Ma fatigue prend le dessus : je ne peux pas arrêter de rire

bserve bien !

Rares sont les personnes qui ne rient pas quand elles se font chatouiller. Pourtant, quand on se chatouille soi-même, les sensations sont différentes. L’article de vulgarisation scientifique suivant explique pourquoi à l’aide de causes et de conséquences. Observe bien les moyens linguistiques utilisés pour les introduire.

Quand on se chatouille soi-même, on rit beaucoup moins, car notre cerveau anticipe le stimulus, donc réduit sa réaction. Au contraire, quand c’est quelqu’un d’autre qui nous chatouille, notre cerveau ne sait pas où et comment cela va se produire, ce qui engendre la surprise. Ainsi, lorsque nous nous chatouillons nous-mêmes, notre cerveau sait déjà ce qui va se passer : il ajuste sa réaction. Cela entraine une diminution du rire qui est habituellement provoqué par la surprise. Bref, en raison de la capacité qu’a notre cerveau d’ajuster ses réactions, nous chatouiller nous-mêmes est beaucoup moins amusant !

LES CAUSES ET LES CONSÉQUENCES NE SONT PAS TOUJOURS INTRODUITES PAR DES MOYENS LINGUISTIQUES. C’EST LEUR SIGNIFICATION QUI PERMET ALORS DE DÉTERMINER S’IL S’AGIT D’UNE CAUSE OU D’UNE CONSÉQUENCE.

À ton tour

Ces conjonctions introduisent une cause ou une conséquence

Ce deux-points introduit une conséquence qui est directement liée à ce qui précède.

Le verbe peut introduire une cause ou une conséquence. Quand il est à la forme passive et suivi de la préposition par, il s’agit d’une cause.

Cette préposition présente la cause qui conclut l’explication.

1 Souligne les moyens linguistiques qui introduisent les causes dans les phrases suivantes.

a) Cette manifestation sonore de gaieté peut être provoquée par des stimuli auditifs, visuels ou tactiles comme dans le cas des chatouilles.

b) Les éclats de rire sincères causés par la drôlerie ne représenteraient qu’une petite fraction de nos rires quotidiens.

c) En raison du stress qui gruge les travailleurs, on a tendance à délaisser le rire en vieillissant.

2 Souligne les moyens linguistiques qui introduisent les conséquences dans les phrases suivantes.

a) Le seul fait d’entendre l’autre pouffer déclenche une cascade de réactions dans notre propre corps.

b) L’humour, c’est cet outil qui permet de donner une pause à notre cerveau l’espace d’un rire ou d’un spectacle.

c) Le rire est un baume social contre les tracas de l’existence, et c’est probablement pour cette raison que les drôleries autour de la pandémie ont envahi Internet rapidement après l’arrivée de la COVID-19.

3 Observe les moyens linguistiques, puis identifie les causes [CA] et les conséquences [CO].

Ex. : Les adultes rient moins que les enfants parce que le cadre social dans lequel ils vivent est plus sérieux.

a) Le rire est un phénomène social, donc, dans un groupe, quand une personne s’esclaffe, les autres ont tendance à faire pareil.

b) Le rire diminue la production de cortisol, qui est l’hormone du stress Par conséquent, cela permet de relâcher la pression.

SOUVIENS-TOI QUE LES CAUSES ARRIVENT TOUJOURS AVANT LES CONSÉQUENCES DANS LE TEMPS. CEPENDANT, LE TEXTE PEUT LES PRÉSENTER DANS UN ORDRE DIFFÉRENT.

c) Les adultes ont moins tendance à sourire puisqu’ils ont des réactions moins immédiates que les enfants.

d) L’humain n’aime pas les situations malaisantes. C’est pour cela que le rire peut être une réponse à cet inconfort.

e) Quand on rit, le système nerveux central s’active : toutes sortes de gestes involontaires comme des respirations rapides et des éclats de voix peuvent se produire à ce moment.

4 Identifie les causes [CA] et les conséquences [CO] et encadre le moyen linguistique utilisé dans les extraits suivants.

Ex. :

L’éclat de rire est souvent incontrôlable Il provoque alors diverses réactions : le corps plié en deux, le souffle coupé et les cris pour tenter de le retrouver… Bref, comme le rire est épidémique, il y a fort à parier qu’il se propagera chez le voisin.

Grâce aux vertues relaxantes du yoga du rire, on observe plusieurs effets sur le corps : amélioration de la circulation sanguine, détente des muscles et raffermissement des abdominaux.

À chaque éclat de rire, les abdominaux se contractent, donc la région abdominale se tonifie.

La posture se voit aussi améliorée puisque le yoga du rire libère les tensions.

5 Après chaque segment, encercle [CA] s’il s’agit d’une cause ou [CO] s’il s’agit d’une conséquence. Puis, ajoute les moyens linguistiques appropriés.

Ex. : Des malaises sont souvent déclenchés par le rire [ CA | CO ]. En effet, lors de certaines situations délicates, le rire n’est pas toujours bien accepté [ CA | CO ].

a) L’environnement social et culturel influence la perception de ce qui est drôle ou non [ CA | CO ]. , une même blague peut ne pas faire rire tout le monde [ CA | CO ].

b) Les relations humaines sont plus positives [ CA | CO ] le rire est un liant social [ CA | CO ].

c) Ce qui fait rire une personne n’en fait pas nécessairement rire une autre [ CA | CO ]. , différentes formes d’humour se sont développées pour rejoindre des publics variés [ CA | CO ].

d) Pour rire, il faut d’abord comprendre la blague [ CA | CO ]. il est nécessaire de connaitre les repères culturels de ce qui nous est raconté [ CA | CO ].

Réponds à la question suivante : Pourquoi l’espérance de vie a-t-elle tant augmenté depuis le 19e siècle ? Rédige deux phrases en intégrant la cause, la conséquence et le procédé explicatif fournis dans le tableau. N’oublie pas de lier le tout à l’aide de moyens linguistiques !

bon système de santévivre plus longtempsJapon : système de santé accessible et gratuit / République centrafricaine : mauvaises infrastructures médicales

progrès en matière de santé publique réduire les infectionsutilisation du savon, lavage des mains

disponibilité des vaccinséradiquer des maladies mortelles éradication de la variole

meilleurs soins après la naissance diminution de la mortalité infantile davantage d’enfants survivent et atteignent l’âge adulte

Combinaison 1 :

Combinaison 2 :

Les procédés explicatifs servent à préciser une cause ou une conséquence. Ils favorisent la compréhension du phénomène que l’on cherche à expliquer.

POUR T’AIDER, RÉFÈRE-TOI AUX MOYENS LINGUISTIQUES PROPOSÉS À LA PAGE 104.

TA TÂCHE Lis l’article de vulgarisation scientifique suivant afin de comprendre pourquoi les humains aiment ressentir de la peur. Pendant ta lecture, applique les stratégies indiquées pour t’aider à répondre aux questions ensuite.

Pour ce faire :

1 Lis la mise en contexte.

2 Porte attention aux éléments de l’explication (procédés explicatifs, causes et conséquences).

3 Réponds aux questions.

Surligne la définition et encadre le mot qui est défini dans ce paragraphe.

ARRÊTE-TOI ET RETOURNE EN ARRIÈRE

Que remplace le pronom les ?

Surligne la définition et encadre le mot qui est défini dans ce paragraphe.

LECTURE

TEXTE 1

Mise en contexte

Les zombies, l’Halloween, les films d’horreur, toutes les raisons sont bonnes pour se faire peur. Dans ce texte, on t’explique les conséquences de la peur sur ton corps et sur ton esprit.

Pourquoi aime-t-on se faire peur ?

24 octobre 2023 | Elisabeth Guillet-Beaulieu

Que ce soit en regardant un film d’horreur ou en bravant les plus hautes montagnes russes d’un parc d’attractions, nous sommes nombreux à aimer nous faire peur. Pourtant, ça semble contre-intuitif : la peur n’est-elle pas censée être une sensation désagréable ? Décortiquons le tout !

Comment la peur fonctionne

La peur est très ancienne dans l’histoire de l’évolution. Elle permet aux organismes de se protéger face aux menaces dans leur environnement. Chez l’humain (et tous les mammifères), la peur prend racine dans l’amygdale, un noyau de neurones qui se situe dans le cerveau.

L’amygdale détecte d’abord les stimuli inhabituels – donc ceux susceptibles de nous effrayer. Ensuite, elle envoie des signaux qui activent les zones du cerveau responsables de dire à notre corps comment réagir adéquatement.

Et comment réagit notre corps à la peur ?

De plusieurs façons : le cerveau devient hyperalerte et les pupilles des yeux se dilatent. La respiration, les battements de cœur et la circulation sanguine s’accélèrent. Les organes vitaux sont inondés d’oxygène et de nutriments et les muscles reçoivent plus de glucose – la molécule qui les alimente. Le tout nous ancre dans le moment présent et nous permet de nous adapter rapidement face au danger.

Surligne la définition et encadre le mot qui est défini dans ce paragraphe.

Mais même après tout ça, le cerveau continue à évaluer la situation. L’hippocampe – soit la partie du cerveau principalement responsable de la mémoire – va avoir pour tâche d’interpréter le signal de peur en se basant sur le contexte et les expériences passées : y a-t-il vraiment une menace, ou est-ce une fausse alerte ?

C’est une rationalisation de l’élément effrayant qui peut nous éviter de paniquer.

L’attrait de la frousse

Une autre chose se produit lorsqu’on a peur : le corps sécrète, entre autres, de l’adrénaline, de la dopamine et des endorphines. Ces molécules aident le corps à réagir à la peur, mais elles nous font aussi nous sentir bien. C’est surtout vrai lorsqu’on peut rationaliser ce qui nous effraie ou que l’on peut conserver un certain sentiment de contrôle sur la situation, comme savoir que l’on peut mettre son film d’horreur sur pause à tout moment. Cela permet de profiter pleinement d’une décharge de bonnes sensations.

Les petites frousses temporaires deviennent donc des expériences revigorantes ! Elles nous distraient par le fait même de nos inquiétudes de la vie quotidienne et nous forcent, pour un instant, à vivre pleinement dans le moment présent.

À cela s’ajoute le fait que la peur est souvent causée par l’incertitude de l’inconnu et des expériences inhabituelles. Donc, en plus du petit boost d’énergie, la nouveauté est aussi ce à quoi les amateurs de sensations fortes peuvent devenir accros !

La dose fait le poison

Bien sûr, nous n’avons pas tous le même seuil de tolérance à la peur. Pour certains, une maison hantée peut être ennuyante, alors que pour d’autres, c’est un cauchemar ! L’important est de bien se connaître et de respecter ses limites. Une exposition trop longue et trop intense aux situations stressantes ou effrayantes peut nuire à notre santé, tant mentale que physique.

Toutefois, ça ne veut pas dire qu’il faut à tout prix éviter la peur. Une exposition ponctuelle peut au contraire être positive ! Ça peut nous permettre de moins redouter l’imprévisible et de mieux gérer notre réaction face aux choses nouvelles et inattendues. D’ailleurs, dans le cadre de l’apprentissage par le jeu chez les enfants, un petit facteur de risque et de peur peut permettre le développement d’une meilleure tolérance à l’anxiété.

Donc, tout comme les bonbons d’Halloween, la peur est à consommer… avec modération !

GUILLET-BEAULIEU, Elisabeth (24 octobre 2023). « Pourquoi aime-t-on se faire peur ? » blogue Centre des sciences de Montréal

Surligne la comparaison.

Surligne la comparaison.

1 Remplis ce schéma à l’aide des lignes 10 à 12.

ton tour COMPRÉHENSION

Ils activent les zones du cerveau responsables de dire à notre corps comment réagir adéquatement.

2 À ton avis, à quelle autre situation pourrait-on comparer les sensations ressenties lorsqu’on a peur (lignes 14 à 16) ? Explique ta réponse.

3 Relève deux causes pour lesquelles les gens aiment avoir peur.

• •

4 Toi, aimes-tu avoir la frousse ? Explique ta réponse en t’appuyant sur un élément du texte et sur ta vie personnelle.

INTERPRÉTATION

5 De quelle manière sont introduites deux des trois définitions ?

6 À quoi sert la première comparaison que tu as surlignée ?

7 Quelles sont les deux conséquences d’une exposition ponctuelle à la peur ?

• •

8 Observe la comparaison que tu as surlignée à la fin du texte, puis réponds aux questions suivantes.

a) Quels sont les deux éléments comparés ?

1er élément :

2e élément :

b) Quelle est la ressemblance entre les deux éléments ?

c) Quel est le moyen linguistique utilisé ?

9 Est-ce que ce texte t’a permis de mieux comprendre le sentiment de la peur ? Justifie pourquoi en t’appuyant sur au moins un critère parmi les suivants: le vocabulaire ou le sujet et les informations.

COMPRÉHENSION

RÉACTION

COMPRÉHENSION

COMPRÉHENSION COMPRÉHENSION

COMPRÉHENSION

APPRÉCIATION

GRAMMAIRE

Sais-tu que la langue française est organisée selon des règles logiques ? Pour communiquer efficacement, que ce soit à l’oral ou à l’écrit, il est essentiel de les connaitre. Dans la section Grammaire, tu découvriras les relations entre les mots, les groupes de mots et les phrases. Tu verras, la grammaire, c’est assez simple et toujours utile !

LES FONCTIONS SYNTAXIQUES DANS LES GROUPES DE MOTS

1 LE COMPLÉMENT DU NOM

Pour tout savoir sur le complément du nom, consulte ton guide grammatical, p. 17.

• Le complément du nom est une expansion qui complète ou précise le nom.

GAdj GN N GPrép GN N GVpart

Fascinés par l’inconnu, les ancêtres de nos grands-pères inventèrent des histoires mêlant réalité et magie .

• Cette fonction peut être remplie, entre autres, par un GN, un GAdj, un GPrép, un GVpart ou une subordonnée relative (Sub. rel.).

1 a) Complète le texte ci-dessous en ajoutant les compléments du nom au bon endroit. de cent pieds • de la Mishta-Shipu • de sable • gris • haute petite • qui mène à l’embouchure de la rivière

Au crépuscule, des pick-up passent lentement sur la route de sable . Ils sont deux par voiture. Ils arrêtent un peu avant la pointe. L’un porte une brique, l’autre un bac Une heure avant la marée , ils installent au large un filet , sur la rive . Ils attendront jusqu’à l’aube que le saumon manifeste sa présence.

FONTAINE, Naomi (2019). Shuni. Mémoire d’encrier, p. 35. Cet extrait a été reproduit aux termes d’une licence accordée par COPIBEC.

b) Lis les phrases précédentes sans les compléments du nom. Que remarques-tu ?

2 Souligne les expansions qui complètent les noms en gras dans les phrases suivantes.

Ex. : J’aimerais te présenter quelques femmes autochtones ayant écrit de la fiction.

a) Tu as certainement entendu parler de la grande poétesse Joséphine Bacon.

b) Elle est une importante figure de la littérature autochtone grâce à ses œuvres qui évoquent le lien de son peuple avec la terre.

c) Tu dois aussi découvrir la poétesse Natasha Kanapé Fontaine. Sa poésie engagée, qui parle de sujets parfois difficiles, est magnifique.

Manipulations

syntaxiques

Pour reconnaitre un complément du nom

• Efface le complément du nom ; tu constateras que la phrase reste bien construite. ou

• Remplace le complément du nom par un autre complément du nom.

Ce recueil de contes rassemble des œuvres d’auteurs autochtones. Ce recueil de contes rassemble des œuvres d’auteurs autochtones.

Ce recueil de contes rassemble des œuvres d’auteurs autochtones

Ce recueil littéraire rassemble des œuvres originales.

3 a) Au-dessus de chaque expansion soulignée, indique de quelle sorte de groupe de mots il s’agit.

b) Relie les compléments du nom soulignés au nom qu’ils complètent.

GAdj • GPrép • GVpart • Sub. rel.

GAdj

L’animal gigantesque, le dos courbé par sa hauteur et sa propension à marcher à quatre pattes, revient lentement vers Mashkuss. Celui-ci trouve le moyen de contempler un instant ce colosse, à la fourrure à la fois brune et noire, la lune enfin sortie d’entre les cimes luisant sur ses poils.

On aurait pu le prendre pour un ours. Sauf que son corps est bien trop différent de celui d’un ursidé, du moins à la connaissance de Mashkuss, à part ses quatre pattes velues dont les griffes sont plus acérées que les couteaux de chasse de ses oncles.

KANAPÉ FONTAINE, Natasha (2023). Kanatuut: la chasseresse. Stanké, p. 37. Cet extrait a été reproduit aux termes d’une licence accordée par COPIBEC.

4 Complète ce texte en ajoutant un complément du type demandé à chaque nom en gras.

a) Sous les lueurs de la lune (GAdj), la terre chuchote des histoires (GPrép).

b) La rivière (GN) renferme des secrets (GVpart).

c) Les enfants (Sub. rel.) s’élancent entre les (GAdj) arbres

a) Indique combien de compléments le nom spectacle possède dans cette phrase et souligne-les.

L’époustouflant spectacle de poésie auquel j’ai assisté m’a donné des frissons.

b) Prouve ta réponse en utilisant une manipulation syntaxique.

2 LE COMPLÉMENT DU PRONOM

• Le complément du pronom est une expansion qui complète ou précise le pronom.

GAdjPron

PronSub. rel.

Fatigués, ils titubaient dans la neige. Celui qui menait le groupe ordonna une halte.

• Cette fonction peut être remplie, entre autres, par un GAdj, un GVpart, un GPrép ou une subordonnée relative (Sub. rel.).

1 a) Dans le texte suivant, souligne les expansions des pronoms en gras.

b) Au-dessus de chaque expansion, indique le type de groupe de mots dont il s’agit.

L’homme s’assoit à la table. Ceux près de lui reculent instinctivement. Mesurant plus de six pieds, il domine la pièce, pourtant, il parait nerveux. Il attend la femme. Celle-ci, habituellement ponctuelle, tarde à venir. Inquiets, nous attendons. Plusieurs parmi nous chuchotent : « Elle ne viendra pas !

Celle qui doit nous sauver ne viendra pas ! »

3 LE COMPLÉMENT DE L’ADJECTIF

• Le complément de l’adjectif est une expansion qui complète ou précise l’adjectif.

GPrép

tout savoir sur le complément de l’adjectif, consulte ton guide grammatical, p. 18.

Le complément de l’adjectif peut généralement être effacé, mais on ne peut pas le déplacer.

Sub. compl.

Les histoires contées au coin du feu ont bercé ma jeunesse. Je suis reconnaissante que ma grand-mère m’ait raconté ses légendes préférées .

• Cette fonction peut être remplie par un GPrép ou par une subordonnée complétive (Sub. compl.).

1 a) Dans les phrases suivantes, indique si le groupe souligné remplit ou non la fonction de complément de l’adjectif en gras.

b) Justifie ta réponse en effaçant le complément de l’adjectif.

COMPL. DE L’ADJ.

Je suis étonnée que tu ne connaisses pas cette histoire

Nous étions attentifs aux paroles de grand-maman

Les étranges phrases qu’elle a prononcées m’ont fait frissonner.

Apaisée par sa voix, je me suis endormie.

4 L’ATTRIBUT DU SUJET

• L’attribut du sujet complète un verbe attributif. Il précise le sujet de la phrase en lui donnant une caractéristique.

Pour tout savoir sur l’attribut du sujet, consulte ton guide grammatical, p. 19.

Manipulations

Pour reconnaitre un verbe attributif, on peut le remplacer par le verbe être syntaxiques

Cet animal semble féroce. Selon les spécialistes, il ne l’est pas. Il devient un vrai toutou quand on l’approche.

Marine avait l’air en mauvais état, hier. Aujourd’hui, elle paraissait mieux.

• Cette fonction peut être remplie par un GN, un GAdj, un GPrép, un GAdv ou un pronom.

1 Encadre les verbes conjugués dans les phrases suivantes et indique s’il s’agit ou non d’un verbe attributif.

a) Les jappements des coyotes résonnent dans la nuit.

b) Leur cri étonne souvent les gens.

c) À en juger par le bruit, la meute semble près d’ici.

d) La vallée appalachienne a l’air d’un bon endroit pour le voir.

e) On confond parfois le coyote avec un loup. Oui

f) Cet animal passe pour un excellent chasseur.

2 Dans les phrases suivantes, indique à quel groupe appartiennent les attributs du sujet. Inscris-le au-dessus.

GAdj • GAdv • GN • GPrép • Pron

a) On en retrouve en Grèce antique comme au Canada, en Égypte et en Chine : les créatures fantastiques semblent universelles.

b) Dans les légendes issues de la religion catholique, l’homme qui ne fait pas ses Pâques devient un loup-garou

c) Le dragon demeure la créature la plus emblématique de la Chine. Bien qu’il paraisse féroce et redoutable, il aurait un cœur d’or.

d) Cette créature mythique est populaire, mais la licorne l’est aussi. Bien qu’elle ait l’air d’un cheval à corne dans certaines représentations, plusieurs disent qu’elle serait beaucoup plus gracieuse.

e) Depuis que ma sœur a entendu les légendes sur le Sasquatch, cette créature qui passe pour un énorme singe aux pieds immenses, ses pensées semblent ailleurs.

UTILISE LA MANIPULATION DU REMPLACEMENT POUR VALIDER TA RÉPONSE !

3 Dans le texte ci-dessous, encadre les verbes attributifs et souligne leur attribut.

Au Canada, les légendes autochtones sont particulièrement appréciées. D’ailleurs, plusieurs

légendes que se racontaient les premiers colons seraient inspirées de récits traditionnels autochtones. Leur univers mystérieux fascine, peut-être parce que l’imaginaire qu’elles véhiculent

semble loin de la culture occidentale. En effet, le diable est la principale figure menaçante des histoires des colons européens catholiques, alors que la mythologie autochtone parait remplie de créatures terrifiantes ou fascinantes

4 Accorde correctement les attributs du sujet dans les phrases suivantes.

a) Louise et Béatrice sont (fasciné) par une étrange histoire.

b) En 2023, des campeurs deviennent (célèbre) lorsqu’ils photographient ce qui semble être le Sasquatch.

c) La nuit était (tombé) et les chiens des voyageurs avaient l’air (agité)

d) Les voyageurs demeurèrent (calme) lorsque la créature arriva près d’eux.

e) Cette dernière avait l’air (étonné) de croiser un campement d’humains.

f) Les campeurs étaient (impressionné) par la taille de la bête.

g) L’un d’eux semblait (prêt) à faire cette rencontre : son appareil photo était (allumé) et l’homme a pu photographier l’étonnant visiteur de leur campement avant qu’il ne s’enfuie.

h) Même si la photo est floue, la créature parait (haut) de plus de deux mètres !

5 a) Dans les phrases du numéro ci-dessus, quel groupe remplit la fonction d’attribut du sujet ?

b) Complète la phrase suivante :

Lorsque l’attribut du sujet est un , le noyau de ce dernier s’accorde en et en avec . Au besoin, consulte ton guide grammatical sur l’accord de l’adjectif attribut du sujet, page 19.

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Proposer du matériel pédagogique stimulant et adapté à mes élèves a toujours été ma priorité comme enseignante. En 2019, j’ai commencé à partager mon matériel dans Carnior. Je vous offre une version repensée et améliorée de mes créations inspirées par la littérature jeunesse.

ALEX-ANNE FLAMBERT

« La Bibliomaniaque »

Eh oui ! La Bibliomaniaque, c’est moi, mais je suis aussi une enseignante de français depuis plusieurs années ! En tant que passionnée de littérature et fervente défenseure du plaisir de lire en classe, je mets ma créativité à contribution afin de faire rimer lire avec plaisir.

Apprendre avec MISSIONS, c’est être en action !

SOPHIE

La pro de la grammaire

Diplômée en langues, en création littéraire et en enseignement au secondaire, je me passionne pour le français depuis mon premier concours de poésie à l’âge de huit ans. Montrer aux élèves que la grammaire est aussi importante – et aussi logique –que les mathématiques me tient particulièrement à coeur !

• Utiliser des outils et des stratégies de lecture, d’écriture et de communication.

• Répondre, à l’aide de modèles explicites, aux questions des 4 dimensions en lecture.

• Explorer l’univers des contes, mythes et légendes et des récits historiques

• Découvrir le texte explicatif un sujet captivant à la fois.

• Réaliser plusieurs ateliers de lecture, d’écriture, de prise de parole et d’écoute

• Comprendre la grammaire grâce aux encadrés abrégés et aux nombreux exercices variés

+ LE GUIDE GRAMMATICAL un outil de référence complet pour vos élèves.

+ LE CARNET DE LECTURE des extraits littéraires coups de cœur pour faire des découvertes et donner le goût de lire.

+ Des fiches reproductibles en quantité des ateliers et des exercices supplémentaires, des évaluations et des grilles clés en main.

Un contenu numérique riche et varié

UN TUTORIEL

• De nombreux exercices interactifs, dont : –des exercices de grammaire supplémentaires et des tests diagnostiques ; –des exercices sur les types et genres de textes.

• Des capsules vidéos sur les notions et les stratégies.

Aussi dans cette collection incluant des capsules vidéos pour écrire le texte explicatif étape par étape

Pour en savoir plus, consultez le site Web www.editionscec.com

Lecture
Grammaire

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