BALANCE TON ÂGE, Nicole Castioni (Ed. Favre 2018) - EXTRAITS

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Un univers tout neuf à découvrir avec délectation, pour ne pas perdre de temps, vivre à fond sans tabous ni complexes. Adieu la routine insupportable, les obligations stupides. On veut des maris imprévisibles et amoureux, des amants vigoureux, des enfants et petits-enfants complices. Rien n’arrive par hasard, il faut se donner les moyens d’être des guerrières. Prenez le temps de rire aux éclats et de vous détendre. C’est le bon moment pour faire le grand ménage dans votre vie ; dépoussiérez, rafraîchissez et mettez au rebut tout ce qui est inutile. Qu’importe que vous soyez quadra, quinqua, sexa ou plus, ce guide répondra à vos attentes de femmes épanouies. Balancez votre âge ! Fous-rires et bonnes idées garanties. Jeune sexagénaire hyperactive, amoureuse de la vie, résolument optimiste et battante, Nicole Castioni change de registre. Après Le soleil au bout de la nuit (éd. Albin Michel), Vivement plus tard (éd. Albin Michel) et Le dernier partage (éd. Favre), la pétillante auteure vous invite à dévorer son guide humoristique, savoureux et sexy ! L’humour n’est pas une nouveauté pour Nicole Castioni qui est coauteur des séries Parents mode d’emploi (France 2) et Port d’attache (RTS). Parallèlement, elle continue avec bonheur son travail de scénariste pour des grandes chaînes de télévision.

NICOLE CASTIONI

Vous en avez rêvé, elle l’a fait : un guide spécialement écrit pour vous, femmes sublimes sans limite d’âge. Il vous donne les recettes de la jeunesse, de la séduction, de la cuisine aphrodisiaque, de l’antidote de la mémérisation, de la force de la conviction.

NICOLE CASTIONI

Balance ton  âge

BALANCE TON ÂGE

C'est confirmé : nous sommes merveilleusement désirables, sublimes, intelligentes et brillantes, c'est comme ça.

Femmes sublimes sans date limite GUIDE PRATIQUE ET HUMORISTIQUE G U I D E

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Éditions Favre SA Siège social : 29, rue de Bourg – CH-1002 Lausanne Tél. : (+41) 021 312 17 17 – Fax : (+41) 021 320 50 59 lausanne@editionsfavre.com Bureau de Paris : 7, rue des Canettes – F-75006 Paris www.editionsfavre.com Dépôt légal en Suisse en octobre 2018. Tous droits réservés pour tous pays. Sauf autorisation expresse, toute reproduction de ce livre, même partielle, par tous procédés, est interdite. Couverture : Steve Guenat, idéesse Mise en pages : Dynamic 19 ISBN : 978-2-8289-1723-4© 2018, Éditions Favre SA, Lausanne, Suisse. Les Éditions Favre bénéficient d’un soutien structurel de l’Office fédéral de la culture pour les années 2016-2020.


NICOLE CASTIONI

Balance ton âge FEMMES SUBLIMES SANS DATE LIMITE GUIDE PRATIQUE ET HUMORISTIQUE


Chapitre 1 : Câlinez ! Nous arrivons à un moment charnière de notre vie, nous avons des enfants, des petits-enfants, des parents et un mari (pas besoin d’avoir tout, vous prenez ce qui vous intéresse). Avec ce barda nous devons exister sans nous faire bouffer. Exercice périlleux mais parfaitement réalisable, il suffit d’être égoïste et de faire un grand nettoyage d’automne. Vous verrez, on est si bien en prenant de la place.

Chapitre 2 : Aimez ! C’est confirmé : nous sommes merveilleusement désirables, sublimes, intelligentes et brillantes, c’est comme ça. Nous avons des amants, des amoureux, ou nous vivons une joyeuse vie en solitaire ; nous pouvons être mariées, c’est très bien aussi. Ce qui est important est d’être heureuse et de profiter de chaque seconde. L’état amoureux est excellent pour la santé. À consommer sans modération.

Chapitre 3 : Cocooningez ! Il faut apprendre à vivre avec des trucs bizarres comme cette sensation d’évoluer dans un sèche-cheveux, d’avoir l’impression que le réchauffement climatique ce n’est pas deux degrés de plus mais vingt, de subir la loi de la gravitation d’une façon excessive, surtout au niveau des seins et du gras des bras, de découvrir des maladies qui nous étaient jusqu’à ce jour totalement inconnues. Surtout, être très désagréables mais toujours souriantes.

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Chapitre 4 : Osez oser ! C’est le moment d’entreprendre et d’oser. Il y a une multitude de choses que vous avez toujours rêvé de faire, ou alors vous avez envie de ne rien faire, juste savourer le temps qui passe, ou encore partir à l’aventure. Quoi qu’il en soit, il faut vous faire du bien. Pour cela, il suffit de franchir le pas et de vous laisser porter par vos projets, même les plus audacieux. Se donner les moyens de ses ambitions, c’est maintenant qu’il faut foncer.

Chapitre 5 : Philosophez C’est le dernier tiers de votre vie, ça il faut l’entendre, mais il n’y a rien de dramatique. Au contraire, sans lucidité, on risque de passer à côté de ces instants précieux. Chaque seconde est à vivre pleinement, car le présent est fugace, il se transforme instantanément en passé. Il nous reste le futur, que nous voulons riche et épanoui. Un brin de philosophie pour réfléchir sur notre âge et sur notre existence, à notre fin aussi, sans oublier la question des religions qui nous accompagnent, ou pas.

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Disons-le tout net, on est mal barrés. On va mourir. Le scandale de l’obsolescence programmée. On est dans un état de marche tout à fait acceptable et d’un coup tout s’arrête. Il n’y a rien de plus dangereux que de vivre. Étrangement, je suis toujours en vie, ce qui est un exploit incroyable. Il y a des choses comme ça, ma vie était programmée pour être exaltante, folle et éphémère. Je constate qu’elle se pérennise. Tout de même, il y a eu un matin où j’ai failli trépasser, terrassée par une frayeur extrême. En une nuit, des milliards d’années furent avalées par une matière effrayante. Le temps.

r Le petit plus : écouter en boucle « Avec le temps » de Léo Ferré. Je me réveillai d’une nuit onirique passée dans un endroit étrange, inconnu, bucolique. Envahi d’herbes hautes, de fleurs parfumées. Bonhomme, un vieux chapelier gâteux, m’avait pris la main. Nous avions traversé un grand tunnel. Une Alice aux pays des merveilles, dépassant largement la soixantaine, m’avait fait « coucou » de la main. Une porte s’était ouverte, un lapin gris et décati, les doigts gonflés par l’arthrite, tenait une clé rouillée. Il avait une grosse montre gousset qu’il brandissait d’un air affolé, les aiguilles déglinguées s’agitant avec frénésie. Les heures n’étaient plus que des secondes. Référence : Alice au pays des merveilles de Tim Burton, avec le sémillant Johnny Depp, né le 9 juin 1963 à Owensboro (Kentucky).

r Le petit plus : Johnny Depp est aussi un brillant guitariste de rock. —9—


Devant moi, une lumière éblouissante m’ouvrait à un monde incroyable de libertés, de nouveautés, de changements, de rhumatismes. Le monde des survivants, des chanceux, le monde des sexagénaires. Ciel, me dis-je. Je ne veux pas vieillir, il en est absolument exclu. Je commençai à avoir une crise d’angoisse, des tendances dépressives.

r Le petit plus : en cas d’angoisse, respirez dans un sac en papier, ça calme. En y regardant de plus près, je changeai d’avis, ces deux ou trois dernières décennies se révélant très prometteuses. Il fallait le vouloir et trouver le mode d’emploi, c’est tout. Combattre le fléau de la routine, il y a de quoi s’en sortir. J’ai trouvé l’antidote. Il est à noter que ce matin-là j’étais totalement sobre, pas dans un état infréquentable, ensorcelée par des potions sirupeuses de mélanges de rhum, d’alcools forts et de jus de fruits exotiques.

r Le petit plus : pour une soirée brésilienne, un très sympathique cocktail : la caipirinha (Caipi) : 5 cl de cachaça (rhum brésilien), le jus d’un citron vert, 3 cuillères de cassonade, 4 glaçons pilés. J’étais, toutefois si cela est possible, dans un état totalement normal.

r Le petit plus : j’avais dégusté au coucher du chocolat noir à tomber : de délicieux morceaux d’oranges confites sur un chocolat noir d’exception. À consommer avec modération en raison des calories et du risque important d’addiction. En vente « À la mère de famille », la plus ancienne chocolaterie de Paris. Ciel, donc. — 10 —


Me voici arrivée en l’an 60 de mon ère. Née le 14 juillet 1958, 60 kilos (avec des écarts de 55 à 66 kilos, selon mes humeurs), 170 centimètres (encore stable), boiteuse de la jambe droite avec une fâcheuse tendance à me ridiculiser en me fracassant contre des objets ennemis en hurlant des mots improbables, infréquentables et salvateurs. Guérir le mal par le mal, donner son âge, son poids, sa taille, ses différences est très thérapeutique. Quand on sait que dans le monde du travail il est compliqué de trouver du boulot après 35 ans, « senior » à 40 ans. Discrimination des vieilles, des vioques.

r Le petit plus : adoptez une alimentation équilibrée et saine, vendez votre voiture, faites de l’exercice physique pour être en grande forme, végétariennes c’est pas mal aussi, elles sont toujours pimpantes. Deux principes de circonstance : les maladies entrent par la bouche, la santé et le bonheur sont dans l’assiette. Il n’y a pas de remèdes magiques, le seul qui fonctionne vraiment est la volonté. Les régimes sont source de carences alimentaires et de l’effet yo-yo qui entraîne inéluctablement une reprise de poids. En cas de réels problèmes, il faut consulter un médecin nutritionniste ou une diététicienne. Dans un premier temps, vous devez supprimer les grignotages et faire de l’exercice. Faites gaffe aux apéros à répétition, dramatiques pour votre tour de taille. Quand on sait que dans le monde du travail il est compliqué de trouver du boulot quand on est gros.

r Le petit plus : lorsque vous avez envie d’un baba au rhum, ne mangez pas le baba, buvez le rhum, vous y gagnerez en légèreté et bonne humeur. Discrimination des grosses, des grasses du bide, des celluliteuses. — 11 —


r Le petit plus : privilégiez les douches froides vivifiantes. Sur peau humide, massez avec l’huile « Anti-Eau » de Clarins (sur ventre, cuisses et fesses en particulier) : excellent pour une peau douce et souple. Il y a aussi (moins cher) le massage « Bi-Oil », tous les soirs au coucher (si vous êtes seule), ou le matin après la douche. Quand on sait que dans le monde du travail il est compliqué de trouver du boulot quand on est moches…

r Le petit plus : évitez totalement le soleil, un poison pour la peau. Pour avoir bonne mine en été, offrez-vous deux crèmes autobronzantes – une pour le visage, une pour le corps – et mangez des crevettes (voir les flamants roses). Auparavant, un peeling s’impose (j’aime bien les produits Clarins mais vous trouvez des peelings à tous les prix dans toutes les marques). Des instituts proposent des douches bronzantes. Discrimination des boiteuses, des naines, des géantes, des sales gueules. Les discriminations sont les cancers de notre société, luttons ! Il n’y a que des différences, militons ! Anorexiques, obèses, vieilles, boutonneuses, bègues, timides, complexées, anxieuses, dépressives et tant d’autres, unissons-nous ! Savez-vous qu’il est mal vu de parler fort ! C’est une de mes tares. Que faire ? Ablation des cordes vocales ? En plus je parle vite. Je suis très agaçante, déjà à l’école j’énervais mon monde. Ma différence est de prendre trop de place. On est une pétée dans mon cas – les avocats, les politiques, les prédicateurs, les rabbins, les pasteurs, les enseignants, les grandes gueules. Inversement, les timides, les voix sans décibels agacent aussi. C’est le pompon.

r Le petit plus : pour éviter les ricanements moqueurs, adaptez-vous au XXIe siècle. Oubliez « ça craint du boudin » ou « Allô Houston », ou encore « C’est le pompon ». — 12 —


Je suis une sportive frustrée et incompétente. J’ai tout essayé : la natation (en eau chaude), le vélo (j’ai peur des voitures qui me frôlent), le patin à glace (double salto involontaire), le plongeon (j’ai le vertige), l’escalade (toujours le vertige), la marche d’endurance dans Paris. J’ai gravi tous les étages des Galeries Lafayette, fait des courses d’endurance dans le centre Beaugrenelle (15e) en enchaînant avec toutes les boutiques dans le Marais et le boulevard Saint-Germain. La course des trois axes majeurs du shopping parisien. Rien que pour le sport.

r Le petit plus : pour Socrate, l’endurance, le courage et la persévérance sont les trois vertus majeures. Surtout le ski. Que voulez-vous, il coule du sang helvétique dans mes veines… Je me suis acharnée sur des pistes noires impropres à ma consommation, dans de ravissantes combinaisons jaune poussin (c’était à la mode dans les années 80) après un arrêt à la « Marmotte agile » pour me réchauffer de deux verres de vin chaud à la cannelle. Je me suis retrouvée à la clinique d’altitude locale, la jambe droite en morceaux par suite d’une chute même pas impressionnante. Depuis, je boite, de plus en plus, l’arthrose étant un effet secondaire de la soixantaine. Ce qui me donne, ma foi, une petite coquetterie. Même dans l’obscurité on me reconnaît, à la démarche. Il faut toujours positiver. Retenez cette citation de la reine Victoria : Never complain, never explain. Traduction : Ne vous plaignez jamais et n’expliquez jamais. Un des fondamentaux de l’art de bien vieillir (oui, on dit vieillir, ce n’est pas un vilain mot).

r Le petit plus : Faites le tri dans vos relations, il n’est pas nécessaire de continuer à fréquenter ceux qui vous gavent de conseils foireux, vous donnent des leçons (ils sont qui pour faire ça ?). En finir avec la horde de moralisateurs qui vous jugent, pas plus de continuer à faire les courses de la bonne dame du 5e qui trouve (je la cite) : « qu’il y a trop de nègres chez nous ». — 13 —


Racistes, intégristes, sexistes, antisémites, homophobes, fascistes. Je hais ces cons. Ces malfaisants. Je les exècre. Je me refuse d’écouter Bertrand Cantat et de lire Céline. On n’applaudit pas les criminels et les antisémites. Hormis les abrutis du dessus, j’aime aimer. Des amies qui occupent une place fondamentale dans ma vie, elles m’offrent leurs fous-rires, des moments rares et délicieux, j’aime d’amour mes amies. L’homme de ma vie (ça ne veut rien dire mais c’est joli), qui se reconnaîtra. Celui qui, je l’espère, sera à mes côtés pour me fermer les yeux (n’importe quoi, mais j’aime bien l’idée de l’homme qui me tiendra la main pendant mon agonie). Je « rouvre » une parenthèse : il faut savoir que l’agonie n’est pas du tout romantique, c’est scato et gore. Love story aux soins palliatifs. En fait, j’aime être aimée et j’ai une terreur qui me complique l’existence : la peur de l’abandon. C’est effrayant. Il y a dans mon ADN un traumatisme qui engendre des crises de panique et d’angoisse spectaculaires. En 1214 après J.-C., une de mes ancêtres, une gueuse libertine, a été abandonnée en pleine forêt et bouffée par des loups et des rats, c’est une terreur héréditaire. Comme écrit Boris Cyrulnik dans son livre Mourir de dire (éditions Odile Jacob) : « Si vous voulez comprendre pourquoi je n’ai rien dit, il vous suffit de chercher ce qui m’a forcé à me taire… » Comme tout le monde, j’ai des valises de traumas, on n’est jamais débarrassé de son enfance*.

r Le petit plus : je suis citée dans le livre Mourir de dire : la honte de Boris Cyrulnik aux pages 100, 101, 104 et 105.

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Aujourd’hui, nous arrivons au point G de notre existence, G comme Géniale, Grande. Pour cela, nous devons lutter contre la routine, les habitudes, les manies. Nous n’avons rien à perdre d’oser, de nous libérer, de vivre comme nous le souhaitons. On se regarde de l’autre côté du miroir, celui du « moi ». Avec lui on va franchir la ligne d’arrivée avec la médaille d’or autour du cou, celle de l’accomplissement de soi, la finitude exaltante. Le plus important : riez ! Riez de toutes vos forces. Le sens le plus important est celui de l’humour. L’antidote est là.

r Le petit plus : on sait qu’après 14 ans tous les êtres humains ont, en principe, un sixième sens : celui de l’humour, qui fonctionne toujours avec le second degré.

* Je me serais bien passé de cet « hommage » qui se nourrit du massacre de mon enfance souillée

par l’inceste dès l’âge de 6 ans, pendant cinq longues années. Boris Cyrulnik dénonce la honte de l’enfant qui ne peut se confier et être protégé, les silences et non-dits qui entourent l’innommable : « la trahison parentale, l’absence de protection prédisent plus de troubles que l’agression sexuelle elle-même ». Huis-clos familiaux dévastateurs qui détruisent des vies. Les conséquences sont terribles : suicides, dépressions, crises d’angoisses post traumatiques… La jeune fille de 19 ans que j’étais, naïve, ravissante, sans repères, sans éducation, a choisi de se punir en se détruisant, injustice de mon inconscient qui culpabilisait pour la petite fille de 6 ans qui n’avait pas réussi à se défendre. A 20 ans je me suis prostituée au 232 rue Saint-Denis à Paris, pendant 5 ans. Horrible parallèle que ces cinq ans. Aidée par des lignes de coke que je détestais. Le réveil de mon anesthésie psychique a été long, un processus pour ne pas me suicider. Je ne connais pas le pardon, inimaginable. Personne n’était là, c’est une réalité. Avec mon instinct de survie, je suis arrivée à me reconstruire. Seule la petite fille a souffert un martyre. A nouveau, l’écriture me sert de catharsis, tardif; il y a eu mon livre autobiographie très édulcoré, aujourd’hui je travaille sur un scénario de série qui retracera, sous forme de fiction, un destin identique. « Sacha » (le nom de la série) est un acte militant, fondamental à ma reconstruction. — 15 —



Chapitre 1

Câlinez ! L’idée est de nous reproduire pour perpétuer l’espèce. Mais pas obligée. En ce qui me concerne, j’ai fait le job. Si ce n’est pas votre cas, laissez tomber, une flagrante injustice biologique vous barre la route. C’est ad vitam aeternam pour les hommes, pour nous il y a une date de péremption, sauf en ayant recours à des gynécologues italiens qui sévissent à bord de bateaux voguant sur des eaux troubles et internationales. Comme disait ma grand-mère : « On reste parents toute sa vie. » Ce qui ne doit absolument pas devenir une condamnation à perpétuité. Vos bambins de 35 ans peuvent très bien être indépendants. Détendez-vous. Vous n’avez pas besoin de trouver des excuses pour ne pas vivre à fond votre vie. La culpabilité doit laisser place à la liberté. Évidemment que vous les aimez, évidemment que vous pourriez mourir pour eux, voilà c’est dit. Faut pas déconner non plus. Il reste un sujet totalement tabou entre vous et vos enfants  : votre sexualité. C’est dégoûtant, sale, pas normal, immoral. Ils ne peuvent pas l’imaginer. Trop glauque. Vos enfants, même à 40 ans, sont certains que vous avez une vie monacale. Enfin, ils préfèrent le penser. — 17 —


Devenez plus agressives sur le sujet, assumez votre vie. « Balance ton amant ».

r Le petit plus : écoutez en boucle la scène culte de Maria Pacôme dans La crise de Coline Serreau : « Mais bien sûr que ça m’intéresse de m’envoyer en l’air, ça t’intéresse pas toi ? Et même si c’était qu’une belle histoire de cul, j’ai pas le droit d’en avoir une belle histoire de cul, moi ?... Ça ne vous fait peut-être pas plaisir de l’entendre, mais votre mère, elle a un cul. Qui va très bien. Il va mieux que jamais même… » Un couple de parents peut très bien faire l’amour, étrange pour vos petits nains de 38 ans, mais possible. Pareil pour les parents célibataires, ils peuvent étrangement avoir une vie amoureuse. Ne pas avoir de vie sexuelle est aussi une option, sans frustration toutefois. Si mal vécu, il faut prendre le problème par la racine. Nous y viendrons.

r Le petit plus : l’incontournable boutique « Passage du désir » pour vos sex toys (pensez au stimulateur clitoridien) pour une clientèle féminine à Paris, Marseille, Lille, Nantes et sur le site internet. Vous pouvez joindre l’utile à l’agréable en devenant ambassadrices (vendeuses à domicile, style Tupperware) de jouets sexuels, voir sur le site.

LA RELATION AVEC VOS ENFANTS ADULTES Il est important d’adapter l’âge de votre progéniture à votre relation parents-enfants.

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Chapitre 1 : Câlinez !

On oublie « maman », nous sommes des mères. Je vous rappelle qu’ils n’ont plus 8 ans. Vos petits-enfants, oui. Eux, ils peuvent. À 40 ans on présente sa « mère », pas sa « maman ». Ils diront ma « maman » quand nous serons dans la phase 4e âge, fin de vie en gériatrie. Ça nous rassurera certainement, c’est maternant pour le coup. En famille, nous pouvons nous appeler comme on veut. Mon petit nom est Pimpon, ce qui est absolument adorable. Comme souvent, il est impossible de savoir quelle est l’origine d’un surnom. Le monde de ma famille. Le monde de Pimpon. La tribu des Pimpon.

r Le petit plus : la Maison de Guignol, 2 Montée du Gourguillon, Lyon. Pour retrouver les rires de notre enfance avec nos petitsenfants. Il y a des clivages nécessaires. Quitter votre mission de maman protectrices est nécessaire pour être libres de vivre ce moment de vie. En plus, vos enfants vous seront éternellement reconnaissants, insupportable d’avoir sa mère sur le dos à 30 ans. Totalement toxique comme histoire.

r Le petit plus : Musée Chaplin – Chaplin’s World à Vevey (Suisse). Vivez une aventure inédite à travers le temps et la magie du cinéma. Partez à la rencontre de l’un des artistes les plus surprenants du XXe siècle et découvrez un maître de l’émotion. Depuis le Moyen Âge, nous avons quelque peu évolué en matière de relations parents-enfants. Avant, il était difficile d’avoir l’instinct maternel lorsqu’il fallait trois ou quatre bébés pour en avoir un de vivant, quand on ne mourait pas en couche. L’âge de raison (l’âge de l’autonomie) était 7 ans, on n’est plus dans le même registre. Il me semble abusé de monter le curseur à 25 ans, aujourd’hui. — 19 —


Lâchez-leur les baskets, qu’ils apprennent l’indépendance, c’est une bonne idée passé 20 ans.

r Le petit plus : Musée Hergé, Louvain-la-Neuve (Belgique). Plus de 80 planches originales, 800 photos, documents et objets divers ont été rassemblés en un seul lieu, magique, lumineux, audacieux. Son architecte, Christian de Portzamparc, poète du volume et de l’espace, a rêvé et conçu un bâtiment hors norme pour un patrimoine qui l’est tout autant. Un grand moment pour petits et grands.

MARRE MOTS Nourrir nos petits-enfants : la soupe aux pâtes. Faire bouillir un litre d’eau salée, y jeter des pâtes en forme de lettres. La star c’est le produit. Que faire avec les grands petits-enfants ? Dans les cas désespérés vous avez, évidemment, les fast-foods, les bars à sushis, les pizzas. Ne culpabilisez pas, ils mangent bio et équilibrés avec leurs parents, notre fonction est de faire plaisir, et les interdits sont source de complicité bienfaisante. Autrement, une soirée crêpes fonctionne encore. Relationnel avec les ados : ce qui marche très bien est la grandmère rigolote, aimante et complice. À vous de voir en fonction des caractères des ados. Être forte en culture générale aussi, c’est très bluffant, connaître l’actualité musicale et cinématographique est un plus. Une soirée Trivial Pursuit peut être une belle réussite. À chaque âge son univers. Savoir communiquer est un art subtil, adaptez-vous à leur univers du moment, n’exagérez pas quand même, à eux aussi de faire en fonction de vous. Pas besoin de risquer un malaise vagal, n’allez pas faire du vélo en famille un jour de canicule. — 20 —


Chapitre 1 : Câlinez !

Vous constaterez que dans les contes de fées, les personnages-enfants sont des enfants pour de vrai. Le petit Poucet doit avoir 8 ans dans l’histoire. En parlant de cela, je vous invite à lire Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim. Qui vous apprendra beaucoup sur la symbolique des contes et mythes. Freud utilisait les contes dans ses travaux sur l’interprétation des rêves. Aujourd’hui le support éducatif a changé, mais le processus est le même.

r Le petit plus : avec celle-là vous pourrez vraiment vous la péter lors des dîners en ville : « Les mythes mettent en scène des personnalités idéales qui agissent selon les exigences du surmoi, tandis que les contes de fées dépeignent une intégration du moi qui permet une satisfaction convenable des désirs du ça. »

PETITE LISTE D’IDÉES POUR DES MOMENTS COMPLICES AVEC VOS PETITS-ENFANTS :

« F aire un soin parent-enfant (grand-parent – petit-enfant) dans un spa ou un institut de beauté, une mise en beauté avec un massage et un soin du visage en duo.

« W eek-ends en cabane sur les arbres, vous en trouvez à tous les prix sur internet.

« A ller en Laponie visiter la maison du Père Noël, c’est ouvert toute l’année. Vous pourrez aussi traverser le cercle polaire, réservations et coordonnées sur internet.

« W eek-ends avec les loups à Sainte-Croix dans le Vercors : vous

êtes plongés dans l’univers fascinant de ces animaux sauvages (logements dans des cabanes dans les bois).

« P réhistomuseum, site préhistorique en Belgique (commune de

Flémalle), un complexe voué aux premiers âges de l’humanité, restaurant thématique préhistorique. Grandiose.

« V isiter les catacombes ou les égouts à Paris (les ados adorent). « V isite à la Fondation Barry : élevage de chiens saint-bernard à Martigny (Suisse), magnifiques moments de partage. — 21 —


« C hâteaux de la Loire en faisant vous-mêmes la guide : visitez le

château d’Amboise qui surplombe la Loire, rattaché à la couronne de France en 1434. Surtout racontez que Léonard de Vinci est mort dans ce lieu et que son squelette y repose. Musée du bonbon à Uzès (Gard), attractif pour les petits et les amateurs de douceurs. Comme vous êtes sur la route (à 20 kilomètres) du Pont du Gard, vous finirez votre journée dans un cadre historique (spectacle son et lumière, voir site du Pont du Gard pour les dates des soirs de représentations). En face du Musée du bonbon, « L’Auberge d’Uzès » : délicieux menus avec des produits frais et locaux pour 25 euros. Le Jardin des cinq sens à Yvoire (Haute-Savoie) dans un cadre magnifique au bord du lac Léman. Expérience sensorielle unique dans le jardin de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du toucher ou du goût. Vous pourrez retrouver des gestes simples comme sentir le parfum d’une fleur, caresser des feuillages, presser une feuille pour en extraire l’essence, croquer une feuille sucrée, observer le détail d’une plante, fermer les yeux pour mieux écouter la nature. Un des plus beaux villages de France. En été, surtout pendant la canicule, les grottes aménagées. Vous en trouvez dans presque toutes les régions, la température y est constante, il y a des animations pour les enfants. Il vous reste environ 20 millions d’années pour vous organiser avant que la corrosion les fasse disparaître.

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J’adore être grand-mère. J’ai de la chance, mes petits-enfants sont juste parfaits, drôles, un humour héréditaire. Excellent ADN.

r Le petit plus : pour un goûter magique, un détour avec vos joyeux petits lapins chez « Angelina », Paris 1er. Le meilleur chocolat chaud de la capitale, pâtisseries à tomber. Je suis une psychopathe avec des crises d’angoisse dévastatrices. Avec mes petits-enfants, cette lourde pathologie s’aggrave. — 22 —


Chapitre 1 : Câlinez !

Ma petite-fille veut devenir « mangeuse de bonbons danseuse sur cheval » comme métier, quand elle sera grande.

r Le petit plus : si vous voulez éviter le traditionnel « mamie », le vieillot « grand-maman », l’impossible « mémé », optez pour un petit nom original. Pimpon est déjà une marque déposée, mais il vous reste de joyeuses et originales possibilités. Ma fille aînée, maman de la future « mangeuse de bonbons danseuse sur cheval » professionnelle, m’envoie des SMS pour me demander de tenir la main de ma petite-fille pour traverser la route et de rester assise à côté de la baignoire quand elle prend son bain, pour éviter qu’elle se noie. J’ai des listes de choses à faire et ne pas faire, comme ne pas trop chauffer les biberons, changer la couche, contrôler la chaleur de l’eau du bain (37°C). Être psychopathe et avoir des crises d’angoisse est héréditaire. Je suis lourdement équipée, siège pour voiture (même que je n’ai pas de voiture), lits pour bébé, pousse-pousse, petite table et ses deux chaises blanches pour faire des jeux et des dessins, et la chaise haute. Être Pimpon c’est racheter les mêmes accessoires que pour nos enfants, trente ans plus tard.

ON AGACE SI :

« O n touche avec insistance le ventre de la future maman, dès deux mois de grossesse, en demandant si le bébé bouge.

« V ous installez votre lit dans la chambre du bébé, pour aider. r Le petit plus : pour faire l’intéressante lors de vos dîners en ville : en Suisse romande, « tétine » se dit « lolette ».

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ON AGACE QUAND ON DIT :

« L a tétine déforme le palet. Traduction littérale vers le suisse : la lolette déforme le palet.

« C ’est mieux de coucher le bébé sur le dos. « C ’est mieux de coucher le bébé sur le ventre. « O n n’avait pas autant d’aide, avant. « O n buvait des bloody Mary enceinte, avant. « O n ne savait pas que la fumée passive était dangereuse pour les enfants, avant.

« L ’éducation était plus stricte, avant. « O n posait le couffin avec le nouveau-né dedans sur le siège arrière de la voiture, avant.

« O n posait le couffin avec le nouveau-né dedans sous la table au restaurant, avant.

N’oubliez jamais : ce bébé n’est PAS le vôtre.

r Le petit plus : la maternité ne va pas de soi, l’instinct paternel et l’instinct maternel ne sont pas automatiques, ils peuvent arriver progressivement. Le baby blues n’est pas seulement un tsunami hormonal mais aussi une peur panique de ne pas être à la hauteur. Les jeunes parents ont besoin d’écoute, pas de leçons. Apprenez à être égoïstes. Vivez pour vous. Vous continuez d’aimer et d’être aimées par vos enfants et petits-enfants mais vous vous aimerez aussi. Ce n’est pas facile, je sais. Une vie à angoisser, aimer, cauchemarder, câliner et d’un coup, stop !!!! C’est fini. Occupez une jolie place de grand-maman et de mère en gardant beaucoup d’espace rien que pour vous.

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Chapitre 1 : Câlinez !

Petite piqûre de rappel. Votre vie, c’est maintenant et plus pour très longtemps. Il vous reste au maximum vingt ans de fréquentable, après c’est plus compliqué. Il y a une attitude défensive assez répandue : s’investir à 1000 % avec ses petits-enfants. Un truc de fou, des grands-mères qui deviennent les mamans-bis des enfants de leurs enfants. Ce n’est pas nécessaire, c’est très exagéré et montre une peur du vide inquiétante.

r Le petit plus : en cas de besoin d’un soutien pour cette étape un peu difficile, prenez rendez-vous chez un psychiatre, c’est fait pour. Sans vouloir faire la prétentieuse, je suis obligée de dire que mes filles sont parfaites. Tellement mieux que moi. J’ai l’impression d’être la fille de mes filles. Je n’ai aucun sens critique envers elles. Elles sont le centre du monde, la perfection. Je sors du magasin « Maison du monde » dans le 15e parisien, en plein hiver, sous une pluie-neige glissante, avec 57 sacs d’achats de première nécessité, comme des flamants roses en plastique pour décorer ma salle de bains, ma petite-fille de 4 ans accrochée à mon seul doigt libre. Moi, gracile comme la dame hippopotame danseuse dans Fantasia. J’entends ma petite fille me dire « Pimpon, on va chercher des gens pour nous aider, on ne va pas y arriver toutes seules dans le métro. » Elle avait raison, mais il est impossible de trouver « des gens » qui nous aident dans Paris. On a appelé un Uber. Quand je vous dis que j’ai l’impression d’être la fille de mes filles, et même de ma petite-fille. Ma fille aînée se fait tous les matins un brushing avant de partir travailler, toujours impeccable. Elle a un BAC + 6, un diplôme d’une école de journalisme et l’équivalent d’un CAP de coiffeuse autodidacte. Elle a un mari superbe qui ne la trompera jamais, — 25 —


l’aimera à la folie jusqu’à la mort, partage les tâches ménagères et l’appelle « mon cœur ». Comme dans un film, ils se sont rencontrés au Festival de Cannes. C’est un mélange de Bree Van De Kamp, Christine Ockrent en jeune, Laetitia Casta et Florence Foresti. La perfection. Ma fille cadette est une surdouée de la vie, rien ne l’arrête. Intelligente, extrêmement drôle, autiste, belle, souriante, elle aime Gilles Lellouche et les séries télévisées. La force tranquille et efficace, qui donne des bains au chat Nougat qui (étrangement) aime l’eau, qui rouspète quand elle ne travaille pas, qui fait des cakes à tomber et un tiramisu de grande tenue. Les EPI (Établissements publics pour l’intégration à Genève, Suisse, dont le but est l’intégration de personnes en situation de handicap) sont le socle de vie de ma fille. Elle a travaillé à la Maison de l’Ancre à Genève près du lac, un restaurant de très grande qualité. Plats délicieux pour un rapport qualité/prix formidable. Elle a une voix superbe, est comédienne dans une troupe de théâtre et est une photographe autodidacte douée. Elle gère sa vie, est autonome et vit dans son appartement avec Nougat. Craquante comme une pomme d’amour, des yeux en amande, toute en rondeurs. Superbe. La Fondation Cap Loisirs (Suisse) organise des camps extraordinaires avec des éducateurs incroyables pour des vacanciers avec handicap, safari photo en Zambie, camping-car en Arizona, New York, le Maroc… Ma fille a un carnet de route impressionnant. Tellement stimulant pour des jeunes (et moins jeunes) qui sont intégrés dans le monde des loisirs grâce à cette fondation. Une grande chance. Un gynécée à trois. J’ai élevé mes filles seule, deux maris, deux enfants, un divorce puis un veuvage. Résultat : une famille à — 26 —


Chapitre 1 : Câlinez !

trois, elles et moi, avec, pour compléter, une ribambelle de chats et de chiens, hamsters, cochons d’Inde, souris, escargots, tortues et phasmes. Pas simple un cancer qui emporte un papa, il faut beaucoup de force et de maturité à deux petites filles pour grandir et devenir des femmes équilibrées et battantes. Elles reviennent de loin, elles sont arrivées encore plus haut, les épreuves grandissent. Point trop n’en faut quand même. Il m’arrive de regarder en arrière et d’être fière d’elles et de moi. On est les plus fortes ! Elles sont belles en dehors et en dedans. Pour être complète et honnête, elles me gonflent régulièrement. La bipolarité est aussi héréditaire. Une façon de me parler qui me donne un eczéma nerveux sévère. Quand cela arrive, je veux partir vivre au Canada, en prenant une nouvelle identité.

r Le petit plus : achetez votre sirop d’érable au Marché des Saveurs dans le marché Jean-Talon à Montréal, ou sur internet : www. lemarchedessaveurs.com www C’est toujours le Canada, pays que je ne connais pas mais que j’idéalise complètement. Je ne sais pas pourquoi, est-ce les grands espaces, les lacs en forme de cœur, les ours, les cabanes, Céline Dion ?… (oui, j’adore caricaturer)

r Le petit plus : dire Tabernak ! pour commencer vos phrases. Juron québécois manifestant la colère, l’indignation, la surprise ou l’étonnement. Ça vous donnera un petit côté québécois.

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EXTRAIT d'un livre paru aux Éditions Favre.

Tous droits réservés pour tous les pays. Toute reproduction, même partielle, par tous procédés, y compris la photocopie, est interdite. Éditions Favre SA Siège social 29, rue de Bourg CH – 1002 Lausanne Tél. : +41 (0)21 312 17 17 lausanne@editionsfavre.com www.editionsfavre.com


Un univers tout neuf à découvrir avec délectation, pour ne pas perdre de temps, vivre à fond sans tabous ni complexes. Adieu la routine insupportable, les obligations stupides. On veut des maris imprévisibles et amoureux, des amants vigoureux, des enfants et petits-enfants complices. Rien n’arrive par hasard, il faut se donner les moyens d’être des guerrières. Prenez le temps de rire aux éclats et de vous détendre. C’est le bon moment pour faire le grand ménage dans votre vie ; dépoussiérez, rafraîchissez et mettez au rebut tout ce qui est inutile. Qu’importe que vous soyez quadra, quinqua, sexa ou plus, ce guide répondra à vos attentes de femmes épanouies. Balancez votre âge ! Fous-rires et bonnes idées garanties. Jeune sexagénaire hyperactive, amoureuse de la vie, résolument optimiste et battante, Nicole Castioni change de registre. Après Le soleil au bout de la nuit (éd. Albin Michel), Vivement plus tard (éd. Albin Michel) et Le dernier partage (éd. Favre), la pétillante auteure vous invite à dévorer son guide humoristique, savoureux et sexy ! L’humour n’est pas une nouveauté pour Nicole Castioni qui est coauteur des séries Parents mode d’emploi (France 2) et Port d’attache (RTS). Parallèlement, elle continue avec bonheur son travail de scénariste pour des grandes chaînes de télévision.

NICOLE CASTIONI

Vous en avez rêvé, elle l’a fait : un guide spécialement écrit pour vous, femmes sublimes sans limite d’âge. Il vous donne les recettes de la jeunesse, de la séduction, de la cuisine aphrodisiaque, de l’antidote de la mémérisation, de la force de la conviction.

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