L'avenir est plus que jamais notre affaire, Daniel Brélaz (Ed. Favre 2019) - EXTRAITS

Page 1

Les domaines évoqués sont l’énergie, les transports, l’habitat, l’alimentation, l’éducation, la santé et la longévité, l’économie et les finances, l’économie circulaire, l’emploi et le chômage, la sécurité civile et militaire, l’informatique et la robotique, la culture et l’information, les libertés humaines et enfin les problématiques de croissance et de décroissance. Il illustre les changements dans quelques nouvelles de une à deux pages décrivant des futurs possibles, de qualité très variable, dans cinquante ans. Il démontre ainsi l’importance extrême des choix qui seront faits et donc de la vigilance démocratique. Enfin, il utilise ce qui précède pour des conclusions et la confection d’un plan réaliste, étayé et ambitieux pour sortir de l’âge du carbone et du dérèglement climatique d’ici 2050 au plus tard.

Daniel Brélaz est né le 4 janvier 1950. Après des études de mathématicien à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, il s’est engagé en politique et a été élu au Conseil national suisse le 18 octobre 1979. En cela, il a été le premier Vert élu dans un parlement national au monde avant les Belges en 1980 et les Allemands en 1983. De 1990 à 2016, Daniel Brélaz a été un des sept membres de l’exécutif de la Ville de Lausanne dont il devient syndic (maire) de 2002 à 2016. Il dispose d’une très longue expérience politique et des évolutions technologiques qu’il a utilisée à de nombreuses reprises dans la gestion de sa ville. Il est aujourd’hui à nouveau conseiller national.

ISBN 978-2-8289-1803-3

9 782828 918033

Daniel Brélaz

Dans cet ouvrage, il commence par exposer sa vie d’homme politique et une partie de ses nombreuses réalisations pour montrer qu’il a les compétences pour appréhender les futurs plausibles et en expliquer les enjeux. Il parcourt ensuite les changements techniques et sociétaux qui devraient résulter de la vague d’innovations que nous connaissons dans de nombreux domaines et les avantages, mais aussi les risques, qu’ils vont créer.

L’AVENIR EST PLUS QUE JAMAIS NOTRE AFFAIRE

Expert en énergie, en finances et en politique des transports, Daniel Brélaz est relativement polyvalent dans diverses sphères techniques et de société.

Daniel Brélaz L’AVENIR EST PLUS QUE JAMAIS NOTRE AFFAIRE L’impact des grandes disruptions


Siège social 29, rue de Bourg CH – 1002 Lausanne Tél. : +41 (0)21 312 17 17 – Fax : +41 (0)21 320 50 59 lausanne@editionsfavre.com Adresse à Paris 7, rue des Canettes F – 75006 Paris www.editionsfavre.com Dépôt légal en Suisse en août 2019. Tous droits réservés pour tous les pays. Toute reproduction, même partielle, par tous procédés, y compris la photocopie, est interdite. Graphisme couverture : Lemuri-Concept Mise en page : Lemuri-Concept ISBN : 978-2-8289-1803-3 © 2019, Éditions Favre SA, Lausanne, Suisse

La maison d’édition Favre bénéficie d’un soutien structurel de l’Office fédéral de la culture pour les années 2016-2020.


Daniel Brélaz

L’AVENIR EST PLUS QUE JAMAIS NOTRE AFFAIRE L’IMPACT DES GRANDES DISRUPTIONS


« Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. » Winston Churchill

« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même façon de penser que nous avons utilisée lorsque nous les avons créés. » Albert Einstein


INTRODUCTION

D

ans une première partie de cet ouvrage, je décris qui je suis et les étapes de ma carrière scientifique puis politique. Mes réalisations comme membre de l’exécutif de la ville de Lausanne (Suisse) puis comme syndic (maire) de ladite ville s’étalent sur près de vingt-sept ans et mon engagement politique dépasse quarante ans. En 2018, il y a eu quarante ans que j’ai en continu des mandats politiques dans le canton de Vaud, en ville de Lausanne ou comme élu fédéral. Dans une deuxième partie, je décris les divers phénomènes de disruption1 dont le cumul ne peut que bouleverser de manière importante notre société pour le meilleur ou pour le pire. La troisième partie est consacrée de manière plus détaillée à des pistes d’évolutions, le plus souvent 1. Ce terme récent, dont le sens n’est pas encore totalement stabilisé, désigne une innovation qui provoque une rupture de paradigme dans le secteur économique, technologique ou sociétal dans lequel elle s’inscrit. Par extension, il peut s’appliquer à toute nouveauté, voire comportement, apte à changer profondément une technique, un ­comportement ou une activité humaine.


6

­ voquées dans les entretiens fictifs et des ébauches de é fictions regroupées sous 2069 pour notre civilisation, tout en sachant que toute prévision est toujours beaucoup plus juste pour le passé que pour l’avenir et que plusieurs de ces scénarios sont volontairement extrêmes pour rendre attentif à certains risques découlant des mutations ­technologiques et sociétales. Enfin, la quatrième partie contient quelques conclusions et deux annexes, l’une sur la situation début 2019 et un appel, l’autre sur des solutions crédibles et réalistes contre le réchauffement et le dérèglement climatiques. Le présent ouvrage se veut une synthèse de la grande majorité des évolutions technologiques et sociétales, aujourd’hui perceptibles, pouvant permettre de garantir à la Terre et à la population humaine un avenir de qualité. Mais c’est aussi une mise en garde contre des évolutions dramatiques. Cet ouvrage se veut, dans la mesure du possible, axé sur des solutions. Il se veut relativement optimiste à condition que les efforts soient faits et prend donc le contre-pied du courant collapsologue qui, en additionnant un certain nombre de risques réels et en dénigrant de manière largement injustifiée le rôle possible des énergies renouvelables, prédit l’effondrement de la civilisation d’ici quelques décennies. Comme le disait déjà, en 1977, Denis de Rougemont : « L’avenir est notre affaire ». Je serai tenté d’ajouter : « L’avenir est plus que jamais notre affaire ».


Vous venez de consulter

un extrait d'un ouvrage paru aux Éditions Favre.

www.editionsfavre.com


PREMIÈRE PARTIE : QUI JE SUIS ET MA VIE

Ma vie, mes combats sociétaux et quelques actions concrètes Je suis né le 4 janvier 1950 à 7 heures du matin à Lausanne (Suisse). Troisième fils d’une famille peu aisée dont le père était un modeste fonctionnaire aux Services industriels de la ville de Lausanne et la mère se consacrait à ses enfants, j’ai bien failli avoir une existence assez brève. En effet, le 20 décembre 1954, bien qu’ayant traversé un passage pour piétons, j’ai été propulsé à 12 mètres par une voiture roulant à 80 km/h en ville et n’ayant pu suffisamment freiner. Après une semaine entre la vie et la mort et l’ablation des trois quarts de ma rate, opération qui ne se réalisait que depuis très peu de temps, j’ai survécu et été capable de développer les actions dont je parlerai plus loin. Déjà tout jeune, je comptais oralement jusqu’aux millions et m’intéressais davantage aux sciences qu’aux


8

autres disciplines. C’est donc tout naturellement que je me suis orienté vers la section mathématiques-sciences. Après diverses étapes, j’ai obtenu un diplôme de mathématicien de l’École polytechnique fédérale de Lausanne en janvier 1975 et poursuivi une carrière scientifique d’assistant à l’EPFL avec des recherches et publications dans le domaine de la théorie des graphes et plus particulièrement de la mise au point de méthodes heuristiques permettant de trouver des solutions proches de l’optimum dans des problèmes où il faudrait des milliers d’années à un ordinateur pour trouver à coup sûr la solution optimale. Mais c’est en 1972 qu’a commencé pour moi la prise de conscience qui devait me mener à un engagement politique et sociétal. Cette année-là, la conférence mondiale de Stockholm sur l’environnement, bien médiatisée, mettait en évidence les risques de destruction de la vie sur Terre si l’on continuait à respecter aussi peu notre cadre de vie. Ajouté aux travaux du club de Rome sur les limites de la croissance, et plus particulièrement d’une croissance pilleuse des ressources naturelles, cela m’amena à décider que, tôt ou tard, je m’engagerais au niveau politique. Il était en effet temps que davantage de scientifiques entrent dans cette arène essentiellement composée de juristes, d’agriculteurs, de représentants patronaux et ­syndicaux. La population ayant contribué à mes études par l’octroi de bourses, j’y voyais un moyen de rembourser la société pour le service qu’elle m’avait rendu. En 1973, un nouveau parti apparaissait dans la politique vaudoise, l’ancêtre des Verts appelé tout d’abord Mouvement populaire pour l’environnement puis Groupement pour la protection de l’environnement (GPE) suite à une scission. Celui-ci obtenait le quorum et cinq sièges sur cent au Conseil communal de Lausanne. Sortant des logiques de répartition équitable ou beaucoup moins équitable des richesses, combat cher à


9

la gauche et à la droite, ce nouveau parti composé de gens de tendance aussi bien libérale que socialiste ou indépendante, s’intéressait à l’environnement, à l’énergie, aux transports, à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire. Il constituait une sorte de prolongation locale des pré­occupations qui étaient les miennes depuis 1972. Beaucoup de réflexions pouvaient y naître car la doctrine n’avait pas cent ans. Enfin, une très grande proportion des actifs était des scientifiques issus de l’Université ou de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Dès 1975, j’adhérai donc au GPE et devins rapidement caissier cantonal et secrétaire de la section de Lausanne, cela de manière totalement bénévole. En 1977, le GPE lançait sa première initiative cantonale « Pour des mesures d’économie d’énergie ». Avec aussi peu de militants, ce n’était pas gagné d’avance et le secrétaire de section que j’étais alors y consacrait ses samedis et ses loisirs, récoltant à lui tout seul près de 2500 signatures en trois mois permettant à l’initiative populaire d’aboutir avec 12 552 signatures valables (il en fallait 12 000). Deux ans plus tard, en 1979, le peuple vaudois acceptait l’initiative à plus de 54 %. Mais 1977 était aussi une année, à l’automne, d’élections communales et de consolidation du programme. J’étais chargé de tout le volet énergie ce qui m’amena rapidement à m’occuper de la coordination antinucléaire vaudoise. Mais le nucléaire était un thème peu communal et malgré le fait que le GPE passa de cinq à huit sièges au Conseil communal, je n’étais pas élu même si bien placé parmi les viennent-ensuite. À l’époque, la Municipalité de Lausanne était encore élue par le Conseil communal et le GPE se retrouvait avec huit sièges en position d’arbitre face au centre droit (48 sièges) et à la gauche (44 sièges). Très rapidement,


DEUXIÈME PARTIE : L’ÈRE DES GRANDES DISRUPTIONS

Introduction En 1990, le mot « disruption » désignait les ­traumatismes liés à une catastrophe naturelle de type tremblement de terre ou tsunami. Bien qu’il n’existât pas d’êtres humains à l’époque, l’extinction des dinosaures, voici 65 ­millions d’années, peut être classée parmi les phénomènes ­disruptifs pour la vie sur Terre. En 1992, Jean-Marie Dru déposait la disruption comme marque de méthodologie créative pour la société TBWA. En 1997, le professeur Christensen restreignait la définition aux nouveaux entrants qui pénètrent le marché par le bas et se servent des nouvelles technologies pour proposer des services et produits moins chers, produits qui finissent par éliminer ou marginaliser les autres. En ce sens la Tesla électrique, pénétrant le marché par le haut, n’est pas disruptive. Dans la suite de mes réflexions, je me situerai dans une vision médiane où je considère comme disruptives les


26

innovations capables de créer de profonds changements dans la société ou les produits technologiques. Le terme « disruption » est en effet un concept qui n’a pas encore de définition stable. De la définition purement économique du professeur Christensen, ce terme a tendance à désigner toute nouveauté, voire comportement, apte à changer profondément une technique, un comportement ou une activité humaine. En 1415, la bataille d’Azincourt vit pour la première fois les archers anglais capables de tirer des traits perçant les armures du Moyen Âge. Ceux qui ne pouvaient que gagner les batailles se retrouvèrent fauchés en masse, il en résulta la fin de la chevalerie. Avec l’essor du chemin de fer qui s’étala sur quelques décennies, les compagnies de diligences subirent une forte régression qui s’accentua encore avec l’arrivée de l’automobile. La compagnie Kodak a traversé tout le vingtième siècle comme entreprise parmi les plus rentables et innovantes grâce à ses activités dans le secteur photographique. En 1975, elle choisissait d’enterrer son appareil de ­photographie numérique pour ne pas cannibaliser son propre marché. Bien que s’adaptant par la suite à la digitalisation, Kodak a toujours fait le pari que les utilisateurs imprimeraient leurs images et, en 2012, Kodak déposait son bilan. Tout au long du vingtième siècle, les machines à écrire se perfectionnèrent jusqu’à l’ultime génération, celle des machines à boules dont le Nord vaudois était un des leaders mondiaux. Pour n’avoir pas pu ou pas su prendre le virage de la machine à écran ou du mini-ordinateur à temps, ces entreprises ont disparu. Les clients ne sont souvent pas très innovants et les entreprises leaders ne pensent qu’à améliorer l’existant et à développer les services rendus à leurs clients, services


27

excédant souvent les besoins de la grande majorité des consommateurs. Un exemple typique est celui des ­photocopieurs personnels de bas de gamme proposés dans un premier temps à des enseignants ou des associations pour toucher ensuite les PME puis d’autres et réduire ainsi sérieusement la part de marché de Xerox. Un autre exemple plus politique pourrait être évoqué en France. La droite et la gauche ont désigné dans leurs primaires pour 2017 les candidats aptes à satisfaire leur électorat le plus radicalisé. Avec les scandales et une volonté d’essayer autre chose que l’alternance des mêmes, un nouveau courant a pu émerger. Les particularités du système électoral ont créé ensuite une véritable disruption du paysage politique français. Que ce soit dans le domaine de l’énergie, des transports, des véhicules autonomes, de l’alimentation, de la médecine, de l’informatique et de la robotique, des disruptions majeures sont en cours. Ces disruptions vont bouleverser le monde et pourraient permettre de résoudre le problème du réchauffement climatique si certains intérêts très particuliers, pour tenter de rentabiliser leurs investissements, ne freinent pas suffisamment le ­changement pour retarder de quelques décennies ­l’inéluctable évolution en nous gratifiant, au passage, d’une catastrophe climatique pour le prix de leur vue à très court terme et des freinages ainsi produits. Ils sont aidés dans leur combat par les conservatismes du type « on a toujours fait comme ça » et la résistance naturelle de la grande majorité des êtres humains aux changements. Mais des disruptions sont également en cours dans divers autres domaines et l’on ne sait encore si la résultante globale ne va pas impliquer une disruption sur l’emploi ouvrant l’obligation d’un changement de société pour le meilleur ou pour le pire.


28

Domaine par domaine, je vais essayer par la suite de distinguer les évolutions quasi certaines, des évolutions très probables ou encore possibles, cela spécialement dans le domaine des comportements humains. Avec les évolutions prédictibles, il apparaît que d’ici cinquante à cent ans au maximum, l’Humanité pourrait aussi bien, selon les choix sociopolitiques effectués, se rapprocher du paradis que de l’enfer. Dans la troisième partie, intitulée 2069, je mettrai brièvement en évidence des risques ou des problèmes nouveaux pouvant résulter de tel ou tel changement. Cela sera fait au moyen de brefs dialogues pointant un ou deux aspects plausibles des changements. Comme je ne suis pas auteur de romans, je laisse à d’autres le soin de développements beaucoup plus longs dans chacun des domaines évoqués. Enfin, une brève partie de conclusions mettra un terme à cet ouvrage.


29

L’énergie Près de 80 % des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement et du dérèglement climatiques, proviennent des activités liées à l’utilisation de l’énergie que ce soit pour les transports, le chauffage, l’alimentation, l’industrie, le commerce, les activités ou les ménages. Parmi les agents énergétiques fossiles, le charbon est, à consommation énergétique identique, le plus gros émetteur de gaz à effet de serre, devançant le pétrole. Quant au gaz naturel, il est environ deux fois moins problématique que les précédents. Le charbon a vu sa production augmenter de 50 % entre 2003 et 2013 et, au rythme de consommation actuel, ses réserves prouvées représentent 120 ans. La Chine représentait 47 % de la production mondiale en 2013, les USA 11 %, l’Inde 8 %. Viennent ensuite ­l’Australie, l’Allemagne et divers autres pays. Quant au pétrole, y compris les pétroles non conventionnels, il présente des réserves pour environ cinquante ans. Sans les gaz de schiste, le gaz naturel présente lui aussi des réserves prouvées pour cinquante ans. Le charbon est mondialement dominant pour l’industrie et le chauffage, le pétrole pour les transports. En 2012, pétrole et charbon représentaient près de 60 % de la consommation mondiale et le gaz naturel environ 20 % tout comme l’ensemble des énergies renouvelables. Le nucléaire représente certes plus de 10 % de l’électricité mais globalement moins de 2,5 % du tout, avec des réserves prouvées d’environ cinquante ans. Si l’on ne change rien, une grave pénurie se profile dans moins d’un siècle et la consommation de tous les stocks d’énergie fossile disponibles provoquera une hausse moyenne des températures qui pourrait atteindre jusqu’à 10 degrés avec la libération des gaz à effet de serre du permafrost


TABLE DES MATIÈRES

Introduction.................................................. 5 Première partie : Qui je suis et ma vie................................ 7 Ma vie, mes combats sociétaux et quelques actions concrètes......................... 7 Du pur parti d’opposition au partenaire gouvernemental........................ 12 Syndic de Lausanne.......................................... 16 Les grands projets lausannois............................. 21 Deuxième partie : L’ère des grandes disruptions................ 25 Introduction...................................................... 25 L’énergie.......................................................... 29 Les transports................................................... 42 L’alimentation................................................... 47 L’habitat........................................................... 51 L’éducation....................................................... 53 Santé et longévité............................................. 56 Économie circulaire et gaspillage........................ 62 Culture et information........................................ 65


TABLE DES MATIÈRES

Introduction.................................................. 5 Première partie : Qui je suis et ma vie................................ 7 Ma vie, mes combats sociétaux et quelques actions concrètes......................... 7 Du pur parti d’opposition au partenaire gouvernemental........................ 12 Syndic de Lausanne.......................................... 16 Les grands projets lausannois............................. 21 Deuxième partie : L’ère des grandes disruptions................ 25 Introduction...................................................... 25 L’énergie.......................................................... 29 Les transports................................................... 42 L’alimentation................................................... 47 L’habitat........................................................... 51 L’éducation....................................................... 53 Santé et longévité............................................. 56 Économie circulaire et gaspillage........................ 62 Culture et information........................................ 65


Vous venez de consulter un

EXTRAIT d'un livre paru aux Éditions Favre.

Tous droits réservés pour tous les pays. Toute reproduction, même partielle, par tous procédés, y compris la photocopie, est interdite. Éditions Favre SA Siège social 29, rue de Bourg CH – 1002 Lausanne Tél. : +41 (0)21 312 17 17 lausanne@editionsfavre.com www.editionsfavre.com



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.