Algérie
L E
R O Y A U M E
D E S
D U N E S
Libye
E T
Égypte
D E S
Niger
R Ê V E S
Photographies de Régis Colombo Préface d’Albert Jacquard
Textes d’Antoine Blanc
Algérie Sur la route des Tassilis page 10
Libye
Sommaire
Le Fezzan
page 60
Égypte Le désert blanc
page 104
Niger Aïr et Ténéré
page 146
PRÉFACE L
« Le plus inattendu dans le désert, ce n’est pas la forme des rochers, ce n’est pas l’immensité des dunes, c’est la présence illogique des humains. »
es aquarellistes parfois laissent, en un petit
connaissance ; ils ont été capables de performances
emplacement de leur œuvre, une zone vierge
nouvelles, notamment de se reproduire puis de
où reste apparent le support. Cette « réserve » est
procréer ; végétaux ou animaux, tous ces êtres que
témoin de l’objet initial. Utilisant un même procédé,
l’on dit vivants ont façonné la surface de la Terre,
la nature semble avoir réservé quelques zones de la
lui donnant partout des couleurs aussi variées que le
planète laissées proches de leur état premier, les déserts.
tableau d’un peintre. Partout sauf dans les « réserves »
Certes les forces dont elle dispose ont fait, comme
que sont les déserts. Des mers, il y a longtemps,
partout, leur travail aveugle ; les mouvements de
s’y sont étalées ; elles y ont érodé le relief ; puis elles se
l’écorce terrestre ont fait surgir des montagnes ;
sont retirées ou se sont enfouies dans les profondeurs
le vent a façonné des rochers aux formes hallucinantes ;
du sous-sol. Ne reste que le vent. Les processus qui ont
mais un outil lui a manqué qui, ailleurs, lui permet
abouti aux déserts d’aujourd’hui étaient sans intention,
de parachever son œuvre, l’eau. Il s’agit d’une molécule
mais ils ont eu pour résultat d’en faire des lieux
bien banale, présente presque partout dans l’univers,
incompatibles avec les contraintes de survie des
mais la particularité de notre planète est son existence
humains. Tout paraît se conjuguer pour les dissuader
sous trois formes ; quelques coïncidences bienheureuses
de s’y aventurer. D’où leur obsession d’y pénétrer. Car,
lui permettent de se maintenir à l’état liquide malgré
dans cet univers où tout obéit, nous sommes certes,
l’étroitesse de la zone de température séparant
comme tous les objets, des « poussières d’étoile », mais
la vapeur de la glace. Grâce à cette caractéristique
nous sommes capables de dire non. Nous constatons
improbable, à cette chance fabuleuse, des événements
que certains domaines nous sont interdits ; aimantés par
inouïs se sont succédé depuis la formation de la Terre,
cette interdiction, nous y allons voir, et par notre seule
il y a quelques milliards d’années. Des objets ont pu se
présence nous les transformons. Le plus inattendu dans
doter d’une complexité jamais atteinte ailleurs à notre
le désert, ce n’est pas la forme des rochers, ce n’est pas
l’immensité des dunes, c’est la présence illogique des humains. Nés dans le domaine où l’eau est liquide, nous nous y sentons insérés dans un écrin ; nous y sommes protégés par tous les vivants qui nous entourent. Tout au contraire, le monde minéral du désert nous est étranger ; il nous ignore. Plus exactement ce monde minéral nous rend étranger à notre propre domaine. En nous tenant debout sur le plateau du Tanezrouft, nous n’appartenons plus à notre Terre, nous en avons franchi la limite, nous avons dépassé la croûte dure qu’est l’étendue sans fin des cailloux ; comme le Petit Prince face au serpent, nous redevenons citoyens du pays des étoiles ; nous rêvons d’y retourner ; de nous y retrouver chez nous.
Albert Jacquard
« Le Sahara, c’est Dieu sans les hommes. Terrain de jeux dangereux aux rêves d’enfant, le Sahara donne à l’homme, à l’ingénieur génial ou au fou d’ajouter et de capturer une image, une page, dans le grand livre de la vie. »
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absorbée pendant la journée, une sorte de clarté intérieure. On y retrouve une simplicité qui est en nous,
ALGÉRIE
loin de cette agitation quotidienne. Vous serez en vacances de vous-même, et deviendrez votre propre référence. Mais ouvrons la parenthèse du Sahara : l’histoire de l’Algérie se reflète — depuis des millénaires — à travers ses vestiges historiques ainsi que ses us et
L’inattendu, l’imprévu et la rencontre
coutumes, que l’on retrouve sur l’ensemble du territoire.
Après la grande époque des découvertes et des défis,
C’est le deuxième plus grand pays d’Afrique et le
voici venu le temps de l’expérience insolite. Si la terre
dixième du monde au niveau de la superficie.
paraît fixée dans l’espace, immuablement, le grain
Aussi grand que l’Europe occidentale, le territoire
de sable, lui, poussé par le vent, ne semble pas tenir
algérien présente un nombre incroyable de paysages...
compte du temps. Le souffle du sirocco et le bruit de vos
comme la couleur des grains de sable... Ce sable, cet
pas dans le silence vous emmèneront dans un espace
élément si familier, qui nous rappelle les jeux de notre
temps hors du commun : le Sahara. Dans l’imaginaire,
enfance et qui symbolise la plage de nos vacances.
le désert est le berceau et la base de toute expérience, c’est un lieu sans route assurée, si ce n’est le chemin
« Pour retrouver le souffle de l’enfance, le privilège de la découverte et du merveilleux, on cherche le renouveau et l’inédit, peu importent les distances. »
que l’on trace soi-même. Lune après lune, saison après saison, année après année, l’appel du désert est un appel en soi. Les amoureux des océans de sable vous parleront surtout de leurs nuits et de ces milliers d’étoiles qui pleuvent dans le ciel et qui parlent de vie et d’éternité. Allez plus loin que vos rêves et laissez-vous troubler par ces silences qui parlent, ce murmure bleu des lueurs étoilées. La douceur de chaque matin vous fera pardonner la violence et la chaleur de la veille. Le Sahara deviendra la limite de votre regard sur ce monde imaginaire. Mais attention, vous êtes averti, dans ce monde du silence, il n’y a pas de nuit, il y a juste l’ivresse causée par la quantité de lumière
Page 10 Piton
gréseux dans le
Tagrera.
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Les châteaux de pierres de Tin Akacheker.
par le ruissellement et usée par les vents, donne l’illusion d’une cité fortifiée. Le Sahara, oublié de l’Europe et de l’Afrique depuis des millénaires, comme immobilisé dans ses sables, est le témoin
M
de civilisations fabuleuses dont une, par miracle, est restée, ais à force de voyager dans cet imaginaire ou de s’émerveiller devant les trop belles images des
protégée par les rochers, la fournaise et la mer de sable d’or : les Touareg. Ils sont, en somme, le grain de sable dans
photographes, inspirés par la beauté des sites inviolés
« l’œil du temps ». Ces seigneurs des sables ont entamé leur dernière
depuis de nombreuses années, on finit par avoir des fourmis dans
grande aventure. Menacée d’effondrement, cette culture millénaire
les jambes... On ne tient plus en place et rien de plus logique que
est appelée à disparaître. Appauvris, déstabilisés et désorganisés,
de prolonger le rêve par le geste, en allant vérifier sur place. Après avoir roulé sa bosse
ils se rabattent, aujourd’hui, sur les centres urbains, tout en gardant leurs attaches ancestrales.
dans le kaléidoscope
Femmes et hommes
saharien, aucun homme
affrontent ensemble
ne pourra demeurer le
la détresse et rêvent de
même en visitant le Sud
reconstituer, un jour, leur
algérien. Sa réouverture
troupeau et de reprendre
partielle, après de longues
leur ancienne vie. Pourtant,
années d’incertitude politique, a permis aux amoureux d’espace d’y revenir et
ils nous ont apporté un message : celui du courage, un sens de l’hospitalité sans pareil et un
d’y découvrir un sanctuaire parfait. Pas la moindre marque d’un
témoignage du « bonheur avec peu de choses ». Ce sont les récits des
passage humain... Une étrange planète de sable, de pierres et
officiers coloniaux qui ont forgé, à la fin du XIXe siècle, la légende des
de falaises aux formes effrayantes, parfois énigmatiques.
hommes voilés. Le peuple touareg, dont la reconstitution historique se
Le sentiment de survoler une planète morte ravagée par un ouragan
révèle complexe, continue de traverser les tempêtes du temps.
et désertée par la vie et les hommes. En fait, tout bascule dès que l’on met pied à terre dans les Tassilis du Hoggar. On change alors d’échelle et nous ne sommes plus que des pions dans ce jeu d’échecs grandeur nature.... Vus de loin, les Tassilis offrent l’aspect d’une barrière infranchissable, dont la frange supérieure, entaillée
Page 14 Touareg
dans le tagrera face au silence de ses pas.
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La recouvrir de sable et d’une couche de braises. Au bout d’une vingtaine de minutes, retourner la taguella et procéder de la même
Du sable et du feu
L
façon pour cuire l’autre face. En fin de cuisson, retirer le « pain » du foyer et le gratter pour enlever les petits morceaux de quartz qui
’hospitalité saharienne s’assume avec le cœur. Ce n’est pas
s’y collent. Rompre la galette encore chaude et l’émietter en petits
l’abondance qui compte : chacun donne selon ses moyens.
morceaux dans un plat puis la recouvrir d’une sauce préparée en
La préparation des mets remonte à la nuit des temps. Rien
parallèle (en général à base de tomates, d’oignons, d’épices et de
n’a changé jusqu’à nos jours, où tout bouge si vite. La cuisine nomade
viande — souvent un simple os de mouton ou de poulet —, le tout cuit
est un des aspects de l´adaptation des Touareg à leur environnement.
dans de l’eau). Pour manger en société, les Touareg n’enlèvent jamais
Au fil du temps, ils ont dû faire preuve d’ingéniosité pour compenser
leur voile : c’est contraire à leur code de politesse. Ils se contentent
l´absence de matériel
d’en soulever le pan
perfectionné de cuisson.
inférieur. Mais entre amis
Lors de leurs déplacements,
intimes ou en voyage,
les nomades consomment
un certain laisser-aller est
essentiellement des
toléré, sauf si une femme
galettes de blé cuites
est présente... Puis, après
sous les braises
le repas, lorsque les
(taguella), de fabrication simple et rapide, puisque les conditions matérielles pour les cuire sont minimales : du sable et du feu. La taguella est en quelque sorte le pain touareg. Sa recette est simple, mais rien ne vaut leur
ombres s’allongent et que le feu de camp crépite sous la voûte des étoiles naissantes, la poésie, la musique et la danse des populations du désert nous emmènent dans l’immensité des sables, ensorcelés par le chant vibrant des femmes,
savoir-faire : allumer un feu pour préparer des braises abondantes.
du tehardent et de l’imzad, deux anciennes formes de guitare et
Pétrir la pâte à base d’eau et de semoule, le tout mélangé à une
de violon. Leurs mélodies complexes tentent de porter la voix de
bonne pincée de sel. Pour la malaxer, utiliser un « topsi », une large
leur peuple loin, très loin...
cuvette en émail. Donner à la pâte une forme de galette. Pendant ce temps, préparer le feu en écartant du brasier le bois qui n’a pas brûlé et les plus grosses braises. Choisir un endroit propre et y creuser un bassin à fond plat dans le sable. Y déposer la taguella.
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Page 16 Préparation
de la taguella, le
« p a i n »
des touareg.
« Si tu ne sais pas où tu vas, tu risques de mettre longtemps à y arriver. »
« Si loin que nous portent nos pas, ils nous ramènent toujours à nous-mêmes. »
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Le guide
B
ien des obstacles se dressent lors de traversées du royaume des sables. Le guide tient dans sa main le destin de la caravane : au départ, on lui rend un hommage mêlé de supplication. À l’arrivée, on le comble de remerciements.
Dans chaque région, il reconnaît le moindre indice qui signale la direction à prendre : une plante, une empreinte du vent dans le sable ou le vol des oiseaux. Il sait s’orienter sans regarder le soleil ni les étoiles, il indique de la main la voie à suivre. Ainsi, les routes du désert sont tracées dans sa mémoire, d’étape en étape, pas à pas. Et quand il ne les a pas déjà parcourues, il doit les deviner. Mais il arrive toutefois que les pistes chamelières se perdent, se confondent vers un horizon se dérobant chaque jour un peu plus et finissent par s’évanouir dans le temps. Alors le souvenir précis de la région se transforme peu à peu en légende et l’imagination en fait un pays de délices.
« Dieu a créé des pays pleins d’eau pour que les hommes y vivent et des déserts pour qu’ils y découvrent leur âme. »
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Page 21 Région
de
Tin Akacheker.
« Les mots doux qui font chavirer le cœur sont comme le petit grain de sable : fragile et léger. Mais il suffit d’un souffle et pffftt... il n’y a plus rien. Plus rien ? Eh bien si ! il en restera toujours un. Juste un, dans l’œil, qui pique et fait briller les yeux, comme quand on est amoureux. »
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Page 22-23 Tahaggart,
tassili du hoggar.
Dévorées par les sables brûlants, les roches de Tahaggart défient le ciel.
Dunes qui chantent
D
ans certaines parties du Sud algérien, il n’est pas rare d’entendre « chanter » les sables. Au milieu du silence infini, on entend tout à coup un son vibrant comme celui d’un avion. Ce bruit ne dure que
quelques secondes, puis les sables se taisent. Ce n’est pas une hallucination. Les soldats français du XIXe siècle lui donnèrent le nom de « tambour des sables », et plus d’un, épuisé par la fatigue et la soif, crut que les esprits, se moquant de leurs souffrances, chantonnaient leur mort prochaine. Mais, en fait, cette musique vrombissante ne proviendrait que de l’écoulement des nappes et du froissement des milliards de molécules les unes contre les autres. Certains chercheurs affirment que la faculté d’émettre de tels sons dépend du taux d’humidité de l’atmosphère. D’autres l’attribuent à l’espèce de cisaillement qui se produirait lorsque plusieurs couches de sable instable sont ébranlées par le vent, par un choc d’origine extérieure, susceptible de provoquer une avalanche. Mais une nouvelle théorie a été émise par une équipe de chercheurs : elle aurait mis en évidence une différence de composition entre les sables qui ne bruissent pas et les sables chanteurs. Lorsqu’il serait légèrement humide, chaque grain serait recouvert d’une sorte de gel siliceux qui le rendrait solidaire de ses voisins. En soufflant, le vent les ferait trembler ; provoquant ainsi une vibration, la dune se comporterait comme un diapason.
Pages 26-27
rocher en équilibre dans les sables du
Tin Akacheker.
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Tamanrasset, la ville rouge Avec ses habitations cubiques et ses rues en sable, la paisible Tamanrasset est le point de rencontre de nombreux immigrés du nord de l’Algérie, du Mali et du Niger et des populations touareg. Mais la ville rouge ne ressemble plus à la mythique « Tam » d’antan. Tout semble au point mort. Les vieilles affiches
publicitaires, arrachées par les vents de sable, flottent, claquent, en faisant un pied de nez à la vie. On ne peut parler de cette région sans évoquer le nom de Charles de Foucauld, aristocrate fortuné, explorateur, puis religieux, dont la silhouette mystérieuse semble encore se découper au sommet de l’Assekrem et qui fut assassiné en 1916 par, dit-on, une balle perdue...
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Page 28 Ambiance nocturne dans Page 29 Palabres sur un trottoir
une rue de
Tamanrasset.
ombragé en pleine ville.
Note photographique et remerciements Cinq mois après mon premier voyage dans le Sahara, j’y repartais. Ceux qui m’avaient dit que le désert était comme une drogue avaient raison ! Que d’émotions, de sensations, d’images et de mirages. Il est bien difficile aujourd’hui d’être déconnecté du monde moderne, même dans les contrées les plus reculées, mais je vous le promets, ici, vous le serez ! Même si l’homme peine à trouver sa place dans ce monde minéral, il y trouvera assurément le moyen d’y recharger ses « batteries » et surtout de relativiser les aléas de la vie. Merci à vous tous : à toi, Lana, Éric (Terres de légendes), Hadjshibani, Chaaban, Mohammed, Ibrahim, Ahmed, Antoine, Bruno, ainsi qu’à tous les guides et compagnons de voyage, merci à tous ceux qui, par leurs conseils, leur présence, ont fait que ce livre existe. J’espère que ces images vous auront donné l’envie d’apprivoiser la planète sable, de gravir l’arête vertigineuse d’une dune, de vous y asseoir au sommet — sur le rebord du monde — pour laisser vos pensées s’envoler vers cette mer de sable, de partager le troisième thé avec les Touareg et de vous endormir sous la voûte céleste dans le silence absolu, entrecoupé par le seul crépitement du feu, dernière empreinte humaine perceptible dans le royaume des rêves et des dunes. Bon vent !
Régis Colombo
À toi le rêveur qui s’égare quelquefois dans les mirages de la vie, cet ouvrage t’est destiné. Ne te perds pas comme ce grain de sable, en fragile équilibre sur la dune ; regarde l’horizon et apprends... Merci à toi, Éric, infatigable narrateur, Régis, photographe aux mille et un talents, JoséeChristine Lavanchy, correctrice émérite et à tous ceux qui m’ont accompagné, supporté et aidé dans ces voyages intérieurs.
Antoine Blanc
Impressum
Du même photographe parus aux Éditions Favre
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2003 Vignobles suisses 224 pages, 30 x 21 cm, textes de Pierre Thomas ISBN 978-2-8289-0748-8
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Préface Albert Jacquard, textes Antoine Blanc Photos : © Régis Colombo - www.regiscolombo.ch Maquette et graphisme : © www.regiscolombo.ch Réalisation : Antoine Blanc et Régis Colombo. Infographie : Jean-François Aubert. Photolitho : AtelierZed, Bruno Ziga, Préverenges, Suisse. Impression : Sepec, Péronnas, France.
2005 Zanzibar 176 pages, 30 x 21 cm, textes de Jean-Blaise Besençon ISBN 978-2-8289-0850-8 2006 Portraits d’Asie 192 pages, 30 x 21 cm, préface de Matthieu Ricard ISBN 978-2-8289-0913-0 2009 Chillon 160 pages, 12 x 12 cm, textes de Jean Pierre Pastori ISBN 978-2-8289-1076-1 2014 20 ans de photographie (20 YEARS PHOTO) 156 pages, 30 x 30 cm ISBN 978-2-8289-1448-6
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