TRADUIT DE L’ITALIEN PAR SYLVESTRE ZAS
RACKHAM • LE SIGNE NOIR
DIMANCHE 27 FÉVRIER 2011
Micol
RICO, TU AVAIS LA BOUCHE ENTR’OUVERTE LA DERNIÈRE FOIS QUE JE T’AI VU, TU FREDONNAIS À MOITIÉ MORT AU MILIEU DE TES CHIENS.
TU ÉTAIS PÂLE COMME LE CIEL DE FIN FÉVRIER.
TAXI-PHONE " LES ITALIENS ", 20 HEURES
Rachid
ÇA FAIT 22 EUROS 50 CENTS EN TOUT. LE COCA EST OFFERT.
OK, JE PAYE ET VOUS ME REMBOURSEZ. ÇA FAIT 5 EUROS CHACUN.
DÉSOLÉ, MAIS JE PEUX PAS FAIRE DE NOTES SÉPARÉES, J’AI PAS ASSEZ DE MONNAIE.
COMMENT TU T’APPELLES ?
AVANT, À TA PLACE IL Y AVAIT UN POTE À MOI. SAMIR.
SALUT, MOI C’EST RACHID. TU AS COMMENCÉ AUJOURD’HUI ? JE NE T’AI JAMAIS VUE.
ILS L’ONT COFFRÉ IL Y A DEUX JOURS. Y AVAIT SA PHOTO DANS LE JOURNAL...
J’AI LES ÉCOUTEURS. J’ENTENDS RIEN.
TU PEUX PAS ENLEVER TON CASQUE ?
EXCUSE-MOI. J’ENTENDS RIEN.
CHAMBRE DE MICOL, 23 H 30
ALORS ? COMMENT ÇA SE PASSE À LA NOUVELLE PIZZERIA ?
BIEN. JE FAIS DÉJÀ CARRIÈRE...
JE NE SAIS PAS SI TU AS BIEN FAIT DE LAISSER TOMBER. IL NE TE MANQUAIT QUE QUELQUES EXAMENS À PASSER.
ET QUELQUES MILLIERS D’EUROS.
ET MON AUTRE BOULOT PREND L’EAU.
QUEL BORDEL, CES AVIONS.
AVANT, À CETTE HEURE, ÇA S’ARRÊTAIT.
TU CROIS QUE J’ARRIVERAI À VENDRE TOUS CES LIVRES ?