DES FILLES ET DES FLINGUES
œe ªÉßøœ h¢RL¡. un ߬uC £¡ f¬ap•E ¡§ ºl¡©§¡ pOIt¬© ne. y ’† ºlU™ d¡ HøU¥. ºLu¶ ƒe b†¶. j¡ ¶¢is ßO¢t léGØr.
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øÏØ. ÇA PUØ œe ¥¬Uc G¬†vØ. J¡ me ¶®¢vIا¶ ƒe r©¡n.
coªM¡Nß je ™uIs øRRiVé ©c© ? Qu’Øsß-cØ Qu¡ J’AI FA©t.... et º®UrQ¢oI ?
¶U¬ ªø Vi¡ J’mE ™o¢viØNs de ¬I¡n. J’†© ƒÛ o¢BlIج de º¬Ø…d¬e £¡S ªéƒ©caªØnts.
Qu†§d O§ eSt M†œøƒ¡, c’¡¶t p†¶ bi¡… ƒ’®¢bliج ™es méD©c†ª¡§tS.
j’ai ºR©¶ ¢§Ø Bø™to¶. La blØ™™¢re Øsß ºa™ VIe©œlE. p¡¢¥-ÊßrE u§e hØ¢¬e.
º†¶ m®Y¡n dØ mØ ¬¡meßtR¡ comª¡N¥ j’œai choº¿e. ¶uR £A v©¡, J¡ me ¶®¢vIا¶ ƒe r©¡n.
LE™ hlm. ¥®UJo¢r™ ø¢™™i m®cH¡s. ª†i™ bo¬ƒ¡l, Qu’e¶TC¡ QuØ Je f®¢s œÀ ?
s¢R ma ViØ Je ª¡ ™O¢v©¡…¶ D¡ ¬iØn. ¬e¶ºi¬¡ À fO§d. ™O¢ææL¡ ¢§ b®n coUp. cølªos. ¬éFlÉchI¶. ºœ†ce lØs moRceAUx b®Uß À BoUß c®ª£e œ† COpi§¡ p¶y dØ œ¢c© lLØ ¥¡ œ’† †º•rI™.
Cølªo™. º¡§s¡ qUØ c’e¶ß ¶øm؃©...
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®uaI™. u… sa£Øƒi ¶®©R coMme œ¡¶ øutRØ™. m®i et ßou¶ les lose¬¶ DØ M®… ¡sºÈce, À p©C®œ¡¬ ØT À B†V¡r c®££Ø d¡™ £aœøDØs DEvA…t nA…cy.
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…ø§cy e… ¿taiß À La ª®©ßié dØ ¶oN nu£É¬® Q¢†…D ¥®¢¥ ƒ’Un coup eœœe ™’¡™ß æ©Gée. ELle † søUßé D¡ l† Scȧe. ØœLe ¶’¡¶ß B†¬¬¿Ø †VeC ¢§ vieuX tYpØ.
PUtAIn D’¥R¢C. J’aI ¬IE§ pIG¿.
Je ¶ø©S •†¶ •OU¬Quo©, £ø©¶ JØ £Ø ¶¢i™ ™enßi tout V©d¡. coM£e ¢n B†LLO§ c¬¡vé. josi¡, øu B†¬, ¡œle a DÛ œØ ™en¥©¬. ¡œœe £’a æilÉ ¢…¡ b®¢¥†ncHe. a¢X fR†iS De œa maI™On.
j’饆©™ en t¬†in de œ©QUideR l¡ f®nd d¡ œa bo¢t¡ilLe, À ªe DE£a§D¡¬ cØ QuE J’†œœøIs æøIRE ƒ¡ ªa p؆u QU†…ƒ J’Ai ¬E…©flÉ U… trUc Hor¬iBœe.
dØ cHEVØuX BRÛœ¿™.
ƒE V©A§ƒe b¬ÛLée.
LøiS¶¡Z£o©. ¶aœOpørƒ¶, lA©™SeZ-ªo©.
co£me ™© cض p†¢VrE¶ Vi¡ux p®iVRots …’¡n chi†iØ…¥ •ø¶ †™¶¡z.
p¢¥†iN De confRÉri¡¶ P¢¥†i§ dØ GO™¶eS dØ r©cHe™. laI™s¡z-m...
r¡ß®¢rNe dOnc À tø b®UßØiLl¡, B¡R…i…I b®Y.
º®urQuoi e™¥-ce Qu’Y £’apºØll¡ «B¡¬§©Ø» ?... ... la B†LlØ ª’a d¿coUp¿ ¢§ B®n £orc¡†u D’¿•auœe ¡t ª’a æou¥¢ ™¢r lØ cø¬r¡a¢. Le™ petißs merd¡uX n’o…t ºø¶ æORcé œA CHa…ce. ©l™ ®n¥ mis œØ¶ VOil¡S. †¢ m®i§¶ Je ™†i™ Q¢¡ C¡ sO§¥ ƒes ¶øL®ºArd¶. y a ºø¶ D’m†l À ¡n Bußer qUØœQUØ™-¢…™. BorD¡œ. C’Øst ªÊmE mon DevoIR ƒØ Ciß®Ye….
mØRƒe... Çø F†©T £al...
©l™ ®…t £©¶ les Voil¡¶. j’aI føI¥ cØ qu¡ ßouß B®N citOY¡§ ø¢ra©T fø©t.
q¢’¡™¥-cØ QU¡... merƒØ... Me¬De...
C’¡¶ß lÀ Q¢¡ J’†© Ø¢ ªon id¿¡.
ølOr¶ je lØ™ ai B†l†ƒés co£ªØ ¢… º†œØt de H®Ck¡Y.
™’©œ¶ RØ¥oU¬§¡n¥ À ¶acrED ®AK™ ƒøns œ¡u¬ ¢niv¡r¶©tÉ, jØ L¡¶ †Urai Jaªa©™.
J¡ LØ™ a© BœoQu¿¶ À cHøq¢¡ ViRaG¡.
•†¶ Ø¢ d’ø¢¥R¡ CHO©x q¢Ø Ceœu© ƒ’†œl¡R VEr™ la coLlIN¡.
veR¶ Les hœM.
iL Øn re™tø©ß •œu™ Que DØ¢x, ƒo…ß œ¡ mORveUx †u •é¥ARƒ qU© £’†vøi¥ †pp¡l¿ «berNIØ».
j’aUr†©s a¢™¶I Bie§ pu ¬e•a¬ßi¬ eT œØs œø©¶SeR lÀ. £es †NciØns v®©¶I§™ †URa©e…¥ •ri¶ s®in D’Ø¢x ¡t BiØ….
mais m¡RDe.
...º®urQUoi Y ¶¡ra©¡…ß œØ¶ s¡uLS À S’møR¬er ?
huff s. c†lme® •ø¶ ©¥ ß’¡Xcp. c’¡S¥ tro Ø tr®• enCOR ßÔ¥.
L¡S hlª.
JØ ™uis …¿ lÀ .
Si Çø …’†va©t Pø¶ ¿ßé º®ur maª†n qU’est ßO£B¿E £aœad¡, •¬®baBœ¡ q¢Ø jØ ¶’røi™ JømAI¶ Pa¬¥©.
huff huff
Me¬DØ... c’esß œu©.
£O… VI¡¢X qU†R¥©¡r.
£Øs V©¡ux vOis©ns.
©œ™ me siG…aLØNß q¢’iœ¶ sURV¡iLLent.
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J¡ LE¢¬ ra•Peœl¡ QuI je sU©™.
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Qu’¡™...ß ce
jØ leu¬ ƒi™ Q¢®© æ†IrØ.
Qu®©
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ªerDe ®H mجDØ
P©¥IÉ
…O…
l†ªe! ju¶ße aVA§ß ƒØ ªØ tiRe¬ des™us. tu m’a™ aPpØLé «BØr§i¡». º®u¬Qu®i «BØRn©¡» ?
b¡RnI§I. c’¡¶¥ lØ §Om D’u§Ø ª†¬quØ. TO§ ªan¥¡aU, c’E™t un Bجni…I.
Di™, pO¢rq¢oi ߢ ª’†¶ øº•¡Lé «Bج§©e»?
q¢o©?
MerC© •®U¬ œ’¡xºœ©c†t©®n.
b¡¬§I…I, H¡©n? ¡¥ vu L† Quali¥É dU maNT؆¢, ©l a dÛ c®ûT¡r U…¡ æoR¥¢…e À ¶®n •r®º¬i®.
¡¥ ßa…TQ¢Ø J’Y ¶¢IS...
Je ª¡ ƒ¡£a§d¡ q¢i c’e™t! ...OÙ ¡Sß-cØ quE J’aI B©Ø… •u ßRouv¡¬ c¡s gønßs?
™uR m† v©¡ JØ m¡ ¶®UViا¶ ƒe ¬IØN.
FIN
les limites de notre mission nous ont été affectées de façon scrupuleuse, m. schlubb. Nous devons bien déposer notre chargement dans les flots que nous dominons présentement.
douglas klumb et burt schlubb, hommes de main de bas étage, plus connus sous les noms de...
de même, il nous a été clairement signifié que toute initiative personnelle concernant les dites limites, ne seraient pas la bienvenue. je ne peux souscrire à une interprétation aussi étroite des limites que vous évoquez, m. klump.
AN «FATEMT OY » B E L LITT
quoi qu’il en soit, et avec tout le respect que je vous dois, m. schlubb, je dois néanmoins suggérer qu’une insignifiante paire de chaussures est de peu d’importance en regard du risque de voir nos employeurs, déjà désagréables, manifester leur mauvaise volonté.
la sus mentionnée paire de chaussures s’avère être une paire de bottes de bonne facture, dont j’estime la valeur à non moins de deux cents dollars et dont, de plus, la pointure correspond exactement à celle des haillons qui recouvrent mes propres pieds, m. klump.
oubliez votre trouble, vous avez certainement en mémoire le fait que nous sommes sous surveillance, consécutivement à nos résultats plus que douteux, lorsqu’il s’est agi de réduire au silence, de façon permanente, le témoin d’un certain meurtre.
d’où la définition stricte de nos attributions de nature si ordinaire et si dévalorisante, à l’image de celle que nous exécutons actuellement, M. Schlubb.
étant donné notre statut actuel dans la communauté extra légale, même une incartade mineure pourrait entraîner des mesures disciplinaires des plus sévères, m. Schlubb.
à cet instant, il serait bien inconvenant de ma part d’émettre un sérieux doute quant à l’évaluation que vous faites des conséquences du simple acte d’acquisition que je projette, m. Klump. il y a de fortes chances que le propriétaire de l’exquise paire de bottes dont il est question ne soit pas en mesure d’informer nos employeurs de notre petite incartade.
le dit propriétaire, on peut le supputer, étant raide.
je me dois, malgré tout, d’insister m. klump. Notre longue période de vaches maigres m’a laissé démuni de tout si ce n’est de ces hardes embarrassantes et faiseuses d’ampoules.
je proteste avec véhémence, m. schlubb. votre protestation est dûment enregistrée, m. klump. et je dois vous avouer ma stupéfaction, car à l’intérieur de ces bottes tant convoitées, il n’y a point de pieds !
ceci ne peut que soulever la question : pourquoi le tapis que nous avons tranSporté était-il d’un tel poids s’il n’enveloppait aucun cadavre ? et pourquoi ce bruit, maintenant, pas très différent de celui du tic-tac d’une pendule ?
Nous pourrions dire que notre remise dans le droit chemin a été rondement menée....
je dois, à regret, abonder dans votre sens, M. klump.
FIN
eLL¡ ßRemBl¡ ƒa§S L¡ vØ…¥. D¡rniȬe æØ¢iœLE D’¢N øRBRe mOr¥. Je æa©s Rɶo§n¡¬ mE™ •†S ™UR LØ s®l. ¡LL¡ SE Rø©ƒit Un ©§s¥†Nß.
U…E cIg†Reßße ? oui. jØ veUx bI¡…. Ø™T-CØ QuE CØß¥Ø F®ULØ e… Bas VOUS ¡nnUIE †U¥ø…¥ QU¡ MOI ?
I LE CL
ENT
JO A TOU
O RAIS
N
URS
Je …¡ SUis pøs VEn¢ •Ou¬ La fÊ¥Ø. JE s¢©s ©Ci •OU¬ vO¢s. j¡ VOUs ®bsØrV¡ d¡PUIs DE¶ J®uR¶. VOus ÊßØS tOUT C¡ q¢’¢n HO£ªØ ºEu¥ RÊVer.
Eß Q¢E VOyeZ-v®Us D†NS £E™ YØUX ?
ÇA n’eS¥ PA¶ ¶Øulت¡nt VO¥RE vI¶Age, v®¥Re C®R•¶, Vo¥RE VoIx. c¡ ™o§ß V®™ YØux. Eß tOUß cE Qu¡ J’Y VO©™.
¢n grand CølMe. v®US ÊßØ™ FaTiGUÉe d¡ FUIr. VOU¶ ÊtØ™ PRÊt¡ À aFFROnTer ce QUE VOu™ †veZ À afærO§t¡r.
ªAIS VouS Ne V®UœØZ º†S LE FaIR¡ ™Ø¢L¡.
§®…. JE nØ VEUX •A¶ LØ faIRe ™¡UlØ.
Le vent se lève, éleCtrique. Elle est douce et chaude et légère comme l’air. Son parfum est une tendre promesse qui me fait monter les larmes aux yeux.
Je lui dis que tout ira bien, que je la sauverai de tout ce qui lui fait peur, et que je l’emmenerai loin, très loin.
Je lui dis que je l’aime.
Le silencieux transforme le coup de feu en murmure.
JØ L† ™ERRe conßR¡ £o© J¢SQU’À ¶®§ ƒE¬N©er ¶O¢fæLØ.
J¡ nØ ™øU¬Ai jAmø©™ C¡ Q¢’eLle chØRcHø©¥ À æ¢IR.
J’encaisserai son chèque dans la matinée.
fin
™®I¶ G¡§ TIl.
silent night