aapo rapi
pullapoika
PULLAPOIKA l’aventure révolutionnaire d’un garçon bonne pâte Texte et dessins par Aapo Rapi Traduit du finnois par Kirsi Kinnunen
LE SIGNE NOIR RACKHAM
« En effet, la classe ouvrière subit
les pires injustices alors que c’est à
elle que nous sommes redevables du b on fonctionnement de la société
industrielle... »
« Nous ne pouvons qu’admirer
sa juste lutte... »
F i ls . . .
debout, fi s ton !
Tu ne fais que roupiller
Tu lis ...
depuis que tu as fini tes études !
Je... je lis, père...
La lecture, ça ne sert à rien dans la vie ! Aujourd’hui, tu m’accompagnes à l’usine.
Allons-y.
a-attention ! Le patron arrive !
Le patron !
B-bonjour,
monsieur le directeur.
bien ! ur. Eh un Bonjo us prenez o d’hui v e u q Aujour , à ce s aises peu vo ! je vois
N-non, m o n s i e u r le directeur. Les machines sont à plein r é g i m e .. .
a H a a ! V o us c o n n a i s se z d o nc mon usine mieux que moi-mĂŞme. s qu e j e vou s V o u s vo u d ri ez pa ? laisse ma place aussi
Gulp
Pfff ! Pfff ! Laissez-m oi passer, j’a i - o uf - é tu d ié la littératu e r
m é d i c a l e.
Pfff ! Laissez-moi
p a s s er , je v o u s en prie...
L’usine n’a pas besoin d’u n imbécile de votre genre. Vous êtes renv oyé. Le temps de travail perdu sera
déduit de votre salaire.