Qui vivra verra
Titre : Qui vivra verra Dessins et textes : Tanitoc ISBN : 2-87827-063-0 Dépôt légal : troisième trimestre 2002 © Tanitoc, 2002 © Rackham, 2002 © Stephen Brown, 2002, pour le texte de postface Les images illustrant le texte de Stephen Brown sont publiées avec l’aimable autorisation du « The Illustrated London News Picture Library » L’auteur remercie Vincent Bouyer qui, le premier, lui a parlé de la guerre de Crimée ; Dettie Flynn pour ses conseils concernant l’histoire de la photographie et son soutien pour tout le reste ; son père pour ses définitions médicales précieuses et horrifiques ; sa sœur Anne-Cécile pour ses traductions en russe et en turc ; Anne Tautou pour lui avoir généreusement fait part de ses écrits universitaires sur la littérature et le réalisme pictural au XIXe siècle ; Messieurs Brown, père & fils, pour lui avoir ouvert leurs vastes bibliothèques et le second pour avoir écrit le texte qui accompagne son recit ; Jean-Marc Lucas pour le prêt de ses livres d’histoire ; Messieurs Jef Hautot, Pierre Bouvier, François Ayroles, David Prudhomme, Jean-Jacques Rouger, Kamel Tazit, Troub’s et David B. pour leurs critiques pertinentes et amicales ; les services touristiques de l’Ambassade d’Ukraine ; Mireille Gravier et Stéphane Manfrédo pour leurs réponses aimables et compétentes à ses interrogations sur la trufficulture. Merci enfin aux cochons de Wim Delvoye pour leurs poses si naturelles. Éditions Rackham 5, rue Hoche 93100 Montreuil site internet : www.editions-rackham.com e-mail : info@editions-rackham.com Achevé d’imprimer au mois d’août 2002 sur les presses de Grafiche Milani à Segrate (Italie)
TANITOC Qui vivra verra
R RACKHAM
À mes sœurs et frère
Who would not pay that priceless price to feel The trampling thunder and the blaze of steel — The terror and the splendour of the charge? Alexander Smith, «The Cavalry Charge», 1855.
Je demande pardon aux pauvres cochons, à ceux-là qui marchent sur quatre pieds, qui sont innocents, qui sont beaux, qui sont les bienfaisants, qui sont chez les charcutiers et que déshonore avec injustice le langage humain. Léon Bloy, Journal 1, (1892-1907)