C'est si bon

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a s s o c i a t i o n d e s au t e u r s , C o m p o s i t e u r s e t e d i t e u r s G a s t r o n o m e s

N°34 printemps/été 2009

Pianos à Queux 2008 UN TOUR EN TOURAINE sCooP GouRManD PERLES DE TOMATES Les P’tits BonheuRs ADRESSES cOUP DE cœUR

ICI LONDRES !

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Pour promouvoir la création musicale, chaque jour

la Sacem s’engage, innove et agit

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Edito Chères Amies, Chers Amis, Bis repetita ! Après le coup de Trafalgar du 21 décembre 2005, les députés de la majorité ont remis le couvert en désertant le palais Bourbon le 9 avril, laissant l’opposition se planquer dans les rideaux d’une république de carnaval. Cela a fait rire Jean-François Coppé, moins le monde musical qui peut se rendre compte dans quel mépris les élus tiennent les auteurs et les artistes (souhaitons que tout sera rentré dans l’ordre lorsque vous tiendrez ce magazine en mains). « Crise sur le gâteau », ce « e » qui manque à l’accomplissement de nos désirs est accentué par la Commission Européenne qui prend des décisions aberrantes au moment où la crise financière frappe les artistes comme tous les autres. La seule vraie bonne nouvelle de ces derniers mois est, sans conteste, la baisse du taux de T.V.A pour nos ami(e)s restaurateurs, réclamée depuis des lustres. Comme quoi, la constance paie et la résistance finit par avoir raison des déraisons diverses. Gardons le moral. « C’est si bon » s’est offert un nouveau look. Bien entendu, nous faisons une large place dans nos colonnes à ces moments de bonheur que nous avons partagés, notamment en Touraine. C’était en effet la première fois que nos « Pianos à Queux » se déplaçaient en province. Succès considérable et retombées médiatiques locales importantes. Nous avons bien rempli notre rôle grâce à l’investissement passionné des bénévoles de l’ACEG et de la SACEM. L’Assemblée Générale du 17 mars a fait (presque) salle comble, preuve de votre attachement de plus en plus militant à votre Association. Merci de votre fidélité. A bientôt. François Leduc Le Président

Menu - « C’est si bon » printemps/été 2009 4

Potins des potes et des popotes

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Une pincée de culture

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Les p’tits bonheurs

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Perles de tomates

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Idée reçue sur le pain

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Ici Londres !

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Pianos à Queux 2008

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14ème Trophée de Golf

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Chez Françoise C’est si bon n°34 printemps/été 2009

Directeur de la publication : François Leduc Directeur de la rédaction : Sylvain Lebel Rédactrice en chef : Laurence Labadens Directeur Artistique : Philippe Guersan Ont participé à ce numéro : François Bernheim, Katherine Kodhorowsky, Chantal Lebel, Patrick Lemaître, Jean-Marie Moreau, Dr Hervé Robert. Photos : P. Guersan, D. Lemesle, F. Loigerot, 3 Baudets : M. Verhille, Jouteux : M. Rougemont ; p12 : Espace Pain Information/C. Dellière p14 : Visitlondonimages/Britainonview.com/I.Rasmussen/P.Libera, www.authorsimage.com Conception : Les Editions Tendance sarl Tél. : 06 62 09 01 13 - www.goodlife-in.com Maquette : Nicolas Faulle & David Guersan

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Photogravure : Nicolas Faulle Impression : Rose Tramé Tél. : 09 62 57 24 74 Dépôt légal à parution ISNN 1255 8176 Contact ACEG : Evelyn Picca Tél. : 01 42 96 89 11 – Fax : 01 42 86 02 83 Calendrier et nouvelles de l’ACEG : www.laceg.fr La reproduction partielle ou totale des articles et illustrations par quelque procédé que ce soit est strictement interdite pour tous pays. La rédaction n’est pas responsable des textes et photos qui lui sont envoyés et ne peut être tenue responsable des modifications qui pourraient intervenir sur les adresses publiées. © Editions Tendance 2009. Tous droits réservés.

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Po tins des po tes et des po po tes NEWS DES MEMBRES ET DES AUTRES Hortense Bataille L’ex-égérie de l’ACEG, Hortense Bataille, depuis son exil californien s’est mise à la peinture et expose désormais un peu partout en France. Pour savoir où découvrir ses toiles : hortense.bataille@gmail.com

Véronique Geoffroy de Bourgies (la femme de notre ami photographe Stéphane de Bourgies) a lancé sur la toile l’e-mag de bien-être : www.jemesensbien.fr. Un concentré de conseils, idées et astuces, en ligne chaque lundi, pour se sentir bien. Abonnez-vous aussi à sa newsletter originale et faites passer aux copains et aux copines.

Guy Savoy

Eddy Mitchell

Crise de philanthropie aiguë, certes non, militantisme de la qualité oblige, l’Ami Guy s’est mis en tête de faire découvrir la grande cuisine aux ados. Il leur propose rien moins qu’un repas gratuit rue Troyon ! Rendez-moi mes 16 ans.

Marcel Amont Qui le croirait, Marcel vient de fêter ses 80 balais ou plutôt printemps, tant l’homme du Béarn est encore vert et le prouve tous les soirs dans la tournée «Age tendre» où le public est debout à chacune de ses prestations.

S’est associé avec le chef Oth Sombath (ex-Blue Elephant) pour ouvrir un restaurant thaïlandais près de l’Etoile. On s’y régale tous les jours sauf le dimanche. Oth Sombath, 184 rue du Faubourg-St-Honoré 75008 Paris. Tél. : 01 42 56 55 55

Philippe Faure-Brac

Notre grand sommelier a franchi le pas, en devenant lui-même vigneron dans les côtes du Rhône. Son domaine s’intitule «Duseigneur» et produit du côte du Rhône Loudun et du cru Lirac. Nous irons le visiter mais en attendant vous pouvez vous initier à la dégustation avec la lecture de son dernier livre : «Comment goûter un vin» (Editions du Chêne). Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le Bistrot du Sommelier fêtera ses 25 ans le 11 mai prochain. Domaine Duseigneur, rue Nostradamus. 30126 Saint Laurent des Arbres www.domaineduseigneur.com

Christian de Ronseray Contribue à la production d’un cidre bio de haute qualité en fournissant les pommes de son fief normand de Linverville. Pour se procurer cette saine boisson (Cidre Bouché. Récolte 2007, Agriculture Biologique), contacter Marie-Agnès Hérout au 02 33 71 07 89 www.herout-caves.com Les Vergers de la Chapelle - Village de Cantepie - 50500 Auvers en Cotentin

Marc Veyrat et Olivier Rollinger Tombent des étoiles. Que va devenir la gastronomie française sans deux de ses plus beaux fleurons ? Qui vivra Veyrat !

PROCHAINS RENDEZ-VOUS 8 juin : 15 ème Trophée de Golf de l’ACEG. 20 septembre : Guinguette & Pétanque. Décembre : Chez Françoise.

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VERTIGE DE LA BOUFFE Ici les étoiles ne sont pas sur la toque du Chef mais au-dessus de la tête. Dernière idée décoiffante, Las Vegas propose un dîner dans le vide à 55 mètres de hauteur. Ce diner «in the sky» avec ou sans diamant n’est pas recommandé à ceux qui ont le vertige ou qui ont des crampes d’estomac. Si l’aventure vous tente, il vous en coûtera 190 € : apéritif et adrénaline compris. www.dinerintheskylv.com

BONNE NOUVELLE IMMINENTE ! A partir de tout bientôt, tous les Acégistes pourront télécharger les photos des manifestations sur notre futur nouveau site internet : www.laceg.fr N’hésitez pas à le visiter et à faire vos commentaires on line.

ALERTE ! Autoriser de commercialiser du «vin rosé» en mélangeant du vin rouge et du vin blanc, telle est la dernière initiative délirante de la commission européenne. Tout cela pour écouler les importants stocks de blancs et de rouges invendus en surfant sur la mode du vin d’été. Mais qui sont ces gens ? Des buveurs d’eau sans doute, des incompétents sûrement et des grands malades par dessus le marché...aux dernières nouvelles, cette folie pourrait être battue en brèche. Au secours, Pasteur ! Ils sont devenus fous !

ADIEUX Ils nous ont quittés cette année: Max Amphoux, producteur, éditeur (Bibi, Sabine Paturel, la Grande Sophie, Clarika et Bashung) Hervé Roy, compositeur et arrangeur (Johnny Hallyday, Hervé Vilard, Charles Aznavour …) Norman Maine, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre légendaire. Gaston Lenôtre. L’Ami Gaston a toujours été un proche de l’ACEG. Dès le début il nous a ouvert les portes du Pré Catelan et de son coeur. Suzie Hallyday, éditrice, ex-chanteuse des Gam’s et pionnière de l’ACEG.

«Un rayon de soleil s’en est allé...» C’est dans la matinée du 16 avril que notre Suzie nous a quittés. Elle avait co-organisé notre Trophée-Golf de 1995 à 2001 nous offrant à cette occasion toutes les richesses de sa joie de vivre et de son goût pour tout ce qui engendre le bonheur et l’amitié. Nos pensées les plus tendres vont vers son époux, Pierre, qui lui prodigua un admirable dévouement durant ces dernières années rendues si pénibles à la suite d’un très grave accident chirurgical survenu en 2001. Qu’un ange messager s’en aille lui dire combien nous l’avons aimée et combien nous l’aimerons toujours.

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Une pin cée de cul tu re Effervescence «Aux Trois Baudets» Le cabaret légendaire des années Canetti a réouvert ses portes grâce à l’élan conjugué de la Mairie de Paris et de toute la filière musicale. Une salle de 250 places, deux bars et un restaurant font de l’endroit le lieu chaleureux que tous les artistes (et le public) attendaient depuis des années. Julien Bassouls, son dynamique directeur, espère bien faire des «Trois Baudets» un lieu d’effervescence où la jeune génération de la chanson française pourra s’exprimer et éclore à l’image des glorieux aînés : Brel, Brassens et consorts. Courez-y pour boire un verre ou écouter des vers, d’autant plus que de nombreux jeunes artistes, repérés par les Acégistes s’y produiront (Piuma, Ignatus, Charlotte etc.). 64 boulevard de Clichy -75018 Paris email : info@lestroisbaudets.com Tél.: 01 42 62 33 33

LIVRES Le « Real book du Jazz Français »

« Plume de stars » par Claude Lemesle On n’écrit pas impunément 3000 chansons pour une foule d’interprètes sans quelques plages de vie privée. Claude raconte dans ce livre, au-delà de son propre parcours, les liens de chair et de sang qui relient les auteurs à leurs interprètes. Ah le joyeux temps ! De belles confidences où l’on verra que le docte Claude, amoureux d’histoire, de football et de chansons a néanmoins fréquenté, poussé par les interprètes de mauvaise vie, les dames qui portent son prénom. Interdit aux moins de 12 ans. Editions l’Archipel

Un travail de titan de Jean-Marie Salhani pour rassembler plus de 100 Compositeurs et 100 compositions. Tout le gratin du jazz hexagonal est là. Livre indispensable à tous les Musiciens passionnés, amateurs ou professionnels, sensibles à l’intérêt général. Le Fonds d’Action SACEM a soutenu ce projet d’envergure. Editions Jean-Marie Salhani S.A le Sphinx 12 rue Bouchut - 75015 Paris email : jms1@club-internet.fr

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A RELIRE L’opéra de Vigàta

Boris Vian

Publié en 2006, ce livre haut en couleurs d’Andreà Camilleri déborde d’une truculence bienfaisante. Imaginez un village sicilien mis soudain sens dessus dessous par le couac grandiose d’une cantatrice perdue dans un opéra exécrable. L’onde de choc n’épargnera personne, du préfet au menuisier en passant par le mafieux local. Du rire à toutes les pages, alimenté par le feu d’un verbe qui rappelle les plus grands : Rabelais et Cendrars. Un régal ! Editions Métailié

Faut-il attendre le 50ème anniversaire de sa mort pour redécouvrir le génie éclectique, auteur, écrivain, directeur artistique, noctambule et trompinettiste ? De son parcours foudroyant on ne sait quels éclairs retenir....peut-être «L’écume des jours» et «Les fourmis» deux livres qui ont fait des petits et qui méritent le panthéon du classicisme tant leur modernité perdure.

DISQUES Ana Pankratoff

Hervé Cristiani

En danseuse qu’elle est, elle arrive sur la pointe des pieds et de la voix dans ce monde de la chanson qu’elle a toujours connu via Papa Dom. Univers d’emblée intime. Ana murmure des souffrances et des espérances l’air de ne pas y toucher. Flaques d’eau et de soleil au gré des plages. Ce premier album impressionniste impressionne par les arrangements léchés de Lionnel Gaillardin (ex «Il était une fois») et les textes sur mesure pour la plupart d’un certain J.M Moreau. CD éponyme qui donne envie de la découvrir sur scène.

Il est libre Hervé. Libre de ses mots, de ses notes et de ses amitiés. Il nous offre un album où Cabrel, Souchon et Jonasz interviennent sur les titres majeurs. Tout est écrit à la perfection et produit à l’unisson avec Laurent ThierryMieg. Si cela ne cartonne pas c’est que quelque chose est pourri au royaume des radios de France. A écouter de toute urgence.

Khalil Chahine

Agenda

« Noun » est le titre de ce nouvel opus du beau Khalil. On y retrouve la patte du Maître «es» cordes pour de nombreuses orchestrations, l’emploi d’instruments rares qu’il affectionne et une pointe de tendresse et d’humour en plus avec un morceau construit autour des balbutiements de sa fille Anna Luna. Du travail d’orfèvre. Editions Turkhoise

Alors Chante Montauban, du 19 au 24 mai. www.alorschante.com

Les Francofolies La Rochelle, du 10 au 14 juillet. www.francofolies.fr

Les Vieilles Charrues Carhaix, du 16 au 19 juillet. www.vieillescharrues.asso.fr

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Les p ’ tits bon heurs Tout bon Acégiste se doit de partager ses adresses coup de cœur avec ses petits camarades. Découvrez donc les recommandations de François Bernheim, Katherine Kodhorowsky, Laurence Labadens et Manou Roblin. Faites-nous part, vous aussi, de vos p’tits bonheurs par mail (llabadens@gmail.com) ou par courrier pour diffusion dans « C’est si bon » ou sur notre site internet www.laceg.fr

153 Grenelle – Jean-Jacques Jouteux Coucou le revoilou ! Notre lauréat des Pianos à Queux 2004 est revenu dans la capitale après avoir longuement régalé St Jean-Cap-Ferrat et Monaco. Quelques cheveux blancs en plus mais toujours aussi joyeux, il reçoit dans un cocon gris perle orné de peintures de l’école de Barbizon. Sa carte parle court conjuguant l’essentiel : des purs produits, des cuissons précises et ce brin de fantaisie qui n’appartient qu’à lui. Crème d’asperge pancetta au poivre, caneton rôti aux épices navets caramel, homard bleu courte cuisson vermicelles grillés… c’est simplement bon ! Et les 4 desserts de Monsieur René… un joli petit pêché. On n’a pas fini de se réjouir du come back de notre virtuose. Au déjeuner 25 € et 35 €. Le soir 59 €. 153 rue de Grenelle – 75007 Paris. Tél. : 01 45 51 54 12. LL

Le Grenier de Félix Ici la baguette est parfaite : pas plus de 60 cm de long, poids 300 gr et cuite au p’tit poil. Si l’envie vous dit de manger le même pain que Carla Bruni-Sarkozy, retenez cette adresse car Franck Tombarel, lauréat 2009 du « Grand Prix de la Baguette de la ville de Paris », est devenu pour un an « fournisseur officiel de l’Elysée ». 64 avenue Félix Faure - 75015 Paris LL

La Fontana Rosa Voila un restaurant sarde portant le nom d’une célèbre famille de musiciens. Flavio et son épouse colombienne proposent toutes sortes de spécialités de pâtes avec des recettes inventives du gnocchi aux spaghetti ou encore ses linguini à l’encre de seiche. C’est léger, bon et beau, des entrées jusqu’aux desserts italiens comme cette salade d’oranges, extraordinaire. La cave décline tous les nectars de la Botte, de la terra negra au roca rubia. Beaucoup d’hommes politiques fréquentent ce lieu de bon goût ouvert tous les jours, été comme hiver, et qui offre également une agréable terrasse pour profiter des premiers jours de printemps. Prix autour de 60 à 70 €. 28, boulevard Garibaldi - 75015 Paris - Tél. : 01 45 66 97 84. FB

Aloï Ce Thaïlandais était l’une des cantines préférées de notre Carlos. Il y a emmené un soir une tribu improvisée de l’ACEG. Fête et régal assurés. Au moment où la cuisine asiatique subit à juste titre les foudres sanitaires des médias, ce restaurant ni chic ni cher mais simplement à la hauteur de la réputation de cette grande cuisine vous séduira par sa rigueur et ses saveurs. Accueil chaleureux. Prix autour de 40 €. 7, rue des Ciseaux 75006 Paris - Tél. : 01 43 26 00 43. MR

C’est simple, pour être heureux il suffit de se lever de bonheur. Caroline Molko – Editions Warner Chappell Music France

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Hegia A Hasparren, Arnaud Daguin et son épouse Véronique vous accueillent dans leur ferme dominant une campagne magnifique. Les vieux murs de 1746 abritent un cadre résolument contemporain valorisant l’espace et les matériaux. Cet étonnant cocon offre 5 belles chambres aux lignes épurées et une grande cuisine où bat le cœur de la maison. A l’heure du dîner Arnaud officie entre plan de travail et immense four à bois à côté de ses hôtes installés à table. Chaque soir il régale de produits de saison et de terroir magnifiés par sa créativité. La discussion s’installe arrosée de bonnes bouteilles et la soirée s’étire autour de la superbe collection d’armagnacs. Unique table d’hôte marquée d’une étoile au guide Michelin, Hégia est surtout une étape d’échanges privilégiés. Dîner, nuitée et petit-déjeuner pour deux : 650 €. Chemin de Curutcheta Quartier Celhai 64240 Hasparren - Tél.: 05 59 29 67 86 www.hegia.com. LL

La Grande Duchesse « Lolo qui aime les gâteaux » adore la « Pationnelle Tradisserie » d’Anne Daguin. Cette gente dame invite les gourmands à remonter les couloirs du temps et leur propose des biscuits aux noms délicieux - Oreille de la Bonne Déesse, Folie de Paulette - mais aussi des graines et fleurs à croquer, des élixirs ensorceleurs, des polissons aux épices et autres dragées, nougats et réglisses… (de quoi inspirer une chanson, non ?) Aidée d’amis historiens passionnés, Anne s’est plongée dans de vieux grimoires pour dénicher toutes ces douceurs d’autrefois, réalisées aujourd’hui par Hermann Van Beeck (Le Petit Duc à Saint-Rémy-de-Provence). Pas de chichis avec cette Duchesse là qui nous régale aussi d’histoires instructives et d’une plume finement trempée d’humour (lire les étiquettes du magasin et dévorer son livre). 13 rue de Castellane - 75008 Paris. Tél.: 01 42 66 12 57 www.lagrandeduchesse.com. LL

6 New York Le décor raffiné aux jaunes lumineux sort des standards « Coste ». L’accueil aussi ! Jérôme Gangneux est aussi délicieux que sa cuisine, toujours présent de table en table à veiller à notre régal. Il faut dire que ses vraies assiettes sont des modèles de composition : pas plus de trois saveurs, des légumes cuisinés loin de la cuisine d’assemblage qui fait hélas fureur. Le menu à 35 € le midi est un cadeau. On sort du « 6 New York » heureux d’avoir mangé chez un grand chef. Le soir : 55 € environ. 6 avenue de New York - 75016 Paris (près du Pont de l’Alma). Tél. : 01 40 70 03 30 Voiturier. KK

A table ! C’est le nom du restaurant que Maxence Gaillot a ouvert il y a quelques mois et qui a bien du charme : que des produits frais, menus créatifs à moins de 30 €, assiettes généreuses servies avec une efficacité toujours souriante, vins abordables bien choisis. Longue vie à cette équipe jeune et dynamique qui mérite le succès, tout en ne servant que le soir. 94 rue des Dames – 75017 Paris Tél : 01 42 93 25 18 . KK

Les cocottes ont la cote ! Retour au plat mijoté, goût pour la dînette… les cocottes en fonte (dessinées par Francis Staub en 1974) font un retour en grâce dans plusieurs restaurants parisiens : Au Dauphin (Paris 1er), Le Versance (Paris 2ème) – Le cristal de sel (Paris 15ème). Les lauriers du meilleur rapport qualité/prix revient sans conteste à Christian Constant pour sa 4ème adresse de la rue Saint-Dominique dans le 7ème. Dans un style design épuré, assis sur des tabourets haut perchés, on se régale de petits plats toujours accompagnés de légumes fondants. Attention ! Cette cantine chic ne prend aucune réservation. KK

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Scoop gourmand

Perles de Tomates Il fut un temps où les tomates en France n’étaient que des plantes d’ornement que l’on n’utilisait guère (de préférence pourries) que pour les lancer à la tête de malheureux chanteurs en tournée à Bar le Duc. Triste destin pour ces belles sud-américaines importées en occident par les grands navigateurs.

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ujourd’hui, été comme hiver, elles exhibent leurs rondeurs des marchés de Provence et d’ailleurs aux linéaires des supermarchés de banlieue. Un été sans tomate serait comme un hachis sans parmentier et pourtant, il faut bien reconnaître que l’immense majorité de ce que nous consommons n’est que de la flotte en goutte rouge. Voilà pourquoi, mes doux gastronomes, ma surprise…que dis-je, mon ébahissement fut grand quand, invité un soir chez des amis, je portai machinalement à mes lèvres dédaigneuses une de ces petites tomates cerise qui font passer le temps en attendant les choses sérieuses. Et là… une explosion de saveurs envahit mon palais incrédule… je venais de goûter la première vraie tomate de ma vie ! Aussi m’enquis-je du nom de ce jardinier magicien que j’imaginais déjà sur un petit lopin miraculeux, caché de l’humanité mercantile au fin fond du Pérou ou du moins du Poitou. Que nenni ! Foin du suranné ! Notre homme s’appelle Pascal Delahaye et cultive ses perles de tomates dans 9 hectares de serres ultra modernes à Avoine, non loin de la centrale atomique de Chinon dont il récupère l’eau précieuse ! De terroir point. Les tomates poussent par milliers sur leurs lianes alimentées par un substrat qui n’a rien d’ancestral. Composés nutritifs Compte tenu de sa forte teneur en eau, la valeur calorique de la tomate, un fruit par ailleurs riche en vitamines, est naturellement basse (16 kcal par 100 g seulement). C’est donc un aliment parfait en cas de régime. 100 g de tomates fraîches contiennent en moyenne 93% d’eau , 2,9% d’hydrates de carbone, 0,2% de matière grasse, 1% de protéines et 1,8% de fibres alimentaires.

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110 employés collectent chaque jour les fruits de la passion de Pascal au milieu des vols de bourdons, prédateurs naturels des vers et larves de toutes sortes. Alors, pourquoi ces tomates là sont-elles les meilleures du monde ? Le choix des semences bien sûr, le moment de la cueillette et tout le toutim mais plus encore, il s’agit d’amour. On sent bien que Pascal et sa charmante épouse Pascale (eh oui !) sont habités par la tomate… d’ailleurs, ils ne les aiment pas toutes. Ils exècrent la

Un été sans tomate serait comme un hachis sans parmentier « Cœur de Bœuf » trop lourde, trop farineuse, mais ont de l’amitié pour la « Noire de Crimée » dont ils envisagent de cultiver un jour quelques spécimens. Ce monde futuriste revendique des racines épicuriennes en s’intitulant « Les Jardins de Rabelais ». Je vous invite à le visiter, à le savourer en plein cœur de cette France qui, décidément, tient tête aux fatalités mondialistes.

Où les trouver

Sylvain Lebel

Les Jardins de Rabelais, ZAC des Grands Los, 37420 – Avoine. Tél. : +33 (0) 247 580 585. On vous accueille dans un jardin d’hiver somptueux.

Le voyage de la tomate La découverte de la tomate remonte à la première moitié du XVI ème siècle, lorsque les conquistadors partis d’Espagne ont débarqué en Amérique du Sud et en Amérique centrale. La culture de la tomate (Lycopersicon esculentum var. cerasiforme) était effectivement déjà répandue au Mexique et au Pérou à la période précolombienne. Dans le Nouveau Monde, les indigènes consommaient couramment des tomates. Les Européens importèrent des plants de tomates sauvages exclusivement à des fins décoratives. Au début du XVII ème siècle, la tomate n’était pas encore connue en tant que produit comestible. Elle passait pour être aussi toxique que les autres solanacées. En Italie en revanche, dès la fin du XVI ème siècle, on servait des tomates revenues dans l’huile et assaisonnées de sel. Les premières recettes à base de tomates furent créées dans la région de Naples vers la fin du XVII ème siècle. A la même période, la culture de la tomate destinée à la consommation connut un véritable essor en Europe, surtout dans le Sud de la France et en Italie. En 1762, la première technique de conservation de la tomate fut mise au point : il fut constaté que le goût ne s’altérait pas lorsque le fruit préalablement cuit était conservé dans un récipient clos. Au début du XIX ème siècle, la culture de la tomate devint systématique dans les régions d’Europe jouissant d’un climat doux (Italie du Sud, Sud de la France et Espagne), et une partie de la production était exportée vers le nord.

A Rungis : Les établissements Perez-Lemeunier ne font que dans les produits « Haut de Gamme » Tél. : 01 46 86 06 75

Les tomates donnent la peau mâte. Jean-Marie Salhani – Editions du Sphinx 11 maquette18.indd 11

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Idée reçue

Le pain fait grossir

A

u XIXème siècle, l’obésité était valorisée : ce signe d’opulence n’était-il pas l’apanage de la réussite sociale ? Gros ventre était synonyme de grosse fortune… Comme aujourd’hui gros cigare ou grosse voiture inspire encore respect ou envie. Mais en 1998, l’Organisation Mondiale de Santé a considéré l’obésité comme une maladie à part entière, car : elle est à l’origine de maladies cardio-vasculaires et du diabète, elle peut mettre en péril le bien-être psychologique et social de ceux qui en souffrent et se sentent rejetés par le regard des autres ou subissent une discrimination à l’embauche, elle contribue à creuser le trou de la Sécurité Sociale, déjà énorme.

Désignons un coupable Dans les années 1960, la mode est aux femmes aux seins opulents, mais à la taille fine. Marilyn Monroe ou Brigitte

Bardot font fantasmer les hommes et servent de modèles aux femmes. Les régimes amaigrissants deviennent d’actualité. Que conseille-t-on pour maigrir ? Il faut supprimer les 3 P, c’est-à-dire le pain, les pâtes et les pommes de terre. Mais les pâtes peuvent être, à elles seules, un plat à part entière, les pommes de terre sont un accompagnement privilégié du plat principal, on a du mal à les sacrifier. Le pain quant à lui, semble pouvoir être plus facultatif lors d’un repas ; il fut réduit par beaucoup à la portion congrue, voire totalement supprimé. L’obésité alarmait, il fallait un bouc émissaire, le pain devint la victime expiatoire parfaite. D’autant que, dans le même temps, l’avènement du pétrissage accéléré donnait un pain souvent décevant, ce qui n’encourageait pas sa consommation. Les années 60 conseillèrent, pour maigrir, la suppression des féculents. Ils sont composés majoritairement

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de ce qu’on appelait à l’époque « sucres » ou « hydrates de carbone » et qu’on baptise aujourd’hui plutôt «glucides». Mais, restreindre la consommation d’aliments riches en glucides, n’a pas donné les résultats escomptés pour perdre du poids ; pourtant certains remettent ce conseil à la mode aujourd’hui… Si l’on se place dans une perspective purement calorique, il est certain qu’un gramme de glucides (ou de protéines) n’apporte que 4 kilocalories, contre 9 kcal par gramme de lipides. La logique veut donc qu’on diminue plutôt les lipides (graisses et huiles) que les glucides. D’autant qu’en cas d’ingestion d’une forte quantité de glucides (et donc de pain), l’organisme « brûle » davantage ce qu’il vient d’absorber, ce qui n’est pas le cas avec les lipides. Dans le sandwich, ce n’est pas le pain (250 kcal/100g) qui fait grossir, mais plutôt ce que l’on met dessus : beurre : (720 kcal), pâté de foie (590 kcal), rillettes (470 kcal), gruyère (400 kcal) ou jambon cuit (300 kcal).

Que dit la science aujourd’hui ? Les idées évoluent, on est sorti d’une vision manichéenne de la nutrition, on ne sépare plus en 2 colonnes les aliments : ceux interdits qui font grossir et ceux autorisés qu’on peut consommer. Aujourd’hui, dans un régime amaigrissant, tous les aliments sont autorisés ; il faut simplement gérer la fréquence et la quantité de leur ingestion. On peut consommer un peu de tout et de tout un peu. L’essentiel est que dans l’organisme, les entrées caloriques dues à l’alimentation, soient inférieures aux sorties caloriques (liées aux dépenses fixes et variables du corps). Actuellement, on a tendance, pour ne pas soumettre ceux qui veulent maigrir à un régime trop hypocalorique, à privilégier plutôt l’augmentation des dépenses, en insistant sur l’indispen-

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sable lutte contre la sédentarité, en augmentant l’activité physique et le sport. Les travaux scientifiques récents montrent que ceux qui consomment davantage de glucides ont un poids moindre que ceux qui les diminuent et abusent des lipides. Parmi les divers glucides, les nutritionnistes privilégient les glucides complexes à base d’amidon (comme le pain, les céréales, les pâtes et les légumes secs), par rapport aux sucres simples à goût sucré, sauf en ce qui concerne les fruits qui sont toujours valorisés.

Quel pain choisir ? Aujourd’hui, la notion de «glucides lents» et de «glucides rapides» est remise en question et on classe les aliments contenant des glucides, en fonction de leur index glycémique (IG) selon que leur ingestion augmente plus ou moins la glycémie (taux de glucose dans le sang). Pour maintenir sa ligne ou maigrir, mieux vaut choisir des aliments à IG bas ou moyen. Or dans ce domaine, l’opposition classique entre le pain blanc et le pain complet n’a plus lieu d’être, ils sont équivalents ; l’avantage revient à la baguette française de tradition qui a l’IG le plus bas. Le seul intérêt du pain complet est qu’il est parfois plus rassasiant, ce qui est un atout pour ceux qui ont un fort appétit. Il apporte aussi davantage de protéines végétales et de fibres, que nous ne consommons pas assez, ainsi qu’un peu plus de sels minéraux et de vitamines. L’essentiel, pour maigrir ou garder un poids optimal, est de manger du pain quotidiennement. La consommation moyenne des Français est de 160 g/jour. L’idéal, pour bien contribuer à l’apport de glucides complexes (qu’il faut augmenter), serait pour un adulte, d’atteindre 200-250 g de pain par jour répartis sur 3 ou 4 repas. Mais manger du pain, au delà de l’aspect purement nutritionnel, c’est avant tout savourer celui que l’on aime. Au gré de ses envies, on peut aussi jouer sur la diversité des pains vendus par les boulangers : baguette française de tradition, pain de campagne, pain aux céréales, baguette courante, pain bis, pain complet, pain aux noix, pain intégral, pain au sésame... Ils proposent une palette de saveurs variées qui offrent un plaisir renouvelé aux papilles. Quant aux restaurants, on peut regretter que certains proposent un pain banal, voire d’une élasticité douteuse. Vive ceux qui nous offrent un nouveau petit pain à chaque plat, pour faire des mariages d’amour avec les mets. Dr Hervé ROBERT Médecin nutritionniste

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Tourisme

Ici Londres !

Partons, mais pas trop loin. Changeons d’atmosphère mais gardons nos repères : bien manger, bien boire, bien se distraire. La solution est à portée de train. Un p’tit coup d’Eurostar sous la Manche et… « Bonjour Londres ! »

R

éputée pour être une métropole hors de prix, la capitale britannique devient, ces temps-ci, une destination plus abordable. La damned crisis l’a rendue attractive, c’est le moment d’en profiter ! Voici donc quelques idées en vrac pour vous transformer en ladies & gentlemen pour un week-end, une semaine ou plus.

Big shopping La TVA a baissé, les commerces se sont lancés dans une sauvage concurrence et le change vous sourit… Pourquoi résister ? Dans Soho, tout autour de Carnaby Street, les boutiques de jeunes créateurs ont envahi les rues piétonnes. L’adresse incontournable reste Kingly Court, le must de la mode déployé sur 3 étages pour petits et grands et même pour la maison. Surnommé « le village caché de Covent Garden », le quartier de Seven Dials est tout aussi attractif. Ici, les boutiques se disputent originalité et concept inédit. Lorsque vous lécherez les vitrines de Monmouth Street, pensez qu’elle porte le titre de «la rue la plus sexy de Londres» et ne vous privez pas d’une visite chez Coco de Mer (spécialiste en lingerie coquine). Les londoniens adorent le vintage. Rien n’est plus actuel que de porter de l’ancien - au moins 20 ans d’âge - griffé et en parfait état c’est encore mieux. Une bonne raison (s’il en faut une) pour aller chiner du côté de Portobello Road à Notting Hill ou encore sur les marchés de Camden ou de Spittafields. Pour finir de vous mettre sur les rotules - et sur la paille passez une tête chez Harrod’s ne serait-ce que pour saliver dans le fabuleux Food Hall.

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Allons donc à London. François Leduc – Editions Leduc 23/04/09 9:45:24


Allez, venez Milord... Messieurs, appropriez-vous cette déclaration de Churchill : «Je ne suis pas difficile, je ne réclame que la perfection» et faites vos emplettes sur Jermyn Street, la rue du sur mesure. Ici les préceptes de « Beau » Brummell, arbitre des élégances à la cour de George IV, régissent encore le dress code du parfait gentleman : costume 3 pièces anthracite, cravate à sobres motifs, audace de couleur pour la chemise, chaussettes et chaussures à lacets noir corbeau (pas de marron après 18h), parapluie à crosse de cuir. Une carte de crédit bien provisionnée est conseillée pour pénétrer chez Turnbull & Asser (faiseurs de chemises - Longueur de manche : 13 cm entre le poignet et l’extrémité du pouce, moins serait vulgaire et davantage de mauvais goût), John Lobb (ordonnateur de grandes pompes dont la pantoufle de velours à porter avec un smoking) et Bates (chapelier pas fou, spécialiste du Melon et du Panama).

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Bon Appét-eat !

Mise au vert

Côté restos, il y en a pour tous les goûts et c’est bon (si !) Les gastropubs ont révolutionné la cuisine britannique avec des plats simples et traditionnels revisités (au déjeuner, entrée-plat ou plat-dessert à 11 £). Sacrifiez aussi à la tradition de l’incontournable fish and chips. De nombreux restaurants gastronomiques ont mis en place des menus très abordables le midi et en tout début de soirée. Ainsi à Soho, l’Arbutus, étoilé Michelin, propose une formule 3 plats à 17,50 £ alors que sur Queen Street, chez Angela Harnett au Murano, vous déjeunez pour 25 £. Les cuisines du monde entier régalent les londoniens depuis longtemps, sans avoir attendu la crise pour afficher des tarifs raisonnables. Et juste pour le plaisir, offrez-vous des huîtres et du champagne au Bibendum Oyster Bar dans le cadre génial de la Michelin House, sur Fulham road.

Londres est constellée de taches de verdure. A Hyde Park, bronzez sur l’herbe, ramez sur le lac Serpentine, et le dimanche, écoutez les orateurs déjantés du Speaker’s corner (même si votre anglais n’est pas fluent). Changez d’adresse pour aller vous perdre dans le fameux labyrinthe des jardins d’Hampton Court Palace et admirer la vénérable vigne, plantée en 1770, qui produit chaque année près de 300 kilos de raisins. Enfin testez la grande nouveauté 2009 : l’ouverture au public des jardins de Buckingham Palace. A certaines dates entre avril et juin, vous pourrez parcourir les 16 hectares du plus grand jardin privé de Londres.

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Imagine Qui aurait pu imaginer, au petit matin du 8 août 1969, qu’un bout de macadam du quartier de Marylebone et cinq banales rayures blanches de zebra crossing allaient devenir le passage clouté le plus célèbre de la planète ? Les Beatles venaient d’enregistrer leur ultime album et marchaient pour la dernière fois du même pas. Ian MacMillan, le photographe, les shootait. En deux coups de déclencheur naissait la légende Abbey Road ! 40 ans plus tard, rien n’a changé à ce petit carrefour en face de la mythique salle d’enregistrement. A Londres, les Fab Four ont leurs visites guidées et font encore recette tandis qu’à Liverpool, l’université Hope vient de créer une maîtrise intitulée «Les Beatles, musique populaire et société».

That’s entertainment ! Londres affiche cette année plus de 30 comédies musicales et si quelques-unes se jouent depuis plus de 10 ans, cela prouve qu’elles sont bien ficelées et qu’il faudrait peut-être organiser des stages outre-Manche pour certains. Priscilla Queen of the Desert, Jersey Boys, Hairspray, Oliver, The King Lion, Grease… en V.O. mais aussi, pour beaucoup, en promo (jusqu’à – 50 %) en réservant vos places sur www.westendtheatre.com. Sinon rendez-vous au Tickets Booth (tkts) sur Leicester Square pour des billets de dernière minute à moitié prix. Si votre séjour se déroule entre le 17 juillet et le 12 septembre, ne ratez pas les Proms (BBC Promenades Concerts), évènement-phare de l’été musical londonien. Les plus grands créateurs, orchestres, virtuoses et interprètes du moment se produisent au Royal Albert Hall dans une ambiance de liesse populaire. Place à partir de 5 £. Qui dit mieux ?

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Rock attitude Je ne vous apprendrai sans doute pas que de nombreuses salles londoniennes ont servi de rampe de lancement à des groupes comme Madness, Coldplay ou Oasis. En revanche, je vous informe que la British Music Experience, exposition permanente dédiée au rock et à la musique en GrandeBretagne, vient juste d’ouvrir à The O2, l’ex-Millenium Dome. Enfin, bien que ce ne soit pas à Londres, je tiens à vous signaler que le Festival de l’Ile de Wight fête son 40ème anniversaire (remember Bob Dylan en 1969). Plus de 50 000 fans de musique rock sont attendus sur l’île du 12 au 14 juin. Je ne peux pas vous laisser sans vous avoir cité quelques incontournables à faire au moins une fois lors d’un passage à Londres : prendre le thé dans un palace, disputer une partie de fléchettes dans un pub, parier chez un bookmaker, assister à une course de lévriers et à un match de cricket, faire un tour de London Eyes, participer à un knees up de Pearly Queens & Kings, grimper sur Primrose Hill pour regarder le soleil se coucher sur la ville, avoir un pied dans chaque hémisphère à Greenwich… Et si le temps vous manque, revenez. Laurence Labadens

Y aller Eurostar relie Paris Gare du Nord à Londres St Pancras International en 2h15. Offres régulières , par exemple en mars : 77 € l’aller/retour. www.eurostar.com Vous préférez l’avion : vols aller/retour à partir de 70 € selon les compagnies British Airways : www.ba.com Air France : www.airfrance.fr Easyjet : www.easyjet.com Flybe : www.flybe.com

Où dormir Pour trouver un hébergement de qualité à prix raisonnable et une foule d’informations pour organiser votre séjour à Londres : www.visitlondon.com www.eurostar.com Les nouveautés : Le Boundary, concept de Sir Terence Conran, a ouvert en janvier dans un entrepôt relooké du quartier de Shoreditch.

3 restaurants et bars, 12 chambres et 5 suites, une boulangerie et une épicerie. www.theboundary.co.uk Fermé depuis plus d’un an, le légendaire Hôtel Savoy accueillera de nouveau ses clients à partir de mai, rénové du sol au plafond dans le style art déco d’origine pour fêter avec panache son 120ème anniversaire. www.savoy2009.com

Bons plans L’entrée est entièrement gratuite dans la plupart des grands musées de Londres (British Museum, Victoria & Albert, National Gallery, National Portrait Gallery, Tate Britain, Tate Modern, …). www.24hourmuseum.org.uk

Jusqu’au 30 juin 2009, Europcar UK offre une réduction de 50 % pour toute location de voiture réservée avant le 31 mai. La location d’une Clio revient à environ 9,99 £ par jour. www.europcar.co.uk

Bonne toile Shopping : www.carnaby.co.uk www.sevendials.co.uk www.harrods.com Restaurants : www.toptable.co.uk www.timeout.com Jardins royaux : www.royalcollection.org.uk Proms : www.bbc.co.uk/proms Beatles Tours : www.beatlesinlondon.com Music expo : www.britishmusicexperience.com

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BULLETIN D’ADHESION DE L’ACEG - Association des Auteurs, Compositeurs, Editeurs Gastronomes Pour devenir membre de cette association, renvoyez-nous ce coupon, bien rempli et accompagné d’un chèque correspondant au montant de la cotisation, soit 50 €. Vous recevrez le magazine et pourrez participer aux différentes manifestations. Monsieur

Madame

Mademoiselle

Nom ................................................................ Prénom ................................................................................. Adresse ............................................................................................................................................................ Code Postal ................................................................ Ville ........................................................................... Tél .............................................. Fax .............................................. Portable ................................................. Email ................................................................................................................................................................ Qualité : Auteur Compositeur Editeur Autre* *L’adhésion des personnes qui ne sont pas auteurs, compositeurs ou éditeurs est soumise à l’approbation du conseil d’administration (article 6 des statuts)

J’adhère à L’ACEG et vous envoie un chèque de 50 € Date : Signature :

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A retourner à L’ACEG 175, rue Saint Honoré - 75001 Paris

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La vie de l’ACEG

Un tour en Touraine

“L’affaire des Pianos à Queux” a commencé Gare Montparnasse, quand les voyageurs de ce samedi matin, interloqués, ont soudain réalisé que l’agitateur de pancarte sur laquelle figuraient les lettres ACEG, n’était autre que le très sérieux éditeur de musique très sérieuse François Leduc.

E

videmment la foule, mauvaise langue, a tout de suite imaginé qu’il s’agissait d’une manifestation syndicale d’éditeurs en colère… Quelle idée ! La stupéfaction passée, on s’est vite rendu compte que le bon François, par ailleurs président de l’Aceg, était tout simplement là, tel le berger essayant de rassembler ses moutons autour de lui. Et comme on peut s’en douter, en égard à son charisme naturel, il y parvint sans difficulté. Il faut tout de même préciser, pour être parfaitement juste, que le panier pique-nique, réalisé avec « amour, délices et… ordre » par Catherine Kodhorowsky, et distribué avec « cuisine et dépendances » par Chantal Lebel et sa bande d’hôtesses, ne fut pas inutile dans cette tâche rassembleuse : On n’attire pas les mélomanes qu’avec du Olivier Messiaen ! La preuve, c’est qu’une fois tous ces auteurs-compositeursgastronomes installés dans le TGV à destination de Tours, les paniers furent joyeusement vidés pour une dégustation de solides et de liquides judicieusement sélectionnés. Et le petit train s’avança joyeusement dans la campagne. La campagne, que dis-je ? La plus belle région de France ! Le berceau de la culture : Le pays de Rabelais (quel bel homme ce Rabelais !), de Ronsard, de Descartes, d’Alfred de Vigny, de Balzac… Et j’allais oublier Mick Jagger, installé près d’Amboise, et Gonzague euh... Ah non, lui on s’en fout ! Bref, le jardin de la France nous accueillait par l’intermédiaire de deux autobus qui nous pilotèrent sur les

Plutôt le Val de Loire que le mal de boire. Bruno Lion – Editions Méridian

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re.

plus jolies routes du monde (si d’aucuns préfèrent d’autres régions, il vaut mieux qu’ils s’abstiennent de lire cet article jusqu’au bout). Donc, nous voici dans la vallée de l’Indre en direction d’Azay-le-Rideau, à quelques kilomètres du musée Balzac et de la maison qui inspira au grand écrivain toujours fauché «Le lys dans la vallée». Nous frôlons également l’ancienne demeure du fameux sculpteur américain Calder, célèbre pour ses mobiles (Mais non, pas les téléphones portables !) et, après avoir traversé l’une de ces merveilleuses forêts tourangelles qui ramènent toutes les autres forêts de France au rang de « petit bois derrière chez nous», nous arrivons dans la bonne ville d’Azay, ornée de son château au charme si féminin. Ici commence une tranche intéressante de « la comédie humaine » où l’on observe les différents comportements de l’homo sapiens lors de la visite d’un monument historique : Il y a ceux qui baillent, ceux qui traînent, ceux qui chahutent (hé oui !), ceux qui jouent les bons élèves en faisant semblant d’écouter et ceux qui posent mille questions au guide dans le but, à peine déguisé, de le coller sur un point d’Histoire… « C’est dans l’élan créatif des premières années du règne de François Ier que fut édifié le château d’Azay. En 1518, Gilles Berthelot, l’un de ces nouveaux courtisans qui contrôlaient les finances du royaume, fit construire… » Et puis, zut ! Pour la suite de la visite, vous n’aviez qu’à être là... Donc, ceux qui étaient là, une fois cultivés, remontent dans le car, traversent des paysages agrémentés de vignes aux teintes mordorées (ça c’est pour faire plaisir à Sylvain Lebel, notre secrétaire général bien aimé, exceptionnellement absent pour cause de mal au coeur), et se retrouvent bientôt dans le cadre idyllique du Château des Sept Tours à Courcelles-de-Touraine, une « babiole » datant du XVème siècle devenue hôtel. C’est à cet instant précis que l’on voit s’agrandir les yeux émerveillés de Lele, un Lele déjà tout disposé à s’évader sur le magnifique parcours de golf de 18 trous… On est obligé de l’attacher afin d’éviter un bouleversement du planning. Après installation dans les chambres, et libération sous…

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… condition de Lele, voici enfin l’heure du concert et de la remise du trophée Aceg des « Pianos à Queux » honorant, comme chaque année, un pianiste et un virtuose des fourneaux. Les récipiendaires (à ne pas confondre avec des ballons de baudruche) sont Éliane Reyes, jeune pianiste de 31 ans, et Akram Benallal, cuisinier d’origine maghrébine, âgé de 26 ans. La première nous offre un concert éblouissant où l’on découvre une jeune femme, tout en douceur et en fragilité, capable de jouer avec une énergie insoupçonnable. Lauréate de la fondation Cziffra alors qu’elle est tout juste âgée de 10 ans, Éliane Reyes a des choix musicaux qui vont de Mozart à Nicolas Bacri en passant par Schubert, Schumann, Ravel ou Debussy. Elle nous a également avoué un petit faible pour la chanson française… C’est donc avec les oreilles enchantées que nous passons à table pour un dîner de gala préparé par Akram Benallal. Ce chef précoce est déjà considéré par ses pairs et ses aînés comme l’un des maîtres du registre en vogue de la cuisine moléculaire. Ses œuvres splendides, arrosées par un vin de Bourgueil (du vrai vin quoi !), comblent nos exigeantes papilles et servent de prélude à une douce nuit tourangelle (pléonasme, car les nuits tourangelles sont toujours douces)… « Le Château des Sept Tours est un point de départ idéal pour explorer la vallée de la Loire… » dit le dépliant touris-

tique. Nous le suivons à la lettre dès le lendemain matin en prenant la route de Langeais. Une fois franchi, en pantalon ou en Levis’, le pont-levis du château de Langeais, et pris en charge par une jeune guide (rien à voir avec le scoutisme) avenante et avisée, nous apprenons une bien triste nouvelle : Au XVème siècle, il suffisait à l’époux de glisser une jambe dans le lit de l’épousée pour déclarer le mariage consommé. On comprend mieux pourquoi l’Aceg n’existait pas encore à l’époque… Néanmoins, c’est dans ce château qu’eût lieu le 6 décembre 1491 le (vrai ?) mariage d’Anne de Bretagne avec Charles VIII, mariage qui mit fin aux troubles entre la France et la Bretagne. Ouf ! Pour en savoir plus, je vous recommande les sites Internet ou, mieux encore, les explications de Pierre Henry, trésorier savant et grand organisateur de ce voyage, que l’on remercie au passage. Afin que chacun puisse se remettre des émotions engendrées par la terrible révélation concernant les mariages virtuels (déjà, la virtualité !), un déjeuner roboratif s’impose. Il se déroule dans le cadre d’un restaurant troglodyte (encore une belle spécialité régionale !) avec profusion de rillettes, rillons, vins de Vouvray, de Bourgueil et de Chinon… Et tout cela est couronné par une cérémonie d’intronisation des meilleurs éléments de l’Aceg (je dis ça parce que j’étais du nombre) à « l’Ordre de la Chantepleure », qui est la respectable confrérie des vins de Vouvray.

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Inutile de préciser qu’après de telles agapes, le « bœuf » prévu entre musiciens, s’est dilué dans la nature… C’est ainsi que les rues de Tours furent par la suite témoins d’étranges scènes de vagabondages : des grappes (Oh noble plantation !) d’Acégistes déambulaient sous une douce pluie tourangelle (encore un pléonasme !) en attendant l’heure du TGV de retour. L’affaire se dénoua, comme elle avait débuté, sur les quais de la Gare Montparnasse, par un beau soir du mois d’octobre 2008, entre acégistes ayant le sentiment d’avoir vécu

l’un des plus extraordinaires, des plus merveilleux… peutêtre le fleuron des voyages organisés par l’Aceg ? Mais, sans doute aurait-il été plus honnête, avant de commencer ce récit, de vous dire que la Touraine, c’est mon pays. Ça peut expliquer une certaine forme… d’objectivité. Jean-Marie Moreau

En passant par la Touraine avec mes pianos dondaine. Gérard Davoust – Editions Raoul Breton 23 maquette18.indd 23

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Trophée de l’ACEG

Déjà 14 ! Tous ces moments de bonheurs partagés que nous vivons au cœur de l’ACEG nous privent d’un plaisir contemplatif : voir le temps qui passe ! ... mais comment pourrions-nous nous en plaindre ?

N

otre beau Trophée-Golf s’est donc déroulé pour la 14ème fois. Il était placé, cette année, sous le parrainage de notre très cher Claude Gaillard, membre éminent du Directoire de la Sacem, et définitivement membre des inconditionnels de la petite balle blanche. Bravo, Claude, pour cette accession au club très fermé des parrains du Trophée de l’ACEG au sein duquel tu es en excellente compagnie. Le parcours choisi était celui du Château de Rebetz. Nous y étions déjà venus en 2000. Comme il semble en être de tradition, un soleil éclatant nous accompagna tout au long de la journée. Brunch en plein-air, et méchoui en dîner ont su ravir les 150 convives qui partagèrent cette douce fête. Le parcours quant à lui était magnifique et les célèbres greens de Rebetz, considérés comme étant parmi les plus délicats d’Ile-de-France, ne faillirent pas à leur réputation. Les vainqueurs du jour furent : Vincent Chéry, en Brut ; Nicolas Schwartz, en Net ; Michèle Boulanger, chez les « Dames » ; et Boris Odienne chez les « Débutants ». Bravo à tous !

Un de Ronron content !

Rebetz, le château

Un par c’est bien, 12 parts c’est mieux ! Patrick Cassaigne Editions French Trade Un grand merci à l’ensemble de nos précieux partenaires (cette année, ils étaient quatorze !). A tout seigneur, tout honneur, mille mercis à la société C.S.C., notre partenaire majeur, sans qui, rien de tout ceci ne pourrait exister. Merci également à US Golf pour la superbe dotation offerte au cours de la remise des prix, ainsi que la société « Les Bijoux du Golf » dont son sympathique directeur, Alain-Simon Lébé offrit de superbes bijoux récompensant les « Dames » de la compétition, mais aussi, celles du dîner, au cours des tirages au sort toujours très attendus ! Souhaitons la bienvenue à trois nouveaux partenaires : « Télé Mélody »,

Nicolas SCHWARTZ, 1er du Net

Vincent CHERY, 1er du Brut

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Les deux équipes

la chaîne musicale bien connue et appréciée de tous ; les Domaines « Bérénas », magnifiques vins du sud qui ensoleillèrent les tables du dîner ; et « Mozaïques du Monde » qui offrit un séjour-golf en Turquie. Enfin, parmi nos plus fidèles partenaires, Merci à : Bouvet-Ladubay, Claude Gilbert, Jean Millet Traiteur, Golf O Max, Champagnes Tsarine, OJ Events, LML’R. A l’an prochain pour une étape à ne pas manquer : le 15ème Trophée de l’ACEG ! Patrick Lemaître

Autour du méchoui

Evelyn et Aurore

4ème Coupe SACEM/ACEG C’est au terme d’un combat acharné sur deux jours que la victoire allait dépendre du résultat de la toute dernière partie (suspense insoutenable !). Il est 17h30 lorsque JeanMichel Bernard rapporte le point du match qui offre la 4ème Coupe SACEM/ACEG à notre équipe ! Superbe édition que ce 4éme volet de la Coupe qui, tous les deux ans, réunit dix joueurs de l’ACEG (Sociétaires Sacem) et dix joueurs du personnel de la SACEM pour une rencontre haute en amitié, en motivation, et en rêves de victoire. Le golf de Domont-Montmorency en fut le théâtre les 9 et 10 octobre derniers, et la qualité de son parcours ainsi que de l’accueil qui nous fut réservé furent largement à la hauteur de l’événement. Bravo à l’équipe de la Sacem emmenée par son capitaine « Thierry Tisserand » pour nous avoir fait trembler. Bravo à l’équipe de l’ACEG qui était composée de : Gilbert Di Nino, Philippe Masse, Mike Lester, Carol Szulek, Alain Weiller, Jean-Michel Bernard, Gilles Morvan, Gilles Collomb, Christian de Ronseray, Tony Rallo, et dont votre serviteur en était l’heureux et fier capitaine.

Betty, Lele, et Alain Simon LEBE

Lili et Kankan

Claude GAILLARD, délicieux Parrain 2008

Une belle ambiance !

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La vie de l’ACEG

Chez Françoise Grande première cette année : Noël avait lieu en février chez Françoise. A l’origine de cet anachronisme, des petits bobos qui ont retardé la fête. Elle n’en fut que plus somptueuse grâce à la solidarité des bénévoles. Pour un soir… oubliées les rigueurs de l’hiver numérique.

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1/ Ah qu’elles sont jolies les filles de l’ACEG... 2/ Huîtres à volonté ! 3/ François Leduc, Caroline Molko, Manou Roblin, Arlette Koutchounian, Gérard et Jean Davoust. 4/ Sylvain Lebel et Murray Head. 5/ Des femmes heureuses ! 6/ Nos chères hôtesses : Evelyn, Chantal, Christine et Kankan. 7/ Choc... chocolat. 8/ Manou Roblin, Bernard Miyet, François Leduc. 9/ Paule Galand, grande vainqueur de la dégustation à l’aveugle. 10/ Béjo, Jean-Max Rivière et Jean Baudlot. 11/ L’équipe des bénévoles : Georges Varenne, Denis Crépin, Sylvain Lebel, le Président Leduc, Pierre Galand, Katherine Kodhorowsky. 12/ La brigade de Françoise au complet.

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