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La Perruche à collier Psittacula krameri
Qui aurait cru qu’on verrait un jour des perroquets sauvages voler dans le ciel de nos grandes villes ? Échappées de captivité, les perruches à collier se sont acclimatées localement dans les années 1990 et sont restées longtemps discrètes et peu nombreuses. Ce n’est que récemment que leurs effectifs ont complètement « explosé », au point que certains les qualifient d’invasives ! Elles sont aujourd’hui présentes un peu partout dans les grandes agglomérations européennes et même nord-américaines.
Originaire des régions tropicales d’Afrique et d’Inde, la perruche à collier s’est révélée, contre toute attente, capable d’endurer des rigueurs hivernales inconnues dans son habitat naturel. Sa présence se limite pour l’instant aux parcs des villes et des banlieues, mais qui sait jusqu’où son expansion peut aller ? Très anthropophile comme la tourterelle turque, cette expansion repose cependant plus sur sa longue durée de vie, qui peut être de 20 à 30 ans, que sur sa prolificité (elle pond relativement peu chaque année). Appartenant à la famille des perroquets, qui sont reconnus pour être, avec les corvidés, les oiseaux les plus intelligents, elle est capable d’une grande faculté d’adaptation à ses nouveaux environnements.
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Son alimentation est exclusivement végétale : fruits et graines les plus variés, mais aussi bourgeons au printemps et quelques feuillages. Elle affectionne les grands arbres feuillus, et plus particulièrement les vieux platanes dans lesquelles elle trouve souvent des trous pour nicher. Elle ne les creuse pas elle-même mais utilise les anciennes loges de pics. On l’accuse parfois de porter préjudice aux autres oiseaux qui ont aussi besoin de ces cavités pour nicher, en particulier la sitelle, mais aucun impact négatif n’a été jusqu’à présent démontré.
Grégaires, les perruches à collier se rassemblent la nuit dans des dortoirs.
L’alimentation
Les mâles de plus de 3 ans ont un fin collier rose sous le collier noir. Les jeunes et les femelles n’en n’ont pas.