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Chaque jardin de Paris propose un véritable tour du Monde. La plupart des arbres de nos espaces verts proviennent en effet d’autres continents. Les paulownias nous viennent d’Extrême-Orient, comme les sophoras et les ginkgos. Les catalpas, comme les robiniers ou les tulipiers furent apportés d’Amérique. Les cèdres et les marronniers sont originaires du Proche-Orient. Par contre, les chênes, les hêtres ou les châtaigniers de nos forêts sont finalement des raretés dans nos jardins ! Et si l’on plante bien des chênes
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Des arbres pour faire le CChât tour du monde Châtil hât âtttillllon n Châtillon Clamart C maa
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Porte de la Villette
aujourd’hui, ils nous viennent plutôt d’Amérique ou de Hongrie ! Parmi les arbres qui bordent nos rues et nos avenues, les plus nombreux restent les platanes et les marronniers, dont les origines proche-orientales ne font pas de doute, même si des hybridations en ont modifié le patrimoine génétique originel. Les sophoras et les tilleuls arrivent loin derrière, devançant en nombre les cédrelas, les frênes et les érables. Ainsi, ce sont près de 80 % de nos arbres d’alignement qui proviennent d’Asie ou d’Amérique !
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PARIS : visite guidée au fil des arbres
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Porte d'Aubervilliers
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Sur les quais
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4e
Autour de Notre-Dame (métro Cité) La divine cathédrale est bien entourée. Côté parvis, des platanes ombrages l’incontournable statue équestre de Charlemagne. Côté chevet, les alignements de tilleuls se font discrets pour mettre en valeur les splendeurs de l’art médiéval. Blottis contre l’édifice, côté Seine, des marronniers et de sophoras tentent désespérément de se hausser à hauteur des arcs-boutants tandis que les cerisiers du Japon illuminent de leurs floraisons printanières la promenade où se pressent des milliers de touristes. Des arbres au port étrange attirent l’atten1 . tion, tout près du pont de l’Archevêché D Cette variété d’orme, dite horizontale, semble divisée en deux parties superposées, témoignant de la greffe qui fut effectuée pour des raisons esthétiques. Il s’agissait de donner à ces arbres un peu rustiques une allure romantique. Regardez de près les rejets qui
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Quai de la Tournelle
partent de la base de la souche. Ils portent de toutes petites feuilles, contrairement au branche supérieures qui en portent des grandes. Le porte-greffe s’est réveillé, fournissant de petits rameaux très différents de ceux qui se développent dans la partie supérieure de l’arbre. Leur mauvais état sanitaire laisse penser que la maladie qui touche tous les ormes est maintenant présente dans la capitale, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années. À l’extrémité du square Jean XXIII, un tamaris au tronc torturé côtoie un charme fastigié. Une promenade dans l’Ile de la Cité à la recherche des dernières maisons anciennes permet d’admirer une superbe glycine qui encadre la terrasse d’un restaurant de la 2 . rue Chanoinesse D
D2 Glycine du restaurant
« Au vieux Paris », 24 rue Chanoinesse
D Saule pleureur du square du Vert-Galant
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En bord de Seine
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15e
Les arbres de l’allée des Cygnes (métro Bir-Hakeim) L’allée des Cygnes fut édifiée en 1825 avec les remblais provenant de la construction du port de Grenelle, pour faciliter l’accostage des péniches. Elle relie le pont de BirHakeim au pont de Grenelle. Son originalité vient de sa forme étroite (11m de large pour 850m de long) qui s’étire au milieu de la Seine. Double paradoxe ! c’est le seul espace vert parisien entièrement entouré d’eau, mais qui ne possède pas le moindre point d’eau ! Pour les amoureux des arbres, l’élément le plus marquant est l’extrême diversité végétale des plantations. En fait, lorsque un arbre n’a pas trouvé sa place dans l’aménagement parisien où il avait été prévu, on le plante…sur l’allée des Cygnes ! Par cette pratique, cette digue artificielle, très appréciée comme lieu de promenade, est devenue progressivement un véritable arboretum au cœur de Paris. Si la tradi-
tion est encore respectée avec la présence de vieux ormes et peupliers, des essences de tous les coins du monde apportent une tonalité « internationale » aux plantations : sophoras du Japon, ginkgos de Chine, catalpas d’Amérique, noyers du Caucase, un vrai tour du Monde en moins d’un kilomètre !
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Les platanes du Grand Palais (avenue Winston-Churchill, métro Champs-Elysées-Clémenceau) L’œil du visiteur est inévitablement attiré par la splendeur architecturale du Grand Palais, édifié pour l’Exposition universelle de 1900. A l’aplomb des fougueux destriers qui symbolisent le Temps et l’Immortalité, juste en face du prestigieux Pont Alexandre III, deux des plus gros pla-
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tanes parisiens tentent sans grand succès d’attirer l’attention. Leur élégance et leur âge(plus de 150 ans) inspirent pourtant un profond respwect. A leur côté, un chêne vert déjà imposant fournit un peu de couleur lorsque la rigueur hivernale a dénudé ses imposants voisins.
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De Bercy à la Bibliothèque 13e
La forêt de pins de la Bibliothèque François Mitterrand (métro Bibliothèque) De part et d’autre de la Seine, les hommes ont recréé des espaces où la nature a retrouvé quelques droits. L’élégante passerelle Simone de Beauvoir permet de relier les jardins du parc de Bercy à l’esplanade de la bibliothèque François Mitterrand. Parler de nature dans des lieux aussi « minéraux » semble être une gageure. Pourtant, en cherchant bien, on repère vite un rectangle dédié au végétal, étrangement inséré entre
les quatre livres ouverts dressés vers le ciel. Les arbres qui trônent au cœur de l’édifice proviennent de la forêt normande de Bord. Les spécialistes ne leur accordaient que peu de chance de survie. Pourtant, les pins et les bouleaux venus de l’ouest semblent avoir trouver leur place, accueillant même des oiseaux nicheurs, dont un couple d’éperviers, visiteurs inattendus dans cette improbable forêt urbaine.
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Les platanes de Bercy (métro Cour-Saint-Emilion) Les platanes du parc de Bercy, âgés de plus de 150 ans, constituent un souvenir bien vivant de l’époque des entrepôts de Bercy, consacrés au négoce du vin, à la place desquels fut implanté le parc actuel. Ils semblaient condamnés lors de la reconversion du parc, mais une opération coûteuse de
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mise en caisson provisoire les sauva heureusement de la destruction. De nombreux arbres les côtoient dans ce parc magnifique, avec quelques sujets peu communs dans la capitale comme ces quatre chênes lièges, récemment plantés non loin de la sortie qui mène à la cour Saint-Emilion.