FRANCK SADRIN JULIEN JOLY
PIVOINES histoire, botanique & culture
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Sommaire Avant-propos
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Introduction La pivoine ou l’incomparable beauté La quête de la « fleur ultime » Une origine mythologique
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Cultiver une pivoine Un sol riche Une exposition lumineuse Une grande résistance au froid Un besoin de froid hivernal De l’espace vital Choisir la plante qui vous plaît
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Arthur et Silvia Saunders, une voie toute tracée Daphnis Espionnage, diplomatie et botanique Botan, le raffinement japonais BOTAN DÔRÔ SHIRASAGI
CHOISIR UN PLANT DE PIVOINE
22 23 La plantation à l’automne 24 Les soins à apporter au cours de l’année 24 PLANTER UNE PIVOINE 25 Tailler les pivoines 27 Pas de paillis 30 Des plantes robustes mais pas invulnérables 30 HERBACÉE OU INTERSECTIONNELLE
Espèces botaniques arbustives Paeonia ludlowii Paeonia delavayi Paeonia decomposita Paeonia rockii Paeonia ostii Paeonia jishanensis Paeonia qiui Paeonia cathayana
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CHOISIR UN PLANT DE PIVOINE ARBUSTIVE
Les pivoines dans le monde Le Genre Paeonia Carte de répartition dans le monde
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Les feuillages
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LES PIVOINES ARBUSTIVES Hybrides arbustifs Mu Dan : la pivoine impériale de Chine La société de Londres La première expédition Suffruticosa, la mystérieuse inconnue
46 49 49 57 61 67 DES FLEURS VERTES ? 70 Gansu Mudan 73 Lemoine, trois générations de passionnés 79
Paeonia officinalis par Pierre-Joseph Redouté.
LES PIVOINES HERBACÉES Variétés ornementales (hybrides) Espèces botaniques Les Américaines de la Section Onaepia Les Asiatiques raffinées de la sous-section Albiflora La section la plus cosmopolite : Foliolatae Les Méditerranéennes de la sous-section Paeonia
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MAGIE, MÉDECINE ET BOTANIQUE
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LES HYBRIDES ITOH
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Annexes Index Tableaux Remerciements Adresses, bibliographie Crédits photographiques
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Les hybrides arbustifs
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La société de Londres ou l’arrivée des pivoines arbustives en Europe Parmi les premiers Européens à se rendre jusqu’en Chine pour en découvrir les merveilles et les ramener en Occident, le plus célèbre est sans doute Marco Polo. Il voyage jusqu’aux confins de l’Orient entre le XIII e siècle et le XIV e siècle. Cependant, s’il s’est beaucoup intéressé aux us et coutumes des différentes parties de l’empire de Kubilai Khan et il parle peu de la végétation. Les seules plantes qui l’intéressent sont les épices et les plantes tinctoriales, comme le fameux Brasil, le bois de braise qui donne une teinture rouge et donnera aussi son nom à un pays d’Amérique du Sud.
CI - DESSUS :
Après les aventures de la famille Polo, le commerce avec l’Orient se poursuit. La voie maritime se développe peu à peu. Elle est sans doute tout aussi dangereuse que la voie terrestre mais permet, entre autres choses, d’éviter les différents intermédiaires commerciaux qui contrôlent la voie terrestre. Au XVIIe siècle, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales dispose d’un réseau commercial efficace. C’est, dit-on, en 1656 que naît la rumeur du « pivoinier chinois ». Un capitaine de la fameuse compagnie raconte avoir vu, lors d’un voyage de Canton à Beijing (Pékin), « des fleurs
Pivoine ‘Glory of Shangai’ rapportée par Robert Fortune en 1846.
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Pivoine ‘Papaveracea’.
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surprenantes, semblables à des roses, mais deux fois plus grosses et dépourvues d’épines, aux pétales jaunes, rouges ou blancs avec quelques nuances de pourpre. » Cette rumeur, enjolivée par les différents intermédiaires, fait du « pivoinier chinois » une plante légendaire à laquelle on attribue toutes sortes de vertus magiques. Il faut attendre plus d’un demi-siècle pour que la légende devienne réalité. La première description botanique de pivoines orientales : Paeonia ‘Kamigusa’ (Paeonia Suffruticosa) et Paeonia ‘Saku Jaku’ (Paeonia lactiflora), n’est faite qu’en 1712 à partir d’informations venant du Japon. Pendant ce temps, l’engouement pour les plantes rares et exotiques se développe en Europe. Les amateurs de botanique et d’horticulture, le plus souvent fortunés, se regroupent en formant des sociétés d’horticulture.
À la fin du XVIII e siècle, le contrôle du commerce maritime vers la Chine a changé de mains. C’est la Compagnie britannique des Indes orientales qui détient maintenant le monopole. Forte de cet avantage, la Société d’Horticulture de Londres entreprend alors d’importer des plantes rares asiatiques. Un commerce parallèle se crée avec les Indiamen. C’est ainsi que l’on surnomme les employés et les capitaines des navires de la Compagnie. Il s’agit bien d’un commerce parallèle car la mission de ces marins n’est pas de ramener des plantes, mais du thé et d’autres denrées qui peuvent voyager sans problème, de longs mois à fond de cale. C’est ainsi que Sir Joseph Banks (1743-1820) passe commande de cette fameuse plante : le pivoinier chinois. En 1787, la première pivoine arbustive arrive en Europe de cette manière. Dès lors, on peut penser que le mouvement est lancé et qu’un grand nombre de ces plantes va pouvoir être importé, pour faire le bonheur de tous les amateurs d’horticulture. Mais il n’en est malheureusement rien. En Chine, la situation est des plus difficiles. La Compagnie des Indes anglaise bénéficie bien d’un monopole commercial, mais il est soumis à des conditions très contraignantes. Seuls deux villes portuaires leur sont ouvertes : Macao et Canton. De plus, en dehors des périodes commerciales définies par le gouvernement chinois, tous les étrangers doivent rester dans le quartier qui leur est réservé à Macao.
CI - CONTRE :
Sir Joseph Banks.
PAGE DE DROITE : Pivoine ‘Odorata Rosea’ rapportée par Robert Fortune.
Les hybrides arbustifs
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Les hybrides arbustifs
Or, ces villes se trouvent au Sud de la Chine, dans la partie tropicale. Les pivoines, quant à elles, sont originaires des régions inconnues et fermées du Nord et de l’Ouest. Heureusement, la pivoine est une plante à la symbolique très forte en Chine et elle est importée dans toutes les régions, par les notables qui la placent dans leur jardin. Mais malgré cela, deux problèmes se posent encore pour les Indiamen. La plante est importée à Canton et Macao en dehors de la période commerciale. De plus, en raison du climat tropical, elle ne survit pas dans les jardins. Les riches marchands les achètent en bouton, les font fleurir en pots, puis les jettent. Ils doivent donc récupérer les plantes défleuries dont se débarrassent les Cantonais. Ces plantes déjà épuisées sont chargées sur les bateaux. Elles doivent ensuite subir un voyage de 5 mois environ jusqu’à Londres. Ce traitement fait qu’en 37 ans de commerce, seules quatre espèces survivent au transport. Malgré cela, plusieurs Anglais fortunés de la Société d’horticulture de Londres s’en procurent.
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Sir Abraham Hume (1749-1838) est l’un d’entre eux. Lui et son jardinier James Mean enregistrent un record dans leur jardin du Hertfordshire. En 1826, leur pivoine suffruticosa mesure 12 m de large 2,3 m de haut, porte 660 boutons floraux dont 130 seront enlevés pour favoriser les autres.
La première expédition Le constat est amer : malgré des sommes importantes versées aux marins de la Compagnie, et malgré les nombreux chargements de plantes rapportés par eux, le pourcentage de réussite est très faible. La grande majorité des plantes meure en chemin. Elles sont mangées par les rats, tuées par les embruns salés, desséchées ou pourries dans leurs caisses. Celles qui sont encore en vie à l’arrivée sont épuisées, et malgré des soins attentifs, une bonne partie meure encore. Il faut repenser et améliorer ce système aussi ruineux que peu adapté. Pour cela, trois éléments décisifs vont être mis en place. Le premier élément est la « Wardian case » ou « caisse de Ward ». Sur les bateaux des Indiamen, les plantes sont transportées dans des caisses. Au départ, ce sont de simples caisses en bois qui sont placées sur le pont par des correspondants sur place à la demande des riches amateurs de plantes de l’Horticultural Society de Londres. Les envois sont assortis de nombreuses consignes pour les transports comme : placer les caisses sur le pont à la poupe du navire pour qu’elles aient à la fois de la lumière mais pas trop d’embruns salés qui risquent de les tuer, bien ouvrir les caisses quand il fait beau pour qu’elles aient de la lumière, protéger les caisses en cas de gros temps avec des bâches…
CI - CONTRE :
Sir Abraham Hume.
Pivoine ‘Jewel of Chusan’ rapportée par Robert Fortune en 1846.
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Les espèces botaniques arbustives Paeonia ludlowii JARDIN ET SIMPLES
HABITAT
Paeonia ludlowii est une plante médicinale recherchée pour ses racines, dont on utilise seulement l’écorce. Les plants sont massivement arrachés dans le milieu naturel pour prélever la partie souterraine. Cette espèce, ayant une répartition géographique limitée, est mise en sérieux danger par cette pratique. En Chine, on l’appelle da hua huang mudan, soit la « pivoine arbustive à grande fleur jaune ».
Cette plante est originaire des régions himalayennes. On la trouve dans l’Ouest de la Chine, dans les provinces tibétaines de Nyingchi, Lhunze. Elle pousse dans les forêts ouvertes et les buissons sur des sols granitiques, à des altitudes variant entre 2 800 et 3 400 mètres.
DESCRIPTION
C’est la plus grande des pivoines. Elle mesure jusqu’à 3,5 m de haut. Elle pousse en buisson composé de plusieurs troncs. On la reconnaît à sa silhouette particulière car ses troncs sont très droits et peu ramifiés. Ils sont coiffés de très grandes feuilles. Ces dernières sont d’un vert tendre sur la face supérieure et d’une teinte plus claire et un peu glauque sur la face inférieure. Elles sont profondément découpées et forment des lobes pointus. Paeonia ludlowii fait partie des rares pivoines à avoir une floraison en bouquet. Chaque tige peut porter jusqu’à quatre fleurs, la fleur terminale s’ouvrant la première. La floraison a lieu de mai à juin. Les boutons sphériques vert clair s’épanouissent en une large fleur aux pétales jaunes légèrement translucides de 10 à 12 cm de diamètre. Les étamines forment un cœur jaune plus soutenu autour du carpelle vert tendre.
LUDLOW ET SHERRIFF GENTLEMEN BOTANISTES Cette pivoine porte le nom d’un gentleman anglais du début du XX e siècle, Frank Ludlow (1885-1972). Les aventures naturalistes menées avec son compatriote George Sherriff (1898-1967) dans les montagnes du Bhoutan et du Tibet font de ces deux hommes les Blake et Mortimer de la botanique. Leurs profils et leur vie les font ressembler curieusement aux deux héros de la célèbre bande dessinée belge. À l’instar du professeur Mortimer, Ludlow est un universitaire. Il étudie les sciences naturelles et la littérature à Cambridge. Professeur en biologie à l’issue de ses études, il donne aussi des cours d’anglais et aime citer les grands auteurs. Son premier poste l’emmène à Karachi au Pakistan. Il fera sa carrière « aux Indes » comme professeur et directeur d’établissements européens. Première floraison de ce buisson de Paeonia ludlowii, 8 ans après son semis.
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L’ABBÉ DELAVAY BOTANISTE INFATIGABLE JARDIN ET SIMPLES
Paeonia delavayi est un arbuste intéressant pour le jardinier, par la variété de coloris qu’on peut trouver d’une plante à l’autre et qui vont du blanc (très rarement, sur la forme appelée anciennement Paeonia delavayi var. alba Bean), du jaune au rouge au rouge sombre en passant par des teintes chinées entre le rouge et le jaune qui peuvent tirer sur l’orange ou le brun, mais aussi des motifs : macules rouges sur pétales jaunes ou pétales jaunes marginés d’orange (voir illustrations).
Il existe une grande variabilité chez Paeonia delavayi dans la nature. De gauche à droite : Le cultivar Paeonia lutea 'Yellow Queen' (Paeonia lutea étant désormais classée comme la forme à fleurs jaunes de Paeonia delavayi) serait en fait une sélection de Paeonia potaninii, très florifère avec des fleurs au-dessus du feuillage, elle reste de taille modeste, environ 1,25 m après 10 ans ; Paeonia potaninii avec sa fleur orange à chocolat teintée de rouge est aujourd’hui aussi, selon la nouvelle taxonomie, une forme de Paeonia delavayi ; un hybride de P. delavayi rouge orange ; un hybride de P. delavayi rouge cerise. CI - DESSUS :
Paeonia delavayi porte le nom de l’homme qui l’a découverte : le Père Jean-Marie (1834-1895). Cet homme d’Église français s’inscrit dans l’épopée des Missions catholiques étrangères françaises en Chine. De nombreux ecclésiastiques partent là-bas pour tenter d’évangéliser la population locale au péril de leur vie. Une bonne partie d’entre eux, botanistes passionnés, n’hésitent pas à prendre des risques supplémentaires en s’aventurant dans les montagnes, pour aller à la découverte de la flore locale. Le botaniste Euan Hillhouse Methven Cox (1893-1977), dans son livre Plant Hunting in China, écrit cette phrase qui dépeint bien le contexte : « Depuis les premiers jours de l’incursion chrétienne en Chine, la France semble avoir été la réelle force motrice parmi les différentes nations européennes. Il est à espérer qu’un jour sera écrit, le courageux et altruiste travail de ses missionnaires parmi un peuple indifférent ; car ce sera un récit épique d’épreuves et de labeur sans jamais aucune récrimination ni plainte, difficile à égaler dans l’histoire du monde ».
Les espèces botaniques arbustives
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En effet, bon nombre de missionnaires payent de leur vie leur investissement sur place. Plusieurs sont assassinés, et parfois torturés, soit parce qu’ils sont pris à partie malgré eux dans les guerres locales et la piraterie, soit à cause de leur statut d’étranger qui en fait souvent les boucs émissaires des catastrophes naturelles et des épidémies. D’autres meurent, sur place ou après leur retour en France, des suites des maladies et fièvres tropicales contractées en Chine. Malgré tous ces dangers, la Chine est à l’époque une terre de passions. L’abbé Jean-Marie Delavay, né dans la petite commune des Gets, en Savoie, en 1834, y succombera totalement. Dès ses études aux séminaires de Taninges et d’Annecy, il s’intéresse à la botanique. Il est prêtre 5 années en Haute-Savoie et herborise dès qu’il a du temps libre, c’est un fin observateur qui sait dénicher les espèces d’intérêt. Le père J.-M. Delavay dans la tenue chinoise qu’il portait au Yunnan.
CI - DESSUS :
LES PIVOINES HER BACÉES
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Variétés ornementales La palette inf inie des hybrides LES PIVOINES APPARAISSENT AU JARDIN À la fin du Moyen Âge, le jardin de simples est peu à peu remplacé par le jardin d’agrément de la Renaissance. La présence des pivoines dans ces lieux est relevée dès le milieu du XVI e siècle. Valerius Cordus relate qu’à cette époque dans son pays, en Allemagne, elle est très répandue. Au début du XVIIe siècle, Johann de Bry est un des premiers à décrire et illustrer les variétés d’ornement. Dans son ouvrage paru en 1612, Hortus Eystettensis, il présente sur de magnifiques planches illustrées plusieurs espèces sauvages utilisées dans les jardins : Paeoniamas, Paeonia byzantina, Paeonia peregrina… (ce sont les noms en usage à l’époque qui ont évolué depuis). Mais il présente surtout deux variétés à fleurs doubles, une rouge, Paeonia plyanthos flore rubro, une rose, Paeonia flore pleno incarnato. On note au passage que la nomenclature binomiale de Linnée n’est pas encore en place et que les noms peuvent être assez longs. Le feuillage allongé et pointu ainsi que les fleurs très doubles présentées sur les planches botaniques portent à croire qu’il s’agit des cultivars : Paeonia officinalis ‘Rubra Plena’ et Paeonia officinalis ‘Alba Plena’, que l’on trouve encore dans le commerce de nos jours. Ces deux plantes, fortement associées à l’image du jardin et même du potager d’autrefois, seraient donc les plus anciennes pivoines horticoles d’Europe.
CI - DESSUS :
Gravure de Paeonia foemina datant de 1565.
Illustration de Paeonia officinalis ‘Alba Plena’ par Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), un peintre wallon et français célèbre pour ses peintures de fleurs à l'aquarelle, et plus particulièrement de roses, surnommé « le Raphaël des fleurs ». CI - CONTRE EN BAS :
DOUBLE - PAGE PRÉCÉDENTE :
Le cœur éclatant de la variété ‘Mme Henri Fuchs’.
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On ne sait pas vraiment si ces deux cultivars de Paeonia officinalis ont été obtenus de culture ou s’il s’agit de variétés spontanées trouvées dans la nature et ramenées dans les jardins. Certains auteurs rapportent cependant qu’elles ne sont pas d’origine cultivée.
PAGE DE DROITE ET CI - DESSOUS : Le rouge formidable de Paeonia officinalis ‘Purpurea Plena’, qui s’éclaircit à mesure que la plante s’épanouit, si bien qu’on peut avoir l’impression qu’il s’agit de deux plantes différentes.
Variétés ornementales
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PIVOINES
FRANCK SADRIN JULIEN JOLY UN VOYAGE CULTUREL, HORTICOLE ET BOTANIQUE, À LA DÉCOUVERTE DE TOUTES LES FACETTES DE LA PIVOINE
Ce livre s’adresse à ceux qui veulent apprendre à cultiver cette plante fascinante, mais aussi connaître son incroyable épopée. La pivoine, par sa floraison spectaculaire, n’a jamais laissé les hommes indifférents. Depuis l’Antiquité, que ce soit en Europe ou en Asie, histoires et légendes se sont tissées autour de cette plante magique et emblématique. Certaines variétés ont même fait l’objet d’une véritable quête, pour laquelle des moyens considérables et des vies ont été mis en jeu. Tout en décrivant précisément toutes les espèces botaniques du monde, tant arbustives qu’herbacées, les auteurs nous en présentent les principales variétés ainsi que l’histoire de leur découverte.
FRANCK SADRIN JULIEN JOLY
PIVOINES histoire, botanique & culture
ISBN : 978-2-84138-822-6
,!7IC8E1-diiccg! PRIX TTC : 32 €
pivoines_couv_VBAT.indd Toutes les pages
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