lo bby 43 LE MAGAZINE DU GENTLEMAN MÉTROPOLITAIN www.lobbymag.com I 10e année I Automne 2018 I 6 €
Aux Armes, Bruxellois ! DOSSIER INVESTIR DANS L’ART
ENQUÊTE PATRIMOINE BRUXELLOIS
AFFAIRE DE SPÉCIALISTES
HEURS ET MALHEURS
CLUB
GranD PLACE
DIVERSITÉ ATOUT MAJEUR POUR BRUXELLES
ed ito
Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
Il y a patrimoine et patrimoine… Parler de patrimoine peut être ambigu dans la mesure où cela se joue en réalité sur deux tableaux. Pour certains, la connotation sera financière et familiale. Pour d’autres, cela relèvera de la démarche historique et architecturale. Dans son 43ème numéro, Lobby réussit le tour de force de réunir ces deux sens a priori antagonistes. L’astuce réside dans le fait d’évoquer le patrimoine financier sous l’angle « Investir dans l’art »... Selon le dictionnaire Larousse, le patrimoine est l’ensemble des biens hérités de ses ascendants. C’est aussi tous les biens, droits et obligations ayant une valeur économique dont une personne peut être titulaire ou tenue. Cela touche à un nombre infini de domaines. Par exemple, pour diversifier votre patrimoine, vous pouvez investir dans l’art. En effet, avec plus de 30 milliards de dollars d’échanges mondiaux par an, les objets d’art sont à présent considérés comme une valeur refuge. À partir de là, si vous acquérez des œuvres, que ce soit via une galerie, une vente ou une foire, n’oubliez pas de les assurer. Et n’hésitez pas à organiser leur transmission…
2018 EST L’ANNÉE EUROPÉENNE DU PATRIMOINE CULTUREL
PATRIMOINE BRUXELLOIS À LA UNE !
Ceci dit, le patrimoine n’est pas que financier ; il peut être culturel. Or, 2018 est précisément l’Année Européenne du Patrimoine Culturel. Cela fournit l’occasion de rappeler que ce patrimoine culturel n’est pas nécessairement public : il peut
être privé. La Villa Muller à Rhode-Saint-Genèse et la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Waterloo en sont deux superbes fleurons. Et puis, pensons à Bruxelles car le patrimoine y est en danger. Spécialement sur l’axe de la Rue de la Régence, entre le Palais de Justice et la Place Royale en passant par le Conservatoire Royal comme l’explique l’association du Quartier des Arts… Heureusement, il y a quand même des motifs de se réjouir à propos du patrimoine bruxellois. Le renouveau de l’Îlot Sacré, incarné par la réouverture des Armes de Bruxelles, est à épingler. Tout comme est à souligner le dynamisme des passages historiques, des Galeries Royales Saint-Hubert au Passage du Nord. Et il n’y a pas que le patrimoine immobilier à Bruxelles, il y a également le patrimoine immatériel dont l’Ommegang est la plus belle illustration. De toute évidence, le patrimoine est un concept particulièrement… riche ! Et si c’était un pléonasme ? ■
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Carolyn Leffler-Roth, Ex-Fonctionnaire à la Commission européenne
Carolyn a passé sa carrière à développer l’Europe que nous connaissons aujourd’hui. Elle consacre tout son temps à des projets de bénévolat. Son argent, elle n’a jamais voulu s’en soucier. C’est pourquoi, depuis plus de 20 ans, elle fait confiance à son Private Banker. Cette sérénité dans la gestion quotidienne de son patrimoine lui permet de se consacrer pleinement à ses initiatives coopératives. Vous aussi, découvrez l’approche très personnelle d’ING Private Banking sur ing.be/privatebanking
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so mmaire www.lobbymag.com
08 FLASH
07 EDITORIAL
Quel patrimoine ?
08. SYRIE PATRIMOINE EN GUERRE 10. PALAIS STOCLET A QUAND L’OUVERTURE ? 12. AEGIDIUM NOUVEAU TEMPLE 14. BROODTHAERS ARTISTE BRUXELLOIS
PAR PAUL GROSJEAN
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16. INVESTIR CHOISIR L’ART 20. ASSURANCE NOUVELLES PRIMES 25. CHRONIQUE L’ART ET LE DROIT 26. TRANSMISSION MULTIPLES OPTIONS 31. CHRONIQUE FEMMES DANS L’ART 32. SALLE DE VENTES ORIGINES VIENNOISES 36. EVÉNEMENT RENDEZ-VOUS À LA BRAFA 41. CITATION ECOUTONS MARCEL DUCHAMP
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EVENTS
95. JOHAN THIJS AU CERCLE DE LORRAINE 96. COCKTAIL DE RENTRÉE AU B19 BRUSSELS 98. CHARLES MICHEL À LA TRIBUNE DE LA WTC ASSOCIATION 101. STÉPHANE RICHARD À LA TRIBUNE DU CERCLE DE WALLONIE 102. LA TABLE DES CAVALIERS À LA D’IETEREN GALLERY 103. FORUM ÉCONOMIQUE ET COCKTAIL DE RENTRÉE AU CERCLE DU LAC 105. ZOUTE APPROACH TROPHY LE RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ ! 108. AFTER WORK LOBBY À LA KBC
ENQUÊTE
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42. EUROPE ANNÉE DU PATRIMOINE 46. COMBAT HARO SUR LA RUE DE LA RÉGENCE ! 50. CARTOON DE WEVER ET JAMBON 52. ÎLOT SACRÉ EN PLEIN RENOUVEAU 56. PASSAGES VISION EUROPÉENNE 61. CHRONIQUE GÉRER LE PATRIMOINE 62. OMMEGANG PRÈS DE 500 ANS 67. CHRONIQUE PATRIMOINE VS IMMO 68. BRABANT FLAMAND VILLA MULLER 72. BRABANT WALLON CHAPELLE MUSICALE
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CLUB
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78. DIVERSITÉ ATOUT BRUXELLOIS 80. LANCEMENT APPEL DE L’AMIGO
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Depuis 2003, la législation relative au Tax Shelter, qui fait l’objet de l’article 194ter du Code des impôts sur les revenus 1992, vise à encourager la production d’oeuvres audiovisuelles et cinématographiques. Actuellement, ce mécanisme permet aux sociétés belges ou étrangères établies en Belgique d’investir dans des oeuvres audiovisuelles européennes, et d’obtenir en contrepartie une exonération fiscale à concurrence de 356% (exercice d’imposition 2019) du montant investi. 5,30% + 4,56% = 9,86% de gain global net sur un investissement tax shelter.
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EXONÉRATION D’IMPÔT
COMMENT SOUSCRIRE UNE CONVENTION TAX SHELTER ?
Toute société soumise en Belgique à l’impôt des sociétés a la possibilité de bénéficier de ce système fiscalement très attractif, qui a déjà séduit des milliers d’entreprises depuis sa création en 2003.
Pour réaliser un investissement Tax Shelter, vous devez vous adresser à un intermédiaire agréé, comme SCOPE Invest.
Globalement, le Tax Shelter permet à une entreprise réalisant des bénéfices d’investir un montant annuel limité à environ 1/10e de son bénéfice avant impôts (et plafonné à 210.674€ pour l’exercice d’imposition 2019) et d’immuniser fiscalement 356 % du montant de cet investissement. Faites le calcul : l’économie d’impôt est supérieure au montant investi (105.30%), ce qui représente déjà un placement judicieux. Mais ce n’est pas tout ! Un rendement complémentaire est également prévu 18 mois après la date de l’investissement, dont le taux actuel (pour tout versement effectué avant le 31/12/2018) offre un rendement net de 4.56% du montant investi.
SCOPE Invest est présente sur le marché depuis 2003, et a déjà levé plus de 250 millions d’€ qui ont servi à financer plus de 150 films européens. La société propose au candidat investisseur un catalogue de films en cours de financement, parmi lesquels l’entreprise pourra décider d’investir. Il n’y a aucun lien entre le gain global net de 9.86% et le succès du film dans les salles. INTÉRESSÉ PAR LE TAX SHELTER ? PARLEZ-EN À VOTRE COMPTABLE… En règle générale, les sociétés qui investissent via le Tax Shelter attendent la clôture de leur année fiscale pour déterminer le montant de leur investissement. Si vous êtes intéressés par ce mécanisme, un bon conseil serait d’en parler à votre comptable qui prendra contact avec SCOPE Invest pour établir la convention.
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FLASH SYRIE
PATRIMOINE EN GUERRE Nos petits problèmes de patrimoine à Bruxelles ne doivent pas nous faire oublier que dans d’autres pays, le patrimoine est en voie de destruction pour cause de guerre. C’est le cas évidemment de la Syrie, perle du Proche-Orient. C’est pourquoi LOBBY donne ici la parole à Myrna Nabhan, politologue, qui vit entre Bruxelles et Damas. Sa mission est de remettre nos idées en place. « Pourra-t-on encore entendre l’appel à la prière du muezzin depuis la grande mosquée d’Alep ? Pourrat-on encore marcher sur les traces de Zénobie dans les ruines de Palmyre ? Pourra-t-on sauver tous ces vestiges qui témoignent des ancêtres qui ont laissé leurs empreintes dans un pays où la mémoire est gravée dans la pierre ? La Syrie, berceau des civilisations, de l’Histoire et des religions, une terre qui appartient à l’humanité toute entière, fait face aujourd’hui à la monstruosité. Pas une seule strate de la culture syrienne - préchrétienne, chrétienne, islamique - n’est épargnée par la folie des Hommes. À croire que les conflits armés au Proche-Orient ont comme objectif de raser la mémoire plusieurs fois millénaire de cette partie du monde, pour ne garder qu’une terre témoin de violence et de sang. La destruction d’un patrimoine aussi précieux dépossède les générations futures d’un riche héritage. Elle porte gravement atteinte à l’identité et à l’histoire du peuple syrien, accroît la haine et le désespoir et hypothèque toute tentative de réconciliation. La protection du patrimoine culturel est indissociable de la protection des vies humaines et devrait faire partie intégrante de l’action humanitaire et des efforts de consolidation de la paix. Il est temps de dénoncer ces crimes perpétrés contre le patrimoine afin que la barbarie ne réussisse jamais à faire taire l’Histoire. » ■ Myrna Nabhan
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FLASH
PALAIS STOCLET ATOUT TOURISTIQUE ? Le patrimoine, ce n’est pas que défendre et restaurer, c’est aussi ouvrir. Regardez le Palais Stoclet à Woluwé-Saint-Pierre. C’est un véritable bijou de l’Art Nouveau à Bruxelles. Il a été conçu et réalisé entre 1905 et 1911 par l’architecte viennois Josef Hoffmann à la demande du banquier Adolphe Stoclet. Selon patrimoine.brussels, cette demeure s’impose comme un jalon important dans l’histoire de l’architecture moderne européenne. L’intérieur du Palais recèle des œuvres des plus grands créateurs autrichiens du début du 20ème siècle, de Koloman Moser à Gustav Klimt en passant par Michael Powolny. Hoffmann oeuvrait dans le sens de l’art total, c’est-à-dire simultanément dans toutes les dimensions du projet : l’architecture intérieure et extérieure, la décoration, le mobilier, les objets fonctionnels, les jardins et leurs massifs. Le Palais Stoclet est dans un état de préservation et de conservation remarquable. Depuis 10 ans, à part les amis de la famille Stoclet, personne n’a accès au bâtiment. C’est dommage car son ouverture au public serait un fabuleux atout pour la Région de Bruxelles-Capitale… ■
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EMPE AUT ALS ITREM CAEQUOD MOIUSPIO ZERGISTAM A MOIUSPIO VERUS CUS CUM ISTAM ADHUM
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FLASH
AEGIDIIUM SANCTUAIRE BRUXELLOIS DE L’ART NOUVEAU Retenez ce nom : Aegidium. Actuellement, cette ancienne salle de spectacle est principalement connue des habitants de Saint-Gilles. Bientôt, tous les Bruxellois apprendront à mieux connaître ce haut lieu de la culture créé par l’architecte Guillaume Segers. Inauguré en 1906 sous le patronyme de Diamant-Palace, ce temple de l’Art Nouveau fut repris en 1929 par le chanoine Simons et rebaptisé Aegidium, en référence au saint patron de la commune. Finalement, en 1985, l’association des œuvres paroissiales dut se résoudre à la fermeture. Malgré son classement en 2006, il fallut attendre 11 ans pour que ce superbe bâtiment soit sauvé à l’initiative du secteur privé. C’est Maxime Xantippe (AlphaStone) et Youri Dauber (Cohabs) qui sont les co-promoteurs de ce nouveau projet (4.700 m2). L’idée est de mettre sur pied un vaste complexe multifonctionnel, tout à la fois culturel, gastronomique, professionnel, résidentiel. Francis Metzger est l’architecte. Côté décoration, Lionel Jadot est impliqué. Que du beau monde pour un projet novateur de réhabilitation d’une pépite du patrimoine bruxellois ! ■
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FLASH
MARCEL
BROODTHAERS ARTISTE TYPIQUEMENT BRUXELLOIS Marcel Broodthaers (1924-1976) peut être considéré comme un artiste typiquement bruxellois. Tout d’abord parce qu’il est né à Bruxelles. Ensuite parce qu’il fut proche d’un autre grand créateur bruxellois, René Magritte en l’occurrence. Nos deux compères étaient animés par la même réflexion, portant à la fois sur le statut de l’objet et sur celui du langage. Grand admirateur de Mallarmé, Broodthaers s’était d’abord essayé à la poésie. Avec si peu de succès qu’en 1964, il noya une partie du stock de ses recueils invendus dans du plâtre pour en faire une sculpture. A partir de là, son parcours artistique bascula. Ce fut le début de son travail de plasticien. De 1964 à 1970, ses œuvres se composèrent d’objets, d’assemblages, d’accumulations (moules, œufs, frites, briques,… ). Son questionnement sur l’art l’amena à utiliser de multiples supports comme la gravure, le film, la photographie. Tout à la fois belge et européen, Broodthaers se signala par son éclectisme, son ouverture, sa curiosité. En réalité, il avait plusieurs identités. N’est-ce pas là une qualité typiquement bruxelloise ? ■
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© Georges Thiry
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DOSSIER
Stéphane Guillaume, Directeur du centre de Bruxelles de CBC Banque Privée
L’Art de l’Investissement Les œuvres d’art sont devenues des actifs très prisés depuis quelques années. En effet, avec plus de 30 milliards de dollars d’échanges mondiaux par an, les objets d’art sont à présent considérés comme une valeur refuge. Malgré le fait que le marché de l’Art soit très volatile à court terme, l’attirance qu’il suscite provient du fait que cet actif n’est pas corrélé avec les marchés financiers, ce qui est intéressant lors de crises financières telles que celle survenue il y a près de 10 ans.
EN 2018, LES 10 TABLEAUX LES PLUS CHERS DU MONDE ONT CHACUN ÉTÉ ÉVALUÉS À PLUS DE 100 MILLIONS DE DOLLARS
L’attrait suscité par le marché de l’Art continue de grandir. Des transactions record ont été enregistrées en 2018. Celle que l’on appelle déjà la « vente du siècle » fut orchestrée par Christie’s à New York pour un montant atteignant 832 millions de dollars. Cette vente de la Collection Rockefeller a largement écrasé le précédent record datant de 2009 : la collection d’Yves Saint Laurent avait en effet trouvé acquéreur pour la somme de 373 millions d’euros.
mon capital aurait augmenté de 15.000 % contre -25 % sur la même période si j’avais opté pour General Electric. Une étude récente réalisée par le Crédit Suisse, qui analyse les rendements mondiaux des différentes classes d’actifs entre 1900 et 2017, démontre que l’Art n’a cependant pas aussi bien performé que les marchés boursiers.
En 2018, les 10 tableaux les plus chers du monde ont chacun été évalués à plus de 100 millions de dollars. À titre d’exemple, « Les Femmes d’Alger », œuvre notoire de Pablo Picasso estimée à 32 millions de dollars en 1997, est actuellement valorisée à 179,4 millions de dollars. Cette augmentation de la valeur de 550 % en 20 ans est gigantesque en comparaison au S&P 500 qui a réalisé une augmentation de « seulement » 290 % sur la même période. Le S&P 500 offre cependant une diversification du risque sur 500 valeurs, 500 opportunités/risques différents, contre un seul tableau, un seul risque/opportunité. Prenons un exemple d’investissement dans une société : si j’avais investi dans l’entreprise Apple en 1997,
Lorsque l’on parle d’investissement, il existe deux règles d’or : rester objectif face aux « records médiatisés » et se diversifier dans les composantes de son patrimoine. Donc, au-delà de ces records historiques du marché de l’Art, exclusivement réservés aux personnes fortunées, il convient à l’amateur-investisseur d’avoir à l’esprit que ce marché est peu transparent, peu régulé et qu’il est au cœur d’objectifs souvent contradictoires pour les différents acteurs (maisons de vente, galeries d’art, conseillers, musées, mécènes, etc.). La hausse du prix des œuvres d’un artiste dépendra également de critères peu objectifs et parfois imprévisibles. La frénésie de ces dernières années a notamment
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MULTITUDE DE CRITÈRES À LA HAUSSE
INVESTISSEMENT ALIMENTATION
Un portrait de Mao Tsé-Toung signé Andy Warhol a été vendu pour 11,9 millions d’euros en 2017.
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DOSSIER
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01 L’Homme au doigt d’Alberto Giacometti aurait été acheté par le milliardaire Steve Cohen chez Christie’s. L’ensemble des œuvres qu’il possède est évalué autour de 1 milliard de dollars. 02 Ventes aux enchères de Warhol et Basquiat chez Sotheby’s à Londres le 28 juin 2017.
été alimentée par la faiblesse des taux d’intérêts, la hausse des marchés boursiers et les fortunes bâties dans les pays émergents. (Selon Christie’s, 31 % des acheteurs sont asiatiques). Cette tendance a contribué à générer l’exagération des prix dans les segments les plus prisés du moment, à savoir l’Art moderne et contemporain. La loi de l’offre et de la demande a pleinement joué son rôle de soutien aux artistes en vogue dont les œuvres disponibles se sont par conséquent raréfiées.
QUAND INVESTIR DANS L’ART ?
Le conseil serait avant tout d’acheter avec son cœur mais le marché est probablement (trop) cher au vu de la hausse des prix constatée ces dernières années. Cependant, au regard de ce qui précède, on peut se poser la question : est-ce le bon moment pour investir dans l’Art ? Un conseil serait d’avoir une stratégie d’investissement « contrariante » à l’instar de ce qui se pratique sur les marchés financiers. L’amateur in-
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vestisseur se construit une collection homogène à contre-courant de la mode. Tout comme dans la mode féminine ou en économie, les cycles reviennent de façon perpétuelle.
NÉCESSITÉ D’ASSURER
Au vu de ce que nous avons dit précédemment, il n’y a, en matière d’Art, aucune assurance que votre collection réalise les mêmes performances que les grandes ventes réalisées récemment. En revanche, soyez prévoyant en assurant votre collection d’art, partie intégrante du patrimoine que vous avez constitué, contre le risque de vol, de vandalisme, de dégâts des eaux, etc. et cela au travers d’une assurance tous risques. En conclusion, investir dans l’Art est avant tout un placement qu’il convient de faire, comme toute forme d’investissement (avec votre cœur ou sans), entouré de personnes expérimentées qui pourront vous apporter leurs conseils afin de limiter au maximum les risques et de dénicher de belles opportunités. ■
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Le nouveau Touareg.
Un charisme pur et puissant. Assurément, le nouveau Touareg rayonne. À commencer par son cockpit Innovision qui capte tous les regards avec son grand écran digital incurvé qui se commande d’un doigt, d’un geste ou d’un mot. Ses systèmes d’aide à la conduite vous impressionneront également. Citons notamment le Traffic Jam Assist, qui peut gérer seul accélération et freinage. Ou la caméra infrarouge, capable de repérer en pleine nuit la chaleur d’un corps à 300 mètres. Enfin, ses quatre roues directrices offrent une solution innovante au service de la maniabilité. En plus de ses prouesses technologiques, sachez qu’il dispose aussi d’une remarquable capacité de remorquage de 3,5 t. Pas de doute, tout en lui est charismatique. Découvrez-le en détail chez votre concessionnaire Volkswagen ou sur volkswagen.be.
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Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
Quel est l’impact de la hausse du marché de l’art sur l’assurance des œuvres ? Dépositaires d’un héritage culturel et patrimonial, les collectionneurs, les institutions et les professionnels se doivent d’optimiser la protection des œuvres d’art et ce pour en assurer leur juste préservation. Actuellement, force est de constater que le marché de l’art dans sa globalité connaît une augmentation des valeurs. Ce constat doit certes être nuancé en fonction du type d’art mais, d’une façon générale, rares sont les marchands d’art qui se plaignent d’une chute des prix… Cela a-t-il un impact sur le coût des assurances pour les clients ? Afin de répondre à cette question épineuse, nous avons interrogé, Eric Hemeleers, Administrateur Délégué d’Eeckman Art & Insurance, société de courtage en assurance, reconnue dans son créneau de niche, à savoir les assurances d’œuvres d’art.
C’EST LA GUERRE COMMERCIALE DANS LE SECTEUR DE L’ASSURANCE
La société Eeckman a été fondée par Léon Eeckman, grand-père de Marc et Eric Hemeleers, actuellement dirigeants de l’entreprise. Si Marc s’occupe plus spécialement des collectionneurs privés et du développement international, Eric est en charge du développement national en partenariat avec les institutions culturelles du pays et les professionnels du marché de l’art. Eeckman Art & Insurance assure une croissance qui se manifeste par sa présence à Bruxelles, Anvers, Luxembourg, Paris et Genève. Eric Hemeleers, cette hausse du marché de l’art a-t-elle un impact sur les montants des primes ? Eric Hemeleers : Les assureurs ont dû s’adapter à l’augmentation du marché. Pour compenser cette hausse des valeurs, ils ont opté pour des taux de
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risque plus attractifs. Actuellement, la prime n’est plus le reflet de l’évaluation actuarielle. Elle est définie en fonction de critères concurrentiels. Pour les compagnies, les marges sont à la baisse. Par contre, pour le client, c’est intéressant : à valeurs constantes, il bénéficie de la baisse des taux. Ceci dit, je m’interroge. Cette guerre va à l’encontre de la nécessaire relation de confiance entre le client et son assureur qui doit s’inscrire dans la durée. Malgré la digitalisation, le contact humain reste incontournable. Mais le comportement des collectionneurs a-t-il changé ? Parce que certains marchés, comme celui de l’Art Ancien, sont arrivés à maturité, le comportement des collectionneurs s’est modifié. Il se diversifie. Il y a un intérêt croissant pour l’art contemporain.
ASSURANCE
La Ville de Mons était-elle bien assurée lorsque l’œuvre monumentale d’Arne Quinze « The Passenger » s’est effondrée ?
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01 Eric Hemeleers, CEO Eeckman Art & Insurance. 02 Quelle est la prime pour une installation de Wim Delvoye ?
L’Art Tribal, la BD et les « Collection Cars » ont également de plus en plus de succès. Tout cela est positif pour le marché de l’art. Vous accompagnez vos clients jusqu’à l’expertise ? Pour des raisons éthiques, nous nous refusons à donner des valeurs aux objets. Nous voulons pouvoir établir les primes de manière objective, sur base d’expertises extérieures… En tout cas, cela impacte la valeur agréée…
EECKMAN ART & INSURANCE
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Valeur agréée ? La volatilité dans les valeurs a forcé les assureurs à modifier leurs techniques de valorisation des œuvres. Traditionnellement, il était de bon ton au sein d’une police d’assurance (dites « Tous Risques » pour les objets de valeurs) de proposer une valorisation en « valeur agréée ». En réalité, c’est la valeur qui est acceptée, tacitement ou explicitement, entre l’assureur et l’assuré, à la signature du contrat et qui ne peut être discutée ultérieurement. Cette valeur « agréée », considé-
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rée alors comme le niveau de valeur le plus qualitatif pour la défense des intérêts de l’assuré, a toutefois montré ses limites face à un marché de l’Art capable de s’emballer très rapidement sur de courtes périodes En effet, certains assurés, présents essentiellement sur le marché de l’Art (très) contemporain, ont parfois lors d’un dommage été pénalisés par la valeur agréée, celle-ci étant par trop figée en regard de l’évolution des valeurs pratiquées sur le marché. Que faites-vous dans des cas comme ça ? Dans ces cas-là, un assureur spécialisé acceptera d’introduire la notion de « valeur du marché » (ou « fair market value », sous-entendu au jour du sinistre) ou encore de valeur de remplacement (soit la « fair market value » augmentée des frais d’acquisition). De toute façon, nous restons à l’écoute de notre client. Comme je l’ai déjà dit, ce qui prime chez nous, c’est notre relation à long terme avec l’assuré. Ce n’est pas par hasard si le bureau Eeckman Art & Insurance va fêter son centenaire l’année prochaine. ■
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CHRONIQUE
L’art, le droit et le Palais Le droit et l’art entretiennent des relations particulières. Le premier permet au second de s’exprimer et de se réaliser librement. Il encadre et protège la bonne idée et sa manifestation artistique à travers la propriété intellectuelle, les mécanismes de droit des contrats organisent leur commercialisation et ceux de droit de propriété leur traçabilité. De nombreux litiges dans les débuts des archives judiciaires ont montré que le droit est, ainsi, au service de l’art. Bien qu’il ne soit pas une branche du droit à part entière, ce que l’on appelle désormais le « Art Law » se développe fortement, forme ses experts et les universités les plus prestigieuses lui réservent désormais des formations à part entière.
POUR SERVIR DE MUSÉE À TOUTES CES ŒUVRES, DE DÉCOR À TOUTES CES SCÈNES, IL FAUDRAIT ALORS LE PLUS BEAU DES ENDROITS : LE PALAIS DE JUSTICE PALAIS ARTISTIQUE ?
À l’inverse, on parle moins de l’art dans le droit. Faire du droit est, dans un certain sens, un art : l’art de l’écriture dans la construction et la structuration des conclusions, qui confine parfois au baroque, l’art de l’expression dans la présentation de sa plaidoirie, qui termine parfois en comédie ou en tragédie, voire même l’art de l’abstraction, contemporain, déstructuré, dépouillé, dans les matières transactionnelles et financières. On trouve dans un raisonnement juridique bien mené, dans la déduction syllogistique bien faite, une propension à la perfection qui tend au classicisme. Et dans l’abstraction contemporaine, un équilibre qui pourrait évoquer – comparaison n’est pas raison – les œuvres des maîtres du
genre. N’y a-t-il pas dans certains « SPA » (share purchase agreement) un air de « Carré blanc sur fond blanc » de Malevitch ? C’est propre, ça passe partout et cela coûte assez cher. L’originalité par rapport au « Carré rouge » n’est pas nécessairement établie, certes : pour les initiés, on dirait que le carré rouge, c’est presque le « mark-up » du juriste ; l’originalité de celui-ci ne réside que dans sa comparaison avec celui-là. Pour servir de musée à toutes ces œuvres, de décor à toutes ces scènes, il faudrait alors le plus beau des endroits : le Palais de Justice. Celui-ci doit être vaste, grand et mettre l’art de l’architecture au service du droit, qui rend à l’art, en retour, tant de services. Mais voilà, à l’instar du « mark-up », exercice juridique ô combien représentatif de notre temps, le Palais du droit n’a plus le lustre d’antan. Lui aussi se déstructure, se décompose, se pragmatise. Les palais deviennent des lieux froids, austères, fonctionnels, un décor de drame franco-belge : une cuisine éclairée par un néon, une femme qui crie et François Cluzet qui questionne la vie. Vraisemblablement, on n’aime pas l’art en Belgique. . ■
Nicolas Vanderstappen Avocat au Barreau de Bruxelles
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DOSSIER Quelles solutions pour la transmission des œuvres d’art ?
La société Umani, dont l’activité a été lancée en l’an 2000 à Bruxelles par Thomas de Wouters d’Oplinter, s’est spécialisée dans la gouvernance familiale (Family Office), la structuration de patrimoine et la planification successorale. Nous sommes allés à la rencontre de son fondateur. Il nous offre un éclairage intéressant sur les différentes manières de transmettre ses œuvres d’art à travers la création d’une collection ou/et d’une succession. Il nous indique surtout quelles sont les solutions permettant de réduire la facture fiscale.
J’AI UNE COLLECTION EXTRÊMEMENT IMPORTANTE, JE SOUHAITERAIS SÉCURISER SON DEVENIR, Y COMPRIS APRÈS MA MORT, ET ÉVITER QU’ELLE NE SOIT MORCELÉE
Bonjour Thomas de Wouters, nous allons ici aborder un sujet que vous connaissez bien : la transmission des œuvres d’art. Quelles sont donc les types de situation que vous rencontrez le plus fréquemment chez Umani à ce niveau ? Thomas de Wouters d’Oplinter : Nous avons identifié principalement trois cas de figure. Ils me semblent assez représentatifs de ce que nous avons l’habitude de traiter chez Umani. Dans la première situation, à mon sens la plus courante, la configuration est la suivante : je détiens une collection d’œuvres d’art et j’ai des enfants à qui je désire la transmettre. La seconde étant : j’ai une collection extrêmement importante, je souhaiterais sécuriser son devenir, y compris après ma mort, et éviter qu’elle ne soit morcelée. Et enfin : je n’ai pas d’enfant et je voudrais préserver l’indivisibilité de ma collection. Quels sont les outils que vous préconisez pour ces cas précis ? En fonction de ces différents cas de figure, nous allons pouvoir utiliser l’une ou l’autre approche en termes d’organisation patrimoniale. Dans
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un premier temps, il faut constituer de façon concrète sa collection. C’est-à-dire énumérer l’ensemble des œuvres d’art qui la constituent en décrivant chacune de ces œuvres de manière à ce qu’elles soient identifiées et identifiables. Ensuite, sans forcément devoir l’acter juridiquement, il faut lui donner un nom pour l’identifier. De ce fait, ces œuvres d’art formeront un tout indivisible et, dans une certaine mesure, incessible sauf sous certaines conditions. Pour le premier cas évoqué, une simple donation démembrée, usufruit nue-propriété avec un pacte adjoint, sera de mise. Cette solution permet un usage assez souple pour le donateur qui pourra disposer de son ou de ses œuvres chez lui. Il pourra également établir les règles régissant cette collection, celles qu’il veut qu’elles soient respectées. Il faut savoir que s’il y a vente au sein de la collection, il faut obligatoirement que le fruit de cette transaction soit isolé sur un compte spécial qui favorisera l’acquisition de nouvelles œuvres, à intégrer elles aussi dans la collection. Ce compte spécial peut aussi être alloué à la restauration d’œuvres de la collection.
TRANSMISSION
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Le selfie fait par Ai Weiwei fera-t-il partie de la collection de Bernard Arnault ?
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DOSSIER
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01 Thomas de Wouters d’Oplinter, fondateur d’Umani. 02 Anne Hidalgo et le célèbre collectionneur François Pinault dans l’ancienne Bourse de Commerce de Paris. 03 Anne-Marie Gillion Crowet, muse de Magritte, est à l’origine, avec son époux, de la fameuse collection Gillion Crowet.
ON PEUT FAIRE APPEL AU LEGS EN DUO À UNE ASBL OU À UNE FONDATION D’UTILITÉ PUBLIQUE
Quid des autres cas de figure ? Pour les autres cas de figure, nous préconisons la constitution d’une fondation privée à laquelle on va, soit apporter des œuvres d’art, soit les mettre à disposition. En cas d’apport, ces œuvres sortent du patrimoine familial, sans retour possible sauf sous certaines conditions stipulées et extrêmement strictes. Cette dernière solution fait appel à un renoncement à la propriété, mais garantit une véritable pérennité de la collection patrimoniale. Dans le cas d’une mise à disposition plutôt que d’un apport, celle-ci sera soumise à une utilisation déterminée avec des droits constitués par le donateur et les ayant droits, sans sortir pour autant du patrimoine familial, mais il y aura des frais de successions plus conséquents. Une autre option serait la mise à disposition des œuvres à une fondation via un droit d’emphytéose. Cette dernière implique malgré tout l’immobilisation de la collection ou des œuvres pour un minimum de 27 ans jusqu’à un maximum de 99 ans. Elle a néanmoins l’avantage de permettre
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à la collection de réintégrer le patrimoine familial par la suite, sous certaines conditions en terme de valeur culturelle ou économique. Et si l’on ne souhaite pas effectuer de donation de son vivant, qu’on ne dispose pas d’héritiers directs et qu’on veut réduire les droits de succession ? À ce moment-là, on peut faire appel au legs en duo à une asbl ou à une fondation d’utilité publique, qui aura pour obligation de payer les droits des autres legs prévus. Plus rien à ajouter ? Je voudrais terminer en vous parlant de la dation. C’est une possibilité offerte de payer des droits de succession en nature. Par exemple, je viens d’hériter d’une collection d’œuvres d’art, mais ces droits sont trop importants pour moi. Cette dernière solution offre la possibilité de payer tout ou partie des droits en cédant à l’État une ou des œuvres qui seront valorisées par des experts nommés… ■
© José Noël Doumont
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La nouvelle Ford Focus ST-Line
Ne passez plus inaperçu. Avec son design sportif, la nouvelle Ford Focus ST-Line passe au niveau supérieur. Sa calandre noir mat et ses jantes en aluminium de 17’’ vous promettent aussi bien des performances sportives que d’attirer les regards. Si cela éveille votre intérêt, c’est la Focus qu’il vous faut. Pour en savoir plus, rendez-vous chez nous.vanspringel.com ford.be
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CHRONIQUE
Femmes dans l’art Les femmes sont omniprésentes dans l’art sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de peinture, de sculpture, d’architecture, de patrimoine, de cinéma, de BD... D’abord en tant qu’artistes mais aussi en tant qu’enseignantes, conférencières, organisatrices, marchandes, galeristes, consultantes, communicantes… Pour illustrer ce propos, mentionnons deux cas intéressants.
Paula Cordeiro, après ses études d’architecture à Lisbonne, a fait sa maîtrise en Belgique en conservation du patrimoine. Elle travaille au sein de la cellule du patrimoine historique de la Ville de Bruxelles et s’occupe de la gestion du site « Grand Place/Unesco ». Les travaux de restauration de la Grand Place ont, en effet, été intégrés dans un plan de gestion qui reprend toutes les actions qui se font sur la zone de la Grand Place et ses environs, allant des travaux aux événements. L’inscription de ce site au patrimoine mondial de l’Unesco a été réalisée en
LA VILLE DE BRUXELLES A REÇU, LORS DE LA CÉRÉMONIE DES PUBLICA AWARDS QUI RÉCOMPENSE LES MEILLEURS PROJETS DU SECTEUR PUBLIC EN BELGIQUE, DEUX PRIX DANS LA CATÉGORIE PATRIMOINE
DU MIMA À ART BRUSSELS
De l’autre côté, il y a Stéphanie Bliard. L’art est sa véritable passion. Dès son enfance, elle flânait des heures dans les musées. Stéphanie est créatrice du Cercle d’Art Contemporain, CDAC, qui entame sa 5e saison et qui propose à tous les amoureux de l’art contemporain des moments d’échanges et de découvertes, rassemblant professionnels du secteur et simples amateurs. Stéphanie organise aussi des conférences sur mesure. Elle fait également de la consultance pour des collections d’art, comme chez Proximus. Elle donne des cours et des conseils, aux entreprises, artistes et collectionneurs. Parmi ses clients et membres : autant d’hommes que de femmes ! Ce ne sont que deux exemples parmi des centaines. Pointons également la dirigeante d’Art Brussels, Anne Vierstraete, dont 8 femmes composent l’équipe et Alice van den Abeele, qui est co-fondatrice, curatrice et directrice artistique du nouveau musée Mima, à Molenbeek. Et toutes les autres… ■
1998. C’est donc cette année que ce plan fête son 20e anniversaire, le 3 octobre 2018. En fait, les travaux de restauration de la Grand Place se sont tenus de 2004 à 2018. Quatorze années durant lesquelles chaque bâtiment, chaque pavé furent restaurés par cette équipe de sept femmes et trois hommes. Une équipe gagnante car la Ville de Bruxelles a reçu, lors de la cérémonie des Publica Awards qui récompense les meilleurs projets du secteur public en Belgique, deux prix dans la catégorie Patrimoine, dont le prix du public pour la restauration des façades de la Grand Place.
Florence Blaimont CEO WoWo Community
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DOSSIER Dorotheum, trois siècles d’expérience au service de l’art…
Fondée en 1707 à Vienne par l’Empereur Joseph Ier, Dorotheum est aujourd’hui la plus grande maison de vente en Europe centrale et l’une des plus anciennes au monde. Elle a acquis un leadership incontesté dans le monde de l’art. À la suite d’une vague de prix record atteints lors de ses ventes aux enchères, Dorotheum s’est fortement développée à l’international en ouvrant des bureaux, entre autres à Londres, Munich, Düsseldorf, Milan, Rome, Prague et, bien sûr, Bruxelles où nous avons rencontré Honorine d’Ursel, Head of Brussels office de cette prestigieuse maison.
DOROTHEUM A COMMENCÉ EN 1707 PAR ÊTRE UN MONT DE PIÉTÉ À VIENNE
Quel est l’historique de Dorotheum qui a largement célébré ses 300 ans d’existence ? Honorine d’Ursel : Nous sommes actuellement la plus ancienne salle de vente. En fait, Dorotheum a commencé en 1707 par être un mont de piété à Vienne. Ensuite, petit à petit, de par ses nombreuses ventes aux enchères, celui-ci a naturellement développé une salle de vente d’œuvres d’art en son sein. Il est à noter que le mont de piété existe toujours à Vienne. Les bureaux de représentation à l’étranger, comme ici à Bruxelles, ne s’occupent que de la partie « salle de vente ». La maison mère est installée dans un immense palais en plein centre de Vienne, et c’est là que toutes les ventes sont effectuées. Comment définiriez-vous le rôle des bureaux de représentation à l’étranger de Dorotheum ? Nos bureaux de l’étranger font office de point de contact pour toute personne désirant vendre ou acquérir un tableau, un objet ou toute autre œuvre d’art chez Dorotheum. Par exemple, un
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tableau qui nous est confié à Bruxelles sera exclusivement mis en vente à Vienne. Chaque bureau de représentation comme celui-ci est destiné à réunir des œuvres provenant de diverses collections ou propriétés privées, familiales, afin d’être mises à la vente aux enchères dans notre maison mère viennoise. Notre rôle est, non seulement de faire connaître Dorotheum, partout dans le Benelux pour ma part, avec un important travail de ‘public relations’, de présentation de nos catalogues mais également d’organiser des expositions d’œuvres qui seront proposées lors des futures ventes. Lorsque l’on est possesseur d’une œuvre d’art, quelles sont les démarches à effectuer afin de les inscrire à votre catalogue ? Tout d’abord, nous proposons des journées d’expertises dans nos bureaux qui favorisent bien évidemment une finalisation logique vers notre salle de vente. Mais ce cheminement nécessite tout de même plusieurs étapes importantes et
MARCHÉ
James Ensor, Le «Baptême de masques», vers 1925-30. Huile sur toile, 60 x 70 cm, encadré
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DOSSIER
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01 Honorine d’Ursel, Head of Brussels Office, Dorotheum. 02 Frans Francken II (Antwerp 1581–1642) L’Homme entre la vertu et le vice.
LE TABLEAU, DONT LE PROPRIÉTAIRE ESPÉRAIT 50.000 EUROS, A ÉTÉ, IN FINE, VENDU À… 7 MILLIONS D’EUROS !
dans lesquelles nous sommes experts. Prenons par exemple le cas récent d’une personne qui nous a confié un tableau très poussiéreux qui était dans son grenier depuis pas mal de temps et qui désirait le vendre à un prix de 50.000 euros. Nous décidons de l’envoyer à Vienne après l’avoir inscrit à une liste de dépôt et l’expert, après quelques recherches supplémentaires, s’aperçoit qu’il s’agit d’une œuvre de Frans Francken, qui est plutôt côté dans les prix souhaités par le déposant. Mais devant la grandeur de ce tableau, son incroyable qualité muséale, une seconde estimation a été portée à 500.000 euros. Dès lors, nous avons mis en place une très grosse campagne de communication internationale autour de cette œuvre avec, de surcroît, son exposition dans plusieurs de nos bureaux de représentation dans le monde. In fine, le prix de ce tableau s’est envolé à 7 millions d’euros lors de sa vente à Vienne. Une très belle surprise pour tout le monde, et ce n’est pas un cas isolé.
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Justement, qu’en est-il du marché de l’art actuellement ? Les grandes lignes du marché de l’art ont fortement évolué depuis 2008. En effet, jusque dans ces années, les tendances étaient beaucoup plus nettes entre les tableaux qui atteignaient des sommets en termes de prix, plutôt réservés aux grandes fortunes ou investisseurs, et des œuvres qui pouvaient être acquises avec des sommes plus « modérées » allant de 20.000 à 50.000 euros. De nos jours, cette dernière catégorie a un peu plus de mal à rencontrer le marché, que ce soit dans les maîtres anciens ou dans le contemporain. Aujourd’hui, ce qui se vend très bien, c’est l’excellente qualité, même si l’on est sur des prix très hauts, et la très bonne provenance. C’est cet alliage qui est le principal déclencheur de l’achat, voire de prix parfois vertigineux. On observe par ailleurs ces mêmes règles dans le marché de l’art tribal qui rencontre un franc succès. Bref, nos lecteurs ont tout intérêt à tenter leur chance chez Dorotheum... ■
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DOSSIER
Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
Brafa 2019 Les marchands d’art, passeurs de patrimoine Elle a gagné sa place parmi les manifestations incontournables du marché de l’art en Europe et attire, lors de chacune de ses éditions, un nombre toujours croissant de collectionneurs et d’amateurs d’art, bien au-delà des frontières belges. La Brafa (Brussels Art Fair) a bâti sa stratégie de développement sur des valeurs telles l’exigence de la plus haute qualité, l’authenticité, la rigueur, l’éclectisme… sans oublier une convivialité bien bruxelloise ! Et le patrimoine, sa sauvegarde, sa préservation y occupent aussi une place centrale.
ON DÉCOUVRE CHAQUE ANNÉE DE PLUS EN PLUS DE CHEFSD’OEUVRE À LA BRAFA
Plus de 65.000 visiteurs ont franchi les portes de la Brafa à Tour & Taxis lors de sa dernière édition en 2018, marquant ainsi un nouveau record de fréquentation, pour la 5ème année consécutive… Ce succès quantitatif s’accompagne d’un indéniable renforcement qualitatif, car l’on découvre chaque année de plus en plus de chefs-d’oeuvre à la Brafa, comme ce tableau inconnu de Rubens qui fut incontestablement la « star » de l’édition 2018... C’est que les critères de participation pour les exposants figurent parmi les plus sévères du marché et que le vetting (ou examen d’admission des œuvres), effectué par une centaine d’experts indépendants et non participants eux-mêmes à la foire juste avant son ouverture au public, est aussi particulièrement strict. Pourtant dans un contexte concurrentiel toujours plus exacerbé, avec toujours davantage de manifestations, davantage de concurrence de la part des maisons de vente aux enchères ou d’Internet notamment, le défi est de taille pour les
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marchands. Il devient de plus en plus difficile de trouver des œuvres d’exception, et la très grande qualité a aussi un prix…
PAS DE COLLECTIONS SANS MARCHANDS
Comme le rappelle Harold t’Kint de Roodenbeke, Président de la Brafa, le marchand d’art joue un rôle fondamental dans ce que l’on nomme communément le ‘patrimoine culturel’ : « On méconnaît trop souvent son rôle de découvreur, d’expert, de vulgarisateur, de passeur, au profit de l’aspect commercial de son activité, qui en constitue, finalement, le côté le moins passionnant. Que serait l’histoire de l’art aujourd’hui s’il n’y avait eu, à une certaine époque, des Paul Durand-Ruel, des Ambroise Vollard ou des Daniel-Henry Kahnweiler pour ne citer que les plus connus ? Ils ont pressenti et identifié le talent pur et novateur là où leurs contemporains ne voyaient au mieux que provocation et ils ont eu le courage de le défendre, de le promouvoir, de le porter. Quelle intuition !
ÉVÉNEMENT
La Galerie Mermoz, spécialisée dans l’Art Précolombien, fait partie des exposants fidèles de la Brafa.
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01 C’est dans l’ambiance feutrée
de la Brafa, à côté d’un Folon, que se sont négociées les œuvres d’art. 02 Harold t’Kint de Roodenbeeke, Président de la Brafa
DERRIÈRE CHAQUE ŒUVRE PRÉSENTÉE À LA BRAFA SE CACHE UN PATIENT ET LONG TRAVAIL DE RECHERCHE, DE DOCUMENTATION, DE MISE EN VALEUR
Et les musées dans tout cela ? « Il est aussi frappant de constater que dans de très grands musées du monde, poursuit Harold t’Kint de Roodenbeke, une grande partie des collections, voire même dans certains cas, la plus précieuse, est en réalité constituée de legs ou de donations de collectionneurs privés. Et dans beaucoup de cas, ces prestigieux ensembles ont été constitués avec le concours ou en étroite collaboration avec des grands marchands. Je suis bien placé pour savoir que beaucoup de marchands sont aussi - et oserais-je le dire, avant tout ?... - des collectionneurs. Dès lors, ils partagent avec leurs clients une passion commune et il se tisse entre eux
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des liens très particuliers qui vont bien au-delà de la relation commerciale. A mon sens, cette relation est au moins aussi forte que celle qui peut lier un artiste à un galeriste ». Derrière chaque œuvre présentée à la Brafa se cache souvent un patient et long travail de recherche, de documentation, de mise en valeur. Pour son acquéreur, c’est la garantie d’enrichir sa collection de pièces uniques, rares ou, pour l’amateur d’art, de se faire plaisir tout en effectuant un bon investissement. Car il ne faut jamais l’oublier, l’art rime aussi avec plaisir ! ■
A LA DÉCOUVERTE DE LA BRAFA 2019 Elle se tiendra du 26 janvier au 3 février à Tour & Taxis et rassemblera 133 galeristes, parmi lesquels une douzaine de nouveaux participants. Aux côtés d’un invité d’honneur (surprise !), la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique y célébrera ses 100 ans dans le cadre d’une grande exposition. Un riche programme de conférences quotidiennes est aussi accessible. Toutes les infos sur www.brafa.art ■
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© Speltdoorn Studio
DOSSIER
PROFESSION :
CONSEILLER LES ACQUÉREURS EN IMMOBILIER “NOTRE MISSION S’ÉTEND BIEN AU-DELÀ DE LA CHASSE DE BIENS IMMOBILIERS. NOUS NOUS POSITIONNONS COMME SPÉCIALISTE EN RECHERCHE, ANALYSE, VALORISATION, NÉGOCIATION ET CONTRATS.”
EN QUOI CONSISTE VOTRE SERVICE ? Nous accompagnons les acquéreurs immobiliers tout au long de leur processus d’acquisition, en commençant par la recherche de biens. Via les plateformes en ligne et agences, ou notre réseau “hors marché” qui nous permet d’identifier des biens qui ne sont pas officiellement en vente. Vient la phase d’analyse qui consiste à réaliser un audit complet du bien : régularité urbanistique, surfaces réelles, présence d’amiante, budget travaux... Cette détection objective nous permet de valoriser le bien de façon optimale et d’identifier toute mauvaise
transaction. C’est également la base d’une négociation efficace avec le vendeur ou son agent. L’offre d’achat que nous rédigeons ensuite reprend les termes de l’accord et inclut les conditions qui protègent l’acquéreur. Enfin, nous transmettons au notaire les éléments à ajouter au compromis et nous nous assurons que les actes sont rédigés conformément aux termes de l’accord. Notre service prend fin à la remise des clés. POURQUOI LES CLIENTS FONT-ILS APPEL À VOS SERVICES ? Souvent, ils ont une idée précise du bien idéal mais manquent de
temps pour le chercher. Ils sont aussi démunis face à toutes les vérifications qui s’imposent et qui regroupent différentes compétences (urbanistique, technique, amiante, travaux, légale, fiscale…). Leur objectif est de réaliser un bon achat sans risque et de s’assurer de payer le juste prix. Nous avons conseillé pour plus de 30 M€ d’investissement en 2017. Nous agissons tant pour des acquéreurs qui cherchent un bien à occuper (maison ou appartement), que des investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine avec un immeuble de rapport offrant un rendement intéressant.
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© Jean-Paul Pfister Photography
©Nathalie Gabay
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CITATION
« Le grand ennemi de l’art, c’est le bon goût » MARCEL DUCHAMP
Artiste américain d’origine française, Marcel Duchamp (1887-1968) exerça une influence considérable sur le développement de l’art au 20ème siècle. Il était obsédé par la notion de goût. « Le grand ennemi de l’art, c’est le bon goût », affirmait-il. « Le goût est une source de plaisir, l’art n’est pas une source de plaisir, c’est une source qui n’a pas de couleur, pas de goût », précisait-il. « L’art est une chose beaucoup plus profonde que le goût d’une époque », ajoutait-il. « Je me suis forcé à me contredire pour éviter de me conformer à mon propre goût » concluait-il. En résumé, pour Marcel Duchamp, l’art devait être dégoûtant. ■
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ENQUÊTE
Rodolphe de Looz-Corswarem, Executive President European Historic Houses
Faire la place au patrimoine culturel privé dans les politiques européennes Le patrimoine culturel privé a longtemps été le grand oublié des politiques européennes. Pourtant, il représente une part importante du patrimoine culturel européen. Le rôle de l’association European Historic Houses est de mettre en lumière la dévotion des propriétaires privés de demeures historiques qui se mobilisent au jour le jour pour conserver ce patrimoine. Notre stratégie a été de faire prendre conscience aux décideurs politiques des retombées bénéfiques du patrimoine en termes économiques, sociaux, culturels et environnementaux.
NOUS NOUS BATTONS POUR OBTENIR UN TAUX RÉDUIT DE TVA POUR TOUS LES TRAVAUX DE RESTAURATION ET DE MAINTIEN DU PATRIMOINE CULTUREL
Le tourisme culturel a rapporté près de 335 milliards d’euros aux pays de l’Union Européenne et a généré 9,2 millions d’emplois en 2010. Mesurer l’impact du secteur est une étape essentielle du lobby, et nous avons obtenu grâce à l’« Alliance 3.3 » et Europa Nostra que la Commission Européenne finance en 2015 le rapport « Cultural Heritage Counts for Europe ». Ces avancées ont permis que les chefs d’États et de gouvernements décrètent unanimement 2018 Année européenne du patrimoine culturel ! C’est un immense succès pour notre secteur et pour toutes les personnes impliquées dans la protection de notre patrimoine européen. Pour la première fois, il est au sommet de l’agenda politique, nous donnant ainsi l’occasion d’obtenir de réels avantages pour les propriétaires de demeures historiques.
RÉDUIRE LA FISCALITÉ
Notre association est devenue un interlocuteur incontournable auprès de la Commission Européenne. Nous sommes officiellement consultés
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en tant que partie prenante sur les politiques culturelles par le biais du « Dialogue structurel avec la société civile ». Nous faisons valoir la nécessité d’adopter des mesures fiscales favorables pour nos propriétaires. Nous nous battons depuis des années pour obtenir l’introduction d’un taux réduit de TVA dans la Directive Européenne pour tous les travaux de restauration et de maintien du patrimoine culturel. Cela représenterait une aide considérable pour le maintien du patrimoine bâti car cette option pourrait être actionnée par les gouvernements de l’ensemble des États membres. Dans la même lignée, nous sommes concernés par les droits de succession qui, sans être une prérogative de l’UE, sont d’une évidente importance quand il s’agit de transmettre une maison historique à la prochaine génération. À ce sujet, je me réjouis de l’adoption en Belgique, dans le cadre du nouveau Code Wallon du Patrimoine, de mesures favorables supprimant des droits de
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Le superbe château de Chenonceau, dans l’Indre-etLoire, appartient à la famille Menier depuis 1913.
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ENQUÊTE
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01 Le château de Beloeil appartient aux princes de Ligne depuis 1394. 02 C’était au temps où Stéphane Bern, chargé de mission et Françoise Nyssen, Ministre de la Culture s’amusaient à parler du patrimoine français. 03 La famille Bervoets est l’unique propriétaire de l’Hôtel Métropole à Bruxelles depuis que la famille Wielemans lui a revendu ses parts.
donation et de succession applicables sur les immeubles classés en mains privées ; à condition que l’économie réalisée soit réinvestie dans les 10 ans en travaux de restauration.
STÉPHANE BERN À BRUXELLES
L’association poursuivra ses efforts en 2019. Nous espérons que ces problématiques seront reprises dans l’Agenda pour la Culture (publié en mai 2018) et dans le prochain cadre financier pluriannuel (2021-2027). Nous avons déjà rencontré à ce sujet le Commissaire européen à la Culture et l’Education, Tibor Navracsics. Nous avons particulièrement insisté sur la nécessité d’impliquer les propriétaires privés dans les prises de décisions à tous les niveaux, du local au supranational. Comment comprendre le manque de dialogue et de consultation avec le propriétaire d’un bien historique quand une éolienne est construite dans le paysage qui l’environne ? Les demeures historiques ont également grandement besoin qu’on mette à leur
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disposition des outils juridiques, administratifs et financiers pour soutenir leurs activités entrepreneuriales. L’année 2019 sera consacrée à cette stratégie puisque l’UE nous a octroyé le projet « Heritage Houses for Europe - Exchange & Innovate ». Un projet inédit qui cible pour la première fois le secteur des maisons familiales à caractère historique. Il évaluera leur impact et identifiera les modèles entrepreneuriaux innovants. L’étude qui découlera de ce projet sera un outil majeur pour l’Association et ses membres afin d’influencer l’agenda politique post 2021. En effet, nous serons enfin en mesure de présenter des chiffres concrets sur l’importance de notre secteur. Notre conférence annuelle, le 6 novembre, reviendra également sur cette thématique « Soutenir l’entreprenariat privé dans les demeures historiques ». Elle sera conclue par Stéphane Bern, journaliste chargé de la mission spéciale sur le patrimoine par Emmanuel Macron. Vous êtes tous conviés à vous joindre à nous ! ■
INVESTISSEMENT DURABLE OU RESPONSABLE ?
LES DEUX, C’EST MIEUX ! Investir durablement, ce n’est pas seulement utiliser vos moyens financiers de la « bonne » manière, suivre une tendance ou surfer sur la vague « verte ». Investir durablement, c’est choisir délibérément un rendement pour la vie. Pionnière dans le domaine des investissements durables, ABN AMRO vous aide à sélectionner les bons fonds d’investissement, pour les bonnes raisons. ABN AMRO a obtenu, cette année, un score de 91 points sur 100 au classement mondial du Dow Jones Sustainability Index. Nous comptons ainsi parmi les banques les plus performantes au monde en termes de durabilité.
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Anvers Bruxelles Courtrai Hasselt Sint-Martens-Latem
Vous souhaitez en savoir plus sur nos engagements durables et suivre les derniers développements financiers et fiscaux ? Inscrivez-vous sur abnamro.be/today pour recevoir notre newsletter.
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Michel Van Roye, Secrétaire Général du Quartier des Arts
La Rue de la Régence AU CŒUR DU PATRIMOINE BRUXELLOIS EN PÉRIL ! De la Place Royale à la Place Poelaert en passant par la Place du Grand Sablon et le Petit Sablon, sont concentrés les bâtiments, non seulement les plus emblématiques, mais aussi les plus menacés de Bruxelles. Pointons à cet effet les Musées royaux des Beaux-Arts, le Conservatoire royal de Bruxelles et le Palais de Justice. Un travail gigantesque pour les défenseurs du patrimoine…
LE MAUVAIS ÉTAT DU PALAIS DE JUSTICE ET DU CONSERVATOIRE DE MUSIQUE A ENTRAÎNÉ LA CRÉATION DE DEUX ASSOCIATIONS, LA FONDATION POELAERT ET L’ASBL CONSERVAMUS
En 1827, sous le régime hollandais, un premier tronçon de la Rue de la Régence est construit, de la Place Royale jusqu’à l’Eglise du Sablon. En 1872, la rue est prolongée jusqu’au site du futur Palais de Justice, entraînant la disparition de l’Hôtel de Tour et Taxis et des jardins de l’Hôtel de Mérode. À cette occasion, le premier tronçon de la rue, à peine achevé, est reconstruit, permettant notamment la création des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique inaugurés en 1880. Le percement de la Rue de la Régence, de nombreuses années avant la construction des boulevards du centre, a permis de créer une nouvelle voirie adaptée aux nouveaux modes de déplacement et d’y implanter plusieurs immeubles indispensables au développement d’une capitale. Alors que les pouvoirs exécutif et législatif ont été installés du côté du Parc de Bruxelles, le judiciaire, le culturel et le spirituel sont très présents le long de la Rue de la Régence, première artère haussmannienne de Bruxelles. Il y a tout d’abord le Palais du Comte de Flandre, racheté ensuite par la Banque de Bruxelles et occupé actuellement par la Cour des Comptes de Belgique. Puis, ce sont les Musées Royaux des
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Beaux-Arts de Belgique, œuvre de l’architecte Alphonse Balat et l’Eglise Notre-Dame des Victoires au Sablon, construite au XVe siècle et fortement « restaurée » suivant les principes de Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Vient après le Conservatoire royal de Bruxelles, conçu par l’architecte Jean-Pierre Cluysenaar, achevé en 1877, et auquel a été adjoint l’année suivante le Musée des Instruments de Musique. Citons encore la Grande Synagogue de Bruxelles, de l’architecte Désiré De Keyser, en 1878. Enfin, évidemment, n’oublions pas le Palais de Justice, œuvre de Joseph Poelaert, qui ferme magistralement une perspective entamée par la Cour Constitutionnelle installée près de la Place Royale. Le mauvais état – on peut parler de délabrement – du Palais de Justice et du Conservatoire de Musique a déjà fait couler beaucoup d’encre et a entraîné la création de deux associations, la Fondation Poelaert et l’asbl Conservamus, animées par des bénévoles et des passionnés. Sous leur impulsion décisive, l’Etat, propriétaire des bâtiments, a enfin entamé les études et les premiers travaux qui s’étaleront sur de longues années. Quant aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, divisés en plusieurs musées, ils doivent aussi poursuivre leur rénovation et présenter à nouveau leurs collections d’art moderne.
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La Rue de la Régence aboutit au Palais de Justice de Bruxelles, Place Poelaert.
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ENQUÊTE
L’association du Quartier des Arts se bat aussi pour le réaménagement de la Place Royale.
LE QUARTIER DES ARTS A PROPOSÉ UN PLAN POUR LE RÉAMÉNAGEMENT DE LA PLACE ROYALE
PASSAGE OU PARKING
En fait, quatre espaces publics importants ponctuent le déroulé de la Rue de la Régence : la Place Royale, la Place du Grand Sablon, le Petit Sablon et la Place Poelaert. Ces espaces cumulent des atmosphères différentes, ce qui démultiplie l’attrait de la Rue de la Régence. La Place Royale, située au cœur du Mont des Arts, mérite d’en devenir la place centrale et, enfin, un lieu vivant et animé, où les gens flânent parmi des œuvres d’art et s’arrêtent à des terrasses. Elle ne doit plus être principalement un lieu de passage automobile bordé de trottoirs plus ou moins larges, mais une vraie place, un lieu de rencontres diverses. À l’autre extrémité de la Rue de la Régence, nous voyons bien que la Place Poelaert est un endroit intimidant et peu accueillant. Il s’agit pourtant d’une entrée importante dans le centre de la ville, dotée d’un panorama impressionnant sur celui-ci. Et entre ces deux places, le Grand Sablon, un des lieux les plus attractifs de Bruxelles, mérite mieux que d’être le plus grand parking à ciel ouvert de la capitale.
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ET LA PLACE DU MUSÉE ?
Sur tous ces sujets, l’association du Quartier des Arts s’occupe activement de lancer les débats, de faire réaliser des études et plans et de dialoguer avec les riverains et avec les autorités. À côté des enjeux repris ci-dessus, il en est encore un qui lui tient à cœur. Il s’agit de la Place du Musée, très bel ensemble architectural, blotti le long du Musée d’Art Ancien. Véritable havre de paix au cœur du Mont des Arts, elle doit être redécouverte et réaménagée pour permettre aussi la flânerie et les manifestations et expositions en plein air. On le voit, la Rue de la Régence, une des plus prestigieuses artères de Bruxelles, est bordée par des bâtiments parmi les plus importants de la capitale. Elle mérite une meilleure attention de la part du Collège de la Ville, dont elle porte l’ancien nom, et ceci pour lui redonner un autre sens qu’une simple artère embouteillée. Elle doit retrouver une animation sur toute sa longueur. ■
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Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
L’Îlot redevient Sacré ! Le centre historique de Bruxelles a connu à partir des années 70 une lente dégradation de son image. Petit à petit, le quartier a été déserté par les Bruxellois, laissant la place aux touristes et aux racoleurs. Le lockdown, les attentats du 22 mars 2016 et les travaux du piétonnier ont consommé cette rupture. Aujourd’hui, le haut de la ville devrait songer à retourner dans le bas de la ville. Sous l’impulsion des autorités communales et grâce à l’implication des acteurs privés, l’Îlot Sacré retrouve ses lettres de noblesse. Il est clair que le secteur HORECA joue un rôle essentiel dans ce renouveau. Pour preuves, le 125e anniversaire de Chez Léon et la réouverture des Armes de Bruxelles.
DEPUIS LE 2 DÉCEMBRE 1998, LA GRAND PLACE DE BRUXELLES EST INSCRITE SUR LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO
À deux pas de la Grand Place, se situe l’Ilot Sacré. C’est l’un des quartiers les plus connus de Bruxelles. Il est très spécial dans la mesure où il a conservé cette morphologie typique du MoyenÂge avec ses rues étroites et sinueuses. Selon l’Arrêté Royal du 24 août 1960, l’Îlot Sacré comprend officiellement cinq rues et un passage : la Rue des Bouchers, la Petite Rue des Bouchers, la Rue des Dominicains, la Rue de la Fourche et la Rue Grétry ainsi que les Galeries Royales Saint-Hubert. Ce quartier se caractérise avant tout par ses restaurants, ses bars, ses magasins, ses théâtres, du Théâtre de Toone au Théâtre des Galeries en passant par Chez Léon et la librairie Tropismes. Sans oublier que la zone est également résidentielle.
PATRIMOINE MONDIAL
Depuis le 2 décembre 1998, la Grand Place de Bruxelles est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela comprend l’Îlot Sacré. C’est le premier site bruxellois à faire partie de cet inventaire prestigieux. En 2011, la Ville
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a pris l’initiative de mettre sur pied un plan de gestion afin de se conformer aux prescriptions de l’UNESCO. Dans sa dernière version, ce plan interdit les marquises et les terrasses. Grâce aux autorités communales, le processus de revalorisation du quartier est donc bien enclenché. Mais l’impulsion du secteur public ne suffit pas pour relancer la cité. Il faut par ailleurs la participation des acteurs privés. Parmi ceux-ci, la place du secteur HORECA est fondamentale. Heureusement, de ce côté-là, les choses bougent. Mentionnons par exemple le groupe « Accueil & Tradition » qui s’attelle à donner une nouvelle vie au restaurant Chez Vincent. Pointons également Pistolet Original dans la Rue des Bouchers ou le superbe café de la Maison Dandoy dans la Galerie du Roi.
125 ANS DE MOULES
Et puis, il y a les valeurs inoxydables de l’Îlot Sacré comme Chez Léon qui fête cette année son 125e anniversaire. C’est en effet en 1893 que Léon Vanlancker fonda la « Friture Léon ». La véritable
RESTAURATION
Les Armes de Bruxelles sont l’un des piliers gastronomiques de l’Îlot Sacré.
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01 C’est en 1893 que Léon Vanlancker fonda la « Friture Léon ». 02 Le Théâtre de Toone est l’un des piliers culturels de l’Îlot Sacré.
SUR NEUF IMMEUBLES ADJACENTS, LÉON SERT PLUS DE MILLE COUVERTS PAR JOUR DANS UNE AMBIANCE TYPIQUEMENT BRUXELLOISE
ascension s’est faite à partir de l’Expo 58 lorsque Bruxelles devint la capitale incontestée du « Moules & Frites ». Depuis, l’entreprise n’a cessé de croître. Aujourd’hui, c’est la 5e génération qui est aux manettes avec Rudy Vanlancker. Sur neuf immeubles adjacents, Léon sert plus de mille couverts par jour dans une ambiance typiquement bruxelloise. Mais dans la Rue des Bouchers, en face de Chez Léon, il y a un autre pilier gastronomique : Aux Armes de Bruxelles. Ce restaurant, fondé en 1921 par Calixte Veulemans, a été apprécié par des générations de Brusseleirs, dont Jacques Brel et Toots Thielemans. En 2007, le Groupe Flo (d’Albert Frère) racheta l’établissement à la famille Veulemans. Dix ans après, l’homme d’affaires Aldo Vastapane reprit le flambeau, cédant l’exploitation aux frères Beyaz. Hélas, leur gestion calamiteuse amena le restaurant à la banqueroute. La faillite fut ainsi prononcée le 22 mars 2018. Heureusement, il ne fallut attendre que sept semaines pour que la reprise des Armes de Bruxelles soit actée…
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AUX ARMES, BRUXELLOIS !
Le Tribunal de Commerce a bien fait de désigner Rudy Vanlancker pour reprendre les Armes de Bruxelles. Son offre n’était pas la plus alléchante au niveau financier mais bien sur les plans social et architectural. « C’est normal d’avoir repris tout le personnel, nous précise Rudy Vanlancker. Il fait partie de l’ADN des Armes de Bruxelles. C’est comme pour la décoration intérieure. Même si elle n’est pas classée, j’ai mis un point d’honneur à la restaurer à l’identique. Bref, je joue à fond la carte de la continuité. Je veux faire de ce restaurant ce qu’il était il y a 15 ans, c’est-à-dire une bonne brasserie bruxelloise. Mon souhait est de ramener les Bruxellois dans le cœur historique de Bruxelles. Je me donne trois ans pour réussir. J’ai confiance car je crois dans le renouveau de l’Îlot Sacré ». Pas mal pour quelqu’un qui n’avait jamais imaginé reprendre les Armes de Bruxelles… ■
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Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
Bruxelles, capitale européenne des passages historiques Ce 14 septembre, a été célébré le jumelage entre les Galeries Royales Saint-Hubert, perle du patrimoine de Bruxelles depuis le 19e siècle et la Galerie Vivienne, superbe passage historique du 2e arrondissement de Paris. Pour les fameuses galeries bruxelloises, c’est le deuxième jumelage avec une galerie française. Petit à petit, se met en place un réseau européen des passages historiques.
L’OBJECTIF À MOYEN TERME EST DE CONSTITUER UNE ASSOCIATION DES PASSAGES COUVERTS HISTORIQUES À L’ÉCHELLE DE L’EUROPE, DONT BRUXELLES SERAIT LA PLAQUE TOURNANTE
Au 19e siècle, on construisit à Bruxelles une dizaine de galeries dont trois subsistent au jour d’aujourd’hui : les Galeries Saint-Hubert (1847) et la Galerie Bortier (1848) dues au talent de Jean-Pierre Cluysenaar ainsi que le Passage du Nord (1882) dessiné par Henri Rieck (voir encadré). Mais c’est à Liège que se situe la plus ancienne galerie commerciale de Belgique. Le Passage Lemonnier, conçu par Louis-Désiré Lemonnier et Henri-Victor Beaulieu, fut inauguré en 1838. À Paris, les passages historiques sont encore plus anciens. Ainsi, la Galerie Vivienne, créée par François-Jacques Delannoy à l’initiative de Maître Marchoux, président de la Chambre des Notaires, fut ouverte en 1826. Elle connut assez rapidement un déclin. En effet, à partir du Second Empire, elle eut à subir l’exode des commerces de luxe vers la Madeleine et le nouveau quartier des Champs-Elysées. Depuis 1980, la galerie connaît un regain d’intérêt avec, notamment, l’arrivée de grands noms de la mode comme Jean-Paul Gaultier et Yuki Torii. Aujourd’hui, elle héberge 32 commerces et elle fait toujours partie des plus beaux passages couverts en Europe. Depuis 2016, une grande rénovation est en cours. La fin des travaux est prévue pour 2019.
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VIVIENNE APRÈS POMMERAYE
Le 19 mars 2014, les Galeries Royales Saint-Hubert, le Passage du Nord et le Passage Lemonnier créèrent l’association « Passages et Galeries en Belgique ». Leur but est de partager leurs expériences dans la gestion, la rénovation de ces passages historiques qui sont situés en centres urbains. Elles souhaitent aussi attirer l’attention du grand public et des pouvoirs publics sur leurs qualités, non seulement patrimoniales et esthétiques, mais aussi touristiques. En 2016, ce fut le jumelage entre les Galeries Royales Saint-Hubert et le superbe Passage Pommeraye à Nantes. Et cette année, c’est le jumelage entre ces mêmes Galeries Royales Saint-Hubert et la Galerie Vivienne du 2e arrondissement de Paris. L’objectif à moyen terme est de constituer une association des passages couverts historiques à l’échelle de l’Europe, dont Bruxelles serait la plaque tournante. Comme quoi, en matière de construction européenne, les Belges sont toujours à la pointe… ■
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La verrière des Galeries Royales Saint-Hubert n’a pas changé depuis l’inauguration de 1847.
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©Yvan Guerdon
Les statues baroques du Passage du Nord sont dues au sculpteur Joseph Bertheux.
LE PASSAGE DU NORD RENAÎT DE SES CENDRES Situé à proximité de l’Hôtel Métropole et de la Place de Brouckère, le Passage du Nord est moins connu que les Galeries Royales Saint-Hubert. Pourtant, ce bijou de l’architecture du 19e siècle mérite également le détour, ne fut-ce que pour ses statues baroques, œuvres du sculpteur Joseph Bertheux et pour sa belle verrière. Conçu par l’architecte Henri Rieck, ce passage est inauguré en 1882. Bâti sur
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le modèle « rue-galerie », il relie la Rue Neuve au Boulevard du Nord (aujourd’hui appelé Boulevard Adolphe Max). Cet ensemble de style éclectique comprend à l’époque 32 magasins et un musée. Dans sa configuration actuelle, sur 70 m de longueur et 5.000 m2 de surface, il n’y a plus que 20 magasins, sachant que le musée a été repris par l’Hôtel Métropole. Le Passage du Nord a été classé en 1993, débou-
chant, neuf ans plus tard, sur le début des travaux de rénovation. Et ce 24 septembre, 16 ans après ce lancement, la fin du chantier a été célébrée officiellement. Selon son directeur, Xavier Verhaeghe, l’ensemble des devantures des magasins du Passage du Nord a retrouvé son aspect d’origine. Cette manifestation scelle le renouveau d’un point de passage important et attractif pour Bruxelles… ■
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L’authenticité et l’élégance de la cuisine belgo-bruxelloise
Le restaurant « Aux Armes de Bruxelles », lieu emblématique de la capitale, a fait peau neuve tout en préservant 100 ans de traditions
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De la nécessaire professionnalisation de la gestion du patrimoine Nous sommes dépositaires du Patrimoine transmis par les générations précédentes. La perception que nous en avons et la signification que nous lui accordons conditionnent la manière dont nous le transmettrons aux générations futures : conserver ? Transformer? Réhabiliter? Voire supprimer ? Le choix d’une ou plusieurs de ces actions relève de paramètres qui varient selon les époques et les cultures, mais il prendra toujours en considération un état existant à un endroit et à un moment précis. Celui-ci suscitera alors une vision, un programme et c’est à ce moment charnière qu’il faudra jauger la pertinence réciproque de cette vision et de son objet. Dans le cas d’un projet immobilier, c’est trop souvent le bâtiment que l’on cherche à adapter envers et contre tout au programme alors qu’il est beaucoup plus sain d’adapter le programme à ce que le bâtiment peut offrir, d’évaluer les transformations qu’il peut accueillir et les compléments qu’il peut s’adjoindre sans perdre ses caractéristiques patrimoniales.
IL EST BEAUCOUP PLUS SAIN D’ADAPTER LE PROGRAMME À CE QUE LE BÂTIMENT PEUT OFFRIR Cette recherche de solutions nécessite des outils d’analyse tels qu’une étude historique révélant les évolutions et les transformations du bien et documentant les éventuels états disparus ou modifiés. Ces informations sont confirmées et complétées par une étude archéologique qui atteste la chronologie établie grâce des relevés et des analyses scientifiques (stratigraphiques, dendrochronologiques, etc.). Elles interagiront avec les études des architectes et des ingénieurs portant sur l’état sanitaire et l’état structurel du bien.
La mise en corrélation des caractéristiques physiques et culturelles du bien avec celles des analyses programmatiques et financières permettra, à l’instar des analyses SWOT et PESTEL utilisées en marketing, d’en définir les forces, les faiblesses, les besoins réciproques et les adaptations qui en découlent. On comprendra que c’est une discipline complexe qui, par les compétences qu’elle requiert, repose sur des professionnels formés à ces spécificités à tous les stades d’intervention. Aujourd’hui, les universités qui organisent un Master complémentaire en immobilier, telles que l’Université Saint-Louis de Bruxelles avec son programme EMI, intègrent enfin cette dimension patrimoniale à leur programme, conscientes des particularités de ce type de projet et de la nécessité de former les professionnels appelés à les concrétiser. C’est une évolution salutaire qui contribuera à poser les bases d’un dialogue constructif entre les professionnels de l’immobilier et les instances chargées de la protection du Patrimoine. ■
David Vandenbroucke
Architecte et enseignant à la Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme UCL-LOCI
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Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
L’Ommegang, pilier du patrimoine bruxellois Quand on évoque le patrimoine bruxellois, on pense principalement à des immeubles (Palais de Justice, Conservatoire, Palais Stoclet, Villa Empain,… ) ou à des places (Grand Place, Place Royale, Sablon, Marché aux Poissons,… ). Mais il n’y pas que le patrimoine immobilier, il y a aussi le patrimoine immatériel. L’Ommegang est au premier rang de cette catégorie dans la capitale. Cette célèbre manifestation culturelle représente Bruxelles au même titre que Rio a son Carnaval, Sienne son Palio et Mons son Doudou. A ce titre, elle mérite toute reconnaissance, qu’elle émane des autorités régionales, nationales ou internationales…
DANS LA LISTE DU PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ, IL Y A NOTAMMENT LES CARNAVALS D’ALOST ET DE BINCHE
Selon l’UNESCO, le patrimoine culturel immatériel doit être considéré comme un « patrimoine vivant ». Il est à la fois une source et l’expression de l’identité et de la diversité culturelle. Il est présent sous différentes formes : des traditions orales à la musique en passant par la danse, les rituels, les événements festifs, les pratiques sociales ou, encore, le savoir-faire artisanal. Plus de 170 États, membres de l’UNESCO, ont signé la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2003. La Belgique fait partie de ces États. Les pays qui adhèrent à cette convention s’engagent à répertorier le patrimoine culturel immatériel présent sur leur territoire et à le protéger en adoptant les mesures nécessaires. L’objectif est clairement de promouvoir la préservation du patrimoine. En Belgique, pays de la lasagne institutionnelle, il existe quatre inventaires du patrimoine culturel immatériel : en Flandre, en Wallonie, en Communauté germanophone et en Région de Bruxelles-Capitale. Notre pays peut, sur base de ces inventaires, proposer des nominations pour
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l’une des trois listes internationales qui ont été établies dans le cadre de la Convention de 2003. La principale est celle qui représente le patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Citons quelques éléments belges qui figurent dans cette liste : la culture de la bière, la culture du carillon, la pêche aux crevettes à cheval à Oostduinkerke, le Carnaval d’Alost, le Carnaval de Binche, la Procession du Saint-Sang à Bruges.
VISITE DE CHARLES QUINT
Le 9 mars 2017, le Gouvernement bruxellois s’est prononcé en faveur de la candidature de l’Ommegang en vue d’obtenir son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité désignée par l’UNESCO. Et le 27 mars 2017, la Région de Bruxelles-Capitale a déposé officiellement cette candidature au siège de l’UNESCO à Paris. L’Ommegang est un événement traditionnel et festif qui se déroule chaque année pendant deux soirées au début du mois de juillet dans le cœur historique de Bruxelles. D’après la légende, les
ÉVÉNEMENT
L’Ommegang reconstitue sur la Grand Place le somptueux cortège qui s’est constitué à l’occasion de l’entrée de Charles-Quint dans Bruxelles en 1549.
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01 Stéphane Bern fut à plusieurs reprises le héraut de l’Ommegang. 02 Thomas de Bergeyck fut le maître de cérémonie en 2018. 03 Patrick Poivre d’Arvor fut le héraut de l’édition 2016 de l’Ommegang.
L’OMMEGANG EST LA PLUS ANCIENNE REPRÉSENTATION HISTORIQUE DE BRUXELLES
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origines de cette manifestation culturelle remontent au Moyen-Âge. L’idée est de célébrer l’arrivée d’une vierge miraculeuse à Bruxelles. Procession religieuse au départ, le cortège se transforme au fil des ans en rendez-vous incontournable au cours duquel défilent tous les corps constitués de la cité. Lorsque Charles Quint vient à Bruxelles le 2 juin 1549, le Magistrat de la ville décide de lui présenter l’Ommegang afin de lui montrer clairement la puissance économique et militaire de sa métropole. En déclin au 18ème siècle et n’ayant connu que deux représentations au 19ème siècle, l’Ommegang est recréé, sous sa forme moderne, en 1930, à l’occasion du centenaire de la Belgique. Interrompu durant la Seconde Guerre mondiale, l’événement redevient annuel en 1957. Aujourd’hui, 1.400 figurants costumés, hommes, femmes et enfants, francophones et néerlandophones, participent à l’Ommegang.
ADHÉSION DU PUBLIC
D’après les experts, l’Ommegang est la plus ancienne représentation historique de Bruxelles. Cette manifestation contribue aux sentiments
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identitaires aussi bien des différents groupes qui composent la communauté bruxelloise que de la communauté bruxelloise elle-même. En outre, cet événement est relié aux sites historiques que sont l’Eglise du Sablon et la Grand Place de Bruxelles (déjà inscrite au patrimoine mondial). Enfin, l’Ommegang perpétue la tradition des cortèges de l’ancien Brabant où figuraient des éléments du patrimoine immatériel comme les danseurs, les musiciens, les géants, les animaux,… Selon une étude de Dedicated Research réalisée sur l’ensemble de la Belgique, 71% des Bruxellois, 28% des Flamands et 53% des Wallons connaissent l’Ommegang. En moyenne, 38% des Belges considèrent que cette manifestation met en valeur Bruxelles, 62% que cela représente le folklore bruxellois et 21% que cela fait parler de la capitale à l’extérieur. En notoriété spontanée, selon les Belges, l’Ommegang est en importance le 4ème événement organisé à Bruxelles. Précisons que selon les populations bruxelloises, il est le 2ème. Enfin, 18% des personnes qui connaissent la manifestation y ont déjà assisté. En résumé, alliant reconnaissance des experts et adhésion des citoyens, l’Ommegang fait réellement partie de notre patrimoine immatériel… ■
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CHRONIQUE
Patrimoine et immobilier, je t’aime… moi non plus… Le sujet est vaste et suscite l’intérêt de beaucoup, les passions de certains mais aussi les oppositions d’autres. Mais qui sont ces acteurs et pourquoi tant de difficultés à concilier deux environnements qui, a priori, peuvent se compléter harmonieusement dans l’intérêt de tous et particulièrement des citoyens ? Le projet de Besix Red sur l’ancienne patinoire Royal Ranking d’Ixelles est un bel et… malheureux exemple actuellement. Il fait penser à une pièce de Georges Feydeau. Beaucoup de personnages : le promoteur, la commune, la Commission Royale des Monuments et Sites, etc. Des rebondissements permanents : demandes de permis et recours qui se côtoient, riverains qui s’organisent en comité, valses hésitations entre les différents acteurs publics qui, chacun, décident sans vraiment décider et renvoient aux autres la responsabilité de trancher. Constitution d’une commission de concertation. Le scénario s’arrêtant pour l’instant à une pétition que les riverains viennent de lancer pour sauver la patinoire.
SE PRÉOCCUPER DU PATRIMOINE ET EN FAIRE UNE FORCE DAVANTAGE QU’UNE CONTRAINTE Ce projet pour autant séduisant s’est compliqué progressivement pour aboutir à cette situation de blocage. Je suis convaincu qu’un dialogue ouvert dès le départ du projet aurait pu changer bien des choses. Ecouter les attentes des différentes parties plutôt que de proposer trop vite ce projet immobilier ambitieux. Se préoccuper du patrimoine et en faire une force davantage qu’une contrainte. Construire ce projet avec tous les intervenants et faire en sorte que chacun se l’approprie. Voilà une méthodologie dont je suis certain qu’elle est vertueuse.
IL FAUT ANTICIPER !
Le projet d’Inside Development de rénover et transformer l’Eglise Saint-Hubert de Watermael-Boitsfort en 41 logements tout en préservant un lieu de culte va dans un sens positif. Le promoteur y trouve son intérêt, la commune est favorable et le projet concilie naturellement la préservation du patrimoine avec un projet immobilier de qualité. Mais une des parties a été oubliée : les riverains. Cas classique de Nimby, processus bien connu qui explique la façon dont l’opposition des riverains s’organise contre un projet mais aussi comment les médias s’en emparent et, enfin, la manière dont les politiques réagissent. L’opposition s’exprime sur les aspects architecturaux, la densité des logements, le parking, la mobilité. Ces thématiques sont classiques et le Nimby est cependant loin d’être une fatalité. Il pouvait être largement anticipé. Voilà à nouveau une approche méthodologique dont je suis certain qu’elle donnerait bien davantage de chances d’aboutir à des projets immobiliers qui doivent s’intégrer et en même temps protéger le patrimoine historique d’une ville ou d’un quartier. Beaucoup de chemin reste à parcourir. L’anticipation est une étape essentielle dans tout projet. Elle demande du courage mais ouvre la porte à la réussite. ■
Serge Hercek
Conseiller en Stratégie & Communication corporate. Spécialiste du Nimby. www.serveconsult.be
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Paul Grosjean, Rédacteur en chef de Lobby, Porte-parole du Club Grand Place
La Villa Muller ou la saga d’un trésor caché de l’Art déco à Rhode-Saint-Genèse Si vous êtes passionné d’architecture, à la recherche de bijoux de créativité, faites donc une pointe jusqu’à Rhode-Saint-Genèse, en périphérie bruxelloise. Vous ne le regretterez pas. Votre chasse aux trésors vous amènera à croiser les fantômes des plus grands architectes belges : Victor Bourgeois (18971962), Marcel Leborgne (1898-1978), Jacques Dupuis (1914-1984), André Jacqmain (1921-2014),… Mais il est, dans cette mine, une pépite que vous ne devez pas rater. Elle est peu connue, même des Rhodiens. Elle se trouve pourtant à deux pas du Parvis Notre-Dame. Demeure énigmatique, due au talent de Marcel Spittael (1899-1981), la Villa Muller (1938), du nom de ses commanditaires, a traversé le temps et nous est parvenue intacte.
LA SEULE MODIFICATION NOTABLE EST L’INSTALLATION D’UNE PIÈCE D’EAU DEVANT LA MAISON
Le paradoxe veut que les Muller n’ont jamais habité la Villa… Muller. En réalité, tout a commencé dans les années 20’ lorsque les Muller, riches Anversois, sont partis vivre en Argentine. C’est là qu’ils sont devenus les amis de représentants de grandes familles belges comme les Emsens et les Bracht. Projetant de revenir en Belgique, ils ont acheté le terrain de Rhode en 1933. Ils ont déposé le permis en mars 1938 et la maison a été livrée en janvier 1940. Sauf qu’entretemps, pour des raisons bien compréhensibles, les Muller sont restés en Argentine. Résultat des courses : ce superbe chef d’œuvre de l’Art Déco n’a pas été occupé pendant la guerre (et même après). En d’autres termes, il n’a jamais été meublé par les Muller. C’est donc le 2ème propriétaire qui a aménagé la maison dix ans après sa construction. Ensuite, de nombreux autres propriétaires se sont succédés (dont une société). Au jour d’aujourd’hui, nous en sommes au 10ème. En tout cas, parce qu’il y a eu beaucoup
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de propriétaires, il y a eu peu de transformations. (La seule modification notable est l’installation d’une pièce d’eau devant la maison). Ceci explique en partie le remarquable état de conservation de l’immeuble.
COUP DE FOUDRE
Mais l’incroyable histoire de la Villa Muller ne tient pas uniquement au nombre de ses propriétaires. Nous sommes en 2006. Amaury De Smet a 15 ans. Il est passionné d’art. La fille du propriétaire de l’époque l’invite à manger un spaghetti. Disons-le tout net : le jeune Waterlootois tombe instantanément amoureux de la maison. A partir de là, la Villa Muller occupera ses pensées en permanence. « Je suis fasciné, nous confie-t-il, par la justesse, la sobriété, la qualité du dessin de Spittael. N’oublions pas qu’il fut également le concepteur de l’Institut de Médecine Tropicale à Anvers (1924) qui est un autre chef d’œuvre de l’Art Déco ».
©Serge Brison
BRABANT FLAMAND
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©Serge Anton
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Ces photos de Serge Anton montrent la Villa Muller dans son état actuel, qu’il s’agisse de la façade extérieure ou de l’accès au salon.
LA MAISON EST CLASSÉE DÉFINITIVEMENT LE 24 JUIN 2017
C’est tout naturellement qu’Amaury De Smet fait des études d’architecture et de design, au CAD (Uccle), terminant son cursus en 2013 à l’ULB. Deux ans après, le 26 octobre 2015, à seulement 24 ans, il sort (avec Serge Brison, photographe) son fameux livre « Villa Muller, Marcel Spittael, 1938 » édité par les AAM. Cet opus a l’énorme mérite, non seulement d’exhumer Marcel Spittael, mais surtout de sortir la superbe Villa Muller de sa torpeur. C’est à ce moment-là que la Région flamande découvre ce trésor architectural qui dormait sur son territoire. Bref, la maison est classée définitivement le 24 juin 2017. Il est permis de dire qu’Amaury De Smet y est pour beaucoup. Tout comme le « dîner-spaghetti »…
PRINTEMPS 2019
Aujourd’hui, la Villa Muller en est à son 10ème propriétaire. Le bâtiment est en pleine rénovation sous l’œil attentif des Monuments et Sites (Onroerend Erfgoed-Vlaams Brabant). C’est Charles
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Breckpot qui supervise les travaux de restauration. « Je suis passionné par les années 30’, nous dit ce jeune architecte. Je suis admiratif devant la qualité de la construction. C’est un petit miracle que le bâtiment soit aussi bien conservé. En tout cas, Marcel Spittael avait le souci du détail, qu’il s’agisse de menuiserie, de vitrerie, de chauffage, d’égouttage,... Du point de vue fonctionnel et technique, c’est remarquable. S’il était encore vivant, nous aurions beaucoup de chose à apprendre de Marcel Spittael. Pour y loger, la Villa Muller reste étonnamment adaptée au monde moderne. Ceci explique également le remarquable état de conservation de l’immeuble ». La maison devrait être livrée au printemps 2019 à sa nouvelle propriétaire. Elle sera enfin habitée. Pour la pérennisation d’un bien résidentiel aussi intéressant, cette occupation des lieux est essentielle. En espérant que la Villa Muller pourra, de temps en temps, être visitée par le public… ■
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Bernard de Launoit, CEO Chapelle Musicale
La Chapelle Musicale, résidence unique pour musiciens La Chapelle Musicale est le fruit de l’inspiration de deux personnalités exceptionnelles, le musicien Eugène Ysaÿe et la Reine Elisabeth. Située sur un terrain à Waterloo, ouvert sur la forêt, mis à disposition par Paul de Launoit, la Chapelle Musicale est inaugurée le 12 juillet 1939. Elle s’inscrit dans le prolongement des premières éditions du Concours Eugène Ysaÿe (1937 et 1938), futur Concours Reine Elisabeth. Un journaliste présent à l’ouverture, Emile Vuillermoz, la décrit comme une « Villa Medicis moderne ». Elle sera classée 55 ans plus tard, en 1994, comme « monument ». En janvier 2015, un nouveau bâtiment, adjacent à l’immeuble historique, est inauguré par la Reine Paola et le Roi Albert II. Et l’histoire n’est pas terminée…
LA CHAPELLE, INAUGURÉE EN 1939, A ÉTÉ DESSINÉE PAR L’ARCHITECTE LIÉGEOIS YVAN RENCHON
La Chapelle Musicale est constituée à sa création d’un bâtiment principal et d’un parc, dessinés par l’architecte liégeois Yvan Renchon. Une annexe sera bâtie en 1951 par son fils, Jules Renchon. L’ensemble du domaine relève d’un dessin au modernisme « doux », enrichi par l’esprit Art Déco, entièrement dévolu à l’art qu’il abrite : la musique. Le bâtiment historique, d’une dimension d’une grande villa de 1.500 m2, est élégant et fonctionnel. Il est constitué principalement de 8 studios de résidence dès 1939 (6 supplémentaires en 1951) et d’un studio de répétition et de concert, le Salon de la Reine. Quelques éléments du décor intérieur du Salon de la Reine sont listés dans le classement de 1994, tels qu’un bas-relief représentant des muses, un chandelier en cristal vénitien, la loge royale au balcon, les lampes en verre de Murano et d’autres créations de lumière de la Maison Perzel (Paris), les pièces de mobilier en noyer et en cuir de la Maison De Coene à Courtrai.
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C’est dans ce cadre unique que, depuis des décennies, la Chapelle Musicale accueille des musiciens en résidence, tout au long de l’année, sans oublier évidemment les deux semaines par an où elle reçoit les finalistes du Concours Reine Elisabeth pendant leur période de mise en loge. Cela représente des centaines de milliers d’heures de cours et de masterclasses.
2015, NOUVEAU LANCEMENT
En 2004, la Chapelle lance un nouveau projet artistique. Il aboutit, dix ans plus tard, à la mise en chantier de nouvelles infrastructures. La conception du nouveau bâtiment est confiée à deux bureaux d’architecture, ceux d’Olivier Bastin (L’Escaut Architectures) et de Sébastien Cruyt (Synergy International). Ils s’attellent à développer un projet respectueux du site et du bâtiment classés, en créant un réel dialogue entre l’ancien et le nouveau.
BRABANT WALLON
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La nouvelle salle de concert offre une superbe perspective vers la Foret de Soignes.
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01 Comme la Villa Muller, la Chapelle Musicale est rehaussée par sa pièce d’eau. 02 La Reine Elisabeth bénéficia du soutien indéfectible de Paul de Launoit. 03 Le nouveau bâtiment s’inscrit dans le prolongement de l’ancien…
LA CHAPELLE MUSICALE FÊTERA SES 80 ANS D’EXISTENCE EN 2019
Le nouveau bâtiment, qui semble inspiré du chef d’œuvre de Stanley Kubrick, « 2001, l’Odyssée de l’Espace », se présente comme une longue barre horizontale de plus de 80 mètres de long, dont la façade sud apparaît comme un écran de verre permettant de découvrir à la fois la vie de la Chapelle à l’intérieur d’un couloir et aussi le reflet de la nature et du bâtiment d’origine. « Toile de fond » du monument principal, ce nouveau bâtiment est raccordé à l’ancien par un socle exploitant la déclivité du terrain pour y inscrire une grande quantité de surface (2.100m2). Grâce à l’intervention d’un acousticien, Remi Raskin, le nouveau grand studio, les deux studios de musique et les vingt studios de résidence répondent aux normes les plus pointues en matière de circulation des sons…
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2019 ET PUIS…
La Chapelle Musicale fêtera ses 80 ans d’existence en 2019. Son projet et ses infrastructures ont connu récemment un développement sans précédent depuis sa création en 1939. Et pourtant, malgré le succès de son nouvel ensemble, malgré son projet artistique redynamisé depuis 2004 (qui la place au top du paysage mondial des centres d’excellence musicale), malgré sa nouvelle visibilité et sa nouvelle lisibilité grâce à sa saison de diffusion (MuCH), la Chapelle est déjà confrontée à la question du développement ultérieur. Il s’agit de permettre à la fois l’extension des facilités de résidence et de travail sur son site ainsi que la production et la diffusion dans un environnement proche. Aujourd’hui, non contente d’être un opérateur important à l’échelle internationale dans le domaine de la transmission, la Chapelle Musicale est aussi un acteur qui contribue au rayonnement de la culture dans sa région.
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Essayez la diversité… Ça marche ! IRIS GROUP est la société que j’ai l’honneur de diriger et dont je suis actionnaire. C’est un groupe familial belge, fondé il y a plus de 70 ans, qui a gardé son ancrage bruxellois. Notre siège social est situé à Evere. Originellement, entreprise de peinture, IRIS est devenu un groupe multiservices. Notre métier est d’offrir des solutions facilitaires et industrielles, flexibles et durables. Nous entretenons et nous protégeons le patrimoine immobilier et industriel de nos clients. Autrement dit, nous exécutons des travaux et des services dans les domaines suivants : nettoyage, jardinage, réception, handyman, anticorrosion,… Cela représente 7.000 chantiers, 3.200 clients, 3.600 collaborateurs sur tout le territoire belge (dont 1.500 sur Bruxelles). Nous sommes le 10ème employeur bruxellois. C’est dire notre responsabilité sociétale…
PARFOIS, PLUSIEURS GÉNÉRATIONS DE LA MÊME FAMILLE SE SUCCÈDENT DANS NOTRE ENTREPRISE
Pour le développement d’IRIS GROUP, la gestion des ressources humaines est essentielle. Une partie de notre main d’œuvre est issue des couches fragilisées de la population. Dans la plupart des cas, elle est non qualifiée. Pour nous, la diversité est un enjeu stratégique. Sur Bruxelles, nous comptons 57 nationalités. Nos collaborateurs sont extrêmement dévoués et loyaux. Parfois, plusieurs générations de la même famille se succèdent dans notre entreprise. Nous sommes très fiers de ce capital humain. Récemment, nous avons été confrontés à une expérience très forte. Avec le VDAB et Rising Youth, nous avons présélectionné 90 réfugiés. Après une batterie de tests dont des tests d’aptitudes physique et mentale de base (5 jours en Ardennes), nous avons gardé 12 de ces migrants (d’origine afghane pour la plupart). Nous leur avons proposé alors différentes formations (langue, sécurité, technique anticorrosion, travail en hauteur,… ). In fine, les 12 ont été engagés pour effectuer des travaux de peinture en hauteur. Espérons que nos autorités administratives (Haut Commissariat aux Réfugiés)
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seront aussi accueillantes à leur égard que nous l’avons été. Nous avons réellement besoin d’eux. Qu’on ne s’y méprenne pas ! Nous ne sommes ni une organisation humanitaire ni un groupuscule militant. Nous sommes pleinement une société de capitaux privés. Nos objectifs sont clairement liés à la croissance et à la rentabilité. Sans notre main d’œuvre issue de la diversité, cela ne marcherait pas ! En plus, nous apportons une contribution importante à l’insertion sociale : nous mettons des personnes peu qualifiées au travail ! N’oublions pas qu’en région de Bruxelles-Capitale, 66% de la population de 18 à 60 ans est d’origine étrangère et que 25% des demandeurs d’emploi n’ont pas terminé le cycle d’enseignement secondaire (*). IRIS joue donc réellement un rôle sociétal majeur en donnant du travail aux publics défavorisés. Faites comme nous : essayez ce win-win entre l’employeur, le travailleur et la société. Vous ne le regretterez pas ! Particulièrement à Bruxelles, contribuer à donner un travail aux populations fragilisées, cela apporte une grande fierté… ■
INTÉGRATION
Pour IRIS GROUP, le capital humain est un enjeu stratégique.
CLUB
GranD PLACE www.clubgrandplace.eu
Lancement du Club Grand Place Amigo, 19 juin 2018 C’est en 2007 que François Didisheim et Paul Grosjean ont fondé le magazine Lobby. Et c’est dix ans plus tard qu’ils ont créé la revue Grand Place, mesurant alors le décalage entre l’image et la réalité à Bruxelles. Malgré de nombreux atouts, notre capitale est encore trop souvent victime du « Brussels Bashing ». C’est pourquoi nos deux compères ont décidé de créer cette année, avec l’apport d’autres leaders bruxellois, le Club Grand Place. Ce n’est ni un cercle d’affaires ni un lieu géographique mais une signature. Au travers de cette marque, l’idée est de communiquer aux citoyens bruxellois les motifs d’être fiers de leur ville afin qu’ils puissent contribuer à son rayonnement. Pour véhiculer ces messages, le Club Grand Place fait appel à des ambassadeurs recrutés parmi les leaders des secteurs où Bruxelles excelle. Ce 19 juin 2018, à l’Hôtel Amigo, dans la Salle des Ambassadeurs, François Didisheim et Paul Grosjean ont donc lancé officiellement le Club Grand Place. A cette occasion, les 6 premiers ambassadeurs ont pris la parole afin de mettre en valeur l’excellence bruxelloise dans différents domaines : Christian Raftopoulos (UCL/ Saint Luc) et Brigitte Chanoine (ICHEC) pour le secteur académique, Peter de Caluwe (La Mon-
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naie) et Beatrix Bourdon (Brafa) pour le secteur culturel, Philippe Gillion (Macan Development) et Claire Petit (Iris Group) pour le secteur économique. Toutes les personnalités présentes ont alors signé symboliquement la charte fondatrice du Club Grand Place. Ainsi s’est terminé l’Appel de l’Amigo. En espérant que cela sera le début d’une longue histoire. Parce que Bruxelles est plus que Bruxelles… ■
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ÉVÉNEMENT
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01 François Didisheim & Paul Grosjean, fondateurs du Club Grand Place. 02 Comte Paul Buysse. 03 Michel Croisé. 04 Monsieur et Madame Eoudard Cambier. 05 Beatrix Bourdon. 06 Constantin Chariot, Pierre Nothomb & Diane de Brouwer. 07 Didier Termotte & Alexandre Grosjean. 08 Xavier Lust. 09 Dominique Rigo & Paul Grosjean. 10 Guillaume Botermans. 11 Paul Grosjean & Fabienne Delvigne. 12 François Barrault. 13 Geoffroy Coomans de Brachène. 14 Luc Deleuze. 15 Julie Piret, Jean-Pol Piron, Daphné Didisheim & Marc Filipson. 16 Reynald Jacobs. 17 Pierre Degand. 18 Philippe le Hodey. 19 Philippe Gillion.
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saires ou réceptions privées d’exception. La Rotonde, prestigieux foyer en marbre de la salle Ambassadeur, dispose d’une entrée privée, qui donne directement sur l’Hôtel de ville, bâtiment historique classé au patrimoine historique de l’UNESCO. A une plus petite échelle, la salle Hergé accueille les convives pour un cocktail ou un dîner convivial, tandis que la salle Brel est adaptée pour des dîners intimes jusqu’à 10 personnes. La Hergé et la Brel possèdent de grandes fenêtres illuminant les
salles et offrent une vue imprenable sur les rues pavées typiques de Bruxelles et en fond, la Grand Place de Bruxelles illuminée pour l’occasion. Qu’il s’agisse d’un évènement professionnel, d’un déjeuner en famille ou d’une célébration particulière, les mots d’ordre sont les mêmes : un cadre sur mesure, chaleureux, accueillant et délicat… Véritable marque de fabrique de cette institution reconnue à travers le monde.
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Aux commandes, Olivier Lust et son épouse et, en cuisine, le chef Benjamin Laborie. Ensemble, ils proposent une cuisine épurée où chaque produit est travaillé avec minutie. « La cuisine est pour moi un moment de partage, d’émotions ressenties… Laissez-moi être le lien entre les différents terroirs et les hommes qui œuvrent tous les jours afin de nous offrir leurs plus beaux produits…Parce que pour moi le meil-
leur est dans le produit, les saveurs simples et précises, celles qui réconfortent, celles qui rappellent à tous des souvenirs. » nous explique Benjamin Laborie. Ses cuissons et jus attestent d’un talent hors du commun. Le reste n’est que passion et créativité. L’ensemble fait des émules et… semble contribuer à une constante croissance de la fidélité des clients. Le restaurant peut accueillir jusqu’à 50 places, tant dans l’une de ses deux salles à manger prin-
cipales que sur la jolie terrasse offrant une vue unique sur les campagnes avoisinantes et sur la pépinière au relief verdoyant des plus esthétiques. Un salon permet également la tenue de réunions privatives d’une douzaine de personnes. Last but not least, le restaurant est doté d’une… piste d’atterrissage autorisée pouvant accueillir plusieurs hélicoptères simultanément ! Même s’il n’est pas toujours besoin de se déplacer de la sorte pour, au sortir du restaurant, littéralement décoller.
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LES PRIMEURS DE CHAI&BAR
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COMMENT S’OFFRIR DE GRANDS BORDEAUX À PETITS PRIX ? EN LES ACHETANT QUAND ILS ONT À PEINE COMMENCÉ LEUR ÉLEVAGE DANS LES CAVES DU CHÂTEAU, SOIT DEUX ANS AVANT LEUR MISE EN BOUTEILLES. ADOSSÉ AU GROUPE DUCLOT, NÉGOCIANT INCONTOURNABLE DE GRANDS VINS DE BORDEAUX, CHAI&BAR PROPOSE PLUSIEURS MILLIONS DE BOUTEILLES SOUVENT DES VINS D’EXCEPTION EN PROVENANCE DES PLUS BEAUX CHÂTEAUX BORDELAIS.
Un système qui permet à l’amateur de réserver ses vins, certain ainsi de les obtenir, surtout si les références choisies sont très prisées ou si la production est de faible volume. Acheter en primeur c’est aussi réaliser une économie par rapport au prix final qu’affichera le vin à sa sortie sur le marché, surtout lorsque le millésime s’avère encore plus qualitatif que prévu. Du point de vue des châteaux, ce système de vente leur assure un apport de trésorerie immédiat pour continuer à travailler sans devoir attendre la vente de leur récolte.
Une présence à Bruxelles depuis plus de 10 ans Chai&Bar est présent à Bruxelles depuis plus de 10 ans, d’abord à Tour&Taxis et aujourd’hui au Fort Jaco. La qualité du conseil et un accompagnement personnalisé par des sommeliers aguerris ont forgé la réputation de cette enseigne bruxelloise. Quelque 1500 références, soit 65000 bouteilles et des grands formats sont en stock, des plus prestigieuses appellations de Bordeaux et des grandes régions viticoles françaises, à une belle sélection de vins étrangers. La maison propose de nom-
breuses dégustations en magasin, ainsi qu’une magnifique cave à cigares cubains. 2017, le plus beau millésime en 7 depuis 1947 La semaine des primeurs à Bordeaux est un événement unique dans le monde du vin. Chai&Bar était sur place et a ramené ses coups de cœur. «2017 est le plus beau millésime en 7 depuis 1947. Les millésimes en 7 ont tous eu une mauvaise presse. 2017 est très frais avec de beaux équilibres. A cause du gel, la production est moins importante. Une raison de plus de réserver son vin favori à un prix défini, inférieur au prix auquel il sera vendu dans les magasins, et dans le format du choix du client jusqu’aux bouteilles de six litres.» explique Frédéric Dufrasne
Chaussée de Waterloo 1469 - 1180 Bruxelles - Tél 02/3754636 - Ouvert du lardi au samedi de 10h30 à 19h30 - info@chai-bar.be La liste des vins disponibles en primeur est sur le site www.chai-bar.be
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THE RESTAURANT BY PIERRE BALTHAZAR, L’ESSENTIEL DU GOÛT A L’OCCASION DU 5ÈME ANNIVERSAIRE DE THE RESTAURANT, NOUS SOMMES ALLÉS À LA RENCONTRE DE PIERRE BALTHAZAR. CE CHEF EMBLÉMATIQUE AU PARCOURS PRESTIGIEUX A ENTIÈREMENT CRÉÉ SON ESPACE AU SEIN DE THE HOTEL EN 2013, EN EXPRIMANT SA PERSONNALITÉ ET SON SAVOIR-FAIRE JUSQUE DANS LES MOINDRES DÉTAILS. IL REVENDIQUE UNE CUISINE MAÎTRISÉE, UNE VÉRITABLE PASSION POUR LES PRODUITS ET LES PRODUCTEURS AVEC LESQUELS IL TRAVAILLE, MAIS AUSSI UNE GÉNÉROSITÉ DE PARTAGE QUE L’ON RETROUVE DANS SES CRÉATIONS CULINAIRES. BIEN PLUS QU’UN CHEF, PIERRE BALTHAZAR EST AVANT TOUT UN HOMME DE CONVICTIONS, DE LA TERRE ET DU GOÛT. UNE PHILOSOPHIE QU’IL AIME TRANSMETTRE POUR NOTRE PLUS GRAND PLAISIR.
Pierre Balthazar, quelle réflexion portez-vous sur votre métier de Chef aujourd’hui ? Le mode de consommation alimentaire a évolué ces dernières années. On ne consomme plus n’importe quoi à n’importe quel moment. Cette prise de conscience salutaire à mon sens, a certainement impacté ma façon de travailler. En même temps, j’ai toujours prôné l’authenticité dans ma cuisine. Cette mouvance va bien au-delà
d’un phénomène de mode, et reflète un réel changement des habitudes avec lequel je me sens totalement en phase. Je me positionne aujourd’hui comme un acteur responsable dans mon métier. Au fil des années, j’ai établi un véritable réseau de confiance avec mes producteurs. Cela me permet de m’exprimer à travers une multitude de produits qui réunissent toutes mes attentes en termes de qualité, de goût et d’exception.
Quelles sont les tendances de votre cuisine en ce début de saison 2018/2019 ? A l’heure où tout le monde aime parler de produits de saison, je parle plutôt de produits du moment. Avec mon expérience j’ai appris qu’il fallait laisser s’exprimer la nature, et je préfère un légume ayant atteint sa pleine maturité, son plein potentiel gustatif, et le mettre à ma carte à l’instant T. Le bonheur de sa dégustation et sa
saveur à ce moment très précis est sans nulle autre pareille. C’est cet esprit du vrai et du bon produit qui inspire ma cuisine. Je fonctionne d’ailleurs de la même façon en ce qui concerne le choix de mes viandes et poissons. Lorsque j’ai une garantie d’excellence de l’un ou l’autre produit, j’ai envie de le proposer immédiatement. C’est en ce sens que j’ai décidé de changer ma carte toutes les semaines. Quelles nouveautés va-t-on pouvoir découvrir à The Restaurant ? Ma nouvelle carte sera composée de 4 entrées, 4 plats et 2 desserts que je renouvelle tous les jeudis. Avec mon équipe, nous nous réunissons le vendredi afin que chacun s’approprie ces nouveautés hebdomadaires. Cela permet à mon directeur de salle Mehdi Michiels, une vraie communication de ma cuisine avec le client, et à notre sommelier Sylvain Fernandez, de pouvoir créer les accords parfaits avec les vins qu’il va suggérer. C’est cette nouvelle énergie et cette philosophie que j’ai décidé de transmettre dans ma cuisine.
Pierre Balthazar a conçu un magnifique écrin pour accueillir ses cuisines au sein de The Hotel, dans le coeur du prestigieux quartier Louise. The Restaurant a été pensé avec soin et élégance. L’agencement très design de l’espace avec sa superbe vue sur le parc d‘Egmont, vous invite à prolonger cette expérience de vo-
lupté, de raffinement et de saveur. The Restaurant c’est aussi la possibilité d’y savourer le Pierre’s Lunch tous les midis de la semaine, décliné en 3 formules allant de 23€ pour un plat, 29€ pour 2 plats et 35€ pour 3 plats (le parking vous est offert). Délicieusement votre…
reservation@therestaurant.be - www.therestaurant.be Boulevard de Waterloo 38, 1000 Bruxelles - Reservation : 02 504 13 33 Mardi - Vendredi > 12:00 - 14:00 • Lundi - Samedi > 19:00 - 22:00
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PROFIRST, L’AGENCE QUI INVENTE DES HISTOIRES… LES GENS RETIENNENT 20% DE CE QU’ILS ENTENDENT, 30% DE CE QU’ILS VOIENT ET… 80% DE CE QU’ILS VIVENT. FORTE DE CE CONSTAT, L’AGENCE PROFIRST S’ACHARNE DEPUIS BIENTÔT TRENTE ANS À INVENTER DES HISTOIRES POUR SES CLIENTS. Raconter, c’est bien. Faire vivre, c’est unique De nos jours, la pub est partout. Le véritable défi n’est plus la diffusion, c’est la mémorisation. Et le meilleur vecteur de mémorisation, c’est l’émotion. Je peux vous parler deux heures du circuit de Francorchamps, rien ne vaudra jamais l’émotion des trois minutes d’un tour à côté d’un pilote. Pour moi, la communication événementielle, c’est ça. Faire vivre l’émotion. L’événement est partout Evidemment, lorsqu’il s’agit de toucher des millions de clients, il n’est pas possible de tous les réunir. En cela, les réseaux sociaux sont un outil fantastique. Lorsque nous organisons la présentation de la nouvelle collection pour le premier groupe textile mondial, nous avons les deux cent plus grands influenceurs dans la salle mais plus de cent millions de consommateurs en direct sur les réseaux sociaux. Au delà de l’événement pur nous utilisons l’ensemble des moyens existants afin de lui donner un retentissement maximal.
Un budget ne se dépense pas, il se multiplie On reproche parfois à la communication événementielle son coûtcontact élevé. Oui et non. Online, on facture le clic à un prix dérisoire car il n’engage à rien. Mais la motivation reboostée d’un employé après une soirée réussie n’a pas de prix. De plus, j’ai coutume de dire qu’un budget ne se dépense pas, il se multiplie. Dans un budget donné, nous ferons toujours en sorte
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que notre client en ait plus pour son argent. L’imagination, le souci du détail, l’anticipation de l’imprévu et un service irréprochable sont nos outils pour y parvenir, que le budget soit de 15.000€ ou de 500.000€. Nous avons fait dormir des cadres supérieurs dans des tentes. Croyez-moi, ils en gardent un meilleur souvenir que celui de toutes les coupes de champagne de toutes les soirées auxquelles ils avaient assisté auparavant.
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les restaurants toucan remercient d’ieteren pour sa confiance.
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LE BISTRO DU LÉO, UNE PAIRE GAGNANTE !
LE ROYAL LÉOPOLD CLUB, APPELÉ PLUS COMMUNÉMENT LE LÉO, EST AUSSI ET SURTOUT UN HAVRE DE VERDURE AU CŒUR DE BRUXELLES, QUI OFFRE À SES MEMBRES DES INFRASTRUCTURES HAUT DE GAMME, QUE CE SOIT SUR LES TERRAINS OU AU CLUB HOUSE.
Depuis janvier 2018, c’est une nouvelle paire gagnante qui est la tête du Bistro du Léo. Pierre Wynants et Patrick Duhaut ont décidé de s’associer pour nous offrir le meilleur d’eux-mêmes. Mais un tel duo de prestige n’est pas le fruit du hasard… Pierre Wynants, cuisinier belge de renommée mondiale, dont le célèbre parcours ne doit plus être raconté, voue une relation très particulière au Royal Léopold Club. Des souvenirs de grands sportifs qui y ont joué et qui étaient également des clients habitués du Comme chez Soi notamment.
Aujourd’hui, c’est un projet d’ordre gastronomique qui le lie au club, puisqu’il est devenu conseiller du restaurant. Pierre Wynants y travaille en tant que consultant, il ne cuisine plus lui-même. Ses influences sont très variées : il aide à trouver les bons cuisiniers, donne des idées de plats et de sauces, contribue à l’élaboration de nouvelles recettes ou suggère des modifications sur la carte. Son complice, Patrick Duhaut, travaille dans la restauration depuis 1990. Et Il n’a pas non plus à rougir
de son parcours : successivement à la tête de La Marjolaine, L’Adaggio et Le Faste Fou, il crée également un service traiteur-livraison dans toute la périphérie bruxelloise. En 2009, il reprend le Tennis Club du Roseau à Uccle où il organise de multiples évènements privés. Le 1er janvier 2018, il fait son arrivée au bistro du Royal Léopold Club. A côté de sa passion pour la restauration, Patrick Duhaut est également un grand sportif puisque pendant 25 ans, il était joueur de tennis de série B.
Le bistro est ouvert : tous les jours, midi et soir, sauf le dimanche soir - apéro/Léo tous les vendredis soir à partir de 18h Les réservations sont fortement recommmandées : 02/345.86.90
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a chacun son dada ! en homme d’affaires passionné et passionnant, le décideur, le vrai, celui qui s’accomplit en prenant des risques et des décisions, est accro à tout ce qui construit sa vie de gagneur : beaux objets, bons restos, beaux projets... lobby a sélectionné pour vous quelques-uns de ses coups de cœur du moment !
OBJETS DE DÉSIR, LOOKS DE SAISON, PIÈCES INCONTOURNABLES… The Hotel fait office de personal shopper en exposant avec audace la sélection des prochains IT à adopter des boutiques luxe voisines. Depuis le mois de septembre c’est au tour de la marque de luxe anglaise Scabal. Partageant une vision luxueuse, rafinée et une même sensibilité esthétique ce partenariat semble couler de source. Scabal expose, pour les trois prochains mois, sa nouvelle collection dans diffférentes vitrines réparties au sein de The Hotel.
STROKAR INSIDE 100 street artistes réunis dans un lieu unique (l’ancien Delhaize Molière), c’est une première en Europe ! Venus du monde entier, ils se sont approprié les 5000m² de cet espace exceptionnel et ont déployé leurs œuvres à coup de bombes, de couleurs et de messages. L’endroit ne se veut ni un musée, ni une galerie, mais un lieu organique en mouvance qui, comme dans la rue, sera en perpétuelle transformation et aura toujours quelque chose pour surprendre. En photo, l’œuvre de Jean-Luc Moerman.
www.strokar-inside.com
ESPRIT DE FAMILLE Vanspringel Automobiles, c’est une famille entière et une équipe dévouée au service de ses clients. Sa réussite et son développement sont étroitement liés à la relation de confiance que la famille Vanspringel a nouée avec la marque Ford. Depuis plus de 30 ans, la société vend plus que des Ford de telle sorte qu’elle a pu fédérer une large et fidèle clientèle, séduite par les valeurs de la concession et sensible aux caractéristiques exceptionnelles et exclusives de l’ADN Ford.
www.vanspringel.com
www.scabal.com - www.thehotel-brussels.be
CONNECTÉ. A VOTRE VIE MEN ONLY ! Parce que la peau d’un homme mérite le meilleur, la Maison Degand et la Maison Bayer & Bayer s’associent. Leur univers respectif et leur passion commune pour l’artisanat inspirent un nouveau rituel d’excellence : le «Rasage Signature». Ce rasage, unique et exclusif, érige la peau en étoffe digne de toutes les attentions... - un lieu étonnant : un barbershop traditionnel, installé au cœur des ateliers de la Maison Degand - un savoir-faire : un maître-barbier Bayer & Bayer, prêt à officier - des produits de soin : une gamme raffinée et pointue : Acqua di Parma
Ouvert le premier samedi du mois, de 10h à 19h, sous réservation (02/649.00.73) - Avenue Louise 415 - 1050 Bruxelles
Après le pliant hyperléger et performant, Ahooga lance son nouveau produit : le Modular Bike. Ses fonctions adaptatives uniques comprennent le transport d’objets et de personnes (un adulte ou grand enfant supplémentaire), la compatibilité avec les contraintes d’un espace de rangement étriqué et, pour la version assistée électriquement, une fonction d’auto-recharge par récupération d’énergie (en option). Le confort n’est pas en reste non plus grâce à son poids plume (13kg, moteur et batterie incluses), ses larges pneus et ses matériaux absorbeurs de chocs. Conditions de lancement attractives et possibilité d’essai chez Ahooga Bike et via ses partenaires.
www.ahooga.bike
XXII Bal du Cercle Royal Gaulois ème
Le samedi 24 novembre 2018 (dîner à 20h00, ouverture du Bal à 22h00)
PAF : Bal + dîner 80,00 € – Bal : 25,00 € en prévente, 30,00 € le jour même Renseignement et réservation : info@cerclegaulois.be - tel. 02.500.10.80 5 rue de la Loi, 1000 Bruxelles
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EVENTS
JOHAN THIJS
AU CERCLE DE LORRAINE Le CEO de KBC Group, nommé comme un des 9 meilleurs dirigeants de la planète par le magazine américain «Forbes», était à la tribune du Cercle de Lorraine le 12 septembre. Il a abordé le secteur bancaire sous plusieurs angles, dix ans après la crise financière.
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01 Johan Thijs. 02 Christophe Borreman, Jacques Timmerman & Sylvie Dubois. 03 Maxime Jadot & SEM Patrick Vercauteren Drubbel. 04 Mark Eyskens & Mosseray William. 05 Michel Clerckx, Laurent Carnoy & Edouard Cambier. 06 Philippe Mercelis & Charles-Albert Peers de Nieuwburgh. 07 Kristiaan Markey, Els Dumortier & Laurent Hermoye. 08 Emmanuel Van Grimbergen & Christophe Ackermans. 09 Johan Thijs & Philippe Masset. 10 Arnaud Coibion, Vincent Van Houte & Cyril Janssen.
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EVENTS
LE COCKTAIL DE RENTRÉE DU B19 BRUSSELS
Il y a 10 ans, John-Alexander Bogaerts inaugurait le B19 comme salle d’événement. Aujourd’hui, le cercle de networking B19 a dépassé les 1.000 membres à Bruxelles et en Brabant wallon et presque le même nombre via ses franchises à Anvers, Gand, Liège, Mons et au Luxembourg. Lors de ce cocktail de rentrée, John-Alexander a annoncé la reconduction pour une onzième année consécutive du partenariat avec Porsche et toutes les nouveautés comme l’upgrade de l’application, les « digital breakfasts », les capsules vidéos de présentation des membres et les noms des futurs invités.
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01 Le Comte Buysse, John-Alexander Bogaerts & Didier t’Sterstevens. 02 Marjorie De Laet & Anne Mahaux. 03 Jean-Pierre Cremers, Madeleine Langbeen & Marielien Poelmans. 04 Axelle Andrien & Astrid François. 05 Bernard Van Bellingen & Xavier Jaspers. 06 Guy van Wassenhove & Marc Filipson. 07 Dominique Rigo entouré de ses filles Mélanie et Charlotte. 08 Peter Braem & Pierre Hermant. 09 Melanie De Wulf & Marine Verdussen. 10 Sébastien Desclée, Vinciane Morel de Westgaver & Julien Vandeleene. 11 Ségolène Binet, Philippe de Halloy de Waulsort, Gaëlle Lefebvre & John Thiriar. 12 David-Ian Bogaerts & Simon Levy. 13 Louis-Marie Piron, la Baronne Hubinont, JohnAlexander Bogaerts & Philippe Delusinne. 14 Boris Dillies & Jérôme Lecomte. 15 Thomas Desmaret, Charlotte Martens & Jean Heinen.
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PALEIS VOOR SCHONE KUNSTEN BRUSSEL PALAIS DES BEAUX-ARTS BRUXELLES Rue Ravensteinstraat 23 1000 Brussels +32 2 507 82 00
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EVENTS
CHARLES MICHEL
À LA TRIBUNE DE LA WTC ASSOCIATION Patrick et Alain De Pauw, co-Présidents de la World Trade Center Association, recevaient au Château Sainte-Anne, Charles MICHEL. Martelant sa devise « jobs, jobs, jobs », notre Premier Ministre a abordé les sujets importants de la conjoncture belge.
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01 Charles Michel. 02 La Baronne Isabelle van Weddingen, la Baronne Karin Gérard & Anna Ermakova. 03 Michael Jungers, Thomas Heyerick & Michael Goossens. 04 Christine Centner & Valentine Delwart. 05 Arnaud van Wassenhove & la Baronne Isabelle de Traux de Wardin. 06 Philippe de Halloy de Waulsort & Jean de Kerchove. 07 Monsieur et Madame Christophe De Pauw. 08 Philippe Delusinne, Julie Cruyt & Charles De Pauw. 09 Cécilia de Rosnay, Evelyn Gessler & Christine Roger. 10 Patrick & Alain De Pauw. 11 Boris Dilliès, Françoise Münster & Marc Detré.
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Ventes de prestige 23 – 25 octobre 2018
Tableaux de maîtres anciens Tableaux du 19ème siècle, Dorotheum Bruxelles +32-2-514 00 34 www.dorotheum.com
Anthony van Dyck (1599-1640) € 300.000 – 500.000
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EVENTS
Stéphane Richard AU CERCLE DE WALLONIE
Stéphane Richard, le CEO - au niveau mondial - de l’opérateur télécom Orange, est venu au Château de Colonster pour expliquer sa stratégie, les enjeux de son secteur mais également pour démontrer, en direct, les atouts de la 5G.
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LE CERCLE CHAPEL ET LA TABLE DES CAVALIERS C’est à l’invitation d’Anne d’Ieteren que Hélène Lamblin et Fabio Ghezzi Morgalanti ont réuni leurs membres au sein de la d’Ieteren Galery autour d’Ingmar De Vos venu tout spécialement de Lausanne pour présenter les défis de la FEI et du sport équestre.
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01 Baudouin Rémy & Karine Becker. 02 Bertrand Khawam & Jean-Claude Ettinger. 03 Eric de Broux & Marc Pierson. 04 Ingmar De Vos. 05 Hélène Lamblin, Fabio Ghezzi Morgalanti, Félix-Marie Brasseur, Ingmar De Vos & Anne d’Ieteren. 06 Jean-Pierre Colson & Hélène Lamblin. 07 Philippe Casse.
Programme : • 14h45 Accueil des participants (€ 5,- p.p.) • 15h00 INITIATION & DEMONSTRATION DE GOLF • 16h30 Drink et infos: comment débuter le golf ? • 17h00 Fin
Facilement accessible, au sud de Bruxelles
INSCRIVEZ-VOUS ! info@tournette.com 067-894 266 www.tournette.com
STAGE DÉCOUVERTE Démarrez votre ‘vie golfique’ dans l’un des plus beaux Clubs de Belgique ! 4 MOIS D’ACCÈS | 6 HEURES DE COURS - €495,-
COMMENCEZ LE GOLF !
APRÈS-MIDI DÉCOUVERTE tous les dimanches !
Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels
SAISON
cocktail de rentrée
2018/2019 L’heureux élu
AU CERCLE DU LAC C’est en présence de nombreux membres et d’invités triés sur le volet que le traditionnel forum économique s’est tenu au Cercle du L ac sur le thème « Nucléaire : stop ou encore ? Où en est la transition énergétique en Belgique aujourd’hui ? ». La journée s’est clôturée par un cocktail de rentrée bien animé lui aussi.
d’Eric Assous
Un grand cri d’amour de Josiane Balasko
La Revue des Galeries La toile d’araignée d’Agatha Christie
Ils se sont aimés
de Muriel Robin et Pierre Palmade
Coup de soleil de Marcel Mithois
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01 Michel Visart, Philippe Van Troeye, Noé Lecocq, François Gemenne, Sylvie Wodon & Damien Erns. 02 Thierry Percy, CharlesAntoine Stephenne, Jean-Marc Pascual & Emmanuel Percy. 03 Jean-Marc Boonen, Dominique Collet, Guido Eckelmans & Bernard Coulie. 04 Anne Falier & Véronique Sirjacobs. 05 Noé Lecocq & Philippe Van Troeye. 06 Simon-Pierre Breuls & André Bake. 07 Damien Ernst.
www.trg.be 02 512 04 07 du mardi au samedi de 11h à 18h Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles
En coproduction avec La Coop asbl avec le soutien de Shelterprod, taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge
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EVENTS
ZOUTE APPROACH TROPHY LE RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ !
C’est désormais The place to be à la côte. Le « Zoute Approach Trophy powered by ING Private Banking » est l’ incontournable événement de l’été à Knokke où l’on se retrouve entre amis, dans une ambiance décontractée et… sportive ! Comme tous les ans, quelque 40 équipes de 4 joueurs ont pris le départ sur le site de l’Approach Golf de Knokke. 12 trous durant lesquels on a entendu fuser des rires et des cris de joie. Il faut dire qu’une fois encore, les généreux sponsors s’étaient surpassés pour réjouir les invités avec une table des prix à la hateur et des récompenses plutôt extraordinaires. En l’occurence, un tirage au sort parmi les cartes de score pour gagner une œuvre unique et exceptionnelle de l’artiste Edouard Janssens et une superbe caisse
de vins offerte par ING, un pitching contest permettant de gagner non pas un, mais bien quatre séjours dans un hôtel luxueux à Punta Cana, sans oublier le concours de hole in one Mitsubishi qui aurait pu faire gagner un an de conduite gratuite en Space Star et qui a finalement réjoui le nearest to the pin qui est reparti avec un livre géant de golf !
La remise des prix, orchestrée par Léopold Lippens et en présence de Thierry van Alphen d’ING Private Banking et de Jacques Beherman de Mitsubishi, a donc récompensé les meilleurs joueurs, mais aussi les meilleurs non-joueurs et les meilleures équipes. La journée s’est clôturée par un cocktail Taittinger.
En outre, toute la journée, les invités ont pu profiter de la très belle tente Organic en se régalant des buffets proposés par Restauration Nouvelle.
Une bien belle organisation sous le soleil qui, gageons-le, se renouvellera l’an prochain encore. ■
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01 Mitsubishi, partenaire d’exception. 02 Anne Joris. 03 Anne Quevrin & Martine Declerck. 04 Didier Termote & Thierry Van Alphen. 05 Christophe Ghilain, Didier, Yveline Malherbe & Yvan Morel. 06 Comte & Comtesse Buysse. 07 Forever PuntaCana ! 08 Jean Parent & Patrick Linker.
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ZOUTE APPROACH TROPHY PART II
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01 Anne Sabbe & Edouard Janssens. 02 Isabelle Smolderen, Donatienne Parein, Michèle Degand & Valérie Dewever. 03 La Princesse Léa de Belgique & Edouard Vermeulen. 04 Werner de Borchgrave, Nathalie de Liedekerke & Bebelle de Borchgrave. 05 Mickey Boël & Jean-Pierre Tasiaux. 06 Thomas Van Hamme & Jean Parent. 07 Mr & Mme Alain De Pauw. 08 Vincent & Michèle Van Dessel. 09 Léopold Lippens & François Didisheim. 10 Thomas de Bergeyck & Paul Grosjean. 11 Roland Cracco, Ann Matthys, Mr & Mme Philippe Soete. 12 Michèle Sioen, Françoise Geerinckx & Dominique Leunen. 13 Sabrina Rolin, Daphné Didisheim & Livia Tasiaux.
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R E T R O U V E Z TO U T L’ U N I V E R S D E N O S TA L G I E E T N O S W E B R A D I O S S U R N O S TA L G I E . B E , N O T R E A P P L I CAT I O N M O B I L E O U N O T R E PA G E FA C E B O O K
UNE FURIEUSE ENVIE DE CHANTER
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EVENTS
AFTER WORK LOBBY À LA KBC
FOCUS SUR LE TERRITOIRE DU CANAL A l’occasion de la sortie de son numéro de printemps, Lobby a organisé un forum dans le grand auditorium de la KBC. Les débats ont porté sur le thème : « Où en est le Plan Canal ? ». Différents leaders ont conquis l’assemblée composée de quelque 250 personnes.
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01 Steven Beckers. 02 Anne Monard & Jean-Marie Gillet. 03 Jacques Lefèvre, Serge Fautré & Stéphan Sonneville. 04 Yan Kerckhof. 05 Yves Goldstein & Tom Sanders. 06 Jean-Philip Vroninks, Philippe Matthis, Philippe Weicker & Paul Grosjean. 07 Sophie Hasaerts, Guillaume Botermans & Catherine François. 08 Laurent Nys. 09 Guy van Wassenhove. 10 Patrick Janssens & François Didisheim. 11 Luc Deleuze.
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CENTRE FOR FINE ARTS BRUSSELS
Let art be part of your event Réservez un espace à BOZAR et faites de votre événement un moment inoubliable. L’élégante architecture de Victor Horta donne une touche très spéciale à vos conférences, vos réceptions, vos événements VIP et vos présentations. Gâtez vos invités en leur proposant des business seats ou des visites privées de nos expositions. Pour une offre sans engagement ou pour des informations supplémentaires : +32 (0)2 507 84 45 - events@bozar.be - www.bozar.be
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Haute coiffure Elle et Lui Visagiste pour la coupe Coloriste expérimentée Le salon de coiffure Ann Karin suit l’innovation pour vous et vous propose les nouveaux produits de la marque Oway en coloration et soins capillaires. Le Hcolor, système de coloration (naturel) sans ammoniaque garantit des couleurs brillantes et lumineuses, délicatesse et respect de la fibre capillaire, 100% de couverture des cheveux blancs, moins de risques d’allergies et aucune odeur désagréable pendant l’application. Les produits sont aussi proposés à la vente.
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EDITEUR RESPONSABLE Bernard de Wasseige DIRECTEUR DE LA PUBLICATION François Didisheim RÉDACTEUR EN CHEF Paul Grosjean paul@aubalcondelactu.be 0477/336.322
COORDINATION GÉNÉRALE Sabrina Roersch sro@ventures.be 02/379.29.90 LAYOUT, MISE EN PAGE Céline Cumps celine@52rdg.be CHRONIQUEURS Florence Blaimont, Paul Grosjean, Serge Hercek, Palix, David Vandenbroucke, Nicolas Vanderstappen JOURNALISTES Paul Grosjean, Jeff Ribas RÉDACTEURS Bernard de Launoit, Rodolphe de Looz, Stéphane Guillaume, Michel Van Roye IMPRIMEUR Corelio Printing
PUBLICITÉ Elodie Andriveau elodie.andriveau@ventures.be 0475/29.57.96 Thierry Milan thierry.milan@ventures.be 0474/29.12.88 SERVICE ABONNEMENTS Edition Ventures Tél : 02/379.29.90 DISTRIBUTION Julie Piret jpi@editionventures.be 0476/49.58.75 LOBBY EST UNE PUBLICATION DE Edition Ventures SA Division So-GentleMen Lasne Business Park Chaussée de Louvain 431 D, 1380 Lasne Tél : 02/379.29.90 www.lobbymag.com www.editionventures.be L’abonnement d’un an pour 3 numéros du magazine LOBBY coûte 16 euros. A verser sur le compte ING BE74 3101 9588 3607 avec la mention « abonnement Lobby » LOBBY est une revue francophone vendue en librairies au prix de 6 euros.
DISTRIBUTION
Lobby est notamment disponible en présentoir et en dépôt chez :
1505 Chaussée de Waterloo 1180 Uccle (Prince d’Orange) Tél : 02 375 40 04 du mardi au samedi de 9 à 18h Soin du cheveu des plus performants AVEDA - Bioesthétique Paris
Golf des 7 Fontaines Chaussée d’Alsemberg, 1021 - 1420 Braine L’Alleud • Kiosque du Palais de Justice Place Poelaert, 1 - 1000 Bruxelles • Callens Café Avenue Louise, 480 - 1050 Bruxelles • Deli Traiteur Chaussée de Waterloo, 1450 - 1180 Uccle • Sport Village Vieux Chemin de Wavre, 171 - 1380 Lasne • Thalys Lounge Bruxelles Midi Rue de l’Instruction, 158/160 - 1060 Bruxelles • Generali Tower Avenue Louise, 149 - 1050 Bruxelles • Brussels Droh! me Golf Club Chaussée de la Hulpe, 53a - 1180 Bruxelles • IBP Avenue d’Auderghem, 277 - 1040 Bruxelles • Impératrice 66 Boulevard de l’Impératrice, 66 - 1000 Bruxelles • Co.station BXL Place Sainte Gudule, 5 - 1000 Bruxelles • Spasiba Boulevard de Waterloo, 47 - 1000 Bruxelles • Puilaetco Dewaay Avenue Hermann Debroux, 46B - 1160 Bruxelles • Deep Nature Quai des Péniches, 70 - 1000 Bruxelles • Le Souverain 100 Boulevard du Souverain, 100 - 1170 Bruxelles • Avenue Louise 523 Avenue Louise, 523 - 1050 Bruxelles • Théâtre des Galeries Galeries Royales Saint Hubert - 1000 Bruxelles • VW D’Ieteren mail Rue du Mail,50 - 1050 Bruxelles. LE LOBBY N°44 SORTIRA EN DÉCEMBRE 2018