Gentleman & Ladies 15 by editionventures5

MODE - VOYAGE - SPORT - ACCESSOIRES - DESIGN - ARCHITECTURE - CULTURE - VOILE - AUTOMOBILE - GROOMING

Belgium

FOR MEN WHO LOVE LIFE

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ILS NOUS ONT PRIS DANS LEURS FILETS !

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RÉVOLUTION AUTOMOBILE

ÉCOLOS, PUISSANTES & PERFORMANTES

MALDIVES, SEYCHELLES... ÉVASIONS AU COEUR DES GRANDS BLEUS

www.gentleman.be 11E ANNÉE

N° 15 - 6 €

PRINTEMPS 2018

SIMON

BAKER UN PRINCE PLUS QUE CHARMANT...

DOSSIER SPÉCIAL

LES FEMMES À L’HONNEUR !

PA SSE Z L’É TÉ EN VILLE Des piscines rafraîchissantes, un spa ressourçant, des activités sportives pour les parents et des stages pour les enfants… Pas de retard. Pas de bagages. Seulement votre paradis privé, Aspria.

15 ZONES FI T NESS

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Søren est arrivé essoufflé en haut des escaliers. Et cela va influencer votre patrimoine.

Copenhague, Danemark. Søren est arrivé essoufflé au troisième étage. Il se dit alors qu’il doit prendre soin de lui. Et comme c’est un patron d’entreprise modèle, il veut aussi prendre soin de ses collaborateurs, mais pas au détriment de la productivité. Alors, il a fait appel à une plateforme santé qui combine technologie, ludification et médecine et qui permet de réduire les coûts de santé des entreprises grâce à l’évolution des comportements des employés. Søren voit déjà des résultats : des collaborateurs plus souriants, en meilleure forme et qui travaillent mieux. Son expérience est venue aux oreilles de nombreuses entreprises multinationales qui ont, elles aussi, adopté cette plateforme. C’est le signe que le bien-être est un secteur en plein développement. Et avec lui, tout le secteur de la santé. Y compris celle de Søren. Pour toutes ces raisons, nos Private Bankers conseillent d’investir entre autres dans le domaine de la santé et du bien-être. Informés par nos experts établis dans 70 places financières mondiales, ils peuvent anticiper les mouvements des marchés et prendre les meilleures décisions. Et ça fait toute la différence pour votre patrimoine. Plus d’infos sur deutschebank.be/privatebanking

Investissez dans votre vie Deutsche Bank AG, 12, Taunusanlage, 60325 Francfort-sur-le-Main, Allemagne, RC Francfort-sur-le-Main n° HRB 30000. Deutsche Bank AG Succursale de Bruxelles, 13-15 avenue Marnix, 1000 Bruxelles, Belgique, RPM Bruxelles, TVA BE 0418.371.094, IBAN BE03 6102 0085 7284, IHK D-H0AV-L0HOD-14. E.R. : Steve De Meester.

Éditorial

Rêvons en grand ! GRANDES AMBITIONS, GRANDES PASSIONS, GRANDS CRUS, GRANDS ESPACES… Pour ce numéro de printemps, Gentleman vous emmène à la découverte de projets, de personnalités, de goûts et de prouesses technologiques qui visent haut ! Minimalistes, artistiques, sculpturaux mais toujours élégants, ils tendent tous vers une même aspiration : le style. Réunis par un même talent qu’ils s’appliquent à partager ici ou ailleurs. Et parce que notre premier numéro de l'année consacre un chapitre aux Femmes, il était normal, en ces temps de revendications égalitaires, de les mettre également à l’honneur. Ainsi, si l’art de la décoration est revisité par Nicolas de Liedekerke et que l’art de produire le meilleur gin belge est du ressort de Paul van den Heuvel, l’art de sauvegarder le patrimoine de Florence Salberter et l’art de coiffer les reines de ce monde de Fabienne Delvigne portent une empreinte résolument féminine. Nous partageons aussi avec vous notre rencontre exclusive avec les sœurs Forte. Filles glamour du géant de l’hôtellerie de luxe,

Sir Rocco Forte, elles nous ont ébloui par leur simplicité et leur authenticité. Place également à une saga méconnue : celle des Présidents américains dont le passe-temps favori est (ou était) de titiller la petite balle blanche. Comme quoi, même à la Maison Blanche, le golf passionne ! Côté sport, nous vous emmenons également à la découverte de Nautor’s Swan, le plus célèbre chantier de bateaux à voile au monde et, plus près de chez nous, à la redécouverte du Royal Léopold Club qui fête cette année ses 125 années d’existence ! Et parce qu’on a besoin de soleil pour s’évader, ne fut-ce qu’en images, nous vous emmenons faire du surf aux Maldives, du parapente à Oman, observer des tortues aux Philippines, ou tout simplement farnienter aux Seychelles. And last but not least, zoom sur quelques belles gueules du cinéma et du sport dont le profil a séduit les plus prestigieuses maisons d’horlogerie pour incarner l’élégance et le succès.

Bonne lecture ! The Gentleman team.

François Didisheim Editeur responsable

Sabrina Roersch Directrice de publication

Elodie Andriveau Responsable commerciale

Thierry Milan Responsable commercial

Philippe De Jonghe Responsable commercial

Pascale Zidelmal Layout & graphisme

Julie Piret Events & distribution

MODE - VOYAGE - SPORT - ACCESSOIRES - DESIGN - ARCHITECTURE - CULTURE - VOILE - AUTOMOBILE - GROOMING

Belgium

FOR MEN WHO LOVE LIFE

BERNARD

ARNAUD

& CO

Ces Français qui aiment Bruxelles et la Belgique !

HAUTE JOAILLERIE

LA TRADITION SELON WOLFERS

ROYAL LÉOPOLD CLUB

L’ÂME DU SPORT BELGE DEPUIS 125 ANS

PASSION

PORSCHE FÊTE SES 70 ANS !

SOMMAIRE 1 3 • É D I TO

Rêvons en grand 2 0 • S TA R WA R S Cadeaux spatiaux 2 2 • H I G H -T E C H On n’arrête pas le progrès ! 2 4 • AC C E S S O I R E S Le binôme idéal 26•OU TSIDE Vo y a g e z H i g h - Te c h 28•SPORT A vélo, par tous les temps 30•DIÉTÉTIQUE Qui ose l’ose doit avoir la manière… 3 2 • WAT C H E S On red carpet 40•LOOK Casual chic 4 6 • S AG A Golf Power

50 • ARCH I TECT URE Donnez du volume à votre demeure…

65•SOCIÉTÉ French Connect

54•INT ÉRIEURS Le bureau intelligent

71•SPIRITUEX Effet bulles

60•LUXE Wo l f e r s , m a î t r e d e l a j o a i l l e r i e bruxelloise

7 4 • G I N B EL G E GauGin, l'excellence du produit, un point c'est tout !

SOMMAIRE 7 6 • AC R O BAT I E S A É R I EN N E S En terres inconnues

7 8 • G R EEN CA R S Lâcher les chevaux 8 2 • AU T O M O B I LE Porsche, 70 ans de passion et d’innovation 8 4 • EN M ER Ve n d é e G l o b e m a d e i n B e l g i u m 8 7 • H A P P Y F EW Du côté de chez Swan 9 2 • R EV I VA L Titanic II 9 4 • E S CA PA D E S Grands bleus 100•DREAM Mer veille de l’Asie 102•ICONIQUE Palace version plage

120

1 0 8 • H O T EL A r t d é c o e t glamour sur la Côte d'Azur

1 2 6 • É LÉ G A N C E Chapeau Madame Delvigne !

1 1 0 • JEU, SET & MATCH Te n n i s L e g e n d s

1 2 8 • PAT R I M O I N E Florence Salberter, une Belge à Londres

1 1 5 • B I R T H DAY Hip, Hip Léopold Club

1 3 2 • M U S T H AV E Attraction fatale

120•SP ÉCIAL GUESTS Sisters’Act

1 3 7 • P O R T F O LI O Alain Daussin immortalise la femme

TOUS LES PRIX MENTIONNÉS DANS LE MAGAZINE LE SONT À TITRE INDICATIF.

ING Private Banking, mais surtout

Marchand Banking

Danielle Marchand, Administratrice de la Fondation «Grandir avec le TDA/H»

Danielle Marchand s’implique pour apporter une aide concrète aux jeunes présentant un trouble de l’attention, avec ou sans hyperactivité. Elle a mis sur pied une école fondamentale entièrement adaptée aux besoins de ces enfants. Cette même implication, Danielle la retrouve chez son Private Banker ING quand il s’agit de son patrimoine. Vous aussi, découvrez l’approche très personnelle d’ING Private Banking sur ing.be/privatebanking

Offre de services bancaires, financiers et/ou d’assurances sous réserve d’acceptation d’ING Belgique (ou, le cas échéant, de la compagnie d’assurance concernée) et d’accord mutuel. Conditions et modalités (règlements ou conditions générales, tarifs, documents d’informations et autres informations complémentaires) disponibles dans toutes les agences ING ou sur www.ing.be. ING Belgique S.A. - Banque/Prêteur - Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles - RPM Bruxelles TVA BE 0403.200.393 - BIC : BBRUBEBB - IBAN: BE45 3109 1560 2789. Courtier en assurances inscrit à la FSMA sous le n° 12381A. Éditeur responsable : Marie-Noëlle De Greef - Cours Saint-Michel 60, B-1040 Bruxelles.

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CADEAUX SPATIAUX LES DERNIERS JEDI, LE NOUVEL ÉPISODE D E L A S A G A S TA R WA R S , I N S P I R E L E MONDE DES TECHNOLOGIES. VOICI LES G A D G E T S H I - T E C H L E S P L U S IRRÉSISTIBLES.

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Le droïde R2-D2 de Sphero peut interagir avec les autres robots de Star Wars ou être commandé par smartphone. Sur l’Apple Store, environ 150 euros. apple.it

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On n’arrête pas le progrès ! L E S O B J E T S H I G H - T E C H , AU S S I A P P E L É S I N T E L L I G E N T S, E N VA H I S S E N T N O S F O Y E R S . A U J O U R D ’ H U I FA I S A N T PA R T I E I N T É G R A N T E D E N O T R E V I E Q U O T I D I E N N E , LEUR UTILITÉ EST INDISSOCIABLE POUR LE CÔTÉ P R AT I Q U E , L U D I Q U E E T T E C H N O L O G I Q U E .

THE NEW PEDALO Non, vous ne rêvez pas, désormais une balade en (presque) deux roues sur la mer est possible ! Bien plus qu’un simple vélo, le Schiller S1 est une véritable bicyclette combinée à un radeau. Fusionnant la conception de modèles et l’ingénierie, ce vélo nautique offre une expérience de cyclisme inégalée sur les océans, les lacs, les rivières et les canaux à travers le monde. Grâce à sa nouvelle technologie, l’unique force de votre pédalage va actionner l’hélice sous-marine qui permettra à l’engin de se déplacer sur l’eau. Et vous pourrez ainsi vous dirigez aisément grâce au guidon qui fait office de barre de commande. De quoi réveiller notre pied marin, non ?

CLIC-CLAC L’idée parait simple maintenant qu’elle a pris forme réelle. Issu de l’imagination de deux étudiants français de l’école polytechnique, Prynt Case est un accessoire qui permet d’imprimer des photos rapidement. Il suffit d’insérer votre smartphone dans le petit boîtier et il en sort une photo instantanée (7,5 x 5 cm) en quelques secondes seulement. Mais à cet usage, hérité des célèbres Polaroid, s’ajoute une couche de réalité augmentée. Chaque photo peut ainsi être scannée grâce à l’application Prynt. À sa place sera alors affichée, sur l’écran du smartphone, une vidéo prise au même moment que la photo. Fourni avec 10 feuilles de papier d’impression ainsi qu’avec un câble USB/micro USB de recharge, il est prêt à l’emploi.

RIDE ON ! Non, ceci n’est pas un gadget ! Disposant de larges roulettes de skateboard, d’une longboard en bois et d’un siège pour bébé, la longboardstroller est simplement une poussette dédiée aux parents sportifs qui souhaitent promener bébé de manière plus fun et plus rapide. Comme chez ses consœurs classiques, elle dispose également d’un repose-pieds afin que les plus grands (jusqu’à 4 ans) puissent aussi s’y tenir et, pour finir, elle intègre un système de freinage et même un frein parking. Testée et certifiée pour une utilisation dans l’Union européenne, vous pouvez vous la procurer pour la somme de 599 euros.

TECHNO WOUF En 1999, Sony lançait Aibo, le premier chien robotisé. Ce compagnon artificiel connaîtra un succès fulgurant avec 3.000 premières unités vendues au Japon en seulement 20 minutes. Alors que le prix aurait pu sembler prohibitif, puisqu’il fallait débourser 250.000 yens (soit près de 1.900 euros au cours actuel) pour l’acquérir, cela n’a pas empêché Sony d’en écouler plus de 150.000 dans le monde entre 1999 et 2006. Cette année-là, le groupe nippon qui connaît de grandes difficultés financières avec la montée en puissance de son concurrent coréen Samsung, décide l’arrêt de la production. À partir de ce moment, Aibo devient un objet collector. Ils s’arrachent à prix d’or sur les sites d’occasions et de véritables communautés se créent. À tel point que, pour répondre à la demande, Sony maintiendra la “clinique Aibo”, une assistance clientèle pour les propriétaires de son chien robotisé. Et si, pendant une décennie, des rumeurs annonçaient le retour de l’iconique objet, ce n’est qu’en janvier que le lancement du nouveau modèle ERS-1000 est devenu concret. De quoi pousser un (w)ouf de plaisir !

INVESTISSEMENT DURABLE OU RESPONSABLE ?

LES DEUX, C’EST MIEUX ! Investir durablement, ce n’est pas seulement utiliser ses moyens financiers de la « bonne » manière, suivre la tendance ou surfer sur la vague « verte ». Investir durablement, c’est choisir délibérément un rendement pour la vie. Pionnière dans le domaine des investissements durables, ABN AMRO vous aide à sélectionner les bons fonds d’investissement, pour les bonnes raisons. ABN AMRO a obtenu, cette année, un score de 91pts/100 au classement mondial du Dow Jones Sustainability Index. Nous comptons ainsi parmi les banques les plus performantes en termes de durabilité.

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Diététique

Qui ose l’Ose doit avoir la manière… C

ETTE CHRONIQUE au sein d’un magazine masculin m’offre l’occasion de m’adresser à vous, Messieurs, qui semblez davantage réticents que la gent féminine à vous pencher sur la question d’une alimentation saine. Peut-être faites-vous l’amalgame entre régime et nutrition, et négligez celle-ci dans l’idée que point n’est besoin d’un corps parfait pour séduire. Je ne peux d’ailleurs que vous donner raison sur ce second point ! En revanche, saviez-vous qu’en nourrissant vos cellules dans le respect de leur physiologie, certes vous participez à l’entretien de votre apparence mais, surtout, décuplez vos capacités cognitives et votre potentiel de performance ? Dès lors, adopter une nutrition adéquate augmenterait vos chances de plaire mais également de vous épanouir, quels que soient vos domaines de prédilection. J’aimerais vous rassurer d’autre part ; manger sainement n’est pas sinistre, il suffit de mettre la main à la pâte ! Quoique, les pâtes, justement… Plus judicieusement, quelques principes simples pourraient déjà modifier votre tour de taille tout en boostant votre activité cérébrale. Voilà ce que je vous propose : un effort relatif d’adaptation et de nombreuses compensations à longue échéance. Concrètement, seriez-vous prêt à écarter les sucres raffinés, industriels et consorts de votre alimentation, et les remplacer par leur pendant naturel et végétal, de (bonnes) graisses et des protéines ? Ce mode alimentaire, baptisé paléo-cétogène dans mon jargon, ne date pas d’hier puisqu’il a émergé il y a presque un siècle au sein du monde scientifique, comme traitement de l’épilepsie. Depuis lors, il poursuit son chemin dans les esprits. À ceux qui relèveront le défi de sélectionner méticuleusement les oses conformes à leur nécessité biologique et bannir les intrus, je garantis, pour en avoir observé les effets sur un nombre représentatif d’hommes, dont le chirurgien digestif qui partage ma vie, qu’après l’inévitable inconfort du sevrage, lequel apparaît généralement après 3 jours d’éviction du sucre et porte le nom de cétose, ils seront conquis par le bien-être que procure cette “diète copieuse”. Et j’insiste sur l’oxymore, qui dément tout lien nécessaire entre sensation de faim et amaigrissement.

Diane de Brouwer

Coach en nutrition et nutrithérapie. Auteure de livres de nutrition, dont L’Ose et la Manière, écrit en collaboration avec Pol Grégoire et publié en décembre 2017 aux éditions Soliflor. www.sagessegourmande.com www.allinonemontjoie.com

WATCH

O F

F A M E

S TA R S D U C I N É M A E T C H A M P I O N S D E S P O RT S O N T A U J O U R D ’ H U I A P P R O C H É S PA R L E S P L U S

P R E S T I G I E U S E S M A I S O N S D ’ H O R L O G E R I E P O U R I N C A R N E R L’ É L É G A N C E E T L E S U C C È S .

PA R PA C O G UA R N A C C I A

Une montre de super-héros Bradley Cooper et sa CBI Big Pilot's Watch Edition "Le Petit Prince".

BRADLEY COOPER One man show

INCARNANT PARFAITEMENT L’ESPRIT PIONNIER de la marque, l’acteur et producteur américain, élu l'homme le plus sexy de la planète par le magazine américain People, est un esprit aventureux et libre. Révélé sur la scène internationale grâce à son rôle dans le film Very Bad Trip, Bradley Cooper fait désormais partie du cercle très fermé des acteurs bankables d'Holly wood. Il n’a pas hésité un instant lorsque la marque lui a proposé de devenir son ambassadeur. “Je porte

des montres IWC depuis 15 ans. Quand cette collaboration m’a été proposée, j’étais très excité”. Et c’est chevauchant une moto, au cœur du désert de Mojave, que l’acteur incarne la campagne de publicité du lancement de leur dernier modèle. Devenu papa d’une petite fille pour la première fois en mars 2017 (ndlr avec sa compagne, la sublime Irina Shayk), c’est un homme bien dans sa tête et dans sa vie, tant professionnelle que sentimentale.

Wa t c h e s

DAVID BECKHAM

Une bombe à tous les égards

Sans limites Au poignet de David Beckham, la Tudor Heritage Black Bay S&G en acier et or jaune.

IL A ÉTÉ LA PREMIÈRE ÉTOILE du football à se transformer en entreprise. Un véritable précurseur. De joueur phare de Manchester United, il est devenu l’une des stars du Real Madrid, à un moment où pour le monde entier Los Blancos étaient tout simplement les Galacticos (grâce à des campagnes qui prévoyaient l’entrée dans l’équipe des joueurs les plus célèbres et adulés de la planète). Entre-temps, il célèbre un mariage digne de Hollywood avec Victoria Adams, chanteuse des Spice Girls, le girls band le plus célèbre de l’histoire de la musique anglaise. Un mythe pour tous, à tel point qu’un film à succès, Joue-la comme Beckham, a même été tourné et a définitivement confirmé son statut de star actuelle. Mais, à côté de sa vie sportive et sentimentale, Beckham a également été le premier à manifester un certain intérêt pour la mode, jusqu’à devenir une véritable icône de style pour toute une génération. En effet, même s’il a rangé ses crampons depuis plusieurs années, Beckham a aujourd’hui près de 41 millions de followers sur Instagram et est ambassadeur de l’Unicef et de la maison de montres Tudor, qui l’a choisi pour toutes ses nouvelles campagnes.

Wa t c h e s

GEORGE CLOONEY L’homme parmi les stars

LA DERNIÈRE RÉALISATION DE GEORGE CLOONEY, Bienvenue à Suburbicon, est sortie à Noël. Une œuvre qui, malgré ses récentes déclarations sur le fait qu’il n’a plus l’âge de se retrouver devant la caméra, a le mérite de montrer ses engagements. Qu’il soit réalisateur ou acteur, le résultat reste le même : Clooney est l’une des personnalités les plus importantes de notre époque, à tel point qu’un nombre toujours croissant le verrait bien à la présidence des États-Unis. Engagé sur le plan social, marié à l’avocate Amal Alamuddin et père de jumeaux, le beau George est depuis plusieurs années le visage de la marque Omega. Un lien écrit dans les étoiles, dont les racines remontent au 21 juillet 1969, quand le petit Clooney, alors enfant et admirant les premiers pas sur la Lune en compagnie de son père (qui portait une Omega), rêvait de devenir astronaute. Tout comme l’équipage d’Apollo 11 qui avait reçu une Omega Speedmaster à prêter : depuis lors, elle est connue de tous sous le nom de Moonwatch.

Le choix du poignet L’Omega Speedmaster ‘57 en acier a été choisie par George Clooney.

Wa t c h e s

SIMON BAKER Homo elegans

L’IMAGE CARACTÉRISTIQUE DE SIMON BAKER est sans aucun doute celle du parfait gentleman. Son élégance ne se limite pas à prendre la pose pour les photographes : il l’incarne en permanence. En réalité, l’acteur australien, devenu célèbre suite à son rôle phare dans la série policière à succès Le Mentaliste, est un parfait exemple d’homo elegans, au style et à la gentillesse manifeste aussi bien dans le fond que dans la forme. Pas surprenant donc qu’il soit devenu une idole pour la gent féminine et qui, grâce à son succès, a même décroché son étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame en 2013. Il a également été nommé ambassadeur d’élégance par Longines. C’est vrai ! Qui mieux que lui peut représenter le slogan “L’élégance est une attitude” ?

Un pari gagnant Au poignet de Simon Baker, un modèle de la collection The Longines Master Collection en acier.

PATRICK DEMPSEY

Wa t c h e s

Le docteur est en pôle position

PATRICK DEMPSEY A SU MONTRER SUR LE TERRAIN, ou plutôt sur la piste, qu’il n’était pas seulement un grand acteur. Passionné de sports moteurs, c’est en effet en 2006 que l’acteur principal de la série télévisée culte Grey’s Anatomy a fondé sa propre écurie, la Dempsey Racing. Sa passion pour les courses l’a ainsi rapproché de Tag Heuer, une marque d’horlogerie qui possède parmi ses modèles phares la Monaco (devenue légendaire grâce à un autre acteur/pilote, Steve McQueen). Une collaboration née en 2014 et scellée lors des 24 heures du Mans. Depuis lors, Patrick Dempsey est le visage de leurs campagnes publicitaires. Mais ce n’est pas tout : après avoir réenfilé son costume d’acteur et de metteur en scène, il a réalisé To Jack, un court-métrage hommage à Jack Heuer, le fondateur et président honoraire de la maison suisse.

To u j o u r s e n p i s t e La Tag Heuer Autavia Heritage est la montre de Patrick Dempsey.

ROGER FEDERER Monter au filet

UN ROI NE PEUT RÉGNER sans sa couronne. Roger Federer est indéniablement le roi du tennis depuis le début des années 2000 : un surnom conquis au fil des succès consécutifs qu’il a remportés dans les tournois les plus prestigieux du circuit ATP. Et même s’il n’est plus tout jeune (il est né en 1981), Federer continue de gagner des matchs et d’occuper les plus hautes marches du classement. Sa couronne, il la porte au poignet avec une Rolex, soit la Maison de la Couronne (à l’image de son symbole). Liée au tennis depuis de nombreuses années, la marque est le chronométreur officiel de la plupart des tournois les plus prestigieux (et notamment de Wimbledon) et le partenaire de Federer, athlète qui par son jeu élégant, précis et percutant, incarne mieux que personne toutes les valeurs de la maison. 38

En dehors des courts David Goffin et sa montre Piaget Polo S.

DAVID GOFFIN

Le Belge qui porte haut les couleurs de son pays

La couronne du roi Sur le précieux poignet du champion de tennis Roger Federer une Rolex Daytona en platine.

STAR INCONTESTEE DES COURTS, le Liégeois est entré dans la cour des grands. Ou plutôt dans celle réservée à l’élite du tennis : le top 10 mondial. C’est dire si la Belgique peut être fière de son champion qui commence à savourer le vent positif qui souffle à nouveau sur sa carrière. En plus de son formidable jeu, son physique de jeune premier lui a valu d’être contacté par Piaget afin d’en faire son ambassadeur. “J’adore les montres. C’est un univers qui me plaît.”

Look

C A S U A L

CHIC

1 2

Q U E V O U S PA R T I E Z À L A M E R , E N C I T YT R I P O U À L A C A M PA G N E , U N E VA L I S E S E P R É PA R E E N A S S O R T I S S A N T L E S MODÈLES ET LES COULEURS POUR UNE TENUE IMPECCABLE. PA R S A LVAT O R E S P I N E T T A

4 3

5 MANDARIN ORIENTAL Boston

1. BALLY. Sac en cuir avec bande de tissu à rayures. bally.eu 2. TOD’S. Ceinture en tissu et en cuir. tods.com 3. CAR SHOE. Sneakers en tissu et en caoutchouc. 250 euros, carshoe.com 4. GALLO. Chaussettes en coton. 5. TRUEFITT & HILL. Eau de Cologne Trafalgar. 86 euros (100 ml). 6. PRADA. Lunettes de vue. 215 euros, prada.com 7. BEOPLAY. Enceinte audio A1 portable compatible Bluetooth. 249 euros, beoplay.com

1. LORO PIANA. Etole bicolore en cashmere. 1.540 euros, loropiana.com 2. PRADA LUNA ROSSA EYEWEAR. Lunettes de soleil. 240 euros, prada.com 3. LOUIS VUITTON. Sac à dos Monogram avec ornements techniques. louisvuitton.com 4. GALLO. Chaussettes en coton. 5. PRADA. Parfum Luna Rossa. À partir de 41 euros. 6. SAMSUNG. Ecouteurs sans fil Gear IconX. 229 euros, samsung.com 7. SAMSUNG. Smartphone Galaxy A8. 529 euros. 8. PRADA. Sneakers en tissu technique.

1 2

4 BULGARI Dubaï

5 8

BAGLIONI Londres

2 1

5 1. LANIFICIO COLOMBO. Etole en lin. 190 euros, lanificiocolombo.com 2. SALVATORE FERRAGAMO. Ceinture tressée bicolore. 360 euros. 3. THE BRIDGE. Sac en cuir. 4 9 0 e u r o s , t h e b r i d g e . i t 4. GALLO. Chaussettes en coton. 5. ACQUA DI PARMA. Eau de Cologne avec des notes d’agrumes, de lavande, de romarin, de vétiver et de santal. 106 euros (100 ml), acquadiparma.com 6. S.T. DUPONT. Briquet plaqué or jaune et fini à la laque de Chine. 1.210 euros, st-dupont. com 7. MORESCHI. Mocassins en cuir. 465 euros, moreschi.it 8. POLO RALPH LAUREN EYEWEAR. Lunettes de vue. 145 euros, ralphlauren.com

6 7

Look

2 1

GRACE Santorin

1. BOTTEGA VENETA. Sac en suède avec chiffres et ornements croco. bottegaveneta.com 2. DESTIN. Bandana en coton. 32 euros, destinsurl.com 3. CREED. Contenants de voyage en cuir pour flacons de parfum. 220 euros. 4. TOD’S. Mocassins doublés en cuir avec semelles en caoutchouc. 490 euros. 5. ORCIANI. Ceinture en suède et en tissu. 106 euros, orciani.com 6.EMPORIO ARMANI EYEWEAR. Lunettes de soleil. 135 euros, armani.com

Saga

â&#x2122;¦ JFK dans son club de Hyannis Port.

GOLF POWER

IL EST DE NOTORIÉTÉ PUBLIQUE QUE D O N A L D T R U M P E S T U N F E RV E N T G O L F E U R . U N E PA S S I O N Q U E D ’ A U T R E S P R É S I D E N T S D E S É TAT S - U N I S PA R TA G E A I E N T A U S S I P U I S Q U E S E I Z E D E S E S 1 9 P R É D É C E S S E U R S É TA I E N T – OU SONT TOUJOURS – GOLFEURS. SEULS T H E O D O R E R O O S E V E LT , H E R B E R T H O O V E R , H A R RY T R U M A N E T J I M M Y C A RT E R N ’ O N T J A M A I S M O N T R É D ’ I N T É R Ê T P O U R C E S P O R T. P E T I T TOUR D’HORIZON DES CES PRÉSIDENTS Q U I P O RT E N T H AU T L E S C O U L E U R S D E LA PETITE BALLE BLANCHE.

DWIGHT D. EISENHOWER

Avec près de 800 parcours à son actif, c’est de loin le golfeur le plus motivé qu’on ait vu à la Maison Blanche ! Au point de quitter une réunion de crise pour… une partie (en 1960) alors qu’un avion espion américain avait été abattu au-dessus de l’URSS. Pour limiter au maximum ses déplacements golfiques, il fit même construire un putting green dans les jardins de la Maison Blanche, à deux pas de son bureau ovale. J O H N F. K E N N E D Y

JFK aura probablement été le meilleur président golfeur avant l’arrivée de Donald Trump et ce, tout en souffrant d’un mal de dos chronique qui l’obligea à adapter son mouvement. On ne le voyait d’ailleurs jamais s’échauffer, ce qui lui permettait d’éviter le contact avec d’autres joueurs, lui qui n’aimait rien d’autre que de jouer… en famille ! RICHARD NIXON

Nixon se mit davantage au golf dans le but d’impressionner son patron de l’époque (il était alors vice-président de Dwight D. Eisenhower) que par défi sportif. Et lorsqu’un jour il réussit à boucler un parcours en moins de 80 coups, estimant avoir réalisé son rêve, il rangea immédiatement ses clubs au placard pour ne jamais les ressortir ! GERALD FORD

Ford avait la réputation d’être un “long hitter” (qui frappe loin). Mais son handicap n’était pas à la hauteur de ses coups, puisqu’il oscillait entre 35 et 40.

♦ Avec l'aide de Nixon, Bob Hope s’entraine au putting... dans le Bureau ovale de la Maison Blanche !

Saga

G E O R G E H . W. B U S H

Bush bénéficiait d’une certaine hérédité golfique puisque son père fut président du célèbre tournoi USGA en 1920. Mais c’est la première dame, Barbara, qui défraya la chronique lorsqu’elle fut repérée au golf le lendemain du décès de sa première fille Robin (décédée d’une leucémie à 3 ans, ndlr). “Nous avions besoin de sortir et le golf était pour nous le seul endroit où décompresser” avait-t-elle alors déclaré.

♦ 1. Gerald Ford s’entraîne sous l’oeil aguerri de Jack Nicklaus.. 2. Dwight Eisenhower sur le putting green qu’il fit construire dans les jardins de la Maison Blanche.

G E O R G E W. B U S H

DONALD TRUMP

Le 43e président des États-Unis a appris à jouer au golf avec son père, mais au cours de son mandat, on l’a rarement vu sur les parcours.

Alors que Barack Obama était toujours président, Donald Trump ne se privait pas de critiquer sa passion pour le golf. C’est ainsi que, entre 2011 et 2016, Trump diffusa 27 tweets en raillant le hobby d’Obama : “Il ferait mieux de se pencher sur les problèmes politiques plutôt que d’aller jouer au golf. “ Depuis son élection, non seulement Trump joue bien plus souvent qu’Obama, mais il effectue aussi certaines de ses tâches présidentielles depuis l’un ou l’autre de ses clubs de golf !

BARACK OBAMA BILL CLINTON

Bill Clinton est un golfeur enthousiaste mais très moyen. Pendant de nombreuses années, il a été copain avec Donald Trump. Dans une interview accordée à CNN en 2012, il déclarait : “Je l’apprécie, et j’adore jouer au golf

avec lui”. Une relation amicale qui a bien entendu pris fin lorsque Trump a déclaré être candidat à la présidence, devenant par là-même l’adversaire d’Hillary, l’épouse de Bill.

Gaucher, Obama a joué 333 fois durant ses deux mandats de président. “C’était pour lui l’une des rares opportunités de prendre l’air et de profiter de quelques heures pour se mouvoir comme n’importe qui d’autre”, révèle Michèle, son épouse.

LE MEILLEUR ET RIEN QUE LES MEILLEURS

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La démarche du volume est placée sous le double signe de la créativité et de la polyvalence.

E QUARTIER, situé à Woluwe-SaintPierre, à deux pas de l’Avenue de Tervueren, est forcément huppé. La maison date du 19e siècle. Elle n’excipe d’aucun luxe ostentatoire. Pour la petite histoire, elle fut habitée par Victor Horta. Pourtant, les occupants n’en retirent aucune fierté. “Horta n’y a pas laissé sa patte”. Néanmoins, cette demeure est aujourd’hui le siège d’un cabinet d’architectes : Volume Architecture. Ce bureau (né en 1992) est géré par les architectes associés Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot.

Volume est un cabinet à géométrie variable. “Nous augmentons régulièrement la taille en fonction des besoins du moment”, précisent

, CES DEUX ORMÉ

IDENCES DE

R FA I B L E S S E :

E MODÈLE.

N SEUL

N T PA S R TA I N S Un palmarès éclectique qui a mené le duo d'architectes jusqu'à la Brafa.

E À E

Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot. Vu le nombre et la variété des projets à leur actif, on imagine qu’il y a eu quelques périodes de “surchauffe”. En tout cas, leur palmarès est éclectique : banques p r i vé e s , c h â t e a u x , d e m e u r e s particulières, immeubles de bureaux, hôtels, galeries d’art, magasins, foires d’art… Ceci dit, nos deux Bruxellois sont sur tout connus pour les résidences de prestige qu’ils ont développées. Ils opèrent surtout à Bruxelles, mais aussi en Wallonie, particulièrement dans le Condroz, et en Flandre, notamment à Knokke. Au-delà de la Belgique, ils sont présents en France et au Maroc.

VISION HOLI-STYLISTIQUE

Quelle est la marque de fabrication de Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot ? C’est avant tout le respect des réalisations du passé et la capacité de répondre aux attentes du présent dans le cadre d’une architecture durable et de qualité. En simplifiant, on pourrait dire que le fil conducteur de Volume est la recherche du beau. Ajoutons que cette quête esthétique passe inévitablement par le plaisir. Quand on rencontre nos deux compères bruxellois, on est frappé inévitablement par leur sérénité, leur empathie, leur écoute. “Il y a un côté humain qui est très intéressant dans ce métier”. Après 25 ans, ils possèdent encore cette curiosité qui leur permet de se renouveler sans cesse.

Leur vision est holistique c’est-à-dire que pour eux, l’ensemble est supérieur à la somme des parties. Ils considèrent, en fait, Volume comme un “grand atelier holi-stylistique” dans lequel cohabitent en permanence le passé, le présent et le futur. Cela signifie qu’ils apprécient tous les styles architecturaux. C’est le même enthousiasme, quel que soit le projet. “On aime autant travailler dans un château que dans une petite maison”. ARCHITECTES DE LA BRAFA

Un autre élément relevant est la recherche de la perfection à tous les niveaux. Tout est dans l’harmonie, la finition, les matières. Il y a un siècle, on aurait parlé d’art total. Concrètement,

Architecture

Nicolas de Liedekerke l'avoue volontiers : "Il y a un côté humain très intéressant dans ce métier."

Créer des demeures privées nécessite une absolue discrétion. Pourtant, il est une des activités de Volume qui échappe à cette réserve. Elle attire même plus de 60.000 personnes tous les ans. Depuis 15 ans, ils font les plans de la BRAFA. “En fait, nous opérons depuis le passage du Palais des BeauxArts à Tour & Taxis. C’est très motivant de collaborer avec Beatrix Bourdon. Chaque année, nous cherchons à renouveler le concept. C’est un exercice périlleux car on ne peut pas se permettre de faire des fautes de goût. Il faut en faire beaucoup sans en faire trop”.

Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot agissent à la fois sur l’architecture, l’architecture d’intérieur, la décoration, le design, sans oublier la perspective du paysage et la maîtrise de la lumière. Pour y arriver, ils travaillent véritablement en team. “On s’implique ensemble dans tous les chantiers, dans tous les projets, même si chacun a ses spécialités”. Nicolas intervient dans la créativité, surtout au moment de l’avant-projet. Il s’occupe également du suivi de la clientèle. Daniel est plutôt dans les aspects opérationnels. Il se charge de la gestion générale. Et quand il y a des problèmes ? “Il faut pouvoir prendre du recul. L’important est d’aboutir. À partir de là, le projet ne nous appartient plus. Pour nous, le plus beau compliment que le client puisse nous faire est de nous remercier parce qu’il se sent bien dans sa maison”.

ENTRE ARTISANAT ET ART Bref, la démarche de Volume est placée sous le double signe de la créativité et de la polyvalence. Il faut dire que notre époque permet cette dualité. D’une part, il y a un foisonnement d’idées tout à fait incroyable. En même temps, grâce aux progrès technologiques, les contraintes sont mieux gérées. “Techniquement, on pourrait faire une maison sur un seul poteau. Mais ce n’est pas le but. Il faut trouver le bon équilibre”. Et comment jugent-ils l’évolution de la clientèle belge ? “Au départ, les francophones étaient plus traditionnalistes et les néerlandophones plus modernistes. Aujourd’hui, avec la jeune génération, ce gap se réduit. Globalement, la marge de créativité et la prise de risque sont en croissance”. Mais quel est le projet le plus fou réalisé par Volume ? “Difficile de répondre. Néanmoins, nous sommes assez fiers d’avoir convaincu un de nos clients de construire une piscine au milieu d’un… lac ! On y accède par un ponton en bois. C’est très surprenant”. Et quelles sont leurs préférences en architecture, qu’il s’agisse d’une maison, d’un architecte, d’un pays ? “J’aime le Musée Van Buuren, nous confie Nicolas de Liedekerke. Mais j’apprécie aussi Luis Barragan. En fait, je suis plus sensible à une œuvre qu’à une maison particulière. Sinon, je suis très attiré par la Grèce”. Daniel Culot a plutôt été marqué par la Villa Leborgne à Rhode-Saint-Genèse. Et par-dessus tout, il adore l’île de Majorque. “Palma est superbe”. Comme vous le constatez, il est inutile d’essayer d’enfermer Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot dans un style. À l’image de Bruxelles, ils sont multiculturels et polymorphes. En perpétuelle évolution et en perpétuelle création, ils sont avant tout au service du client. “Nous sommes entre l’artisanat et l’art”, concluent nos duettistes. Dont acte.

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N BUREAU EN EFFERVESCENCE, OÙ L’ON TRAVAILLE DE MANIÈRE DYNAMIQUE et où les espaces s’adaptent à toutes les exigences, et pas seulement professionnelles, de ceux qui y vivent au quotidien en conjuguant design et technologie. Cette tendance est de plus en plus marquée, surtout dans le monde des services, explique Mariano Corso, responsable de l’Observatoire Smart Working de l’École polytechnique de Milan : “L’emplacement multi-usages,

avec des îlots dans un open space, ne fonctionne plus en faveur des nouvelles formes du coworking. Chaque activité du travail intellectuel, à savoir la collaboration, la communication, la concentration et la créativité, nécessite un environnement différent”. Ainsi, trois grandes entreprises italiennes sur dix, soit 250.000 travailleurs, ont déjà adopté le smart working, avec des horaires et des lieux de travail flexibles. Parmi celles-ci, quatre sur dix l’ont décliné dans un smart building, un bureau intelligent. De Micro-

Ci-dessus, le système d’aménagement USM. La lumière et l’électricité ont été intégrées dans le nouvel USM Haller E sans nécessiter de câbles.

Intérieurs

L’HOMME REVIENT AU CENTRE DU PROJET BUREAU DANS UN ENVIRONNEMENT MULTIFONCTIONS

soft à Unicredit, de American Express à Boston Consulting. “Le lieu de travail du futur devra donner un sens aux activités et aux relations, provoquer des émotions et du bonheur en replaçant la technologie au service de l’homme, et non l’inverse, l’homme esclave de la technologie”, affirme l’architecte Emanuele Svetti qui a conçu le projet Join avec Boffetto. Join signifie union, un moment intime comme un câlin, un emboîtement parfait qui réunit les personnes et replace l’homme, avec ses exigences, au centre du projet bureau. C’est une composition spatiale, modulaire, issue de l’élément géométrique du triangle ; la collection comprend des boiseries, une table, une biblio-

thèque et des vases. Avec l’évolution technologique que connaît notre époque, les espaces doivent pouvoir être organisés de manière malléable, flexible, liquide. “Avec les sociologues, poursuit Emanuele Svetti, nous les architectes devons réussir à créer un nouvel environnement de travail. Il doit être élastique et capable de s’adapter aux nouveaux rapports avec la technologie, l’espace et le temps, en travaillant sur des volumes ouverts et partagés, mais surtout, ‘partageables’, c’est-à-dire facilement transformables. Ils doivent avant tout tenir compte des exigences de l’homme qui les habite, avec un espace prêt à nourrir l’imagination, à renouveler la motivation et à régénérer les personnes qui y travaillent”, conclut l’architecte.

De gauche à droite et de haut en bas : le petit fauteuil Igloo de Calligaris ; le projet Join d’Emanuele Svetti pour Boffetto ; le siège Flow Slim rembourré, la Flow chair avec pieds en chêne et la table Tense de MDF ; le fauteuil de Mario Bellini pour Cassina ; la lampe de bureau Overlay, en laiton, signée Analogia Project.

Intérieurs De gauche à droite, le système Flat de Rimadesio destiné principalement aux salles de réunion avec presse-câbles en verre et bords latéraux en alliage d’aluminium haute résistance ; la réception Welcome de Martex unit les différentes fonctions de manière harmonieuse et poétique.

LE FUTUR PRÉVOIT DES ESPACES DE TRAVAIL AVEC UN MOBILIER FLEXIBLE ET INTELLIGENT, QUI ASSOUVIT LA SENSIBILITÉ ESTHÉTIQUE.

Le siège Thonet S 533 de Mies van der Rohe, 1927. Cadre tubulaire en acier chromé, siège et dossier en cuir noir fixé avec des lacets. Icône de confort et de fonctionnalité. En bas, la table Nomos conçue par Foster + Partners en 1986 pour Tecno avec structure tubulaire en métal et plan en cristal et un des systèmes Io.T de Tecno.

Giuliano Mosconi, président et administrateur délégué de Tecno et Zanotta : “Du fait que nous soyons connectés en permanence, il n’y a plus un lieu de travail et un lieu de détente : tout s’est mélangé. Si le monde du travail change, l’environnement de travail doit pouvoir lui aussi changer depuis la division des espaces jusqu’à l’orientation des murs et la conception des sièges”. Tecno a voulu donner une intelligence aux objets, grâce à l’Internet des objets, en misant sur la mémorisation des gestes et des exigences des personnes par les objets, afin d’améliorer leur bienêtre : ainsi, il dispose de la bonne

luminosité ou il peut contrôler l’air conditionné ou encore gérer ses appareils. “L’espace de travail n’est plus un bureau physique, mais un concept élargi à plusieurs environnements. Ils comprennent la maison, les déplacements, les hôtels”, explique Giuliano Mosconi. Cette réflexion nous a menés à l’acquisition en 2017 de la marque Zanotta qui nous permet de nous implanter dans le monde contract ainsi que celui de la maison, de l’habitation et de l’hospitalité, véritable core business de Zanotta. Nous sommes dans nos environnements de travail la plus grande partie des heures de notre vie, ajoute-t-

il. C’est pourquoi il est nécessaire que ce soient des espaces confortables, capables de répondre à la fois aux exigences de rentabilité, mais aussi de sensibilité esthétique. En ce qui concerne le mobilier, je préfère des produits qui ne présentent aucune fixation au plafond ni au sol, et qui laissent la possibilité aux espaces de travail d’être modifiés. Il faut penser aux côtés pratiques et le produit doit spontanément apporter du bien-être”. C’est ainsi que Tecno a interprété le thème des sièges avec Vela et Clavis, un système de tables qui ne présentent ni boulons ni vis et qui se basent sur un joint breveté qui permet d’assembler toutes les pièces de la table. À ceci, Tecno a ajouté un investissement massif dans la technologie, à savoir l’intelligence. “The intelligence of Tecno est un projet que nous avons développé avec le studio GTP et quelques partenaires technologiques, comme Tim, STMicroelectronics, Digitronica.it, Ilevia, InfoSolution et Videoworks. Il conjugue le monde réel et ana-

logique avec celui immatériel du numérique grâce à un système de mobilier intelligent conçu pour améliorer le bien-être de l’utilisateur final en le reconnaissant”. Parmi les principales fonctionnalités : l’authentification de l’utilisateur, le contrôle des accès, la configuration des postes et des salles, la régulation de la température, de l’humidité, de la pression et de la luminosité et la connectivité avec la possibilité de gérer facilement les données. “Pour l’avenir, nous imaginons des environnements de travail qui permettent d’améliorer les interactions entre les personnes, les espaces et le mobilier”, se réjouit Alexander Schärer, président et PDG de USM. “Avec USM Haller E, nous avons intégré l’électricité dans notre système de mobilier traditionnel, sans câbles, grâce à un produit innovant sur le marché qui permet de le contrôler avec une appli mobile, des surfaces de meubles tactiles et des scénarios d’illumination programmables”.

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Wolfers Maître de la joaillerie bruxelloise

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’EST AU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE QUE LA FAMILLE WOLFERS QUITTE L’ALLEMAGNE POUR LA BELGIQUE, qui devient un axe d’attraction majeur de par son industrialisation. En 1847, Louis Wolfers, originaire d’Allemagne, s’installe à Bruxelles et s’associe à son demi-frère Guillaume en tant qu’orfèvre. En 1850, il décide de devenir indépendant et fonde un petit atelier d’argenterie à son nom qui grandira de manière constante. Il impliquera ses fils Philippe, Max et Robert dans l’affaire familiale très tôt. Philippe Wolfers, l’aîné, devient associé en 1885, ce qui donnera lieu à un changement de nom pour Louis Wolfers Père et Fils. Successivement, dès 1890, Max, Robert et leur cousin Albert deviennent également associés, chacun à un poste différent. L’entreprise s’appelle désormais Wolfers Frères.

PHILIPPE, ÂME DE LA MAISON WOLFERS Offert par le peuple belge à l’occasion du mariage de Baudouin, le diadème de la Maison Wolfers a tantôt été porté en collier (Fabiola), tantôt en diadème (Mathilde).

Lorsque Louis Wolfers s’est lancé dans l’orfèvrerie, la production est destinée au commerce en gros. Mais lorsque son fils Philippe devient associé, la boutique est inaugurée (en 1886) dans la Galerie de la Reine. C’est un véritable tournant dans l’histoire de cette joaillerie d’excellence. Philippe, l’aîné des trois fils, qui a suivi des cours à l’Académie de Bruxelles aux côtés d’Isidore De Rudder, gagne énormément en notoriété à partir de 1889, et est régulièrement cité en tant que créateur de pièces d’argenterie de prestige réalisées à l’atelier Louis Wolfers Père et Fils. C’est en 1894 que Philippe Wolfers fait réellement ses débuts artistiques, lors de l’Exposition Universelle d’Anvers et c’est 1897 qu’il atteint une renommée internationale, à la suite de sa participation à l’Exposition de Bruxelles et de Tervueren. Cette même année, Philippe Wolfers se lance dans la création de bijoux Art nouveau de nature exceptionnelle. Ses créations sont hors de prix mais son talent est au cœur de toute la réussite de Wolfers Frères. Il offre à l’entreprise sa renommée en Belgique, comme à l’étranger. Il crée son dernier bijou unique en 1905. Créateur de génie, Philippe Wolfers a été un des principaux acteurs du développement de l’Art nouveau à Bruxelles. Grâce à son esprit et à son style uniques, il a permis à la marque de se démarquer des autres et n’a eu de cesse d’innover.

Luxe

PAT R I C K D E S C A M P S , DIGNE HÉRITIER DES WOLFERS

Aujourd’hui, c’est Patrick Descamps qui perpétue l’esprit de la célèbre maison bruxelloise. Il nous livre son parcours et son credo. “Très jeune, au grand dam de mes parents, j’ai été atteint par le virus des bijoux et des pierres. Sur les conseils de Freddy Wolfers, je me suis donc inscrit aux Arts et Métiers, section dessin. Puis, j’ai étudié la gemmologie à Los Angeles. À mon retour de Californie, je me suis lancé à mon compte. J’ai ouvert ma boutique au 26 du Boulevard de Waterloo, à côté de la galerie de Gisèle Croes. Ensuite, en 1987, à la suite de la faillite de Chaumet, j’ai repris, avec mon frère, Chaumet Belgique. Nous avons alors relancé l’enseigne Wolfers. Depuis, nous avons revendu la majorité de nos parts à un groupe chinois. Cela ne nous empêche pas de garder une totale liberté, à la fois artistique et productive. En fait, je suis très attaché aux valeurs de base du métier. J’insiste beaucoup sur l’éducation et sur la culture. Quand on est artisan, on est en formation permanente. C’est pour cela que j’aime bien mettre en évidence l’atelier. Mais, en même temps, nous devons évoluer. La question est dès lors la suivante : comment se remettre en question sans tout remettre en question ? Personnellement, je pense que pour préserver ses racines, il faut pouvoir exister au niveau européen. C’est grandir ou mourir. Nous avons décidé de grandir”.

L’ancienne boutique de la rue d’Aremberg porte incontestablement la patte du célèbre architecte Victor Horta.

DE WOLFERS À CHAUMET ET DE CHAUMET À WOLFERS

Finalement, en 1912, le magasin et les ateliers sont transférés rue d’Arenberg. C’est le célèbre architecte Victor Horta qui a été désigné en 1909 pour réaliser le projet de la façade et créer aussi différents éléments du mobilier de la nouvelle boutique, essentiellement les vitrines. Le bâtiment est inauguré le 4 novembre 1912 et restera en usage jusqu’au début des années 70. Finalement, Wolfers quitte son bâtiment de la rue d’Arenberg pour l’Avenue Louise, où se concentre le développement principal de l’industrie du luxe. Le bâtiment est racheté, à l’époque, par la Kredietbank (devenue KBC, qui l’occupe toujours aujourd’hui). Le mobilier dessiné par Victor Horta est miraculeusement sauvé et transféré au musée du Cinquantenaire. A la fin des années 70, la Maison Chaumet rachète la Maison Wolfers. Les frères parisiens sont surtout intéressés par le carnet d’adresses de Freddy Wolfers. L’enseigne “Wolfers” est conservée avec “Chaumet Paris” en sous-titre.

La bague de fiançailles de la Reine Mathilde est une création exceptionnelle de la grande Maison.

Puis, cela devient “Chaumet, ancienne Maison Wolfers” avant que cela ne soit simplement “Chaumet”. En 1987, Chaumet fait faillite. Cela n’a que peu d’incidence sur la filiale belge car celle-ci est séparée du reste du groupe à l’initiative (judicieuse) de la curatelle. C’est à ce moment-là que les frères Descamps reprennent Chaumet Belgique, qu’ils s’empressent de rebaptiser Wolfers. Ils engagent également la mémoire de la maison, Freddy Wolfers. Trente ans plus tard, Patrick et Paul-Emmanuel sont toujours aux manettes, même si l’actionnaire est désormais chinois. Et les projets d’expansion (à l’échelle européenne) ne manquent pas. Suite au prochain épisode…

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Remballez vos valises Monsieur Arnaud... Votre éventuelle future belgicisation n’est pas pour tout de suite !

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Société

ORDONS LE COU À CETTE LÉGENDE urbaine selon laquelle les Français viennent en Belgique pour échapper aux impôts hexagonaux. Ces irréductibles Gaulois représentent moins de 5 % de la population belgo-franskiljonne. En réalité, le profil des 220.000 Français installés chez nous est beaucoup plus varié. Il y a tout d’abord beaucoup de jeunes étudiants dans nos universités et nos hautes écoles. À l’opposé de la pyramide des âges, nous trouvons pas mal de personnes attirées par la qualité de nos maisons de repos, particulièrement dans les zones frontalières. Sans oublier les malades qui sont traités dans nos instituts spécialisés. Mais le gros de la troupe est constitué des expats, non seulement ceux qui œuvrent à l’Union européenne, mais aussi ceux qui opèrent dans les entreprises françaises de Belgique. Ce sont des fonctionnaires, des cadres, des dirigeants... Cette expatriation serait à 90 % d’origine masculine. Sur ces 220.000 Français de Belgique, 80 % sont à Bruxelles. Par exemple, il y aurait 11.000 Français à Ixelles. Mais il n’y a pas que la commune chère à Philippe Geluck. Il y a également Uccle, Saint-Gilles, Woluwe-Saint-Pierre. Et puis, ne sous-estimons pas la présence des Français dans le Brabant : RhodeSaint-Genèse, Waterloo, Lasne…

Bernard Tapis, Christian Clavier ou encore Dany Boon, tous vantent les nombreux atouts de notre petit pays.

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Société

Eric-Emmanuel Schmitt, le Français qui a décidé de prendre la nationalité belge !

BRUXELLES EST LA B A N L I E U E D E PA R I S

Apparemment, tous ces Français adorent Bruxelles. “En 4 ans, nous confie Stéphanie Sellier, fondatrice de FrenchConnect, j’ai rencontré une seule personne mécontente de la Belgique”. Et il semblerait que beaucoup seraient enclins à prolonger leur séjour. Sans compter que certains, comme Eric-Emmanuel Schmitt, prennent la nationalité belge. Alors, pourquoi cet engouement ? Pour en avoir le cœur net, nous avons réalisé une mini-enquête avec l’aide de FrenchConnect. Selon Muriel Chapelle, associée de Stéphanie Sellier, il en ressort que les Français apprécient Bruxelles pour son cosmopolitisme. C’est une “ville monde” dans laquelle ils ressentent une forte possibilité d’intégration. Et puis, les Belges sont “sympas”. Nous ne faisons pas de chichis, nous ne nous prenons pas au sérieux, nous restons accessibles, nous sommes moins protocolaires. Et, évidemment, nous sommes de bons vivants. Notre sens du compromis plaît également. Dans les affaires, nous possédons cette culture du résultat, pas du diplôme. En ce qui concerne plus spécifiquement Bruxelles, et cela pourrait éton-

Dans le Thalys, tous les exilés français ont dû croiser Alex Vizorek qui, entre deux allers-retours à Paris pour son métier, décide néanmoins de rester sur le sol belge !

ner les Bruxellois, c’est la qualité de vie qui est significative. Pour ceux qui ont vécu à Paris, a contrario, Bruxelles est le paradis. Nos logements sont moins chers et plus grands. Par ailleurs, il y a de nombreux espaces verts. Le Lycée Français (à Uccle) est également un atout. D’autre part, le fait que Bruxelles soit essentiellement francophone est forcément un argument. Dernier avantage : nous sommes la capitale la plus proche. Avec le Thalys, Bruxelles est devenue la banlieue de Paris. Il y en a même qui habitent à Bruxelles et qui travaillent à Paris…

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ivalisant d'originalité, les grandes Maisons de Champagne ont paré leurs cuvées de prestige de précieux atouts. Certes, il s’agit parfois d’une boîte en carton, comme c’est le cas du Champagne millésimé de Louis Roederer, mais c’est une boîte d’auteur et qui peut donc être qualifiée de coffret, pour souligner la différence de classe par rapport au packaging habituel. Elle frappe par son élégance minimaliste, simple et directe et les inscriptions imprimées sur chaque côté, en guise d’étiquette, racontent l’histoire du contenu : “Louis Roederer et Philippe Starck ont élaboré un Champagne Brut Nature en 2009”. Architecte de grande renommée, Philippe Starck ne s’est en effet pas contenté de concevoir le contenant ; il a également participé à la fabrication du contenu. Il a expliqué à Jean-Baptiste Lécaillon, sommelier

en chef chez Roederer, que le Champagne qu’il avait imaginé devait être à la fois intense et ample, tout en restant léger. Il a ensuite supervisé en personne sa réalisation étape par étape. “Je voulais une élégance moderne, explique-t-il, sans toutefois trahir son histoire et ses racines”. Pommery a quant à lui proposé le Champagne Les Clos Pompadour, produit uniquement en magnum avec les raisins du vignoble du même nom à savoir 25 hectares clôturés par les murs de la propriété de la Maison. Cette édition est présentée dans une caissette aux décorations raffinées. Insolite par ses notes épicées qui le rendent piquant, comme la dame qui lui a donné son nom, son originalité réside dans le fait que, étant millésimé, il est produit exclusivement quand la vendange est excellente. Et c’est précisément maintenant que l’année 2003 exceptionnelle est arrivée à maturité.

Le coffret artistique de Jaume Plensa pour le Blanc de Blancs Ruinart et le Champagne Brut Nature 2009 élaboré par Louis Roederer et Philippe Starck.

Champagne

À L’ÉMERVEILLEMENT

Boizel s’est quant à lui appliqué à donner un avenir au coffret dans lequel est présentée l’édition limitée de son Brut Réserve élégant et fruité : après avoir contenu la bouteille, le cylindre aux couleurs chatoyantes signé Valérie Vallé, fondatrice de la boutique de mode Simone à Saint-Germain-des-Prés, et sa fille Alma, illustratrice à succès, peut être transformé en lanterne magique illuminée de l’intérieur grâce à un système à LED activé à distance par une télécommande, offerte séparément dans un étui doré. Pour son Champagne millésimé Veuve Clicquot a aussi voulu créer son propre coffret d’auteur. Mieux, pour célébrer le 240e anniversaire de la naissance de BarbeNicole Ponsardin, Madame Clicquot a fait appel à une femme : en collaboration avec la styliste Charlotte Olympia, créatrice de chaussures et sacs à succès, la bouteille de La Grande Dame 2006 est présentée dans un luxueux coffret doublé de léopard dont les couleurs sont parfaitement assorties à

AIDE (George Sand)

celles de l’étiquette. Un coffret en édition limitée peut devenir un objet recherché par les collectionneurs. C’est la raison pour laquelle Perrier-Jouët a décidé que le coffret réalisé pour son Grand Brut sera le premier d’une collection : en effet, chaque année, l’illustration sur l’étui reproduira, dans l’inimitable style Art nouveau de la Maison, la flore sauvage d’une ville différente. Cette année, il s’agit de Miami, dont la flore tropicale, avec ses gigantesques fougères, fleurs exotiques et édifices Art déco qui se mêlent au décor, présente les mêmes couleurs, vert et or, que toutes les icônes Perrier Jouët. Les deux Champagnes que le coffret peut renfermer sont eux aussi d’inspiration florale : à côté du traditionnel Grand Brut, complexe et équilibré, se trouve le frais, doux mais structuré Blason Rosé.

Champagne

EST LE SEUL VIN QUI REND

les femmes

PLUS BELLES

(Madame du Pompadour)

Le coffret de PerrierJouët dédié à la ville de Miami et Les Clos Pompadour Pommery ainsi que l’architectural coffret du Champagne Rosé 2006 Bollinger.

Le coffret élaboré par Bollinger pour son exceptionnel Champagne Rosé 2006, mis en vente en édition limitée plus de 10 ans après les vendanges et après l’avoir longuement laissé fermenter, présente une caractéristique insolite : il ne masque pas la bouteille. Pour arriver à ce résultat, la Maison s’est inspirée d’un module traditionnel de l’architecture arabe, le moucharabieh, caractérisé par une grille qui a également pour fonction d’assurer une ventilation naturelle. La grille, sur les parois du coffret qui renferme la précieuse bouteille, est réalisée avec les lettres sculptées du mot Bollinger qui s’entrecroisent et qui se fondent dans un jeu de transparence suggestif et de reflets roses. Ce sont encore des lettres et des signes, provenant de huit alphabets différents, qui s’entrelacent pour prendre une forme humaine et mettre en évidence une bouteille magnum de Blanc de Blancs de Ruinart, la plus ancienne Maison de Champagne. C’est l’artiste espagnol Jaume Plensa qui a conçu cette œuvre d’art à l’image de ses mosaïques composées de lettres métalliques découpées, rendant hommage à la luminosité du Chardonnay dont est tiré ce Champagne d’une exceptionnelle fraîcheur aromatique. Notons également que ce contenant avant-gardiste a été réalisé par une entreprise tricentenaire, l’Orfèvrerie d’Anjou, fondée en 1710. Même le Dom Pérignon, la plus célèbre cuvée spéciale de Champagne, a voulu collaborer avec un artiste pour sa ‘limited edition’ de Vintage 2009 et a choisi le designer japonais Tokujin Yoshioka qui, pour exprimer la personnalité complexe et radieuse de ce millésime, ne s’est pas limité à simplement réinterpréter l’étiquette en forme de bouclier de la Maison. Comme une énergie vibrante qui sort de l’obscurité de la bouteille, tel un hologramme iridescent, cette nouvelle interprétation du bouclier, qui apparaît aussi sur le coffret au côté de la signature de l’artiste, jaillit du Prism, l’œuvre d’art que Yoshioka a créé pour le Dom Pérignon Vintage 2009 : une installation composée de trois blocs de cristal de Baccarat qui enveloppe la bouteille, d’où émane la luminosité du Champagne, fractionnée dans un spectre aux couleurs vives. Personne n’avait jamais exprimé avec tant d’évidence la magie du Champagne.

GauGinl'excellence ENCORE UN GIN ? IL N E PA S S E PA S U N E SEMAINE SANS QU’UNE NOUVELLE R É F É R E N C E N E FA S S E S O N A P PA R I T I O N S U R CE MARCHÉ DÉCIDÉMENT TRÈS À LA MODE. MAIS GAUGIN EST D I F F É R E N T. L O I N S D E S C A M PA G N E S MARKETING TA PA G E U S E S E T D E S PA C K A G I N G SOMPTUAIRES, IL NAGE À CONTREC O U R A N T, R E M E T TA N T L’ E X C E L L E N C E E T L A QUALITÉ DU PRODUIT AU COEUR DE SON É L A B O R AT I O N .

auGin I et sa note d'orange et GauGin II et sa note citronnée ont respectivement reçu du très respecté blog belge GinUrWay, les notes de 93 et de 91/100.

du produit, un point c'est tout !

Gin belge

’EST À GAUCIN, dans un petit coin de paradis (une finca de 16 hectares qui lui appartient), en Andalousie, entre les chênes-lièges, orangers, citronniers, noisetiers et châtaigniers que Paul Van den Heuvel a trouvé toutes les merveilles florales, herbales, fruitières pour composer le gin qu’il avait imaginé. Bénéficiant d’un climat d’altitude exceptionnel (700 mètres au dessus du niveau de la mer), les composants de GauGin murissent lentement, sans être agressés ni par le gel, ni par les fortes chaleurs. C’est l’une des raisons de son exceptionnelle qualité. L’autre raison, c’est le parti pris très assumé de Paul Van den Heuvel pour l’excellence avec, en ligne de mire, l’exemple oenolique des plus belles appellations bourguignonnes : “L’industrie du gin actuelle est malade : on voit sans cesse apparaitre de nouveaux gins avec des packaging invraisemblables, mais qui sont très pauvres à la dégustation. Moi, c’est la démarche inverse qui m'intéresse ! Je préfère mettre un top gin dans une bouteille industrielle qu’un gin industriel dans une top bouteille”. D’où une recherche patiente pour améliorer sans cesse la qualité des ingrédients, en travaillant notamment au meilleur moment pour recueillir fleures, herbes aromatiques ou fruits qui composent GauGin.

Un travail payant puisque le très respecté blog belge GinUrWay a donné à GauGin I et II respectivement les notes de 93 et 91/100 (par comparaison, les gins industriels comme Hendrick’s ou Tanqueray ne cotent qu’à 85 et 87/100 selon le même blog). Un score qui place donc Gaugin largement au dessus de la mêlée. L’autre grand cheval de bataille de Paul Van den Heuvel c’est celui des tonics. En particulier tous ces mixers aromatisés : “c’est de la limonade ! Ils écrasent tout le gout naturel des vrais bons gins sous des tonnes de flavours. Ils améliorent sans doute très bien les gins industriels, mais ils détruisent l’essence des gins artisanaux de haut niveau”. On peut se poser la question suivante : “où s’arrête le Tonic et où commence la limonade…” Pour apprécier toute la largeur de la palette aromatique de GauGin, Paul Van den Heuvel recommande donc un tonic le plus neutre possible, capable de révéler toutes les subtilités d’un grand gin. “Notre souci principal, c’est la qualité ! Nous sommes certains qu’une fois l’effet de mode autour du gin passé, ce sera cette dernière qui fera la différence auprès des amateurs avertis et des connaisseurs” conclu-t-il.

Acrobaties aériennes

En terres inconnues P R É C I S I O N . V I T E S S E . A U D A C E . L’ A C R O B A T I E A É R I E N N E E S T L’ U N E D E S D I S C I P L I N E S L E S P L U S E X I G E A N T E S Q U I S O I E N T. PA R S A B R I N A R O E R S C H C O P Y R I G H T S : B R E I T L I N G, S H E RV I N F O N O O N I R E M E R C I E M E N T S : B R E I T L I N G J E T T E A M , S H A G H AY E G H J A H R O M I

’UN DES SPECTACLES LES PLUS FASCINANTS. Un condensé de technique, de maîtrise et de style. Pour faire partager sa passion de la voltige aérienne à un vaste public, Breitling a créé le Breitling Jet Team, la plus grande patrouille professionnelle civile au monde volant sur jets. Avec ses engins rapides et puissants, pilotés par des as du ciel, cette formation unique en son genre est une parfaite illustration des valeurs chères à la marque : performances, précision, recherche esthétique et innovation. Chacune de leurs apparitions est un spectacle époustouflant, un ballet soigneusement réglé où les avions évoluent à trois mètres les uns des autres, à près de 700 km/h ! Une succession de figures parfaitement calculées, maîtrisées, synchronisées, peaufinées jusqu’au moindre détail. Deux tournées

viennent de s’achever : l’Asie et l’Amérique. Avec des changements de pays chaque semaine et tous les problèmes liés : de visa, d’autorisation de vol, de logistique. Sans oublier les caprices de la météo entre mousson et tempête de neige. Mais si le BJT a connu ces dernières années des moments de tension, rien ne présageait l’accueil réservé. En Thaïlande, le public a franchi les barrières et a envahi le parking. Dépassés par la situation, les militaires ont été contraints d’évacuer l’équipe : “On s’est fait un plan Rolling Stones !”. Ou aux États-Unis, lorsqu’après avoir survolé des sites incroyables, les habitants leur ont soufflé qu’ils ont eu la chance de contempler leur pays comme aucun d’entre eux ne le contemplera jamais. Grâce au BJT, rentrez dans un monde où l’exploit est la règle…

LÂCHE C H E ALLIANT ÉCOLOGIE ET P U I S S A N C E , C O N F O RT E T P E R F O R M A N C E S S P O RT I V E S AUTHENTIQUES, CES MODÈLES SERONT DANS

L LE CHARME DISSIMULÉ

Le design, extrêmement recherché, se retrouve jusque dans les moindres détails, même les moins visibles comme les pédales d’accélérateur et de frein.

MERCEDES EQ C

Pour se mettre à l’aise L’EQ C a les dimensions de l’actuel GLC, avec une longueur légèrement inférieure aux 4,7 m et un remarquable habitacle intérieur favorisé par la petite taille des deux systèmes électriques de plus de 400 ch situés sur chaque essieu. Autonomie de 500 km.

ES PROJETS D’AVANT-GARDE sont par définition rares dans un premier temps. Les changements radicaux et le bouleversement des traditions et des habitudes les plus ancrées ne sont pas immédiatement à la portée de tous. Il en va de même pour les nouvelles technologies. Par ailleurs, inutile de préciser que l’accès à ces nouveautés est généralement réservé à une élite, aux personnes ouvertes d’esprit et ayant un certain goût pour les défis. Ce n’est donc pas un hasard si, à l’aube de la diffusion des voitures les plus innovantes de l’histoire plus que centenaire de cet objet, les exemplaires qui ouvrent la voie vers cet avenir sont peu populaires et plutôt destinés à quelques élus.

Selon les plans de son créateur, l’éclectique Elon Musk, la Tesla la plus démocratique, la Model 3, ne coûtera que la bagatelle de 35 à 40.000 dollars, tandis que la Tesla S, qui a fait la renommée de la marque, oscille entre 100 et 179.000 dollars. Et, bien entendu, les premières concurrentes accréditées des voitures électriques californiennes appartiennent toutes au segment haut de gamme. Il est vrai que les modèles comme la Nissan Leaf, la Zoe de Renault ou les Smart électriques sont moins chers, mais ils ne jouent pas non plus sur le même terrain en termes de puissance, d’autonomie, de confort, de performances et de niveau de technologie que ceux offerts sur le marché haut de gamme. Sans parler de ceux qui feront bientôt leur arrivée sur le marché. Déjà, à cheval entre 2018 et 2019, certains pourront conduire et acheter des modèles exclusivement électriques proposés par les marques

Green cars

R LES V A U X LES ANNÉES À VENIR LES P R I N C I PA U X A C T E U R S D’UNE GRANDE RÉVOLUTION. PA R M A U R I Z I O T O M A

les plus prestigieuses et qui seront certainement en mesure d’attirer la part la plus évoluée et curieuse des clients de cette catégorie de produits. Mercedes lancera les hostilités avec sa nouvelle marque EQ, destinée à produire uniquement des voitures électriques, avec un SUC - Sport Utility Coupé -, l’EQ C. Ce modèle reproduit dans les grandes lignes l’encombrement de l’actuel GLC, SUV moyen de l’entreprise à l’étoile. Sa longueur est légèrement inférieure à 4,7 m et devrait garantir un remarquable habitacle interne, favorisé en outre par la petite taille des deux systèmes électriques situés sur chaque essieu, garantissant la traction intégrale. L’entreprise de Stuttgart compte énormément sur le succès de cette nouvelle gamme de produits verts et extrêmement évolués qui repoussent les limites technologiques. Par rapport aux propositions concurrentes, le design de l’EQ C est plutôt traditionnel, mais ce n’est pas nécessairement un défaut. Les performances sont assurées par plus de 400 ch délivrés par les deux moteurs électriques et par une autonomie prévue de 500 km.

PASSION SUR LA PISTE

Les commandes au volant, revêtu de cuir, confirment l’âme véritablement sportive de ce coupé.

AMORTIR AU MAXIMUM

Les suspensions électroniques à contrôle continu (Cesi) de l’entreprise suédoise Öhlins.

POUR ENCADRER LA JANTE

Les jantes sont en fibre de carbone, tout comme la coque, avec l’avantage de la légèreté.

V O LV O P O L E S TA R 1

Un coupé agile Ce véhicule hybride rechargeable, au caractère sportif bien trempé, a 600 ch de puissance et un couple de 1.000 Nm. Dans sa version exclusivement électrique, il a une autonomie de 150 km.

L’année 2019 marquera également le début dans le secteur des nouvelles technologies d’une autre marque de prestige et jusqu’alors pratiquement exclusivement consacrée aux courses : Polestar, la division sportive de Volvo, qui s’attellera dans deux ans à réaliser des modèles électriques hautes performances. Le premier modèle de cette nouvelle marque s’appellera, sans trop d’originalité, Polestar 1, une voiture sportive qui promet des performances exceptionnelles. Ce troublant coupé sportif deux portes 2+2 ne sera pas exclusivement électrique, mais hybride rechargeable avec une application plus poussée de cette technologie. Un aspect qui

Green cars définit sans équivoque la mission de ce modèle qui dispose de 600 ch de puissance et d’un couple de 1.000 Nm. Sa vocation écologique est en tout cas non négligeable, étant donné que la Polestar 1 pourra parcourir 150 km exclusivement en mode électrique, un élément majeur inédit jusqu’ici pour une voiture hybride. Parmi les autres raffinements dont dispose la Polestar 1, notons la coque entièrement réalisée en carbone, pour l’avantage de la légèreté, une rigidité à toute épreuve et le système de suspensions actives réalisé par l’entreprise suédoise Öhlins. Construite dans une nouvelle usine qui sera terminée en 2018 à Chengdu, en Chine, cette Polestar 1, en plus d’être sexy, sera également très innovante au niveau de la formule commerciale avec laquelle elle sera mise en vente. AUDI E-TRON 4

Sur le tableau de bord Avec ses 4,9 m de long, elle tient plus d’un break dynamique que d’un SUV. Elle dispose de trois moteurs électriques, un à l’avant et un pour chaque roue de l’essieu arrière, pour 500 ch de puissance maximale avec une vitesse automatiquement limitée à 210 km/h. Elle passe de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes à peine. Autonomie de 500 km.

RECHARGE EXPRESS

Pour l’alimentation, un système à 150 kW a été mis au point pour recharger les batteries en à peine 50 minutes.

B M W I V I S I O N DY N A M I C S C O N C E P T

Du grand standing Le prototype de berline sportive entièrement électrique, qui devrait arriver sur le marché au plus tard en 2021, s’inspire des Gran Coupé des séries 4 et 6.

LE CHANGEMENT DE VITESSE

Un détail de la console centrale de la gamme avec le changement de vitesse définitivement hi-tech.

WATCH OUT

Le tableau de commandes est compact, tout en garantissant une vision particulièrement claire.

Audi, en revanche, est quasiment prête à lancer son e-tron Quattro, un SUV attractif, très proche esthétiquement du concept car présenté la première fois au Salon de Francfort en 2015. L’e-tron Quattro, avec ses 4,9 mètres, se situe en termes d’encombrement entre les célèbres Q5 et Q7. Toutefois, son look fait d’avantage penser à un break dynamique qu’à un SUV classique. L’intérieur devrait être similaire dans le design à la dernière génération de l’A8 avec une ergonomie améliorée et la possibilité de gérer toutes les commandes, ou presque, depuis le grand écran tactile qui domine la planche de bord. L’etron Quattro disposera de trois moteurs électriques, un avant et un pour chaque roue de l’essieu arrière, qui garantiront la traction intégrale, même si les deux essieux n’auront aucun lien physique entre eux. Ensemble, les trois systèmes à batterie devraient garantir à cette Audi innovante pas moins de 500 ch de puissance maximale avec une autonomie prévue de 500 km. Les performances seront sans aucun doute intéressantes avec une vitesse maximale limitée automatiquement par le constructeur à 210 km/h et 4,6 secondes seulement pour passer de 0 à 100 km/h. Selon toute vraisemblance, l’e-tron Quattro devrait disposer des systèmes d’assistance à la conduite déjà présents sur l’A8 avec conduite autonome de niveau 3, capable de dispenser le pilote de la nécessité d’intervenir sur de longs trajets quand toutes les conditions sont réunies. Audi travaille également sur un système de recharge à 150 kW qui pourrait assurer une recharge complète des batteries en seulement 50 minutes. L’imminence du lancement de ce modèle s’est manifestée par la possibilité réservée uniquement aux clients de Norvège, le pays connaissant la plus grande pénétration de voitures électriques, de précommander l’e-tron Quattro dès à présent.

LA TRACTION INTÉGRALE EST ASSURÉE PAR UN MOTEUR SUR CHAQUE ESSIEU

Vo i t u r e é l e c t r i q u e Face aux nouveautés en provenance d’Ingolstadt, leurs voisins bavarois de BMW répondent présents : avec la berline compacte i3, revisitée et améliorée à l’occasion du Salon de Francfort, avec le coupé sportif i8 déjà vendu depuis plusieurs années, mais aussi avec le concept i Vision Dynamics, un prototype de berline sportive électrique qui devrait être mis sur le marché au plus tard en 2021. L’inspiration des Gran Coupé des séries 4 et 6 déjà bien connus est évidente, mais le concept est poussé à l’extrême pour s’adapter à un autre type de propulsion qui sera bien entendu électrique. Dans ce cas-ci, BMW offre une nouvelle interprétation de l’avant de la voiture qui, puisqu’elle est électrique, ne nécessite pas de prises d’air. La calandre à double haricot classique, que l’on retrouve sur tous les modèles de Munich, a donc été entièrement redessinée. Tout aussi évidente, l’étude raffinée de l’aérodynamique émerge de chaque détail de ce prototype. Une solution intéressante a été adoptée pour le pare-brise, le toit et la lunette arrière qui ont été réalisés à partir d’une seule pièce en verre. Les principales caractéristiques de la i Vision Dynamics n’ont pas encore été toutes révélées, mais il semble que le plaisir de conduite caractéristique des BMW soit garanti par des moteurs électriques suffisamment puissants pour propulser cette berline/coupé au-delà des 200 km/h de vitesse maximale et la faire passer de 0 à 100 km/h en environ 4 secondes.

SES LIGNES RAPPELLENT TANTÔT UN COUPÉ, TANTÔT UN SUV, TANTÔT UNE BERLINE

LOOK TECH

Le design du tableau de bord est épuré, tout en étant sophistiqué d’un point de vue technologique. PORSCHE MISSION E

La puissance noble Berline sportive aux proportions plutôt compactes, d’une puissance de 600 ch environ, accélération de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes. Autonomie de 500 km.

En alternative à la Vision de BMW, citons également la Mission E de Porsche. Comme pour la voiture présentée par le constructeur de Zuffenhausen en 2015 en tant que concept-car, il s’agit d’une berline sportive aux proportions légèrement plus compactes que celles de la Panamera et propulsée par deux moteurs électriques, un par essieu. Comme on peut s’y attendre de la part de Porsche, les caractéristiques techniques de la Mission E préfigurent un modèle aguerri en termes de performances avec une puissance de 600 ch environ et une accélération de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes. Chez Porsche, la confiance est grande dans ce modèle d’avenir, à tel point qu’il est prévu d’en produire 20.000 exemplaires par an à plein régime.

Steve McQueen devant une Porsche 356, en 1963.

Porsche,

70 ans de passion et d’innovation P O R S C H E E S T L’ U N E D E S P L U S C É L È B R E S M A R Q U E S A U T O M O B I L E S S P O R T I V E S A U M O N D E ! S E P TA N T E A N S A P R È S L E L A N C E M E N T D E S O N P R E M I E R M O D È L E , L A F I R M E D E S T U T T G A RT R AY O N N E P L U S Q U E J A M A I S S U R S A C AT É G O R I E . L O I N D E S E R E P O S E R S U R S O N H É R I T A G E , P O R S C H E A F A I T D E L’ I N N O V A T I O N S A P R I O R I T É . PA R ? ? ?

n l’a peut-être oublié, mais la première voiture de Ferdinand Porsche, l’ingénieur à l’origine de la célèbre marque, était (déjà !) une voiture hybride (essence-électrique), développée au tout début du XXe siècle. À l’époque, elle s’appelait encore Lohner-Porsche mais elle fit déjà sensation lors de sa présentation à l’exposition universelle de Paris en 1900.

Il faut attendre le début de l’été 1948 pour que le premier prototype roulant de Ferry Porsche, le fils de Ferdinand, soit homologué : la 356 No. 1 Roadster. C’est la première voiture de sport à porter le nom de Porsche. L’une des plus célèbres marques automobiles venait de naître. La 356 est commercialisée en deux versions, un coupé et un cabriolet. L’histoire est en marche.

Il ne suffit que de quelques années pour que Porsche (à l’origine un bureau de design) soit reconnu comme un constructeur de voitures de sport à part entière. L’ I C Ô N E 9 1 1

Malgré le succès de la 356, il devient clair, au milieu des années 1950, qu’une toute nouvelle voiture de sport, complètement redessinée, est indispensable au développement de l’entreprise. La planification

Automobile d’une nouvelle auto est officiellement lancée en 1957. Ferry Porsche et son équipe de développement en définissent rapidement les grandes lignes techniques : un moteur à plat à l’arrière, refroidi par air, et des performances accrues. Le comportement doit, lui, être plus fluide et la tenue de route meilleure. Le processus de développement aboutit à la 901, lancée à l’IAA de Francfort en 1963. Les livraisons doivent débuter un an plus tard, mais Peugeot s’y oppose, ayant déposé les désignations de modèles à trois chiffres avec un 0 au milieu. Qu’à cela ne tienne, la dernière née des ateliers de Stuttgart s’appellera 911, et plus rien de ne l’arrêtera. Au cours d’une carrière sans précédent de 54 ans, la 911 n’a jamais cessé de se développer tout en demeurant fidèle à ses racines : elle est devenue l’icône de la voiture de sport. La 911 a ouvert la voie en termes d’innovation et de nouveauté dans la technologie automobile : le concept Targa, la suralimentation par turbocompresseur, la transmission intégrale sportive. La 911, produite à plus d’un million d’exemplaires, fait désormais intrinsèquement partie de l’histoire de l’automobile. Dans la 911 originale, Ferry Porsche et son équipe avaient distillé l’ADN de la marque dans un chef-d’œuvre. Il a fait d’une ligne, l’identité même du sport automobile.

1955, James Dean est assis sur une Porsche Speedster décapotable, lors d’une compétition automobile à Palm Springs.

U N PA L M A R È S S P O R T I F INÉGALÉ Chaque auto portant l’écusson Porsche sur son capot est enracinée dans une tradition sportive légendaire. Au total de plus de 30.000 victoires, glanées dans les plus belles courses autour de la planète : seize championnats du monde des constructeurs ou d’équipes, trois titres de Champion du Monde Pilotes de Formule 1 (comme motoriste), onze victoires au classement général à la Targa Florio et dixneuf aux 24 Heures du Mans… Autant de preuves évidentes du patrimoine sportif de la marque. La première Porsche dessinée uniquement pour la course est la 550 Spyder, suivie par la 718 RS 60, qui remporta la Targa Florio lors de sa première apparition. La sixième victoire générale à la Targa Florio a été réalisée quatre ans plus tard par l’une des plus belles voitures de sport du constructeur : la 904 Carrera GTS. Ces victoires furent le début d’une séquence presque ininterrompue de voitures de course triomphantes aux mains de pilotes légendaires dans des courses et des rallyes de premier plan. Citons, en vrac, la 908 avec son moteur plat à huit cylindres, ou la 917 avec son moteur à douze cylindres refroidi par air et jusqu’à 1.500 chevaux avec turbo. En 1965, Porsche engage une 911 2.0 pratiquement standard au Rallye de Monte Carlo. En 1984, Porsche remporte le Rallye Paris-Dakar avec la 911 Carrera 4x4, suivie de la 959 deux ans plus tard. Plus récemment, l’histoire hybride a été écrite par la Porsche 919 Hybrid, qui a remporté les 24 Heures du Mans trois fois de suite depuis 2015. Et le prochain défi est tout désigné : la formule électrique, Formula E. L ’ I N N O VA T I O N , T O U J O U R S Avec l’hybride et l’électrique, Porsche effectue en fait un retour aux sources. En 2022, Porsche aura investi plus de six milliards d’euros dans l’électromobilité, en se concentrant à la fois sur les hybrides rechargeables et les véhicules purement électriques. La technologie des futures voitures électriques de Porsche permettra aux systèmes d’agir de manière beaucoup plus automatique qu’aujourd’hui, y compris la conduite autonome. Mais une Porsche est bien plus qu’un moyen de locomotion. Car, faut-il le rappeler, électrique ou non, Porsche est synonyme de plaisir de conduite et d’émotion… depuis 70 ans.

DENIS

VAN WEYNBERGH VENDÉE GLOBE MADE IN BELGIUM ?

P O U R L E S A M AT E U R S D E VOILE, LE VENDÉE GLOBE EST LA RÉFÉRENCE ABSOLUE. C’EST LE GRAAL DE TOUS LES SKIPPERS. DEPUIS SA PREMIÈRE ÉDITION EN 1989, 1 6 8 M A R I N S O N T P R I S L E D É PA R T M A I S , S E U L E M E N T, 88 ONT ÉTÉ CLASSÉS. A U C U N C O M PAT R I O T E N E F I G U R E D A N S L E PA L M A R È S À CE JOUR. DENIS V A N W E Y N B E R G H A D O N C DÉCIDÉ D’ÊTRE LE PREMIER BELGE À ARRIVER AUX SABLES D’OLONNE. H E U R E U S E M E N T, I L P O S S È D E L’ E X P É R I E N C E NÉCESSAIRE. MAIS LE CAP LE PLUS DUR À FRANCHIR E S T B U D G É TA I R E . P O U R Y PA R V E N I R , I L L A N C E L’ O P É R A T I O N E Y E S E A . Q U A N D L’ A R T S E M E T A U S E RV I C E D E L A N AV I G AT I O N … PA R PAU L G R O S J E A N

enis Van Weynbergh est un pro de la communication et de l’aventure. Pour s’en convaincre, il suffit de voir son parcours. Notre skipper est né à Bruxelles le 29 juillet 1967. Dès sa prime jeunesse, il découvre la voile à Nieuport avec ses parents. Ceux-ci l’emmènent bourlinguer aux quatre coins de l’Europe. Après ses études en science politique et en journalisme (ULB), il travaille deux ans pour MSF. Il découvre notamment le Rwanda et la Tchétchénie. Entre 1996 et 2001, il fait ses armes dans la publicité, d’abord chez Verhulst, ensuite chez IP. En 2002, c’est le virage professionnel. Il rachète à Patrick Nève (ancien pilote belge de Formule 1) sa société de courrier express, société qu’il revendra en 2017.

En mer

Pour ce qui est du virus de la voile, tout commence en 2001 lorsque Denis Van Weynbergh participe à la Mini-Transat. C’est le juge suprême pour tous les aspirants-skippers. Il s’agit d’une vraie traversée de l’Atlantique, en 2 étapes, en solo, sans moyen de communication moderne et sur un bateau de 6,5 mètres. Denis atteindra Bahia après 6.000 milles nautiques. En 2010, il participe à la Route du Rhum. Il termine à la 39e place de sa première grande course en solitaire. Mais notre Bruxellois n’est pas seulement solitaire, il est aussi solidaire. Il collabore ainsi avec l’asbl Force Douce qui aide les jeunes en difficulté à s’épanouir au travers de la voile sportive. Il fait la Transat Québec-Saint-Malo avec un équipage qui comprend notamment trois jeunes diabétiques. Le défi intitulé “De l’aspartame dans le sirop d’érable” est une première mondiale. En 2013, il fait la Transat Jacques-Vabre en double. Il finit à la 16e position.

I M M O RTA L I S E Z V O T R E I R I S !

Aujourd’hui, Denis Van Weynbergh s’est lancé un immense défi. Il veut participer au prochain Vendée Globe. Il s’agit d’un tour du monde sans escale, sans assistance et en solitaire (qui a lieu tous les 4 ans). C’est l’Everest des courses à la voile. Au moment du départ, le dimanche 8 novembre 2020, à 13h02, il y aura plus d’un million de personnes sur les quais et aux alentours des Sables d’Olonne. Il n’y aura que 30 bateaux dans la course. Il n’y a jamais eu de Belge classé à l’arrivée. Patrick de Radiguès échoua deux fois. Heureusement, notre Bruxellois possède le knowhow nécessaire. Parmi les skippers belges, il est de loin le plus expérimenté. Pour acheter le bateau de la course, c’est-à-dire un monocoque IMOCA de 60 pieds, Denis Van Weynbergh doit réunir 2.500.000 euros. Au niveau belge, c’est une somme colossale. C’est dire s’il n’est pas encore assuré de partir. Heureusement, notre homme a des idées. Il lance l’opération EyeSea. La démarche est de s’adresser aux donateurs, qu’ils soient personnes physiques ou morales. Il leur est proposé d’acquérir une ou

plusieurs des 250 photos d’iris personnalisés qui formeront ensemble un iris géant sur les voiles du bateau lors de la course. Chaque iris personnalisé est vendu 9.995 euros. Le concept est donc de créer une œuvre d’art participative et collective dans une logique d’ouverture vers le monde. L’artiste est Edouard Janssens. Que les donateurs, mécènes et sponsors soient rassurés : Denis Van Weynbergh possède toutes les qualités, non seulement pour faire 41.000 kilomètres en solitaire, mais aussi pour valoriser tous ceux qui le soutiennent. “Comme vous le savez, nous confie-t-il, je suis d’abord un chef d’entreprise. Ici, c’est un peu différent car il s’agit d’un projet d’entreprise éphémère. N’empêche que je suis à 100 % dans la démarche. J’ai tout le savoir-faire pour organiser le return de mes partenaires : conférence, team building, networking… Je me donne jusqu’au mois d’avril 2019 pour réunir les fonds nécessaires. À partir de là, je vais m’entraîner à fond pour préparer la course”. En résumé, le Vendée Globe est, par excellence, le projet collectif pour partir en… solitaire !

Pour tout savoir sur le projet de Denis Van Weynbergh : www.eyesea.be

EDOUARD JANSSENS

A P R È S L E MA R I N S O L I TA I R E , V O I C I L’ ART I S T E S O L I TA I R E Pour mener à bien le projet EyeSea, Denis Van Weynbergh fait appel à l’artiste-photographe belge, Edouard Janssens. Avec sa série “Windows to the soul”, celui-ci s’est spécialisé dans la création d’œuvres d’art à partir d’iris grâce à une technologie et une méthodologie spécifiques de macro-photographie. C’est lui qui se charge de la réalisation des photos des iris des partenaires. Chercheur impénitent, artiste rêveur et solitaire, Edouard Janssens parvient à concilier rigueur technique et quête esthétique. Comme Denis Van Weynbergh, il traque l’inaccessible étoile…

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LE CHANTIER FINLANDAIS DE LEONARDO FERRAGAMO L A N C E L E N AT I O N S T R O P H Y À PA L M A D E M A J O R Q U E , U N E C O M P É T I T I O N I N T E R PAY S S U R M O N O T Y P E S S WA N . PA R A N T O N I O V E T T E S E

HE NATIONS TROPHY : tel est le nom de la dernière invention de Nautor’s Swan, le plus célèbre chantier de bateaux à voile au monde. Dédiée aux monotypes produits par le chantier finlandais contrôlé par Leonardo Ferragamo, c’est une compétition interpays, un thème qui a toujours animé la voile, qui s’inspire d’exemples illustres comme l’ont été l’Admiral’s Cup et la Sardinia Cup, et comme l’est toujours la Copa del Rey, disputée chaque été à Palma de Majorque. Et c’est justement la baie de Palma qui a été le cadre de cette première édition du Nations Trophy, du 10 au 14 octobre dernier. Trois classes de Swan One Design y participaient. Les tout nouveaux ClubSwan 50, extrêmement rapides, un projet qui a pris des allures de petite révolution pour les monotypes de grandes dimensions. En effet, ce concept a permis d’amener de la vitesse dans les compétitions pour propriétaires skippers avec un design signé Juan Kouyoumdjian, appelé Monsieur K par ceux qui ne parviennent pas à prononcer son nom. K est non seulement un révolutionnaire, mais c’est aussi un gagneur avec à son actif le design de trois voiliers vainqueurs de la Volvo Ocean Race, la course à la voile autour du monde en équipage avec étapes. Au lancement d’ABN AMRO I, vainqueur en 2006, ses concurrents, voyant à quel point

Le gennaker sous une légère brise, en vue de l’arrivée de la première régate qui s’est déroulée au mois d’octobre à Palma de Majorque.

Happy few

Ci-dessus, le départ de la régate. À droite, l’équipage à bord de Spectre, le ClubSwan 50 de l’anglais Peter Dubens, à quelques secondes de la manœuvre.

son bateau était différent des autres, se sont dit : “soit c’est lui qui a raison, soit c’est nous”... Mais c’est lui qui a gagné. Dans le sillage des ClubSwan 50, il y avait également les Swan 45, très beaux voiliers aussi mais de conception un peu plus ancienne, un design de German Frers tout comme pour le ClubSwan 42. Les trois monotypes sont totalement différents, mais proposent tous trois des exercices de style et d’élégance qui ont fait belle figure le long des pontons de Palma où ils étaient tous alignés les uns à côté des autres. Leonardo Ferragamo et le chantier ont l’intention d’organiser cet événement tous les deux ans. La prochaine édition se tiendra donc en 2019 dans un lieu encore inconnu. Cette compétition internationale a été organisée avec la collaboration du Real Club Nautico de Palma de Majorque, l’un des lieux préférés de la famille royale espagnole pour faire de la voile. Que ce soit Juan Carlos ou ses enfants, Felipe et sa petite-fille Cristina, tous ont déjà fréquenté ces quais où ils se sentent comme à la maison. Au total,

EDMOND DE ROTHSCHILD,

BMW & BUCELLATI SONT

LES PARTENAIRES DU CHANTIER NAVAL FINLANDAIS

Happy few

LE REAL CLUB

NAUTICO EST UN DES ENDROITS PRÉFÉRÉS DE LA FAMILLE ROYALE

ils étaient 28 équipages inscrits venant de 11 nations : Belgique, Finlande, France, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Espagne, Suède, Suisse et Russie. Un résultat honorable pour une première absolue. Le trophée, réalisé par Buccellati, a été remis à l’équipe hôte, qui a distancé l’équipe italienne, prouvant que courir à domicile a son importance même dans le monde de la voile. Ayant remporté la victoire dans les classes Swan 45 et ClubSwan 42, l’Espagne s’est adjugée la première édition du Nations Trophy, le titre revenant au pays ayant les deux meilleurs classements à l’issue des huit régates. Les différentes classes disputaient également leurs propres championnats. Le titre européen en ClubSwan 50 revient au voilier allemand Earlybird skippé par Jochen Schümann, champion olympique et vainqueur de l’America’s Cup (2003 et 2007), une légende vivante de la voile, avec quelques autres. En deuxième position, Bronenosec (Russie) avec Alberto Barovier à la tactique, troisième Cuordileone (Italie) de Leonardo Ferragamo. En Swan 45, titre mondial pour l’Espagnol Porron IX de Luis Senis Seguarra suivi par le Néerlandais Motions de Lennard van Oeveren et par l’Italien Aphrodite de Pier Francesco Di Giuseppe. Et une

5e place pour Samantaga, le bateau belge de Philippe Moortgat. En classe ClubSwan 42, titre mondial pour Nadir de Pedro Vaquer, devant Pez de Abril de Jose Maria Meseguer, deux bateaux espagnols ; troisième, l’Italien Far Star de Lorenzo Mondo. “Cela a été une belle première édition, a déclaré Leonardo Ferragamo, et nous avons l’intention de faire encore mieux la prochaine fois. Je ne cache pas que nous nous sommes inspirés de l’Admiral’s Cup qui a été organisée entre 1957 et 2003 tous les deux ans, les années impaires”. Edmond de Rothschild et BMW ont participé à la manifestation, BMW ayant apporté une voiture conçue en s’inspirant des voiliers Swan. “Une Série 7 unique basée sur la M760Li xDrive, présentée au Salon de Francfort, avec un habitacle digne d’un yacht, fruit d’une collaboration qui dure depuis trois ans”, a ajouté Ferragamo. “Notre logo est présent depuis les appuie-têtes jusqu’aux étriers de freins”.

À gauche, Cuordileone, le ClubSwan 50 de Leonardo Ferragamo (à la barre). En haut, un ClubSwan 50 d’un armateur russe et la Cathédrale de Santa Maria di Palma.

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TITANIC II

O N N O U S A N N O N C E Q U E L E T I TA N I C I I D E C L I V E PA L M E R S E R A I T B I E N T Ô T A C H E V É E T Q U E L E V O YA G E I N A U G U R A L , E N T R E L A C H I N E E T D U B A Ï , A U R A I T BIEN LIEU EN 2018. NOUS SAURONS DONC, D’ICI QUELQUES MOIS, SI L’ E X C E N T R I Q U E M I L L I A R D A I R E A U S T R A L I E N E S T A R R I V É À B O N P O R T. M A I S S I L A V R A I E R É P L I Q U E D U T I TA N I C É TA I T À C H E R C H E R A I L L E U R S ? PA R PAU L G R O S J E A N

’EST EN 2012, soit 100 ans après la tragédie et 15 ans après le film, que Clive Palmer a présenté son projet de ressusciter le Titanic. Pour ce faire, il a annoncé qu’il s’était adjoint les services d’un chantier naval de Chine et d’une société d’architecture navale de Finlande. L’idée est de faire une copie quasi conforme de l’original. 270 mètres de long, 53 mètres de haut et 40.000 tonnes sont les mensurations du Titanic II (qui sera néanmoins plus large de 4 mètres). L’intérieur sera identique avec son café parisien, ses bains turcs, son escalier géant, sa salle de bal, ses dorures, ses boiseries, ses verreries. À cela, s’ajouteront un spa, une piscine et plusieurs salles de gym. Les 2.400 passagers seront répartis dans 840 cabines sur 9 étages. Ils seront encadrés par les 900 membres d’équipage. Le matériel de sécurité le plus sophistiqué sera intégré, dont le contrôle radar, la navigation électronique et le GPS. Le voyage inaugural devrait se passer en 2018, non pas entre Southampton et New York, comme en 1912, mais de Jiangsu, en Chine, à Dubaï, au cœur des Emirats Arabes Unis. La société Blue Star Line prétend que plus de 40.000 personnes sont prêtes à débourser une fortune pour se retrouver à la place de Leonardo DiCaprio et de Kate Winslet. Ce voyage dans le temps et dans l’espace aura-t-il lieu ou sera-t-il reporté une deuxième fois ? Rappelons qu’il était prévu initialement en 2016. Clive Palmer aura-t-il les reins suffisamment solides pour mener à bien son projet ? That’s the question… ENFANTS TRIPLÉS Tout le monde se souvient donc du Titanic qui heurta un iceberg le 14 avril 1912 au large de Terre-Neuve et qui coula le 15 avril 1912, faisant 1.500 victimes. Le navire britannique de la White Star Line était, à l’époque, le paquebot le plus grand et

le plus luxueux jamais construit. Il avait la réputation d’être insubmersible. Son naufrage fut l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire maritime. Par contre, l’Histoire oublie trop souvent que le Titanic avait deux “sister ships” : l’Olympic et le Gigantic (devenu Britannic). En fait, à l’époque, vu les coûts exorbitants, on ne construisait jamais un seul exemplaire d’un bateau. Quand le premier numéro était terminé, on modifiait légèrement le suivant pour corriger les défauts initiaux. Dans la série qui nous occupe, le premier à être mis sur cale fut l’Olympic en 1910. Le Titanic suivit très rapidement. La construction du Gigantic fut plus tardive. MILLE SABORDS ! L’Olympic fut donc le premier à être mis en service (en 1911). Il était alors le plus gros et le plus grand bateau (mais pas le plus le plus rapide). Un an plus tard, le Titanic le surpassa par sa grandeur, par sa beauté et par sa vitesse. Et quand le Titanic sombra, l’Olympic réintégra immédiatement le chantier de Belfast pour améliorer la sécurité. Pendant la Première Guerre mondiale, il fut réquisitionné comme transporteur de troupes. Il parvint à éviter tous les pièges sous-marins des Teutons, au contraire de son petit frère, le Britannic (anciennement Gigantic), transformé en navire-hôpital et qui coula en heurtant une mine. En 1918, l’Olympic redevint un navire civil et reprit ses croisières transatlantiques. Ce n’est qu’en 1936, soit 24 ans après le Titanic, qu’il fut désarmé. Il entra alors définitivement dans les oubliettes de l’Histoire. Un seul élément le rappelle encore à notre mémoire, particulièrement en Belgique : au moment du naufrage du Titanic, le capitaine de l’Olympic était un certain Herbert Haddock qui inspira Hergé lorsqu’il créa l’équipier de Tintin…

Le Titanic entouré de ses 2 "Sister ships".

Escapades

Ci-dessus, l’une des 16 villas avec accès privé à la mer, chef et majordome à disposition de l’Amanpulo Aman Resort. À droite, le bar du Clubhouse, un repas intime sur la plage et Palawan, la petite île dans la mer de Sulu, aux Philippines.

GRANDS BLEUS D U S U R F A U X M A L D I V E S , D U PA R A P E N T E À O M A N , L’ O B S E RVAT I O N D E S T O RT U E S A U X P H I L I P P I N E S E T À M A D A G A S C A R , D U G O L F S U R L’ Î L E M A U R I C E O U D E S B U N G A L O W S S U R P I L O T I S E N J A M A Ï Q U E . S I X D E S T I N AT I O N S O Ù T R O U V E R L E S O L E I L D ’ H I V E R . PA R G I A D A B A R B A R A N I & M A R I A P I N A C C I

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L N’Y A QU’UNE SEULE SAISON : L’ÉTÉ. Elle est tellement belle que les autres lui tournent autour. L’automne l’évoque, l’hiver l’invoque et le printemps l’envie et tente naïvement de le gâcher”, affirmait Ennio Flaiano. Mais depuis l’époque de cet écrivain et scénariste, les distances se sont raccourcies et l’été se trouve toute l’année à choisir parmi les destinations exotiques les plus attrayantes.

AMANPULO - PHILIPPINES L’île de la paix Amanpulo est située à une heure de vol à peine de Manille. Pourtant, quand on y met les pieds, on a vraiment l’impression d’être arrivé au paradis. Autrefois petite plantation de cocotiers, cette île privée de la mer de Sulu a été transformée en un refuge parmi les plus exclusifs au monde par l’architecte philippin Francisco Manosa, sous le label Aman Resort. Les casitas, construites dans les arbres, sur la

colline et en bord de la mer, disposent de leur buggy privé pour explorer les 6,5 kilomètres de l’île. Avec 16 autres villas, elles accueillent les hôtes en quête de détente et d’oisiveté, notamment à l’Aman Spa, au Clubhouse situé près de la piscine ou au Beach Club. Pour les plus sportifs, le centre de plongée, de kitesurf, de windsurf, d’observation des tortues et d’exploration de la barrière de corail à bicyclette aquatique est à leur disposition. aman.com/resorts/amanpulo

Escapades ZIGHY BAY - OMAN

Les fjords d’Arabie Une succession d’eaux limpides, des sommets dentelés et des criques qui s’étendent vers la mer : ainsi se présente la péninsule de Musandam, également connue comme les fjords d’Arabie, enclave du Sultanat d’Oman, à deux heures de vol de Dubaï. À peine arrivé sur cette terre séduisante, constellée de petits villages de pêcheurs, de fjords naturels, de paysages montagneux et de falaises à pic sur la mer, dans une baie enchâssée entre les hauteurs abruptes des monts Hajar, apparaît comme un mirage le Six Senses Zighy Bay Resort. Cet hôtel, que l’on rejoint par la mer à bord d’un boutre, un voilier typique, ou par les montagnes, dans un tout-terrain, a été conçu comme un village de pêcheurs, mais avec tout le luxe caractéristique de la marque Six Senses. Les 82 villas de style arabe disposent toutes d’une piscine privée, d’une terrasse, d’un solarium et d’une cave à vin. Certaines d’entre elles ont un spa interne et un majordome privé (à signaler la réserve privée : 3.000

mètres carrés, la plus grande du Moyen-Orient). Mais que cela n’effraie pas les voyageurs : l’essence même de cet hôtel, que l’on ressent dès les premiers instants, est chaleureuse et décontractée. Ici, pas besoins de chaussures : on se déplace en bicyclette entre les figuiers et les citronniers, et le soir, toujours à pieds nus dans le sable, on a rendez-vous avec les étoiles. La gourmandise est également mise à l’honneur dans quatre restaurants qui proposent une cuisine internationale et locale (à découvrir : le Sense on the Edge, sur les hauteurs avec une vue spectaculaire), tandis que les sens s’éveillent dans le spa, avec un hammam de pur style arabe. Pour les plus aventureux, un vol en parapente peut être organisé. sixsenses.com

L'un des 4 restaurants du Six Senses Zighy Resort d'Oman construits sur la colline à Oman et une vue aérienne de l'une des villas conçue dans le style typique du village d'agriculteurs.

Ci-dessous, l'une des 25 villas de plage du Tsarabanjina Resort à Madagascar. L'endroit, peuplé entre autre de tortues géantes, est idéal pour les amoureux de la mer.

TSARABANJINA - MADAGASCAR La belle à contempler Au nord de Nosy Be, à Madagascar, Tsarabanjina, la “belle à contempler” en malgache, sonne comme une promesse. C’est le groupe hôtelier Constance qui découvrit cette île il y a une dizaine d’années, et qui souhaitait en faire un symbole du luxe dernier cri. La magie entre en scène dès que l’on pose le pied sur l’île. En dehors du chant des oiseaux et du bruit des vagues, rien ne vient perturber la tranquillité des 25 villas raffinées à l’ombre des palmiers. À pieds nus, en totale liberté, on déjeune au bar-restaurant avec du poisson ou de la langouste, tout juste apportés par les pêcheurs de l’archipel. Le jour, la mer est la protagoniste absolue à Tsarabanjina, avec de nombreuses activités organisées dans le bleu de l’océan Indien : accompagné d’Elena, biologiste de formation d’origine italienne et débarquée ici pour protéger les bébés tortues, on s’adonne au snorkeling, à la plongée ou à la pêche. Et le spa ? Il se trouve dans un bungalow entre les rochers, illuminé par la lumière du soleil au crépuscule. constancehotels.com

À gauche, le terrain de golf Tamarina : 18 trous par 72, dans la baie du même nom, sur la côte occidentale de l’île Maurice, à quelques encablures du Maradiva Villas Resort and Spa, appartenant au groupe The Leading Hotels of the World. Ci-dessus, en partant du haut, la luxury suite et le restaurant Coast2Coast de l’hôtel.

MARADIVA - ÎLE MAURICE

KUDA HURAA - MALDIVES

L’Île Maurice, avec ses parcours de golf avec vue sur la mer, est depuis de nombreuses années l’une des destinations préférées de ceux qui l’hiver ne peuvent renoncer non seulement au bleu turquoise de l’océan Indien, mais encore moins au ''green'' des parcours de golf. Pour combiner les deux et contenter tout le monde, voici la destination idéale : le Maradiva Villas Resort and Spa du groupe The Leading Hotels of the World, dans la baie de Tamarin, où se trouve également le Tamarin Golf Club Mauritius, un 18 trous par 72 conçu par Rodney Wright. Le Maradiva est un refuge romantique de 11 hectares, situé sur une plage de 750 mètres de long et connu notamment pour ses magnifiques couchers de soleil que l’on peut admirer depuis la côte. Les 65 villas, qui jouissent d’une piscine privée à débordement, s’intègrent parfaitement au paysage environnant, grâce à leurs toits de paille typiques et à l’utilisation des couleurs du mobilier : le risque est de ne plus vouloir sortir de sa villa de toutes les vacances. Ce serait pourtant dommage, car outre le terrain de golf, il y a tant d’activités nautiques à pratiquer. Sans oublier le spa, une oasis de luxe où retrouver l’équilibre physique et mental, grâce à des soins holistiques et ayurvédiques. Enfin, tous les sens sont mis en éveil grâce aux saveurs épicées des trois restaurants, tous sous la supervision du chef Remi Vercelli : le romantique Cilantro, le fusion Teppanyaki et le Coast2Coast, où déguster la pêche du jour. maradiva.com

Quand on pense aux Maldives, on rêve de plages de sable blanc au large desquelles on peut faire de la plongée entre les requins, les tortues et les coraux aux couleurs chatoyantes. Le surf n’est plus qu’un lointain souvenir. Et pourtant, le Kuda Huraa Four Seasons, sur une île enchanteresse à une demi-heure en canot à moteur de Malé, propose une expérience inoubliable : surfer la vague dans un cadre exceptionnel. Le rêve absolu des inconditionnels de la planche. On commence par s’exercer sur une eau calme dans la lagune, sous la conduite experte de l’équipe Tropic surf, pour se lancer ensuite dans des démonstrations bien plus spectaculaires. En effet, la mer autour de Kuda Huraa, grâce à une conjoncture favorable des vents, offre aux surfeurs des vagues longues parmi les plus chaudes et les plus constantes du monde. Pour trouver les vagues les plus adaptées, on survole les atolls en hydravion, jusqu’à ce que l’on trouve le moment idéal pour lancer sa planche à la mer et voler en toute liberté. Pour encadrer cette magnifique aventure, l’hôtel propose un service impeccable totalement immergé dans la nature et encerclé d’une splendide barrière de corail idéale pour le snorkeling et la plongée. Le spa est plein de charme et situé sur une petite île face à la mer, que l’on rejoint en dhoni, une embarcation typique, en quelques minutes. fourseasons.com

Green vista mare

La nouvelle frontière du surf

Escapades

SANDALS ROYAL CARIBBEAN - JAMAÏQUE

Au-dessus de l’eau

Réussir à organiser des vacances qui plaisent à tout le monde relève parfois du casse-tête. Il y a ceux qui veulent se ressourcer et qui cherchent uniquement à se détendre. Et puis il y a ceux qui veulent justement profiter des vacances pour se dépenser. La solution se trouve au Sandals Resort Royal Caribbean, à Montego Bay en Jamaïque, qui a réussi à recréer une oasis de paix à deux minutes de bateau du chaos vivace et typique de la Jamaïque. Au large de l’île privée, en face de l’hôtel, deux villas sur pilotis uniques en leur genre ont été construites : de style tahitien et au design sophistiqué, elles disposent d’un sol en verre pour pouvoir admirer les eaux turquoises de la mer des Caraïbes, des hamacs suspendus, une piscine à débordement et un bain à bulles. Après une journée passée dans ce petit coin de paradis, où les moindres désirs sont assouvis par le majordome personnel, il est possible d’emprunter la barque mise à disposition des voyageurs pour rejoindre en un rien de temps la terre ferme et dîner dans l’un des 8 restaurants ou boire un apéritif au coucher du soleil dans l’un des 5 bars. sandals.fr

Ci-dessus, le restaurant Baraabaru du Four Seasons Maldives de Kuda Huraa : cet hôtel est l’une des destinations préférées des surfeurs. Ainsi qu'une des villas sur pilotis réalisées au large de l’île privée du Sandals Royal Caribbean de Montego Bay, Jamaïque.

AU G

PAS DE SUCRE, TOUJOURS DES AAAILES. RO T CIT N VERT OÃ&#x203A;

U A E V NOU SANS SUCR

Dream

Merveille de l’Asie au cœur de Bali B A L I E S T L’ U N E D E S P E R L E S D E L’ I N D O N É S I E . L’ Î L E P A R A D I S I A Q U E À L A V É G É T A T I O N L U X U R I A N T E C U LT I V E U N A R T D E V I V R E EMPREINT DE DOUCEUR ET DE SOLENNITÉ. C ’ É T A I T L’ E N D R O I T I D É A L P O U R Y I M A G I N E R UNE VILLA QUI CONCENTRERAIT TOUT CE QUE L’ A S I E À D E M E I L L E U R À N O U S A P P O R T E R . PA R M A RT I N B O O N E N

ée de la rencontre entre un couple Singapourien, collectionneur et très francophile, et du décorateur belge Eric van Bruggen, la Maison Simba est inspirée des maisons coloniales de Singapour, appelées “Black and White”. Située dans le village de Pacung près du célèbre Temple de Tanah Lot dans la campagne balinaise et entourée de rizières, la Maison Simba est un écrin de verdure délicat. Le couple propriétaire étant grand voyageur et n’occupant pas leur maison toute l’année, ils ont demandé à leur décorateur de gérer celle-ci en maison d’hôtes. La Maison Simba propose à ses visiteurs, dans le corps de logis principal, trois grandes suites qui empruntent leur nom à des lieux d’Asie visités par les propriétaires : Luang Prabang, Borobudur et Angkor. Elles sont toutes les trois dotées d’une terrasse privée, mais seule la suite Angkor profite d’une somptueuse baignoire dans l’un de ces fameux bois asiatiques.

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CABINET DE CURIOSITÉS

La décoration réunit de nombreux meubles et objets chinés majoritairement en Indonésie ainsi qu’au cours de nombreux voyages en Asie. Tissus, tableaux et objets du Laos, d’Inde, de Thaïlande, du Cambodge complètent l’esprit “Maison de Collectionneur” et “Cabinet de Curiosités” que voulait donner le décorateur à cet ensemble. Vous pourrez profiter de tout cet orientalisme dans les suites bien sûr, mais aussi dans chacun des trois salons de la Maison et également au bar . Des menus trois services peuvent être servis aux hôtes de la maison.

totalement naturel et ses magnifiques spécimens d’Artocarpus (arbre à pain). Le calme des lieux n’est perturbé que par le bruit de la petite cascade et par le chant des oiseaux. Comme la Maison Simba est faite pour vivre et bouger et accueillir des amis, elle peut recevoir jusqu’à 50 personnes en dîner ou déjeuner assis. La seconde activité d’Eric van Bruggen est celle de “Metteur en Fêtes”, il met son talent à l’organisation d’évènements privés. Les dîners peuvent être accompagnés de spectacles de danse, musique balinaise, de théâtre d’ombres...

À côté de la villa se trouve une maison traditionnelle de Java, en teck, qui accueille une autre suite, dotée d’un jardin privé, d’une douche extérieure et également de sa propre cuisine indépendante. L’idéal pour profiter de l’environnement enchanteur de la Maison Simba. La piscine à débordement est située entre la maison et la rivière. Elle s’insère parfaitement dans l’environnement

www.maisonsimba.com

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Iconique

RAFFLES

SEYCHELLES Palace version plage LORSQU’ON ÉVOQUE UN SÉJOUR AUX SEYCHELLES, ON PENSE AUX PLAGES DE SABLE BLANC, À LA MER TURQUOISE ET À UN C E RTA I N S T Y L E D E V I E , E N T R E L U X E E T S É R É N I T É .

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Iconique

Restaurant "Curieuse"... Inoubliable, est le mot juste, que l’on ressent jusque dans l’assiette. La piscine privée des villas, avec vue... sur le paradis ?

RASLIN est la deuxième plus importante île de l’archipel. Elle offre des paysages d’une beauté surnaturelle comme la vallée de Mai qui abrite l’une des forêts les plus préservées au monde et des plages inouïes. C’est là que se niche, au cœur d’un domaine tropical surplombant la baie de Takamaka, le Raffles. Auréolé de nombreux prix décernés par les meilleurs guides et sites de voyage, ce Resort est un véritable jardin d’Eden, un paradis sur terre, dont les ingrédients sont le sable blanc, les dégradés turquoise et bleu de l’océan Indien, les collines verdoyantes.

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U N R E F U G E PA I S I B L E

Raffles est une marque iconique, symbole de luxe unique et d’exotisme depuis 1887. De Singapour à Paris en passant par la Chine. Le Raffles Seychelles est une destination en soi. Une délicieuse immersion dans l’art de vivre local. Le Resort se compose de 86 luxueuses villas élégamment posées au cœur d’une végétation luxuriante face à l’océan. Et comme le vrai luxe, c’est l’espace, ces belles maisons disposent chacune d’un minimum de 125 m². Une ou deux

Iconique

Vue imprenable sur la réserve naturelle des tortues. Un régal pour les yeux depuis son bain ! Dîner romantique sur la plage... Le rêve devenu réalité.

chambres par villa, un grand pavillon extérieur et une piscine panoramique. Sans oublier la vue imprenable sur l’île de Curieuse, la réserve naturelle des tortues, dont on se régale depuis son lit ou de son bain. Merveilleux. Un décor subtil qui allie les codes du confort contemporain à quelques influences tropicales.

Depuis juin 2017, les saveurs y sont sublimées par le talentueux chef Jeno Friedl qui offre aux hôtes une cuisine multiculturelle : créole, indienne, asiatique, japonaise ou encore d’inspiration méditerranéenne

E X P L O S I O N D E S S AV E U R S

Pour calmer l’esprit et éveiller les sens, rendez-vous au Spa. Un havre de paix où l’espace règne en maître. 1.234 m ², 12 pavillons de soins à ciel ouvert, des suites doubles avec douches vapeur, bains japonais, espaces de relaxation et belvédères privés. Une invitation au lâcher-prise total. Les soins, prodigués par une

Un service souriant et efficace font de votre séjour un moment inoubliable. Inoubliable, est le mot juste, que l’on ressent jusque dans l’assiette. Ici, on cuisine avec amour et surtout, avec un maximum de produits locaux issusde l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

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T O U J O U R S D ’ U N E Q UA L I T É EXCEPTIONNELLE

équipe experte, allient le savoir-faire traditionnel aux avancées cosmétiques les plus pointues. Le bien-être du corps étant indissociable du bienêtre de l’esprit, le Raffles Seychelles propose à ses hôtes un large éventail de séances de yoga et de méditation ainsi que tous les équipements fitness les plus sophistiqués. Vous l’aurez compris, pour vivre une expérience sur mesure aux Seychelles, il n’y a qu’une adresse, celle du Raffles Seychelles.

www. raffles.com/seychelles

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BELLES

RIVES

Art déco et glamour sur la côte d'azur AGATHA CHRISTIE AVAIT TROUVÉ ICI LE CADRE IDÉAL DE L’INTRIGUE DE SON ROMAN «MEURTRE AU SOLEIL», QUI METTAIT EN SCÈNE L’ASSASSINAT D'UNE STAR HOLLYWOODIENNE. CET HÔTEL EST UN TEMPLE ART DÉCO QUI RAVIRA LES NOSTALGIQUES DU GLAMOUR DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES ET DES ANNÉES FOLLES, QUAND ANTIBES, NICE ET CANNES ÉTAIENT DES ÉTAPES INCONTOURNABLES POUR LES CÉLÉBRITÉS DE LA HAUTE SOCIÉTÉ EUROPÉENNE ET AMÉRICAINE. PA R P E T E R S A R E N S

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Hôtel de légende

Scott & Zelda Fitzgerald, résidents de l'hôtel.

A BELLES RIVES EXPERIENCE commence par l’accueil personnalisé de mon chauffeur personnel qui m’attend à la gare de Biot près d’Antibes. Tout sourire, Luca, le chef concierge italien, me fait de grands signes. Une pancarte à la main, il semble soulagé. Je suis apparemment le seul passager sur le quai. Impossible de se tromper. Il s’empare de ma valise avec une douceur mêlée de fermeté et c’est à bord d’une berline noire que nous rallions Juan-lesPins avec lenteur et panache.

par des femmes de chambre en robes noires rétro, tabliers et serre-tête blancs. Autant de petits détails qui créent l'illusion d'un voyage luxueux d’une époque révolue à bord du Titanic ou de l'Orient Express. Le Belles Rives ne propose que des suites fabuleuses, dont une très emblématique. Décorée par Hermès, elle porte pour nom “Zelda”, romancière et épouse malheureuse de Fitzgerald, résident de l’hôtel. PICASS’ASSIETTE

Le style Art déco authentique de l'hôtel attire les fans du monde entier. Du logo de l'hôtel aux peintures murales du piano-bar, en passant par la réception, décorée de boiseries acajou, avec sa boîte aux lettres encastrée aux chromes rutilants, sa cage d'ascenseur ouverte et son bas-relief figurant un voilier doré voguant sur les flots... LA VIE EN ROSE

Sur la grande terrasse avec vue sur mer, on est définitivement conquis. Une fois franchie la baie vitrée, on accède à une vaste esplanade ourlée d'une élégante balustrade Belle Époque. À la manière de l’effet en trompe-l'œil d'une piscine à débordement, elle est le seul obstacle entre nous et la mer aux reflets d'argent... C’est ici même, durant les années folles, que l'écrivain Scott Fitzgerald recevait ses invités de la jet-set en les régalant de

bons mots et de whisky. L'hôtel s'appelait alors la Villa Saint-Louis et était louée aux touristes fortunés. Au piano-bar à l’ambiance jazzy, une galerie de portraits en noir et blanc rappelle que nombre de célébrités y ont séjourné. Sting, Pablo et Olga Picasso, Ernest Hemingway, Rudolph Valentino, Jean Cocteau, Édith Piaf, Joséphine Baker ou Woody Allen y posèrent leurs valises. Même notre couple royal, Albert et Paola, figure sur la liste des résidents, aux côtés de Bjorn Borg, Johnny Halliday et Adamo. HERMÈS ET SA SUITE Dans cet établissement de petite taille (à peine une quarantaine de chambres), le personnel est aux petits soins, comme il sied à un hôtel 5 étoiles. Tirés à quatre épingles, les garçons de la conciergerie se précipitent pour porter les bagages des résidents, leur ouvrir la porte de l'ascenseur ou leur demander discrètement s’ils ont bien dormi la nuit. Les chambres et les lits sont faits deux fois par jour

Un palace ne peut prétendre à ce statut sans être étoilé au guide Michelin. Un restaurant baigné d'une lumière diffuse où le service de table, fabriqué à la main “à la Picasso” vous entraine dans une époque révolue. Dîner à “La Passagère”, c’est faire un voyage gustatif entre terre et mer, entre le potager de la Provence et les eaux poissonneuses de la Méditerranée. Les baies panoramiques sont grandes ouvertes et un air de jazz s'échappe des fenêtres du bar Fitzgerald. Dans l'air du soir flotte le doux parfum salin de la Méditerranée. Au loin, au large de Cannes, les pastels du soleil couchant contrastent avec les violets des deux îles de Lérins. 'Tendre est La Nuit'... On comprend mieux où Fitzgerald a puisé l’inspiration de son best-seller. Il a probablement fixé l'horizon, depuis son balcon... à l'Hôtel Belles Rives. info@bellesrives.com www.bellesrives.com

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TennisLegends ON SE SOUVIENT TOUS (EN FONCTION DE NOS ÂGES…) DE BORG, DE WILANDER, DE CONNORS, VOIRE MÊME, POUR LES PLUS ANCIENS D’ENTRE N O U S, D E S TA N S M I T H (REMIS AU GOÛT DU JOUR GRÂCE À SES BASKETS…) OU D’ILIE N A S TA S E . R E T O U R SUR CES JOUEURS DE LÉGENDE QUI ONT BERCÉ NOS JEUNESSES ET SUR LEURS SUCCESSEURS QUI NOUS FONT E N C O R E TA N T V I B R E R AUJOURD’HUI.

Victoire du jeune Borg, à seulement 18 ans !

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Jeu, set & match

’EST EN 1968, lorsque les tournois du Grand Chelem deviennent Open (càd ouverts aux professionnels) que les premières grandes figures se détachent : Rod Laver, Ken Rosewall, John Newcombe, Stan Smith, Arthur Ashe, Ilie Nastase ou encore Jan Kodes. Ces vainqueurs illustres deviennent alors plus que de simples joueurs de tennis, ils rentrent dans l’inconscient collectif. Dans le milieu des années 70, 3 nouvelles têtes vont venir peu à peu détrôner les “anciens”. Il s’agit de l’américain Jimmy Connors, premier grand joueur de l’ère moderne et qui finit numéro 1 mondial 5 années de suite, du jeune Björn Borg qui, à seulement 18 ans, remporte son premier tournoi majeur et Guillermo Vilas, qui connaît son heure de gloire en remportant la même année Roland-Garros et l’US Open et en réalisant une incroyable série de 46 victoires consécutives.

LE PHÉNOMÈNE MCENROE 1979 voit l’arrivée d’un nouvel ovni : John McEnroe, aussi connu pour son jeu de service-volée que pour ses colères légendaires. Il devient le concurrent numéro 1 de Borg durant une série de finales dont tout le monde se souvient encore. La domination de l’Américain durera jusqu’en 1984, année qu’il termine avec un incroyable bilan de 82 victoires pour 3 défaites dont la légendaire finale de Roland-Garros qu’il cède à Ivan Lendl. Le Tchécoslovaque deviendra numéro 1 mondial au début 1983… sans avoir remporté un seul Grand Chelem ! Durant les années qui suivront, Lendl va tout rafler sur son passage. Le seul à lui tenir tête est un certain Mats Wilander qui le battra en finale de Roland-Garros en 1985. La période 1985-1992 sera marquée par la rivalité entre le Suédois Stefan Edberg et l’Allemand Boris Becker. On assistera également à l’éclosion de Jim Courier, de Peter Sampras, qui a remporté pas moins de 14 Grands Chelems et du phénomène André Agassi. Mais d’autres noms résonnent encore dans nos têtes : Michael Chang, vainqueur surprise de Roland-Garros en 1989 à seulement 17 ans, ou encore Sergi Bruguera ou Patrick Rafter.

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Jeu, set & match Jimmy Connors

tennistique continue. Novak Djokovic et Andy Murray forment en effet, aux côtés de Federer et de Nadal un quatuor historique en ayant, entre autres, remporté tous les tournois des Grands Chelems compris entre Roland-Garros 2005 et l’US Open 2013 à l’exception de l’US Open de 2009 remporté par Juan Martin del Potro. Soit… 35 tournois sur 36 !

Yvan Lendl

Nous attendons désormais de voir quels noms vont s’afficher en haut du classement en espérant qu’ils nous feront toujours autant rêver… Matts Wilander

Début des années 2000, après le déclin de Pete Sampras, le circuit se cherche un nouveau maître et ce, malgré le retour fracassant d’Agassi qui, en remportant Roland-Garros en 1999, devient le premier joueur de l’ère Open à réaliser le “Grand Chelem” (victoires aux 4 tournois majeurs). On citera également Gustavo Kuerten, Lleyton Hewitt qui à 20 ans devient le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire ou encore Marat Safin. Mais le héros est ailleurs… Il porte le nom de Roger Federer. Le Suisse remporte son premier titre en 2003. La suite, on la connaît : numéro 1 mondial durant 237 semaines consécutives, il est aujourd’hui le recordman du nombre de victoires en Grand Chelem. Mais l’arrivée de l’Espagnol Rafael Nadal, qui remporte son premier titre majeur à 19 ans, va faire vaciller le roi de son trône et lui subtilisera même la première place du classement en 2008. LE "BIG FOUR" Depuis 2011, deux joueurs ont rejoint les sommets. Et c’est désormais sous le nom de “Big Four” que l’histoire

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John McEnroe

Roger Federer

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Birthday

Hip, hip Léopold Club ! Q U E L S S O N T L E S C L U B S Q U I P E U V E N T S E TA R G U E R D ’ Ê T R E AU T O P D U S P O RT B E L G E D E P U I S P L U S D E C E N T A N S ? Q U E L S S O N T L E S C L U B S AYA N T M A R Q U É L’ H I S T O I R E D U S P O R T B E L G E D A N S 3 D I S C I P L I N E S D I F F É R E N T E S ( F O O T B A L L , T E N N I S , H O C K E Y ) ? À M A C O N N A I S S A N C E , I L N ’ Y E N A P A S B E A U C O U P. C ’ E S T D I R E S I L E R O YA L L É O P O L D C L U B P E U T F Ê T E R D I G N E M E N T S O N 1 2 5 E A N N I V E R S A I R E . TOURNOI DE BRIDGE, DÎNER DE GALA, TOURNOI DE TENNIS, TOURNOI DE H O C K E Y, S O I R É E D E C L Ô T U R E , I L Y E N A E U , I L Y E N A E T I L Y E N A U R A , T O U T A U LONG DE 2018, POUR TOUS LES GOÛTS DES 3.000 MEMBRES. RENDONS DONC H O M M A G E À C E T T E I C Ô N E D U S P O R T B E L G E . L E C L U B U C C L O I S , AV E C S E S 5 H E C T A R E S D E V E R D U R E , R E S T E U N H A V R E D E P A I X U N I Q U E À B R U X E L L E S … PA R PAU L G R O S J E A N

N 1891, Albert de Bassompierre s’inscrit à la section de tennis du Brussels. Il y fait la connaissance de jeunes Anglais qui s’adonnent au football, ce sport d’élite venu d’Angleterre et qui balbutie en Belgique. Le jeu lui plaît et, deux ans plus tard, il propose à des amis, eux aussi séduits, de fonder un club. C’est ainsi que le 11 février 1893 se réunit chez lui la crème de la jeune aristocratie belge. Sous la présidence du capitaine Reyntiens, officier d’ordonnance de Léopold II, les onze jeunes pousses donnent à leur cercle

le nom du Roi Bâtisseur. Ils constituent alors l’association de fait fondatrice du Léopold Club, premier club de football à Bruxelles (mais pas en Belgique). Repro que voluptur aditate soluptatur si dipsandit fugitis re volum, sequi beroritiur aligentiis maximusciis doluptatem il endant escid quis resed mos et expliquatur, est, simusam venectur rendi ut fugit quo odi tem. Minulloribus enimus eum excesto tempore prerum suntiae dolorero essecto volupta dit, est, sin el il ilibus undant aut ex ea cone

DE LA PLACE A U PA R C B R U G M A N N

Le “Léo”, comme on le surnomme familièrement, s’installe en 1893 à la plaine Tenbosch, sur un terrain, loué au Baron Georges Brugmann, qui s’étend de la Chaussée de Waterloo jusqu’à, en gros, la Place Brugmann (laquelle n’existe pas encore). Rapidement, l’urbanisation du quartier se développe. Heureusement, le Baron Frédéric Brugmann de Walzin, qui vient d’hériter de son oncle Georges, possède d’autres terres sur la belle commune d’Uccle. En 1901, le Léo s’installe donc au Parc Brugmann. C’est

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Birthday

La mythique paire Washer/Brichant (sur la gaurche), qui a marqué le tennis belge durant des décennies.

toujours son emplacement actuel, au bas de l’Avenue du Tennis, devenue l’Avenue Dupuich. Les dirigeants procèdent aussitôt à d’importantes plantations qui font du Léo l’un des plus beaux clubs d’Europe. C’est ensuite - probablement en 1904 - que les installations accueilleront la section de hockey.

Aspria, un peu comme à la Rasante, et, d’autre part, celle des petits porteurs, plus nombreux mais plus difficiles à réunir, qui, sous le vocable “Les Amis du Léo”, se battent pour sauvegarder les traditions du club. Après une véritable passe d’armes, le projet des “Amis du Léo” l’emporte.

DU FOOT AU HOCKEY E N PA S S A N T PA R L E T E N N I S

Sous la houlette de Bernard Lescot, les travaux sont entamés début 2009 et le “Léo nouveau”, relooké, est inauguré à l’automne de la même année. À cette occasion, Philippe Verdussen - entretemps devenu Président du Conseil et qui, avec d’autres, avait porté le projet - rappelle que le Léo doit “rester un club avec des membres et non devenir une entreprise avec des clients”. Tel est et doit demeurer, au-delà de la rentabilité de l’actionnariat, son objectif de toujours.

Le Léo est l’un des 10 clubs fondateurs de l’Union Belge (matricule 5). Il prend part en 1895 au premier championnat de Belgique de football. Il est représenté dans l’équipe belge qui gagne la médaille de bronze aux JO de Paris en 1900. Il est vice-champion de Belgique en 1902. En mai 1953, le foot quitte le Royal Léopold Club. Pour ce qui est du tennis, rappelons brièvement quelques grands noms : Paul de Borman, 9 fois champion de Belgique, Jean Washer, 8 fois champion de Belgique et classé 9e joueur mondial, son fils, Philippe Washer, 9 fois champion de Belgique et Jacky Brichant, 8 fois. Les exploits de ceux-ci en Coupe Davis dans les années 50 sont encore dans nos mémoires. Et puis, évidemment, il y a le hockey. Le Léo compta, et compte encore, de très grands joueurs internationaux de hockey. À ce sujet, il suffit de rappeler les 14 titres des Dames, les 26 des Messieurs dont 9 consécutifs de 1964 à 1973. Un record. CLUB OU ENTREPRISE ?

Dans les années 80, une augmentation de capital, l’obtention de subsides et l’avènement du sponsoring vont permettre l’installation de bulles de tennis, puis la couverture synthétique des terrains de hockey. Suit l’ère moderne et ses discussions au sein du Conseil d’Administration à propos des options du futur. Deux conceptions se heurtent : d’une part, celle des actionnaires dits de référence qui soutiennent un projet financièrement rentable de type

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Bernard Lescot et Philippe Verdussen, la nouvelle paire gagnante du Léopold !

NUMBER ONE

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BELGIAN WOMAN IN LONDON

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Fabienne Delvigne CHAPEAU MADAME !

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L’ARTISTE QUI IMMORTALISE LES FEMMES

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Special guests

Sisters’

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FASHION ET LIFESTYLE INFLUENCERS, DIPLÔMÉES D’OXFORD, IRENE ET LYDIA FORTE SONT LES JEUNES ET BRILLANTES HÉRITIÈRES DU GROUPE ROCCO FORTE HOTELS. “DOUBLE TROUBLE” RÉUSSI.

PAR GIOIA CAROZZI - PHOTO DE IVAN GENASI

LLES SONT BELLES, BIEN ÉLEVÉES, CULTIVÉES, JEUNES ET RICHES. Elles voyagent et vivent dans le monde entier. Elles parlent cinq langues couramment. Elles pourraient être comme d’autres jeunes fortunées avec les mêmes qualités.

Il n’en existe que quelques privilégiées dans le monde. Mais Lydia et Irene Forte, héritières de l’empire Rocco Forte Hotels, le groupe d’hôtels cinq étoiles, ont quelque chose en plus : les pieds sur terre, malgré leur amour inconditionnel pour les talons hauts. La première chose qui vous frappe quand vous les rencontrez, c’est la fierté de ces deux jeunes femmes pour leurs origines. Car ces Rocco-girls ne font pas seulement partie d’une grande famille aristocratique. Ce sont surtout les petites-filles d’un homme qui s’appelait Carmine, qui vivait dans la province de Frosinone, en Italie, et qui n’avait pas un sou en poche. En 1913, à l’âge de cinq ans, Carmine émigre en Écosse (où son nom se traduit par Charles), où son père déménage pour y faire fortune. C’est de là, au départ d’une petite laiterie, qu’il fonda son empire qui, dans les années 1980, l’amena à diriger plus de 800 hôtels (et notamment des joyaux comme le George V à Paris, le Plaza Athénée à New York et l’Hotel Savoy à Londres) et 1.200 restaurants dans le monde entier. Il est devenu Lord en Angleterre, en accédant au titre de Baron, Chevalier de l’Ordre du Mérite du travail et Chevalier de la Grand-croix de la République d’Italie. La deuxième chose qui surprend chez les sœurs Forte, c’est qu’elles sont bien conscientes que la fortune et la richesse peuvent disparaître en l’espace d’un instant. C’est ici qu’entre en scène leur père Rocco, fils de Carmine. En 1993, à l’âge de 85 ans, et non sans réticence, Carmine abdique en faveur de son fils, qui devient alors roi du groupe Forte. En 1995, malheureusement, le groupe subit une offre publique d’achat hostile de 3 milliards de dollars de Granada Corporation et fut cédé. Cela aurait pu être le dernier chapitre de cette histoire. Mais Rocco, intronisé à son tour Baronnet au Royaume-Uni, se remonta les manches et, huit mois plus tard, il décide de reprendre les affaires. En repartant de rien, il fonda

un nouvel empire dans le secteur de l’hôtellerie. Aujourd’hui, le groupe Rocco Forte Hotels possède 12 hôtels, tous cinq étoiles, parmi lesquels l’Hotel de Russie à Rome, le Verdura Resort en Sicile, l’Astoria de Saint-Pétersbourg et l’Hotel Assila à Djeddah. Le groupe prévoit des plans d’expansion dans le monde entier, avec aux commandes ces deux jeunes femmes, Lydia et Irene Forte, les Rocco-girls, que Gentleman a rencontrées à Rome à l’Hotel de Russie.

À gauche, Irene, Group Project Manager, et Lydia Forte, Restaurant Manager et Director, habillées par Bottega Veneta et photographiées par Gentleman à l’Hotel de Russie à Rome, qui appartient au groupe familial Rocco Forte Hotels.

Gentleman. Vous êtes toutes les deux diplômées d’Oxford. Irene en italien et en français ; Lydia en histoire. Comment avez-vous occupé votre temps après l’université ? Irene Forte. Je ne savais pas quelle voie j’allais suivre, même si papa m’a toujours obligée à travailler en tant qu’étudiante pendant les vacances. Alors j’ai choisi de suivre le Development Program proposé au Brown’s, notre hôtel à Londres (une sorte de stage, ndlr). Petit à petit, j’ai gravi les échelons au sein de notre entreprise, et aujourd’hui, mon travail est devenu ma plus grande passion. Lydia Forte. Après Oxford, je suis partie à Leith, à la School of Food&Wine, l’une des écoles de cuisine les plus prestigieuses au Royaume-Uni. J’adore manger et cuisiner. Cela me semblait être la suite logique à mes études. J’y ai appris les bases. G. Et aujourd’hui ? Irene. Je viens tout juste d’être promue Group Project Manager, un poste qui comprend de nombreuses responsabilités, même si je ne perçois qu’un seul salaire. Je m’occupe de la qualité des services de nos structures et je travaille en étroite collaboration avec notre chef du personnel pour contribuer à l’évolution professionnelle de nos employés. J’ai lancé les Rocco Forte Spas, les thermes de nos hôtels ; une gamme de produits biologiques

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pour le visage et le corps Forte Organics ; j’ai installé des salles de fitness, Forte Fitness, qui proposent des machines Technogym, un coach personnel, des cours de yoga privés, des parcours de jogging, de trekking et de vélo pour visiter les alentours de nos hôtels. Et j’ai lancé le Forte Bar, pour proposer une alternative saine aux aliments et aux boissons des minibars dans nos chambres. Lydia. Moi, en revanche, je suis Restaurant Manager et Directrice de tous les Rocco Forte Hotels.

DIGNITÉ, HONNÊTETÉ, RIGUEUR : TELLES SONT LES VALEURS QUE NOTRE PÈRE NOUS A TRANSMISES.

Ci-dessus, Irene Forte porte une robe asymétrique en soie imprimée, avec des bijoux Fendi et des boucles d’oreilles Radà.

Je m’occupe de tout ce qui concerne la nourriture et les boissons. Je travaille souvent en étroite collaboration avec le super-chef et mon grand ami Fulvio Pierangelini, un génie, même s’il peut avoir ses moments de folie. Aujourd’hui, je suis surtout concentrée sur nos prochaines ouvertures, et notamment sur la rénovation de nos restaurants et de nos bars dans le monde entier. J’ai rouvert La Banca, le restaurant à l’Hotel de Rome à Berlin ; Irene, le bistro du Savoy de Florence ; Sophia, le bar du Charles Hotel à Munich ; les quatre restaurants de notre nouvel hôtel, l’Assila Hotel à Djeddah ; et ceux qui doivent prochainement ouvrir leurs portes à Shanghai et à Rome. G. Vous êtes également toutes les deux éditorialistes pour The Evening Standard : de quoi parlez-vous dans vos articles ? Irene. J’écris sur tout ce qui concerne le bienêtre à Londres : les bonnes adresses, les nouvelles tendances, les restaurants, les boîtes de nuit... Je rédige des reportages un peu décalés : j’ai notamment décrit la cérémonie du cacao. En effet, le cacao pur contribue à entrer en transe. Il est souvent utilisé pour favoriser la méditation. C’est une sorte de drogue naturelle. Je sais que cela semble insolite, mais à Londres, les cacao partys sont véritablement devenues un phénomène. Lydia. Je ne suis pas aussi audacieuse que ma sœur, même si j’adore écrire. Mais je n’ai pas la même rigueur. Pour The Evening Standard, je m’occupe d’alimentation et de voyages.

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PIERRE’S LUNCH. 1 | 2 | 3 COURSE MENU 23€ | 29€ | 35€ EXPRESS LUNCH - FREE PARKING

from Tuesday to Friday 12:00 - 14:00 RESERVATIONS: 02 504 13 33 | reservations@therestaurant.be | www.therestaurant.be

Special guests

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G. Est-il vrai que votre père vous paie très peu ? Irene et Lydia. C’est bien vrai (à l’unisson, ndlr). G. Qu’est-ce que vous avez en commun avec votre père ? Irene. La même philosophie de travail et la même dévotion pour le monde du fitness (sir Rocco a représenté la Grande-Bretagne aux Championnats du monde de Triathlon à quatre reprises, la dernière fois en 2007, et il est arrivé deuxième à son premier Iron Man, en Autriche, en 2005, ndlr). Lydia. L’amour pour la bonne cuisine et le dévouement pour ce que nous faisons. G. Et qu’est-ce que vous ne partagez pas dans sa philosophie ? Irene. Nous avons des idées différentes sur la gestion des thermes : il est plus traditionaliste. Et pour tout vous dire, papa n’est pas un féru de technologie... Lydia. Je déteste les buffets, et lui adore ! Et à table, il ne supporte pas de partager : personne ne peut toucher à son plat. G. Votre père a un jour désossé 500 poulets pour préparer un suprême de volaille. Seriez-vous capable de le faire ? Irene. Je ne pense pas. Lydia. Je l’ai déjà fait une fois et cela m’a suffi ! G. Votre premier souvenir d’enfance est-il lié à une maison ou à un hôtel ? Irene. Au Forte Village (un centre de villégiature en Sardaigne, fondé par Charles Forte, aujourd’hui vendu, ndlr). Lydia. Dans notre maison de Londres.

IL EST ESSENTIEL DE FORMER UNE ÉQUIPE. LES PROJETS EN SOLITAIRE ABOUTISSENT RAREMENT G. Quelles ont été vos erreurs ? Irene. Il m’est arrivé de sous-évaluer certaines choses importantes, comme tenter d’avoir toujours le soutien de mon équipe. Lydia. Je suis parfaitement d’accord avec ma sœur : moi aussi, j’ai péché par présomption, mais j’ai bien retenu la leçon. G. Quel est le plus grand enseignement que vous a légué votre père ? Irene. Travailler sans relâche, suivre ses passions et rester honnête. Lydia. Sa devise : “Decency, honesty, followthrough” (dignité, honnêteté, rigueur, ndlr). G. Vous rappelez-vous de votre grand-père ? Irene. Il nous aimait énormément et était très affectueux avec nous. Il nous donnait en cachette un billet de 10 livres sterling que je m’empressais de dépenser, tandis que ma sœur le gardait de côté. Lydia. Quand nous jouions aux cartes.

Ci-dessus, Lydia avec un chemisier en velours Dolce & Gabbana. À gauche, au premier plan, Irene, porte une robe imprimée florale brodée Valentino et des sandales Sergio Rossi ; Lydia un vêtement en satin de soie avec des plumes de la marque Prada, sandales Giuseppe Zanotti et sac de Tipi e Tacchi.

G. Est-il vrai que vous êtes un “double trouble” (deux fois plus d’ennuis) ? Irene et Lydia. Absolument !

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Chapeau

Madame Delvigne ! À B R U X E L L E S , U N E C R É AT R I C E FA I T R AY O N N E R L A C A P I T A L E B E L G E À T R A V E R S L’ E U R O P E D E P U I S U N E T R E N TA I N E D ’ A N N É E S. E L L E A FA I T D E L A C O N C E P T I O N D E C H A P E A U X U N A R T À PA R T E N T I È R E . S E S P R I N C I PA L E S É G É R I E S S O N T L E S R E I N E S M AT H I L D E E T M Á X I M A . R E N C O N T R E AV E C U N E M O D I S T E H O R S N O R M E S : FA B I E N N E D E LV I G N E … PA R P A U L G R O S J E A N

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Élégance

G : Quelle est votre conception du chapeau ? FD : En réalité, pour moi, le chapeau est beaucoup plus qu’une simple protection contre le soleil, le froid ou la pluie. J’ai fait tout de suite de la haute couture. Chaque chapeau doit être différent. Disons que je me situe entre la sculpture et l’architecture. On structure et on monte le chapeau. Il y a, en quelque sorte, un point d’équilibre à trouver. Pour ce faire, tous les chapeaux passent sur ma tête. Ça doit être la perfection. Je veux offrir à chaque client un moment suspendu lors de chaque rendez-vous dans mon atelier…

ABIENNE DELVIGNE est créatrice de chapeaux, de coiffes, de bijoux, de sacs et de chaussures depuis 1986. Elle fournit femmes et hommes. En plus de 30 ans, elle est parvenue à gagner la confiance des familles régnantes de Belgique, des Pays-Bas, du Grand-Duché de Luxembourg et de Suède. Ce n’est pas par hasard si elle est, depuis 2001, Fournisseur breveté de la Cour de Belgique. Elle collabore également avec les plus célèbres maisons de couture comme Armani, Chanel, Dior ou Natan. En fait, sa créativité n’a pas de limite. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller à WoluweSaint-Pierre, entre le Collège Saint-Michel et le Palais Stoclet, dans son superbe atelier, là où elle crée et supervise sa production. C’est dans son antre de la Rue Fauchille que nous nous sommes rendus afin de découvrir toutes les facettes de ce personnage haut en couleurs. Estce que les “crapuleux de sa strotje” l’appellent “Madame Chapeau” ? Nous l’ignorons. Toujours estil qu’elle mérite d’entrer dans l’histoire bruxelloise comme Bossemans et Coppenolle. Avec l’élégance en plus…

G : Mais il n’y a pas que la haute couture dans vos créations ? FD : En effet, en 2008, j’ai créé la collection Trendy, pour le quotidien des femmes… et des hommes ! Ce que peu de gens savent. Ces chapeaux et ces accessoires sont aussi vendus sur l’e-Shop. Cela va de 90 à 590 euros. Il faut que l’art devienne accessible à tous. G : Et puis, vous adorez collaborer avec d’autres marques, pas uniquement dans la haute couture… FD : C’est très simple, pour autant que la démarche corresponde à mes 4 critères de base, à savoir l’élégance, la féminité, l’originalité et la légèreté, je suis a priori partante. J’ai par exemple dessiné la forme d’un stand pour les Carrières du Hainaut à l’occasion de la Biennale Intérieur de Courtrai. J’ai aussi collaboré avec BMW pour le lancement de la nouvelle i8 Roadster. Pour agrémenter cette nouvelle voiture sportive, j’ai conçu deux modèles de chapeaux. J’ai voulu donner une touche “glamour” à ce monde très masculin. En hommage aux femmes-pilotes, il y a le chapeau “Electra” et la casquette “Vanina”.

Gentleman : Notre première question coule de source, pourquoi avoir choisi le chapeau comme mode d’expression ? Fabienne Delvigne : Ce n’est pas par hasard si j’ai fait des études de marketing. On dit que j’ai de grands yeux. J’adore regarder tout ce qui se passe autour de moi. J’aime la différence. J’aime ceux qui se différencient. J’aime le chic et l’élégance. Bref, pour moi, le chapeau, c’est l’accessoire essentiel pour améliorer le visage… G : Mais comment fait-on pour se lancer dans les chapeaux ? Y a-t-il une filière ? Y a-t-il une méthode ? FD : Après avoir été cadre, je décide de tout quitter pour devenir “petite ouvrière” dans un atelier qui travaillait, entre autres, pour Louis Mies. C’est là que j’ai découvert le métier. Après, je me suis mise à mon compte. J’étais mon propre mannequin. Je portais mes créations dans les mariages et je distribuais mes cartes.

G : Que peut-on encore souhaiter à Fabienne Delvigne ? FD : Mon souci est à la fois d’étendre la marque, en Asie entre autres, et de pérenniser la marque, par exemple en l’adossant à un géant du luxe… G : C’est tout le mal qu’on vous souhaite… Au fil des années, Fabienne Delvigne a su gagner la confiance des têtes couronnées telles la Princesse Victoria de Suède, la Reine Maxima des Pays-Bas ou encore, Mathilde, la Reine des Belges.

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Florence Salberter auprès de l’attelage qui marqua, le 10 janvier 2018, le lancement du programme des festivités du 150e anniversaire de la Gare Saint-Pancras en promouvant la bière spécialement créée pour la circonstance.

Pa t r i m o i n e

Florence Salberter Une Belge à Londres M U N I E D ’ U N E L I C E N C E E N H I S T O I R E D E L’ A R T E T A R C H É O L O G I E D E L O U V A I N L A - N E U V E , F L O R E N C E S A L B E RT E R A D É C I D É E N 1 9 9 5 D E P O U R S U I V R E S A F O R M A T I O N E N F A I S A N T U N A N D ’ É T U D E S À L O N D R E S À L’ I N S T I T U T D’ARCHITECTURE DU PRINCE DE GALLES. PLUS DE VINGT ANS ET QUELQUES F O R M AT I O N S P L U S TA R D , E L L E Y A C O N S T R U I T S A C A R R I È R E Q U I C O U V R E P A T R I M O I N E S I N D U S T R I E L , R É S I D E N T I E L E T C U LT U R E L . D E S C A T H É D R A L E S A U X C A N A U X N AV I G A B L E S E N PA S S A N T PA R L E S C H ÂT E A U X , M U S É E S E T R É S I D E N C E S PA R T I C U L I È R E S , F L O R E N C E S A L B E R T E R E S T À P R É S E N T C O N S E I L L È R E E N P A T R I M O I N E P O U R L A G A R E D E S A I N T- P A N C R A S I N T E R N A T I O N A L E T A U S S I “ T R U S T E E ” P O U R L’ O R G A N I S A T I O N C A R I T A T I V E E N C H A R G E D E L A P R É S E R V A T I O N D E L’ O P É R A C O V E N T G A R D E N . E X C U S E Z D U P E U … PA R PAU L G R O S J E A N

N RÉALITÉ, le parcours de Florence Salberter est atypique. Après ses études en histoire de l’art et archéologie à Louvain-la-Neuve, notre Bruxelloise a poursuivi, grâce à une bourse de la Fondation Roi Baudouin, une formation d’un an en taille de pierres (à la Cathédrale d’Hereford), art qu’elle continue de pratiquer durant son temps libre. Elle a ensuite été engagée à Londres par le bureau d’architectes qui, à l’époque, redéveloppait le Musée de Greenwich et le quartier de South Bank. Au même moment, elle a poursuivi à temps partiel une Licence en Science de la Préservation du Patrimoine afin d’avoir sur son CV une formation universitaire du pays où elle travaille. Cela lui a permis de décrocher une place comme conseillère pour le patrimoine classé dans le district royal de Kensington et Chelsea où se trouvent, entre autres, Notting Hill, de superbes squares privés bordés de maisons particulières et le quartier “français” aux alentours du lycée. Le projet de transformation du “Duke of York’s Headquarters” (pour créer la galerie Saatchi) fut l’un de ses nombreux projets phares.

R E S TAU R AT I O N D A N S L E P A R C O LY M P I Q U E

Ensuite, Florence Salberter a rejoint le “British Waterways”, devenu en 2012 le “Canal & River Trust”, c’està-dire la fondation qui s’occupe des canaux et rivières navigables en Grande-Bretagne. Cela lui a permis de suivre de près la transformation du parc olympique à l’Est de Londres et d’initier, entre autres, la restauration d’une écluse unique et d’un pont historique sur le chemin de halage au sein du parc, deux structures qui risquaient d’être remplacées par des structures modernes. Notre petite Belge est donc parvenue à convaincre le comité organisateur des Jeux de ce que les deux vestiges d’un temps révolu à proximité du stade olympique devaient être sauvés. L’écluse fut restaurée en partie grâce à un don de la loterie nationale britannique (Heritage Lottery Fund). QUID DU BREXIT ?

Selon la presse, la majorité des gens qui ont voté en faveur du Brexit le 23 juin 2016 sont les plus âgés. Ils l’auraient fait souvent par nostalgie et parfois en réaction au nombre (réel ou

perçu) d’étrangers présents en Angleterre. Après un tel vote, on aurait pu imaginer que cela allait devenir inconfortable pour une petite Belge d’exercer de hautes responsabilités dans la préservation du patrimoine anglais. “Heureusement, nous confie Florence Salberter, les Londoniens ont en majorité voté contre le Brexit. Donc, même si j’ai dû demander une carte de résidente, rien n’a changé pour moi au jour le jour du point de vue professionnel. Londres reste une ville cosmopolite, où il y a énormément d’opportunités pour tous ceux qui sont prêts à travailler dur et à s’adapter. En plus, j’ai la faiblesse de croire qu’une Belge peut apporter une autre dimension, qui soit en phase avec le caractère à la fois unique et partagé du patrimoine. L’important est d’avoir un esprit ouvert”. En avril 2017, Florence Salberter a intégré la société qui gère la Gare de Saint-Pancras International, patrimoine culturel classé du plus haut niveau et qui fête, cette année, ses 150 ans d’existence. Lors de votre prochaine visite, rappelez-vous que si la ville de Londres garde un tel éclat, elle le doit en partie à une Bruxelloise.

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Must have

Attraction DES CHAUSSURES SCULPTURALES ET DES PETITS SACS BIJOUX : VOICI QUELQUES CHEFS-D’OEUVRE ARTISANAUX ÉTINCELANTS. PA R S I M O N E T TA D E PA S C A & ILARIA DE BARTOLOMEIS

En partant du haut : JIMMY CHOO : Ballerines Cinderella incrustées de cristaux Swarovski, avec un motif floral. 3.495 euros, jimmychoo.com. SALVATORE FERRAGAMO : Sac bandoulière à trois volets en suède et à paillettes avec fermeture dorée à l’effigie du symbole de la maison. 990 euros, salvatoreferragamo.com. GUCCI : Ballerine en cuir doré et suède rouge avec talon en peau de serpent. Prix sur demande, gucci.com.

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Must have

STEAM PURE 2 1 EN

LA MICRO-VAPEUR POUR UNE PROTECTION MAXIMALE DE VOS CHEVEUX

ST495E

Le STEAM PURE 2 en 1 de BaByliss, le lisseur-boucleur avec micro vapeur protect pour des cheveux plus doux et brillants. Sa micro-vapeur pénètre le cheveu en profondeur, l’hydrate pour un maximum de protection et une longue tenue. Son design compact et exclusif permet un lissage parfait en un seul passage ou une boucle glamour.

BaBylissBelgium

babyliss_belgium

www.babyliss.be

Must have

De ga u 2.500 che à droit euros e : BU ,b L RODO : Sac ulgari.com GARI : Sac . SERG poche bando tte à b IO u andou ROSSI : B lière de la ottine lière e collec c n velo t urs av ompensée ion Serpen ti en p en su ec orn èd o emen ts en e et cuir m ulain, à tr o argen t déco ulticolore. is volets a 1.300 vec c rés pa eu ha r Swa rovsk ros, sergio îne en or. i. 520 euros rosssi.com . , rodo .it.

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Must have

De gauche à droite : HERMÈS : Escarpin avec décolleté en suède rose vif, pointe fuselée et rosace en garniture. 690 euros, hermes. com. TOD’S : Mini-sac pour écouteurs en cuir effet croco, fermeture double T en métal. 390 euros, tods.com. FENDI : Sac bandoulière en cuir orné de festons et clous bicolores. 1.750 euros, FENDI.COM.

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Portfolio

''Jenny Car''

Alain Daussin

immortalise la femme

lain Daussin fait partie de ces grands photographes qui magnifient la femme. Pourtant, le Bruxellois ne brille pas par sa notoriété. “Mon travail est plus connu que moi”, nous confie-t-il. Il faut dire qu’en 35 ans de carrière, il a diffusé ses affiches d’art et ses cartes postales à travers le monde. Davantage réputé pour ses photographies féminines en noir et blanc, il n’a jamais délaissé la couleur. Il a shooté aux quatre

coins de la planète : Sicile, Mexique, New York, Hong Kong, Paris… Il a exposé dans les lieux les plus huppés, de Bruxelles à New York en passant par Rome, Genève, SaintTropez. Il a également collaboré avec les plus grands magazines : Photo, Lui, Max, Play Boy, Elle, Stern… “J’ai connu la grande époque des journaux masculins”. Aujourd’hui, affaire Weinstein oblige, le contexte est différent. Les femmes prennent

plus souvent la parole pour dénoncer les abus et l’opinion est réceptive à ces prises de parole. Harcèlement ? “J’ai tout vu dans ce métier”. La nudité en photo ? “Il faut d’autant plus montrer de respect à la fille”. Et qui est la plus belle des femmes ? “C’est évidemment la mienne. Sinon, j’ai beaucoup apprécié Sophie Marceau et Helena Noguerra”. Un regret ? “Penelope Cruz ! Je ne l’ai jamais shootée…”. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…

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Cyrielle Clair

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Portfolio

Helena Noguerra

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''Black Beauty''

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Portfolio

Sophie Marceau

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Montres

BLANCPAIN Fascination océane

ANIMÉE PAR UN ESPRIT PIONNIER, LA MANUFACTURE BLANCPAIN ENTRETIENT DES LIENS HISTORIQUES AVEC LA PLONGÉE DEPUIS PLUS DE 60 ANS. TRÈS PRÉCISÉMENT DEPUIS LE LANCEMENT, EN 1953, DE LA FIFTY FATHOMS, PREMIÈRE MONTRE DE PLONGÉE MODERNE AU MONDE. AUJOURD’HUI, LA FAMILLE S’AGRANDIT AVEC LA TRIBUTE TO FIFTY FATHOMS MIL-SPEC ET LA FIFTY FATHOMS BATHYSCAPHE 38 MM. LE PARFAIT DOSAGE DE TRADITION ET D’INVENTIVITÉ. PA R R A O U L B U Y L E

En 1953, Blancpain fait un tabac avec la Fifty Fathoms, la première montre de plongée moderne. Le nom “Fifty Fathoms” faisant référence aux “91 mètres” considérés à l’époque comme étant la profondeur maximale à laquelle il était possible de plonger. Or, il s’est avéré que cette montre était étanche à des profondeurs plus importantes. Les premières séries de montres Fifty Fathoms participeront directement au film Le Monde du Silence de Jacques-Yves Cousteau, puisque les plongeurs de la Calypso en étaient équipés. Cet engagement de Blancpain pour le monde sous-marin a pris une nouvelle dimension avec le rassemblement de tous ses partenariats pour l’exploration et la préservation des océans sous l’appellation Blancpain Ocean Commitment, donnant naissance notamment à des montres d’exception en édition limitée.

Maison Simba www.maisonsimba.com maisonsimba@gmail.com +62 87 862 171 920 Whatsapp Tribute to Fifty Fathoms MIL-SPEC, 2017

ICÔNE

Aujourd’hui, Blancpain réinterprète son iconique Fifty Fathoms munie d’une pastille d’étanchéité. Le nouveau modèle “Tribute to Fifty Fathoms MIL-SPEC” 40 mm, étanche à 30 bar (soit environ 300 mètres), est équipé d’un boitier en acier inox et du calibre à remontage automatique 1151 (avec réserve de marche de 4 jours) visible grâce à un fond saphir. Sur son cadran noir, les index en Super Luminova reprennent les mêmes indices que ceux du modèle MIL-SPEC 1 des années 50 et la pastille d’étanchéité retrouve sa place à 6 heures. Vendue avec un bracelet NATO, toile de voile ou acier avec fermoir sécurisé. Edité à 500 exemplaires. Infos : blancpain.com

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F I F T Y FAT H O M S B AT H Y S C A P H E

Nouvelle Fifty Fathoms Bathyscaphe trois aiguilles 38 mm, 2017

D’inspiration vintage, la Fifty Fathoms Bathyscaphe (historiquement créée en 1956) propose une nouvelle version trois aiguilles de 38 mm habillée d’un bleu abyssal. Divers éléments de cette montre de plongée se réfèrent aux éditions Fifty Fathoms historiques. Pour parfaire son allure, la lunette en acier arbore un insert en céramique bleue et des index en Liquidmetal®. Cet alliage métallique est reconnu pour sa stabilité sur le long terme.

e Commandant Cousteau, le prince Rainier de Monaco, George Clooney, sans oublier les aviateurs de la Seconde Guerre mondiale, des pilotes automobiles (notamment des Blancpain GT Series)… et quelques chefs (coqs) étoilés, ont été séduits par le charme discret de “la plus ancienne marque horlogère au monde”. Fondée en 1735 (par Jehan-Jacques Blancpain), la Manufacture suisse s’est toujours engagée en faveur du renouvellement de l’horlogerie mécanique.

Déco

ATTILIO PERELLI AT T I L I O P E R E L L I , N O M B I E N CONNU DU DESIGN INTÉRIEUR, DÉMÉNAGERA SON MAGASIN DE WAT E R L O O , 1 3 I N T E R I O R , À U C C L E CET ÉTÉ. CELUI-CI, COMME LE M A G A S I N D E G E N VA L , P O R T E R A DÉSORMAIS LE NOM DE LA MARQUE É P O N Y M E . D E B O N AU G U R E .

ttilio Perelli del Cippo est décorateur d’intérieur depuis plusieurs années et s’est depuis fait un nom dans le domaine du design intérieur en Belgique.

Pendant cette période, il a ouvert deux magasins ayant pignon sur rue : le premier à Waterloo (13 Interior) et l’autre à Genval. Ce dernier porte le nom du créateur, Attilio Perelli, puisque la quasi-totalité de ce qui y est exposé porte la marque du propriétaire. Cet été, 13 Interior, déménagera à Uccle, dans le prestigieux quartier du Prince d’Orange, et prendra le même nom que le magasin de Genval, Attilio Perelli. L’inauguration est prévue en septembre. “Je fais du cottage contemporain” déclare Attilio Perelli. “Ce n’est ni le cosy lourd, un peu épais, ni le minimalisme scandinave industriel. Je travaille une forme d’épure qui ne sacrifie pas le confort au design. Nos matériaux sont des matières nobles, qui ont du corps, flatteurs au toucher”.

Si les tables, tables basses, canapés ou cuisines présentés dans les show room d’Attilio Perelli sont pratiquement toutes des créations maisons, le designer s’est également entouré des meilleures maisons de décoration : des papiers peints de chez Elitis ou Arte, des tissus de chez Sahco, Wind et Andrew Martin, des bougies Baobab … mais aussi des maisons belges pour le mobilier comme PH Collection et Interni Edition. “Les créations de ces grandes maisons de prestige viennent compléter nos propres créations” précise le designer. Attilio Perelli ne s’arrête pas à la décoration au sens stricte. La marque possède sa propre société d’entreprise générale, ce qui lui permet d’offrir des nouvelles perspectives à ses clients. “Nous regroupons une vingtaine de corps de métier et nous pouvons pratiquement tout réaliser sans devoir déléguer une partie de nos chantiers à une entreprise extérieure” explique Attilio Perelli. Une remarque valable pour la Belgique, mais aussi à l’étranger, comme Londres ou le sud de

l’Espagne et de la France, où Attilio Perelli a la responsabilité de plusieurs chantiers. Cette expertise multidisciplinaire est un évident gage de qualité, de sécurité et de confort pour les clients. “Nous proposons à nos clients de travailler à la carte. Nous nous inspirons de ce qu’ils demandent, tout en restant fidèle à notre identité, à notre philosophie. Nous prenons le temps de bien écouter, pour comprendre en profondeur ce dont ils ont besoin, ce dont ils ont envie, pour enfin leur proposer quelque chose qui soit taillé sur mesure, dans le style Perelli. Notre métier, c’est de faire des propositions”. Une philosophie qui sera, dès septembre prochain, visible à Uccle donc.

Attilio Perelli BUREAU D’ARCHITECTURE D’INTÉRIEUR HOME DECORATION MOBILIER SUR MESURE Square des Papeteries 32 1330 Rixensart 02 757 10 07

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Fr a g r a n c e

Alien Man

l’espoir d’un nouvel infini

UN CRÉATEUR… PLUS ENCORE : UN GÉNIE ! L’ARTISTE VISIONNAIRE THIERRY MUGLER LANCE UNE NOUVELLE ÈRE DANS L’INDUSTRIE DES PARFUMS. ALIEN MAN EST UNE FRAGRANCE QUI INVITE L’HOMME À VIVRE L’EXTRAORDINAIRE AU QUOTIDIEN.

idèle à son univers fantasmagorique, et après avoir lancé, avec le succès qu’on lui connaît, Alien, voici que Mugler convoque un héros. Mi-homme, mi-Dieu, il est maître de son destin et resplendit par sa force et son énergie positive. Si Alien est fille du soleil, Alien Man est fils de la nuit, prêt à marcher vers une aurore plus brillante encore. Comme chaque fragrance de la gamme, Alien Man est un effluve original qui unit les extrêmes. Un trouble envahissant, mêlant sensualité, une fraîcheur bouleversante et un magnétisme unique. Mugler réinvente ici la famille des cuirs en l’overdosant pour créer un véritable choc olfactif. Un twist de fleur d’osmanthus aux notes abricotées sur fond boisé d’écorces de hêtre fumé, le tout, enveloppé d’ambre blanc.

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GÉOMÉTRIE D’UN M A S C U L I N À L’ É L É G A N C E INTEMPORELLE

Et pour que l’écrin soit à la hauteur du parfum, le flacon est un objet masculin, sophistiqué et connecté à l’univers Alien. Hommage moderne à son alter ego féminin, il est minimaliste et graphique à la fois. Au centre de son inspiration, le monolithe, caractérisé par la puissance minérale et son graphisme. Plus qu’un contenant, il s’agit ici d’un objet racé à la croisée du passé et du futur, rattachant le terrestre et l’inconnu. L’améthyste d’origine, signature d’Alien, a été assombrie à son maximum. L’art rejoint la matière là où la couleur se mêle au verre pour dévoiler une nouvelle teinte : un bleu irréellement sombre, apaisant et ténébreux qui, pourtant, divulgue des nuances violines.

Et pour prolonger le plaisir, Alien Man s’accompagne d’une gamme de corps pour ces hommes en quête de renouveau.

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Eau de Toilette 50 ou 100 ml ressourçables Shampoing corps & cheveux 200 ml Stick déodorant 75 ml & Spray déodorant 150 ml

Place to be

Louise 345 L A R E N C O N T R E D U S AV O I R FA I R E E T D U S AV O I R - V I V R E .

u centre d’une des artères les plus élégantes de la Capitale, voici un établissement d’excellence qui allie la quiétude et le raffinement d’un gentlemen’s club londonien et l’excellence d’une table hors norme. Le tout a été imaginé par Jo Vanbelle, un voyageur aguerri qui rêvait de pouvoir poser ses valises dans un endroit où, même en voyage, il se sentirait chez lui. Rencontre à l’image de l’endroit : hors du commun. - Comment passe-t-on du droit des affaires à la restauration et à l'hôtellerie, et pourquoi ? Jo Vanbelle - Je suis avocat depuis presque 25 ans, spécialisé dans la fiscalité internationale ainsi que dans le droit des affaires et le droit immobilier. Je voyage donc régulièrement et je rencontre les aléas de tous voyageurs d’affaires : la fatigue, les hôtels sans âme, des restaurants sans ce petit plus qui pourrait faire toute la différence. J'ai voulu créer une expérience différente et proposer un espace où se conjugue la gastronomie, l'art de vivre, la qualité hôtelière, la sensation de se sentir comme chez soi et une attention toute particulière à la clientèle. L'ensemble de ces conditions étant essentielles pour optimiser le travail, le repos et la concentration. C'est ainsi que le Louise 345 a vu le jour… Je voulais créer une adresse où il est agréable de se rencontrer, de se poser, de prendre du temps pour soi, de rencontrer ses amis ou sa famille, de planifier un rendez-vous dans un cadre agréable, de savourer, de profiter…et de partager les belles assiettes d'Isabelle Arpin autour d'un bon verre de vin.

- Que représentent aujourd'hui le savoir-faire et le savoir-vivre et sont-ils menacés ? - Le savoir-faire (dans un contexte professionnel) et le savoir-vivre (plutôt dans la vie privée) se basent sur les mêmes principes : agir et vivre avec une certaine élégance et délicatesse, basée sur un respect pour les talents et les compétences tout en refusant l’ordinaire, l’impulsivité, la violence et les extrêmes dans les apparences. Il est indispensable de préserver ces valeurs qui tendent à se banaliser par un manque de prise de conscience. L'élégance se transmet au travers des générations, en fréquentant de beaux endroits comme des restaurants qui nous apprennent l'art de la table, en dégustant de beaux produits pour affiner notre palais, en ayant un oeil attentif aux arts, à la décoration, mais aussi en étant attentif aux autres pour développer l'élégance du coeur. C’est une question d’éducation.

- Qu’avez-vous mis de votre personnalité dans Louise 345 ? Y retrouve-t-on vos passions ? - Ma passion pour l’excellence, mais aussi pour l’élégance et la qualité. Elles se reflètent dans le Louise 345, dans sa décoration comme dans son mobilier (collectionné pendant de nombreuses années), le concept et l’atmosphère particulière de la maison (pas d’enseigne à la porte, un peu de mystère qui se dévoile en rentrant, beaucoup de velours, de bougies et de fleurs) ainsi que dans le choix de travailler avec Isabelle Arpin, qui en plus de ses talents de chef, est une personne inspirante et une belle âme. Ensemble, on fait un duo parfait où l'humour garde une place prépondérante.

Louise 345

Avenue Louise 345 | 1050 Bruxelles +32 (0)2 644.48.87 info@louise345.com www.louise345.com

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Hotel

The Hotel. Brussels

le style dans toute sa splendeur SUPERBEMENT SITUÉ AU CŒUR DE BRUXELLES, DOMINANT DE SES 94 MÈTRES DE H A U T E U R E T S E S 2 7 É TA G E S L E T R È S C H I C B O U L E VA R D D E WAT E R L O O , T H E H O T E L M É L A N G E R A F F I N E M E N T E T A M B I A N C E C O S M O P O L I T E A U S E I N D E L A C A P I TA L E E U R O P É E N N E . R O U V E RT E N 2 0 1 3 , I L A É T É C O M P L È T E M E N T R E P E N S É E T A G E N C É PA R L E B U R E A U D ’ A R C H I T E C T E S B A R C E L O N A I S G C A . T H E H O T E L S ’ E S T D È S L O R S R A P I D E M E N T I M P O S É C O M M E U N E D E S T I N AT I O N D E C H O I X P O U R L E S C L I E N T S D U M O N D E E N T I E R , S É D U I T S PA R L’ A L L I A N C E E N T R E U N E X C E L L E N T S E R V I C E , D E S P R E S TAT I O N S H A U T D E G A M M E E T D E S C H A M B R E S AV E C U N E V U E I M P R E N A B L E .

énéficiant d’une localisation exceptionnelle, entre le Palais Royal et le Palais de Justice, sur le très chic Boulevard de Waterloo, à distance à pied du Sablon et de la Grand Place, The Hotel intègre parfaitement l’empreinte luxe et mode des prestigieuses enseignes installées sur ce boulevard. Soyez aux premières loges de Bruxelles en savourant l’expérience The Hotel. L’hôtel a très vite séduit une clientèle éclectique et cosmopolite. En effet, la plupart des hommes d’État, les délégations officielles et d’autres éminentes personnalités telles que Barack Obama, le PSG, le Dalaï-lama pour ne citer qu’eux, ont choisi cet endroit lors de leur séjour bruxellois. The Hotel offre une infrastructure parfaitement adaptée à cette clientèle corporate et diplomatique en déplacement à Bruxelles que ce soit pour un séjour professionnel individuel, touristique, ou dans le cadre d’un séminaire ou d’une conférence. 14 8

Chacune des 420 chambres anticipe les besoins et les désirs d’une clientèle d’affaires et de loisirs moderne en y répondant de manière intuitive. Les hôtes, pourront apprécier une vue extraordinaire sur la ville, même depuis leur douche. Leur expérience à The Hotel restera unique grâce à l’importance grâce à l'importance accordée aux moindres détails. Les voyageurs professionnels doivent également pouvoir accéder à des solutions de technologie intelligente. Le Mediahub TM, disponible dans toutes les Suites et chambres Deluxe, permet aux clients de brancher leurs appareils électroniques personnels sur une télévision HD 40'' LED dans leur chambre. Afin de répondre aux attentes d’une clientèle professionnelle exigeante, 12 salles de réunion fonctionnelles et élégantes réparties sur plus de 1.500 m2 aux 1er, 25, 26 et 27 étages, proposent un environnement stimulant pour les événements ou les conférences, avec une vue panoramique (high sky thinking) sur la capitale et

des installations de premier choix (projecteurs LCD, écrans, rideaux électriques occultants intégrés et Wifi illimité). Les plus grandes salles peuvent accueillir jusqu’à 400 participants. Cette localisation dans le haut de la ville attire une clientèle business internationale mais elle est également, très appréciée par le marché local que représente la capitale de l’Europe avec son économie industrielle, politique et évènementielle. Une offre culinaire d’exception est également proposée et revue de façon régulière, avec la signature du Chef Pierre Balthazar, un chef réputé, qui officie à The Restaurant dans l’enceinte de l’établissement.

RÉSERVATIONS : Bvd de Waterloo 38 - 1000 Brussels T +32 (0)2 504 11 11 info@thehotel.be - www.thehotel.be

Bonne table

Restaurant Brugmann La table des gentlemen

AMBIANCE FEUTRÉE EN SOIRÉE ET ENSOLEILLÉE EN JOURNÉE, LE RESTAURANT GASTRONOMIQUE BRUGMANN FAIT PARTIE DE CES LIEUX GOURMANDS D’EXCEPTION QUI ATTIRE UNE BELLE CLIENTÈLE. PA R S U Z A N N E WAT H E L E T

Probablement une des plus belles maisons de maître disposant d’une terrasse dominant le parc de l’Abbé Froidure

iché dans l’une des plus belles maisons de Maître disposant d’une splendide terrasse dominant le parc de l’Abbé Froidure, le restaurant Brugmann dispose d’un Grand Salon cosy et d’un boudoir intimiste et privatisable à l’intérieur. Véritable havre de paix, le cadre dévoile une architecture bourgeoise et un design voluptueux. Entre une cuisine française de tradition revisitée avec créativité par le Chef Matthias Van Eenoo (passé chez Lucas Carton

et l’Opéra Garnier, pour ne citer qu’eux), une carte renouvelée au fil des saisons, les menus du dimanche, les menus spéciaux pour les fêtes et jours fériés des mois de mai et juin comme ceux dédiés à la fête des pères, le bar ‘B’ à cocktails aménagé comme un petit palais des glaces, les business lunchs, la cave à vins proposant des magnums et jéroboams dans une gamme de prix variée et un service voiturier, cette adresse aux airs de campagne

en ville est à coup sûr placée sous le signe du haut de gamme et des moments épicuriens.

Restaurant Brugmann

Ouvert dimanche & jours fériés Avenue Brugmann 52-54, 1190 Bruxelles Tél. 02 880 55 54 www.brugmann.com

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Champagne

Bulles de haut vol C H A M P A G N E A Y A L A E S T L’ U N E D E S PLUS ANCIENNES MAISONS DE C H A M PA G N E , É TA B L I E À AŸ, A U C Œ U R DES GRANDS CRUS, DEPUIS SA F O N D AT I O N I L Y A P L U S D E 1 5 0 A N S. I N D É P E N D A N T E E T FA M I L I A L E , E L L E REPRÉSENTE AUJOURD’HUI L’ A R C H É T Y P E D E L A G R A N D E M A I S O N , PRODUISANT DES VINS DE HAUT VOL, A P P R É C I É S D E PA R L E M O N D E P O U R LEUR FRAÎCHEUR ET LEUR ÉLÉGANCE.

n 2005, la famille Bollinger rachète Champagne AYALA et une période de renouveau s’amorce pour la Maison. L’outil de production est modernisé avec l’achat de cuves neuves et, à partir de la fin 2012, l’équipe de Champagne AYALA s’est considérablement rajeunie, signe de son envie de regarder vers l’avenir. En 2014, après un travail en profondeur sur l’identité de la marque, Champagne AYALA présente de nouveaux habillages, rappelant les codes historiques de la Maison et capitalisant notamment sur le noir, couleur emblématique de la marque. La gamme se recentre sur 5 cuvées : Brut Majeur, Brut Nature, Rosé Majeur, Blanc de Blancs millésimé et la cuvée prestige Perle d’AYALA.

UNE ADRESSE UNIQUE

Champagne AYALA jouit d’un patrimoine architectural rare, lieu unique pour l’expression rigoureuse de ses savoirfaire. Toutes les étapes de l’élaboration des vins sont conduites à demeure, de la vinification à l’expédition des bouteilles, en passant par le vieillissement prolongé dans les caves séculaires, creusées à même les coteaux crayeux d’Aÿ. Les superbes bâtiments actuels ne sont pas ceux d’origine. Complètement détruite lors de la révolte des vignerons en 1911, la Maison a pu profiter de l’assurance de son propriétaire prévoyant. La Maison a alors été redessinée par un architecte et reconstruite dans un style Art Déco. En 2014, un vent de modernité souffle

sur la Maison : un espace dégustation et deux salles de réception sont créés dans un style contemporain, autour du noir, couleur chère à Champagne AYALA. La Maison est plus que jamais prête à accueillir les visiteurs pour faire découvrir son fabuleux patrimoine.

Champagne Ayala www.champagne-ayala.fr Disponible chez les meilleurs cavistes du Royaume Importateur : CINOCO www.cinoco.com T : 02/412.70.60

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Ter rasse

Bollicine di BoCConi

La Terrasse aux 1000 saveurs D È S L’ A R R I V É E D E S B E A U X J O U R S , L A T E R R A S S E D U B O C C O N I S ’ I N S TA L L E S U R L A T Y P I Q U E E T T R È S C O N V O I T É E R U E P I É T O N N E D E L’ E T U V E . E M B L É M AT I Q U E D U C E N T R E D E B R U X E L L E S , E L L E E S T S I T U É E À Q U E L Q U E S PA S D E L A G R A N D - P L A C E .

onnue pour ses décors d’été aromatiques et ses cocktails rafraîchissants, la terrasse du Ristorante BoCConi invite à une immersion dans le monde infini des saveurs italiennes. Et, pour une journée réussie, quoi de mieux que d’y siroter un cocktail subtilement appellé “Il Bollicine di Bocconi”, des bulles issues d’un chardonnay italien de la prestigieuse maison Ferrari Trento. De quoi réjouir les habitués et attiser la curiosité des autres !

Ouverte d’avril à octobre, de midi à 22h30, on y vient en famille ou entre amis pour découvrir la nouvelle carte de saison du restaurant, élaborée par le Maestro Fulvio Pierangelini. Le Chef a choisi des 15 2

produits frais et savoureux aux accents italiens pour offrir une expérience gustative raffinée et authentique. Spécialités méditerranéennes, telles que le Vitello Tonnato, la Salade de Fenouils & Oranges ou la Friture de Calamars, le Tempura de Courgettes & d’Aubergines accompagné d’une réduction de vinaigre au gingembre et ses desserts du sud et de chez nous. C’est à travers l’Art de vivre à l’Italienne que la Terrasse du Bocconi propose son Aperitivo Italiano composé d’une belle sélection d'antipasti à déguster après une longue journée de travail où lors d’une belle après-midi de repos.

Et, pour s’y rendre, rien de plus simple : il est accessible en voiture et, pour les hôtes du restaurant et de sa terrasse, un service voiturier et un parking sont mis à disposition gracieusement. La Terrasse du Ristorante BoCConi est une adresse incontournable en ville pour savourer les journées ensoleillées ou réchauffer vos soirées.

BoCConi

ristorantebocconi@ roccofortehotels.com www.roccofortehotels.com/ ristorante-bocconi

GENTLEMAN'S NEWS

L'EXPÉRIENCE U LT I M E Le BeoVision Eclipse est le premier téléviseur né de la collaboration entre Bang & Olufsen et LG Electronics. À la fois un téléviseur et un système de musique présentés sous la forme d'une solution complète, il vous offrira de quoi profiter d'une expérience cinématographique immersive dans votre salon. Le design atteint la simplicité esthétique afin de mettre en évidence l'importance du son et le support de sol motorisé le rend encore plus unique : il suffit d'appuyer sur un bouton pour déplacer silencieusement le téléviseur. Vous pouvez également apporter votre touche personnelle au design en choisissant entre de l'aluminium et du tissu de couleur pour personnaliser la façade de l'enceinte. www.bang-olufsen.com

ALICIA AUDREY, UN LABEL FÉMININ TELLEMENT MASCULIN ! Après avoir lancé avec succès sa gamme de blazers et manteaux pour dames, AliciaAudrey vise à présent… l’homme ! Simples et élégants, leurs manteaux en cashmere bicolores sont intemporels et se portent en toute occasion. Cette marque belge, fondée par deux amies férues de stylisme Alicia Meus et Audrey Joris, a vu le jour en été 2016. Aidées dans leur conception par des designers de mode et des artistes, elles ont mis l’accent sur la coupe, la qualité et une palette de couleurs dans l’air du temps. Les matériaux utilisés sont souples et légers. Le Must pour tout Gentleman qui se respecte ! www.aliciaaudreycollection.com

LA MIA PERLA : UNE ODE À LA BEAUTÉ ET À LA FÉMINITÉ Mettre en avant la beauté puissante et féminine, c’est ce qu’a réussi à faire Julia Haart, directrice artistique de ce parfum ensorcelant, véritable hommage à la sensualité, à la féminité et à la sensibilité. Ce parfum s’adresse aux femmes fortes, toujours à la recherche d’innovation et d’originalité. S’unissant dans une harmonie parfaite, les notes du parfum créent un mouvement olfactif impressionnant. Des accents de Mandarine épicée et de Poivre blanc stimulent le cœur floral hypnotique du parfum défini par le Jasmin Sambac et la Pivoine blanche, le tout allié à l’iris. “C’est véritablement un parfum créé par des femmes pour des femmes”, s’exprime Julia Haart. A vous de jouer ! www.laperla.com

L’ A RT C A R S E L O N L A M A N U FA C T U R E B L A N C H I M O N T Après avoir initié le concept du casque d’art – qui est à la fois un casque homologué par la Fédération Internationale Automobile et une œuvre d’art – la manufacture BLANCHIMONT continue à allier le monde de l'automobile à l'art et au design avec une nouvelle réalisation. Répondant à la demande spécifique de l’un de ses clients, elle s’est en effet associée à l’artiste renommé Peter Klasen, afin de rendre une Ferrari Testarossa 512 M encore plus désirable et unique, en la transformant en une Art Car. Une Art Car est un véhicule dont l’apparence a été modifiée dans une démarche artistique, il s’agit donc d’une automobile et d’une œuvre d’art. Ou, plutôt qu'une addition, une fusion d'automobile et d’œuvre d'art… Si l’envie vous prenait de vouloir vous aussi transformer votre voiture – qu’elle soit de route ou de circuit – en une Art Car, sachez que la manufacture BLANCHIMONT foisonne de projets qui pourront à coup sûr satisfaire votre demande. manufacture@blanchimont.com www.manufactureblanchimont.com

BIENVENUE EN RUSSIE Nul besoin de prendre l’avion pour goûter au dépaysement qu’offre la Russie. Issue de la collection Grands Crus de Berdoues, RUSSKAYA KOZHA est une invitation à découvrir l’âme d’un terroir d’exception. Flavien Laurendeau signe ici une fragrance mystique qui dévoile la beauté de la Russie Impériale. Issus d’un assemblage des matières les plus nobles, ce grand cru cuiré se révèle en un parfum mystérieux et intense grâce à l’alliance du Bois de Cade d’Espagne, du Benjoin Siam de Malaisie et de la Cardamone du Guatemala. Cette fragrance mixte est vendue au prix de 80 €. Info pts de vente : Beautylux 02 732 33 09 www.beautylux.be

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Monda

Gentleman Party

Depuis quelques années déjà, le magazine GENTLEMAN publie dans son numéro d’hiver, sa liste des GENTLEMEN OF THE YEAR. L’idée est de mettre en avant ces hommes qui incarnent en Belgique l’art de vivre au masculin. Ils nous inspirent par leurs talents, par leurs projets, par leurs créations. Ils appartiennent à des domaines aussi variés que l’art, la peinture, le dessin, la décoration, l’architecture, le théâtre, le cinéma. Autour d’eux, Gentleman a tenu à réunir une centaine d’invités triés sur le volet, afin de leur rendre hommage. Cet événement s’est tenu le mardi 30 janvier dernier dans le superbe atrium de la banque ABN Amro, rue de la Chancellerie, non loin de la Grand Place de Bruxelles. Trois leaders y ont ainsi été mis à l’honneur : Michel Penneman, architecte d’intérieur, Cédric Liénart de Jeude, Vice-Président de la maison de vente Sotheby’s et Nicolas Vadot, dessinateur de presse. Outre la qualité et la convivialité de l’événement, tous les invités ont également pu admirer les superbes montres Franck Muller, siroter un verre de Bernard Massard ou de Lillet, déguster les préparations du Traiteur Savoury, se prendre en photo via la Sharing Box avant de repartir avec le magazine, of course, mais aussi un cadeau exclusif Dior.

Michel Penneman & Nicolas Vadot

Marilien Poelmans

Cécile Istace

Cédric Liénard

Edouard Vermeulen & Martin Neuman

Paul Grosjean & Muriel Troonen

Evelyn Gessler

Thierry Milan & Eric Van Heurck

Jim O'Haere

Marc-Antoine Sauvage

Guy van Wassenhove

Paul Le Grand, Salma Haouach, Paul Grosjean, Emmanuelle Praet & Serge Hercek

Philippe De Jonghe & Jean-Pol Piron

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Générique

w w w

ge n t l e m a n

Editeur responsable Bernard de Wasseige

Imprimerie Corelio Printing

Directeur de la Publication François Didisheim

Responsables de clientèle Elodie Andriveau ean@ventures.be (0475/29.57.96)

Coordination Générale Sabrina Roersch Directrice Artistique Pascale Zidelmal Rédacteurs Giada Barbarani, Rudy Bauwens, Martin Boonen, Ilaria de Bartholomeis Simonetta de Pasca, Paul Grosjean, Paco Guarnaccia, Alessandra Oristano, Cesare Pillon, Maria Pinacci, Samatha Primati, Sabrina Roersch, Peter Sarens, Salvatore Spinetta, Marie-Dominique Spinoit, Maurizio Toma, Antonio Vettese & Suzanne Wathelet Traductions & adaptations Miranda Translation, Rudy Bauwens, Production Photos Reporters, Shutterstock, Stephan Salberter, Rocco Forte Group & Shervin Fonooni

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Thierry Milan thierry.milan@ventures.be (0474/29.12.88) Philippe De Jonghe pdj@ventures.be (0475/23.48.40) Gentleman est une publication de Edition Ventures SA Lasne Business Park Chaussée de Louvain 431 D 1380 Lasne Tél. : 02/379.29.90 Fax : 02/379.29.99 sro@editionventures.be www.editionventures.be Prix par numéro 6 euros

Gentleman ® is a trademark registered and licensed by Milano Finanza, Class Editori (Milan, Italy) © 2017 Milano Finanza Editori - All rights reserved. Le prochain numéro de Gentleman, édition ‘‘Spécial Zoute’’ sortira en août 2018.

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