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bioplastiques : une étude de cas de la bioéconomie en italie réalisation éditoriale Edizioni Ambiente srl www.edizioniambiente.it projet graphique : GrafCo3 Milan image de couverture : Ferdi Rizkiyanto (www.ferdi-rizkiyanto.blogspot.it) © 2014, Edizioni Ambiente via Natale Battaglia 10, 20127 Milano tel. 02 45487277, fax 02 45487333 Tous droits réservés. Aucune partie de la présente publication ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit, numérique ou mécanique, y compris photocopies, enregistrements ou autre support sans l’autorisation préalable de l’auteur. ISBN 978-88-6627-134-5 Imprimé en mars 2014 par GECA S.p.a., Cesano Boscone (Mi) Imprimé en Italie – Printed in Italy
les sites di edizioni ambiente : www.edizioniambiente.it www.nextville.it www.reteambiente.it www.puntosostenibile.it www.freebookambiente.it vous pouvez nous suivre aussi sur : Facebook.com/EdizioniAmbiente Twitter.com/EdAmbiente Twitter.com/ReteAmbiente
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les bioplastiques : étude de cas de la bioéconomie en italie Préface de Corrado Clini Introduction de Catia Bastioli
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introduction
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partie 1 les bioplastiques : étude de cas de la bioéconomie en italie
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1. le contexte environnemental de référence
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2. les mesures relatives aux sacs de caisse dans le contexte italien et leurs retombées
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3. le potentiel anticrise des bioplastiques biodégradables
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remerciements
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parties 2 annexes techniques
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1. extrait de : « rapport sur l’industrie italienne de l’emballage : statistiques 2012 » Istituto Italiano Imballaggio
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Corrado Clini, Directeur Général du Développement durable, de l’Énergie et du Climat, au Ministère de l’Environnement, de la Protection du Territoire et de la Mer Catia Bastioli, Présidente de Kyoto Club
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2. extrait de : « la structure du secteur de l’extrusion-soufflage de film » Plastic Consult
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3. extrait de : « rapport sur les déchets des ménages 2012 » ISPRA
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4. extrait de : « rapport technique 2012 » CIC – Consorzio Italiano Compostatori
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5.
extrait de : « observatoire de la chimie verte : l’attitude des italiens face aux nouveaux sacs de caisse biodégradables et compostables » ISPO
6. extrait de : « rapport final du ‘projet sur le recyclage des emballages biodégradables’ » CONAI
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7. extrait des résultats « le projet gionha 131 (governance and integrated observation of marine natural habitat) » ARPAT, Office de l’Environnement de la Corse, Région Ligurie, Région Autonome de Sardaigne, Province de Livourne 8. extrait de : « plan de développement stratégique du cluster technologique national de la ‘chimie verte’ » Ministère de l’Èducation, de l’Université et de la Recherche
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9. extrait de : « biodégradation des sacs de caisse compostables en milieu marin » Groupe ECOPEC Novamont
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10. extrait de : « les sacs biodégradables issus de ressources renouvelables. la concurrence entre les bioplastiques et les productions alimentaires est-elle un problème réel ? » Groupe ECOPEC Novamont
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En janvier 2011, l’Italie a approuvé une loi qui vise à diminuer l’impact environnemental dû à l’utilisation des sacs de caisse à usage unique en plastique traditionnel. Par conséquent, les sacs d’épaisseur importante, donc réutilisables à plusieurs reprises, et les sacs à usage unique biodégradables et compostables (selon la norme européenne harmonisée UNI EN 13432) représentent actuellement les alternatives écologiques disponibles pour les consommateurs et le secteur commercial. L’initiative se fonde sur une série de mesures législatives introduites en Italie dès de la fin des années 1990, visant à affronter la problématique de la gestion des déchets, en conformité avec la Directive relative aux emballages et aux déchets d’emballages1 et la Directive concernant la mise en décharge des déchets.2 Cette stratégie a réduit le nombre de sacs à usage unique en circulation, diminué le risque d’abandon et de dispersion accidentelle des déchets dans l’environnement, amélioré la qualité de la valorisation organique et créé des conditions favorables au développement des bioproduits, encourageant de nouveaux inves1 Directive 94/62/CE.
2 Directive 1999/31/CE.
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tissements dans le domaine de la bioéconomie. La Commission européenne a récemment reconnu la nécessité d’une transition vers une bioéconomie durable à travers l’adoption d’une stratégie dédiée,3 qui met en lumière l’exigence d’adopter un modèle de développement basé sur une utilisation réduite de sources fossiles, afin de répondre aux défis sociaux fondamentaux que le monde devra relever dans les années à venir. Par ailleurs, lors de la récente révision de la politique industrielle communautaire, la Commission européenne a souligné le rôle fondamental des bioproduits et du développement de mesures connexes visant à en encourager la demande. Le 4 février 2013, la France a exprimé sa volonté de suivre l’exemple italien et annoncé vouloir favoriser l’utilisation de sacs biodégradables et compostables, étant donné le potentiel de cette mesure pour promouvoir la création de filières locales consacrées à la production de bioplastiques. Cet ouvrage explique comment la stratégie poursuivie par le gouvernement italien vise à préserver l’environnement, promouvoir des investissements dans le domaine de la bioéconomie, en adéquation avec les orientations communautaires, et à obtenir de nombreux avantages sociaux en matière de prévention des déchets et de diffusion de modèle de consommation durable. Les sacs de caisse à usage unique en plastique traditionnel constituent un exemple évident de suremballage partout dans le 3 L’innovation au service d’une croissance durable : une bioéconomie pour l’Europe, COM (2012) 60 final.
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monde. Ils ne sont généralement utilisés qu’une fois, ce qui représente un gaspillage de ressources et peut d’ailleurs entraîner leur dispersion accidentelle dans l’environnement. Les sacs occupent la première place du top 10 des déchets en milieu marin, selon le rapport PNUE « Déchets marins : un défi mondial » (Marine Litter : A Global Challenge). En effet, ils sont très difficilement biodégradables et tendent à se concentrer en milieu marin, s’ils ne sont pas correctement éliminés. À long terme, l’érosion mécanique causée par les vagues et les courants provoque la fragmentation des sacs plastiques qui se transforment en particules microscopiques, formant ce qu’on appelle plastic soup, littéralement « soupe de plastique ». Les substances chimiques toxiques présentes dans la mer tendent à être absorbées par les fragments de plastique et à s’y concentrer. Poissons et mammifères marins finissent par ingérer ces fragments de plastique microscopiques comme s’il s’agissait de plancton. Par conséquent, ces substances toxiques risquent réellement de pénétrer la chaîne alimentaire, véhiculées par les fragments de plastique eux-mêmes. Le premier pas pour prévenir ce problème environnemental consiste à identifier la cause première de la dispersion des déchets. De nombreuses études ont indiqué que les déchets présents dans la mer proviennent de la terre ferme et sont « transportés » par les cours d’eaux et les courants. Il est donc important d’adopter des mesures de prévention, non seulement à proximité des zones côtières, mais aussi dans l’arrière-pays. Située au cœur de la Méditerranée, du fait de sa structure hydrogéologique particulière (plus de 8 000 km de côtes), l’Italie est fortement touchée par l’accumulation en mer de sacs en
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plastique traditionnel, comme le démontrent de nombreuses études. Les sacs en plastique contribuent à la dégradation de la condition environnementale d’un Pays très vulnérable, où le tourisme représente l’une des principales ressources économiques. Par ailleurs, les sacs de caisse à usage unique en plastique traditionnel représentent un problème dans le recyclage des biodéchets (déchets de cuisine, déchets verts). Le recyclage des matières fermentescibles est une pratique répandue en Italie, grâce à une législation claire sur la qualité du compost et sur la collecte sélective des biodéchets (l’Italie est le deuxième producteur de compost en Europe, avec 4,2 millions de tonnes de biodéchets transformés en compost de haute qualité, par an). Le problème réside dans le fait que la collecte sélective des biodéchets, tendance désormais visible partout en Europe, pose à chaque fois la question potentiellement critique de l’usage de sacs en plastique traditionnel. En effet, pour garantir des taux élevés de recyclage, la valorisation organique des biodéchets nécessite des flux sans la moindre particule de plastique. Les sacs en plastique traditionnel agissent donc indirectement comme des agents polluant la fraction fermentescible, empêchant de produire un compost de haute qualité. À l’échelle mondiale, l’ensemble de ces facteurs a encouragé la mise en route d’initiatives visant à restreindre la consommation de sacs de caisse à usage unique en plastique traditionnel. De nombreux acteurs de la grande distribution, engagés dans la diminution de l’impact environnemental de leurs activités, ont essayé de s’orienter vers des solutions plus éco durables. Certains Pays ont d’ailleurs introduit des lois spécifiques afin d’accélérer le changement des habitudes des consommateurs. En 2011, l’Italie a lancé une stratégie qui vise à éliminer l’utili-
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sation de sacs en plastique traditionnel de faible épaisseur, non biodégradable et à usage unique, en n’autorisant que la commercialisation des sacs en plastique plus épais et plus solides et des sacs en plastique à usage unique, biodégradables et compostables, selon la norme européenne harmonisée sur l’emballage compostable (EN 13432). L’approche italienne relative aux sacs à usage unique peut être considérée comme une étude de cas importante, dont résultats et implications méritent d’être analysés attentivement. Le premier enseignement à tirer est que les consommateurs sont prêts à changer leurs habitudes rapidement pour adopter des comportements plus durables, suivant une loi qui promeut la prévention et la diminution des emballages. Les Italiens ont été encouragés à adopter des comportements vertueux ayant un impact positif sur la gestion des déchets. Une étude, en particulier, a mis en évidence le fait que l’utilisation de sacs à usage unique en plastique traditionnel a baissé de manière significative, à savoir de 50%, après l’application de cette stratégie. Le deuxième point nous montre que plus la quantité de ces sacs en circulation est faible, moins leur risque d’abandon et de dispersion dans l’environnement est fort : moins on consomme de ressources, moins on doit récupérer de déchets et moins on provoque de pollution. Le troisième élément est représenté par le fait qu’on ne peut désormais vendre comme sacs à usage unique que les sacs biodégradables et compostables, complémentaires par rapport aux sacs réutilisables. Dans ce contexte, l’usage de sacs biodégradables et compostables présente des conséquences très intéressantes : (I) On enregistre des améliorations dans la collecte et le traite-
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ment des biodéchets. Après avoir été employés une fois, les sacs biodégradables et compostables peuvent être réutilisés comme sacs « multi-usages » et sont adaptés pour pouvoir contenir aussi bien des déchets résiduels (tout déchet qui ne peut être différencié avant la collecte) que les biodéchets (par exemple, les déchets de cuisine). Les consommateurs en sont informés par des phrases qui contiennent des messages éducatifs comme « réutilise-moi pour la collecte sélective des déchets » et d’autres slogans de ce type, imprimés sur les sacs, qui deviennent ainsi de véritables outils d’éducation à des modes de vie et de consommation durables. Cette approche améliore progressivement la qualité et la quantité des biodéchets collectés parce qu’elle réduit considérablement le taux de plastique non biodégradable qui pollue le compost. Le fait de se servir uniquement de sacs biodégradables et compostables permet en effet d’éliminer le risque d’utiliser, de manière impropre, des sacs non biodégradables pour la collecte des biodéchets. Cela améliore, à son tour, la qualité du recyclage organique et procure des avantages non négligeables pour l’environnement. Le compost de haute qualité, sans plastique, entretient la fertilité du terrain, d’où proviennent certaines des matières premières destinées à la production de bioplastiques s’insérant dans un cercle vertueux « du berceau au berceau » (ou plus précisément, du terrain au terrain). Des études spécifiques ont évalué ce résultat : les impuretés ont baissé de 8% ; par conséquent, le compost est moins contaminé par les déchets plastiques. Du point de vue d’une analyse du cycle de vie (ACV), cela implique une baisse sensible des émissions de gaz à effet de serre allant jusqu’à 30%, due principalement à l’énergie économisée pour récupérer et éliminer les déchets plastiques.
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(II) La nouvelle loi italienne s’est révélée être un exemple important d’action de soutien à la bioéconomie. L’innovation a besoin d’un « environnement » adapté, à savoir de conditions législatives qui favorisent le développement du processus industriel et commercial ainsi que l’adoption, par le marché, de produits de niche innovants et durables. Il est essentiel de posséder une législation intelligente, durable et holistique, en mesure de fournir des solutions complètes à des problématiques diverses. La hausse de la demande en sacs biodégradables et compostables a permis la création de nouvelles filières agroindustrielles et la consolidation de celles qui existent déjà, en encourageant l’innovation et le développement de la bioéconomie (le taux de remplacement des sacs traditionnels par des sacs compostables est passé de 8%, en 2010, à 28%, en 2011). Dans l’Union européenne, la capacité de production de polymères a dépassé 200 000 tonnes et de nouvelles initiatives d’intégration de filières en amont sont actuellement en cours dans le but de créer une gamme de structures de démonstration et de mettre en place des initiatives-phare pour le secteur. Actuellement, on assiste en Italie à la construction de trois installations « à la pointe » dans le domaine des monomères biodégradables, financée par des fonds privés, et à la reconversion de deux sites pour la synthèse des polymères. Le site pétrochimique Eni-Versalis à Porto Torres, en Sardaigne, est actuellement en phase de reconversion et de transformation en une bioraffinerie pour la production de bioplastiques, biolubrifiants, biomatériaux de calage et additifs à travers le développement de filières agricoles locales fondées sur des cultures sur sol aride pluriannuelles, pratiquées sur d’anciennes friches industrielles, contaminées et marginales. Tous ces projets industriels d’envergure montrent concrètement comment il est possible de sou-
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tenir, grâce à une législation spécifique, consacrée à un marché de niche innovant, des développements et des investissements dans des solutions innovantes d’un point de vue économique, environnemental et social, et d’obtenir des retombées positives en matière d’emploi et de création de nouveaux postes. D’ailleurs, en décembre 2012, le gouvernement italien a approuvé la création d’un Cluster Technologique National de la « Chimie verte » afin d’optimiser l’interaction entre les politiques afférentes à la bioéconomie. (III) La loi a encouragé les citoyens italiens à adopter des comportements plus durables en matière d’environnement et de gestion des déchets. De récents sondages ont montré que la plupart des Italiens, à savoir 94%, considèrent que la loi est une étape importante dans l’évolution du développement durable, et 88% reconnaissent que les plastiques biodégradables compostables sont une innovation significative, capable d’entraîner de multiples effets positifs, tels des modes de consommation plus durables, de nouveaux emplois dans le domaine de l’économie verte, etc. (IV) Les sacs compostables sont biodégradables dans l’environnement naturel. La nouvelle loi a en effet réduit les risques d’abandon et de dispersion des déchets dus à l’utilisation des sacs en plastique traditionnel car les consommateurs sont encouragés à leur préférer les sacs réutilisables. Elle permet ainsi de mettre en circulation moins de sacs à usage unique. De plus, les sacs commercialisés, compostables et biodégradables, après avoir été employés une première fois, peuvent être réutilisés comme sacs de déchets « multi-usages ». Comme l’attestent certaines études récentes, si ces sacs compostables et biodégradables se retrouvent
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malgré tout dans la mer, ils sont efficacement soumis à la biodégradation en milieu marin. Les données rassemblées dans cet ouvrage démontrent que la prévention, première priorité de la politique de gestion des déchets en Europe, peut être facilement mise en place en matière de sacs et avoir de nombreuses incidences positives sur la société et les consommateurs. Les sacs en plastique traditionnel peuvent encore circuler librement en Italie, à condition qu’ils soient suffisamment épais pour les rendre réutilisables. Les sacs à usage unique en plastique traditionnel peuvent potentiellement contaminer l’environnement naturel en se désagrégeant en fragments de plastique et en polluant ainsi le recyclage des biodéchets. Ils peuvent toutefois être remplacés par une solution éco-compatible : les sacs durables réutilisables et les sacs à usage unique biodégradables et compostables. Il s’agit d’une tentative pour atténuer la portée d’un problème environnemental grave, en améliorant la gestion et la valorisation des déchets, tout en soutenant le développement d’une solide bioéconomie européenne. Cet objectif peut être atteint sans affecter les productions alimentaires, car le terrain utilisé pour les 100 milliards de sacs consommés par an en Europe ne représente que 0,05% de la surface totale exploitable en Europe. D’ailleurs, en Italie, le développement de bioraffineries intégrées locales montre comment l’emploi de récoltes locales provenant d’anciennes friches industrielles, combiné à des sous-produits locaux, constitue un atout pour créer des synergies avec le monde agricole, afin de redynamiser et de relancer la production dans certaines régions, tout en respectant l’écosystème et la biodiversité locale.
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Actuellement, l’Italie mise donc sur le secteur des bioplastiques qui, grâce à la nouvelle loi, a réussi à toucher un marché de grande dimension, favorisant des investissements privés dans de nouveaux établissements et installations de démonstration, créant de nouveaux emplois et encourageant un développement local dans des régions sévèrement frappées par la crise actuelle.
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