Magazine Aéroport d'Abidjan n°16 • Avril - Mai - Juin 2017

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Révue de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan

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Mag N° 16 • Avr - Mai - Juin 2017

Perspectives 2017 Aéroport d’Abidjan

FOCUS

INTERVIEW

M. M. Philippe Philippe BARBIERI BARBIERI

Directeur DirecteurRégional RégionalAfrique Afriquede de l’Ouest l’OuestAir-France Air-FranceKLM KLM

DOSSIER SPÉCIAL

Trafic au vert

SANTÉ : La Dengue ou fièvre tropicale

Air France France Air

Découvrez Découvrez notre notre appli appli et et ses ses avantages avantages


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Éditorial

Une

Général Abdoulaye COULIBALY Président du Conseil d’Administration d’AÉRIA

PROGRESSION À DEUX CHIFFRES Avec 1.800.000 passagers en 2016, l’Aéroport International Félix HouphouëtBoigny d’Abidjan donne un signal fort, dans le monde de l’aviation africaine.

Aux commandes de cette série de projets, le Groupe Egis qui nous donne un précieux appui afin de concevoir et mener à bien les différents chantiers.

Les clignotants sont au vert Une progression annuelle à deux chiffres nous amène inéluctablement à un processus d’anticipation pour faire face à cette croissance de trafic.

Toutes ces perspectives et résultats encourageants sont obtenus grâce à l’équipe formidable d’AÉRIA que je félicite au passage.

A cet effet, AÉRIA lancera dans les semaines à venir d’importants travaux tant au niveau de la piste qu’au niveau de l’Aérogare internationale.

La réalisation de ces projets contribuera à renforcer la place de leader de l’Aéroport International d’Abidjan et aussi son attractivité pour le bonheur des milliers de voyageurs qui passent chaque jour, par notre plateforme aéroportuaire.

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Sommaire AÉRIA NEWS & VIEWS Pg. 06. Visite du ministre des Transports à l’aéroport d’Abidjan Pg. 08. Dans le cockpit 2017 nouvelles perspectives Pg. 10. Cérémonie de voeux 2017 à AÉRIA Pg. 12 25° Congrès ACI Livingstone • Zambie Pg. 14. TAP Portugal lance ses vols à destination d’Abidjan Pg. 16. Interview M. Philippe BARBIERI Directeur Régional Afrique de l’Ouest Air France KLM

COMPAGNIES AÉRIENNES Pg. 20. Air France découvrez notre appli et ses avantages

ÉCHOS D’AILLEURS Pg. 26. Final Can 2017 : Coupe d’afrique à l’aéroport d’Abidjan

DOSSIER SPÉCIAL Pg. 28. Trafic au vert Le trafic à l’aéroport d’Abidjan : 1.800.000 passagers

SANTÉ Pg. 33. La Dengue ou fièvre tropicale Dr Ouérega

3 Questions à... Pg. 34. Geraldine PIALLAT Controleur de gestion à AÉRIA

FOCUS Pg. 36. Perspectives AÉRIA 2017 Un investissement de 40 milliards

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ART ET CULTURE Pg. 38. SAP HERO de Farafina Peintre : L’art a une fonction thérapeutique

UPDATE Pg. 42. Louis ANIABA Le Prince d’assinie

MODE Pg. 45. Michèle YAKICE Styliste : Classe et finesse dans la création

ART CULINAIRE Pg. 48. Le Lapin sauté Restaurant Chez Jeff Bright

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AÉRIA 07 BP 30 Abidjan 07 République de Côte d’Ivoire Tél : (225) 21 75 79 00 Fax : (225) 21 75 79 03 Email: contact@aeria-ci.com Site web: www.aeria-ci.com Directeur de publication Gilles DARRIAU Rédacteur en chef Banti SANGARÉ Direction Artistique Gildas KOFFI Éditeur / Editor FIRST MEDIA

59 TRUCS ET ASTUCES Pg. 49. 10 erreurs à ne jamais commettre à l’aéroport.

GLOBE TROTTERS Pg. 50. La Martinique L’ile aux fleurs

TOURISME Pg. 59. La Côte d’ivoire Pays de toutes les émotions

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INFOS UTILES Pg. 63. Contacts des compagnies aériennes

Infos.firstmedia@gmail.com Tél : +225 21 35 69 53 Cel : +225 77 30 18 36 +225 77 43 54 08 Collaborateurs Lynda GUÉDÉ Florent EMMANUEL Arobase Studio


AÉria News & Views

VISITE DU MINISTRE DES TRANSPORTS LE MINISTRE AMADOU KONÉ à l’Aéroport d’Abidjan Le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné a effectué le lundi 16 janvier 2017, une visite à l’aéroport Félix Houphouët -Boigny d’Abidjan. Il voulait s’assurer de la sécurité et la sûreté dans cette structure sous-tutelle de son ministère.

Pour cette visite, le ministre des Transports a mis l’accent sur la sécurité et la sûreté dans l’exécution des missions de cette structure. Ainsi, il a échangé avec Sinali SILUÉ (DG de l’Anac), le Dg adjoint d’Aeria, Aka Manouan, sur ces deux éléments essentiels à ses yeux parmi tant d’autres. « Je tiens à ce que les populations circulent en sécurité et aussi dans la tranquillité. Je voulais

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m’assurer que tout se passe bien. Je me suis rendu compte du travail fait à l’aéroport,…», a dit le ministre Koné, félicitant les différents directeurs généraux. Aka Manouan, Dga d’Aeria n’a pas manqué lors de cette visite, d’annoncer au ministre des Transports que « l’aéroport d’Abidjan a accueilli 1,829 millions de passagers durant les douze derniers mois »


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Je me suis rendu compte du travail fait à l’aéroport

Par ailleurs, Amadou Koné a également noté les difficultés exposées par ceux-ci dans l’exécution de leur cahier de charges. Il entend tout mettre en œuvre afin de permettre à chaque directeur général d’avoir les moyens nécessaires pour accomplir ses tâches quotidiennes. « J’ai été nommé pour apporter des solutions à tous les problèmes. Je ferai tout, pour répondre aux attentes des populations, et surtout à ceux du gouvernement avec l’aide de mon équipe», a-t-il promis.

participer toutes les structures sous-tutelle dans le secteur du transport à la croissance du PIB du pays.« (...) nous allons travailler pour que toutes les conditions soient réunies, afin de permettre davantage au secteur du transport de contribuer fortement à l’accroissement du PIB de notre pays », a-t-il soutenu, souhaitant un secteur du transport fort, moderne et permettant à ceux qui y travaillent de vivre de leurs activités.

Mais au-delà de cette visite, le ministre ivoirien des Transports a bien l’intention de faire

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Dans le Cockpit...

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vec le partenaire technique de référence le groupe EGIS-AVIA, un des leaders mondiaux de l’ingénierie et des concessions d’infrastructures de transport, l’Aéroport international d’Abidjan se modernise.

Gilles Darriau DG AERIA

Résultat : de nouvelles compagnies aériennes arrivent, servant de nouvelles routes. La reprise est effective : • 1 300 000 passagers atteints au titre de l’année 2014, record jamais atteint même au plus fort de l’embellie du trafic à la fin des années 90. • 1 572 000 passagers en 2015 • 1 829 000 passagers en 2016 Au total, une croissance à 2 chiffres durant 4 années consécutives qui nécessitent des infrastructures appropriées pour la gestion de ce trafic.

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NOUVELLES PERSPECTIVES

C doigts.

’est dans ce petit cocon que sont prises toutes les décisions de l’année, le commandant Gilles DARRIAU confortablement installé, contrôle l’aéronef AERIA du bout des

AÉRIA conduit à cet effet, de grands travaux, 32 milliards de francs CFA seront investis sur les 3 années à venir : I - CÔTÉ PISTE Création d’une aire de stationnement sud permettant de faire face à l’augmentation du nombre d’avions pendant les heures de pointe ; La fin de la mise aux normes du parking principal pour les avions de code F (Airbus A380) par la mise en conformité de la taxilane ; La création d’un taxiway parallèle à la piste afin d’améliorer l’utilisation de cette dernière, en réduisant les temps d’attente. II - CÔTÉ VILLE

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Extension du parking autos

III - CÔTÉ AÉROGARE Démarrage en 2018 des travaux d’extension de l’Aérogare internationale.


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Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cérémonie de

présentation de voeux 2017

Pour 2017, les perspectives sont plus qu’encourageantes...

ors de ses vœux présentés, le vendredi 27 janvier 2017, le Directeur Général de l’Aéroport International d’Abidjan, Gilles Darriau, a annoncé un nouveau record de passagers réalisé en 2016. En effet, depuis 2012, le trafic passager connait une croissance à 2 chiffres.

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2016 : 1 829 000 passagers sont passés par Abidjan par rapport à 1 572 000 passagers en 2015. Avec pour objectif en 2017 de dépasser les deux millions de passagers, « les perspectives sont plus qu’encourageantes a- t-il dit ».


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Objectif 2017

2 Millions passagers

Avec 25 fréquences sur l’Europe (18 sur la France, 7 sur la Belgique) et le dynamisme de la compagnie nationale Air Côte d’Ivoire qui transporte désormais 700 000 passagers, le hub d’Abidjan se consolide. En présentant ses vœux au personnel, le Général Abdoulaye COULIBALY, PCA d’AÉRIA et son équipe dirigeante ont bien voulu célébrer le mérite. 17 agents d’AÉRIA ont reçu à cette occasion leurs médailles d’honneur de travail sous le regard admiratif de leurs parents et amis. La cérémonie s’est déroulée à l’Aérogare en présence du Représentant du ministère des Transports, de toutes les Autorités aéroportuaires et du Représentant du ministère de l’Emploi et la Protection sociale. Monsieur Bagaté, Inspecteur Général, Représentant le ministre de l’Emploi, accompagné de la Direction générale d’AÉRIA a procédé à la remise des médailles et félicité les récipiendaires pour leur abnégation au travail.

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Victoria Falls

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Congrès

Airport Council International (ACI)

LIVINGSTONE Zambie

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es aéroports du monde sont regroupés au sein d’une association dénommée Airport Council International (ACI). Cette organisation est composée de plusieurs régions dont la région Afrique (ACI-Afrique).

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Magazine Aéroport d’Abidjan • N° 16 Avr - Mai - Juin 2017 Magazine Aéroport d’Abidjan • N° 16 Fev Mar -- Juin Avr 2017 Avr -- Mai 2017


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AÉriaNews News&&Views Views AÉria

ACI-Afrique offre un cadre idéal pour les aéroports et les autres intervenants du secteur de l’aviation, experts et exposants venus du monde entier de faire du réseautage, aussi un partage d’informations relatif aux activités aéroportuaires en Afrique. Cette conférence se tient au moment où tous les opérateurs du secteur doivent repenser les conditions d’évolution de leurs métiers voire leur développement. AÉRIA, sous la houlette de son Directeur Général, Monsieur Gilles Darriau participe activement ses quatre dernières années à ces Assemblées générales annuelles pour ne pas rater ce RDV. Une équipe de huit personnes a assisté au 25e congrès qui a eu lieu à Livingstone, en Zambie du 18 au 26 Avril 2017 sur les rives du fleuve Zambèze avec une vue imprenable sur ses célèbres chutes « Victoria Falls ». Il y a eu un stand Egis animé par Olivier BARIC.

Stand Groupe EGIS

L’équipe d’AÉRIA a participé aux différents ateliers et séminaires de formation. La présentation d’AÉRIA sur l’Environnement par EL HADJ Aly du département Certification a retenu l’attention des participants et a fait la fierté de la délégation ivoirienne. En marge du Congrès, AÉRIA a brillé une fois de plus, en gagnant le prix « HELICOPTER FLIGHT » on Victoria falls. Mariame Ouattatra en « Selfie » Magazine Aéroport d’Abidjan • N° 16 Avr - Mai - Juin 2017 Magazine Aéroport d’Abidjan • N° 16 Avr - Mai - Juin 2017

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Aeria News & Views AÉria News & Views

TAP PORTUGAL LANCE SES VOLS À DESTINATION D’ABIDJAN

A partir du 17 juillet, TAP Portugal lancera cinq vols hebdomadaires à destination d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. En plus de Toronto, Stuttgart, Gran Canaria, Alicante, Bucarest et Budapest, Abidjan est la 7é destination de la compagnie TAP en ce qui concerne son réseau mondial en 2017.

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e service sera relancé le 17 juillet, après 15 ans d’interruption, et la compagnie TAP Portugal offrira initialement cinq vols hebdomadaires vers Abidjan. La capitale économique de la Côte d’Ivoire sera désormais plus proche de Lisbonne et d’Europe, ainsi que des nouvelles destinations déjà annoncées, a ajouté la compagnie. Les vols directs entre Lisbonne et Abidjan seront exploités avec l’avion Airbus A320, une capacité de 165 passagers, les lundis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis, au départ de Lisbonne à 17h25 et retour d’Abidjan à 23h. Pendant l’hiver, le service sera exploité

quatre fois par semaine. L’aéroport international d’Abidjan a actuellement un trafic de 2 millions de passagers par an et dessert plus de 20 compagnies aériennes, offrant des connexions à 35 destinations supplémentaires, principalement en Afrique et au Moyen-Orient. L’ajout d’Abidjan au réseau de TAP Portugal renforce la position stratégique de la compagnie aérienne en Afrique. Avec cette nouvelle route, TAP Portugal volera à destination d’un total de 15 destinations dans 10 pays africains. Détenue à 100 % par l’État portugais, TAP Portugal est en voie de privatisation depuis 2012. Florent Emmanuel

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Philippe

Barbieri

Directeur Régional Afrique de l’Ouest Air France-KLM

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INTERVIEW

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« Depuis un an, beaucoup a été fait pour renforcer la sécurité de nos clients et de nos avions. » Air-France-KLM, opérateur historique en Afrique, envisage avec sérénité, son avenir sur le continent. Face aux multiples défis que sont la concurrence, la mondialisation et la montée en puissance de pays émergents, la compagnie abat ses atouts et garde également quelques jokers entre les mains. Son Directeur régional, en charge de la Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Sénégal, Guinée, Sierra Leone et le Liberia, Philippe BARBIERI s’ouvre au Magazine Aéroport d’Abidjan dans cet entretien.

Propos recueillis en Janvier 2017

Pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ? Je m’appelle Philippe BARBIERI, j’ai 57 ans, je travaille dans le transport aérien depuis 30 ans au sein du groupe Air France, devenu Air France-KLM. Après avoir occupé différents postes dans le Contrôle de Gestion à Paris, j’ai exercé des responsabilités de management en Egypte, en Corée du Sud, au siège à Paris comme Directeur des lignes Afrique et Moyen Orient , puis en Polynésie Française. Depuis Août 2014, je suis à Abidjan en tant que Directeur Régional Afrique de l’Ouest, qui regroupe une dizaine de Pays et principalement - d’Ouest en Est - le Sénégal, la Guinée, la Sierra-Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin Combien de destinations dessert AirFrance-KLM en Afrique, actuellement ? Avec son programme ‘‘été’’, le groupe Air France-KLM (y compris Transavia) desservira 51 destinations sur le continent Africain. Air France est particulièrement présente en Afrique de l’Ouest et au Maghreb alors que KLM dessert plutôt l’Afrique de l’Est. Ce chiffre inclut-il les accords de partenariat avec les compagnies

africaines ? Grâce à nos accords de partenariats avec Kenya Airways et Kulula (Afrique du Sud), nous offrons plus de 20 destinations supplémentaires à nos clients. Quelles sont les nouvelles lignes que vous envisagez d’ouvrir bientôt ? Nous avons ouvert récemment Oran (Algérie) et Windhoek (Namibie), nous ouvrons ce moisci Accra (Ghana) avec Air France en complément de la desserte

ouvertures de ces 7 nouvelles lignes en l’espace d’une année. A ce jour, quelles sont les compagnies africaines avec qui, Air France –Klm a des accords de coopération ? Quelles sont les perspectives de croissance en Afrique ? Les perspectives économiques de développement en Afrique sont bonnes et ce, malgré la chute du prix des matières premières. Le transport aérien en Afrique accompagne cette croissance et génère également un appétit croissant de la part de

« Air France a été la première compagnie au monde à desservir l’Afrique avec un A380 sur Johannesburg en vol quotidien en 2011, puis sur Abidjan, trois fois par semaine en 2014.... » quotidienne de KLM, nous ouvrirons à l’été, Marrakech et Agadir (Maroc) au départ de Paris Charles de Gaulle. En mars 2017, KLM ouvrira Freetown (Sierra Leone) et Monrovia (Liberia) au départ d’Amsterdam. L’Afrique reste plus que jamais un continent prioritaire pour Air France et KLM, comme en témoignent les

nouveaux entrants. Sur ce continent, le groupe Air France-KLM a développé depuis longtemps, une stratégie à long terme qui s’appuie sur des partenariats étroits avec les compagnies aériennes africaines. Nous sommes ainsi le partenaire stratégique de Kenya Airways et d’Air Côte d’Ivoire. Par ailleurs, nous

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avons développé une coopération commerciale avec Kulula en Afrique de Sud et technique avec Congo Airways en République Démocratique du Congo. En ce qui concerne plus précisément la Côte d’Ivoire : en 2012, Air France a soutenu la création d’Air Côte d’Ivoire, aux côtés de l’Etat Ivoirien au travers d’ un investissement dans son capital initial à hauteur de 20%. Grâce à ce partenariat stratégique, aujourd’hui, la flotte d’Air Côte d’Ivoire, composée de 6 Airbus A319/A320 dont la maintenance industrielle est assurée par Air France, et de 4 Bombardier Dash 8 Q400, permet de desservir 25 destinations en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale depuis son Hub d’Abidjan.

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En tant qu’opérateur historique sur le continent, quelle est votre stratégie pour défendre vos parts de marché face à la concurrence très agressive des compagnies aériennes du Golfe en Afrique et quels sont vos atouts? Tout d’abord, la concurrence est souhaitable tant pour les acteurs du transport aérien que pour leurs clients. Partout où nous volons, la concurrence est présente. Pour y faire face, nous avons de nombreux atouts : -la densité de notre programme vers l’Afrique avec de nombreux vols quotidiens. A Abidjan, ce sont 2 vols qui sont offerts chaque soir aux passagers qui veulent se rendre à Paris, en France et vers le reste du monde. -la montée en gamme avec l’arrivée des nouvelles cabines BEST d’Air France à bord de nos B777-300 pour Air France, ainsi que les nouvelles cabines World Business Class de KLM - l’accent mis sur la relation attentionnée de la part de nos personnels : en Afrique ce ne sont pas moins de 800 collaborateurs qui sont au service de nos clients. -nos salons en aéroport : nous venons d’inaugurer un tout nouveau salon à Johannesburg tandis que celui de Douala a été entièrement rénové. Celui d’Abidjan a fait l’objet d’une belle rénovation par Aéria à l’été 2015. - une large gamme tarifaire avec des offres promotionnelles tout au long de l’année particulièrement sur les destinations que nous desservons en gros porteurs comme l’A380 ou le B777-300.


AÉria News & Views - un programme de fidélisation, Flying Blue, choisi par plus de 27 millions de personnes dans le monde depuis sa création, et élu en 2016 « Programme de l’Année » pour la quatrième fois consécutive.

une plus forte intégration commerciale afin de bénéficier d’une position de marché élargie, de tirer profit d’une mise en commun de nos réseaux de distribution, de pouvoir proposer une offre mondiale à nos clients sur chaque marché.

En règle générale, la multiplication de fréquences de vol sur une destination engendre-t-elle l’augmentation de sa part de marché ; ou bien une arme de dissuasion contre les concurrents éventuels ? Nous adaptons notre offre à la demande, et bien sûr accroître notre part de marché est un objectif permanent. Les infrastructures au sol de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ne sont-elles pas sousdimensionnées pour accueillir l’A380 ? Air France a été la première compagnie au monde à desservir l’Afrique avec un A380 sur Johannesburg en vol quotidien en 2011, puis sur Abidjan, trois fois par semaine en 2014. - Pour un aéroport, c’est un vrai défi logistique d’accueillir l’A380. - Il convient de souligner et saluer les efforts faits par Aéria pour adapter ses infrastructures : élargissement des parkings avions, adaptation de la passerelle d’embarquement et de débarquement. Une 3ème ligne d’inspection filtrage pour les passagers au départ a été mise en place, de nouvelles infrastructures bagages permettent une livraison plus rapide. En outre, le gestionnaire Aéria a mis en place un principe de concertation avec l’aviation civile afin de coordonner les horaires des différentes compagnies aériennes en vue de réguler l’activité et d’éviter la saturation de l’aéroport Comment Air France-Klm juge l’Aéroport International Félix Houphouët- Boigny d’ Abidjan (AÉRIA), en termes de Sûreté et de Sécurité ? Air France est en liaison constante avec les autorités ivoiriennes qui garantissent la sécurité autour de l’aéroport ainsi qu’autour des sites sensibles pour la sécurité des voyageurs et de nos équipages (grands hôtels en particulier). Depuis un an, beaucoup a été fait en liaison avec les autorités de Côte d’Ivoire, Aéria et l’Aviation Civile pour renforcer la sécurité de nos clients et de nos avions. Quelles seront les conséquences du plan « Trust Together » par rapport au positionnement de votre compagnie sur le continent africain ? Avec Trust Together, notre offensive sur le Long-Courrier se fera avec l’approfondissement de nos alliances et notamment celles en Afrique. Nous renforcerons nos partenariats par

Votre mot de fin ? Air France-KLM compagnie aérienne ? Pas seulement ! Présent depuis plus de 80 ans en Afrique, le Groupe Air France-KLM exerce aussi une responsabilité sociétale importante sur ce continent. Ainsi, au travers de la Fondation Air France, de KLM Air Cares, d’Aviation Sans Frontières ou Acting for Life, le groupe Air France-KLM s’engage sur le long terme dans des projets liés à la protection de l’enfance, à la culture, à la formation et au transfert de compétences, ainsi qu’à des programmes de développement durable. Le groupe Air France-KLM est aux côtés des Africains, de manière durable et pérenne, dans les bons et les mauvais moments, depuis 4 générations. Alors profitez-en, nous vous offrons le monde ! Florent Emmanuel

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compagnies ÉCHOSaériennes D’AILLEURS

au rythme du Air France

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our sa septième édition, le Festival International de l’Emoi du Jazz de Côte d’Ivoire aura lieu du 30 avril au 6 mai 2017. Air France, partenaire de l’Emoi du Jazz - avec le soutien d’AÉRIA - organise en prélude de cet évènement, une série de lives les 14, 16, 21 et 23 avril dans le hall

d’arrivée de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny pour accueillir les passagers de ses 2 vols journaliers. Les passagers à la sortie de l’aéroport sont alors bercés au rythme du Jazz d’artistes ivoiriens. Ils reçoivent également des flyers, qui leur permettent de bénéficier Magazine Aéroport d’Abidjan • N° 16 Avr - Mai - Juin 2017 Magazine Aéroport d’Abidjan • N° 16 Avr - Mai - Juin 2017

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ÉCHOS D’AILLEURS

oi u Em e j u r nt a z » su ticipa r z a a p J t« en pp voyan miles n hatsA e r W n u e s e z a n z cf aî . du Ja 000 F z. de ch 5 08 80 o r 3 é e 6 z d m a 8 j u 5 e du e n 25 remis Emoi ce l e: +2 t c n e n a r k a d’une r F c i t Air F , Air t d’un nts asion e c i l c c l’acha o ses même té à i l i élité b i Par la s os de fid p e a l m e 00 am donn 20 0 progr u r d e n s né gag abon e, de u l B Flying

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Magazine MagazineAéroport Aéroportd’Abidjan d’Abidjan• •N° N°16 16Avr Avr- -Mai Mai- -Juin Juin2017 2017


ECHOS D’AILLEURS

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FINALE CAN 2017

À L’AÉROPORT FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY D’ABIDJAN

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e football, sport roi, a encore captivé l’attention de toute l’Afrique depuis le 14 Janvier 2017. L’évènement appelé CAN : Coupe d’Afrique des Nations s’est déroulé cette année, dans la capitale gabonaise. L’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, toujours désireux de faire plaisir à ses passagers, a décidé de marquer la journée du dimanche 05 Février, jour de la finale qui opposait l’Egypte au Cameroun. Nos écrans téléviseurs qui distillent l’information internationale en continu ont changé de fréquence, pour nous servir les images de la retransmission en direct de cette énième compétition de la CAN. Les amoureux du football, plusieurs supporters venus de divers pays se sont retrouvés au Stade de l’Amitié de Libreville, pour voir les deux équipes finalistes se disputer

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la coupe d’Afrique jusque-là propriété des éléphants de Côte d’Ivoire. Une troisième équipe ... Pendant ce temps, une troisième équipe conduite par le chef de département des Aérogares et Marketing d’AÉRIA s’est constituée à l’aéroport d’Abidjan. Sur le banc de touche se trouvaient les agents de service, veillant au bon fonctionnement de l’aéroport et au traitement des vols. Sur la « pelouse aéroportuaire » en salle d’embarquement, les onze (11) « joueurs » sélectionnés se sont présentés vêtus de blanc, avec le slogan « que le meilleur gagne », comme pour afficher leur neutralité face aux deux finalistes qui par ailleurs, sont leurs clients : Egypt Air (les Pharaons d’Egypte) et Camair Co (les lions indomptables du Cameroun). La compétition a été lancée à l’aéroport d’Abidjan avant


ÉCHOSD’AILLEURS D’AILLEURS ECHOS

le début du match ; les « onze d’AÉRIA » ont pris d’assaut les portes d’embarquement pour procéder à la distribution des gadgets confectionnés à cet effet. Les passagers qui embarquaient sur le vol Air Côte d’Ivoire à destination de Libreville étaient ravis. Tous ont été servis, depuis les commandants de bord sortis se rafraîchir jusqu’au dernier passager qui attendait l’appel pour l’embarquement. A noter que les deux ballons ronds en possession des « onze d’AÉRIA » ont reçu plusieurs signatures et des pronostics parmi lesquels celui d’un grand humoriste ivoirien GOHOU Michel, qui a fait un bon pronostic. Ce fut ensuite dans une ambiance conviviale que passagers et travailleurs de l’aéroport ont suivi avec entrain le dernier match de la CAN qui s’est soldé par la victoire du Cameroun aux tirs aux buts.

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D O S S I E R

S P É C I A L

Trafic en vert

Le Trafic passagers de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny au vert ! Aéria vient de publier ses indicateurs concernant le trafic passagers, au cours d’une somptueuse cérémonie. Il en ressort que cette plate-forme aéroportuaire a permis un trafic passagers (toutes activités confondues), durant l’année 2016, de plus 1 829 000 passagers en 2016, c’est une progression du trafic de 16% qu’a connue l’aéroport International Félix Houphouët-Boigny, par rapport à 2015 où 1 560 000 voyageurs étaient enregistrés en termes de trafic passagers.

L’Aéroport international FHB après sa performance de passagers qui a atteint en 2014, plus de 1 300000, celle de 2015 avec 1500000 passagers, est en net progression avec 1829000 passagers, en 2016. Un record qui, de l’avis des responsables de la société concessionnaire Aéria, est à mettre à l’actif des autorités étatiques ivoiriennes dont le Président de la République, le ministre des Transports, Monsieur Amadou Koné. Mais aussi des Administrations et

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structures que sont entre autres l’Anac, organisme régalien qui œuvre à la sécurité, la sûreté et qui adapte la réglementation aux standards internationaux. Egalement, la Sodexam qui gère les relations Concession AÉRIA, contrôle et motive pour améliorer les performances. L’Asecna sans laquelle, il n’y aurait pas de contrôle aérien. De même que la Police, la Gendarmerie, les Douanes, les Agents de santé et les Eaux et Forêts qui aident l’aéroport au maintien de l’ordre public, la suppression des trafics, l’hygiène et la prévention des maladies et enfin, la préservation du patrimoine ivoirien et de l’environnement. Il en va de même pour Avisecure et Securiport sûreté et l’immigration. Enfin, l’armée

de l’air, voisin et ami d’Aéria avec qui, Aéria partage les infrastructures. En outre, les opérateurs aériens ne sont pas en reste.En tout premier lieu, les compagnies aériennes qui développent lignes et fréquences à commencer Air Côte d’Ivoire, Air France, Corsair et Brussels Airlines… Ce sont entre autres le gestionnaire de l’aéroport, l’assistant en escale NAS, Pool pétrolier (pas de pétrole, pas de vol), commerces (restauration Servair, Duty free avec Dufry, etc.), acteurs aériens tels que : l’aviation légère, berceau incontestable du transport aérien .Le travail aérien et l’aviation d’affaires, vecteurs indispensables de l’économie ivoirienne (pétrole et gaz, plantations,


D O S S I E R

déplacements d’affaires personnalisés et rapides). Sans oublier le Frêt qui contribue à l’économie, tant en import qu’en export grâce aux logisticiens et transitaires, et qui bénéficie depuis peu, d’une belle et pratique aérogare. Tous ont contribué fondamentalement à parvenir à ce record qui fait de la Côte d’ Ivoire, le troisième aéroport de la Sous-région ouestafricaine après celui d’Accra et de Dakar.

Lors de cette célébration des 1.829000 passagers de l’aéroport international Fhb en 2016, à travers une magnifique cérémonie avec un parterre de personnalités dont Le Représentant de Monsieur Amadou Koné, ministre des Transports, le Pca d’Aéria, Général Abdoulaye Coulibaly, le Directeur général de l’Anac, Sinaly Silué, le Directeur Général d’Aéria, Gilles Darriau, celui de la Sodexam, Georges philippe Ezaley, les hautes autorités de la Sécurité et de la Sûreté aéroportuaire, une projection

S P É C I A L

au cœur de l’activité aéroportuaire a permis de mesurer l’ampleur et la qualité des travaux déjà menés et en cours de réalisation par Aéria. C’est pourquoi, le Directeur général, Gilles Darriau, a annoncé que la capitale économique ivoirienne poursuivait sa progression engagée depuis 2012. Avec pour objectif en 2017 de dépasser les deux millions de passagers. Avec 1 829 000 passagers en 2016, c’est une progression du trafic de


D O S S I E R

S P É C I A L

16% qu’a connue l’aéroport Félix HouphouëtBoigny d’Abidjan par rapport à 2015 (1 560 000 passagers) Alors que le trafic s’établissait aux alentours de 960 000 passagers en 2012, il n’a cessé depuis, de connaître une progression soutenue.

L’offre a considérablement augmenté,

avec notamment le retour de Corsair à la mi-2016, qui a fait baisser les prix L’offre a considérablement augmenté depuis 2012

D’après Gilles Darriau, lors de la présentation de ses vœux à la presse ainsi qu’à la faveur de la célébration de ce nouveau record, il y a plusieurs raisons à cette performance de la desserte : - le retour de Corsair à la mi-2016 qui a fait baisser les prix. - L’accueil de l’A380 d’Air France - Et le développement exceptionnel d’Air Côte d’Ivoire. Il y a désormais 25 fréquences directes sur l’Europe (14 Air France, 4 Corsair et 7 Brussels). Une telle offre incite beaucoup de voyageurs d’Afrique de l’Ouest et du centre à passer par Abidjan, et beaucoup de voyageurs européens souhaitant se rendre dans d’autres pays d’Afrique. Enfin, le dynamisme de la compagnie nationale Air Côte d’Ivoire qui transporte désormais 700 000 passagers, « qui étoffe son réseau et structure de plus en plus son hub d’Abidjan », a-t-il dit. Sur cette lancée, le Directeur général espère bien dépasser la barre des 2 millions de passagers cette année et atteindre les 2,4

CHIFFRES EN BREF

16%

Progression de trafic

25 Fréquences directes sur l’Europe

3° Aéroport de la sous-

région Ouest-africaine

1.829.000 Passagers en 2016


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millions en 2020. En dépit de cette embellie remarquable, les responsables d’Aéria ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils envisagent, pour le prochain challenge, un objectif de passagers encore plus haut, en 2017. N’oublions pas que « l’avenir est au travers du pare-brise et non dans les rétroviseurs ! » comme l’avait dit Monsieur Gilles Darriau. Ainsi, Aéria nous donne des raisons d’espérer que d’ici peu, il ravira la palme du Premier Aéroport Sous-Régional. Et dans l’esprit de cette belle performance du trafic passagers afin que tous les acteurs de la plate-forme maintiennent le cap, le

S P É C I A L

Pca d’Aéria, Gal Abdoulaye Coulibaly n’a pas manqué d’affirmer que « les autorités ivoiriennes accompagnées des gestionnaires de plateformes que nous sommes, avançons main dans la main, pour assurer la sécurité du personnel de l’aéroport ainsi que celle des passagers .afin de franchir le cap des 2 millions de Passagers en 2017 » Pour réussir ce pari, plusieurs investissements d’un montant global de 42 milliards de FCFA sont annoncés sur la période 2015-2019.



SANTÉ SANTÉ

LA DENGUE

anciennement appelée « grippe tropicale »

Après l’EBOLA et la maladie à virus ZIKA, voici la DENGUE, maladie sévissant à nos frontières nord précisément au BURKINA et qui aura déjà causée à ce jour, environ 12 morts, selon le ministère de la Santé de cet état. QU’EST-CE QUE LA DENGUE ?

Les symptômes sont variables :

La dengue est une affection due à un virus appartenant à la famille des FLAVIVIRUS (virus jaune).

1/ La forme asymptomatique : L’infection reste silencieuse sans aucun signe dans 50 à 90% des cas.

Les principaux réservoirs sont les moustiques, l’humain et certains primates. Le virus étant maintenu dans un cycle humain –moustique-humain en milieu urbain et un cycle singe- moustique dans les forêts de l’Ouest de l’Afrique et dans le Sud- Est de l’Asie.

2/ La forme symptomatique classique : - Forte fièvre avec des frissons, des maux de tête, la nausée, des vomissements, des douleurs musculaires et articulaires et parfois une éruption cutanée apparaissant vers le 5ème jour.

La transmission a pour principal vecteur, le moustique femelle de type Aèdes encore appelé moustique tigre très actif la journée et dont la piqûre est prurigineuse marquée par une inflammation locale. Les autres modes de transmission sont rares : Materno -fœtale, transfusion sanguine, greffe d’organe. Les premiers signes après la piqûre infectante apparaissent dans un délai de 3 à 14 jours, mais plus habituellement de 7jours ce qui correspond à la période de contagiosité

3/ La forme sévère : Après 2 à 7 jours et le retour à la normale de la température, l’infection peu dans de rares cas (1%) évoluer vers une dengue grave caractérisée par une fuite importante du plasma, des hémorragies sévères et une grave atteinte des organes tels que le foie, le système nerveux central, le cœur ou autre. Le traitement : Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique contre la maladie de la DENGUE. Le traitement est donc symptomatique, simple et peu couteux à la seule condition que le

dépistage soit précoce .Les formes sévères relèvent de la réanimation. Il n’existe pas non plus de vaccin contre la maladie de la DENGUE cependant les mesures préventives sont essentielles et recommandées à tout voyageur à destination des zones où sévit la maladie - Mesures individuelles : Elles consistent en l’usage de répulsifs, le port d’habits recouvrant la majeure partie du corps, dormir sous des moustiquaires pour ceux dormant à l’hôtel garder la chambre fraîche en évitant d’éteindre les climatiseurs. - Mesures collectives et environnementales : Curer les caniveaux éviter que l’eau ne stagne dans les fleurs, les pneus usés etc.

Dr Joseph OUEREGA Medecin Colonel

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3 questions à

3 QUESTIONS À Dame Geraldine

PIALLAT 1. Mme Géraldine PIALLAT, pourriezvous vous présenter brièvement à nos lecteurs ? Titulaire d’un master en management avec une spécialité en finance, je travaille depuis plus de 7 ans au sein du groupe Egis. J’ai pu y effectuer des missions diverses autour de la finance dont en particulier, un séjour de deux ans et demi au Kenya. Je suis aujourd’hui le contrôleur de gestion d’AÉRIA.

adame Géraldine PIALLAT fait partie du Groupe EGISAVIA, partenaire technique de référence d’AÉRIA. Cette structure figure parmi les leaders mondiaux de l’ingénierie et des concessions d’infrastructures de transport. Depuis 2015, Géraldine PIALLAT a déposé ses valises au bord de la Lagune Ebrié. Nous l’avons rencontrée pour vous…

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2. En tant que contrôleur de gestion, en quoi consiste concrètement votre mission au sein de cette plate-forme aéroportuaire, précisément à la Direction Générale? Au sein de la Direction Générale d’AÉRIA, j’ai eu pour mission de créer la fonction de contrôle de gestion.


3 questions à

Ceci a consisté notamment en la création d’un certain nombre de reportings à destination du DG mais aussi des opérationnels dans l’objectif de faciliter le pilotage et les prises de décisions. J’ai également pu participer activement à la mise en place du financement des futures infrastructures. J’ai également beaucoup travaillé sur notre logiciel d’exploitation dans le but qu’il corresponde au mieux à nos besoins mais aussi pour améliorer son utilisation. 3. Après avoir passé 2 ans à l’Aéroport FHB d’Abidjan dans le contrôle de gestion, quel est aujourd’hui votre regard?

L’Aéroport d’Abidjan est une belle infrastructure pleine de promesses

L’Aéroport d’Abidjan est une belle infrastructure pleine de promesses et de challenges. J’ai pu rencontrer des gens compétents et travaillant tous avec la même volonté de faire avancer les choses pour améliorer notre infrastructure. C’est une société qui a de beaux jours devant elle, et pour laquelle je suis fière d’avoir travaillé.

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FOCUS

Perspectives AÉRIA 2017

Un important programme de Modernisation de la plateforme aéroportuaire pour un montant de 40 milliards FCA Le Gouvernement ivoirien accorde une place de choix à la sécurité aéroportuaire à l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny. Et, pour y parvenir, Aéria avec les recommandations de l’Oaci , institution qui a vocation à promouvoir, entre autres, la sécurité aérienne auprès de ses États contractants et de les aider à converger vers un niveau de sécurité homogène, s’y met à fond. Ainsi, l'armée et les forces de sécurité sont présentes tant avec la Gendarmerie Nationale, les Douanes, la Police Nationale que les Eaux et Forêts ...sur toute la plate-forme aéroportuaire.

n termes de perspectives pour rendre l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny plus compétitif, un plan de modernisation de 42 milliards de francs CFA a été engagé en 2015 qui court jusqu’en 2019. Pour réaliser ce plan, la société gestionnaire et concessionnaire de l’aéroport ,Aéria a signé un emprunt de 18 milliards de francs CFA auprès d’acteurs comme Proparco, bras de l’Agence française de développement pour le secteur privé, la Banque Ouest- Africaine de Développement (BOAD)ainsi qu’auprès de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI), filiale de BNP Paribas. L’ensemble de ces investissements concernent aux deux tiers, l’aménagement de pistes (place de stationnement des avions, voie parallèle pour les

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avions au décollage) et pour l’autre part, une première extension de l’aérogare. Par ailleurs, l’aéroport cherche toujours une compagnie qui pourrait ouvrir une ligne vers les États-Unis. C’est d’ailleurs, pourquoi Amadou Koné, une semaine après sa nomination. Très rapidement, a voulu prendre le pouls du domaine aéroportuaire afin d’accélérer les projets importants déjà programmés. Ainsi, le Gouvernement ivoirien a adopté des projets d’investissement estimés à près de 100 millions d’euros d’ici 2019, pour multiplier par cinq le trafic de l’aéroport d’Abidjan. Selon les ambitions affichées, le trafic de la plateforme aéroportuaire devrait atteindre 8 millions de passagers, à l’horizon 2020. Pour réaliser


FOCUS FOCUS cette ambition, le Gouvernement a engagé, depuis deux ans, un important programme de Modernisation de la plateforme aéroportuaire pour un montant de 40 milliards FCfa. Ce plan, en deux étapes, prévoit dans un premier temps, l’extension des actuelles aérogares ainsi que la construction d’un Taxiway, pour fluidifier et accélérer la circulation des avions. L’objectif est d’accroître assez rapidement le trafic. Le deuxième, porte sur la construction d’un terminal dédié au trafic de fret ainsi que des Infrastructures périphériques à l’aéroport, entre autres, hôtels, bureaux, restaurants, centres commerciaux. La réalisation d’un tel challenge devrait permettre à l’aéroport d’Abidjan de dépasser celui de Dakar (1,8 million en 2014) et celui d’Accra qui est déjà à 2,5 millions de passagers traités. L’aéroport d’Abidjan qui envisage être un hub régional, est actuellement desservi par une trentaine de compagnies aériennes. Pour le ministre. Koné Brunot, également porte- parole

du gouvernement ivoirien qui s’est exprimé sur son compte officiel Twitter, cette hausse substantielle de passagers à destination d’Abidjan depuis la fin de la crise postélectorale de 2011, dénote de l’attractivité de la Côte d’Ivoire. «Record absolu. Il y a des signes qui ne trompent pas», s’est-il félicité. L’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Port- Bouët) est le plus important du pays eu égard à son trafic aérien. A en croire les statistiques, l’aéroport Félix HouphouëtBoigny qui enregistrait près de 1.250.000 passagers en 1999 a chuté à 1.083.000 passagers en 2000 en raison des crises qu’a connues le pays. Ce regain de vitalité du trafic aérien en direction de la Côte d’Ivoire après la crise militaro- politique de 2002 à 2011 témoigne de la stabilité économique et sociale du pays, d’où la satisfaction de porte-parole du gouvernement ivoirien. Rendez-vous est donc pris, pour un autre record en 2017 !

Les procédures de sécurité appliquées par les compagnies aériennes sont également très pointilleuses ... Florent Emmanuel

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& culture artart & culture

SAP HERO

de Farafina Artiste-peintre ivoirien

«L’art a également une fonction thérapeutique. Il nous soigne des grandes blessures internes»

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ap-Hero est un artiste multidimensionnel. Il est artistepeintre, slameur, poète. Il le revendique d’ ailleurs assez bien et l’assume aisément. Il déteste qu’on le confine dans des clichés. C’est un artiste au sens large du terme à partir du moment où il arrive à transmettre sa passion pour l’art à travers les différentes déclinaisons. De la peinture, à la sculpture en passant par la poésie et le slam, Koné Issa de son vrai nom, étale son savoir-faire sans retenue, ni restriction au grand bonheur de l’Homme qu’il définit comme le socle de l’Humanité.

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Dans quel courant pictural peut-on te situer ? Je me situe dans la peinture semi-abstraite, semi- figurative. Je suis également dans la littérature scribale, orale mais également dans la littérature picturale. J’assume ces différents genres et cela transparaît dans ma pratique artistique. Le mariage entre toi et l’art remonte à quand ? Je peux dire bien avant de mettre les pieds à l’école. J’avais


art & culture

déjà des prédispositions, des pré -requis que j’étalais sur tout support qui me tombait sous la main. C ‘est à partir de 2000 que j’ai créé mon centre. A partir de cet instant-là, j’ai commencé à vivre de mon art. Le premier centre est situé à Korhogo et le second est en construction à Grand-Bassam.

Pour toi, existe-t-il un art typiquement africain ? De mon point de vue, l’art est universel. Vu que je développe une peinture en rapport avec l’humain quoiqu’ il peut avoir des différences liées aux culturelles. Mais ces différences sont strictement contextuelles. Mon travail va au-delà de la race, des religions, des régions pour toucher l’humanité. Il est vrai que dans mon travail j’utilise des codes où des matériaux liés à ma culture et à mon environnement ce qui fait de moi un ambassadeur de ma culture mais il n’empêche que j’adresse à l’humanité toute entière, à l’universalité.

Qu’as-tu ressenti la première fois que tu as exposé tes œuvres au grand public ? La première expo remonte à 2005. C’était une exposition individuelle que j’avais organisée au centre culturel de Korhogo, pour montrer mon travail artistique. J’avoue que j’avais assez d’appréhension au début, vu que je n’avais L’art a-t-il de la valeur dans notre société actuelle ? jamais vu des expos et que je n’en avais jamais organisées. Je pense que la réponse vient d’elle même ! Si aujourd’hui,@ Mon objectif était de passer juste un message, pour attirer la pratique artistique est de mise, c’est que le problème de l’attention du public sur mon travail. Pendant cette expo, son importance ne se pose même plus. A partir du moment en dehors de la contemplation des œuvres, beaucoup où l’art nous permet de passer des messages, c’est qu’il de choses ont été écrites dans le livre d’or. Cela m’a est d’actualité, vu la multiplicité des problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées. Il est beaucoup réjouit et je me suis clair que l’artiste n’est pas le messie senti en phase avec mon art. Cette expérience a été un motif Grâce à l’art et à la culture nous qui vient ôter l’humanité de tous supplémentaire de satisfaction. pouvons encore sauver des vies en ses péchés, mais il peut néanmoins J’ai réalisé que j’avais trouvé ma luttant contre l’immigration clandestine vers jouer un rôle d’éclaireur, de citadelle tiré sur la sonnette d’alarme. voie et qu’il n’était plus possible l’europe par la méditérannée L’art a également une fonction de faire marche-arrière. C’est thérapeutique. Il nous soigne des à partir de là, que la carrière grandes blessures internes. Si l’art n’existait pas, il aurait d’artiste a véritablement débuté. fallu l’inventer … En tant qu’artiste, quelle place revendiques-tu dans la Quand l’artiste n’est pas en train de peindre, que fait-il? société ? Je suis dans la communication visuelle et chromatique. Je Il écrit des poèmes, des slams, des romans… Je ne sais me sers de beaucoup de symboliques pour faire passer pas si j’arrête vraiment de travailler (rires). Quand on a mon message et par ricochet, amener les gens à avoir un l’inspiration au bout des doigts, je crois qu’il n’y a pas de regard nouveau, c’est-à-dire plus attentif, plus réfléchi sur répit. tous les symboliques qui nous entourent. C’est cette place que j’essaie de revendiquer à mon humble niveau. Si cela Te considères - tu comme un héros de l’art ? peut participer à l’émancipation et au développement de (Rires…) ! C’est possible ! Nous sommes tous héros quelque part. Je ne veux être seulement un héros de l’ l’humanité, je ne peux que m’en réjouir… art mais un héros tout simplement. Le monde a besoin de pionniers, de gens qui luttent pour se frayer un chemin

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et ouvrir le chemin aux autres. C’est cela, notre mission. Nous devons êtes des éternels lutteurs pour la survie de l’humanité. J’ai toujours pris l’exemple des spermatozoïdes dans le processus de procréation. Parmi les milliers qui sont en compétition, c’est un seul qui réussit à féconder l’ovaire. Battons-nous, pour être des héros non seulement dans nos domaines d’activités mais également dans la vie de tous les jours. Vu sous cet angle, je peux fièrement arborer la casquette de Héros de l’art. L’artiste a t-il encore un mot à dire face à notre société qui est devenue le terreau de toutes formes d’extrémisme ? Effectivement, vous avez raison de dire que le monde est devenu le terreau des extrémismes. Rien qu’à regarder et qu’à voir tout ce qui se passe autour de nous. Des attentats par-ci, des génocides par-là. D’ ailleurs, dans ma démarche picturale actuelle, je consacre une série de tableaux à ce phénomène. Je peins des personnages sans tête. Des personnages qui marchent à la renverse, histoire de dire que notre société est fortement “décalée” Une société qui n’a plus de repères, une société où la morale a foutu le camp. L’humanité a perdu le sens de l’humanisme. Nos sociétés hyper matérialistes et hyper capitalistes ne laissent aucune place à la morale et la spiritualité. A partir du moment où nous sommes détenteurs d’une parcelle de pouvoir, on peut tout faire sans être interpellé. Voici le drame ! Nous sommes devenus esclaves des progrès technologiques au point où nous agissons comme des automates, des robots dénués de toute conscience. Face à cette situation, l’artiste est plus que jamais sollicité PAGE

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pour jouer son rôle d’éveilleur de conscience sinon il sera comptable de tous ces drames à répétition. Un mot pour conclure. Je voudrais vous remercier, pour cette lucarne faite à moi ,pour parler de mon art. Je voudrais également profiter de cette tribune pour m’adresser à nos gouvernants qui surprennent par leur désintérêt pour la culture et pour les arts. Vu les conditions de vie des artistes et des acteurs culturels, il va sans dire que le gouvernement est inerte. Il est de notre devoir de laisser un héritage à la nouvelle génération sinon on aurait failli. Il est temps de mettre fin aux discours démagogiques et passer aux actes en créant le cadre et les conditions d’exercice du métier d’artiste. Nous devons combattre le phénomène de l’immigration clandestine en intéressant les jeunes à la pratique artistique. Grâce à l’art et la culture nous pouvons encore sauver des vies. Tout est créé sur notre continent. Il suffit que nos dirigeants soient assez imaginatifs et visionnaires pour donner des gages de réussite à la jeunesse dans le domaine de l’art. Il n’ y pas à désespérer malgré les écueils de la vie. La pratique de l’art est encore possible sur ce continent qui a tant donné à l’humanité.

Florent Emmanuel


art & culture

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Le Prince d’Assinie

Aniaba Louis

Filleul et officier du Roi Soleil

Le siècle de Louis XIV brille de tous ses feux en France et sur l’Europe, lorsque le roi soleil accueille à sa cour, un jeune prince noir d’une quinzaine d’années et son cousin. Les deux jeunes gens envoyés d’Assinie par le Roi Zena en gage de fidélité à la France, recevront une éducation et un train des gentilshommes. Ils seront admis comme officiers dans le régiment du Roi Soleil et Anabia sera nommé capitaine d’un Régiment de cavalerie, doté largement par son protecteur d’une pension de 12000 livres. Plus de 325 ans après, il est difficile de retracer tous les détails de la vie extraordinaire d’Anabia. Bien des doutes et des trous subsistent, notamment lors de son retour au pays, mais des gravures et des chroniques de l’époque attestent de sa réalité.

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n 1687, un envoyé de Louis XIV, Ducasse, est chargé d’explorer la côte de Guinée déjà dénommée Côte de l’or. A son retour en France , il préconise d’y rétablir trois forteresses :à Accra, commendo et Assinie .Le roi soleil envoie alors une expédition, dirigée par le chevalier d’Amon , notamment à Assinie où un traité est conclu avec le souverain local , le roi Zena .En échange des marchandises , les Français obtiennent le droit de construire autant de forts qu’ils le désirent et de planter un drapeau blanc au bord de la mer pour signifier aux autres nations qu’une alliance est conclue entre le roi Zena et le roi de France. A l’origine royale d’Anabia .C’est son cousin Banga qui l’évoque et en fait établir la véracité par un marchand de perles, le Sieur Hyon. Sur les conseils du Sieur Hyon, Anabia le païen entre un jour dans l’Eglise Notre Dame ; Ce qu’il y vit le pénétra si fort que, sur le champ, son mentor le présenta au roi à qu’il raconta les motifs de son voyage et lui ensuite que ce qu’il avait senti, étant dans Notre Dame, faisait qu’il priait instamment de lui donner quelqu’un qui ,pût l’instruire de la religion des Français , qu’il croyait l’unique bonne et véritable . L’instruction catholique d’Anabia Le roi Soleil accepte la demande du jeune ivoirien et le confie à Bossuet lui-même pour l’éduquer et lui enseigner le catéchisme .Satisfait de son élève , l’évêque de Meaux lui administre le sacrement du Baptême le 1er Aout 1691.L’acte de baptême est ainsi rédigé :par permission expresse de Mgr l’archevêque,

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a été baptisé en la chapelle du séminaire des missions étrangères, Louis Jean Aniaba , âgé d’environ vingt ans , fils du Roi d’Isigny (Assinie ), en Guinée, en Afrique. Anabia admis comme officier Non seulement Louis XIV a fait donner aux deux jeunes gens des leçons D’écriture, de la lecture et de catéchisme, mais il y a ajouté une éducation et un train de vie de gentilshommes. Les deux ont été admis comme officiers dans le régiment du Roi. En 1695, Banga repart pour Assinie tandis que son cousin demeure en France. Il est nommé capitaine dans un régiment de cavalerie en Picardie, doté d’une riche pension par le roi et vit largement sa vie d’officier entre femmes, domestiques, chevaux et dettes. Le retour au pays A la mort du roi Zena, Aniaba décide de rentrer dans son pays, pour prendre la succession de son père. C’est en même temps, l’occasion pour la France de consolider son implantation sur la Côte d’OR. Le faste des mondains de la cour de Versailles et son mode de vie ont convaincu Aniaba ainsi que son entourage de l’authenticité de ses origines royales. C’est ainsi que Louis XIV lui dit un jour : Prince Aniaba, il n’y a donc pas plus de différences entre vous et moi que du noir et du Blanc. Il décide de créer avant son départ, un ordre de chevalerie dont les futurs convertis de son royaume seront membres. Ce sera l’ordre de l’Etoile Notre Dame, accepté par Louis XIV, Bossuet et Madame de Maintenon. Il reçoit le 12 février 1701, les insignes de son ordre,


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Magazine Magazine Aéroport Aéroport d’Abidjan d’Abidjan • N° 15 • N° Avr16- Mai Avr--Juin Mai 2017 - Juin 2017 43

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des mains de l’archevêque de paris, le cardinal de Noailles . Il offre au chapitre de Notre Dame, un grand tableau en Souvenir de l’événement sur lequel on voit le Roi Très chrétien et l’évêque de Meaux présentant Aniaba à genoux à une vierge qui tient l’enfant Jésus dans les nuées , lequel tient à la main, un cordon blanc enserrant une étoile…. Peu de temps après, le prince embarque à la Rochelle pour rejoindre Assinie en compagnie du chevalier d’Amon et du père Moyer, préfet apostolique. Il semble que leurs relations se soient totalement détériorées au cours du périple, et qu’à l’arrivée, en raison de mauvaises manières d’Aniaba, le père et le chevalier ne considèrent plus ‘’le monarque’’ que comme un vulgaire individu. D’Amon savait-il la vérité sur l’origine du Filleul de louis XIV ?Savait-il qu’il n’était pas le fils naturel de Zena, ni même peut être originaire d’Assinie ? Pour l’historienne Henriette Diabaté , Aniaba était un prince Ehotilé .Pour d’autres auteurs , il était un simple esclave .Quoiqu’il en soit , il fait preuve à son retour d’un zèle et d’une légèreté de mœurs qu’il est rejeté par les habitants et doit émigrer à quelques centaines de kilomètres vers l’est où il vit auprès du chef local de Keta , à la frontière du Togo et du Ghana actuels .Il meurt trois ans plus tard , en 1701 , sous le nom glorieux d’Hannibal qu’il s’était lui-même choisi. Florent Emmanuel

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la styliste

Michèle YAKICE Classe et Finesse dans la création

Elle fait ses études à paris, au lycée De Mum, Depuis 1982, Michèle Yakice est styliste-modeliste.Très tôt, elle signe ses propres modèles, associant le tissage personnalisé de toutes les matières fiables : fibres naturelles, synthétiques.

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lle veut moderniser les accessoires et les métiers à tisser. Elle se spécialise alors dans le tissage de grandes bandes de 50 cm, avec des métiers à tisser de hautes et basses lices, une technique qu’elle développe. Les fils de tissage utilisés par Michèle Yakice sont en coton, teints par elle-même grâce à une technique particulière de fixation des couleurs, par trempage, aérographie, sérigraphie résistant à toutes sortes de lavage. Michèle Yakice participe depuis plus de 30 ans à des défilés de mode, des foires et salons professionnels partout dans le monde. Elle a participé au Salon professionnel Who’s Next du 22 au 25 janvier 2016, au Parc d’expositions de la porte de Versailles à Paris.

Elle crée en partenariat avec Agathe Amoikon, FAUQUEMBERGUE, LA MARQUE KITA Diffusion By Michèle Yakice & Ama d’accessoires de mode, des sacs, des chaussures etc. Michèle Yakice fut sélectionnée par l’ambassade des Etatsunis dans le cadre du programme AWEP (African women entrepreneurship program) pour représenter la Côte d’Ivoire, au vaste programme des visiteurs internationaux aux Etatsunis du 19 juillet au 11 Août 2013.Son travail a été couronné par de nombreuses distinctions, le 07 août 2015, elle reçoit le Prix d’excellence du meilleur artisan de Côte d’Ivoire.

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mode

Membre de plusieurs associations dont Awep (African Women Entrepreneurship Program),elle est soucieuse de transmettre son savoir aux jeunes, elle crée en 1998, l’école internationale de formation professionnelle aux métiers de la mode. Elle y forme de nombreux jeunes nationaux, africains et non-africains dans tous les domaines du stylisme modélisme, de la coiffure, de l’esthétique, de la comptabilité et du secrétariat. Michel Yakice participe à

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Michèle Yakice


mode mode améliorer l’autonomie financière des femmes en zone rurale dans les domaines du tissage , de la couture en étroite collaboration avec des organismes internationaux dont International Rescue Committee (IRC), la Fondation orange CI- Telecom ,la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco etc. Son école assure également le perfectionnement de nombreux professionnels de la couture.

Florent Emmanuel

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art culinaire

20 min pour

02 pers Lapin Sauté Type de plat : plat chaud

1

Découper le lapin en morceau et le faire précuire

3

Mariner les morceaux de lapin avec la moutarde et les mettre à cuire dans l’huile d’olive

5

Laisser cuire le tout à feu doux pendant 5 min

2

Découper l’oignon, les tomates et le poivron en dés

4

Ajouter les légumes, l’ail, le poivre et le sel

RESTAURANT

CHEZ JEFF BRIGHT SPECIALITÉ LAPIN

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ingrédients • 1/2 Lapin • 1 oignon • 2 tomates • 1 poivron • 3 cuillères d’huile d’olive • Sel • Poivre • Persil haché • Ail haché

BIETRY boulevard de Marseille Face Couleur Bois. TEL : 21 35 90 66/ 77 85 69 48


Astuces pratiques

trucs &trucs ASTUCES & ASTUCES

10 ERREURS

à ne jamais commettre

À L’AÉROPORT Évitez les gaffes les plus courantes dans les aéroports et épargnez du temps, de l’argent et beaucoup d’énergie. Découvrez les 10 erreurs à ne jamais commettre avant de monter dans l’avion.

1 Un passeport sur le point d’expirer Certains pays ne vous accepteront pas si votre passeport expire à trois ou même six mois de votre date prévue d’entrée. Vérifiez les conditions d’entrée du pays que vous prévoyez visiter et renouvelez votre passeport d’avance afin de ne pas être refoulé à l’aéroport.

2 Stationner en dehors du parking de l’aéroport Vous aurez à payer un tarif pour vous garer dans un parking à l’aéroport. Evitez donc de stationner près du terminal sous peine de payer une contravention. Cela vous évitera une perte de temps. Autrement demandez à un proche de vous conduire à l’aéroport ou vérifier si le taxi est une option plus économique.

3 Transportez des articles interdits

Vous pourriez vous mettre dans l’embarras en emportant une bouteille de crème beauté de grand format, ou en oubliant que votre porte-clés Swiss Army est, techniquement parlant, un canif. Cela pourrait vous faire manquer votre vol. Dans le doute, n’hésitez pas à vérifier la liste d’articles permis de bagages de cabine et enregistrés.

4 Arriver en retard

Il n’y a malheureusement pas grand chose à faire. C’est pour cela qu’il est très important d’arriver à l’heure à l’aéroport. Cela devrait être une évidence ! Rater son avion provoque de nombreux désagréments et frais supplémentaires. Prévoyez un timing très large !

5 Se retrouver les pieds nus

Portez des chaussettes avec vos chaussures, ou emballez des socquettes dans votre bagage à main et enfilez-les dans la zone d’inspection de sorte que vous n’aurez pas à clopiner pieds nus sur des planchers.

6 Laisser des bagages derrière vous

Notez combien de valises vous avez et effectuez un comptage périodique des bagages avant de quitter le stationnement, au comptoir d’enregistrement, au restaurant de l’aéroport, à la récupération des bagages, etc.

7 Avoir un excédent de bagages

Un surpoids de bagages entraîne des amendes coûteuses. La lourdeur des bagages de cabine rend les déplacements inconfortables. Solution : élaguez, élaguez ! Réduisez vos bagages et vous aurez moins de stress.

8 Perdre son sang-froid avec le personnel de l’aéroport

De l’agent d’embarquement insensible au désespérant personnel de sécurité de transport, chaque voyageur à une anecdote désagréable au sujet du personnel de l’aéroport. Mais le fait demeure : il y a plus de bonnes personnes que de mauvaises, alors restez calmes. De plus, la mauvaise humeur risque de vous retarder ou de vous faire arrêter plutôt que de vous conduire vers votre destination.

9 Ralentir la file de la zone d’inspection

Portez des chaussettes avec vos chaussures, ou emballez des socquettes dans votre bagage à main et enfilez-les dans la zone d’inspection de sorte que vous n’aurez pas à clopiner pieds nus sur des planchers.

10 Ne pas identifier vos bagages de la bonne façon

Pour votre sécurité personnelle, identifiez vos valises avec une étiquette discrète indiquant votre nom, téléphone cellulaire et adresse courriel, ou votre carte professionnelle. N’indiquez jamais votre adresse domiciliaire.

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LA MARTINIQUE L’ î le au x f leu rs

A la fois région et département d’outre-mer français, la Martinique fait partie des sept régions ultrapériphériques de l’Union européenne (RUP), avec les Açores, la Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, Madère et les îles Canaries . Également surnommée l’île aux fleurs, la Martinique est une île située dans la mer des Caraïbes au cœur des petites Antilles , entre la Dominique et Sainte-Lucie. L’île est française depuis 1816.L’île connaît un climat tropical humide…

La Martinique en sept traditions méconnues…

P

lats créoles, danses locales, combats de coqs… La culture martiniquaise, marquée par son statut d’ancienne colonie, son caractère insulaire et son ancrage caribéen, reste assez méconnue dans l’Hexagone. Tour d’horizon non-exhaustif des traditions qui se perpétuent dans l’île d’Aimé Césaire.

Le bèlè revient en force en Martinique

Le bèlè est à la fois un ensemble de musiques, de chants PAGE

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créoles et de danses rythmés par le son du tambour. Il tire son origine de l’esclavage et des travaux dans les champs, ce qui explique son déclin rapide après l’abolition de l’esclavage en 1848. Mais la Martinique se réconcilie aujourd’hui avec son passé : de danse honteuse rappelant le temps des colonies, le bèlè connaît un renouveau en Martinique et dans l’Hexagone, revêtant une symbolique de partage et de solidarité. Loin d’être seulement destiné aux touristes, le bèlè se pratique notamment pendant la période du carnaval, à l’occasion des combats de coqs ou lors des travaux agricoles.


Globe globe trotters Ragoût de porc : le plat de Noël

Oubliez la dinde ! Pour Noël en Martinique, on préférera le ragoût de porc assaisonné avec du piment antillais et accompagné de mousseline de légumes. Et il est encore meilleur servi dans un bambou coupé en deux recouvert de feuilles de bananes lavées. Aujourd’hui encore, certaines familles élèvent ellesmêmes le cochon destiné à garnir les assiettes avant l’arrivée du Père Noël.

Le Lasotè : cultiver la terre ensemble

Se réunir pour cultiver la terre à plusieurs au rythme des tambours. Cette tradition appelée “lasotè” (qui signifierait “à l’assaut de la terre”) se pratiquait en Martinique, au XIXe siècle avant de tomber dans l’oubli. La volonté de revenir à une consommation de produits locaux cultivés dans le respect de la nature a précipité son retour dans l’île. L’association Lasotè travaille à développer ces “coups de main” festifs et prend en charge des jeunes en insertion pour les former à ces techniques anciennes.

Des acras pour tous les goûts

Croustillants à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, les acras font partie intégrante de la cuisine créole. Le plus répandu est l’acra à la morue, mais il se prépare aussi avec de la langouste, des crevettes et même avec des œufs d’oursins : le caviar local. Les acras aux légumes, à la carotte notamment, sont très appréciés pendant les fêtes religieuses où l’on ne mange pas de viande.

Le poulet boucané : la gastronomie de bord de route

Impossible de se rendre en Martinique sans remarquer les nombreux barbecues

CARTE D’IDENTITÉ

La Martinique en sept traditions méconnues…

Situation géographique 14° 40’ nord et 61° ouest (au centre de l’île) Superficie 1 128km2 Population env. 398 800 hab. (2011) Densité 356 hab./km2 Ville principale Fort-de-France (env. 88 000 hab.) Langue français, créole

fumant le long des routes. Parmi les plats proposés dans ces baraques en bois, le poulet boucané est de loin le plus connu et le plus typique. La viande marine pendant plusieurs heures dans un mélange d’épices et d’herbes aromatiques avant d’être cuite à l’étouffée.

Les combats de coqs

Interdits sauf dans les “localités où une tradition ininterrompue peut être établie”, les combats de coqs sont tolérés en Martinique, bien qu’il soit impossible d’ouvrir de nouvelles arènes. Ces dernières portent le nom de “pitts” et peuvent réunir plusieurs centaines de personnes dans une ambiance survoltée où les paris sont nombreux. Les animaux meurent rarement parce qu’ils valent trop chers pour être tués. Une fois les combats terminés, il n’est pas rare que les participants improvisent un bèlè au centre de l’arène qui se transforme alors en piste de danse. La tradition des combats de coqs est très vivace en Martinique, la saison dure de novembre à juillet. Les combats se déroulent dans de petites arènes nommées pitts et font l’objet de Paris. Des combats entre un serpent et une mangouste sont aussi organisés à l’image des combats de coqs, mais ne font pas l’objet de paris.

La canne à sucre , une véritable institution .

En Martinique, la canne à sucre demeure une institution. Elle représente toujours la deuxième culture de l’île après la banane. Jusqu’en 1848, la canne était coupée à la main par des milliers d’hommes et de femmes réduits en esclavage. Aujourd’hui, la production de rhum et de sucre a bien changé.

Monnaie euro Fuseau horaire UTC-4 Principaux sommets Montagne Pelée, Le Chinois 1 397m Préfecture Fort-de-France Sous-préfectures La Trinité ; SaintPierre ; Le Marin

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Aimé Césaire, célèbre Ecrivain Martiniquais : “Si j’étais jeune, je serais un yoleur”

Véritable pilier de la culture martiniquaise, la yole ronde est un bateau sans quille avec une voile carrée. L’embarcation accueille jusqu’à quatorze marins qui contrôlent l’équilibre en s’appuyant sur des “bois dressés” (longues planches en bois plantées perpendiculairement à la coque du bateau) et maîtrisent la direction grâce à un “goudriyé”. Tous les ans, entre fin juillet et le début du mois d’août, une quinzaine de yoles s’engagent dans le Tour de la Martinique, considéré comme l’événement sportif de l’année. Le guide touristique martiniquais Thierry Negi, 50 ans, est formel : “Si je devais choisir un emblème pour la Martinique, ce serait la yole !”

La Martinique, comment s’y rendre ?

L’île volcanique de la Martinique se trouve dans les Antilles françaises. Elle est baignée à l’est par l’océan Atlantique, et à l’ouest par la mer des Caraïbes. Réputée pour la beauté de ses montagnes abruptes, de ses collines verdoyantes et de ses plages de sable blanc ou noir, elle porte le surnom d’« île aux fleurs » en raison de la diversité de ses espèces. Le littoral sud est bordé de plages paisibles où l’on peut se baigner dans une eau chaude et transparente. L’île est également réputée pour ses fonds marins abritant des bancs de poissons aux couleurs chatoyantes. PAGE

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À VOIR, À FAIRE Promenez-vous à Fort-de-France parmi les étals du marché, véritable régal pour les yeux, où les produits de la pêche locale se mélangent à une multitude de fruits tropicaux. Pour les plus sportifs, chaussez vos chaussures de randonnée et attaquez l’ascension de la Montagne Pelée, seul volcan actif de l’île. En descendant, ne manquez pas de vous arrêter à Saint-Pierre, classée « ville d’art et d’histoire », et prenez le temps de visiter son musée volcanologique qui retrace la dernière éruption dévastatrice du siècle dernier. Admirez au passage les champs d’ananas et de canne à sucre, et laissez-vous tenter par la visite de l’une des nombreuses distilleries, qui s’accompagne immanquablement d’une séance de dégustation de vieux rhums ! De retour sur le littoral, plongez dans les eaux turquoise pour admirer la faune aquatique, protégée par la barrière de corail. Enfin pour les amoureux de farniente, n’hésitez pas à profiter des plages paradisiaques bordées de cocotiers.

HÔTELS À MARTINIQUE Les offres d’hébergements sont multiples. Vous y trouverez bien entendu des hôtels de luxe 3 ou 4 étoiles avec plages privées, ainsi que des résidences hôtelières et villages vacances dotés de spas, piscines, climatisation et accès Wi-


globe trotters trotters globe

Le Rocher du diamant

L e repère des pi rates

Le Diamant est imposant. Suffisamment pour paraître tout proche, bien qu’il soit à 2 km de la côte. Ancien abri de pirates et point fortifié pendant les combats entre Français et Anglais dans les Caraïbes, cet îlot est un roc basaltique de 175 mètres de hauteur. Il n’est plus peuplé aujourd’hui que par les rats, les serpents et les oiseaux. Il est interdit d’y accoster mais les plongeurs confirmés viennent explorer les fonds à son pied où la faune est abondante, malgré les puissants courants : barracudas, bécunes et tortues vertes... L’automobiliste, lui, poursuivra sa route sur la côte martiniquaise, ne manquera pas de jeter un œil à la maison du bagnard et de s’arrêter au très réussit Mémorial Cap 110, une sculpture de Laurent Valère commémorant le chavirage du négrier face à l’anse Caffard où elle est installée. Deux étapes avant de rejoindre le calme et la nonchalance particulière de la bourgade du Diamant et regarder le rocher d’un autre point de vue. Fi. La plupart proposent des clubs pour enfants. Des hôtels 2 étoiles, plus économiques, offrent également tout le confort souhaité. Les chambres d’hôte sont un mode d’hébergement très prisé à la Martinique, et s’accompagnent généralement de tables d’hôtes qui mettent en avant la cuisine locale. Si vous désirez un peu d’autonomie, l’île compte également quelques appart’hôtels, équipés d’une kitchenette.

OÙ DORMIR À MARTINIQUE Amateurs de plage et de sports nautiques, dirigez-vous vers Sainte-Anne, au sud de l’île, où de nombreux hôtels toutes catégories vous offriront tout le confort possible ainsi que diverses animations ludiques et sportives. Pour les inconditionnels du shopping, restez sur Fort-de-France et arpentez ses rues à la recherche de produits locaux. Si vous êtes à la Martinique pour un séjour romantique, n’hésitez pas à opter pour un de ces nombreux hôtels de charme aux Trois-Ilets. Les familles au budget modeste trouveront des hôtels 2 étoiles qui les accueilleront dans une ambiance conviviale à la Trinité et sur la

presqu’île de la Caravelle.

COMMENT S’Y RENDRE? L’aéroport Aimé Césaire est situé à 12 km au sud de Fort-deFrance. De nombreuses compagnies le desservent, notamment au départ de Paris, Marseille, Nantes, Bordeaux et Lyon. Comptez entre 8 et 10 heures de vol en fonction de votre ville de départ. À l’arrivée, rendez-vous à la porte D où des taxis vous attendent pour vous conduire à destination. Pour ceux qui préfèrent louer une voiture, une dizaine de spécialistes de la location se trouvent à quelques mètres du hall d’arrivée. Par la mer, divers points de mouillage sont proposés aux plaisanciers, tels que le port de plaisance du Marin ou la marina de la Pointe du Bout.

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globe trotters

SURF UP

École de surf à Tartane

Découvrez la plage des surfeurs de la Martinique

L

a Martinique est une destination surf de rêve méconnue. S’il y a des spots de surf de qualité sur l’ensemble de l’ile, la zone où est implantée Bliss – Tartane, presqu’ile de la Caravelle – est unique de par sa concentration de spots de qualités, la fréquence des houles captés et la diversité des vagues que l’on peut y trouver dans un rayon de 3km. Du surfeur débutant au tuberider aguerris, il y a une vague qui vous fera rêver, et elle se situe à moins de 5 minutes à pied de la maison Bliss. De la terrasse de l’école on a une vue plongeante sur Anse Bonneville et la plage de surfeurs. C’est le spot le plus régulier de l’ile : une plage avec un fond rocheux plat recouvert d’une fine couche de sable et d’algues. Avec trois pics principaux, le spot offre des vagues faciles en gauches et droites, longues et propices aux manœuvres radicales ou aux long nose-rides pour les férus de grandes planches. Pour les débutants, la « tite plage » – à l’extrémité Est d’Anse Bonneville – offre des vagues faciles qui déferlent doucement pendant longtemps, avant de s’éteindre dans un petit lagon propice au repos entre deux séries : un endroit idéal pour apprendre à surfer rapidement dans de « vraies » vagues et pas seulement dans des mousses.

En descendant les petits escaliers qui partent de l’école Bliss, on accède à ces vagues en moins de deux minutes ! Les photos quotidiennes que nous postons sur notre page facebook sont généralement de la plage des surfeurs vue de l’école. Toujours visibles de la terrasse, trois reefs breaks de grande qualité attendent les surfeurs expérimentés : Pelle à Tarte, Garde Cote et Angoisse sont réservés aux experts qui souhaitent tester leurs limites dans des vagues puissantes et souvent tubulaires. Attention, le corail de feu n’est jamais loin, mais si vous recherchez la perfection, alors vous voudrez surement ramer jusqu’à ces vagues exceptionnelles !

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L’anse que l’on voit derrière l’école Bliss est appelée Anse l’Etang et comprend trois différents spots principaux. Encore une fois, toutes ces vagues sont accessibles à moins de 5 minutes à pied de l’école par un petit chemin dans le Zion. VVF est une droite cassant le long de la pointe Est de l’anse : longue est pas très creuse, elle est idéale pour les longboardeurs ou les surfeurs débutants et intermédiaires. Quand les vagues sont trop grosses à la plage des surfeurs, il nous arrive de déplacer les cours sur ce spot. Au milieu de l’Anse l’Etang, la vague d’Entre Deux offre un beau pic gauche/droite propice aux manœuvres, et surfable aussi bien en shortboard qu’en grande planche. Enfin, le long de la falaise coté Ouest de l’Anse, une autre vague tubulaire vous attend : Cocoa est une gauche de reef qui creuse d’un coup et peut vous envelopper dans un tube que vous n’êtes pas prêt d’oublier ! La encore, cette vague est réservée aux surfeurs expérimentés. La particularité d’Anse l’Etang est son grand lagon entre la plage et les trois vagues mentionnées précédemment : cela en fait une plage idéale pour la baignade mais aussi la pratique du SUP (Stand Up Paddle board), car on trouve une belle zone d’eau calme permettant de se familiariser avec la planche et la pagaie avant d’arriver dans la zone où les vagues déferlent. L’école de surf Bliss donnant d’un coté sur Anse Bonneville (coté face) et de l’autre sur Anse l’Etang (dos de la maison), tous ces spots de surf sont visibles sans avoir à se déplacer. Pratique quand on se lève le matin et qu’il faut choisir quelle planche surfer ce jour ci, ou vers quel spot se diriger ! Cela nous permet aussi d’être très réactif et de déplacer les cours sur différentes vagues selon les conditions, afin d’optimiser le plaisir et les progrès de chacun. Une multitude d’autres spots se trouvent à proximité, mais ceux là, on en discutera quand on se verra ! A bientôt,


globe trotters globe trotters

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globe trotters

Fort-de-France, la capitale ! La capitale de l’île, Fort-de-France, a un cœur verdoyant, avec les cocotiers et les fleurs colorées de La Savane, une agréable oasis au centre de la ville. En plus d’être la capitale administrative, la ville accueille également la superbe cathédrale Saint Louis et le musée d’histoire et d’anthropologie. Quant au musée d’archéologie qui explique l’histoire de la Martinique, sa visite doit être conjuguée avec celle des quelques forts qui peuplent l’île, témoignages d’un passé mouvementé.

Florent Emmanuel

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ECOTOURISME tourisme tourisme

CÔTE D’IVOIRE

LE PAYS DE TOUTES LES EMOTIONS Le cumul des expériences que font les touristes après avoir effectué plusieurs voyages dans un pays, la Côte d’Ivoire vous l’offre en un seul. La diversité culturelle et cultuelle, a fait de ce peuple le réceptacle de la convivialité. Les ressortissants des pays avec lesquels la Côte d’Ivoire partage ses frontières y trouvent un havre de paix. La Côte d’Ivoire vous offre un univers bien cartographié de l’accueil personnalisé par le vocable AKWABA ( bienvenue). Dans toutes les régions ivoiriennes, c’est un peuple heureux de vous recevoir qui par ses faits et gestes, vous accueille avec toute la chaleur et l’étreinte. En terre ivoirienne, c’est le cœur qui vous reçoit. Le pays des éléphants a également su épouser l’ère du temps. Les préoccupations environnementales qui ont bouleversé la planète, ont été prises au sérieux. En effet, la Côte d’Ivoire n’a ménagé aucun effort pour sensibiliser sa population au respect des valeurs environnementales qui s’est soldé par la revitalisation de ses parcs et réserves.

LES PARCS ET RESERVES: LA FIERTE DE LA CÔTE D’IVOIRE Les 12 parcs et 8 réserves de la Côte d’Ivoire concourent à

La Côte d’Ivoire fait désormais partie des états qui sont soucieux du

l’élaboration de programmes de recherches, de développement,

devenir de la planète et prend des mesures conséquentes pour

de conservation du patrimoine naturel, culturel et paysager.

jouer sa partition.

Des

Même si elle ne peut agir à l’échelle mondiale, les parcs et réserves

LA PERLE DU BRESIL organismes tels que le GTZ ( Deutsche Gesellschaft für

Internationale

Zusammenarbeit

),

agence

de

coopération

repartis sur les

322 462 km2 qu’elle couvre, donne à la Côte

internationale allemande pour le développement et la W.C.F (World

d’Ivoire des atouts pour lutter contre le réchauffement climatique.

Chimpanzee Fundation ) font du Parc National de Taï la plus grande

Le Parc National de Tai ce joyau constitue l'un des derniers vestiges

réserve de biosphère au monde logée dans le sud-ouest du pays

importants de la forêt tropicale primaire en Afrique de l'Ouest. La

et le Parc National de la Comoé (incrusté dans le nord-est) des

riche flore naturelle du Parc National de Tai et ses espèces de

endroits où les férus de la faune et de la flore entrent en

mammifères protégées, comme l'hippopotame pygmée et onze

communion avec la nature. natur

espèces de singes, présentent un grand intérêt scientifique. Magazine Aéroport Aéroport d’Abidjan d’Abidjan •• N° N° 15 16 Nov Avr - Mai Magazine Dec--Juin Janv2017 2017

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Tourisme

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tourisme

La Basilique de Yamoussoukro,

le plus grand dôme jamais construit! inancée en partie par le Président Félix Houphouët-Boigny, la basilique est la propriété du Vatican. La Basilique Notre Dame de la paix est aujourd’hui, le plus grand édifice chrétien au monde et l’un des monuments les plus grandioses d’Afrique surmonté d’une croix en or massif.

F

Consacrée par le Pape JeanPaul II le 10 septembre 1990, équipée d’un système de climatisation, elle peut accueillir 18 000 fidèles dont 7 000 trouveront une place assise. La basilique, est bâtie sur une superficie de cent trente hectares dont soixante douze ont été effectivement utilisés pour la construction de l’Edifice. A perte de vue, s’étendent les jardins de la basilique et comme dans toute autre jardin à la française, la symétrie est de rigueur. Dans la lumière et la chaleur étouffante, l’axe

principal de cet ensemble ordonné fuit à l’horizon : c’est une allée de marbre et de granite d’un kilomètre de long où aucun arbre n’arrête le regard. Le fidèle, pèlerin ou visiteur qui entre par le portail principal de la Basilique et traverse l’immense espace des jardins est saisi à chaque détour par la grandeur des lieux. Une immense colonnade incurvée lui ouvre ses bras symbolisant ainsi l’accueil de l’Eglise catholique embrassant tout peuple sans distinction .La construction elliptique autour forme un imposant péristyle à deux rangées de cent vingt-huit colonnes doriques. De forme hémisphérique, légèrement ogivale, haute de soixante mètres et d’un diamètre de quatre vingt dix mètres, la coupole est parmi les plus grandes du monde. C’est la société Eiffel constructions métalliques qui a réalise cette coupole , considérée

comme le plus grand dôme jamais construit. Un bâtiment de tous les records En entrant à la Basilique, on découvre cet immense espace intérieur, qui constitue une rotonde parfaite, et qui peut contenir dix huit mille personnes : sept mille assises et onze mille debout. Les murs sont constitués de vingt quatre grandes verrières disposées entre vingt quatre piliers. Les vitraux représentent la plus grande surface de vitrail du monde, environ sept mille quatre cents mètres carrés. Au sommet de la coupole, un impressionnant vitrail de 40 m de diamètre, symbolise la paix si chère au Président Félix Houphouët-Boigny. Au centre de la Basilique figure une colombe aux ailes déployées, de laquelle émanent des rayons de lumière.

Intérieur de la coupole de la Basilique

Bâtie sur une superficie de 130 hectares

Florent Emmanuel

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HELLO Numéros Utiles

OBJETS RETROUVÉS Pour tous les objets retrouvés sur la plateforme aéroportuaire, rendez vous au Poste de police sis au 1er étage dans le hall public ou appelez au 00225 21 75 79 00 - poste 5175 SERVICE BAGAGES Le service bagages de la régie d’assistance NAS-Ivoire se tient à votre entière disposition au 00225 21 21 30 99 0025 46 01 79 15.

(ACCOMPAGNEMENT ET ACCUEIL ENFANTS VOYAGEANT SEULS) NAS Ivoire assure via son service Meet & Assist, l’assistance des enfants voyageant seuls: Son personnel accompagne votre enfant et veille à sa sécurité et à son confort à l’aéroport, à bord ou en correspondance. Les mineurs non accompagnés doivent avoir tous les documents nécessaires pour effectuer leur voyage ; l’accompagnant doit

1

nous communiquer les informations complètes de l’accueillant : numéro téléphone, situation géographique, sans oublier le contact de l’accompagnant

À l’arrivée, votre enfant débarque en dernier. Il est accompagné par un membre de notre personnel jusqu’à la personne que vous avez désigné pour l’accueillir. Elle doit se présenter à l’aéroport, impérativement munie d’une pièce d’identité avec sa photographie. Nous vous demandons d’enregistrer en soute tout bagage que votre enfant ne serait pas en mesure de transporter lui-même. 00225 21 21 30 43 00225 46 01 80 00


Compagnies Aériennes présentes à l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan

Air Côte d’ivoire Air France Air Algerie Air Burkina Arik Air Asky Airlines Brussels Airlines Cargolux Ceiba Intercontinental Corporate Elite Groupe Corsair Dhl Express EgyptAir Emirates Airlines Ethiopian Airlines Kenya Airways Mauritania Airlines Middle East Airlines Royal Air Maroc RwandAir South African Airways Turkish Airlines Tunisair

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