Bernadou 3

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ERIC BERNADOU MAGAZINE 3

Shooting Sexy Hours L’IWC Portugieser fête son 75e anniversaire Jaeger-LeCoultre dévoile sa manufacture Béyoncé et Rihanna choisissent Messika Une belle sélection de montres et de bijoux

MAG3






ÉDITORIAL : ERIC BERNADOU MAGAZINE 3

Bijouteries Eric Bernadou 33, rue du Languedoc 31000 Toulouse Tél. +33 (0)5 61 53 99 04 15, rue des Arts 31000 Toulouse Tél. +33 (0)5 61 29 09 39

Fort du succès des deux premiers numéros du magazine Eric Bernadou, ce troisième opus veut se démarquer des précédents en mettant l’accent sur l’agent provocateur par excellence : la femme. Elle est ici décrite dans tous ses états et dimensions. Du shooting de l’actrice Marie Borg, en passant par l’interview de Maria Sharapova, l’espiègle Cara Delevingne ou l’étincelante Cate Blanchett, nous avons voulu rendre hommage à de grandes dames représentant les vertus de la féminité contemporaine. Professionnalisme, rigueur, caractère, mais aussi charme, humour et désinvolture, nos protagonistes partagent bien d’autres qualités que nous sommes heureux de vous faire découvrir. Une féminité affirmée sans complexe, avec grâce et intelligence. Comme à l’accoutumée, nous vous ferons également part de nos coups de cœur horlogers et joailliers, toujours au plus près de l’actualité. Les plus grands de la haute horlogerie défileront à travers ces pages dédiées à Bell & Ross, Blancpain, Breitling, Jaeger-LeCoultre, IWC, Omega ou encore TAG Heuer. Tous les amateurs ou amatrices de bolides et belles mécaniques seront aussi comblés.

On découvrira ou redécouvrira la passion de Steve McQueen pour toutes sortes de véhicules, et la nouvelle Jaguar gamme F-Type. Et puis, bien évidemment, nous vous inviterons à rêver les yeux ouverts en vous faisant voyager à l’île de Saint-Barthélemy, en vous faisant planer à bord d’un avion solaire ou encore, en vous embarquant sur le pont d’un voilier qui vous mènera au-delà de l’horizon, toujours plus loin. D’autres rêves sont des réalités bien plus proches que nous vous convions à découvrir dans les boutiques Eric Bernadou, où le nous sélectionnos les pièces horlogères les plus innovantes, fiables et précises pour vous les présenter aux côtés des bijoux les plus élégants. Une nouvelle expérience parmi les merveilles de la haute horlogerie et les créations joaillières les plus féeriques grâce à nos connaissances et à notre expérience d’Eric Bernadou. Un magazine qui se lit et se relit, accompagnant vos souhaits, vos désirs, vos plaisirs. Eric Bernadou

Baume & Mercier Bell & Ross Blancpain Breguet Breitling BRM Chopard Garel Gucci Hamilton Herbelin Jaeger-LeCoultre IWC Longines Messika Omega Oris Poiray Rado TAG Heuer Tissot Zenith



Sommaire Eric Bernadou Mag nº3

4 ÉDITORIAL Eric Bernadou

65 L’UNIVERS D’UNE MAISON Longines Equestrian

8 BOUTIQUES Eric Bernadou

72 PASSION MOTEUR La F-Type R AWD

18 SHOOTING Sexy Hours

74 GEM GOSSIP Beyoncé et Rihanna choisissent Messika

28 EXPERTISE HORLOGÈRE L’art des complications

76 AU PARADIS Saint-Barth

30 ÉLÉGANCE James Bond

80 ESCAPADE Belmond Royal Scotsman

34 IT GIRL Cara Delevingne

84 AVIATION Omega

38 REPORTAGE Adjugé, vendu!

90 CRITÈRES DIAMANTAIRES Un diamant pour toujours

40 GLAMOUR HORLOGER IWC Portofino

92 ZOOM Omega & TAG Heuer

44 SUCCESS STORY IWC Portugieser

94 SPORT ATTITUDE Bell & Ross

46 HIGH-TECH Breitling Cockpit b50

98 ZOOM Breitling & Jaeger-LeCoultre

50 INTERVIEW Maria Sharapova

100 ESPRIT VINTAGE Jaeger-LeCoultre

58 HOME MADE Manufacture Jaeger-LeCoultre

102 PARTENARIAT Blancpain

62 PASSION MOTEUR Steve McQueen



BOUTIQUES : ERIC BERNADOU

Boutique du 15, rue des Arts

Depuis plus de 75 ans, une clientèle nationale et internationale, se donne rendez-vous à Toulouse dans les boutiques Eric Bernadou pour découvrir des pièces d’exception dans la grande tradition des manufactures horlogères suisses et des ateliers joailliers du monde entier. On se sent bel et bien dans le sacrosaint des passionnés de montre et de bijoux, les boutiques accueillant d’ailleurs les corners Jaeger-LeCoultre, Messika, Omega et TAG Heuer. Dans ces espaces, le client est conseillé de manière personnalisée et on l’entretient sur les particularités de chaque garde-temps. Pour la présentation des créations les plus innovantes, l’attention aux clients se doit d’être à la hauteur. C’est ici le cas, le savoir-faire des plus illustres manufactures est expliqué par des vendeuses et vendeurs spécialisés en la matière. Eric Bernadou fait plus que sélectionner montres et bijoux, il transmet ses préférences et coups de cœur en privilégiant toujours l’innovation et l’émotion. Au travers des pièces présentées, c’est une passion qui est transmise et expliquée à l’heureux visiteur des boutiques Eric Bernadou.

33, rue du Languedoc 31000 Toulouse Tél. +33 (0)5 61 53 99 04 15, rue des Arts 31000 Toulouse Tél. +33 (0)5 61 29 09 39 www.bijouterie-bernadou.fr contact@ericbernadou.fr Boutique du 33, rue du Languedoc





ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

City

Classiques ou modernes, elles sont toujours élégantes que ce soit au bureau ou durant une soirée. Différentes manières de vivre le rythme trépidant de la ville en étant toujours à l’heure.

Blancpain Villeret Grande Date Une pièce au design traditionnel mais à la conception très contemporaine. Le calibre 6950 limite l’épaisseur du mouvement pourvu de deux barillets et d’un mécanisme de grande date ingénieux doté d’une protection contre les chocs. Fond saphir dévoilant une masse oscillante au décor nid d’abeille.

Hamilton Jazzmaster Railroad Skeleton Avec une réserve de marche de 80 heures, le H-10-S est la locomotive idéale de la nouvelle Railroad Skeleton. Aussi, le cadran squeletté offre une vue dégagée de la «salle des machines» et du mouvement complexe en action. Le cadran entièrement ajouré dévoile une squelettisation plus poussée ainsi qu’une décoration somptueuse composée de détails Côtes de Genève et de finitions nacrées et azurées lumineuses. Le chemin de fer sur le pourtour du cadran donne son nom au modèle.

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Rado True Auto Dans toute sa simplicité et sa beauté, la céramique high-tech habille un modèle à remontage automatique pour une réserve de marche de 80 heures.

Omega Globemaster Elle arbore l’emblématique cadran « pie-pan » qui rendit célèbre le modèle Constellation en 1952. La lunette cannelée est fabriquée en carbure de tungstène, un métal particulièrement dur. Fond saphir décoré d’un ciel et de huit étoiles symboliques surplombant un observatoire. C’est la première montre d’Omega a être équipée du mouvement Master Chronometer résistant à des champs magnétiques supérieurs à 15 000 gauss. Certifié par l’Institut fédéral suisse de métrologie (METAS).



Hamilton Ventura Elvis80 Auto Hommage à Elvis Presley, qui aurait fêté ses 80 ans cette année. Cette création emblématique, avec son boîtier unique en forme de bouclier, a partagé la vedette avec le King en 1961 dans le film Blue Hawaï. Mouvement Hamilton H-10 pour une réserve de marche de 80 heures.

Rado Diamaster Grande Seconde Grâce à son design audacieux et rétro elle accompagne parfaitement les costumes de ville comme les tenues décontractées de fin de semaine. Le style saisissant du cadran distinct pour les secondes, gradué à des intervalles de 5 en chiffres arabes tandis que les minutes et les heures sont marquées de petits index élégants, rappelle que le temps est un élément essentiel.

Gucci G-Timeless Slim Montre slim à l’allure épurée et moderne avec cadran orné d’un motif diamants. L’incontournable bande rayée vert-rouge-vert de la Maison italienne est revisitée sur un bracelet en nylon esprit NATO. 14

Jaeger-LeCoultre Grande Reverso Night & Day L’expression la plus emblématique de la Reverso disponible en version automatique. Cadran argenté satiné et clous de Paris. Son fond plein, offre un espace pour la personnalisation de ce garde-temps via la gravure, l’émaillage ou le sertissage.



ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Chrono

Une montre permettant de calculer des temps à la seconde, au 10e, voire même au 100e de seconde près au moyen d’une aiguille trotteuse. Des boutons-poussoirs actionnent cette fonction.

Jaeger-LeCoultre Master Extreme Compressor Chronographe Un système d’amortisseur breveté protège le tout nouveau mouvement chronographe automatique des vibrations et des chocs jusqu’aux utilisations les plus extrêmes.

IWC Portugieser Chronographe Inspirée des instruments nautiques de précision, elle est équipée d’une échelle graduée en quarts de seconde. Un cadran très lisible grâce à des totalisateurs en retrait et des chiffres arabes en appliques.

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Omega Speedmaster 57´ Cette nouvelle version reprend les aiguilles style « Broad Arrow » à l’image du modèle d’origine. Le fond saphir laisse transparaître le calibre Omega Co-Axial 9300. Réserve de marche de 60 heures. Bracelet en acier inoxydable poli et satiné, fermoir papillon.


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Breitling Transocean Chronograph 1915 En 1915, Breitling créait le premier poussoir de chronographe indépendant. Commémorant cette invention majeure, le modèle est proposé en série limitée à 1915 exemplaires. Calibre de manufacture Breitling B14, mouvement mécanique à remontage manuel pour une réserve de marche de 70 h. Fond saphir.

Breitling Navitimer 01 (46 mm) Le pourquoi d’une réédition ? La taille. Le chronographe d’aviation réinterprété dans un diamètre supérieur pour un plus grand confort d’emploi. Calibre Manufacture Breitling 01. Lunette tournante avec règle circulaire. Glace et fond saphir.

IWC Portugieser Yacht Club Chronographe Une personnalité sportive bien marquée grâce à sa fonction retour en vol et à un rehaut supplémentaire avec échelle graduée pour la mesure des temps courts. Comme l’heure, les temps supérieurs à une minute sont affichés dans un compteur analogique indépendant à 12 h.

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ERIC BERNADOU : SHOOTING

Sexy Hours 18


ERIC BERNADOU : SHOOTING

À gauche, Bague Messika en or gris, sertie de diamants, diamant poire au centre, Jaeger-LeCoultre Duetto Classique. Ci-dessus Blancpain Bathyscaphe Calibre 1315, IWC Portugieser Calendrier Perpétuel, Jaeger-LeCoultre Grande Reverso Duoface.

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Bague crÊation atelier Eric Bernadou, en or gris et diamants, Breitling Navitimer 01.

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Omega Speedmaster Dark Side of the Moon.

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Bague : voir p. 21 IWC Portofino Midsize Automatic

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Remerciements. · Photographe: Celia Suárez www.celiasuarez.com · Mannequin: Marie Borg · Maquillage et coiffure: Meritxell Seva @Moroccanoil · Hôtel: Palladia 271, avenue de Grande-Bretagne 31300 Toulouse. Tél : 05 62 120 135 Couverture. Bague Messika Glam’Azone Collier cravate Messika “Miss Hepburn” Silk

Bell & Ross BR-X1 Skeleton Chronograph.

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ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Sport

Elles ont l’avantage de pouvoir être portées aussi bien avec un costume que dans une tenue plus décontractée. Leur domaine cependant reste celui des performances. Fiables et précises, elles tiennent la cadence dans les conditions les plus extrêmes.

TAG Heuer Carrera Calibre 6 Chronographe Cette version fait référence au design original de la Carrera 1963. Fond saphir dévoilant masse oscillante décorée de Côtes de Genève. Logo Heuer sur la boucle du bracelet accentue le style vintage pensé jusqu’au détail.

Oris Artix GT GMT Partenaire officiel des équipes Audi Sport, ce modèle s’est associée à la victoire des pilotes du constructeur automobile lors des 24 heures du Mans 2014.

Tissot T-Touch Expert Solar Montre tactile fonctionnant à l’énergie solaire pour 20 fonctions comme calendrier perpétuel, deux alarmes, double fuseau horaire, prévisions météorologiques avec pression relative, altimètre avec dénivelé, boussole et autres ; autant d’atouts qui révolutionnent l’univers de l’horlogerie.

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ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Oris Audi Sport Limited Edition II À l’image des voitures high-tech du constructeur allemand, elle a été conçue pour offrir une légèreté et une robustesse optimales. Boîtier en titane ultraléger avec revêtement DLC noir. Le fond laisse apparaître la silhouette gravée de l’Audi R18 e-tron quattro. Édition limitée à 2 000 exemplaires.

TAG Heuer Formula 1 McLaren Chronographe édité en série limitée et numérotée pour célébrer les 30 ans de partenariat avec l’écurie de Formule 1 McLaren. La pièce réalisée en acier adopte la couleur rouge-orangé « rocket red » inspirée de la voiture de 1985. La précision au dixième de seconde du mouvement quartz se lit à 6 heures. Gravure au dos d’une MacLaren 1985 et mention « 30 years of partnership anniversary ». Édition limitée à 5 000 exemplaires.

Chopard G.P.M.H. Chrono Chronométreur officiel du Grand Prix de Monaco Historique depuis 2002, Chopard s’inspire des monoplaces des années 1970 pour un chronographe à la fois simple et technique. Boîtier en titane.

BRM V6-44 Abarth 695 L’horloger français rend hommage à l’une des plus belles italiennes : l’Abarth 695 qui fête cette année son 50e anniversaire. Un garde-temps infiniment moteur.

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EXPERTISE HORLOGÈRE : L’ART DES COMPLICATIONS

L’art des complications

Trait distinctif de la haute horlogerie, les complications horlogères s’appliquent aux montres mécaniques et sont des fonctions additionnelles au simple affichage de l’heure, des minutes et de secondes. Les amateurs de belles montres apprécient leurs présences pour leur véritable fonction, mais aussi pour l’esthétisme qu’elles apportent et pour la beauté du mécanisme conçu pour faire fonctionner la complication horlogère en question. Certains passionnés considèrent même les complications comme des critères incontournables dans le choix d’un garde-temps. Un reportage pour mieux les connaître et apprendre à les classer par grandes familles. Ces dernières années, les complications horlogères proposées par les différentes maisons se sont tellement diversifiées qu’il semble intéressant de mettre de l’ordre dans les dénominations. Cette étude non-exhaustive souhaite offrir aux amateurs les connaissances de bases pour appréhender l’univers complexe de la haute horlogerie avec plus de facilité. Si l’on s’en tient à la définition de la notion de complication, le remontage automatique en est bien une, puisqu’il nécessite des pièces supplémentaires, la masse oscillante, par rapport au remontage manuel. Autre subtilité mécanique courante et utile pour les inconditionnels de l’heure la plus exacte : le stop seconde permettant d’arrêter la course de l’aiguille des secondes quand la couronne est tirée

et facilitant ainsi le réglage de l’heure à la seconde près. Assez usitée sur les modèles à remontage manuel, l’indication de réserve de marche informe sur le temps restant avant le remontage. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, ce mécanisme se trouve également sur bon nombre de montres automatiques, une finesse alors toute esthétique. À une époque où les déplacements et les voyages sont très fréquents, les globestrotteurs trouvent un allié indispensable dans l’affichage de plusieurs fuseaux horaires. Il se fait d’ordinaire de deux façons : soit au moyen d’une seconde aiguille des heures indépendantes, indiquant le décalage avec une heure de référence, on parle alors d’une montre dite GMT ; soit au moyen d’un disque tournant portant les noms de villes de référence, s’agissant dans ce cas d’ « heure universelle ». Ces complications

s’accompagnent parfois d’un indicateur jour/nuit, cette subtilité étant plus une démonstration d’expertise que d’une réelle nécessité pour son propriétaire. Sur un cadran, l’affichage de la date s’appelle le quantième. Le plus répandu est le quantième simple partiel indiquant la date par son numéro de jour dans le mois courant. Indispensable pour beaucoup, cette complication se décline sous différentes formes. La date rapide évite de devoir tourner les aiguilles après une période sans avoir porté la montre. La date instantanée permet la rotation immédiate du disque de date à minuit et évite que le passage de la date se fasse progressivement entre 22 h et 3 h du matin. Enfin, le quantième simple peut recevoir l’appellation grande date, quand l’affichage se fait dans deux guichets de grande taille. Cette information est parfois accompagnée du jour de la semaine. Quant


EXPERTISE HORLOGÈRE : L’ART DES COMPLICATIONS

De gauche à droite:

Enfin, la rattrapante est une aiguille supplémentaire mesurant des temps intermédiaires. Pour tous ceux qui veulent sortir du lot, certains affichages proposent une lecture originale du temps. Parmi ceuxci, l’affichage rétrograde désigne un mécanisme spécifique où l’aiguille se déplace le long d’une échelle linéaire ou en demi-cercle et revient instantanément à son point de départ après l’avoir parcouru entièrement. Il s’applique aux heures, minutes, secondes et date. Sur une montre à heure sautante, l’affichage de l’heure ne change que lorsque 60 minutes se sont écoulées, sans progression intermédiaire. Existe également la minute sautante, basée sur le même principe. Ce mécanisme est souvent couplé à un

Longines Héritage Rétrograde. Breguet Classique Tourbillon Extra-Plat Automatique. IWC Portugieser Calendrier Perpétuel Bell & Ross WW1 Heure Sautante Platinum.

au quantième complet, il offre plusieurs modalités différentes. Le quantième simple complet consiste à afficher jour, mois et année, il doit être réglé une fois par mois. Le quantième bissextile indique bien un mois de février de 28 jours, ce qui repousse le réglage aux années bissextiles, tous les quatre ans. Les maisons horlogères proposent également le quantième perpétuel qui gère les années bissextiles automatiquement. Ce quantième peut s’accompagner d’un indicateur d’année bissextile. Le chronographe est l’une des complications les plus récentes puisqu’il n’est apparu qu’au XIXe siècle. En 1969 sont créés les premiers mouvements chronographes automatiques, puis les chronographes monopoussoirs qui représentent de grandes prouesses mécaniques. Depuis la fin des années 80, cette complication a le vent en poupe. Souvent associée au chronographe, la seconde foudroyante permet de mesurer des fractions de secondes, d’ordinaire quarts et cinquièmes, l’affichage s’effectuant via un sous-cadran dont l’aiguille effectue un tour complet par seconde divisé en plusieurs sauts. Autre fonction, le retour en vol qui, par une seule pression de poussoir, remet à zéro et relance l’aiguille du chronographe dans la foulée. Brevetée par Longines en 1936, cette complication est un incontournable des montres d’aviation.

affichage numérique où l’heure est indiquée non plus par des aiguilles, mais dans des guichets. Très à la mode dans les années 70, pendant la grande offensive du quartz, il est généralement appliqué pour les heures. Imitant le Big Ben londonien ou le carillon de la basilique Saint-Marc à Venise, la plus courante des complications acoustiques reste le réveil. Une complication popularisée par les différents calibres Memovox de Jaeger-LeCoultre. Demandant un supplément d’énergie, elle a besoin d’un barillet dédié à son fonctionnement. Autres finesses de la haute horlogerie, la répétition sonne le nombre d’heures tandis que la répétition à quart indique en plus le nombre de quarts d’heures écoulés. La répétition, la plus célèbre et la complexe techniquement, sonne heures, quarts d’heure et minutes à chaque pression du bouton-poussoir. Enfin, la sonnerie est qualifiée de carillon quand la mélodie possède au moins trois notes différentes. Ces complications consomment énormément d’énergie et font appel à de

véritables innovations techniques pour les associer à l’étanchéité et à un boîtier de dimensions raisonnables. Les modèles équipés de ces mécanismes démontrent un savoir-horloger exceptionnel. Distillant une poésie comparable, les complications dites astronomiques font également preuve d’une grande maîtrise technique. La plus courante, la phase de lune rend compte de l’âge de la lune au moyen d’un disque tournant derrière un guichet. Plus qu’une information, elle apporte une dimension esthétique très suggestive. De rares montres sont équipées d’un indicateur de lever et de coucher de soleil, voire d’une carte du ciel étoilé, généralement celle de l’hémisphère nord. L’une des complications reines de l’horlogerie demeure sans conteste le tourbillon. Ce mécanisme de haute horlogerie extrêmement complexe avait été initialement inventé pour les montres à gousset : ces dernières étant portées dans une poche de gilet, elles étaient la plupart du temps en position verticale et la gravité avait une influence négative sur la marche du mouvement. Pour éviter ces irrégularités, Abraham-Louis Breguet eut l’idée d’enfermer le cœur de la montre (balancier, spiral et échappement) dans une petite cage mobile tournante sur ellemême, généralement en une minute. L’organe réglant adopte ainsi successivement toutes les positions verticales, ce qui permet aux « écarts de marche » de se compenser mutuellement. Certains horlogers maintiennent qu’il est possible d’avoir recours à des solutions aussi efficaces et moins coûteuses en utilisant l’ancre suisse comme échappement, au lieu du tourbillon. On le voit, les avis sont partagés. Les variantes de cette « star » de la mécanique horlogère contemporaine sont : le tourbillon volant, tenu par un seul pont, et le gyrotourbillon, à deux axes de rotation, encore plus spectaculaires. Aujourd’hui toute grande maison se doit d’avoir dans sa collection une ou plusieurs montres à grandes complications comportant au minimum trois complications. Ces pièces rassemblent tout le savoir-faire horloger de ces manufactures et offrent des solutions techniques toujours époustouflantes. Côté esthétique, ces surenchères sont parfois préjudiciables à la pièce par la surabondance d’informations qu’elle affiche. C’est dans le juste-milieu que ces montres offrent le meilleur d’une marque et émerveillent l’œil de l’amateur et du passionné. Un garde-temps est alors plus qu’un objet, et transmet l’émotion de toute une tradition horlogère et des avancées technologiques de notre temps. 29


ÉLÉGANCE : JAMES BOND, L’ESPION QUI AIMAIT LES MONTRES James Bond aime changer de montre comme de femme, préférant porter au gré des années différentes marques. Depuis les années 1990, c’est le grand retour de l’horlogerie suisse dans le monde de 007 de la main d’Omega. Après Pierce Brosnan, c’est désormais Daniel Craig qui exhibe la Seamaster, la seule montre pour laquelle le monde ne suffit pas !

James Bond, l’espion qui aimait les montres


Lorsque GoldenEye (1995) sort en salle, James Bond, interprété par Pierce Brosnan, change de panoplie, toujours élégamment vêtu d’un smoking, mais arborant au poignet une nouvelle montre, une Omega Seamaster avec fonction laser capable, dans la fiction, de sectionner les métaux les plus résistants. Omega réussit alors un formidable placement de produit. Partenaire officiel des films de l’espion britannique, le fournisseur horloger accompagne la sortie du film d’une vaste campagne de publicité. Cette ligne de conduite est d’ailleurs adopter par BMW qui profite de l’occasion pour lancer le modèle Z3. Dans Demain ne meurt jamais (1997), la Seamaster fait de nouveau partie de l’aventure, elle est munie, dans cette épisode, d’un détonateur de charge explosive. Dotée d’un plan marketing de plus grande envergure, la référence se fait omniprésente dans les vitrines des boutiques du monde entier. À travers le personnage de James Bond, Brosnan devient ambassadeur de la marque. Le monde ne suffit pas (1999) réunit pour la troisième fois acteur et manufacture. L’accent est plus que jamais mis sur la publicité. La synergie est une nouvelle fois parfaite. Deux fonctions supplémentaires, apportées par la Section Q, équipent cette Seamaster : un filin en acier capable de supporter le poids de l’agent secret et un éclairage surpuissant utile pour affronter une avalanche aux côtés de Sophie Marceau. Meurs un autre jour (2002) marque une inflexion pour Omega, car après quatre participations de la firme horlogère, il est l’heure d’évaluer le tandem. Le travail effectué par le service de marketing d’Omega s’avère gagnant, car ce n’est pas une Seamaster qui participe à Casino Royal (2006), mais bien deux modèles. Ce 21e opus scelle le succès d’Omega. Durant sa période d’apprentissage, 007, incarné cette fois par Daniel Craig, porte une Seamaster Planet Ocean, par la suite vendue aux enchères par Antiquorum 154 000 euros, et a le privilège d’être également secondé par une Seamaster Professional à échappement Co-Axial. Lors de cette première mission, les paris sont dangereusement élevés. L’attitude de l’agent débutant est impénétrable et son habilité a finalement raison de son illustre adversaire « Le Chiffre » qu’il bat à la table de poker. James sait qu’à part son instinct, son seul allié dans cette dangereuse confrontation est son Omega. À l’occasion de Skyfall (2012), c’est la Seamaster Planet Ocean 600m qui fait son apparition sur le devant de la scène. Limitée à 5007 exemplaires, notez au passage

ÉLÉGANCE : JAMES BOND, L’ESPION QUI AIMAIT LES MONTRES

Lors de Casino Royal (2006), l’agent bat à la table de poker son illustre adversaire « Le Chiffre », une Seamaster au poignet.

À l’occasion de la sortie de Spectre (2015) la Seamaster Aqua Terra 150 m en série limitée s’inspire des armoiries de la famille Bond dont le blason se retrouve à la pointe de la trotteuse jaune.

l’excellent marketing présent jusque dans le Seamaster Aqua Terra 150 m en série tirage, cette montre est dotée d’une lunette limitée inspirée des armoiries de la famille tournante unidirectionnelle et d’une valve Bond. Ce symbole est reproduit pour forà hélium, pour une étanchéité garantie à mer une séquence dynamique sur le cadran 600 mètres. Le boîtier de 42 mm en acier bleu. On retrouve également le blason à la inoxydable poli et brossé est monté sur un pointe de la trotteuse de couleur jaune. Un bracelet assorti équipé du système à vis. des éléments distinctifs de cette pièce en Le cadran porte la matricule 007 placée à acier inoxydable de 41,5 mm est la masse 7 h et le guichet de la date à 3 h. La lunette oscillante visible à travers le fond en verre de plongée tournante se distingue par son saphir. Le composant a été découpé et anneau en céramique noire et mate doté façonné de manière à évoquer un canon de d’une échelle de plongée en nitrure de pistolet, élément emblématique de l’univers chrome. Côté mécanique, de James Bond. Animé par L’Omega Seamaster est la montre de James Bond le calibre Omega Master devenue pour tous la est animée par le nouveau Co-Axial 8507, le modèle calibre Co-Axial 8507. La résiste aux champs magnémontre de James Bond masse oscillante est gravée par excellence tiques supérieurs à 15 007 de l’inscription « Skyfall gauss, ce qui permet à 007 » en laque noire. Le l’espion d’arriver toujours verre saphir transparent du fond du boîtier à l’heure dite, et ceci quelques soient les vissé et brossé laisse apparaître le mouvecirconstances. ment. L’exemplaire porté par Daniel Craig Depuis maintenant 20 ans, le duo James a atteint aux enchères chez Christie’s Bond-Omega maintient vivant un engage195 000 euros lors d’une vente au profit de ment qui n’a pas pris une seule ride et sort 12 organismes caritatifs. toujours indemne des missions les plus péSpectre (2015), la 24e aventure cinémarilleuses. C’est ça qui fait l’élégance du plus flegmatique des agents secrets. Alors, pour tographique de l’agent du MI-6, rassemble fêter ça, levez à sa santé une coupe de Daniel Craig, Monica Belluci, Christoph vodka martini, mais demandez-la « shaken, Waltz et Léa Seydoux sans oublier Omega. not stirred ». Cette fois, la firme a créé un modèle 31


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Lady

S’il y a 20 ans l’offre horlogère féminine était restreinte, la tendance a évolué pour offrir aujourd’hui une diversité de modèles exprimant une féminité versatile et variée.

IWC Portofino Midsize Automatic Moon Phase L’affichage des phases lunaires est considéré comme l’une des plus belles fonctions horlogères. Cette complication fait référence à la légendaire Portofino originale de 1984. Lunette sertie de 66 diamants. Cadran en nacre blanche, 12 index diamants. Bracelet en alligator de Santoni.

Gucci Dive Allure sportive et chic. Son cadran rose brossé soleil apporte une note douce et très mode. Mouvement quartz. Étanche jusqu’à 200 mètres.

Poiray Ma Première Hipanema La maison horlogère s’associe avec la célèbre marque de bracelets brésiliens Hipanema. Les formes gracieuses du boîtier de la montre se mêlent aux perles Art déco.

Omega De Ville Prestige Noir sur acier, l’élégance racé d’un modèle qui illumine son cadran par 8 diamants index. Mouvement mécanique à remontage automatique. 32


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Hamilton Jazzmaster Viewmatic Skeleton Lady Auto La sophistication est à l’honneur avec une découpe florale du cadran en nacre blanche, qui révèle le mouvement H-20-s finement décoré. Pour assurer une brillance exceptionnelle, le boîtier serti de diamants compte pas moins de 68 pierres précieuses.

Poiray Ma Première Hipanema En s’habillant du bracelet Hipanema, arrivé tout droit du Brésil, le modèle bouscule les codes. La manchette se compose de rubans brodés de perles et de petits pompons colorés. Une collection qui sent bon l’été, parfaite pour habiller vos poignets.

Omega De Ville Prestige La nacre alliée aux diamants pour illustrer un moment de pureté horlogère. Mouvement mécanique à remontage automatique. Gucci Diamantissima Inspirée par la célèbre toile Diamante de la maison de haute couture, cette pièce arbore l’emblématique motif dans son cadran laqué. Boîtier couleur or rose, bracelet en cuir verni.

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IT GIRL : CARA DELEVINGNE, L’INDOMPTABLE : NOUVELLE AMBASSADRICE TAG HEUER

Cara Delevingne, l’indomptable Étant née sous le signe du lion, Cara Delevingne était accompagnée d’un lionceau lors de sa presentation comme ambassadrice de TAG Heuer.

nouvelle ambassadrice TAG Heuer Nez en trompette, teint de poupée, grands sourcils broussailleux et regard mutin. Vous ne vous trompez pas, c’est bien Cara Delevingne, l’un des mannequins les mieux payés au monde. Même si son style tomboy, « garçon manqué », ne fait pas l’unanimité dans le monde de la mode et parmi les photographes, cette jeune fille née en 1992 est déjà comparée par les médias à Kate Moss. Londonienne comme son aînée, elle se plaît, elle aussi à provoquer l’opinion avec un style négligé qu’elle a hissé au rang d’ « art ». Une rebelle sans cause, reine de l’Instagram et actrice à ses heures qui vient d’entrer dans le club exclusif des ambassadeurs TAG Heuer. Retour sur l’ascension fulgurante de cette It Girl 2.0.


IT GIRL : CARA DELEVINGNE, L’INDOMPTABLE : NOUVELLE AMBASSADRICE TAG HEUER

Née sous le signe de la mode Fille d’une personal shopper du grand magasin Selfbriges et chroniqueuse à l’édition anglaise de la revue Vogue, Cara Delevingne a grandi dans un entourage très lié à la mode. Sa sœur aînée, Poppy, travaille également épisodiquement dans le monde du mannequinat et son parrain, Nicholas Coleridge, est directeur des éditions Condé Nast. Durant ses études au sein de la prestigieuse école Bedales School, elle est repérée par Sarah Doukas, directrice de l’agence Storm. En 2009, elle début sa carrière de mannequin en signant avec cette même agence, puis s’incorpore à DNA Model deux ans plus tard. La majorité atteinte, Cara devient le visage de Burberry, firme pour laquelle elle fera ses premiers défilés. À partir de là, sa carrière s’accélère. Cara pose pour les prestigieux magazines V magazine, Jalouse, Harper’s Bazaar, I-D, W, Love, Numéro et Interview avant de collaborer dans les différentes éditions internationales de Vogue. Cette rapide reconnaissance par le milieu se confirme en 2012, lorsqu’elle est élue « mannequin de l’année » par le British Fashion Council, organisation britannique chargée de promouvoir la mode. Elle occupe la une du British Vogue vêtue d’une création de Chanel. Karl Largerfiel, le directeur artistique de la maison de haute couture, résume alors son physique par « son petit visage, ses sourcils épais, et sa silhouette d’oiseau gracile » ; le mannequin est d’une certaine façon reconnue par l’un des plus grands couturiers du XXe siècle. Top pour les passerelles de modes des firmes Dolce & Gabanna, Stella MacCartney, Fendi et Donna Karan, elle prête son image à la marque Zara pour les collections Automne/Hiver 2012-2013 et Printemps/ Été 2013. Durant cette même année, elle signe un contrat publicitaire pour la collection de chaussures en plastique imaginée par Karl Lagerfield en collaboration avec la

marque Melissa. En 2014, Cara Delevingne apparaît dans la liste des mannequins les mieux payés au monde avec un salaire annuel estimé à 3,5 millions de dollars par le magazine Forbes. Mannequin hyper médiatique, elle est très active sur les réseaux sociaux qui ont également contribué à sa popularité. Une It Girl chez la It Brand Extrêmement ouverte, franche et refusant les étiquettes, la star du catwalk affirme son statut de première top à jouer la transparence sur la toile. Une stratégie de communication pour le moins gagnante jusqu’à présent, puisque Cara comptabilise 1,68 million d’abonnés sur Twitter et 5,6 millions sur Instagram. Jean-Claude Biver, CEO de TAG Heuer et directeur de la division horlogère du groupe LVMH, ne s’y est pas trompé. Cet homme d’affaires suisse, président du conseil d’administration de Hublot, a vu dans la top une porte-parole très proche des jeunes générations de par son ton décalé et désinvolte, une recette appliquée auparavant chez Hublot qui a porté ses fruits. Cette stratégie s’avère d’ailleurs une nouvelle constance chez TAG Heuer qui se démarque des autres firmes horlogères grâce à des ambassadeurs aux caractères bien affirmés tels le footballeur Cristiano Ronaldo et la tenniswoman Maria Sharapova. Et du tempérament, Cara Delevingne en a à revendre. Née sous le signe du lion, animal qu’elle porte tatoué sur l’index de la main droite, elle a été invitée par Jean-Claude Biver à rejoindre le club des ambassadeurs TAG Heuer lors d’une présentation célébrée dans la salle Melpomène de l’École des Beaux-Arts de Paris début 2015. La princesse des podiums était absolument radieuse et a charmé l’assemblée des 150 journalistes et VIPs triés sur le volet. Pour l’événement, le lieu avait été transformé en une sorte de théâtre antique, y associant la solennité du tapis rouge et la présence, pour le moins inattendue, de lions qui, comme Cara, ont séduits les flashs avec leurs crinières au vent et leur démarche féline. Il n’y avait que

TAG Heuer et Jean-Claude Biver pour oser mettre une telle mise en scène au point. Et ce ne pouvait être que l’indomptable Cara qui pouvait oser l’accepter. En guise de remerciement, elle s’est vu remettre une TAG Heuer Formula One en acier et céramique noire, version chronographe, sertie de diamants. La pièce idéale pour Cara, à la fois rock&roll et glamour. Jean-Claude Biver a reçu la nouvelle égérie dans ces termes : « Je suis très heureux de recevoir Cara au sein de la famille TAG Heuer. C’est toujours un moment solennel d’accueillir un nouvel ambassadeur. La famille TAG Heuer n’est pas juste une idée en l’air, c’est un groupe avec un vrai esprit d’équipe. Nous avons besoin de quelqu’un comme Cara, effrontée et élégante, pour nous aider à capter la jeunesse d’aujourd’hui, à la fois impertinente et audacieuse. Merci de rejoindre notre équipe, chère Cara, et bienvenue à bord ! ». De la mode aux médias en passant par le cinéma, la jeune femme sait rester elle-même en offrant toute sa personnalité, riche, espiègle, et sublime même quand elle s’est vue, lors de l’événement, avec un lionceau dans les bras. C’est sans doute le côté le plus rafraîchissant de sa personnalité, le stress environnant ne peut l’atteindre. Cara personnifie à la perfection les valeurs TAG Heuer, elle ne craque jamais sous la pression : Don’t crack under pressure. À bons entendeurs…

Détendue en toutes cirsconstances, Cara a fait honneur au slogan Don’t crack under pressure de TAG Heuer.

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Cara a reçu une Formula 1 sertie de diamants.

TAG Heuer Formula 1 : le chronographe préféré de Cara Delevingne

Élégant et sans concession, le garde-temps de Cara s’illumine de douze index en diamant Wesselton, tandis que soixante autres viennent orner la lunette fixe en acier et céramique. Pour vous assurer une sérénité totale, le fermoir papillon protégera ce qui deviendra assurément l’un de vos objets les plus précieux. Distingué et sportif, ce chronographe vous accompagne partout et en toutes circonstances.

Jean-Claude Biver, CEO de la marque l’a accompagné dans ses facéties. Formula 1.



REPORTAGE : ADJUGÉ, VENDU!

La Breguet Nº. 2667 est estimée à 4 millions d’euros.

La Breguet Nº. 4111 a atteint une somme de 2 millions d’euros.

Adjugé, vendu! On assiste ces dernières années à une authentique escalade des prix dans les ventes aux enchères, surtout durant celles où sont vendues des pièces réputées indispensables à toute collection digne de ce nom. Le désir de posséder un lot unique et irremplaçable occupe le quotidien de nombreux experts, collectionneurs, amateurs ou passionnés intéressés par l’achat d’un objet mythique ou leur permettant de faire un bon investissement.

Le collier Hutton-Mdivani de Cartier fut adjugé par Sotheby’s pour 27 millions d’euros.

Les sommes atteintes lors de ventes aux enchères donnent le vertige. Juste un exemple, Sotheby’s a récemment adjugé la sculpture Chariot, œuvre de Giacometti pour un somme de 80,4 millions d’euros durant une séance dédiée à l’art impressionniste et moderne organisée à New York. Au cours de cette même journée, l’homme d’affaires chinois Wang Zhongjun, président des studios de cinéma Huyi Brothers, un des entrepreneurs les plus riches du monde, a payé le tableau Nature morte, vase aux marguerites et coquelicots de Van Gogh, 49 millions d’euros. Selon les dires des responsables de Sotheby’s, les ventes atteignent ces montants faramineux surtout pour des pièces comme le Chariot. Cela faisait plus de 30 ans qu’une sculpture de Giacometti n’avait pas été mise aux enchères. Une occasion unique de posséder un tel chef-d’œuvre. Si les arts plastiques atteignent des prix époustouflants, les bijoux et les montres sont également vendues à des sommes astronomiques depuis déjà quelques années. Le dernier record date du mois de novembre 2014, quand le garde-temps Henry Graves Supercomplication de Patek Philippe a été vendu à 19 millions d’euros. Il s’agit d’une création comptant 24 complications, et même si elle est considérée comme le summum de l’horlogerie manufacturée à la main, d’autres facteurs expliquent son prix millionnaire. Son histoire remonte au début du XXe siècle et se personnalise dans la rivalité de deux hommes millionnaires et passionnés de haute horlogerie. L’un répondait au patronyme de James Ward Packard, fondateur et président de la célèbre marque d’automobiles du même nom ; l’autre, Henry Graves, banquier suisse de son état. Tous deux bataillèrent pour posséder la montre la plus complexe du monde, et ils commandèrent des pièces faites sur-mesure à Patek Philippe. La lutte acharnée que se livrèrent les deux hommes d’affaires, donna lieu à la création d’une des montres les


REPORTAGE: ADJUGÉ, VENDU! plus connues de l’histoire, la « Packard », achetée en 1927 par l’industriel automobile. Cependant, son bonheur dura bien peu. En janvier 1933, la manufacture Patek Philippe livrait à Graves un garde-temps dont le nombre de complications était supérieur à n’importe quelle autre montre fabriquée jusqu’alors. La vente aux enchères de la Henry Graves Supercomplication accueillit un grand nombre de participants et fut suivie mondialement. Sotheby’s classe ses produits en 75 catégories différentes. Peinture, sculpture, haute joaillerie, argenterie ou manuscrits originaux, tous les lots appartiennent aux cultures du monde entier. Les collectionneurs ont un spectre d’intérêts très large, mais ce sont seulement les beaux objets qui accaparent leur attention. Le cas de la Henry Graves est un bon exemple de cet état de fait, car ce genre de lot attire des amateurs intéressés par d’autres domaines qui savent néanmoins reconnaître le statut d’icône de cette montre. L’autre intérêt des ventes aux enchères réside dans la façon dont elles se déroulent. Aujourd’hui, chaque séance organisée par Sotheby’s se caractérise par un grand équilibre entre le nombre de personnes surenchérissant par téléphone et les participants présents dans la salle. Les concurrents entrent en lice aussi via internet, 17% des lots présentés en 2013 se disputèrent on-line, et le nombre de pièces achetées a connu une augmentation de 36% comparé à celui enregistré en 2012. L’avancée des nouvelles technologies et la banalisation des réseaux sociaux ont « démocratisé » ce type de commerce. Et le phénomène ne s’arrête pas là, les applications de téléphonie portable rendent possible la participation à travers les iPhones qui représente 25% du trafic globale comptabilisé sur le web de Sotheby’s. Par conséquence, l’engagement de la salle de vente est d’offrir un site adapté à tous les dispositifs pour que les clients puissent s’y connecter à toute heure et en tous lieux. D’innombrables possibilités de négoce sont ainsi créées. Les derniers réticents à l’achat sur internet sont d’ailleurs en train de changer d’habitude, et Sotheby’s en est conscient, pour preuve sa récente association avec un des plus grands du cyberespace : le géant eBay. Selon de récentes études de marché, l’accès en direct aux enchères de Sotheby’s pourrait attirer une partie non-négligeable des 145 millions d’usagers inscrits sur eBay. Le but de cette alliance est clair : offrir une plus grande sécurité et accroître la part de marché. Le pourquoi du comment Les montres et les bijoux à avoir atteint

Cette lettre d’amour de DiMaggio adressée à Marilyn a une valeur de 63 000 euros.

des cotes très élevées lors de ventes aux enchères sont nombreux. En général, il s’agit de pièces exclusives, uniques, en édition limitée ou de modèles introuvables depuis des années, ce qui fait précisément tout l’intérêt de ces lots. Par exemple, la Breguet nº2667, une montre vendue 5 000 francs en 1814 et dont le prix actuel est évalué à presque 4 millions de francs suisses. Cette montre de poche plate à deux mouvements est basée sur le principe des chronomètres (résonance). Il s’agit d’une pièce extrêmement rare d’une finesse et d’une élégance incomparables. Imaginée par A.-L. Breguet afin de confirmer sa théorie selon laquelle deux corps oscillants se situant à proximité l’un de l’autre s’influencent réciproquement. Une autre pièce de la manufacture de la Vallée de Joux, la Breguet nº4111 a été achetée pour un montant de 2 millions d’euros. Elle comprend un calendrier annuel ainsi qu’un calendrier manuel perpétuel et indique le temps solaire moyen et le temps solaire vrai. Dans un souci de perfection esthétique et fonctionnelle, son balancier a été spécifiquement travaillé afin d’obtenir une montre d’une extrême finesse, jadis prouesse technique fascinante pour une grande complication. Et si à tout cela, on ajoute que parmi les clients de Breguet se trouvaient Louis XVI, Napoléon Bonaparte ou le tzar Alexandre Ier, on comprendra aisément le pourquoi d’un tel cours. Le secteur de la haute joaillerie est lui aussi concerné. En avril 2014, la salle Sotheby’s vendit 27 millions d’euros un collier Cartier composé de 27 pierres de jade. Barbara Hutton reçut ce bijou baptisé Hutton-Mdivani des mains de son père lors de son mariage avec l’aristocrate géorgien Alexis Mdivani. Ce fut le premier des sept mariages de la jeune héritière qui, bien qu’elle crût à l’amour toute sa vie, finit ses jours seule et ruinée. La valeur intrinsèque de ces pièces est très élevée, que ce soit à cause de la

Chariot de Giacometti vendu à plus de 80 millions d’euros.

complexité de leur conception ou du prix des pierres précieuses dont elles sont faites. Cependant, il y a quelque chose émanant de ces pièces qui séduit bien plus les acheteurs que le cours qu’elles peuvent atteindre, et c’est bien entendu le mythe créé autour de celles-ci qui captive. Sans cela, il serait difficile de s’expliquer pourquoi une lettre d’amour de Joe DiMaggio écrite à Marilyn Monroe en 1954 a été vendue à 63 000 euros. Tous ces objets sont nimbés d’une aura ; les deux montres à gousset Breguet sont l’œuvre d’un génie du XIXe siècle dont le nom, toujours vivant, représente une des marques horlogères les plus prestigieuses au monde. Le collier Hutton-Mdivani symbolise quant à lui la destinée de l’une des femmes les plus riches du XXe siècle. Les curieux, amateurs, passionnés ou investisseurs qui fréquentent les salles de vente aux enchères, sont des personnes à la recherche d’histoires racontées par des créations ou des objets ayant appartenu à des êtres hors du commun. Comme on le sait, les rêves n’ont pas de prix. 39


GLAMOUR HORLOGER : LANCEMENT STAR DE L’IWC PORTOFINO MIDSIZE

Lancement star de l’IWC Portofino Midsize La manufacture horlogère suisse de Schaffhouse a lancé sa nouvelle collection de montres féminines IWC Portofino Midsize dans le cadre de l’exposition photographique Timeless Portofino présentée en marge de la dixième édition du Zurich Film Festival. La soixantaine d’images signées par le photographe de mode Peter Lindbergh, prise dans le pittoresque village portuaire italien de Portofino, mettent en scène les gardetemps aux poignets de plusieurs stars du cinéma et de la mode. La maison horlogère a collaboré avec l’actrice australienne deux fois oscarisée Cate Blanchett, les acteurs britanniques Emily Blunt et Ewan McGregor, le comédien autrichien Christoph Waltz, l’artiste chinois Zhou Xun et les deux top-modèles Adriana Lima et Karolina Kurkova.

Une passion cinéphile réaffirmée Co-partner du Zurich Film Festival (ZFF) depuis 2014, IWC se réjouit de réaffirmer sa passion pour le monde du cinéma en compagnie de personnes qui la partagent. Comme l’affirme Georges Kern, son CEO, « Tous les réalisateurs racontent des histoires avec leurs films. Chez IWC aussi, le storytelling est un élément essentiel et élémentaire de notre stratégie d’entreprise ». L’engagement auprès du ZFF renvoie à la tradition de la manufacture de soutenir le cinéma et s’inscrit parmi les coopérations déjà établis avec le Dubai International Film Festival et le Beijing international Film Festival ainsi qu’avec des partenaires plus récents comme le Tribeca Film Festival à New-York ou le British Film Institute de Londres. Au-delà de ce sponsoring, la marque a noué des relations amicales avec plusieurs personnalités de l’industrie audiovisuelle, et en particulier avec des acteurs de renom comme Kevin Spacey, Cate Blanchett et Ewan MacGregor, sans oublier le réalisateur Marc Foster. Les montres IWC ont d’ailleurs fait des apparitions régulières et remarquées dans les films hollywoodiens et les séries télévisées américaines


GLAMOUR HORLOGER : LANCEMENT STAR DE L’IWC PORTOFINO MIDSIZE

De gauche à droite Emily Blunt, Cate Blanchett, Zhou Xun, Ewan McGregor et Christoph Waltz sur un des clichés de Timeless Portofino.

IWC Portofino Midsize Automatic

IWC Portofino Midsize Automatic Moon Phase

Emily Blunt, Zhou Xun et Cate Blanchett à bord d’une vedette Riva.

tels que Ocean’s 13, Wall Street, L’argent ne dort jamais ou House of Cards. Cette passion cinéphile marque le lancement de la IWC Portofino Midsize propulsée au-devant de la scène par le photo-graphe Peter Lindbergh avec l’exposition Timeless Portofino qui a été successivement présentée pendant le salon horloger Watches & Wonders à Hong Kong, au London Film Festival, à Art Basel Miami et à Dubaï à l’occasion d’un événement exclusif. Et pour bien signifier que cet engouement pour le cinéma n’est pas chose d’un jour, mais est bien en accord avec la stratégie de marketing de la marque, un court-métrage a également été réalisé autour de la séance photo dont les protagonistes sont Cate Blanchett,

Emily Blunt, Zhou Xun, Christoph Waltz, Ewan Mac Gregor et les tops Adriana Lima et Karolina Kurkova. Tout ce beau monde évoluant dans le port du village idyllique de Portofino, en Italie. Depuis des décennies, cet ancien village de pêcheurs sur le Golfo del Tiguillo près de Gênes, est le rendez-vous des millionnaires et des stars du monde. Collées les unes aux autres, les étroites maisons aux teintes rouges ou terra-cotta du pittoresque port naturel offrent le cadre idéale aux célébrités et autres personnalités pour se retrouver. Aujourd’hui encore, c’est le rendez-vous de la jet-set internationale, qui vient y goûter la légèreté du mode de vie méridionale. Peter Lindbergh capte cette ambiance et la présence glamoureuse des stars fonçant à

toute vitesse sur la mer Ligure à bord d’une vedette Riva, prenant un ristretto à la terrasse d’un café ou flânant dans les ruelles du village. Une ambiance très année 60 soulignée par le chromatisme des costumes sombres et du noir et blanc de la majorité des clichés. IWC Portofino Midsize, une ode contemporaine aux années 50-60 La collection reflète un mode de vie par son élégance classique dont l’objectif est clairement de capturer le cœur et le poignet des femmes. La ligne Midsize offre une grande variété de matériaux de boîtiers, de couleurs de bracelets et de cadrans, ainsi que différents types de sertissage pour répondre à une demande mondiale de plus en plus forte pour en plus forte pour les 41


Les top-modèles Karolina Kurkova et Adriana Lima.

montres serties de diamants. C’est à la fin des années 1970 que débute l’histoire des Portofino. IWC a alors tenu compte de la demande, tou-jours présente, de modèles classiques et intemporels. L’élégante montre de poche IWC Lépine demeure le modèle de cette nouvelle ligne de montres-bracelets qui est présentée pour la première fois en 1984 sous le nom de Portofino. Depuis la famille, expression de sobriété et de bon goût, compte parmi les collections de la maison les plus appréciées. Dans les années suivantes, l’effort de la manufacture se centre sur la miniaturisation du mouvement. En 1988, pour les 120 ans d’IWC, est lancé un chronographe dont le mouvement hybride calibre 631 mesure seulement 3,8 mm de haut ; une prouesse quand on sait qu’il est composé de 233 pièces. En 1993, la Portofino Remontage Manuel est dotée d’un mouvement de 1,85 mm de haut. Ce modèle, le plus plat de toutes les montres IWC, est vendu avec succès jusqu’en 2005. Deux ans plus tard, la famille des Portofino accueille un chronographe mécanique. L’élégance n’empêchant pas l’innovation, le modèle à Remontage Manuel Huit Jours

Tous les modèles de la collection, sauf deux, se portent sur des bracelets en alligator Santoni, produits exclusivement pour IWC par la célèbre maison de chaussures. Les deux modèles restant arborent aussi une touche italienne sous la forme de raffinés bracelets à mailles milanaises IWC Portofino Midsize Automatic Day & Night.

de l’année 2011 s’équipe du calibre de manufacture 59201 avec une autonomie d’une semaine. En 2014, IWC s’adresse aux femmes aimant porter un garde-temps moins volumineux mais plus luxueux et avec complications, la collection Portofino Midsize. Grâce à son boîtier de 37 mm de diamètre,

la Portofino Midsize Automatic épouse parfaitement les poignets les plus fins. Cette pièce est proposée en quatre versions en or rouge et en six versions en acier fin, chacune étant disponible avec des diamants sur la lunette ou, pour une impression plus discrète, avec douze pierres précieuses faisant index sur le cadran. La récente collection marque également le retour de l’affichage des phases de lune chez les Portofino Midsize. L’Automatic Moon Phase met en scène ce corps céleste sous différents aspects faisant la part belle à la fantaisie, une fois dans un décor de nuages classiques, une autre fois flottant dans un ciel étoilé. Un modèle décliné en cinq interprétations différentes qui resplendissent de l’éclat des diamants, de la lune et des étoiles : une version en or gris, trois en or rouge et une en acier fin. La nouvelle Portofino Midsize Automatic Day & Night réunit quant à elle la noblesse des diamants et de la nacre et la grâce nonchalante d’une nouvelle génération. Ceux qui font la fête jusqu’au petit matin ne perdront pas la notion du temps grâce au deuxième fuseau horaire et à l’affichage des 24 heures jour/nuit.



SUCESS STORY: LE 75e ANNIVERSAIRE DE L’IWC PORTUGIESER

Le 75 anniversaire de l’IWC Portugieser e

La manufacture de Schaffhouse (Suisse) consacre l’année 2015 à sa mythique Portugaise. Depuis 75 ans, la collection iconique n’a cessé d’évoluer sans rien perdre de sa substance. Trois quarts de siècle d’histoire qui ont contribué pour beaucoup à l’image d’IWC dans le monde. Retour sur la ligne maîtresse de la marque.

On définit souvent le temps comme une suite d’événements. Or, l’histoire de la famille des montres Portugieser IWC, longue de 75 ans, est rythmée par de nombreux événements exceptionnels, qui ont marqué l’art horloger. Elle remonte au mythe fondateur, quand, à la fin des années 1930, deux commerçants portugais commandent à l’International Watch Co des montres-bracelets aussi précises qu’un chronomètre de marine. À l’époque, ce souhait n’est réalisable qu’en recourant à un volumineux mouvement de montre de poche. C’est pourquoi les horlogers d’IWC intègrent alors des mouvements de montre

savonnette avec un calibre 74 puis un calibre 98, où la couronne de remontoir se trouve déjà du côté droit, dans un boîtier de montre-bracelet. Les premiers exemplaires de la nouvelle montre-bracelet format poche sont livrés en 1939. Lors de sa sortie, ni sa taille imposante ni la sobriété de son cadran ni la forme ronde de son boîtier ne correspondaient au goût du jour. À l’époque, on réclame encore des montres-bracelets de style Art déco, aussi délicates et rectangulaires que possible. Le grand boîtier à lunette rainurée – c’est ainsi que l’on désigne l’évidement creusé dans l’anneau en verre – et les cornes de bracelets droites sont un affront à l’esprit de l’époque adepte de fioritures et d’accessoires voyants. Nettement en

avance sur son temps, jusqu’au début des années 1980, elle ne sera fabriquée qu’à quelques centaines d’exemplaires. En 1967, IWC présente à la foire de Bâle la Yacht Club Automatic, qui annonce déjà la Portugieser Yacht Club Chronographe d’aujourd’hui. Cette splendide montrebracelet pour homme semble faite pour résister aux assauts d’une mer agitée. Son mouvement doté du remontage Pellaton est monté sur ressort dans le boîtier et protégé par des amortisseurs en caoutchouc : il est donc doublement antichoc. Grâce à cette exclusivité, associée à une grande robustesse et à une parfaite adaptation aux exigences du quotidien, la Yacht Club devient l’une des montres d’IWC les plus vendues.


SUCESS STORY : LE 75e ANNIVERSAIRE DE L’IWC PORTUGieser En 1993, à l’occasion du 125e anniversaire d’IWC Schaffhausen, la famille des montres Portugieser connaît une véritable renaissance. La manufacture lance une édition spéciale limitée intitulée « Portugieser » qui rend hommage à la légende de cette remarquable montre pour homme des années 1930. L’édition anniversaire lui emprunte non seulement son cadran particulièrement sobre, mais aussi son mouvement de montre de poche traditionnellement volumineux. Cette édition inaugure un nouveau format de montre portée au poignet, révolutionnant la branche horlogère. Les années suivantes voient la ligne atteindre les sommets de la haute horlogerie, notamment en se dotant de complications toujours nouvelles comme la répétition minutes extrêmement sophistiquée et la fonction chronographe avec aiguille rattrapante présentées en 1995. En 2000, résultant de cinq années de travail, le calibre de manufacture 5000 avec autonomie de sept jours, dont est dotée la Portugieser 2000, représente une formidable avancée technologique dans l’histoire des mouvements automatiques. Munie du remontage bidirectionnel Pellaton et d’un balancier avec spiral Breguet d’une extrême précision, cette montre en édition limitée jette les bases du succès jamais démenti de cette famille de garde-temps. Dotée du nouveau calendrier perpétuel, la Portugieser Calendrier Perpétuel démontre une fois de plus, en 2003, l’esprit d’innovation de la maison. La montre associe le calendrier perpétuel, l’affichage perpétuel des phases de lune et une réserve de marche de sept jours assurée par le système de remontage Pellaton à cliquets. La représentation de la lune pour les hémisphères nord et sud ne s’écartera de la course effective de la lune que d’un jour au bout de 577,5 ans. En 2005, la série limitée Portugieser F. A. Jones à remontage manuel rend hommage au fondateur de la manufacture de Schaffhouse avec un modèle classique. Son calibre de manufacture 98290 reprend des éléments stylistiques des premiers mouvements conçus par F. A. Jones, comme la queue de raquette surdimensionnée et le pont trois quarts platine orné de Côtes de Genève. En 2007, une autre extravagance horlogère vient s’ajouter aux complications de la collection : l’affichage régulateur avec affichage séparé des heures, des minutes et des secondes. En 2008, l’IWC Vintage Collection se pare d’une Portugieser Remontage Manuel qui, avec sa minuterie chemin de fer et le verre à bord arqué de son cadran, ressemble comme deux gouttes d’eau à l’original de 1939, tout

en s’enorgueillissant d’une technique résolument moderne. En 2010, la marque consolide la famille avec des modèles dotés de grande complication et offrant une réinterprétation des codes esthétiques d’origine. Cependant, c’est en 2011, avec la Portugieser Sidérale Scafusia, que la gamme atteint un de ses sommets. Cette montre mécanique est la plus compliquée jamais construite par l’équipe d’IWC à qui il a fallu dix ans pour développer cet authentique chef-d’œuvre. Les complications telles que le tourbillon à force constante breveté, l’heure sidérale ou les heures du coucher et du lever du soleil témoignent de l’esprit d’invention de la firme. La carte céleste personnalisée et les nombreuses possibilités de configuration font de chaque exemplaire une pièce absolument unique. En 2015, l’entreprise présente deux nouvelles références. Avec la Portugieser Calendrier Annuel, IWC sort pour la première fois son calendrier annuel. Ce dernier indique à 12 heures, dans trois fenêtres semi-circulaires distinctes, le mois, la date et le jour de la semaine. Son mécanisme de commutation tient compte des longueurs de mois différentes, mais pas de la longueur variable du mois de février ni des années bissextiles. Grâce à la puissance de ses deux barillets, le nouveau calibre de manufacture 52850 assure le couple maximum requis pour entraîner les trois disques d’affichage. Grâce à la Portugaise Calendrier Perpétuel Digital Date et Mois Edition 75th Anniversary, la famille des Portugieser dispose elle aussi d’un modèle doté d’un grand affichage digital de la date et du mois. Le calibre 89801 de ce gardetemps exclusif concentre toutes les compétences de manufacture d’IWC : le calendrier perpétuel avec affichage des années bissextiles, un mécanisme sautant des grands affichages ainsi qu’un chronographe avec fonction flyback. Six versions améliorées démontrent également l’esprit d’innovation et l’immense passion pour le métier d’horloger qui animent IWC. La ligne est particulièrement mise en valeur par la nouvelle famille de calibres de manufacture 52000 de propre fabrication. Georges Kern, CEO d’IWC, résume en ces termes le nouveau lancement des montres Portugieser. « Je

suis convaincu que grâce à l’excellence de leur technique manufacturière, à leur design iconographique et à leur histoire impressionnante, les Portugieser continueront à entretenir la renommée internationale d’IWC. »

En 2005, la série limitée Portugieser F. A. Jones à remontage manuel rend hommage au fondateur de la manufacture de Schaffhouse avec un modèle classique.

Les mouvements de manufacture d’IWC

Le souci constant d’améliorer sa propre fabrication de calibres et la fierté de maîtriser autant de compétences horlogères ne sont pas choses nouvelles à la manufacture de Schaffhouse. Le catalogue de 1895 disait déjà que les mouvements originaux de la marque étaient produits dans le respect des règles de l’horlogerie et des lois mathématiques, appliquées avec le plus grand soin par les meilleurs maîtres horlogers. Stefan Ihnen, directeur associé en Recherche et Développement chez IWC Schaffhausen, évoque la longue tradition de la manufacture : « Notre volonté de rester indépendant et la fabrication en interne de nombreuse pièces et de mécanismes utilisés pour nos montres remontent à la fondation d’IWC par F. A. Jones et ces principes y sont restés profondément enracinés depuis. À l’image de nos prédécesseurs, nous ne cherchons pas à produire nous-mêmes l’ensemble des pièces jusqu’à la plus petite roue : nous nous concentrons principalement sur les mouvements horlogers et sur les complications. Depuis de nombreuses années, nous fabriquons nous-mêmes en interne nos prouesses de haute horlogerie, telles que le calendrier perpétuel, le tourbillon, la répétitions minutes et l’affichage des phases de lune ». La marque espère équiper tous ses modèles de ses propres mouvements à l’horizon 2018, année de son 150e anniversaire.

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HIGH-TECH : BREITLING COCKPIT B50, UN TABLEAU DE BORD AU POIGNET

Grâce au système de rétroéclairage les indications se détachent avec une luminosité et une netteté hors pair, de jour comme de nuit.

Breitling Cockpit b50, un tableau de bord au poignet

La marque au « B » ailé s’impose une fois de plus comme le principal partenaire horloger de l’aéronautique en lançant un nouveau chronographe électronique multifonction doté d’un calibre « home made » à affichage analogique et digital – une exclusivité de la marque. Conçu pour accompagner les aviateurs dans toutes les missions, le cockpit B50 innove par sa vaste palette de fonctions, par son confort d’utilisation et par son mode d’affichage ultralisible. Le nouvel instrument des pilotes.

Doté d’un boîtier robuste et léger en titane naturel ou avec revêtement noir à base de carbone, le chronographe Cockpit B50 affiche un look résolument technique, puissant et masculin. Tout l’esprit d’un authentique instrument pour professionnels. Mais il se distingue avant tout par les performances et la fonctionnalité de son nouveau calibre exclusif Breitling B50, un mouvement SuperQuartzTM, annoncé comme dix fois plus précis que le quartz ordinaire, et certifié chronomètre par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC), la plus haute référence en matière de fiabilité et de précision. Des fonctions novatrices Conçu pour les professionnels, au premier rang desquels se trouvent les aviateurs, le Cockpit B50 allie toutes les fonctions utiles pour mener à bien les missions les plus extrêmes. Outre le chronographe avec temps intermédiaires et retour en vol ou flyback, il possède notamment un second fuseau horaire, un calendrier perpétuel, deux alarmes (avec sonnerie et/ou vibreur), une fonction « lap » pour le décompte des temps au tour ainsi qu’un compte à rebours avec alarme. Breitling l’a également doté de fonctions novatrices comme un tachymètre électronique, un système « count/countup » permettant d’enchaîner un compte à rebours et un chronométrage ainsi qu’un dispositif éminemment aéronautique de « chrono flight », utile pour enregistrer des temps de vol en gardant en mémoire l’heure de départ, celle d’arrivée et la date. Autre particularité : utilisant comme base l’heure de Temps Universel Coordonnée (UTC), l’heure de référence pour l’aviation, le Cockpit B50 permet de jongler avec les fuseaux horaires en toute liberté. Grâce à la fonction « swap », il est ainsi possible d’inverser l’heure affichée par les


HIGH-TECH : BREITLING COCKPIT B50, UN TABLEAU DE BORD AU POIGNET

Le Cockpit B50 dans sa version Night Mission Volcano Black sur bracelet Diver Pro III.

aiguilles et celle d’un second fuseau horaire indiquée sur l’écran par simple pression sur un poussoir, avec prise en compte automatique d’un éventuel changement de date. Une utilisation simple et logique Pour faciliter l’utilisation de ses multiples fonctions, le Cockpit B50 est doté d’un système de commande particulièrement simple, logique et cohérent, avec sélection des fonctions par rotation de la couronne et activation/désactivation grâce aux deux poussoirs. Cette convivialité hors pair est renforcée par des messages d’interface sur les écrans guidant l’utilisateur lors de ses manipulations. Outre le mode « pilote », le mouvement possède un mode « sport » permettant de limiter temporairement le nombre de fonctions à disposition. Une double pression sur la couronne « parque » momentanément les aiguilles afin de dégager la vue sur les deux écrans. Des affichages ultralisibles Le Cockpit B50 innove également par des affichages digitaux garantissant une visibilité optimale en toutes circonstances. Les deux écrans à cristaux liquides (LCD),

Dans sa déclinaison titane naturel, cadran noir Volcano et bracelet Professional III en titane.

blancs sur noir, sont dotés d’un système de rétroéclairage activable par simple pression sur la couronne. Grâce à ce dispositif high-tech, les indications se détachent avec une luminosité et une netteté hors pair, de jour comme de nuit. Un vrai tableau

de bord au poignet. Une fonction « tilt » permet de la mise en marche automatique du rétroéclairage lorsque l’utilisateur incline le poignet de plus de 35º -un système très pratique lorsqu’on a la main sur une commande d’avion ou un volant. Autre nouveauté marquante : les digits ont été surdimensionnés et l’écran à 12 h comporte 7 digits de 14 segments, ce qui permet d’afficher toutes les lettres de l’alphabet –d’où une plus grande convivialité. Une batterie rechargeable Pour assurer l’énergie nécessaire à cet éclairage ultraperformant, Breitling a développé un système novateur de batterie rechargeable miniaturisée. La recharge s’effectue sur le réseau ou par le biais du port USB d’un ordinateur. La sécurité est renforcée par divers niveaux d’alertes de décharge, dont des sauts/arrêts de la trotteuse, ainsi qu’un dispositif de « mise en veuille » où le mouvement apparemment endormi, conserve sa base temporelle pour pouvoir redémarrer correctement sans qu’on doive réeffectuer tous les réglages. 47


SHINE : BIJOUX CHICS, NOUVELLES TENDANCES

GUCCI Collier avec pendentif motif Diamantissima La ligne Diamantissima de Gucci Joaillerie interprète avec élégance un classique de la Maison, le motif Diamante travaillé à la manière d’une dentelle d’or raffinée. Or jaune 18 ct.

CHOPARD Pendentif Happy Diamonds Aussi originale qu’intemporelle, cette ligne se caractérise par ces diamants mobiles se déplaçant librement entre les deux glaces saphir de ce grand pendentif en or rose 18 ct.

MESSIKA Glam’Azone Bague Amazone S L’architecture de la collection met en valeur la brillance des diamants. Or rose 18 ct.

GUCCI Bracelet Bamboo La forme gracieuse du bambou, signature emblématique de la firme, est interprétée sur des pièces de joaillerie iconiques. Ce bracelet est doté d’un système de ressort novateur, il combine un design exceptionnel à un nouveau savoir-faire technique. Or jaune 18 ct.

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SHINE : BIJOUX CHICS, NOUVELLES TENDANCES

MESSIKA Bague Kate La simplicité d’une plaque d’or blanc 18 ct alliée à l’élégance d’une ligne de diamants. Des créations très graphiques, signature d’une Maison sachant mettre en valeur le brillant des pierres précieuses.

GUCCI Bague Horsebit Le mors de cheval, symbole du glamour Gucci, a été superbement interprété sur cette création. La bague adopte une allure sensuelle et contemporaine. Or blanc 18 ct serti de diamants.

MESSIKA Glam’Azone Bracelet Amazone Les fils de diamants forment une architecture contemporaine qui semble flotter dans l’air. Or blanc 18 ct. Un classique !

GUCCI Bracelet Boule Britt Les perles en argent s’égrènent lascives au rythme de vos gestes. Fermeture par chaîne coulissante réglable agrémentée de deux perles ajourées d’un double G. Une pièce élégante résolument moderne.

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INTERVIEW : MARIA SHARAPOVA, RÉSOLUE ET FÉMININE

En dehors des courts, Maria Sharapova aime suivre la mode et a un faible pour les sacs et les talons.

Maria Sharapova, résolue et féminine Cette tenniswoman d’origine russe est une gagneuse qui impose son style aussi bien sur les courts et lors des événements de société. Si elle est sans conteste, une It girl, elle n’en oublie pas moins son engagement auprès de sa fondation homonyme, son entreprise de bonbons Sugarpova et bien entendu, son partenariat avec TAG Heuer. Dix ans après avoir remporté Wimbledon, son premier tournoi du Grand Chelem, la nouvelle championne de Roland-Garros 2014, nous parle de sa carrière et de ses projets.


INTERVIEW : MARIA SHARAPOVA, RÉSOLUE ET FÉMININE

Toujours élégante, elle charme sur et en dehors des courts.

Lors de sa victoire à Roland-Garros en juin 2014.

À 18 ans, vous avez été la première tenniswoman russe de l’histoire à atteindre la première place de L’ATP ... Qu’est-ce qui fait la différence entre une future championne et une joueuse de tennis douée? Comme tout dans la vie, je crois qu’il faut savoir porter un regard global sur les choses. Chaque action, chaque match, chaque prise de risque ​​ construit votre vie, dont vous en êtes la seule responsable. Les joueurs doués ont tendance à pratiquer un jeu immédiat qui peut être même très efficace. Mais moi, pour ma part, je crois que le talent se développe sur le long terme. Avez-vous déjà pensé à comment aurait pu être votre vie si vous n’aviez pas été une championne de tennis? Je crois que j’ai beaucoup de chance, car mon travail et mes succès m’ont permis de vivre mes passions. Même si le tennis reste ma priorité, le monde de la mode et du design m’inspire, deux

activités dans lesquelles j’ai d’ailleurs pu m’exprimer grâce à mon sponsor Nike. Je suis également captivée par les rouages ​​ du monde des affaires. Mon expérience comme ambassadrice de marques internationales m’a poussé à créer ma propre entreprise. J’ai lancé ma collection de bonbons, Sugarpova, il y a un peu moins de deux ans, j’aime les défis. Le succès dans le tennis et les affaires ne vient pas du jour au lendemain, cela représente beaucoup de travail. Je n’ai pas peur de travailler dur pour concrétiser mes rêves. Depuis plus d’une dizaine d’années, les marques de luxes choisissent comme ambassadeurs des sportifs de haut niveau au même titre que d’autres célébrités (actrices, chanteuses, super modèles ...). Depuis 2005, vous êtes vous-même l’ambassadrice de TAG Heuer, comme l’est également Leonardo Dicaprio, comment expliquez-vous l’engouement que vous provoquez? J’ai la chance d’accomplir une longue carrière qui est le fruit d’un très dur travail. Quand TAG m’a contacté, ça été une association toute naturelle en

fin de compte. J’aime à penser que je représente la femme moderne - toujours en mouvement, voyageuse, se surpassant et vivant ses passions. J’assume beaucoup de responsabilités, et j’aime à penser que la plupart des femmes peuvent s’identifier à ce mode de vie. Pourquoi avez-vous choisi TAG Heuer? Mon agent me dit toujours que j’ai une incroyable capacité à dire non! Je sélectionne les marques avec lesquelles je m’implique avec vraiment beaucoup de soin. J’aime ce que TAG Heuer incarne, et surtout de la façon dont elle s’adresse aux femmes. Une montre TAG est synonyme de précision et fiabilité sur les courts, pendant une réunion d’affaires ou sur le tapis rouge. Je partage avec cette Maison des principes et une passion des performances. Même si ma priorité reste aujourd’hui le tennis, je m’intéresse à mes partenariats, et c’est pour cela que j’ai accepté. TAG m’a ouvert des portes tout comme la mode l’a fait il y a quelque temps. Cette relation m’a aussi fait regarder du côté du monde des affaires. 51


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Diver

Une montre de plongée doit non seulement être étanche mais également assez solide pour résister à la pression même dans les eaux les plus profondes. Afin d’offrir la résistance nécessaire pour protéger le mouvement mécanique, le boîtier est constitué des matériaux les plus robustes.

Oris Carlos Coste Limited Edition Ambassadeur de la maison horlogère depuis 2006, Carlos Coste se prépare pour battre un nouveau record d’apnée cette année. Il sera accompagné dans sa descente par cet instrument en titane équipé d’une valve à hélium à 3 h. Avec Oris les défis n’ont pas de limites, puisque cette montre est étanche jusqu’à 500 m.

IWC Aquatimer Chronographe Le design épuré du cadran renoue avec le look de la première Aquatimer de 1967 sous une forme plus moderne. Avec sa lunette externe plus étroite, cette montre est élégante, bien que le diamètre du boîtier, de 44 mm, soit resté le même et malgré l’ajout d’une projection du système d’embrayage à 9 h. Étanche jusqu’à 300 m.

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TAG Heuer Aquaracer 300M Calibre 5 Automatique La pointe de couleur portée sur l’aiguille de la petite seconde caractérise cette montre fiable et précise dans la mesure du temps lors d’une immersion. Lunette unidirectionnelle en céramique. Étanche jusqu’à 300 m.


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Omega Seamaster 300 Présentée pour la première fois en 1957, la Seamaster revient en force grâce au calibre Omega Master Co-Axial 8400 résistant à des champs magnétiques supérieurs à 15 000 gauss. Étanche jusqu’à 300 m.

Oris Divers Sixty-Five Si cette plongeuse reprend le design résolument sixties du modèle d’origine, les techniques horlogères mises en œuvre pour sa conception appartiennent bien au XXIe siècle. Lunette tournante unidirectionnelle. Verre saphir bombé d’inspiration vintage. Étanche jusqu’à 100 m.

Gucci Dive Sportive et masculine, elle est proposée sur bracelet en nylon NATO orné de la bande vert-rouge-vert. Mouvement à quartz. Lunette tournante unidirectionnelle. Écusson historique de la maison gravé sur le fond de la boîte. Étanche jusqu’à 200 m.

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Blancpain Bathyscaphe Née à la fin des années 50 dans le but de proposer une montre de plongée dont la taille serait adaptée à un port quotidien, la Bathyscaphe se porte aussi bien sous l’eau qu’en ville. Boîtier en céramique brossée. Lunette en céramique unidirectionnelle. Étanche jusqu’à 300 m.

Omega Seamaster Diver 300M Co-Axial Hommage à l’héritage maritime et à l’esprit pionnier de la maison. Ce modèle est pourvu d’une valve à hélium à 10 h. Étanche jusqu’à 300 m.

Breitling Superocean II 42 Plongeuse émérite, elle marie un look ultrasportif à des performances hors pair. La lunette unidirectionnelle cannelée, surmoulée de caoutchouc, affiche de gros chiffres bien visibles, un décompte des quinze dernières minutes du temps de plongée et un triangle avec repère luminescent à 12 h. Étanche jusqu’à 500 m. 54



ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Complications

Une complication désigne toute fonction autre que l’indication de l’heure, de la minute et de la seconde. De nos jours, loin de répondre à un simple engouement, les complications ont permis de redécouvrir l’art horloger.

Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Tourbillon D’une élégance dénuée de toute ostentation, elle arbore un tourbillon de manufacture dans une cage en titane grade 5 d’une extrême légèreté. Boîtier en or rose 18 ct.

Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Un ballet harmonieux anime le cadran grâce à l’affichage de la phase de lune. Le fond saphir dévoile le calibre JaegerLeCoultre 925. Les lignes pures de cette pièce sont soulignées par la finesse du boîtier de 9,90 mm de hauteur.

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Breitling Galactic Unitime SleekT Le calibre de manufacture B35 à heure universelle est doté d’un confort d’emploi sans précédent et récompensé par quatre brevets. Le modèle présente également une révolution esthétique avec sa lunette lisse en carbure de tungstène, un matériau composite high-tech ultradur et inrayable.


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Jaeger-LeCoultre Grande Reverso Duoface Adaptée au poignet masculin, la célèbre fonction duoface : deux cadrans pour deux heures différentes. Au recto : heure du fuseau horaire de référence, petite seconde et date à grand guichet. Au verso (voir photo), heure d’un second fuseau horaire avec indicateur de jour/nuit. Mouvement mécanique à remontage manuel pour la beauté du geste.

Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Perpetual Essence même de l’élégance horlogère, elle dévoile un cadran où les fonctions de son quantième perpétuel sont indiquées de manière très lisible. Calibre Jaeger-LeCoultre 868 composé de 336 pièces. Boîtier en or rose 18 ct.

IWC Portugieser Calendrier Perpétuel Ce calendrier perpétuel affiche les cycles lunaires et sa mécanique prend en compte le nombre de jours de chaque mois et même les années bissextiles. Le calibre de manufacture 52615 offre une réserve de marche de 7 jours ! Remontage automatique. Boîtier en or rose 18 ct.

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HOME MADE : MANUFACTURE JAEGER-LECOULTRE

Manufacture

Le village du Sentier, berceau de JaegerLeCoultre Rien ne semblait prédisposer la Vallée de Joux à devenir la Rome des grandes complications horlogères. Perchée à 1 000 mètres d’altitude, hors de tout itinéraire commercial, cernée de cols souvent fermés par d’interminables hivers, la Vallée de Joux vit sous le règne d’un climat qui compte parmi les plus inhospitaliers de tout l’Arc jurassien. Ces conditions extrêmes ont singulièrement contribué au destin de la région. Elles ont imposé la polyvalence, l’opiniâtreté, la patience et l’esprit d’entreprise aux femmes et aux hommes qui s’y sont installés. Les racines de Jaeger-LeCoultre plongent au plus profond de l’histoire de la Vallée de Joux. Dès le XVIe siècle, la famille LeCoultre y joue un rôle de pionnier. Réfugié Huguenot ayant fui les persécutions religieuses en France, le lettré Pierre LeCoultre obtient le statut convoité d’ «habitant » de la ville de Genève en 1558. Animé par son goût de l’aventure et du défi, il quitte la cité de Calvin l’année suivante pour acquérir son premier terrain à la Vallée de Joux : une parcelle couverte de forêts, territoire des ours et des loups. La charte qu’il signe à cette occasion marque l’histoire régionale. Pierre LeCoultre s’engage à défricher la forêt, bâtir des maisons, cultiver des céréales et élever des animaux. En dépit des nombreux obstacles et des péripéties, la petite communauté

fait souche et grandit. Le fils de Pierre LeCoultre l’émancipe définitivement en bâtissant un temple en 1612, qui marque la naissance du village du Sentier. Antoine LeCoultre, fondateur de JaegerLeCoultre Dixième génération depuis le premier LeCoultre de la Vallée de Joux, le fondateur de la Manufacture se distingue dès son plus jeune âge par son caractère industrieux et visionnaire. Dans la petite forge familiale située au Sentier, Antoine LeCoultre (1803-1881) s’initie aux mystères de la métallurgie. Il invente avec son père de nouveaux alliages, perfectionne les lames vibrantes des boîtes à musique et jette les bases de l’industrie des rasoirs. Sa soif de progrès et sa volonté à confronter les connaissances empiriques au savoir scientifique le mènent bientôt au plus noble des arts mécaniques : l’horlogerie. En 1833, suite à l’invention d’une machine à tailler les pignons horlogers, Antoine LeCoultre fonde à la Vallée de Joux le premier atelier de ce qui deviendra la manufacture Jaeger-LeCoultre. Un à un, il acquiert les principaux savoir-faire horlogers nécessaires à la fabrication d’un mouvement horloger complet. Il invente des nombreuses machines qui franchissent des pas de géants dans le domaine de la précision. Il crée le Millionomètre (1844), premier instrument de l’histoire des techniques capable de mesurer le micron. En 1847, son « remontoir à bascule » est le premier système fiable permettant de remonter la montre et de la remettre à l’heure sans utiliser de clé.

De l’atelier à la « Grande Maison » En 1866, l’atelier devient la première manufacture de la Vallée de Joux. À une époque où les savoir-faire horlogers étaient dispersés en plusieurs centaines de petites structures de production à domicile, Antoine LeCoultre et son fils Élie (18421917) font œuvre de pionniers. Rassemblés sous un même toit, les femmes et les hommes peuvent pour la première fois partager leurs secrets de fabrication, enrichir leurs connaissances respectives. En un mot conjuguer leurs talents. Ils développent en particulier les premiers procédés partiellement mécanisés de la fabrication des mouvements compliqués. En 1888, la manufacture emploie près de 500 personnes. Elle est désormais surnommée « la Grande Maison » de la Vallée de Joux. Sa créativité dans le domaine des mouvements est tout simplement prodigieuse. De 1860 à 1900, la manufacture crée plus de 350 calibres différents ! La moitié comporte des complications : 99 répétitions différentes dont 66 répétitions minutes, et 128 chronographes, 33 calibres réunissaient dans le même garde-temps le chronographe et la répétition. Et à partir des années 1890, la manufacture fabrique ses premières grandes complications, soit des montres contenant trois complications horlogères majeures : quantième perpétuel, chronographe et répétition minutes. Quand LeCoultre rencontre Jaeger En 1903, un bruit court dans l’horlogerie helvétique : l’horloger de la Marine parisien Edmond Jaeger (1858-1922) met au défi les


HOME MADE : MANUFACTURE JAEGER-LECOULTRE L’aventure de la manufacture commence en 1833, lorsque l’horloger autodidacte Antoine LeCoultre s’établit à son compte. Le petit atelier grandit si vite qu’il est bientôt surnommé «la Grande Maison » de la Vallée de Joux (Suisse). En 1888, elle occupe déjà près de 500 horlogers, techniciens et artistes. Depuis lors, JaegerLeCoultre a créé et fabriqué dans ses ateliers plus de 1 200 calibres différents, déposé près de 400 brevets et compte à son actif des premières mondiales et des montres de légendes. Aujourd’hui plus de 1 000 personnes œuvrent sous les toits de la manufacture et maîtrisent tous les savoir-faire horlogers pour en faire l’une des marques les plus inventives de l’horlogerie qui a fait du home made son credo.

Jaeger-LeCoultre Suisses de fabriquer des calibres ultraplats de son invention. Petit-fils du fondateur de la manufacture, Jacques-David LeCoultre (1875-1948) est alors responsable de la fabrication chez LeCoultre & Cie. C’est lui qui relèvera le défi. De sa collaboration, puis de son amitié avec Edmond Jaeger allait naître l’une des plus extraordinaires collections de montres ultraplates, dont la plus plate du monde, équipée du Calibre LeCoultre 145 (1,38 mm de hauteur). Suivraient des œuvres pionnières dans le domaine des montres-bracelets, et enfin l’association des deux patronymes en une marque : Jaeger-LeCoultre. Aujourd’hui, on oublie bien souvent que la diffusion de la montre-bracelet suscita de nombreuses résistances. Au début du XXe siècle, les hommes la rejetèrent, argumentant qu’elle demeurerait un attribut exclusivement féminin. Bien des horlogers reculèrent devant les contraintes qu’elle imposait : miniaturisation extrême, résistance aux chocs, étanchéité… Autant de défis que LeCoultre et Jaeger relevèrent pour accorder à ce nouveau type de garde-temps ses véritables lettres de noblesse. Les meilleurs horlogers furent mis à contribution pour créer des calibres mécaniques d’une petitesse extraordinaire. Menées de pair, les recherches esthétiques et techniques aboutirent à la création de calibres fins et compliqués destinés à épouser la forme de boîtiers minuscules et élégants. Les premières icônes Imprégnée des codes esthétiques de l’Art déco, les années 1920-1930 donnent

le jour aux premières icônes de JaegerLeCoultre. En une poignée d’années, naissent successivement la montre Duoplan (1925) à l’origine des actuelles Joailleries 101 ; la pendule perpétuelle Atmos (1928) et enfin la célébrissime montre Reverso (1931). Le designer pressent ce qu’annonce demain et réalise cette alchimie entre passé, présent et futur.

Parmi ces incontournables, la Reverso marque un tournant dans l’histoire de marque. Lors d’un voyage d’affaires en Inde, César de Trey, distributeur des garde-temps Jaeger-LeCoultre rencontre d’anciens amis, officiers britanniques. Ces grands amateurs de polo mettent le Suisse au défi de créer une montre capable de supporter les chocs de leur sport favori. De

retour à la Confédération, De Trey confie son projet à Jacques-David LeCoultre. Ainsi naît la Reverso dont le nom s’inspire du latin « je me retourne ». Un simple geste permet de faire pivoter son boîtier sur son brancard pour protéger le verre de la montre. Mariant élégance et sportivité, la Reverso devient un grand classique de l’Art déco. Un modèle qui est arrivé jusqu’à nos jours en intégrant toutes les innovations de la maison telle la Reverso Grande Complication, la première montre de l’histoire de l’horlogerie dotée de trois cadrans animés par un seul mouvement, ou encore la Reverso Gyrotourbillon 2, offrant à la célèbre montre réversible un tourbillon sphérique. Des garde-temps au service de l’homme actif Après le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale, l’Occident connaît un développement économique, démographique et urbain sans précédent durant trois décennies. La manufacture du Sentier contribue à ce mouvement en créant les montres innovant dans les domaines de la résistance aux chocs et au magnétisme, l’étanchéité, la précision chronométrique, et les fonctions utiles comme l’alarme, le calendrier, ou le remontage automatique. Ce dernier remonte à 1946, date à laquelle la maison lance son premier calibre automatique : le Jaeger-LeCoultre 476. Depuis lors, la manufacture n’a cessé d’innover sur ce plan : masse à butée, masse à rotor, masse en or, remontage unidirectionnel puis bidirectionnel, haute 59


Fiabilité et précision : chez Jaeger-LeCoultre, la montre complète, emboitée, est soumise à une batterie de contrôles pendant 1000 heures.

fréquence, billes en céramiques, et bien d’autres. Des fonctions quotidiennes aux raffinements mécaniques exclusifs dotées de fonction d’usage quotidien (réveil, remontage automatique, fuseaux horaires…), les créations de cette période comme la Memovox, la Futurematic ou la Geophysic ont légué leur philosophie à l’actuelle ligne Master Control. Créée en 1992, cette collection signifie une étape fondamentale dans la conquête de la précision puisque, pour mettre son titre de « Master », chaque montre finie doit passer avec succès une batterie de six épreuves redoutables effectuées durant 1000 heures, soit environ six semaines ! Le XXIe siècle, ou la créativité sans limite Placées sous le signe de l’invention, les premières années du XXIe siècle comptent parmi les plus fécondes de toute l’histoire de Jaeger-LeCoultre : depuis le passage à l’an 2000, la manufacture a créé plus de

75 nouveaux calibres, dont certains sont munis de grandes complications, soit au moins trois complications majeures dans une seule montre. En 2004, les horlogers de la maison créent la Gyrotourbillon I. Montre superlative, elle offre un tourbillon gravitant sur deux axes, un calendrier perpétuel à indicateurs double rétrograde et une équation du temps marchante. Son calibre Jaeger-LeCoultre ne compte pas moins de 679 composants lui conférant une autonomie de huit jours. Simultanément, plus de 80 brevets ont été déposés pour protéger des inventions aussi bien dans les domaines des mouvements que des boîtiers. Une ligne qui est arrivée pour l’heure à sa troisième génération. En 2015, la firme a dévoilé la Duomètre Sphérotourbillon Moon dont la phase de lune est conçue pour rester précise pendant 3887 ans. Sublimant la thématique astrale de cette année, la Master Grande Tradition Tourbillon Cylindrique

à Quantième Perpétuel, retranscrit intégralement les mouvements astraux (rotations de la Terre autour du soleil, phases de lune et décans du zodiaque), comme une fenêtre ouverte sur la loi des cycles du cosmos. Plus de 180 ans d’inventions au service de la haute horlogerie À mesure que de nouveaux savoir-faire ont été intégrés à la Grande Maison de la Vallée de Joux, les bâtiments se sont ajouté les uns aux autres, dans le prolongement de l’atelier original d’Antoine LeCoultre, au cœur du village du Sentier. Aujourd’hui, ce sanctuaire de la belle horlogerie rassemble sous ses toits 180 savoir-faire horlogers et plus de 20 technologies inventent, conçoivent, fabriquent, assemblent, règlent, sertissent, gravent ou émaillent des garde-temps uniques qui renouvellent en permanence la grande tradition horlogère suisse.



PASSION MOTEUR : STEVE MCQUEEN, UNE VIE PIED AU PLANCHER

Steve McQueen, une vie pied au plancher

Sur le circuit du Mans avec sa Porsche 911 S (1970).

« Racing is life… everything before and after is just waiting » (Piloter, c’est ma vie… Tout ce qui vient avant ou après, c’est attendre.). Cette phrase de Michael Delaney, personnage interprété par Steve McQueen dans le film Le Mans (1971), définit à elle seule la manière de vivre d’une icône contre-culture dont les deux passions, l’interprétation et les sports mécaniques, se disputèrent une vie menée pied au plancher. Plusieurs générations sont tombées sous le charme de ce sportsman désinvolte et séducteur, cependant, nous n’allons pas seulement évoquer le Steve McQueen interprète, mais surtout le fondu de vitesse.

Sur les chapeaux de roues Né le 24 mars 1930 à Beech Grove près d’Indianapolis, on peut presque affirmer qu’il fut bercé depuis sa plus tendre enfance par le rugissement des bolides courant sur le mythique circuit ovale de la capitale de l’état d’Indiana. Ces premières sensations l’amèneront à piloter les engins les plus puissants de son époque, une vocation qu’il cultivera toute sa vie. Ce penchant pour les belles cylindrées marqua également sa carrière cinématographique et laissa pour la postérité des scènes inoubliables. Qui ne garde pas en mémoire la Ford Mustang GT 390 Fastback de McQueen chassant la Dodge Charger 440 Magnum des gangsters à travers les rues de San Francisco dans Bullitt (1968). Une des meilleures poursuites du cinéma ! L’acteur mit également à profit ses talents de conduite lors de son interprétation dans Le Mans, un film qui, malgré la médiocrité de son scénario, réussit encore à faire vibrer tous les amateurs de course automobile grâce à de spectaculaires séquences filmées sur le célèbre circuit français. L’implication de Steve sur le tournage fut telle qu’il alla jusqu’à dormir dans la caravane des pilotes installée dans l’enceinte du circuit. Il va s’en dire qu’il réalisa lui-même toutes les scènes, et ne permit à aucun cascadeur de le doubler. Lui mieux que personne résumait sa passion en une phrase restée célèbre : « Je ne suis pas sûr d’être un interprète qui pilote, ou un pilote qui interprète ». Sa vie durant, il mesura ses aptitudes sur les circuits du monde entier, de la Baja 1000 (Basse-Californie) jusqu’à l’Enduro du Touquet en passant par les 12 heures de Sebring (Floride). Que ce soit au volant d’une automobile ou au guidon d’une moto, il fit vrombir les engins les plus compétitifs de l’époque démontrant une maîtrise de la conduite plus que remarquable. King of Cool, King of Car Parallèlement, il constitua tout au long de sa vie une véritable collection auto-moto. Voici quelques-unes des merveilles qui passèrent entre les mains expertes de ce pilote hors du commun et collectionneur averti.


PASSION MOTEUR : STEVE MCQUEEN, UNE VIE PIED AU PLANCHER

Avec le mannequin Peggy et la Ferrari 250 Lusso. Los Ángeles, 1964. Photo William Claxton.

Avant une course sur la Triumph TR6 650 cv de 1963. Photo William Claxton.

Peu après avoir déménagé en Californie avec son épouse Neile Adams, McQueen conduisait sa décapotable Siata 208S (1953-1955) sur les routes ensoleillées de la région. Construite en Italie, elle garde des similitudes avec la Shelby Cobra. Son moteur Fiat 2 litres fut étrangement nommé « 8V », les concepteurs italiens étant convaincus qu’Henry Ford détenait les droits de la mention « V8 ». À la fin des années 50, l’interprète craqua pour la Jaguar XK-SS (1956-1957), la version touriste de la légendaire D-Type. Construite à seulement 16 unités, la XK-SS était déjà à l’époque extrêmement difficile à trouver et coûta à McQueen la somme de 5 000 dollars. Surnommée « La souris verte de McQueen », il dut néanmoins s’en séparer la mort dans l’âme, tant et si bien qu’il ne résista pas à la tentation de la racheter dès que l’opportunité se présenta quelques années plus tard. Estimée aujourd’hui à 23 millions de dollars, la XK-SS est une des pièces les plus convoitées par les collectionneurs. Si McQueen était un véritable accro de la vitesse, le grand connaisseur d’automobiles qu’il était, savait aussi apprécier les lignes suggestives d’une Hudson Wasp (1951-1956) dans sa déclinaison coupé dotée de doubles carburateurs « Twin H-Power ». Une des plus importantes voitures de McQueen, fut

peut-être la Porsche Speedster (1958). À son volant, il gagna la SCCA de Santa Bárbara (Californie, 1959). La même année, il arriva en tête de plusieurs courses à bord d’une Lotus 11. Parmi les incroyables bolides que McQueen fit courir sur les circuits, la Cooper T-52 (1960) est l’une des voitures avec laquelle il remporta plusieurs compétitions avant que les studios, plus soucieux que l’acteur respecte ses contrats que de son intégrité physique, l’obligèrent à lever temporairement le pied. Cependant, l’as du volant n’en fit qu’à sa tête, allant même jusqu’à abandonner un plateau le temps d’une course. Il gagna par la suite des épreuves deux roues et des trophées comme la Baja 1000.

Il surnommait sa Jaguar XK-SS « la souris verte de McQueen » et baptisa sa Honda CR 250 M, du nom d’ « Elsinore » en mémoire à une course disputée à Lake Elsinore. À la même époque, il fit l’acquisition d’une Ferrari 250 Lusso (1963), vendue au prix de 2,3 millions de dollars lors d’une enchère en août 2007. Là où l’on voit encore que McQueen était un collectionneur des plus éclectiques, c’est quand on le vit conduire une Mini Cooper

S 1275 (1967). Il la customisa lui-même en changeant sa couleur originale British Racing Green et en lui ajoutant des jantes chromées et un toit ouvrant, Californie oblige. Au cinéma, L’Affaire Thomas Crown (1968), offrit de McQueen une image insolite. L’exigence du scénario l’obligea à conduire une Rolls-Royce Silver Shadow Coupé (1967), une auto idéale pour le millionnaire et braqueur de banque Thomas Crown, mais en désaccord avec la figure de pilote aguerri de l’acteur. Pendant le tournage de Bullitt, Solar Productions utilisa deux Ford Mustang GT 390 Fastback (1968) pour que McQueen, incarnant le lieutenant Frank Bullitt, attrape deux assassins au volant du Dodge Charter 440 Magnum (1968) au terme d’une époustouflante coursepoursuite. Une des deux Ford Mustang ne supporta pas les cascades et termina à la casse, l’autre passa entre les mains de différents propriétaires avant que l’on en perdît la trace dans le sud des États-Unis. Équipée d’un moteur V8 6.392 cc d’une puissance de 325 CV 4 800 rpm et un par moteur de 578 Nm a 3 200 rpm, la Mustang passait de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes atteignant une vitesse maximale de 193 km/h. Durant les dernières années de sa vie, la collectionnite de l’interprète prit des 63


Au volant de la Jaguar XK-SS sur Sunset Boulevard.

proportions funestes, gravement malade, il commença à accumuler tout azimut voitures, motos et des avions à un rythme effréné. Même si sa marque préférée de deux-roues était Indian, il acquit et pilota différents modèles de Triumph. On le revoit encore fuyant les nazis au guidon d’une T110 (1962), dans la grande évasion (1963) et d’anciennes Harley-Davidson comme un exemplaire de 1917. Il baptisa même une des ses Honda, la CR 250 M (1972), du nom d’ « Elsinore » en mémoire à une course disputée à Lake Elsinore dans le Comté de San Diego (Californie).

Sa Ferrari 250 Lusso vendue au prix de 2,3 millions de dollars lors d’une enchère en août 2007. S’il fallait mettre en avant l’une des pièces préférées de McQueen, c’est sans nul doute la Porsche 911 S (1969) qui vient de suite à l’esprit. Acquise en automne 1968, il la conserva jusqu’à sa mort en

1980. Aujourd’hui propriété de son fils Chad, lui-même pilote de course, elle demeure dans son état originel sans qu’aucune restauration n’ait pu modifier l’aura de cet exemplaire d’exception. C’est ce même modèle qui traverse la campagne française au début de Le Mans (1971), film où l’acteur incarna le pilote de l’écurie de Stuttgart, Michael Delaney. Cette production cinématographique

donna également l’occasion à McQueen de conduire plusieurs Porsche 917 K dont trois (numérotés 20, 21, 22) portaient les couleurs bleu ciel et orange de la Gulf Oil. La société de production acheta la Porsche numéro 20 en pensant que McQueen pourrait participer à son bord à la fameuse course durant l’édition de 1970, mais une fois les risques évalués, l’acteur en fut interdit. Une dernière évocation d’une passion vécue contre tout et contre tous. On pourrait énumérer encore longtemps tous les modèles à être passés par le garage du célèbre acteur. Cependant, ce rapide passage en revue est assez représentatif de la passion que Steve McQueen consacra au monde du moteur à explosion. Pour ceux qui veulent en savoir plus, un livre leur permettra d’être incollables sur le sujet, il s’agit de McQueen’s Machines, The cars and Bikes of an Hollywood Icon (Motorbooks, Minneapolis, 2010) de Matt Stone et préfacé par le fils de l’acteur, Chad McQueen. Bonne lecture et bonne route !



L’UNIVERS D’UNE MAISON : LONGINES EQUESTRIAN, LA MONTRE POUR AMAZONE

Longines Equestrian Etrier chevauche avec élégance et audace.

Longines Equestrian, la montre pour amazone Longines illustre sa passion de longue date pour les sports équestres et son attachement à sa clientèle féminine à travers une nouvelle ligne dont les formes et les matières sont inspirées par des éléments emblématiques du monde équin. Un design résolument audacieux tout en élégance pour une collection créée en hommage aux liens profonds qu’a tissé la marque avec l’univers équestre.

Longines Equestrian Arche, cadran nacre blanche, lunette et index diamants.

L’intérêt de Longines pour les sports équestres remonte à loin, puisque déjà en 1878 la Maison suisse crée un chronographe pour les jockeys. Lors du Concours Hippique International Officiel de Genève en 1926, la manufacture commence son partenariat officiel avec le monde de l’équitation en qualité de chronométreur. Aujourd’hui, plus d’un siècle de passion donne lieu à une collection féminine inspiré de l’univers équin. Formes et matières tirent leur inspiration d’éléments symboliques de ce milieu, comme un écho sublimé du monde dans lequel évoluent les amoureuses des chevaux. Longines célèbre ainsi l’élégance des cavalières et de leur monture. La nouvelle collection Equestrian véhicule des images fortes et des lignes audacieuses reprenant les éléments du monde équestre comme l’arche, présente sur les champs de course et évoquant le fer à cheval, les étriers servant d’appui pour mieux suivre sa monture lors du saut d’obstacles, et bien sûr le cuir noble des selles se fait bracelet à surpiqûres.

Longines signe ainsi une authentique allégorie de l’équitation, au poignet des amazones les aiguilles cadencent le rythme du temps et se confondent avec le pas des chevaux. Les modèles évoquant l’arche sont disponibles en quatre tailles - 23 mm, 26 mm, 30 mm et 34 mm -, tandis que les montres tirant leur inspiration de l’étrier se déclinent en trois dimensions, 23,50 mm, 26,50 mm et 30 mm. Leurs boîtiers acier abritent un mouvement quartz et chacune de ces pièces existe également dans une version sertie de diamants. Les cadrans noirs laqué poli et nacre sont ornés d’index diamants, tandis que les cadrans argenté flinqué arbore des chiffres romains et le cadran argenté soleil des chiffres arabes bleus. Le modèle rappelant l’étrier à cadran nacre existe également dans une version encore plus étincelante ornée d’un double rang de diamants. Toutes les montres de cette collection sont munies de bracelets cuirs surpiqués en harmonie avec la tenue des cavalières. Allégorie du monde équestre, la collection Longines Equestrian apporte à l’élégance amazone son expertise et savoir-faire horloger pour chevaucher de concert.


L’UNIVERS D’UNE MAISON : LONGINES EQUESTRIAN, LA MONTRE POUR AMAZONE

Longines Equestrian Etrier, cadran nacre blanche, lunette double rang diamants et index diamants.

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ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Pilot

L’horlogerie a accompagné l’aviation depuis ses origines. Aujourd’hui, les garde-temps rendent hommage à la conquête du ciel et de l’espace tout en conservant leur expertise d’instrument de vol. De vrais outils de navigation qui accompagnent toujours les aviateurs.

Bell & Ross BR 01 10th Anniversary Née en 2005, elle part d’une idée simple : faire d’une horloge de bord d’avion la meilleure des montres d’aviation, fiable, fonctionnelle, lisible et précise. Dix ans plus tard, le modèle icône se décline en plus de 150 modèles et une cinquantaine de séries limitées. Une édition limitée à 500 pièces commémore ce garde-temps emblématique.

Omega Speedmaster Apollo 13 Silver Snoopy Award Cette montre célèbre le 45e anniversaire de la légendaire mission Apollo 13 et rend hommage au Silver Snoopy Award attribué à Omega par les astronautes après leur retour sur Terre. Au dos, un médaillon représente Snoopy avec un fond saupoudré de poussière d’argent. Édition limitée à 1970 pièces.

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Oris Big Crown Propilot GMT Small Second Le nouveau calibre Oris 748 s’équipe de complications indispensables pour tout aviateur telles un second fuseau horaire, compteur petite seconde et grande date. Sur bracelet en textile pour réaffirmer son caractère d’instrument professionnel.


ON TIME : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Bell & Ross BR 126 Sport Héritage Elle emprunte ses finitions aux montres que portaient les pilotes de l’aviation civile dans les années 1960. Bracelet caoutchouc « tropic ».

Hamilton Khaki Chrono Worldtimer Affiche l’heure dans les 24 fuseaux horaires et le passage aux heures d’été ou d’hiver. La grande facilité d’utilisation la rend idéale pour tout aviateur. Le poussoir situé à 10 h permet de passer de la fonction chronographe à la fonction Worltimer. Le mouvement est un nouveau chronographe à quartz spécialement développé par Hamilton, le H-41e.

Bell & Ross BR-03 Rafale À l’image du Rafale, réalisé avec des matériaux performants et innovants, le boîtier de la montre a été conçu en céramique. Les designers de la maison ont également retravaillé les formes et les proportions de l’ensemble pour un modèle fort, musclé et viril. Éditions limitée à 500 exemplaires. 69


Bell & Ross BR 03-94 Carbon Orange À l’image des compteurs de bord d’avions et pour faciliter la lecture des temps courts, une touche d’orange fait ressortir par contraste avec le noir mat toutes les indications liées à la fonction chronographe comme le poussoir orange en acier avec coiffe en polycarbonateABS. Bracelet en canvas.

IWC Montre d’Aviateur Chronographe Édition « Le petit prince » Hommage au classique de Saint-Exupéry, elle présente toutes les qualités attendues d’une montre d’aviateur. Le guichet dateur à 3 h, positionné verticalement en configuration triple date, évoque l’altimètre situé à l’intérieur des cockpits. Gravure représentant le Petit Prince sur le fond du boîtier.

Breitling Aerospace Evo Chronographe électronique multifonction en titane satiné affichant un style puissant, dynamique et technique. Il se démarque par son système de commande particulièrement simple et logique. Il suffit de tourner, presser ou tirer la couronne pour activer l’ensemble des fonctions utiles aux pilotes. Bracelet Diver Pro II.

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PASSION MOTEUR : LA F-TYPE R AWD, UNE JAGUAR FÉLINE

Concessionnaire Jaguar 3029, La Lauragaise 31 670 Labège +33 (0)5 62 19 18 20 www.autoreal.fr

La F-Type R AWD, une Jaguar féline Même sur un modèle sportif, quatre roues motrices valent mieux que deux selon la plupart des automobilistes. C’est ainsi que Jaguar décline la gamme F-Type en version quatre roues motrices. La présence de la transmission intégrale sur un véhicule de ces caractéristiques est aujourd’hui devenue la norme pour espérer séduire une clientèle de plus en plus internationale. C’est ainsi qu’après Audi, Bentley, BMW, Lamborghini, Mercedes, Porsche, et même Ferrari plus récemment avec la FF, la Jaguar F-Type se relie à cette solution permettant de garantir une plus grande polyvalence d’usage et de gagner en sérénité, notamment sur des chaussées à faible adhérence. Pour bien comprendre tout l’importance du modèle F-Type, il nous faut d’abord rappeler un moment clef de l’histoire de Jaguar. En 1961, quand Enzo Ferrari déambule dans les couloirs du Salon International Automobile de Londres, il s’arrête pétrifié devant le stand du constructeur britannique. Il vient de découvrir la Jaguar E-Type, l’œuvre de Sir William Lyons. « Ma, che bella ! », furent, selon les témoins, ses paroles. En effet, l’E-Type est belle, furieusement sexy et

capable d’en découdre avec la redoutable Italienne. Plus de cinquante ans ont passé et pour Jaguar, la F-Type signifie un retour aux sources. Avec un design nostalgique et des prétentions claires elle propose une alternative crédible à la cependant superbe Porsche 911. La nouvelle gamme F-Type comprend maintenant 14 modèles, on s’intéressera plus particulièrement à la R AWD 4 roues motrices déclinée en coupé et cabriolet. Les Type R de 550ch sont dotés d’un V8 suralimenté, de la transmission intégrale et d’une boîte automatique Quickshit à 8 rapports. Grâce aux quatre roues motrices, les 680Nm du V8 permettent aux modèles R d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,1 secondes pour atteindre la vitesse maximale de 300 km/h. Après tout cela, il est vraiment difficile de trouver quelqu’un pour bouder la Jaguar F-Type, et surtout dans sa version R AWD, la plus puissante. Un design à couper le souffle signé Ian Callum pour l’une des voitures de sport les plus belles du marché. Les uns préfèrent sa partie arrière, d’autres tombent sous le charme de son imposante et sensuelle poupe. La forme des ses feux arrière, ainsi que ses ailes musclées, ou ses quatre pots d’échappement, font de la F-Type R AWD un des modèles les plus attrayants de l’actualité. Ses traits félins la rendent à la fois agressive et classique, d’ailleurs, elle rappelle par certains côtés ses aïeules comme l’E-Type, dont le design est considéré comme l’un des plus achevés

de toute l’histoire de l’automobile. S’il est vrai que la F-Type n’atteint pas ce degré de perfection, elle ne laisse personne indifférent. La particulière signature lumineuse de ses phares LED de conduite diurne, les entrées d’air du pare-chocs avant et les nervures du capot, ou le toit panoramique en option, sont des lignes qui lui sont propres. Jaguar a eu recours aux technologies du sport automobile et l’aérospatiale pour concevoir un toit en fibre de carbone pour la F-Type R AWD coupé. Ne pesant que 4,25 kg, le panneau en fibre de carbone est encore plus léger que la version aluminium. La finition laquée high gloss laisse apparaître le tissage « sergé » des fibres. Autres points spécifiques au modèle, son capot à ouverture inversée et un spoiler arrière automatique. Passé la surprise de l’ouverture originale du capot, le moteur V8 se dérobe aux regards sous une protection décorée des mentions Jaguar et Supercharged. Avec ses 550ch et 680Nm, le moteur à quatre cames, est associé à la transmission Quickshit en quatre roues motrices. La motricité supplémentaire du système AWD permet au coupé et au cabriolet de couvrir le 0-100 km/h en 4,1 secondes et d’atteindre 300 km/h limités électroniquement. À l’intérieur, le design est aussi spectaculaire qu’à l’extérieur. Revêtu de matériaux de qualité, l’aspect de l’habitacle de nuit change grâce à un éclairage jouant sur divers tons. Blanc pour le plafonnier, jaune pour les lumières du plancher, et rouge pour les poignées disposées sur les


PASSION MOTEUR : LA F-TYPE R AWD, UNE JAGUAR FÉLINE

Un toit en fibre de carbone ne pesant que 4,25 kg.

Jantes en alliage 20˝ Storm finition noir poli au diamant et freins carbone céramique.

La F-Type peut maintenant recevoir les fonctions télématiques InControl Secure et InControl Remote. En cas de vol, InControl Secure alerte, par le biais d’une application smartphone.

portières et la console centrale. Les sièges, disposant de 14 positions différentes de réglage, offrent avec leur forme baquet un bon maintien pour une conduite sportive ou en circuit. L’intégralité de la sellerie présente des surpiqûres Jet. Le tableau de bord comprend de nouveaux compteurs. Le système d’infodivertissement est aussi mis au jour : le GPS est beaucoup plus rapide et la cartographie est disponible sur cartes SD pour la première fois. La F-Type peut maintenant recevoir les fonctions télématiques InControl Secure et InControl Remote. En cas de vol, InControl Secure alerte, par le biais d’une application smartphone, le conducteur ainsi que les autorités pour localiser et récupérer le véhicule. Il est possible de vérifier à distance le niveau de carburant et la condamnation des portes à l’aide d’un smartphone. Summum du confort, le conducteur peut utiliser son smartphone pour démarrer le moteur à distance et permettre à la climatisation d’amener l’habitacle à la température désirée avant de partir –cette fonction sera disponible selon les législations en vigueur dans les pays. Concernant les évolutions du modèle, elles concernent surtout le châssis et la transmission. L’arrivée de la transmission intégrale n’entraîne que des changements subtils du style. Le capot enveloppant en aluminium reçoit un « bossage » plus marqué. Les prises d’air latérales sont plus espacées et situées plus à l’avant que celles des F-Type par propulsion. Au

volant, le conducteur constate rapidement l’intact de la transmission intégrale sur les performances et la tenue de route quelles que soient les conditions – et particulièrement sur les surfaces glissantes. La transmission intégrale est dotée de l’Intelligent Driveline Dynamics (IDD), un système de contrôle conçu en interne pour optimiser cette transmission sans compromettre l’ADN de Jaguar en termes de dynamisme. L’IDD est relié au moteur, au différentiel arrière et au système de contrôle de stabilité dynamique (DSC) pour optimiser la répartition du couple. Fonctionnant sur le principe de « couple à la demande », le système AWD envoie 100% du couple aux roues arrière dans les conditions normales de conduite. La tenue de route caractéristique des F-Type à propulsion est ainsi préservée, tout en réduisant les pertes parasites dans la transmission. Quand le système détermine que les roues arrière approchent de leur limite de motricité, le couplage central électronique transfère le couple à l’avant. Autre avantage de l’AWD, la répartition avant/arrière du couple peut varier pour pallier le survirage en courbes rapides. Associé aux remontées d’information du nouveau système EPAS –une technologie que les ingénieurs Jaguar ont mis plus de cinq ans à perfectionner- les performances de la F-Type sont maintenant encore plus accessibles et exploitables. La transmission Quickshit offre des changements rapides associés à un confort

et un raffinement hors pair. L’ensemble de la gamme des F-Type utilise pour la première fois l’EPAS (assistance de direction électrique). Des années de développement de cette technologie ont permis d’atteindre les meilleurs niveaux de réactivité et de ressenti. Et comme le moteur électrique n’assiste la direction qu’en cas de besoin, la consommation baisse, ainsi que les émissions de CO2 – jusqu’à 4g/km en cycle mixte. Le répartiteur de couple de freinage (TVbB) développé à l’origine pour la F-Type R Coupé est maintenant disponible sur la F-Type R AWD et tous les autres modèles de la gamme. Intégré au système DSC (contrôle dynamique de stabilité), il freine de façon sélective les roues intérieures pour réduire le sous-virage et aider le conducteur à suivre la ligne idéale en courbe. La fonction TVbB contribue aussi à stabiliser la voiture lors de manœuvres telles qu’un changement brutal de voie en urgence. Ce nouveau modèle fera taire ceux qui pensent encore que Jaguar fait des voitures grand tourisme bonne pour la promenade. Ici, tout le contraire, la F-Type R ADW est bel et bien une sportive dont on apprécie les performances sur routes serpentées ou sur circuit pour exprimer la puissance de ses chevaux. Une muscle car au caractère unique qui sera vous faire sourire de satisfaction, et ceci à un prix très raisonnable en comparaison à la concurrence. Un petit chef-d’œuvre de Jaguar. 73


GEM GOSSIP : BEYONCÉ ET RIHANNA CHOISISSENT MESSIKA

Rihanna porte une bague double Queen V en or blanc et diamants ainsi qu’une bague Queen V en or jaune full pavée. Miley Cyrus, Jeremy Scott et Katy Perry l’accompagnent durant le Daily Front Awards de Los Angeles en 2015.

Beyoncé et Rihanna choisissent Messika Si les deux chanteuses rivalisent sur les scénarios et se disputent chaque année la place de l’interprète la plus influente de l’industrie du spectacle, elles se sont mises néanmoins d’accord ces temps derniers sur le choix de leurs bijoux. C’est Messika qui les a séduites. La maison joaillière française gagne ainsi de plus en plus en adhésion chez les stars internationales.

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Lors de son voyage à Paris en automne 2014, Beyoncé a effectué une visite privée du Louvre en famille. Pour cette occasion, elle a choisi de porter la bague Messika Glam’Azone. Cette pièce emblématique, inspirée par le mythe des Amazones, reprend les traits de la flèche et de la lance des amazones, s’en suit alors un bijou au tracé effilé, à l’extrémité duquel un diamant taille ovale, encerclé d’autres plus petites pierres tel un bouclier, vient symboliser force et vivacité. Elle reflète à la perfection l’indépendance, la force et la sensualité de Queen B. Alors qu’elle prenait des photos de sa famille entourée d’œuvres d’art emblématiques, Beyoncé a également publié sur Instagram une photo de sa bague devant La Joconde, la toile la plus célèbre de Léonard de Vinci. Peu de temps après, mais cette fois-ci pendant un voyage à Londres, Beyoncé a également tenu à combiner sa bague Messika Glam’Azone avec une bague Move Joaillerie XL qui réinterprète magnifiquement les trois diamants mobiles de la bague Move symbolisant l’amour d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Conçue dans un style contemporain et de haute couture, Move Joaillerie est l’une des collections exclusives de Messika. Classique, élégante et assez rock’n’roll, la famille joaillière satisfait tous les désirs et complète tous les looks. Plus récemment, à l’occasion de la 57e édition des Grammy Awards à Los Angeles en février 2015, la chanteuse a étincelé en portant une création Messika. Sur scène, la reine des Grammy’s, qu’elle s’est vu décernée à trois reprises, a arboré une des pièces phares de la collection Haute Joaillerie Silk de Messika : un incroyable collier cravate serti de plus de 40 carats de diamants taille marquises. Ce collier « Miss Hepburn » suggère à lui seul, la technicité et le savoir-faire de la maison du fait de


GEM GOSSIP : BEYONCÉ ET RIHANNA CHOISISSENT MESSIKA

Beyoncé en visite à Londres en octobre 2014, associe une bague Messika Glam’Azone à une bague Move Joaillerie XL.

sa grande flexibilité et son confort hors du commun. Il rend honneur à la grâce des femmes en habillant leur décolleté et en épousant leurs formes. Un mois auparavant, on avait d’ailleurs vu un autre joyau Messika porté au doigt d’un interprète non moins célèbre : Rihanna. La chanteuse et actrice de la Barbade a assisté en janvier 2015 au Daily Front Awards à Los Angeles en portant une bague double Queen V en or blanc et diamants ainsi qu’une bague Queen V en or jaune full pavée. Cette collection représente un luxe original doublé d’un design contemporain bien défini. Alliant la tendance Rock & Chic à la forme historique des diadèmes, cette ligne sublime la femme telle une princesse des temps modernes. Beyoncé et Rihanna portent le diamant au cœur, et elles ne pouvaient trouver mieux que Messika pour étinceler de mille feux.

Durant les Grammy’s de 2015, Queen B arbore le collier « Miss Hepburn » de la collection de Haute Joaillerie Silk de Messika.

Rihanna pose avec une bague double Queen V en or blanc.

Elle associe la Queen V en or jaune full pavée avec la précédente.

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AU PARADIS : SAINT-BARTH POUR LES INTIMES

Saint-Barth pour les intimes Située à 230 km au nord-ouest de la Guadeloupe dans la mer des Caraïbes, Saint-Barthélemy est une île française des Petites Antilles. Son climat tropical, agréable toute l’année grâce à un alizé du Nord-Est, invite les hôtes à la relaxation et aux loisirs au long de ses 14 plages de sable blanc où les eaux cristallines offrent un espace naturel idéal pour s’adonner à la plongée, à la voile ou à d’autres plaisirs. L’île de 21 km² exhibe une grande variété de faune et de flore : iguanes de mer, tortues, joyeux colibris, pélicans plongeant dans la mer et bien sûr, une myriade de poissons multicolores se nichant autour de la barrière de corail. Référence gastronomique des Antilles françaises, l’idéal pour profiter de tous ces charmes est encore de se loger à l’Eden Rock-St Barths, un coin de paradis perché sur un promontoire rocheux, bordé par une mer turquoise et des plages de sable blanc, où l’art de vivre à la Française s’offre au beau milieu des Caraïbes.

Le glamour des fifties L’Eden Rock-St Barths est né dans les années 50 lorsque l’aviateur Rémy de Haenen décida de bâtir sa demeure sur le promontoire rocheux de la baie de Saint-Jean. Homme au caractère hors du commun, excentrique et généreux, il fut d’ailleurs le premier maire de l’île et sauva par ses vols de minuit de grand nombre de personnes. Voyant plus de beauté sur Saint-Barthélemy que n’importe où ailleurs, il remarqua un emplacement magnifique et y construit le premier hôtel de l’île. Invitant ses amis du tout Hollywood, la cachette de Rémy devint bientôt l’endroit incontournable de l’île. Rockefeller, Greta Garbo, Howard Hughes ou encore le Roi de Suède ont tous été séduits par la même énergie de ce petit havre de paix bercé par les flots.


AU PARADIS : SAINT-BARTH POUR LES INTIMES Le paysage paradisiaque depuis la piscine à débordement de la suite Waterlily.

L’Eden Rock-St Barths fait figure de petit paradis, une cachette pour un séjour de rêve.

La plage privée de l’Eden Rock-St Barths invite au farniente.

Né dans les années 50, l’Eden RockSt Barths fut construit par l’aviateur Rémy de Haenen sur le promontoire rocheux de la baie de Saint-Jean.

Au-delà de la perfection C’est dans un même état d’esprit que la famille Matthews reprend en 1995 l’établissement. La qualité irréprochable de l’hôtel est une norme allant au-delà de la perfection tout en apportant une touche d’originalité à travers l’art, la gastronomie et la musique. Pour l’anecdote, la Villa Rockstar accueillit le studio où John Lennon enregistra en 1973 la chanson Imagine. Le caractère jet-setteur des lieux séduisit en 2014 l’Oetker Collection, une des plus prestigieuses sélections d’hôtels au monde, qui signa un partenariat avec les propriétaires, les Matthews, en tant que gestionnaire de l’établissement.

Une association parfaite entre entreprise familiale et management de l’excellence pour l’Eden Rock-St Barths. Une approche familiale du luxe Surplombant un récif corallien, l’établissement propose 34 chambres et suites, chacune est unique avec son propre caractère. Elles sont réparties à même le rocher, le long de la plage ou nichées au sein d’une végétation luxuriante. Toutes ont été décorées par la propriétaire, Jane Matthews, dans un style inégalable et sont équipées de la technologie moderne. L’ensemble des Ultraluxe Villas se compose de la Rockstar et de la Nina, deux propriétés perchées sur des promontoires

rocheux entourées par les eaux, en parfaite harmonie avec la nature. Organisée sur trois niveaux, la Rockstar s’étend sur 1 500 m² d’intérieurs (quatre suites), une vaste superficie managée par une équipe passionnée de majordomes travaillant en toute discrétion. Le plus de cette perle, le studio d’enregistrement dans lequel se trouve la légendaire console utilisée par John Lennon en 1974 pour enregistrer la chanson Imagine. Le studio communique avec une salle de projection. Détente dans la salle de jeu, le jacuzzi ou la piscine ; pour garder la forme, une salle de fitness Technogym, entièrement équipée, est à la disposition des hôtes. La villa Nina, deux 77


Baie de Saint Jean Saint Barthélemy 97133 +590 590 29-7999 www.edenrockhotel.com

En hommage à Howard Hughes, le loft du même nom reprend des éléments de l’aéronautique pour une décoration originale.

suites, s’ouvre sur une piscine spa intégrée à une terrasse en pierre depuis laquelle l’on profite d’un accès direct à la plage tant convoitée de Saint-Jean où une mer limpide et turquoise s’étend à perte de vue. Et comme les installations d’Eden Rock-St Barths savent surprendre, la villa accueille tout au long de l’année des œuvres d’art exposées dans la spacieuse galerie de l’entrée. Les Beach Houses Frangini et Heavenly Houses, comme leurs noms l’indiquent, donnent sur la plage pour un séjour en communion avec les paisibles éléments de l’île qui se prodiguent dans la quiétude des jardins et des terrasses. On se détendra dans les jacuzzis et les piscines. Des trois Legacy Suites, on ne pourra s’empêcher de recommander la Garbo Suite, rappelant le glamour hollywoodien des années 1930. Meublée du lit le plus spectaculaire de toutes les Caraïbes, avec une tête de lit de deux mètres cinquante de hauteur en cuir blanc entièrement cousue à la main, cette suite possède une terrasse ouverte sur la baie. Elle est appelée ainsi, car Greta Garbo aimait à y séjourner lorsqu’elle ressentait le besoin « d’être seule ». Le loft Howard Hughes propose quant à lui une façon toute singulière de profiter de la vie avec un lit king size, un spacieux salon et deux salles de bain habillées de cuivre. Les Diamond Suites et Premium Suites possèdent toutes des vues spectaculaires et rivalisent d’élégance et style avec un mobilier artisanal d’inspiration coloniale ou signé par les plus grands designers tels Philippe Hurel et Philippe Starck. La Harbour House, ouverte sur une cour arborée privée, reçoit la touche personnelle de Jane Matthews. Le logement offre également un espace séparé pour les enfants, la « Spencers Cabin ».

Les 34 suites et chambres de l’Eden Rock-St Barths sont décorées par la propriétaire Jane Matthews.

Complétant une offre hôtelière variée et adaptée à toutes les envies et désirs, il faut également citer les chambres Rock Classics, Deluxe Rooms, Beachs Rooms, Garden Cottages qui déclinent les styles antillais et colonial pour une expérience authentique à l’ombre des palmiers et dans la fraîcheur de la végétation tropicale. French Cuisine L’excellence des restaurants de l’EdenRock a fait le tour de l’île et tous ceux qui la visitent, ne manquent pas de savourer les plats simples ou élaborés servis aux différentes tables de l’hôtel. Jean-Georges Vongerichten, l’un des chefs les plus reconnus au niveau international, s’inspire du concept new yorkais de l’ABC Kitchen pour servir sur la terrasse du Sand Bar, en bord de mer, une pizza croustillante cuite au feu de bois ou un poisson local grillé. Au On the Rocks, les plats sont en harmonie avec le chic de Saint-Barth. Surplombant le récif corallien, la salle est rythmée par les apparitions des sommeliers qui font découvrir aux commensaux les références internationales qui garnissent la cave. Saint-Barth : chic et élégance Lieu de rencontre, l’île regorge d’événements et de soirées et l’Eden RockSt Barths cultive ce savoir recevoir avec son service traiteur pour toutes sortes de célébrations. Les plaisirs des sens passent aussi par les yeux. Jane Matthews, la propriétaire de l’Eden Rock, qui a étudié les beaux-arts à l’Université Rhodes en Afrique du Sud et à la Slade Art School de Londres, convie ses hôtes à la Galerie de l’Eden Rock. Un programme nommé « Artist-in-Residence » est dirigé par la galerie et de talentueux jeunes artistes de la célèbre Academy of Art de New York y ont déjà participé. La boutique Rockshop rend hommage à

La chambre de la Rock Classics s’orne de meubles anciens magnifiquement restaurés.

la mode du monde entier. Robes de plage ou de cocktail, tenue légère ou tenue de soirée, un styliste est à la disposition du visiteur pour l’aider à choisir parmi les différentes créations de couturiers renommés. Une myriade d’activités Les turquoises de la mer des Caraïbes invitent aux activités aquatiques, mais pas seulement. L’établissement compte un service de bien-être à domicile. Un spa original qui s’invite sur la terrasse privée des hôtes ou sur la plage et offre une large gamme de soins. La pratique des sports aquatiques est la façon idéale de découvrir la richesse faune sous-marine de Saint-Barth et d’admirer les récifs coralliens, avec masque, tuba et palmes ou à bord d’un kayac mis à disposition gratuitement par l’hôtel. Des catamarans et planches à voile sont à la location sur la plage de Saint-Jean. Et puisque les plages de sable fin invitent au farniente, une jeune et dynamique équipe prend soin des chaises longues en teck, parasols et serviettes de plage et offre fruits frais et sorbets faits maison. La conciergerie organise aussi des sorties en mer pour pratiquer la plongée sousmarine, la pêche ou faire tout simplement le tour de l’île en bateau. Retrouver toutes les commodités de l’Eden Rock en mer, c’est possible à bord d’un yacht de 65 pieds disponible pour les clients souhaitant faire la traversée de Saint-Martin à Saint-Barth aller-retour. L’Eden Rock-St Barths, c’est une atmosphère intime dont les villas et suites perchées sur le rocher, le long de la plage ou nichées dans de luxuriants jardins accueillent l’hôte selon un art de vivre français et tropical typique de SaintBarthélemy.



ESCAPADE : BELMOND ROYAL SCOTSMAN, L’ORIENT-EXPRESS ÉCOSSAIS

Belmond Royal Scotsman, l’orient-express écossais


ESCAPADE : BELMOND ROYAL SCOTSMAN, L’ORIENT-EXPRESS ÉCOSSAIS Le château fort d’Eilean Donan (XIII-XVIe siècles) se situe sur une île baignée par les eaux du loch Duich, dans l’archipel des Hébrides intérieures.

Avec des glaçons ou allongé d’eau de source, le whisky est ici un incontournable.

Un voyage à bord du Belmond Royal Scotsman transporte les passagers directement au cœur des Highlands de l’Écosse, à travers des paysages d’imposantes montagnes couvertes de pins se reflétant dans des lacs aux eaux cristallines. Au gré des arrêts, les hôtes auront l’occasion de visiter chaque jour des lieux exceptionnels. Des manoirs se dressant dans la brume aux distilleries des plus prestigieux whiskys, le voyageur pourra réaliser des promenades avec les gentlemen-farmers de ce pays mystérieux qui sait s’ouvrir à ceux qui s’en donnent la peine. Assis en première ligne de la voiture-observation, un verre à la main, les passagers sauront apprécier le spectacle d’une nature sauvage et préservée que dominent des sommets boisés peuplés de cerfs, de chevreuils et de gibiers. En voiture !

Cette itinéraire représente un séjour de cinq jours et quatre nuits à bord du Royal Scotsman.

Histoire et design d’un train pas comme les autres Créé en 1985, le convoi touristique du Royal Scotsman reçoit seulement cinq ans après sa mise en fonctionnement le Queen’s Awart for Export. Forts de leur brillant début, les propriétaires achètent en 1990 dix wagons Pullman, et en collaboration avec le designer James Park, rénovent tous les intérieurs sous la direction d’une ébénisterie spécialité de Bournemouth. Les améliorations apportées convertissent chaque cabine en une suite, le chauffage à vapeur est substitué par une installation électrique, la carrosserie en bois est elle-même remplacée par une structure en acier et la capacité des passagers à bord passe dans les années 90 de 28 à 36. En novembre 2004, le Royal Scotsman est inclus dans le prestigieux catalogue du groupe Belmond. Le train se compose d’une locomotive et de neuf voitures : deux voitures restaurants, cinq wagons-lits, un wagon destiné au personnel de bord, et en queue de convoi, la voiture panoramique. La plupart des wagons sont des pullmans des années 60 entièrement adaptés aux normes de confort et de sécurité contemporains. Véritable petit bijou sur rails, le Royal Scotsman est dans la lignée des Express qui reliaient autrefois Londres à Édimbourg et des autres trains de luxe de la Belle Époque. La décoration intérieure, selon le plus pur style edwardien, lui confère une ambiance de club privé et envoie le voyageur cent ans en arrière. Mais le mythe vient surtout de l’extérieur, de la légendaire Écosse. Dans l’intimité des wagons-lits Les wagons-lits sont répartis en 16 cabines doubles, dont deux sont équipées de lit

double, et quatre cabines individuelles. Chacune des cabines, richement décorée par une somptueuse marqueterie, offre une ambiance intime et confortable, idéale pour se relaxer et profiter des merveilleux panoramas qui défilent tout au long du parcours. Chaque cabine a sa propre salle de bains avec douche, lavabos, toilettes et eau chaude. Des produits de beauté de première qualité, ainsi qu’un sèchecheveux et un peignoir sont également fournis. Les serviettes de bain sont changées quotidiennement. Le Royal Scotsman s’arrête chaque nuit dans une gare ou une voie de stationnement paisible afin de garantir un repos de qualité à tous les passagers. Une cuisine sur-mesure Le Royal Scotsman, c’est aussi les plaisirs de la table. Le chef Mark Tamburrini décline les délicieuses saveurs de la gastronomie écossaise à travers des plats qui accompagnent le magnifique et changeant paysage sur lequel s’ouvre ce véritable restaurant roulant. Tamburrini marie sa cuisine aux spécialités locales disséminées sur le tracé du train. Des copieux petitsdéjeuners écossais, en passant par le poisson grillé ou la tendre viande de bœuf Aberdeen-Angus, toutes les recettes du chef incorporent des produits de saison de la meilleure qualité. Les deux voituresrestaurants, appelées Victory et Raven, ont respectivement une capacité de 16 et de 20 personnes. Les repas y sont servis dans des salons parés de panneaux en acajou. Durant le voyage, le déjeuner se compose d’habitude de deux plats, servi après les promenades matinales. Le dîner compte normalement quatre plats et peut être 81


La voiture panoramique accueille en tout confort et à n’importe quelle heure les 36 passagers du Royal Scotsman.

d’étiquette ou plus détendu. La voiture panoramique En queue de train, se situe le wagon le plus caractéristique du Royal Scotsman : la voiture panoramique. Centre social du convoi, il accueille en tout confort et à n’importe quelle heure les 36 passagers qui viendront prendre place sur d’amples canapés et fauteuils à l’image d’un authentique club privé anglo-saxon. La voiture panoramique s’ouvre sur l’extérieur grâce à de grandes baies-vitrées encadrant un paysage changeant qui montrent tour à tour château-fort, manoir, tourbières, pâturages, fjords, lacs et sommets enneigés. Durant le voyage, les hôtes ont à leur disposition la presse du jour et peuvent prendre au bar une tasse de thé ou de café durant toute la journée. Après le dîner, la voiture panoramique accueille des veillées typiquement écossaises, c’est le moment idéal pour une dégustation des meilleurs whiskys. Voyages et destinations Le plus souvent, le Royal Scotsman part de la gare de Waverley à Édimbourg et après avoir passé le pont suspendu du Forth, s’enfonce dans les austères campagnes, direction les Highlands via Aberdeen et Inverness pour un périple de cinq jours et quatre nuits. Chaque jour, des excursions sont organisées afin de visiter les lieux insolites et impressionnants qui expriment à la région son charme nimbé de légendes. De plus, chaque année des voyages

thématiques sont programmés. Pour les passionnés du golf, le Classic Scottish Golf Tour leur permet de pratiquer leur swing sur les meilleurs greens des Highlands ; quant aux amateurs de whisky, la Classic Whisky Journey, est l’occasion idéale de visiter les plus fameuses distilleries où des dégustations y sont organisées afin de découvrir toutes les fines et nuances de ce spiritueux.

Le paysage écossais reste fidèle à l’image que l’on s’en fait: un somptueux camaïeu de verts, des chemins zigzaguant entre les prairies peuplées de moutons à tête noire, sur fond de montagnes rocheuses acérées comme des lames Des paysages spectaculaires Les Highlands d’Écosse ont beaucoup à offrir –les majestueuses montagnes et les pâturages forment la toile de fond de villages pittoresques, de fermes isolées ou de châteaux-forts imprenables. Une nature sauvage qui recèle également une faune variée vivant dans ses lacs et ses baies. Un paysage inchangé depuis des millénaires dont les origines nous sont contées par de mystérieuses légendes qui remontent à la nuit des temps. Sur ces terres, les voyageurs peuvent encore observer le vol de l’aigle, le pas feutré du chat sauvage et les magnifiques bois du cerf qui lui

indiquent au passage la présence des dauphins et des baleines sillonnant les flots. Il se peut même qu’il puisse assister au spectacle de l’âme écossaise incarnée dans les jeux de force des Highlands, la convivialité des fêtes populaires ou à travers les saveurs de ses produits locaux encensés lors d’un festival de gastronomie. Au hasard de son tracé, le Royal Scotsman fait découvrir aux passagers le château de Ballindalloch, résidence privée, il est occupé depuis 1546 par ses propriétaires d’origines, les Macpherson-Grants; la distillerie Strathisla, diffusant un single malt de façon confidentiel, invite à déguster les blends de sa production destinés à Chivas Regal et Royal Salute. Le château de Glamis (XIVe siècle), connu comme étant la résidence de Macbeth dans la tragédie de Shakespeare, fait revivre à ses visiteurs les plus terrifiantes légendes d’Écosse. Situé à la pointe du Loch Shiel, le village de Glenfinnan offre le typique paysage des Highlands avec son lac où se reflètent les vertes éminences alentours. Enfin, le parcours du Royal Scotsman permet d’admirer les sommets enneigés du parc national de Cairngorms. Durant ce voyage de cinq jours et quatre nuits, l’histoire, les légendes et les majestueux paysages convergent pour souhaiter aux visiteurs une chaleureuse bienvenue aux Highlands et leurs laisser d’inoubliables souvenirs.



AVIATION : OMEGA ET LE PROJET SOLAR IMPULSE

L’avion solaire HB-SIA du Solar Impulse survolant la Suisse en 2010.

Bertrand Piccard et André Borschberg dirigent depuis 2003 le projet. En 2013, le HB-SIA relie la côte Ouest à la côte Est des États-Unis en quatre étapes. Passant au-dessus de la baie de San Francisco traversée par le Golden Bridge.

Le HB-SIA réalise en 2012 son premier vol intercontinental en traversant la Méditerranée lors d’un vol entre Payerne (Suisse) et le Maroc. L’Instrument Omega est une des contributions de la maison horlogère au projet. Il sert à contrôler l’inclinaison des ailes.


AVIATION : OMEGA ET LE PROJET SOLAR IMPULSE

Omega et le projet Solar Impulse Le Solar Impulse est un projet d’avion solaire entrepris à l’initiative des pilotes suisses Bertrand Piccard et André Borschberg à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il vise à mettre au point un appareil capable de voler de jour comme de nuit à l’aide de moteurs électriques alimentés uniquement par l’énergie solaire jusqu’à effectuer un tour du monde, Abu Dhabi étant la ville de départ et d’arrivée. Cette démarche à la fois scientifique et technologique est soutenue depuis 2006 par Omega qui apporte de nouvelles solutions pour la bonne marche de l’aventure écologique de Solar Impulse. En 2003, Bertrand Piccard présente l’idée d’un avion alimenté par l’énergie solaire à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne qui accepte de réaliser une étude de faisabilité dont la direction est confiée à André Borschberg, ingénieur et pilote professionnel. La même année, le 28 novembre, le projet est officiellement lancé. Suite à une présentation particulièrement convaincante de Bertrand Piccard faite au Président du Swatch Group, Nicolas G. Hayek et le CEO, Nick Hayek, Omega devient partenaire principal du projet en 2006. Un an plus tard, le prototype de l’avion HB-SIA est dévoilé en présence d’Omega qui apporte sa contribution pour le banc d’essai de l’appareil. Ce test très important permet à l’équipe Solar Impulse de simuler le système électrique de l’avion. À l’occasion des Jeux Olympiques de Pékin (2008), dont la marque horlogère est le chronométreur officiel, est organisé une exposition spéciale dédiée à Solar Impulse où l’on trouve une représentation virtuelle des commandes du pilote et un modèle à grande échelle du HB-SIA. En 2009, le premier avion conçu pour voler de jour comme de nuit sans l’aide d’énergies fossiles, est dévoilé. Le HB-SIA possède l’envergure d’un Boeing 747-400, pèse 1 700 kilos et compte plus de 12 000 cellules photovoltaïques montées sur les ailes et destinées à fournir de l’énergie renouvelable à quatre moteurs électriques. Après les premiers vols d’essai réalisés par le pilote Markus Scherdel, c’est au tour du co-fondateur et CEO du projet Solar Impulse, André Borschberg, de réaliser le premier vol de nuit de l’histoire de l’aviation solaire le 7 juillet 2010. Lors de ces vols, deux nouvelles technologies Omega sont utilisées pour la première fois : les manches

vibrantes des combinaisons des pilotes et l’Instrument Omega, créé par Claude Nicollier, ancien astronaute de l’European Space Agency (ESA) et superviseur des vols d’essai de Solar Impulse. Deux mois après le vol de nuit inaugural, l’avion effectue la traversée de la Suisse. Fort de ces premiers succès, le HB-SIA réalise en 2012 son premier vol intercontinental en traversant la Méditerranée lors d’un vol entre Payerne (Suisse) et le Maroc. Le vol est divisé en sept étapes. Toujours plus loin, toujours plus haut, Solar Impulse relie en 2013 les côtes Ouest et Est des ÉtatsUnis en volant de San Francisco à New York en seulement quatre escales.

Le premier vol autour du monde sans carburant, uniquement grâce à l’énergie solaire, veut prouver que des idées novatrices et un esprit pionnier peuvent vraiment changer le monde Le projet passe en 2014 à sa seconde phase de développement avec le Solar Impulse 2, le HB-SIB est alors désigné comme le Si2. Dans le cadre de cette nouvelle étape, la ville d’Abu Dhabi est choisie pour accueillir ce qui sera la grande aventure du projet : le vol autour du monde. L’exploit s’initiera en mars 2015 au départ d’Abu Dhabi et pendant plus de cinq mois les pilotes feront des escales en Asie, en Amérique du Nord et en Europe du Sud, volant de jour comme de nuit, pour accomplir le premier vol à énergie solaire autour du globe. Les contributions d’Omega au projet Solar Impulse Au-delà de la simple promotion des performances et des accomplissements historiques qui ont jalonné la route vers le voyage autour du monde de Solar Impulse 2, la maison horlogère participe également

à la mise au point de nombreuses innovations technologiques déterminantes pour l’équipe de Solar Impulse. Ces contributions concernent des équipements très importants de l’appareil. Le système de phares d’atterrissage allégé a été amélioré par les ingénieurs d’Omega pour le Si2, ce système actuel est deux fois plus efficace que la version précédente. L’ensemble du système avec feux d’atterrissage et feux publicitaires LED, lentilles, câbles, transformateur et connecteurs pèse seulement un kilogramme ! Pour le banc d’essai auquel, comme on l’a vu, a participé Omega en 2007, la marque a réalisé un simulateur électrique de l’avion au sol. Des améliorations lui ont été apportées pour le Si2. De plus, Claude Nicollier, astronaute de l’ESA et superviseur des essais de Solar Impulse, a conçu l’Instrument Omega indiquant la trajectoire de vol et alertant les pilotes lorsque les angles des ailes excèdent une certaine limite, le prototype ne pouvant effectuer un virage ayant une inclinaison supérieure à 5º. Une barre lumineuse horizontale simple indique l’angle latéral, tandis que deux barres lumineuses verticales plus courtes indiquent au pilote l’angle de roulis des ailes. L’Omega Buzz appliqué aux manches de la combinaison du pilote, vibre pour l’avertir en cas de réception d’informations importantes. Suffisamment forte, la vibration permet de réveiller le pilote de son assoupissement lors des vols longue distance, car le Si2 n’est pas équipé de pilote automatique. L’énergie solaire est également utilisée pour alimenter les instruments du cockpit par le biais de batteries à haut voltage. Le convertisseur CA-CC convertit l’énergie des batteries en un courant à faible voltage 85


L’Omega Speedmaster Skywalker X-33 Solar Impulse Édition Limitée scelle l’implication de la manufacture dans le projet.

(28V) afin que l’électronique de faible puissance du tableau de bord puisse également fonctionner grâce à l’énergie solaire. Enfin, grâce au soutien d’Omega, le Si2 est équipé d’un répartiteur d’énergie dans chaque aile. Ils fonctionnent de manière bi-directionnelle afin d’assurer que chaque nacelle de batteries puisse en soutenir une autre sur la même aile en cas de panne de l’un des moteurs. Le répartiteur transfère l’énergie produite par les cellules photovoltaïques de la nacelle avec le moteur en panne vers son homologue qui fonctionne, afin que l’avion puisse continuer de voler. Speedmaster Skywalker X-33 Solar Impulse Édition Limitée L’implication d’Omega ne s’arrête pas là, puisque pour célébrer son partenariat avec le projet Solar Impulse, la manufacture présente une montre en série limitée venant enrichir la légendaire collection Speedmaster et rendre hommage au tour du monde que s’apprête à faire le Si2. C’est également pour Omega l’occasion de réaffirmer son engagement écologique et soutenir l’existence d’alternatives viables aux énergies fossiles non-renouvelables telle que l’énergie solaire.

L’Omega Buzz appliqué aux manches de la combinaison du pilote, vibrent pour l’avertir en cas de réception d’informations importantes.

Omega a également apporté son savoir-faire à la réalisation de certaines innovations technologiques afin d’aider toute l’équipe de Solar Impulse à atteindre ses objectifs La Speedmaster Skywalker X-33 Éditions limitée est animée par le calibre Omega 5619, mouvement à quartz multifonctions muni d’un circuit intégré à compensation thermique. Outre son double affichage numérique et analogique, cette montre possède deux fonctions particulièrement

utiles aux pilotes : le temps écoulé depuis le décollage (Mission Elapsed Time) et le temps écoulé depuis le début de la phase (Phase Elpased Time). Façonné en titane grade 2 ultra léger, le boîtier satiné de 45 mm est entouré d’une lunette de céramique bleue revêtue de Superluminova blanc. Le cadran vert et bleu se signale par son ouverture centrale permettant à son possesseur d’accéder aux informations de l’écran numérique, telles que les heures, les minutes et les secondes sur trois fuseaux horaires distincts, trois alarmes, les fonctions chronographes et compte à rebours, ainsi que le calendrier perpétuel (jour, date, mois, année et semaine). Garantissant sa fiabilité, sa précision et sa capacité de résistance, ce nouveau modèle X-33 a été développé sous une licence ESA à partir d’une invention de l’astronaute Jean-François Clervoy. Testée et homologuée par l’ESA, elle est produite en tirage limité à 1 924 exemplaires. Un nombre qui honore l’année du premier tour du monde en avion, effectué par des membres de l’armée de l’air américaine du 4 avril au 29 septembre 1924. L’histoire continue avec l’aide, cette fois de l’énergie solaire et de la Speedmaster Skywalker X-33 Solar Impulse.



SHINE : BIJOUX CHICS, NOUVELLES TENDANCES

POIRAY Pendentif Cœur Entrelacé Une fois que l’amour est là, il s’habille de lumière et scintille comme ce motif serti de diamants. Or blanc 18 ct.

POIRAY Pendentif Cœur Entrelacé Votre cœur qui bat la chamade trouvera son symbole dans ce pendentif en or blanc 18 ct sur cordon. MESSIKA Bague K La collection varie sur le thème du contraste. Là la surface lisse de l’or blanc 18 ct s’efface presque tout à fait sous le pavage diamant. Seul demeure une fine bande, subtilité de toute une Maison.

GUCCI Bracelet Perles La simplicité et la chaleur des perles en bois noir. Fermoir ajustable avec perles ajournées d’un double G. Un style décontracté en toute élégance. La distinction du farniente.

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SHINE : BIJOUX CHICS, NOUVELLES TENDANCES

MESSIKA Glam’Azone Collier Amazone Une déclinaison subtile, un léger accent mis aux modulations de votre appel amoureux. Or jaune 18 ct.

POIRAY Bracelet Cœur Entrelacé Les rythmes de votre cœur se lisent à vos poignets ! Aussi pourquoi ne pas passer ce bracelet en or rose 18 ct. Entrelacée, vous le serez alors à celui que vous aimez.

MESSIKA Glam’Azone Bracelet Amazone La finesse de la conception de cette pièce se résume dans la délicate courbe de la tige dorée sur laquelle repose le scintillement des diamants. Or jaune 18 ct.

POIRAY Assortiment Bagues Cœur La Maison française célèbre son 40e anniversaire, pour couronner cet évènement comme il se doit, les cœurs sont à la fête. Ils s’assortissent en des séries différentes, comme d’infinies variations sur un thème : l’amour. Conjuguez-les selon vos envies. 89


CRITÈRES DIAMANTAIRES : UN DIAMANT POUR TOUJOURS

Un diamant pour toujours Les quatre critères de référence mondial pour évaluer un diamant sont connus en anglais comme «the four C’s: Cut, Carat, Clarity and Color» ou si l’on préfère et dans le même ordre, la taille, le poids, la pureté et la couleur. À partir de la classification des diamants en deux catégorie décidera de leur commercialisation.

La taille Quand on parle de taille, on se réfère aux angles et aux proportions du diamant. Suivant des formules scientifiques complexes, la pierre reflètera la lumière d’une facette à une autre comme un miroir et la diffusera en la centrant vers sa partie supérieure, appelée le tableau. Si le diamant est très bien taillé, il aura un rendu de brillance optimale et l’on parlera du «feu» du diamant. Ce «feu» est due au fait que le diamant possède un haut indice de réfraction de la lumière et un grand pouvoir dispersif. Les rayons de lumière, en y pénétrant, sont réfléchis à l’intérieur de la pierre à l’infini et la lumière blanche se

disperse, retourne à l’intérieur transformée en un éventail de couleurs. Le poids On mesure le poids d’un diamant en carat, en sachant qu’un carat équivaut à 0,20 gr. Un carat peut être divisé en 100 points. Ainsi un diamant de 0,75 carats peut être de 75 points ou équivaloir 3/4 de carat. L’industrie diamantaire utilise différents types de balances pour peser le poids des diamants. La pureté Les diamants ayant peu ou aucunes inclusions minérales et gazeuses ou impuretés comme l’azote, le soufre ou des métaux colorants sont rares et pour cela si uniques. Les lois internationales établissent qu’un diamant peut être considéré pur à partir du moment où l’œil de l’expert,

secondé d’une loupe grossissant dix fois la pièce, ne découvre aucun défaut. Toutefois une échelle de mesure a été établie pour classer un diamant selon son degré de pureté. Cette échelle se compose des différentes mesures de puretés suivantes: ·IF (Internally Flawless), absence d’inclusions à la loupe. ·VVS1, VVS2 (Very Very Small Inclusions), minuscules inclusions très difficilement visibles. ·VS1, VS2 (Very Small Inclusions), très petites inclusions difficilement visibles à la loupe. ·SI1, SI2, SI3 (Small Inclusions), petites inclusions facilement visibles à la loupe. ·I1, I2, I3 (Imperfect), grandes et/ou nombreuses inclusions visibles à l’œil nu.


CRITÈRES DIAMANTAIRES : UN DIAMANT POUR TOUJOURS

La couleur Un diamant pur doit laisser passer la lumière pour démontrer sa nature de cristal transparent et incolore. L’origine des couleurs est due aux défauts de la maille et aux impuretés. En règle générale, les impuretés sont produites par la présence d’atomes de carbone dans la maille cristalline. L’impureté la plus commune, le nitrogène, cause une coloration jaune de légère à intense, tout dépend du type et de la concentration de nitrogène présent. Les diamants de couleur différente, comme le diamant bleu, sont appelés diamants de «couleurs fantaisie», et sont classés suivant une autre échelle de mesure différente. Grâce à ces critères de base, on pourra procéder à la classification des diamants

par types. La classification des diamants en type I et type II rend compte de leurs principales propriétés physiques. À l’origine, cette distinction reposait sur deux critères: la transparence aux rayons ultraviolets et les absorptions dans l’infrarouge. Les diamants de type I ne sont pas transparents aux UV, alors que ceux du type II sont transparents. De nos jours, c’est grâce au spectromètre infrarouge que la classification des diamants par types est établie. Les diamants de type I sont caractérisés par la présence d’azote, l’impureté principale présente dans le réseau cristallin. On distingue deux catégories dans le type I: le type Ia et le type Ib. Les diamants de type Ia contiennent des impuretés, cette

catégorie représente la majorité des diamants naturels (98%). Les diamants de type II ne contiennent pas d’azote ou si peu qu’il n’est pas détecté par le spectromètre infrarouge. Ces diamants sont les plus purs. Dans ce groupe on distingue deux catégories: le type IIa et le type IIb. Les diamants de type IIa, dits «purs», sont des isolants électriques. Ils sont généralement incolores et transparents dans l’ultra-violet. Même si la majorité de ces diamants sont de petite taille, plusieurs «gros» diamants, dont le Cullinan, sont de ce type.

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ZOOM : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Bracelet en cuir brun pour une touche « classique » Boîtier en céramique mate de 44,25 mm

Glace saphir résistant aux rayures, traité antireflet double face

Poussoirs chronographe

Index et aiguilles bruns revêtus de Superluminova vintage « classique »

Compteur 12 heures

Lunette en céramique satinée avec échelle tachymétrique« classique »

Compteur petite seconde

Omega

Guichet dateur

Speedmaster Dark Side of the Moon “Vintage Black” Mouvement chronographe à remontage automatique avec mécanisme de roue à colonnes et échappement Co-Axial pour une plus grande précision, stabilité et durabilité. Réserve de marche de 60 heures. Cadran en céramique mate créé à l’aide d’une technologie d’ablation au laser. Étanche jusqu’à 50 mètres. Fond transparent, masse oscillante avec finition plaquée rhodium et décoration Côtes de Genève en « arabesque ».

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ZOOM : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Bracelet en caoutchouc, boucle déployante en carbure de titane noire revêtue de titane

Index polis, posés main et satinés avec marqueurs luminescents

Compteur 12 heures

Lunette en titane noir grande 5 satiné avec échelle tachymétrique Compteur 30 minutes

Cadran squelette Couronne striée en acier et caoutchouc Boîtier en acier modulaire (grade 5) de 45 mm

Tourbillon, cage en carbone Cornes polies et satinées en titane grade 5

Tag Heuer

Carrera Calibre 02 Tourbillon Chronographe Mouvement mécanique à remontage automatique. Chronographe certifié COSC. Réserve de marche de 64 heures. Tourbillon 4Hz – une rotation par minute. Grâce au tourbillon, les influences liées à la gravité terrestre sur le mécanisme de la montre sont quasiment annihilées, permettant d’obtenir une mécanique encore plus précise. Fond saphir. Étanche jusqu’à 100 mètres.

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SPORT ATTITUDE : BELL & ROSS ET LE CHRONOGRAPHE HYPERSONIQUE

Bell & Ross et le chronographe hypersonique Bell & Ross innove encore avec le lancement de la BR-X1 Skeleton Chronograph, un chronographe high-tech d’allure sportive aussi robuste que sophistiqué. Révolutionnaire dans sa conception, cette montre inaugure une nouvelle collection et écrit un chapitre inédit de la saga de la marque. Version extrême de la BR-01, une pièce icône inspirée de l’instrumentation aéronautique, la BR-X1 est bien plus qu’un garde-temps de sport contemporain, c’est, pourrait-on dire, l’ « Ultimate Utility Watch » par excellence.

De l’horloge de bord à la montre instrument Il y a près de dix ans, Bell & Ross lançait la BR-01, une montre directement inspirée des instruments de bord aéronautiques, puissante et reconnaissable entre toutes. Sa forme carrée, son cadran rond à la lisibilité optimale, ses dimensions généreuses et l’efficacité de son design utilitaire en ont fait une montre icône. Depuis, la BR-01 n’a cessé d’évoluer sans jamais perdre une once de son identité d’origine. Comme un fil rouge, de la montre de poche au style vintage jusqu’aux grandes complications horlogères, chaque modèle professionnel signé Bell & Ross est un hommage librement tiré d’une grande époque militaire. Comme une référence

horlogère au Bell X-1, le premier avion expérimental américain à moteur-fusée à avoir franchi le mur du son en 1947, Bell & Ross va encore plus loin dans l’innovation et présente sa montre cinquième génération : la BR-X1. Ce chronographe, au look résolument sportif, présente des finitions horlogères sophistiquées. À l’image des avions de chasse furtifs du XXIe siècle dont les carlingues futuristes sont réalisées à partir de matériaux nobles et high-tech dans un souci d’optimisation de leur structure, la BR-X1 est une montre inventive, musclée, technique et virile. Un gage de performance ultime. Résistance, ergonomie et fonctionnalité : les maîtres-mots de la BR-X1 Elle se différencie grâce à la conception innovante de son boîtier de 45 mm en titane grande 5. Pour la protéger des


SPORT ATTITUDE : BELL & ROSS ET LE CHRONOGRAPHE HYPERSONIQUE

Le bracelet noir en caoutchouc est décoré par une trame qui rappelle les bracelets canvas des astronautes.

assauts du temps et de tous les chocs possibles, le boîtier carré de la BR-X1 est recouvert d’une « ceinture » en céramique high-tech avec des inserts ergonomiques en caoutchouc. L’objectif étant d’optimiser leur préhension et leur solidité. À 9 heures, un insert « cale-pousse » en caoutchouc a également été intégré au boîtier pour assurer une meilleure prise en main lors de l’activation des fonctions du chronographe, même muni de gants. Légère grâce au titane, inrayable grâce à la céramique, ergonomique grâce au caoutchouc, la BR-X1 allie ainsi résistance, légèreté et fonctionnalité. D’allure sportive et de conception complexe son boîtier est doté de vis fonctionnelles non indexées. La glace est en saphir traitée antireflet pour assurer une lisibilité optimale en toutes circonstances. En

Bell & Ross franchit le mur du son horloger L’aéronautique étant l’essence de la Maison, la BR-X1 illustre également ce monde fait de pionniers et d’aventuriers de l’extrême. Le nom et le marketing de lancement du chronographe sont, en effet, inspirés du Bell X-1, le premier avion américain à avoir franchi le mur du son. Le 14 octobre 1947, après seulement deux ans de développement, l’aéronef à moteur à fusée prend son envol et passe le Mach en vol horizontal. Aux commandes, le capitaine Charles « Chuck » Yeager de l’United States Army Air Forces (USAAF), alors âgé de 24 ans. Cette date-clé de l’histoire de l’aviation prise comme référence pour la BR-X1, est une nouvelle déclaration d’intention de la part de Bell & Ross : passer à la vitesse hypersonique. Fasten your seat belts, please !

outre, la conception multi-matériaux (titane, céramique, caoutchouc) de ce boîtier de nouvelle génération permet dès lors des combinaisons à l’infini. Et ouvre un immense champ de création dédié, entre autres, à la personnalisation. La technique au service de la fonctionnalité Le chronographe est, sans conteste, la complication reine de l’aviation. Il permet la mesure des temps courts et s’impose comme un outil indispensable à la navigation. C’est pour ces raisons que le chronographe a toujours bénéficié d’une place à part chez Bell & Ross, spécialiste des montres d’aviation. Suivant cette logique, la BR-X1 est un chronographe, mais pas tout à fait comme les autres. Son mouvement automatique squelette est un moteur d’exception alliant finitions 95


La conception multi-matériaux (titane, céramique, caoutchouc) de ce boîtier de nouvelle génération permet dès lors des combinaisons à l’infini.

de haute horlogerie et extrême légèreté. Architecturé en forme de X, son pont supérieur est traité DLC (Diamond Like Carbon). Comme une signature de la manufacture, le fond du modèle en titane grade 5 offre une petite ouverture circulaire permettant d’admirer le cœur battant du balancier. En verre minéral teinté gris et doté d’index métalliques en applique avec inserts photoluminescents, le cadran offre une totale transparence sur ce mouvement exceptionnel. Chargées de superluminova, les aiguilles acquièrent une excellente lisibilité. Placées au centre, les heures et les minutes se lisent de manière traditionnelle, tandis que l’indicateur de petite seconde est placé à 3 heures. Le guichet de la date squelettée se trouve à 6 heures. Dépourvu d’aiguille, le compteur totalisant les minutes de la fonction chronographe est, de son côté, positionné à 9 heures grâce à un disque ultraléger en aluminium rappelant les ailettes d’un réacteur. Indispensable pour les calculs de vitesse, l’échelle tachymétrique apparaît sur le rehaut ; chaque fonction dédiée au chronographe étant matérialisée par une subtile touche de rouge. En caoutchouc, le bracelet noir est décoré par une trame qui rappelle les bracelets canvas des astronautes, les

L’avion-fusée Bell X-1, dont le nom du chronographe est inspiré, en cours de montage sous son avion porteur, un boeing B-50 Superfortress.

derniers aventuriers des temps modernes. Réalisée en acier et équipée d’un insert surmoulé de caoutchouc noir, la boucle allie robustesse et raffinement. Et pour ceux qui aiment explorer les limites, sachez que ce garde-temps vous accompagne jusqu’à 100 mètres. Innovante et graphiquement remarquable, la BR-X1, série limitée, inaugure une nouvelle collection qui entend bien faire passer Bell & Ross à la vitesse du son.



ZOOM : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Bracelet Ocean Classic en acier Boîtier en acier de 46 mm

Poussoirs fonction chronographe

Compteur 30 minutes

Glace saphir bombée, antireflet double face

Lunette bidirectionnelle en céramique high-tech inrayable

Guichet dateur

Compteur petite seconde

Aiguille indiquant 2e fuseau horaire sur 24 heures

Compteur 12 heures

Breitling Chronoliner

Inspirée d’un modèle Breitling des années 1950-1960, elle s’impose comme la vraie montre de commandant de bord. Mouvement mécanique à remontage automatique, 2e fuseau horaire sur 24 heures. Réserve de marche de 42 heures. Calibre Breitling 24. Sa large lunette noire, avec découpe originale en étoile, permet de lire un second fuseau horaire sur 24 heures. Fond vissé. Étanche jusqu’à 100 mètres.

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ZOOM : SÉLECTION DE VOS MARQUES ET MODÈLES DE MONTRES

Bracelet alligator, boucle déployante en acier Boîtier en acier poli de 39 mm

Index appliques Cadran composé d’une fine plaque de météorite

Aiguille dauphine

Guichet jour Glace saphir bombée

Guichet mois Aiguille indiquant la date

Compteur petite seconde et phases de lune

Jaeger-LeCoultre Master Calendar

Cadran constitué d’un seul bloc de météorite ramassé et recensé en Suède, il provient de la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Mouvement mécanique à remontage automatique. Calibre Jaeger-LeCoultre 866 constitué de 305 pièces. 43 heures de réserve de marche. Fonction jour, date, mois et phases de lune. Étanche jusqu’à 50 mètres.

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ESPRIT VINTAGE : HOMMAGE À LA JAEGER-LECOULTRE GEOPHYSIC® 1958

Hommage à la Jaeger-LeCoultre Parmi les modèles les plus importants du patrimoine de Jaeger-LeCoultre, le Chronomètre Geophysic® a une histoire particulière. Créé en 1958, Année Géophysique Internationale (AGI), il se positionne comme le symbole de la précision et d’une pureté esthétique incontestable. Résistant à des champs magnétiques jusqu’à une intensité de 600 gauss, il séduit le premier homme à avoir dirigé une expédition sous le pôle Nord : le commandant William R. Anderson. Cette nouvelle édition est l’occasion de rendre hommage à un garde-temps de légende en dévoilant trois montres exclusives, synthèse des recherches et de la maîtrise technique horlogère de la manufacture.

Modèles Édition Hommage.

L’année géophysique En 1958, alors que le monde était divisé en deux blocs et que la Guerre froide faisait rage, divers organismes internationaux résolurent d’unir leurs forces afin de découvrir les dernières régions inexplorées de notre planète. Un premier programme de recherches élaboré conjointement par 67 nations de l’Est et de l’Ouest fut lancé : l’Année Géophysique Internationale (AGI). Les divers participants cherchèrent à marquer cet événement, ce fut notamment au cours de l’AGI que l’étude des fonds marins permit de confirmer la théorie du déplacement des plaques tectoniques. Encore largement méconnus, les pôles se trouvèrent aussi au centre de l’attention universelle. Des stations d’observation permanentes furent établies dans l’Antarctique tandis que deux sous-marins américains relièrent l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique en passant sous la calotte glacière du pôle Nord. Le 1er août 1958, les deux premiers submersibles à propulsion nucléaire de l’Histoire, nommés l’USS Nautilus et l’USS Skate, s’élancèrent dans le secret le plus absolu avec l’objectif sans précédent de relier les deux océans par la voie la plus directe, en naviguant sous la banquise qui recouvre l’Arctique. Après trois jours en plongée, le Nautilus, commandé par William R. Anderson, et le Skate, sous le commandement de James F. Calvet passèrent à la verticale du globe terrestre, sans que nul, hormis l’équipage, ne s’avise encore de cet exploit. Pour récompenser les deux grands hommes, le canton de Genève décida de leur offrir à chacun un Chronomètre Geophysic®, « la montre la plus précise jamais construite » selon l’Observatoire de Neuchâtel de l’époque. Cet instrument amagnétique aurait d’ailleurs eu parfaitement sa place au cours de cette traversée épique. En effet, sur les trois jours de navigation nécessaires pour rejoindre Portsmouth au départ de Pearl Harbour, une partie s’effectua à vue compte tenu des perturbations engendrées par les champs magnétiques sur les instruments de navigation des sous-marins. Hommage au Chronomètre Geophysic®, une montre historique à la fiabilité contemporaine Suivant l’édition originale, avec deux cadrans différents, celle de cet hommage reprend un modèle platine proposé en série limitée à 58 exemplaires, une seconde version acier produit à 800 unités, et enfin, une ligne en or rose de 300 pièces. Le choix de proposer trois séries limitées s’explique par le souhait de la maison de coller au plus près au nombre de Chronomètre Geophysic® effectivement produits par Jaeger-LeCoultre dans


ESPRIT VINTAGE : HOMMAGE À LA JAEGER-LECOULTRE GEOPHYSIC® 1958

William R. Anderson, commandant du USS Nautilus, l’un des premiers sous-marins nucléaires se vit remettre un Chronomètre Geophysic® en 1958.

Version en or du Chronomètre Geophysic® de 1958.

décrivent leurs évolutions ininterrompues les années 50. sur un cadran grené blanc. La succession Inspiré du modèle original, le design de des index en applique est interrompue par ces garde-temps accroit encore la lisibilité les chiffres 3, 6, 9 et 12 afin de respecter absolue et la distinction de l’instrument dans les moindres détails la disposition historique. Les trois montres hommage et les codes de cette pièce mythique. à la Geophysic® 1958 possèdent un Le modèle en platine se différencie par diamètre de 38,5 mm, légèrement agrandi l’apposition des uniques chiffres 6 et 12. pour répondre aux exigences de confort Les trois garde-temps, associant de du XXIe siècle. Fidèle à l’esprit du calibre manière unique utilité et esthétique, se 478BWSbr qui fut celui des recherches revêtent de matériau luminescent sur les associées à l’AGI, ils sont équipés du points situés en regard des index sur le calibre Jaeger-LeCoultre 898/1, considéré rehaut du cadran. comme l’un des Quant aux aiguilles, de mouvements type glaive, elles sont manufacture rhodiées sur la version à remontage en acier et en platine automatique les plus alors qu’elles arborent précis et les plus Aujourd’hui toutes les montres de la fiables à ce jour. Ce manufacture subissent le Control 1 000 heures une chaleureuse nuance dorée sur la mouvement associe garantissant leur précision et fiabilité. Avec variante réalisée en un stop seconde pour ce contrôle interne, la Maison a imposé une ajustement précis nouvelle norme de qualité horlogère. Différent or rose 18 carats. du test de chronométrie qui lui ne concerne En accord avec la de l’heure ; haute qu’une partie du mouvement, lors du Control parfaite fonctionnalité fréquence, 28´800 du cadran, le boîtier alternances par heure, 1 000 heures c’est la montre emboitée qui subit six semaines de tests, en six positions, lui fait écho par une gage de précision ; en mouvement rotatif et au repos. élégance intemporelle. balancier avec réglage Étanche jusqu’à micrométrique par des 100 mètres, le boîtier affiche sur le fond vis sur la serge ; Kifparechoc®, garantie l’emblème caractéristique de la maison en de résistance aux chocs ; engrenages Spy surimpression sur un globe terrestre. pour une transmission fluide du couple Trois montres hommage en série limitée dans le rouage, et remontage automatique dont la production n’excède pas les 1.158 à roulement à billes céramiques sans pièces. Cependant, il est vraisemblable que lubrification. Autre point important, le la Geophysic® 1958 donne naissance à boîtier intérieur en fer doux protège une nouvelle collection dans le catalogue le mécanisme des effets néfastes du Jaeger-LeCoultre. Affaire à suivre ! magnétisme. Les trois aiguilles centrées

Control 1 000 heures : la fiabilité de Jaeger-LeCoultre

Publicité de la fin des année 50, clin d’œil à l’exploit du commandant William R. Anderson. Version en acier dévoilant le fond commémorant l’exploration de l’Arctique.

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PARTENARIAT : BLANCPAIN SAUVEGARDE LES OCÉANS

Blancpain sauvegarde les océans Première d’une série de montres de plongée en édition limitée, la nouvelle Bathyscaphe Chronographe Flyback Ocean Commitment vient s’inscrire dans le projet Blancpain Ocean Commitment. Tous les propriétaires de cette montre deviendront membre du Blancpain Ocean Commitment Circle. Pour chaque pièce vendue de cette série limitée à 250 exemplaires, une somme de 1000 euros sera reversée pour soutenir des expéditions scientifiques. Retour sur une nouvelle version d’un classique de l’horlogerie qui s’engage dans la lutte pour la protection et préservation des océans.

Née à la fin des années 50 dans le but de proposer une montre de plongée dont la taille serait adaptée à un port quotidien, la Bathyscaphe fait partie intégrante de la collection Fifty Fathoms. Elle a évolué au fil des ans et a été réinterprétée par Blancpain en 2013 à l’occasion du 60e anniversaire de la Fifty Fathoms. La nouvelle Bathyscaphe Chronographe Flyback Ocean Commitment

rend hommage à cet héritage. Le récent modèle est équipé du nouveau mouvement manufacture Blancpain F385. Ce calibre, doté d’un mécanisme de chronographe commandé par une roue à colonne, bat à 36´000 alternances par heure (5Hz), une fréquence idéale pour un chronographe, car elle permet de diviser chaque seconde en intervalles d’un dixième de seconde. De plus, comme tous les nouveaux mouvements home made de la marque, il est pourvu d’un spiral en silicium. Ce matériau amagnétique permet l’utilisation d’un fond saphir pour pouvoir admirer le mouvement. Le F385 intègre un balancier à inertie variable avec vis en or, garant d’une robustesse accrue et d’un ajustement plus fin que le dispositif à raquette habituel. Il possède également un embrayage vertical qui assure un fonctionnement irréprochable du chronographe contrairement aux systèmes fondés sur un embrayage horizontal qui sont enclins à provoquer des sauts et des mouvements saccadés de l’aiguille des secondes. La Bathyscaphe Chronographe Flyback Ocean Commitment réunit toutes les caractéristiques techniques d’une véritable montre de plongée. Contrairement à la plupart des chronographes sous-marins, qui de manière paradoxale interdisent l’utilisation du chronographe sous l’eau, la Bathyscaphe est équipée de poussoirs étanches qui permettent d’actionner le

chronographe en immersion jusqu’à une profondeur de 300 mètres sans risques d’endommager l’instrument. D’autre part, elle dispose d’une fonction flyback qui permet une remise à zéro et un redémarrage instantané du chronographe par simple pression sur le poussoir situé à 4 h, là où les chronographes standard exigent trois manipulations pour mesurer des événements successifs. Cette fonction se révèle particulièrement utile pour déterminer la durée des paliers de décompression qui accompagnent le retour des plongeurs à la surface. D’un point de vue esthétique, cette nouvelle Bathyscaphe possède une boîte en céramique grise de 43 mm de diamètre rehaussée d’une lunette rotative unidirectionnelle bleue avec index en liquid metal®. Le cadran bombé bleu comprend les compteurs du chronographe, une petite seconde à 6 h et un guichet de date à 4 h. Au dos de cette série limitée, le fond saphir laisse apparaître le logo du Blancpain Ocean Commitment sur la masse oscillante au décor bleu. En plus d’un garde-temps gravé et numéroté, chaque acquéreur se verra remettre l’exemplaire numéroté à la main correspondant à la montre de l’ouvrage de collection Fifty Fathoms, The Dive and Watch History 1953-2013. Destiné à devenir un livre de référence pour les historiens de la plongée et de l’horlogerie, ce volume de 475 pages, illustré de plus de


PARTENARIAT : BLANCPAIN SAUVEGARDE LES OCÉANS

Blancpain, partenaire du projet Gombessa sur les phénomènes marins les plus rares. Laurent Ballesta, responsable de l’expédition, observe un cœlacanthe, poisson que l’on croyait disparu il y a plus de 70 millions d’années.

Cette montre de plongée présente un avantage non négligeable par rapport à des pièces similaires d’autres marques : son chronographe peut être actionné sous l’eau, puisque les poussoirs sont étanches.

600 photographies, relate les six décennies d’évolution des montres Blancpain Fifty Fathoms, indissociables de l’histoire de la plongée sous-marine. Chaque acquéreur deviendra également membre du Ocean Commitment Circle et recevra un certificat attestant qu’un don a été effectué grâce à l’achat de sa montre. Il accroit ainsi le soutien apporté par Blancpain aux initiatives destinées à préserver et à protéger les océans. De nombreux avantages exclusifs seront offerts aux adhérents du Circle. Ils bénéficieront d’un contact particulier avec les partenaires, auront l’opportunité de les rencontrer et accèderont aux dernières informations à travers la section réservée aux membres du nouveau site internet Blancpain Ocean Commitment. Ils seront également convier à des conférences relatives aux expéditions scientifiques ainsi qu’à des premières de documentaires. Le Blancpain Ocean Commitment Engagée dans la découverte et la protection des fonds marins, la manufacture du Brassus a tout naturellement tisser des liens étroits avec des explorateurs, scientifiques et photographes et a apporté son soutien à différentes initiatives qui partagent sa vision. L’ensemble des ces activités sont aujourd’hui réunies pour la première fois sous le nom de Blancpain Ocean Commitment. La firme a joué un rôle de pionnier en étant

le premier contributeur institutionnel des Pristine Seas de la National Geography Society. Conduites par le Dr Enric Sala, titulaire du poste de explorer-in-residence, des expéditions explorent les derniers espaces vierges des océans dans le but de sensibiliser le public et d’encourager leur protection officielle par les gouvernements. Le programme a déjà permis de protéger plus de 1 600 000 kilomètres carrés de zones maritimes aux États-Unis, au Chili, au Gabon, au Kiribati et au Costa Rica (à titre d’ordre de grandeur, la surface de la Suisse s’élève à 41 285 kilomètres carrés). Avec le soutien de Blancpain, des expéditions auront lieu aux Seychelles, au nord du Groenland et en Patagonie en Amérique du Sud durant l’année 2015. Soutenu également par la marque, le projet Gombessa de Laurent Ballesta se consacre à l’étude des phénomènes marins les plus rares. Laurent Ballesta et son équipe utilisent des scaphandres de plongée à circuit fermé de dernière génération pour atteindre des profondeurs extrêmes et ramener données scientifiques, photographies et films. À ce jour, Laurent Ballesta a réalisé deux expéditions majeures avec le soutien de Blancpain. La première dans l’océan Indien à la recherche du cœlacanthe, un poisson préhistorique dont les historiens pensaient qu’il avait disparu il y a 70 millions d’années et la seconde en Polynésie française consacrée au mystérieux phénomène de

Les propriétés amagnétiques du boîtier permet l’utilisation d’un fond saphir pour pouvoir admirer le mouvement de manufacture Blancpain F385.

reproduction des mérous qui se déroule une fois par an. La troisième expédition Gombessa parrainée par Blancpain aura lieu au printemps 2015 dans le canal du Mozambique. Parce que la protection des océans passe par la connaissance et la sensibilisation du public, Blancpain a sponsorisé une exposition de photographies sous-marines appelée Oceans, présentée au siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New-York, qui a été le point d’orgue de la Journée mondiale de l’océan 2013. Cette exposition, qui présentait des prises de vues réalisées par des photographes des Éditions Fifty Fathoms ainsi que des images et des vidéos réalisées lors des expéditions Pristine Seas et du projet Gombessa, a attiré plus de 100 000 visiteurs. Hormis ces trois campagnes de recherches scientifiques et de sensibilisation du public, le Blancpain Ocean Commitment regroupe le parrainage du World Ocean Summit et le Hans Hass Fifty Fathoms Award. Organisé par The Economist, les World Ocean Summit est une rencontre informelle entre personnes d’influence destinée à ouvrir des nouvelles perspectives pour la protection des océans. Le Han Hass Fifty Fathoms Award quand à lui récompense les meilleurs travaux dans les domaines de la biologie marine, de la photographie sous-marine et des innovations techniques adaptée à l’univers sous-marin. 103


Adresse de la publication: Bijouteries Eric Bernadou 33, rue du Languedoc 31000 Toulouse Tél. +33 (0)5 61 53 99 04 15, rue des Arts 31000 Toulouse Tél. +33 (0)5 61 29 09 39

Édition et publicité exclusives: Égérie Magazine Casanova 55-57, 08011 Barcelone Tél: (+34) 93 323 89 29 · Fax (+34) 93 323 89 36 Direction générale: Carlos Dominguez-Vega Direction génerale adjoint: Victoria Dadin Rédacteur en chef: Albin Bonnet Direction artistique, maquettiste et graphiste: Lidia Matilla

www.bijouterie-bernadou.fr Tous droits réservés. Interdiction de reproduire en totalité ou partiellement sans autorisation écrite de l’éditeur, qui ne partage pas forcement le style, la langue et les opinons des auteurs. Les prix des articles publiés sont susceptibles d¹être variables. La société d¹édition n¹est pas responsable des possibles erreurs concernant les informations publiées. Photos non contractuelles.



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