Terres de Foy juin 2017 by Eglise Stefoy

JUIN 2017 - N°35

Qu’il soit nourricier, ornemental, partagé, « ouvrier », botanique, « de curé », « à la française », « anglais », le jardin voisine depuis toujours avec la demeure des hommes. On découvre même qu’il a précédé l’agriculture. L’imaginaire et le réel se conjuguent pour manifester la domination esthétique de la nature. Ses formes et ses fonctions varient au gré de l’histoire et des civilisations. Pourtant une constante demeure : le jardin se distingue du champ cultivé. L’origine du mot l’atteste : il dérive du germanique « gart » -clôture- et devient « jard » puis jardin au XIIe siècle. Dialogue entre la création humaine et la nature souvent hostile que l’homme s’est évertué à maîtriser, cet espace fermé, protégé et même secret se distingue du paysage agricole et exprime l’opposition entre la nature sauvage et le monde domestiqué, humanisé. Dès lors s’éclaire le sens du mot latin « paradisus » -jardin d’agrément qui prend avec le christianisme le sens de jardin céleste. C’est le Jardin d’Eden ou Paradis, « séjour des justes » en récompense éternelle de leurs bienfaits sur terre. Cette conception chrétienne du jardin est à rapprocher de l’engouement de nombre de nos contemporains qui y retrouvent un lieu de contemplation, de relation avec la terre, l’eau, l’air, la lumière, de nouvelles sensations simples, authentiques pour préserver la vie, éduquer les enfants, enchanter l’instant présent. Gilles Clément nous en donne la recette : « Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l’éternité. »

A. Bertoni

Cultivons notre jardin !

Un morceau de terre

Le jardinage comme moyen d’apprendre la langue aux enfants d’origine étrangère.

TROIS QUESTIONS À FRANCK DAVID ■ Franck David est paysagiste de formation, cofondateur de Saluterre, coauteur du livre « Mon potager bio en ville » et formateur en permaculture. Rencontre.

Un jardin ouvert à tous ! - Quelle est l’histoire de la zone Ecopôle implantée sur le territoire de Vélines et dont le nom même reste une énigme pour nombre d’habitants du pays ? - La CDC de Montaigne-Montravel a pris le relais d’une initiative citoyenne locale née en 2007 pour mutualiser savoirs et recherche pour repenser la relation à notre lieu de vie. La puissance publique a soutenu l’initiative qui permet d’accueillir aujourd’hui, entre autres, le bureau d’étude paysagiste Saluterre, société coopérative de production. - Quelle est l’idée novatrice derrière un tel investissement ? - Le cœur de notre métier est depuis trente ans le « jardin partagé » sensé fédérer les énergies individuelles au sein d’un projet collectif

porteur. L’idée de base sur laquelle nous avons initié le mouvement en France, est celle d’un jardin ouvert à tous avec des fonctions nourricières, sociales, culturelles, paysagères. Nous intervenons auprès des municipalités pour élargir leurs projets de politique publique. L’idée simple de souveraineté alimentaire sous-tend une multitude d’actions locales pour associer les citoyens à des réalisations concrètes : appropriation de l’espace, autonomie alimentaire, circuits courts, recyclage des déchets, expérimentation de pratiques respectueuses de l’environnement, initiation à la permaculture. - Qu’est-ce à dire ? - Ce terme redéfinit la philosophie de tout aménagement urbain, rural, paysager. Inspirée de l’écologie naturelle et de la tradition, cette

F. David

ÉDITO

Franck David devant les locaux de l’Ecopôle Périgord Aquitaine de Vélines aux Réaux.

méthode renouvelle notre rapport au vivant, une sagesse à découvrir, un jardin à cultiver. Propos recueillis par A. Bertoni > Plus d’infos sur le site ecopole-perigord-aquitaine

Terres de Foy

| juin 2017 |

patrimoine

RENCONTRE ■ L’association de sauvegarde du patrimoine culturel et

L’église de Pineuilh restaurée

« Nous avons besoin de la générosité de tous »

L’église Saint-Martin de Pineuilh, bien communal, retrouve une nouvelle jeunesse grâce à la municipalité : qu’il me soit permis de la remercier au nom de notre communauté chrétienne. J’en profite pour remercier aussi toutes les municipalités de notre secteur qui dans ces derniers temps ont effectué travaux et améliorations dans nos édifices religieux (toitures, huis, fenêtres, murs, cloches).

cultuel de la vallée de la Durèze existe depuis le 26 avril 2016 et a pour but d’accompagner les municipalités dans leur projet de restauration du patrimoine. Annie Galineau, la présidente en parle avec passion et conviction.

Les Amis de l’Église et du temple de Sainte-Foy

L’église de Gensac.

mais moindres. L’association espère pouvoir solliciter du mécénat de particuliers ou d’entreprises pour aider à restaurer cet édifice qui accueille aussi de nombreuses manifestations de grande qualité. D’ores et déjà, ceux qui le veulent peuvent faire un don libellé à ASPCCVD au siège : mairie de Gensac. Propos recueillis par M.-F. Rossignol

À VÉLINES DES ASSOCIATIONS POUR LA RÉNOVATION DE NOS LIEUX DE CULTE La loi du 9 décembre 1905 portant sur la séparation des Églises et de l’État a donné aux communes la responsabilité d’assurer l’entretien et la rénovation des lieux de culte antérieurs à 1905. Tous ceux construits après cette date sont à la charge des organisations religieuses. Les collectivités publiques sont ainsi propriétaires d’environ 40 000 églises. En tant qu’établissements recevant du public, les églises doivent répondre à des critères de sécurité. En cas d’accident la responsabilité de la commune peut être engagée. Pour aider financièrement les communes, des associations sont créées pour permettre restauration et travaux indispensables.

L’association Patrimoine et Histoire Le concert bénévole donné par la chorale Vox Vivace a permis de récolter 840 euros pour la rénovation du retable de l’église de Vélines. C’est la présidente, Jeanne Méric, qui a remis cette somme au maire Gilbert de Miras. Son association avait déjà permis la réfection des vitraux de l’église de Bonneville et Saint-Avit-de-Fumadières.

La dégradation des bâtiments cultuels de Sainte-Foy nécessite d’importants travaux de rénovation. Pour l’église Notre-Dame, les travaux ont été estimés à environ 1 million d’euros HT et sont prévus sur trois tranches. La première, relative à la mise en sécurité du clocher et à la rénovation de la façade occidentale, afin de lui redonner son attrait Notre-Dame-de-Sainte-Foy. patrimonial, débutera au cours du 2e semestre et devrait durer six mois. La commune, maîtred’œuvre, a obtenu des subventions pour cette tranche de 350 000 € (208 000 € de la part de l’État et 30 000 € du département). Cependant le financement des autres tranches n’est pas assuré. Pour aider à mobiliser le mécénat populaire, une association ouverte à tous Les Amis de l’Église et du Temple de Sainte-Foy a été créée en septembre 2016. Son siège social est à la mairie de Sainte-Foy. Elle se propose de recueillir des fonds en organisant entre autres des animations. En parallèle, une convention tripartite a été signée entre la commune, l’association et la fondation du Patrimoine afin de lancer une campagne de souscription. Les dons sont possibles par internet sur le site sécurisé www.fondationpatrimoine.org ou par courrier en envoyant un chèque libellé à l’ordre de Fondation du patrimoine – Église de Sainte-Foy-la-Grande, accompagné d’un bon de souscription (disponible à l’église ou à la mairie). Un reçu fiscal sera établi à l’attention de l’émetteur. Il est aussi possible, si vous ne désirez pas de reçu d’adresser des dons (chèque ou espèces) à l’association ou à la paroisse. La collecte de fonds est réservée pour l’instant, aux travaux de l’église, ceux du temple n’ayant pas encore été définis.

Jean Regner

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- Quelles seront les priorités pour l’église de Gensac ? - Sont prioritaires la rénovation de la toiture, la restauration des peintures du chœur ainsi que le nettoyage des murs intérieurs. L’Église n’est pas classée cependant la municipalité a droit à des subventions

Père Hugues Walser Saint-Martin-de-Pineuilh.

- Qu’est-ce que cette nouvelle association a permis de réaliser ? - Rien pour l’instant, elle est encore jeune et doit prouver sa capacité à animer pour être reconnue. Elle a déjà organisé plusieurs concerts et un loto ; d’autres animations sont à venir d’ici la fin de l’année. La générosité des uns et des autres permet d’engranger.

- Comment une habitante de Doulezon devient-elle présidente de cette association ? - Lorsque j’étais maire, une association a été créée à Doulezon pour aider à la restauration de l’église classée à l’inventaire des monuments historiques. Reconnue d’intérêt général, cette association a recueilli, outre de nombreux dons de particuliers, le concours très généreux d’un mécène local, tout cela ajouté aux subventions importantes a permis la restauration intégrale de la toiture, du clocher mur et des piliers extérieurs sans qu’il en coûte à la commune. Connaissant les besoins de l’église de Gensac (car impliquée dans la vie de la paroisse depuis de nombreuses années) j’ai proposé au maire, Patrice Pauletto, de créer une association similaire.

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œcuménisme

MUSÉE JOHN ET EUGÉNIE BOST ■ Le musée de John Bost retrace à travers sa vie l’histoire du protestantisme. Il fut à l’origine d’une fondation accueillant des personnes souffrant de maladies psychiques.

Un musée pour comprendre la différence aussi pasteurs. Pianiste émérite, il renonce vite à une vie artistique pour se diriger vers des études de théologie. Il étudie au collège protestant de Sainte-Foy puis à la faculté de théologie de Montauban. Moniteur bénévole dans un pensionnat, il découvre la misère des enfants des rues et des orphelins. Nommé pasteur en 1844 à La Force, il constate qu’aucune institution n’existe pour les enfants souffrant de grande misère ou de handicap. Grâce à l’aide précieuse de sa femme, à des dons, des souscriptions, des matériaux livrés gracieusement par des paysans, il crée un orphelinat appelé « La Famille évangélique » car il participe à la création de l’Union des Églises évangéliques libres qui regroupe les communautés protestantes hostiles au Concordat. Suivront huit autres pavillons. Il voyage beaucoup pour

collecter des dons et impose ses conceptions et règlements : il veut une hospitalisation en milieu ouvert, considère qu’une maladie psychique jugée incurable est une forme de résignation qui revient à renier l’amour de Dieu. Il organise la vie de ses pensionnaires autour d’activités domestiques (cuisine, ménage, lessive), de la lecture de la Bible et des cantiques. « Ceux que tous repoussent, je les accueillerai au nom de mon Maître, sans murs ni clôtures, et je mettrai des fleurs sur leur chemin. » Telle est la devise de sa fondation. Ce musée est un hommage rendu à un homme de bien dont la générosité, l’attention aux autres perdure aujourd’hui dans sa fondation. M.-F. Rossignol

otre Pays Foyen connaît les pavillons de la fondation John Bost implantés à Port-Sainte-Foy, Sainte-Foy-la-Grande, Pineuilh, Saint-Pierre d’Eyraud, Prigonrieux et principalement La Force. C’est là qu’a été inauguré le 4 mars, jour anniversaire du bicentenaire de la naissance de John Bost, un musée consacré à ce dernier et à Eugénie sa femme. La fondation accueille et soigne des personnes de tous âges souffrant de troubles psychiques, de handicap physique ou mental ainsi que des personnes âgées dépendantes dont l’état nécessite une vie sociale adaptée. Elle existe par la volonté du pasteur John Bost dont le musée retrace à travers sa vie l’histoire du protestantisme. Fils de pasteur, John est né dans le canton suisse de Berne, ses huit frères seront

LE JARDIN D’EDEN ■ Le péché originel : la convoitise qui va se transmettre de génération en génération. Pour lutter contre elle, nous avons à travailler notre capacité à être heureux.

et lui proposant une pomme dans ses petites mains ! L’arbre de vie comme l’arbre de la connaissance du bien et du mal sont des métaphores servant à décrire l’esprit humain tel qu’il était à l’origine. Dans l’histoire d’Adam et Ève il y a une dénonciation de la distance prise avec Dieu. Saint Augustin, le premier, parle de péché originel ou péché des origines ; le péché consiste à déformer le projet divin, à tourner ce qui était destiné au bien en intention mauvaise. Le péché originel c’est donc la convoitise qui va se transmettre de génération en génération. Pour lutter contre elle, nous avons à travailler notre capacité à être heureux de ce que nous avons, à en jouir, à le savourer. C’est un travail de tous les jours, que nous pouvons faire aussi pour les autres, en leur renvoyant une image positive d’eux-mêmes, en leur montrant leur chance, leurs qualités, tout ce qu’ils ont pour être heureux et qui peut désamorcer une éventuelle convoitise.

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Les 22 et 23 avril, seize personnes des communautés catholiques et protestantes se sont retrouvées à l’abbaye de Sablonceaux, en Charente-Maritime, pour un week-end de visite, partage, et méditation.

M.-F. Rossignol

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Le père Christian Dutreuilh remet la médaille de Saint-Front à Stephen Traves, prêtre anglican retraité et à sa femme Anthéa avant de partir dans leur famille au Royaume-Uni.

elon la Genèse, « Yahvé Dieu planta un jardin en Eden, à l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait modelé » (Gn2,8) pour le garder et le cultiver. Toute souffrance et toute peine en sont exclues. Dans la version grecque de la Bible, « jardin » a d’ailleurs été traduit par « paradis » (terme persan désignant une sorte de parc botanique) et « Éden » par « délice ». Dans ce jardin, il y a deux arbres remarquables : l’arbre de vie, au milieu du jardin (Gn2,9) et l’arbre interdit, l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La tradition orale imagine qu’il produisait des pommes mais « poma » signifie fruits de manière générale en latin. Ève, tirée du côté d’Adam, vit désormais avec lui dans ce paradis terrestre et est tentée par le serpent. Ève cède et incite Adam à faire de même. Constatant cela, Dieu chasse les deux premiers êtres humains du Jardin d’Éden : il condamne Ève à enfanter dans la douleur et Adam à gagner son pain à la sueur de son front. Le serpent représente bien sûr le Malin, puissance malfaisante ; difficile d’imaginer le serpent parlant à Ève

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Terres de Foy

| juin 2017 |

dossier

NATURE ■ Dans notre territoire rural, le jardin est un lieu de vie. Un lieu où on est avec les plantes, les oiseaux, avec tout ce

qui vit. Les mains dans la terre, à genoux parfois, l’esprit vagabonde. On fait un potager par nécessité économique mais aussi parce qu’on est attentif à la qualité de ce qu’on mange. Notre jardin, c’est le territoire du « meilleur ». Les produits de nos jardins n’ont pas le même goût que ceux achetés en supermarché. Et quand on en fait profiter le voisinage, on crée ce lien social si indispensable au bien vivre ensemble. Terres de Foy est allé à la rencontre de nos jardiniers respectueux de notre terre.

Jardiner, c’est vivre Une matinée buissonnière

Le jardin, Paradis des enfants Mon jardin, c’est le paradis des petits-enfants, lieu de jeux, de découvertes, d’indépendance. On est encore sous la protection des adultes mais pas trop près quand même. On peut y jouer, rire, faire du théâtre, se cacher, se salir les mains (et un peu les vêtements) en faisant la traditionnelle « bouillasse » tenant lieu de café, de petit-déjeuner et de repas. On y découvre les insectes, les pucerons, les fourmis, les coccinelles, les papillons, le chant des merles, le jacassement des pies. On découvre les plantes, on apprend à les semer. On apprend à les reconnaître. Et on s’émerveille de la beauté et de la perfection de la nature. Et on s’interroge, surtout quand on n’a pas eu le temps d’être blasé : pourquoi les épines aux ronces ? Pourquoi le poison dans les jolies baies colorées ? Et qui a inventé les fleurs ? Et pourquoi certaines sentent-elles bon et pas les autres ? Mais qui les a inventées si différentes ? Eh oui ! Qui ? On y apprend la patience ! Ça met du temps à pousser un radis ! Ça fane vite une fleur ! Et puis on apprend à économiser l’eau, à respecter la fragilité de la nature. La vie, quoi.

e ciel est gris, mais les élèves de l’école Paul-Bert de Sainte-Foy arrivent, les yeux déjà illuminés pour leur rencontre hebdomadaire, au jardin des « Graines de l’espoir ». Du CP au CM2, ils appartiennent à une classe allophone* (marocains, portugais, espagnols). Cette matinée est une manière ludique de s’approprier la langue, mais pas seulement. Jacques Blaise qui les reçoit veut leur enseigner à prendre soin de la terre, la respecter tout en y prenant du plaisir. Les objectifs de la matinée sont donnés et l’on s’y pliera avec sérieux. Chacun a son lopin de terre qu’il doit d’abord désherber, car depuis la dernière rencontre l’herbe a envahi radis, carottes et betteraves. Attention certaines ressemblent à des plantations, alors herbe ou fanes de carottes ? Mieux vaut demander l’aide des maîtresses. Pas une seule fois elles n’auront à élever la voix, tout se passe dans une ambiance apaisée mais active. Dans des brouettes courageusement poussées l’herbe sera distribuée aux poules par les enfants. Ensuite ramassage des radis ; bon, certains n’ont pas résisté à les goûter ! Récréation bien méritée : des lutins colorés s’éparpillent dans l’immense prairie qui jouxte les lopins, ils reviennent chargés de bouquets de fleurs sauvages : « Tu as vu la rose ?  » « Mais ce n’est pas une rose, c’est un coquelicot ». Puis on se rassemble autour de Jacques qui explique comment prendre délicatement un plant de salade entre le pouce et l’index pour le replanter en terre. Ah j’oubliais ! Les quatre roseaux à placer dans son

Jardiner, c’est encore apprendre.

lopin pour les tomates que l’on plantera la prochaine fois. « Mais on n’aura que quatre tomates, c’est pas beaucoup… » « Chaque pied donnera plusieurs tomates, ne t’inquiète pas ». C’est l’heure, hâtons-nous maintenant, surtout si l’on veut goûter aux cerises. Elles sont bien sucrées, très bonnes. La pluie se met à tomber ; débonnaire, elle a attendu le départ des enfants pour commencer elle aussi son travail.

Jacques Riglet

Nelly Ancelin *allophone : personne dont la langue maternelle est une langue étrangère dans la communauté où elle se trouve.

Quand nous partons, je téléphone au jardinier pour prendre des nouvelles. Le jardin, c’est presque ma vie. En faire le tour, le matin, c’est mon plaisir. D’abord, je détruis les traces de taupes à la truelle. Puis je regarde, je contemple. Enfin j’ouvre le tunnel des fraisiers et je désherbe. Je n’en fais pas trop, je soigne juste mon petit lopin. Mon plaisir, c’est de voir pousser mes légumes plus que de les manger, même si Thérèse est très bonne cuisinière. Regardez, les deux rangs de pommes de terre sortent déjà : plantées le 13 mars et nous sommes le 18 avril ! Et les glaïeuls aussi ! Quand nous reviendrons d’Espagne en juin, je mettrai les légumes d’été. Mais pas de haricots cette année, trop fatigant. Je suis jardinier mais fainéant ! Je fais comme je veux et ça

Manon et les enfants : Mathis, Enaelle et Aurane.

ANDRÉ, MARAÎCHER PASSIONNÉ À PINEUILH

on voisin Daniel, bien malade pendant deux hivers, fatigué encore, veut cependant continuer à cultiver son jardin, malgré les craintes de sa femme Thérèse. Nous bavardons souvent sous les érables mitoyens mais là, je vais chez lui l’écouter parler de ce qu’il aime. « Je suis un petit jardinier amateur, pas un spécialiste, je fais à ma tête, selon mes envies du moment. J’ai fait mes radis, mes oignons, mes carottes. Pour les pommes de terre, mon jardinier est venu m’aider. Il viendra de temps en temps me donner un coup de main et ma femme aussi s’il y a besoin mais je veux faire selon ma tête. J’ai des artichauts, des mûres, des groseilliers, des framboisiers, 45 pieds de fraisiers. Pour agrémenter, j’ai planté des glaïeuls.

Le jardin, c’est presque ma vie !

Jardiner c’est vital pour Daniel !

me fait du bien. J’ai perdu beaucoup de poids cet hiver mais je reprends des forces grâce au jardin. Tant que je pourrai, il y aura le jardin. » Propos recueillis par Marie-Jo Riglet

André a toujours pris du temps pour jardiner même quand il travaillait à plein temps dans une grande propriété. Jardiner lui permettait d’avoir un complément de salaire en vendant fraises et salades. À la retraite, tout naturellement, il s’est consacré exclusivement à son potager qu’il a agrandi pour cultiver alors toutes sortes de légumes. Vous l’avez sûrement rencontré sur le marché de Sainte Foy où il vendait ses produits et aimait ce contact avec la clientèle. Il proposait aussi des fleurs coupées qui tiennent très longtemps dans les vases. Maintenant, son épouse trouve que cela suffit ; il est d’accord mais quand les beaux jours arrivent, il repart au travail. Ils ont vécu souvent fatigués mais heureux.

Lili Nardi

dossier

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Le jardin de l’ancien curé

Les jardins de la prêle

C’est à Saint-Vivien que je suis accueilli par Mme et M. Passutto, agriculteurs retraités qui cultivent un jardin ornemental et potager. Ils habitent à l’orée du bourg où ils ont acheté la maison natale et familiale d’un prêtre bien connu, Pierre Aymard Soustrougne, auteur de plusieurs ouvrages sur Saint-Vivien et les traditions locales.

C’est au printemps 2016 que Marion Stannard, jeune ingénieure agronome diplômée de l’ISA de Lille, s’installe à Flaujagues pour développer une activité de maraîchage en agroécologie. L’opportunité s’est présentée sous la forme d’un fermage sur les terres appartenant à la SCI du Fougueyran bénéficiant déjà Fidèle à ses convictions, Marion d’une certification en agricul- respecte la terre et travaille sans ture biologique. Elle crée une engin motorisé. microferme dans ce qu’elle a nommé « Les jardins de la prêle » qui pousse ici abondamment. Marion se revendique de la permaculture qui offre une approche neuve, écologique, en prenant la nature comme modèle et en favorisant la biodiversité. « Si vous ménagez la terre et le sol, la nature travaille pour vous » est bien le principe qu’elle applique en cultivant quantité de légumes sans utiliser d’engins motorisés, seulement des outils manuels (grelinette, croc) et des traitements naturels. Elle a pour projet de mettre en place des haies fruitières, une forêt comestible et un poulailler. Récoltés, ses produits sont vendus sur place et sur commande en paniers composés de légumes de saison, ainsi qu’à l’AMAP de Castillon. Elle participe à l’organisation de l’éco-fête qui aura lieu à Flaujagues le 10 septembre, où vous pourrez déguster ses assiettes gourmandes. Laure Mure au nom prédestiné, jeune maraîchère titulaire d’un BPREA, exploite une parcelle voisine en se consacrant essentiellement à la culture de fruits rouges (fraises, framboises, cassis, mûres…). C’est toujours et encore au Fougueyra que Yann et Julie Estingoy ont installé une ferme aquatique, la « Spiruline de Julie ». La spiruline, cette microalgue consommée par les Aztèques au XIVe siècle, est riche en minéraux, vitamines et acides aminés. Elle pousse et se développe sous serres chauffées au soleil, dans des bassins alimentés en eau douce salée au sel de l’Île-de-Ré.

- Comment obtenez-vous cette belle terre noire ? - Le fumier de nos volailles et des vaches d’un voisin et le tas de compost constituent un excellent engrais naturel.

- Mais que faites-vous de toute cette production ? - Des conserves, des cueillettes quotidiennes fournissent les familles de nos quatre filles et les petits-enfants se régalent. De plus, le jardin est un terrain de jeux et d’apprentissage.

- Vous avez beaucoup à entretenir ! - Nous y consacrons beaucoup de temps et d’énergie. À 86 ans, désherbage, bêchage, tonte, taille nous maintiennent actifs et organisés.

- Comment avez-vous aménagé votre jardin ? - Nous avons tenu à conserver l’esprit de ce jardin qui mêle culture des fleurs et légumes. Un désordre apparent, des allées sinueuses lui confèrent un charme unique et donnent envie de flâner entre rosiers d’antan, fruitiers épars, plantes oubliées. Nous avons greffé tous ces arbres, planté des noyaux, laissé des graines germer en terre, repiqué nombre de boutures.

Un potager, oui, mais des fleurs pour l’esthétique, c’est un plus.

- Auriez-vous des trucs, des secrets de jardiniers ? - On cultive avec la lune ! On ne sème jamais des haricots grains les jours de la semaine en « r » pour éviter le ver, on fait les semis de salades et radis en lune nouvelle. Et puis, le

jardin est un sujet inépuisable entre voisins : on échange des idées, des plants, on déplore le changement du climat, la marche du monde. Propos recueillis par A. Bertoni

Les jardins d’une passionnée suffit à l’arrosage. Céline m’entraîne au « bois joli », nom de la parcelle pentue qu’elle a acquise en contrebas de l’église de Gensac, dans une zone protégée. Elle y aménage un jardin paysager qui devrait ouvrir à la visite cet été. De l’ombre à la lumière, tout y est savamment planté. On observe tout d’abord les lianes fruitières (actinidia, vigne, cyclanthère, houblon, passiflore), puis les arbustes à petits fruits (groseille, cassis, framboise, feijoa). Romain, un jeune en formation Bac Pro Aménagements Paysagers a créé l’espace plantes aromatiques et médicinales. Les arbres morts peu à peu remplacés par des fruitiers font place à une forêt comestible. Dans le cadre d’un projet d’écoconstruction, un four à pain sera bientôt érigé sur le site. En collaboration avec l’UPoJ, Céline organise des randonnées à la découverte des plantes sauvages

R. Biasotto > ISA : Institut d’enseignement supérieur de recherche et d’expertise, spécialisé dans l’agriculture. AMAP : Association pour le maintien d’une agriculture paysanne. BPREA : Brevet professionnel responsable d’exploitation agricole.@lesjardinsdelaprele - www.laspirulinedejulie.com

e rencontre Céline Clisson au hameau de Durège sur la commune de Pessac-sur-Dordogne. Son activité de maraîchère ne lui laisse plus le temps de s’occuper de jardin de particuliers, et dans l’attente d’un agrément en permaculture, elle produit et vend des plants principalement issus de semences paysannes (plantes potagères, aromatiques, médicinales, endémiques). Un sentier plonge dans un vallon jusqu’au pied d’une falaise où s’étale son potager permacole. Légumes et fleurs se mêlent aux herbes folles dans un écosystème harmonieux où chaque plante a sa raison d’être ; certaines éloignent les prédateurs, d’autres au contraire attirent les insectes pollinisateurs ; la consoude fournit un excellent purin et les oligo-éléments nécessaires aux fruitiers sous lesquels elle pousse. L’eau de la fontaine qui autrefois alimentait le village

Céline, le respect de la nature avant tout.

comestibles. S’il vous prend l’envie de la suivre, peut-être passerezvous par le bois joli. R. Biasotto

Il est fréquent, surtout sur les chemins d’Espagne, que le pèlerin voit, déposés sur les murets qui bordent les potagers, des fruits ou des légumes de saison qui lui sont destinés. Le paysan lui fait don d’un peu de sa récolte, une poignée de noix ou d’amandes, quelques tomates et poivrons, des pommes, des figues, le raisin de sa treille. Ces produits du jardin, si généreusement offerts, mettent du baume au cœur de l’inconnu qui passe et agrémenteront d’une saveur particulière son souper frugal à la fin de l’étape.

> UPoJ : Université populaire du jardinage (Vélines)

R. Biasotto

SAINT FIACRE

Le château Carbonneau Quand Jacquie arrive au château Carbonneau en devenant l’épouse de Wilfrid, l’héritier du château, elle ne conçoit pas de vivre dans un si beau cadre sans y mettre une centaine de rosiers, tous dans des dégradés de rose. Elle se met donc au travail, bêche, plante et la nature fait le reste. Pour le plus grand bonheur des hôtes, il est agréable de se promener dans un cadre si esthétique. Lili Nardi > www. chateau-carbonneau. com

Clin d’œil du pèlerin

D’autres articles sont à lire sur notre site : http://terresdefoy.com

Saint Fiacre, moine originaire d’Irlande et fils d’un roi d’Écosse vivait au VIe siècle. Il fut élevé dans la science et la piété ; la connaissance des plantes qu’il acquiert dans son pays d’origine lui octroie des dons de guérisseur. C’est au VIIe siècle qu’il émigre en France et choisit un lieu retiré en pleine forêt près de Meaux-en-Brie où l’évêque lui concède une portion de terre. Saint Fiacre y construit le monastère de Breuil autour duquel il crée un grand jardin permettant d’avoir un potager nourricier ; les fruits et légumes sont destinés aux pauvres, ainsi que des herbes médicinales pour guérir les malades qui le sollicitent. C’est sans doute à cause des travaux de jardinage dont il occupe les loisirs que lui laissent la prière et le service de Dieu que saint Fiacre devint le saint patron des jardiniers. Il est représenté tenant une bêche et un livre et se fête le 30 août.

R. Biasotto

Terres de Foy

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Église en Pays foyen

Ça bouge au Secours catholique

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C’est une oliveraie séparée de Jérusalem par le torrent du Cédron. Jésus avait l’habitude de s’y retirer pour y passer la nuit et prier. Le jeudi de la dernière Cène et avant son arrestation, Jésus s’y rend pour prier en compagnie de ses disciples, Pierre, Jacques et Jean, mais très vite ceux-ci s’endorment. Jésus ressent l’angoisse la plus profonde et s’en remet à la volonté de son Père. C’est là qu’il est arrêté. Aujourd’hui ce jardin existe toujours mais est plus réduit. Une basilique y a été construite et les oliviers restant occupent 1 200 m2. Certains, aux troncs creux et contorsionnés, possèdent un diamètre de plus de trois mètres. Une grille permet aux nombreux pèlerins de se promener autour des oliviers pluricentenaires tout en les protégeant.

M.-F. Rossignol

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dr dr

Le jardin des Oliviers

Lors de la veillée pascale du 15 avril à Saint-Méard-de-Gurçon, sept enfants ont été baptisés : Manon, Karl, Lola, Lucy, Clément, Léna, Léna.

Cette année le diocèse de Périgueux et Sarlat organise deux Pélé VTT : Route de juillet : du 9 au 14 juillet Route d’août : du 20 au 25 août Le parcours partira de Chateau-l’Êvèque pour arriver à Capelou, en passant par Périgueux, Saint-Laurent-surManoire, Lacropte, Paunat et Saint-Avit-Senieur.

Samedi 6 mai à Pellegrue, avec la communauté portugaise, la paroisse a fêté le centenaire des apparitions de Fatima. Grand moment de partage, d’union dans la prière et de joie autour des succulentes spécialités portugaises.

PÉLÉVTT

MARIE-PAULE DOUCET, UNE BÉNÉVOLE DISCRÈTE ET EFFICACE C’est au Fleix que Marie-Paule Doucet a œuvré pendant des années comme bénévole au Secours catholique, dont 10 ans en tant que responsable. Depuis le début de cette année, conformément aux statuts de cette association, elle a quitté cette responsabilité. Elle et son mari restent néanmoins bénévoles du Secours catholique et sont à la disposition de la délégation Périgord- Agenais pour des missions ponctuelles. Par ailleurs elle continue, dans le cadre paroissial, l’aide alimentaire d’urgence en complément des actions du Secours Catholique, notamment pour les personnes n’ayant plus la possibilité de se déplacer. Toute la communauté catholique lui dit sa reconnaissance. M.-F Rossignol

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JOSETTE AUGEREAU, UNE BÉNÉVOLE AU GRAND CŒUR. Josette Augereau a quitté définitivement le Secours Catholique de Montcaret après 20 ans d’investissement et de dévouement. Toujours prête pour les nombreuses tâches qui pouvaient se présenter, bricolage pour l’amélioration du local, distribution des colis, liens avec le niveau diocésain de l’association, elle n’a jamais compté le temps donné aux autres. Mais elle n’a pas dit son dernier mot. À 80 ans passés elle est remplie de projets. Bien sûr la section du Secours Catholique de Montcaret continue à œuvrer sous l’impulsion qu’elle lui a donnée. Merci Josette, nous te souhaitons encore de belles années au service des autres. Françoise Giret

Avec le père Hugues Walser, récollection à l’abbaye du Rivet pour les enfants préparant leur profession de foi.

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| Terres de Foy | juin 2017 7

Église en Pays foyen NOS JOIES, NOS PEINES

En Dordogne BAPTÊMES Gageac et Rouillac Corentin de Saint Exupéry Le Fleix Lise Denjean Luna Baldan-Bor Lola Helegouare Loïc Lecomte Alice Maïna Eden Pilloud Montcaret Naomi Purrey Anoé Rivier Saint-Méard-de-Gurçon Arthur Fouillet Lucy Bijoux Léna Camberou Karl Chevalier Lola Cocquart Manon Pain Clément Joabuîna Léna Vanmansart Lola Oreindy Malo Novo Saint-Michel-de-Montaigne Paolo Vilches-Guerrier

En Gironde

OBSÈQUES Fougueyrolles Max Loménie, 92 ans Gardonne Henri Goursolle 88 ans Reine Dequeker, 91 ans Le Fleix Christian Guilhem, 78 ans Céline Godrie, 91 ans Monfaucon Yvette Dupuy, 86 ans Montazeau Antoinette Beranger, 92 ans Montcaret Nicolas Mercier Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Roger Malaurent, 74 ans Somine Campesato, 93 ans Jacqueline Lachman 74 ans Saint-Antoine-de-Breuilh Paulette Thibaut, 86 ans Saint-Méard-de-Gurçon Elodia Montoriol, 96 ans Saint-Michel-de-Montaigne René Van der Horst, 54 ans Saint-Pierre-d’Eyraud Maurice Pervieux, 73 ans Robert Dufermont, 81 ans Reine Blanchet, 92 ans Saint-Seurin-de-Prats Anne-Marie Furlan, 86 ans Saint-Vivien-et-Bonneville Emilien Besson, 87 ans

MARIAGE Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Pierre Krtolitza et Aurélie Gourd

Cookies du jardinier 1 carotte ■ 1 courgette ■ 1 œuf ■ 50 g de féta ■ 50 g de jambon blanc ■ 100 g de farine ■ 40 g de beurre mou ■ Thym, persil, sel, poivre. ■ Préchauffer le four th. 7 (180°C) ■ Rapez carotte et courgette et faites-les revenir à feu vif dans une poêle antiadhésive pendant 4 mn avec le thym effeuillé, le persil ciselé, sel, poivre. Dans un saladier, mélangez le beurre mou avec œuf et farine, ajoutez les légumes cuits, mélangez. ■ Ajoutez jambon et féta coupés en dés. Mélangez. Sur une plaque couverte de papier sulfurisé déposez des tas avec une cuillère à soupe de manière à former dix cookies. Faites cuire 15 à 17 mn.

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Constructions traditionnelles Entretien - Rénovation - Bien-être Ecole Catholique sous contrat d’association avec l’état

ECOLE ET COLLEGE SAINT-JOSEPH

ECOLE : Maternelle et Primaire - Accueil dès 2 ans COLLEGE : en 6 : option bilangue (Allemand-Anglais)

BAPTÊMES Gensac Kelly Duarte dias Mineiro Lexy Mouraud Ainola Gravereau Sainte-Foy-la-Grande Maxence Bareyt Anaïs Touzeau Léna Derouteau Nina Castagnos Alice Croneiss Saint-Pierre-les-Lèves Naël Sohet MARIAGE Pineuilh Romain Turlet et Jessica Fernandez OBSÈQUES Caplong Odette Busset, 92 ans Cazaugitat Marie-Laure Duprat, 46 ans Flaujagues Anne Lemarchand, 86 ans

Gensac Edith Robert, 80 ans Paulette Barat, 92 ans Ginette Bizac, 85 ans La Roquille Françoise Poujade, 67 ans Bernard Poujade, 67 ans Ligueux Suzanne Bellefin, 95 ans Les Lèves et Thoumeyragues Max Carleton, 93 ans Margueron Alain Payeur, 68 ans Pellegrue Raymonde Verral, 92 ans Claudine Antonil, 62 ans Raymonde Joassin, 94 ans Pineuilh Edith Bonnet, 60 ans Riocaud Nina Couzinou, 91 ans Saint-Avit-Saint-Nazaire Guy Ostanel, 71 ans Sylvie Berwit, 51 ans Jean-Louis Bernard, 80 ans

Sainte-Foy-la-Grande Anne-Marie Boesch, 94 ans Christiane Gonsalez, 80 ans Yvonne Colet, 91 ans Marie-Elise Guérin, 91 ans Thérèse Peny, 82 ans Christian Pradier, 84 ans Serge Carniel, 92 ans Jeanne Coste, 94 ans Yvette Gistau, 91 ans Fernande Coulonnier, 95 ans Yvette Deschamps, 81 ans Georges Such, 79 ans Jeanne Hernandez, 86 ans Marie-Claire Freger, 79 ans Christiane Fargeas, 79 ans Charles Rougier, 71 ans Sainte-Radegonde Louisette Frouin, 89 ans Saint-Quentin-de-Caplong Pierre Frigo, 91 ans Soussac Antoinette Comin, 106 ans Thoumeyragues Yvonne Charrière, 83 ans

AGENDA avec Alexis Vassiliev en l’église de Sainte-Foy.

• 30 juin, 1er et 2 juillet Week-end des églises. Le 2 : marches, visites, concert à Gensac. 18 h 30 : temps de la Parole œcuménique, suite de l’Eucharistie à l’église de Gensac.

• Dimanche 13 août 10 h 30 messe à Gageac. Fête votive L’Assomption • Lundi 14 août - 18 h 30 messe à Notre-Dame-de-Doulezon. - 20 h 30 montée vers Notre-Dame-des-Champs de Pineuilh.

•Dimanche2juillet 10 h 30 messe à Saint-Pierre-d’Eyraud. Fête votive. •Dimanche9juillet 10 h 30 messe à Vélines présidée par Mgr Mousset avec inauguration et bénédiction du retable

• Mardi 15 août Messe à 9 h 15 à Massugas, 10 h 30 à SaintAulaye, 11h à Sainte-Foy ; 21h procession à Notre-Dame-du-Lardot. Départ à l’église de Fougueyrolles.

• Samedi 15 juillet Église de Saint-Quentin-de-Caplong, concert, danses hongroises de Brahms, deux pianos (Musitinéraires). • Vendredi 21 juillet 20 h 30 concert Choral à l’église des Lèves. • Dimanche 30 juillet - 10 h 30 messe à Saint-Aulaye-de-Breuilh suivie du repas paroissial (s’inscrire au presbytère du Fleix 05 53 57 99 51) - 16h, concert « instruments d’amour »

• Samedi 9 septembre Messe à 18 h 30, fête de la Vierge de Thoumeyragues. Apéritif dînatoire. L’association «les vendanges de l’espoir» qui oeuvre auprès des enfants malades et handicapés, est reconduite pour sa 5e édition au stade de Monségur (33). • Dimanche 24 septembre 10 h 30 messe de rentrée à Sainte-Foy.

Ecole Maternelle & Primaire du Fleix

Etablissement catholique sous contrat d’association avec l’état Accueil dès 2 ans - Inscription toute l’année - Parc ombragé Pédagogie Freinet, matériel Montessori http://ecolesaintjoseph-lefleix.fr -Tél. 05 53 24 60 76 ECOLE NUMERIQUE - ANGLAIS - ETUDE DIRIGÉE - GARDERIE

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53, av. Paul Broca PINEUILH 05 57 46 26 29 ZA Le Guel PRIGONRIEUX 05 53 63 30 16

Rocade de Sainte-Foy à Pineuilh Tél. 05 57 48 68 68

Terres de Foy

| juin 2017 |

vos paroisses

PRIÈRE

SYNODE

Il y avait un jardin où Dieu nous a fait naître Il nous l’avait donné pour qu’on en soit les maîtres Nous en avons joui sans vouloir reconnaître Qu’il était si fragile et qu’il pouvait mourir Puisqu’il est temps encore, Seigneur nous te prions toi qui entends nos cris vers toi nous nous tournons Soutiens-nous dans l’effort pour retourner le monde pour entendre son mal, pour changer notre vie Pour qu’un jour nos enfants reçoivent de nos mains La terre comme un jardin. dr

Dans le cadre du synode du diocèse de Bordeaux, les paroisses sont appelées à se visiter. Dimanche 21 mai, Sainte-Foy a reçu le secteur pastoral de Saint-Médard en Jalles avec son curé le père Serge Ricaud. Après un accueil à la maison paroissiale, la messe, le repas partagé à la salle de Ligueux, un temps de partage et de réflexion autour de nos pratiques paroissiales et une rencontre à la communauté orthodoxe SainteCroix de Monestier.

À LIRE « Miscellanées des plantes » d’Anne-France Dautheville. Ed. Buchet-Chastel Cet ouvrage réunit plus de deux cents chroniques, anecdotes amusantes ou légendes sur le monde extraordinaire des plantes. Vous découvrirez qu’un iris peut effrayer un bison et comment un petit trèfle enterre sa graine. Vous vous émerveillerez devant la résurrection du melon canadien et vous apprendrez que certaines fleurs sont capables de changer de couleur pour attirer leur pollinisateur. À déguster au gré de ses envies ! TERRES DE FOY - TRIMESTRIEL RÉDACTION : 42, rue Denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande Directeur de la publication : P. Hugues Walser - Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol Journaliste-Secrétaire de rédaction : Magali Siroit Éditeur : Bayard Service Édition Grand Sud-Ouest, 1, rond-point du Général-Eisenhower - 31100 Toulouse Tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com Imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - Dépôt légal à parution

« Des jardins et des hommes » de G. Clément, M. Lonsdale, J.-M. Pelt, P. Scheyder. Ed. Bayard Avons-nous du jardin, saisi l’âme et le parfum ? C’est la question que pose ce recueil de textes pour qui le jardin ne peut fleurir qu’après un savant mélange d’art et d’artisanat. Du comédien Michaël Lonsdale, qui estime que le paradis doit sûrement être un « jardin plein de lumière et de musique », au regretté JeanMarie Pelt, célèbre botaniste qui avait « un jardin d’enfants installé dans le cœur », ce petit livre regorge de poésie et de science. Une promenade dans un art qui veut « restaurer la nature » partout où le béton avance.

À LIRE

Souscription à Terres de Foy Pour continuer à vous rejoindre tous les trimestres, Terres de Foy a besoin de votre soutien financier à la mesure de vos possibilités. Merci d’envoyer vos dons au presbytère de Sainte-Foy, 42 rue Denfert-Rochereau ou en déposant votre enveloppe au cours d’une quête. Chèque à l’ordre de Terres de Foy.

Merci pour votre générosité. en Dordogne

Les coordonnées de votre prêtre administrateur > Abbé Christian Dutreuilh 765, rue Henri-de-Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 05 53 57 99 51 paroissesaintemarie24@hotmail.com

en Gironde

Les coordonnées de votre prêtre responsable > Abbé Hugues Walser Presbytère, 42, rue Denfert-Rochereau 33220 Sainte-Foy-la-Grande Tél. : 05 57 46 03 38 / Fax : 05 57 46 24 61 eglisestefoy@free.fr

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ECOLE LANGALERIE - COLLEGE ANGLADE

VINS de BERGERAC et MONTRAVEL

Voyages internationaux - college-anglade.com

J. Joyeux - B. Havard

Établissement catholique sous contrat - STE-FOY LA GRANDE

07 81 79 16 63

De la Maternelle au CM2 Anglais - Soutien Ateliers culturels Sorties pédagogiques

05 57 46 03 12

De la 6e à la 3e 2 langues dès la 5e PROPOSITION Préparation aux examens PASTORALE Ateliers artistiques et sportifs

Gaec Les Grimards

24230 MONTAZEAU Tél. 05 53 63 09 83

SCA ALLIANCE AQUITAINE Cave le Fleix 24130 LE FLEIX

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