JUIN 2019 - N°43 ÉDITO
Un seul secteur pastoral Au Pays foyen, fête historique ! Ce samedi 29 juin, les évêques de nos deux diocèses viendront réunir les communautés catholiques de l’unité pastorale des paroisses de SainteFoy-la-Grande et de SainteMarie-en-Périgord-foyen pour former un seul secteur pastoral. Rien d’extraordinaire, mais un long travail de patience attentive et de courage. La belle Rivière Espérance allait donner à notre bassin de vie sa physionomie de vie chrétienne locale à travers nos communautés catholiques ! Rappelez-vous : première lettre de nos évêques en octobre 2007 : Aller vers une seule unité pastorale. Puis la seconde le 14 décembre 2014 : « Nous décidons la création d’une unité pastorale confiée conjointement aux curés des deux paroisses. L’animation pastorale de cette unité sera assurée par une équipe d’animation pastorale des 2Rives dont la mission est de définir et mettre en œuvre des projets communs. » Après ces années de coopération fructueuse et de discernement sur ce dispositif pastoral accompagné par le vicaire épiscopal du Bergeracois, en collaboration avec le vicaire général des Terres de Gironde, le temps vient de faire un pas de plus dans ce beau travail commun : un seul secteur pastoral des 2Rives, s’appuyant sur nos différences, nos richesses et nos forces vives, au souffle du même Esprit Saint. Avançons avec confiance et en fraternité évangélique ! Impérativement, répondons présents à l’appel de nos évêques samedi 29 juin. À 15 h 30, rendez-vous à l’église de Sainte-Foy pour se rencontrer. Puis, avec eux, franchissons le pont au milieu des festivités locales et célébrons à l’église du Port, avant de porter joyeusement le toast ! Notre Terres de Foy de septembre vous informera de tous les détails, vous donnant les rendez-vous de rentrée de notre secteur foyen. Bonne fête !
Les prêtres du Pays foyen avec les EAP des 2Rives
Un été en fête
La Félibrée à Port-Sainte-Foy et Sainte-Foy en juillet 2006. Cette grande belle fête populaire occitane célèbre l'âme du Périgord.
TROIS QUESTIONS À CYRIL SEILLEN ■ Amateur de blues, il est l’un des organisateurs du festival La Bonne… Ville du Blues, qui se déroulera les 23 et 24 août.
Bonneville sur un air de blues Quelle est l’histoire de La Bonne… Ville du Blues ? Nous étions un groupe de copains à parcourir la France et l’Europe en quête de festivals de blues. Pourquoi ne pas lancer l’idée chez nous ? Cela a commencé dans des chais de vignerons aux alentours : soirées musicales, repas et promotion des produits du terroir. Nous avons aussi utilisé les locaux de la cave coopérative de Saint-Vivien pendant plusieurs années. Il fallait pouvoir accueillir 600 à 800 personnes sur deux soirées. Comment devient-on un « festival » ? Il a fallu s’entourer de bénévoles sans lesquels rien ne se ferait. Le nombre de festivaliers est autour de 400 sur deux soirées dont 60 % de locaux. La notoriété de l’événement s’est établie au fil du temps par le bouche-à-oreille et un peu de publicité. De grands noms du blues nous appellent – plus de cinquante
sollicitations – et modèrent leur cachet pour que l’aventure continue. Les différentes aides financières nous sont précieuses pour atteindre l’équilibre et conserver les entrées au tarif unique de 5 euros. Qu’est-ce qui fait la spécificité du blues ? Dans un territoire rural comme le nôtre, gageons qu’il y a place pour un festival de musique. D’autant plus que le blues est complet : il combine instrument et voix, rock et rythme. Nous changeons de genre chaque année. 2019 fêtera le country blues. Six à huit personnes travaillent à l’année pour s’occuper du choix des artistes, de la publicité, des budgets, des contacts. Je dois arrêter depuis trois ans ! Mais les amis, les soutiens, l’aventure nous poussent de l’avant. Rendez-vous est pris pour les 24 et 25 août à Bonneville. Propos recueillis par Armand Bertoni
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Terres de Foy
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société
Corinne MERCIER/CIRIC
COMMÉMORATION ■ Tous les pays, ou presque, ont un jour de fête nationale, moment où l’on fait unité autour de la nation.
Fête nationale : célébrer la nation
La tour Eiffel illuminée aux couleurs de la France pour un 14-Juillet.
EN FRANCE Avant la Révolution, les Français fêtaient la Saint-Louis, fête du roi, puis, pendant les Premier et Second Empires, la Saint-Napoléon. En 1879, la troisième République naissante cherche une date pour servir de support à une fête nationale et républicaine. Si le 14 juillet 1789, date de la prise de la Bastille, est jugé par certains parlementaires comme une journée trop sanglante, la fête de la Fédération, qui a eu lieu le 14 juillet 1790, permet le consensus et unit tous les républicains. Le 14 juillet est donc déclaré fête nationale en 1880 et, avec le drapeau, Marianne et La Marseillaise sont les symboles de la République française. Aujourd’hui, il reste peu de liesse populaire, seulement des drapeaux sur la façade des édifices publics, le défilé sur les
Champs-Élysées, quelques bals et surtout les feux d’artifice. À noter que le village de Viriat, situé dans le département de l’Ain, fête le 14-Juillet au mois d’août depuis un arrêté municipal de 1880 pour ne pas perturber les fenaisons. À L’ÉTRANGER Pour les pays qui ont été colonisés ou occupés, la fête nationale est souvent la commémoration de l’indépendance. Par exemple, le 4 juillet aux États-Unis, le 18 novembre en Lettonie, le 21 septembre à Malte ou encore le 21 juillet en Belgique. La plupart des monarchies fêtent l’anniversaire du souverain comme au RoyaumeUni, aux Pays-Bas, au Luxembourg et au Japon. Au Danemark, en Pologne et en Espagne, on célèbre l’avènement d’une constitution. Au Maroc, la fête du Trône
TRADITION
Fêtes patronales : festivité et convivialité
C
élébrées le jour de la fête du saint protecteur du village, les fêtes patronales étaient l’occasion de réjouissances comme savaient le faire nos aïeux et avaient une grande importance. Au point de vue religieux, elles étaient l’occasion de cérémonies et de processions, et, selon les habitudes locales, elles constituaient une série de divertissements et réjouissances. Elles étaient parfois liées à un pèlerinage et souvent l’occasion de la tenue de foires. Après la Révolution, ces fêtes furent pour la plupart transférées au dimanche qui suit la fête du saint. Aujourd’hui, les origines religieuses ou liées au rythme de la vie rurale ont tendance à être oubliées, mais le contenu en reste grosso modo le même : les réjouissances s’étalent sur un ou plusieurs jours, s’accompagnent d’un grand repas pris en commun, d’un bal et de diverses autres attractions pour les petits et les grands. Jean-Jacques Giret
Qui se reconnaîtra sur cette photo prise à Sainte-Foy il y a quelques années ?
DES COMMUNES QUI DOIVENT LEUR NOM À LEUR SAINT PATRON
12 % des communes de France portent le nom de leur saint patron, mais les noms attribués sont fréquemment modifiés et présentent des variantes comme Saint-Médard transformé en Saint-Méard. On peut remarquer que, malgré le culte exceptionnel rendu à la Vierge dans notre pays, son nom n’a pas été donné aussi souvent qu’on pourrait le croire, il n’y a que 43 Sainte-Marie et 50 Notre-Dame. La presque totalité des noms de communes avec le préfixe « Saint- » date du Moyen Âge. Le culte des saints s’est appliqué d’abord aux martyrs et on a mis sous leur invocation les églises, cathédrales et paroisses, puis, à partir du IVe siècle, les églises monastiques. Les groupes d’habitations alentour en prirent fréquemment le nom vers la fin du VIe siècle.
est une célébration nationale marquant l’intronisation du roi le 30 juillet et elle change de date à chaque fois que l’on change de souverain. Le 1er octobre, jour férié en Chine, marque le début de l’une des deux « semaines d’or », des millions de Chinois se déplacent pour faire du « tourisme rouge », qui consiste à visiter les hauts lieux du communisme. Le 3 octobre, les Allemands commémorent la réunification des deux Allemagnes qui a eu lieu en 1990. C’est un événement très récent comparé à la mort de saint Patrick en 461 célébrée par les Irlandais. Chaque 17 mars ont lieu des parades devant une foule immense habillée en vert. La rivière qui traverse Dublin est, elle aussi, teintée en vert et bien sûr la Guinness coule à flots. Jean-Jacques Giret
Aux origines de la Saint-Jean La fête de la Saint-Jean, célébrée le 24 juin, est à l’origine une fête païenne. Elle était célébrée avant la naissance du Christ parmi les premiers peuples slaves pour bénir les moissons. Cette fête a ensuite été vaguement christianisée et est aujourd’hui fêtée à travers le monde à quelques jours du solstice d’été pour célébrer, grâce aux feux de la SaintJean, la lumière de l’été. Certains rituels y étaient associés. Les cendres des feux de la Saint-Jean préservaient les récoltes de la foudre et des orages. Et, pour les amoureux, le fait de sauter pardessus le feu garantissait que leur amour dure toute l’année. Dans certaines régions, on cueillait achillées, sauge, armoise, millepertuis, plantes parées de vertus à leur apogée, à cette période de l’année, et censées assurer santé et prospérité. Les plantes amassées étaient intercalées avec des feuilles de papier pliées en éventail, avant d’être habilement reliées sur un support en forme de croix. Ces croix finissaient sur les linteaux des portes d’entrée de tous les bâtiments de la maisonnée pour tenir à distance les mauvais esprits du foyer.
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agir ensemble ASSOCIATION
ŒCUMÉNISME
Viva l’Italia ! Et viva la Briscola !
Des chrétiens fêtent Pâques à l’aube
La briscola, c’est un jeu de cartes en Italie. C’est aussi le nom de l’association franco-italienne de Juillac qui, en collaboration avec le comité de jumelage de la vallée de la Durèze, organise lotos, tablées gourmandes, voyages et échanges scolaires.
L
es migrations ne datent pas d’aujourd’hui. Au XXe siècle, notre région a vu affluer des Italiens fuyant fascisme et misère et qui se sont fondus dans la vie de nos villes et villages, retroussant leurs manches dans les champs ou sur les chantiers, un peu nostalgiques de leurs lointaines racines. Aussi, à peine installée à Juillac, Nicole Pastore sut-elle convaincre le maire de Gensac, Patrice Pauletto, de l’intérêt d’un jumelage entre Invorio dans le Piémont, 4 500 habitants, où elle séjourne une partie de l’année, et Gensac, Pessac-sur-Dordogne, Juillac et Coubeyrac, réunies par souci de parité de population. Un comité de jumelage est né. « Un jumelage, c’est une ouverture, précise Patrice Pauletto. À une époque de repli sur soi, c’est important. » VOYAGES ET FÊTES C’est une occasion de rencontres, de fêtes, de voyages qui font connaître et aimer la France aux Italiens et l’Italie aux Français. L’an dernier, quarante élèves du Pays gensacais ont découvert Invorio et, cette année, une vingtaine de petits Italiens ont franchi les Alpes. Et quel accueil des deux côtés ! « Les jeunes, ce sont eux d’abord qu’il faut ouvrir sur le monde, sur leurs voisins, martèle monsieur le maire. Surtout quand on a un professeur des écoles dynamique et motivé comme Romain Couairon. » Vingt adultes reviennent juste de Sicile. Des élus sont aussi allés à la rencontre de leurs homologues,
des amitiés sont nées. Ainsi est venu à Gensac en 2018 un ami de Nicole Pastore, Pepino Fabiano, président du comité de jumelage d’Invorio, musicien talentueux, accompagné de sa guitare, de ses musiciens et de sa chanteuse. Et alors ! Et alors ! Ce fut une des plus belles nuits de l’été ! Précisons qu’un repas de produits locaux était proposé aux gourmets par la Briscola, comme deux fois par an. De mémoire de Gensacais on s’en souvient encore. Et ça chantait en italien, ça reprenait en français ! Mamma mia ! On riait, on tapait dans les mains au rythme des canzone et des tubes internationaux ! L’air tiède de l’été embaumait, le bon vin faisait oublier les soucis, la bonne chère réjouissait les appétits, la musique enivrait les esprits, les guirlandes se reflétaient dans les prunelles. Les Alpes avaient disparu, grâce à Pepino et à la belle Lucy, Gensac et Invorio se confondaient dans la joie de vivre et la dolce vita. UNE SOIRÉE ITALIENNE LE 20 JUILLET Patrice Pauletto a raison, ce sont les associations qui font vivre un village, le rôle du maire est de les soutenir. Et Pepino revient avec son groupe musical animer la soirée du 20 juillet et en septembre avec cinquante amoureux de la France et de nos vignobles. Viva l’Italia ! Viva la Briscola ! Jacques Riglet
Des chrétiens de tous horizons se sont réunis sur la colline d’Appelles pour chanter et voir le soleil de Pâques se lever.
I
l fait encore nuit quand nous montons au-dessus de la Dordogne, vers la colline d’Appelles. Mais où prendre la deuxième petite route à gauche ? Ah ! Des flambeaux rassurants montrent le chemin jusqu’à un monument au porche encore sombre encadré de deux torches. 5 h 57 ! Mais qu’est-ce qui pousse une trentaine de personnes à se rassembler si tôt ? Voir se lever le soleil de Pâques, pardi ! On se salue, pasteurs et prêtres nous accueillent dans l’église à peine éclairée de quelques cierges. Tout le groupe se recueille, écoute des textes. Puis nous sortons aux premières lueurs du jour et marchons vers le feu de Pâques allumé sur le chemin de Saint-Jacques. Tous autour du brasier pétillant, nous prions et chantons l’arrivée du jour et de la Vie ! Le ciel pâlit, nous nous tournons vers l’Orient, au bord de la pente qui dévale vers les villages lointains et leurs lumières de fin de nuit. Le silence est là, dans l’émotion de l’instant présent, face aux nuages qui rosissent peu à peu. Ce sont les oiseaux qui chantent les premiers la naissance du jour et nous les accompagnons ! Alléluia ! Christ est ressuscité ! Oui, il est vraiment ressuscité ! Avant de nous quitter – il nous faudra bien redescendre de la colline chez les hommes –, nous partageons dans la joie thé, café et viennoiseries. Des forces pour repartir debout ! Pèlerins du matin de Pâques, Marianne, Gilbert, Hugues, Joseph et les autres offrent rires, chants et joie de faire retentir le message de la Résurrection du Christ : la cloche sonne à toute volée ! Alléluia !
Musique et repas partagé entre Italiens et Français à Gensac. Belle idée de l’Europe !
Marie-Jo Riglet
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Terres de Foy
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dossier
LA FÊTE ■ L’été, un moment propice à la fête : festivals, fêtes paroissiales, communales, familiales, religieuses, fête nationale ou de la musique. Ce sont des moments de convivialité qui resserrent les liens d’une communauté, qui permettent de rompre avec le quotidien. Moments de joie, de détente, de rencontre, moments essentiels dans une vie parfois stressante. Terres de Foy a rencontré quelques acteurs et organisateurs de ces moments festifs.
La fête, période de réjouissance collective Comprendre les origines de la fête
L
a fête, du latin festa, est une période de réjouissance collective destinée à célébrer quelque chose ou quelqu’un. La plupart des fêtes publiques occidentales sont d’origine chrétienne ou sont des fêtes plus anciennes que le christianisme a assimilées. La tradition laïque a introduit le terme de jour férié pour désigner les jours de fêtes publiques
reconnus par la loi, d’origine chrétienne ou non. Les fêtes religieuses, propres à chaque religion, sont attachées à des traditions et pratiques religieuses. Parmi elles, on trouve les premières processions chrétiennes à Jérusalem en mémoire de la passion et de la résurrection du Christ. Au cours de l’année liturgique, plusieurs processions sont prévues par la
liturgie romaine et se distinguent par leurs fonctions : pénitentielle, mais aussi festive. La Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement, remonte au XIIe siècle. Elle est l’une des fêtes les plus chères au peuple chrétien. Elle est célébrée le jeudi suivant la fête de la Trinité, sauf en France où elle est décalée au dimanche suivant. C’est le pape Jean XXII, en 1318,
qui a instauré ce cortège solennel. Le concile de Trente (1515-1563) confirme l’institution de cette procession. Traditionnellement, le prêtre, orné de blanc, arpente les rues en portant l’Eucharistie dans un ostensoir somptueux, sous un dais et porté par quatre hommes. Le cortège des fidèles les suit, au rythme du Lauda Sion, chant composé par saint
Thomas d’Aquin. L’ouverture de la marche est une mission confiée aux petits enfants avec des paniers remplis de pétales de fleurs dont ils tapissent le sol. La procession est ponctuée d’un ou de plusieurs arrêts devant des reposoirs couverts de fleurs qui sont l’occasion de bénir la foule présente. Valérie Lambert
Faire la fête, oui, mais avec faste !
V La musique pour rassembler et donner de la joie Nathalie évoque ce 26 juin 2018, dernier jour de ses vacances en Bretagne, avant de retourner à Pellegrue. Alors que je traversais ce village où je n’avais pas prévu de faire halte, je croisai un groupe de gens costumés, portant leur instrument de musique en bandoulière. Intriguée, je me gare et les suis en direction d’une place où une buvette est dressée et des bancs et des chaises disposés face à une scène. Déjà bien excités, mes joyeux drilles s’apprêtent pour la fête…
de la musique, comment ais-je pu oublier ? Je suis étonnée de voir se réunir tant de gens dans un si petit village pour célébrer la musique et le solstice d’été. Du coup je reste là, dans le soir déclinant, alors que se jouent les premières notes d’un répertoire populaire sur lesquelles nous nous mettons à chanter et danser. Sur scène, dans une poésie du son, la résonance des cordes d’un violon répond aux frissons
d’un accordéon. Dans cette nuit de pleine lune constellée d’étoiles, je me laisse transporter par les airs psychédéliques de « l’Électric Bazar » jusqu’au petit matin. Si du village j’ai oublié le nom, je garde en moi le souvenir de ces instants magiques célébrant le prélude à l’été.
oilà une belle lurette que les hommes font la fête ! Ou plutôt célèbrent des fêtes. Pas toujours de bon cœur, d’ailleurs. Car, ne l’oublions pas, dans les temps anciens, on n’était payé que si on travaillait. Pas de travail, pas d’sous ! Fut un temps où les malheureux ouvriers, paysans, artisans du royaume de France se plaignaient de voir s’accumuler les jours chômés pour cause de fête religieuse, de naissance ou de baptême du dauphin, de Des fragments du calendrier mariage royal, de fête du saint romain appelé Fasti Prenestini au Palazzo Massimo patron de la corporation, etc. La fête, le repos, la détente à Rome. joyeuse, on n’en abusait pas. Chez les Romains, les fesiae (qui devinrent feriae, puis « foire ») étaient fixées, annoncées le premier du mois et écrites sur le mur des temples. Car les activités humaines étaient encadrées par la religion dirigée par le Grand Pontife. On distinguait les jours fastes où il était permis de dire la justice, de signer des contrats, de faire du commerce, et les jours néfastes, réservés aux dieux, aux cérémonies. Les jours fastes étaient jours de forum, de grands procès, de marché, de vie politique. Les néfastes interdisaient comme sacrilèges procès, commerce, mariage. Voire de livrer bataille. Si possible. Les ennemis étaient tellement contrariants !
Propos recueillis par Reine Biasotto-Plaisir
Jacques Riglet
Vous avez dit fête ?
La fête foraine, une fête à date fixe et presque sur ordonnance.
Vent glacial du 20 mars dans un ciel couleur tristesse. Lumières aveuglantes, suivant des musiques aux rythmes syncopés. Odeurs lourdes et sucrées de barbes à papa, churros et nougats chauds et élastiques. Grincements féroces des autos tamponneuses. Hurlements des corps précipités du ciel dans la chute par des attractions à sensations fortes. Claquements secs du stand de tir. Peluches-cadeaux démesurées ! Outrance ! Seuls les plus jeunes enfants rient, crient et frissonnent de plaisir et de joie sur le petit manège multicolore, interpellés par les parents émus photographiant leur progéniture, téléphone en main. Plaisir de l’instant. Deux amoureux, dans leur bulle, mordent dans une pomme d’amour. Des adolescentes dégustent en riant une glace ou un granité « tropical ». C’est la fête. Fête sur ordonnance. Artificielle ! Stop ! Pouce ! On oublie tout une heure durant. Tout va bien. Tout est beau. Je me sens mal, triste et vide. Trop de cris, trop de bruits. Je fuis vers la douceur de mon jardin. Marie-Jo Riglet
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dossier Et au milieu coule une rivière…
Riocaud fête l’agneau
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À
lle est là, la Dordogne, toute proche… Elle a modelé le paysage, organisé la vie des gens d’ici et souvent les villages même et c’est à peine si on lui prête attention. C’est sans doute sur ces constatations qu’est née l’idée d’une fête de la rivière. À l’initiative de la communauté de communes de MontaigneMontravel et Gurson, une journée de fête s’est mise en place.
LA DORDOGNE EN FÊTE Une fête de la rivière, ça peut se vivre sur l’eau ! Une descente en canoë, depuis Saint-Antoinede-Breuilh, pause à Saint-Seurin pour un rafraîchissement, arrivée à Lamothe… Plus de 220 personnes sont allées découvrir ou reparcourir la rivière au fil de l’eau l’an passé… Une fête de la rivière, c’est l’occasion de mieux faire connaissance : l’an dernier, une déambulation
Toute belle fête se termine par un repas, ici au bord de la Dordogne.
dans le village racontait les gabariers, Migado présentait son travail autour de la préservation des espèces migratrices, on pouvait s’essayer au stand-up paddle, les plus « mordus » pouvaient même se retrouver pour un concours de pêche. Une fête de la rivière, c’est aussi un prétexte pour se régaler ! Après un apéritif offert sur les quais de Lamothe, on va d’un stand à l’autre pour profiter des produits locaux, dégustés au coucher du
Le festival des Ploucs, le rendez-vous incontournable de l’été
L
e festival des Ploucs doit son origine à une bande de copains qui, pour pallier la fin des fêtes de villages, ont créé il y a vingt-deux ans un rassemblement festif sous le nom de La Nuit de la musique. La manifestation ayant pris de l’ampleur, l’idée d’un festival en zone rurale y ancre ses racines. Dans un désir d’intercommunalité, un collectif d’associations des coteaux se constitue, englobant les communes de Saussignac, Gageac-et-Rouillac, Monestier, Razac-de-Saussignac et Thénac. Ainsi naît le festival des Ploucs, une des manifestations majeures en Dordogne, dont l’emblème est une vache et la monnaie, « le plouc ». « UNE MANIFESTATION ARTISTIQUEMENT ÉCLECTIQUE » « Nous sommes une quinzaine de personnes à prendre plaisir à organiser tout au long de l’année ce festival qui permet de réunir des personnes de tout âge et de tous horizons, dans le but de partager un moment de fête,
renseigne Gaëtan Bonnaire qui partage la coprésidence du festival avec Anna Boivert. Il se déroule sur deux jours chaque premier weekend de juillet. C’est une manifestation artistiquement éclectique, riche d’événements et d’animations. » Les groupes Ua Tea (folk), Julien Loko (musique irlandaise), Le Bal chaloupé (tropical voltage dancing), Fuzy Vox (rock), Zai Koita (musique africaine), l’accordéoniste Gilles de Becdelièvre et un spectacle pour enfants Tout feu tout flamme and Co seront au programme cette année à Razac-de-Saussignac. « Côté restauration, note également Gaëtan Bonnaire, nos viandes, légumes et boissons seront issus de la production locale raisonnée, voire bio, afin de participer à l’économie locale et de diminuer le suremballage pour limiter la production de déchets. » Et d’ajouter : « Les anciens ont su passer la relève aux générations suivantes tout en aidant activement à l’organisation. Ensemble nous poursuivons cette belle aventure. » Reine Biasotto-Plaisir
Le festival des Ploucs accueille le premier week-end de juillet une foule de tous âges.
soleil, au bord de la Dordogne, entre amis… Et puis le soleil se couche, la nuit tombe. La fête continue. En musique toujours. Vient l’heure des feux d’artifice… Il y a vraiment quelque chose de magique dans ces feux conçus pour ce lieu : les reflets sur l’onde bien sûr, mais aussi ces fusées qui rebondissent sur l’eau en ricochets spectaculaires avant de repartir vers le ciel en bouquets resplendissants… Vraiment hors norme, comme un hommage à cette belle rivière. PROCHAIN RENDEZ-VOUS LE 21 JUILLET C’est un beau moment ! Rendezvous au 21 juillet. La communauté de communes vous y invite. Jean-Louis Lamaurelle Plus d’infos à venir sur le site cdcmontaignemontravelgurson.fr
l’occasion de la fête locale du 18 mai, Patrick Guéry a convaincu le comité des fêtes de remettre au goût du jour, la fête de l’Agneau qui existait autrefois à Riocaud et dans de nombreuses communes. Cette fête est en lien avec l’agneau pascal, symbole du Christ pour les chrétiens. Jésus est identifié à l’agneau sacrificiel de la tradition juive car il est une victime innocente sacrifiée pour racheter les péchés des hommes. Dans la religion chrétienne, Le père Joseph Pelloquin avec l’agneau symbolise aussi les ver- l’agnelle amenée dans l’église tus d’innocence, de douceur et de par madame le maire, bonté et la soumission à la volonté Marie-Hélène Desrozier. de Dieu, en référence au sacrifice d’Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l’exigeait. De nombreux bénévoles ont donc préparé cette fête qui a commencé par une messe célébrée par le père Hugues et le père Joseph. Messe, au cours de laquelle des enfants costumés en bergers entouraient une agnelle qui a été bénie et a reçu le nom de Pauline. Son propriétaire en fera sûrement une reproductrice privilégiée. Un repas festif a suivi, occasion pour resserrer les liens dans la commune. Lili Nardi
À Saint-Antoine-de-Breuilh, chaque hameau a sa fête Annie Maigre, adjointe à la mairie et rédactrice de La Gazette, mensuel de Saint-Antoine, nous présente ces fêtes qui tournent tout au long de l’été, montrant le caractère propre de chaque endroit. À l’origine, le premier week-end de juillet, il y avait uniquement la grosse fête du bourg organisée par le comité des fêtes avec forains, course cycliste, brocante, repas le soir avec animation musicale, danse, feu d’artifice. Maintenant la randonnée pédestre remplace la course cycliste trop compliquée à sécuriser. Depuis quelques années, les festivités se sont élargies aux trois hameaux voisins grâce à la commission municipale « Culture et Fête » qui finance les animations. Nous commencerons à nous réjouir le 2 juin aux Laurents avec repas, musique, chants. L’an dernier, ce fut un succès, la route de la Fromagerie coupée était
occupée par de joyeux convives. Le dimanche 7 juillet, ce sera la fête traditionnelle du bourg, suivie, le 19 juillet, du marché gourmand avec accordéoniste. En août, le samedi 10, au pied des coteaux, les platanes de la petite église du Breuilh ombrageront en fin de journée et jusque tard dans la nuit, apéro et repas animé par un orchestre. Enfin, le 31, Saint-Aulaye nous invitera à contempler la Dordogne : canoë, rando pédestre sur le chemin de halage, repas et musique près du port. Et pour la première fois, feu d’artifice sur la rivière. Ces fêtes d’été font sentir aux habitants de la commune qu’il
n’y a pas que le bourg qui existe : chaque hameau est constitutif du village avec son charme, sa personnalité. L’énorme travail des bénévoles apporte de la joie à tous. La preuve ? Aucun riverain ne s’est plaint de nuisances sonores en soirée. Une année, à la fête du Breuilh, assez tard, nous avons accueilli de jeunes campeurs de SaintAulaye : ils avaient marché de la Dordogne à la petite église, guidés par la musique portée par le vent, lien entre les deux hameaux les plus éloignés l’un de l’autre. Quel beau symbole ! Propos recueillis par Marie-Jo Riglet
LA FÊTE VUE PAR DEUX JEUNES Carla, 19 ans, et Hugo, 20 ans, nous parlent de la fête. Pardon, de la teuf ! Que veut dire pour toi la teuf ? C. : Un regroupement d’amis dans le but de s’amuser ! H. : C’est un moyen de s’amuser et sortir du quotidien. Quel est ton premier souvenir de teuf ? C. : Feu de camp avec de l’alcool et du cannabis. J’étais anxieuse de me sentir mal car tous les garçons avaient beaucoup bu autour de moi. H. : Découverte de nouvelles sensations, physiques et mentales au niveau de l’amusement Que recherches-tu quand tu fais la teuf ? C. : Je cherche à rencontrer des gens, m’amuser, rigoler beaucoup plus et me sentir dans une ambiance de joie. H. : M’amuser, changer d’espace et sortir du quotidien encore une fois. Pour toi, la teuf rime avec ? C. : La nuit, les amies, la musique, les amourettes. H. : La musique, les amies, alcool, etc. Y a-t-il pour toi des dangers lors d’une teuf ? C. : Oui : comas, bêtises par manque de lucidité…
H. : Oui, le danger d’aller chercher trop loin dans l’amuse et de vouloir dépasser ses limites. Est-ce qu’il faut systématiquement de l’alcool ou drogue pour réussir une teuf ? C. : Une soirée est malheureusement toujours liée à l’alcool ou la drogue… H. : L’alcool, oui, il en faut. Mais la drogue, on n’est pas obligé. Combien de fois dans le mois sors-tu faire la teuf ? C. : Trois fois. H. : Quatre fois. Le week-end, car je bosse. À quel genre de teufs vas-tu ? C. : Des soirées en appartement ou dans les maisons de vacances de certains amis, très peu en boîte de nuit et seulement pour la musique techno. H. : Des soirées entre amis en appartement ou des concerts. Le smartphone te permet-il de faire plus de teufs ? C. et H. : Oui. Propos recueillis par Valérie Lambert
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Terres de Foy
| juin 2019 |
AGENDA Mercredi 26 juin • 20 h 30, Nuit des Veilleurs organisÊe par l’Acat au temple de Sainte-Foy. Vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 juin Fête des 110 ans du Stade foyen. Samedi 29 juin • 10 h 00, cÊlÊbration œcumÊnique et interreligieuse à l’Êglise de Sainte-Foy. Dimanche 30 juin Tournoi de foot interparoissial à Château-L’Évêque. Samedi 6 juillet • 20 h 45, concert Pro Musica à l’Êglise de Sainte-Foy. Dimanche 7 juillet Messe à Saint-Michel-de-Montaigne : fête  ÉtÊ des Montravel  et repas dans la cour du château. Jeudi 11 juillet • 19 h 30, concert rÊpÊtition gÊnÊrale de la chorale Entevoix à Sainte-Foy. EntrÊe libre. Dimanche 28 juillet • 9 h 15, messe à Listrac suivie du cafÊ-croissant. Fête locale. Dimanche 28 juillet et dimanche 4 aoÝt 31e festival de l’Orchestre de chambre de Gironde. • 18 h 00, concert à l’Êglise de Gensac. Mercredi 14 aoÝt • 18 h 30, messe à Doulezon et à Fougueyrolles suivie de la procession à la Vierge du Lardot. • 20 h 15, montÊe aux flambeaux à Notre-Dame-des-Champs à Pineuilh. Jeudi 15 aoÝt • 9 h 15, messe à Massugas. • 11 h 00, messe à Sainte-Foyla-Grande. Samedi 17 aoÝt • 18 h 30, messe à Saint-Avitde-Soulèges, suivie de l’apÊritif traditionnel. Dimanche 18 aoÝt Messe à Montcaret, suivie du repas paroissial à Saint-Antoine-de-Breuilh.
Samedi 7 septembre • 18 h 30, messe-pèlerinage à Thoumeyragues, suivie de l’apÊritif dÎnatoire au coucher du soleil.
WEEK-END DES ÉGLISES
Samedi 6 et dimanche 7 juillet Autour du thème  Le vitrail . Au programme : expositions, ateliers, randonnÊes, concerts. Trois Êglises sont particulièrement concernÊes : • Le 6 juillet à Saint-Philippedu-Seignal, concert ; • Le 7 juillet à Gensac à 16 h 30 avec le nouvel orgue et en prÊsence de Christopher Hainsworth ; • Le 7 juillet à Gageac-et-Rouillac à 16 h 30 avec prÊsentation historique de l’Êglise, concert de la chorale paroissiale et pique-nique tirÊ du sac dans la cour du château.
PÉLÉ VTT 2019
Cinq jours à vÊlo entre jeunes en direction d’un sanctuaire marial ou d’une cathÊdrale. Un ÊvÊnement qui aide à progresser dans la foi. Ouvert à tous les jeunes, baptisÊs ou non, qui ont envie de tenter l’aventure. En plus du vÊlo, jeux, dÊfis, veillÊes‌ Deux sÊjours possibles : • Du 7 au 12 juillet de Conques à Rocamadour. Contact : 06 83 71 36 59 jp3m.24+PeleVVTJuillet@gmail.com • Du 18 au 23 aoÝt de Bergerac à Rocamadour. Contact : 07 82 66 07 62 jp3m.24+PeleVTTAout@gmail.com
PĂˆLERINAGES
•  Lourdes  du 12 au 16 juillet pour l’HospitalitÊ bordelaise et 15 au 18 juillet pour la Dordogne. Pour l’HospitalitÊ, contact : Patrick Moreau au 06 03 27 62 13 •  Sur les pas de saint Paul  du 9 au 16 octobre à Malte et en Sicile avec dÊcouverte de l’Ordre de SaintJean de JÊrusalem, le sanctuaire de la Vierge des Larmes à Syracuse et le sanctuaire de Sainte-Rosalie, patronne de la ville à Palerme. Renseignements : 06 76 38 36 79 ou peleocb24@laposte.net
Église en Pays foyen Approfondir sa foi avec le parcours Alpha Le parcours Alpha a rÊuni une douzaine de participants cette annÊe. Terres de Foy a voulu connaÎtre leurs avis sur ces rencontres.
A
mbiance chaleureuse et accueil convivial sont les termes qui reviennent le plus souvent dans les avis des participants.  Je vis seule et j’apprÊcie cet accueil fraternel , prÊcise Josette, qui est visiblement heureuse de venir.  C’est un bon moyen d’approfondir sa foi, ça m’a ÊclairÊe dans ma vie , ajoute-t-elle. Son avis est partagÊ par beaucoup. Sylvie prÊcise :   On est comme des brebis ÊgarÊes, mais, ici, on ne se sent pas seule. On dÊcouvre comment prier. Le thème sur l’Esprit Saint m’a intÊressÊe, je l’ai dÊcouvert car je ne percevais pas bien ce que c’Êtait.  Beaucoup de participants apprÊcient les partages ouverts et rÊconfortants ainsi que  la fraternitÊ chrÊtienne qui nourrit le cœur . Le parcours Alpha accueille des personnes proches ou ÊloignÊes de l’Église mais aussi des protestants, comme c’est le cas pour Isabelle qui ne manque pas une occasion de vivre en œcumÊnisme.  J’ai fait ici des rencontres sympas et dÊcouvert certains aspects diffÊrents de ma
Toute rencontre du parcours Alpha commence par un repas. Mireille distribue le potage.
confession mais enrichissants.  Quelques personnes mettent un bÊmol à ces apprÊciations positives trouvant  les questionnaires un peu infantilisants, les apports dogmatiques qui ressemblent à du catÊchisme ce qui ne semble pas la meilleure manière pour des recommançants. On ne parle pas assez de la vie spirituelle . Une participante d’une prÊcÊdente session est aujourd’hui servante et parle avec enthousiasme
À la diffÊrence des juifs et des protestants pour lesquels le scandale n’est pas la richesse mais la pauvretÊ, les catholiques ont longtemps estimÊ que l’argent Êtait un obstacle au salut. ImprÊgnÊe de cette culture, la France a autorisÊ les banques à fermer l’après-midi, veille des fêtes religieuses pour permettre aux banquiers d’aller se confesser ! De la même façon, la Bourse de Paris est fermÊe le Vendredi saint. L’organisation de transactions
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financières le jour de la mort du Christ revêt un caractère hautement amoral. Ces traditions remontent souvent au Moyen Âge car les marchÊs se tenaient habituellement devant les Êdifices religieux, Êglises et surtout cathÊdrales, hauts lieux de vie sociale et Êconomique largement ouverts sur la ville. Pas question de cÊlÊbrer la semaine sainte au milieu du brouhaha ! Marie-France Rossignol
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du week-end passÊ au monastère d’Echourgnac.  HabitÊe par l’Esprit Saint, là -bas et ensuite chez moi alors que je ne voulais pas y aller , Mireille a insistÊ.  Je suis aidÊe, exaucÊe dans toutes mes demandes. Alpha m’a ouverte au monde et à l’amour de Dieu.   Quand je sors d’ici, je suis bien. Je me languis de revenir , conclut Sandra.
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| Terres de Foy | juin 2019 7
Église en Pays foyen NOS JOIES, NOS PEINES
En Dordogne
En Gironde BAPTÊMES Coubeyrac Roxanne Dutheillet de Lamothe Juillac Milia Marcelin Tom Marcelin Les Lèves Maxence Boularot Naël Stievenard Victoire Gallot Pineuilh Eléa Pailloux Aaron Duprat Inès Lafage Elyo Bodin Alix Bousquet Saint-Avit-Saint-Nazaire Olivia Roulet Evan Dijos Sainte-Foy-la-Grande Lissandro Nogueira-Henriques Stéphanie Nogueira-Henriques Mélody Naud-Benoist Agathe Charbonnier-Jacunin Anaïs Correia Alix Bousquet Alexandra Savary de Beauregard Maddy Galissaire Juliette Galissaire Camille Costa Manon Bigot Valentine Jean Agathe Touzeau Louis Neyrac MARIAGES Eynesse Alvaro Barigon et Cecilia Martin Sainte-Foy-la-Grande Guillaume Bouysonnie et Marina Imazoute-Issima OBSÈQUES Cazaugitat Paulette Lambert, 90 ans Coubeyrac Jean Bagillet, 93 ans Flaujagues Léonie Santin, 94 ans
Lucie et Celia : deux sœurs, jeunes catéchumènes de 18 et 20 ans, qui seront baptisées au mois de juillet. Gensac Marie-Louise Jouhanneau, 97 ans Angelo-Dominique Fontana, 84 ans Mauricette Rapin, 86 ans Juillac Joseph Codolo, 98 ans Armande Ricard, 101 ans Landerrouat Claude Etienne Pallard, 83 ans Les Lèves Pierre Guy Pourrat, 92 ans Margueron Marcel Larrieu, 81 ans Georges Barthelomey, 90 ans Massugas Arnaud Laronze, 37 ans
Pellegrue Andrée Giraud, 89 ans Jean-Paul Bernardie, 77 ans Pessac-sur-Dordogne Paulette Gaillardou, 93 ans Pineuilh Gilbert Mestrude, 90 ans Edgard Bertal, 74 ans Germaine Gerbaud, 97 ans Clémence Fiorucci, 100 ans Eliane Lacoste, 76 ans Robert Dubourg, 92 ans Simone Gury, 97 ans Gérard Saladin, 75 ans Miguel Azevedo, 46 ans Saint-Avit-de-Soulèges Geneviève Agnus, 76 ans Sainte-Foy-la-Grande Madeleine Vacherie, 95 ans Georges Septier, 75 ans Suzanne Robin, 82 ans Guillaume Bouic, 99 ans Michel Labaye, 97 ans Agnès Masmondet, 91 ans Andrée Scaliger, 86 ans Edith Guillot Miguel Azevedo, 46 ans Marie-Louise Ponterie, 96 ans Alice Janot, 99 ans Noël Palmira, 95 ans Maurice Raucoule, 74 ans Saint-Quentin-de-Caplong Sylvie Bares, 63 ans Saint-Philippe-du-Seignal Yvette Heib, 92 ans Sainte-Radegonde Jeanne Goguyer Dessagne, 89 ans Jacqueline Lapeyronie, 97 ans Thoumeyragues Peter Jones
BAPTÊMES Gardonne Mathys Megios Le Fleix Anays Butel Gabriel Gillet Montcaret Arthur Havard Saint-Antoine-de-Breuilh Anna Dubut Manon Feytout OBSÈQUES Fougueyrolles Jean-François Avezard, 66 ans Janine Savoye, 77 ans Gardonne Jean Cousinou, 81 ans Huguette Truel, 93 ans Mauricette Jarry, 94 ans Lamothe-Montravel Francis Guillot, 89 ans Suzanne Mazieux, 96 ans Renée d’Augieras, 92 ans Simone Boussiron, 81 ans Martine Dauris, 68 ans Roger Mazieux, 91 ans Le Fleix Philippe Barbier, 77 ans Simone Barbier, 98 ans Jean Lacombe, 82 ans Claude Feltrin, 79 ans Monique Peyrefiche, 73 ans Montazeau Régine Dieudé, 90 ans
Montcaret Elisabeth Lacoste, 89 ans Ghislaine Lamfroy Camille Bordas, 95 ans Serge Chataigner, 89 ans Madeleine Boursac, 96 ans Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Licie Blanc, 95 ans Guy Winum, 73 ans Henri Delfrayssi, 87 ans Jean Labrot, 98 ans Denise Roque, 95 ans Alain Cloët, 69 ans Razac-de-Saussignac Yves Lagrange, 82 ans Gilbert Purrey, 85 ans Saint-Antoine-de-Breuilh Jeannine Lescure, 88 ans Jean-François Aubert, 54 ans Claude Hary, 82 ans Saint-Méard-de-Gurçon Pierrette Mayzonnade, 80 ans Anna Mignon, 87 ans Saint-Pierre-d’Eyraud Yvonne Chassaigne, 92 ans Robert Rondet, 93 ans Saussignac Elise Festal, 92 ans Vélines Jeanne-Marie Arnaud, 106 ans Esterina Biason, 99 ans Claude Grossias, 96 ans Joëlle Desmaison, 67 ans Yollande Mas, 89 ans
SOUTENEZ VOTRE JOURNAL Vous avez reçu une enveloppe avec le dernier numéro de Terres de Foy. Vous l’avez peut-être égarée. Pas de souci ! Une enveloppe ordinaire suffit pour envoyer votre don à l’adresse suivante : Terres de Foy – 42, rue Denfert Rochereau – 33320 Sainte-Foy-la-Grande. Chèque à l’ordre de « Terres de Foy ». Merci d’avance de votre générosité.
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Terres de Foy
| juin 2019 |
vos paroisses À LIRE Cérémonies autour des saisons de Jennifer Cole Éditions Le courrier du Livre Av e c d e s m o t s uniques et inspirés, cet ouvrage remarquable donne à voir le cycle universel des mois, des saisons et des célébrations qui rythment l’année dans de nombreuses cultures à travers le monde. Ce livre est divisé en huit chapitres, qui marquent alternativement les quatre temps forts de l’année astronomique (deux solstices et deux équinoxes) et ceux de l’année agricole. Ce cycle de huit étapes est à l’origine de toutes les traditions occidentales liées au calendrier ; à ce cycle se sont ajoutées des fêtes plus tardives, comme Noël, Pâques… Ces mythes et ces légendes, à l’attrait
La table du Jeudi saint était dressée au milieu de l’église de SainteFoy pour les deux paroisses. Le 11 avril à Pellegrue, la communauté portugaise célébrait la fête de Fatima : procession, messe et repas de spécialités portugaises.
La semaine missionnaire du 1er au 7 avril a permis de nombreux partages et rencontres ainsi que le témoignage de Bernadette Moriau, la 70e miraculée de Lourdes.
éternel, sont ici explorés en détail et éclairés par de fascinants parallèles avec d’autres cultures.
Fabrique-moi une fête d’Ève Minireyve Éditions de Saxe Super-héros, petits indiens, clowns amusants, douces fleurs, jolies princesses et vaillants chevaliers… De la carte d’invitation aux décors de table, des thématiques et des ambiances originales pour le plaisir de vos enfants. Cinq univers et plus de vingt créations pour des anniversaires inoubliables. À vous de jouer !
REMERCIEMENTS
SOUSCRIPTION À TERRES DE FOY
Chloé, 16 ans, de Saint-Antoine-de-Breuilh, était atteinte d’un ostéosarcome (cancer des os) non opérable. Un traitement aux ions carbone, inexistant en France, était possible en Italie pour vaincre ce cancer. Impossible pour la famille d’en assumer les frais, mais c’était sans compter sur la générosité de tous : lycée, particuliers, paroisses, communes, clubs, et cela bien au-delà du Pays foyen. Le traitement a réussi, Chloé n’a plus de cellules cancéreuses, même s’il lui reste des séquelles. Elle demeure sous surveillance médicale. La famille, émue et touchée par tous ces dons et les prières de certains, remercie très chaleureusement tous ceux qui ont permis la guérison de Chloé qui peut continuer aujourd’hui sa scolarité au lycée de Sainte-Foy.
Merci aux annonceurs ainsi qu’à ceux et celles qui aident financièrement ce journal. Pour continuer à exister et vous rejoindre tous les trimestres, Terres de Foy a besoin de vous. Nom ��������������������������������������������������������������� Prénom ����������������������������������������������������������� Adresse ������������������������������������������������������������ �����������������������������������������������������������������������. ........................................................................ ........................................................................
en Gironde
Les coordonnées de vos prêtres > Hugues Walser et Joseph Pelloquin Presbytère 42, rue Denfert-Rochereau 33220 Sainte-Foy-la-Grande Tél. : 05 57 46 03 38 / Fax : 05 57 46 24 61 E-mail : eglisestefoy@free.fr
La veillée pascale de la paroisse Sainte-Marie à Saint-Méard a été célébrée par le père Pierre Plantié.
en Dordogne
Les coordonnées de votre prêtre administrateur > Abbé Christian Dutreuilh 765, rue Henri de Navarre – 24130 Le Fleix Tél. : 05 53 57 99 51 E-mail : paroissesaintemarie24@hotmail.com
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42, rue Denfert-Rochereau 33320 Sainte-Foy-la-Grande ou à remettre lors des quêtes.
TERRES DE FOY - TRIMESTRIEL RÉDACTION : 42, rue Denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-laGrande - Directeur de la rédaction : P. Hugues Walser Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol Éditeur : Bayard Service Grand Sud 1, rond-point du GénéralEisenhower - 31001 Toulouse cedex 9 - Tél. 05 62 74 78 20 bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com Directeur de la publication : Bayard presse représenté par Pascal Ruffenach Journaliste secrétaire de rédaction : É. Droniou Imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - Dépôt légal à parution
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