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2. TRANSFORMATIONS DU MÉTABOLISME URBAIN
Le métabolisme urbain, tel qu’il est défini par Sabine Barles, désigne l’ensemble des processus par lesquels les villes mobilisent, consomment et transforment ces ressources naturelles. Il a des conséquences amont et aval en termes de prélèvements d’énergie et de matières premières et de rejets de matières de rebut (vers l’atmosphère, l’eau et les sols, sous forme liquide, solide, gazeuse), avec de multiples impacts pour les écosystèmes et plus généralement la biosphère.
La relation biosphère/société existait depuis les débuts de la civilisation. L'homme a modifié les processus naturels de son milieu en puisant dans les réserves organiques des écosystèmes. Pour l’écologue Franck Courchamp, l'humain favorise lui-même les catastrophes pandémiques en appauvrissant les ressources et en dégradant la biodiversité dont les parasites font partie intégrante.
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La propagation des pandémies à Paris, comme dans les villes denses du XXIe siècle, a été associée par plusieurs chercheurs à la dégradation de l’environnement et l’épuisement des ressources surtout que, comme l’explique Sabine Barles, le métabolisme urbain parisien est caractérisé par une externalisation quasi totale de la matière avec une forte dépendance énergétique et alimentaire et aussi par une linéarisation de la matière avec le recyclage très faible.
À l’échelle internationale, les dernières années ont connu une croissance dans la prise de conscience environnementale et le souci d’améliorer le cadre de vie des habitants en réduisant l’impact environnemental des habitats, en remettant la nature en ville, en s’assurant de la qualité de l’eau et de l’air et en adaptant la ville à de possibles catastrophes climatiques.
La pandémie de la Covid19 est venue bouleverser plusieurs projets et dispositifs qui étaient en cours, qui semblaient pertinents dans un contexte différent de celui de la crise sanitaire.
Les exemples étudiés par la suite, étalés sur des échelles très différentes, permettent de tester l’hypothèse de départ qui considère les crises sanitaires comme un des facteurs d’accélération et d’évolution des intentions de transformation urbaine.
2.1 Le réseau de collecte et de recyclage des urines Le cas de la ZAC saint Vincent-de-Paul
2.2 La suppression du réseau non potable Le cas de la ville de Paris
2.3 La transition agricole et alimentaire Le cas de la région Île-de-France
2.4 Réseau OBEPINE Surveillance des virus Le cas de la France