RECUEIL D’UNE FRANÇAISE AU PÉROU * * SELECCIÓN DE UNA FRANCESA EN PERÚ
PAR ELENA R
Hélène Ricoup
Tranparences, Tranparencias Sur le route de Marcahuasi.
UN PROJET PERSONNEL UN PROYECTO PERSONAL
Au début de mon séjour, j’ai commencé à écrire, à prendre des photos quand quelque chose m’interpellait ou que tout simplement je voulais garder l’instant. Peu à peu, accumulant les documents, je me suis rendue compte que j’avais envie, non de décrire le Pérou et mon voyage comme ce que l’on peut, habituellement trouver ou penser, mais en sortir ma propre version. Peut être ce que vous lierez ou verrez vous surprendra t’il ! Mais ce que je peux vous dire, c’est que ce recueil traduit le processus de mon année, à la fois celui mental, culturel et visuel. Difficultés, vérités, découvertes, confrontations, émerveillements, peurs et joies nourrissent ce recueil. Sous forme de photos numériques (Iphone) et argentiques (N/B et couleur), de croquis et de textes, ceci est le récit de mon voyage.
Al inicio de mi estancia, empecé a escribir, a tomar unas fotos cuando algo me llamaba o que simplemente quería guardar el momento. Poco a poco, acumulando los documentos, me di cuenta que quería, no describir el Perú y mi viaje como lo que solemos encontrar o pensar, pero sacar mi propia versión. Quizás lo que van a leer o ver les sorprendería ! Pero lo que les puedo decir, es que esta selección traduce el proceso de mi año, a la misma vez mental, cultural y visual. Dificultades, verdades, descubrimientos, confrontaciones, maravillas, miedos y felicidades componen esta selección. Sobre la forma de fotos digitales (Iphone) y análogas (N/B y color), de bosquejos y de textos, esto es el relato de mi viaje.
UN AN, QUATRE SAISONS UN AÑO, CUATRO ESTACIONES
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APPRENTISSAGE
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EXPLORATION
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RECONNAISSANCE
20 - 29
PERFECTIONNEMENT
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EPILOGUE
Enfants, Niños Proche d’Ayacucho
1ÈRE SAISON
L’ APPRENTISSAGE (EL APRENDIZAJE)
Je suis arrivée au Pérou en août 2015, j’ai passé quatre mois à Lima, la capitale. Entre grand choc culturel et découverte d’une autre face du monde, cette première période fût riche en apprentissage de la vie, de l’humain et de la remise en question de tout ce qui, avant, fondait mon univers. Llegué en Perú en agosto del 2015, he vivido cuatro meses en Lima, la capital. Entre un gran choque cultural y el descubrimiento de una otra cara del mundo, este primer tiempo fue fuerte en aprendizaje de la vida, del humano y del cuestionamiento de todo lo que, antes, había fundado mi entorno. L’endormi, El dormido Huyacan, Ate, Lima
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INCOMPRÉHENSION (INCOMPRENSIÓN)
25-10-2015
Un an à Lima. C’est le début d’un long parcours, d’un long récit. Comment tout expliquer ? Ce sentiment d’insupportable que je ressens parfois, comme un besoin insatiable de partir loin, de courir, oublier la ville, son bruit, sa saleté, sa pollution, ses voitures, ses chiens dans les rues. Je veux qu’elle me lâche, qu’elle me laisse cette ville si collante, fétide et angoissante. Contrastée, énervée, souillée… quelques beautés y sont cachées, à découvrir, à conserver, tant de perdues à jamais, avalées dans ce Lima la Grise, Lima La Grise De la terrasse, R.Pando
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nuage sans fin, ciel gris aux quelques trous qui nous rappellent que le soleil est toujours là. Lima «la grise», pourquoi es tu si triste, pourquoi m’imposes tu si fortement ton humeur, m’aspires mon énergie, m’épuises à ne plus avoir envie que de crier, partir, courir, et à jamais te quitter. Je te hais aujourd’hui et demain je t’aimerais, schizophrène urbaine. Tu me rends folle. Mon passé me rattrape, tout ce bonheur et cette nature que j’ai eu la chance de gouter, cette pureté, la forêt, les champs, la mer (sans déchets), le sauvage. Perdue au milieu de cet nouvel environnement, je ne sais plus comment l’aborder, je m’y sens maladroite, trop citadine, trop civilisée peut être ? Mais dans cette ville, là où règnent la puissance de la main mise de l’Homme sur la Nature, celui ci est malmené. L’argent manque, l’espace aussi, alors sans réfléchir, dans le besoin de survivre, toi la ville, tu pilles, tu construis, tu arraches à la terre sa raison de vivre, sa virginité. Plus d’arbres, plus d’herbe si ce n’est celle enfermée entre quatre trottoirs. Peut on seulement songer à enfermer la nature dans un carré, oh grand fou qu’est l’Homme ! Lima telle une sangsue, ne vois tu pas que ton pays souffre, que ton peuple souffre, certains tapent dans une balle de tennis pendant que dans l’ombre de la poussière, nuage sans fin, les autres arrivent, accourent, aspirés par l’espoir et l’espérance de la ville, rêve péruvien ou survie ? Et l’échec, la chute quand en arrivant, ni eau, ni électricité, ni travail, ni rien, rien, rien qui puisse être considérer comme des conditions respectables de nos
jours pour que des hommes et des femmes y vivent. Tu laisses pourrir ton peuple sur les bordures, mais le peuple te fait vivre, sans lui tu n’existes pas, il te nourrit, mais que lui rends tu en retour? Je ne peux penser à ma vie translatée à celle d’une petite fille née dans ces quartiers, les slums à la péruvienne, moi qui courais dans les champs, jardiner avec mon père... Elle, cette autre petite fille, jamais ne connaîtra ça, elle ne court pas, ou seulement entre les voitures, la main tendue, quelques bonbons dans l’autre. L’espoir, elle n’en a pas, elle ne sait pas ce que sait, seulement se rappelle t’elle qu’elle doit remplir sa main de quelques soles et les ramener à ses parents. Son petit frère est là sur le côté, trop petit pour travailler, a t’il seulement 4 ans. Moi je jouais dehors. Un enfant est-il enfant sans enfance ? Un enfant peut il grandir s’il n’a pas connu l’innocence, la joie du monde sans soucis ? Comment peut on enlever à l’enfant cette étincelle dans les yeux du jeune candide, de celui qui rêve à tout puisque rien encore ne lui est impossible. Comment réagir quand on voit cet enfant dans la rue, sans âme, il n’est plus un enfant ou ne l’a jamais été, création de la misère du monde, de l’injustice de cette ville et de la pauvreté. Calle Berlin, 2 h du matin, au milieu des voitures et des bourrés, il marche, il tend la main, tel un geste mécanique, sans réflexion. Il faut tendre la main, il ne
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ressent même plus la fatigue, son énergie et sa beauté infantiles plus jamais ne reviendront, son âme d’enfant est morte. Deux fois j’ai vu ses yeux et deux fois je n’ai rien perçu, juste un regard vide, qui ne laisse place au’aux larmes. Je ne peux pas expliquer tout ce que je vois ici mais je me rappellerais de ce regard et de cet enfant, une des plus grandes incompréhensions de notre monde. L’Homme est un grand mystère, il est aussi magnifique que laid. Je me sens triste de le constater chaque jour et de me chercher des excuses que je ne trouve pas. Quelle place ai-je dans ce monde ? Je ne sais plus, je ne comprends rien. Plus j’ouvre les yeux, plus j’avance et plus je me sens impuissante. Je crois que c’est un des sentiments les plus durs et angoissants. Courir pour oublier, laver ses pensées, panser l’esprit.
Petite fille dans la campagne , Niña del campo Yanque, canyon du Colca
Ombres et couleurs, Sombras y colores Plage Redondo, Lima
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Hasard heureux, Casualidad feliz Sur ma fenĂŞtre, R.Pando
Lima, oublie moi, Lima, olvĂdame Plage de Makaha, Lima
2NDE SAISON
L’ EXPLORATION (LA EXPLORACIÓN)
Le premier semestre fini, je suis partie, en décembre, à la découverte de cette beauté sauvage, paradis perdus et autres merveilles de l’Amérique du Sud, me laissant guider par les rencontres et le hasard du voyage.
Cuando se diciembre, a perdidos y dejándome del viaje.
acabó el primer semestre, me fui, en descubrir esta belleza salvaje, los paraísos otras maravillosas del America latina, guidar por los encuentros y la casualidad À l’abri du désert, Abrigado del salar Cimetière de trains, salar d’Uyuni
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MONSTRE D’EAU (MONSTRUO DE AGUA)
19-12-2015
J’ai découvert un petit coin de paradis, le bruit des vagues y a bercé ma nuit, l’océan entier s’offrait à moi. J’ai un peu marché et plus personne ne m’entourait, j’étais seule, là, face au grand élément. Vue sur O, Vista sobre el O Punta Verelos
Danse de crabes, Baile de cangrejos Punta Verelos
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L’Océan, Père de notre Terre ? de notre vie, genèse de l’humanité, tu te déploies, à perte de vue. Tu te déchaînes, nous balades, nous enchaînes. Je me laisse portée par ton bruit et tes flots. Perdue en toi, perdue en moi, le monde est beau, la Terre est magnifique et l’océan merveilleux. Perdue dans le Pacifique, Perdido en el Pacifico Zorritos
Ciel du Nord au matin, Cielo del Norte al amanecer Zorritos
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Bains perdus, Baños perdidos Hervideros, Zorritos
Lignes hippiques, Líneas hípicas Zorritos
EL PAILON DEL DIABLO (CHAUDRON DU DIABLE)
26-12-2015
Je ne peux parler devant toi, m’exprimer tant mes mots sont ridicules face à ta grandeur, devrais-je dire splendeur ! Incroyable, ta force est, Muette tu me laisses devant l’immensité de ta beauté. Tu as creusé cette roche, niché ton trou, y as glissé ton eau, dévalant la montagne, sculptant ses parois. Ce que je vois, c’est de l’art, à l’état pur, à l’état premier. Merci Nature, le monde est beau.
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Croquis de mémoire de la cascade, Bosquejos hecho de memoria Baños de Ambato, Équateur
FORCE
Nuages d’eau et de ciel, Nubes de agua y de cielo Lac Titicaca
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Pampa de Quinoa, Pampa de la Quinua Quinua, region d’Ayacucho
Horizons 3, Horizones 3 Region de Arequipa-Majes
Miroir, Espejo Salar d’Uyuni
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Coupe de la valle de Majes, Corte Valle de Majes
L’AMENDEMENT (ENMIENDA)
27-12-2015
À partir de maintenant,
J’éviterais les voitures rouges, Ceux qui me hèlent dans la rue. Je ne monterais jamais plus dans une voiture sans réfléchir, Moi l’innocente inconsciente, Je me méfierais encore plus, toujours plus. Ainsi vous attisez, créez la haine, la peur et l’insécurité.
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Le Pérou est magnifique, mais vous, Vous, non, vous êtes juste mauvais, Vous ternissez l’éclat de ses couleurs et de sa beauté. Pour autant, je ne cesserai pas de profiter, de parler, de rencontrer et de partager. Non, vous ne m’avez pas enlevé ma soif de vivre avec l’esprit ouvert, libre et heureux. Peut être la peur et le danger m’ont envahi en ce mardi, Peut être que oui, J’ai été crédule, candide, espérant jusqu’au bout que tout irait bien. Alors qu’il me fallait comprendre et admettre la situation. Que sans l’aide de certains, je ne m’en serais peut être pas sortie aussi chanceuse. Peut être qu’alors, ce mardi aurait été encore plus sombre qu’il ne l’est déjà dans mes souvenirs.
Pour la première fois, j’ai eu peur pour ma vie, senti ce 6ème sens dont l’on parle, et qui existe réellement. Mais heureusement, de belles personnes existent, celles qui remontent la valeur de l’Homme. Peut être tout ceci n’est qu’une balance qui doit s’équilibrer ? Si en ce mardi noir, j’ai rencontré le vice, le violent, et le rugueux. Aujourd’hui, c’est la douceur, le sucré et la joie qui m’ont trouvé. Un signe pour me rappeler la beauté de l’humanité, ne jamais l’oublier. Elle est là, toute proche, il faut juste la laisser nous toucher.
3ÈME SAISON
LA (RE)CONNAISSANCE (EL (RE)CONOCIMIENTO)
De retour à Lima après trois mois d’absence, reprise du chaos liménien, mais cette fois-ci, j’en connais les règles, peu à peu, je me sens comme marchant comme dans ma ville. Je m’y construit mon univers, et y continue mes explorations..
De regreso en Lima después tres meses de ausencia, de nuevo el caos limeño, pero esta vez, ya conozco sus reglas, poco a poco, me siento como caminando por mi ciudad. Construyéndome un entorno, sigo explorando.
Pieza limeña 1, Pièce liménienne 1 Calle Tacna, Lima
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CALLE
Pieza limeña 2, Pièce liménienne 2 Calle Tacna, Lima
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Mira arriba, Regarde là-haut Lima
INDIGNACIÓN (INDIGNATION)
22-03-2016
Como indignarse en esta calle ? Por la pobreza evidente que encontramos, que leemos sobre las caras, entre los que simplemente caminan por esta calle, este barrio o los que todo el día y todos los días, se quedan ahí, sentados, algunos con suerte sobre una silla sino directamente al suelo, una mantita abajo.
Vacio, Vide Calle Manco Capac, Lima
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Quedarse así, esperar, vender, esperar, mirar, escuchar, los carros incesantes, sus humos, los vapores de gasolina, los ruidos de motores en acción, que te gritan su sufrimiento. Los cláxones, siempre, instrumento crucial del trafico, cual utilidad ? No lo sabemos más. Caminando, me encuentro con un hombre sin piernas, dos palitos para soportarse, avanzando como puede, no debe hacer mas de 1 m 10 o 20 así, cual es su historia? sus heridas ? Que le pasó para marcarlo tanto para el resto de su vida ? Y yo, siguiendo, mirando a mis 22 años y a este cuerpo en total salud, de que me podría lamentar ? Olvidándose en los córneres, echados, los perros
sobreviven, no sabemos si duermen o … Preferimos no suponer. Muchas preguntas nacen paseando por esta calle, la historia de todos estos actores, la vida de este barrio, sus caras, la de un barrio activo, lleno de tiendas y ambulantes, pero tantas rejas, que inseguridad para generar tanta protección ? Las miradas son sorprendidas, sospechosas de ver a una gringa paseando por acá, yo. En la esquina, los carros se encuentran, un payaso actúa al centro de este caos, pero pronto la policía llega, demostrando de su poder, se pelean, los policías salen del carro, se acaba el espectáculo divertido por la realidad de la vida cotidiana de Manco Capac. Cada uno mirando a sus cosas, mefiandóse de todos, es un chorro ?
SERIE PHOTOGRAPHIQUE
projet de cours
Horizons, Océan, Lima, l’Humain.
Curvas H&N, Courbes H&N Costa verde, Lima, modèle : Diego Campana
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El cara del mar, Le visage de la mer El huayco, San Bartolo, modèle : Diego Campana
ESSAIS PHOTOGRAPHIQUES
L’envol, Volar Lima, modèle : Audrey Requillart technique du sténopé
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Poil de hyéne, Pelo de hiena Lima Photomontage
MARCAHUASI
Roche nocturne, Roca nocturna Marcahuasi
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Là haut, en los nubes
Reflet sein, Reflecto seno Marcahuasi
Reflet d’eau, Reflecto de agua Marcahuasi
EMULSION NOCTURNE (EMULSIÓN NOCTURNA)
02-06-2016
Bonne nuit. Il est déjà 1 h du matin ici, en plein dans la nuit, Et vous, de l’autre côté, tout est déjà levé, activé, en marche pour une nouvelle journée. Lima est presque calme à cette heure, quelques moteurs rugissant dans une rue proche, jamais sans elle, la voiture nous domine ici, démonstration de la puissance de la machine sur l’Homme, jusqu’à en affecter ses sens. Autoportrait dans le café, Autorretrato en el café Lima
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Et moi, dans ma chambre, dessinant, ruminant du projet, encore, encore, et encore, telle est ma destinée en ayant signé ces études. Mais la création se fait ainsi non, quand l’esprit tourne à 200, bouillonne jusqu’a l’explosion, l’explosion d’idées, l’atteinte dans l’autre dimension cérébrale,
celle simplement présente mais où l’accès se fait désirer, et dans cet état d’euphorie mental, je laisse se déverser les flux de mes pensées, de mes idées, de ma créativité, car elle est là, se déguisant bien souvent, sous une cape trouble, la vicieuse, la maligne, la rusée, Il faut savoir la trouver, la conquérir et la garder, créer est tout un art de savoir creuser profondément en soi. Mais c’est si bon, d’entrouvrir les possibles de son esprit, ne pas simplement se contenter de la couche quotidienne que l’on piétine. Savoir entrer en extase, se laisser porter par nos capacités, aller encore plus haut, encore plus loin, se découvrir à l’infini, à en oublier ses envies et ses besoins, Alors peut être puis-je comprendre que l’architecte se perd à ne plus penser à manger, à dormir, à vivre avec son corps, l’esprit et le corps se déconnectent t’ils ?
Voile sur le monde, Vela sobre el mundo Ancรณn , Lima
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4ÈME SAISON
LE PERFECTIONNEMENT (EL PERFECCIONAMIENTO )
Début juillet, quasiment une année entière de passée, et pourtant, le Pérou ne m’a pas encore montré l’étendu de ses richesses, de sa beauté vierge et de l’immensité de ses payasages. Là où l’Homme rencontre ses limites, ses origines et sa perdition. Inicio de Julio, casi pasó un año entero, pero, el Perú todavía no me mostró la totalidad de sus riquezas, de su belleza virgen y de la inmensidad de sus paisajes. Ahí, donde el Hombre se encuentra con sus limites, sus origines et su perdición.
Jardin enchanté, Jardin encantado Chazuta
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CHICAMA, EL GRAN O
Yuka Chicama
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Huesito, el perro del Hombre, Osseux, le chien de l’Homme Chicama
Pointé, Apuntado Chicama
«L’océan guérit tous les soucis» Audrey R.
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Atardecer, Coucher Chicama
Etincelant, le Grand O, Brillando, el Gran O Chicama
SELVA, COLORES Y PAZ
Mercado, MarchĂŠ Tarapoto
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Irse, Partir Yurimaguas
28 de Julio, 28 juillet Lamas
CIELOS
Sombras chinas, Ombres chinoises Quelque part dans la grande forĂŞt
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Mundo inverso, L’envers du monde Chazuta
DOUCEUR
(DULZURA)
Fragile détail, Detalle frágil Chazuta
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RUTA COLCA-COTAHUASI (ROUTE DE COLCA À COTAHUASI)
En août, durant 10 jours, nous sommes partis à 5 personnes (un ami péruvien et 3 amis à lui) à la découverte et l’aventure. Le but de ce voyage équestre était de joindre deux canyons, celui du Colca avec celui de Cotahuasi, en passant par la Vallée des Volcans. Perdus dans la «vraie» nature, là où les mots ne pèsent tant la nature s’impose. En agosto, durante 10 días, nos fuimos a 5 personas (un amigo peruano y 3 amigos suyo) al descubrimiento y a la aventura. El objetivo de este viaje ecuestre era de unir dos cañones, el Colca con Cotahuasi, pasando por la Valle de los Volcanes. Perdidos en la «verdadera» naturaleza, ahí donde las palabras no pesen tan la naturaleza se impone. Opposés, Opuestos Perdu dans les montagnes (Colca-Cotahuasi)
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HISTORIAS DE CACTUS
Sendero de zorro, Sentier de renard Perdu dans les montagnes (Colca-Cotahuasi)
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Desesperanza, DĂŠsespĂŠrance Perdu dans les montagnes (Colca-Cotahuasi)
El joven, Le jeune Nevado Coropuna
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Semillas, Graines Valle des Volcans
Sombras nocturnas 2, Ombres nocturnes 2 Valle de los Volcanes
TÂTE TOI (SIÉNTETE)
18-05-2016
Je me suis vue tatouée, telle à une planche de surf, une plume qui pouvait s’envoler, une ligne qui devait se tracer, des branches, tels les chemins qui m’étaient proposés, simplement renaître, exister et préexister, glisser, glisser vers l’avant, se métamorphosant à chaque obstacle, rencontres qui rajoutent à cette ligne le point supplémentaire la faisant avancer encore plus loin, encore plus vrai, s’apprendre, se découvrir, et surtout se comprendre, Que suis-je ? Écris le moi.
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Croquis et tatouage, Bosquejos y tatuaje Lima
ÉPILOGUE
ATTENTE ET ENVOL (ESPERA Y DESPEGUE)
Traversée du monde, le voyage de retour est comme un passage transitoire parallèle, où entre ciel et terre, on flotte dans le contraste des sentiments, la joie de l’avenir et le déchirement du passé.
Travesía del mundo, el viaje de regreso es como un momento transitorio paralelo, en cual entre cielo y tierra, estamos flotando en el contraste de los sentimientos, la felicidad del porvenir y el desgarro del pasado. Entre ciel et terre, Entre cielo y tierra Cielo americano
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Sans lever, Sin levantar AÊroport de Dallas, croquis pour passer l’attente
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Merci à toutes les personnes rencontrées durant cette année, aux partages, aux apprentissages et aux souvenirs que vous m’avez donné. Rien n’aurait été pareil sans vous. Bien à vous ! Gracias a todas las personas encontradas durante este año, a los compartidos, a los aprendizajes y los recuerdos que me han dado. Nada habría sido igual sin ustedes. Un Abrazo !
Écharpe bolivienne cousue main, Bufanda boliviana cosido a mano